Le jeûne, le manque de sommeil et la précipitation, développent une nervosité chez les conducteurs. Ce sontles principaux facteurs à incriminer dans le massacre quotidien des accidents de la circulation durant lemois sacré.

Jeudi 25 juillet 2013 N° 105 Prix: 10 DA Adresse électronique: lanationquotidien@gmail.com

Iftar:20h 03Imsek: O3h 56

En Vrac Madjid KhelassiPar:

Q U O T I D I E N N A T I O N A L D ’ I N F O R M A T I O N

Essence sans plan 1,5 milliards de litres d’essence sortent illégale-ment du pays chaque année a dit le ministre del’énergie. Direction les frontières passoires de l’Al-gérie pétrolifère. 100 millions de dollars que celacoûte! Et l’Etat il fait quoi pour arrêter cette sai-gnée? Rien ? On dirait! Ca fait circuler 600.000voitures de nos voisins. Chiffre qui s’ajoute à laliste encombrée de nos tares. La solution est pour-tant simple: suffit de durcir un peu les sanctionspénales: 10 ans pour le délit d’essence sans planprécis. On verra après si la fantasia sur jerricansurvivra.

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Quotidien National D’Information

CONSTANTINE, CAPITALE DE LA CULTURE ARABE

Une loi de finances complémentaire est nécessaireL'organisation de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» a imposé lerecours à une loi de finances complémentaire pour y inscrire le budget de financementdes nouvelles dépenses urgentes liées aux préparatifs de cet événement qui aura lieu en2015 et qui n’était pas encore prévu lorsque la loi de finances pour 2013 a été élaborée.

LIMOGEAGE DU DIRECTEUR DE SERKADJI

Nouveau scandale au ministère de la JusticeNouveau scandale au ministère de la JusticeNouveau scandale au ministère de la Justice

TROP DE MORTS SUR LES ROUTES

«Terrorisme routier»,incivisme et «Mektoub»

C’est le ministre des Finances, KarimDjoudi, qui en a fait l’annonce dansun entretien accordé à la chaîne 3

de la radio nationale dont il était l’invité dela rédaction. Par contre, s’agissant des dé-penses inscrites dans le cadre du pro-gramme de soutien à l'emploi et àl'investissement dans le grand Sud, an-noncé récemment par le Premier ministreAbdelmalek Sellal, le recours à une enve-loppe de crédits supplémentaires n'était pasencore tranché. Le ministre a rappelé que la loi de fi-nances initiale de 2013 comportait déjà uneenveloppe pour l'investissement dans leSud notamment dans le cadre du Fonds duSud et des Hauts plateaux. M. Djoudi a ex-pliqué que la loi de finances complémen-taire est justifiée par la révision desdépenses, les recettes ne subissant aucunchangement. Il a évoqué la nécessité de stabiliser lamasse salariale qui est de 2600 milliards dedinars alors que les transferts sociauxs’élèvent à 1300 milliards de dinars. A pro-pos de l’inflation qui a connu un pic excep-tionnel à 8,9 % en 2012, il rappelle que lesfacteurs qui ont agi sont la désorganisationsur le marché interne, la forte pressionexercée par les augmentations de salairesavec les rappels et les intempéries en débutd’année qui ont eu un impact sur les pro-duits agricoles frais. Il note que pour lesdeux premiers mois de 2013, l’inflation aamorcé une décroissance et s’est située au-tour de 7,8%. Des mesures ont été prises, fait-il remar-quer, pour lutter contre l’inflation : aug-mentation de la production agricole,réorganisation des circuits commerciauxde distribution, opportunités d’épargnepour les ménages en facilitant notamment

par l’ouverture du capital en Bourse de cer-taines entreprises de moyenne dimensionpour stériliser les liquidités. D’autre part,il n’y a pas de rappels prévus de salaires en2013, ce qui contribuera à diminuer l’in-flation. Par ailleurs, il fait savoir qu’aucunebaisse sur l’IRG n’est prévue. L’adminis-tration fiscale, rappelle-t-il, abandonnechaque année plus de 450 milliards de di-nars d’impôts. Le ministre des Finances a

évoqué les retards dans la réalisation desprojets qui sont dus, a-t-il fait remarquer àl’insuffisance des moyens de réalisation,aux études inadéquates ou au problème dufoncier. Il fait savoir qu’un groupe de travail, pi-loté par le ministère de la Justice, estchargé d’affiner les règles en matière dedépénalisation de l’acte de gestion. Il y aeu également amendement du code des

marchés publics. Enfin, concernant la luttecontre la corruption, il estime que leschoses sont extrêmement claires. Il nes’agit pas, dit-il, de problème de personnes,il s’agit de fraude, de corruption et de blan-chiment. Quelqu’un qui a fauté et qui estconcerné par la corruption sera sanctionné.Toutes les personnes seront sanctionnéeset poursuivies, même les hauts fonction-naires de l’Etat.

Yacine HassaniYacine Hassani

25 25 JUILLETJUILLET 20132013

Le Premier ministre, Abdelma-lek Sellal, a entamé hier sa vi-site de travail d’une journée

dans la wilaya de Tindouf par la vi-site de l’exploitation agricole "FrèresAissani", au niveau du périmètreagricole Guerrair El-Harth, créé en1998 à Tindouf dans le cadre du pro-gramme de développement agricole. Il s’est enquis du fonctionnement del’exploitation qui s’étend sur une su-perficie de 17 hectares dont cinq haréservés à l’oléiculture, la phoenici-culture et la maïsiculture. L’exploita-tion a bénéficié d’un soutien de l’Etatde près de 6,7 millions DA. Sur site, M. Sellal a procédé à uneremise de titres de concession et unlot de kits solaires à des agriculteursdu périmètre de Guerrair El-Harth,pour un coût de 7 millions DA puisésdu fonds de lutte contre la désertifi-cation et de développement des ré-gions des Hauts-plateaux et du Sud,afin d’améliorer le cadre de vie desagriculteurs. Par ailleurs, il a insisté sur la néces-sité de multiplier les forages de re-connaissance et d’exploiter les eauxprofondes pour développer les res-sources hydriques de la région. "Il

faut mettre le paquet pour développerles forages de reconnaissance et pou-voir, ainsi, exploiter les eaux pro-fondes", a-t-il indiqué, ajoutant quel’exploitation de ces eaux profondes"permettra de renforcer la capacité dufutur barrage qui sera réalisé dans larégion". Le Premier ministre a indiqué, enoutre, que la prospection des eauxprofondes sera effectuée par Sona-trach avec l’assistance du ministèredes Ressources en eau. Il a instruit, par la même occasion,les responsables concernés d’accélé-rer les travaux de réalisation du sys-tème d’alimentation en eau potablede la wilaya de Tindouf, précisantqu’il suivra "personnellement" l’évo-lution des travaux de ce projet. LePremier ministre, a inspecté égale-ment la station de production d’élec-tricité de Merkala, située à 10 km aunord de la ville de Tindouf. Il s’est enquis des conditions defonctionnement de cette installationénergétique dotée de six générateursd’une capacité globale de 12 méga-watts, entrée en service l’été dernier. La station, qui produit actuellement9 mégawatts, vient en appui à la prin-

cipale centrale électrique alimentantle chef lieu de wilaya, selon les infor-mations fournies à la délégation. Des explications ont été fournies àla délégation sur les conditions defonctionnement de cette station, ainsique sur la situation de l’approvision-nement en électricité à travers la wi-laya et sur le réseau public dedistribution de gaz propane au cheflieu de wilaya. Couvrant une superficie de 10 hec-tares, la station de Merkala, fonction-nant au diesel et équipée de turbinesà gaz, vient alimenter les zones avoi-sinantes et renforcer les capacités deproduction de la centrale principale. M. Sellal est accompagné des mi-nistres de l’Intérieur et des Collecti-vités locales, de l’Agriculture et duDéveloppement rural, de l’Energie etde Mines, de l’Habitat et de l’Urba-nisme, des Ressources en eau, del’Enseignement supérieur et de la Re-cherche scientifique et de la Jeunesseet des Sports, respectivementMM. Daho Ould Kablia, Rachid Be-naïssa, Youcef Yousfi, AbdelmadjidTebboune, Hocine Necib, RachidHarraoubia et Mohamed Tahmi.

(Source : aPS)(Source : aPS)

cOnSTanTinE, caPiTaLE DE La cULTURE aRabE

Une loi de finances complémentaire est nécessaire

L'organisation de la manifestation culturelle «Constantine capitale de la culture arabe» a imposé le recours à une loi de financescomplémentaire pour y inscrire le budget de financement des nouvelles dépenses urgentes liées aux préparatifs de cet événementqui aura lieu en 2015 et qui n’était pas encore prévu lorsque la loi de finances pour 2013 a été élaborée.

22LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

agRicULTURE, EaU, énERgiE aU MEnU

Visite de travail de Sellal à Tindouf

Le FMN appelle à s'allier autourd'un seul candidatLe Front du militantisme national

(FMN) a appelé mercredi tous les nou-veaux partis politiques à s'allier autourd'un seul candidat pour mieux concur-rencer les partis au pouvoir et évitertoute division, notamment en prévisiondes prochaines échéances. "Pour opérerun changement réel au sein du pouvoiraprès 51 ans d'indépendance, il convientde resserrer les rangs des nouveaux par-tis et de la société civile face aux oppor-tunistes en vue de leur barrer la route",indique le FMN dans un communiqué.Le FMN "oeuvre à l'élaboration de pro-positions unifiées pour l'amendement dela Constitution, notamment en ce quiconcerne la séparation des pouvoirs ju-diciaire, législatif et exécutif ainsi quela révision de la loi électorale avant lesprochaines échéances", ajoute la mêmesource.

(aPS)(aPS)

LIMOGEAGE DU DIRECTEUR DE SERKADJI

Mohamed Charfi est sous pression. Contraint de faire face à une série d’affaires, le ministre de la Justice se trouve projeté au cœurde la polémique, alors qu’il gère un système judiciaire qui prend l’eau de toutes parts.

Cette fois-ci, il est contraintde limoger le directeur dela prison de Serkadji et

une partie de son équipe, après lapublication d’une interview d’unprisonnier célèbre, Achour Ab-derrahmane. Cette affaire sur-vient alors que le ministère de lajustice ne s’était pas encore remisdes fameux vols et incendies quiont touché des sièges de tribu-naux, dont ceux d’Alger et Oran.La rumeur avait voulu, pendantun temps, que ces incidents aientété provoqués délibérément pourdérober ou détruire des dossiersliés à la corruption. Rumeurs dé-menties par le parquet, mais sansrésultat probant : la justice estconsidérée comme si corrompueet si peu crédible en Algérie queles démentis du parquet n’ont pasconvaincu grand monde. Mais ya-t-il vraiment une affaire Ser-kadji ? Selon les informations re-cueillies par La Nation,l’interview réalisée par les jour-nalistes d’Ech Chourouk au seinde cet établissement pénitentiaire,le plus connu d’Alger, avec celuid’El-Harrach, s’est faite dans uncadre légal. Les journalistes ont été dument

autorisés à réaliser leur travail àla prison de Serkadji, et l’inter-view s’est faite avec l’accord dela direction de la prison. Les jour-nalistes ont rencontré le détenu àla bibliothèque de la maison d’ar-rêt, où ils ont pu se rendre à plu-sieurs reprises. L’interview s’est déroulée de

manière détendue, en présenced’un photographe. Plusieurs pho-tos accompagnent d’ailleurs l’in-terview. On y voit AchourAbderrahmane, qui souffred’obésité, mais il parait détendu.Il s’agissait en fait d’une opéra-tion de communication, qui s’estretournée contre ses promoteurs.

« Elle s’est transformée en opéra-tion de com au profit de AchourAbderrahmane », estime un jour-naliste. La polémique est-elle née en

raison de la personnalité de lapersonne interviewée, le célèbreAchour Abderrahmane,condamné à une peine de dix-huitans de prison après avoir été ex-

tradé du Maroc ? Ou est-ce lié au contenu de l’in-terview ? Achour Abderrahmaneavait été accusé d’avoir réalisédes détournements portant sur dessommes inouïes, avec près de3.000 milliards dans une affaire.Formellement, affirme Me Mi-loud Brahimi, ancien président dela Ligue Algérienne des Droits de

l’Homme, un détenu a le droit dedonner une interview. « Rien nel’empêche de le faire », dit-il.Pour lui, le vrai problème, c’est lelimogeage du directeur de la pri-son. « Pourquoi sanctionner unresponsable qui a mené une ac-tion dans le cadre de la loi, en res-pectant toute la procédure ? », sedemande-t-il. A l’inverse, le mi-

nistère de la justice a estimé quel'entretien « constitue en soi, uneinfraction aux exigences juri-diques et organisationnelles destextes en vigueur dans les pri-sons ». En conséquence, le minis-tère de la justice a annoncél’ouverture de trois enquêtes dis-tinctes, et promet de déterminerles responsabilités avant d’enga-ger les « poursuites judiciaires ».

Ahmed FerkiAhmed Ferki

Le ministre de la Justice,garde des sceaux, Mohamed

Charfi, a mis fin mardi aux fonc-tions du directeur de l’établisse-ment de rééducation de Serkadji(Alger) et de son adjoint, suite àun entretien réalisé par le journalEchourouk avec un détenu le 22juillet 2013, a indiqué un com-muniqué du ministère. Un nou-veau directeur a été installé enremplacement du directeurdémis de ses fonctions et le mi-nistre de la Justice a ordonnél’ouverture immédiate de troisenquêtes par le parquet généralprès la Cour d’Alger, le juged’application des peines et l’ins-pection générale des services pé-nitentiaires, a précisé lecommuniqué. Les enquêtes "détermineront la

responsabilité de chacun et en-traineront les poursuites judi-ciaires" qui en découleront, apoursuivi le communiqué. Selonla même source, l’entretien

"constitue en soi, une infractionaux exigences juridiques et orga-nisationnelles des textes en vi-gueur dans les prisons". Dans le cadre de la transpa-

rence dans la gestion des établis-sements pénitentiaires et pourinformer l’opinion publique enla matière, le ministère a ouvertla voie aux médias désireux d’ef-fectuer des visites aux établisse-ments pénitentiaires dans le butd’y mener des reportages, rap-pelle le communiqué, soulignantque 537 autorisations ont été dé-livrées durant les quatre der-nières années. Cela a permis à1034 représentants de la presseprivée et publique écrite etaudio-visuelle d’effectuer des vi-sites dans ces établissements,selon la même source. Aucun dé-passement ou violation n’a étéjusque-là enregistré dans lecontenu des reportages réaliséssur les programmes de réinser-tion des détenus (enseignement,

formation et autres activités cul-turelles et éducatives), et lesmoyens mobilisés par l’Etat pourla prise en charge des détenus,souligne encore le communiqué."Cela démontre clairement que

le contenu du reportage a outre-passé les limites de l’autorisationdélivrée", a conclu le communi-qué.

APSAPS

25 25 JUILLETJUILLET 2013201333 LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

Le Syndicat du personnel na-vigant commercial (PNC) de lacompagnie aérienne Air Algé-rie revendique l’application dunouveau régime de travail et dunouveau protocole d’accord sa-larial, a déclaré mercredi le pré-sident du syndicat, MaïzaNazim, dans une déclaration àl’APS. Le syndicaliste a précisé quele personnel navigant réclameégalement la révision du calculde la prime de production "quiest octroyée dans son intégra-lité pour 75 heures de travail,alors que ce seuil n’est atteintque dans de rares cas". Le PNC "ne croit plus auxpromesses de la direction quiest invitée à prendre des déci-sions", a-t-il dit, ajoutant qu’unmouvement de protestation illi-mité était prévu "dès la fin dumois de ramadan" si les reven-dications ne sont pas satisfaites.M. Maiza a estimé que tout cequi a été convenu lors d’un ac-cord commun avec la directionsuite au deuxième mouvementde protestation du PNC en 2011"ne fut qu’un mensonge". "Lesalaire du personnel navigant,qui travaille à 12.000 mètresd’altitude, est dérisoire", a re-gretté le syndicaliste. Le président du syndicat aajouté que le personnel navi-gant et commercial d’Air Algé-rie composé de plus de 1.000hôtesses et stewards "attendtoujours la hiérarchisation dessalaires prévue pour le 1er jan-vier 2013". "Ce personnel attend d’autrepart le règlement de soncontentieux fiscal (abattementd’impôts), un dossier qui est surle bureau du ministre des trans-ports depuis deux ans et quiperdure depuis 1993", a fait sa-voir le même syndicaliste. Parmi les autres, revendica-tions, le président du syndicatdu PNC a cité la revalorisationdes frais de mission en devisesqui, selon lui, "n’a pas été re-levé depuis 1985 conformé-ment à l’accord conclu en2011". Créé en 1993 par l’Union gé-nérale des travailleurs algériens(UGTA), le syndicat du PNCqui se réclame désormais "au-tonome" de la centrale syndi-cale, a décidé avec d’autressyndicats d’Air Algérie "des’unir et de créer une intersyn-dicale autonome", a indiquéM. Maïza. Il est à rappeler que le syndi-cat du PNC avait prévu unegrève les 5 et 6 janvier dernier,mais avait fini par la suspendresuite aux négociations avec ladirection générale qui ontabouti à la signature d’un pro-cès-verbal de conciliation entreles deux parties. Contacté par l’APS, le servicede communication de la Direc-tion générale d’Air Algéries’est abstenu de tout commen-taire.

APSAPS

GROGNE CHEZ LESTRAVAILLEURS

Risque de grèveà Air Algérie

Des sanctions annoncéesAFFAIRE SERKADJI

Nouveau scandale au ministère de la Justice

25 25 JUILLETJUILLET 20132013

Le Centre commercial et de loisirs«Ardis» demeure un espace com-mercial et de loisirs par excellence.

Cette année, pour attirer la clientèle durantle mois de ramadhan, il a multiplié les ini-tiatives, accueillant le cirque Amar et pro-grammant des soirées culturelles etartistiques très animées.Pour Ardis ou Médina Center qui vient

de boucler sa première année d’entrée enexploitation en soufflant le 5 juillet derniersa première bougie, les choses semblent sedérouler dans la bonne voie. Lors d’une virée effectuée hier à la

grande surface de centre commercialArdis, le plus remarquable c’est que l’ac-cès n’est pas facile pour les non-véhiculés.D’ailleurs, pour arriver au lieu, il faut

prendre un taxi ou le clandestin du coin.C’est déjà une contrainte où donc l’accèsest coûteux cher. « Tout dépend de l’endroit pour accéder

à ARDIS, les taxieurs exigent générale-ment des tarifs très exorbitants. Pour unsimple raccourci de cinq maisons à Ardis,les clandestins exigent entre 200 à 300cents dinars, alors que les taxi deman-dent parfois un tarif plus cher allant à plusde 400 dinars », s’est interrogé un jeunecouple rencontré au niveau del’espace parking du centre Ardis.Dès notre arrivée vers 10h 30, les clients

sont déjà là. Le hall de l’intérieur de centrecommercial et de loisirs, bien climatisé, aouvert ses portes pour accueillir ses visi-teurs. La plupart d’entres eux sont des fa-milles. Elles sont venues tôt pour effectuertranquillement leur course. Dans une surface géante de ce centre,

des agents et des vendeurs et vendeuses ontété déployés au service des acheteurs. Ilssont fin prêts. Le hall du centre commer-cial est partagé en stands « spécialisés »dans un produit donné. De l’électroménager, aux articles d’en-

fants, aux vêtements femme et homme, àl’alimentation générale ou les fruits et lé-gumes, viandes congelés et viandesblanches et rouges. « Plusieurs familles ont

l’habitude de venir tôt le matin pour faireleurs courses quotidiennes en ce mois deramadhan. Elles évitent l’engouement demonde à partir de 12 h », a affirmé un ven-deur. Selon lui, « les prix exposés sont gé-néralement abordables surtout ceux deslégumes. La cherté l’électroménager et des vête-

ments s’explique par le fait que ces pro-duits sont originaux et de premier choix».En effet, le centre commercial et des loi-

sirs Ardis expose en ce mois de ramadhan« des prix presque ordinaires comparative-ment à ceux de l’extérieur, surtout pourles légumes ». Pour la tomate elle est cédée à 50 dinars

le Kilo, idem pour la pomme de terre quiest exposée en même prix. Les carottessont vendues à 40 dinars le Kilo. Toutefois,

le prix des fruits sont excessivement chers.Les pêches oscillent entre 300 à 350 di-

nars le kilo. Mais certaines bourses consi-dèrent le contraire. « Les prix des fruits etlégumes exposés ici sont abordables. Ellessont de très bonne qualité », c’est contentéde dire une femme. Pour une autre, elle a une toute explica-

tion « Je préfère faire mes courses ici,mieux que d’aller au marché de la rue et defaire mes achats sous un soleil torride ».Une chose est certaine, les salariés algé-

riens ayant un pouvoir d’achat moyen nepeuvent se permettre de faire quotidienne-ment des courses dans ce genre de centres.Le centre commercial Ardis s’est mis à

l’heure des nouvelles technologies de l’in-formation et de la communication encréant un service e-commerce «Ardis On-

line». Une formule commerciale par Inter-net permet aux abonnés de faire leursachats à distance. « Ce service modernepermet de visiter les quelque 60.000 arti-cles sans attendre longtemps son tour pourl'achat, le paiement et la livraison », a ditle directeur de centre.Au grand bonheur des habitants de la

commune de Mohammadia, Ardis Médinaa soutenu la formation des jeunes issus desquartiers environnants et des actions cari-tatives en faveur d'associations de protec-tion de l'enfance. Ardis compte aussi créer quelque 1000

nouveaux emplois supplémentaires pouratteindre le nombre de 2000 postes créés.En ce mois de ramadhan, le Cirque Amar

présente chaque soirée un spectacle aux fa-milles qui, faut-il le souligner, attire ungrand nombre de visiteurs venant même dewilayas limitrophes, passant des momentsd’émotions inoubliables jusqu’à une heuretardive dans un espace de convivialité. Par ailleurs, sur notre chemin de retour,

nous avons pu constater une foule nom-breuse agglutinée, formant une superbechaine devant la porte d’entrée du centrecommercial, « le printemps », connu pourêtre moins cher.Dès notre entrée vers 11h30, les familles

accompagnées de leurs enfants avaientdéjà envahi bambin les stands et les cou-loirs de centre où il était difficile de sefrayer une place. « Les prix ici sont très abordables. Plu-

sieurs familles y viennent. Avec l’approchede l’Aid, on a décidé de faire des réduc-tions allant jusqu’à 50% », nous a expliquéun agent vendeur.Nous avons pu constater que les prix de

la plupart des produits de l’électroménageret surtout ceux des vêtements des enfants,exposés sont moins chers et très abordablespour une famille moyenne.

Djamel BoukermaDjamel Boukerma

Jadis, et à l‘occasion de chaque mois de ramadhan, le ci-toyen algérien faisait ses courses tôt la matinée au souk,un couffin à la main, un chapeau en temps de chaleur. Nosparents, nos grands parents se hâtaient très tôt la matinéepour acheter ce qu’il fallait pour la table du f’tour, entrefruits, légumes, dattes, et autres ingrédients. Aujourd’hui,les espaces de ventes et de loisirs sont tendance, on ne sedépêche plus pour sortir tôt la matinée. On préfère le centre commercial. Finis les couffins ; cap

sur les chariots et caddies aux airs conditionnés, jusqu’àune heure tardive.Il n’est pas encore 10h30 du matin. le Centre Commer-

cial et Loisirs de Bab Ezzouar, est presque désertique; àcette heure-ci les employés du Centre commencent toutjuste à déballer les gammes de tous produits confonduspour préparer les rayons. «C’est ouvert » nous a signaléun agent de sécurité qui se trouvait juste à l’entrée. «Nevous en faites pas, cet air désertique est dû surement à lagrasse matinée, les gens ne sont pas encore réveillés ».En sillonnant les rayons du Centre Commercial,

quelques personnes visitent les espaces de l’électromé-nager. A premiere vue les prix sont promotionnels, juste àcôté un couple de cinquantenaire s’attarde au rayon jardi-nage. Ils disent n’avoir plus la force de se trimbaler auxmarchés de proximité, surtout avec cette chaleur acca-blante. «Nous préférons venir faire nos courses ici, il y ade tout, c’est mieux que de se déplacer plusieurs fois pouracquérir diverses choses, c’est climatisé et de plus les prix

sont assez abordables» nous a confié la dame. Quant auxautres rayons qui se trouvaient à quelques pas en avant,on y trouvait quelques familles venues faire de petitescourses, la plupart habite autour de Bab Ezzouar. «Commej’habite juste à coté je viens faire mes courses ici très àl’aise, il y a une diversité de magasins, aussi complète quepossible, sous un seul et même toit, en plus, il n’y a pasbeaucoup de monde la matinée, donc je profite » nous dit,Fatiha, mère de famille.Dans les couloirs du Centre Commercial et toujours en

cette même matinée, des jeunes assis sur des bancs discu-tent, pour fuir la chaleur. Ce n’est, pas encore l’heured’ouverture pour les deux étages supérieurs.Un agent desécurité ferme l’accès l’escalier mécanique. « Désolé,mais ce n’est pas encore l’heure pour les visiteurs, l’ou-verture se fera à partir de 11h » nous a expliqué cet agent.«Vous savez, les magasins ferment jusqu’à une heure tar-dive vers le coup de 3h du matin, donc pour l’ouverturela matinée c’est à partir de 11h ». a-t-il ajouté. Selon cemême agent, les gens ne viennent pas trop tôt en ce moisde jeûne, ils préfèrent beaucoup plus la nuit ou il y a toutun programme de divertissement entre concerts, loisirs etrestauration. Sinon pour leurs achats ils viennent en débutd’après-midi. Comme tout autre Centre Commercial, celuide Bab Ezzouar, ouvert 365 jours/an, soirs et vendrediscompris, a été conçu comme la place d'un village, un lieude vie, d'échanges, d'achats et de services. On y trouve,au rez-de-chaussée, un grand supermarché pratique qui

englobe toutes sortes de produits, électroménagers, vête-ments, fruits, légumes et autres. Quant aux deux étagessupérieurs, ils sont dédiés aux divertissements et aux loi-sirs. En ce mois sacré, Il semble que ce lieu soit aussi de-venu un lieu de retrouvailles des familles, pour discuter etchanger d’air, d’autant plus qu’il y a toute une program-mation spécial mois de Ramadhan. Entre y faire sescourses et y passer une soirée, le Centre Commercial deBab ezzouar est-il devenu une échappatoire pour les fa-milles Algériennes ?

Nabila AbadaNabila Abada

44LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

Le consommateur algérien se rabat, ces derniers jours de ramadhan, sur les grandes surfaces et les centres commerciaux pour faireses achats quotidiens, plutôt que d’aller au marché et de faire mes achats sous un soleil torride.

GRANDES SURFACES ET CENTRES COMMERCIAUX

Ce qui attire les consommateurs

Achats sous airs conditionnésCENTRE COMMERCIAL DE BAB EZZOUAR

25 25 JUILLETJUILLET 2013201355TROP DE MORTS SUR LES ROUTES

«Terrorisme routier» , incivisme et « Mektoub »

Les services de contrôle économique et de répressiondes fraudes ont enregistré 13.316 infractions à la ré-

glementation liée à l’activité commerciale durant lespremiers jours du mois de Ramadhan, soit une augmen-tation de 27% par rapport à la même période de l’annéeécoulée, a indiqué mardi un bilan du ministère du Com-merce.Les brigades de contrôle relevant des directions du

commerce ont effectué durant la période allant du 10 au19 juillet, 59.321 interventions à travers toutes les wi-layas ayant permis de constater 13.316 infractions etd’établir 11.998 procès-verbaux, précise la mêmesource. Ces interventions ont été sanctionnées par la femeture

de 821 locaux commerciaux soit une augmentation de14,83% par rapport à la même période du précédent ra-madhan, selon la même source. La valeur globale des ventes non facturées a dépassé

519,44 millions DA, soit une hausse de 71,42% alorsque celle des marchandises saisies a dépassé 23,30 mil-lions DA soit une augmentation de 114,75 %, indique lebilan qui précise que les opérations de contrôle de la

qualité ont permis la saisie de 57,5 tonnes de marchan-dises non conformes ou impropres à la consommationet la fermeture administrative de 233 locaux commer-ciaux. Le manque d’hygiène représente 49% des infractions

enregistrées, suivi de la vente de produits impropres àla consommation (10%), défaut d’étiquetage (7%) et ab-sence de l’auto-contrôle (6%). Les interventions liées au contrôle des activités com-

merciales se sont soldées par la saisie de marchandisesd’une valeur de 275.200 DA et la fermeture de 588 lo-caux commerciaux. Les infractions constatées concernent essentiellement

le défaut d’affichage des prix et des tarifs avec 49 %,opposition au contrôle (13%), défaut de registre du com-merce (12%), défaut de facturation (5%), exercice d’ac-tivité commerciale sans local (2 %) et application deprix illégaux (1%).Les brigades de contrôle et de répression de la fraude

ont intensifié leurs activités pendant le mois de rama-dhan. Le nombre d’interventions est passé de 43.861 à59.321 soit une hausse de 35,37%.

Le manque de glucose et d’eau dansle corps qui atteignent leur plus basniveau en fin de journée, provo-

quant une baisse de vigilance des conduc-teurs suivie d’un manque deconcentration qui mènent vers une vitessemaximale. Dès lors, il n’est pas surprenant d’ap-

prendre que la plupart des accidents sur-viennent à quelque minutes avant le«f’tour». Près de 200 morts et plus de 1 600 bles-

sés sur les routes sont signalés depuis lepremier jour du ramadhan.Pressés de rentrer chez eux à l’approche

de la rupture du jeûne, certains automobi-listes appuient sur leurs accélérateurs, à enmourir ou à tuer. Résultat des courses in-sensées : des sinistres souvent mortels. 98personnes ont trouvées la mort et 1 195ont été blessées dans 677 accidents de lacirculation routière survenus durant la pé-riode allant du 9 au 15 juillet, a indiqué la

Gendarmerie nationale dans un communi-qué. Ce bilan ajouté à celui dressé par laDirection générale de la Sûreté nationalefaisant état de 102 morts et 400 blessés, àtravers 33 wilayas seulement donne untotal de près de 200 morts et plus de 1 600blessés au niveau national. Un véritablemassacre synonyme de « terrorisme rou-tier » en ce mois de carême émanant dufacteur humain au premier degré. Ces accidents de la route se sont pour la

plupart produits entre 18h et 19h 30, heurepour laquelle la majorité des automobi-listes, trop nerveux au volant, se précipi-tent pour ne pas rater le rupture du jeûne,répondant à l’appel de la prière et à celuide la faim. La protection civile dresse dans un com-

muniqué le bilan des accidents de la routedes premiers jours de Ramadhan. 35 per-sonnes sont décédées et 49 autres ont étéblessées sur les routes de plusieurs wilayasentre le 11 et le 14 juillet. La wilaya de

Blida a enregistréle bilan le plus lourd avecle décès de 3 personnes dans la collisiond’un camion et d’un véhicule léger.En dépit des multiples dispositifs de sécu-

rité mis en place par les services de Gendar-merie Nationale et la Direction Générale deSureté Nationale pour prévenir les accidents,c’est à croire que les chauffeurs, une fois auvolant, deviennent des « hors la loi », ils dé-fient toutes les lois, y compris celles liées aurespect de la vie des autres, nous confie unautomobiliste qui a été percuté par un autreconducteur sur le tronçon de l’autoroute deBen Aknoun. Rencontré hier au service chirurgie géné-

rale du CHU Mustapha Pacha, Ahmed (33ans), victime d’un grave accident de la routeà peine quelques minutes avant l’appel à laprière, nécessitait une prise en charge immé-diate pour « sauver ce que nous pouvons »disait le chirurgien. Déchiqueté, couvert desang, il hurlait de ce qui lui restait de forces.En effet, le jeûneur est tenu de manger à une

heure fixe le (f’tour) et le (shour), questionde se fortifier et rester en forme tout au longde la journée. S’il veille, c’est très probable-ment de là, de la fatigue des longues nuitsque viendra son incapacité à être maître delui-même dans la journée. Ce changement du rythme de vie, pendant

ce mois, a des suites sur la circulation rou-tière. Le nombre d’accidents augmente pro-gressivement en cette période. A en croirenos sources, les accidents de la route aug-mentent d’une façon très nette pendant cettepériode du mois de jeûne par rapport au restede l’année.

Amel BABAAmel BABA

LA NATION LA NATION EVENEMENTEVENEMENT

Le jeûne, le manque de sommeil et la précipitation développent une nervosité chez les conducteurs. Ce sont les principaux facteurs à incriminer dans le massacre quotidien des accidents de la circulation durant le mois sacré.

L’inflation enbaisse à 4,75%Le taux d’inflation en Algérie a atteint

4,75% durant le premier semestre 2013,contre 9,3% à la même période en 2012,a appris mercredi l’APS auprès de l’Of-fice national des statistiques (ONS).Après une hausse exceptionnelle en2012 (8,9%), l’inflation a entamé sonrecul depuis le mois de février dernierpour atteindre 4,75% durant le premiersemestre 2013 malgrè des hausses deprix de certains produits de consomma-tion. Les biens alimentaires ont enregistré

une hausse de 5,29% durant les six pre-miers mois 2013, tirée essentiellementpar une augmentation de 7,7% des pro-duits agricoles frais et 3,04% des pro-duits alimentaires industriels. Les biens manufacturés ont connu

aussi une hausse de 3,2% ainsi que lesservices avec 6,5%, précise l’office. Du-rant le premier semestre 2013, le prix decertains produits de consommation ontchuté. Il s’agit notamment de la pommede terre (-26%), la viande de poulet avec-7%. Par ailleurs, d’autres produits ont en-

registré de fortes hausses dont la plus im-portante a concerné les viandes etpoissons en conserve (25,1%), la viandede mouton (18,5%), la viande de b£uf(16,9%), les poissons frais (14%) et lesfruits frais 10,23%.

Plus de 800 commerces fermésDIX JOURS DE RAMADHAN

25 25 JUILLETJUILLET 20132013 66PUBLICITEPUBLICITE

25 25 JUILLETJUILLET 2013201377 LA NATION LA NATION ECONOMIEECONOMIE

banqUE MOnDiaLE – PaYS En DévELOPPEMEnT cOMMUnaUTé MOnéTaiREDE L’afRiqUE cEnTRaLE

Limites du tauxde change accrochéà l’euro Une mission du Fonds monétaire international

(FMI) à Yaoundé a estimé que la politique mo-nétaire de la Communauté économique et moné-taire de l'Afrique centrale ( CEMAC)est limitéepar le système de taux de change fixe accroché àl'euro. Aux termes d’un séjour de consultation ré-gionale sur les politiques communes des paysmembres de la CEMAC, la mission a confirmé leralentissement de la croissance régionale au coursdes derniers mois constaté auparavant par laBanque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC)qui a révisé ses projections de 5,2 à 3, 2% pourl'année en cours.

L’euro baisse faceau dollar

La devise européenne valait 1,3203 dollar hiermatin contre 1,3224 dollar mardi soir. Elle conti-nuait cependant de monter face à la devise nip-pone, à 131,79 yens contre 131,50 yens lundi. Ledollar était également en hausse face au yen, à99,81 yens contre 99,43 yens la veille.Le dollar remontait après avoir été fragilisé

lundi par l'annonce d'une baisse surprise desventes de logements anciens aux Etats-Unis, puispar un nouvel indicateur décevant pour l'écono-mie américaine mardi, avec une contraction inat-tendue en juillet de l'activité manufacturière de larégion de Richmond (Virginie, est des Etats-Unis). Les marchés réajustent aussi toujours leurposition après le message de la Réserve fédéraleaméricaine (Fed), dont le président Ben Bernankea réaffirmé la semaine dernière que la conjonctureéconomique américaine justifiait encore une po-litique très accommodante.Les rachats d'actifs énormes de la Fed et le

maintien d'un taux d'intérêt directeur quasi nul parla banque centrale américaine tendent à faire pres-sion sur la valeur du dollar. Ainsi, le billet vert de-vrait continuer d'osciller autour de son niveauactuel jusqu'à la prochaine publication des chiffresmensuels du chômage, un indicateur que la Fedobserve particulièrement pour décider du ralentis-sement ou non d'une inflexion de sa politique mo-nétaire très expansionniste.

zOnE EURO

Reprise de l'activité L'activité privée dans la zone euro s'est redres-

sée en juillet et a atteint son plus haut niveau en18 mois, laissant entrevoir une sortie de récession,selon le cabinet Markit qui publie l'indice PMImercredi. L'indice PMI composite s'est établi à50,4 points contre 48,7 en juin, selon une pre-mière estimation. "A son plus haut niveau depuisun an et demi, l'indice PMI montre des signes en-courageants d'amélioration de la conjoncture etlaisse enfin envisager, dans la zone de la monnaieunique, une sortie de récession au troisième tri-mestre",estime le chef économiste de Markit.L'embellie économique résulte essentiellementd'une reprise généralisée de la production manu-facturière, qui enregistre sa plus forte croissancedepuis deux ans.

Ces financements ontété accordés par laBM et ses filiales

sous forme de prêts, de dons,de prises de participation etde garanties durant l’exercice2013 (clos le 30 juin dernier)en appui à 1.956 opérationsdans les domaines de l’agri-culture et de l’alimentation,le secteur privé, les infra-structures et le renforcementde la gouvernance et des ins-

titutions.L’Afrique est la région qui

a le plus bénéficié des res-sources engagées en ayantreçu 50% du total des crédits,suivie de l’Asie du Sud avecenviron 25 % du total. Tandisque les pays continuaient dese relever de la crise finan-cière, les engagements de laBIRD, autre filiale de la BM,ont atteint 15,2 milliards dedollars.Pour sa part, la So-

ciété financière internationale(SFI) a accordé des finance-ments à des entreprises pri-vées des pays endéveloppement pour près de25 milliards de dollars, enmaintenant son orientationstratégique en faveur despays et régions les plus pau-vres dont notammentl’Afrique subsaharienne oùses investissements ont at-teint 5 milliards de

dollars.Quant à l’Agencemultilatérale de garantie desinvestissements (MIGA, spé-cialisée dans l’assurancecontre les risques politiques),elle a émis des garanties pour2,8 milliards de dollars no-tamment dans le domaineénergétique. Récemment, laBM a relevé ses prévisionsde croissance dans les PEDpour les porter à 5,1% en2013 contre 5% en 2012.

La Banque mondiale a engagé 52,6 milliards de dollars, sur l’exercice 2013, pour promouvoir la croissance économique tout en luttant contre l’extrême pauvreté dans les pays en développement.

Grâce à ses iPhones, Apple a enregistrédes résultats financiers meilleurs que pré-vus.Entre avril et juin 2013, Appleécoulé 31,2 millions d'exemplaires deson smartphone star dans le mondecontre 26 millions l'année passée. Uneperformance qui a permis d’atteindre unchiffre d'affaires de 35,3 milliards de dol-lars.Les ventes d'iPhone ont fortementprogressé dans les marchés dits maturestels que les États-Unis (+51%) ou leJapon (+66%). Des pays qui ne sont,pourtant, plus considérés comme des fac-teurs de croissance pour les géants de latéléphonie. Un indice qui démontre quemalgré une concurrence de plus en plusforte des constructeurs de smartphonesAndroid - tels que Samsung ou Moto-rola et LG - l'image de marque del'iPhone n'a pas été écornée.En revanche, l’autre arme de séduc-

tion massive - l'iPad – ne donne pas au-tant de satisfaction. La tablette s'estécoulée à 14,6 millions d'unités contre

17 millions l'année précédente à lamême période.Les bénéfices sont également en

baisse. Ils se situent à 6,9 milliards dedollars contre 8,8 milliards de dollars autroisième trimestre 2012. L'effet de laconcurrence s'est aussi fait sentir sur lamarge d'Apple. Conscient que derrièreles apparences d'un chiffre d'affaires en

hausse, Apple montre quelques fai-blesses, les dirigeants promettent plu-sieurs nouveautés à l'automne. Reste àsavoir s'il s'agira simplement de nou-veaux modèles de ses iPhone et iPad ousi, comme la plupart des analystes l'es-pèrent, la marque à la pomme s'apprêteà entrer sur un nouveau marché commela télévision ou les montres connectées.

La gUERRE DES SMaRTPHOnES

32 millions d’Iphone vendus

53 milliards de dollarsengagés en 2013

25 25 JUILLETJUILLET 20132013 88LA NATION LA NATION REGIONSREGIONS

TiSSEMSiLT MEDEaInstallation d’une cellule de proximité et de solidaritéUne nouvelle cellule de proximité et de solida-

rité vient d’être installée au niveau de la communede Djouab (80 km à l’est de Médéa) à la faveurdu plan de déploiement de l’agence de dévelop-pement sociale (ADS), a-t-on appris auprès desresponsables de cette structure.L’entrée en fonction de cette cellule de proxi-

mité, composée d’une équipe d’administrateurs,de psychologues, de sociologues et de techni-ciens, va permettre d’assurer une meilleure priseen charge des besoins et des attentes des popula-tions rurales relevant de la daira de Souagui, quicompte pas moins de 54. 000 résidents, répartisentre les communes de Souagui, Djouab, Sidi-Ziane et Sidi-Zahar, a-t-on indiqué.Le réseau mis en place par l’agence de dévelop-

pement sociale, à l’effet d’apporter aide et assis-tance aux populations issues des communesdéfavorisées, dispose, à ce jour, de sept cellulesde proximité et de solidarité, implantées à Tames-guida, Ouamri, Chahbounia, Ain-Ouksir, Mfathaet Seghouane, et celle inauguré, ce mardi, àDjouab.Outre le recensement et l’identification des be-

soins ou des insuffisances des populations ruralesen matière d’alimentation en eau potable, de sco-larisation, d’emploi, de couverture sanitaire, lescellules de proximité ont également pour voca-tion, la conduite de projets communautaires des-tinés à l’amélioration des conditions de vie deshabitants ciblés par ces projets.Cet atelier accueille une promo-

tion de 20 jeunes (entre 17 et 32ans) qui sont formés en cours

théoriques et pratiques sur le cinéma,les techniques de tournage et la réalisa-tion de courts métrages.Les jeunes sont encadrés par un spé-

cialiste dans le domaine de l’associationculturelle "Ciné plus" de Bejaia.

S’étalant sur trois mois, cette sessionsera ponctuée par la sélection de jeunestalents qui seront chargés de réaliser uncourt métrage sur les coutumes et tradi-tions de la population de Tissemsilt.La maison de la culture œuvre, à tra-

vers l’ouverture de l’atelier, à la créa-tion d’un cinéclub pour laprogrammation de films dans les zones

de la wilaya dont les thèmes ont trait àl’histoire et à la société. Par ailleurs, lemême établissement culturel envisagecette année d’ouvrir d’autres ateliers deformation en sculpture, dinanderie, cal-ligraphie arabe, 0théâtre pour adultes etdanse. Il dispose actuellement de quatreateliers de musique, de chant, de dessinet de théâtre pour enfants.

La maison de la culture Mouloud Kacim Nait Belkacem de Tissemsilt s’est dotée dernièrementd’un atelier de formation cinématographique et audiovisuel, ont indiqué les responsables decet établissement culturel.

ain TEMOUcHEnT

Destruction de1.800kg de sardines impropres à laconsommation

Une quantité de 1.800 kg de sardines impro-pres à la consommation a été détruite après sasaisie, mardi, au niveau de la commune de HassiEl Ghella (25 km d’Ain Temouchent), par leséléments de l’inspection vétérinaire de la wi-laya, apprend-on, auprès de cette administra-tion.Ces produits de pêche, précise-t-on, étaient

transportés à bord d’un camion frigorifique dontle système de réfrigération était endommagé.Provenant du port de pêche de Beni Saf, la

marchandise devait être commercialisée au ni-veau de la wilaya de Mostaganem, ajoute-t-on.Les éléments de l’inspection vétérinaire ont

procédé à la destruction du produit, en présencedes éléments du bureau intercommunal d’hy-giène.

Moins d’un tiers desconstructions illicites recen-sées à Tizi-Ouzou ont été ré-gularisées au 20 juilletcourant, date d’expiration del’application de la loi du 8 juil-let 2008 fixant les règles demise en conformité desconstructions et équipements,réalisées antérieurement à ladate de promulgation de cetteloi, a-t-on appris mardi auprèsdu directeur de wilaya de l’ur-banisme et de la construction(DUC). Le bilan présenté parLabreche Mohamed, fait étatd’un dénombrement de30.000 constructions (toussegments confondus) décla-rées "illicites" érigées à traversla wilaya "sans permis deconstruire, ou pour non-

conformité aux prescriptionsdu permis de construire", telsque le non-respect des normesliées aux façades, au gabarit del’immeuble et au coefficientd’occupation au sol, a-t-il ex-pliqué.Sur ce nombre de construc-

tions irrégulières, seules 7014ont fait l’objet de dépôt dedossiers aux APC concernées,dont 5319 ont été soumis à laDUC pour traitement, a indi-qué ce responsable, précisantque "la majorité de ces cas ontété régularisés par la déli-vrance d’un certificat deconformité", à l’exception, a-t-il nuancé, des constructionsincluses dans les zones de glis-sement, ou de celles implan-tées dans des périmètres de

servitude, à savoir sous deslignes électriques ou sur desgazoducs.Le nombre de dossiers res-

tants a été traité par des APC,a ajouté M. Labrèche qui a faitégalement cas de la régulari-sation, par une commissionad-hoc de wilaya, de 2915 lo-gements relevant de l’Officede promotion et de gestion im-mobilière, en applicationd’une instruction interministé-rielle du 31 juillet 2012 por-tant instruction des dossiers demise en conformité des loge-ments et des équipements pu-blics.L’application de la loi évo-

quée a donné lieu, en outre, àla régularisation de 57 équipe-ments publics, se comptant es-

sentiellement parmi desécoles, des établissements deformation, des structures sani-taires, des crèches et autres, a-t-on signalé. "Toutetransaction commerciale d’unbien immobilier ne peut s’opé-rer qu’après l’assainissementde sa situation juridique", arappelé le DUC, pour mettreen relief l’importance de l’ob-tention d’un certificat deconformité du bien en ques-tion, tout en assurant qu’au"cas où l’usager ne pourraitpas fournir un acte de pro-priété du terrain pour l’obten-tion d’un permis de construire,la loi lui permet de se faire dé-livrer, par l’APC de résidence,un certificat de possessionpour valoir ce que de droit"

Tizi-OUzOU

Régularisation de moins d’un tiers des constructions illicites

Ouverture d’un atelier de formationcinématographique et audiovisuel

Un projet d’extension de 2.000 placespédagogiques et d’une résidence de1.000 lits, dont a bénéficié le centre uni-versitaire d’El-Bayadh, sera lancé pro-chainement, a-t-on appris auprès dudirecteur du centre universitaire. Ins-crits dans le cadre de l’actuel pro-gramme quinquennal 2010-2014, lestravaux de réalisation seront lancésdans les prochains jours, l’opérationétant au stade de l’installation des en-treprises de réalisation retenues confor-mément aux dispositions du code desmarchés publics, a-t-on signalé à la di-

rection du logement et des équipementspublics (DLEP), chargée du suivi duprojet. Une enveloppe de 800 millionsDA a été consacrée à la réalisation de lapartie pédagogique (2.000 places), ré-partie en plusieurs tranches: une biblio-thèque universitaire, deuxamphithéâtres de 200 places chacun,deux autres de 300 places, un bloc pé-dagogique, des salles de travaux dirigéset une aile administrative, a-t-on préciséà la DLEP. Une enveloppe de 500 mil-lions DA a été aussi dégagée pour leprojet de résidence universitaire de

1.000 lits, répartis en 4 lots de 250 litschacun, afin d’accélérer la réalisation,a-t-on ajouté. Le centre universitaired’El-Bayadh a bénéficié aussi d’un pro-jet de réalisation d’un réfectoire servant800 repas, pour une enveloppe de 7 mil-lions DA puisés de l’actuel programmequinquennal, selon la même source. Lecentre, qui a ouvert ses portes en 2011avec 2.000 places pédagogiques et unerésidence de 1.000 lits, a recensé, pourl’année universitaire 2012-2013, un ef-fectif de 1.395 étudiants dans des diffé-rentes filières.

EL-baYaDH

Réalisation d’infrastructures universitaires en perspective

25 25 JUILLETJUILLET 2013201399 LA NATION LA NATION REGIONSREGIONS

Un exercice de simulation d’extinction d’un incendie de forêta été organisé, mercredi, sur les hauteurs de la commune deBenchicao (20 km à l’est de Médéa), en vue d’évaluer le niveauopérationnel des équipes chargées de la lutte contre les incen-dies de forêts, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Qua-tre vingt éléments, dont des agents d’interventions issus desunités opérationnelles de Tamanrasset et de Ghardaïa, ont prispar à cet exercice de simulation qui s’est déroulé au lieu dit"Masconi", à la sortie sud de la commune de Benchicao, qui cul-mine à 1242 m d’altitude.La simulation d’intervention sur un départ de feu, proche

d’une zone d’habitation, est destinée, selon la même source, àévaluer les capacités des sapeurs pompiers, ainsi que la mise enpratique des connaissances et des techniques acquises aupara-vant au niveau des centres d’instruction de la Protection civile.L’autre objectif assigné à cet exercice est de "roder" le dispositifde lutte anti-incendie et de maintenir les effectifs, appelés à êtreengagés sur le "front" des incendies, en état d’intervention per-manente, a-t-on ajouté.

MéDéa

Exercice de simulationd’extinction d’un incendiede forêt

Tizi-OUzOU

Un taux de raccordement de 86% au réseau d’assainissementLe taux moyen de raccordement des ménages de la wilaya de Tizi-Ouzou (plus de 1,2 million d’habitants) au réseau d’assainissementdes eaux usées se situe actuellement à hauteur 86%, alors qu’il ne dépassait pas les 60% en 2000, a-t-on appris mercredi auprès de ladirection locale des ressources en eau.

Cette progression de l’ordrede 26% est le fait directd’investissements colos-

saux consentis durant ces der-nières années pour la réalisationd’un ensemble d’opérations liéesà la prise en charge des nouvellesdemandes, l’extension et le redi-mensionnement du réseau exis-tant, pour faire face àl’accroissement du volume desrejets, induit par l’améliorationsubstantielle de la dotation en eaupotable", a expliqué le chargé del’assainissement au niveau decette direction. Le réseau d’assai-nissement de la wilaya se consti-tue de 3000 km de canalisations,de 8 stations d’épuration (Step)fonctionnelles d’une capacité va-riant de 15.000 à 120.000 équiva-lents/habitant, de 209 bassins defiltration, et de 24 autres de dé-cantation, a indiqué M. Ait Ram-dane Mohamed, précisant quecette situation ne tient pas comptedes fosses septiques individuellesréalisées en zones d’habitationséparses. Dans le cadre d’élimina-tion "progressive" de ces fossesseptiques, il a été alloué, au titredu présent quinquennat, une en-veloppe de 1,2 milliard DA pourla réalisation de 4 opérations to-talisant 224 km de réseaux, auprofit des villages, où "cet indicedu développement social (assai-nissement) est devenu une réalitétangible durant cette dernière dé-cennie", relève-t-on. Additive-ment à cela, il a été destiné à lawilaya une enveloppe de 227 mil-lions DA pour la réhabilitation duréseau d’assainissement, endom-magé par les intempéries de 2012.Une Step d’une capacité de

60.000 eq/hab, dotée d’une auto-risation de programme de 1 mil-liard DA, est en cours deréalisation au lieudit Ighil Bouzal,pour la prise en charge de l’assai-nissement de la ville d’Azazga.Le maillage du territoire de la wi-

laya par ces ouvrages de traite-ment des eaux usées sera com-plété par la réalisation d’une autrestation d’épuration d’une capacitéde 100.000 eq/hab, pour l’assai-nissement de la future nouvelleville de Oued Falli, banlieue sud-

ouest de Tizi-Ouzou, tel qu’il aété décidé par le Premier minis-tre, Abdelmalek Sellal, lors de sarécente visite dans la région, quiavait annoncé l’inscription de ceprojet pour une AP de 1,5 milliardDA. Pour sa part, l’Office natio-nal d’assainissement (ONA) a bé-néficié, au titre du quinquennat2010–2014, d’une enveloppe de6 milliards DA, pour la réalisa-tion de 6 stations d’épuration enamont de la cuvette du barrage deTaksebt (180 millions de m3),pour protéger cet ouvrage hy-draulique contre le risque de pol-lution représenté par les rejets deseaux usées des villages situés enamont. Par ailleurs, la directiondes ressources en eau tient à rele-

ver que, contrairement aux bouesrejetées par les step qui trouventusage dans l’agriculture les eauxtraitées par ces ouvrages "ne sontpas encore utilisées dans l’irriga-tion agricole", a fait remarquerM. Ait Ramdane, qui a imputé cemanque à gagner pour l’agricul-ture à "l’absence d’une structureappropriée pour la prise en chargedes périmètres irrigués", sachant,a-t-il dit que l’Office nationald’irrigation et de drainage (Onid),sollicité à cet effet, "a déclinél’offre de gestion de l’irrigationdes périmètres agricoles, pourcause de leur démembrement etde leur taille réduite ne permet-tant pas leur rentabilité".

La direction des services agri-coles (DSA) de Batna a ré-

servé une superficie de 74.000hectares de terres agricoles à met-tre en valeur et à ajouter à une sur-face agricole utile (SAU) de422.000 ha, exploitée à 50 %, aindiqué mercredi le directeur dusecteur, Mohamed-LamineGrabsi. La stratégie adoptée par lawilaya de Batna à l’horizon 2020vise l’extension des 211.000 hec-tares de terres agricoles actuelle-ment exploitées, d’autant que lawilaya compte 50 % de terres fer-tiles laissées en jachère, a ajoutéce responsable. L’objectif est,dans ce contexte, de réduire la su-perficie des terres jachères qui re-présentaient 60 % en 2000, à untaux "normal", c’est-à-dire situéentre 30 et 36 %, ce qui impliquel’exploitation de 60.000 ha sup-plémentaires, a expliqué M.Grabsi. La structure des terresagricoles dans la wilaya de Batnase décompose de 12 % de terresdomaniales (exploitations indivi-duelles ou collectives), passées du

droit de jouissance au droit deconcession, de 52 % de terres pri-vées, dont 20 % non titrées, et de36 % de terres "arch". L’effort demise en valeur s’oriente précisé-ment, selon le même responsable,et en grande partie, vers les terresde statut arch. Pour ce faire, a-t-ilexpliqué, une large campagne desensibilisation est prévue comptetenu de la spécificité de ces terres.La politique de renouveau agri-cole et rural se caractérise dans lawilaya de Batna par l’intégrationdes terres arch, communales ounon titrées, au programme de sou-tien, en cherchant les solutionsavec la Chambre de l’agriculturepour l’attribution de cartes d’ex-ploitants, a indiqué le DSA.S’agissant des périmètres agri-coles, la wilaya de Batna en a in-tégré une quarantaine, couvrantune superficie de 17.500 ha, dont24 périmètres inscrits à la faveurd’un programme en cours de réa-lisation, suspendu, puis réactivéselon des dispositifs nouveaux.Par ailleurs, la wilaya de Batna

étant leader en matière de produc-tion animale, les autorités de lawilaya ont prévu un programmede prospection pour la mise en va-leur des parcours dans les zonesde pacage, selon une formule col-lective, dans le cadre du renou-veau rural, a souligné le mêmeresponsable. Pour ce qui concernela création de coopératives d’éle-vage, il a été initié, localement, lamise en exploitation d’un millierd’unités, destinées essentielle-ment aux jeunes, dont 336 pourles bovins et les vaches laitières,160 unités pour l’aviculture et 456pour l’apiculture, le tout soutenupar les fonds de soutien agricoleet les dispositifs d’emploi desjeunes, a indiqué M. Grabsi. Selonle même responsable, cette straté-gie vise essentiellement à conqué-rir de nouveaux espacesexploitables et à étendre les sur-faces cultivées, en donnant lapriorité aux jeunes, enfants d’agri-culteurs ou diplômés dans les dif-férentes filières de ce secteur vital.

baTna

Agriculture: de nouvelles superficies à mettre en valeur

Quinze candidats à l’émigration clandestine ont été secourusmercredi au large de la localité d’Abdelmalek Ramdane, par leséléments du groupement des gardes-côtes de Mostaganem, a-t-onappris de source sécuritaire. Selon la même source, ces passagersclandestins, âgés de 17 à 37 ans, se trouvaient en difficulté à bordd’une embarcation. L’opération de sauvetage a eu lieu à 10h30 aularge, à 30 km au nord de la localité d’Abdelmalek Ramdane. Pourmener à bien cette opération, le groupement des gardes-côtes a mo-bilisé deux patrouilleurs de type "P3" et un hélicoptère de sauve-tage SAR.

..Sauvetage de  candidats à l’émigration clandestine

MOSTaganEM

Importants moyens pourl’alimentation en eau potableUne enveloppe de 112 millions de dinars a été mobilisée à

Skikda pour la "consolidation de l’approvisionnement en eau po-table de la population de la commune de Benazzouz (à l'est de laville) et des zones environnantes, a-t-on appris mercredi auprèsdes services de la wilaya. Le projet dont le coup d’envoi a étédonné en début de semaine consiste, selon la même source, à ré-nover 22 km de canalisations et à réaliser deux réservoirs d’unecapacité chacun de 1.000 m3. Le délai de réalisation ayant été fixéà 24 mois, les habitants de cette commune de plus de 30.000 habi-tants ont reçu cette nouvelle avec un très grand soulagement, sur-tout que ce projet mettra fin au calvaire quotidien qu’ils endurentdepuis des années, a-t-on indiqué à la wilaya.

25 25 JUILLETJUILLET 20132013 1010PUBLICITEPUBLICITE

CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

L’ONU appelle à des progrèstangibles avant sa prochaineAssemblée généraleLe Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix auMoyen-Orient, Robert Serry, a jugé important d’accomplir des progrès tangiblesavant la prochaine session de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, eninvitant à dessiner un horizon politique crédible en faveur d’une solution à deuxEtats.

Intervenant mardi devant leConseil de sécurité pour faire lepoint de situation dans la régiondu Moyen-Orient, M. Serry a af-firmé que dans un contexte régio-nal marqué par la crise tragiqueen Syrie et les récents développe-ments en Egypte, le processus depaix au Moyen-Orient devient deplus en plus crucial pour l’avenirde la région.Il a notamment estimé que des

progrès dans le processus de paixet une dynamique plus construc-tive entre les parties auraient desretombées positives sur la région,saluant les efforts diplomatiquesintenses menés par le secrétaired’Etat américain, John Kerry, le-quel a annoncé récemmentqu’une base était posée pour lareprise des négociations directesentre Israéliens et Palestiniens.Pour M. Serry, ’’des choix dif-

ficiles devront être faits des deuxcôtés’’, en expliquant la nécessitépour les deux parties d’obtenir unsoutien national en faveur des né-gociations.Tout en reconnaissant le rôle

crucial des Etats-Unis, M. Serrya souhaité que toute initiative po-litique bénéficie d’un soutien ré-gional et international.’’L’Autorité palestinienne doit

rester un interlocuteur valable’’,a-t-il souligné, en saluant à cetégard les réunions ministériellesdu Comité de la Ligue arabe avecM. Kerry et le président Mah-moud Abbas à Amman.’’Concernant les Nations

Unies, le Secrétaire général etmoi-même allons maintenir notre

engagement pour appuyer les ef-forts visant la reprise de négocia-tions directes’’, a-t-il assuré et arelevé le soutien promis parl’Union européenne et par leQuartette.Le Coordonnateur spécial a

jugé important d’accomplir desprogrès tangibles avant la pro-chaine session de l’Assembléegénérale en septembre, en invi-tant à dessiner un horizon poli-tique crédible en faveur d’unesolution à deux Etats.Selon lui, les négociations

doivent s’accompagner d’un en-gagement sur le terrain, en appe-lant notamment les parties àprendre des mesures construc-tives pour favoriser ce processuset à s’abstenir de mesures quipourraient saper la confiance.Par ailleurs, il a critiqué la

poursuite par Israël de l’implan-tation de nouvelles colonies depeuplement.A ce propos, il a réaffirmé la

position très claire des NationsUnies concernant la colonisation,laquelle, a-t-il rappelé, va à l’en-contre du droit international etdes engagements d’Israël envertu de la Feuille de route.Présent à cette séance, l’ Ob-

servateur permanent de l’Etat dePalestine auprès de l’ONU,Riyad Mansour, a salué les ef-forts entrepris par John Kerry, auniveau international et dans la ré-gion, en coordination avec lespartenaires arabes et avec le sou-tien d’autres pays à travers lemonde : ’’Il y a, devant nous, uneoccasion de faire de la paix une

réalité’’, a-t-il affirmé.Les dirigeants palestiniens, a-

t-il assuré, sont conscients del’importance de ce moment etsont également prêts à saisir cetteoccasion.M. Mansour a ensuite expli-

qué que la partie palestinienneavait rempli ses obligations etavait agi de bonne foi, malgré lesdéfis graves auxquels elle estconfrontée sous l’occupation is-raélienne, affirmant qu’elle n’ajamais imposé de conditions et atoujours appelé au respect dudroit international.L’Observateur permanent a

également rappelé que la positiondu peuple palestinien et de ses di-rigeants demeurait en faveurd’une solution de deux Etatsbasée sur les frontières de 1967ainsi qu’en faveur d’un règle-ment de la question des réfugiéssur la base des résolutions perti-nentes de l’ONU et d’une solu-tion juste.Bien que les faits soient peu

réconfortants, M. Mansour a pré-cisé que les Palestiniens avaienttoujours de l’espoir et demeu-raient prêts à s’engager sérieuse-ment et de bonne foi dans desnégociations directes.Toutefois, a-t-il souligné, il est

impératif qu’Israël réaffirme sonengagement en faveur de la solu-tion à deux Etats, pas seulementen faisant des déclarations maisaussi dans les faits, ajoutant quesi Israël persiste dans son occu-pation, la communauté interna-tionale doit le tenir pourresponsable.

25 25 JUILLETJUILLET 201320131111 LA NATION LA NATION INTERNATIONALINTERNATIONAL

Le Soudan du Sud a appelémercredi au calme après la sus-pension de l’ensemble du gouver-nement par le président SalvaKiir, qui compte procéder à un re-maniement de l’exécutif depuissa formation il y a deux ans."Nous demandons à nos ci-

toyens de remplir leur devoir etd’aller travailler," a déclaré Bar-naba Marial Benjamin, qui étaitporte-parole et ministre de l’In-formation du gouvernementjusqu’à sa suspension mardi."Donnez au président une

chance de former son gouverne-ment (...) Il a déjà habilité lestechnocrates à gérer les affairescourantes," a-t-il poursuivi sur lesondes de la radio sud-soudanaiseMiraya.Le président Kiir a suspendu

mardi les 29 ministres du gouver-nement, leurs adjoints, ainsi quele vice-président Riek Machar, etle secrétaire général du parti aupouvoir (Mouvement populairede libération du Soudan-SPLM),

Pagan Amum.La décision de M. Kiir fait

craindre une période d’instabilitédans la jeune nation, indépen-dante du Soudan depuis à peinedeux ans, et qui porte encore lesstigmates de la longue guerre ci-vile (1983-2005). Le pays est in-festé d’armes et ravagé par desanglantes rivalités ethniques.Afin de prévenir d’éventuels

débordements dans le pays, despoliciers et des soldats lourde-ment armés ont été mobilisés no-tamment au niveau desprincipales institutions dans la ca-pitale Juba."Les forces de l’ordre sud-sou-

danaises bloquaient mercredi plu-sieurs rues de Juba et étaientdéployées massivement devant lecomplexe gouvernemental, maisla ville était calme", a assuré leporte-parole de l’armée, PhilipAguer, ajoutant qu’il s’agit d’"untravail de routine" pour "protégerles ministères".

APRÈS LA SUSPENSION DU GOUVERNEMENTPAR LE PRÉSIDENT

Juba appelle au calme

Le chef de l’armée égyptienneet ministre de la Défense, le gé-néral Abdel Fattah al-Sissi, a ap-pelé mercredi les Egyptiens àmanifester pour lui donner "unmandat pour en finir avec la vio-lence et le terrorisme" dans lepays."J’appelle tous les Egyptiens

honnêtes à descendre dans la ruevendredi pour me donner mandatpour en finir avec la violence et leterrorisme", a déclaré le généralal-Sissi lors d’une cérémonie mi-litaire.Le général Abdel Fattah al-

Sissi appelle les Egyptiens "à des-cendre dans la rue pour montrerau monde leur volonté commeavant le 30 juin" lors des manifes-tations de masse pour exiger ledépart du président démocrati-quement élu Mohamed Morsi.Ces déclarations interviennent

alors que les Frères musulmanspartisans de M. Morsi, destitué le3 juillet par l’armée, continuentde se mobiliser pour réclamer sonretour."Je vois que certains veulent

entraîner le pays dans un tunnelsombre", a-t-il dit, en allusion aux

troubles politiques souvent meur-triers qui secouent le pays.L’Egypte a connu mardi une

nouvelle flambée de violencesentre partisans et adversaires duprésident destitué MohamedMorsi qui ont fait 13 morts en 24heures.Dans la soirée, huit policiers

ont été blessés, certains griève-ment, ainsi qu’un nombre indéter-miné de civils, par une attaque àla grenade devant le commissariatcentral de Dahqaliya, dans lenord, selon des sources de sécu-rité.Dans l’après-midi, de nou-

veaux heurts ont éclaté briève-ment dans le même secteur, oùune quinzaine de véhicules ontété brûlés.Neuf personnes ont été tuées

mardi matin près de l’Universitédu Caire, selon un bilan révisé àla hausse en soirée par MohamedSoltan, chef adjoint des servicesd’urgence au ministère de laSanté, dans les médias.Deux d’entre elles au moins

ont été tuées par un homme qui aouvert le feu sur des militantspro-Morsi.

LA SITUATION POLITIQUE EN EGYPTE

Le général Al-Sissi appelle la populationà manifester

25 25 JUILLETJUILLET 20132013 1212LA NATION LA NATION SPORTSSPORTS

naPLES

Higuain :transfertimminent

MancHESTER UniTED

Rooney n’est pas à vendreWayne Rooney anime le

Mercato de Manchester Uni-ted. Et si les dernières spécu-lations faisaient état d’unpossible départ à Chelsea,David Moyes a assuréqu’il ne voulait pasvendre son attaquant. «Nous avons déjà ditqu’il n’était pas àvendre, a confirmél’entraîneur des RedDevils après la dé-faite en amical faceaux Yokohama Ma-rinos. Notre positionn’a pas changé. »Il a également

confirmé que la bles-sure aux ischion-jambiers de sonattaquant évoluaitbien et qu’il pourraitfaire son retour pourle match amical face auclub suédois d’AIK le 6août prochain. Touché à unecuisse lors de l’entraînementdu 11 juillet dernier, l’ancienjoueur d’Everton avait dûquitter ses partenaires enpleine Tournée en Asie pour rentrer en An-gleterre.

Il devait passer sa visite médicale enItalie. Selon La Gazzetta dello Sport,le Real Madrid touchera 40 millions

d’euros (37 millions + 3 de bonus). Uncontrat de cinq ans, à 4,5 millions d’eurosnet par an, attend l’Argentin, qui devraitêtre présenté lundi prochain. Autre absent

qui a manqué la rencontre amicale :Coentrao. Mais contrairement à l'Argen-tin, Carlo Ancelotti n'a pas convoqué lePortugais car ce dernier a eu l'autorisationde ne pas se rendre en France pour rai-sons personnelles.Sous réserve de la traditionnelle visite

médicale, prévue mercredi ou jeudi, legardien international espagnol PepeReina (30 ans, Liverpool) devrait pour-suivre sa carrière sous les couleurs deNaples. Sous contrat jusqu’en juin 2016avec les Reds, l’ancien joueur de Villar-real devrait faire l’objet d’un prêt.

Le transfert de Gon-zalo Higuain à Na-ples est imminent. Atel point que l'atta-quant internationalargentin n'a pas étéretenu dans legroupe madrilènequi a affrontél'Olympique Lyon-nais en match ami-cal hier soir.

fc baRcELOnE

Les premiers mots de Martino

Il est le nouvel entraîneur sur-prise du FC Barcelone après le dé-part forcé de Tito Vilanova, enpleine rechute de son cancer de laglande parotide. Gerardo Martinoa tenu mardi soir sa premièreconférence de presse en tantqu’entraîneur du club catalan.L’Argentin a révélé qu’il feraittout « pour être à la hauteur descirconstances » et évoque un « trèsgrand défi » à relever. Sa plusgrosse difficulté ? L’adaptation carle temps est déjà compté dans unclub de cette dimension.« Il va falloir que je m'adapte

rapidement dans ce club prestigieux qu'est le Barça », a confiél’ancien entraîneur des Newell's Old Boys, sacré championlors du tournoi de clôture. Hasard ou pas, Lionel Messi, la stardu club est née dans la même ville que Martino, à Rosario.Pour le principal intéressé, la présence du quadruple Ballond’Or a certainement joué en sa faveur. « Je n'ai aucun doutesur le fait qu'il ait dû parler de moi aux dirigeants du club », aassuré l’ancien sélectionneur du Paraguay. Pas certain que celasoit suffisant pour arriver en terrain conquis.

Cuevas signe pourcinq ans

Chelsea à la pêche auxjeunes talents. Le club londo-nien, désormais entraîné parJose Mourinho, a engagé lejeune milieu de terrain chi-lien, Cristian Cuevas. Uncontrat de cinq ans, soitjusqu’en 2018, a été signéavec le joueur de 18 ans, quiévoluait au sein du clubd’O’Higgins. Il avait parti-cipé à la Coupe du Mondedes moins de 20 ans avec leChili. Son équipe avait étééliminée en quarts de finaleface au Ghana.

cHELSEa

MOnTPELLiER

On insiste sur la piste Khlifa« Nous avons formulé une offre qui a été re-

fusée donc c’est fini ! » Le coup d’intox estsigné Laurent Nicollin. Face à l’intransi-geance d’Evian dans le dossier SaberKhlifa, le président délégué de Mont-pellier a opté pour la méthode forte :laisser croire qu’on arrête les négocia-tions pour faire baisser le prix. Saufque l’international tunisien de 26 ansintéresse au plus haut point les diri-geants montpelliérains, en quête de ren-forts offensifs. Et après une première offrerefusée de 2,5 M€ (plus Gaëtan Charbonnier),le MHSC planche sur une nouvelle offensive.

inTER

Mazzarri voudrai BorrielloAlors que la Roma cherche à

se débarrasser de lui, MarcoBorriello pourrait rebondirdans une ville qu'il connaitbien, Milan. Pas chez les Ros-soneri où il a évolué de 2008 à2011 mais à l'Inter. Selon lesmédias italiens, Walter Maz-zarri chercherait un attaquantd'expérience à associer à Bel-fodil et Icardi, jugés un peutendres pour mener seuls l'at-taque intériste.

nEwcaSTLE

Pardew veut garder CabayeL’entraîneur de Newcastle, Alan

Pardew, a fermé la porte à un dé-part durant le mercato de son mi-lieu de terrain français YohanCabaye, suivi par le Paris-SG etManchester United selon plu-sieurs médias anglais. «C’est unjoueur très technique et sa person-nalité est fantastique», a-t-il dé-claré au Chronicle en essayantd’amadouer l’international fran-çais. «C’est une grande saison àvenir pour lui. Il sera dans le onze

de départ de l’équipe de France pour la Coupe du monde. C’estun joueur que je veux garder. Tout le reste, ce ne sont que desspéculations. C’est ce qui arrive avec les joueurs de grandequalité comme lui, Rooney ou Ronaldo.»

Maradona opéré des yeuxDiego Maradona été opéré des yeux avec

succès avant hier à Mendoza, a indiqué sonmédecin Roberto Zaldivar. «Maradona va bien,c'était une chirurgie normale de la presbytieque nous pratiquons couramment. Il s'est trèsbien comporté, c'est un bon patient», a-t-il dé-claré. L’ancienne gloire du football argentindevra passer un contrôle de routine mercrediavant de pouvoir rentrer à Buenos Aires.

Karfas a parcouru le 10000m (classeT12) en 31:53.57, devançant l’Espa-gnol Nieves Campello (34:29.71),

mais derrière le champion du monde, le Maro-cain El Amin Chentoufi, auteur d’un nouveaurecord du monde en 29:38.85.Nacer-Eddine Karfas a bouclé sa participa-

tion aux mondiaux avec deux consécrations,après le bronze obtenue, samedi, au 5000 m.La médaille de Karfas porte ainsi le total

provisoire de l’Algérie à neuf médailles (3 or,4 argent et deux bronze).La 4e journée a permis également, au sprin-

ter Sofiane Hamdi de se qualifier pour la finaledu 200m (T37). En demi-finale, le natif d’ElHarrach a remporté facilement la 1ère série en23.83 (meilleur chrono des deux séries), de-vant le Russe Kapranov Roman (24.00).Pour sa part, la lanceuse Benoumessad

Louadjeda (F34) a pris la 7è position auconcours du javelot (classes jumelées F33/34),grâce à un jet de 17,66m (à son 3e essai) et unetable de cotation évaluée à 589points.Le titre du concours a été remporté par l’Al-

lemande Kober Birgit avec un jet de 27.45m(1055 pts) et un nouveau record du monde. LaFinlandaise s’est adjugée l’argent (20.79m) et767pts et l’autre allemande, Braemer-Skowro-nek a pris le bronze (19.74m) et 710pts.Par contre, la participation de Maamar

Meskine et Lynda Hamri était moins proli-fique, puisque le premier s’est contenté d’une7è position en finale du lancer de poids (F46)et la seconde a été éliminée en quarts de finale

du 100m (T12). Engagé dans un concours trèsrelevé, Meskine s’est contenté d’un jet à12.88m. La médaille d’or est revenue au RusseProkhorov Nikta 15.69m (nouveau record dumonde), devant l’Ukrainien Ibragimov Dmy-tro (14.74m) et l’Allemand Schulze Matthias(14.65m). Dans la 1re série de l’épreuve du100m (T12), Hamri Lynda s’est classée se-conde en 13.45, un chrono qui ne lui a pas per-mis d’espérer une place en demi-finale,

puisque seules les premières des quatre sérieset les quatre meilleurs temps ont eu le droit d’yêtre. Sa série a été remportée par la SlovaqueKolnikova Hanka en 12.17.De son côté, Allel Boukhalfa a terminé la

finale du 100m (T35), en 5e position (13.56).Les médailles ont été partagées entre le RusseSafronov Dmitrii (or en 12.49), l’UkrainienTsaruk Iurii (argent en 12.76) et l’ArgentinHernan Barreto (bronze en 13.21).

25 25 JUILLETJUILLET 201320131313 LA NATION LA NATION SPORTSSPORTS

aTHLéTiSME/MOnDiaUx 2013 : 4èME jOURnéELa JS Kabylies’incline faceà l’ES MétlaouiLa JS Kabylie s’est inclinée

face à l’ES Métlaoui, nouveaupromu en Ligue 1 tunisienne defootball (2-1) mardi soir à Ham-mam Bourguiba en marge dustage qu’effectue en Tunisie leclub algérien de Ligue 1 depuisla semaine passée.Les Kabyles ont concédé les

deux buts en première mi-temps,d’abord par Mehadbi (6e) puisYekan sur penalty (44e). Le butalgérien a été l’œuvre d’Ihadja-dene (84e).Le nouvel entraîneur de la

JSK, Azeddine Ait Djoudi, a optéà cette occasion pour un effectifcomposé essentiellement deséventuels remplaçants, préférantménager ses cadres qui avaientremporté la veille leur premiermatch amical en Tunisie face auCS Constantine (Ligue 1, Algé-rie) 3-0.

La Ligue de football profes-sionnel (LFP) a levé l’interdic-tion de recrutement à l’encontredu MC Oran, après l’engagementde la direction de ce dernier depayer ses dettes envers d’anciensjoueurs et entraîneurs, a-t-on ap-pris auprès de Youcef Djebbari,le président du club de Ligue 1algérienne de football."Tout est rentré dans l’ordre.

On s’est entendu mardi avec laLFP sur une formule permettantle paiement de nos dettes enversdes anciens joueurs et entraî-neurs", a déclaré à l’APS, le pre-mier responsable du club pharede l’ouest algérien."Le MCO s’est engagé à se

désister de sa quote-part des re-

venus des droits de retransmis-sion pour s’acquitter de cesdettes. Cela va nous permettreainsi de qualifier nos nouvellesrecrues en vue de la saison pro-chaine", a-t-il ajouté.Sept clubs de Ligues 1 et 2,

dont le MCO, ont été interdits derecrutement par la LFP pourn’avoir pas honoré leurs engage-ments financiers envers des an-ciens joueurs et entraîneurs.Le MCO, qui a enregistré l’ar-

rivée d’un nouvel entraîneur enla personne de l’Italien, GianniSolinas, a été très actif sur lemarché des transferts cet été enrecrutant pas moins de 12 nou-veaux joueurs.Ayant repris les entraînements

il y a deux semaines à Oran,l’équipe s’envolera jeudi à Ham-mamat (Tunisie) pour effectuerun stage d’intersaison, a informéDjebbari.Par ailleurs, le président du

MC Oran, a déclaré qu'il s'oppo-serait au transfert du capitaine deson équipe de Ligue 1 algériennede football, Seddik Berradja, versl'ASM Oran (Ligue 2). "Berradjan'a pas le droit de signer dans unautre club sans notre aval, du faitque son contrat avec le MCO neprendra fin qu'en juin 2014". Le milieu offensif moulou-

déen, qui a boudé la reprise desentraînements de son équipe, aattendu vainement de percevoirles arriérés de ses salaires, avant

de s'engager avec le club voisin,l'ASMO. Il a sollicité la chambrede résolution des litiges (CRL)auprès de la fédération algé-rienne de football (FAF) pour ré-silier son contrat. "Berradjan'aura pas gain de cause, dans lamesure où nous venons de trou-ver une formule avec la LFP afinde régler nos dettes, c'est ce quinous a permis d'ailleurs de leverl'interdiction de recrutement quiétait imposée à notre encontre", aencore expliqué Djebbari. "Ledossier de ce joueur est déjà dé-posé au niveau de l'instance foot-ballistique algérienne pour luidélivrer sa licence. Il fera doncpartie de notre effectif de la sai-son prochaine", a-t-il affirmé.

Mc ORan/LigUE 1 

Levée d’interdiction de recrutement

L’Algérie totalise 9 médailles

Le MC Oran et l’USM Blidase neutralisentLe MC Oran et l’USM Blida,

qui évoluent respectivement enLigues 1 et 2 algériennes de foot-ball, se sont neutralisés (1-1) enmatch amical au stade Omar Ou-cief à Aïn Témouchent.Les Oranais étaient les pre-

miers à ouvrir la marque par l’in-termédiaire de Cherif sur penalty(67e), avant que les Blidéensn’égalisent de la même façon parHamia (78e).Il s’agit de la première sortie

du Mouloudia depuis la reprisedes entraînements sous la hou-lette de son nouvel entraîneuritalien, Gianni Solinas, avant ledépart, jeudi, de l’équipe vers laTunisie pour effectuer son staged’intersaison. Pour sa part,l’USMB, en regroupement à AïnTémouchent depuis le début decette semaine, en est à sadeuxième rencontre amicale. Lesprotégés de l’entraîneur YounesIfticene se sont imposés, il y aquelques jours, sur le terrain del’USM El Harrach (3-2).

La participation algérienne a clôturé la 4e journée des championnats du Monde d’athlétisme (handisport)(20-28 juillet), mardi à Lyon, avec une seule médaille d’argent, remportée par Nacer-Eddine Karfas dansl’épreuve du 10000m.

L’international algérien Karim Ziani a in-diqué mardi soir à Doha avoir choisi le clubd’Al Arabi (première division qatarie) où ilvient de signer pour deux ans, par "conviction"et avec l’objectif d’aider sa nouvelle équipe àremporter le maximum de succès lors de la sai-son 2013-2014."J’ai accepté l’offre d’Al Arabi par convic-

tion et clarté. J’avais donné ma parole aux di-rigeants du club. Je ne pouvais changer d’avis,même si j’avais reçu des propositions plus in-téressantes sur le plan financier. Mon souhaitmaintenant, c’est de réussir une bonne saisonavec ma nouvelle équipe", a déclaré Ziani, lorsd’une conférence de presse à l’occasion de saprésentation officielle aux médias.Ziani a quitté la formation d’El Jeich jeudi

dernier, après la résiliation de son contrat àl’amiable par la direction du club après deux

années passées au club.L’ex-meneur de jeu de la sélection algé-

rienne s’est dit "honoré" d’avoir signé pour l’undes clubs les plus populaires au Qatar et espèreapporter un plus à son équipe notamment surle plan de l’expérience."Je me suis engagé avec Al Arabi avec l’ob-

jectif d’aider le club qui compte de jeunesjoueurs talentueux pour remporter le maximumde succès dans les différentes compétitions. Jesouhaite avoir le même rendement que celuique j’avais à El Jeich", a-t-il expliqué.Le numéro 20 d’Al Arabi avait rejoint le

championnat du Qatar lors de l’été 2011 en pro-venance de Kaiserisport (Turquie) où il a étéprêté pour six mois par le club allemand deWolfsburg. Il est considéré comme l’un desmeilleurs joueurs étrangers du championnat qa-tari.D’autre part, l’ancien milieu de terrain de

l’O Marseille a refusé de répondre aux ques-tions concernant son éventuel retour à la sélec-tion algérienne."Je suis ici pour parler de mon équipe Al

Arabi et non pas de l’équipe d’Algérie. Je neparlerai pas de ce sujet", a-t-il affirmé.

Karim Ziani : "J’ai opté pour Al Arabi par conviction"

Le NA Hussein-Dey l’emporteface à la JSSaoura (2-1)Le NA Hussein-Dey (Ligue 2,

Algérie) s’est imposé face à la JSSaoura, pensionnaire de la Ligue1 algérienne de football (2-1) lorsdu match amical qui s’est dérouléau stade Zioui à Hussein-Dey(Alger). Les Sang et Or ont ter-miné la première mi-temps avecune avance de deux buts signésBendebka et Boussaid, avant queles visiteurs ne parviennent à ré-duire la marque lors du secondhalf grâce à leur capitaine, Beldji-lali. Le NAHD, qui affiche degrosses ambitions pour revenir enLigue 1 dès la saison prochaine,s’était largement imposé en débutde semaine face à la JS Chéraga(Div. amateur) 3-0.

Pour les opposants, il s’agitlà d’un rejet du calculastronomique. Les

partisans y voient, au contraire,une incitation à recourir aucalcul lorsque ce dernier estmaîtrisé. C’est la situation ducalcul et de l’écriture dans lapéninsule arabique au VIIesiècle qui a conduit le ProphèteMohamed (PBSL) à proposerune règle simple, à la portée detous, pour déterminer le débutdu mois et en vertu du principede droit musulman selon lequel«une règle ne s’applique plus sile facteur qui la justifie a cesséd’exister», la recommandationdu Prophète (PBSL) nes’applique plus aux musulmansune fois qu’ils ont appris «àécrire et à compter» et ont cesséd’être «illettrés» (voir QadiAhmad Chakir).Comme nous l’avons indiqué

en introduction, les musulmansdébutent le jeûne de chaquejour de ramadhan à l’aube et le

terminent au coucher du soleilen se référant simplement auxtables (Imsakiyate) basées surle calcul. Aujourd’hui, personne ne

demande aux musulmansd’observer à l’œil nu la venuede ces deux moments. Pourtant,on aurait pu invoquer le versetcoranique «(…) mangez etbuvez jusqu’à ce que l’aubevous permette de distinguer lefil blanc (du jour) du fil noir (dela nuit) puis accomplissez lejeûne jusqu’à la nuit» (Coran2.187). De même, on aurait pus’attendre au même débatautour du verset coranique :«La prière a été prescrite pourles croyants dans des tempsdéterminés» (Coran 4.103) etdu hadith rapporté par Ahmad,Nasày et Tirmidhy sur lesheures de prières.Force est de constater que

l’adoption des tables des heuresdes cinq prières rituelles, qui,pour rappel, sont basées sur le

calcul, n’a jamais suscité dedébat ou d’opposition.Aujourd’hui, il ne viendrait à

personne l’idée d’appeler lesmusulmans à vérifier à l’œil nul’aube pour accomplir la prièredu matin (Al Fadjr), de vérifierle déclin du soleil à partir duzénith pour la prière de midi(Dohr), de mesurer l’ombre desobjets pour s’assurer qu’elle estdeux fois plus grande qu’euxpour accomplir la prière del’après-midi (Al Âsr),d’observer le coucher du soleilpour la prière du Maghreb, ouencore de constater que lecrépuscule a pris fin pouraccomplir la prière de la nuit(Al Icha). Les musulmans,lorsqu’ils n’entendent pasl’appel à la prière du muezzin,s’en remettent à leurscalendriers basés sur le calculet vérifient l’heure sur leurmontre. C’est ce que faitégalement le muezzin.

(A SUIVRE)(A SUIVRE)

25 25 JUILLETJUILLET 20132013

LA NATION LA NATION RAMADHANRAMADHAN

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La Mosquée de Sidi BouMerouane a été construiteen 1033 par lesouverain ziride Al-Muizz benBadis. Elle est construite enmortier de plâtre, mortier dechaux, briques et pierres. Ledécor architectural extérieur estdessiné en briques, avecquelques plaques de marbre. Ledécor intérieur est fait decarreaux de céramique, detableaux de bois sculpté et deplâtre sculpté. La mosquée tientson nom du saint homme SayyidîAbû Marwân, qui arriva dans laville d’Annaba dans lesannées 1087 et mourut en 1111.C’est certainement entre cesannées que la mosquée lui futdédiée. L’architecture de cettemosquée mêleinfluences zirides, aghlabides, fatimides et sanhajites. G. Marçaisvoit dans son plan unprolongement tardif etexcentrique de l’architectureifrîqiyyenne du IXe siècle enraison de sa ressemblance avecla Grande Mosquée de Kairouan.Les vieilles estampes quimontrent l’aspect originel de lamosquée avant sa transformationen hôpital à l’époque colonialeattestent de cette forteascendance aghlabide. La façadede la salle de prières avec sescolonnes couplées au niveau dela nef axiale, la coupole côteléese dressant au-dessus du narthexet dans l’axe du mihrâb et la nefcentrale plus large semblent êtredes variations du stylearchitectural kairouanais. Sonplan présente un rapport d’unevaleur de 2,2 entre la profondeuret la largeur, proche de celui quel’on trouve à la Grande Mosquéede Sfax de Xe-XIe siècle.La salle de prières hypostyle

comporte sept nefsperpendiculaires et septparallèles au mur qiblîdéterminant ainsi des arcs dansles deux sens, particularité deplusieurs édifices de Tunisie(Grande Mosquée de Sousse), deLibye (mosquées d’AhmedPacha et Georgi) et d’Espagne(petite mosquée Bâb al-Mardûmde Tolède). La cour était entouréede portiques. Le minaretquadrangulaire aux trois fûts

superposés ressemble beaucoupau minaret de la GrandeMosquée de Sfax. Sa partieinférieure abrite un petit oratoiredoté d’un mihrâb. Le seulmonument possédant une touravec salle de prières est la tourKhalaf de Sousse mais ce n’estpas un minaret. La mosquée deSayyidi Abû Marwân seraitl’unique mosquée connuepossédant une salle de prièresdans son minaret.Les mosquées algériennes

présentent des colonnesgroupées. Celle d’Annaba, avantsa transformation en hôpital, étaitdotée de deux groupes de deuxcolonnes soutenant les coupolesdu narthex et deux groupes detrois au niveau du mihrâb. Celui-ci se compose d’une nichecurviligne en forme d’arcoutrepassé comme dans lesmosquées d’Al-Azhar (LeCaire), de Tunis, de Sfax et deSousse. La salle de prières estcouverte en voûte d’arêtescomme à la mosquée ziride deSfax, mode de couverture quis’imposa au Xe siècle et semaintint jusqu’au XIe siècle. Lesmerlons du minaret sont enforme d’arc brisé comme ceux dela tour du Ribat à Sousse.La mosquée de Sayyidi Abû

Marwân était dotée de deuxcoupoles surmontant le narthex,qui ont disparu après 1830. Leurdôme décoré de godrons enzigzag évoquait ceux de lamosquée de la Qarawiyyin deFès et la Qubbat Ibn Al-Qhaouide Sousse. Les plus anciensdômes qui apparaissentnettement dans les mosquéesd’Algérie sont ceux d’Annaba :ils étaient ovoïdes comme celuide la Coupole du Rocher àJérusalem et probablement ornésde cannelures comme à la Qubbade Sousse. La mosquée compteune riche collection dechapiteaux zirides de décorsvariés comme ceux que l’ontrouve à Sousse, Monastir etSabra al-Mansuriyya et quidériveraient de chapiteaux coptesconservés au musée du Bûlaq,selon Marçais, tandis que Léziney voit une parenté avec leschapiteaux omeyyades de Syrieet ceux de l’Egypte pharaonique.

Les grandes mosquées d’Algérie

La Mosquée de Sidi Bou Merouane d’Annaba

Le calendrier du moisde ramadhan basé surle calcul astronomiqueUn hadith est invoqué à la fois par les opposants et les partisans du calculastronomique : «Nous sommes une nation illettrée. Nous n’écrivons pas et necomptons pas. Les mois sont comme ceci et comme cela, c'est-à-dire 29 ou 30jours» (Recueils de Muslim et Al Bukhari

La foi est une condition du jeûne obligatoire(fard) dans le cas où l'on doit rattraper desjours, ou à titre expiatoire (kafarah) car leProphète nous dit : «Il n’y a pas de jeûne pourcelui ou celle qui n’avait pas l’intention dejeûner la nuit d’avant». (hadith rapporté parAbu Dawoud, n° 2454)On peut en avoir l’intention à n'importe quel

moment de la nuit même s'il se peut que cela seproduise tout juste avant le fajr. L’intention estle fait du cœur qui est décidé à faire quelquechose. Le dire à haute voix est une innovationrépréhensible.Quand on sait que le jour suivant est un jour

du ramadhan, on se donne l’intention de lefaire. (Majmou’ al-fatawa cheikh Ibn taymiya,25/215)Si quelqu’un à l’intention de rompre le jeûne

mais ne le fait pas, alors son jour de jeûne n’enest pas affecté : il est comme une personne quia l’intention de parler durant sa prière mais nele fait pas. Certains savants pensent qu'on n’aplus de jeûne quand on n’a plus l’intention de le

faire. Alors pour être sûr, il fautrattraper ce jour de jeûne.Quelqu’un qui fait le jeûne

pendant le mois du ramadhan n’apas besoin de répéter son intentionde le faire chaque soir. Il suffit

d’en avoir l’intention àchaque début du ramadhan. Sile jeûne pendant le mois de

ramadhan a été interrompu parune maladie ou par un voyage,

alors il faut renouveler

l’intention de le faire. Avoir l’intention dejeûner la nuit d’avant n’est pas un critère pourles jours de jeûne qu’on fait de manièresurrégatoire (le nafl) car le hadith rapporté parAïcha dit : «Le Messager d’Allah entra chezmoi et me demanda si j’avais à manger. Je luirépondis que non, alors il décida qu’il allaitjeûner». (hadith rapporté par Muslim, 2/809,Abd al-Baqui)Mais dans le cas de jeûnes surrégatoires tels

que Achoura ou Arafah, il vaut mieux seprémunir et avoir l’intention de jeûner la nuitd’avant.Si quelqu’un jeûne pour rattraper des jours de

jeûne obligatoire, pour accomplir un vœu ouencore pour s'expier de ses erreurs, alors il nedoit pas rompre le jeûne à moins qu’il n’aitd’excuse valable.Quand il s’agit du jeûne surérogatoire, on a le

choix soit de continuer à jeûner, soit de rompreson jour de jeûne même si l’on n’a pas d’excusevalable : «Quelqu’un qui fait du surérogatoire ale choix d’achever ou de rompre son jeûne,même s’il n’a aucune raison de le faire».(hadith rapporté par Ahmad, 6/342) Le Prophète se leva en jeûnant et finit par

manger. Rapporté dans Sahih Muslim, dansl’épisode de 'al-hais (un type de nourriture) oùon offrit à manger au Prophète quand il étaitchez Aïcha, n° 1154, Abd al-BaquiMais est-ce que la personne sera récompensée

même si elle a l’intention de rompre le jeûne ?Beaucoup de savants disent qu'elle ne sera pasrécompensée. Il vaut mieux donc le terminer àmoins qu’on ait un excuse valable pour lerompre.

(A suivre)(A suivre)

De l'intention dans le jeûneQui doit jeûner ?

Nouakchott, capitale de laMauritanie. En cette finde soirée de ce

dimanche 14 juillet, lacirculation est à son pic,comme de coutume. Lesrigueurs du ramadhann’entament en rien l’ardeur desautomobilistes qui se livrent àune course frénétique pourgagner leur domicile avantl’heure de la rupture du jeûne.En Mauritanie, la totalité de

la population (3,4 millions depersonnes) est musulmane.D’où l’intérêt réel noté chez lesMauritaniens qui perçoivent leramadhan comme une occasionà ne pas rater pour amasser lemaximum de hassanatt(récompenses divines) àtravers, outre le jeûne en soi, lesprières, les aumônes et autresactes de charité, les échangesde visites entre proches...Pour Sid’ahmed Ould

Maaloum, la quarantainerévolue, «le jeûne du ramadhann’est pas discutable dans lamesure où c’est l’un des cinqpiliers de l’islam ; c’est donc undevoir absolu pour toutmusulman adulte et en bonnesanté». «Même quand je suismalade et incapable de jeûner,je feins de le faire pourm’épargner les regardsméprisants des amis et desmembres de la famille», ajouteOuld Maaloum, rencontré parAPA à l’entrée d’une mosquée àNouakchott. Ce dernier admet

néanmoins la difficulté des’adapter, du jour aulendemain, à ce mois béni où lajournée s’étale actuellement surquinze heures et la nuit estexclusivement occupée par larupture et la prière des Tarawih(prières surérogatoires).En effet, la rupture du jeûne

peut prendre un temps plus oumoins long selon les platsservis, notamment avecl’irremplaçable thé mauritaniendont une seule séance estcomposée de trois verres bienespacés.Quant à la prière des Tarawih,

accomplie juste après celle d’AlIcha (aux environs de 21h00),elle varie entre 11 et 13 rakaâte(éléments) et peut durer jusqu’àune heure de temps enmoyenne.C’est dire que l’ambiance du

ramadhan, festive dans d’autres

pays islamiques, est plutôtreligieuse en Mauritanie. Cecaractère redouble d’intensitépendant les dix dernières nuitsdu mois, plus particulièrementles jours impairs (21, 23, 25, 27et 29) où il faut rechercher lanuit d’Al-Ghadr (destin),meilleure en valeur que 1.000nuits ordinaires, comme stipulédans le Coran.En dépit de l’humilité et de la

quiétude divine ressentiependant le ramadhan, lesMauritaniens endurent souventun niveau de cherté desproduits de consommationinégalé. Une haussevertigineuse des prix estenregistrée chaque année pourles denrées les plus utiliséesdans les plats de la rupture, telsles légumes, le sucre, l’huile, lelait en poudre et le riz. «Lekilogramme de pommes de

terre est passé de 280 (0,97dollar) à 350 ouguiya (1,21dollar), celui des carottes de300 (1,04 dollar) à 400 ouguiya(1,39 dollar) tandis que lestomates se vendent à 300ouguiyas (1,04 dollar) lekilogramme contre 260 (0,9dollar) auparavant», déploreAminata Sow.Tous ces produits sont

nécessaires pour les plats duramadhan, surtout pour lasoupe et le thiéboudjen (riz aupoisson), renchérit Mme Sow,une mère de famille de 35 ansinterrogée par APA à la sortiedu marché de la mosquée duMaroc, à Nouakchott.La soupe et les dattes sont

omniprésentes dans la quasi-totalité des menus de rupture dejeûne en Mauritanie.Les autres composants de ce

menu varient selon l’aisance du

ménage et son identitésocioculturelle. Ainsi, le café etle jus de Bissap sont très usitéschez les communautés négro-africaines alors que les Arabo-Berbères penchent plutôt pourle thé et le zrik, un mélange delait, d’eau et de sucre.Le début du ramadhan en

Mauritanie coïncide aussi avecune flambée des prix Le sac desucre est passé de 10.800 (37,5dollars) à 11.000 ouguiyas(38,24 dollars). Le sac de rizqui coûtait 12.300 ouguiyas(42,7 dollars) se négociedésormais à 12.500 ouguiyas(43,4 dollars) alors que lekilogramme de lait en poudreest passé de 1.400 (4,86 dollars)à 1.800 ouguiyas (6,25 dollars).Néanmoins, une partie de la

population bénéficie de rationsalimentaires concédées à desprix réduits par les boutiquesTadamoun (solidarité) mises enplace par le gouvernement auprofit des ménages défavorisés.Une autre spécialité culinaire,

le tajine, à base de viande demouton, de poulet ou depoisson constitue généralementle plat de subsistance principal,servi souvent après la prière desTarawih.Le menu de la nuit du

ramadhan est clos juste avant lelever du jour par le souhour,souvent de l’eau ou une boissonlégère, hautementrecommandée à cette heure-cipar les préceptes de l’islam.

25 25 JUILLETJUILLET 20132013

LANATION LANATION RAMADANRAMADAN

1515LE RAMADHAN EN MAURITANIE

Une ambiance hautement religieuse

dans le hadithLe ramadhan

Ab� Hurairah (r.a.) rapporte que le Saint ProphèteMohamed (p.s.s.l.) a dit : «Si, par oubli, le jeûneurmange ou boit [quelque chose], qu’il complète sonjeûne, car c’est Allah qui le pourvoit en nourriture eten boisson.»

Bukh�r� Kit�b-Us-Sawm

L'oubli au cours du jeûne

25 25 JUILLETJUILLET 20132013

LANATION LANATION RAMADHANRAMADHAN

1616

Retrouver un bon maçon,un habile électricien ou unexcellent plombier pour

des travaux ménagers ou justeune petite bricole relève souventde l'exploit, notamment dans lesgrandes villes, à l'instar d'Alger.Il y a quelque années pourtant, lesjeunes, dès qu'ils trébuchaient àl'école et avaient des difficultés àpoursuivre leurs cursus scolaire,ils optaient automatiquementpour un petit métier pour devenirpeintre, plombier, électricien etainsi gagner leurs vie et subveniraux besoins de la famille.Mais le peu d'intérêt et le

manque de vulgarisation et d'in-formation accordés pour la pro-motion des petits métiers a faitque d'innombrables jeunes recou-rent à d'autres activités, notam-ment le commerce pour gagnerquelque dinars et ne pas rester lespoches vides."Venez acheter les derniers nés

du cinéma mondiale, vous ne lestrouverez que chez moi et nul partailleurs", hurlait, à tue-tête Abde-nour, 18 ans (niveau 1ère annéemoyenne), au marché "FerhatBoussaad" d'Alger (Ex-Meisso-nier). Abdenour avait très tôt ar-rêté ses études pour subvenir auxbesoins de sa famille. "Je n'ai paseu la chance de faire une forma-tion pour devenir plombier, élec-tricien ou peintre. Je ne sais pas àqui m'adresser, sinon ça fait long-temps que j'aurais opté pour l'unde ces métiers", a-t-il indiqué àl'APS qui l'interrogeait sur les rai-

sons l'ayant dissuadé de choisirun petit métier. Il s'est dit disposéà tout moment, si l'occasion seprésentait, de faire une formationet devenir un électricien profes-sionnel. "Actuellement, c'est moiqui nourrit tous les membres dema famille. Mon père est au chô-mage et ma mère est femme aufoyer. Je gagne ma vie sans voler,ni tendre la main, mais j'aimeraibien exercer un métier", a-t-ilsoutenu.Motiver les jeunes pour réhabi-

liter les petits métiers."Achetez-en un paquet, c'est

des essuie-tout au touchersoyeux", a recommandé de soncôté Fayçal, 22 ans, (niveau 2èmeannée collège), à l'adresse d'unejeune femme qui s'est approchéede son amas de marchandise hé-téroclite à la Rue Bouzrina (Ex-rue de la Lyre). Fayçal a affirméqu'il avait fait une formation enélectricité bâtiment, mais tardepour l'instant à se lancer dansl'exercice de ce métier. Pour lui,la formation qu'il avait suivie dé-coulait d'une conviction profondepour un métier qui le passionnaitdepuis son jeune âge, et non d'unequelconque influence de sonproche entourage."Je gagne bien ma vie pour le

moment. Me lancer dans le mé-tier d'électricien ne m'emballe pasdans l'immédiat. Je ne sais pasdans quelle aventure je vais melancer, mais j'y compte bien exer-cer ce métier et j'attend juste lemoment opportun", a-t-il observé.

Il a ajouté que les jeunesavaient besoin de motivation etd'encouragement pour qu'ils exer-cent ces petits métiers, soulignantque la plupart d'entre eux disentse sentir exercer des métiers dé-nués de prestige et d'intérêt."La plupart des jeunes de ma

génération qui ne réussissent pasdans leurs études, se rabattentdans le commerce parce que c'estplus commode. Nous avons be-soin d'être valorisés pour quenous exercions avec conviction etconvenablement ces petits mé-

tiers. Ces métiers doivent être ré-habilités", a-t-il expliqué.Pour sa part, le président de la

fédération algérienne des artisanset de l'artisanat traditionnel, affi-liée à l'Union générale des tra-vailleurs algériens (UGTA), RédaYaici a mis l'accent sur la néces-sité de mettre en valeur les petitsmétiers pour motiver et inciter lesjeunes à les exercer sans com-plexe."Les jeunes ont besoin d'être

motivés sérieusement, notam-ment par un bon salaire. Il est er-

roné de dire qu'ils ne veulent pasexercer ces petits métiers. Aucontraire, ils ont exprimé lors desentretiens que nous avions eu euxavec eux toute leur disponibilitéet leur optimisme", a-t-il dit.M. Yaici a indiqué, dans ce

sens, que son organisation avaitlancé depuis 2013 un programmed'action pour intégrer tous lesjeunes qui n'ont pas pu accéder aulycée dans le système d'apprentis-sage.

Les petits métiers, notamment la plomberie et la maçonnerie n'ont plus la côte ces derniers temps en Algérie, non en raison de leurinutilité mais par manque de vulgarisation et d'intérêt pour captiver et motiver les jeunes.

PAR MANQUE DE MOTIVATION

Les jeunes boudent les petits métiers

Matelassier : Un métier ambulant mais en état stationnaireRecourir au service d'un matelassier

semble toujours s'inscrire dans lesmœurs de la société algérienne, pour-tant, ce métier ancestral s'exerce encoredans des conditions primitives qui leclassent au rang des métiers peu intéres-sants pour les générations montantes.Nombreuses sont les familles algé-

riennes, fidèles aux us et coutumes lo-cales, qui tiennent à utiliser des matelastraditionnels confectionnés à la main, endépit de l'existence de literie moderne etautre thérapeutique. Ce conservatisme afait du matelassier un métier incontour-nable. Les matelas de laine font encorepartie des principaux articles du trous-seau de la mariée dans l'ensemble desvilles d'Algérie, notamment, celles del'Est, d'où la pérennité du métier, assuréaussi grâce aux ménages "nostalgiques"qui préférent remettre à neuf leurs ma-telas avachis ou en confectionner d'au-tres. Ce métier ambulant s'exerce àdomicile, sur les terrasses des immeu-bles et les cours des cités populaires. Lematelassier, n'a pas de local propre à lui.Il utilise les murs des rues pour commu-

niquer ses coordonnées...

Téléphone portable, unique "outil"moderne

Outre les cardeuses à main démonta-bles, les gros fil de coton et les longuesaiguilles d'antan -instruments fonda-mentaux-, le seul outil moderne remar-qué chez ces artisans est le téléphoneportable qu'ils considèrent comme unmoyen de travail "très important".Djamel, la quarantaine, confection-

neur de matelas traditionnels à la de-mande depuis près de vingt ans àBachdjerrah dans la banlieue est d'Al-ger, juge le métier, qu'il a choisi aprèsavoir essayé différents boulots, peu fati-gant non sans critiquer les conditions"archaïques" de travail.Propriétaire d'un petit garage familiale

qu'il utilise juste pour y déposer son ma-tériel le soir, ce matelassier héritier deson défunt père, explique sa décision dese consacrer à la confection et à la réfec-tion des matelas par le fait qu'il soit "unhomme de nature calme, solitaire et re-fuse d'avoir un patron".

Pour lui, l'aspect financier est secon-daire, seule chose qui compte c'est lapaix : "Je préfère passer toute une jour-née seul et concentré à confectionner desmatelas que de recevoir des ordres d'unpatron qui m'exploite et ne me juge pasà ma juste valeur", dira-t-il à ce proposavec grande conviction.Même s'il reconnaît que son métier ne

paye pas de mine, Djamel, père de deuxpetits garçons, se dit fier d'être matelas-sier car ce métier, du fait qu'il soit am-bulant, lui permet d'élargir ses contactset de ne jamais chômer, confie-t-il avecun sourire timide, en espérant pouvoirouvrir, un jour, un atelier de confectionde matelas traditionnels et encadrer desstagiaires.

Efficace mais encore archaïqueRabah, un autre matelassier dont l'âge

ne dépasse pas les trente années, habitedans un quartier populaire de Mohamed-Belouizdad et exerce ce métier depuisprès de cinq années sans grande satisfac-tion: "Je n'ai pas vraiment le choix pourle moment. Je dois gagner ma vie, mais

je ne compte pas continuer dans ce do-maine", a-t-il avoué."C'est vrai que je suis sollicité par les

familles, notamment, avec l'approche duprintemps et de la période des mariages,sauf que moi je cherche un emploi sta-ble", explique ce matelassier célibatairequi a appris à rembourrer les matelas età les rendre équilibrés et moelleux deson voisin, aujourd'hui décédé.Pour Rabah, le matelassier "n'est pas

un métier d'avenir" même s'il ne croitpas en sa disparition. Il suggère, toute-fois, un "meilleur encadrement des per-sonnes qui s'intéressent à cet ancienmétier ainsi qu'un cadre de travail plusmoderne".Des personnes anonymes rencontrées

par l'APS dans certains quartiers d'Algerétaient unanimes à affirmer la "grande"efficacité du métier de matelassier car,selon elles, "les matelas traditionnels fe-ront toujours partie du décor des inté-rieurs des maisons et sont utiles pour lesinvités reçus dans différentes occa-sions".

Métiers

Faites revenir l’oignon, lescarottes, le fenouil, les tomates,les crevettes grises nondécortiquées et le saumoncoupé en morceaux, ajoutezvotre bouillon de poisson, lacuillère de curry, le sel et lepoivre, laissez cuire pendant 20minutes et passez le tout à lamoulinette pour ne pas avoird’arêtes. Ajoutez les crevettesgrises décortiquées, le safran etla crème fraîche, donnez encorequelques minutes de cuisson etservez bien chaud

2 verres de riz, 1 petite courgette, 1 petite aubergine,1 tomate, 1 petite boîte de maïs, huile d'olive, vinaigrebalsamique, sel et poivre du moulin

Salade aux fruits de mer

Soupe de crevettes et saumon25 25 JUILLETJUILLET 20132013

LA NATION LA NATION CUISINECUISINE

1717

Lapin sauté

Salade Carmen

Ingrédients4 personnes

Cuire le riz dans de l'eau bouillante salée, l’égoutter,mettre un peu d'huile d'olive pour éviter qu'il ne colleet réserver. Pendant ce temps, laver et couper lacourgette et l'aubergine en fines rondelles. Egoutter lemaïs, nettoyer, épépiner et couper la tomate en petitscubes. Dans une poêle faire chauffer un peu d'huiled'olive, y faire revenir les rondelles de courgette etd'aubergine, les égoutter sur du papier absorbant et lesmélanger délicatement avec le riz. Ajouter le maïs etles cubes de tomate, assaisonner avec de l'huile d'oliveet du vinaigre balsamique, saler et poivrer. Vous pouvez déguster cette salade tiède ou froide

Préparation

Ingrédients

Préparation

Dans une marmite, faire bouillir de l'eau et ajouter lesfeuilles de laurier et le sel.Laver les calamars et les cuire pendant 15 minutes puisles égoutter.Faire poêler les crevettes avec un peu de beurre pendant5 minutes, saler et remuer constamment.Découper les calamars en morceaux dans un récipient,ajouter les crevettes, le jus de citron, l'huile d'olive et lesel, mélanger et laisser mariner pendant 2 heures au frais.Faire poêler quelques crevettes entières avec la goussed'ail pendant 5 minutes.Laver et découper les deux piments.Disposer en lit les feuilles de salade dans un plat deprésentation. Mettre les calamars et les crevettes dans unplat creux. Placer celui-ci sur les feuilles de salade etdécorer avec les crevettes entières, les rondelles deconcombre, les morceaux des piments et quelquesmorceaux de tomates.Servir la salade bien fraîche avec de la vinaigrette.Décorer avec les olives et les pluches de coriandre.

500 g de calamar500 g de crevettesroses décortiquées2 feuilles de laurier2 c. à s. de jus decitron1 c. à c. de beurre1 salade frisée1 c. à c. d'huile1 gousse d'ail1 concombre3 petites tomates1 piment vert et unpiment rouge3 c. à s. d'huiled'olivequelques crevettespour décorersel

Ingrédients6 personnes

Préparation

1 lapin de 1,5 kg2 brins de romarinselpoivre noirhuile d’olive2 échalotes

500 g de champignons3 cl de vinaigre25 cl de jus de veau50 g d’olives noires

dénoyautées

Mettre le lapin et le romarin dans un saladier, saler etpoivrer puis arroser avec 3 cuillères à soupe d’huile.Couvrir et laisser mariner pendant 12 heures auréfrigérateur.Retirer le romarin et laisser mariner.Chauffer un peu d’huile, ajouter le lapin et laisser dorerpendant 5 minutes. Retirer-le et mettre l’échalote, ajouterles champignons et arroser d’un peu d’huile, saler etpoivrer.Poser le lapin sur les champignons et verser un peu devinaigre et de jus de veau.Ajouter les olives noires et le romarin puis fermer lacocote et laisser cuire pendant 20 minutes.Déposer le lapin et la garniture sur une assiette etaccompagner de purée.Napper de sauce et servir bien chaud.

Préparation

Ingrédients 4 personnes

300 g de crevettes grises nondécortiquées

300 g de crevettes grises décortiquées2 carottes1 fenouil4 tomates fraîches et épluchées1,5 kg de saumons entiers (mettre les

têtes dans le bouillon)1 oignon2 grosses cuillères de crème fraîche

épaisse1 cuillère à soupe de currysafranselpoivre

25 25 JUILLETJUILLET 20132013 1818LA NATION LA NATION STARSSTARS

Bertrand Cantat s’apprête à retrouver les projecteurs. Séparéde son ancien groupe Noir Désir, il devrait sortir son premieralbum solo en novembre, dix ans après le meurtre de MarieTrintignant.

Fini les collaborations, il débarque seul. Bertrand Cantat,l’ancien leader de Noir Désir, s’apprête à revenir sur le devant dela scène. Près de trois ans après la dissolution de son groupe, ilprésentera bientôt son premier album solo. L’année dernière, lechanteur annonçait dans une interview pour Sud-Ouest qu’iltravaillait sur un projet musical «très personnel», dont le résultatétait initialement prévu dans les bacs pour le printemps 2013.Finalement, le disque a eu un peu de retard et sortira«normalement» en novembre. En parallèle de la préparation deson album, Bertrand Cantat n’était pas resté complètement inactif.Depuis sa remise en liberté totale en 2010, on a pu l’entendre etle voir aux côtés des Shaka Ponk sur le titre Palabra Mi Amor,avec Eiffel sur plusieurs chansons, sur scène avec BrigitteFontaine ou encore en compagnie d’Amadou et Mariam pourFolila, leur huitième opus sorti l’année dernière. Des prestationsremarquées qui lui ont donc permis de préparer son retour en solo.

Dans une interview pourVegas Deluxe’s, la chan-teuse s’est confiée sur son

mariage. «René et moi avons eunos moments difficiles, avoue-t-elle. Ce n’était pas toujours fa-cile.» Et pour cause, Céline Diona rencontré son René de manager-mari à l’âge de 12 ans. L’homme,alors âgé de 28 ans, prend en mainsa carrière. Leur romance ne dé-bute que sept ans plus tard, alorsque Céline a 19 ans. Quatre ansplus tard, ils se fiancent, puis semarient en décembre 1994. Lecalcul est simple, cela fait désor-mais 26 ans qu’ils sont ensembleet 22 qu’ils sont mari et femme.

Devant une telle longévité, Cé-line et René auraient-ils un secret? A priori, oui : la communication.«Il y a encore sept ans, nous necommuniquions pas correcte-ment, confie Céline. Une trèsbonne amie m’a parlé de la réellesignification de la communicationet m’a expliqué comment com-

muniquer sur un pied d’égalité eten total respect.» Une astuce toutesimple qui a pourtant complète-ment chamboulé la vie de couplede la chanteuse. «Cela a changé lafaçon dont nous sommes liés tousles deux. Mon mari est mon meil-leur ami. Nous avons confiance etvivons l’un pour l’autre», ajoute-t-elle. Si Céline et René sont lespros de la communication depuissept ans, leurs 19 autres années decouple ont été plus compliquées :«Il y a eu des tensions entre nous.Ce n’est jamais facile d’être mariet femme. Ajoutez à cela que noustravaillons ensemble. Nous fai-sons face à des pressions supplé-mentaires comme celles desspectacles, des concerts, des vi-sites, des voyages. C’était dur,c’était beaucoup de travailacharné».

Si elle avoue aujourd’hui lesdifficultés auxquelles son couplea dû faire face à l’époque, Célineavait préféré faire l’autruche.

«J’étais vieille école et j’ai toutcaché, concède-t-elle. Je me disaisqu’il fallait que j’oublie et que çapartirait. J’en ai parlé avec mameilleure amie, et elle m’a dit queça ne s’envolerait jamais. Quec’était là et que ça empirerait. Ellem’a appris à dire les choses.Chaque couple devrait appliquercette leçon pour maintenir sa rela-tion. La communication est le plusimportant. C’est le secret.»

Un secret qui serait définitive-ment la clé du bonheur de Célineet René. «Nous rions. Nous plai-santons. […] Nous voulons quenotre mariage dure éternellement.Si vous parlez de tout avec votreconjoint, vous aurez l’impressiond’être toujours en pleine lune demiel. Nous nous manquons en-core l’un l’autre dès que noussommes séparés. Nous ne pour-rions imaginer la vie sans l’autre»,souligne-t-elle. Ça rappelleraitpresque les paroles de la chansonde Titanic…

Ce n’était pastoujours facile

CÉLINE DION AVOUE AVOIR CONNU DES BAS DANS SON MARIAGE

L’ACTRICE AMANDA BYNESsous contrôle psychiatrique

Vous pensiez qu’Amanda Bynes ne pouvaitpas partir encore plus en vrille ? Vous voustrompiez. Après avoir insulté la moitié de laplanète sur Twitter, sombré dans la chirurgie,dragué le mec de Miley Cyrus et été arrêtéepour possession de marijuana, l’anciennestarlette de Ce que j’aime chez toi a encorepêté les plombs et pas qu’un peu : elle acarrément mis le feu devant le domiciled’une femme qu’elle ne connaissait ni d’Eveni d’Adam. Aux alentours de 21h, heure deLos Angeles, la jeune comédienne à laretraite s’est arrêtée devant le garage d’unemaison d’un quartier résidentiel deThousand Oaks (Californie) avec un petitbidon d’essence rouge à la main. Elle aensuite fait brûler quelques-uns de sesvêtements, puis n’a plus bougé, le regardplongé dans les flammes, jusqu’à l’arrivéedes forces de l’ordre. Après avoir brièvementtenté de comprendre pourquoi elle avaitallumé un feu et pourquoi, à cetemplacement en particulier, les policiers ontfini par arrêter Amanda Bynes pour la placeren détention sous contrôle psychiatrique.Elle pourrait y rester pour une durée allantjusqu’à 72 heures, le temps qu’elle expliqueson geste aux autorités.

Penélope Cruz mamanpour la deuxièmefois

Le même jour queKate Middleton, qui adonné naissance à sonroyal baby, PénélopeCruz a mis au mondeson deuxième enfant.L’accouchement s’estdéroulé à Madrid enprésence de l'heureuxpapa Javier Bardem.

La pleine lune aencore frappé.Alors que tous lesregards étaienttournés versLondres et l’hôpitalSt Mary où KateMiddleton a donnénaissance à son royal baby,Pénélope Cruz a elle aussiaccouché. Mais dans une relativediscrétion. La sublime Ibère a mis aumonde une petite fille à la cliniqueRuber International de Madrid. Pourl’instant, le prénom du spanish baby n’apas été dévoilé, mais la maman et l’enfantse portent bien. La famille Cruz s’agrandit donc.Pénélope Cruz et Javier Bardem accueillent ainsi leurdeuxième enfant deux ans après la naissance deLeonardo. Le couple est ensemble depuisnovembre 2007 et s’est marié en juillet2010 aux Bahamas.

DE RETOUR ENNOVEMBRE AVECUN ALBUM SOLO

BERTRANDCANTAT

25 25 JUILLETJUILLET 201320131919 LA NATION LA NATION STARSSTARS

Ils ont moins de trente ans et jonglent avec desfortunes colossales. Le magazine Forbes vientde  publier  le  classement  des  dix  artistes  de

moins  de  30  ans  les  mieux  rémunérés.  Et  laconcurrence fait rage. Forbes a établi ce Top 10 encomparant  des  informations  glanées  auprès  desavocats,  producteurs  et  agents  des  stars.  Pourréaliser les calculs, les ventes d'albums, les recettesdes tournées et des films ont notamment été prisen compte.Cette année, Lady Gaga a détrôné la numéro un

de 2012, Taylor Swift. La chanteuse extravagantequi  a  encore  posé  nue  trône  donc  sur  un  beaupactole. Cette année elle a cumulé 80 millions dedollars entre juin 2012 et juin 2013.Justin  Bieber  hérite  de  la  deuxième  place.

Malgré  ses  frasques,  le  chanteur  fait  toujoursrecette. A  19  ans,  il  a  engrangé  58 millions  dedollars.  Il  doit  ces  recettes  vertigineuses  à  satournée «Believer Tour» et à l'accueil réservé à sonalbum  acoustique.  Sans  compter  sesinvestissements lucratifs.Taylor Swift ferme la marche de ce trio fortuné.

Elle a vendu 5 millions d'exemplaires de son albumRed et sa tournée et ses campagnes publicitairespour des géants de la consommation lui permettentd'alimenter ses comptes bancaires de 55 millionsde dollars. Certes un peu moins que l'an dernier...

La surprise !La révélation de l'année est une personnalité peu

connue du grand public. Le DJ britannique CalvinHarris dont le nom circule chez les initiés puisqu'ila  signé  le  tube  We found love,  interprété  parRihanna. Le nouveau boyfriend de  la chanteuseRita Ora a gagné 46 millions d'euros selon Forbes.Rihanna justement se place derrière lui avec 43

millions de dollars de revenus. Elle doit ces bonschiffres aux ventes de son album Unapologetic, àsa tournée triomphante et à ses prestations pour desannonceurs.Kate Perry avec 39 millions de dollars et Adele

avec 29 millions de dollars font leur entrée dans leTop  7  devant  Jennifer  Lawrence  (26  millions),Kristen Stewart (22 millions) et Taylor Lautner (22millions).

Kaas chantePiaf au festivalde CarthageAprès  ses  deux  concerts  en

Tunisie  (2005  et  2009),  lachanteuse  française  PatriciaKaas  est  de  retour  en  Tunisie.Elle  a  donné  hier  sur  lesplanches  de  l’amphithéâtre  deCarthage avec un show intituléKaas chante Piaf, en hommageà  sa  compatriote,  la  célèbreartiste Edith Piaf (1915-1963).Kaas chante Piaf a  été  présenté  sur

plusieurs grandes scènes à travers le monde dont l’Olympiade Paris,    le Royal Albert Hall  de Londres  et  l’OpéretteThéâtre de Moscou. «Il s’agit de revisiter l’œuvre de Piaf etde raviver son âme artistique sublime pleine d’authenticité,de fragilité et de force», a déclaré l’artiste lors d’un point depresse. «Je chanterai Piaf, mais tout en restant fidèle à monstyle musical et artistique», a ajouté Patricia Kaas. Cette«comédie récital», comme la décrit l’artiste, se veut un showurbain et contemporain mêlant musique et théâtre dans unemise en scène inédite.L’artiste a indiqué que Kaas chante Piaf est un projet initié

par  elle-même  et  arrangé  par  Abel  Korzeniowski,  uncompositeur  polonais  de  musique  de  films  basé  àHollywood. Le programme du spectacle comporte 21 titresmythiques  de  la  grande Piaf.  Patricia Kaas  est  née,  le  5décembre 1966, en Lorraine (France). Elle connaît le succèsau début des années 1990 dans plusieurs pays européens, oùelle se produisait régulièrement sur scène. Ses ventes sontestimées à environ 16 millions d’albums à travers le monde.

Les 10 jeunesartistes les plus riches

Même si la saison 2 de The Voice est terminée depuis plusieurs semaines et que la tournée s’estégalement  achevée,  certains  anciens  candidats  ne  manquent  pas  de  projets.  Ainsi,  Olympe,  lemalheureux finaliste, a sorti son album de reprises le lundi 22 juillet. Emmanuel Djob, lui, a récemmentfait ses premiers pas devant la caméra de Magà Ettori pour le film Le Dernier Clan. Et c’est maintenantau tour d’Anthony Touma, dont l’élimination par Jenifer avait fait polémique, de refaire parler de lui.Le candidat, qui avait quitté le Liban pour tenter sa chance en France, serait en effet en passe de

terminer son album. Pour le moment cependant, aucune info n’a filtré sur la date de sortie éventuelleou encore le contenu. Mais les fans libanais d’Anthony le verront bientôt sur scène. Sur son Twitter, lejeune homme a annoncé qu’il serait en concert en solo le 12 août prochain aux Souks de Beyrouth.Une date que le chanteur attend avec impatience, lui qui garde un si bon souvenir de sa prestation auJounieh Festival avec la tournée de The Voice. A ce propos, il a confié à TV Magazine : «L'émotionétait grande, car je n'étais pas revenu chez moi depuis environ cinq mois. C'était la première fois quele public libanais me voyait sur scène depuis ma sortie de l'émission». Le jeune homme n’exclut pasnon plus de revenir chanter en France.

Un an après son dernier albumet seulement quelques mois suiteà  l'annonce  de  son  deuxièmecancer  en  février  dernier,Anastacia  revient  derrière  lemicro.  Sur Twitter,  elle  a  postéune photo d'elle en studio où sepréparent  déjà  de  nouvelleschansons.  «C'est  si  bon  derecommencer à écrire. D'ailleurs,je  suis  libérée  du  cancer  pourtoujours», a-t-elle déclaré. Pas delong discours mais juste quelquesmots pour dire qu'elle est venue àbout  d'un  deuxième  cancer  dusein.  Anastacia  ne  compte  pass'attarder  à  propos  de  cetteépreuve.  Sur  la  photo  qu'elle  apostée  sur  Twitter,  l'artisteaméricaine apparaît entourée deJohn  Fields,  son  producteur,  etJamie  Hartman,  un  auteur  et

musicien britannique. Tous fontmine d'avoir un pistolet à la main,signe  que  la  bataille  peutcommencer  pour  composer  lesixième album d'Anastacia.Treize  ans  après  le  premier

opus qui avait fait sa gloire, Notthat Kind, avec le tube I'm OuttaLove, la chanteuse américaine de44  ans  n'a  pas  l'intentiond'abandonner  la musique. Il y adix ans déjà, Anastacia avait dûcombattre un premier cancer dusein. Cette  année,  l'artiste  a  étécontrainte  d'annuler  sa  tournéeIt's a Man World pour reprendredes  soins  après  le  retour  de  lamaladie en février dernier. Maisseulement cinq mois plus tard, lastar apparaît très en forme et déjàau  travail,  confirmant  saréputation de battante.

The Voice 2 : Anthony Toumava sortir un album

reprend le chemin des studiosLa chanteuse AnastaciaLa chanteuse Anastacia

25 25 JUILLETJUILLET 20132013 2020LA NATION LA NATION CULTURECULTURE

fESTivaL DE La cHanSOn cHaâbiE fESTivaL aRabEDES jEUnES DOUéS

En TUniSiE

Une troupe théâtralede l’universitéd’Oran en lice 

Une troupe théâtrale du départe-ment des arts dramatiques de l’uni-versité d’Oran prend partau festivalarabe des jeunes doués or-ganisé du 23 au 28 juillet à Benarous(Tunis).Composée de sept étudiants de

première année master, la troupe pré-sentera une pièce intitulée "Interro-gations", mise en scène et écrite parles étudiants, a indiqué mardi le chefdu département arts dramatiques, leprofesseur Mimoune Brahim.Cette œuvre, la première réalisée

par ces étudiants, sera présentée troisfois dans les localités limitrophes deBenarous.Cette œuvre artistique dont la gé-

nérale a été présentée au théâtre ré-gional Abdelkader Alloula d’Oran le19 mai dernier à l’occasion de la cé-lébration de la fête de l’étudiant, ra-conte l’histoire de quatre jeunes,leurs préoccupations quotidiennes etleur désir de concrétiser leurs aspira-tions avec des moyens pacifiquesloin de la violence.Cette troupe participe au festival

arabe des jeunes doués sur invita-tion de l’association du festival d’étéet des manifestations culturelles deBenarous.

R.c.R.c.

3E fESTivaL DU fiLM aRabE à aMMan

«Kadach ethabni» en compétitionLe long métrage "Kadach

ethabni" (Combien tum’aimes), de la réalisatrice al-gérienne Fatma Zohra Za-moum participe au3ème Festivaldu film arabe àAmman (Jordanie), prévu du27 juillet au 2 août prochain,annoncent les organisateurs dufestival."Kadach ethabni", sera pro-

jeté en présence de la réalisa-trice, attendue pour "débattredu contenu de son film dans sesaspects dramatique et esthé-tique", indique l’Instanceroyale jordanienne du film surson site Internet.Réalisé en 2011, cette copro-

duction algéro-marocaine de98 mn aborde le thème desliens familiaux et génération-nels à travers l’histoire de Adel(Racim Zennadi), un enfant de8 ans recueilli par ses grands-

parents après la séparation deson père et sa mère.Distingué en 2013 du Prix ci-

nématographique Bouamari-Vautier, décerné par l’Associa-tion France Algérie (AFA), le

long métrage de Fatma ZohraZamoum a participé à plusieursfestivals internationaux aux

Etats-Unis, en France, auMaroc, au Canada et enEgypte, notamment.Huit productions récentes,

entre longs et courts métrages,seront projetées lors de cette3ème édition à caractère noncompétitif, représentant outrel’Algérie, le Maroc, l’Egypte,la Jordanie, la Palestine, laSyrie et le Liban."Les chevaux de Dieu"

(2012) du Marocain NabilAyouch, "Winter of discon-tent" (2012) de l’EgyptienIbrahim El Batout, "Ismael"(2013) de la Jordanienne NoraEl Sherif, "Taxi el balad"(2011) du Libanais Daniel Jo-seph, "Leila’s birthday" (2009)du Palestinien Rashid Masha-rawi et "My last friend" (2012)du Syrien Joud Said, figurentparmi les films qui seront pro-jetés à ce festival.

Venant de plusieurs wi-layas du pays, à l’instard’Alger, bien évidem-

ment mais aussi de Chlef, Ti-pasa, Mostaganem, Bouira,Tizi-Ouzou, Béjaïa ou Skikda,les candidats dont l’âge varieentre 18 et 40 ans ont présentédes programmes de choix, tirésdans la majorité des « Ma-dihs » et du « Nabawi » avectoutefois, des modes et desrythmes différents.Depuis vendredi dernier, pre-

mier jour de cette compétitionartistique, seize candidats re-présentant la moitié desconcurrents inscrits, ont pro-posé des reprises. Si d’aucunsy ont vu un maque d’origina-lité, d’autres ont compris queles candidats voulaient jouer la

carte de la sécurité, ne s’aven-turant que sur un chemin sûr. L’orchestre, dirigé par Omar

Tefiani et composé d’une ving-taine de musiciens profession-nels sélectionnés eux-aussi dedifférentes régions du pays,constitue un support musicalqui incite les jeunes interprètesà aller de l’avant dans un élantechnique et une présence vo-cale appréciables.« Les répétitions avec

les candidats ont été labo-rieuses certes, mais très béné-fiques dans la mesure où ellesont permis les ajustements né-cessaires au bon déroulementde leurs prestations et l’éva-cuation du stress d’avant-scène », a déclaré à l’APS,Omar Tefiani.

Le festival dont la clôture estprévue pour le 26 juillet conti-nue de drainer une foule nom-breuses, composéesessentiellement d’adeptes de cegenre musical populaire, nédans les entrailles de la capi-tale mais aussi de familles, enquête d’une bonne ambiancepour les soirées ramadha-nesques. Pour rappel, les 32 candidats

finalistes ont été présélection-nés -à Alger, Guelma et Chlefcouvrant les régions du Centre,de l’Est et de l’Ouest de l’Al-gérie- au mois de mai dernier,pour participer au 8ème Festi-val culturel national de la chan-son chaâbi. Pour NoureddineBoukhatem, commissaire dufestival a souligné l’originalité

de cette 8ème édition, singu-lière par « sa nouvelle concep-tion, conçue sur desfondements plus académiquesqui mettent l’accent sur la for-mation, le suivi et la recherche,et permettent désormais à cetévènement un nouveau dé-part ».A noter enfin que la nou-

veauté de cette édition résidedans le suivi des lauréats parles promoteurs du festival etqui sera assuré après la clôturedu festival et ce, afin d’« ac-compagner leur début de car-rière et leur permettred’enregistrer leurs premiers al-bums et les tournées promo-tionnelles », a encore assuréM. Boukhatem à l’APS.

amina b.amina b.

Le Festival culturel de la chanson chaâbi, qui se tient à la salle Ibn Zeydoun d’Alger, continue d’offrirau public son lot de belles surprises avec des candidats aux prestations acceptables, augurant descarrières fort prometteuses.

De jeunes talentssur la voie des maîtres

CHAPITEAU HÔTEL HILTON

A l’occasion de ce mois sacré de ramadhan, la boîte «WellCom Advertising » a convié plusieurs stars internationalesafin d’animer les soirées ramadanesques organisées sousle chapiteau de l’hôtel Hilton à Alger, dans le cadre d’unesa première édition « Well Sound ».

Après L’Algerino, Zaho, Essi Moh,Djamel Laroussi ou encore,Ramy Ayach, la soirée du lundi a

été animée par Magic System. Quelques2000 personnes se sont agglutinées sousle chapiteau pour assister au concert dugroupe ivoirien qui s’est annoncé com-plètement chaud dès l’entrée sur scènedes artistes. Dès les premières notes, ilsdonnent le ton et la foule est déjà en dé-lire, reprenant en chœur, une à une lesparoles de leurs célèbres chansons « Pa-pitou », « Premier Gaou », « Poissond’Avril », « Un Gaoua à Paris », « PetitPompier », « Cessa Kié La Vérité », « KiDi Mié », « Zougoulou Dance », « TauteKalé » ou encore « D’Abidjan àParis ». Des titres qui ont fait leurspreuves y compris de ce côté-ci de laMéditerranée. Le groupe reprendra égalementquelques morceaux de son dernieralbum, sorti, en mai dernier en France« Mamadou ». La vie de Mamadou,proche du supplice, décrit un homme enquête de liberté. «Mamadou fait sortir lechien. Mamadou fait la vaisselle. Mama-dou fait le marché. Au final, c’est Mama-dou qui fait tout !», décrit le chant.L’ambiance sera des plus entraînante etle public, n’hésitera pas à chanter, dan-ser, prendre des photos pour immortali-ser ce moment de grande fête.Face à cette grande communion avecla foule, le groupe n’hésitera pas àmouiller encore plus la chemise afin dece satisfaire ce public algérien qu’ilconnaît déjà pour s’être produit devant

lui en 2004, lors d’un concert donné àOran. C’est en 2002 que le groupe se faitconnaître, en France, avec la sortie deson premier single « Premier Gaou ». Etlorsque suivront leurs autres singles« Bouger bouger », « Zouglou DanceJoie de vivre », « Ambiance à l’afri-caine », « Même pas fatigué » ou « Ché-rie coco », ils sont très vite classés n°1dufameux Club 40. Originaire de Côte d’Ivoire, le groupeoriginal comptait à ses débuts plus d’unecinquantaine de membres, parmi lesquelsAsalfo ('A'salfo Traore), Goudé, Tino etManadja (Adama Fanny) et quatre autresmembres dont Camso. C’est du mouvement zouglou que legroupe s’inspire, mouvement culturelivoirien regroupant musique et danse quipermet aux jeunes du pays de décrire lesproblèmes et les maux de la société danslaquelle ils vivent. Mais étant trop nom-breux, les avis divergent, notamment au-tour des deux leaders vocaux, Camso etAlsalfo. Le groupe est contraint de se sé-parer. Camso décide alors, avec deux au-tres magiciens, de créer le groupe « Lesmarabouts » qui n'a rencontré, jusqu'àaujourd'hui, que des succès en Afrique del'Ouest et au sein de la communauté afri-caine d'Europe.A’salfo, Manadja, Tino et Goudéconservent le nom original du groupe« Magic System » et continuent l’aven-ture. Lors que sort leur premier album« Papitou » avec le single Momo, il ne sevend qu’à 1000 exemplaire, un échec

total, comparé aux autres groupes locauxdont les ventes caracolaient autour de90 000 exemplaires. Loin de baisser lesbras, ils travaillent dur pour avoir leur re-vanche. Ce sera chose faite avec la sortiede « 1er Gaou » d’abord en Côte d’Ivoire

ensuite en France. Invité à faire la pre-mière partie du groupe Bisso Na Bisso,collectif de rappeurs congolais, « MagicSystem » fait mouche et depuis, il estabonné au même succès.

Amina B.Amina B.

Le plus grand festival du film d'Amé-rique du Nord s'ouvrira le 5 septembre àToronto par la projection en premièremondiale de "The Fifth Estate", un thrillerdramatique sur les coulisses du site Wiki-Leaks.Réalisé par Bill Condon et mettant envedette Benedict Cumberbatch dans le rôlede Julian Assange, le fondateur de Wiki-Leaks, "The Fifth Estate" (Le cinquièmepouvoir, ndlr) raconte les débuts de ce sitequi a secoué la diplomatie internationaleen divulguant en 2010 des informationssensibles.

"C'est un film sur ce que nous croyonsêtre l'une des questions les plus impor-tantes de notre époque: l'information et quila contrôle", a dit mardi à la presse le di-recteur artistique du Festival internatio-nal du film de Toronto (TIFF), CameronBailey. Le patron du festival, Piers Hand-ling, a dévoilé une liste préliminaire dequarante longs métrages qui seront proje-tés jusqu'au 15 septembre, la plupart enpremière mondiale.C'est notamment le cas du film "Man-dela: Long Walk to Freedom", du réalisa-teur Justin Chadwick, qui est basé sur

l'autobiographie de l'ancien présidentd'Afrique du Sud. Le film met envedette Idris Elba dans le rôle de NelsonMandela.S'inspirant lui aussi d'une histoire vraie,le réalisateur Steve McQueen présentera"12 Years a Slave", qui dresse le portraitd'un père de famille afro-américain kid-nappé et vendu comme esclave en 1841.Le festival, qui en est à sa 38e édition,est devenu au fil des ans un événement in-contournable sur le parcours menant à lacérémonie des Oscars.

R.C.R.C.

Salle Ibn Khaldoun- Ce soir à partir de 23heures, soirée de variétésavec l’artiste Rym Hakiki- Demain à la mêmeheure, soirée kabyle avecBrahim Tayeb

Nadi El Anka- Samedi 27 juillet, àpartir de 23h, soirée chaâ-bie animée par les artistesReda Laâlal et KamelAziz

Chapiteau de l’hôtel Hilton- Ce soir, à partir de23h, soirée animée parShahd Barmada 5 deSyrie (1.500 DA par per-sonne)- Demain, à la mêmeheure, soirée animée parl’artiste tunisienne YousraMahnouche (1.500 DApar personne)

Cinémathèque algérienne-Projection de Le der-

nier train de Gun Hill etde L’homme aux coltsd’or d’Edward Dmytryk(Etats-Unis, 1959)

FESTIVAL DE TORONTO

Un film sur WikiLeaks ouvrira le bal

25 25 JUILLETJUILLET 201320132121 LA NATION LA NATION CULTURECULTURE

Soirée rythmée par Magic System

Waciny Laaredj au 4e Festival internationalde Louisiane de littérature Le romancier algérien Waciny Laaredj

devra participer au 4ème Festival interna-tional de Louisiana de littérature à Copen-hague (Danemark), prévu du 22 au 25 aoûtprochain, annoncent les organisateurs surle site Internet du musée Louisiana.Waciny Laaredj prendra part à cet évène-ment aux côtés d’une quarantained’hommes et de femmes de lettres, entreécrivains, romanciers et poètes de plusieursnationalités.Un des derniers romans de l’écrivain, "ElBayt el-Andalusi" (2010), nommé au Boo-ker Arabic Prise, en 2011, sera traduit en

Danois en août prochain, indiquent les or-ganisateurs pour qui Waciny Laaredjcompte "parmi les plus importants écri-vains algériens, actuellement".Plusieurs des titres du romancier ont ététraduits dans plusieurs langues dont "Lemiroir des aveugles" (1998), "Fleursd’amandier" (2001), "The Prince’s book :The paths of the wooden gates"(2004),Grand Prix du réseau des libraires en 2006.Ecrivant en Arabe et en Français, WacinyLaaredj a également obtenu en 2007 le Prixdu Cheikh Zayed, alors que son roman "Lagardienne des ombres : Don Quichotte à

Alger" figure parmi les cinq meilleurs ro-mans édités en France en 1997.Né en 1954 à Tlemcen, Waciny Laaredjest actuellement maître de conférences auxuniversités d’Alger et de Paris 3- Sorbonne(France). Fondé en 2010, le Festival inter-national de Louisiana de littérature ac-cueille annuellement de grands écrivainsdans le monde, en particulier ceux d’Eu-rope du Nord.Des écrivains de pays arabes ont déjàpris part à cette manifestation, à l’exempledu poète syrien Adonis et du romancier li-byen Ibrahim El Kouni.

25 J25 JUILLETUILLET 20132013 2222LA NATION LA NATION JEUXJEUX

AGENCE, ALLER, ANNULER, ARRET, AUBERGE,AVION, BILLET, BOUCLR , CABINE, CAMERA,CAMPER, CARGO, CARTE, CHARTER, CLASSE,CONVOI, DECOLLER, DIRECT, EMIGRER, ES-CALE, ETAPE, GROUPE, GUIDE, HORAIRE,MARCHE, NAVIRE, PASSAGER, PEAGE, PHOTOS,PISTE, PLACE, PORT, RALLYE, RANDONNEE, RE-LAIS, SAFARIS, SEJOUR, SHRPA, SIEGE, SUITE,TIKET, TOURNEE, TRAIN, VACANCES, VISITER,VOIE, VOITURE, VOYAGEUR

Horizontalement1Scénario d'un film -Notre mère à tous -Courage, quand on n'en manque pas 2Deve-nir un peu plus chaud ou un peu plus froid -Lieu de défi pour gladiateur -Et avec unpeu de chance aussi corrigé 3Fortifiera -Les marques du temps -Avoir le courage 4Fe-rais un faux pli, dans le visage ? -Particules élémentaires 5Possédai -Ecrivit un e-mail-Gagne à sa cause 6Réfléchi et modéré –Avertisseurs 7Jaunes, gris, et même noirssous d'autres formes-Obstiné 8A qui il manque quelques globules –Conjoint -Collesfortes 9Proposèrent à la vente 10Toute retournée –Arriva -Perte de mémoire 11Jeûnes–Saison 12Feuilletteras -Nombreux mètres carrés 13Idolâtrée -Quand on en parle,c'est souvent pour la virer –Observés 14Hôtel pour automobilistes -Tir à répétition15Avec brac ou avec broc -Vingtième partie du degré équinoxial -Couvrir d'unecouche de sucre 16Très content -Intérêt à taux excessif -Refuse comme juge oucomme juré 17Existez -Pas trop libres, dans le temps –Substitut Verticalement1Période de perfectionnement –Faciès -Courbé en forme d'arc 2Nuage élevé -Souventpropre ou même commun -Sens du nez 3Rangea –Bouleversé -Explique la raison 4Lamême chose -Colle sèche à humecter -Aide-mémoire 5De nous jours, plus facilementpar ordinateur interposé que par bateau -Rencontre entre deux adversaires 6Dessina –Soumis –Compulsés 7Mèche rebelle -Egoïnes ou sauteuses –Enjeu 8Très drôle -Es-pace compris entre les limites 9Grand air -Enlever la possibilité de mettre les voiles-On y va, pas toujours pour travailler, mais toujours pour voir courir les autres 10Quia des propriétés curatives -Objets de révérence religieuse 11Bourricots -Gâta une dent–Transpira 12Sortis -Réaction d'hostilité -Au-dessus du rat, sans tache 13Dresse –In-ciser 14Moment où les bécasses crient -Mettre les voiles -Nappes d'eau 15Prêt à tout -A côté de –Abandonna 16Destinée –Homogène -Pas NE, pas NO ni SO17Gouvernantes -Virage à ski –Existerez Solution SCRIP , MAMAN, CRAN, TIEDIR, ARENE, REVU, ARMERA, RIDES, OSER, GRIMACE-

RAIS, MUONS, EUS, TAPA, C, RALLIE, SAGE, INDICATEURS, F, ORS, TENACE, ANE-MIES, MARI, GLUS, COMMERCIALISERENT, EMUE, VINT, AMNESIE, DIETES, ETE, M,COMPULSERAS, ARES, ADOREE, R, CUTI, VUE, MOTEL, MITRAILLADE, BRIC, LIEUE,GLACER, RAVI, USURE, RECUSE, ATES, SERFS, ARSATS 

Deux sous-marins font surface au large des côtes cu-baines. L'un russe et l'autre américain.

Les deux capitaine sortent de leur sous-marin respectifet engagent la conversation:

Le russe dit: - Ah, ça fait du bien de respirer un peu l'airfrais après une année en plongée. Nous les russes, nous fai-sons décidément de bons sous-marins.

L'américain répond: - ce n'est rien. Nous venons de fairesurface alors que cela faisait deux ans que nous étions enplongée!

Et à ce moment là, un troisième sous-marin fait surface.Son commandant sort sur la passerelle et dit: - Heil Hitler!Y-a-t-il un endroit pour refaire le plein par ici?

Blagues

Mots fléchés Mot caché

Mots croisés

Des trains pascomme les autres

Présentation : Philippe Gougler.RÉSUMÉPhilippe Gougler n'imaginait

pas qu'un jour il pourraitdécouvrir ce pays qui a été l'undes plus fermés de la planètedurant cinquante ans. LaBirmanie, ou plutôt le Myanmar -c'est son nom officiel depuis 1989- vient de s'ouvrir. Philippecommence son voyage dans unetoute petite gare, en direction deMandalay, ville mythique dupays, célèbre pour son BouddhaMahamuni couvert d'or. Puisdirection Bagan, le coeurhistorique et spirituel de laBirmanie.

21H30:

25 25 JUILLETJUILLET 201320132323 LALA NATIONNATION TELEVISIONTELEVISION

Lame de fond

Quotidien National d’Information.Edité par SPA GROUPE DE

PRESSE ACTUELLE Capital social de 2 000 000 DaPrésident Directeur Général

Responsable de la publicationOmar ATTIA

Siège de la rédaction 33 rue Larbi Ben M’hidi Alger-Centre AlgerTel : 021 43 20 15Fax : 021 43 41 46RIB : arab bank plc algeria026 05302 0015854 500 63

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Tous les manuscrits, lettres et tous documents remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation

20H45:

Réalisation : Ridley ScottRÉSUMÉSur son voilier,

«L'Albatross», mouillé auxBermudes, le capitaine Sheldonaccueille régulièrement desadolescents de familles aiséespour leur enseigner lanavigation. Au gré d'un péripleen mer de plusieurs mois, lesjeunes gens font ainsi leurapprentissage de la vie, enacquérant expérience, disciplineet esprit d'équipe. Les 13candidats au voyageembarquent sur «L'Albatross»et Sheldon leur présente lepersonnel d'encadrement.

Réalisation : Steven DePaulRÉSUMÉAlors que Marcus Chaplin et Sam Kendal apprennent qu'ils sont accusés de haute

trahison par leur pays, Chaplin affronte certains de ses hommes qui remettent en causeson autorité. Il offre à ceux qui le souhaitent de rentrer au pays. Hopper, l'un des officiersdes SEAL recueillis en mer par Chaplin, semble détenir des informationsconfidentielles. À Washington, Paul Wells, un vieil ami de Sam, se rapproche deChristine....

20H45:

Présentation : Guilaine Chenu,Françoise Joly.

RÉSUMÉ"Cambriolages: le prix de la

tranquillité». En France, uncambriolage a lieu toutes les 90secondes. Les deux tiers ont lieu l'été.Alarmes, systèmes de télésurveillance,portes blindées ou serrures de sécurité,les moyens de dissuasion ne manquentpas. Sont-ils efficaces? Enquête sur lemarché des équipements de sécurité,qui pèse 1,5 milliard d'euros.

19H50:Réalisation : Gérard MarxRÉSUMÉDeux adolescentes de 17

ans disparaissent subitementaprès avoir discuté surInternet avec unemystérieuse Lola33... Queleur est-il arrivé ? Qui secache derrière cepseudonyme ? Une coursecontre-la-montre s'engagepour retrouver les jeunesfilles. Plusieurs pistes sontexaminées, l'affaire serévèle particulièrementdélicate.

Réalisation: Mohamed HadadiRÉSUMÉHrirouch un sitcom

interprétée par MouloudAmoura, Mourad Daoud,Bouanem Djamila .c’est une série de situations

comiques relatant la vie de deuxfamilles algériennes habitant unvillage.Hrirouch et son voisinM’hend ont décidé deprogrammer des vacances àpasser en dehors du village

Last Resort :Le choix (Saison 1)

Hrirouch

20H55:

Carnets de voyage d'EnvoyéSection de recherches Mauvaiserencontre (Saison 5)

22H25: Seuls Two20H45

Réalisation : Eric Judor, Ramzy Bédia RÉSUMÉGervais, policier à Paris, maladroit et entêté, est la risée de son commissariat. Depuis

des années, il file sans relâche, un esthète de la cambriole, drôle et narquois, Curtis qui,chaque fois, lui échappe et le ridiculise. Un beau matin, après une course poursuitemanquée, Gervais se réveille dans une capitale vidée de tous ses habitants.

Près de 100.000 nouvelles ins-criptions au registre de com-merce ont été enregistrées au

premier semestre 2013, en baisse deplus de 6% par rapport à la mêmepériode de 2012. Les chiffres re-cueillis auprès du Centre nationaldu registre du commerce (CNRC)indiquent que, au premier semestre2013, le bilan des inscriptions au re-gistre du commerce fait ressortir unnombre global de 200.015 dont98.380 créations nouvelles d'entre-prises". Sur le total de ces nouvellesentreprises, 89.918 ont été crééespar des personnes physiques et8.462 sont des personnes morales

ou des sociétés. Comparativementà la même période de 2012, les nou-velles immatriculations sont enbaisse de 6,8% pour les personnesphysiques et de 1,3 % pour les per-sonnes morales. Le nombre globaldes inscriptions (immatriculations,modifications, radiations et réim-matriculations) est constitué de180.018 personnes physiques(90%) et 19.997 personnes morales(10%), selon le dernier bilan éla-boré par cet organisme. Sur le nombre global des inscrip-

tions (200.015) au registre du com-merce, 58.867 sont des radiationsou cessations d'activités dont 93,9%

sont effectuées par des personnesphysiques, et 42.763 sont des mo-difications pour divers motifs opé-rées pour l'essentiel par lespersonnes physiques (81%). Concernant les personnes mo-

rales, 31,2% du total sont inscritsdans les services, 29,3% dans laproduction industrielle et le BTPHet 22,4% dans le secteur de l'im-port-export. Enfin, le nombre glo-bal d'étrangers inscrits au registredu commerce s'élève à 10.220 dont2.147 personnes physiques et 8.073personnes morales en hausse, res-pectivement de 9,3% et 21,6% parrapport à l'année précédente.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

Q U O T I D I E N N A T I O N A L D ’ I N F O R M A T I O N

Secousse d’unemagnitude de3,4 à Mouzaïa Une secousse telluriqued’une magnitude de 3,4sur l’échelle de Richter aeu lieu mardi en débutd’après-midi à Mouzaïadans la wilaya de Blida,a annoncé mercredi leCentre de recherche enastronomie, astrophy-sique et géophysique(CRAAG)La secousse,qui a eu lieu à 14h01, aété localisée à 14 km ausud-est de Mouzaïa.

Sur le nombre global des inscriptions (200.015) au registre du com-merce, 58.867 sont des radiations ou cessations d'activités

Haro sur le baudet… de fuelPalimpsestes éternels, les frontières sont d’une récur-

rence inouïe, elles reviennent chaque semaine. c’estun ballet sans fin. Pourtant, la frontière Ouest est

fermée depuis des lustres et celle de l’Est clôturée par desconteneurs! Qu'à cela ne tienne! Les pros de la contrebande courentle Graal frontalier tous les soirs quand le jour décline. Chaque nuit que Dieu fait, la cavalerie (de bourriques in-telligents) sonne le tocsin. Haro sur le baudet de fuel! Lanuit est trop courte pour hésiter un seul instant.La quintessence du génie trabendiste s'exprime chaquesoir: les ânes, auxquels on a collé sur les oreilles des écou-teurs, obéissent à un "ERR" permanent. L'âne ainsiconditionné, obéit à ce vibrato comme un violoniste. Tartarin de Tarascon lui même, en serait resté bouchebée. 1.5 milliards de litres de carburant passent chaqueannée les frontières. En chiffres simples, cela fait 100 mil-lions d’Euros/an! Un vrai pipe-line clandestin!Mais, il n 'y a pas que les carburants qui passent .Tout ypasse!Les compteurs électriques, à eau, à gaz, le bétail, la se-moule, l'huile, le matériel électrique, le cuivre, les pro-duits pharmaceutiques, les pièces détachées, les tracteurs,les pivots d'irrigation…les produits (en provenance d’Al-gérie), constellent les marchés de Derb Moulay El Hassanà Casa et de Bab Souika à Tunis.Et en sens inverse, qu'est ce qu'ils nous refilent les frèresfrontaliers? A l’ouest du hash, bien sur. La Horse, commeon dit dans le jargon. Très chic de leur part. Ils nous fontvoyager sans bouger de notre place. Et nous? Rien! Et pas la peine de décortiquer le suaire,le cadavre «économique» est bel et bien algérien. Bel éventail d'échanges commerciaux pour une frontièrethéoriquement fermée. Mais ils ont ceci de bien nos passeurs: passés ou arrêtés,ils ne font jamais dans le lamento. Ils ont le rythme duvent et de la pluie, de la chaleur et des premières lueursde l'aube. Ils sont riches de notre pauvre léthargie. Toute cette richesse qui voyage sans «visa» laisse pantoisquand on sait que coté amours contrariées (algéro-maro-caines), vous en conviendrez que même, frontières ou-vertes, on n'aurait pas fait mieux. Car ce commerce esttrop juteux pour qu'une frontière ouverte ou ferméepuisse y faire obstacle.Les strates qui font tourner cette mécanique de la contre-bande sont insurpassables. Elles épousent les méandresd'un parcours dont les copeaux se chiffrent en milliardsd’Euros. Elles empruntent chaque soir la ligne droite d’une écono-mie «planifiée». Effritement des frontières entre l'argentet l'honneur? Malheureusement oui!Et tant que les algériens se dévaloriseront en vendantdans un pays voisin un produit dix fois moins cher que(chez eux), nous serons toujours abonnés à la petitesse..Même la rumeur, qui prête à nos «importateurs» le faitde louer des postes douaniers (frontaliers à la Tunisie) àla journée, n'arrivera jamais à couvrir le fracas de la dé-bâcle.Le Maghreb des trafiquants a depuis longtemps réalisél’unité avant celui des politiques. Et nos frontières dontles mécanismes de surveillance datent de la pompe àhuile, ne sont que la radiographie de nos disqualifica-tions.

22 morts dans des affron-tements entre police et narcotrafiquants auMexiqueVingt-deux personnes, dont deux officiersde police, ont été tuées mardi lors de vio-lents affrontements entre la police et desmembres d'un cartel de drogue dans la pro-vince de Michoacan, dans l'ouest duMexique, ont rapporté des médias, citant leministère de l'Intérieur. Selon ces sources,deux officiers de police et vingt membresd'un cartel ont été tués dans des affronte-ments dans l'Etat de Michoacan, théâtre deviolences impliquant des cartels de narcotra-

fiquants et des groupes armés. Le gouverne-ment mexicain a déployé en mai 5.000 sol-dats et 1.000 officiers de la police fédéraleafin de rétablir la sécurité dans cet Etat pourfaire face à la criminalité. La Tierra Caliente(Terre chaude), une zone du sud-est du Mi-choacan, est notamment connue pour servirde base au cartel des Chevaliers Tem-pliers.(APS)

Villes les plus chères dumonde: Luanda, Moscou,TokyoLe leader du classement cette année desvilles les plus chères à vivre pour les étran-gers est la capitale de l'Angola, Luanda.

L’étude réalisée par Mercer Human res-source Consulting, publiée mardi, égale-ment indique que Moscou, la capitale russea grimpé en 2013 à la deuxième place.Tokyo arrive à la troisième place des villesles plus chères du monde. Ndjamena ( capi-tale du Tchad )-, Singapour, Hong Kong,Genève, Zurich, Berne et Sydney sont éga-lement inclus dans le top dix.L'étude a été menée sur la base de l'analysed'un ensemble de 200 biens et services dans214 villes à travers le monde et comprenantle coût des services de transport, de nourri-ture, de vêtements, d'articles ménagers et dedivertissement, ainsi que le coût des loge-ments locatifs, qui représente souvent l'élé-ment de dépenses le plus important pour lesétrangers.

REGISTRE DE COMMERCE

100.000 nouvelles inscriptions au 1er semestre 2013

La chronique de Madjid Khelassi