La Littérature argentine

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La Littérature Argentine pendant la dictature militaire de 1976 á 1983 : comment réagissent les écrivains vis-à-vis de celle-ci ?

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La littérature argenite pendant la dictature de 1976 a 1983

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La

Littérature Argentine pendant

la dictature militaire de 1976 á

1983 : comment réagissent les

écrivains vis-à-vis de celle-ci ?

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Littérature argentine pendant la dictature militaire de 1976 à 1983

Table des matières Introduction   :

- Contexte historique.

- Résumé de la littérature argentine avant la dictature.

I] Une réaction des écrivains face à la dictature militaire…

1) Formes de répression.

2) Formes d´expression.

3) Études de cas (Cortázar et Sabato).

II] Indifférence et défense vis-à-vis de la dictature

1) La littérature continue.2) Défense de la dictature.3) Étude de cas (Borges).

Conclusion:

- Synthèse des deux parties - Ouverture : De même on peut trouver ces réactions dans la

littérature européenne.

Contexte historique: Hipólito Yrigoyen

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Argentine commence sa croissance économique vers le XIXème siècle, quand le pays commence à exporter ses produits vers l´Europe. En même temps il connaît une stabilité sociale. Ceci se produit lors du mandat du président Julio Argentino Roca. Après plusieurs gouvernements conservateurs, Hipólito Yrigoyen, homme de gauche (socialiste), accède au pouvoir. Ces nouvelles idées produisent une amélioration économique suite à l´augmentation des exportations du pays. Entre 1930 et 1943 Argentine rentre dans une période appelée ¨Década infame¨. Le président Yrigoyen tombe malade ; le vice-président Martinez accède au pouvoir. Pendant son mandat il y a plusieurs tentatives de coup d´État. Le 6 septembre 1930 un coup d´État clôt la présidence de Martinez. José Félix Uriburu accède au pouvoir en éliminant la démocratie.

Le 4 juin 1943 un nouveau coup d´État est fait par le GOU (Grupo de Oficiales Unidos). Mais ce gouvernement s´effondre lors de la marche du 7 octobre 1945 qui fait instaurer un gouvernement provisoire. Puis, lors des élections en 1946 Juan Domingo Perón accède au pouvoir et instaure ses idéaux socialistes.

Coup d´État le 6 septembre 1930

Hipólito Yrigoyen

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Juan Domingo Perón

Cependant il se voit forcé à quitter le pouvoir le 21 septembre 1955, mais il revient dix-huit ans plus tard en 1973 et est une troisième fois élu président d´Argentine. Perón meurt en 1974, malheureusement pour le peuple argentin. Suite à sa mort, sa femme María Estela Martínez de Perón prend la présidence du pays. Toutefois elle se voit obligée à quitter le pouvoir lors du coup d´État de la Junta Militar le 24 mars 1976. Les argentins se trouvent donc, face au Proceso de Reorganización Nacional.

La littérature argentine avant la dictature   : Junta Militar (Masera, Videla et Agosti)

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Dès années 1920 les artistes argentins commencent à se regrouper en deux groupes avant-gardistes (artistes qui entreprennent des actions nouvelles et expérimentales avec l´art et la culture) : Le groupe Florida et le groupe Boedo. Ces groupes se caractérisent par une constante opposition d´idées et un constant débat.

Le groupe Florida pourrait se définir comme un groupement d´artistes d´avant-garde qui, traditionnellement dans l´histoire argentine, s´oppose au groupe Boedo. Il se caractérise par des innovations qui concernent la forme, la métrique et le rythme dans la poésie. Ces artistes appuient des mouvements comme le dadaïsme, le surréalisme et l´ultraïsme. Ils supportent en général tous les courants artistiques d´Europe en ce moment. Ses membres en littérature sont : Jorge Luis Borges, Oliverio Girondo, Conrado Nalé Roxlo, Leopoldo Marechal, Raúl González Tuñón, Eduardo González Lanuza et Ricardo Güiraldes. De même des peintres comme Xul Solar, Raquel Forner, Alfredo Guttero, Norah Borges, Lino Eneas Spilimbergo, Antonio Berni, Aquiles Badi, Héctor Basaldúa, Horacio Alberto Butler, Emilio Centurión, Juan del Prete et Emilio Pettoruti y appartiennent. Ces artistes publient leurs écrits et leurs peintures à travers deux revues : La Revista Proa et La Revista Literaria Martín Fierro (fondée en 1924). Toutefois dans l´écriture de ses revues des membres du groupe

Boedo y participent aussi.

La Revista Proa

La Revista Literaria Martín Fierro

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De même que le groupe Florida, le groupe Boedo est composé d´artistes avant-gardistes. Cependant ce groupe-ci ce caractérise par sa thématique sociale, ses idées de gauche et son désir de se lier aux secteurs populaires, spécialement avec le mouvement ouvrier. Ses membres écrivains sont : Leónidas Barletta, Nicolás Olivari, Elías Castelnuovo, Lorenzo Stanchina, Álvaro Yunque, Roberto Mariani, Raúl González Tuñón, Gustavo Riccio, Aristóbulo Echegaray, Alberto Pinetta César Tiempo (qui écrit sous le

pseudonyme Clara Beter). Roberto Arlt y est parfois inclus. En 1922 Antonio Zamora (journaliste socialiste) fonde l’Editorial Claridad. Ce dernier est créé pour étendre la culture populaire. Les artistes boedistes propagent ses écrits à travers trois revues : Los Pensadores, Dínamo et Extrema Izquierda.

À partir de l´année 1927 ces deux groupes comencent à se diviser et a perdre leur

importance dans la littérature, Elías Castelnuovo declare leur total desaparition en 1930 : "tanto Boedo como Florida sirvieron de pretexto para iniciar una discusión que por entonces era necesaria. Muerta la discusión, ambos grupos pasaron a la historia". Cependant plusieurs de ces artistes continuent à écrire, peindre etc.

La génération de 1940 se focalise sur la poésie qui travaille sur le descriptif, le nostalgique et la mémoire avec des écrivains comme Vicente Berbieri, Olga Orozco, León Benarós et Alfonso Sola Gónzales. Les narrateurs sont alignés sur l´idéalisme (Maria Granata, Adolfo Bioy Casares, Julio Cortázar et Manuel Mujica Láines) et le réalisme (Ernestro L. Castro, Ernesto Sábato et Abelardo Arias) avec quelques aspects urbains et du costumbrisme (Joaquín Gómez Bas et Roger Pla).

Puis en 1950 un nouveau mouvement se développe : le neohumanisme. Ce mouvement propose une existence harmonieuse entre l´être humain et tout son entourage naturel. Ce dernier est une réponse à la deuxième

Los Pensadores

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guerre mondiale. En même temps des nouveaux artistes comme José Isaacson, Julio Arístides et Miguel Ángel Viola apparaissent. La plupart des écrivains argentins des années 50 sont influencés par la philosophie.

En 1960 la littérature argentine se voit influencée par des auteurs comme Paul Éluard, Jean-Paul Sarte et Albert Camus. Mais aussi par des auteurs argentins tels que Jorge Luis Borges, Roberto Arlt et Julio Cortázar. Suite à ces influences deux nouvelles tendances se développent la recherche du métaphysique et l´historique avec des écrivains comme Horacio Salas, Alejandra Pizarnik y Ramón Plaza et les problèmes urbains et sociaux (Abelardo Castillo, Martha Lynch et Manuel Puig).

La prochaine décennie se tourne terrible pour l´art en argentine à cause du Proceso de reorganización nacional.

I] Une réaction des écrivains face à la dictature militaire…Formes de répression   : Définitions :

Censure : Contrôle exercé par le pouvoir politique ou religieux sur les spectacles, ouvrages et manifestations culturelles ou sociales. Fait de censurer, d´interdire un livre, un spectacle, un propos.

Répression : Action d'exercer des violences contre un mouvement de contestation.

Répression lors de la dictature militaire

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Le 24 mars 1976 quand, les forces militaires accèdent aux pouvoir, l´Argentine commence sa période noire. Avec les différentes guérillas  le gouvernement prend des précautions et commence les actions de représailles contre tout celui qui semble être opposant contre les idées des dirigeants. Le gouvernement commence les « operaciones de aislamiento” grâce à une milice, la Triple A (Alianza Anticomunista Argentina) qui élimine tout opposant. Vers 1977 le gouvernement élimine toute possible liberté individuelle, avec des disparitions, des détentions illégales et la censure des médias. Cela entraine de nombreux exils, surtout vers l´Europe. La plupart des exilés sont des opposants politiques, écrivains ou journalistes. La censure commence dans les écoles, les enseignements sont limités, seuls les cours que le gouvernement propose peuvent être appris aux jeunes. Le gouvernement décide de censurer toutes sortes de pensées littéraires qui peuvent être opposées au régime. Le gouvernement décide donc de commencer à contrôler et censurer toute sorte d’œuvres scientifiques, politiques, artistiques ou culturelles.

L´autodafé des bibliothèques commence en 1976 au ¨Centro Editor de América Latina¨ avec un million et demi de livres brûlés. Mais non seulement des livres d´auteurs argentins disparaissent, des livres d

Autodafé

¨Allí donde se comienza quemando libros, se termina quemando hombres ¨ Heinrich Heine

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´auteurs comme Gabriel García Márquez, Pablo Neruda, Mao Tsé Tung et Karl Marx entre autres, subissent le même destin. Puis 55.000 exemplaires de la bibliothèque populaire Constancio C. Vigil sont brûlés par les militaires. Après cela les directeurs de cette dernière sont arrêtes et avec les listes des livres empruntés les milices persécutent les lecteurs.

¨El conocimiento nos hace responsables¨ Martín Fierro

Comunicado N° 19, 24/03/76

Se comunica a la población que la Junta de Comandantes Generales ha resuelto que sea reprimido con la pena de reclusión por tiempo indeterminado el que por cualquier medio difundiere, divulgare o propagare comunicados o imágenes provenientes o atribuidas a asociaciones ilícitas o personas o grupos notoriamente dedicados a actividades subversivas o al terrorismo. Será reprimido con reclusión de hasta diez años, el que por cualquier medio difundiere, divulgare o propagare noticias, comunicados o imágenes, con el propósito de perturbar, perjudicar o desprestigiar las actividades de las Fuerzas Armadas, de Seguridad o Policiales.

(Diario "La Prensa", 24 de marzo de 1976).

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Distribución de desaparecidos según profesión u ocupación

Obreros......................................................................................... 30,0%

Estudiantes................................................................................... 21,0%

Empleados.................................................................................... 17,8%

Profesionales................................................................................. 10,7%

Docentes....................................................................................... 5,7%

Conscriptos y personal subalternode las Fuerzas de Seguridad........................................................... 2,5%

Amas de casa............................................................................... 3,8%

Autónomos y varios........................................................................ 5,0%

Periodistas.................................................................................... 1,6%

Actores y artistas........................................................................... 1,3%

Religiosos..................................................................................... 0,3%

(Informe de la Conadep, Nunca Mas, Eudeba, 1984)

Formes d´expression:

Cependant la censure n´empêche pas que les artistes s´expriment dans leur domaine respectif. Plusieurs écrivains continuent à lutter contre cette censure en dehors et même à l´intérieur du pays.Un des opposants les plus courageux est Rodolfo Walsh.

Rodolfo Walsh

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Né en Argentine en 1927, il est un des journalistes qui dénonce ouvertement les atrocités du régime. En 1976, du fait de la censure imposée par le régime, il crée l´ANCLA (Agencia de noticias Clandestina) et la ¨Cadena informativa¨ pour la diffusion de l´information de main en main. Ces courtes nouvelles ont pour prologue: “Reproduzca esta información, hágala circular por los medios a su alcance: a mano, a máquina, a mimeógrafo, oralmente. Mande copias a sus amigos: nueve de cada diez las estarán esperando. Millones quieren ser informados. El terror se basa en la incomunicación. Rompa el aislamiento. Vuelva a sentir la satisfacción moral de un acto de libertad. Derrote el terror. Haga circular esta información”. En 1997, il écrit une lettre ouverte au conseil militaire où il dénonce les crimes de ce dernier. À l´instant même qu´il laisse cette lettre au courrier, il est intercepté par un ¨grupo de tareas¨ qui avait comme mission le capturer vivant mais il se défend, il n´arrive pas à s´échapper et il finit mort.

Après sa mort, Horacio Verbitsky reprend la direction de l´ANCLA jusqu´à l´année suivante.

Pendant qu´à l´intérieur du pays plusieurs journalistes et écrivains sont censurés, tués ou disparus, des écrivains comme Julio Cortázar continuent avec leur engagement de protéger la libre expression et de dénoncer la véritable situation de leur pays. En effet Cortázar exprime son désaccord avec les dictatures dans plusieurs de ses récits comme, par exemple, dans son conte ¨Aplastamiento de las gotas¨ :

Yo no sé, mira, es terrible cómo llueve. Llueve todo el tiempo, afuera tupido y gris, aquí contra el balcón con goterones cuajados y duros, que hacen plaf y se aplastan como bofetadas uno detrás de otro, qué hastío. Ahora aparece una gotita en lo alto del marco de la ventana; se queda temblequeando contra el cielo que la triza en mil brillos apagados, va creciendo y se tambalea, ya va a caer y no se cae, todavía no se cae. Está prendida con todas las uñas, no quiere caerse y se la ve que se agarra con los dientes, mientras le crece la barriga; ya es una gotaza que cuelga majestuosa, y de pronto zup, ahí va, plaf, deshecha, nada, una viscosidad en el mármol. Pero las hay que se suicidan y se entregan enseguida, brotan en el marco y ahí mismo se tiran; me parece ver la vibración del salto, sus

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piernitas desprendiéndose y el grito que las emborracha en esa nada del caer y aniquilarse. Tristes gotas, redondas inocentes gotas. Adiós gotas. Adiós.

Dans ce conte, Cortázar s´oppose clairement au pouvoir dictatorial. En effet il le fait implicitement en personnifiant les goutes pour ainsi les métaphoriser au peuple argentin. Même si les goutes ne peuvent rien faire pour ne pas tomber, Cortázar à du mépris pour celles qui ne résistent pas et se lancent sans aucune résistance.

Les opposants trouvent la façon de s´exprimer même s´ils doivent donner leur vie pour défendre leurs droits.

Étude de cas: Julio Cortázar Julio Cortázar naît à Bruxelles en 1914. Il est fils d´un diplomate argentin. À cause de la guerre sa famille fuit en Espagne pour se réfugier. Puis en 1918 sa famille retourne en Argentine. Cortázar passe son enfance à Buenos Aires. Dans son adolescence il fait des études de lettres et de philosophie mais celles-ci restent inachevées car chez lui l´argent manquait et il voulait aider sa mère. De 1932 jusqu´ à 1944 il est professeur de lettres. Pendant ce temps il publie ces premiers écrits sous le pseudonyme de Julio Denis. Puis en 1945 il part en France à cause de son opposition au régime de Juan Domingo Perón (¨Preferí renunciar a mis cátedras antes de verme obligado a 'sacarme el saco' como les pasó a tantos colegas que optaron por seguir en sus puestos."). Le reste de sa vie il écrira des livres défendant les droits de l´homme et la gauche politique. Il meurt à Paris de leucémie le 12 février 1984.

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Pendant son exil en Europe Cortázar écrit trois livres (recueils de contes et poèmes) qui critiquent les dictatures et défendent les droits de l´homme et le socialisme : Un tal Lucas (1979), Queremos tanto a Glenda (1980), et Nicaragua, tan violentamente dulce (1983).

Un tal Lucas est un receuil de contes sur la vie d´un écrivain : Lucas. En effet à travers ces contes Julio Cortázar critique le peuple argentin qui sait ce qu´est en train de faire le gouvernement dictatorial et laisse le temps passer sans réagir. De même il critique la dictature qui cherche à contrôler les personnes par la peur. On peut le voir dans le conte ¨Lucas, sus pudores¨ qui en parlant de comment les gens et Lucas vont au toillete il dévoile ceci : ¨Cuando le toca a otro ir al baño, Lucas sufre por él pues está seguro que de un segundo a otro resonará el primer halalí de la ignominia; lo asombra un poco que la gente no parezca preocuparse demasiado por cosas así, aunque es evidente que no están desatentas de lo que ocurre e incluso lo cubren con choques de cucharitas en las tazas y corrimientos de sillones totalmente inmotivados.¨. En fait Cortázar utilise un style comique pour critiquer implicitement pour ainsi éviter que le gouvernement ne censure pas ces écrits et ne le cherche pas pour l´éliminer.

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Couverture de Un tal Lucas

Dans Queremos tanto a Glenda il dénonce le manque de liberté et l´absurdité que peut atteindre la censure à travers le conte ¨Grafitti¨. En fait le conte est sur l´histoire d´un artiste qui perd l´espérance et se décourage car ses dessin sont à chaque fois éliminés par la police: Poco les importaba que no fueran dibujos políticos, la prohibición abarcaba cualquier cosa, y si algún niño se hubiera atrevido a dibujar una casa o un perro, lo mismo lo hubieran borrado entre palabrotas y amenazas.¨ Toutefois ce n´est pas que la dictature qu´il critique.

Son livre Nicaragua tan violentamente dulce nous raconte l´histoire de la révolution du Nicaragua. En effet cette révolution a à la base une idéologie marxiste, mais ce que Cortázar veut nous montrer à travers ce recueil c´est que la révolution peut changer le monde. C´est à dire qu´il défend le socialisme, il est de gauche.

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Noticias para viajeros

Si todo es corazón y rienda sueltay en las caras hay luz de mediodía,Si en una selva de armas juegan niñosy cada calle le ganó la vida,

No estás en Asunción ni en Buenos Aires,No te has equivocado de aeropuertoNo se llama Santiago el fin de etapaSu nombre es otro que Montevideo.

Viento de libertad fue tu pilotoY brújula de pueblo te dio el norte,cuántas manos tendidas esperándote,cuántas mujeres, cuántos niños y hombres

Al fin alzando juntos el futuro,Al fin transfigurados en sí mismos, mientras la larga noche de la infamiase pierde en el desprecio del olvido

La viste desde el aire, ésta es Managuade pie entre ruinas, bella en sus baldíos,pobre como las armas combatientesrica como la sangre de sus hijos

Ya ves, viajero, está su puerta abierta,todo el país es una inmensa casa.No, no te equivocaste de aeropuerto:Entra nomás, estás en Nicaragua

Ainsi donc, on conclut que pendant la dictature Julio Cortázar écrit divers contes et poèmes pour critiquer soit implicitement soit explicitement la dictature et dire au peuple argentine de se relever, de se réveiller.

Étude de cas: Ernesto

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Sábato

Ernesto Sábato est un écrivain argentin qui se considère anarchiste, “¡Yo soy un anarquista! Un anarquista en el sentido mejor de la palabra. La gente cree que anarquista es el que pone bombas, pero anarquistas han sido los grandes espíritus como, por ejemplo León Tolstoi.”. À cause de ses liens avec le parti communiste, il part exilé en France, il publie Apologías y rechazos en Espagne en 1979, un série de sept essayes critiquant les problèmes dans l’éducation nationale et les différents types de censures mises en place par le “Proceso de reorganización nacional”.

Apologias y rechazos

Sábato est un écrivain qui croit dans la liberté d’expression et surtout que personne ne peut lutter contre la liberté de penser. Sábato: ¨Si un artista tiene algo importante que decir, lo dirá igual. No lo va a atrapar nada. Ni la fama, ni la policía secreta, ni el Estado. Además la historia lo prueba: Dostoiesky era muy famoso cuando escribió Los Karamazov y nadie se atrevería a decir que con ese libro esta coartado. Y también fueron famosos Tolstoï, Chejov, Hemingway, Faulkner...” Diálogos Borges/Sabato 1974.

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Il participe à la création de Nunca Más ou Informe Sábato où il critique le régime du général Videla en dévoilant toutes les violations aux droits de l’homme pendant la dictature militaire de 1976 à 1983.

II] Indifférence ou défense vis-à-vis la dictature   : La littérature continue à être la même Toutefois, on y trouve des écrivains qui ne ressentent pas la dictature et ne changent pas leur style ni leurs pensées. Il y des auteurs qui déclarent ne pas savoir d'aucun de toutes les actions de répression, de disparaisons comme le cas de Adolfo Bioy Casares. Ces auteurs continuent à publier normalement comme ils faisaient avant de l'arrivée au pouvoir du Général Videla. D'après le point de vue d'Angel Beccassino, plusieurs auteurs agissent naïvement ou peut-être avec indifférence pour continuer à vivre tranquillement et ne pas être en danger. Donc on peut voir deux diffèrents auteurs qui soit ignorent la

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dictature, soit qui veulent rester doivent suivre leurs même styles littéraire, ou cacher leur vrai opinion (autocensure).

Autocensure

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Défense de la dictature   : Durant la dictature on trouve des écrivains qui dans ses œuvres appuient le régime imposé par Jorge Rafael Videla et aussi des auteurs qui la défendent en

dehors de ses œuvres, par exemple Jorge Luis Borges qui soutient la dictature sans fausser ses productions littéraires. Il présente ses idées, son point de vue politique en dehors de ses ouvrages. Pendant la dictature, on trouve difficilement des auteurs qui publient des travaux littéraires avec une propagande nette contre la dictature. Par conséquent seuls les auteurs qui sont à faveur ou qui n'interviennent point aux sujets de la dictature peuvent publier ses ouvrages. Touts ces auteurs sont ceux qui réussissent à s'imposer sur la censure.

Étude de cas: Jorge Luis BorgesJorge Francisco Isidoro Luis Borges fils de Jorge Guillermo Borges et Leonor Acevedo Suárez naît le 24 août 1899. Vers l´âge de 4 ans il s´intéresse à la littérature. Puis à l´âge de 6 ans il décide que sa vocation d´écrivain, dans cette même année il écrit sa première fable. En 1914 lors que la première guerre mondiale éclate il est en Europe suite au conflit sa famille doit se réfugier à Genève. Pendant ce temps il s´intéresse beaucoup aux auteurs européens tels que Victor Hugo et Gustav Meyrink. En 1921 il revient en Argentine et fonde la Revista Proa et la Revista Prismas. Pendant les années trente il va connaître son ami de toute la vie Adolfo Bioy Casares. Plus tard suite à un terrible accident il commence à souffrir de cécité. En 1942 il commence à écrire des recueils de contes avec Adolfo Bioy Casares sous le pseudonyme de H. Bustos Domecq. En 1945 sa sœur Norah et sa mère Leonor sont arrêtées par la police à suite à des déclarations contre l´État péroniste. Mais lors de l´accès au pouvoir de la Junta Militar il est déjà en dehors du pays,

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aux États-Unis. Plus tard il partira vers Genève où il meurt à l´âge de 86 ans.

Pendant que le « Proceso de reorganización nacional » est instauré en Argentine, Jorge Luis Borges part ver les États-Unis où sa vie artistique continue à être exactement la même. Il garde encore son intérêt pour les œuvres européennes et pour la philosophie. Ceci on peut le voir dans son œuvre Nueve ensayos dantescos, qui est en quelque sorte autobiographique, et nous raconte la première fois qu´il a lu La Divine Comédie tout en analysant cette dernière. De Surcroît, on le voit ainsi dans son livre La Memoria de Shakespeare qui dévoile des problèmes existentialistes, ce qui nous fait noter l´intérêt philosophique de Borges dans ce moment de l´histoire. De plus on peut voir une certaine collaboration idéologique de la part de Borges avec la dictature à cause de ses racines (grand père soldat, arrière grande père soldat…) et son environnement bourgeois.

Conclusion:Synthèse:Ainsi donc, on peut voir trois différèrentes façons de réagir de la par des écrivains vis-à-vis la dictature. On observe une première réaction, celle de la critiquer pour ainsi réveiller le peuple argentin. En effet des écrivains comme Cortázar et Sabato la critiquent à travers leurs récits (Un tal Lucas, Apologías y rechazos et No habrá mas penas ni olvido). Là encore, des écrivains comme Borges la défendent, mais pas à travers

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ces écrits mais à travers ses actions (famille antipéroniste). De plus d´autres écrivains tels qu´ Adolfo Bioy Casares nous montrent de l´indifférence (El héroe de las mujeres). Mais ces différentes réactions on peut de même les trouver dans la littérature européenne.

La Littérature argentine pendant la dictature militaire de

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1976 á 1983 : comment réagissent les écrivains  vis-à-

vis de celle-ci ?2010 – 2011

M. Morlaës et M. SalazarDaniela SAAVEDRAOlga CAICEDODiego BERMÚDEZJuan Alberto MARROQUÍN1-L

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