La Monarchie de Juillet (2)

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"LES COURS DE SORBONNE" Certificat d'Etudes Supérieures d'Histoire Moderne et Contemporaine LA MONARCHIE DE JUILLET .PAR GEORGES LEFEBVRE Professeur à la Faculté des Lettres de Paris Pascicule II CENTRE DE DOCUMENTATIONUNIVERSITAIRE TOURNIER & CONSTANS 5, Place dela Sorbonne P A R I S — V

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"LES COURS DE SORBONNE"

Certificat d'Etudes Supérieures d'Histoire Moderne et Contemporaine

LA MONARCHIE DE JUILLET

.PAR

GEORGES LEFEBVRE

Professeur à la Faculté des Lettres de Paris

Pascicule II

CENTRE DE DOCUMENTATION UNIVERSITAIRE TOURNIER & CONSTANS 5, Place de la Sorbonne

P A R I S — V

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LES SAINT-SIMONIENS ET LES FOURIERISTES.

Nous avons assisté au succès de la Révolution, c'est-à- dire de la liberté et de l'égalité civiles. Pour la bourgeoisie triomphante, du moment que ces principes étaient , tous les problèmes étaient résolue à ses yeux; mais, dans les années qui ont suivi s'est produit un fait important : des théoriciens ont commencé à contester les principes sur lesquels reposait la société nouvelle et ils ont opposé au droit de l'individu, les droits de la société. D'autre part, ils ont critiqué l 'e ta t éco- nomique qui résultait de la liberté du travail, et ont oppose a cette société fondée sur la liberté du travail, sur la l iber té capitaliste, une Société Nouvelle dont ils construisaient une ima- ge nécessairement arbitraire, une utopie. Ces théoriciens sont à l'origine de ce qu'on appelle le "Mouvement socialiste , ce terme est un anachronisme car i l n'était pas encore usité mais c'est bien du socialisme qu'il s'agit. Ce qui est intéressant, c'est que ces théoriciens nous montrent que le mouvement socialiste est un mouvement né de la bourgeoisie, un mouvement intellectualiste créé par des hommes qui avaient étudié, qui étaient des savants; par conséquent qu'il n'est pas du tout sorti de la clause ouvrière qui, elle, était incapable de créer un système. Les premiers de ces systèmes sont ceux des Saint-Simoniens et des Fouriéristes.

I - LES SAINT-SIMONIENS . -

a) Le Fondateur du Saint-Simonisme : SAINT-SIMON - Sa v i e

Saint-Simon était un noble. Henri d e Rou v roy comte de Saint-Simon était né en 1760; i l était le cousin du duc de Saint - Simon, auteur des célèbres "Mémoires". Aristocrate, il a d'abord été militaire, colonel d'un régiment, f i t la guerre très brillam- ment puis se dégoûta du métier et sortit de l'armée pour faire des affaires . Sous la Révolution, i l adhéra au mouvement qui, à ses veux, devait donner la liberté aux forces individuelles e t il spécula sur la vente des biens nationaux dont i l acheta une partie

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dans le Nord, le Pas-de-Calais et ainsi devint très riche; puis i l employa ses capitaux dans l'industrie et i l s 'y ruina. A partir de ce moment-là, vers 1804, i l vécut misérablement jusqu' à sa mort, en 1825 (on le voit par exemple copiste au mont-de-piété).

Par conséquent, un trait caractéristique ressort de la vie de Saint-Simon; c'est un homme très actif, très entreprenant, ingénieux, mais instable, incapable tout à la fois de dominer sa pensée et incapable aussi d'établir les bases de son existence. Il manquait d'équilibre mental et l'impulsion le faisait osciller d'une extrémité à l'autre; i l n'a jamais pu aboutir à quelque chose de stable. On trouve la même chose dans sa vie mentale : esprit ingénieux, inventif, mais toujours incapable de rassembler ses idées en un système; i l est mort laissant, en somme, le Saint- Simonisme incomplet et informulé; ce sont ses disciples qui en ont fait un système. Par ce double caractère de sa vie pratique et de sa vie mentale, Saint-Simon est une espèce de type bien caracté- risé de romantique. Il y a un romantique d'ordre social qui est ce- lui qui ne peut pas s'adapter au milieu dans lequel i l vit, c'est là le romantique-né, type qui existe et qui existera toujours; ici, chez Saint-Simon, ce trait s'explique par des raisons de caractère, de spécification mentale; quelquefois, chez d'autres, par des rai- sons de santé.

Il y a un autre trai t qui frappe chez Saint-Simon: c'est son orgueil. qui avait pactisé avec la Révolution est resté attaché à l'orgueil de sa noblesse. Comme son cousin, i l préten- dait descendre de Charlemagne et cet orgueil a abouti à l'idée qu' i l devait nécessairement faire de grandes choses. Lesquelles? Il ne savait pas. Ceci se précisa lorsqu'à la fin de la Révolution, i l se rendit compte que, dans cette Société nouvelle, fondée sur l'argent, lui, Saint-Simon, noble cependant mais mal vu parce qu' aristocrate et ruiné, i l n'aurait pas la place que sa haute ascen- dance lui destinait et, ainsi, i l s'aperçut que ces grandes choses qu'il devait faire visaient l'organisation de la Société qu'il fal- lai t réformer. Ceci se manifesta par des visions et la persuasion d'une mission. A partir de l'année 1794, Saint-Simon est persuadé qu'il a une mission, celle de découvrir un nouvel ordre social. I l y a d'abord Charlemagne qui lui apparaît et lui d i t : "Il n'y a pas de famille jusqu'ici qui ait été dotée par la providence du double génie militaire et gouvernemental et philosophique; pour la première fois, la mienne aura ce double privilège et tu seras comme philosophe ce que moi j 'ai été comme Chef d'Etat". Plus tard, Saint- Simon vit Dieu lui-même en rêve qui lui expliqua que c'était lui qu'il avait choisi pour mettre sur pied une nouvelle organisation socialec C'est un autre trait romantique car cet orgueil n'est en somme qu'une forme extrême, délirante, de l'individualisme. Chez Saint-Simon qui voulait restaurer une science sociale, i l semble y avoir contradiction entre cet orgueil extravagant et ce sens social mais ces extrêmes se réconciliaient en lui puisqu'il était un indi- vidu choisi par Dieu, justement pour réformer la société.

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b) L'Organisation de son école. -

Le travail de Saint-Simon est avant tout, en partant de cette idée de la mission, un travail critique. Il a révisé l'oeu- vre de la Révolution pour en dire du mal: elle repose sur la l i- berté et sur l'égalité et celles-ci créent l'anarchie parce qu' elles ont pour résultat de libérer l'individu et de le rendre le maître de tout :

1°- Anarchie politique ; les gens ne veulent plus obéir; i l devient impossible de créer un gouvernement.

2°- Anarchie économique; par la libre concurrence, la production se fai t au hasard; chacun produit comme i l veut, comme i l peut et i l résulte de là que tantôt, i l y a trop de produits dans telle ou telle branche, tandis qu'à côté, dans telle ou telle autre branche, la production est insuffisante; i l y a des moments où la société ne peut plus écouler ses produits et d'autres où elle meurt de faim.

Bref, c'est l'anarchie; ce sont les pauvres qui souf- frent le plus; ce sont les classes populaires qui, déjà déprimées, seront exploitées par ceux qui sont riches. Ce désordre crée le mal social, i l faut le guérir et, pour le guérir, i l faut adop- ter un principe d'organisation tout à fait opposé. La Révolution a posé en principe que la Société était faite pour l'individu et qu'il était le tout du monde, que tout doit se rapporter à l ' indi- vidu: i l faut prendre le principe contraire : l'individu n'existe pas, i l n'est rien du tout; c'est la Société qui est l 'essentiel, qui est le véritable, le réel. Un individu ne peut pas vivre par lui-même, i l n'existe que dans la Société et grâce à elle; i l est une pièce de la Société. Pour faire comprendre cela; Saint-Simon a employé la comparaison : la Société est un corps comme le corps humain, soumis à des lois, et l'individu, dans la Société, c'est une cellule; or, de même qu'une cellule du corps humain ne peut pas vivre toute seule, de même l'individu ne peut vivre que dans la société et doit se soumettre à elle. Si l 'individu se rebelle, comme une cellule qui, dans le cancer,veut vivre sa vie, tue l ' individu, i l tuera la Société.

Par conséquent, c'est là le point capital, i l faut res- taurer la notion de société qui comme caractère essentiel, exigera la subordination de l'individu. Une fois cette société mise en place, i l faut que régnent l'ordre ainsi qu'une certaine harmonie entre les individus; i l faut donc un chef qui ait un cerveau sur quoi repose cette autorité. C'est ici que Saint-Simon a trouvé des choses originales qui le distinguent des sociologues contre-révo- lutionnaires : cette autorité n'est légitime que si elle repose sur la capacité, or, les membres de l'aristocratie ne l'avaient pas et ceux de la bourgeoisie ne l'ont pas non plus. Pourquoi? Parce qu'ils tiennent leur autorité de l'hérédité et l'hérédité n'est pas une garantie de capacité; (par exemple le talent n'est pas héréditaire) et c'est pourquoi si la Société de l'Ancien Ré- gime a péri parce qu'elle portait à un degré supéri eur par l'hé-

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redite, des gens incapables, la société bourgeoise périra aussi parce qu'elle porte à la tête de l'économie des gens qui ne sont pas capables. Il faut donc restaurer l'autorité en la mettant en- tre les mains de gens compétents.

Qui peut donc, aux yeux de Saint-Simon, avoir cette ca- pacité? Mais d'abord de quelle capacité s 'agit-il? I l s'agit de déterminer quelles sont les règles sociales à suivre pour assurer le bien général; ces règles, i l faut les découvrir et en somme, créer une science sociale par l 'observation. une science positive comme dit Saint-Simon. Il ne s'agit pas de faire de la métaphysi- que, mais une science d'observation expérimentale positive (ce principe sera repris par Auguste Comte). Qui peut créer cette science? Evidemment les savants. Il faut donc que le gouvernement soit remis aux mains de savants . En 1802, dans ses lettres a un ha- bitant de Genève, Saint-Simon a posé le principe : la dictature du savant" . Mais cela ne satisfait pas Saint-Simon et i l cherche à faire d'autres découvertes.

1ère découverte.- Dans les années qui suivirent, i l se mit à cher cher quelles étaient ces règles de la science sociale et sa première idée fut de les chercher du côté des sciences pures. La société devait être régie, à son avis, comme le monde matériel par une loi du même genre; évidemment i l était poursuivi par l'idée d'une loi unique du monde, par ce qu'on appelle le " Il étudia avec les scientifiques et les mathématiciens, pour découvrir l'application à la société de la gravitation universelle. Pendant plus de 10 ans, i l a multiplié les brochures dans lesquelles l'idée dominante était de gouverner le monde moral comme le monde physique par la loi de Newton. Il n'obtient aucun succès.

2ème découverte.- Vers 1814, i l se dit que les résultats étaient peu brillants et qu'après tout, i l faudrait des savants plus au fait que lui peut-être de la physique et des mathématiques pour transporter les principes du monde matériel au monde social et i l s 'est adressé à la science de l'homme. Sans vouloir unifier ainsi toute l'organisation de l'Univers, y compris la Société, i l s'est rabattu sur celle-ci et a passé à la méthode historique. En parlant de l 'histoire, i l a cru constater qu'il y avait dans l 'his- toire de l'humanité une évolution et que l'espèce humaine passait par des phases :

1°- Il y avait la phase féodale qui avait été dominée par la force.

2 ° - phase du légiste monarchique qui avait établi l ' ordre sur un principe juridique.

Mais naissait un âge nouveau qui était l'âge indus t r iel et c'est là la découverte. On voit l'apparition du capitalisme naissant dont Saint-Simon a vu les progrès et i l rendu comp- te que l'âge nouveau qui commençait serait l'âge de la production industrielle. Il en a donc conclu qu'il fallait associer les indus- triels aux savants; que les savants ne seraient pas seuls à gouver-

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ner mais qu'il y aurait les industriels et i l a écrit le "Catéchis- me des Industriels" en 1823 et 1824.

3ème découverte.- A la fin de sa vie, i l a cru constater que les hommes en réalité, dans la propagande, n'étaient pas gagné par des raisonnements; que même la notion de l ' intérêt ne suffi- sait pas à les convaincre; que l'égoisme qui était le ressort de la société actuelle et qui avait été déchaîné par la liberté ne les gagnait pas non plus au saint-simonisme; donc qu'on ne pouvait les convaincre ni par le raisonnement, ni par l ' intérêt. Comment faire? Il découvrit que ce qui touchait les hommes et les entrai- nait et pouvait les amener de son côté, ce n'était pas le raison- nement mais le sentiment; ce n'était pas l ' intérêt, mais l'amour et que par conséquent le Saint-Simonisme, s ' i l voulait triompher, devait devenir une religion; i l devait s'adresser aux sentiments de l'homme et non pas à la raison; lui prêcher, l'amour du pro- chain comme le Christianisme et non pas des considérations d'inté- rêt; i l fal lai t donc que le pouvoir fût confié non pas aux savants et aux industriels mais à ceux qui étaient pénétrés de l'amour du prochain et naturellement de l'amour de Dieu qui est le Créateur de la Société humaine. On pouvait lui objecter qu'il y avait déjà le Christianisme, mais Saint-Simon s'est appliqué à montrer que, si le Christianisme avait prêché l'amour, son clergé l 'avait oublié, qu'il fal lai t par conséquent le restaurer et, de ce nouveau chris- tianisme, c'est Saint-Simon qui est le pape. Toutefois , la reli- gion a laquelle i l a fini par arriver, est une religion sociale et non une religion individuelle: Il ne s'agissait pas de promettre à l ' individu le salut dans la vie future, i l s'agissait de lui montrer que la religion Saint-Simonienne était la condition de son bonheur sur la terre et que Dieu, dans cette religion, était à la fois le créateur de la terre et de l'espèce humaine et une sorte de cons- cience que l'humanité prend de sa dignité.-

c) Le rôle des Saint-Simoniens - Leurs principes.-

Saint-Simon avait de son vivant quelques disciples : Rodrigues , fils d'un banquier bordelais; Enfantin, un ancien poly- technicien, un homme bien taillé, très beau de visage, doué d'une chaleur de tempérament extrêmement expansive et de ce don magique d'attirer la sympathie; c'est lui qui a été le véritable centre du Saint-Simonisme. Il y en avait un autre beaucoup plus rationa- liste, c 'était Bazard; i l était beaucoup plus froid qu'Enfantin et n'avaitpas le même attrait , étant bien moins beau. Le groupe s'augmenta ensuite par la propagande individuelle; les Saint- Simoniens fondèrent un journal, le "Producteur" qui vécut un an, 1825-1826, C'est la propagande orale qui leur amena des adeptes, surtout des polytechniciens, une centaine de membres, comme Le Chevalier, Transon et Michel Chevalier encore plus fameux que le précédent, qu'on retrouve sous Napoléon III. En outre, ils fi- rent des recrues parmi les républicains : Hippolyte Carnot le père du président de la République; Laurent (de l ' Ardèche), Buchez, catholique républicain et qui plus tard jouera un assez grand rôle. Après, ils jugèrent qu'il fallait s'adresser à la foule, soit par

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n'est pas une cas te, mais une classe ouverte à tous et chacun si humble s oit-il , de si bas qu'il parte, chacun peut y entrer ; sans doute, i l faut beaucoup de chance pour arriver à s'enrichir assez pour, à la fin de sa vie, compter parmi les potentats de la Socié- té. Mais chacun peut courir sa chance. Tel est le sens de la fa- meuse parole de Guizot, qui est comme la devise de la Monarchie de Juillet : "Enrichissez-vous". On lui a reprocher cette parole; mais, sous cette forme, elle n'est pas exacte; Guizot avait dit : "Enrichissez-vous par le travail et par l ' épargne et vous devien- drez électeurs". En disant ; "Enrichissez-vous" on a voulu laisser entendre ; Enrichissez-vous par tous les moyens et notamment par la spéculation. Telle n'était certainement pas la pensée de Guizot.

Il convient d'observer en outre que la monarchie de Juillet s 'est occupée de généraliser l'Instruction publique qui est la première condition de l'élévation sociale. C'est sous la Monarchie de Juillet qu'on s 'est efforcé en effet de développer l 'institution primaire et celui qui a eu l'honneur d'en être l ' instigateur, c'est Guizot. Il y a évidemment, dans la bourgeoisie, un juste souci, d'ordre pratique, d'enseigner aux enfants du peuple assez de choses pour qu'ils puissent devenir de bons ouvriers et de les moraliser pour qu'ils soient moins dangereux; mais le résul- tat social n'en a pas moins été de former une élite populaire.

Malgré cela, quand on regarde la Monarchie de Juillet, la prépondérance des intérêts parait évidente, La plus grande par- tie des gens sous la houlette de Guizot travaillaient et s'agitaient en pensant à gagner de l'argent et i l ne manquait pas de critiques pour trouver que l 'idéal de cette Monarchie était terre à terre et que le rôle de l 'esprit y était minime. Les caricaturistes ont ex- ploité ce thème et les romans de Balzac laissent la même impression. De ces caricaturistes, la plus génial est Daumier mais peut-être le plus caractéristique est- i l Henri Monnier qui a personnifié cette bourgeoisie du temps de Thiers et de Guizot scus l'aspect de Joseph Prudhomme et lui a prêté des formules célèbres où la rhétorique ri- dicule dénonce l'absence de culture véritable et où le cynisme ma- nifeste l'indifférence pour les idées et les principe : "Le sabre est le plus beau jour de ma vie ; i l me servira à défendre nos ins- titutions et, au. besoin, à les renverser".

FIN DU DEUXIEME FASCICULE.

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