La lettre hebdomadaire du pôle entreprises, emploi...
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11 mars 2016 à 14h30 - Commission apprentissage du CREFOP Le nouveau Vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France introduira la prochaine Commission apprentissage du CREFOP le 11 mars, en présentant ses orientations politiques.
DPE - GARANTIE JEUNES
Copil régional du 25 novembre 2015 Vous trouverez ci-joint le support des présentations et le compte-rendu du comité de pilotage régional de la garantie jeunes qui s’est tenu le 25 novembre dernier.
« Téléchargez les pièces-jointes suivantes dans le volet latéral gauche :
PJ 1- CR Copil régional GJ IDF 25 nov 2015.pdf
PJ 2- Présentation globale Copil GJ 25 11 15.pdf
La lettre hebdomadaire du pôle entreprises, emploi, économie • 19 février 2016 • n° 23
Edition externe
En Direccte Flash info 3E • 19 février 2016 • Page 2
DPE - SMEC
Depuis le 18 janvier 2016 – Prime « embauche PME » : Une aide de 4 000 € pour les PME, un nouveau dispositif pour l’embauche
L’Etat renforce sa mobilisation pour accompagner le développement des TPE/PME, qui contribuent largement à la création d’emplois, notamment en Ile-de-France. Notre maillage dense d’entreprises dynamiques est une opportunité qu’il faut savoir saisir pour en faire bénéficier tous les franciliens. Le 18 janvier dernier, le Président de la République a annoncé la création d’une nouvelle aide à l’embauche pour les PME : elle permet d’alléger le coût du travail des TPE/PME. Versée trimestriellement, elle peut atteindre 4000 euros pour toute embauche en CDI ou CDD de plus de 6 mois. Cela équivaut, pour un salarié rémunéré au SMIC, à une prise en charge à 100% des cotisations patronales pendant deux ans. D’ores et déjà, près de 2 600 entreprises franciliennes en ont fait la demande. Un dispositif spécialement conçu pour les TPE et PME
Le dispositif Embauche PME s’adresse aux entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent un salarié payé jusqu’à 1,3 fois le Smic, quels que soient leurs statuts (SARL, associations, groupements d’employeurs…). Le bénéfice de cette aide financière est réservé à l’embauche d’un salarié en CDI (y compris transformation d’un CDD en CDI), en CDD de 6 mois et plus, ou en contrat de professionnalisation d’une durée supérieure ou égale à 6 mois.
L’aide est versée chaque trimestre, à raison de 500 €. Pour les contrats qui durent au moins deux ans, l’aide financière atteindra donc 4 000 €. Cette aide est cumulable avec les autres dispositifs existants :
réduction générale bas salaire
pacte de responsabilité et de solidarité
crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)
contrat de professionnalisation
aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE)
aides des collectivités territoriales
aides de l’Agefiph
aides au poste versées aux entreprises adaptées Précision pour les SIAE : cette aide n’est pas cumulable avec l’aide au poste pour les CDDI/CDDU, considérée comme une aide à l’insertion (au contraire des aides au poste des EA, qui sont des aides à l’emploi). Une procédure simplifiée La demande d’aide se fait simplement puisqu’elle s’effectue dans les six mois suivant la signature du contrat de travail par l’envoi à l’Agence de service et de paiement (ASP) d’un CERFA, disponible en ligne : https://embauche-pme.asp-public.fr/depme/app.php. Ensuite, chaque trimestre, l’employeur confirme sur le même site que les salariés concernés sont toujours employés dans l’entreprise.
En savoir plus http://idf.direccte.gouv.fr/Une-aide-de-4-000-EUR-pour-les-PME-qui-embauchent N° Cristal : 09 70 81 82 10
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SITES NATIONAUX : Les informations relatives aux dispositifs de l’emploi sont mises en ligne sur les sites internet suivants : www.lesemploisdavenir.gouv.fr www.contratdegeneration.gouv.fr www.alternance.gouv.fr www.emploi.gouv.fr
OPCA : www.uniformation.fr et notamment : http://www.emploisdavenir-uniformation.fr/com/ www.unifaf.fr www.agefos.com www.opcalia-idf.com www.afdas.com
SITES REGIONAUX : http://www.idf.direccte.gouv.fr/-accueil-31-.html http://www.idf.direccte.gouv.fr/tout-savoir-sur-les-emplois-d-avenir-et-leur-actualite.html http://www.idf.direccte.gouv.fr/emplois-d-avenir-temoignages.html http://www.iledefrance.fr/aides-regionales-2/dossier-importation/economie-emploi/emplois-davenir http://www.idf.direccte.gouv.fr/La-culture-ouvre-ses-portes-aux www.cressidf.org
OUTILS DEFI METIERS/AFPA EMPLOIS D’AVENIR/FICHES PARCOURS/METIERS/APPUI FORMATION : http://www.defi-metiers.fr/publications/emplois-davenir-en-ile-de-france-fiches-pratiques-parcours-de-formation http://www.defi-metiers.fr/publications/emplois-davenir-en-ile-de-france-fiches-pratiques-secteurs [email protected]
SPE IDF: www.pole-emploi.fr www.unml.info www.emploi.gouv.fr/cnml/ www.capemploi.com http://agefiph.fr/Entreprises/Dossiers-pratiques/Emploi-d-avenir-et-contrat-de-generation-les-de-l-Agefiph
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ACCES A L’EMPLOI : www.idf-nacre.fr www.prithidf.org www.handipacte-idf.org
IAE : http://www.entreprenons-ensemble.fr/
ALTERNANCE : www.alternance.gouv.fr http://www.iledefrance.fr/sites/default/files/panorama_2014_web.pdf www.formation-en-cfa.iledefrance.fr http://www.egaliteeniledefrance.fr
POUR S'INFORMER SUR LE CPF : www.moncompteformation.gouv.fr/ http://www.defi-metiers.fr/dossiers/le-compte-personnel-de-formation
FONDS SOCIAL EUROPEEN (FSE) : http://www.europeidf.fr/ http://www.europeidf.fr/fr/accueil/2014-2020/doc-po-national-fse-et-iej/index.html
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Comité de pilotage régional Ile-de-France de la Garantie Jeunes
25 novembre 2015 – Aubervilliers
En PJ :
- Le powerpoint présenté lors du Copil - La liste d’émargement
Le déploiement de la garantie jeunes en Ile de France :
En 2015, la garantie jeunes (GJ) est proposée au sein de 20 missions locales en Ile-de-France, avec un objectif
régional de 2 600 jeunes insérés dans le programme.
Si le bilan provisoire des entrées laisse présager une atteinte à 97% de cet objectif régional, le déploiement francilien
doit se poursuivre. Pour anticiper une généralisation de la GJ à toutes les missions locales, l’entrée d’au moins une
mission locale par département constitue un objectif régional pour l’année 2016. Plusieurs candidatures sont à
l’étude par la DIRECCTE, et seront remontées à la DGEFP dès la parution de l’appel à projet (envoyé le 2 décembre
par la DGEFP pour une remontée avant le 8 janvier).
Des difficultés liées au rythme des entrées en garantie jeunes ont été soulevées : la plupart des entrées des jeunes se
font en fin d’année, au sein de grosses cohortes. Cela a des répercussions négatives sur le suivi individuel des jeunes,
ainsi que sur la consommation de l’enveloppe d’allocation GJ. Un pilotage plus attentif de la taille des cohortes est
nécessaire pour que les missions locales puissent justifier auprès de la DGEFP de leur capacité à tenir leurs objectifs.
M. Carenco, Préfet de Région Ile de France, a insisté sur le fait que la valeur ajoutée de la garantie jeunes tient avant
tout à la réussite des sorties. L’objectif n’est donc pas de « faire du chiffre », mais de proposer une offre bien
répartie sur le territoire, avec des objectifs d’entrée raisonnables permettant un suivi individuel, et de sélectionner
les jeunes en fonction de leur motivation.
Sur les contraintes administratives et financières de la garantie jeunes :
La mise en œuvre de la garantie jeunes souffre d’une certaine lourdeur administrative. Cela risque de rebuter le
public ciblé. Ainsi, le délai d’entrée des jeunes est trop important (jusqu’à 3 mois).
En Seine Saint Denis, un certain nombre de partenariats (DGFIP, CPAM) ont permis d’accélérer les procédures.
M. le Préfet a encouragé les acteurs à formuler des propositions de simplification. La Préfecture de l’Essonne a par
exemple fait remonter un certain nombre de pistes d’amélioration qui sont actuellement à l’étude.
En ce qui concerne les modalités de contrôle par la DIRECCTE, les missions locales regrettent un délai trop court pour
transférer les pièces justificatives sur l’interface réplique Ma démarche FSE. M. Vilboeuf rappelle toutefois que la
procédure de co-financement avec le FSE est exigeante en termes de suivi, et peut difficilement être assouplie.
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Par ailleurs, les missions locales soulignent, de manière générale, que le système d’information I MILO ne permet pas
à ce jour d’obtenir des données fiables sur le suivi du parcours des jeunes. Il demande beaucoup de temps et
d’énergie aux conseillers pour produire des retours sur leur activité. Ainsi, nous ne disposons pas ce stade de
données fiabilisées sur les sorties des premières cohortes de la vague 1 de Seine-St-Denis.
Concernant le paiement de l’allocation, des retards de paiement par l’ASP ont été constatés. La DIRECCTE va mettre
en place un système de retour d’information afin d’agir au plus vite en cas de dysfonctionnement constaté de la
mise en paiement.
Enfin, l’ARML souligne les frais réels parfois élevés de la mise en œuvre de la garantie jeune : seules 30% des
missions locales disposent de locaux mis à disposition gratuitement par les collectivités et les investissements
peuvent représenter plus de 100K€ pour 1/3 des missions locales. De plus, la garantie jeune mobilise l’équipe de la
mission locale au-delà des conseillers dédiés, pour 0,6ETP supplémentaire en moyenne. Enfin, plusieurs missions
locales soulignent le manque de visibilité financière, en particulier dans le contexte du nouveau SRCI qui va retarder
les paiements des collectivités.
Sur le volet santé de la garantie jeunes :
Les publics précaires visés par la garantie jeunes sont les plus susceptibles de rencontrer des difficultés dans leur
accès aux soins. Or la santé des jeunes constitue un levier essentiel pour leur insertion. La garantie jeunes doit donc
être un support privilégié pour lever ce frein à l’autonomisation.
Des actions ponctuelles sont déjà réalisées dans certaines missions locales. Par exemple, les bilans de santé
rencontrent un succès auprès des jeunes, dès lors qu’ils sont organisés en collectif.
Des conventions passées avec la caisse primaire d’assurance maladie sont aussi possibles, afin d’assurer la
permanence d’un conseiller qui informe les jeunes sur leurs droits.
En Seine Saint Denis, l’ARS expérimente un parcours d’accès aux soins avec les missions locales de Bobigny et de
Sevran (qui n’expérimente pas la garantie jeunes), en partenariat avec la CPAM et le conseil départemental. Le
parcours comporte un volet d’accès aux soins pour les jeunes mais aussi de professionnalisation des conseillers.
Sur le volet logement de la garantie jeunes :
Près d’un jeune sur 3 en GJ en Ile de France est en situation de rupture d’hébergement imminente ou effective. Agir
sur le logement est un préalable indispensable à des actions d’aide à l’insertion professionnelle.
Le rôle des préfectures et des comités locaux pour le logement autonome des jeunes est primordial pour lever les
obstacles et concrétiser des partenariats privilégiés auprès de la DRIHL ou des structures d’hébergement. Dans le 93,
l’utilisation de crédits politique de la ville facilite grandement le développement des actions en direction du
logement des jeunes.
Différentes pistes ont déjà été déployées en Seine-St-Denis et en Essonne :
- Des places supplémentaires d’hébergement (nuitées hôtelières, places en foyer de jeunes travailleurs, en hébergement d’urgence ou en allocation logement temporaire), financées sur les quotas départementaux ou avec des financements spécifiques ;
- La mise en place d’un fonds de sécurisation qui finance une partie de l’accès au logement des jeunes en attendant l’ouverture de leurs droits à des aides au logement ;
- Des expérimentations d’intermédiation locative.
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La DRIHL souligne que l’enjeu n’est pas de créer un dispositif spécifique mais d’assurer le décloisonnement des
différentes solutions de droit commun avec une mise en œuvre adaptée à chaque contexte départemental. Deux
enjeux ont été identifiés : un besoin d’accompagnement pour ces publics, à mettre en œuvre de manière
différenciée au cas par cas, et la question de la solvabilité. Le déploiement de ces actions présente l’intérêt de
répondre à la finalité sociale des résidences FJT et de renforcer la connaissance des publics jeunes par les services
coordinateurs (SIAO).
Sur le développement des périodes d’immersion :
Au regard des objectifs de la DGEFP pour une sortie positive, les périodes d’immersion doivent être développées
davantage en IDF. M. le Préfet de Région a souligné l’importance de préparer les jeunes et de lever en amont les
freins à leur bonne intégration en entreprise.
Les missions locales soulignent qu’elles attendent des entreprises qu’elles proposent des périodes d’immersion plus
longues pour les jeunes. En effet, un jeune en GJ doit avoir réalisé 80 jours d’immersion en entreprise à l’issue de son
parcours, ce qui est difficilement atteignable avec les périodes d’une semaine ou moins souvent proposées par les
entreprises.
La possibilité pour les jeunes d’effectuer des périodes d’immersion en structures d’insertion par l’activité
économique semble limitée car la DGEFP ne préfigure pas d’assouplissement de sa doctrine en la matière. En
revanche, sous certaines conditions, les jeunes pourront signer des contrats en entreprises d’insertion et en
entreprise de travail temporaire d’insertion.
En revanche, d’autres pistes à développer au niveau régional, départemental ou local ont été identifiées :
La mobilisation des organisations patronales et autres relais économiques : la CGPME s’engage à inciter ses
entreprises adhérentes à accueillir en immersion des jeunes suivis en GJ, et rappelle la nécessité que les
jeunes sont bien préparés en amont et suivis pendant la période d’immersion, et que les entreprises peuvent
disposer d’un référent unique GJ pour la région ou par département, afin de centraliser les offres.
La mobilisation des agences d’intérim, via l’accord régional signé avec Prims’emploi qui reste à concrétiser
au niveau local
La mobilisation des entreprises signataire de la charte entreprises et quartiers a été identifiée comme un
levier efficace. Plus globalement, la Direccte est en train de constituer un club de partenaires pour le
développement de l’emploi, autour de ces entreprises et élargi à d’autres grands comptes et aux partenaires
économiques (organisations patronales, clubs d’entreprises, acteurs de la diversité, etc.).
Relevé de décisions :
Suite aux constats partagés, la Direccte va travailler sur plusieurs axes :
- L’amélioration des outils de pilotage, en particulier l’amélioration de la gestion de l’allocation par l’ASP, et une amélioration de la saisie sur Imilo
- Un recueil des pistes de simplification identifiées
- Une réunion d’inauguration du club des partenaires pour le développement de l’emploi début 2016
- Des comités de pilotage en comité plus réduit et avec une fréquence resserrée, assortis de groupes de travail thématiques sur la santé, le logement et les partenariats économiques
1
Comité de pilotage régional
de la garantie jeunes
25 novembre 2015
2
ORDRE DU JOUR
Introduction
• Introduction par M. le Préfet de Région Ile de France
• Bilan des premières vagues- UR Direccte + ARML
I- Bilan du déploiement et du pilotage de la garantie jeunes
• Bilan des entrées – Direccte 91 et 93
• L’organisation d’une entrée en garantie jeunes –ML du 77 et du 92
II- Développer des partenariats santé-logement
• Faciliter l’accès au logement – Préfecture 93, Direccte 91 et DRIHL
• Faciliter l’accès aux soins – ARS + ML 93
III- Renforcer les partenariats avec les acteurs du champ économique
• Les initiatives de partenariat régional –ARML et Prism’Emploi/FAF-TT
• Les actions déployées sur les territoires – Direccte 93 et 91 + ML 93
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Le déploiement de la garantie jeunes en IDF
Le déploiement de la garantie jeunes en Ile de France s’est fait par vagues successives et
concerne au total, fin 2015, 4 territoires infra-départementaux et 20 missions locales
pour un objectif de 2540 jeunes :
1ère vague : septembre 2013
Les 4 ML de la CA Est-Ensemble dans le 93 (Bobigny, Bondy, Montreuil et Pantin)
2e vague : 1er janvier 2015
5 ML du 91 (Corbeil, Evry, Grigny, Nord Essonne, Massy)
3e vague : avril 2015
Extension à la ML des Ulis (91), et aux ML de Rosny sous Bois et Aubervilliers
(93)
4e vague : septembre 2015
Les ML de Roissy et Torcy (77) et les ML de la Boucle Nord de la Seine dans le
92 (Asnières, Clichy, Colombes, Gennevilliers, Nanterre/Rueil)
Accélérer le déploiement de la garantie jeunes en IDF
Un retard persiste dans le déploiement avec seulement 26% des ML, pour 60% au
niveau national
Nécessité d’une accélération du déploiement en IDF dans le cadre des objectifs
nationaux (AAP à venir de la DGEFP) : 60 000 entrées en 2016 en cumulé,
soit 15 000 sur des nouveaux territoires, avec un démarrage a priori en septembre
Candidatures franciliennes déjà identifiées :
La ML de Paris déjà validée par le ministère (pour 1 000 jeunes)
5 candidatures de ML confirmées par les élus : 1 dans le 77 (Mitry-Mory, 2 dans le
91 (les 3 vallées, Sud Essonne) et 2 dans le 94 (Ivry-Vitry et Bords de Marne)
Des candidatures à consolider : 5 ML du 77 (Melun, Sénart, Chelles, Provins et
Montereau), 2 dans le 78 (St Quentin en Yvelines et Plaisir), 2 ML du 91 (Val
d’Yerres et Val d’Orge), 3 ML du 93 (Epinay, Saint Denis et La Courneuve)
Pas de candidature ferme dans le 95
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Piloter de manière renforcée le rythme des entrées
Constat d’un rythme d’entrées très irrégulier des cohortes de jeunes
Ce qui crée des difficultés en termes :
- D’organisation pour la ML et de qualité de l’accompagnement des jeunes
- De pilotage de l’allocation : les jeunes rentrés en fin d’année sont payés
sur une grande partie de l’année suivante
- De risque de pression à la baisse des objectifs
Et la nécessité de mettre en place un pilotage renforcé pour 2016
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050
100150200250300350400450
Vagues 1 et 2 - Nombre d'entrées en 2015 (prévisions pour novembre et décembre sur la base déclarative des ML)
Nombre d'entrées
Développer les périodes d’immersion en entreprise
L’innovation de la GJ repose sur la multiplication des périodes en entreprise,
et ce au plus tôt du parcours des jeunes, sans attendre la levée des freins
périphériques
Constat de difficultés à développer les mises en situation professionnelle : les
données (à consolider) indiquent un taux d’immersion d’environ 41% des
jeunes pour les vagues 1 et 2 contre 65% au niveau national
Ce qui entraîne un risque de dépassement de l’enveloppe d’allocation
Le calcul repose sur une dégressivité de l’allocation liée aux périodes
rémunérées en entreprise (montant mensuel moyen de 320€ par jeune ce qui
correspond à 8 mois rémunérés)
Et un risque sur la réussite du programme en termes de sorties positives :
Des premières données sur la vague 1, qui restent à consolider en raison
des difficultés de saisie
6
Améliorer la complémentarité avec les autres
dispositifs d’insertion
Nécessité de rendre plus lisible la complémentarité avec les autres
dispositifs relatifs à l’insertion professionnelle des jeunes, en
particulier les dispositifs Avenir Jeunes du Conseil Régional :
En précisant les spécificités en termes de ciblage et modalités :
identification des jeunes en EDI pouvant être orientés vers la GJ
En valorisant les parcours et les passerelles : par exemple
possibilité de mobiliser un EDI en amont de l’entrée en GJ et des
modules PPP pendant l’accompagnement GJ
Mobilisation de la nouvelle prestation « Déclic action » de l’AFPA pour
des ateliers ponctuels et de l’hébergement temporaire
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Renforcer les échanges et partenariats régionaux
Un besoin d’échanges au niveau régional pour capitaliser et
valoriser les pratiques opérationnelles et les initiatives locales
De nombreux partenariats développés à l’échelle locale ou
départementale avec le rôle facilitateur des Préfectures, des
Conseils départementaux, et des Communautés d’Agglomération
Des partenariats qui restent à renforcer à l’échelle régionale sur
les 3 thématiques identifiées :
Orientation et entrée dans la GJ
Accès à l’autonomie et notamment Santé/Logement
Mise en situation professionnelle et accès à l’emploi
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COPIL Garantie Jeunes
ANIMER – INNOVER -
CONSTRUIRE
ARML-IdF // 25 novembre 2015
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L’ARML-IdF au service du
réseau
Participation au pilotage
Formation Partenariats
Echanges de pratiques
Conseil, méthodo, outils
Information et communication
Etudes et enquêtes
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CONTEXTE :
Enquête réalisée par l’ARML-IdF auprès des 19 Missions Locales en Garantie Jeunes pour évaluer les impacts
financiers du déploiement sur les structures, identifier les différentes sources d'inquiétudes du réseau et préparer au
mieux les prochains déploiements.
RESULTATS :
72% des ML n’ont pas de locaux mis à disposition à titre gratuit
(1/3 = 100 000€, 1/3 = 50 000€ et 1/3 inférieur à 15 000€ annuel).
Ecart entre personnel réellement mobilisé et le personnel affecté / conventionné sur l'action =
+ 0,6ETP en moyenne avec des ML allant jusqu’à 1,5 ETP mobilisé en sup.
Temps moyen en jour entre les premiers recrutements des personnels sur le dispositif et la première cohorte : 57
jours pour les ML ayant les volumes les plus importants, la moyenne est de 138 jours.
7 semaines de délai moyen entre l’entrée en dispositif et la perception de l’allocation par le jeune
44% des jeunes accompagnés ne perçoivent PAS d’allocation
Les ML estiment que le temps moyen avant la dégressivité de l’allocation est de 5 mois à 6 mois (pour les 1ères
ML entrées dans le dispositif). Ce qui peut s’expliquer par le temps moyen nécessaire à trouver un emploi ou une
formation, exigences des entreprises (éléments qualitatifs)
Indice de confiance du réseau sur le versement du solde de 20 % => 4,7/10
1er Bilan de
l’enquête GJ -
Réseau
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I – Bilan quantitatif et qualitatif des entrées
Copil régional de la GJ du 25 novembre 2015
COPIL REGIONAL Garantie jeunes - Mercredi 25 novembre 2015
L’expérimentation de la garantie jeunes en Seine-Saint-Denis
Bilan quantitatif et qualitatif des entrées dans le dispositif
Missions locales de la 1ère vague (Montreuil, Bobigny, Bondy et Pantin)
Date d’entrée: 1er octobre 2013
Objectif 2015: 1 240 entrées
Résultats à fin novembre 2015: 819 entrées réalisées
Taux de réalisation de l’objectif: 66 %.
Missions locales de la 3ème vague (Rosny-sous-Bois et Aubervilliers)
Date d’entrée: 1er avril 2015
Objectif 2015: 195 entrées
Résultats à fin novembre 2015: 131 entrées réalisées
Taux de réalisation de l’objectif: 67,2%.
950 jeunes entrés sur le dispositif en 2015 sur les 1 435 attendus, soit un taux de réalisation de l’objectif départemental de 66,2%.
D’après les projections réalisées par les missions locales, 1 395 jeunes auront intégré le dispositif en fin d’année, soit 97% de l’objectif initial).
15
Les candidats sont sélectionnés parmi les jeunes en situation de grande vulnérabilité dans le département. A titre d’exemple, les 232 candidats retenus en octobre 2015 cumulent les difficultés suivantes:
Vulnérabilité liée à la domiciliation
1 jeune sur 2 réside en QPV.
Vulnérabilité sociale
86% d’entre eux ne disposent d’aucun revenu à leur entrée dans le programme; 1 jeune sur 3 en situation de rupture d’hébergement imminente ou effective.
Vulnérabilité scolaire
70% ont un niveau inférieur au BAC;
48% ne maitrisent pas les savoirs de base (lire, écrire, compter).
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Depuis deux ans, des opérations de mobilisation des partenaires ont été mises en œuvre à l’initiative notamment des missions locales et des communautés d’agglomération, qu’il s’agisse d’informations collectives ou de partenariats avec des acteurs de la jeunesse (PIJ, BIJ, centre sociaux, services de prévention….).
Constat
Seuls 8% des candidats ont été orientés par des partenaires extérieurs (moyenne nationale: 6%);
Les principaux prescripteurs sont les associations de prévention spécialisée, la PJJ et le SPIP.
Freins identifiés
Difficultés rencontrées par les partenaires pour constituer des dossiers complets;
Un nombre important de candidats co-suivis par les ML et les partenaires mais comptabilisés par les ML;
Une part non négligeable de jeunes suivis par ces structures ne remplissent pas le critère de résidence d’au moins 5 ans de manière légale et ininterrompue sur le territoire français;
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Pour concourir au bénéfice de la garantie jeunes, les candidats doivent constituer un dossier de candidature complet.
Deux partenariats ont été initiés par les services de l’Etat pour faciliter les démarches administratives des candidats, et ainsi de permettre la sélection de davantage de jeunes:
Avec la DDFIP afin de faciliter la délivrance d’accusés de réception de dépôt de déclaration des revenus (déclinaison d’une procédure validée par la DGEFP);
Avec la CPAM pour l’attribution d’un numéro de sécurité sociale dont ne disposent pas certains candidats nés à l’étranger. Une fois entrés dans le dispositif, les jeunes disposent de la CMUC pour une durée d’un an, tout en se voyant proposer un bilan de santé complet (cf expérimentation menée par la ML de la MIRE).
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Bilan quantitatif et qualitatif des entrées
dans le dispositif en Essonne
UT91
Mise en place opérationnelle du dispositif en
décembre 2014
Le département de l’Essonne fait partie de la 2ème vague pour 5
missions locales et une sixième mission locale pour la 3ème vague.
Objectifs départementaux: 850 entrées en 2015
Au départ, 5 missions locales: Massy (ViTaCiTé), Grigny, Viry-
Châtillon (Nord-Essonne), Corbeil-Essonnes (MIVE), Evry
(Dynamique Emploi).
La mission locale des Ulis a rejoint le dispositif en juin 2015: à
l’heure actuelle, 6 missions locales partenaires.
Atteinte des objectifs au 19 novembre 2015
712 décisions d’entrée ont été prises en CD
Il subsiste un décalage entre le nombre de décisions et le nombre de
cerfas signés par les jeunes (entrées effectives): 84 cerfas non
signés
Raisons variées: situations d’emploi, désintéressement pour le
dispositif, difficultés de captage continu des jeunes
Nombre de cerfas signés au 19 novembre 2015: 545 (64,11% de
l’objectif départemental) qui ne comprennent pas les 83 entrées
acceptées en CD du 19/11/2015
Profil des jeunes en GJ
Les missions locales du département sont pour la plupart situées sur
des territoires impactés par la politique de la ville: de nombreux
jeunes sont issus des QPV
Les ML sont attentives et sensibilisées:
à l’égale représentation de jeunes hommes et femmes dans les
cohortes
à la priorité à donner aux jeunes à très faible niveau de diplôme.
Moyens de l’UT91
4/5 CDET mobilisées sur les comités locaux (en 2016, toutes les
CDET seront mobilisées)
1 CDET référente GJ
Secrétariat GJ assuré par 1 agent cat. C (temps plein)
Suivi conventionnement assuré par 1 agent cat. B
Partenariats
Co-animation Préfet / PDEC / UT91 afin de soutenir les partenariats
avec le CR, le CD, la DDCS, le SPIP, la PJJ, les associations
travaillant avec les missions locales…
Collaborations ponctuelles entre UT91 et services des étrangers
de la Préfecture: vérification de présence légale et ininterrompue de
5 années sur le territoire pour ressortissants étrangers
Partenariats
Développement des partenariats entre la protection judiciaire de la
jeunesse (PJJ) et les missions locales
Présence soutenue des clubs de prévention en comités locaux GJ
Orientation de jeunes mineurs PJJ ciblés vers la GJ, au moyen d’une
période de pré-prise en charge
Partenariats
Développement des partenariats entre les services pénitentiaires d’insertion et de probation et les ML
Principe: jeunes identifiés par SPIP ciblés GJ (principalement à Fleury-Mérogis).
Le dispositif « Réussir sa sortie » est un des socles de cette action
Ces jeunes font l’objet d’un accompagnement « dans les murs » au préalable, avec autorisations de sortie ponctuelles (2 demi-journées) pour rassembler les justificatifs nécessaires
La commission départementale décide ou non de l’entrée et produit une attestation individuelle datée pour entrée en GJ
Cette attestation permet au juge d’application des peines de décider d’un aménagement de peine
Premiers jeunes concernés: décembre 2015
Problèmes actuellement rencontrés par les ML
Problématique des locaux spécifiques requis pour le dispositif
Il existe de réelles disparités selon les intercommunalités
Certaines mettent à disposition des locaux dédiés, d’autres facturent
l’utilisation de ces locaux (certes en-deçà des prix du marché).
Une sensibilisation des intercommunalités va être réalisée par les
présidents des ML
Collecte de documents toujours difficile en raison de la nature du
public cible GJ
Propositions de simplification
Note du 5/11/2015 à M. le Préfet de région, proposant deux pistes de
simplification
L’aménagement d’un « sas » de deux semaines, préalable à l’entrée,
inclus dans le cahier des charges, et qui pourrait être financé par une
augmentation raisonnable du forfait des ML, organisant la collecte des
documents justificatifs
La formalisation d’accords avec les services publics délivrant des
justificatifs afin de simplifier les démarches des publics cibles GJ.
Propositions de simplification
L’UT91 a adapté les « fiches liaison »
Cette modification a pour but:
de compléter et faciliter son utilisation par les prescripteurs
De constituer une aide à la décision (mention du reste à vivre
notamment).
Perspectives sur l’année 2016
Une montée en charge pour certaines ML déjà impliquées dans le
dispositif (de 850 à 950 entrées): Massy (+15), les Ulis (+35), Grigny
(+50).
9 missions locales sur 10 pourraient appliquer la GJ en 2016 pour
un total d’environ 1150 places
31
II – Partenariats santé/logement
Copil régional de la GJ du 25 novembre 2015
32
Travail entamé par l’ARML-IdF sur les enjeux des ML en GJ Analyse de l’existant sur 4 axes :
• Interviews auprès des acteurs institutionnels et des instances du réseau
• Benchmark sur d’autres régions,
• Intégration de données statistiques lorsqu’elles sont disponibles
• Intégration de l’expérimentation de l’ARS auprès des ML de Bobigny & Sevran
Identification d’axes de travail et d’actions à mettre en place (partenariats, professionnalisation, sensibilisation, …)
Restitution des travaux en COmité des DIRecteurs et définition des priorités
Constitution d’un réseau de référents santé et logement, animation de groupes de travail réguliers pour réaliser les actions identifiées
Analyse de l’existant
Axes de travail
Partage & priorités
Mise en œuvre
Oct. 2015 Jan./fév. 2016 Mar./avr. 2016 Avr./mai 2016 Fin 2017
Santé Logement
Initiatives logement dans l’Essonne
Exemple de la mission locale Nord-Essonne
La création d’un CLLAJ expérimental en 2013
CLLAJ: comité local pour le logement autonome des jeunes
Un dispositif d’accueil, d’information, d’orientation et
d’accompagnement des jeunes de 18 à 30 ans
Objectif: favoriser l’accès au logement
Une logique de territoire: en fonction des spécificités et besoins
locaux
Champs d’intervention du CLLAJ
Trois champs principaux:
Favoriser l’accès aux dispositifs de droit commun
Assurer un accompagnement spécifique des jeunes les plus en difficulté
(logement de transition, accompagnement social lié au logement)
Développer de nouvelles modalités d’accompagnement et expérimenter
de nouvelles solutions:
Colocation
Logement intergénérationnel
Evaluation du besoin du jeune
Mise en place de la Garantie Jeunes
Mobilisation immédiate du CLLAJ pour les jeunes de la ML Nord-
Essonne
Tous les jeunes entrant en GJ reçoivent une information concrète
concernant le logement…
… Et bénéficient d’un accompagnement CLLAJ pour ceux qui en ont
besoin
Mise en place de la Garantie jeunes (suite)
Soutien d’une réflexion départementale pour que des réponses
spécifiques logement soient apportés aux jeunes en GJ
Mobilisation d’un grand nombre d’acteurs:
Direction départementale de la cohésion sociale
Conseil départemental
Fédération Nationale des Associations d’Accueil et de Réinsertion Sociale
Union régionale pour l’habitat des jeunes
GIP Fonds Solidarité Logement
Le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation
Mobilisation du préfet délégué à l’égalité des chances de l’Essonne
Solutions mises en place pour les jeunes GJ
Fléchage de 25 places d’urgence en centre d’hébergement et de
réinsertion sociale, via le 115
Mobilisation de l’ALJT (foyer de jeunes travailleurs) pour favoriser
l’entrée des jeunes malgré les conditions de ressources, par la mise
en place d’un « fonds de sécurisation » permettant d’attendre
l’ouverture des droits (dont APL)
Déploiement de 20 places en ALT supplémentaires, portées et
financées par le CLLAJ et qui permettront également aux jeunes de
bénéficier d’un accompagnement social lié au logement
Pilotage des actions départementales
CLLAJ et SIAO (insertion et urgence) centralisent et suivent les
demandes
Une fois par mois, un point est fait sur les situations et les solutions
apportés
Mise en place par le CLLAJ d’un réseau de référents logement dans
les 10 ML du département (information et formation des conseillers)
préexistant à la GJ
Les ML orientent vers le CLLAJ des jeunes pour lesquels elles
souhaitent qu’un diagnostic soit établi, afin d’organiser les démarches
logement
Accès aux droits et à la santé des jeunes
Expérimentation en Missions locales - Seine St Denis
-Mire Bobigny/ Drancy/ Le Blanc Mesnil
- ML Sevran/ Tremblay/ Villepinte
Document projet
Comité de pilotage Garantie Jeunes
25 novembre 2015
19/11/2015
41
1.QUELQUES ELEMENTS SUR LA SANTE DES JEUNES EN ML
Les jeunes en insertion, un cumul de problématiques entravant l’accès à l’autonomie :
logement, moyens, santé....
Une corrélation entre précarité sociale et faiblesse de l’accès aux soins démontrée, et
vulnérabilité sociale et psychologique.
Des problématiques spécifiques comme les conduites à risques, l’ignorance du
fonctionnement de la santé, de l’accès aux soins.
La santé un capital à préserver, et un thème important tant sur l’estime de soi, la prise de
conscience de sa santé que sur l’accès aux droits et aux soins
Mais la santé, n’est pas perçue comme thème prioritaire pour les jeunes en
insertion
42
2. L’AMBITION DU PROJET
LES OBJECTIFS POURSUIVIS:
Faciliter l’accès à la santé à un âge charnière du point de vue sanitaire et social
Eviter les ruptures de prise en charge, voir le renoncement aux soins
Amener les jeunes qui sont en manque de repères et de motivation à s’intéresser à
leur santé, leur montrer que c’est un levier dans leur parcours d’insertion
LE RESULTAT VISE
1. Construction d’un parcours d’accès aux droits et à la santé des jeunes: contenu, filières,
services, parcours…en expérimentation dans deux ML.
2. Définition d’un schéma de déploiement permettant une transférabilité sur d’autres ML et
d’autres territoires.
LES PRINCIPES D’INTERVENTION pour inscrire cette action pilote dans une
logique de transférabilité
Il s’agit de pouvoir définir la manière dont la santé peut s’inscrire dans le dispositif
d’insertion et notamment la plus valueu d’un travail inter-institution
43
Deux missions locales volontaires pour s’engager conjointement: - BOBIGNY autour de la Garantie Jeunes et des interventions santé engagées
- SEVRAN : dans le cadre d’interventions déjà importantes en matière de santé
La Garantie jeunes : un support pour notre intervention à organiser/ optimiser
selon les besoins d’appui des Missions locales jeunes et des moyens des partenaires
impliqués.
Les bénéficiaires : les jeunes de 18/25 ans, en grande précarité, qui ont quitté l’école et sont sans
emploi et formation.
Caractéristiques:
- Un suivi des jeunes sur un an (maximum) qui intègre des moments de réunions en collectif sur
différents thèmes, dont la santé.
=>Donc un dispositif clé pour faire de la santé un levier d’insertion.
.
3. SPECIFICITES DU PROJET PILOTE EN SEINE ST DENIS
44
4. L’APPROCHE DES BESOINS (pré- identifiés lors de RV/ réunion du 24/04
DEUX NIVEAUX
.LES JEUNES .LES PROFESSIONNELS
Connaitre leurs droits :
connaissance/ouverture/ actualisation des
droits à la protection sociale.
Savoir ou sont les accès et comment y
accéder rapidement = un interlocuteur pour
etre orienté, pour dialoguer, une entrée par le
bilan de santé
Se sentir concerné par son bien-être, soi, son
capital santé, avoir des repères santé,
=ateliers sur les compétences psycho
sociales , addictions, vie affective et
sexuelle.
Faire face à la fragilité, psychologique
sociale/ se construire comme acteur de sa
santé à terme = soutien psychologique,
information et orientation dans l’offre de
santé
Etre soutenu à l’accueil et dans
l’accompagnement des jeunes, dans
ses pratiques : ateliers sur les
compétences psycho sociales.
Orienter plus facilement les jeunes sur
les questions de santé, être plus à
l’aise sur cette thématique :
informations santé , rencontres avec
des acteurs santé, ateliers.
Mieux intégrer la santé dans
l’accompagnement global : échanges
de pratiques,.
45
5. LES INTERVENTIONS SANTE : ML BOBIGNY/ DRANCY/LE BLANC MESNIL
Registres d’actions
Pour les jeunes
- Connaitre/bénéficier de ses droits
- Savoir ou trouver les accès à la santé
et y accéder facilement / rapidement
- Etre orienté, accompagné, suivi
- Se sentir concerné par soi/ sa santé
Pour les professionnels en ML
- Bien accueillir les jeunes,
- Etre à l’aise dans la relation aux
jeunes
- Aborder facilement la santé avec les
jeunes
Actions mises en place
Information/ouverture des droits
- Information sur l’offre, bilan de santé
gratuit en CMS, orientation vers CMS sur
des consultations de spécialistes
20 Ateliers Bien être et santé animés par
GJ la psychologue, les conseillers G J (1 à 3
par session ).
Ateliers sur les compétences psycho
GJ sociales(1 à 3 par session GJ) et soutien
psychologue.
Soutien des professionnels par des
ateliers sur les compétences psycho
sociales.
46
6.LES INTERVENTIONS SANTE :ML SEVRAN/ TREMBLAY/ VILLEPINTE
Registres d’actions
Pour les jeunes
- Connaitre/bénéficier de ses droits
- Savoir ou trouver les accès à la santé
et y accéder facilement / rapidement
- Etre orienté, accompagné, suivi
- Se sentir concerné par soi/ sa santé
- faire face à la fragilité psychologique,
sociale
Pour les professionnels en ML
- bien accueillir les jeunes,
- Etre à l’aise dans la relation aux
jeunes
- aborder facilement la santé avec les
jeunes
Actions mises en place dans
Projet capital santé - Permanences santé : 3 conseillères sur les 3
antennes : information sur l’accès aux droits :
270 jeunes accueillis en 2014
- RV avec des MG et spécialistes en CMS et
vers un bilan gratuit via la CPAM de Bobigny
- Ateliers thématiques en deux temps: santé au
travail puis thématique santé ( nutrition, santé
mentale: 14 ateliers en 2014 110 jeunes
accueillis
- Point Ecoute sur RV, Atelier Escale
confiance = Travail sur les CPD (5 demies
journées)animation par la psychologue et un
conseiller prof
- Visite du CDDPS d’Aulnay sous Bois de 28
professionnels sur le dépistage des IST
- Echanges de pratiques toutes les 6 semaines
- Animées par la psychologue 7 en 2014:
47
la CPAM 93 met en place quatre types d’intervention (convention par ML)+plus les autres
organismes de protection sociale
En
ML
la DT ARS 93 soutient des projets santé portés par Le CG 93 mobilise ses services, facilite la mise
les ML en place d’actions santé avec les ML
.
7. LE CADRE DU PARTENARIAT INSTITUTIONNEL LOCAL
JEUNES
Accueil Droits Santé Orientation
-Bilan personnel -Information sur les
droits/ actualisation
- Formation des
professionnels
-Bilan de santé en
CES
-Accompagnement
des démarches
-Soutien
psychologique,
ateliers CPS,
prévention
addictions…
-Appui aux
professionnels en
ML en prévention,
promotion de la
santé
-Partenariat local
pour orientation et
accompagnement
des jeunes avec
l’ASV/
Ateliers de
prévention (Tête
a tête)
Appui aux
professionnels,
construction de
projets (MPCR)
-Orientation
vers structures
CDEPF, …
+Procédure
allégée Garantie
jeunes
en
Mission
locale
48
Temps en collectif
au départ pour les jeunes
.
8. APPROCHE D’UN PARCOURS ACCES AUX DROITS ET A LA SANTE
ARTICULE SUR : LA GARANTIE JEUNES (durée 1 an)
OBJECTIF 1 :
FACILITER L’ENTREE DANS LE
PARCOURS DROITS ET SANTE
- Information/ouverture des droits,
- Sensibilisation à la santé :
réunions collectives, ateliers
Compétences psycho sociales
- Information / incitation au bilan
de santé ,
OBJECTIF 2:
ACCOMPAGNER LE JEUNE DANS LE PARCOURS
- Ateliers sur thématique prévention
- Ecoute personnalisée….....,
- Soutien psychologique, ateliers CPS…..
- Orientation vers Médecins, spécialistes
TEMPS 1:
Jeunes regroupés à la mission
locale sur 1 mois et demi
TEMPS 2 :
jeunes en stage professionnels en entreprises, en
formation…pendant plusieurs mois
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III – Partenariats économiques
Copil régional de la GJ du 25 novembre 2015
Développer les périodes d’immersion en entreprise
Pistes identifiées au niveau régional
Mobilisation des organisations patronales et relais économiques pour
sensibiliser les entreprises à l’accueil en immersion : CGPME, Medef,
UPA, ANDRH, GIM, etc.
Mobilisation des SIAE limitée car la doctrine de la DGEFP ne sera pas
assouplie : les jeunes peuvent seulement signer des contrats
d’insertion en EI et ETTI sous conditions
Appui des coordinateurs départementaux en charge de la relation
entreprise pour les réseaux de ML
Mobilisation des entreprises engagées dans une démarche de RSE,
par exemple signataires de la charte entreprises et quartiers
50
51
Mobilisation du réseau via le Job Dating
- 08 octobre 2015 : - priorité accordée au public GJ (+ de 150
jeunes) - jeunes accompagnés par leurs conseillers - un accompagnement in situ via deux ateliers
de préparation à l’entretien. -
73% des entreprises expriment leur satisfaction sur la motivation des candidats.
- Interactions avec Groupe de Travail « Relation entreprises » de l’ARML sera l’objet de la prochaine réunion d’animation régionale / départementale début décembre.
52
Mobilisation du réseau via L’EURO 2016
- Convention avec l’association
volontaires et la FFF pour un recrutement privilégié
- session le 27 novembre 2016 - 50 jeunes « ML » sur deux sites:
Parc des Prince et Stade de France - Accompagnement renforcé par les
professionnels - dès la saisie des candidatures, - sessions de formation,
une période d’un mois de travail dans une équipe internationale = expérience valorisante.
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Mobilisation du réseau via la Charte Entreprises et Quartiers
- Fluidifier les relations - Renforcer les liens avec les entreprises
Déclinaison de la charte « entreprises et quartiers » et des engagements opérationnels associés
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Convention Prism’emploi
Présentation de la Convention en faveur de l’emploi des jeunes notamment en Garantie jeunes du 8 Octobre 2015
• 3 signataires : La DIRRECTE Ile-de-France, PRIS’EMPLOI et l’ARML (Association régionale des Missions Locales)
• Les parties prenantes : la convention vise à renforcer les partenariats au niveau régional et local entre les acteurs suivants : services de l'Etat (Direccte et UT}, les équipes territoriales de Prism'emploi, du FAF.TT, du FPE-TT et du FASTT, les agences d'emploi, les missions locales franciliennes et l’ARML.
• Une ambition : Consolider et sécuriser les parcours d’accès des jeunes à la qualification et à l’emploi en s’appuyant sur des approches complémentaires permettant de mobiliser et structurer une offre de services partenariale au travers de la démarche « Mission jeunes » et de l’accompagnement des jeunes par les missions locales (Dispositif Garantie Jeunes notamment).
• 5 objectifs opérationnels :
55
Renforcer les opportunités d’accès des jeunes accompagnés par les Missions Locales à l’emploi durable Mobiliser les missions d’intérim pour permettre à des jeunes d'accéder à des premières expériences professionnelles et d'acquérir des compétences professionnelles dans leur parcours
Renforcer la qualification des jeunes intérimaires pour répondre aux besoins des entreprises en lien avec les perspectives d'emploi sur les territoires
Assurer la continuité des parcours professionnels en prenant en compte les freins à leur accès à l'emploi (logement, mobilité, garde d'enfants, mutuelle, ..)
Contribuer à l'expérimentation de la garantie jeunes en l’articulant la démarche « Mission jeunes »
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Le Plan d’action engagé sur Missions Jeunes
• Suite à la signature de la Convention, le FAF.TT et ses partenaires ont immédiatement enclenché un plan d’action afin de promouvoir la démarche Mission jeunes et de la coordonner avec la garantie jeunes conformément aux objectifs susmentionnés.
• Les premiers résultats :
– A ce jour, 5 actions ont déjà été engagées ( job dating, réunions d’information auprès des Missions Locales ou Agences d’emploi, etc) à l’inititative du FAF.TT, de l’ARML ou des Missions Locales sur 5 départements franciliens : 92, 78, 93, 91 et 77.
– Une bonne mobilisation des agences d’emploi (plus de 20) et des Missions Locales (une dizaine mobilisées) ;
– A ce stade, Les agences d’emploi se sont pré-positionnées pour proposer des contrats d’intérim pour au moins 13 jeunes
– Au cours des premières actions menées, les Missions Locales ainsi que les Agences d’emploi ont vivement manifesté leur intérêt pour la démarche et ont fait part de leur volonté d’aller plus loin
• Les actions à suivre :
– 6 nouvelles actions sont planifiées ou en cours de planification pour début 2016
– Organisations de nouvelles réunions d’informations plus poussées présentant la démarche Mission jeunes ainsi que l’offre de services du FASTT permettant de lever les freins périphériques à l’emploi pour les futurs intérimaires;
– Continuité dans le travail d’animation et de mise en relation des Missions Locales et des Agences d’emploi pour faciliter la mise à l’emploi des jeunes.
Actions menées pour renforcer les partenariats avec les acteurs du
monde économique
Données DGEFP à début septembre 2015
Sur les 248 jeunes en situation de fin de parcours , 41% ont eu au moins une situation professionnelle, tandis que 24% sont déclarés en sortie positive.
Remontées des ML de la vague 1 à fin août 2015
Sur les 258 jeunes en fin de parcours à fin août 2015 (remontées des missions locales), 48% sont déclarés en sortie positive, selon la déclinaison suivante: 32 % en emploi (dont 15% en CDD, 9% en contrats aidés et 8% en CDI); 8% en formation initiale ou qualifiante; 2% en alternance; 0,4% en création d’entreprise; 5% sans situation mais ayant cumulé au moins 80 jours ouvrés en situation
professionnelle.
Remontées des ML de la vague 3 à fin août 2015
Sur les 77 jeunes entrés en GJ: 17 jeunes étaient en emploi (7 CDD, 7 CDI et 3 en intérim) ; 39 jeunes ont effectué au moins une PMSMP Constat: Une nécessité d’élargir les partenariats engagés pour améliorer les résultats obtenus.
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Les actions menées sur le département visent à agir sur deux volets complémentaires:
Intervention du CLUB FACE 93 pour travailler l’employabilité de 105 bénéficiaires en complémentarité du suivi opéré par les ML (savoir-être, codes de l’entreprise, entretiens de simulation d’embauche) puis de les confronter à une expérience en entreprise (visites et PMSMP de courte durée).
Favoriser la démultiplication des situations de travail (et notamment de la PMSMP) prévue par le cahier des charges de la garantie jeunes en mobilisant les acteurs du monde économique.
Une quinzaine de SIAE ont répondu favorablement à l’appel du préfet délégué pour l’égalité des chances pour accueillir des bénéficiaires de la GJ, et ont ainsi formulé plusieurs offres d’immersion.
Des clarifications de la DGEFP sont néanmoins attendues sur la possibilité de démultiplier ces mises en situation par le biais des PMSMP, sur des activités liées à l’insertion par l’activité économique.
En lien étroit avec le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET), une vingtaine de grands groupes ont été mobilisés dès le 1er octobre dernier pour œuvrer à une déclinaison locale et ciblée sur la garantie jeunes de la charte entreprises et quartiers.
Premiers résultats de l’action
Entreprises ayant formulé des offres d’immersion: GENERALI, PLURITEL, GUIBERT PROPRETE, LA POSTE, VEOLIA, L’OREAL, VEDIF, ETTI SYNERGIE
Entreprises qui devraient prochainement en faire de même: CARREFOUR et SNCF.
24 offres de PMSMP ont d’ores et déjà été collectées, d’une durée de 15 jours à un mois. Ce nombre est amené à augmenter significativement au cours des prochains mois.
Modalités de mise en œuvre de l’action
A moyen terme, un poste de chargé de relation entreprises mutualisé et dédié à la GJ sera crée et financé à hauteur de 50% par des crédits politique de la ville.