La Lettre d'Information de la Présidence

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La lettre d'Information 1 La lettre d'Information République Gabonaise PRESIDENCE Bulletin d’information officiel de la Présidence de la République Numéros 10 & 11 - Avril-Mai 2012 « CES ATTENTES ET DEMANDES DE LA PART DE NOS COMPATRIOTES D’ACCéDER à UN TOIT, à DES COûTS ET CONDITIONS RAISONNABLES SONT LéGITIMES ». Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat - (Conseil de Cabinet sur l’Habitat au Gabon, 22 mai 2012) LES MOTS DU PRESIDENT L a tenue de la 9ème session des ministres de la Communication de l’Organisation de la Coopération Islamique, deuxième plus grande organisation politique après l’Organisation des Nations Unies, dans notre pays est un évènement d’une grande portée diplomatique. Pour la première fois en Afrique centrale, les ministres de la communication de l’OCI sont venus non seulement réitérer leur volonté de lutter contre toutes formes de discrimination mais inscrire leur organisation dans la modernité par le biais des instruments modernes de partage de l’information. Par ailleurs, dans un contexte les économies des pays développés sont soumises à un examen objectif et sans concession de leurs économies, il faut saluer l’amélioration de la notation du Gabon par l’agence Fitch. C’est le signe tangible que les EDITORIAL Bâtir la confiance premières réformes vers l’Emergence commencent à produire leurs fruits, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, SE Ali Bongo Ondimba. Quel meilleur signe du crédit accordé à notre pays ? De confiance, le Président gabonais continue d’en engranger auprès des Gabonais. Oui, il demeure fidèle à sa parole et à son programme lorsqu’il a fallu lancer la croisade contre l’insécurité, le crime et les crimes rituels en particulier qui sont un déshonneur pour notre pays, notre culture et notre image. Une fois de plus, l’accélération du rendu de la justice, l’omerta rompue sur les crimes rituels confirment l’espoir que les Gabonais ont au Chef de l’Etat. Les conseils de cabinet sur l’éducation et l’habitat ainsi que le discours sur une mobilisation et une amélioration des pratiques de la haute administration sont la preuve tangible qu’Ali Bongo Ondimba demeure fidèle aux promesses d’Ali9. L’agenda de Madame la Première Dame trace également le sillon entamé depuis près de trois années : les Gabonais, en particulier les plus modestes, sont le cœur de sa politique et amélioration de leur quotidien, l’âme de son combat. Confiance consolidée à l’extérieur, confiance gagnée auprès des Gabonais : c’est la seule voie pour bâtir un projet solide pour le présent et au bénéfice des générations futures. ACTIVITES DE LA PREMIERE DAME Journée Nationale de la Femme Sylvia Bongo à la «Baie des cochons» » voir pages 17 & 19 PRIORITé AU LOGEMENT dixit Ali Bongo Ondimba L’ACTUALITE DU PALAIS Le Chef de l’Etat mobilise contre les crimes rituels Le discours du Chef de l’Etat à la Haute Administration » voir pages 2 & 3 ACTIVITES PRESIDENTIELLES Journée Nationale de la Femme 9ème Conférence des Ministres de l’Information de l’OCI » voir pages 8 , 9 &11 à 13 INTERNATIONAL Voyage du Président de la République au Royaume -Uni Ali Bongo Ondimba à la tribune de la London Business School » voir pages 8 , 9 &11 à 13

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Bulletin d'Information Officiel de la Présidence de la République Gabonaise

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La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

1

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

B u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n o f f i c i e l d e l a P r é s i d e n c e d e l a R é p u b l i q u eN u m é r o s 1 0 & 1 1 - A v r i l - M a i 2 0 1 2

« ces attentes et demandes de la part de nos compatriotes d’accéder à un toit, à des coûts et conditions raisonnables sont légitimes ». Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat - (Conseil de Cabinet sur l’Habitat au Gabon, 22 mai 2012)

les mots du president

La tenue de la 9ème session des ministres de la Communication de l’Organisation

de la Coopération Islamique, deuxième plus grande organisation politique après l’Organisation des Nations Unies, dans notre pays est un évènement d’une grande portée diplomatique. Pour la première fois en Afrique centrale, les ministres de la communication de l’OCI sont venus non seulement réitérer leur volonté de lutter contre toutes formes de discrimination mais inscrire leur organisation dans la modernité par le biais des instruments modernes de partage de l’information.

Par ailleurs, dans un contexte où les économies des pays développés sont soumises à un examen objectif et sans concession de leurs économies, il faut saluer l’amélioration de la notation du Gabon par l’agence Fitch. C’est le signe tangible que les

editorialBâtir la confiance

premières réformes vers l’Emergence commencent à produire leurs fruits, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, SE Ali Bongo Ondimba. Quel meilleur signe du crédit accordé à notre pays ?

De confiance, le Président gabonais continue d’en engranger auprès des Gabonais. Oui, il demeure fidèle à sa parole et à son programme lorsqu’il a fallu lancer la croisade contre l’insécurité, le crime et les crimes rituels en particulier qui sont un déshonneur pour notre pays, notre culture et notre image. Une fois de plus, l’accélération du rendu de la justice, l’omerta rompue sur les crimes rituels confirment l’espoir que les Gabonais ont au Chef de l’Etat. Les conseils de cabinet sur l’éducation et l’habitat ainsi que le discours sur une mobilisation

et une amélioration des pratiques de la haute administration sont la preuve tangible qu’Ali Bongo Ondimba demeure fidèle aux promesses d’Ali9.

L’agenda de Madame la Première Dame trace également le sillon entamé depuis près de trois années : les Gabonais, en particulier les plus modestes, sont le cœur de sa politique et amélioration de leur quotidien, l’âme de son combat.

Confiance consolidée à l’extérieur, confiance gagnée auprès des Gabonais : c’est la seule voie pour bâtir un projet solide pour le présent et au bénéfice des générations futures.

ACTIVITES DE LA PREMIERE DAME• Journée nationale de la

Femme

• sylvia bongo à la «baie des cochons»

» voir pages 17 & 19

PRIoRITé Au LogEMEnTdixit Ali Bongo ondimba

L’ACTuALITE Du PALAIS • le chef de l’etat mobilise

contre les crimes rituels

• le discours du chef de l’etat à la Haute administration

» voir pages 2 & 3

ACTIVITES PRESIDEnTIELLES• Journée nationale de la

Femme

• 9ème conférence des ministres de l’information de l’oci

» voir pages 8 , 9 &11 à 13

InTERnATIonAL• Voyage du président de la

république au royaume -uni

• ali bongo ondimba à la tribune de la london business school

» voir pages 8 , 9 &11 à 13

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actu du palaisle chef de l’eat reçoit le secrétaire général de l’ociAu TERME de la 9ème session de la Conférence islamique des Ministres de l’Information de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a échangé, le vendredi 20 avril dernier avec une délégation de cette organisation, conduite par son Secrétaire Général, le Professeur Ekmeleddin Ihsanoglun. L’OCI est la seconde plus grande organisation politique par le nombre de pays, après les Nations Unies.L’entretien a essentiellement porté sur la place du Gabon au sein de l’OCI. Une question suffisamment abordée au cours des assises qui ont eu lieu du lundi 19 au vendredi 20 avril 2012 à « la Cité de la Démocratie » à Libreville.En effet, dans son allocution de circonstance le 19 avril à l’occasion de la deuxième phase de la cérémonie d’ouverture des assises

de la capitale gabonaise, le Président de la République avait clairement exprimé son ambition de voir d’une part, se renforcer les relations multiformes entre le Gabon et les pays de l’OCI, et d’autre part entre le Gabon et le Secrétariat Général de cette organisation.C’est d’ailleurs fort de cette ambition que le Chef de l’Etat a promis que la rencontre de Libreville sera le point de départ d’une dynamisation de l’action du Gabon au sein de l’OCI.Signalons que l’audience accordée aux responsables de l’OCI par le Président de la République a été marquée par la décoration du Secrétaire général de l’OCI des insignes de Grand Commandeur de l’ordre de la République Gabonaise par Ali Bongo Ondimba. L’entrevue a également permis aux deux personnalités d’échanger sur un

certain nombre de préoccupations liées notamment aux problèmes de l’islamophobie, du terrorisme et la nécessité de mobiliser tous les moyens pour contrecarrer ces phénomènes qui portent « gravement » préjudice à l’Islam et aux Musulmans. Les deux parties ont également évoqué les projets économiques

En ACCéDAnT à la magistrature suprême en octobre 2009, Ali

Bongo Ondimba avait déjà fixé le cap d’un Gabon tourné vers l’excellence. Cet idéal voulu au lendemain de son élection repose sur la revalorisation du service public. Toute chose qui passe par une meilleure prise en compte des ressources humaines. Cet élan d’efficacité et d’exemplarité a fait, une fois de plus, l’objet du plaidoyer du Président de la République à l’occasion de sa récente

le chef de l’etat s’adresse à la Haute administrationrencontre avec les responsables de l’administration gabonaise.Gangrénée par une multitude de maux, l’administration gabonaise est, malgré les efforts mis en place, soumise à des diverses entraves qui ralentissent fortement l’activité au quotidien, voire même empêche le travail de se faire. Parmi ces difficultés, il y a les absences au travail, le trafic d ’ i n f l u e n c e , l e r a c k e t ,

initiés par l’OCI comme l’industrie du coton, l‘agro-alimentaire et la nécessité de donner de la valeur ajoutée à ces projets au profit des économies des Etats Membres. A cet effet, un protocole d’accord a été signé entre le Gabon et l’OCI.

travaillent dans les réseaux de trafic d’organes humains soient punis conformément aux termes de la loi. Aux responsables présents à la réunion, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a rappelé qu’il n’était pas question de tolérer ces pratiques inhumaines, aux antipodes des valeurs défendues par la société gabonaise.Dans ce sens, le numéro 1 gabonais a instruit fermement tous ceux qui ont une responsabilité dans la lutte contre l’insécurité et les crimes rituels de prendre toutes les dispositions

susceptibles de combattre efficacement ce fléau qui désespère les populations gabonaises, installe un climat de psychose dans le pays et nuit à l’image du Gabon.Il faut « protéger la vie et promouvoir les droits de l’Homme au Gabon », a martelé le Chef de l’Etat. Faire l’inverse serait rébarbatif et contreproductif du point de vue de l’éthique et de la morale. Des corps sans vie, mis en pièces, sont découverts régulièrement à Libreville et à l’intérieur du pays, mais les auteurs de ces actes ne sont

LoRS D’unE REnConTRE, avec les responsables des forces de sécurité et ceux de l’appareil judiciaire, le 10 avril, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba a dénoncé l’insécurité qui règne dans le pays où de nombreux assassinats ont lieu, dont les plus spectaculaires se font sous forme de crimes rituels.« On tue des femmes, des hommes, des enfants et on prélève certaines parties et organes des victimes », a dénoncé le chef de l’Etat, invitant la Justice à faire son travail, afin que les responsables, les commanditaires et tous ceux qui

le chef de l’etat mobilise contre l’insécurité et les crimes rituelsjamais inquiétés et, selon les familles des victimes, « tous les efforts fournis pour réclamer la justice sont vains. Les dossiers sont classés sans suite au tribunal ».Le Président de la République a donc invité la justice à jouer pleinement son rôle, afin de faire cesser l’insécurité dans le pays, et plus particulièrement la pratique des crimes rituels, qui va à l’encontre des droits de l’Homme.

Poignée de main entre le Chef de l’Etat et le Secrétaire général de l’OCI le Pr Ekmeleddin Ihsanoglun

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba

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l’impunité, le harcèlement sexuel...Autant de difficultés mises sur la table des responsables de l’administration gabonaise : « de tels écarts et dérives ne participent pas à l’instauration d’un climat favorisant le mérite, la responsabilité et les performances, ni la production de la richesse’’, a martelé le chef de l’Etat.Pour Ali Bongo Ondimba, l’heure est désormais arrivée de passer d’une administration de pesanteurs à une administration de compétence et

de performances. Finies donc les pratiques qui, autrefois, faisaient la fierté des uns et plongeaient les autres dans un désespoir infini et mettaient finalement l’administration dans un immobilisme baroque : « il nous faut également une administration ou règne et prévaut le sens de la justice et de l’égalité ».Les gestionnaires du service public ont, depuis leur rencontre avec le Chef de l’Etat, le portrait robot de celui qui va dorénavant conduire

point de presse du porte-parole de la présidence de républiqueLE PoRTE-PARoLE de la

Présidence de République, Alain Claude Bilie By Nze a animé au Palais du Bord de Mer, une conférence de presse pour éclairer les populations gabonaises sur certains d’actualité.Parmi ces préoccupations, trois ont été principalement évoquées par l’orateur du jour face aux médias. Il s’agissait de celles liées au monde de l’éducation au sortir du premier Conseil du Cabinet présidé par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba ; puis, à l’insécurité qui sévit ses derniers temps au Gabon avec la recrudescence des crimes rituels, et enfin débat sur les Agences nationales mises en place par le Gouvernement de la République.

Pour ce est qui du secteur éducation englobant l’enseignement supérieur, technique et professionnel puis la recherche, le Porte-parole de la Présidence de la République a annoncé la mise en place d’un plan d’urgence, afin de résoudre progressivement et de façon

définitive les maux qui minent ce pan de la société gabonaise.

Selon lui, le Président Ali Bongo Ondimba a, au sortir du Conseil de Cabinet consacré au secteur de l’éducation, dénoncé la prise en otage des enfants par certains esprits, hypothéquant l’avenir de ces enfants. Il a rappelé de ce fait, les efforts très importants déployés ces derniers temps par les pouvoirs publics pour donner à la jeunesse gabonaise des outils nécessaires à leur meilleure formation, qui vise désormais une formation en adéquation avec l’emploi.

S’agissant des maux qui gangrènent et secouent à l’heure actuelle l’université Omar Bongo, M. Bilie By Nze n’a pas caché son amertume en dénonçant l’infiltration de certains égarés de la société dans cette enceinte, semant le désordre et l’insécurité au sein du campus universitaire.Par ailleurs, le Porte-parole de la

mauvaises pratiques du passé qui ont fait reculer le pays. ‘’Le Gabon ayant pour ambition de devenir un pays émergent, il faut se donner tous les moyens d’une gestion efficiente de ses ressources qui lui permette de s’accrocher au train de l’évolution au lieu de décrocher’’, a-t-il conclu.

Présidence de la République a dénoncé et condamné fermement la recrudescence des crimes rituels et homicides volontaires en augmentation inquiétante au Gabon. ‘’Tout crime constaté doit être élucidés et puni avec la dernière énergie’’, a-t-il déclaré, rejoignant et soutenant les dernières déclarations du Président de la République, Ali Bongo Ondimba et du Procureur de la République.

Enfin, dernier point évoqué au cours de ses échanges avec la presse, celui lié à la mise en place par le Gouvernement des Agences Nationales et dont les populations ne perçoivent pas au mieux leurs missions et les résultats induits du travail qu’elles abattent sur le terrain depuis leurs mis en place. Pour M. Bilie By Nze, la mise en place des Agences nationales réponde au souci du Chef de l’Etat et du Gouvernement d’avoir une meilleure lisibilité des réalisations qu’ils initient. Il s’agit, a-t-il soutenu, de rompre avec les

l’administration gabonaise. C’est un homme compétent, proche des administrés, habité par le culte du travail, le sens du patriotisme et le souci permanent de servir l’intérêt général et non personnel. En fait, le Président de la République appelle les managers du service public à s’entourer des règles de déontologie et d’éthique, principes qui régissent les textes de l’administration gabonaise. C’est justement en voulant impulser

une nouvelle dynamique à cette administration et pour mieux amorcer le Plan Stratégique « Gabon Emergent » qu’Ali Bongo Ondimba, dans sa dynamique de faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025 a eu la diligence de mettre en place le Bureau de coordination des Programmes de l’Emergence, BCPE. Un programme d’études dont le travail de coordination permettra, à terme, le bon suivi du service public

Une vue du personnel de la Haute Administration Le Premier Ministre Raymond Ndong Sima et son gouvernement

Alain Claude Bilié-By-Nzé

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actu du palais

le général carter Ham reçu par ali bongo ondimba

LE P R é S I D E n T D E L A

RéPuBLIquE, Ali Bongo Ondimba,

a reçu le 21 mai en audience, au Palais

du Bord de Mer, le Commandant des

forces américaines pour l’Afrique, le

Général d’Armée Carter Ham, venu

droit de l’Allemagne où il réside.

L’officier américain a été introduit

au cabinet du Chef de l’Etat par

l’Ambassadeur des Etats-Unis au

Gabon, Eric Benjaminson. L’entrevue,

qui s’est déroulée en présence

notamment du Secrétaire général de

la Présidence de la République, Laure

Olga Gondjout, a essentiellement

porté sur des questions de sécurité

en Afrique, à la lumière de l’instabilité

politique observée ces derniers temps

en Afrique de l’Ouest et en Libye, et

de la résurgence du phénomène du

terrorisme au Mali.

Au cours de cette rencontre, l’idée de

mettre en place un plan stratégique de

lutte contre le terrorisme a été évoquée,

avec un accent sur le volet formation,

au bénéfice des jeunes gabonais.

En effet, la coopération militaire

américaine entend apporter son aide

au Gabon, mettant en valeur l’option de

l’encadrement des militaires gabonais

par leurs homologues américains, mais

aussi la formation des civils gabonais

p a r

d ’ a u t r e s

militaires

américains.

D ’ a u t r e s

aspects liés

à la sécurité

mar it ime

ont été

également

relevés au

cours de cet échange. Il faut dire que

Libreville est pour le Général Carter

Ham une des principales étapes

d’une tournée devant le conduire vers

d’autres destinations africaines.

LE PRéSIDEnT de la République,

Ali Bongo Ondimba, a reçu en

audience une délégation de Gemalto,

entreprise adjudicataire du marché de

la biométrie au Gabon.

Introduite au cabinet du Chef de l’Etat

par le ministre de l’Intérieur, de la

Sécurité publique, de l’Immigration et

de la Décentralisation, Jean-François

Ndongou, en compagnie du ministre

la biométrie effective aux élections locales de 2013délégué en charge de la Sécurité,

Aimé Popa Ntzoutsi Mouyama et

du secrétaire général du ministère

de l’Intérieur, Lambert Matha, la

délégation de Gemalto est venue

entretenir le numéro 1 gabonais

sur les préparatifs de la prochaine

opération d’enrôlement des électeurs

gabonais sur le territoire national.

Le ministre de l’Intérieur a ensuite

indiqué que toutes les données

biométriques seront intégrées dans le

fichier électoral d’ici à la fin de l’année,

précisant que les élections locales de

2013 se feront avec la biométrie.

Il s’agit, là encore, de la matérialisation

d’un engagement du Président de la

République, Ali Bongo Ondimba qui,

en avril et mai 2011, avait organisé

une large concertation nationale au

Palais du Bord de Mer, suite aux appels

répétés des différents partis politiques

et de la société civile concernant

l’utilisation de la biométrie dans le

cadre des élections dans notre pays.

L’entrevue s’est déroulée en présence

de quelques proches collaborateurs

du chef de l’Etat, notamment le

Secrétaire Général de la Présidence de

la République, Laure Olga Gondjout.

.

A L’o C C A S I o n d e l a commémoration de la journée

nationale de l’enseignant, placée cette année sous le thème « les nouvelles modalités d’orientation et de réorientation scolaires et universitaires », le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a présidé au Palais du Bord de mer, la première réunion du conseil présidentiel consacré à

l’éducation, le 27 avril

première réunion du conseil du cabinet consacré à l’education

2012. Le Président de la République a, pour la circonstance, exprimé sa ferme volonté de conduire les jeunes Gabonais « vers leur plein épanouissement grâce à une formation de qualité qui leur ouvre les portes de l’emploi et non du chômage et du désœuvrement ».Le Chef de l’Etat a également rappelé

les grands objectifs définis pour le domaine de l’éducation, à savoir l’élaboration de nouvelles modalités d’orientation et de réorientation, la construction de nouveaux établissements scolaires et la mise en place de filières de formation capables de répondre aux critères de recrutement des entreprises nationales.Au cours de cette rencontre,

le numéro 1 gabonais et le Gouvernement ont par ailleurs décidé de débloquer une enveloppe de près de 2,3 milliards de FCFA pour aider les étudiants boursiers âgés de plus de 27 ans. Quelques 1 900 ont déposé leurs dossiers. Leur examen a démarré le 30 avril à l’Agence nationale des bourses et stages.

Une vue des élèves du Lycée Nelson Mandela Séance de Cours dans un lycée de Libreville

Le Général Carter Ham lors e l’audience au Palis du Bord de Mer

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actu du palaisle deuxième conseil de cabinet porte sur l’Habitat

LE ChEf DE L’ETAT, Ali Bongo Ondimba, a présidé les travaux

du deuxième Conseil de cabinet le 22 mai au Palais du Bord de Mer. Ces assises consacrées à l’épineux problème de l’Habitat ont donné l’occasion au Président de la République de réaffirmer sa volonté ferme et claire de résorber le déficit en logement dans notre pays, conformément à sa vision et à ses engagements tant « ces attentes

et demandes de la part de nos compatriotes d’accéder à un toit, à des coûts et conditions raisonnables sont légitimes ». Le Président de la République a, dans son mot introductif à l’ouverture des travaux, rappelé toutes les mesures politiques préalables et nécessaires qu’il a prises, notamment d’ordre juridique et réglementaire, à travers six textes majeurs et fondateurs, qui permettent de revisiter et d’impulser

notre programme d’urbanisation et nos programmes de logements.« Si la volonté politique, la vision et la stratégie sont suffisamment claires , si les réformes du cadre institutionnel et juridique sont une réalité, il n’en demeure pas moins vrai que nos compatriotes, à juste titre, restent sceptiques sur la capacité du Gouvernement à traduire de façon concrète, non seulement à Libreville, mais dans les autres provinces, cette promesse et cet engagement », précisera Ali Bongo Ondimba. Il faut en effet souligner que, dans l’optique de permettre à tout Gabonais d’accéder à la propriété, le Chef de l’Etat avait décidé de concrétiser 5 actions d’envergure. Il s’agit notamment de la réorganisation du Ministère en charge de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre ; de la création de l’Agence Nationale de l’Urbanisme, des Travaux Topographiques, et du Cadastre ; de la création d’un Conseil National de l’Habitat ; de la réorganisation et la réactivation des Brigades Spéciales d’Urbanisme et de la Construction ; ainsi que la mise en place des plans d’urbanisme de détail dans les zones d’extension des villes, appelé SMART CODE.Faisant suite au propos liminaire du Chef de l’Etat, le Ministre de la Promotion des Investissements, des Infrastructures, des Travaux Publique, des Transports, de l’Habitat, du Tourisme, Chargé de l’Aménagement du Territoire, Magloire Ngambia et

le Ministre Délégué à l’Habitat, Christiane Lekat, ont fait une présentation exhaustive autour des axes prioritaires de leur action. Celle-ci devra se focaliser spécifiquement sur la réforme des cadres juridique et réglementaire ; la réforme du cadre institutionnel ; la planification urbaine et l’aménagement des terrains urbains ; le développement de l’offre de logement (Programme 35 000 logements) ; les propositions de solutions et calendrier de mise en œuvre ; ainsi que les arbitrages sollicités. Des contributions complémentaires ont été faites par l’ANGT sur les projets en cours et imminents, ainsi que par d’autres responsables, notamment la réorientation des activités de la Société nationale immobilière (SNI), la mise en place de mécanismes de financement et de refinancement, y compris l’appel public à l’épargne.Au terme des échanges, le Chef de l’Etat a réitéré le caractère prioritaire de ce secteur et l’engagement de l’Etat à jouer tout son rôle d’accompagnement, notamment auprès des banques, de sorte à faciliter et alléger l’accès au logement. Il a invité l’ensemble des parties prenantes à se mobiliser, à jouer leur partition dans la responsabilité et le respect des lois et règlements, afin que tout le pays soit en chantier par un aménagement du territoire national structurant et harmonieux. Le Président de la République a instruit le Premier Ministre de convoquer dans la semaine en cours une réunion de finalisation avec tous les acteurs concernés pour lui soumettre un nouveau programme et un chronogramme précis pour la construction et la mise à disposition des Gabonais des logements décents en nombre suffisant dans des espaces de vie dignes et modernes.

Le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lors du Conseil de cabinet sur l’Habitat

Quelques proches collaborateurs du Chef de l’Etat

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actiVites presidentielles

Tour de France ».

Totalisant 8 secondes d’avance sur son dauphin, Meron Russom, après la 5e et avant-dernière étape Léconi-Franceville, Charteau qui n’a

remporté aucune étape cette année, a réussi l’exploit de maintenir son rival à bonne distance grâce au travail de sape de ses coéquipiers qui ont parfaitement contrecarré toutes les prises de risque du leader de

A L’ISSuE du sprint final de la 6e et dernière étape de la Tropicale Amissa Bongo qui s’est courue dans

notre pays du 24 au 29 avril dernier, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a remis le trophée du vainqueur de la 7e édition de cette compétition internationale au coureur français Anthony Charteau, de l’équipe Europcar. Ce dernier remporte ainsi, pour la troisième fois consécutive, ce sacre.

Il a partagé le podium final avec l’Erythréen de la formation professionnelle d’Afrique du Sud, Team MTN Qhubeka, Meron Russom (2e), et le Marocain Adil Jelloul (3e). Le coureur maghrébin a réussi à conserver le rang qu’il occupé à l’édition précédente.

Dans son adresse de circonstance, le Président de la République a déclaré :

« Là où nous nous réjouissons, c’est de voir beaucoup plus de participations africaines, et de permettre aux Africains de se confronter aux professionnels. Et surtout espérer de cette confrontation, de ces différentes épreuves qui se déroulent en terre africaine, qu’elles pourront sortir des champions authentiquement africains, qui pourraient un jour briller sur la plus grande course du monde, le

l’équipe sud-africaine.

Une rude bataille tactique qui a bien profité sur les dernières centaines de mètres de la course à l’Allemand de l’équipe Specialized Concept Store (SCS), Fabian Schnaidt, vainqueur au sprint de l’étape Libreville-Owendo (82 km, au lieu des 132 km prévus à cause du retard accusé au départ), en 1h07min14sec, devant Yohan Gène d’Europcar, encore excellent et Adil Jelloul.

Rappelons que Yohan Gène a remporté l’étape Léconi-Francevill (98 km).

Les heureux lauréats ont reçu leurs trophées et gadgets des mains du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, de Solange Mabignat, présidente de la Fondation Albertine Amissa Bongo, du président du Conseil économique et social Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou, du gouverneur de la province de l’Estuaire, Jacques Denis Tsanga, du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Laure Olga Gondjout, des Ministres Ida Reteno, Ruffin Pacôme Ondzounga, Séraphin Moundounga et Ernest Onewin Walker, en présence du gotha politique du pays et d’autres invités de marque. •Meilleur gabonais : Frédéric Obiang. •Maillot de l’échappée gabonaise :

Ghislain Ndong. •Meilleur Africain : Adil Jelloul

(Maroc). •Meilleure équipe africaine :

Erythrée. •Maillot des points chauds :

Abdelbasat Hanachi (Groupement Sportif pétrolier, Algérie).

•Meilleur grimpeur : Tarik Chaoufi (Maroc).

•Maillot de la combativité : Abdelbasat Hanachi (Groupement Sportif pétrolier, Algérie).

•Meilleur jeune : Nikita Umerbevov (Astana, Kazakhstan).

•Meilleure formation de la compétition : E u r o p c a r (France).

ali bongo ondimba remet le trophée au vainqueur de la tropicale amissa bongo

Le Chef de l’Etat félicitant Anthony Charteau, vainqueur de la 7ème édition de la Tropicale

Ali Bongo Ondimba et un des vainqueurs de la compétition

Les coureurs dans les rues de Libreville

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actiVites presidentielles

armées gabonaises ont magnifié et démontré la bravoure et la détermination qui caractérisent la femme militaire à travers des exercices et des expositions de leur arsenal, à la suite de la cérémonie consacrée aux décorations.

Le passage du mirage F1 qui a démontré sa capacité à intervenir rapidement, la course de relais, la marche de canard et la finale du tire à la corde, qui a opposé la Gendarmerie Nationale à l’Armée de terre, ont fait partie des démonstrations dynamiques. D’autres jeux éducatifs,

à l’instar du brancardage en vue de sortir les sinistrés d’une zone dangereuse et les conduire vers un hôpital, oont aussi ponctué cette journée.

Rappelons que les manifestations commémoratives de la 11ème édition de la journée nationale de la Défense ont débuté le 13 avril avec un culte œcuménique. Pour les hommes de Dieu, le cinquantenaire de la présence des femmes au sein de l’armée Gabonaise symbolise l’attachement, ainsi que l’appréciation du rôle et de la mission véritable de la femme militaire au Gabon.

Tout en saluant la compétence et la loyauté dont fait montre la gente féminine au sein de l’armée Gabonaise, les hommes de Dieu ont exhorté ces dernières à s’armer de plus de courage et de détermination, en mettant en avant la formation,

LE 14 AVRIL, l’Armée gabonaise a fait étalage de son savoir-faire

à la base aérienne 01 de Libreville, à l’occasion de la 11ème Journée Nationale de la Défense sous le thème : « 50 ans de présence féminine dans l’armée gabonaise ».

En présence du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de Chef Suprême des Armées, des ambassadeurs et représentants des organismes internationaux ainsi que des membres du gouvernement et du public venu nombreux, les Forces

dans le but d’être plus performantes, en vue d’être également compétitives sur le plan intellectuel, et de participer à la réflexion et au débat planétaire en matière militaire.

Aussi, les femmes militaires Gabonaises ont bénéficié de grâces abondantes, pour elles et toutes leurs familles de la part des hommes d’église.

La 11ème édition des Journées de la Défense a connu son épilogue au stade de Monédan, au cours du match de football qui a opposé l’équipe du Bataillon des Sapeurs Pompiers (BSP) à celle de l’Aviation Légère des Armées (A.L.A). Les soldats du feu ont gagné la partie sur un score d’1 but à 0 en présence du Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, Ali Bongo Ondimba qui leur a remis le trophée.

11ème édition de la Journée nationale de la défense : la femme militaire à l’honneur

Le Président de la République Ali Bongo Ondimba pendant le défilé militaire

Exercice de santé militaire des personnels feminins de l’armée gabonaise

Remise de trophée par le Général Mangolo à la championne du monde judo, Mélanie EgouangDes femmes militaires remontent les fusils les yeux bandés

Le Colonel Bibiane Ngoubou, un exemple de réussite militaire

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actiVites presidentielles

LE ChEf DE L’ETAT, Ali Bongo Ondimba, a présidé

les manifestations marquant la 15ème édition de la journée nationale de la femme.

La thématique de cet évènement, qui se tient le 17

avril chaque année, a porté sur «l’autonomisation de la femme gabonaise».

Cette journée est l’occasion de passer en revue la situation de la femme gabonaise, en dressant un tableau des actions menées et

en explorant de nouvelles pistes de réflexions visant à assurer au mieux l’épanouissement de cette dernière.

L’un des objectifs de cette journée est d’assurer la sécurité alimentaire en réduisant la dépendance du Gabon en exportation.

Le secteur agricole offre de bonnes et multiples opportunités à toutes les femmes qui s’y investissent. Le renforcement de leurs capacités, leur encadrement doivent être plus que jamais une réelle priorité.

Le choix du thème de cette édition n’est pas fortuit. Selon le ministre gabonais de la Famille, Honorine Nzet Bitegué, au regard de l’importance de cette thématique qui englobe les fondamentaux de l’égalité et de l’équité des genres.

L’autonomisation de la femme gabonaise doit donc être perçue comme la détermination d’une politique réelle de persuasion, d’adhésion, de partage, de prise de décision et d’implication dans la voie de la politique du gouvernement.

«Je saisis cette solennelle cérémonie pour réaffirmer que l’autonomisation de la femme est un vaste chantier qui nous permettra de prendre en compte les thématiques fondamentales

de la promotion de l’égalité de genre pour un développement durable», a déclaré le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Il a promis de créer des conditions satisfaisantes pour la facilité de l’accès à l’énergie, des routes praticables pour l’évacuation des productions agricoles, un système de santé pour la prise en charge médicale, des structures d’éducation pour la petite enfance.

En choisissant ce thème, l’Etat veut démontrer que beaucoup de femmes gabonaises sont résolument engagées dans le domaine de l’agriculture non seulement pour nourrir leur progéniture et leur famille, mais aussi pour apporter leur expertise et leur savoir faire à l’édification d’un Gabon vert.

Depuis déjà quelques décennies, le gouvernement a placé la lutte pour la promotion de la femme au centre de ses préoccupations. Et cela est d’autant plus perceptible au regard des nombreuses initiatives entamées avec le concours des organismes internationaux pour l’autonomisation de la femme et l’égalité de genre au Gabon.

ali bongo ondimba pour « l’autonomisation de la femme gabonaise »

Le Chef de l’Etat lors de son allocution à la Journée Nationale de la Femme Le Président de la République pose avec la lauréate de la 15ème édition, Jeannette Egouang

Une vue des participantes

Visite de stands d’exposition par le chef de l’Etat

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actiVites presidentielles

Du 17 Au 20 AVRIL 2012, Le Gabon a abrité la 9ème session

de la Conférence des Ministres de l’Information de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). La rencontre a regroupé 57 Etats membres ayant en commun le partage de l’islam et prônant des valeurs de paix et de développement. Une conscience commune d’avoir un même idéal née le 25 septembre 1969 à Rabat au Maroc.

Ce fut l’occasion pour le Président de la République, Ali Bongo Ondimba,

lors de la cérémonie d’ouverture des assises, d’appeler de tous ses vœux à un islamisme à visage humain et débarrassé de tout préjugé.

Le Chef de l’Etat a, dans son adresse rendu grâce au Très-Haut pour avoir facilité la tenue de cette rencontre, la première en Afrique centrale qui du reste, honore toute une partie du continent. Ali Bongo Ondimba a souligné que le Gabon mesurait à sa juste valeur, la confiance manifestée par les pays membres de l’OCI à son

endroit en lui confiant l’organisation de cette 9ème session. Pour lui, c’est le lieu et l’occasion pour tous ses compatriotes, d’avoir une pensée pieuse emprunte de reconnaissance à l’égard du défunt Président Omar Bongo Ondimba, artisan incontestable de la candidature du Gabon à abriter les présentes assises. Le Chef de l’Etat a également tenu à rendre un hommage appuyé au Secrétaire général de l’OCI pour son dynamisme et son sens élevé de l’organisation.

La réussite de la conférence de Libreville fait partie de l’une de ses touches. S’agissant d’autres sujets de préoccupation, Ali Bongo Ondimba a déclaré que la rencontre de la capitale gabonaise revêtait une importance capitale dans la mesure où elle focalisait les assises sur une cause juste Palestinienne. En effet, la lutte de ces frères implique tous les 57 états membres de l’OCI. D’où l’appel à une médiatisation tous azimuts de la cause palestinienne.

« À cet égard, la médiatisation de la cause palestinienne, cause centrale de l’organisation est un tournant déterminant », a-t-il laissé entendre. Avant d’ajouter que « Aujourd’hui encore, la juste et légitime cause palestinienne, raison d’être historique de notre organisation, reste au cœur de nos préoccupations tant diplomatique que politique ».

Le Président de la République a également réaffirmé le soutien indéfectible de l’organisation aux frères et sœurs de la Palestine dans leur lutte légitime pour l’avènement d’un Etat indépendant et viable. Il a appelé pour y parvenir, les médias du monde musulman à faire preuve de plus de responsabilité en portant cette revendication le plus loin possible par une audibilité et une crédibilité à même d’être défendues.

S’agissant du vécu quotidien du monde musulman, Ali Bongo Ondimba a dénoncé les mécanismes de déstabilisation caractérisés par la recrudescence de l’Islamophobie et le terrorisme et pour lesquels les médias de la Oummah islamique ont un rôle pédagogique à jouer. Il estime qu’une grande campagne d’information devrait permettre de donner un visage humain à l’Islam. Religion d’ouverture et de communication puisant sa force et sa perpétuité dans son encrage sur

le monde, l’Islam, selon Ali Bongo Ondimba, vivra encore en côtoyant les autres religions divines, dans un espace géographique et humain commun.

C’est une véritable plaidoirie qu’a faite le Chef de l’Etat face à la montée de l’intégrisme religieux. Pour lui, lorsqu’on parle d’un monde islamique, on ne parle uniquement pas que des musulmans, mais de toutes les composantes de cette riche diversité, qui reflète la réalité de l’ouverture que porte l’Islam. Aussi, dira t-il, l’adhésion à l’OCI du Gabon, pays laïc dont la population musulmane est de surcroît minoritaire, en est une parfaite illustration. Il a réitéré son appel à l’endroit des médias de la Oummah islamique afin qu’ils montent en première ligne pour promouvoir et diffuser largement les valeurs d’un Islam vrai, en vue de remédier à l’inquiétante méconnaissance de l’Islam qui alimente tous les préjugés à la base de l’Islamophobie ambiante. Avant de clore son propos, le Chef de l’Etat a déclaré une guerre sans merci au terrorisme tout en fustigeant l’islamophobie et la combattant par tous les moyens.

9ème session de la conférence des ministres de l’information de l’oci à libreville

Photo de famille de la 9ème session de la Conférence des Ministres de l’Information de l’OCI

Le Président de la République et le SG de l’OCI lors de la cérémonie d’ouverture

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A L’InITIATIVE du Président en exercice de l’Union africaine

(UA), Boni Yayi, les Chefs d’Etat ivoirien, tchadien, sud-africain, gabonais et béninois, ainsi que les Premiers ministres éthiopiens et algérien, ainsi que le ministre angolais des Affaires étrangères se sont de nouveau réunis à Cotonou, pour tenter de s’accorder sur une solution consensuelle à l’élection des membres de la Commission de l’UA lors du prochain sommet de l’Organisation africaine.

A l’ouverture de cette rencontre, le président Yayi a déclaré: « Face aux multiples défis auxquels l’Afrique est aujourd’hui confrontée, je n’ai plus besoin d’insister sur l’urgence pour nous de trouver de manière consensuelle les solutions pour sortir l’organisation continentale de la situation difficile dans laquelle elle se trouve ».

« C’est là un grand défi que nous

nous devons de relever et je sais que nous en avons les moyens et la détermination. Tout le continent suit avec grande attention les délibérations et souhaite qu’une solution définitive puisse sortir de la présente rencontre », a-t-il indiqué, invitant ses pairs à l’esprit de conciliation, de fraternité et de solidarité.

Cette rencontre fait suite à celle tenue dans la même ville, le 17 mars dernier. Elle devait également faire le point de l’avancement de la mission confiée au comité ad’hoc, dans la perspective de la 19ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, qui se réunira les 15 et 16 juillet 2012 à Lilongwe, au Malawi.Malheureusement, à l’instar des précédentes réunions, celle-là non plus n’a pu mettre toutes les parties d’accord sur le choix du futur Président de la Commission de l’UA, l’Afrique du Sud refusant toujours de retirer de la course la candidature de son challenger au profit de celle du Gabon.

On rappelle que lors de leur dernier sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement n’avaient pu s’entendre sur l’élection du nouveau président de la Commission, aucun des deux candidats en lice, le Gabonais Jean Ping, président sortant et la Sud-africaine Nkosazana Dlamini Zuma, n’ayant pu s’imposer..

ali bongo ondimba de nouveau à cotonou

Les participants au mini sommet de Cotonou

Le Président Boni Yayi du Benin, hôte du sommet

Les Présidents Ali Bongo Ondimba et Jacob Zuma

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba et le Président Ouattara de Côte d’Ivoire

Le Président de la République Ali Bongo Ondimba à son arrivée à Cotonou

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sécuritaires. Le Président Ali Bongo Ondimba a salué la précieuse contribution du Royaume-Uni dans la lutte contre la piraterie au large de la Somalie. Le Premier ministre britannique a quant à lui souligné le rôle essentiel qu’a joué le Gabon dans la promotion de la paix quand le pays était membre du Conseil de

Sécurité des Nations-Unies entre 2010 et 2011. Les dirigeants gabonais et britanniques qui se sont dits inquiets de l’instabilité politique qui prévaut dans certains pays du Sahel envisagent enfin d’organiser sous l’autorité de l’ONU une conférence internationale sur la piraterie dans le

Au PREMIER jouR de sa troisième visite officielle au Royaume-

Uni, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a rencontré le Premier Ministre britannique, David Cameron, à Londres. L’entrevue des deux hommes s’est déroulée à la résidence officielle du Premier Ministre au 10 Downing Street où ils ont abordé nombre de questions, notamment le renforcement des liens bilatéraux, l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux pays, ainsi que la paix et la sécurité dans le monde.

Sur le plan économique, les deux partenaires se sont engagés à augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays. Le Président gabonais a par ailleurs encouragé les entreprises britanniques à venir s’installer et investir plus durablement au Gabon afin de contribuer au développement de l’économie du pays. Le chef de l’Etat a suggéré qu’il avait la ferme intention de développer des partenariats d’avenir avec des entreprises du monde entier afin de mettre en valeur le formidable potentiel économique du Gabon. Aussi a-t-il émis le souhait que les partenariats entre le Gabon et le Royaume-Uni s’intensifient. Le secteur privé devrait en effet jouer un rôle fondamental dans le développement du pays dont le taux croissance pour 2011 affichait 6.7% du PIB. Depuis 2010, le Gabon a d’ailleurs signé des accords avec des firmes asiatiques, américaines et européennes pour plus de 4 milliards d’USD.

Sur le plan politique, Ali Bongo Ondimba et David Cameron se sont accordés pour intensifier la collaboration entre les deux nations. Un bureau économique de la Grande-Bretagne pourrait ainsi prochainement ouvrir à Libreville. Même si plus tôt dans l’année le sous-secrétaire d’Etat britannique aux affaires africaines, M. Bellingham, est venu au Gabon pour une visite officielle, les deux hommes ont estimé qu’il fallait procéder à davantage de visites bilatérales et étoffer la coopération juridique entre le deux pays. Pendant leur entretien, Ali Bongo Ondimba et David Cameron ont longtemps évoqué les dossiers

Golfe de Guinée.

Pendant son entrevue avec David Cameron, le chef de l’Etat a laissé entendre que les relations entre le Gabon et le Royaume-Uni étaient très chaleureuses dans la mesure où les deux gouvernements entretiennent un dialogue constructif sur de nombreux sujets comme les changements climatiques, la sécurité dans le monde ou le commerce bilatéral. La rencontre du 17 mai s’inscrit donc parfaitement dans cette lignée et présage d’une collaboration toujours plus étroite entre les deux nations.

ali bongo ondimba chez david cameron

LA LETTRE D’INFORMATION

est une publication de la Présidence de la République

Directeur de publicationLaure Olga GONDJOUT

Conseiller EditorialJude-Claude Oyouomi

Supervision et CoordinationJunior A. Mangoumba

RédactionGualbert Phal Mezui Ndong

Danielle MougholaWilly Ndong

RewritingVital Mouity Ekoume

Nadège Massoungué-Ma-Marogue

Secrétariat de diffusionFrederique Hervo Akendengué

Photos Presse PrésidentielleOthas, Prince, Kalembe, Désireh

Assistance TechniquePro Impact Tech.

ImprimerieGII

Pour les sources d’informations

COCOMwww.fondationsylviabongoondimba.

org , www.gouvernement.gawww.présidentalibongo.com

Presse présidentielle, L’Union, Gabon Matin, Gaboneco, Gabonews

Le Président Ali Bongo Ondimba et le Premier Ministre David Cameron

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internationalet disposant de 800 kilomètres de réserves côtières. »

Le chef de l’Etat a également invité les décideurs de ce monde à poursuivre de nouveaux modèles de développement à la fois plus durables et plus soucieux de l’environnement pour faire face aux défis économiques, sociaux et démographiques actuels. Le Président Bongo a particulièrement insisté sur le fait que la croissante verte qu’il appelle de ses vœux est d’autant plus nécessaire qu’elle permet de répondre de manière pérenne aux problèmes liés aux changements climatiques. « Les leaders africains notamment doivent

aujourd’hui prendre toute la mesure de ces enjeux et passer à l’action en matière environnementale» a indiqué le Président de la République.

Aujourd’hui, le Gabon travaille activement à la refonte de sa législation environnementale

à travers un nouveau code de développement durable qui place la gestion et la conservation durables des ressources naturelles au centre de la stratégie de développement du pays. Une bourse « aux crédits durables » sera en outre prochainement mise en place. Celle-ci permettra d’échanger « des crédits de développement durables » générés par des projets répondant aux standards environnementaux définis par le code de développement durable. Ce projet innovant qui encourage les investissements verts devrait créer un nombre important d’emplois tout en améliorant les

Au CouRS DE son récent séjour au Royaume-Uni, le Président de

la République, Ali Bongo Ondimba, a été invité à présenter sa vision du développement économique du Gabon à la Chatham House, le

plus prestigieux et le plus influent centre de réflexion britannique sur

les relations internationales. « Investir pour le futur », tel était l’intitulé de la communication faite par le numéro 1 gabonais devant un parterre de chercheurs et d’hommes d’affaires pendant près d’une heure.

En effet, depuis son élection en octobre 2009, le chef de l’Etat a mis en œuvre une nouvelle stratégie de développement – Le Gabon Emergent – qui prend la forme d’un ambitieux programme de réformes visant à diversifier l’économie et accroître la compétitivité des secteurs industriels et des services tout en préservant les immenses richesses environnementales du Gabon.

Le Gabon est aujourd’hui déterminé à réduire sa dépendance vis-à-vis des matières premières et de diversifier son économie afin de devenir une économie émergente d’ici 2025. Le Président, ardent défenseur de l’environnement, a par ailleurs déclaré devant le public de la Chatham House que « le programme de développement engagé au Gabon ne saurait se faire au détriment de l’environnement dans le pays qui est recouvert par 22 milliards d’hectares de forêts, d’un million d’hectares de terres arables

infrastructures du pays.En guise de conclusion, le Président Ali Bongo Ondimba a tenu à souligner que « plus que jamais en Afrique, nous avons l’opportunité de changer la destinée de notre continent. Afin d’y parvenir nous devons nous sortir des schémas de réflexion et de travail que nous avons pu avoir par le passé. Nous avons l’obligation de nous appuyer sur les nouvelles technologies et de développer de nouvelles approches pour traiter les problèmes auxquels nous sommes confrontés plutôt que d’attendre les solutions des autres »

le chef de l’etat présente « le gabon emergent » à la chatham House

Le Président Ali Bongo Ondimba

Les membres de la Chatham House lors de la conférence du Président de la République, Ali Bongo Ondimba

Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba durant son intervention

« plus que jamais en afrique, nous avons l’opportunité de changer la destinée de notre continent. afin d’y parvenir nous devons nous sortir des

schémas de réflexion et de travail que nous avons pu

avoir par le passé...»

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internationalpropre vision du continent: « Un continent en devenir qui disposera d’ici 2040 de la plus grande force de travail du monde avec 1,1 milliard de personnes, un continent dont les classes moyennes bénéficient d’un taux de croissance de leurs revenus le plus élevé au monde, un contient riche en ressources naturelles qui est aujourd’hui concepteur d’innovation et de nouvelles technologies. » Avec plus de 60% de la population âgée de moins de 25 ans, l’Afrique est par excellence le continent de la jeunesse. Aussi, le Chef de l’Etat a-t-il invité les Africains à devenir les premiers acteurs du développement de celui-ci. « La nécessité pour l’Afrique de s’approprier son développement et de prendre en main son destin n’a jamais été aussi forte. Il est de notre responsabilité de faire en sorte que les politiques que nous appliquons et les décisions que nous prenons aujourd’hui débouchent sur un développement durable et pérenne pour l’Afrique. » Par ailleurs, le Président Ali Bongo Ondimba a affirmé que l’éducation et le développement durable étaient des éléments clefs dans la réussite future de l’Afrique. Il a insisté sur le fait qu’il fallait porter une attention particulière à l’éducation primaire et a sommé les cadres africains travaillant à l’étranger de revenir en terres africaines pour se mettre au service de leurs pays respectifs. Le chef de l’Etat a également rappelé l’importance d’adopter des modèles de développement soucieux de l’environnement pour éviter que « le développement ne se fasse au détriment de l‘environnement en Afrique » Ardent militant de l’économie verte et de la lutte contre les changements climatiques, le Président gabonais qui fait figure de pionnier dans la défense de l’environnement sur le contient a enfin présenté sa stratégie de développement pour le pays, le Gabon Emergent. Cette dernière est un programme ambitieux de réformes qui vise à diversifier l’économie et à faire des secteurs industriels et tertiaires des secteurs compétitifs tout en préservant le capital environnemental du pays. Ce programme a l’ambition d’assurer

une croissance durable s’appuyant sur trois piliers – le Gabon Vert, le Gabon industriel et le Gabon des services.La création d’un Ministère de l’Economie et du Développement durable témoigne de la volonté du Président Ali Bongo Ondimba de faire émerger une économie durable et plus diversifiée afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des revenus pétroliers. Le Gabon a en outre mis en place un grand plan d’action national de lutte contre les changements climatiques destiné à protéger l’écosystème, recouvert par la forêt tropicale sur 88% de son territoire. Le pays a également rédigé un nouveau Code sur le développement durable qui offre un nouveau cadre réglementaire attirant et garantissant des investissements plus soucieux de l’environnement dans les domaines forestiers, de l’agro-business et du tourisme.Le Président a enfin présenté le projet pilote mixte public-privé de la région de Mayumba qui illustre l’engagement politique

A L’oCCASIon de la journée de l’Afrique organisée le

19 mai dernier par la London Business School, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son discours d’ouverture de la conférence, a présenté au public de haut-niveau composé d’élèves et d’hommes d’affaires influents, les différents défis qui se posent à l’Afrique pour prendre en main son propre futur.Le Président de la République gabonaise a souligné les formidables opportunités offertes par le continent africain qui affiche l’un des plus forts taux de croissance économique au monde avec 5,5% en 2011. Le chef de l’Etat a indiqué que les opportunités économiques et d’investissements que représente l’Afrique du 21ème siècle n’ont jamais été aussi grandes : « L’Afrique doit aujourd’hui dépasser la seule recherche de la croissance économique sur le très court terme. Nous devons profiter du contexte économique favorable pour générer des décennies de croissance tout en préservant notre capital environnemental et social. Nous les dirigeants africains portons cette responsabilité sur les épaules car nous seuls serons jugés dans 20 ans sur notre politique».Le Président Ali Bongo Ondimba a par ailleurs appelé les Etats africains a œuvré de concert pour changer les mauvaises perceptions et préjugés parfois véhiculées sur l’Afrique. Tout en reconnaissant qu’il subsiste des problèmes dans certains pays africains, il a décrit avec force sa

du Gabon dans la préservation de l’environnement. Ce projet qui recouvre 750 000 hectares dans le sud, devrait permettre d’assurer un développement durable et pérenne sur ces vastes étendues qui comprennent également des réserves marines. La région de Mayumba pourrait aussi constituer un modèle de développement unique dont pourrait s’inspirer d’autres pays émergents aux ressources naturelles et financières limitées pour stimuler leur croissance par le biais du développement durable. Ce discours a clos une visite de trois jours du chef de l’Etat gabonais au Royaume-Uni ponctuée par la rencontre avec le Premier Ministre britannique David Cameron pendant laquelle les deux hommes se sont engagés à renforcer les liens bilatéraux entre leurs deux pays..

ali bongo ondimba à la tribune de la london business school

Arrivée du Président de la République à la London Business School

L’auditoire de la London Business School

Le Président Ali Bongo Ondimba

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international

LE P R é S I D E n T D E L A RéPuBLIquE , Ali Bongo

Ondimba, a pris part aux côtés de ses homologues Nigérian, Djiboutien et Rwandais au Forum Economique Mondial sur l’Afrique qui s’est tenu à Addis-Abeba au mois de mai.Cette 22ème édition du Forum Economique Mondial sur l’Afrique a mobilisé environ 600 participants, venus de plus de 70 pays.Figurant dans un panel consacré à la thématique « Africa’s Green Agenda », le numéro 1 Gabonais a décliné une fois de plus sa vision et ses ambitions pour que les questions écologiques soient au cœur des préoccupations des dirigeants africains.

« Nous avons le double Challenge

de développer notre économie et de protéger l’environnement. »

C’est en ces mots que le Président Ali Bongo Ondimba a résumé sa vision pour une Afrique « Verte » et économiquement forte, car pour l’orateur, « l’économie ne doit plus prendre le dessus sur la préservation de l’environnement ».

Rappelant le pilier du Gabon Vert comme étant le bréviaire du Gabon en termes de développement durable et de préservation de la biodiversité, Ali Bongo Ondimba a invité ses pairs à s’unir autour d’une cause commune qui engagera l’avenir du continent.

« Les Challenges et défis de nos pays sont les mêmes », dira-t-il, pour rappeler que l’Afrique reste unie, indivisible, liée par la même histoire et condamnée aux mêmes défis. Il s’agira donc de repenser le développement du continent et définir une stratégie durable à travers un savant alliage de développement industriel et de préservation de la biodiversité.

Le Président de la République a également exprimé son intention d’intégrer le principe du développement durable et de la sensibilité climatique dans la stratégie globale de développement national. Ceci, pour préciser que les questions environnementales devront être perçues dans la politique de développement comme une question transversale qui impacte de plus en plus l’économie entière.

ali bongo ondimba au Forum economique mondial sur l’afrique

Ali Bongo Ondimba s’exprimant à la tribune du Forum Economique Mondial sur l’Afrique.

Une vue de la délégation gabonaise présente à Addis-Abeba

Le panel des chefs d’Etats présents au Forum Economique Mondial sur l’Afrique

Le Président Ali Bongo Ondimba et le Premier Ministre Ethiopien Melès Zenawi

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l’agence Fitch revoit la note du gabon à la hausse

lu dans la presse

Voici le texte intégral du message de félicitations que le chef de l’etat, ali bongo ondimba a adressé

à l’endroit de m. François Hollande, à la suite de son élection

Monsieur le Président de la République,Au terme d’une campagne électorale exemplaire, le Peuple français vient

de vous accorder la majorité des suffrages pour présider aux destinées de la

France pendant les cinq prochaines années.

Je voudrais, en cette circonstance particulièrement heureuse, adresser à votre

Excellence, au nom du Peuple gabonais, du Gouvernement et en mon nom

personnel, nos plus vives et très chaleureuses félicitations.

Cette brillante victoire vient couronner votre volonté et votre engagement à

assumer les plus hautes charges de l’Etat et votre détermination à proposer

un projet de société alternatif approuvé par la majorité du Peuple français.

Le Gabon et la France, liés par l’histoire, ainsi que par les relations d’amitié

et de coopération denses depuis le 17 août 1960, ont régulièrement réussi à

maintenir ces liens plus que cinquantenaires grâce à une volonté permanente

de dialogue, une compréhension mutuelle, et privilégiant les intérêts de leurs

deux pays et de leurs peuples respectifs.

C’est donc avec enthousiasme que je renouvelle ici, à l’instar de nos

prédécesseurs, mon entière disponibilité à œuvrer avec vous au

raffermissement de notre partenariat stratégique.

En vous présentant tous mes vœux de succès pour cette exaltante et lourde

mission au service de la France et des Français, je vous prie d’agréer, Monsieur

le Président de la République, les assurances de ma haute considération».

Ali Bongo Ondimba

communiqués de la présidence de la république

LE gABon A REçu une consécration de l’agence Fitch,

la célèbre agence de notation, qui lui attribue désormais la note BB au lieu de BB-. Un succès qui vient récompenser les deux années de réformes engagées par le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba. Selon l’agence de notation Fitch, cette nouvelle note pourrait même être de nouveau revue à la hausse à BB+ dans un bref délai, étant donné les réformes entreprises par le Président pour diversifier l’économie hors pétrole, pour améliorer la gouvernance publique et le climat des affaires.Certes, l’économie gabonaise a bénéficié de cours du pétrole

favorables, +39.4% en 2011, mais cette manne a été utilisée à bon escient pour engager des investissements profitables à moyen et long terme. La croissance du PIB, estimée à 6,7% en 2011 , devrait atteindre un niveau comparable en 2012, avec un probable excédent budgétaire de 6%. La dette publique intérieure, à 20,4% du PIB, est inférieure à celle des autres pays dans la même catégorie et devrait encore baisser ces prochaines années. En 2011, la dette extérieure ne représentait que 28% des recettes extérieures courantes. En 2012, le Gabon devrait même devenir un créancier extérieur net.Source: www.agenceecofin.com

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUECABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

•Conseiller du Président de la République : M. Ghislain ONDIAS OKOUMA.

•Chargé de Missions du Président de la République : M. Tanguy GAHOUMA

BEKALE.

CONSEIL NATIONAL DE SECURITE

SECRETARIAT GENERAL

•Directeur de Cabinet : M. MAGANGA Pierre.

•Secrétaire de Particulière : Adjudant Chef ANDJOUOMO NDJIABI Florence.

Conseillers : MM.

• DOUTEY Henri Sébastien ;

• GROS JEAN Louis.

•Directeur des Affaires Stratégiques et Internationales : M. NDOUTOUME

OBAME Jean Luc.

•Directeur des Affaires Administratives, Financières et du Personnel : M.

MBOUGAYO Clément.

CONSEIL PERMANENT DE LA FRANCOPHONIE

•Représentant Personnel du Président de la République Gabonaise

au Conseil Permanent de la Francophonie : Pr Guillaume PAMBOU

TCHIVOUNDA

mouvements du palais

gabon - btp : ali double la miseLe président Bongo Ondimba souhaite investir 18 milliards d’euros en cinq ans via l’Agence nationale des grands travaux. C’est deux fois plus que ce qu’il avait annoncé en octobre.En octobre, Ali Bongo Ondimba (ABO) annonçait son intention d’injecter près de 9 milliards d’euros en cinq ans dans le développement d’infrastructures routières et énergétiques et la construction de près de 5 000 logements sociaux. Le 6 février, le président gabonais a revu cette ambition à la hausse : il souhaite investir le double. Une décision prise à l’issue du conseil d’orientation de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), dont la direction a été confiée à l’américain Bechtel, l’un des leaders mondiaux en matière d’ingénierie, de construction et de gestion de projets.« Il faut désormais accélérer la cadence dans des domaines et secteurs clés où les attentes des citoyens sont multiples », a ajouté le président gabonais. Cette annonce correspond à l’officialisation d’un plan directeur pour les nouvelles infrastructures au Gabon, qui identifie 21 projets prioritaires d’ici à 2016. « Ce programme concerne les routes, les

ports, les aéroports, le chemin de fer, le traitement des déchets, l’énergie, les télécoms, la santé et l’éducation », indique-t-on chez Bechtel.287 contrats en 2011S’il est encore difficile de détailler les travaux à venir, les montants d’investissement varieront d’une année sur l’autre. « Pour 2012, on parle de plus de 500 milliards de F CFA [plus de 762 millions d’euros, NDLR] », indique Henri Ohayon, directeur général de l’ANGT. Parmi les projets déjà en cours : le développement de quartiers d’habitations mixtes et de celui du stade de l’Amitié sino-gabonaise, l’extension des systèmes de traitement des eaux, l’amélioration du transport à Libreville, la rénovation d’universités, la construction de routes... ABO a indiqué que 287 contrats ont été conclus en 2011 pour un montant de 560 millions d’euros, dont 350 millions imputables directement à la Coupe d’Afrique des nations. Le pays saura-t-il faire mieux en 2012 ?Source: www.jeuneafrique.com

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actiVités de la première dame

LE 5 MAI 2012, à l’occasion de la

Journée internationale de la Sage-femme dont le thème national cette année est « le Gabon a besoin de sages-femmes, aujourd’hui plus que jamais », la Première Dame du Gabon, Madame Sylvia Bongo Ondimba a publié une tribune, dont voici le texte intégral.« Nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale des sages-femmes, dont le thème national est « le Gabon a besoin de sages-femmes, aujourd’hui plus que jamais ».Au Gabon, elles sont environ 525 à exercer cette noble profession mais leur nombre tend à décroître, faute de formation. Elles ne sont parfois que quelques unes par village et manquent de matériel médical pour mener à bien leur travail. Aujourd’hui, je tiens à rappeler l’importance de leur rôle pour l’amélioration de la santé maternelle dans notre pays et à interpeler les autorités publiques pour qu’elles n’oublient pas ces travailleuses de l’ombre.Des formations doivent être mises en place afin de rendre le métier plus attractif auprès des jeunes et pour répondre aux besoins de nos

populations les plus fragiles.La sage-femme œuvre chaque jour pour accompagner la femme enceinte tout au long de sa grossesse, depuis la confirmation du diagnostic jusqu’à l’accouchement. Elle prescrit et effectue les examens nécessaires. Son activité va également au-delà des gestes techniques, car elle conseille la future mère, lui explique ce qui va se passer, la rassure, répond à ses questions et associe le père à cet important évènement. Après l’accouchement, c’est encore la sage-femme qui s’occupe du nouveau né, vérifie son état de santé et le prépare à rencontrer celle qui lui a donné la vie. Enfin, elle surveille le rétablissement de la mère, l’encourage et la conseille sur l’allaitement, les soins et l’hygiène du bébé. J’ai l’intime conviction que la santé de la mère et de l’enfant est un indicateur du bien-être d’une société. Ces populations sont au cœur de l’évolution démographique et doivent être protégées. Dans notre pays, le taux de mortalité maternelle reste élevé : près de 200 femmes perdent la vie chaque année en raison d’hémorragies, d’infections ou encore de complications liées à

l’avortement clandestin. Autant de décès qui pourraient être évités si nous accordions davantage d’importance à la santé des femmes et à la profession médicale de sage-femme.

S’agissant de la mortalité infantile, son taux est de 5%, soit 50 décès sur 1000 naissances vivantes. Selon l’OMS, le risque de mourir est plus important durant le 1er mois de vie : une naissance avant terme, une asphyxie lors de l’accouchement et les infections étant les principales causes. La sage-femme a donc un rôle fondamental à jouer pour réduire la mortalité maternelle et infantile et devient par conséquent un moyen efficace pour l’atteinte des Objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le Développement (OMD). Les actions en matière de santé de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille cadrent avec ces objectifs. Mon programme « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant » a notamment permis de doter le couple mère enfant de 10.000 kits d’accouchement, de 10.000 trousses médicales familiales et de 10.000 moustiquaires

imprégnées. Au delà de ce don, il a été aussi possible de sécuriser 10.000 accouchements et de renforcer les capacités de professionnels de santé majoritairement composés de sages-femmes.

Les premières missions se sont déroulées dans les régions sanitaires de Libreville-Owendo, Haut-Ogooué et Ngounié. A terme, ce programme aura permis à plus de 280 professionnels de santé, répartis dans les structures sanitaires publiques et privées de tout le territoire national, de bénéficier de formations sur l’accueil, le planning familial, la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME), l’allaitement maternel et la Gestion Active de la Troisième Phase de l’Accouchement (GATPA).Sachez que ma Fondation n’est pas seule dans cette lutte puisque qu’elle vient directement en soutien au Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) du gouvernement. J’ai également mobilisé nos partenaires internationaux, notamment l’OMS, l’UNICEF, le FNUAP et l’ONUSIDA pour qu’ils joignent leurs efforts aux nôtres et aident le Gabon à atteindre les OMD 4 et 5, à savoir réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle.Cependant, la préservation de la santé des femmes et des enfants requiert également l’amélioration des infrastructures et la participation de bien d’autres secteurs, notamment ceux de l’éducation, des affaires sociales, des services d’hygiène et de la nutrition. Nous devons donc harmoniser nos efforts et favoriser une utilisation plus efficace de nos ressources. Nous devons former plus d’individus à la profession de sage-femme, en vue d’assurer une meilleure couverture nationale.C’est ENSEMBLE que nous parviendrons à réduire de manière significative la mortalité maternelle et infantile dans notre pays ».

tribune de la première dame à l’occasion de la Journée internationale des sages-femmes

Clôture de la formation des sages-femmes à Mouila

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actiVités de la première dame

CoMME DE TRADITIon, le Gabon a célébré le 17 avril

dernier, la journée nationale de la femme. A cette occasion, Sylvia Bongo Ondimba, l’épouse du Chef de l’Etat, a souligné l’absence de formation dans la vie de la femme, frein de son émancipation intellectuelle et facteur de sa dépendance matérielle et financière. Donner une éducation de qualité et de référence à la jeune fille est une priorité capitale pour la Première Dame du Gabon.

Les modèles sud-coréen, australien et américain, au service de la jeune femme ont suscité l’admiration et constitué des exemples à reproduire à la faveur de la jeune fille gabonaise. «J’ai la conviction que ce type d’établissements les encourage à penser d’abord à leurs études et à leur épanouissement. Il faut que les femmes s’assurent un avenir professionnel avant de fonder une famille. Plus que jamais, le Gabon a besoin de femmes médecins,

avocates ou entrepreneurs. Ces métiers ne sont pas l’apanage des hommes uniquement», a relevé la Première Dame.«Ce potentiel humain, nous devons l’accompagner dès le plus jeune âge, en mettant l’accent sur l’éducation», a déclaré Sylvia Bongo Ondimba, rappelant une pensée du philosophe Jean-Jacques Rousseau : «la première éducation est celle qui importe le plus, et cette première éducation appartient incontestablement aux femmes».«Malheureusement, les jeunes gabonaises sont particulièrement affectées par le phénomène de déperdition scolaire. Elles sont nombreuses à devoir mettre un terme à leurs études pour des raisons familiales ou financières : 46% des filles gabonaises ont déjà un enfant à l’âge de 19 ans, 50 à 75% des adolescentes interrompent leur scolarité au cours de la grossesse et seules 50% d’entre elles poursuivent leurs études après l’accouchement»,

relève-t-elle.«Ces jeunes filles ont des difficultés à s’insérer dans la vie professionnelle. Peu formées, elles ne peuvent pas prétendre à des emplois suffisamment rémunérés et auront d’autant plus de difficultés à élever leurs enfants dans de bonnes conditions. Nés d’unions précaires, ces derniers se retrouvent ensuite exposés à des risques d’abus, de négligence et de mauvais traitements», a-t-elle démontré.«Or pour les protéger, il faut d’abord

protéger leurs mères et donc perpétuer nos efforts pour faire de l’école un lieu d’émancipation des femmes, un lieu de découvertes et d’opportunités», a-t-elle suggéré. «Nos filles doivent absolument poursuivre leurs études pour se préparer un meilleur avenir» conclut la Première Dame.

plaidoirie de sylvia bongo ondimba pour l’éducation des femmes

Sylvia Bongo Ondimba au contact de la femme rurale. ici, à Makokou

Sylvia Bongo Ondimba au marché central de Makokou.

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actiVités de la première damela première dame du gabon au chevet des enfants opérés par la caravane « smile train italia »

LE 14 MAI DERnIER, la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba,

s’est rendue à l’Hôpital Régional de Melen pour rencontrer les enfants opérés dans le cadre de la caravane « Smile Train Italia » qui a eu lieu du 13 au 22 avril dernier.

Ce sont 79 enfants venus des neuf provinces du pays et souffrant de malformations labio-palatines qui ont été recensés et opérés de becs de lièvre lors du passage de cette caravane. Ils ont par ailleurs

bénéficié d’une prise en charge complète et gratuite comprenant les déplacements, les bilans pré et post-opératoires, l’hospitalisation, et les traitements médicaux associés à l’opération.Engagée dans la lutte pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant et marraine de la croix rouge gabonaise, c’est tout naturellement que Madame Sylvia Bongo Ondimba a tenu à se déplacer personnellement afin de s’enquérir du suivi des patients.Lors de cette visite, la Première Dame a remercié l’équipe de l’hôpital Régional de Melen qui a été l’hôte de cette mission; elle a mis à disposition des spécialistes, des blocs opératoires ainsi que des lits dans les services de réanimation et d’hospitalisation. Les chirurgiens gabonais et italiens ont travaillé de concert, et la Première Dame a salué la synergie entre l’ONG italienne, la Croix Rouge gabonaise et l’hôpital de Melen. « Il faut encourager ces interactions et ces échanges professionnels, car c’est ensemble que nous pourrons trouver des solutions et les mettre au service de nos populations » a-t-elle ajouté.Selon les témoignages des parents, la majorité de ces enfants sont marginalisés et parfois même non scolarisés.Les becs de lièvres et autres anomalies d’origines congénitales peuvent être évités par un traitement approprié, administré à chaque femme pendant les six derniers mois de la grossesse.La caravane « SMILE TRAIN » aura tenu ses promesses. Et pour ces familles qui sont péniblement sorties de l’ombre, il s’agit d’une renaissance. Pour ces enfants c’est l’espoir d’une vie meilleure et le sourire retrouvé. Au cours de cette visite la Première Dame s’est engagée une fois de plus à toujours soutenir les plus vulnérables et à toujours être à leur écoute.

La Première Dame pose avec les enfants après la visite

La Première Dame suivant les explications du médecin

Une séance de consultation

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actiVités de la première dame

a déploré les conditions de vie de ces familles exposées à tout type de risque et la situation d’isolement dans laquelle elles se trouvent. Elle a notamment constaté que ces citoyens ne bénéficient pas d’une écoute active de la part des autorités et qu’aucune action concrète n’est prise pour subvenir à leurs besoins les plus immédiats, notamment dans le domaine de la santé.Aussi, la Première Dame a-t-elle mis l’accent sur l’intérêt pour les parents d’encourager leurs enfants

à apprendre et la nécessité, pour les populations, de se constituer en associations pour faire entendre leurs préoccupations et répondre, à leurs niveaux, aux difficultés auxquelles elles sont confrontées: « C’est en réunissant nos efforts qu’on devient plus fort, j’insiste sur ce fait ».Au cours de ces visites, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a procédé à la distribution de 1000 trousses médicales familiales contenant les médicaments essentiels pour soigner les infections les plus répandues chez l’adulte, comme chez l’enfant : paludisme, diarrhée, parasitoses, douleurs et fièvres.L’objectif de ces trousses médicales familiales est de sensibiliser au bon usage du médicament et d’inciter les parents, en particulier les mères, à se montrer encore plus responsables. Ces dernières ont la responsabilité de la bonne utilisation des médicaments, de leur conservation, mais aussi de l’assainissement du milieu environnemental de leur famille. Afin de s’assurer de la bonne utilisation de cette pharmacie de maison, ces trousses ont été distribuées aux populations par une association spécialisée présente dans le quartier, ainsi que par une trentaine de volontaires préalablement formés. Ils leur ont notamment rappelé les bons gestes et les bons réflexes afin de permettre la prise en charge des infections bénignes auxquelles elles sont régulièrement exposées. De son côté, la Première Dame

A L’oCCASIon DE la Journée Internationale des Familles

célébrée le 15 mai dernier, la Première Dame est allée à la rencontre des populations du Cap Esterias et de la « Baie des cochons », dans le centre-ville de la capitale.Ces échanges lui ont permis de prendre conscience des risques sanitaires auxquels ces populations sont exposées et des problèmes sociaux qui les affectent au quotidien. Sylvia Bongo Ondimba

a longuement échangé avec les familles gabonaises et rappelé qu’elle serait toujours à leur écoute : « La proximité avec les populations est une priorité pour moi. Ces visites me permettent de m’imprégner de vos besoins et d’adapter mes projets pour vous accompagner efficacement et durablement».Créée en janvier 2011, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba est dédiée à la famille. Celle-ci est le premier lieu de transmission des valeurs et des règles de savoir vivre ensemble. Elle est le socle sur lequel se bâtit une société en bonne santé. La distribution de 1000 trousses médicales à l’occasion de la Journée internationale des Familles s’inscrit dans une action de long terme : son programme « Tous Unis pour la Santé de la Mère et de l’Enfant ».

sylvia bongo ondimba à la « baie des cochons », quartier de libreville

Sylvia Bongo Ondimba arpente les ruelles du quartier dit de la «Baie des cochons» Sylvia Bongo Ondimba s’entretient avec les femmes du Cap Esterias

Une des bénéficiaires des trousses médicales

Sylvia Bongo Ondimba attentive aux préoccupations des populations du quartier

Sylvia Bongo Ondimba face aux réalités des quartiers sous intégrés

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« ... Dire que la paix ne se mange pas alors qu’on mange tous les jours à sa faim,... on dort tranquillement …, est d’une légèreté coupable. »

En mémoire du Présidentomar Bongoondimba08 juin 2009 - 08 juin 2012

Omar Bongo Ondimba, extrait Discours à la Nation du 31 décembre 2005