EDITO

LA LETTRE D’INFORMATION

A la une de ce numéro 12, le chantier du Capitaine Gèze pour le métro de Marseille.

Les travaux ont débuté ont débuté en septembre 2013. Ils comprennent une paroi moulée sous hauteur limitée, des barrettes et des pieux de fondation, du jet grouting, ainsi que le génie civil et les terrassements associés.Petit clin d’œil au passé : il s’agira de forer les barrettes et les pieux à travers le radier de la trémie Zoccola, réalisée il y a 30 ans … par Solétanche !A l’époque, cette trémie avait marqué les esprits au sein de l’entreprise, puisqu’il s’agissait du premier ouvrage intégré de Solétanche.

Excellente lecture !

Daniel Viargues - Président Soletanche Bachy France

L’opération consiste à étendre le réseau actuel du métro de Marseille en prolongeant la ligne 2 vers le Nord sur 900 mètres, en créant un pôle d’échange multimodal et un ouvrage de retournement des rames.

À LA UNE Capitaine Gèze- Extension de la ligne de métro de Marseille

Soletanche Bachy France - Lettre n°12 - Avril 2014

Le maître d’ouvrage, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, a confié la maîtrise d’œuvre à un groupement Artelia / Systra. Sur le montant global de l’opération de 53 M€, Soletanche Bachy France a décroché le lot « métro gros œuvre » constitué des fondations spéciales et du génie civil lié aux futures voies pour un montant de 10 M€. SBF est en groupement conjoint avec un terrassier local, Intertravaux.

16 lots sont présents sur le chantier, de la construction de la sta-tion à l’équipement des voies.

Les travauxCompte tenu des terrains rencontrés, l’ensemble de l’extension est sur fondations profondes. SBF réalise les fondations profondes (pieux, barrettes), ainsi que le tunnel de retournement.

Quelques dates

Notification du projet et OS de démarrage : 1er juillet 2013Début des travaux : 1er septembre 2013Fin des travaux de GC et de paroi moulée : Décembre 2014Mise en service de la station : Avril 2015

Durée totale des travaux : moins de 2 ans.

Réalisation d’une tranchée couverte au milieu d’un carrefour permettant :- dans un 1er temps, le retournement des rames,- ensuite, une éventuelle extension vers le Nord.Le carrefour est un axe important de Marseille avec des contraintes de circulation imposant de travailler en 3 phases, dont 1 phase sous l’autopont.

Dalle sur fondations profondes avec :- 51 pieux réalisés par Soletanche Bachy Pieux, de 17 m de profon-deur environ,- 10 barrettes de 17 m de profondeur également.

Cette zone de travaux a été réalisée avec la contrainte des voies ad-jacentes en activité, pour ne pas perturber l’exploitation du métro. Une paroi berlinoise a permis de décaisser et de travailler en « zone étanche ».

Extension de 900 m vers le Nord

- Travaux spéciauxLes travaux spéciaux représentent :- 51 pieux en 2 phases- 18 barrettes- 4000 m² de parois moulées, 80 cm d’épaisseur, en 3 phases avec butons et passage d’une conduite de gaz sous pression non déviée. L’ancrage se fait dans le stampien marseillais, réputé pour sa dureté !

Sans oublier des travaux annexes :- 3 berlinoises- une paroi au coulis- 150 m de trenchmix en voie humide avec clous- Des micropieux pour les ascenseurs

- Travaux de génie civilLe génie civil est réalisé en propre par Soletanche Bachy. Il consiste à réaliser les dalles de support du ballast et des voies (sur fondations profondes), la dalle supérieure de la tranchée couverte, le radier, l’étanchéité, les scelle-ments, l’ouvrage de sortie, sans oublier l’équipement et le drainage. A cela s’ajoutent un ouvrage en U, une passerelle piétonne pour rejoindre la future station, et 2 ascenseurs.Les chiffres du génie civil :- Environ 6000 m3 de béton- 600 tonnes d’armatures- 15 000 scellements

Les écrans de soutènement

NOTREEXPERTISE

Monaco - Minerve

DéfinitionsUn écran de soutènement est une structure élancée, per-mettant d’exécuter une excavation verticale.Contrairement aux murs de soutènement, le poids d’un écran joue un rôle mineur dans sa capacité à équilibrer les poussées : un écran se comporte comme une juxtaposition de poutres verticales, soumises à la poussée des terres, de l’eau, des mitoyens, pouvant prendre appui sur des tirants d’ancrage, des butons, ou des éléments de la structure qui seront réalisés à l’abri de l’écran.

L’encastrement de l’écran sous le fond de fouille, commu-nément appelé la fiche, permet :- de mobiliser la butée des terres nécessaire à l’équilibre,- de conférer à l’écran un éventuel rôle porteur,- de maîtriser les risques hydrauliques dans le cas d’écrans continus.On distingue :- les écrans continus : paroi moulée, paroi préfabriquée, rideau de palplanches, paroi armée au coulis, pieux sécants, etc.- les écrans discontinus : paroi berlinoise, paroi parisienne, paroi lutétienne, paroi moscovite, pieux tangents, etc.

Travaillant en flexion, les éléments verticaux sont exécutés avant tous les travaux d’excavation de la fouille ; ils n’inter-fèrent donc pas avec les terrassements.Les appuis provisoires (et certains appuis définitifs), ainsi que le blindage des écrans discontinus sont exécutés au fur et à mesure des terrassements, dont le phasage doit tenir compte.

Les différents types d’écrans de soutènementECRANS DISCONTINUSLes écrans discontinus sont composés :- d’éléments de fondations profondes (pieux, micropieux, barrettes) régulièrement espacés constituant la structure rigide verticale. Ces éléments sont réalisés avant tout ter-rassement,- d’éléments de blindage soutenant les terres en s’appuyant sur ces structures rigides verticales. Ces éléments sont mis

en place par passes successives, en descendant, au fur et à mesure de l’excavation. Le blindage est souvent associé à un dispositif de drainage.En phase provisoire d’excavation de la fouille et de blindage entre les éléments structurants verticaux, cette technique suppose :- que le terrain soit exempt d’alimentation en eau signifi-cative,- que le terrain soit suffisamment résistant pour tenir verti-calement avant que le blindage ne soit mis en place et qu’il n’atteigne la résistance nécessaire.

Le tableau ci-dessous synthétise les différentes techniques dérivées :

ECRANS CONTINUSParois moulées(voir lettre n°11).

Rideaux de palplanches et techniques dérivéesCes rideaux sont constitués de palplanches métalliques solidarisées par leurs serrures longitudinales verticales.Ils peuvent être mis en œuvre, en fonction du terrain et de l’environnement, par :- battage,- vérinage,- fonçage.

Les vibrations induites par le battage et le fonçage rendent leur utilisation en site urbain très limitée, sauf recours à des procédés spéciaux de fonçage statique.

France - Sèvres

On peut procéder à la décompression du terrain par forage préalable pour faciliter la mise en œuvre des palplanches.

Il est également possible, en cas de terrain dur, de dis-poser un écran en palplanches dans une tranchée de coulis de bentonite ciment excavée à la benne.

Les écrans peuvent être constitués de palplanches laminées à chaud (type PU par exemple) ou profilées à froid.

On peut mettre en œuvre des rideaux combinés, constitués de profilés type H et de palplanches. On peut également réaliser des ouvrages de type gabions circulaires ou rectangulaires en palplanches.

Les jonctions entre palplanches sont en général per-méables et peuvent nécessiter dans certains cas des traitements particuliers des serrures.

Paroi armée au coulisCette technique est intermédiaire entre celle de la berlinoise et celle de la paroi moulée : l’excavation est menée par exemple à l’aide d’un outillage de type benne utilisé pour les parois moulées, à l’abri d’un coulis de bentonite ciment. Des profilés verticaux ou des palplanches sont mis en œuvre dans le coulis frais.

Dans le cas de profilés verticaux, le coulis transmet, par mobilisation d’effet voûte, la poussée des terres et de l‘eau aux profilés qui l‘équilibrent par flexion d’axe horizontal.

Paroi en SOIL MIXING : TRENCHMIX et GEOMIXCes techniques permettent de mélanger en place le sol avec un liant. Ce mélange peut être armé avec des profilésmétalliques. (voir lettres n°1 et 3)

Geomix

Trenchmix

Dans le cas de palplanches, le fonctionnement est celui d’un écran continu classique. Ce type de soutènement est provisoire.

NOSCHANTIERS

Après 2 ans et demi d’études et de dialogue compétitif, la métropole Nice Côte d’Azur vient de notifier au groupe-ment Thaumasia le marché principal de génie civil de la future ligne 2 du tramway.Le groupement Thaumasia réunit les entités Bouygues TP, Bouygues TP RF, Colas/Snaf, et les entités Soletanche Bachy France, Soletanche Bachy Tunnel et CSM Bessac.Gage d’une plus grande mobilité et d’un cadre de vie amé-lioré, ainsi que facteur de développement économique, la ligne 2 reliera la ville de Nice d’Ouest (aéroport) en Est jusqu’au port Lympia, sur 11,3 kilomètres ponctués de 20 stations.Le marché de Thaumasia concerne plus spécifiquement la partie souterraine qui traversera la ville du XIXème siècle et qui comprendra la réalisation d’un tunnel de 3,2 km (tunnelier à pression de boue), de 4 stations enterrées et de 2 puits (entrée et sortie).Les études démarrent en avril 2014. Les travaux devraient commencer au second semestre 2014.

Acquisition majeure à Nice

Dans le cadre de l’aménagement de l’îlot les Erables en plein centre de Saint-Jean-du-Luz, Vinci Immobilier a char-gé Soletanche Bachy de réaliser un parking souterrain de 64 places sur 4 niveaux, relié à un parking existant. Ce programme combine habitats, commerces et station-nement.L’enjeu pour Soletanche Bachy, agence Ouest, consiste à travailler à proximité d’un parking et d’un cinéma déjà en service.

Ce projet comprend 2900 m2 de parois moulées, d’épais-seur 820 et 520 mm, ainsi que la mise en place de 4 niveaux de butons provisoires.

Démarrage en mai 2014, pour une fin impérative en juillet 2014.

Saint-Jean-de-Luz – Ilot les Erables

Codolet est un charmant petit village provençal de 700 habitants situé au nord du Gard. Il est presque totalement entouré de vignes, mais est bordé par le Rhône et son af-fluent la Cèze. Or tous deux ont pris la fâcheuse habitude de déborder de leur lit naturel et de noyer Codolet sous 1,5 m d’eau.

Une Digue de Protection Rapprochée doit donc être construite tout autour du village. Cette digue, de 2,5 km de long pour 3 m de hauteur, sera ancrée hydrauliquement par une paroi en Trenchmix de 4,5 m de profondeur. C’est grâce à ce procédé économique et écologique que So-letanche Bachy a pu remporter l’affaire face à des solutions plus traditionnelles de paroi au coulis.

Les travaux démarreront vers la mi-avril 2014 pour 2 mois de parcours à travers les vignes.

Du Trenchmix au milieu des vignes !

En plein cœur de Paris, sur la très fréquentée ligne B du RER, la RATP construit une future voie qui servira à évacuer les voyageurs en cas d’incident sur la ligne.

Soletanche-Bachy intervient comme sous-traitant d’Eiffage TP pour réaliser les fondations du heurtoir situé en bout de voie.Ces travaux comprennent deux phases qui s’étalent sur 5 semaines.

Réaménagement du quai n°3 du RER B à Denfert-Rochereau (Paris XIVème)

Soletanche Bachy s’installe à nouveau à Saint-Tropez pour participer à la réalisation d’un luxueux projet immobilier.

Le programme Exclusive Resort est une opération de pres-tige à proximité de la place des Lices, du Vieux Port et des plages. Côté géologie, au sein d’une nappe permanente, si on constate en surface la présence de matériaux hétéro-gènes à dominante sableuse, le substratum correspond, quant à lui, à des formations gneissiques plus ou moins fracturées, avec présence de filons de granite. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’intervention de Soletanche Bachy, visant à construire les parois périphériques des 3 sous-sols du projet. Comme il s’agit de réaliser en site urbain une paroi moulée de 5000 m², c’est tout naturellement sur le procédé Cit’Easy que nous avons porté notre choix : la paroi de 600 mm d’épaisseur sera réalisée grâce à l’Hydrofraise XS2 en 3600 mm, et donc avec des panneaux de 9 m. L’ou-vrage sera stabilisé par un lit de butons prenant appui sur la poutre de couronnement et sur des barrettes afin de réduire les longueurs les plus imposantes.En complément de la paroi, les équipes de Soletanche Ba-chy Sud-Est assureront, grâce à la méthode Hi’Drill, l’exé-cution de 200 ancrages de sous-pression du radier et in-terviendront sur un bâtiment ancien réhabilité pour lequel nous réaliserons des fondations profondes par micropieux.

Cit’Easy Tropezien

Marseille Provence Métropole a confié à Soletanche Bachy, en co-traitance avec Bronzo TP, le projet de dérivation Va-lentine / Montredon. Il s’agit de la mise en buse, dans une canalisation enter-rée de diamètre 900 mm, d’une partie de canal (830 m) qui constitue le principal organe de sécurité de la Branche Mère Aval du canal de Marseille.Compte tenu de la forte pente et du débit important, cet ouvrage présente des risques concernant la sécurité des personnes sur ce tronçon à ciel ouvert, en milieu urbain.

Les investigations géotechniques ont montré de nom-breuses anomalies géologiques : le substratum triasique présente de nombreuses zones de dissolutions de gypses. Ces dernières créent des fontis qui remontent progressive-ment à la surface.Par conséquent, des micropieux allant jusqu’à 25 m de pro-fondeur devront soutenir la canalisation sur plus d’un tiers de son tracé.

La méthode de forage Hi’Drill a été choisie pour traverser les couches géologiques hétérogènes en maintenant les parois du forage à grande profondeur.Un châssis métallique fabriqué sur mesure permettra également au personnel de travailler en toute sécurité à l’aplomb du fossé existant.

Les travaux devraient commencer début juin 2014.

Valentine - Montredon

La première partie des travaux consiste à combler les cavi-tés et à traiter les remblais de carrières, ainsi que les ter-rains de couverture sollicités par les fondations du futur heurtoir. Cette opération se fait par le biais de 24 forages, dont 7 sont équipés avec des tubes à manchettes.

La seconde phase consiste à réaliser huit micropieux di-mensionnés pour reprendre l’effort induit par un choc fer-roviaire, soit environ 4 MN.

Le contexte est assez sensible, car les forages sont situés au droit d’un quai fréquenté par le public. De plus, une conduite multitubulaire alimentant tout le PC de sécurité de la ligne B traverse le chantier. Lors de l’implantation des forages, des précautions particulières ont dû être prises pour éviter à tout prix de l’intercepter.

Les travaux se sont achevés le 4 avril 2014.

Saint-Germain de CharonneL’ancienne église du village de Charonne est située au Sud du XXème arrondissement de Paris. Elle se dresse sur le flanc Sud d’un coteau très escarpé.La Ville de Paris a retenu le groupement Degaine / Soletanche Bachy France pour réaliser les travaux de confortation de l’église et de ses abords.

L’agence Paris Centre Est connaît bien les lieux, puisque des travaux d’urgence, initiés dans le cadre du bail de l’Inspection Générale des Carrières, ont été réalisés au printemps 2012.

Depuis décembre 2012, un groupement composé de Sole-tanche Bachy France et d’Atlantique Dragage (groupe Bos-kalis) est en charge des travaux de l’allongement du quai des Flamands dans le port de Cherbourg.

De janvier à août 2013, les opérations ont démarré : déroc-tage (minage sous-marin), dragage à l’explosif, et érection d’une digue.

La production des 13 000 m2 de parois moulées dans cette digue s’est étalée d’octobre 2013 à février 2014 à l’aide d’un atelier KS et d’un atelier benne M8. Selon les quais et les rideaux avant ou arrière, l’épaisseur varie de 1,20 m à 0,80 m, et la profondeur de 17 m à 22 m.

Il a été choisi de réaliser un ancrage dans le substratum rocheux à l’aide de pieux racines. Ainsi, la paroi moulée descend jusqu’au toit du rocher, et des tubes de réserva-tion sont installés dans les cages de la paroi. A Cherbourg, un pieu tous les mètres était nécessaire, soit 350 pieux racines sur l’ensemble du projet. Ces pieux varient d’un diamètre 127 mm à 177,8 mm, pour une longueur usuelle de 5 mètres. Le tube métallique est scellé à moitié dans le rocher, et à moitié dans la paroi moulée.Jusqu’à cet été vont maintenant se succéder : recépage, génie civil, pompage, terrassements, pose de butons, pose de palplanches, pose de tirants, remblaiement.

En fin de projet, les différents apparaux de quais seront ins-tallés : défenses d’accostages, bollards, échelles. Le quai sera prêt à embarquer les éoliennes sur les barges qui les installeront loin de nos côtes !

Cherbourg, quai des Flamands

La gare Rosa Parks est la première nouvelle gare depuis celle de la Bibliothèque François Mitterrand inaugurée en 2000.

Cette gare a pour objectif de desservir le quartier de la porte d’Aubervilliers dans le XIXème arrondissement de Paris et de créer une connexion entre le RER E et le tram T3b.

Le groupement Soletanche Bachy – Eiffage TP travaille sur les différents lots de la gare depuis 2012.

Tout l’enjeu du projet consiste à réaliser cette gare en main-tenant la circulation ferroviaire : neuf voies ferrées issues des faisceaux de la gare de l’Est, de la ligne Eole (RER E) et du fret.

Travaux spéciaux réalisés par Soletanche Bachy :2012 : Paroi moulée au KS, micropieux en méthode Hi’Drill, paroi clouée, pieux 2013 : Paroi moulée Hydrofraise (phase 1 HC03 / Phase 2 Latine), tirants en méthode Hi’Drill.2014 : Comblement dissolution de gypse, tirants en mé-thode Hi’Drill.

La dernière phase de paroi moulée a permis de réaliser les futurs murs de la gare : parois moulées et barrettes réali-sées avec une Hydrofraise compacte en épaisseur 800 mm et 1000 mm.

Cette phase a nécessité une organisation particulière au sein d’une fouille enclavée au milieu des sillons ferroviaires circulés : accessibilité avec engins seulement possible le week-end et de nuit sous interception des voies et coupure des caténaires.

Voici quels étaient les enjeux majeurs : il s’agissait de pré-voir le phasage de la production en fonction de l’approvi-sionnement des cages d’armatures (depuis la plate-forme en contrebas des voies), d’optimiser les travaux hors inter-ruptions et de prévoir les bétonnages en fonction des déro-gations obtenues pour les week-ends.

Cette dernière phase de parois moulées était sur le chemin critique du planning global de l’opération : travaux indis-pensables à l’accostage d’un ouvrage cadre de 4160 tonnes foncé sous les voies SNCF depuis le boulevard Macdonald grâce à la méthode d’auto-fonçage Freyssinet (réalisé en 160 heures en conservant la circulation des trains).

Dernières parois moulées du projet de la gare Rosa Parks

L’origine des divers désordres se trouve dans des tassements différentiels dus en partie à l’hétérogénéité des fondations, mais surtout à leurs sols d’assise, des remblais marneux ou sableux peu compacts et sensibles aux variations hygrométriques, reposant sur des colluvions de faibles caractéristiques mécaniques.

Sous la direction de Jean-François Lagneau, maître d’œuvre et architecte en chef des Monuments Historiques, le projet de « confortation pérenne » de l’église consiste à refonder la totalité des murs et des piliers, par l’intermédiaire de colonnes de jet grouting, dans les Masses et Marnes du gypse situées à 10 m de profondeur.

Il est donc prévu de réaliser 1164 m de jet répartis sur 187 colonnes de 0,8 et 1 m de diamètre.Les travaux devraient commencer à l’été 2014, avec une possible interruption pour l’achèvement des fouilles archéologiques dans la zone actuellement étayée.

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