édition Française

CCMComité de Coordination de la Marche

www.worldcitizensmarch.org

N° 4 • Janvier 2017 • 2 e

La MARCHEdes Citoyens du Monde

Vers l’unité politique de la planète

Revue annuelle N°4

*

CCMComité de Coordination de la Marche

des Citoyens du Monde

*Association Loi 1901

66 Bd Vincent Auriol 75013 Paris

N° Siret : 702 332 686 000 15www.worldcitizensmarch.org

*Directeur de la publication

Olivier d’Argenlieu

Comité de rédactionPierre Ardouin, Béatrice Leclerc,

Olivier d’Argenlieu

*Conception et impressionMicropubli 01 30 56 15 50

*Dépôt légal : janvier 2017

ISSN 2425-0414

KILOMETRE 17Suivant une métaphore qui plaira aux coureurs de fond, nous voilà parvenus au kilomètre 17 de la Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète.

C’est au début de ce siècle, au tournant du troisième millé-naire, que la nécessité s’en est fait sentir. C’était le kilomètre zéro de la Marche.

Au kilomètre 10, le livre « Le prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde », a été publié, et il a reçu un bon accueil. Tant et si bien qu’au km 14 quelques-uns d’entre nous n’ont pas hésité à lancer un appel à rejoindre « La Marche des Citoyens du Monde » vers l’unité politique de la planète. Il a porté ses fruits.

Arrivés aujourd’hui au km 17, nous ne sommes encore qu’une petite poignée d’hommes et de femmes sur les cinq continents, résolus à amener les représentants de nos pays à signer une nouvelle Charte des Nations Unies, mais notre nombre s’accroit chaque année ; il a doublé en 2016.

Nous poursuivons donc allègrement notre chemin, le regard toujours tourné vers le kilomètre 100, point d’arrivée de cette course de longue haleine que nous gagnerons avec vous. Nous y serons peut-être plus vite que prévu !

CCM

éditorial

Kilomètre 17 2

Où en sommes-nous ? 3

De l’ONU à la Fédération Mondiale 4-5

Scénario de la Marche 6-7

Le chantier de la Nouvelle Charte des Nations Unies est ouvert ! 8

Sommaire

Rappelez-vous les 4 réactions typeà l’invitation à rejoindre la Marche

•Celàdépassel’horizondemespréoccupations.

•Netouchezpasàlasouveraineténationale,c’estunprincipesacré!

•Vousavezraison,etjevousapprouve,maiscen’estpaspourdemain...

•Oui,àfond!...Jemarcheavecvous.

La MARCHEdes Citoyens du Monde

Où en sommes-nous ?

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souveraineté nationale. Ces hommes et ces femmes sont pour la plupart incapables d’imaginer qu’il puisse y avoir d’autres acteurs politiques que les 197 Etats-nations hérités de l’histoire, des Etats-nations souverains et indépendants qui ne sauraient faire mieux que se doter d’un « Club » sans réel pouvoir et sans moyens propres, l’ONU de 1945.

Dans ce contexte, seuls réussissent à tirer brillamment leur épingle du jeu ceux qui du fait de leur puissance financière peuvent se jouer des peuples et des frontières... avec les consé-quences que l’on sait...

Le pari de la Marche est donc loin d’être gagné, et la petite équipe qui l’anime en est bien consciente. C’est la raison pour laquelle nous engageons vigoureusement maintenant la deu-xième étape de la Marche des Citoyens du Monde.

Notre force, c’est d’être un mouvement, et d’avoir du temps pour aboutir. A moins qu’un cataclysme planétaire, quelle qu’en soit l’origine - climatique, nucléaire, économique, ou pandémique - ne vienne à se produire, le scénario de la Marche sera celui qui est présenté pages 6 et 7. Nous avons donc du temps pour agir.

Dans cette 2ème étape de notre parcours, nous allons mettre l’accent sur six axes de développement prioritaires :

• 1er axe : poursuivre le développement numérique de la Marche, par un effet de contagion à partir des adhérents actuels : merci à vous tous de participer à ce effort, qui est absolument vital pour le dévelopement de la Marche.

• 2ème axe : ouvrir et aider à se développer un nombre croissant de « relais » de la Marche dans un maximum de pays.

• 3ème axe : resserrer nos liens avec toutes les Associations et organisations qui concourent au même but que nous, avec une attention particulière aux organisations et mouvements tou-chant les jeunes, ceux qui vont faire le Monde de demain.

• 4éme axe : percer le mur d’indifférence des universitaires et des médias, en allant au contact des plus ouverts d’entre eux.

• 5ème axe : commencer dès à présent à élaborer la nouvelle Charte des Nations unies avec le concours des experts et cher-cheurs du monde entier qui sont attentifs à ce sujet.

• 6ème axe : Renforcer le Comité de Coordination de la Marche par la présence active de représentants de tous les continents, et organiser la relève des fondateurs de la Marche.

Telle est notre feuille de route pour les années qui viennent. N’oublions jamais le point d’aboutissement de la Marche des Citoyens du Monde : la création de la Fédération Mondiale des Nations, appelée à remplacer l’actuelle ONU de 1945, clairement obsolète aujourd’hui face aux défis planétaires du XXI ème siècle.

CCM

Quand « Le prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde », a été publié, en 2010, il a reçu aussitôt le soutien de Boutros Boutros-Ghali, le Secrétaire général des Nations Unies de 1992 à 1996, qui s’était efforcé en vain de réformer l’ONU à l’occasion de son cin-quantième anniversaire. Il n’a donc pas hésité à préfacer le livre. Simultanément, Edgar Morin, s’est déclaré « en pleine harmonie avec ce livre », et plusieurs personnalités qui avaient été citées au fil des pages n’ont pas manqué de lui apporter également leur soutien, notamment Stéphane Hessel, Jacques Attali et Hubert Védrine, qui a qualifié ce livre de « plein d’espoir pour le monde ».

Le Centre français des Citoyens du Monde et l’Assemblée des Citoyens du Monde elle-même ont emboité le pas, tant et si bien qu’un petit groupe de militants a pris la décision de lancer la « Marche des Citoyens du Monde vers l’unité politique de la planète » en s’inspirant directement du scénario décrit au der-nier chapitre du « Prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde ». C’était le début de la première étape de la Marche.

Nous voici maintenant arrivés à la fin de cette première étape, et plusieurs questions se posent. La première : « Combien de divi-sions la Marche ? »... pour reprendre une interrogation célèbre de la seconde guerre mondiale ? Nous étions partis à 7, nous sommes rapidement devenus 70, et nous serons bientôt 700 « Marcheurs d’espérance » sur les cinq continents », hommes et femmes de ce temps résolus à amener les représentants de leurs pays à signer la nouvelle Charte des Nations unies après son adoption par référendum, celle qui donnera naissance à la Fédération Mondiale des Nations. Nous ne sommes encore qu’une toute petite poignée sur la terre, mais, et l’histoire de l’humanité est là, qui nous nous encourage à poursuivre, et le temps travaille pour nous.

Le pari de la Marche est-il gagné ? Il est bien trop tôt pour le dire. Car si notre nombre et notre détermination nous permettent d’exister et de nous exprimer librement, nous faisons encore l’objet de nombreuses manifestations d’indifférence, de mépris condescendant, ou d’hostilité déclarée.

Pourquoi cela ? Parce que nous dérangeons, et parce que nous invitons nos concitoyens à porter leur regard au-delà du court terme. Tous les jours, un peu partout sur la planète, les citoyen ordinaires ploient sous le fardeau du quotidien, un fardeau par-fois extrême... si lourd à porter qu’il n’ont plus guère d’espé-rance. Et les autres ? Les hommes politiques, les élus, les chef d’Etat ont les yeux rivés sur le court terme, et sur l’échéance prochaine de leur réélection… ou de leur éviction. Quant à eux, les journalistes, les universitaire, les chercheurs, s’en tiennent le plus souvent à l’analyse de la situation. De toutes façons, ils ne peuvent qu’émettre des idées et des commentaires inspirés par l’actualité. D’une manière générale, les élites culturelles, administratives et politiques de nos pays, aussi instruites soient-elles, sont façonnées , formatées même, par le principe de la

La MARCHEdes Citoyens du Monde

Chacun sent plus ou moins confusément que l’organisation politique actuelle de la planète est dépassée. Elle repose sur 197 Etats-na-tions hérités de l’histoire qui se veulent tous souverains et indépendants. L’ONU n’est qu’un « club » fondé en 1945 par 45 Etats, et qui en compte aujourd’hui 193, sans réel pouvoir et sans réels moyens pour agir. Mal-gré la bonne volonté et le dévouement de ses agences, ce club des bonnes volontés a fait la démonstration de son impuissance face aux défis planétaires de notre époque. Il faut donc revoir l’organisation politique de la planète, et l’adapter au monde contemporain. Tous ceux qui ont réfléchi sérieusement à cette question s’accordent à penser qu’il faut renoncer main-tenant au principe de la souveraineté absolue des Etats en distinguant la souveraineté mon-diale, la souveraineté nationale et la souverai-neté locale. A chacun de ces niveaux de sou-veraineté doivent correspondre les Institutions politiques appropriées. D’où le choix du mo-dèle fédéral qui s’impose tout naturellement au niveau mondial, comme il s’est déjà imposé au niveau national dans de nombreux Etats.

Mais comment passer de l’ONU actuelle à la Fédération Mondiale des Nations ?

Plusieurs voies ont été ou sont envisageables. Citons pour mémoire la « révolution mondiale » préconisée en son temps par certains militants mondialistes, qui préconisaient la disparition des Etats nationaux et leur remplacement par un seul « Etat Mondial »... Qui n’aurait évidem-ment aucun caractère fédéral !...

Une voie plus classique, et qui a le mérite de la clarté, préconise l’élection au suffrage univer-sel d’une « Assemblée constituante mondiale » dont le collège électoral serait bien entendu l’ensemble de la la population mondiale. Cette proposition est séduisante intellectuellement, car elle est rationnelle et se comprend aisé-ment, par analogie avec ce qui se passe dans un Etat quand il change de régime politique. Mais on voit mal qui aurait aujourd’hui la pré-tention et l’audace de déclencher un tel pro-

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cessus, la communauté internationale étant ce qu’elle est. A moins que...

A moins que ce soit l’ONU elle-même qui s’y mette, prenant conscience des périls qui menacent l’humanité, et constatant que l’or-ganisation actuelle est incapable d’y faire face. Cette voie serait la plus simple et la plus rapide, l’Assemblée générale de l’ONU s’ac-cordant pour faire élaborer un projet de texte fixant l’organisation d’une institution mon-diale de type fédéral. Ce projet serait ensuite soumis pour approbation aux parlements des différents Etats, permettant ainsi la mise en place d’un parlement mondial. Mais la persis-tance des nationalismes, et leur retour en force actuel rendent tout à fait improbable un scenario de ce genre.

Nombreux sont donc ceux qui pensent que l’unité politique de la planète ne pourra se réaliser que progressivement et par étapes, à l’instar de ce qu’a été par exemple la construc-tion de l’Union Européenne. L’Europe est née, modestement, en 1951 par la création de la Communauté du Charbon et de l’Acier qui ne regroupait que six pays. Au fil des années elle a évolué pour aboutir à l’Union Européenne comportant vingt huit pays. La première As-semblée européenne, créée en 1952 auprès de la Communauté du charbon et de l’acier est devenue en 1957 l’assemblée parlemen-taire européenne puis, en 1962, le Parlement européen. Ce n’est que depuis 1979 que les députés européens sont élus au suffrage uni-versel. De la même façon une Assemblée des peuples, initialement consultative, pourrait être instituée auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans un premier temps elle pourrait être composée de représentants des

De l’ONU à la Fédération MondialeLes différentes voies

« La communauté internationale n’existe pas »

Hubert VÉDRINELe monde au défi

Fayard 2016

La MARCHEdes Citoyens du Monde

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changement, en veillant à respecter les règles de cette discipline. Il nous est d’abord apparu qu’il fallait cesser de rêver. Laissons donc les intellectuels et autres manieurs de concepts à leur cogitations, ils ne nous seront pas d’un grand secours De même les leaders politiques et les grands serviteurs des Etats qui sont pour la plupart prisonniers de leur cage d’écu-reuil, obsédés par le court terme et la défense des intérêts immédiats de leur pays. Alors, sur qui s’appuyer ? Eh bien, sur les premiers inté-ressés, sur le peuple lui-même ! D’où l’impor-tance de la diffusion de notre message et de l‘appel à rejoindre la Marche par les militants de la Marche et par le bouche à oreille. C’est seulement quand nous serons suffisamment nombreux à l’intérieur d’un pays que les mé-dias et les acteurs politiques commenceront à y être réceptifs. Un peu comme cela a été le cas pour l’écologie il y a deux ou trois décen-nies. Quand l’attention à notre initiative sera suffisamment forte à l’intérieur d’un pays – et simultanément dans bien d’autres – le moment du débat public sera ouvert, et il se concré-tisera autour de la proposition de « nouvelle Charte des Nations unies » que nous aurons élaborée entre temps avec le concours de tous les experts et chercheurs intéressés par ce sujet. A ce moment, nous ne serons plus très loin de l’arrivée. Car, à l’initiative cette fois des responsables politiques et sous la pression de l’opinion, le projet de « nouvelle Charte des Nations unies » sera soumis à référendum et se verra adopté dans un nombre toujours crois-sant de pays. Quand le seuil fixé par la nou-velle charte des Nations unies sera atteint, la Fédération Mondiale des Nations, telle qu’elle est prévue par la Charte pourra être créée et remplacer tout naturellement l’ONU de1945. Telle est la voie que nous avons choisie pour réaliser l’unité politique de la planète. Il nous faudra attendre plusieurs décennies pour la voir aboutir, car seul un nouveau cataclysme planétaire pourrait en accélérer le cours. Mais c’est évidemment le projet politique majeur du XXIème siècle !

CCM

parlements nationaux mais l’élection au suf-frage universel s’imposerait rapidement…On sait où en est aujourd’hui l’Union européenne : au bord de l’éclatement, les Etats membres étant plus que jamais attachés à leur souve-raineté nationale. Il y a fort à parier qu’il en se-rait de même pour l’Organisation des Nations Unies, tant que ses membres resteront ferme-ment attachés à leur souveraineté. Ce scénario progressif, qu’on pourrait appeler « scénario de grignotage » n’est donc guére satisfaisant. Il risque de n’être générateur que de lourdeur trompeuse et de lenteur à aboutir.

D’aucuns, très prudents, estiment qu’avant d’envisager une gouvernance mondiale il est nécessaire de procéder à des expérimentations sur des territoires plus limités. Ils proposent, par exemple, de regrouper les Etats au niveau d’un continent. Ce scénario est censé faciliter, le moment venu, le passage vers une véritable institution mondiale. Pourtant il est à craindre que l’apparition de nouvelles souverainetés n’encourage les sentiments nationalistes, fût-ce à l’échelle d‘un continent, et ne soit, par conséquent, un obstacle supplémentaire à l’unité mondiale.

« La Marche des Citoyens du Monde » a choisi une autre voie. Ceux qui ont engagé la dyna-mique de ce mouvement ont eu dès le départ deux préoccupations : savoir où nous allions, et par où y aller. Nous avons su assez vite où nous allions : nous allons vers « La Fédé-ration Mondiale des Nations ». Nous nous en sommes expliqués dans les revues annuelles précédentes, notamment dans le n° 3 de jan-vier 2016, et dans la plaquette « Rejoindre la Marche des Citoyens du Monde ». C’est d’ail-leurs la raison pour laquelle il nous a paru indiqué de nous rapprocher du Mouvement Fédéraliste Mondial (WFM). Quant à savoir par quelle voie nous pouvons atteindre cet objec-tif, la maturation a été un peu plus longue, et ce n’est qu’après mûre réflexion que nous pouvons clairement l’expliciter aujourd’hui.

Il s’agit là en effet de gérer un processus de

De l’ONU à la Fédération MondialeLes différentes voies

La MARCHEdes Citoyens du Monde

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Scénario de la MarcheMise à jour en Janvier 2017

Etape 0 : Travaux préliminaires

Etape 1 : Lancement et premiers pas

•Gestation du Projet : réflexion. contacts, et échanges de vues.

•Rédaction du livre « Le prodigieux pouvoir des Citoyens du Monde ».

•Publication du livre et recueil des premières approbations.

•Examen de l’opportunité d’engager « la Marche des Citoyens du Monde » vers l’unité politique de la planète, telle qu’elle est esquissé au dernier chapitre du livre « Le prodigieux pouvoir... »

•Approbation par l’Assemblée des Citoyens du Monde, et soutien très actif du Centre français des Citoyens du Monde.

•Premiers tests des réactions, dans le cadre d’un pré-lancement de la Marche.

•Lancement de la Marche des Citoyens du Monde en jnvier 2014, à l’occasion d’un Hommage public rendu à Albert Camus au Palais du Luxembourg à Paris.

•Ouverture du Site internet de la Marche des Citoyens du Monde (World Citizens’ March) et publication de la plaquette « Rejoindre la Marche » éditée en français et en anglais.

•Diffusion en janvier 2014 du n°1 de la Revue annuelle de la Marche, édité en français et en anglais.

•Premières adhésions à la Marche, en tant que « militant » ou « sympathisant ». Les 100 premiers marcheurs !

•Publication des n° 2 et 3 de la Revue annuelle de la Marche en janvier 2015 et janvier 2016.

•Diffusion sur internet de « Points de vues » émis par le Comité de Coordination de la Marche quand l’actualité est en résonnance forte avec les orientations prises par la Marche

1998 - 2013

2014 - 2016

N.B. : Ce scénario est un « scénario de référence ». Il peut être amené à s’accélérer si la prisede conscience qu’il y a urgence à réformer l’ONU s’accélère dans les esprits.

La MARCHEdes Citoyens du Monde

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Scénario de la MarcheMise à jour en Janvier 2017

Etape 2 : Développement de la Marche

Etape 3 : Accélération et aboutissement : succès !

•Création de Relais sur les cinq continents grâce à nos correspondants.•Actions concertées avec le Mouvement Fédéraliste Mondial ( WFM ) et les

autres mouvements mondialistes.•Multiplication du nombre des adhérents à la Marche dans un nombre

croissant de pays. •Elaboration de la « Nouvelle Charte des Nations unies » avec l’aide de

nombreu experts, venant du monde entier. •Première attention sérieuse portée à la Marche des Citoyens du Monde

par les milieux universitaires, les médias, et les formations politiques, à travers la planète.

•Premiers Référendums d’adhésions de la population à « la nouvelle Charte des Nations unies » dans plusieurs pays leaders.

•Adoption de la nouvelle Charte des Nations unies par un nombre croissant de Formations politiques à travers la planète.

•Adhésion de plus en plus fréquente de la population à la nouvelle Charte dans les 197 Etats de la planète, ou les Etats qui se seront fédérés entre temps.

•Dès que le seuil fixé par la Nouvelle Charte se trouve atteint – probablement 50 % de la population mondiale - création de la « Fédération Mondiale des Nations » en application de la Nouvelle Charte des Nations unies.

•Dissolution de l’ONU de 1945, qui fait place à la Fédération Mondiale des Nations.

•Ralliement progressif des derniers Etats, au fur et à mesure que la population adhère par référendum à la Nouvelle Charte des Nations unies.

Suivant l’expression prémonitoire de Boutros Boutros-Ghali, « Après l’ONU 1 (la S DN) et l’ONU 2 (l’ONU de 1945) viendra l’ONU 3, plus efficace et plus démocratique ». C’est fait !

2017 - 2050 ?

2050 - 2100 ?

N.B. : Ce scénario est un « scénario de référence ». Il peut être amené à s’accélérer si la prisede conscience qu’il y a urgence à réformer l’ONU s’accélère dans les esprits.

La MARCHEdes Citoyens du Monde

Le chantier dela Nouvelle Charte des Nations Unies

est ouvert !

Quiconque a lu les pages précédentes peut mesurer l’importance de l’ouverture de ce chantier. En effet, la nouvelle Charte des Nations Unies est au cœur du processus de trans-formation de l’ONU en Fédération Mondiale des Nations, avec pour conséquence l’unité politique de notre planète.

De même qu’il a fallu plusieurs années – de 1943 à 1945 – au groupe de travail mandaté par les vainqueurs de la seconde guerre mondiale, pour élaborer et mettre au point la Charte qui a donné naissance en1945 à l’actuelle ONU, de même il faudra plusieurs années de travail, mobilisant les meilleurs experts juridiques et politiques mondiaux pour élaborer et mettre au point la Nouvelle Charte qui va donner naissance à la Fédération Mondiale des Nations.

Au tournant de cette 2ème étape, nous allons prendre tous les contacts nécessaires à cette fin, et nous remercions par avance tous ceux qui vont nous y aider. Nous constituerons un « groupe pilote » chargé de coordonner les travaux, qui sera présidé par une personna-lité universitaire reconnue mondialement , avec une dizaine de membres représentant un éventail aussi large que possible des différentes sensibilités et compétences requises pour mener à bien ce travail.

D’ores et déjà, on peut affirmer que la nouvelle Charte se référera à la Déclaration Univer-selle des Droits de l’Homme (DUDH), et qu’elle contiendra les éléments requis pour doter la Fédération Mondiale des trois composantes sans lesquelles la communauté mondiale ne saurait survivre et évoluer sainement sur notre planète :

•Des Règles respectées par tous sur la planète.•Une Autorité exécutive qui veille au respect des règles, et qui œuvre au bien commun.•Une Représentation de la population humaine, qui édicte les règles, et mandate et

contrôle l’Autorité exécutive.

Cela a évidemment un petit air de démocratie...

Nous ne sommes pas naïfs, et nous savons parfaitement que dans plus d’un pays les gou-vernants et les tenants du pouvoir souverainiste s’opposeront farouchement à ce que la proposition d’une Charte aussi subversive à leurs yeux soit connue et diffusée à l’intérieur de leur pays, au risque de séduire la population... Mais la dynamique de la Marche jouera, peu à peu les dictatures craqueront, et les régimes totalitaires finiront par s’effondrer, comme nous avons déjà pu le constater à maintes reprises dans l’histoire de l’humanité, y compris dans son histoire la plus récente.

Que vous soyez un simple citoyen épris de démocratie et de solidarité mondiale, ou un expert reconnu, ou un chercheur motivé ayant quelque compétence sur ce sujet, nous vous invitons à prendre part à ce travail. Il suffit pour cela de nous contacter par un courriel envoyé à l’adresse de la Marche des Citoyens du Monde : contact@worldcitizensmarch.orgNous prendrons alors immédiatement contact avec vous.

CCMLe Comité de Coordination de la Marche

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