La lutte biologique contre les mouches des fruits...

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LABORATOm D'ENTOMOLOGIE ER DE LUTm BIOLOGIQUE Centre ORSTON de Nouméa Pa COCHEREUJ 4 93-1 LA LUTTE BIOLOGIQU3 CONTRE LE8 MOUCHES DE3 FRUITS TROPICAUX Ne sont ici considérées que les mouches qui s'attaquent aux 9ruïtc3 tropicaux. Ainsi, il ne sera pas parlé du genre F&a,qoletis, par exemple, de zones tempérées, ou de la mouche de l'olive Dacus - oUeae des pays méditmraaéens+ Par contre, on parlera de la mouche méditerranéenne des fmit s , Cerat it is capitata Wied. qui a été introduite et srest parfaitement établie en régions tropicales et Bquatoriales, en Amérique notamment aux îles Hawaï ou à la Réunion, Min, la lutte biologique étant avant tout de lv6cologie appliquée, il faut citer en tete drun tel c h a p i t r e l T i m p o r t m t e revue de CHRISTENSON e t FOOTE $1960) sur la biologie des mouches des fruits, 1 La lutte biologique contre les mouches des fruits dam la zone américaine Sur le continent américain et aux Antilles, plusieurs espèces dshastrepha et la mouche méditerranéenne Ceratitis caD itata Wied, sont d*importants ravageurs des cultures fruitières (I3DxER et Co&l., 194.4 ; CHRISTENSON , 1960) Les trois principales espèces dTAn&repha sont A. ludens Low, Al f r a t e r c u l u s (Wied.) et A. mombiaGBraeoptans Sein. Ab lud-mexican fruit fly) attaque surtout les Citrus e+ de nombreux fruits tropicaux et subtropicaux, comme les pêches, les goyaves, --%ondias Spa Anona sp. On la trouve au NeXique, Costa Ricap Guatemala, Venezuela, Trinidad, Honduras britannique (VAN IdHERVIN, 1966). Eugenia Spa L'aire de distribution d'A. fraterculus (the south amrerican fruit f1y)s'étend sur le Mexique, les fles Trinidad et Tobago, Panama, l'Amérique du Sud, en particulier au Brésil dans la région de Sao Paulo, mais non au Chili elle a ét6 supprimée* Ce ravageur a ét6 obtenu d'une vingtaine de fruits-hôtes, surtout le raisin, les pêches, les goyaves et les pommes roses 5 mais au Mexique, une forme d'A. fraterculus ne s'attaque jamais au - Citrus, alors qu'au Brésil le raisin est le fruit-hôte préféré de la forme brésilienne d'A. fraterculus, fruit dans lequel la forme mexid'aine pond massivement A. mombiwpsaeoptans (the west indian fruit fly) sévit aux A'tih&, au Mexique, au VQnézu6la, comme aux Antilles elle est tr5,@pi$k$d,e ds mais sans que ses larves s *y développent (BAKER,,et,, col^^ &Jlm~#). ._I ari 1gge.i ii.-a

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LABORATOm D'ENTOMOLOGIE ER DE LUTm BIOLOGIQUE

Centre ORSTON de Nouméa

P a COCHEREUJ

4 93-1

LA LUTTE BIOLOGIQU3 CONTRE LE8 MOUCHES DE3 FRUITS TROPICAUX

Ne sont ic i considérées que l e s mouches qui s'attaquent aux 9ruïtc3 tropicaux. Ainsi, il ne sera pas parlé du genre F&a,qoletis, par exemple, de zones tempérées, ou de la mouche de l'olive Dacus - oUeae des pays méditmraaéens+ Par contre, on parlera de l a mouche méditerranéenne des fmit s , Cerat it is capitata W i e d . qui a é t é introduite e t s r e s t parfaitement é tab l ie en régions t ropicales et Bquatoriales, en Amérique notamment aux î l e s Hawaï ou à la Réunion, Min, l a l u t t e biologique étant avant tout de lv6cologie appliquée, il faut c i t e r en t e t e drun t e l chapitre lTimportmte revue de CHRISTENSON e t FOOTE $1960) sur la biologie des mouches des f r u i t s ,

1 L a l u t t e biologique contre l e s mouches des fruits dam la zone américaine

Sur l e continent américain e t aux Antil les, plusieurs espèces dshas t repha e t la mouche méditerranéenne Cera t i t i s caD i t a ta Wied, sont d*importants ravageurs des cultures f r u i t i è r e s (I3DxER e t Co&l., 194.4 ; CHRISTENSON , 1960)

Les t r o i s principales espèces dTAn&repha sont A. ludens Low, Al fraterculus (Wied.) e t A. mombiaGBraeoptans Sein. A b lud-mexican f r u i t fly) attaque surtout les C i t r u s e+ de nombreux f r u i t s tropicaux e t subtropicaux, comme l e s pêches, l e s goyaves, --%ondias Spa Anona sp. On l a trouve au NeXique, Costa Ricap Guatemala, Venezuela, Trinidad, Honduras britannique (VAN IdHERVIN, 1966).

Eugenia Spa

L'aire de dis t r ibut ion d'A. fraterculus (the south amrerican f r u i t f1y)s'étend sur l e Mexique, l e s f l e s Trinidad et Tobago, Panama, l'Amérique du Sud, en par t icu l ie r au Brési l dans la région de Sao Paulo, mais non au Chil i oÙ el le a ét6 supprimée* Ce ravageur a ét6 obtenu d'une vingtaine de fruits-hôtes, surtout le ra i s in , l e s pêches, l e s goyaves et les pommes roses 5 mais au Mexique, une forme d'A. f ra terculus ne s'attaque jamais au - Citrus, a lors qu'au Brési l l e r a i s in e s t l e fruit-hôte préféré de la forme brésilienne d'A. fraterculus, fruit dans lequel la forme mexid'aine pond massivement A. mombiwpsaeoptans (the west indian fruit fly) sévit aux A'tih&, au Mexique, au VQnézu6la, oÙ comme aux Anti l les e l l e est tr5,@pi$k$d,e ds

mais sans que ses larves s *y développent (BAKER,,et,, col^^ &Jlm~#). ._I

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aux mangues (ANGELES, 1966); en Xquateur e t Argentine, Cette mouche s'atta- que rarement am Citrus, . mais plutôt aux f r u i t s de Spondias sp, y Eugenia sp, mangues, goyaves et café {.BAKER, e t coll . d 'A, s t r i a t a Sohin, sur Citrus ont é t é signalés au Pérou e t au Vénézuéla a ins i qu'A. serpentina au Brési l e t Vénézuéla.

?944)o Enfin, des dommages

6d Les premiers t r avam importants de l lu t te biologique contre une

mouche des f r u i t s en Amérique sont ceux de BARTLETT (1941) B Por to Rico, entre l e s années 1935 e t 1939 o Ils concernent Anastrepha mombinpree optans Sein. e t A. suspensa Lw, Cette mouche attaque les mangues, l e s goyaves e t l e s f r u i t s de Spondias sp,, tandisqu'A. suspensa s'attaque de plus a u Citrus, Une vingtaine d'espèces de parasites, représentant 133 expéditions e t ?3.000 parasites ont é-t;é reçus à Porto R i c o entre 1935 e t 1937, Packycrepoideug dubius Ashm,, parasite indigène d'A. suspensap divers Opius, Tetrastichus

Eatwe. Biosteres (Opius) tryoni Cam,, seul , se s e ra i t é tab l i , Des cinq parasi tes indigènes, seul Opius anastrephae Var,, est de quelque importance, Opius anastrephae a" é t é expédié aux î l e s Hawaï en 1935? pour l u t t e r contre Cera t i t i s capitata, e t Dirhinus g i f f a rd i i Si lv , en République Dominicaine en

*r

iffardianus Si lv , en par t icul ier , ont é t6 élevés en masse e-t l ibérés dans la

1938 o

A. ludens a f a i t l 'objet de nombreux travaux, surtout parce qu'elle migre chaque saison à p a r t i r du Mexique vers l e s Sordures meridionales du Texas e t de l a Californie (DEZRY, 1955 ; LA BRECQUX, 1964)- Contre e l l e , on a dressé d'importantes barrières phytosanitaires (dRE!UTAGF, 1956 ; CURL, 1964), recherché des méthodes dSQlevage de masse (Nc PHAIL, 1956 ; RHODE, 1957 ; DE CROGZ:L, 1961), ses exigences trophiques en conditions naturel les (IiAGER, f958) i (l 'action des facteurs externes sur sa biologie (BPXER E,W., 9944 ; FLITTERS, 1964), mais l e s travaux de l u t t e ont surtozit por té sur l e s applications d'insecticiikes en traitements aériens ou en traitements du s o l , sur l e s appâts e t a t t r a c t i f s chimiques? empoisonnés ou non (Ne PHAIL, 1939 B m R t 19\44,; LOPEZ, 1963 ; SANCHEZ RIVIELLO,. 19663 e t surtout sur l e s lâchers massifs de msles rendus s t é r i l e s à l 'a ide de produits chimiques (KNIPLINGi 19629 SHAW, 19629 1965 ; BEXVSCHOTER, 7966 ; PIC FDEN, 1966) ou par rayonnements (RHODE, 1961 ; LA BFECQUE~ 7966),

Peu de publications concernant l a l u t t e biologique e t l e s ennemis naturels (CLAUSENt 1956 qu'Anastrepha ludens e s t fortement parasitée par Diachasmg (O ius) crew! o - d i

chapote) pendant I.t6té au Nexique, mais ces parasites sont t r e s rares pendant l'hiver, BAKER (1944) note lDac t ion prédatrice du S.tapliylin Philothalaus (Xenonygus) anal is Erickson, LOPEZ (7970) conEeille une méthode de l u t t e culturale contre A. ludens au Mexique en enterrant à 30cm dans l e s o l des vergers les f r u i t s attaqués par l e s larves ; par su i te de l a production de gar; carbonique par fermentation en conditions anaérobies, l e s larves sont tuées dans l a proportion $e 85 à 97 $,

NARBNAYAN, 1962). PLUWER (1949) signale

Vier, e t Opius cereum Gah, dans l e s f r u i t s de Wrqentia grcg&.i,the --%- yel&ow 7

n *\

. ' ^

O n trouve Cera t i t i s capitata aux Bermudes, au Brésil , enUruguay e t en Argentine, où ce ravageur s'ävère t r è s important (COSTILLA, 1967) ; la mouche e s t réapparue au VQnézuéZa e t s 'es t étendue 5 Panama, au Honduras, au Nicaregua e t au Costa Rica ; mais e l l e semble entrer en corfipétition avec Les espèces préétablies dPhnastrephao

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5) 3 importants travaux. de l u t t e ont é t é entrepris contre C, capitata! en association avec A. fraterculus, en par t icu l ie r au Brési l (Sao Paulo), en Argentine e t en Amérique Centraleo Au Brés i l l'accent a é t é m i s sur les app8ts empoisonnés e t l e s traitements chimiques, mais ces derniers ont été suivis dGaccidents graves (ALRTElDA, 1963) ; en Amérique Centrale, les travaux ont poi36 sur la s t é r i l i s a t ion par rayonnements (KATIYAR, 1964 ; LIIBRECQUE, 1968) ; a i n s i 250 millions de mâles s t é r i l e s ont é t é l ibérés au Nicaragua durant 6 mois en 1967 (TLTRICII, 19683) tandis que les méthodes de piégeage é%ciaient am81iorée;s (DRESNER, 7970). Au Chili , G, capi ta ta e t h. f ra terculus ont é t é nuppi.%mées par deux f o i s en '1964 e t 19660

Peux de travaux? s i ce nPes t ceux de TURICA, ont 6té consacrés, sur 6 . l e continen-k r?,mGricain, à l a l u t t e biologique contre Cera t i t i s capitata e t

Anastreplne fra&rgs& au moyen de leurs ennemis na%urelsa

Bï e9f eL ces deux mouches coexistent souvent , ROSILLO (1953 note l e r6le important des oiseaux prédateurs comme facteur limitant en Argentine, GULGLZUIU $1963 ) signale l a réapparition de Cera t i t i s au Venezuela en j96a e t note que ce ravageur, a ins i qu*Bnastrepha spa, y sont faiblement parasi tés par (&$.us bel& G&., e t Phaenocarpa anastraphae en Argentine e t A,, serpen%-ts Wied, au Brési l e t que l e parasite a é t é l ibéré dans la province de TuCumai?. Enfin SPISHUOFF (1966) met au point une méthode d'élevage de masse d lkas t repha serpentina,

Les importants travaux de TURICA csncernent l a répar t i t ion e t les fluctuations des populz-biob de Cera t i t i s , don, f r a t e r c u l s e t de leurs parasi tes en Argentine durant t r o i s

zricliopria a w r t - t z a Costa Lima. Le parasitisme t o t a l a t t e in t 50 $ au nord ouest du pays, Au nord-est @ius bel lus G d O e t Diachasma (Opius) cereum (Gah,) ne parasitent l e s mouches des f r u i t s qu% ?2 $ (TURICA, 19t i l ) .n ,

e t Opius concolor Ssepl, Ces espèces se sont bien étalies là oii 'el les ont é t é l%h&es, En vergers mixtes, l e parasitisme se maintient toute 19ann6e e t son t a u peut atteindre 82 $ (TURICA, l968a). Rdin ce même eaten9 expose lyin-té- r8t de l a l u t t e biologique contre l e s mouches des f r u i t s au moyen de leurs parasites dans l a zone sud américaine e%;:p&sse en revue l e s travaux effectués dans ces domaines SUT l e continent américain. Il donna. une l i s t e de 27 microhyménoptères parasites des mouches des f r u i t s de ce t t e eonee Outre l e s parasites déjà ci%&, Pachycsepoideus tucumanus Blanch., Opius tucumanus Blanch, e t O, tu-r$5.& Blanch, sont également importantsa Dans la région de Tdcuman, l e parasitisme t o t a l a t t e in t 50 g9 ce qui réduit l e s populations d 'dnastrepk B l a f i n de 17é té , mgis ces parasites ont peu dOeffet sur --- C , Capita'tia, Iles perturba'cions subies par l e milieu naturel se sont f a i t e s au d6trimen.t des p a r a s i h s qui A g ,%muv&ientxd& ab&is$et orit favorisé 1"xtension dzA, frartemuhs sur laquelle l e s parasites indigènes s'adaptent male &mto-mc:q?m ind,icwn, Qaius lonfficaudatus ont é t é élevés au laboratoire l iberes dans l a nature e t spy sont é tab l i s ; i ls parasitent l e s mouches des f r u i t s dano m e groportion de 18 à 35 % (TURICAF 1968b),

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La l u t t e biologique contre l e s mouches des f r u i t s dans L'Océan Indien

c

c1 d,

Un prdgramme de l u t t e biologique contre l e s mouches des f r u i t s à l a Réunion a é t é entrepris par ETIENNE (7968, 1969, 1970), Sur ce t te î l e intensément peuplée, t r o i s groupes de mouches des fruits srattaquant aux f r u i t s sucrés à pépins ou à noyau, am f r u i t s des Solanées e t 2 ceux des Cucurbitacées. Dans l e premier groupe, Cera t i t i s rosa (Pterandrus) Karsch es t l'espèce dominante e t l a plus nuisible, Cera t i t i s carxitata Wied, introduite, a i c i aussi é t é déplacée par l a première espèce,, C. rosa attaque une vingtaine de f r u i t s , mais surtout les mangues, l es goyaves, l es ananasg les pêches mais aussi les bananes ; dans le second- groupe, Pardalaspis cyanescens Bea~íi, essentiellement, attaque l e s tomates, Dans l e troisième grou-pe SBrunsta (Dacus) cucurbitae Coq, surtout S. c i l i a tus Lw. e t D. emmerezi ont é té effec- tués au labomtoire, de fagon 8 multiplier &ius conco_l_o_r,, tandis que l e s fluctuations des populations de mouches dans l a nature é-baient suivies à l 'aide de pièges a t t r ac t i f s , 5000 Opius concolor ont été l ibérês d'ans l a nature e t l ' u t i l i sa t ion d'0pius longicaudatus e t dt_Opius coDhilus es t prévueo

La l u t t e biologique Öontre l e s mouches des f a t s dans l a zone -- .. --- indo-aust ralo-pac if ique

Cette région du monde e s t particulièrement riche en espèces de mouches des f r u i t s ravageurs des f r u i t s tropicaux (PEKINS KflRDY, 1956), Le genre Strumeta Walker (=Chaetoaacus Bezeif es t de lo in l e plus important sur l e plan économique avec? en par t icu l ie r S e dorsalis Hendel e t S, cucurbitae Coquillet, toutes deux répandues dans toute l lAsie, ?ux î l e s Marianne e t aux Hawaii, So t ryoni Frogg. maintenant en Nouvelle-Calédonie e t àTahi%&#, cet tout e wie list e dF espèces endémiques, propres en Nouvelle-Calédonie S a Dassif lora3 Frogg, e t Rotodacus xa,n-tliode+. B r o m aux Ples F i j i ou S, k i rk i Frogg, 3, T a h i t i (COCHERFAU, '1970). I1 sub&SiPBte encore beaucoup de confusions dans l a faune des Trypetidae de ce t te région e t un important t r a v a i l de mise en ordre systémztique e s t actuellement entrepris par DREM. Ehf in , l a mouche méditerranéenne des f r u i t s o Cerakit is cauitatg, a é t é introduite aux î l e s Haway e t en Australie,

1937, 1938, 2339 ;

d'origine australienne

chaque archipel du Pacifique, comme Se ps iau Frogg,,

Ces mouches se développent dans l e s f r u i t s l es plus divers, CHRISTENSON (1960) e t CLAUSEN (1965) en donnent l a l i s t e pour quelques espèces, Pour l a plupart, l e s fruits-hôtes sont des f r u i t s tropicaux sucr6s: surtout l e s goyaves, les mangues, l e s papayes, l e s pommes rose, l e s f r u i t s dac.divers Iifugsniq ou?AnahaJsdeaz l6gtmqsloomme - les . .t;o&a%es, ou alors des f r u i t s de régions tempérées, mais dont l a culture remonte en régione subtropicales, comme l e s pèches, l e s prunes et l e ra i s in , Ainsi WLY (1362) c i t e I I espèces de mouches obtenues en Australie de f r u i t s commerciaux, So CY^ a 6216 de I l 4 fruits-hôtes (SNOFSBPILL e t c o l l o , .1962a, 1962b, '1964); on a recensé 200 hôtes de Cerat i t is capi ta ta e t I50 de So dorsal is (CHRISTERSON, 1960) Par contre S. french5 se développe dans l e s f r u i t s amylacés ¿ie l 'arbre 8 pain e t S. cucurbitae dans l e s f r u i t s de nombreuses Cucurbitacées e t même en certaines gal les (BLTHLI1, 1968) ; CHRISTENSON (1960) signale que ce t te dernière mouche peut se développer dans 80 fruits-hôtes,, Mais il es t intéressant de noter que pour toutes ces mouches, sauf Gera-titis capitata_, l e s Citrus sont des fruits-hôtes occasionnelso

o'Kstenue

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A ce t te faune des mouches des f r u i t s e s t associée une importante faune de parasites, en par t icu l ie r de Braconidas (FISCHER, 1966)- Un grand pas dans l a connaissance de ces dernières a é té f a i t de 1948 à 1953,, à l a su i t e des récol tes systématiques effectuées par plusieurs entomologistes essociés au projet de l u t t e contre S. dorsalis awc ?les Hawaii? La f a m e des î l e s F i j i é t a i t déjà connue par l e s travaux de SIIMDIONDS (1935) e t QQUX

de FULLAWAY (1935) qui décr i t Opius f i j i e n s i s p que l'on'trouve aussi en Australie e t Nouvelle-Calédonie, puia Opius f roggat t i d'Australie complexe O, longicaudatus qui s'étend de Formose à l a Nouvelle-Calédonie, e t surtout O,, oophilus, typiquement asiatique (FULLAWAY, 19500 1951 1953). C'est aux Ples Hawaï que la l u t t e biologique au moyen des ennemis naturels dos mouches des f r u i t s à débuté à l a f i n du s ièc le dernier, à la su i t e des introductions de Cera t i t i s capi ta ta e t S. cucurbitae (CLbTJSEN, 1965)e En 1946, lr introduction de S. dorsal is a relancé les rechercheso Ainsi, au début du s iècle , on introduisait a u Hawaf Dirhinus RiffardLL S i l v o , (r O. canoolor Szephl.), O,, fullawayi Silv,, O, f l e t che r i Si lvo e t Tetrasti- chus giffardianus Silv, Après 1946, l e s prospecteurs parcourent l e monCie B

l e

4952,

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l a recherche de nouveaux parasites ., ce gui aboukit 2, I t i n s t a l l a t ion aux HawafZ d'0pius longicaudatus qui déplace O, tryoni de l a même fagon que ce dernier avait déplacé L h u m i l i s (I92O), puis O. vandenboscbi fa i t de même vis & vis d'O. lonr?icaudatus, Enfin O, oophilus domine O , vmdenboschi et assure un contrôle biologique sa t i s fa i san t de So dorsal is (VAX DEXI BOSCH e% et HJ,IuIMOT09 1953 ; CLhUSEN 1956, 196510 Dans l e s msmes moments S. cucurbitag f a i t l 'objet en Inde d'une étude écologique poussée de l a part de BISHIDA (1963) ; ce dernier considère que l e sud de l*Inde es t l e centre de disper- s ion 'de s,, cucurbitae., mais que,du moins en Inde du nord, le rô le de ses parasi tes e s t f a ib l e t O. f l e t che r i Full , I O, watersi Full , Synthomosphyrum i indicum S i l v o , Spalangia s p o t &&racon sp, e t Dirhinus spa

Des recherches sont entreprises aux Hawg'i: sur l 'influence de l a nourriture sur la ponte des mouches (HAGEN, 1956), s u r l'élevage de masse de S, dorsal is , S. cucurbitae e t C, capi ta ta (MARUCC1 e t c b l l , , 1950 ; WGm, 1950, 1952? 1958 g YAEDA, 1953 ; PI"li;y, 1956, MITCHELL e t colloo 1965 ; SCI-IROEDER and c o l l o t d 1970); sur l a biologie e t l 'écologie de So dorsal is (BESS et IURAMOTÔ, 1961), sur l'élevage des divers parasites (CHONG, 1962)1, sur l e s plantes rés is tantes (SEO, 1970), sur l e s techniques d?éradication au moment des 18chers massifs de mouches s t é r i l e s (méthodes du "flushingtP) e t sur l a suppression t o t a l e des mSles à l 'a ide d*a t t r ac t i f s chimiqccs empoisonnés. Après un premier essai aux HawaY, contre Ce ca r i t a t a au mdyen de la méthode du "flushing", STEINER a éliminé S e cucurbitae de l ' î l e R o t a (Marianne), puis S. dorsal is des î l e s Guam e t Rota au moyen de ces deux dernières méthodes conjuguées (STEINER e t co l lo , 1962, 1965aP 1965b, 2970 ; LA BRECQUE, 1964>o

En Australie, l e s principales recherches ont porté sur So t ryoni (the Queensland f r u i t f l y ) o alors que Cera t i t i s caoi ta tq r e s t e maintenant confinée,dans l a région de Perth, sans jamais avoir é té un ravageur importan% (MAY, l962), Se trsroni s'attaque surtout aux f r u i t s 2 pépins e6 à noyau d'o- r igine tenipérée, lorsque leir culture remonte en zone subtropicale ou tro- picale, C'est a ins i que les fermiers australiens ont dû oomljoser avec ce t t e mouche ils ont é t é amenés à cléplacer leurs vergers vers lg in t é r i eu r du pays, tenant compte en cela de l'écologie e t des exigences par t icul ières du ravageure Néanmoins, dans un programme de l u t t e biologiqud, demi-million d'0Dius ooohilus, parasite de S o dorsal is am %les Hawaï ,

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ont é t é acheminés des Hawaii SUT l'Australie par l e CSIRO de 1951 B 1959 (SNOlBliLL, 1962a, 7962b,, 1964). h i s malgré l ' ins ta l la t ion drOpius oophiPus en certaines r6gions du Queenslhnd, l e contÔle biologique de S d t m o n i n'a pas é t é obtenu- Cela es t dÛ au sud à des températures défavorables e t au nord à l a t rop grande d ivers i té des espèces f r u i t i è r e s que l e parasite, B lia recherche de ses hBtes, ne v i s i t e pas toutes, Des essais de l k h e r s massifs de &les s t é r i l e s ont aussi é t é f a i t s (TA BRECQUE, 1964), tandis que BATEW (7966, 1967)p kentait de supprimer sur des surfaces réduites l e s populations du ravageur par captures massives des mâles au moyen d 'z t t rac t i f s chimiques spécifiques, E h Australie? l e s d i f f i cu l t é s de l a l u t t e contre l'espèce indigène S, tryoni proviennent du f a i t que ce t t e mouche est inféodée à un grand nombre de f r u i t s sauvages également indigènes e t que l a dispersion de l'espèce es t t r è s importante dans l e s immenses zones frui-kières de ce continent mouches ¿fer- s f iwi t s ont débuté dès 1935 avec SIIIMONDS qui multiplie massive- ment 1'Eulophide %etrastichus giffardianus Silv, , de Ivlalaisie, lequel s ' é tab l i t facilement dans l'archipel. En outre, SI?XMONDS signale que la Lygaeide Germal-us pacificus Kirk. dé t ru i r a i t une grande quantité dloeufs de Strumeta tandis qu'opius sp., qui n'est autre qu'O, f i j i e n s i s f i l laway 195.!?r s'attaque aux larves, LEVER note la, présence aux F i j i de E&htomosph.y- rum indicum (RISBEC, 1942), sans doute en provenance dPIiide, De -1951 B 1954' O *CONNOR (1960) l ibère a m Fi j i 7000 OJ&.S vandenboschi Full. O, i n c i s i S i lV.o 1570 O, oophilus Full , , e t 3300 O, longicaudatus Lshm, des t r o i s var ié tés ta iens is , novocaledonicus et formosanuso Ces deux dernières espèces se sont é tabl ies e t exercent un bon contrôle biologique de S., assif lorae Frogg, ; l e parasitisme évolue dans l e s goyaves = t re 20 e t '*hilus, qui pond dans l e s oeufs, semble là aussi avoir dépla- cé l e s parasi tes indigènes O, hageni Full , e t O, f i j i e n s i s Ful le , qui pondent dans l e s larves (HINXXY, 1964, 1965), comme il semble l'avoir également fa i t vis-à-vis de Acerat anornonpria indicus S i lv, e t Tetrast ichus giffardianus Silv, (COCHERFdU, '1968) F i j i plusieurs dizaines de mil l iers de pupes de mouches des f r u i t s pour l e s expédier aux Hawaï dans l e cadre du programme de l u t t e contre S o dorsal iss De ce matériel, outre l e s Opius déjà c i t é s e t é tab l i so a éclos Spdanaia endius W l k . (CUUSEX, 1965)*

Aux î l e s F i j i , l es recherches de l u t t e biologique contre l e s

quelques

En j950-53 KRliUSS avait récol té aux

Le problème des mouches des f r u i t s en Nouvelle-Calédonie a ét6 posé par COCHEREnU (1966). Les récoltes de KEiUSS en Nouvelle-Calédonie ('1950) ont fourni aux Hawa'i Opivls longicaudatus var. aovacaledonicus Full. o O, f i ' i e n s i s Ful l0 , Opius proche de f roggat t i e t Xpalangia endius TnTlk, _I_;LT COCHEREAU 1970) ,w suiv5:ipendant t r o i s ans l e s fluctuations des populations de t r o i s espèces de mouches des f r u i t s indigènes à l qa ide de divers a t l a a c t i f s chimiques spécifiques pour l e s mâles. L'espèce introduite S o tryon5 a également é t é capturée l o r s de ces piégeages, En 'Nouvelle-Calédonieo surtout l e s goyaves hébergent l e s larves de mouches, mais aussi l e s f r u i t s de Calophylhn (Guttifères), l e s mangues vertes, l e r a i s in , l e s prunes, l e s pèches, de nombreux f r u i t s sauvages, mais tr&s rarement l e s bananes e t jamais Tes Citrus. Des pontes peuvafit s e produire sur passiflores, mais m e réaction du mésocarpe épais e t spongieux de ces f r u i t s ne permet pas aux larves d'atteindre l a pulpe sucrée du f r u i t , Pap contre, S e frenchï commet souvent dPimportants dégâts sur l e s f r u i t s de l'arbre B pain, Opius longicau- - datus e t O, f i j i e n s i s parasitent essentiellement S a ps id i i en goyaves, Au milieu de la saison des goyaves, l e parasitisme t o t a l dfì à ces deux ODius es t en moyenne de 8 $$ l e y part respective varie avec l e s conditions écologiques des biotopes, mais leur action conjuguée conserve la même valeur, Opius concolor a f a i t l 'objet de tenta-bivesitd'acclima-kation en Nouvelle-Calédonie, mais il ne s 'es t ' pas é tabl ï , L'introduction d a m ; oophilus en Nouvelle-Calédonie es t prévue (COCHEREAU, 1970) e

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En conclusion, il es t in-téressant de f a i r e une comparaison entre l e s conditions des î l e s Hawaï de l 'dus t ra l ie e t des Ples F i j i oÙ l a l u t t e biologique contre l e s mouches des f r u i t s au moyen d'ennemis ,

naturels importés a é t é tentée. Après l e s introductions d'0pius oophilus e t O. longicaudatus dans ces t r o i s milieux, l e s meilleurs résu l ta t s ont é t é obtenus dans l e premier, l es résu l ta t s furent moins bons aux î l e s F i j i , a lors quten Australie un faisceau de conditions contraires font que l 'action des parasites introduits estnulle (SNOWBALL, 1964).

Les conditions sont bien différentes d'un t e r r i t o i r e B l 'autre. D'abord l e s mouches des f r u i t s nuisibles aux Hawa'i ont toutes des espèces &troduites qui furent contrÔ1ées biologiquement par des parasites introduitsr . En Qustralio, par contre, comme aux Plles F i j i , il faut combattre des espèces indigèneso que l a f ame locale des parasites ne parvient pas B contrôler e t qui s'attaquent B des espèces f r u i t i è r e s introduites. Ce sont S. t ryoni au Queensland e t Se passiflorae aux F i j i . En Nouvelle-CalEdonie, l e s conditions sont identiques avec S. ps id i i parasitée par Opius longicau- datus e t O. fi ; i iensis, l ien que l ' introduction récente de S, t ryoni l a i s se espérer une action efficace d'0pius oophiluso

A u x îles Haway, l a plupart des Opius exotiques se sont i n s t a l l é s sans d i f f i c u l t é sur l e s mouches des f r u i t s introduites : Cera t i t i s capitata, Strumeta cucurbitae, puis Strumeta dorsalis, Ainsi Opius t ryoni a supplanté O p i u s -ius concol=) bientôt su iv i par Opius fullawayi, Par fa, su i te , Opius %on&i6audatus $7 i n s t a l l e , rapidement d6ipbC6i .;par Opius vandenboschi puis Opius oophilus. Ce dernier parasite aussi bien Cera t i t i s capi ta ta que Strumeta dorsal is avec ún taux de parasitisme variant entre 60 et 80 5 (CLAUSEN, 1965). Am 41es F i j i , par contre, HINCKLEY (1964) ne rapporte qu'un parasitisme de 22$ d'0pius oophilus sur l e s espèces locales de Trypetidae, En Australie, Opius lopgicadatus n'a pu s ' é tab l i r qut& l ' $ l e Lord Howe tandis qurOpius oophilhs ne s'est que t r è s faiblement dispersé à p a r t i r des points de lâchers, e t ne s'est i n s t a l l& , au Queensland que dans l e s loca l i tés oÙ l e s mouches des f r u i t s iwes ten t certains f r u i t s tout au long de l'année, ce sont les "fruits-réservoi~s" de SNOWBALL. Au sud de Brisbane l e s températures hivernalers ont l imité Opius oophilus qui ne semble pas présenter de diapause. 3ans l e nord, oÙ l e s conditions climatiques sont plus favorables, l e parasitisme, dans la plupart des f r u i t s , se s i tue entre O e t 35 k. Nais certaines espèces de f r u i t s , oÙ pullulent les larves de Trypetidae, dans lesquelles Opius oophilus peut pourtant se développer, ne sont pas v i s i t ée s par l e parasite, Du f a i t de l'existence de ces foyers, l e s infestations subistent e t l a présence du parasite ne réduit pas l e s d@g%s. Sur l e continent australien comme zux î l e s F i j i , e t en Nouvelle-Calédonie, existent déj2 des faunes anciennes de Trypetidae e t de parasites associés e t un grand nombre de facteurs entrent en jeu dans l e s équilibres biologiques i; déplacer ce=-ci s'avère plus dé l ica t qu'aux %Yes Hawaï oÙ T@petidae e t parasites introdui ts sont tous juxtaposés à l a faune indigène.

D'autre part , il es t possible que l e s différentes espèces d'0pius qui pourraient &re introduites en d'autres contrées, entrent en compétition directe , comme cela s'est produit aux î l e s Hawa'l, e t comme on a pu l e constater pour d'autres parasitos (DE BACH, 1966), Le remplacement pa r t i e l ou t o t a l d'me espèce par une autre peut ainsi ê t r e dû 3, une compétition directe au niveau desl'hôte, mais aussi B des différences entre

e. ./...

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leurs ré$istances respectives face à des ceonditions écologimes défavoraw -* bless Ainsi, en lrab8ence d*un ou plusieurs concurrents, une espèce f r ag i l e t dont l e s populations ont é t é un moment réduites par ces conditio& écologiques défavo$ablesr @buzi.a ensuite reprendre sa place antérieure ; mais, s i une autre espècer plus résistan.f;e devant l e s mêmes conditions écologiques défavorablesr se trouve introduite depuis peu dans l a même niche écologiquei e l l e occupera automatiquement e t sans compétition d i rec te avec l a première espèce la place écologique la issée temporairement presque vide, e t e l l e prendra aussi l e dessus i cet avantage pourra ensuite a l l e r en s accentuant avec l e s successions des périodes défavorables pour la première espèce, par exemple l a succession des saisons oul'de sécheresses périodiquesi. e-k pourra aboutir à l 'élimination de ce t te espècee Ecs mêmes processus semb;Eeirt sd produire entre l e s espèces de Trypetidae i ainsi? en Australie') Cera t i t i s capitata res te maintenmt confinée autour de Perth $ aux 2les Hawazl S d dorsal is l ' a repoussée dans l e s montagnes ; en Nouvelle. Calédonie S, t ryoni e t S. ps id i i se partagent des biotopes bien caracté- r i s é s e t des f r u i t s bien par t icul iers , La première espèce domine en zones habitées$ l a seconde en pleine nature. Les fruits-hôtes doivent aussi jouer q j rô le dans ce t t e répart it ion. S. ps id i i recherche part iculièremenf l e s f r u i t s sucrés e t mûrs comme l e s goyaves, les prunes, l e r a i s i n l tandis que S. t ryoni pond dans l e s f r u i t s à péricarpe dur et vert , souvent fibreu? et non sucré, comme l e s fruits du llTamanoull (Calophyllum sp,), les mangues vertes, l e s pèches vertes e% l e s passiflores. Ces d e u mouches pourraient a i n s i coexister en grand nombre partoutdotodacus xanthodes des î l e s F i j i , que lron trouve surtoutdans Pes f r u í t s de Barrindonia à péricarpe ver t , dur e t à texture fibreuse, e s t l'homologue de S. tryoni en Nouvelle- Calédonie, tandis que S B passiflorae recherche am î l e s F i j i l e s mêmes f r u i t s que S. p s i d i i en Nouvelle-Calédonie, Quant aux Opius, an les rencontre presque exclusivement sur S. psidii , LB encore) il es t possible que) l o r s de l a séquence de ponte, l e s O p h femelles recherchent dtabord des évocateurs par t icul iers qui sont des fruits-hôtes a m caractérist iques bien précisesa

-

i l insir il n'est pas exclu qu'une forme de lutee biologique puisse t i r e r p a r t i de l a compétition interspécifique entre les mouches des f ru i t s . .

Enfin, il es t reconnu (ROSS, 1956 ; HENNING 3 1966) que l e centre de dispersion de l a riche faune du sud-ouest pacifique, e t en par t icu l ie r ce l le des insectes parasites e t prédateurs, e s t l a Nouvelle-- Guinée, La prospechim systémat igue de ce mini-cont inent devrait fournir de nouveaux ennemis naturels des mouches bi%80- bSrsZogique.

des f r u i t s utilisables:-!e~~~t"L;.,

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