La Libre IMMO du 26 avril 2012

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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. Supplément à La Libre Belgique - N°146 - Semaine du 26 avril au 2 mai 2012 PP. 2-3 JEAN LUC FLEMAL LA HAUSSE DES PRIX S’EST ATTÉNUÉE Sicafi Construction Annonces Dans ce supplément, 7 pages pour trouver le bien de votre choix. La visite d’une maison témoin, un rituel d’avant construction. PP. 4 & 14-15 Diversification oblige, Cofinimmo se lance dans le segment des kots. P.6 D.R. PP > 7-13

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La hausse des prix s'est atténuée

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Supplément à La Libre Belgique - N°146 - Semaine du 26 avril au 2 mai 2012

PP.2-3

JEAN

LUCFLEM

AL

LAHAUSSEDESPRIXS’ESTATTÉNUÉE

Sicafi Construction AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix.

La visite d’une maisontémoin, un rituel d’avantconstruction. PP. 4 & 14-15

Diversification oblige,Cofinimmo se lance dans lesegment des kots. P.6

D.R.

PP > 7-13

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2 Le dossier SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Statistiques annuelles l Immobilier résidentiel

Une maison, rêve ou réalité ?

h Il s’est vendu, l’an dernier, deuxfois plus de maisons et villas qued’appartements. Il y a près de 30ans, il s’en vendait… 5 fois plus.

CE SONT DES CENTAINES DE MILLIERS DE chif­fres qui, chaque début d’année, sont moulinés parle SPF Economie afin de tirer les dernières tendan­ces sur le marché immobilier. En 2011, la Belgique aporté un peu plus de 145 000 transactions liées àdes logements existants (maisons, appartements,villas, bungalows…) ou à des logements futurs (sur

des terrains à bâtir). Et ce, dans les 589 commu­nes du pays. Ces 145 000 et quelques transac­tions débouchent sur des moyennes de prix, na­tionales, régionales, provinciales et communa­les, dont le détail est explicité sur le site Internetde leur auteur (*). En voici un petit résumé quise veut le moins indigeste possible. Notammentavec des chiffres arrondis, les infographies ci­dessous et ci­contre reprenant les chiffresexacts.

1 Un peu moins d’activités. La plupart desobservateurs le pressentaient, voire le pré­

disaient. Les résultats finaux leur donnent rai­son, mais du bout des lèvres. Il y a eu, en 2011,1 900 transactions en moins qu’en 2010. Ce quise traduit par un petit recul de 1,3 %. Ce sont lessegments des appartements et des terrains à bâ­tir qui ont le plus souffert de ce léger manqued’intérêt (respectivement ­6 % et ­7 %). Il s’est,au contraire, vendu un peu plus de villas, bun­galows et autres maisons de campagne, et plusde maisons d’habitation (+3%). Et ce, dans lestrois Régions du pays, même à Bruxelles !

2 La maison, premier choix, mais jusqu’àquand ? Tant que faire se peut, les amateurs

de briques tentent d’atteindre leur rêve et doncd’acheter une maison unifamiliale. Même s’ilsont dû batailler ferme, ils sont nombreux à yêtre arrivé. En 2011, chaque fois qu’il s’estvendu un appartement, ce sont deux maisonsqui ont trouvé preneur. Ce rapport de 1 à 2 n’esttoutefois important qu’en apparence : en 1985,ce sont près de 5 maisons, villas, maisons decampagne ou bungalows qui étaient acquispour un appartement… Du fait de l’évolutiondémographique, de l’évolution sociologique dunombre de ménages, de la rareté des terrains,etc., l’appartement est devenu au fil des ans leseul choix pour bon nombre de candidats (ils’en est vendu 3 fois plus en 2011 qu’en 1985).Et il s’imposera de plus en plus à l’avenir. Assezétonnamment, sur la même période, il s’est éga­lement vendu plus de villas, bungalows ou mai­sons de campagne : de quelque 3 200 en 1985 àprès de 18 000 en 2011.

3 De moins en moins de terrains à bâtir. L’andernier s’est clôturé sur 18 425 ventes de

terrains. Ce n’est pas fameux. C’est mêmemoins qu’en 2010, et légèrement plus qu’en2009, année catastrophique à ce titre. Les chif­fres sont sans appel. En 1989, il s’est vendu prèsde 46 300 terrains. Un record ! Vingt ans plustard, en 2009, le nombre tombe à moins de17 600. Soixante pour­cent moins au niveau na­tional. Soit deux fois moins en Région wallonne,trois fois moins en Région flamande et quatrefois moins à Bruxelles. Il faut dire que dans la ca­pitale, depuis trois ans, le nombre de ventestourne autour des 250.

4 Hausse des prix, mais moins marquée. En2009, les prix moyens des maisons avaient

sensiblement baissé (­0,25 % pour les maisons,­4,8 % pour les villas), ceux des appartements secontentant d’une augmentation de 2 %, infé­rieure à l’indexation. En 2010, ils s’étaient tousrécupérés, augmentant de 5 à 7 %. En 2011, leshausses de prix se sont nettement ralenties,fluctuant entre 3 et 4 %. Dans le détail, les mai­sons d’habitation ordinaires ont coûté 4,1 % deplus, à près de 190 000 euros. Le prix moyen desvillas, bungalows et maisons de campagne aaugmenté de 3,5 %, à un fifrelin plus de330 000 euros. Celui des appartements agrimpé de 3 %, dépassant désormais les195 000 euros. Les prix des terrains à bâtir sont,quant à eux, restés plus ou moins stables(­0,3 %). Mais il faut dire qu’ils ont augmenté de8,6 % l’année précédente, après une hausse de13 % en 2009.

5 Région de Bruxelles­Capitale. Pour s’offrirune maison dite ordinaire, les heureux pro­

priétaires de l’année 2011 ont dû débourser, enmoyenne près de 350 000 euros, quelque207 000 euros pour un appartement (flat etautres studios compris), et plus d’un millionpour une villa. Le prix moyen d’un mètre carréde terrain à bâtir atteint 436 euros. La com­mune la moins chère est Anderlecht (environ240 000 euros pour une maison). Viennent en­suite Molenbeek­Saint­Jean et Jette. En 2010, les

lanternes rouges étaient Anderlecht déjà, Mo­lenbeek aussi et Saint­Josse­ten­Noode. Maisvoilà, entre 2010 et 2011, les prix de vente desmaisons dans cette dernière commune ontboomé de plus de 17 %, alors que ceux d’Ander­lecht ont reculé de 2 %. Ixelles est la commune laplus chère (plus de 480 000 euros en moyenne),suivie, dans un mouchoir de poche, par Wo­luwe­Saint­Pierre et Uccle. En 2010, le trio detête réunissait, dans l’ordre, Woluwe­Saint­Pierre, Ixelles et Woluwe­Saint­Lambert.

6 Région wallonne. Comparée à Bruxelles, laWallonie fait figure de paradis pour les pe­

tits budgets. Le prix d’une maison ordinairen’exige qu’un peu plus de 140 000 euros. Unemoyenne qui cache de sérieux écarts entrecommunes, voire au sein d’une même com­mune. Colfontaine, la moins chère, présente unprix moyen inférieur à 90 000 euros (soit quel­que 155 000 euros en moins par rapport à An­derlecht). Lasne, la plus chère, pavane à près de370 000 euros (110 000 euros de moinsqu’Ixelles). Toujours en Wallonie, une villa n’acoûté en moyenne qu’environ 260 000 euros etun appartement 150 000 euros. Le prix des ter­rains à bâtir s’est élevé à 50 euros/m². Le Hai­naut est la province la moins chère avec un prixmoyen légèrement supérieur à 120 000 eurospour une maison d’habitation. La province laplus chère est le Brabant wallon, où l’on enre­gistre un prix moyen de 236 338 euros.

7 Région flamande. L’an dernier, les prixmoyens d’une maison et d’un appartement

s’équivalaient plus ou moins à quelque200 000 euros. Une villa en a exigé 150 000 deplus. Et un terrain à bâtir, 157 euros/m², troisfois plus qu’en Wallonie. Le Limbourg apparaîtcomme la province la plus abordable. Le Bra­bant flamand comme la… moins abordable. Lacommune la moins chère est Renaix. A l’opposé,on trouve Kraainem.

Charlotte MikolajczakU (*) http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/economie/construction_industrie/immo/index.jsp.

En Belgique en 2011, les maisons d’habitation ordinaires ontcoûté 4,1 % de plus qu’en 2010, soit près de 190 000 euros.

Épinglé

Moyennes. Les prix mentionnés dans les infogra-phies sont des prix moyens. En d’autres termes, unepartie des ventes a été réalisée sous ces montants,une autre partie… au dessus. Parfois, largementau-dessus. Ils sont exprimés en euros par habitationvendue pour ce qui concerne les maisons d’habita-tion ordinaires, les vil-las et les appartements. Les prix moyens des ter-rains à bâtir sont exprimés en euros par mè-tre carré. Ces statistiques sont basées sur des données issues du Cadastre du SPF Finances et concer-nent les ventes soumises au régime de droits d’enre-gistrement.

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

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3Le dossierSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Statistiques annuelles l Immobilier résidentiel

Une maison, rêve ou réalité ?

3 De moins en moins de terrains à bâtir. L’andernier s’est clôturé sur 18 425 ventes de

terrains. Ce n’est pas fameux. C’est mêmemoins qu’en 2010, et légèrement plus qu’en2009, année catastrophique à ce titre. Les chif­fres sont sans appel. En 1989, il s’est vendu prèsde 46 300 terrains. Un record ! Vingt ans plustard, en 2009, le nombre tombe à moins de17 600. Soixante pour­cent moins au niveau na­tional. Soit deux fois moins en Région wallonne,trois fois moins en Région flamande et quatrefois moins à Bruxelles. Il faut dire que dans la ca­pitale, depuis trois ans, le nombre de ventestourne autour des 250.

4 Hausse des prix, mais moins marquée. En2009, les prix moyens des maisons avaient

sensiblement baissé (­0,25 % pour les maisons,­4,8 % pour les villas), ceux des appartements secontentant d’une augmentation de 2 %, infé­rieure à l’indexation. En 2010, ils s’étaient tousrécupérés, augmentant de 5 à 7 %. En 2011, leshausses de prix se sont nettement ralenties,fluctuant entre 3 et 4 %. Dans le détail, les mai­sons d’habitation ordinaires ont coûté 4,1 % deplus, à près de 190 000 euros. Le prix moyen desvillas, bungalows et maisons de campagne aaugmenté de 3,5 %, à un fifrelin plus de330 000 euros. Celui des appartements agrimpé de 3 %, dépassant désormais les195 000 euros. Les prix des terrains à bâtir sont,quant à eux, restés plus ou moins stables(­0,3 %). Mais il faut dire qu’ils ont augmenté de8,6 % l’année précédente, après une hausse de13 % en 2009.

5 Région de Bruxelles­Capitale. Pour s’offrirune maison dite ordinaire, les heureux pro­

priétaires de l’année 2011 ont dû débourser, enmoyenne près de 350 000 euros, quelque207 000 euros pour un appartement (flat etautres studios compris), et plus d’un millionpour une villa. Le prix moyen d’un mètre carréde terrain à bâtir atteint 436 euros. La com­mune la moins chère est Anderlecht (environ240 000 euros pour une maison). Viennent en­suite Molenbeek­Saint­Jean et Jette. En 2010, les

lanternes rouges étaient Anderlecht déjà, Mo­lenbeek aussi et Saint­Josse­ten­Noode. Maisvoilà, entre 2010 et 2011, les prix de vente desmaisons dans cette dernière commune ontboomé de plus de 17 %, alors que ceux d’Ander­lecht ont reculé de 2 %. Ixelles est la commune laplus chère (plus de 480 000 euros en moyenne),suivie, dans un mouchoir de poche, par Wo­luwe­Saint­Pierre et Uccle. En 2010, le trio detête réunissait, dans l’ordre, Woluwe­Saint­Pierre, Ixelles et Woluwe­Saint­Lambert.

6 Région wallonne. Comparée à Bruxelles, laWallonie fait figure de paradis pour les pe­

tits budgets. Le prix d’une maison ordinairen’exige qu’un peu plus de 140 000 euros. Unemoyenne qui cache de sérieux écarts entrecommunes, voire au sein d’une même com­mune. Colfontaine, la moins chère, présente unprix moyen inférieur à 90 000 euros (soit quel­que 155 000 euros en moins par rapport à An­derlecht). Lasne, la plus chère, pavane à près de370 000 euros (110 000 euros de moinsqu’Ixelles). Toujours en Wallonie, une villa n’acoûté en moyenne qu’environ 260 000 euros etun appartement 150 000 euros. Le prix des ter­rains à bâtir s’est élevé à 50 euros/m². Le Hai­naut est la province la moins chère avec un prixmoyen légèrement supérieur à 120 000 eurospour une maison d’habitation. La province laplus chère est le Brabant wallon, où l’on enre­gistre un prix moyen de 236 338 euros.

7 Région flamande. L’an dernier, les prixmoyens d’une maison et d’un appartement

s’équivalaient plus ou moins à quelque200 000 euros. Une villa en a exigé 150 000 deplus. Et un terrain à bâtir, 157 euros/m², troisfois plus qu’en Wallonie. Le Limbourg apparaîtcomme la province la plus abordable. Le Bra­bant flamand comme la… moins abordable. Lacommune la moins chère est Renaix. A l’opposé,on trouve Kraainem.

Charlotte MikolajczakU (*) http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/economie/construction_industrie/immo/index.jsp.

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4 Construction SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO 5Vie de châteauSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 621

Somal, une perle oubliéeh Un petit fortin attend que l’on sepenche sur son sort. En attendant,une conférence lui sera consacrée cesamedi à Marche­en­Famenne.

SOMAL, C’EST PRESQUE UN LIEU­DIT de Som­me­Leuze. On y arrive par là, d’en bas ou par Maffeen venant de la plaine du Condroz. Le cadre estbucolique, les maisons éparses et charmantesquand elles sont en pierre du pays; entre quelquesmassifs forestiers coulent des ruisseaux. Un étaitsensé, jadis, protéger la bâtisse qui nous occuped’une agression. Il s’agit de l’Eau de Somme. Vint­elle jamais avant le XXe siècle cette agression ? Carla seule que la demeure craigne de nos jours estcelle du temps. Il se dit toutefois qu’une belle âmesur cet amas de pierres bien nées va se pencheravec des ailes protectrices du meilleur aloi. On yreviendra peut­être d’ici trois ans, mais en atten­dant c’est le Musée de la Famenne, à Marche­en­Famenne qui vous attend ce samedi à 14h pourécouter une conférence de Jean Deconinck, venuen voisin du château de Baillonville. Le Musée dela Famenne est un très bel endroit du XVIIIe siècle,posé au cœur de la petite cité; il renferme de trèsintéressants souvenirs d’Ancien Régime, des ob­jets d’archéologie et il mérite le détour (17, rue duCommerce; www.musee.marche.be).

L’orateur se passionne depuis longtemps pourles vieilles pierres de la région qu’il a adoptée (àmoins que ce ne soit le contraire). Et cette fois, il aporté son regard sur Somal. Justice sera rendue àcet endroit de qualité. Monsieur Deconinck nous afait part de son enthousiasme pour cette seigneu­rie oubliée de tous ou presque. Sans divulguer leséléments de son proche discours, notre hôte nousdisait “qu’outre les Prez puis les Vyle, Somal a connuune seule et grande famille, à savoir lesMasbourg. Il yeut dix générations, pas moins, de Masbourg, commesires de Somal. Cela fait beaucoup et ils semblent êtrearrivés ici vers 1500, peut­être avant car les Prez etles Vyle possédèrent ce fief entre 1300 pour les pre­

miers et 1345 pour les seconds. Mais avant ces Prez etVyle, il semble que la comtesse de Hainaut, Richilde en futDame. Son fils aurait cédé Somal à l’abbaye de Saint­Hu­bert”. Des Masbourg nous ne connaissons pas grand­chose. La petite chapelle Saint­Christophe, datée de1636 et postée en amont du château, renferme despierres tombales et commémoratives. L’une d’elles estdatée de 1567; c’est celle de Jean de Masbourg et deGilette de Mathys. L’autre bien plus belle, date de1750 et montre l’alliance de Philippe de Masbourgavec Marie Henriette de Hoen (photos visibles surwww.kik­irpa.be, à voir sur Maffe).

Jean Deconinck nous signalait deux mystères à pro­pos de ce donjon. Le premier est inscrit sur la ported’entrée. On y lit “Unis malgré l’envie, 1742”. On ensaura plus samedi. Le second c’était celui du passage

du flambeau entre les Masbourg et les barons de Wal,vicomtes et hauts avoués d’Anthisnes (hérité des Cris­gnée), dont une branche de Baronville sera celle desseigneurs de Vyle (tout se tient; fief reçu par lesMaillen).

Mais nous sommes avec les aînés, dits de Wal et deWoeste, sires de Pousseur, de Tavier (hérité des d’An­thisnes), hauts voués de Hody, sires de Wilbrouck(dans les Fourons sans doute), de Landrecourt (prèsde Verdun ?, hérité des Masbourg) et de Marchienne­au­Pont. Somal n’est que rarement cité dans les sour­ces. Il est vrai que c’est une petite maison. Philippeétant mort à 35 ans en 1750, sans enfant (comme ins­crit sur la pierre), le fief fut donné au baron Guillaumede Wal, car Philippe ne voulait pas que sa parentèlehérite (cela engendra un procès réglé au début du siè­cle suivant à l’avantage des neveux de Philippe deMasbourg). Donc, ce dernier donna Somal à un gaminde 14 ans, né en 1736 à Anthisnes. Mais Guillaumelaissa bientôt ses droits à son frère Joseph. En effet,Guillaume entra dans l’Ordre teutonique aux Vieux­Joncs en 1773. Il fit donc des vœux de pauvreté, maispas intellectuelle. On lui doit des recherches immen­ses sur son ordre de chevalerie, parues entre 1784et 1790. Guillaume de Wal sera commandeur à Ra­mersdorf près d’Aix­la­Chapelle (de 1794 à 1809),puis en celle de Münnerstadt en Franconie. Josephhérita donc et il se maria avec Marie­Philippine deHaultepenne, dont le père était seigneur d’Arville.

Les deux siècles suivants nous sont inconnus, jus­que samedi au moins. Le château est totalement érigéen moellons de grès. La cour est ceinturée par des élé­ments de ferme et des dépendances du XIXe siècle. Lebâtiment principal est de plan massé, érigé sur quatreniveaux (trois sur la cour) sous une imposante toitureen pavillon à coyaux. Une belle tour circulaire àl’ouest accompagne le massif castral. Un mur d’en­ceinte et au nord une tour carrée ont été descendusde niveau. La cour repose en partie sur un sol schis­teux. On ne visite pas mais tout se voit très bien de larue.Philippe Farcy

La maison forte de Somal est postée sur un ruisseau qui lui servait de défense. L’Eau de Sommealimentait également un moulin en ruine. Sur la cour, la demeure est accompagnée d’une ferme.

PH.FY.

PH.FY.MAR

S20

12

Festivités

Fête médiévale chez le marquis de Traze-gnies Ce week-end et dès demain, le domainedu château de Corroy-le-Château sera investipar une foule bigarrée de familles et d’artisansdivers, vivant à leurs heures perdues commeles manants aux pieds des forteresses. Cegenre de week-end médiéval ne cesse deplaire à un large public et on en voit desexemples similaires à Fagnolle ou à la cita-delle de Namur. A Corroy, grâce à la parfaiteconservation des lieux et par la présence d’unmarquis héritier direct des temps anciens quenos contemporains revisitent, cela donne uneampleur différente et un goût délicat. Dèsdemain à 20h il y aura une marche aux flam-beaux et un spectacle assuré par “Les Faisansde Corroy”. Samedi les activités se déroule-ront de 11h à 20h. Fauconnier, petits concerts,combats en lice, échasseurs, artisans autravail, marionnettes et marché médiéval sansoublier les tables pour faire ripaille et boirecervoises et jus de pommes, mettront uneambiance chaleureuse à l’ombre des vieillespierres. Celles-ci réentendront les fers secroiser lors d’une attaque du pont, à 18h.Huile bouillante et herse seront prêtes àtomber sur les vils agresseurs. Dimanched’autres festivités attendront les nombreuxvisiteurs attendus comme chaque année, de10h à 17h30. Les lanceurs de drapeaux del’Ommegang viendront rendre hommage aumarquis de Trazegnies qui dans la manifesta-tion de la Grand-Place de Bruxelles n’est autreque Charles-Quint, un de ses lointains parents.Vu la foule, les parkings le long des champspeuvent être éloignés. Des navettes gratuitessont prévues.Ph. Fy.Entrée : 6 €. Gratuit jusque 12 ans. Les visitesdu château (45 minutes), sont à 5 €.

l Projet

La maison témoin ou lerituel d’avant constructionh Indéfectible vitrine des constructeurs, la maison témoin est un premier pasvers le concret : les prix, les modèles, les matériaux, les personnalisations.Bref, un passage prisé, tant pour les simples curieux que pour ceux qui saventdéjà ce qu’ils veulent.

DES PROJETS PLEINS LA TÊTE,mais sans savoir par où commen­cer ? Les maisons témoins sont làpour vous plonger dans le grandbain de la construction. Parcequ’il faut bien commencer quel­que part, parce que les dépliantset les sites web ne permettent nile toucher ni l’interactivité, raressont les constructeurs, surtoutdans le secteur du clé sur porte,qui ne mettent pas à dispositiondes futurs maîtres bâtisseurs uneou plusieurs habitations témoins.Tous les grands acteurs (Thomas& Piron, Maisons Blavier, T­Palm,etc.) de la construction en profi­tent donc pour étaler les tendan­ces architecturales, les matériauxprisés, les options possibles et lesavancées technologiques, mêmesi le parc de maisons se renou­velle bien moins vite que les pro­grès techniques qui s’exposentnotamment lors des salons.Inutile d’en dire long sur le fait

que les performances énergéti­ques et les matériaux écologiquess’invitent de plus en plus dans lepaysage. Ce qui n’est d’ailleurspas forcément une mission facilepour les constructeurs : commentmontrer l’ampleur et la finitionde l’isolation de l’enveloppe ?

Comment exposer le système deventilation, l’efficacité du sys­tème de chauffage ou des appa­reils de production d’énergie du­rable, comment montrer les pré­cautions prises contre les pontsthermiques, etc ? Ce sont pour­tant des passages obligés, tant lademande d’infos sur la perfor­mance énergétique est grande…Et tant les constructeurs ont surfésur cette demande, en proposantde plus en plus de maisons basseénergie, voire passives, dans leurportefeuille de modèles.

Ce fossé entre la présentationd’un produit trop fini et l’enviede découvrir tout ce qu’il y a der­rière est notamment à la base des“chantiers ouverts”, qui invitentles quidams à observer la cons­truction proprement dite (parexemple le 13 mai prochain chezMaisons Blavier). Idéal pour me­surer dans le détail certains pro­duits plus spécifiques, comme lesmaisons à ossature bois et/ou leshabitats très performants.

Côté sensibilisation, les défen­seurs du standard passif se sontégalement pliés à la tradition desmaisons témoins. La plate­formeMaison Passive, qui est l’organecertificateur du standard passif,

organise ainsi chaque année desvisites d’habitations répondantaux critères. Même s’ils sont en­core des pionniers sur le marchérésidentiel wallon et bruxellois,les propriétaires passifs peuventservir de source d’inspiration àd’autres types de demeuresmoins abouties.L’irremplaçable vitrine des mai­

sons témoins cache toutefois unetendance, ou plutôt une tradi­tion, que tous les acteurs de laconstruction entretiennent avecsoin : l’art de la personnalisation.Tous les projets exposés, quelleque soit la gamme de prix, sontdestinés à attirer, donner uneidée concrète, mais aussi et sur­tout à être personnalisés. Mêmedans le secteur du clé sur porte,où les solutions toutes faites sontplus nombreuses, la visite desprojets témoins est donc l’occa­sion de poser ses questions, dediscuter du projet et de franchirles premières étapes vers la réali­sation... A noter, les sites Internetdes constructeurs proposent par­fois des infos détaillées sur lesmaisons, avec plans et dimen­sions, performances énergéti­ques, matériaux et prix.Olivier Standaert

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

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5Vie de châteauSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

l Vie de château 621

Somal, une perle oubliée

miers et 1345 pour les seconds. Mais avant ces Prez etVyle, il semble que la comtesse de Hainaut, Richilde en futDame. Son fils aurait cédé Somal à l’abbaye de Saint­Hu­bert”. Des Masbourg nous ne connaissons pas grand­chose. La petite chapelle Saint­Christophe, datée de1636 et postée en amont du château, renferme despierres tombales et commémoratives. L’une d’elles estdatée de 1567; c’est celle de Jean de Masbourg et deGilette de Mathys. L’autre bien plus belle, date de1750 et montre l’alliance de Philippe de Masbourgavec Marie Henriette de Hoen (photos visibles surwww.kik­irpa.be, à voir sur Maffe).

Jean Deconinck nous signalait deux mystères à pro­pos de ce donjon. Le premier est inscrit sur la ported’entrée. On y lit “Unis malgré l’envie, 1742”. On ensaura plus samedi. Le second c’était celui du passage

du flambeau entre les Masbourg et les barons de Wal,vicomtes et hauts avoués d’Anthisnes (hérité des Cris­gnée), dont une branche de Baronville sera celle desseigneurs de Vyle (tout se tient; fief reçu par lesMaillen).

Mais nous sommes avec les aînés, dits de Wal et deWoeste, sires de Pousseur, de Tavier (hérité des d’An­thisnes), hauts voués de Hody, sires de Wilbrouck(dans les Fourons sans doute), de Landrecourt (prèsde Verdun ?, hérité des Masbourg) et de Marchienne­au­Pont. Somal n’est que rarement cité dans les sour­ces. Il est vrai que c’est une petite maison. Philippeétant mort à 35 ans en 1750, sans enfant (comme ins­crit sur la pierre), le fief fut donné au baron Guillaumede Wal, car Philippe ne voulait pas que sa parentèlehérite (cela engendra un procès réglé au début du siè­cle suivant à l’avantage des neveux de Philippe deMasbourg). Donc, ce dernier donna Somal à un gaminde 14 ans, né en 1736 à Anthisnes. Mais Guillaumelaissa bientôt ses droits à son frère Joseph. En effet,Guillaume entra dans l’Ordre teutonique aux Vieux­Joncs en 1773. Il fit donc des vœux de pauvreté, maispas intellectuelle. On lui doit des recherches immen­ses sur son ordre de chevalerie, parues entre 1784et 1790. Guillaume de Wal sera commandeur à Ra­mersdorf près d’Aix­la­Chapelle (de 1794 à 1809),puis en celle de Münnerstadt en Franconie. Josephhérita donc et il se maria avec Marie­Philippine deHaultepenne, dont le père était seigneur d’Arville.

Les deux siècles suivants nous sont inconnus, jus­que samedi au moins. Le château est totalement érigéen moellons de grès. La cour est ceinturée par des élé­ments de ferme et des dépendances du XIXe siècle. Lebâtiment principal est de plan massé, érigé sur quatreniveaux (trois sur la cour) sous une imposante toitureen pavillon à coyaux. Une belle tour circulaire àl’ouest accompagne le massif castral. Un mur d’en­ceinte et au nord une tour carrée ont été descendusde niveau. La cour repose en partie sur un sol schis­teux. On ne visite pas mais tout se voit très bien de larue.Philippe Farcy

La maison forte de Somal est postée sur un ruisseau qui lui servait de défense. L’Eau de Sommealimentait également un moulin en ruine. Sur la cour, la demeure est accompagnée d’une ferme.

PH.FY.MAR

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Festivités

Fête médiévale chez le marquis de Traze-gnies Ce week-end et dès demain, le domainedu château de Corroy-le-Château sera investipar une foule bigarrée de familles et d’artisansdivers, vivant à leurs heures perdues commeles manants aux pieds des forteresses. Cegenre de week-end médiéval ne cesse deplaire à un large public et on en voit desexemples similaires à Fagnolle ou à la cita-delle de Namur. A Corroy, grâce à la parfaiteconservation des lieux et par la présence d’unmarquis héritier direct des temps anciens quenos contemporains revisitent, cela donne uneampleur différente et un goût délicat. Dèsdemain à 20h il y aura une marche aux flam-beaux et un spectacle assuré par “Les Faisansde Corroy”. Samedi les activités se déroule-ront de 11h à 20h. Fauconnier, petits concerts,combats en lice, échasseurs, artisans autravail, marionnettes et marché médiéval sansoublier les tables pour faire ripaille et boirecervoises et jus de pommes, mettront uneambiance chaleureuse à l’ombre des vieillespierres. Celles-ci réentendront les fers secroiser lors d’une attaque du pont, à 18h.Huile bouillante et herse seront prêtes àtomber sur les vils agresseurs. Dimanched’autres festivités attendront les nombreuxvisiteurs attendus comme chaque année, de10h à 17h30. Les lanceurs de drapeaux del’Ommegang viendront rendre hommage aumarquis de Trazegnies qui dans la manifesta-tion de la Grand-Place de Bruxelles n’est autreque Charles-Quint, un de ses lointains parents.Vu la foule, les parkings le long des champspeuvent être éloignés. Des navettes gratuitessont prévues.Ph. Fy.Entrée : 6 €. Gratuit jusque 12 ans. Les visitesdu château (45 minutes), sont à 5 €.

PH.FY.

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6 Construction SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: VincentSlits. Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le

Clercq (00322 21127 64 - [email protected])

En bref

Chute des ventes demaisons aux Etats-UnisLes ventes de maisons individuellesneuves aux Etats­Unis ont chuté enmars après avoir atteint leur niveau leplus élevé en plus de deux ans, selondes chiffres publiés mardi à Washing­ton par le département du Commerce.Elles ont baissé de 7,1 % par rapport aumois précédent, en données corrigéesdes variations saisonnières, pour re­tomber à leur niveau le plus faible de­puis novembre, a indiqué le ministère.

Cette baisse n’était absolument pasprévue par les analystes, mais le mi­nistère a revu en très forte hausse seschiffres pour les trois mois précédents,et le niveau des ventes de mars(328000 transactions en rythme an­nualisé) apparaît finalement nette­ment supérieur à leur prévision mé­diane (318000). Selon les nouvellesdonnées du gouvernement, les ventesde maisons neuves ont en fait bondide 7,3 % en février pour atteindre leurniveau le plus élevé depuis le mois denovembre 2009, alors que le ministèreavait annoncé initialement qu’elles

avaient baissé de 1,6 % par rapport àjanvier. En glissement annuel, les ven­tes de maisons neuves ont progresséofficiellement de 7,5 % en mars. Lesventes de maisons neuves sont dépri­mées depuis plusieurs années auxEtats­Unis. (AFP) e

641 actes par notaireLes notaires ont passé 924963 actesnotariés pendant l’année 2011. Celareprésente, en moyenne, 641 actes parnotaire en Belgique, a indiqué, la fédé­

ration royale du notariat belge. Lenombre total d’actes notariés enregis­tre une hausse de 9,5 pc par rapport à2010. Les notaires ont perçu 3,7 mil­liards d’euros de droits d’enregistre­ment en 2011, soit une hausse de 7,1pc par rapport à l’année précédente.Le nombre record d’actes notariéss’explique, notamment, par l’augmen­tation de quelque 3 pc de l’activité im­mobilière en Belgique. Le nombre plusélevé de crédits hypothécaires, quisont de plus en plus souvent subdivi­sés en plusieurs contrats, expliqueaussi cette hausse record. (Belga) e

l Sicafi

Cofinimmo selance dans le kot

h La société cotée, portée sur la diversification,investit un nouveau segment du marché immobilier :les logements pour étudiants.

I l y a quelques années mainte­nant, la sicafi Cofinimmo s’est

lancée dans la diversification deson portefeuille. Alors qu’avant2005, elle était quasiment investieà 100 % en bureaux, aujourd’hui,ceux­ci représentent moins de50 % de ses avoirs. Il y a d’abord eules maisons de repos et de soin, enBelgique et en France. Puis les cafés(avec l’acquisition du portefeuillebelge et néerlandais du géant bras­sicole AB­InBev). Quelques parte­nariats publics privés aussi, sur desimmeubles à usage spécifique ap­partenant au public, loués à longterme et dont elle assure l’entre­tien sans en détenir la propriétéperpétuelle (palais de Justice d’An­

vers, caserne de pompiers d’An­vers, commissariats...). Enfin, il y aquelques semaines, elle a acquis lesagences de l’assureur françaisMaaf.Désormais, il y aura aussi les kotsd’étudiants. Un pan d’activitéqu’elle n’a jamais avoué regarder,ouvertement du moins, mais en­vers lequel elle n’a jamais non plusapposé un “non” catégorique. Dé­but avril, à la question “La diversifi­cation pourrait­elle passer par deskots d’étudiants ?”, Jean­EdouardCarbonnelle tout nouveau CEO deCofinimmo répondait encore “Lesuniversités se font le relais d’un be­soin. Peut­être les sicafi auront­ellesun rôle à jouer.”

C’est donc chose faite. En débutde semaine, Cofinimmo a annoncéavoir remporté un appel d’offres del’Université libre de Bruxelles(ULB) pour un partenariat public­privé relatif notamment à la réno­vation de logements pour étu­diants. Le projet concerne deuximmeubles situés à proximité im­médiate du Campus du Solbosch àBruxelles, offrant une superficietotale de 11 284 m². Un des bâti­ments, situé à Ixelles, comporte242 chambres et est à rénovercomplètement. L’autre, situé àBruxelles, comporte 104 chambreset ne nécessite pas de rénovationimmédiate.Cofinimmo y apportera néan­moins certaines améliorations.L’enveloppe financière qui sera in­vestie dans ce projet par la sicafi estestimée à 14,2 millions, précise­t­elle, pour un taux de rendementattendu proche de 6,60%.

L’ULB, qui est propriétaire desdeux immeubles, confère à Cofi­nimmo un droit d’emphytéose de27 ans, qui en assumera la mainte­nance technique. En contrepartie,les deux immeubles seront pris enlocation par l’ULB dans leur totalitéet pour une période identique àcelle du droit d’emphytéose. Leloyer annuel versé par l’ULB est de1,21 million d’euros, indexé an­nuellement sur l’indice des prix àla consommation (indice santé).Les étudiants louent donc leurchambres à l’ULB. A l’issue du droitd’emphytéose de 27 ans, la pleinepropriété des immeubles sera re­constituée en faveur de l’ULB.C.M.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

Question time

Quand le bailleurdit stop

Comment le propriétaire peut refuser unedemande de renouvellement du locataire.

Le propriétaire qui loue son bien à un commer­çant est souvent ravi de voir un locataire s’ins­taller pour une longue durée. Ce n’est pas pourautant qu’il veut encore y être confronté lors­que la période minimum légale de 9 ans est ex­pirée.Il dispose de différents moyens pour ne pas ac­cepter la demande de renouvellement que luiadresserait son locataire.Le propriétaire a la possibilité de refuser unetelle demande, mais pour certains motifs uni­quement. Aucun autre motif ne peut justifierun refus. Il s’agit de :1.L’occupation personnelle ;2.L’affectation de l’immeuble à une destinationnon commerciale ;3.La reconstruction de l’immeuble ;4.L’offre supérieure d’un tiers ;5.L’absence d’intérêt légitime ;6.Les manquements graves du preneur.Ces différents motifs de refus doivent parailleurs répondre à plusieurs conditions d’exé­cution (dont la réalisation de cette conditiondans un certain délai). En cas d’irrespect, lebailleur sera alors redevable d’une indemnité àl’égard de son locataire.Le locataire qui souhaite contester les motifsavancés par le bailleur devra se rendre devant leJuge de paix.Au­delà de ces motifs, le bailleur peut simple­ment refuser le renouvellement, sans aucuneraison particulière. Dans ce cas, il n’est soumis àaucune condition et ne doit donner aucune jus­tification. Le bailleur sera toutefois tenu aupaiement d’une indemnité dénommée “in­demnité d’éviction” s’élevant, au minimum àtrois années de loyer. Aucun recours n’est re­connu au locataire dans une telle hypothèse.Enfin, si pendant les trois mois qui suivent lademande du locataire, le bailleur s’abstient derépondre, il est alors présumé consentir au re­nouvellement du bail. Le contrat sera renouveléaux conditions proposées par le locataire danssa demande. e

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7immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 250.000 à 375.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 375.000 à 500.000 €

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

plus de 500.000 €

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LOFTSvente & location

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VIAGER

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12 Publicité immobilières SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

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APPARTEMENTSà louer

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TERRAINSà vendre

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IMMEUBLESDE RAPPORT

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SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne ­ 1000 Bruxelles

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VENTES PAR NOTAIRESBrabant

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13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBrabant

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14 Maisons témoins SEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO 15témoinsMaisonsSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

01 –Wezembeek-Oppem02 – Erpe-Mere03 – St-Georges/Meuse04 – Houdeng-Aimeries05 – Beauraing06 – Tarcienne07 – Tenneville08 – Villers-la-Ville09 –Weyler (Arlon)10 –Wépion11 – Soumagne12 – Courtrai13 – Kampenhout14 – Eghzée15 – Isnes16 – Deerlijk

17 – Casteau18 – Incourt19 – Tournai20 – Gozée21 – Ath22 – Arlon23 –Wierde24 – Dolembreux25 – Bierges26 – Jurbise

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15témoinsMaisonsSEMAINE DU 26 AVRIL AU 2 MAI 2012 LIBRE IMMO

17 – Casteau18 – Incourt19 – Tournai20 – Gozée21 – Ath22 – Arlon23 –Wierde24 – Dolembreux25 – Bierges26 – Jurbise

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