La mission première de l’ingénieur En 2006, suite à … · 32 000 ingénieurs Arts et Métiers...

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La mission première de l’ingénieur est de résoudre les problèmes scientifiques, techniques ou d’organisation qui apparaissent avec l’évolution du monde, quel que soit le domaine : les énergies, le numérique, le médical, les transports, et bien d’autres. L’école Arts et Métiers forme des ingénieures et des ingénieurs généralistes dans ses 11 campus et instituts, répartis dans toutes les régions de France. C’est l’école de l’industrie du futur qui va résoudre les défis auxquels notre monde est confronté, afin de construire un avenir durable pour nos sociétés, dans le respect de valeurs éthiques et humanistes. Tous les talents sont nécessaires. L’école Arts et Métiers est accessible à partir des prépas scientifiques et techniques mais aussi de certains DUT ou licences. Certains campus proposent une intégration dès le BAC STI2D. La Société des ingénieurs Arts et Métiers regroupe les élèves et anciens élèves soit, à ce jour, 32 000 ingénieurs Arts et Métiers (appelés gadzarts) actifs au sein du plus important réseau européen d’anciens élèves d’une grande école d’ingénieurs. Ce dépliant est un extrait du livre 50 ans, 50 portraits d’ingénieures Arts & Métiers. Vente en ligne : www.arts-et- metiers.asso.fr/ manif/1372 10 10 Ingénieures portraits DIRIGER ENSEIGNER CRÉER, DÉVELOPPER SA PROPRE ENTREPRISE TEXTILE LOGISTIQUE __ J’ai intégré, dès la seconde, une filière technique afin de devenir archi- tecte. Au cours de mes études, je créais et confectionnais des vêtements par passion. En troisième année, j‘ai exposé mes créations et la réaction de mes camarades m’a donné le déclic pour poursuivre dans ce domaine et intégrer l’École supérieure des industries du vêtement (ESIV). J’ai débuté ma carrière dans un groupe de mode où j’ai évolué tous les 2 ans dans des postes à responsabilités. Depuis octobre 1996, je travaille dans le secteur de l’uniforme, dans le groupe Mulliez-Flory. J’ai occupé des fonctions de management, notamment à la direction générale d’un groupe de 120 personnes, qui m’ont amenée à ma position actuelle de directrice opérationnelle d’un groupe de 500 personnes en France et en Tunisie. Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.mulliez-flory.fr Imprimé par la société Brailly - 62 route du Millénaire CS 10034 - 69564 Saint-Genis-Laval CEDEX pour la société des Arts & Métiers - 9 bis avenue d’Iena - 75116 Paris CEDEX 16 - Ne pas jeter sur la voie publique. __ J’ai choisi de suivre un mastère Gestion d’en- treprise en apprentissage lors de ma dernière année aux Arts et Métiers. Je souhaitais com- pléter l’enseignement de Gestion de projet que je découvrais à l’École. Un partenariat entre les Arts et Métiers et l’Institut d’administration des entreprises (IAE) a facilité l’organisation de ma dernière année d’étude. De plus, la rémunéra- tion d’apprenti permet de financer une partie de ses études, de ses projets... J’ai plongé dans le monde du travail en commençant dans le contrôle de ges- tion industriel chez Arcelor-Mittal, puis dans l’approvisionnement de pièces mécaniques chez Eurocopter. En juin 2012, j’ai rejoint l’entreprise familiale de logistique maritime pour me consacrer à la gestion des formalités de douane import-export. Pour reprendre sereinement les rênes de cette PME l’année prochaine, je travaille au côté de mon père qui me transmet son expérience. Grâce à mon double diplôme Art et Métiers/IAE, je sais m’adapter à ces nou- velles responsabilités. Dans ma carrière, la formation Arts et Métiers m’a permis d’accéder rapidement à des postes à responsabilités et de diriger très jeune des équipes techniques. Carole MAUGUIN An 183, 50 ans Cyrielle KIFFEL MITU Ai 206, 29 ans __ Entrée deuxième sur toute la France aux Arts et Métiers en 1985, je rêvais d’être Marie Curie et de faire de la recherche. J’ai donc passé un doctorat. Comme je voulais du temps pour m’occuper de mes enfants, il a fallu changer mes plans professionnels et j’ai donc choisi le métier d’enseignante. Pour obte- nir un salaire cohérent avec mes diplômes, j’ai passé le CAPES, puis l’agréga- tion en mathématiques. La formation ingénieur Arts et Métiers m’a apporté une grande culture géné- rale scientifique, très utile dans mon choix de carrière. Elle me permet en effet de présenter aux élèves des applications concrètes des notions mathé- matiques. Elle développe également la curiosité qui maintient à l’affût des nouveautés. Enfin, la vie à l’École avec mes camarades de promotion m’a appris à ne pas me laisser marcher sur les pieds, à savoir faire confiance aux gens, à avoir une meilleure connaissance de moi-même et des fonctionne- ments de groupe. Ce que j’applique tous les jours pour gérer une classe et ma grande famille… __ En 2006, suite à mon diplôme d’architecte DPLG, j’ai obtenu le premier prix du Concours d’architecture de l’Office technique d’utilisation de l’acier et j’ai créé ma propre agence. J’ai conservé la volonté de travailler sur tous les types de projets, de la réno- vation chez le particulier à la construction de bâtiments publics. Entre autres affaires, j’ai eu l’occasion de mener plusieurs projets avec des spécifications techniques particulières (piscines publiques, établissements de santé…) sur lesquels j’ai éprouvé une réelle satisfaction tant dans les phases de concep- tion que de réalisation. Mon adaptation au monde du bâtiment a été facili- tée par l’ouverture d’esprit acquise aux Arts et Métiers. C’est ce qui me dif- férencie complètement dans le monde de l’architecture dans lequel j’évolue maintenant. Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.aw-architecte.com Savoir saisir les opportunités, oser expérimenter et suivre son instinct. On ne va pas forcément là où on le prévoyait, et c’est tant mieux ! L’ambition d’un ingénieur passe aussi par l’ouverture aux disciplines artistiques et culturelles, pouvoir rêver et faire rêver les autres. ENSEIGNEMENT EN LYCÉE ARCHITECTURE / URBANISME Dominique MONTOYA Ai 185, 48 ans Aline GENEVRAY-WOIRIN Ch 188, 45 ans Professeure agrégée en mathématiques - Lyon (69) Architecte - Pau (64) Directrice opérationnelle - Maulevrier (49) Directrice adjointe en logistique maritime Port-Saint-Louis-du-Rhône (13) 97 % des ingénieures ont un poste dans l’année d’obtention du diplôme. Les Arts et Métiers m’ont permis de mettre une touche féminine dans un univers masculin ! 50 % de lycéennes au bac S, combien d’ingénieures demain ?

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La mission première de l’ingénieur est de résoudre les problèmes scientifiques, techniques ou d’organisation qui apparaissent avec l’évolution du monde, quel que soit le domaine : les énergies, le numérique, le médical, les transports, et bien d’autres.

L’école Arts et Métiers forme des ingénieures et des ingénieurs généralistes dans ses 11 campus et instituts, répartis dans toutes les régions de France. C’est l’école de l’industrie du futur qui va résoudre les défis auxquels notre monde est confronté, afin de construire un avenir durable pour nos sociétés, dans le respect de valeurs éthiques et humanistes. Tous les talents sont nécessaires. L’école Arts et Métiers est accessible à partir des prépas scientifiques et techniques mais aussi de certains DUT ou licences. Certains campus proposent une intégration dès le BAC STI2D.

La Société des ingénieurs Arts et Métiers regroupe les élèves et anciens élèves soit, à ce jour, 32 000 ingénieurs Arts et Métiers (appelés gadzarts) actifs au sein du plus important réseau européen d’anciens élèves d’une grande école d’ingénieurs.

Ce dépliant est un extrait du livre 50 ans, 50 portraits d’ingénieures Arts & Métiers.

Vente en ligne : www.arts-et-metiers.asso.fr/manif/1372

1010Ingénieuresportraits

DIRIGER ENSEIGNER CRÉER, DÉVELOPPER SA PROPRE ENTREPRISE

TEXTILE LOGISTIQUE

__ J’ai intégré, dès la seconde, une filière technique afin de devenir archi-tecte. Au cours de mes études, je créais et confectionnais des vêtements par passion. En troisième année, j‘ai exposé mes créations et la réaction de mes camarades m’a donné le déclic pour poursuivre dans ce domaine et intégrer l’École supérieure des industries du vêtement (ESIV).

J’ai débuté ma carrière dans un groupe de mode où j’ai évolué tous les 2 ans dans des postes à responsabilités.

Depuis octobre 1996, je travaille dans le secteur de l’uniforme, dans le groupe Mulliez-Flory. J’ai occupé des fonctions de management, notamment à la direction générale d’un groupe de 120 personnes, qui m’ont amenée à ma position actuelle de directrice opérationnelle d’un groupe de 500 personnes en France et en Tunisie.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.mulliez-flory.fr

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__ J’ai choisi de suivre un mastère Gestion d’en-treprise en apprentissage lors de ma dernière année aux Arts et Métiers. Je souhaitais com-pléter l’enseignement de Gestion de projet que je découvrais à l’École. Un partenariat entre les Arts et Métiers et l’Institut d’administration des entreprises (IAE) a facilité l’organisation de ma dernière année d’étude. De plus, la rémunéra-tion d’apprenti permet de financer une partie de ses études, de ses projets...

J’ai plongé dans le monde du travail en commençant dans le contrôle de ges-tion industriel chez Arcelor-Mittal, puis dans l’approvisionnement de pièces mécaniques chez Eurocopter.

En juin 2012, j’ai rejoint l’entreprise familiale de logistique maritime pour me consacrer à la gestion des formalités de douane import-export. Pour reprendre sereinement les rênes de cette PME l’année prochaine, je travaille au côté de mon père qui me transmet son expérience.

Grâce à mon double diplôme Art et Métiers/IAE, je sais m’adapter à ces nou-velles responsabilités.

Dans ma carrière, la formation Arts et Métiers m’a permis d’accéder rapidement à des postes

à responsabilités et de diriger très jeune des équipes techniques.

Carole MAUGUIN An 183, 50 ans

Cyrielle KIFFEL MITU Ai 206, 29 ans

__ Entrée deuxième sur toute la France aux Arts et Métiers en 1985, je rêvais d’être Marie Curie et de faire de la recherche. J’ai donc passé un doctorat. Comme je voulais du temps pour m’occuper de mes enfants, il a fallu changer mes plans professionnels et j’ai donc choisi le métier d’enseignante. Pour obte-nir un salaire cohérent avec mes diplômes, j’ai passé le CAPES, puis l’agréga-tion en mathématiques.

La formation ingénieur Arts et Métiers m’a apporté une grande culture géné-rale scientifique, très utile dans mon choix de carrière. Elle me permet en effet de présenter aux élèves des applications concrètes des notions mathé-matiques. Elle développe également la curiosité qui maintient à l’affût des nouveautés. Enfin, la vie à l’École avec mes camarades de promotion m’a appris à ne pas me laisser marcher sur les pieds, à savoir faire confiance aux gens, à avoir une meilleure connaissance de moi-même et des fonctionne-ments de groupe. Ce que j’applique tous les jours pour gérer une classe et ma grande famille…

__ En 2006, suite à mon diplôme d’architecte DPLG, j’ai obtenu le premier prix du Concours d’architecture de l’Office technique d’utilisation de l’acier et j’ai créé ma propre agence.

J’ai conservé la volonté de travailler sur tous les types de projets, de la réno-vation chez le particulier à la construction de bâtiments publics. Entre autres affaires, j’ai eu l’occasion de mener plusieurs projets avec des spécifications techniques particulières (piscines publiques, établissements de santé…) sur lesquels j’ai éprouvé une réelle satisfaction tant dans les phases de concep-tion que de réalisation. Mon adaptation au monde du bâtiment a été facili-tée par l’ouverture d’esprit acquise aux Arts et Métiers. C’est ce qui me dif-férencie complètement dans le monde de l’architecture dans lequel j’évolue maintenant.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.aw-architecte.com

Savoir saisir les opportunités, oser expérimenter et suivre son instinct. On ne va pas forcément là où on

le prévoyait, et c’est tant mieux !

L’ambition d’un ingénieur passe aussi par l’ouverture

aux disciplines artistiques et culturelles, pouvoir rêver et faire rêver les autres.

ENSEIGNEMENT EN LYCÉE

ARCHITECTURE / URBANISME

Dominique MONTOYA Ai 185, 48 ans Aline GENEVRAY-WOIRIN Ch 188, 45 ans

Professeure agrégée en mathématiques - Lyon (69) Architecte - Pau (64)

Directrice opérationnelle - Maulevrier (49)

Directrice adjointe en logistique maritime

Port-Saint-Louis-du-Rhône (13)

97 % des ingénieures ont un poste dans

l’année d’obtention du diplôme.

Les Arts et Métiers m’ont

permis de mettre une

touche féminine dans un univers masculin !

50 % de lycéennes au

bac S, combien d’ingénieures

demain ?

ORGANISER, CONSEILLER, ACCOMPAGNER LES ENTREPRISES

__ Après 3 ans passés chez un fabricant de machines spéciales, j’ai intégré l’ANVAR (qui ensuite est devenu OSEO, puis BPI France) en tant que char-gée d’affaires innovation. J’accompagne des entreprises (principalement des PME) dans leurs projets d’innovation technologique : elles me présentent leurs projets que j’analyse autant sur les aspects techniques d’innovation que sur les  aspects économiques, financiers et juridiques (notamment la propriété intellectuelle). L’objectif est de les aider à sécuriser leur démarche afin qu’ils concrétisent leurs projets et de valider l’éligibilité de leur demande à nos dis-positifs de financement.

La formation dispensée aux Arts et Métiers me permet d’avoir une compré-hension globale des problématiques techniques, quel que soit le type de projet, et d’évaluer rapidement la maîtrise des risques. Pour l’analyse financière, les aspects économiques et juridiques, j’ai pu consolider mon expérience et cer-tains acquis par des formations proposées au sein de mon entreprise.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.bpifrance.fr

Il nous revient de construire notre métier : être ingénieure Arts et Métiers, c’est savoir

s’adapter en toutes circonstances.

FINANCES

Laure LECLERCQ Cl 198, 36 ans

Chargée d’affaires en financement

de l’innovation - Lyon (69)

__ Depuis 2012, je suis chef de groupe Marketing chez Louis Vuitton (Groupe LVMH) pour les collections Maroquinerie rare et exceptionnelle.

J’aime allier la créativité, l’innovation à l’exigence et au travail en équipe. Ce métier me permet de développer mon goût pour les arts et le design tout en associant les sciences, les techniques et les relations humaines.

Tout au long de mon parcours, notamment au Marketing, j’ai acquis une sensibilité au produit tout en travaillant sur une démarche scientifique d’ana-lyse de chiffres. En effet, il faut savoir saisir les tendances, analyser les ventes et bien connaître les clients afin que les diverses influences résonnent dans nos créations.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.lvmh.fr

J’ai osé une voie au sein de la vie scientifique et économique tout en ayant un travail

passionnant dans le monde de la mode.

LUXE / MAROQUINERIE

Rachel HIRTZ-GULLY Me 198, 36 ans

Chef de groupe Marketing - Paris (75)

GÉRER DES PROJETS

__ J’ai découvert la biomécanique aux Arts et c’est devenu mon objectif professionnel. Après un mastère Biomécanique (anciennement DEA) en der-nière année, j’ai orienté ma carrière vers le biomédical, domaine qui me plaît particulièrement.

Depuis que je travaille chez Stryker, société américaine fabriquant des implants pour différentes parties du corps, j’ai pu découvrir le lien entre patients, hôpi-taux et entreprise. Ce travail d’aide aux patients au travers de l’industrie donne un sens à ma vie professionnelle.

Ma mission actuelle consiste à établir, pour chaque famille de produits, un cahier des charges et une analyse de risques. Son intérêt est de découvrir en un temps réduit une multitude de produits avec des matières premières différentes et originales, comme le Nitinol, et de gérer des mini-projets.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.stryker.fr/emea

Lorsque l’on a trouvé sa voie, il suffit de suivre ses envies et surtout

de ne jamais renoncer.

RECHERCHER & CONCEVOIR

BIOMÉDICAL

Véronique COUROUGE Li 203, 31 ans

Ingénieure Projet - Selzach (Suisse)

__ Après mon double diplôme franco-allemand, la dimension généraliste de ma formation m’a permis de découvrir des aspects très différents et passion-nants du métier d’ingénieur, mêlant technique, gestion de projet et travail avec des interlocuteurs très variés. Pendant mes études, j’ai fait des stages indus-triels classiques (automobile et aéronautique), mais ma volonté de m’investir activement dans des projets de développement durable m’a conduite à com-pléter ma formation par un mastère spécialisé Énergies renouvelables.

Au gré des rencontres avec des professionnels passionnants, j’ai pu tout d’abord travailler dans une ONG œuvrant à améliorer l’accès aux services énergétiques (électrification rurale) dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique, avant d’intégrer un bureau d’études spécialisé sur la même thématique. Au cours de ces six premières années d’expérience professionnelle, je suis restée basée en France, mais j’ai été amenée à beau-coup voyager.

Je pourrais parler des heures de mon métier. À chaque changement de projet,

je dois m’adapter à des contextes nouveaux. Jamais de routine…

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Élise MICHAUD Me 204, 29 ans

Chargée de projets « Électrification rurale »

Francheville (69)

__ Après les Arts et Métiers, je suis partie travailler chez Schlumberger dans le milieu pétrolier en tant qu’ingénieure terrain pour l’évaluation et la caracté-risation des réservoirs de pétrole. J’ai débuté en Angola, puis suis partie 2 ans au Gabon avant d’être transférée en Allemagne. Je suis ensuite retournée au  Gabon pour diriger une base de forage à Port-Gentil. À 30 ans à peine, je devais gérer trois appareils de forage, 200 employés et 30 millions de dollars de chiffre d’affaires, un vrai challenge dans un pays autre que le mien !

Aujourd’hui, je suis consultante chez Maurel et Prom, en tant que supervi-seuse complétion au Gabon. Lorsqu’un puits producteur de pétrole tombe en panne, nous intervenons pour le réparer, afin de reprendre rapidement la production : il s’agit de centaines de barils par jour, donc beaucoup d’argent ! Je suis actuellement la seule femme ingénieure sur le chantier (400 personnes) et j’effectue des rotations de travail de 28 jours on et 28 jours off.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.maureletprom.fr

Être Ingénieure c’est pouvoir s’adapter à toute situation, c’est aussi l’opportunité d’avoir

le choix entre une multitude de métiers.

PÉTROLE

Anna-Gaëlle RIALLAND Me 203, 32 ans

Superviseuse Complétion - Port-Gentil (Gabon)

__ Quand j’ai terminé mon bac+4 en Chine en 2002, je ne connaissais pas le système des grandes écoles en France. J’ai intégré Arts et Métiers ParisTech en deuxième année à Angers, et je ne regrette pas du tout mon choix !

Ma principale mission est la gestion de planning d’un projet de nouveau véhi-cule en lien avec les équipes de PSA en France, le centre R&D qui se  trouve à Shanghai, en Chine, et le partenaire DPCA (Dongfeng Peugeot Citröen Auto-mobile), en Chine également. Je gère aussi le budget des ressources internes PSA (partie France et partie Shanghai) et je pilote le plan de lancement com-mercial en partenariat avec le réseau commercial Chine, l’usine de production à Wuhan et les autres directions concernées.

J’ai choisi une expatriation dans mon pays natal, car je peux aider mes collè-gues des deux pays à mieux se comprendre, et à travailler ensemble avec plus d’efficacité.

Pour en savoir plus sur l’entreprise : www.psa-peugeot-citroen.com

AUTOMOBILE

Zhimin YAO An 201, 34 ans

Responsable Planning projet véhicule

Wuhan (Chine)

J’ai remboursé rapidement mon

prêt pour permettre à d’autres élèves étrangers d’entrer à Arts et Métiers

ParisTech.

PRODUIRE

Aujourd’hui, 30 %

des ingénieurs sont des femmes,

et demain ?

Ingénieur = Travailler sur les

défis scientifiques d’aujourd’hui pour

une société meilleure.