La Liberté - 14 août 2013

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CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102 N° D’ENREGISTREMENT 7996 1,10 $ + taxes www.la-liberte.mb.ca Vol. 100 n°18 • DU 14 AU 20 AOÛT 2013 Saint-boniFace Le SOMMAIRE Emplois et avis A9-A11 Petites annonces A11 Jeux B4 Nécrologies B10 Télé-horaire B12 ACTUEL coMMIssIoN des graINs La réforme de la Loi sur les grains du Canada est entrée en vigueur le 1er août dernier. Retour sur les changements apportés au financement de la Commission canadienne des grains et à son fonctionnement. A3 La chaîNe UNIs TV5 a eu l’approbation du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de fonder la chaîne francophone UNIS. Elle devrait commencer à émettre dès l’automne 2014. A3 La cLoche aU MaNIToBa La cloche de Batoche, Marie-Antoinette, a fait son retour au Manitoba le 29 juillet dernier. Installée au Musée de Saint- Boniface, elle s’apprête à faire le tour des communautés métisses et canadiennes. A7 Citation DE LA SEMAINE « Si une fille dit qu’elle n’aime pas les cheveux longs, ou si un garçon veut porter une robe, il faut les laisser faire. Ni les encourager, ni les dissuader, juste les laisser faire. » Rikki Marie-Josée Dubois, transsexuelle, a écrit un livre pour enfants qui parle de la transsexualité. | Page B5. Capturer l’émotion photo : Daniel Bahuaud ACTUEL ACTUEL RÉCIPIENDAIRE DU PRIX Spirit of Winnipeg LAURÉAT DU PRIX Boréal 2013 récipiendaire du capot bleu 2013 Gagnant d’Excellence générale du grand prix DE LASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE Alors que Marie-Antoinette, la cloche de Batoche, est revenue au Manitoba le 29 juillet dernier, Jérémie et Janelle Wookey travaillent à la réalisation de deux documentaires qui retracent deux facettes différentes de la vie chez les Autochtones et les Métis. La jeune réalisatrice métisse et son frère veulent en effet raconter, d’une part, l’histoire des sinistrés des inondations de 2011, et d’autre part, le retour de la célèbre cloche de Batoche, le 20 juillet dernier, qui a sonné pour la première fois à Batoche depuis 1981. Janelle et Jérémie Wookey (sur la photo à Batoche) ont fait le voyage pour capturer les premières images du retour de la cloche et l’émotion des Métis. | Page B1.

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Alors que Marie-Antoinette, la cloche de Batoche, est revenue au Manitoba le 29 juillet dernier, Jérémie et Janelle Wookey travaillent à la réalisation de deux documentaires qui retracent deux facettes différentes de la vie chez les Autochtones et les Métis. La jeune réalisatrice métisse et son frère veulent en effet raconter, d’une part, l’histoire des sinistrés des inondations de 2011, et d’autre part, le retour de la célèbre cloche de Batoche, le 20 juillet dernier, qui a sonné pour la première fois à Batoche depuis 1981. Janelle et Jérémie Wookey (sur la photo à Batoche) ont fait le voyage pour capturer les premières images du retour de la cloche et l’émotion des Métis.

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CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS N° 40012102N° D’ENREGISTREMENT 79961,10 $ + taxes

www.la-liberte.mb.caVol. 100 n°18 • DU 14 AU 20 AOÛT 2013

Saint-boniFace

Le SOMMAIREEmplois et avis A9-A11

Petites annonces A11

Jeux B4

Nécrologies B10

Télé-horaire B12

❚A

CTU

EL

coMMIssIoN des graINs

La réforme de la Loi sur les grains du

Canada est entrée en vigueur le 1er août

dernier. Retour sur les changements

apportés au financement de la

Commission canadienne des grains et à

son fonctionnement.

A3

La chaîNe UNIs

TV5 a eu l’approbation du Conseil de la

radiodiffusion et des télécommunications

canadiennes de fonder la chaîne

francophone UNIS. Elle devrait

commencer à émettre dès l’automne

2014.

A3

La cLoche aU MaNIToBa

La cloche de Batoche, Marie-Antoinette,

a fait son retour au Manitoba le 29 juillet

dernier. Installée au Musée de Saint-

Boniface, elle s’apprête à faire le tour

des communautés métisses et

canadiennes.

A7

Citation DE LA SEMAINE

« Si une fille dit qu’elle n’aime pas les

cheveux longs, ou si un garçon veut

porter une robe, il faut les laisser faire.

Ni les encourager, ni les dissuader,

juste les laisser faire. »

Rikki Marie-Josée Dubois, transsexuelle, a

écrit un livre pour enfants qui parle de la

transsexualité. | Page B5.

Capturer l’émotion

photo : Daniel Bahuaud 

❚A

CTU

EL

❚A

CTU

EL

RÉCIPIENDAIRE DU PRIX

Spirit of Winnipeg

LAURÉAT DU PRIX

Boréal 2013

récipiendaire ducapot bleu2013

Gagnantd’Excellence généraledu grand prix

DE L’ASSOCIATION DE LA PRESSE FRANCOPHONE

Alors que Marie-Antoinette, la cloche de Batoche, est revenue au Manitoba le 29 juillet dernier, Jérémie et Janelle Wookeytravaillent à la réalisation de deux documentaires qui retracent deux facettes différentes de la vie chez les Autochtones et lesMétis. La jeune réalisatrice métisse et son frère veulent en effet raconter, d’une part, l’histoire des sinistrés des inondations de2011, et d’autre part, le retour de la célèbre cloche de Batoche, le 20 juillet dernier, qui a sonné pour la première fois àBatoche depuis 1981. Janelle et Jérémie Wookey (sur la photo à Batoche) ont fait le voyage pour capturer les premièresimages du retour de la cloche et l’émotion des Métis. | Page B1.

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Lisez le témoignage d’un utilisateurde La Liberté numérisée et ensuite, à vous de jouer!Souvenirs de familleMadame la rédactrice,Le projet Peel est un réel trésor. Parmi ses nombreux bijoux, j’ai découvert des

renseignements sur mon arrière-grand-père que je n’aurais jamais pu connaître

autrement. Vous ne pouvez savoir à quel point ces révélations m’ont touché.Enfant, j’ai souvent entendu ma mère me dire combien elle a aimé son grand-père,

combien il était doux et généreux. Pourtant, la seule photo qu’il nous reste de cet homme

nous a toujours fait peur, avec ses yeux perçants qui nous suivent partout dans la pièce.

Et voilà que tout récemment, il me prend l’idée d’aller consulter votre journal numérisé,

avec le nom « Romuald Lauzé » par simple curiosité. Presque instantanément, je me

retrouve devant la nécrologie de mon ancêtre, publiée dans La Liberté du 20 janvier

1920. C’est alors que je me dis que je n’aurais sans doute jamais pu trouver ce texte

puisque j’ignorais son existence d’autant plus que je ne connaissais même pas la date de

décès.

J’ai pu constater avec émotion que la nécrologie a confirmé plein de détails anecdotiques

qui faisaient partie des souvenirs que ma mère avait partagés avec nous. De plus, j’ai

appris des faits que je n’avais jamais sus, que par exemple mon arrière-grand-père s’est

rendu plus d’une fois de Saint-Jean-Baptiste «...à pieds à Winnipeg pour procurer à sa

famille le strict nécessaire.» Comment vous dire tout le plaisir, toute l’admiration et toute

la fierté que cette lecture a suscités!Je me promets de partager cette précieuse découverte avec mes tantes et mes oncles, les

petits-enfants de ce grand homme Romuald Lauzé. Je soupçonneque ces quelques lignes de votre journal, parues il y a plus de 90ans, leur feront vivre une profonde joie.Grand merci à tous ceux et toutes celles qui de près ou de loin ont

pu permettre que je connaisse mieux mon arrière-grand-père etqu’en même temps je comprenne mieux pourquoi ma mère l’atellement aimé. Sachez que vous avez contribué à tout unprécieux joyau au patrimoine de ma famille.Gilbert Savard

11 juillet 2013

Le grand vainqueursera annoncé le 25 octobre 2013.

BONNE CHANCE!

GRAND C

ONCO

URS

Page 3: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 ACTUALITÉS | A3

y ACTUALITÉS y

« C ’est une journéemarquante pour laf r a n c o p h o n i e

canadienne, et un nouveau chapitrepour la production francophone auCanada », lance la présidente-directricegénérale de TV5 Québec Canada,Suzanne Gouin. Le 8 août dernier, leConseil de la radiodiffusion et destélécommunications canadiennes(CRTC) a approuvé le projet de chaînefrancophone canadienne Unis, présentépar TV5. Un autre projet était encompétition, celui de la chaîne Accentssoutenu par la Fondation canadiennepour le dialogue des cultures.

«  Le CRTC a reconnul’importance d’avoir un deuxièmediffuseur », affirme le co-fondateur desProductions Rivard, Louis Paquin. Leproducteur indépendant basé àWinnipeg soutenait la chaîne Accentset reconnaît « une certaine déceptionque le projet retenu ne soit pas ancré à100 % dans la francophoniecanadienne ». Reste qu’il est confiantpour l’avenir. « C’est une nouvelleopportunité, avance-t-il. On vaconstruire à partir de cette base.L’important pour les producteursindépendants est dorénavant de biencomprendre la vision de TV5 pourdévelopper du contenu qui leurconvient. »

« Je suis à la fois très contente etdéçue », déclare, pour sa part, laprésidente de la Fédération des

communautés francophones etacadienne (FCFA), Marie-FranceKenny. « Le fait que le CRTC n’ait pasapprouvé Accents qui était proposé parles communautés francophones aupays est une déception. Mais on nes’opposait pas à Unis pour autant. Onsavait qu’il y avait peu de chance quedeux chaînes soient acceptées.

Maintenant, on va en avoir unenouvelle qui va mieux refléter lescommunautés francophones etacadienne. »

De son côté, la directrice généralede l’Alliance des producteursfrancophones du Canada (APFC),Natalie McNeil, exprime sa « grandesatisfaction ». « L’APFC était persuadéeque le CRTC allait reconnaître lanécessité d’avoir une nouvelle chaîneainsi que la valeur du projet de TV5 »,affirme-t-elle. L’Alliance, qui représenteles producteurs audiovisuelsfrancophones hors Québec, souhaiteparticiper activement à la mise enœuvre d’Unis. « Les discussions vontdémarrer rapidement », pense NatalieMcNeil.

| Beaucoup detravail

Suzanne Gouin prévoit que lanouvelle chaîne francophonecommencera à émettre à l’automne2014. D’ici-là, il reste beaucoup detravail aux différents acteurs. « Nousnous donnons un an pour mettre toutcela en place, indique la présidente-directrice générale de TV5 QuébecCanada. Trois nouveaux bureaux vontouvrir hors Québec, on va aussi lancerdes appels à projets et attendre le retourdes producteurs régionaux basés à

l’extérieur du Québec et avec lesquelsnous allons travailler. »

Plusieurs défis attendent aussi Unis.Tout d’abord, en terme logistique, iln’est pas évident de mettre sur pied unenouvelle chaîne de qualité en si peu detemps. « On ne part pas de zéro, insisteSuzanne Gouin. Nous avons deséquipes qui ont des compétences pourcela au sein de TV5 ».

Un autre obstacle, financier cettefois, a surgi à la suite de la décisionrendue par le CRTC. « Le Conseil dela radiodiffusion et destélécommunications canadiennes nenous a pas accordé le tarif que nousdemandions. Cela représente unmanque de 5,5 millions de $ par an »,explique Suzanne Gouin. Reste que,malgré cela, elle n’est pas inquiète dansla capacité d’Unis à refléter la diversitéde la francophonie canadienne. « Lachaîne aura un contenu généraliste sanssport et sans bulletin de nouvelles. Il yaura, par exemple, du cinéma ou encoredes productions pour les enfants. Ladiversité se verra à travers l’éventail desémissions », assure-t-elle.

Au final, la réussite d’Unis dépendrasurtout de la capacité des acteursfrancophones partout au pays àtravailler ensemble. « Il faut faire decette chaîne un succès pour montrer auCRTC que ça marche », conclut LouisPaquin.

La présidente-directricegénérale de TV5 QuébecCanada, Suzanne Gouin, affirmeque la nouvelle chaîne Unis seradisponible à l’automne 2014.

photo : Gracieuseté TV5

Thibault JOURDAN

[email protected]

La nouvellechaîne Unis

❚ TÉLÉVISION

Le Conseil de la radiodiffusion et destélécommunications canadiennes a donné son accordpour le projet de chaîne de télévision francophone Unis.

Daniel [email protected]

E n vigueur depuis le 1er aoûtdernier, la réforme de la Loisur les grains du Canada,

effectuée par le gouvernement fédéral, aconsidérablement modifié lefinancement et le fonctionnement de laCommission canadienne des grains(CCG) – une nouvelle réalité quiinquiète les producteurs et lesentreprises agricoles.

D’une part, le financement fédéralde la CCG est passé de 37 millions $ à5,4 millions $ par année. Parconséquent, la CCG a éliminéplusieurs de ses services d’inspection etde pesage des grains, autrefoisobligatoires, et a augmenté ses frais

d’utilisation.

« La Loi sur les grains du Canada n’apas été modifiée depuis le début desannées 1970, rappelle le porte parole dela CCG, Rémi Gosselin. Or,l’économie agricole a beaucoup évoluédepuis ce temps. La consolidationd’entreprises agricoles, comme Viterraet Cargill, a fait en sorte que dans biendes cas, les silos primaires et lesinstallations portuaires appartiennentaux mêmes compagnies. Ce seraitredondant d’exiger le pesage etl’inspection à leurs silos ainsi qu’à leursinstallations dans les ports canadiens. »

Le vice-président de l’entrepriseRichardson International Limité, Jean-Marc Ruest, se réjouit de cet aspect dela rationalisation de la CCG, maiss’inquiète quant aux coûts associés à

l’augmentation des frais d’utilisation.

« Nous sommes heureux que nousn’ayons plus à faire inspecter et pesernotre grain à Letellier ainsi qu’àVancouver, indique-t-il. En revanche, legouvernement exige que la CCG soitfinancièrement autosuffisante. C’estpeut-être un objectif louable enprincipe, mais l’effet est que les servicesde la Commission sont plus chers quedans d’autres pays, notammentl’Australie, les États-Unis et l’Europede l’Est. C’est loin d’être compétitif etcela pourrait vraisemblablementdécourager les investisseurs étrangersd’acheter nos grains et nos oléagineux. »

En effet, les frais d’inspection sontpassés de 0,51 $ la tonne à 1,60 $ latonne. De plus, les permis pour lesélévateurs à grain sont passés de 100 $par élévateur à 3 300 $. Résultat : unvaisseau quittant le Canada, chargé de50 000 tonnes de grains devra défrayer80 000 $ pour un certificat d’inspectionde la CCG. En 2012, le coût se chiffraità 25 500 $.

Le président de l’associationKeystone Agricultural Producers,Doug Chorney, estime que ce sont lesproducteurs qui seront les plusdurement frappés.

« Bien que les entreprises agricolesauront à payer une partie de la note, unfermier possédant 5 000 acres de terrearable devra débourser un coûtsupplémentaire annuel de 2 750 $,souligne-t-il. Par ailleurs, nous trouvonscela inquiétant qu’un organisme derégulation pancanadien fonctionneselon un système de recouvrement descoûts. La CCG risque de devenir plusintéressée à générer des revenus qued’entreprendre des politiques qui soientdans les meilleurs intérêts de l’industriedu grain. »

Agriculteur à Saint-Léon, LucLabossière est du même avis.« Modifier la loi pour mieux répondreaux besoins actuels de l’industrie, c’estune chose, mais cette réforme s’avèreune décision idéologique, soutient-il.Le gouvernement cherche à réduire sescoûts coûte que coûte, et réduire le rôlede l’État dans l’économie. Les décisionsne semblent pas être motivées par lemarché actuel. »

En outre, Doug Chorney s’inquièteque l’agence gouvernementale neprendra plus un rôle actif dans le pesageet l’inspection des grains dans les portscanadiens.

«  Le personnel de la CCG

n’entreprendra plus ce travail, rappelle-t-il. En fait, 285 postes ont été éliminésdans les installations portuaires. Lesévaluations seront dorénavant faites pardes entreprises privées. Or, le Canada abâti une réputation qui fait l’envie desproducteurs internationaux. Lorsquenos clients achètent du blé canadien, ilssavent ce qu’ils ont obtenu. Voulons-nous vraiment mettre à risque cetteréputation? »

Pour sa part, Rémi Gosselin affirmeque la CCG maintiendra son rôle desurveillance de la qualité des grains.« La pesée et l’inspection seronttoujours obligatoires à la sortie du pays,mais la CCG approuvera des tierspartis pour offrir le service, indique-t-il.Nous conservons notre rôlerèglementaire. Alors nous sommestoujours présents.

« La réforme de la CCG s’est faiteaprès de nombreuses consultationsauprès des producteurs et desentreprises, ajoute-t-il. Cela dit, nouscomprenons que les changements nefassent pas l’unanimité. Par ailleurs,seulement certains éléments de la Loisur les grains du Canada ont étéréformés. Mais le ministre del’Agriculture, Gerry Ritz, s’est engagé àentamer d’autres réformes. »

Des changementsproblématiques

❚ AGRICULTURE

Page 4: La Liberté - 14 août 2013

A4 | ÉDITORIAL LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

À VOUS la paroleÀ vous la parole est une nouvelle rubrique sur notre site Web. Vous pouvez réagir aux lettres sur www.la-liberte.mb.ca.

| Pour Café Postal

Le chocolat

Que ce soit en crème glacé, latté,sucré

Salé, ou sirop

Sur crêpes pour apéritif

Du petit déjeuner...

J’en raffole, la délire

De la noix de cacao

Sans connaître l’origine

De ce goût ensorcelant.

Elle augmente le désir,

Stimule les narines

Et guérit la pire journée.

Pour dessert ou pour dîner,

Avec soupe, homard, ou un vin

C’est le paradis à déguster

À pleine bouchée,

J’adore la grosse doigtée

En pleine poignée

Qui dégoûte de sucre à la

Crème. Criminel c’est le

Scandale c’est bon sans

Dessins, c’est sal et malsain,

L’odeur de la texture lisse qui s’étale

Sur la langue...

-trop mangé!-

Le ventre plein mais heureux,

C’est merveilleux d’être

Chimiquement ravi.

Joël Vandale 17 juillet

| Dans les années1930...

Madame la rédactrice,

Je veux vous parler de commentles Métis étaient traités à l’école, làoù j’habitais dans les années 1930, àOtterburne.

Louis Riel avait un neveu quivivait à Otterburne, Joseph Gladu. Ilavait deux sœurs qui avaient épousédes Vermette, j’avais le même âgeque leur fils.

Dans la classe d’anglais de la 4e

ou 5e année, il y avait le portrait deLouis Riel et dessous, en grosselettres noires, était marqué « Hewas hang as a traiter ». Alors,lorsqu’il y avait une chicane, tous

les Métis étaient qualifiés detraitres. Il n’y en avait pas tellement,mais ça n’aurait jamais dû arriver.La maîtresse a eu connaissance decela, et elle a écrit à tous les parents,disant qu’il y avait des enfants quiattaquaient la nationalité des autres.

J’étais vraiment sur « le bord dela clôture » à ce temps là. Mon pèrem’avait dit que Louis Riel avait étédoublé par un prête et il était trèstriste. Mon père était vraiment unhomme de paix.

Lorsque Léo Brodeur a racontéla vraie histoire de Louis Riel àCKSB, j’étais humilié et choqué de cequi était arrivé. Louis Riel défendaitses droits, puis il avait garantid’avoir du français dans les écolesau Manitoba. Il n’a jamais eu unprocès juste. En plus, il a été accuséd’être un traitre.

La lettre de la maîtresse a affectébeaucoup de Métis. Certains ont dità leurs enfants de ne pas dire qu’ilsétaient Métis. N’importe qui qui al’occasion de dire quelque chose àce sujet, je crois, devrait le dire.

Les auteurs du portrait de LouisRiel avec l’inscription « He was hangas a traiter » devraient êtrepoursuivis pour le mal qu’ils ont faitdans les écoles et dans lescommunes Métis. Tout comme ceuxqui ont accusé les Métis.

Léonard Robidoux.Saint-Malo

8 août 2013

RENDEZ-VOUS SUR WWW.LA-LIBERTE.MB.CA!

« L e CRTC refuse à Sun News le droit de faire partie duforfait de base en télédistribution ». Telle était lamanchette de Radio-Canada du 8 août sur les

décisions du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunicationscanadiennes. L’arrivée très attendue d’une nouvelle téléfrancophone parmi les chaînes distribuées obligatoirement n’estmentionnée qu’à la fin du reportage sur les revers de la téléd’extrême-droite.

La mission de Radio-Canada consiste à « rendre compte de ladiversité régionale au pays, tant au plan national qu’au niveaurégional, tout en répondant aux besoins particuliers des régions » età « refléter la situation et les besoins particuliers des deuxcollectivités de langue officielle, y compris ceux des minorités del’une ou l’autre langue ». Quant à la nouvelle UNIS, la 2echaîne del’entreprise mondiale TV5, son mandat sera de produire et dediffuser des contenus provenant de l’ensemble des régionsfrancophones. Les deux vont-ils se battre pour nous servir?

La nouvelle chaîne assumera le rôle régional que la télé deRadio-Canada a progressivement abandonné en faveur deslucratives cotes d’écoute montréalaises. Elle couvrira non seulementles communautés francophones du Canada mais aussi les régionsquébécoises hors Montréal. Le CRTC veut combler ce doublebesoin, même si telle n’était pas l’intention originale.

Il avait reconnu « la nécessité d’un service de programmation enlangue française consacré aux communautés de langue officielle ensituation minoritaire... Le Conseil a conclu qu’un tel servicefavoriserait la représentation des communautés et la visibilité desproducteurs canadiens (…) et qu’il contribuerait à la promotion desartistes de ces communautés en permettant aux producteurscanadiens de langue française de trouver leur place dans lesystème de radiodiffusion ».

Les communautés francophones avaient donc lancé le projetACCENTS, que le CRTC a rejeté en raison de lacunes du pland’affaires. La proposition de la Fondation canadienne pour ledialogue des cultures a surtout souffert des tensions au sein mêmedes communautés.

Le CRTC a conclu que UNIS répondra aux besoins du million defrancophones hors Québec et de quatre millions de Québécoishors Montréal. La belle province constitue un créneau commerciald’envergure. TV5 parle d’un « pont entre les francophones ensituation minoritaire et les francophones du Québec : ils pourront sevoir et se parler comme jamais auparavant ». Mais est-ce qu’on leura demandé leur opinion sur ce pontage?

Le Canada français a perdu définitivement son homogénéité : ily a maintenant autant de solitudes que de provinces. CommentUNIS va-t-elle réussir là où la SRC a échoué et unir ce que lesnationalistes, les communautés et les médias ont séparé au coursdu siècle dernier? Avec un comité consultatif national et desbureaux régionaux, tout comme la SRC?

La nouvelle télé s’engage à diffuser 75 % de contenu d’originecanadienne. Elle promet de consacrer d’ici cinq ans 60 % de saprogrammation à des productions hors Montréal, dont 60 % à desproductions hors Québec. Ça fait combien d’eau dans le vin?

Mais par rapport à ce qu’accomplit la télé d’État présentement, ils’agit d’un énorme progrès. D’autant plus que UNIS ne présenterapas de nouvelles ni de couverture sportive, mais des documentaires,dramatiques et variétés, ainsi que du cinéma et des émissions pourenfants. Ses activités seront donc complémentaires à celles de laSRC.

Les communautés francophones se rallient donc à la décision duCRTC et se préparent dans l’enthousiasme à collaborer avec UNIS.Le Manitoba a invité TV5 à établir un bureau régional à Winnipeg etses producteurs attendent les appels de projets qui affluerontprochainement.

Est-ce qu’un nouveau chapitre s’annonce pour la télé de languefrançaise au Canada? Cela dépend du succès que connaîtra UNISdans les régions à construire la capacité des professionnels entélévision et à investir dans les infrastructures de production. On enfera le bilan lors des audiences du CRTC en 2018.

Editorialpar Jean-Pierre Dubé

[email protected] @jeanpierre_dube

L’eau dans le vin

Page 5: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 LA LIBERTÉ REVISITÉE | A5

C’est Lui qui va prendresoin de l’enfant

En 1969, année de l’adoption de la loi fédérale sur les languesofficielles, le ministre de la Justice de l’époque, Pierre ElliottTrudeau, dépose un projet de loi qui autoriserait l’avortementlorsque la santé de la femme serait considérée en danger. L’Église

catholique est catégoriquement contre l’avortement, peuimporte la situation. Au Manitoba français, il revient aux

femmes de mener l’opposition publique à l’avortement. Retouraux débuts des années 1970, pour voir le traitement que donne

La Liberté et le Patrioteaux questions politiques et socialessusceptibles d’intéresser les membres d’une communautéfrancophone qui commence tranquillement à se laïciser.

La Une du 10 février 1971 n’a certes pas gagné de prix dedesign. La mise en pages du journal qui porte le nom de La Liberté et le Patriote pour quelque sept mois encore est, et soyons charitable, plutôt sobre. Pourtant les photos et lescinq appels brossent un portrait fascinant d’une société etd’une époque.

Le journal, maintenant publié à Saint-Boniface par lasociété éditrice Presse-Ouest Limitée, est sous la direction deGérald Dorge. L’oblat Jean-Paul Aubry est le rédacteur.Aucun autre nom ne paraît dans le générique.

Des deux photos, il est fort probable que celle des « charmantes candidates au titre de Reine du Festival duVoyageur » a retenu le plus d’attention. Après tout, les 23 jeunes femmes ont de la parenté partout à travers la province!

Pas que l’autre photo ne soit sans importance : on yreconnaît, entre autres, les deux piliers du monde politiquefranco-manitobain, le député fédéral Joseph Guay et ledéputé provincial Laurent Desjardins. De plus, la nouvellesouligne un événement qui deviendra de plus en pluscommun, soit la construction de logements pour personnesâgées avec l’aide financière des gouvernements.

Les appels à la Une illustrent aussi quelques grandesquestions de l’époque. « Gratter le vernis », renvoie à l’éditorial de Jean-Paul Aubry, qui souligne que lafrancophobie est toujours à fleur de peau chez certainsanglophones. « Aux moindres gestes que le gouvernementfédéral ose poser pour instaurer un bilinguisme pratique dansla fonction publique [dans ce cas précis, le projet dugouvernement fédéral d’embaucher quelque 250 diplômésd’université francophone], un tollé presque général s’élève desjournaux de l’acabit du Winnipeg Tribune et des rangs del’Opposition conservatrice. On crie à la discrimination, aupréjudice contre les unilingues anglophones. »

« Son et lumière » renvoie à la chronique culturelle dumême nom, qui propose des spectacles en français et enanglais. Au Cercle Molière : « Un spectacle d’un genrenouveau! Une soirée de poésie, des poètes canadiens St-DenysGarneau et Émile Nelligan, où les poèmes ne sont passimplement récités mais dramatisés. » Aux JeunessesMusicales : un concert de Joseph Macerollo, grandaccordéoniste canadien. Au Theatre 100 : la premièrecanadienne de la pièce « Adam’s Sons »; avec CarmelleLeGal qui fait partie de la distribution.

Quant à l’appel « Un mémoire des Franco-Manitobains auministre de l’Éducation », il s’agit de la traduction effectuéepar La Liberté et le Patriote du texte présenté au ministre del’Éducation et de la Jeunesse Saul Miller par la Société franco-manitobaine, les Éducateurs franco-manitobains et l’Association des commissaires de langue française. Le butdu mémoire : la mise en œuvre de la Loi 113 « de la façon laplus étendue, si l’on veut donner aux francophones duManitoba une chance égale en éducation ». Rappelons que la Loi 113, adoptée en 1970 par le gouvernement néo-démocrate d’Edward Schreyer, rétablit le français commelangue d’enseignement sur un même pied d’égalité quel’anglais au Manitoba.

Mais l’appel qui intrigue le plus, c’est celui intitulé « Desfemmes montent en chaire ». Certes, en 1971, on n’est plus à l’époque où la femme ne peut pas entrer dans une églisecatholique tête nue. Et où le banc de communion est unevéritable barrière qui démarque une zone interdite

à la femme (à moins que ce nesoit pour passer l’aspirateurpeut-être). Mais même aprèsVatican II, il n’est surement pas question de permettre aux femmes de prononcer le sermon!

On permet cependant auxlaïques et aux femmes de faire une annonce jugée importante.Comme on l’explique dans l’article « Des femmes montenten chaire pour combattre l’avortement », « c’est ainsi qu’auPrécieux-Sang, Mme Labossière, ainsi que Mme Morier etMme Bergeron ont présenté leur projet de pétition auxmesses du dimanche ». Le but de cette pétition est d’indiquerau gouvernement fédéral son opposition à l’élargissement dela loi sur l’avortement, une tâche confiée aux femmescatholiques.

L’article, bien rédigé et illustré d’une belle photo, permet àmadame Robert Labossière – le journal (ou la société franco-manitobaine?) a encore un pied dans l’ancien temps, alorsque la femme mariée n’a droit ni à son nom ni à son prénom– de présenter le cas contre l’avortement. « Comme mère et chrétienne, Mme Labossière est convaincue quel’avortement est un meurtre dans n’importe lequel dessituations », explique le rédacteur anonyme de l’article.

La mère de trois garçons, citée dans l’article, expliquepourquoi elle est contre l’avortement dit thérapeutiquepermis au Canada depuis 1969. « Personnellement, je croisque l’enfant doit être sauvé avant la mère. Ici, l’émotivité jouebeaucoup. Je crois néanmoins que la foi donne la forced’accepter les événements. Si Dieu veut que je vive, je vaispasser à travers; et puis, c’est Lui qui va prendre soin del’enfant. »

« On a étudié bien des cas, par exemple celui des filles-mères et des mères malades. Je sympathise avec elles, mais

je ne peux pas croire que moi ou d’autres aient le droit de vieou de mort sur une créature du bon Dieu. »

Elle ajoute : « Si cette loi passe, on encourage en mêmetemps la sexualité avant le mariage. Pouvez-vous vousimaginer ce que sera la société dans vingt ans d’ici si l’oncommence dès cette année? »

Conclusion de Mme Labossière : « Ce n’est pas unequestion de religion, je crois qu’humainement parlant on nepeut pas être d’accord avec une telle loi. […] Dès laconception, il y a la vie et, dès ce moment, nous n’avons plus ledroit de détruire ce germe. Dieu seul a le droit de donner oud’enlever une vie. »

Le 10 février 1971www.la-liberte.mb.ca

Lucien CHAPUT

www.laliberte100ans.ca

LA RÉGULATION DESNAISSANCES

Grâce au travail qui se fait en généalogie etla publication des histoires de famille, onsait aujourd’hui que Mme RobertLabossière, c’est Christiane Labossière.D’après l’article, « Mme Labossière seprononce en faveur de la régulation desnaissances et elle y voit un des moyensd’empêcher l’avortement ». L’article neprécise pas cependant les moyens decontraception, à l’exception de l’abstinence,qui seraient permis pour atteindre ce but.

La Une de LA LIBERTÉ et LE PATRIOTEdu 10 février 1971

Page 6: La Liberté - 14 août 2013

A6 | ACTUALITÉS LA�LIBERTÉ�| WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU�14�AU�20�AOÛT�2013

L a Fédération canadiennedes étudiants et étudiantesdu Manitoba, englobant les

associations étudiantes de quatre universités dans la province,a organisé son 6e Symposium sur ledéveloppement des compétences auManitoba. L’hôte de l’évènement,l’Université de Saint-Boniface(USB), a accueilli près de 45 étudiants au cours de la fin desemaine du 20 et 21 juillet.

Le président de l’Associationétudiante de l’Université de Saint-Boniface (AÉUSB), Nicolas

Audette, rectifie une description dusymposium récemment parue sur lesite Web de Radio-Canada.

« Ce n’était pas un symposiumsur le militantisme, comme on l’adit dans les médias, affirme-t-il.C’était peut-être un thème parmiplusieurs au symposium, maismilitantisme, c’est un mot quandmême très fort, et ça donnel’impression qu’on va se rallier etcommencer des boycottages. »

Des étudiants et représentantsd’étudiants des universités duManitoba, de Winnipeg, de Saint-Boniface et de Brandon ont plutôtparticipé au  Symposium sur ledéveloppement des compétences auManitoba : une fin de semainecomprenant des présentations, des

activités et des ateliers qui aidera lesparticipants à « développer descompétences en leadership, enorganisation d’évènements, et enlobbying  » explique NicolasAudette.

« L’idée est vraiment d’éduqueret de sensibiliser les étudiants quiveulent contribuer audéveloppement de leur université,et de créer des liens entre lescampus en partageant des histoires,des difficultés, et des stratégies »,poursuit-il.

Le symposium, selon leprésident de l’AÉUSB, attire desétudiants de « différents contextes ».Il insiste que cette présencediversifiée contribue à lasensibilisation des étudiants qui

veulent contribuer à l’avancementde leur école.

Parmi les présentations les plusmarquantes de cette année a étécelle du Conseil des étudiantsautochtones de l’Université deWinnipeg, suivie par levisionnement du film We WereChildren qui illustre l’impact desécoles résidentielles sur les enfantsdes Premières Nations.

« C’était vraiment chargé etémotionnel, raconte NicolasAudette. Certaines personnes ontdû quitter la salle parce que le filmétait vraiment lourd. Mais ça acertainement mis des choses enperspective pour tout le monde. »

La sensibilisation était aussi

omniprésente au cours d’uneactivité organisée pour encouragerl’interaction des participants.

« L’Association manitobaine dessports en fauteuil roulant nous afourni des fauteuils pour qu’onpuisse jouer au hockey dans deschaises roulantes, dit NicolasAudette. Ça, c’était superbe. C’estde l’activité physique et ça nouspermet de nous rencontrer, mais enmême temps ça nous sensibilise surle thème d’accessibilité; quelquechose qu’il faut toujours garder entête sur un campus. »

Au bout de la fin de semaine,Nicolas Audette s’est senti«  déborder d’énergie et deconfiance  ». Selon lui, lesparticipants au symposium peuventtous en retenir quelque chose.L’AÉUSB, de son côté, a porté uneattention particulière aux avis d’uneprésentation sur la questiond’espaces sécuritaires sur lescampus. C’est en partie la récenteconception de l’Allianceallosexuelle-hétérosexuelle, ungroupe d’une douzaine de membresqui cherchent à favoriserl’intégration de la communautéallosexuelle à l’USB, qui a renducette attention nécessaire.

« Le groupe existe depuis l’andernier et se rencontrebimensuellement pour organisertoutes sortes de présentations et decampagnes qui sensibilisent lesétudiants à la discrimination, souligneNicolas Audette. Mais le groupe n’atoujours aucun local qui leurappartient sur notre campus. Alors ona discuté avec des gens d’autrescampus pour voir comment onpourrait incorporer un espace sûrpour eux dans l’avenir, où ils pourrontse rassembler et s’appuyer ».

Nicolas Audette : « L’idée est vraiment d’éduquer et de sensibiliserles étudiants qui veulent contribuer au développement de leuruniversité, et de créer des liens entre les campus ».

Archives La Liberté

Katrine�DENISET

[email protected]

L’USB s’alimented’idées

❚ SYMPOSIUM ÉTUDIANT

L’Université de Saint-Boniface et son associationétudiante ont ouvert leurs portes à trois autres associationsétudiantes manitobaines pour rendre possible unsymposium d’éducation et de sensibilisation.

Voici la nouvelle Équipe du Leadership Général des

Missionnaires Oblates du Sacré-Coeur et de Marie

Immaculée élue au Chapitre Général 2013 : de gauche à

droite S. Emma Bérard, secrétaire générale et conseillère,

S. Léa Archambault, assistante générale, S. Cécile Fortier,

supérieure générale et S. Brigitte Bissonnette, conseillère.

Page 7: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 ACTUALITÉS | A7

Daniel [email protected]

D évoilée le 20 juilletdernier à Batoche, enSaskatchewan, Marie-

Antoinette, la fameuse cloche deBatoche a entamé, le 29 juilletdernier, sa vie publique, alors qu’ellea été exposée au Musée de Saint-Boniface. Néanmoins, pendant sonvoyage retour, la cloche a été abîméeau niveau de la partie permettant dela rattacher à son promontoire. Elleest donc repartie à Vermillon pourêtre à nouveau réparée.

À partir de la mi-août, l’artefacthistorique commencera, pour debon, sa nouvelle vie avec unetournée dans l’Ouest canadien,puisque les nations métisses de laColombie-Britannique, de l’Albertaet de la Saskatchewan ont sollicitésa présence auprès de l’Unionnationale métisse Saint-Joseph duManitoba (UNMSJM).

« La cloche sera à Cold Lake, en

Alberta, le 14 août prochain,mentionne le doyen del’UNMSJM, Guy Savoie. Notreintention, à titre de gardiens de lacloche, a toujours été de la fairecirculer, afin qu’elle devienne uneoccasion pour les Métis, ainsi quetous les Canadiens, d’approfondirleur connaissance de l’histoire desMétis. »

| De strictesexigences

Au moment d’écrire ces lignes,l’UNMSJM préparait un protocoleentourant les demandes pour lacloche de Batoche.

« En plus d’être un symbole defierté métisse et un artéfacthistorique unique, la cloche est unobjet qui a été béni, appartenant audiocèse catholique de Prince Albert,rappelle Guy Savoie. Personne neveut manquer de respect envers unobjet sacré. Ainsi, contrairementaux rumeurs qui ont circulé

récemment, la cloche ne sera pasdisponible pour des soirées socialeset des mariages. Les fêtesinformelles où l’alcool est serviseront également proscrites. Lacloche se présentera dans les écoles,et lors de réunions, de congrès et deralliements métis. »

En outre, l’UNMSJM prévoitdresser un calendrier, afin que lesorganismes et institutionsintéressées d’accueillir la clochesachent quand elle sera disponible.« Il faudra qu’ils demandent lacloche assez longtemps à l’avance »,indique Guy Savoie.

| Un emploicontroversé

Le nouveau rôle de la cloche deBatoche ne fait cependant pasl’unanimité. Le président de laFédération des Métis du Manitoba,David Chartrand, estime quel’artéfact devrait retourner enpermanence à Batoche.

«  Je comprends l’intention,positive et noble, de l’UNMSJM

d’utiliser la cloche pour sensibiliserles Canadiens à notre culture et ànotre histoire, tout en rehaussant lafierté des jeunes Métis, reconnaît-il.L’UNMSJM est un organismeculturel crédible et je la félicited’avoir réussi le coup de rendrepublique la cloche, ce qui n’acertainement pas été facile. C’étaitun bon coup de diplomatie.

« J’estime toutefois que la clochedevrait rentrer chez elle, à Batoche,pour être installée en permanencesur le terrain du ralliement Back toBatoche, poursuit-il. C’est un trésormétis national qui appartient àl’endroit où le sang métis a coulé, en1885. Et si la MMF avait obtenu lacloche, c’est ce que nous aurionsfait. C’est ma conviction – uneconviction née de mon amour dusite, et non pas d’une rancœur oud’une quelconque jalousie pourl’UNMSJM.

« J’aurais souhaité par ailleursque l’Église de Prince Albert etl’UNMSJM aient consulté lesorganismes métis pour discuterouvertement de l’avenir de lacloche, poursuit-il. Il est fortpossible qu’une cloche qui voyage

fera beaucoup de bien. Mais celaaurait dû être une décision née d’unconsensus. »

Pour sa part, Guy Savoie ditcomprendre ces objections. « Jecomprends la perspective des Métisqui aimeraient voir la cloche rentrerà Batoche, soutient-il. Or, à présent,ce serait difficile. J’ai discuté decette situation avec les organisateursde Back to Batoche, Clem Chartieret Claire Bélanger-Parker, ainsiqu’avec le président de la Nationmétisse de la Saskatchewan, RobertDoucette. En ce moment, le terrainn’est pas suffisamment sécuritaire.

« Un jour, peut-être que cela serapossible, en discutant avec desreprésentants de chaque nationmétisse ainsi que le diocèse dePrince Albert, poursuit-il. Il faudraitun élément de coopération et unebonne planification. Il faudrait aussivoir à la construction d’unestructure permanente et sécuritairepour la cloche. Mais à présent, cettediscussion est théorique. Laissons lacloche faire son travaild’ambassadrice, et laissons le tempspasser afin que tout le monde puissevoir clair. »

La cloche de Batoche, en exposition au Musée de Saint-Boniface.photo : Thibault Jourdan

Marie-Antoinetteen mission

❚ MÉTIS

La cloche de Batoche fera la ronde des communautésmétisses et canadiennes, à titre d’ambassadrice de laréconciliation et symbole de la fierté métisse renaissante.Or, devrait-elle être installée en permanence à Batoche?

Page 8: La Liberté - 14 août 2013

A8 | ACTUALITÉS LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

Katrine [email protected]

L a Ville de Winnipeg s’estsentie généreuse le 17 juillet dernier, avec son

vote en faveur d’une subvention de10 000 $ offerte à quiconque choisitde se procurer une des 450 unitéscondos vides dans le quartier de laBourse. La proposition approuvée,qui passera par un deuxième vote àune date indéterminée au début del’automne, remet en question lagouvernance urbaine à Winnipeg.

Quelques jours après avoir votéen faveur de la proposition, leconseiller municipal du quartier deNorth Kildonan, Jeff Browaty, adouté de sa décision : « Vous et moin’avons pas bénéficié de mesuresincitatives pour acheter nosmaisons » a-t-il confié à Radio-Canada.

Le niveau de vie desrécipiendaires de ces mesuresincitatives est aussi important ànoter. Une unité condo, selonl’urbaniste manitobain, BenjaminGillies, coûte près de 300 000 $.Cela signifierait donc un genre dechèque-cadeau offert aux résidantsdéjà en mesure de s’acheter uneunité condo quasi flambant neuve.

L’offre, cependant, ne semblerapeut-être pas aussi alléchante quel’anticipe la Ville.

« Si les unités coûtent déjàplusieurs centaines de milliers de $,les 10 000 $ feront-t-ils une grossedifférence pour ceux qui dépensentdéjà cet argent? », analyse BenjaminGillies.

L’ extrémité Est du quartier de laBourse, ajoute Benjamin Gillies,n’appelle pas autant à l’aide qu’onpourrait le penser.

« Je pense que le quartier

progresse quand même assez bien,et je pense aussi que les gensremarquent les progrès, affirme-t-il.Ce n’est peut-être pas aussi rapidequ’on le voudrait, mais le coinconnaît quand même des succèsgrâce à des sentiers, et des nouveauxrestaurants comme Carnaval. »

Si le quartier avance bien et defaçon naturelle à partir de sespropres ressources, la Ville devrait-elle s’impliquer?

«  Cette question causeénormément de débats », déclareBenjamin Gillies.

Le chroniqueur et écrivainWinnipégois, Robert Galston, arécemment avancé dans un textepour le Spectator Tribune, que laVille de Winnipeg veut à tout prixréparer l’erreur d’avoir subventionnéla construction de condos à untemps où les ventes de condosralentissaient.

Mais les intentions de la Villesont « bonnes », d’après BenjaminGillies, qui n’est pourtant pasconvaincu que le plan proposéfonctionnera.

« La Ville veut améliorer unquartier et le rendre plus occupé,

souligne Benjamin Gillies. Mais sielle veut s’impliquer, il y aurait peut-être des façons plus justes de lefaire, comme en investissant dans lacommunauté pour que tous ceuxqui sont en train de payer des taxesfoncières puissent en profiter. C’estmieux de penser à des façonsinclusives de développer le quartier,comme en améliorant la sécurité,par exemple en ajoutant deslampadaires ou autres lumières ».

La Ville de Winnipeg prévoitdéjà verser 7,8 millions $ à larevitalisation du quartier de laBourse, via Centre VentureDevelopment Corporation. Si laVille adopte officiellement l’idée àl’automne prochain, 2,3 millions $de ce montant seront consacrés auxsubventions de condos.

Un deuxième vote sur les subventions de condos dans le quartier de la Bourse aura lieu en automne.photo : Katrine Deniset

Débourserpour la Bourse

❚ URBANISME

Des discussions d’éthique et de gouvernance surgissent àla suite d’un premier vote à l’Hôtel de ville, en faveurd’une subvention de 10 000 $ pour les acheteurs decondos dans le quartier de la Bourse.

Défense National

nationale Defence

AVERTISSEMENT

POLYGONES�DE�TIR�

DE�SHILO

Des tirs de jour et de nuit seronteffectués aux polygones de tir deShilo jusqu’à nouvel ordre.

Les polygones de tir sont des terrainssous le contrôle du MDN situés àenviron 32 km au sud-est de Brandonet au nord de la rivière Assiniboinedans les cantons 7, 8 et 9; polygone14 OMP, cantons 8, 9 et 10;polygones 15 et 16 OMP et cantons 9et 10; polygone 17 OMP, dans laProvince du Manitoba. Au besoin, unedescription détaillée de la propriétéde Shilo peut être obtenue du Bureaudu génie construction de la Base desForces canadiennes Shilo.

Toutes les l imites, voies d’accès,routes et sentiers menant auxpolygones sont clairement marquéset ornés d’écriteaux d’ACCÈSINTERDIT. La chasse est dorénavantinterdite aux polygones de tir de Shilo.

MUNI�TIONS� ET� EXPLO�SIFS

PERDUS

Les bom bes, gre na des, obus et autres engins explo sifs similaires et leursenveloppes peuvent causer desblessures ou entraîner la mort. Neramassez pas ces objets et ne lesgardez pas comme souvenirs. Si vousavez trouvé ou si vous avez en votrepossession un objet que vous croyezêtre un explosif, signalez-le à la policelocale, qui prendra les mesuresnécessaires pour l’éliminer.

Aucune�personne�non�autorisée�ne

peut�entrer�dans�ce�secteur�où�tout

accès�est�strictement�interdit.

Par�ordre�du�Sous-ministre

Ministère�de�la�Défense�nationale

Ottawa, Canada17630-77

Page 9: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 EMPLOIS ET AVIS | A9

y EMPLOIS ET AVIS y

Page 10: La Liberté - 14 août 2013

A10 | EMPLOIS ET AVIS LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

La Paroisse Cathédrale de Saint-Boniface est à la recherche d’un(e)assistant(e) administratif(ve).

L’assistant(e) est responsable du bon fonctionnement du bureau pourles tâches journalières, la publication du bulletin hebdomadaire, lamise à jour du site Web, la tenue des registres de la paroisse, ainsi que letravail de secrétariat pour les cimetières.

Les responsabilités sont :

• la réception;• le secrétariat pour la paroisse et les cimetières.

Les qualifications pour ce poste sont :

• expérience en réception;• connaissances des logiciels : Word, Publisher, Excel et Outlook;• excellente connaissance du français et de l’anglais à l’oral et à l’écrit;• entregent avec le public;• solides aptitudes de communication au téléphone et par écrit;• aptitude et capacité du travail autonome et en équipe;• connaissance de la vie d’une paroisse.

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Entrée en fonction : début septembre

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Pascale Dalcq, gérante Paroisse-Cathédrale de Saint-Boniface

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Responsabilités générales

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commanditaires;• négociation de contrats;• promotion de la programmation.

Qualifications et habiletés recherchées

• Expérience en coordination d’évènementsspéciaux et en gestion de budget;

• vision artistique et créative;• excellent sens de l ’organisation et de la

communication;• bonne connaissance du mil ieu culturel

manitobain;• de l’entregent et une attitude collaboratrice;• bonne connaissance du français (parlé et écrit);• expérience en écri ture de demandes de

financement serait un atout.

Rémunération : selon l’échelle en vigueur

Début du contrat : début octobre

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Aimé BoisjoliDirecteur généralLe 100 Nons340, boulevard Provencher, bureau 125Saint-Boniface (Manitoba) R2H [email protected]

Votre lettre de présentation et votre curriculum vitaedoivent clairement démontrer comment vousrépondez aux critères du poste.

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Mission :appuyer

les artistes, les artisans et

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française au Manitoba

parla formation,

la production, la diffusion et la promotion.

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Page 11: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 EMPLOIS ET AVIS | A11

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Page 12: La Liberté - 14 août 2013

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Page 13: La Liberté - 14 août 2013

CA

HIE

RBCULTUREL • SPORT • COMMUNAUTAIRE

www.la-liberte.mb.ca

Vol. 100 n°18 • DU 14 AU 20 AOÛT 2013Saint-boniFace

y CULTUREL y❚SPORT

les GReendell falcons en iRlande

L’équipe winnipégoise de football, les Greendell Falcons, composée

de joueurs âgés de 16 à 20 ans, sera la seule équipe canadienne a

participer au tournoi irlandais The Gathering Bowl.

B9

❚COMMUNAUTAIRE Réunion de famille

La famille Boily vient de fêter ses 125 ans. Pour célébrer ce cap

important, les Boily des quatre coins du Canada se sont rassemblés

le 11 août à La Broquerie.

B11

Daniel [email protected]

L a cinéaste francophone, JanelleWookey, a passé un été bienchargé. Accompagnée de son

frère et collègue de travail, JérémieWookey, elle a filmé les visagesangoissés des sinistrés autochtones desinondations de 2011, et capté lajubilation des Métis lors dudévoilement de la cloche de Batoche.

« Ça a décidément été un été remplid’images contrastantes, déclare JanelleWookey. En juin et début juillet, j’airencontré des Autochtones du lacSaint-Martin et de la première nationde Little Saskatchewan qui avaient étéévacués de leurs demeures lors desinondations printanières de 2011. Ils nesont toujours pas rentrés chez eux. Aucontraire, ils pourrissent dans des hôtelsde Winnipeg. 

D’où l’intérêt, voire la nécessité deles rencontrer. Je voulais mieuxcomprendre ce qu’ils vivent, pourensuite leur donner une voix à latélévision. »

Une coproduction de WookeyFilms et de la firme bonifacienneNewman Films, le documentaireréalisé par Janelle Wookey avec l’appuide Jérémie Wookey à titre decoréalisateur, directeur de laphotographie et de monteur, seratélédiffusé en 2014 à l’antenned’APTN.

Aucun titre n’a encore été proposépour le film, mais en relatant le contenude quelques-unes des entrevues, JanelleWookey brosse un tableau peuencourageant de la situation danslaquelle se trouvent les quelque 2 000 sinistrés.

« Imaginez que l’on obligerait desgens de Saint-Boniface à quitter la ville

pour aller vivre au beau milieu dubouclier canadien, sans aucun conseilsur comment survivre, et vous avez uneidée de ce qu’ont vécu ces sinistrés,déclare-t-elle. Ces résidants de lacampagne, dont la grande majorité n’ajamais mis les pieds dans un milieuurbain, ont été laissés pour compte àWinnipeg. C’est le choc culturel total. »

De plus, puisque les famillessinistrées n’ont aucune adressepermanente, elles ne peuvent inscrireleurs enfants à l’école.

« Cela fait deux ans que des jeunesde six à 18 ans n’ont reçu aucuneéducation formelle, s’exclame Janelle

Wookey. Et que leur arrive-t-il? Ils sontexposés à l’alcool, à la drogue et auxgangs. Entre-temps, le chef de lapremière nation de LittleSaskatchewan a disparu. On ne sait pasoù il s’est enfuit. Les chefs autochtonesde lac Saint-Martin se sentent dépasséspar la situation. Ils ne savent pascomment y faire face. La situation esttrès décourageante, mais en tant quecinéaste, je me dois de la décrire aussihonnêtement que possible. Ce n’est pastoujours facile. »

| En route versBatoche

Le voyage de Janelle et de JérémieWookey à Batoche a été plus agréable.Le duo y a tourné, pour un deuxièmedocumentaire, le dévoilement deMarie-Antoinette, la fameuse clochequi avait été enlevée par des milicienscanadiens après la bataille de Batoche,en 1885.

« Nous avons fait le trajet enautobus, avec la délégation de l’Unionnationale métisse Saint-Joseph duManitoba (UNMSJM), expliqueJanelle Wookey. Le périple s’est avérédes plus agréables, puisque mon frère etmoi sommes Métis et membres del’UNMSJM. Nous étions fiers de voirdévoiler la cloche, et de pouvoir glanerdes témoignages des gens qui se sontrassemblés à Batoche. »

Parmi les images marquantes del’évènement, Janelle Wookeymentionne les larmes qui coulaientlibrement de la foule lors dudévoilement, ainsi que chez lesindividus qui ont touché la cloche,lorsqu’elle était en exposition après lescérémonies.

« J’ai vu une femme toucher lacloche et réciter une prière, raconteJanelle Wookey. Pour cette Métisse, lacloche était plus qu’un symbole d’unitéet de réconciliation; elle est devenueune relique sacrée.

« Le moment qui m’a le plus émueétait de voir Billyjo DeLaRondetransporter la cloche, accompagné d’unMgr Thévenot jubilant, et d’une garded’honneur de la Gendarmerie royaledu Canada, poursuit-elle. L’heure étaitdécidément venue pour laréconciliation. »

Janelle et Jérémie Wookey n’onttoujours pas trouvé de société deproduction ou de télédiffuseur quis’intéressent à leur documentaire endevenir. Or, le duo n’y trouve riend’inquiétant.

« C’est encore possible de trouverdes appuis pour offrir un beaudocumentaire à la télé, et nouscontinuerons de travailler au dossier,indique Janelle Wookey. Nous nesommes, après tout, qu’au début denotre tournage. Mais l’essentiel étaitd’obtenir les images et témoignages àBatoche.

« Par ailleurs, il fallait accompagnerla délégation de l’UNMSJM, poursuit-elle. Non seulement l’organisme est legardien officiel de la cloche, mais enplus l’autobus regorgeait de vedettes dela communauté métisse, comme GuySavoie, Paul Desrosiers, Yvon Dumont,Tony Belcourt et Réal Bérard. Et monpetit doigt me dit que dans 50 ans, onparlera encore de la gang qui estmontée à Batoche avec la cloche. Quelcinéaste n’aurait pas voulu être de lapartie?

Jérémie et Janelle Wookey, à l’église Saint-Antoine-de-Padoue dusite historique national de Batoche.

photo : Daniel Bahuaud 

Regardscontrastants

❚ CINÉMA

En rencontrant des sinistrés des inondations de 2011, eten filmant le retour de la célèbre cloche de Batoche, Janelleet Jérémie Wookey ont porté l’objectif de leur caméra surdeux facettes différentes de la vie chez les Autochtones etles Métis.

Page 14: La Liberté - 14 août 2013

B2 | CULTUREL LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

Manon [email protected]

« L ’objectif de cefestival ? Changer leregard porté sur les

peuples autochtones et mettre enévidence les nombreux aspectspositifs de leurs cultures, leurshistoires, et de leurs croyances. Ilsparticipent à l’économie du pays. Ilspayent des impôts. Ils sont commenous, des citoyens canadiens »,martèle le membre Métisfrancophone du bureau des

Gouverneurs du festival ManitoAhbee, David Dandeneau.

Plus que la simple remise desprix Aboriginal Peoples ChoiceMusic Awards (APCMA) diffuséen direct sur APTN, ce festival seveut être un rassemblement de tousles peuples autochtones d’Amériquedu nord. Le plus grand pow-wowdu Canada aura lieu le 20 et le 21août au centre MTS avec plus de900 danseurs vêtus de leurscostumes, auxquels le public pourrase joindre. Comme les annéespassées, un marché autochtone avec

de nombreux artisans sera organisé,ainsi que des ateliers d’éducationculturelle pour les enfants.

Plusieurs nouveautés cette année.Musiciens et chanteurs animerontles rues du centre-ville pour lebonheur des oreilles de tous. Le 17août, un jamboree de musique gospelemplira l’église anglicane HolyTrinity, mettant en vedette les artistesnominés à APCMA 2013. « C’est lapremière fois que les Autochtoneschanteront un gospel dans leurlangue. Ce sera un moment superberéunissant les Premières Nations etles Métis. On aimerait l’an prochainaccueillir aussi des Inuits pour que

les trois groupes de peuplesautochtones soient réunis », indiquele responsable de l’organisation del’évènement, Léo Dufault. « Il nefaut pas oublier que la mascotte dufestival est la tortue. Manito Ahbee aseulement huit ans. On avancedoucement, mais sûrement  »,renchérit-il.

Autre nouveauté, un spectaclede danses métisses se déroulera le19 et le 20 août à 10 h 45 et à 18 hau centre MTS. Un évènement quitient à cœur à David Dandeneau,fier de ses racines métisses. « J’aiaccepté d’être responsable de cefestival car j’ai toujours été sensible

aux différences et à l’acceptation decelles-ci. Mes parents ont adoptéma sœur, qui est autochtone. Jeregrette que nombre de personnesne voient pas les côtés positifs decette richesse humaine. »

Grand changement, cette année,le festival se déroule au mois d’aoûtet non plus au mois de novembre,« afin d’éviter les tempêtes de neigeet la saison de hockey qui nous faitdu tord financièrement », exposeDavid Dandeneau. « L’an prochain,on aimerait faire encore mieux :ouvrir le festival, le faire connaître ettenter  de réunir tous lesAutochtones du monde. »

Une danseuse du pow-wow au Centre MTS en 2012photo : Gracieuseté Manito Ahbee

Prêts à danser?❚ FESTIVAL

Du 16 au 21 août, se déroulera la huitième édition duFestival Manito Ahbee . Objectif : changer le regard surles Autochtones.

Page 15: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 CULTUREL | B3

Daniel [email protected]

E n offrant deux opérasitaliens célèbres, DonPasquale et La Bohème,

la nouvelle saison de l’Opéra duManitoba vise à plaire à sesmélomanes fidèles. (1) Or,comme l’explique le directeurgénéral de la compagnie, LarryDesrochers, le choix d ’opérarelève également d ’un désir

d’inviter le grand public à goûterau monde de l’opéra.

« Winnipeg est la plus petitezone urbaine canadienne dotéed ’une compagnie d ’opéra,mentionne-t-il. Les passionnésde l’opéra qui connaissent à fondle répertoire et qui assistentinvariablement à nosreprésentations nous appuienttoujours, mais ils sont peunombreux. À cela, il faut ajouterle défi de trouver les moyens les

plus efficaces pour inviter lespersonnes qui n’ont jamais assistéà un opéra à être des nôtres. »

De fait, lors de sa touterécente saison, l ’Opéra duManitoba a donné une centainede billets aux représentationsd’Aïda et de La Fille du régimentà des débutants, afin de sonderleurs réactions.

« Nous avons appris que laplupart des gens sont à la mercides nombreux préjugés entourantl’opéra, avance Larry Desrochers.Certains croyaient quel ’expérience serait sérieuse etintellectuelle, d’autres que l’opéraétait pour les Winnipégois plusnantis. Or, ils n’étaient pasconscients qu’avant tout, l’opéra,c’est du théâtre. Chanté, certes,mais néanmoins une expériencethéâtrale. »

Larry Desrochers en saitquelque chose, puisque leWinnipégois est issu du mondedu théâtre, et non celui de lamusique.

« J’ai obtenu une formation endrame de l ’Université deWinnipeg, explique le fondateurdu Festival Fringe et anciendirecteur adjoint de la ManitobaTheatre Company. C’est àl’université, en l’occurrence, quej’ai découvert l’opéra. Je faisaistourner des disques d’opéra enétudiant! »

Cette sensibilité a permis àLarry Desrochers de tenirdavantage compte des élémentsthéâtraux des productions del ’Opéra du Manitoba, et cedepuis l’an 2000. « Cela ne veutpas dire pour autant que j’ignorela qualité des voix, lorsque jeprépare la distribution d ’unenouvelle production, indique-t-il. Au contraire! Mais la voix n’estpas mon seul et unique critère. Jem’assure d ’obtenir de bonscomédiens, pouvant nonseulement incarner aveccrédibilité un personnage, maisaussi d’interagir avec les autrescomédiens d ’une manière quiinvite au réalisme. »

Pas étonnant, donc que lorsdu sondage effectué lors de ladernière saison, 99 % desrépondants aient indiqué avoiradoré La Fille du régiment, quiest une comédie. Et que 88 %aient aimé Aïda, qui est undrame.

« Tous ont souligné qu’ ilsrecommanderaient lesproductions à leurs amis, à leurscollègues de travail et auxmembres de leurs familles,soutient Larry Desrochers. Lesecret est d’offrir au public desexpériences théâtrales accessibles,divertissantes et profondes.L’Aïda de Verdi est sans doute undes grands ouvrages durépertoire, mais il est aussi à la

portée de tous, qu’on soit féru del’opéra ou débutant. C’est aussiun spectacle ambitieux, qui étaitpresque hors de la portée denotre compagnie. Mais nousnous devons d ’offrir desproductions d ’envergure detemps en temps. »

| L’année de l’amour

Pour sa saison actuelle,l ’Opéra du Manitoba offriradonc le Don Pasquale de GaetanoDonizetti, une des grandesœuvres comiques du répertoire.

« Nous espérons que le publicrira de bon cœur, grâce auxnombreux quiproquos etsituations cocasses de l’opéra,souhaite Larry Desrochers.Surtout qu’au lieu de présenterDon Pasquale de manièretraditionnelle, le tout sedéroulera dans le Far-Westaméricain.

« Les valeurs traditionnellescomme les mariages arrangésseront juxtaposées à celles duNouveau Monde, qui préconisel’individualisme et la liberté duchoix », annonce-t-il.

Quant à La Bohème, LarryDesrochers compte attirer unbon nombre de débutants,notamment les jeunes adultes.

« La Bohème est une tragédiedotée du plus joli air de tout lerépertoire, le célèbre Michiamano Mimi, rappelle-t-il.Mais avant tout, il s’agit d ’unopéra de jeunesse. Tous lespersonnages sont des étudiantssympathiques qui mûrissent engrande partie en raison de leuramour pour la jeune Mimi, quitombe malade et meurt. Pour leprotagoniste, Rodolphe, c’est sonpremier amour, et son premierdeuil. Son développementpsychologique est profond, et nepourra pas laisser indifférents lesjeunes. »

(1) Don Pasquale sera présenté le23 novembre à 20 h, le 26 novembre à19 h et le 29 novembre à 20 h à la Salledu Centenaire, au 555, rue Main àWinnipeg. Billets : 944-8824.

Larry Desrochers.photo : Daniel Bahuaud 

Chercher unpublic

❚ OPÉRA

Pour le directeur de l’Opéra du Manitoba, LarryDesrochers, un opéra doit être une expérience théâtraleaccessible et profonde. D’où son choix de Don Pasquale etde La Bohèmepour la nouvelle saison de la compagnie.

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! Gabrielle Roy :

de très nombreuses reconnaissances

L’œuvre et la personne de Gabrielle Roy ont souvent étéreconnues, tout au long de sa carrière. Mis à part le Prix Feminapour son premier roman, elle est régulièrement récompensée. Onpeut donc compter le Prix de littérature jeunesse du Conseil desarts du Canada pour Courte-Queue en 1979, un conte pour enfants.À trois reprises, elle reçoit le Prix du Gouverneur général et deuxfois, le Prix Athanase-David. Les Prix Duvernay et Molsonrécompensent son travail, non seulement avec des honneurs, maisaussi en argent, ce qui est toujours bienvenu pour un auteur, mêmedu calibre de Gabrielle Roy.

Les médailles ne manquent pas non plus à ce palmarès : médaillede l’Académie des lettres du Québec, médaille Lorne Pierce de laSociété royale du Canada et enfin Compagnon de l’Ordre duCanada. Au début des années 1980, les médias francophonesspéculent et disent que Gabrielle Roy est en lice pour un Prix Nobelde littérature. Il n’y a pas eu de prix, mais nul doute qu’il auraitreconnu son talent universel.

Jacqueline Blay

pour la Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!

Page 16: La Liberté - 14 août 2013

B4 | CULTUREL LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

La Broquerie

❚ 29 août • Tournoi de golf annuel de la FAFM •12 h • Terrain de Golf La Vérendrye • 99, rueTétrault • info. et inscription : 204-235-0670.

Saint-Adolphe

❚ 19 au 23 août • Camp sport et plein air –

Directorat de l’activité sportive • 9 h à 16 h •École Saint-Adolphe • info. et inscription : 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Sainte-Elizabeth

❚ 18 août • Pique-nique annuel à Sainte-

Elizabeth • 11 h 00 • Commence par une messesuivi d’un pique-nique • Sainte-Elizabeth.

Saint-Boniface

❚ Jusqu’au 30 août • Exposition : La chambre

matricielle • La Maison des artistes visuelsfrancophones • 219, boulevard Provencher •info. : 204-237-5964.

❚ Les dimanches • Les dimanches Plaisir en

famille • 13 h à 13 h 45, tout les dimanches dejuillet et d’août • Musée de Saint-Boniface •494, avenu Taché • info. : 204-237-4500.

❚ 14 août • Mercredis en musique : Alexis

Normand • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin desculptures • 219, boulevard Provencher • info.204-237-7692.

❚ 15 août • Pour une épicerie intelligente • 9 h 30 à 10 h 30 • Safeway • 285, rue Marion •info. et inscriptions : 204-233-ALLÔ (2556) ou1-800-665-4443.

❚ 21 août • Mercredis en musique : Red Moon

Road – Restaurant : Le Garage • 11 h 30 à 13 h 30 • Jardin de sculptures • 219, boulevardProvencher • info. 204-237-7692.

❚ 24 août • La visite chez Mélina• MaisonGabrielle-Roy • 11 h • 375, rue Deschambault •info. et billets : 204-231-3853.

❚ 20 septembre • Atelier - Kim Phuc Phan Thi •

19 h • Cathédrale de Saint-Boniface • 190,avenue de la Cathédrale • info. et inscriptions:204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Autres

❚ 26 octobre • Gala Gratitude Gala – Invitée

d’honneur : Arlene Dickinson • 6 h 30 •Fairmont Hotel • 2, place Lombard • info. etbillets : 233-ALLÔ ( 2556 ) ou 1-800-665-4443.

❚ 5 novembre • Discours public / Brené Brown,

Ph.D. • 19 h • Centre des Congrès de Winnipeg

• 375, avenue York • info. et inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

❚ 6 novembre • Atelier - Brené Brown, Ph.D. •

9 h à 16 h • Centre des Congrès de Winnipeg •375, avenue York • info. et inscriptions: 204-233-ALLÔ (2556) ou 1-800-665-4443.

Le calendriercommunautaire

Pour faire la pro mo tion d’un évè ne ment com mu nau tai re (organisé de préférence en français par un organisme sans but lucratif et s’adressant à un public francophone), faites parvenirl’informa tion au 233-ALLÔ avant midi le jeudi pré cé dant la date de paru tion.

233-ALLÔ • 147, boulevard Provencher • Unité 106 • Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G2Téléphone : (204) 233-2556 • Sans frais : 1 800 665-4443 • Télécopieur : 233-1017

Courriel : [email protected] • Site Web : www.sfm.mb.ca/233allo

La Liberté publie gratuitement les informations du Calendrier communautaire, mais peut limiter le nombre defois qu’un évènement sera publié et la longueur des textes, en raison de contraintes d’espace. Les organisateursd’évènements peuvent aussi réserver un espace publicitaire. Contactez Sophie Gaulin au 237-4823.

Avis : pour alléger le calendrier et permettre la publication d’un maximum d’évènements, les activités annoncéesne contiendront désormais que les principaux détails (de quoi il s’agit, endroit, date et heure, et où s’informer).

PROBLÈME N° 371

Vous devez remplir toutes les cases videsen plaçant les chiffres de 1 à 9 qu’une seulefois par ligne, une seule fois par colonne etune seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquéed’un trait plus foncé. Vous avez déjàquelques chiffres par boîte pour vousaider. Ne pas oublier : vous ne devezjamais répéter plus d’une fois les chiffresde 1 à 9 dans la même ligne, la mêmecolonne et la même boîte de 9 cases.

RÉPONSE DU N˚ 370

RÈGLES DU JEU :

M O T S C R O I S É S

PROBLÈME N° 740

HORIZONTALEMENT1- Qui fait preuve de

prudence en actes etparoles.

2- Connaisseur,compétent. – Teignis enocre.

3- Religieuses. – Dans leVaucluse.

4- Année. – Longue etennuyeuseénumération.

5- Perroquet. – Jeune fille.6- Personne de race noire

(pl.). – Personnel.7- Héroïne d'une légende

médiévale. – Tempsd'arrêt (pl.).

8- Infinitif. – Hommepolitique français (1847-1919). – Prénomféminin.

9- Indéfini. – Usera demoyens détournés.

10- Arbuste aromatique. –

Intercède auprès deDieu.

11- Acquières. – Aient uneexpression gaie.

12- L'Irlande. – Étatd'euphorie, d'excitation.

VERTICALEMENT1- Qui a la forme d'une

cloche.2- Substances osseuses. –

Drame lyrique japonais.3- Engagée de nouveau. –

Mois.4- Dit à haute voix. –

Relatif audéveloppement desvillages proches desgrandes villes.

5- Retira. – Revêt. –Colère.

6- Articulations des doigts.– Exposé un aliment aufeu vif.

7- Physicien allemand

(1879-1955).8- Employée de la poste

(pl.). – Doublée.9- Une lettre les sépare en

sens inverse. – Petitebaie. – Surveille.

10- Fait le brave. –Consommationalcoolisée (pl.).

11- Caché en se blottissant(s'est...). – Ce qui peutfaire naître (pl.).

12- Enzyme. – Saison.

RÉPONSES DU N° 739

Page 17: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 CULTUREL | B5

Chloé LE MAO

[email protected]

A près avoir mené une viepesante et pleined’obstacles, Rikki Marie-

Josée Dubois semble enfin avoirtrouvé un nouvel équilibre. Cettefemme transsexuelle a en effettraversé une dépression longued’une trentaine d’années avant decomprendre l’origine de son malêtre persistant  : elle était unhomme, mais elle se sentait femme.« J’étais un homme marié avec deuxenfants, explique Rikki Marie-JoséeDubois. Chaque jour je sentaiscomme un gros nuage noir peserau-dessus de moi. J’étais dans unétat dépressif mais sans saisirpourquoi. Il y a trois ans j’ai comprisquel était le problème depuis toutesces années. Je ne me sentais pasbien dans mon corps. Je voulaisdevenir une femme. » Cela faitmaintenant trois ans que Rikki

Marie-Josée Dubois a commencésa vie de femme, et deux ans qu’ellea effectué son opération pourachever sa transition. « Cela a étéextrêmement difficile au début,confie-t-elle. Je me suis séparée demon épouse et mes fils se sontéloignés de moi. Mais depuis que jesuis devenue celle que j’étaisvraiment, je vois enfin la lumière, jesuis apaisée. »

Aujourd’hui, bien dans sa peauet dans son corps, Rikki Marie-Josée Dubois choisit de parlerpubliquement de la transsexualité.Avec des mots simples, sansfioriture, pour que les enfants soienten mesure de comprendre. « J’aiparticipé aux Genders Journey duRainbow Research Centre, unprogramme de dix semaines pourpermettre au public de mieuxcomprendre la transsexualité,explique-t-elle. Or, là-bas, il y avaitplusieurs enfants de cinq ans quiétaient présents car l’un de leursparents était en transition. C’est à ce

moment que j’ai vraiment réaliséque les adultes n’étaient pas les seulsconcernés par tout ça. »

Mignon c’est Minou, qui paraîtraen automne prochain aux éditionsPublishAmerica, est ainsi le premierlivre d’une Franco-Manitobaineayant choisi de partager son voyagepersonnel auprès des plus petits.

L’histoire est d’une simplicité sanspareille. Pas de monologuesintérieurs interminables, pas dediscours propagandiste, et pasd’exercice de psychanalyse.Seulement un livre pour enfant,sortant de l’ordinaire en ce qu’iltraite pour la première fois d’un faitencore trop peu connu de ceux quine le vivent pas : la transsexualité.Le récit narre donc les aventures depetit Minou, un chat mal dans sapeau, qui progressivement setransforme en chien. Une tentativepour Rikki Marie-Josée Dubois desoulever en douceur, un sujetsouvent tabou pour les plus petits.« La transsexualité n’est pas encoreacceptée de tous, précise-t-elle. Oudu moins, elle n’est pas un sujet quel’on aborde souvent. Pourtant elleexiste. On trouve bien des livrespour enfants sur l’homosexualité, ildevrait y en avoir pour les mêmesraisons au sujet de la transsexualité.

«  Je veux aider les enfants dont

l’un des parents se transforme à nepas être perturbé, explique RikkiMarie-Josée Dubois, à accepter cequi arrive. Il faut qu’ilscomprennent que ce n’est pas gravesi papa porte une robe et leurexpliquer pourquoi il le fait.

« Et si je pense d’abord à cesenfants, ajoute-t-elle, ce livres’adresse tout autant à leurscamarades. Ce que je veux c’estmettre fin à l’intimidation et àl’exclusion. C’est pour cette raisonqu’à mes yeux mon livre devrait setrouver dans les écoles. Lesprofesseurs devraient le montreraux élèves pour qu’ils comprennentque la transsexualité n’est pas unetare. »

| Éducatif etintrospectif

Si Mignon c’est Minou renvoieavant tout à un projet éducatif, sonobjectif second est aussi introspectif.Il s’agit en effet d’encourager lesenfants à considérer ce phénomènede la transsexualité et à s’interrogersur leurs propres sentiments àl’égard de leur corps. « Je veux lesamener à se questionner sur eux-mêmes, explique Rikki Marie-JoséeDubois. Cela me paraît vraimentimportant car les gens n’imaginentpas à quel point la transsexualité estquelque chose qui peut se révélerrapidement. Certaines de mesamies transsexuelles par exempleont été certaines de vouloir changerde sexe alors qu’elles n’avaient quehuit ans. La mère d’une de mesamies a même bloqué les hormonesde son fils quand il avait 14 anspour lui faciliter sa future opération.

« On ne peut pas savoir si unenfant sera transsexuel, conclut-elle.Lorsqu’un enfant s’exprime il fautl’écouter car il sait mieux que nousce qu’il ressent. Si une fille dit qu’ellen’aime pas les cheveux longs, ou siun garçon veut porter une robe, ilfaut les laisser faire. Ni lesencourager, ni les dissuader, juste leslaisser-faire. »

Rikki Marie-Josée Duboisphoto : Chloé Le Mao

La transsexualité expliquée aux enfants

❚ LITTÉRATURE JEUNESSE

Rikki Marie-Josée Dubois est l’auteure de Mignon c’estMinou. Un livre destiné aux plus jeunes qui aborde avecsimplicité le sujet de la transsexualité.

La Maison Gabrielle-Roy : 10 ans au cœur de sa communauté!

La Visite chez Mélina

La pièce, un monologue, voit la comédienne Paulette Duguayinterpréter le rôle de Mélina Roy et parler de la vie de celle-ci enfaisant visiter la maison jusqu’au grenier!

Quand : 24 août à 11 h14 septembre à 14 h

Coût : 10 $ par personne

Où : 375, rue DeschambaultSaint-Boniface MB

204-231-3853 ou [email protected]

Faites vite! Réservez votre place!

Page 18: La Liberté - 14 août 2013

B6 | CULTUREL LA�LIBERTÉ�| WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU�14�AU�20�AOÛT�2013

L ise Gaboury-Diallo estfriande d’expériencesnouvelles. Après s’être

essayée à l’écriture de romans et denouvelles, elle retourne à sonpremier amour : la poésie. C’esttoutefois un nouveau terrain qu’ellese propose d’explorer avec sonnouveau recueil Confessions sanspénitence. L’âme dans ce qu’elle a deplus noir et de plus opaque. Ellechoisit ainsi de tracer avec sa plume

les traits de 40 personnagesimmoraux, en écho aux 40 voleursqui traquent Ali Baba. 40 clichésqui, chacun à leur façon, disent lemal et l’absence d’humanité.

Si une telle idée de recueil depoésie peut surprendre aux premiersabords, elle n’est pourtant pasdirectement née de l’imaginationde Lise Gaboury-Diallo. Bien aucontraire, c’est la société elle-mêmequi s’est imposée comme museauprès de cette auteure frappée deplein fouet par des faits divers d’uneviolence grandissante. «  Je voulaiscomprendre pourquoi des sociétésqui semblent vouloir évoluer

n’évoluent pas dans le bon sens »,explique Lise Gaboury-Diallo.

Confessions sans pénitence, engerme depuis plus d’un an et demi,est donc un concentré dedépravation et de perversion que lepublic pourra découvrir en librairieau début de l’automne. Du droguéau malade mental, du tyran auvioleur en passant par le fou ou lementeur, ce sont tous ces hommes àl’âme trouble que Lise Gaboury-Diallo se propose de passer aupeigne fin. «  L’une des difficultésque j’ai rencontrée, révèle l’auteure,résidait dans l’écriture même demes personnages. Il me fallait desvoix uniques à chaque fois, ce quiimpliquait de varier les styles. »Pour cette écrivaine habituée àmanier la plume, il a donc fallu userde toute sa dextérité et de toute sacréativité. «  Pour le fou, j’ai parexemple choisi un style déboussolé,difficile à suivre, explique-t-elle. Aucontraire, pour le tyran, il y adavantage de clichés, la structure est

très claire, très dure, on a là unprototype. »

| Curiosité malsaine?

Si une telle entreprised’immersion dans ce qu’il y a deplus sombre et de plus haïssable enl’homme peut mettre à rudeépreuve la sensibilité des lecteurs,l’objectif de Lise Gaboury-Diallon’est pourtant pas de choquer. «  Jene me morfonds pas dans lavicissitude, le sang et les entrailles.Je ne suis pas là pour éclabousser lespages avec de l’encre rouge.  Mapoésie reste abstraite, je ne décrispas les gestes posés. »

Et loin de vouloir révolutionnerle genre, loin de faire un procès àl’humanité, son entreprise est avanttout expérimentale. Pour elle ils’agissait de se plonger à l’intérieurde l’esprit de coupables en tousgenres, avec l’ambition d’y démêlerleurs motivations. « Nous sommestous fascinés par ces figures dumal. À mes yeux ils sont commedes mystères à élucider.

« S’il y a une absence de remordsou de culpabilité, continue-t-elle,c’est nécessairement qu’il y a uneprésence d’autre chose. C’est cetteautre chose que j’ai recherchée,l’excitation, l’intensité du momentprésent. Mais je dois reconnaîtreque cette réalité m’échappe encore àde nombreux égards. » La poésie, etcela n’a rien de nouveau, n’a doncbien rien d’une science exacte.

| Joindre le geste àla parole

En plus d’une thématiquedéroutante, Confessions sans pénitenceprésente une autre singularité. Àchaque poème est associé un dessin.Le recueil est ainsi une co-production originale, entre uneécrivaine, Lise Gaboury-Diallo, etun dessinateur, Denis Devigne.« J’avais déjà commencé à travaillersur ce recueil de poésie, explique liseGaboury-Diallo, quand, il y a un anet demi, j’ai assisté à une expositionà l’Université de Saint-Boniface.L’un des artistes, Denis Devigneprésentait des portraits magnifiqueset j’ai tout de suite pensé qu’il seraitparfait pour donner un visage ou uncorps à mes personnages. » Pour cedessinateur en herbe d’unemodestie sans pareille la réponse nes’est pas faite attendre. « J’ai toujoursconsidéré ce que je faisais commede simples dessins, explique-t-il, pascomme des œuvres d’art. Ça a étévraiment un honneur que LiseGaboury-Diallo s’adresse à moipour illustrer ses poèmes.

Dès lors, Denis Devigne s’estlancé dans l’illustration du recueil,mettant un visage ou un corps auxvers de sa partenaire. Mais ce sontaussi les œuvres du jeunedessinateur qui ont inspiré LiseGaboury-Diallo. « Je ne lui donnaisparfois qu’un titre de poème,explique-t-elle. En découvrant lepersonnage que Denis Devigneavait dessiné en le lisant, j’arrivaisalors à écrire la suite. »

Confessions sans pénitence, c’estdonc cette expérience originale quiaura non seulement permis devisiter le mal, mais aussi et surtout,de créer une alchimie entre uneplume et un crayon.

Lise Gaboury-Diallophoto : Chloé Le Mao

ChloéLE MAO

[email protected]

Les tra-vers del’âme

❚ POÉSIE

Confessions sans pénitence, le nouveau recueil de poésie deLise Gaboury-Diallo, apparaîtra en librairie au début del’automne. Une incursion au cœur du mal et de lavicissitude susceptible d’en ébranler plus d’un.

Défense National

nationale Defence

AVERTISSEMENT

POLYGONES�DE�TIR�

DE�SHILO

Des tirs de jour et de nuit seronteffectués aux polygones de tir deShilo jusqu’à nouvel ordre.

Les polygones de tir sont des terrainssous le contrôle du MDN situés àenviron 32 km au sud-est de Brandonet au nord de la rivière Assiniboinedans les cantons 7, 8 et 9; polygone14 OMP, cantons 8, 9 et 10;polygones 15 et 16 OMP et cantons 9et 10; polygone 17 OMP, dans laProvince du Manitoba. Au besoin, unedescription détaillée de la propriétéde Shilo peut être obtenue du Bureaudu génie construction de la Base desForces canadiennes Shilo.

Toutes les l imites, voies d’accès,routes et sentiers menant auxpolygones sont clairement marquéset ornés d’écriteaux d’ACCÈSINTERDIT. La chasse est dorénavantinterdite aux polygones de tir de Shilo.

MUNI�TIONS� ET� EXPLO�SIFS

PERDUS

Les bom bes, gre na des, obus et autres engins explo sifs similaires et leursenveloppes peuvent causer desblessures ou entraîner la mort. Neramassez pas ces objets et ne lesgardez pas comme souvenirs. Si vousavez trouvé ou si vous avez en votrepossession un objet que vous croyezêtre un explosif, signalez-le à la policelocale, qui prendra les mesuresnécessaires pour l’éliminer.

Aucune�personne�non�autorisée�ne

peut�entrer�dans�ce�secteur�où�tout

accès�est�strictement�interdit.

Par�ordre�du�Sous-ministre

Ministère�de�la�Défense�nationale

Ottawa, Canada17630-77

CLINIQUE DENTAIRE

LACHANCEDr Christine Lachance-Piché

Dr Richard Santos

275, avenue Tachécoin Horace

Winnipeg (Manitoba)R2H 1Z8

Bureau :(204) 233-7726

Télécopieur :(204) 233-7725

Nous acceptonsles nouveaux patients.

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LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 CULTUREL | B7

L’ÉQUIPE

« C ’est mon premierFolklorama! LeCanada est une

terre d’immigration. Je voulais voirles différentes nations et les culturesqui vivent à Winnipeg. Si certainspavillons me plaisentparticulièrement, je partirai peutêtre visiter ces pays », s’exclameCaroline Jean, une Haïtiennefrancophone de 35 ans. Elle avoue,dans un sourire, « je raffole de laculture hispanique, je me suisrendue au pavillon espagnol pourmanger une bonne paëlla devant unflamenco endiablé ».

À l’inverse, Desta Rachelle-Barnabe et Jeremy Stadnik, eux,sont des habitués. Si durant l’année,ils sortent très peu, ils nemanqueraient pour rien au mondecet évènement. Ce coupleanglophone winnipegois a mêmeplusieurs fois été bénévole aupavillon indien. Desta Rachelle-Barnabe dansait à l’école de danseet de musique indienne.Aujourd’hui, ils expriment un seulregret : le prix. « Avant nous allionsà chaque pavillon chaque année.Maintenant on en fait seulementune dizaine. On va seulement voirceux que l’on veut vraiment voir. Cen’était pas aussi cher avant. Depuisquelques années les prix ont

doublé! », soupire Desta Rachelle-Barnabe.

Hasseni Huseni est un jeuneBurundais. Si il s’est rendu aupavillon du Soudan du Sud cetteannée, c’est « pour pouvoir comparerla culture de là-bas avec celle demon propre pays, le Burundi ». Ilrajoute, « c’est important de voirque même si nous venons tousd’Afrique, ce n’est pas pour autantque nos coutumes sont les mêmes.Par exemple, nos danses seressemblent, mais nos musiquessont complètement différentes. »

Pour d’autres, le Folklorama estun moyen de voyager parprocuration, à travers les diverspavillons. Lydia Schiplaey et sonmari sont allés visiter le pavillonbrésilien et celui des Perlesd’Orient.  « Mon âge ne me permetplus de prendre l’avion commelorsque j’avais 20 ans ! » regretteLydia.

Quant à Elaine, le festival est unmoyen de se détendre, après unejournée chargée. « Je choisis lespavillons pas trop loin de la maison,ça me permet de souffler, en soirée

après le travail, le ménage, et lesenfants » raconte t-elle. C’est aussiun moyen de renouer avec sapassion de la danse. « Quand je voisces superbes danseurs se mouvoirsur un rythme effréné, je n’ai qu’uneenvie : sauter sur la scène ». Elledéplore seulement que le public nepuisse pas participer ou que descours de danses typiques ne soientpas proposés.

Au pavillon africain, Aida, [ndlr: nom donné pour garderl’anonymat] une jeune mèrewinnipégoise, regarde ses deuxenfants de 9 et 11 ans marteler leurspans, des grands tambours d’acier.Ils sont venus se produire avecl’orchestre de leur école. « Il estimportant pour moi d’amener mesenfants ici, qu’ils sachent d’où ilsviennent, qu’ils nouent des liensavec leurs racines. Il faut faire vivrela communauté, notre culture »,témoigne t-elle.

Chantal Sorin, elle, court dansles allées du pavillon canadien-français. « Cette année je suisbénévole! Je donne un coup demain pour l’organisation. Cela mepermet de voir comme çafonctionne. C’est vraiment le fun!Et puis, c’est toujours l’occasion departager ensemble de la joie devivre, des vieillards, aux petitsenfants ! » s’écrie-t-elle.

Des danseuses du pavillon indienphoto : Manon Bachelot

Au Folklorama,pourquoi on yva?

❚ FESTIVAL

La 44ème édition du Folklorama s’est ouverte le 4 août etse déroulera jusqu’au 17. Les Winnipégois s’y rendenttoujours plus nombreux, pour quelles raisons?

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Daniel [email protected]

C haque semaine, desmécaniciens amateursconvergent vers le

Winnipeg Repair Education andCycling Hub (WRENCH), pourréparer leurs vélos ou encore pourfabriquer une bicyclette de toutespièces. Or, depuis son ouverture,en 2010, l’organisme a but nonlucratif s’est prouvé plus qu’unsimple atelier de réparation pourles cyclistes.

« Notre objectif est de faire lapromotion de la santé, par le biaisdu vélo, explique la

coordonnatrice des bénévoles duWRENCH, Robin Ellis. Nousvoulons encourager les résidantsde Winnipeg à utiliser davantageleurs vélos pour se déplacer et, sipossible, de se défairecomplètement de la voiture. C’estune question de santé,d’écologisme et d’indépendancepersonnelle. »

Pour ce faire, les quelques 60 bénévoles du WRENCH serendent dans les parcsmunicipaux, les terrains destationnement et les écoles pouroffrir une brochette de cliniquesaux Winnipégois de tout âge, etce sur une variété de sujets reliésau cyclisme, entre autres

l’organisation d’une randonnéede groupe à vélo, la réparationdes cadres de bicyclettesendommagés, l’installation desdérailleurs ou encore commentpédaler la nuit en sécurité.

« L’indépendance à vélo veutdire qu’on est en mesure de bienentretenir et réparer son véhicule,ainsi que de connaître lesrèglements de la route pour biense protéger, soutient Robin Ellis.Nos employés et nos bénévolesont beaucoup d ’expertise enmécanique et en cyclisme qu’ilssont prêts à partager avec lescitadins. »

En outre, le WRENCH se

veut un endroit où les personnespeuvent obtenir un vélo, pourvuqu’elles les fabriquent elles-mêmes.

« Nous sommes là pour aider,expliquer et enseigner, note undes employés d ’été duWRENCH, le Québécois JacobQuirion-Arguin. Nous obtenonsnos pièces de partout – des donsdes particuliers ou encore enfouillant le dépotoir municipalBrady – et nous les nettoyons etrendons réutilisables. Ensuite,toute personne peut passer etfabriquer une bicyclette. »

L’individu peut soit acheterles pièces, ou encore échanger la

valeur du vélo qu’il a fabriquécontre des heures de bénévolat.

«  À mon avis, c ’est unarrangement très convenablepour tous, mentionne JacobQuirion-Arguin. Selon leursmoyens ou leurs goûts, les genspeuvent se procurer leur proprevéhicule.

« Et puis c’est agréable, autantpour les bénévoles et lesemployés que pour le public,poursuit le résidant de la ville deQuébec. En fabriquant son vélo,une personne apprend beaucoupsur son fonctionnement. Pour lebénévole et l’employé, c’est unplaisir de pouvoir aider les genset contribuer à leur autonomie etleur santé. C’est tellement plusgratifiant comme boulot d’étéque manier une caisseenregistreuse au magasin ducoin! »

Robin Ellis est du même avis.« J’ai fait du bénévolat au BikeDump de Winnipeg pendantcinq ans avant de travailler pourle WRENCH, explique-t-elle.C’est valorisant de pouvoir aiderles enfants et les moins nantis àréparer ou fabriquer un vélo. Çafait également du bien d ’allerfouiller au dépotoir, sachant quetu récupères des pièces qui sonttoujours utiles pour les gens.J’adore ça! »

Robin Ellis et Jacob Quirion-Arguin.photo : Daniel Bahuaud 

Sortez vos clésanglaises!

❚ CYCLISME ET COMMUNAUTÉ

Où aller pour apprendre à entretenir, réparer ou mêmefabriquer un vélo? Robin Ellis et Jacob Quirion-Arguindu WRENCH le savent.

Le Centre Provencher est en pleine évolution, et nous prévoyons que la phase 1 sera prête vers la fin 2013.

Plusieurs médecins de famille et spécialistes feront partie de notre équipe médicale.

Il est possible de progresser dans votre carrière que vous soyez un professionnel ayant plusieursannées d’expérience ou nouvellement gradué.

Nous recherchons aussi des réceptionistes francophones dans le domaine de la santé avec aumoins cinq ans d’expérience dans une clinique médicale ansi que des dentistes francophones.

Pratiquer la médecine au Centre de Santé Provencher Medical Arts comporte plusieurs avantages telsque la possibilité de :

➊ Travailler auprès d’une clientèle variée et stimulante bien ciblée dans le quartier franco-manitobain.

➋ Avoir accès en trois minutes à l’Hôpital Saint-Boniface pour : cours-conférences, stages, chirurgie, etc.➌ Avoir accès à un terrain de stationnement chauffé sécuritaire pour votre voiture ou moto.➍ Avoir du support aux équipes pour répondre aux besoins des patients.➎ Combler au grand besoin de médecins francophones.

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Ce type de clinique vous intéresse, veuillez joindreDr Marc Fréchette, directeur des affaires médicalespar courriel, téléphone ou par la poste, via lescoordonnées suivantes :

Si ce type de clinique vous intéresse, veuillezjoindre le Dr Marc Fréchette, directeur des affairesmédicales par courriel, téléphone ou par la poste,via les coordonnées suivantes :

Docteur Marc Fréchette,M.D., CCFP., B.Ed, B.Sc, USLME 1,2,3

Directeur Centre Marion172, rue Marion

Winnipeg (Manitoba) R2H0T4Téléphone : 204-221-4489Télécopieur : 204-233-6185

Formulaire de contact par courriel :[email protected]

FAITES CARRIÈRE AU CENTRE DE SANTÉ PROVENCHER MEDICAL ARTS

Claudette Robert, originaire

de Saint-Adolphe, MB, a été

élue supérieure générale de

la congrégation des Soeurs

de Saint-Joseph de Saint-

Hyacinthe, au Québec pour

les cinq prochaines années

(2013 - 2018).

Après sa profession

religieuse (1971), elle a

enseigné à Richer, Lorette et

Powerview. De 1994 à

2003, elle a été directrice

du Collège Notre-Dame-du-

Tchad, à Moundou, au

Tchad (Afrique).

Elle a été conseillère, puis

assistante générale de la

congrégation durant les dix

dernières années.

Meilleurs voeux à

cette femme de

coeur de chez nous!

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LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 SPORT | B9

y SPORT y

Katrine [email protected]

L es joueurs de footballd ’une jeune équipewinnipégoise, les

Greendell Falcons, ont purencontrer plusieurs stars desBlue Bombers de Winnipeg,dont le quart-arrière, BuckPierce, lors d’une soirée levée defonds le 15 juillet dernier.

Quelque 230 personnes sesont réunies à Danny’s BBQ &Smokehouse & Buck’s SportsLounge pour appuyer lesGreendell Falcons quivoyageront en Ir lande pourparticiper à un tournoiaccueillant les joueurs âgés de 16 à 20 ans, du 25 août au 2 septembre. Le tournoi, TheGathering Bowl, fait partie de la

gigantesque fête irlandaise, TheGathering, qui se déroulerajusqu’à la fin de 2013.

Les Greendell Falcons sont laseule équipe canadienne àparticiper au tournoi à Dublin.Christian Walker et DominicAudette, respectivementcornerback et joueur de ligneoffensive, sont deux desnombreux athlètes francophonesqui quitteront Winnipeg pouraffronter leurs adversairesaméricains et européens sur lesterrains de la verte Érin.

« C’est mon premier voyageoutremer, déclare ChristianWalker, un élève au CollègeLouis-Riel. Et ce n’est pas justeun voyage touristique, mais c’estaussi un voyage pour pratiquer lesport que j ’adore le plus aumonde. »

Dominic Audette est aussienthousiasmé que soncoéquipier. « J’ai très hâte, mêmesi on ne sait pas trop à quellesorte de compétition s’attendre,dit-il. Je sais que l ’équipe deDublin est forte, mais on fera denotre mieux. »

Un Buck Pierce émerveillépar cette entreprise souligne qu’ilest important d ’appuyer lesathlètes qui veulent exploiter leurpotentiel. « En tant qu’athlète, çaprend énormément d’aide pourse rendre au niveauprofessionnel, admet-il. Cettesoirée me ramène à ma jeunessequand j’essayais de faire la mêmechose. Si je peux contribuer ausuccès de ces jeunes de n’importe

quelle façon, ça me rendraitvraiment heureux. Ils pourraientêtre nos prochains Bombers! »

Bien que le football soit lemotif du voyage, les joueurs desGreendell Falcons rendront visiteà quelques coins historiques,comme à l’ancien Trinity Collegede Dublin, où ils suivrontquelques légers cours de gaéliqueirlandais.

Les athlètes franco-manitobains, Dominic Audette (gauche) et Christian Walker (droite), font laconnaissance du quart-arrière des Blue Bombers de Winnipeg, Buck Pierce.

photo : Katrine Deniset

Tenter sa chanceen Irlande

❚ FOOTBALL

Plusieurs joueurs des Blue Bombers de Winnipeg ontdémontré leur appui envers les Greendell Falcons, la seuleéquipe canadienne sélectionnée pour participer à untournoi de football en Irlande.

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B10 | NÉCROLOGIES LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

Les bénédictionsOn me demande assez souvent de donner une bénédiction,

de bénir quelqu’un ou quelque chose. J’ai bien sûr « appelé » labénédiction de Dieu sur l’assemblée dominicale maintes etmaintes fois tout au long de mes 30 années de sacerdoce. Maisj’ai aussi prononcé des prières de bénédiction sur des nouveauxmariés et sur des nouveaux-nés, avant et après un repas, audébut de réunions et à la fin d’une année scolaire. En plus, j’aiaussi béni des bibles, des médailles saintes, des imagesreligieuses, des voitures et motoneiges.

Mais alors, quelle est la réalité de telles bénédictions, dugeste de bénir? Je pose cette question alors que l’Archidiocèses’apprête à bénir les veuves et les veufs lors d’une messediocésaine le dimanche 18 août à 15 h en la Cathédrale deSaint-Boniface.

Une telle célébration fait poser les questions suivantes.Pourquoi bénir les personnes veuves? En quoi sont-ellesbénies?

Dans le rituel de l’Église intitulé : Livre des bénédictions, lesnotes pastorales d’introduction nous disent : « La source etl’origine de toute bénédiction est Dieu, béni au-dessus de tout, leseul bon qui a bien fait toute chose, lui qui veut que toutes sescréatures soient comblées de ses bénédictions ». Dieu désire quetoute personne, toute chose, tout l’univers soient remplis de sapropre bonté, de son amour.

Et alors, pour en venir au sens précis des actes debénédiction, des prières de bénédiction, les notes pastoralesdisent : « Sous des formes variées, avec la puissance de l’EspritSaint, l’Église s’acquitte de ce ministère qui lui est propre : pourcela, elle a institué toutes sortes d’expressions de bénédiction parlesquelles elle invite les hommes et les femmes à louer Dieu, lesinvite à demander sa protection, les exhorte à gagner samiséricorde par la sainteté de vie et leur offre des prières pourdemander ses bienfaits, pour qu’ils aient le bonheur d’obtenir cequ’elle implore ».

Ainsi, bénir en tout temps et en toutes choses, c’est d’abordune prière d’action de grâce, c’est reconnaître la bonté de Dieu,répartie à travers toute la création et en chacune de sescréatures. Ensuite, c’est prier Dieu que cette bonté, bonté desa vie, de sa beauté, de son amour, soit toujours plus présenteet plus active dans la vie et dans l’âme des croyants et croyantes.

Un exemple? Nous louons Dieu pour avoir créé la beauté del’hiver et sa neige éblouissante, pour avoir créé l’ingénuitéinventive de l’humanité, pour avoir créé le sens du repos en larelâche du travail. Donc, à cause de toute cette bonté divine,nous bénissons une motoneige, demandant à Dieu que notremaniement de cet équipement sportif soit sain et sauf,respectueux des autres, et qu’il nous apporte joie et nousappelle à louer Dieu de nouveau.

Revenons à la question de l’état d’une personne veuve, en cequi concerne la bénédiction. Face au fait d’avoir perdu sonconjoint et très probablement son meilleur ami, comment unebénédiction peut-elle être signe de la bonté de Dieu? Tout enreconnaissant la réalité de douleur, de la peine et du vide quimarque le moment de la mort du conjoint bien-aimé, et tout enreconnaissant que cette tristesse et ce deuil peuvent affecter lapersonne attristée pour des mois, voire de nombreuses années,comment est-ce que la prière de bénédiction recherche-t-ellenéanmoins à manifester la bonté de Dieu en tout ceci?

La bénédiction des veuves et des veufs les invite à continuerà remercier Dieu pour tout ce que l’amour conjugal a apportédans leur vie, et cela, peu importe si le mariage a duré 52 oudeux ans. Les bénir, c’est demander à Dieu qu’un jour lesconjoints soient réunis au ciel dans la plénitude parfaite de cetamour qu’ils ont déjà savouré ici sur terre. Les bénir, c’estdemander à Dieu, qu’avec un œil fixé sur le passé et l’autre surl’avenir, les veuves et les veufs se sachent accompagnés de saprésence, à tout moment et en toutes circonstances. Nousprions pour que cette ouverture à la présence de Dieu lesamène la consolation, la paix et la force d’aimer de nouveau.

Ainsi, en les bénissant, nous prions que la bonté fidèle deDieu les aide à continuer à aimer fidèlement leurs enfants etpetits-enfants, leurs amis et connaissances, et, qui sait, peut-être un nouveau conjoint qui viendrait cheminer avec lui ouavec elle.

Bénir les veuves et les veufs, c’est proclamer que dans et parl’amour, la vie est plus forte que la mort. C’est demander àDieu, qui a mis une première expérience d’amour dans leur

CHRONIQUE RELIGIEUSE

= ALBERT LEGATT,

Archevêque de Saint-Boniface

Pierre Magne

Paisiblement, au Foyer NotreDame le 2 août dernier muni dessacrements de la sainte église etentouré de toute sa belle famille,Pierre Magne, 88 ans est allé à larencontre de son créateur etsauveur. Il va rejoindre au ciel ceuxqu’il a tendrement aimés et qui l’ontprécédé : sa mère Rosa (1988), sonpère Paul (1973), un fils à lanaissance (1952), ses frères Charles(2012), Alban (1968), Jean (1947),sa sœur Odile Cherpin (2008), ainsique ses beaux-parents Blanche(2001) et Auguste (1976) Badiou.Son beau-frère Antoine Charrièrevenait tout juste de décéder unesemaine plus tôt. Toutes cespersonnes étaient aux portes duparadis pour l ’accueillir à sonarrivée dans le ciel et ils jouissenttous ensemble, désormais dubonheur sans fin.

Il laisse dans le deuil son épousebien aimée de 62 ans, Marcelle, ainsique ses chers enfants : Lorraine(Armand) Julien, Denis (Diane), Léo(Rosalie) Janette (Larry) Baryshnik,Marman (Diane), Paul (Manette) etMona (Albert) Mangin; 17 petits-

enfants et 17 arrière-petits-enfants,deux frères Bruno (Lucille) etAntoine (Odile), deux sœursThérèse (Fabien Trudel, CélestinAlarie) et Yvonne (Marcel) Jamault,des beaux-frères et belles-sœursainsi que plusieurs neveux et nièces,cousins, cousines et amis.

Pierre est né à Beaconsfield,Notre-Dame-de-Lourdes, Manitoba.Marcelle et lui vécurent sur la terrefamiliale centenaire jusqu’à leurdéménagement au village en 1992.Il exploita la ferme plusieurs annéespuis devint électricien accréditépour plusieurs années, rendantd’innombrables et appréciésservices en ce domaine pendant denombreuses années. Pour venir ausecours de quiconque, Pierre avaitle cœur sur la main.

Pierre aimait beaucoup lire, lagénéalogie familiale l’intéressaiténormément, il était très adroit avecle bois, faisant des réparations,construisant des meubles etfaçonnant des petits objets defantaisies. Il était un mécanicienhabile et connaissant. Il passaitbeaucoup de temps à faire descasse-têtes, aimant à jouer auxcartes et il fit de nombreux voyagesavec son épouse, ses enfants et lecouple Yvonne et Marcel Jamault.

Pierre et Marcelle étaient uncouple très accueillant et des hôtessans pareil. Ils aimaient la visitequ’ils recevaient toujours avecgentillesse et chaleur et une bonnetable nous était toujours servie.Comme ils venaient sur la fermepaternelle, ses frères et sœurs etleurs familles aimaient les visitesdans cette grande maison ou ilsavaient grandi dans l’amour.

Tous étaient bienvenus etnombreux, dont les neveux et

nièces, cousins et cousines quigardent de très précieux etinnombrables souvenirs de la fermecomme on l’appelait. Là, on nousdonnait des tournées de motoneigeou de tracteur et on savourait lepain maison tout frais de tanteMarcelle.

Pierre aimait partager etraconter toutes sortes d’histoires etd’anecdotes remontant dans letemps ou l’on avait été gratifié d’unevie de famille intense. Car là aussiavaient vécu les grands-parentsMagne et Sala ainsi qu’une grandetante Joséphine qui nous étaienttrès chère et précieuse.

Déménagé à la retraite dans lamaison des parents autrefois, ilsl’avaient emménagée au besoin deleur famille et de la visite. Le mêmeaccueil empressé nous attendaittous et on l ’avait surnommée leMotel Magne où il y avait toujoursde la place. Ce fut tellementapprécié!

La famille aimerait remercier detout leur cœur toutes les personnes,familles et amis qui ont partagé savie bien remplie. Merci enparticulier aux médecins, DocteursFortier, Bérard et Hamilton, aupasteur l ’abbé Léon et au PèreArmand Le Gal, la maison Adamainsi que tout le personnel du foyerNotre-Dame, tous aussicompatissants et dévoués les unscomme les autres. Nous ne voulonspas oublier l’Hôpital Notre-Damequi lui a aussi procuré des soins àmaintes reprises dans le passé.Merci pour les excellents soins etl’attention toute spéciale prodiguésenvers lui et ceux qu’il aimait. Cesgestes professionnels et charitablessont très appréciés et demeurerontinoubliables. Y.J.

y NÉCROLOGIES y

Page 23: La Liberté - 14 août 2013

LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013 COMMUNAUTAIRE | B11

y COMMUNAUTAIRE y

Katrine [email protected]

D ébut août, plusieursdescendants de lapremière famille Boily au

Manitoba, aujourd’hui répartis àtravers le continent, ont fait leursvalises comme l’ont fait les frèresCamille et Ernest Boily en 1888,pour aboutir à La Broquerie. Le 10août dernier, 256 invités ont assistéà un souper à l’aréna de LaBroquerie pour célébrer les 125 ansde l’arrivée des Boily au Manitoba.Ceux-ci étaient invités à assister à

une messe le lendemain matin àl’église Saint-Joachim, enreconnaissance des pionniers Boily.

On voyait des gens curieuxplacer leurs doigts sur un arbregénéalogique comprenant les nomsdes 508 descendants des premiersBoily Manitobains (ainsi que ceuxde leurs conjoints et enfants) quitraversait le mur de l’aréna de LaBroquerie. Dominique Lachance,une fière descendante des Boily auManitoba, était heureuse de trouverson nom parmi d’autres qu’ellereconnaissait.

« Il y a cinq ou six ans, on se

retrouvait à chaque année avec mescousins, cousines, tantes et onclesBoily pour un pique-nique defamille, raconte la jeune de 23 ans.Mais les traditions parfoiss’arrêtent, et on ne se voit plusautant, alors je suis contente qu’onpuisse se rassembler aujourd’hui etrevivre des traditions. »

Les invités gravitaient égalementvers un autre coin de l’aréna, où uneexposition de plusieurs douzainesd’artefacts était montée. Entreautres, on y trouvait la canne deMarie Boily, le fer à repasser deCamille Boily, et les chapelets deNapoléon et GermaineBoily. Également présent était le

vieil équipement de hockey d’unBoily qui avait joué pour les Habsde La Broquerie.

Le travail et la recherche pourmonter une telle exposition ne sontpas des plus évidents, souligneMarthe Boily Stupack, une desorganisatrices de la fête qui acontribué à plusieurs appels auxmembres de la famille et au Muséede La Broquerie pour constituer lacollection.

Mais la planification ne s’est pasarrêtée là. Il y a deux ans, MartheBoily Stupack, Claire Grenier etAntoinette Bissonnette ont entaméun projet qui leur tenait à cœur : larédaction d’un livre intitulé La

famille Boily  : De la France àl’Amérique (1540 – 2012). Le livrequi compte au dessus de 500 pagesd’histoire, contient une variété devieilles photos, d’archives de poésieet de textes.

Marthe Boily Stupack réitèreque beaucoup de travail a été misdans la fête, mais qu’elle n’a pasdans le processus d’organisation,perdu de vue son importance.

« On fait ça pour nos ancêtres,dit-elle. Ils nous parlaient toujoursdu vieux-temps et de leur histoire,et c’était évidemment importantpour eux. Aujourd’hui on veut leurrendre hommage. »

Cécile et Dominique Lachance trouvent leurs noms sur l’arbre généalogique des Boily.photo : Katrine Deniset

Les Boily avecbeaucoup d’fierté

❚ LA BROQUERIE

À La Broquerie, la famille Boily a célébré le 125eanniversaire de l’arrivée des premiers Boily au Manitoba« avec beaucoup d’fierté », comme le dit le slogan de lafête.

(204) [email protected]

www.stpierrerealty.com

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MAISONS À VENDRE

Maison construite en 2012, dans un quartier 50 ans+. 2 chambres à coucher, 1 salle de bain. Garage attaché.Facile d’entretien. Quartier en développement au coeur duvillage de Saint-Pierre-Jolys. Application requise. 1 100 $par mois.

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Plus de 20 acres sur la rivière. Bungalow de 1 500 pi2 et3 chambres a coucher. Sunroom, grand salon et cuisinebien agencée. 7 shops, zonées "Highway Commercial".Emplacement idéal pour un mécanicien, soudeur, etc. Enplein sur l'autoroute 59. Possibilités de location a desentreprises locales. Le tout est très propre et bienmaintenu. 450 000 $.

LAVERGNE

Maison bi-niveau dans un quartier en demande dans le village deSaint-Pierre-Jolys. 4 chambres à coucher et 2,5 salles de bain.Plusieurs rénovations dans les dernières années ont modernisél’intérieur de cette maion de 1976. Garage double séparé, allée dugarage large et spacieuse. La cours est grande et clôturée. 220 000 $.

Le comité de golf de la Fédération des aînés franco-manitobains

organise son

tournoi de golf annuel. Prélèvement de fonds de la FAFM.

Nous invitons nos fidèles joueuses et joueurs,et nous lançons encore un défi aux familles :

formez une équipe intergénérationnelle(fille, fils, petit-fils, petite-fille, neveu, nièce, cousin, cousine, etc)

L’année passée la famille Gauthier (Aimé, Marcel,Stéphane et Julien) représentait trois générations.

Critères : avoir au moins une personne âgée de 50+ dans l’équipe

et une certaine connaissance du jeu de golf.Venez clôturer les vacances d’été en jouant au golf!

Pour le formulaire d’inscription, contactez :204 235–0670 ou 1 (855) 235-0670

107 – 400, rue Des MeuronsSaint-Boniface (Manitoba) R2H 3H3

Le jeudi 29 août 2013Départs simultanés à 12 h

Parcours La Vérendrye de La Broquerie

90 $ / personne

Partie de 18 trous avec voiturette motoriséeSouper succulent à la fin de journée - vers 17 h 30!

Prix spécial pour la première équipe inscrite avec cotisation payée.

Inscrivez-vous d’ici le 23 août 2013.

Page 24: La Liberté - 14 août 2013

B12 | HORAIRE LA LIBERTÉ | WWW.LA-LIBERTE.MB.CA | DU 14 AU 20 AOÛT 2013

Télé-horaire de la semaine du 19 au 25 août 2013

DU LUNDI AU VENDREDI

Semaine 08h00 08h30 09h00 09h30 10h00 10h30 11h00 11h30 12h00 12h30 13h00 13h30 14h00 14h30 15h00 15h30 16h00 16h30

SRC Téléjourn. RDI matin Les docteurs L La télé sur le divan / Pénélope McQuade

Ricardo Variées Téléjou-rnal Midi

Paquet v. express

Belle-Baie L Ma Belle-Baie

Cinémas variés Cap sur l'été

RDI RDI en direct Téléjou-rnal Midi

L Ma V Questions/Me J Le club des ex

RDI en direct Le Téléjournal RDI

TV5 Variées Me À table!

Toute une histoire Variées En thérapie

Variées Mot de passe

Variées Variées Journal Suisse

Plus belle la vie

Plus belle la vie

:25 Chiffres et lettres

Prendre sa place

:50 Champion

TVA 5h00 Salut, bonjour!

Cinémas variés :15Les Gags

Variées TVA nouvelles À mourir de rire

Looney Tunes

Infopubli-cité

Des jours et des vies

Des jours et des vies

Les feux de l'amour :25 Top modèles

:55 TVA nouvelles

LUNDI 19 AOÛT19 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC 16h00 Cap sur l'été

Paquet v. express

Téléjou-rnal

Les Voix humaines

Des squelettes

Les Parent Les chefs! Pénélope McQuade Téléjou-rnal

:45 Nouv. sports

Téléjou-rnal

Cap sur l'été Frères et soeurs "Écologie sentimentale"

24 heures 60 minutes

RDI Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

1000 jours pour la planète "Requins"

Le Téléjournal RDI en direct

Le National

Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Le Téléjournal 1000 jours pour la planète "Requins"

TV5 16h50 Champion

Journal de France 2

Ports d'attache "Hong Kong"

Le grand tour Commandos de la mort "Quatrième partie"

TV5 le journal

:35 Caïn "Dans la peau" Voyages au bout de la nuit "Tel Aviv"

Ports d'attache "Hong Kong"

Questions champion

TVA TVA nouvelles

Sucré salé Une minute pour gagner

Fidèles au poste! Le party de famille Rachid Badouri

TVA nouvelles

:35 Sucré salé

:05 "L'Oeil de feu" Un agent secret s'efforce de contrecarrer les plans d'un terroriste. ('95) Sean Bean, Pierce Brosnan.

:35 Dr House "Le cobaye"

:35 Fièvre danse

MARDI 20 AOÛT20 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC 16h00 Cap sur l'été

Paquet v. express

Téléjou-rnal

Au secours

Des squelettes

Tout le monde 1/2

Vengeance "Le deuil" Pénélope McQuade Téléjou-rnal

:45 Nouv. sports

Téléjou-rnal

Cap sur l'été Frères et soeurs "Tout se bouscule"

24 heures 60 minutes

RDI Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Les grands reportages

Le Téléjournal RDI en direct

Le National

Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Le Téléjournal Les grands reportages

TV5 16h50 Champion

Journal de France 2

On n'est pas que des cobayes

Échappées belles Sacha est à Innsbruck, en Autriche; elle visite l'église 'Hofkirche'.

Miroir Cliquez TV5 le journal

:35 Le sexe autour du monde "Grèce"

Découvrir le monde "Argentine"

Beautés du monde "Brésil"

Questions champion

TVA TVA nouvelles

Sucré salé Qui perd gagne La cible "La princesse et le garde du corps"

Esprits criminels "Paroles et musique"

TVA nouvelles

:35 Sucré salé

:05 "Film de peur 2" ('01) Anna Faris, Shawn Wayans.

:35 Dr House "Opérations maison"

:35 La fièvre de la danse

:35 Publicité

MERCREDI 21 AOÛT21 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC 16h00 Cap sur l'été

Paquet v. express

Téléjou-rnal

Courants Des squelettes

L'Épicerie La petite séduction Pénélope McQuade Téléjou-rnal

:45 Nouv. sports

Téléjou-rnal

Cap sur l'été Frères et soeurs "Les retrouvailles"

24 heures 60 minutes

RDI Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Grands reportages "Les grands labours"

Le Téléjournal RDI en direct

Le National

Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Le Téléjournal Grands reportages "Les grands labours"

TV5 16h50 Champion

Journal de France 2

Peuples du monde

Par avion Hors la loi Devoir d'enquête

Burlesque TV5 le journal

:35 Le grand tour Sentinelles de la nature "Croatie"

Questions champion

TVA TVA nouvelles

Sucré salé Oeufs d'or (DS)

Signé M route

"La bunny du campus" ('08) Emma Stone, Anna Faris.

TVA nouvelles

:35 Sucré salé

:05 "Maison Saddam" ('08) Shohreh Aghdashloo, Yigal Naor. 1/2

:05 Infopublicité Présentation d'une infopublicité.

JEUDI 22 AOÛT22 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC 16h00 Cap sur l'été

Paquet v. express

Téléjou-rnal

Le plus bel été

Des squelettes

La Petite Vie

Les Boys Les Boys Pénélope McQuade Téléjou-rnal

:45 Nouv. sports

Téléjou-rnal

Cap sur l'été Ils dansent 24 heures 60 minutes

RDI Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Grands rep. "Entrevue avant l'exécution"

Le Téléjournal RDI en direct

Le National

Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Le Téléjournal Grands rep. "Entrevue avant l'exécution"

TV5 16h50 Champion

Journal de France 2

Beautés du monde "Chine"

Les secouristes de l'extrême

Ainsi soient-ils Caïn "Otages" TV5 le journal

:35 Échappées belles Sacha est à Innsbruck, en Autriche; elle visite l'église 'Hofkirche'.

Passe-moi les jumelles

Questions champion

TVA TVA nouvelles

Sucré salé Contenir Rachid

"Garçons sans honneur" ('05) Vince Vaugh, Owen Wilson. TVA nouvelles

:35 Sucré salé

:05 "Maison Saddam" ('08) Shohreh Aghdashloo, Yigal Naor. 2/2

:05 Infopublicité Présentation d'une infopublicité.

VENDREDI 23 AOÛT23 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC 16h00 Cap sur l'été

Paquet v. express

Téléjou-rnal

Humanima "Lettres à Juliette" ('10) Marcia Debonis, Amanda Seyfried.

Zone doc Téléjou-rnal

:45 Nouv. sports

Téléjou-rnal

Cap sur l'été "Prédictions" ('09) Rose Byrne, Nicolas Cage.

RDI Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Les grands report Le Téléjournal RDI en direct

Le National

Le National

RDI économie

24 heures en 60 minutes

Le Téléjournal Les grands report

TV5 16h50 Champion

Journal de France 2

Bêtes d'affiches: Les animaux du cinéma

Des racines et des ailes Partir Autrement TV5 le journal

:35 Taratata :05 Salles de Spec.

Les secouristes de l'extrême

Questions champion

TVA TVA nouvelles

Sucré salé Du talent à revendre "Le transporteur" ('02) Qi Shu, Jason Statham.

:45 Les Gags

TVA nouvelles

:35 Sucré salé

:05 "Rois de la rue" ('08) Forest Whitaker, Keanu Reeves.

:05 "Crinqué" ('06) Amy Smart, Jason Statham.

:50 Publicité

SAMEDI 24 AOÛT24 AOÛT 08h00 08h30 09h00 09h30 10h00 10h30 11h00 11h30 12h00 12h30 13h00 13h30 14h00 14h30 15h00 15h30 16h00 16h30

SRC Toupie et Binou

Manny et ses outils

Glurp attack

Magi-Nation

Galactik Football

Gawayn / :45 Lou!

Oniva Le plus bel été

Téléjou-rnal Midi

Tout le monde 1/2

Grands reportages "Uranium PQ" 2/2

Toujours train Daniel Benson, Gilles Thibault

"Les trois jeunes détectives: Le manoir de la terreur" ('08) Nick Price, Chancellor Miller.

RDI 4h30 RDI matin (week-end) RDI en direct

RDI économie

Téléjou-rnal Midi

Bleu RDI en direct

RDI en direct

RDI en direct

L'étéjou-rnal

RDI en direct Journal de France 2

Téléjou-rnal

L'Épicerie

TV5 7h30 Reflets

Par avion On n'est pas que des cobayes

:55 Soccer Championnat de France FFF TV5 le journal

Belges du monde

Hôpital vétérinaire Journal Suisse

Ports d'attache "Hong Kong"

Mixeur Tout le monde veut prendre sa place

TVA 5h00 Salut, bonjour! qu'est-ce qui mijote

Signé M route

Culture vélo

Qu'est-ce qu'on att.

TVA nouvelles

Viens voir ici

Infopubli-cité

Road Runner

Infopublicité Présentation d'une infopublicité.

Looney Tunes

"Vice Versa" ('88) Fred Savage, Judge Reinhold.

24 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC La Semaine verte Téléjou-rnal

Penthouse 5-0

La petite séduction "Les doigts croches" ('09) Patrice Robitaille, Roy Dupuis.

Téléjou-rnal

:25 Nouv. sports /:40 "Une éducation" ('09) Peter Sarsgaard, Carey Mulligan.

:40 "Sans queue ni tête" ('10) Bouli Lanners, Isabelle Huppert.

RDI La Semaine verte RDI en direct

RDI en direct

Découverte Téléjou-rnal

Collection Explora L'étéjou-rnal

Téléjou-rnal

À comm. Téléjou-rnal

Bleu Téléjou-rnal

L'Épicerie Découverte

TV5 :55 Champion

Journal de France 2

Ma caravane au Canada "Willow Bunch"

Les plus grands magiciens du monde-Mandrake 2012

Nos chers voisins

Par avion TV5 le journal

:35 On n'est pas couché "Les plus belles nuits" Florilège des meilleurs moments des émissions de la saison.

Acoustic

TVA TVA nouvelles

"Star Wars III: La revanche des Sith" ('05) Ewan McGregor, Hayden Christensen.

:20 "Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue" ('81) Karen Allen, Harrison Ford.

:35 TVA nouvelles

:05 "Justice sauvage" ('04) Dwayne 'The Rock' Johnson.

:40 "La caverne" ('05) Eddie Cibrian, Cole Hauser.

DIMANCHE 25 AOÛT25 AOÛT 08h00 08h30 09h00 09h30 10h00 10h30 11h00 11h30 12h00 12h30 13h00 13h30 14h00 14h30 15h00 15h30 16h00 16h30

SRC Bookaboo/:15Bookab

Manny et ses outils

Le club des cinq

Oniva Le Jour du Seigneur Découverte "Les primates"

Téléjou-rnal Midi

La Semaine verte Second Regard

Une heure sur terre "Angelique Kidjo"

"Les Aventures de Kit Kittredge" ('08) Julia Ormond, Abigail Breslin.

RDI 4h30 RDI matin (week-end) RDI en direct

L'Épicerie Téléjou-rnal Midi

À comm. RDI en direct

RDI en direct Bleu RDI en direct Journal de France 2

Téléjou-rnal

Le monde en parlait

TV5 7h30 Secour.

Cliquez Matière grise Cheers! "Le rêve américain" (P)

TV5 le journal

Littoral Des racines et des ailes Journal Suisse

Comme un chef :55 Vues d'en haut /:10 Prendre sa place

TVA 5h00 Salut, bonjour! "La Belle-famille" ('00) Robert De Niro, Ben Stiller.

TVA nouvelles

Infopubli-cité

La victoire de l'amour

Road Runner

Infopublicité Looney Tunes

Qu'est-ce qu'on att.

"Le premier envol" ('96) Jeff Daniels, Anna Paquin.

25 AOÛT 17h00 17h30 18h00 18h30 19h00 19h30 20h00 20h30 21h00 21h30 22h00 22h30 23h00 23h30 24h00 24h30 01h00 01h30

SRC Les chefs! Téléjou-rnal

Découverte Laflaque Chick'n Swell et cie Toujours un train Kevin Cardin

Téléjou-rnal

:25 Nouv. sports /:40 "Pancho Villa dans son propre rôle" ('03) Antonio Banderas.

"Origine" ('10) Joseph Gordon-Levitt, Leonardo DiCaprio.

RDI Les grands report RDI en direct

Bleu Les grands reportages

Téléjou-rnal

Collection Explora Second Regard

Téléjou-rnal

L'Épicerie Téléjou-rnal

Le monde en parlait

Téléjou-rnal

À comm. Les grands reportages

TV5 À table! Journal de France 2

Super champion "Spécial familles"

"Le Missionnaire" ('10) David Strajmayster, Jean-Marie Bigard.

Mollement, un samedi

Le sexe autour du monde "Pologne"

TV5 le journal

:35 Ainsi soient-ils 4,9g de cyanure, l'affaire de la Josacine

On n'est pas que des cobayes

Super champion

TVA TVA nouvelles

Les gags Full Ado

LOL :-) Les inédits "Parfait inconnu" ('07) Bruce Willis, Halle Berry.

TVA nouvelles

"Le cinquième élément" ('97) Gary Oldman, Bruce Willis. Infopublicité Présentation d'une infopublicité.