La Lettre de Saveurs et Saisons n°19

n°192010 ete

automne

Votre

magasin bio à

Villeneuve d’Ascq

au cœur de

270, rue des Fusillés - 59650 Villeneuve d’ascq - France

Édito Les bio-brèves

Les nouveaux arrivants Des nouvelles de

Roubaix et Wazemmes

DossieR : Notre Bio n

,est pas chere

La Bio je Peux Les astuces pour réduire

le coût des courses interview d’un

producteur local idées recettes

Des nouvelles de nos partenaires

Zoom sur le rayon fruits et légumes

Agenda des animations

La Lettrede

w w w. s a v e u r s e t s a i s o n s . c o m

-

Matthieu Fournier

Thierry Decoster

Edito

Ed

ito

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Quelle audace chez Saveurs et Saisons : oser affirmer en couverture de La Lettre que notre bio n’est pas chère ! Sous cette

accroche délibérément intriguante c’est toute une information que nous mettons en place. Nous souhaitons en effet à travers le dossier de cette nouvelle édition vous exprimer avec conviction que la bio présente dans notre magasin est différente de celle vendue dans les rayons des enseignes généralistes et n’est pas chère au regard de ce qu’elle propose.

Dans la cacophonie générale du moment et les confusions entre agriculture biologique et raisonnée, produits bio et naturels, label français ou européen, nous tâchons de vous expliquer comment bien consommer en bio et vous guider dans vos choix.

Chez Saveurs et Saisons, osons le dire que notre bio n’est pas si chère. Nous maîtrisons la chaîne allant du producteur au consommateur et sommes capables d’identifier les provenances de nos produits. Nous favorisons le développement de filières locales et françaises. Nous payons au prix juste les producteurs, avec des valeurs de respect et d’humanité.

Cela représente un coût qui se répercute naturellement dans le prix de vente. Alors oui, ce prix est plus élevé que dans certains réseaux de distribution. Mais c’est un prix juste que vous payez chez nous, un prix engagé, un prix raisonnable. C’est le prix à payer pour envisager un avenir très proche où nous pourrons encore alimenter une population sans cesse en accroissement.

Vous trouverez nous l’espérons dans cette lettre les réponses à vos interrogations, peut-être à vos doutes. Sachez que nous sommes toujours à votre écoute pour discuter avec vous.

Nous vous présentons nos nouveaux arrivants, mais également des informations sur le monde de la bio et l’environnement en général. Nous vous proposons un programme d’ateliers et d’activités plus diversifié.

Bonne lecture.

N’oubliez jamais de venir échanger avec nous.

Magasin ouvert

du lundi au vendredi de 9h00 à 19h30,

le samedi de 9h00 à 19h00

Comité de rédaction :

Saveurs et SaisonsÉditeur responsable : Thierry DECOSTER

Conception : Matthieu FOURNIER et Dimitri BRODERSont participé : Sandrine, Sandy, Marie, Pascal, Geoffrey

Siren n° 401 728 423 00013RCS B 401 728 423 95 B 555

Photos : Matthieu FOURNIER et Dimitri BRODERS - Lézarts Studio

Création - Impression :Lézarts Studio S 03 20 26 40 85

Ne pas jeter sur la voie publique

Pour contacter Matthieu FournierResponsable magasin

S 03 20 64 02 00 - [email protected]

Pour contacter Thierry DecosterDirigeant de l’entreprise et du site

Responsable des activités boulangerie et boucherieS 03 20 64 62 19 - [email protected]

Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière. www.mangerbouger.fr

Imprimé surn°192010 ETE

AUTOMNE

Votre

magasin bio à

Villeneuve d’Ascq

au cœur de

270, rue des Fusillés - 59650 Villeneuve d’ascq - FRANCE

Edito Les bio-brèves

Des nouvelles de Roubaix et WazemmesLes nouveaux arrivants

DOSSIER : Notre Bio n

,est pas chere

La Bio je Peux Les astuces pour réduire

le coût des courses Interview d’un

producteur local Idées recettes

Des nouvelles de nos partenaires

Zoom sur le rayonfruits et légumes

Agenda des animations

La Lettrede


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InvitationDimanche

11 juinà partir de 10h00

Saveurs et Saisons fête ses 10 ans !A cette occasion, nous vous invitons à notre

Grande fêtechampêtre bioPrévenez vos amis et venez croquer la vie

et partager cette journée avec nous.

Grand marché de produits alimentaires bio et d’écoproduitsavec plus de 30 professionnels.

Restauration sur place et dégustation permanente.

Conférence à 15h00 : « l’impasse alimentaire » animée par Philippe Desbrosses,Expert en environnement auprès de la commission européenne.

Visite de la brasserie artisanale et de la boulangerie.

Animations clowns et orchestre rock.

De nombreuses animations auront lieula semaine précédant l’événement. Thierry Decoster et son équipe

InvitationDimanche











InvitationDimanche











InvitationDimanche





Grand marché de produits alimentaires bio et d’écoproduitsavec plus de 30 professionnels régionaux.

Conférence à 15h00 : « l’impasse alimentaire »animée par Philippe Desbrosses,Expert en environnement auprès de la commission européenne.




De nombreuses animations auront lieula semaine précédant l’événement.

Thierry Decoster et son équipe

Saveurs et Saisons fête ses 10 ans !Nous vous invitons le dimanche 11 juin à partir de 10h, à notre

Grande fêtechampêtre bio

Prévenez vos amis et venez croquer la vie en bio.

Grand marché de produits alimentaires bio et d’écoproduitsavec plus de 30 professionnels.Restauration sur place et dégustation permanente. Conférence à 15h00 : « l’impasse alimentaire »animée par Philippe Desbrosses,Expert en environnement auprès de la commission européenne.

Visite de la brasserie artisanale et de la boulangerie.Animations clowns et orchestre rock.De nombreuses animations auront lieula semaine précédant l’événement.

Thierry Decoster et son équipe

270 rue des fusillés, 59650 Villeneuve d'AscqTél: 03 20 640 200E-mail : [email protected]

270 rue des fusillés, 59650 Villeneuve d'AscqTél: 03 20 640 200E-mail : [email protected]

Rond-pointde Tournai

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de

Sa

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Centrede secours

SortieCitéscientifique

Zone de laHaute Borne

RoubaixHem

TournaiCherengBaisieux

Rue des Fusillés Rue des Fusillés

Métro : Triolo.Bus : lignes 47, 314, 305, 331Arrêt Doumer à 100m.Grande fête champêtre bio

au programme :

Voir le plan plus détaillé sur : www.saveursetsaisons.com

La Lettre de - n°19 - Été • Automne 2010

g Bientôt un tout nouveau

site internet pour Saveurs et Saisons !

Plus d’informations, plus de partages,

plus d’actualités !

Bonjour à tous, je m’appelle SHEN

Xujiao. Je suis actuellement en

stage chez Saveurs et Saisons.

Je viens de Chine et je fais mes études à Polytech’Lille. Les produits bio m’intéressent

beaucoup car ce domaine n’est pas encore bien développé dans mon pays natal. C’est un plaisir

de vous servir. Je serai heureuse de discuter avec vous!

Bio BrevesBio rèves

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3La Lettre de - n°19 - Été • Automne 2010


g Le mot de Xujiao, stagiaire pour deux mois chez Saveurs et Saisons

Cabillauds, barbues, carrelets, bars et st jacques en saisons sont les principaux poissons que l’on

pêche à Dunkerque.Christophe Henry, le poissonnier, vous propose

cette pêche locale de Dunkerque et de Boulogne sur Mer avec des arrivages quotidiens.

Une pêche locale et traditionnellement raisonnée puisque depuis toujours on pêche à la trémaille

à Dunkerque, un filet statique qui ne racle pas les fonds.

Christophe a été restaurateur pendant 9 ans au restaurant “Auprès de mon arbre” à Steenvoorde

et vous donnera des conseils de cuisson et de préparation.

Il vous propose également le saumon d’élevage bio de Cork, dans le sud de l’Irlande, poisson élevé dans les eaux les plus pures de

l’Atlantique Nord-Est. Goûtez également à la moule de Dunkerque (M. Turpin, mitilyculteur, élève des moules depuis plus de trois ans au

large de Zuytcoote). La moule de Dunkerque est élevée sur corde. On y trouve donc ni sable, ni

crabes à l’intérieur.Par ailleurs les eaux au large de Zuytcoote sont classées en catégorie A par les organismes qui

mesurent la qualité de l’eau.

g Depuis début avril, Christophe Henry est présent tous les mercredi et samedi de 9h à 13h !

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Bonjour à tous,Je m’appelle Geoffrey. J’ai intégré depuis le début de l’année 2010 l’équipe de Saveurs et Saisons et y suis embauché en qualité de boucher-charcutier.eprouvant un intérêt particulier pour le travail de la viande et la préparation des charcuteries, je me suis reconverti au métier de boucher depuis quelques années afin d’exercer un métier qui me passionne.A 31 ans, j’ai décidé d’intégrer un environnement professionnel bio car ce type de consommation est devenu pour moi une manière de vivre afin de mieux préserver notre santé et notre environnement. Aussi je vous invite à venir nous rencontrer pour mieux connaître nos produits.

Geoffrey

Bonjour,

Je m’appelle Pascal et j’ai fraichement intégré

l’équipe de saveurs et saisons.

A 31 ans, je présente une expérience de 10 ans dans la

distribution et le commerce de produits frais.

souhaitant retrouver des valeurs humaines dans mon

travail, je suis heureux d’être en mesure de contribuer

au commerce équitable, au respect du producteur et à

la protection de notre héritage à tous, la planète.

J’aurai le plaisir de vous croiser au détour d’un

rayon.Pascal

Notre boutique à Roubaix L’ami du painvous propose :

❱ un service de restauration rapide : tartes maison, sandwiches et formules repas,

❱ une nouvelle gamme de produits sans gluten.

13, rue de l’épeule Roubaix

Du lundi au samedi de 9h00 à 14h00 et de 16h00 à 19h00.

Les nouveaux arrivants Du nouveau à Roubaix et Wazemmes…

Notre boutique à Lille Le Fournil vous propose :

❱ pains, viennoiseries, pâtisseries,

❱ produits traiteur.

Avenue Léon Gambetta, sous les halles de Wazemmes

Du mardi au jeudi de 9h00 à 13h00, le vendredi et le samedi de 9h00 à 19h00, le dimanche de 9h00 à 14h00.


5La Lettre de - n°19 - Été • Automne 2010

Do

ssie

r

1 Comment expliquer des différences de prix ?

Des pratiques culturales exigeantesLes surcoûts des produits bio sont en très grande partie liés aux pratiques culturales plus exigeantes de l’agriculture biologique.

Sans l’aide des produits chimiques, les agriculteurs bio bénéficient de rendements moins importants et doivent recourir à davantage de main d’œuvre, notamment pour désherber mécaniquement ou manuellement leurs champs. L’exemple de la carotte illustre bien cette contrainte, sa culture nécessitant en effet un travail de désherbage important.

Ils doivent enfin supporter le coût de la certification bio dont on peut rappeler qu’elle est la plus contraignante parmi tous les labels de qualité que l’on peut trouver en France (Label Rouge, AOC…).

Une offre encore insuffisante en France

De 2003 à 2009, alors que la demande des consommateurs a crû de 10% par an, les surfaces bio n’ont progressé que de 0,45% par an en France. Ainsi elles représentaient en 2009 560 000 hectares, soit 2% seulement de la surface agricole utile. Les faibles volumes commercialisés en bio ne permettent donc pas aux acteurs de cette filière de réaliser d’aussi importantes économies d’échelles qu’en conventionnel. Notre tissu de transformateurs, constitué principalement de petites PME, doit ainsi par exemple supporter des investissements aussi conséquents qu’en conventionnel pour s’équiper en matériel de production mais avec des volumes de vente plus faibles.

Les faibles volumes commercialisés entrainent également des surcoûts logistiques. Les producteurs de lait bio ont ainsi par exemple du mal en France à bien organiser la collecte de leur lait car les fermes sont dispersées sur le territoire ce qui entraine des coûts de transport importants.

Notre Bio n’est pas chère !!on vous explique pourquoi !!

Lorsqu’on compare les étiquettes des produits bio aux étiquettes des produits conventionnels, c’est-à-dire non bio, les prix du bio sont semblent souvent plus chers et peuvent constituer un frein à l’achat. Les pratiques culturales plus exigeantes de l’agriculture biologique, l’offre encore insuffisante et les différentes politiques de distribution figurent parmi les principales raisons de ce surcoût.

Néanmoins, lorsqu’on regarde de plus près, on remarque non seulement que les prix des produits conventionnels n’intègrent pas les dégâts environnementaux et de santé générés par leur production mais aussi que les produits bio offrent souvent le meilleur rapport qualité/prix.

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Quand ils seront plus nombreux, ce sera plus facile, donc moins cher.

Retenons donc que plus le secteur se développera, plus les coûts baisseront.

Les différentes politiques de distribution

Si nous nous réjouissons chez Saveurs et Saisons de voir la bio se développer et emprunter des multiples canaux de distribution, nous regrettons de voir apparaître une bio sur-transportée, produite souvent dans des pays où la main d’œuvre est bon marché, issue de monocultures (spécialisation d’une exploitation agricole qui rompt l’équilibre entre le sol, la plante

et l’animal) et sur-emballée. Cette bio s’éloigne des fondements de l’agriculture biologique qui ne sont en effet pas tous repris par la règlementation bio.

Chez Saveurs et Saisons, notre désir est donc d’être au plus proche de ces fondements. En nous appuyant sur le réseau Biocoop, nous visons non seulement des objectifs écologiques mais aussi sociaux et économiques. Nous sommes ainsi vigilants quant à

l’origine des produits que nous vendons et à leur mode de production (cultivés en pleine terre, produits de saison qui n’ont pas poussé sous serre surchauffée...). Nous tentons de tisser des partenariats locaux, régionaux et

nationaux sur le long terme et rémunérons à leur juste valeur nos fournisseurs. Nous laissons toute leur place aux produits issus du commerce équitable (“Max Haavelar”, “Ensemble pour plus de sens”…). Nous encourageons l e s en t r ep r i s e s à échelle humaine. Nous sélectionnons des fournisseurs qui ont une démarche globale. Tous ces choix peuvent parfois éventuellement entrainer des légers surcoûts pour les “consom’acteurs”.

2 Au regard des surcoûts cachés de l’agriculture

conventionnelle, notre bio n’est vraiment pas si chèreLes prix des produits conventionnels (non bio) n’intègrent pas les dégâts environnementaux et de santé générés par leur production. Ces dégâts engendrent pourtant des coûts de dépollution et des coûts médicaux supportés par la collectivité des citoyens.

L’agriculture conventionnelle pollue les sols

L’agriculture intensive provoque la dégradation lente de l’humus (la partie superficielle des sols qui est la plus fertile et qui se compose d’organismes vivants et de matière organique) et rend les sols de plus en plus stériles. Elle surexploite en effet ces derniers sans les laisser se régénérer, tue les organismes

essentiels (champignons, vers de terre…) en utilisant des pesticides, développe les monocultures ( spéc ia l i sa t i on des exploitations agricoles) et rompt ainsi l’équilibre entre le sol, la plante et l’animal, équilibre indispensable à la préservation de l’humus.

elle pollue les nappes phréatiquesEn France, les activités agricoles sont la première origine des apports excédentaires en nitrates dans l’eau. L’emploi massif d’engrais chimiques azotés (nitrates) par l’agriculture conventionnelle et l’élevage intensif sont en effet des sources majeures de contamination des eaux souterraines. Cela conduit à une croissance surabondante d’algues nocives qui tendent à envahir l’espace aquatique. L’exemple connu des “marées vertes” en Bretagne illustre bien ce propos : ce phénomène est en effet apparu discrètement en Bretagne dans les années 1960, s’est amplifié dans les années 1970, et s’aggrave régulièrement depuis.


Mise en avant de produits issus du commerce équitable

Dossier

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Les surcoûts des produits Bio sont en très grande partie liés aux

pratiques culturales plus exigeantes de

l’agriculture biologique.

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Ces mêmes activités agricoles sont également responsables de la présence de biocides (pesticides, fongicides…) dans l’eau, ce qui pose un problème de santé publique et entrave le bon fonctionnement des stations d’épuration dans lesquelles des bactéries sont mises à contribution pour manger peu à peu la pollution. Un rapport de l’Ifen (Institut français de l’environnement) publié le 11 janvier 2008 révèle ainsi que neuf rivières françaises sur dix, ainsi que la moitié des eaux souterraines, contiennent un ou plusieurs pesticides.

Il est à cet égard intéressant de noter que la municipalité de Munich (Allemagne) a constaté, 17 ans après avoir encouragé les producteurs en amont de la ville à passer en bio, une très nette amélioration de la qualité de son eau (- 43% de nitrates et - 54% de pesticides) et a pu réaliser des économies sur les coûts de dépollution.

elle participe au réchauffement climatique

Dans le monde, l’ensemble des agriculteurs sont responsables de 17% des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du changement climatique. Ils émettent ainsi tous un peu de CO2 (carburant, chauffage des bâtiments d’élevage), un peu de méthane (fermentation des déjections animales, flatulences des ruminants) mais surtout de l’oxyde d’azote (phéno mène naturel accentué en très grande partie par l’utilisation abusive des engrais azotés), molécule 200 fois plus efficace qu’une molécule de CO2 pour créer un gaz à effet de serre. Sur ce dernier point, la bio fait naturellement figure de très bon élève puisqu’elle n’utilise pas d’engrais de synthèse.

Notons aussi que la production d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse est une grande consommatrice de pétrole (1 tonne d’engrais azotés nécessite 2 à 3 tonnes de pétrole).

Pour limiter encore davantage l’effet de serre, Saveurs et Saisons a également choisi depuis sa création il y a 15 ans de privilégier au maximum les produits locaux, d’importer uniquement des fruits et légumes qui ne sont pas cultivés en Europe (banane, ananas…) et de renoncer aux produits qui ne sont pas de saison.

elle a un impact négatif sur notre santé

Avec un total de 78000 tonnes par an, la France est le premier utilisateur européen de pesticides et le troisième mondial, derrière les Etats-Unis et le Japon.

Les agriculteurs conventionnels sont les premiers exposés aux pesticides et une étude menée en Gironde de 1990 à 2001 sous le

nom de CEREPHY a établi que les personnes les plus

exposées aux pesticides présentaient des risques d’être atteintes de maladies graves.

Les consommateurs en pâtissent également, des résidus de pesticides se retrouvant souvent dans les produits conventionnels (47% des fruits et légumes contiennent des résidus). Ces produits peuvent en effet être toxiques même en petite quantité. Le professeur Belpomme, cancérologue, a mis d’ailleurs en exergue que la toxicité d’une substance ne dépend pas de l’importance plus ou moins grande de la dose ingérée, même si elle est infinitésimale, mais de la répétition d’ingestion de cette dose (une à plusieurs fois par jours) pendant de nombreuses années. Il remet ainsi en question la théorie des doses journalières acceptables.

Mais les pesticides ne sont pas les seuls en cause. L’utilisation d’additifs et de conservateurs chimiques dans beaucoup de produits transformés conventionnels peut également avoir certains effets sur la santé.

Dossier


Le cycLe de L’azote

“ ”…la municipalité de Munich a constaté,

17 ans après avoir encouragé les producteurs à passer en bio, une très nette

amélioration de la qualité de son eau : - 43% de nitrates et - 54% de pesticides…

3 Nos produits bio apportent le meilleur rapport qualité / prix

Il existe encore peu d’études comparatives entre produits bio et produits conventionnels. Toutes n’arrivent pas d’ailleurs aux mêmes conclusions. Il est dès lors délicat d’apporter la preuve irréfutable de leur supériorité au niveau nutritionnel. Nous sommes pourtant convaincus qu’ils sont plus nutritifs et présentent ainsi le meilleur rapport qualité/prix. C’est cette conviction que nous vous partageons ci-dessous en nous appuyant sur certaines des études déjà réalisées.

Une nourriture plus denseDes études comparant produits bio et produits conventionnels démontrent qu’il y a moins d’eau dans les produits bio parce qu’on a respecté leur rythme de croissance et qu’on ne les a pas gavés d’engrais chimiques pour les faire pousser à toute vitesse. Et s’ils contiennent plus de matière sèche, ils sont

plus nutritifs (plus riches en protéines, lipides et glucides) étant donné que les éléments intéressants se trouvent dans cette matière sèche. On peut donc en acheter moins et fina-lement avoir la même quantité dans l’assiette.

Plus de vitamines, minéraux et oligo-éléments

Le professeur Joyeux, professeur de chirurgie digestive à la faculté de médecine de Montpellier, a réalisé une étude comparative des produits issus de l’agriculture biologique, de l’agriculture raisonnée et de l’agriculture conventionnelle (étude ABARAC). Cette étude a mis en évidence que les produits bio contiennent globalement davantage de vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Plus de phyto-nutriments

Les phyto-nutriments sont des composés propres aux végétaux. Ce sont des substances élaborées par les plantes pour se protéger (des insectes, des parasites, des virus et bactéries, du soleil, du froid…). Il en existe plusieurs familles : poly-phénols, flavonoïdes, acides phénoliques, ca-roténoïdes…Ils sont cofacteurs de nombreuses vitamines, antioxydants et anti-inflammatoires. Ils ont un rôle protecteur vis-à-vis de certains cancers et des maladies cardiovasculaires.

Protégées en permanence par les pesticides et fongicides, les plantes conventionnelles n’ont

plus besoin d’élaborer ces substances et sont ainsi affaiblies. Les plantes bio pour leur part doivent continuer de produire ces précieux phyto-nutriments pour se protéger.

Les études de chercheurs canadiens ont mis en évidence que les teneurs en phytonutriments des végétaux cultivés en bio seraient jusque 100 fois plus élevées.

Plus d’oméga 3 dans les viandes bio

Les animaux élevés en bio ont accès à l’extérieur et se nourrissent priori-tairement d’herbe. Cela a pour conséquence qu’ils fournissent une viande et un lait plus riche en acides gras essentiels.

Des produits non raffinés Il est souvent préférable de consommer des produits complets pour notre santé car ils sont plus nutritifs. Lorsqu’elles sont complètes, les céréales sont ainsi riches en fibres et sont parmi nos meilleures sources

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Dossier

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Les produits bio contiennent plus de matière sèche, ils

sont plus nutritifs étant donné que les éléments intéressants se trouvent

dans cette matière.

par Dimitri

de magnésium, de vitamine B et E. Notons à cet effet également que le levain utilisé pour la panification de nos pains augmente l’absorption intestinale des minéraux présents dans le pain complet. Le sucre complet quant à lui apporte énormément de minéraux alors qu’il n’en apporte presque pas lorsqu’il est blanc.

Les résidus des trai-tements phytosanitaires (pesticides, fongicides…) se retrouvant en grande partie dans les parties externes des végétaux, la non-utilisation de ces produits en bio permet de les utiliser sans raffinage. Notre magasin propose ainsi une très grande quantité de produits complets.

Notons aussi que la peau des fruits et légu-mes est également plus riche en vitamines et en fibres. Pourquoi ne pas arrêter de les éplucher systématiquement ? Non traités, les fruits et légumes bio permettent de faire cette économie.

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Dossier

Le réseau des magasins Biocoop à mis en place “La Bio je peux !” afin de baisser les prix dans les rayons. Nous avons intérrogés Noëlla afin de vous en apprendre plus.

saveurs et saisons : Qu’estce que “La Bio je peux” ?

Noëlla : “La Bio Je Peux” est une offre permanente d’une sélection de produits alimentaires et non alimentaires de consommation courante à un prix accessible.

Ce sont aujourd’hui 115 références qui sont proposées à un prix attractif. Notre objectif est de rendre accessible à tous un panier type de produits bio.

saveurs et saisons : Pourquoi les produits en “Bio je peux” sontils moins chers ?

Noëlla : Née d’une volonté commune de promouvoir l’agriculture biologique et de la rendre accessible à tous, la

sélection de produits est construite avec des fournisseurs partenaires qui proposent leur meilleur prix en contrepartie de notre engagement à l’achat.

“La Bio Je Peux” met en lien les producteurs avec le réseau des magasins Biocoop.

La sélection “La Bio Je Peux” est constituée de produits de consommation courante qui se vendent bien, ce qui permet d’obtenir des prix intéressants compte tenu des quantités vendues.

saveurs et saisons : Sacrifieton la qualité des produits et l’équité des relations commerciales ?

Noëlla : Les produits sélectionnés dans l’offre “La Bio Je Peux” répondent aux mêmes exi-gences qualitatives et gustatives que les autres produits proposés dans les magasins du réseau.

Ils répondent strictement aux exigences du cahier des charges Biocoop ainsi qu’aux règles de respect des fournisseurs.

Il ne s’agit pas non plus de proposer des produits de 1er choix ou d’entrée de gamme à des prix cassés.

Questionsà Noëlla Lemonnier

Responsable Promotions & Ventes au sein du réseau Biocoop

Le saviez-vous ?Pour rendre la bio toujours plus accessible, Saveurs et Saisons vous propose chaque mois une vingtaine de produits complémentaires à “La Bio Je Peux”. Retrouvez ces produits en magasin sous l’appellation “La Bio à portée de main”.

La BioJe peux !


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Dossier

Les astuces pour réduire

le coût des courses bio

L’alimentation bio a une image d’alimentation chère. Cependant, il existe des astuces pour

ne pas payer plus que dans le cadre d’une alimentation conventionnelle. Pour cela, il suffit d’accepter de changer un peu ses habitudes. Voici quelques pistes pour démarrer.

Vive le vrac !Les épiceries biologiques proposent de nombreux produits en vrac. Cette façon d’acheter permet de faire des économies mais également de faire un geste pour la planète, notamment en réduisant les emballages et la quantité de déchets. Leur prix concurrence celui des mêmes produits issus de l’agriculture conventionnelle. De plus, on évite

le gaspillage en achetant que la quantité nécessaire. Le petit plus : découvrez de nouvelles céréales ou légumineuses grâce au large choix proposé sans risques de jeter en achetant que l’équivalent d’une portion.

eviter les produits transformésAujourd’hui, les produits transformés et en portions individuelles prennent une grande place dans notre consommation. Etant déjà tout préparés, ils demandent plus de travail, et sont donc plus cher, sans gage d’équilibre nutritionnel, particulièrement sur le marché conventionnel. Préparer vos plats vous-mêmes vous permet de connaître tous les ingrédients utilisés et d’économiser de l’argent. Avec un peu d’organisation, il est très simple de réaliser une grande partie des produits transformés : gratins, pizzas, galettes, mais aussi yaourts, sauces tomates… Vous pouvez très bien préparer de grandes quantités à l’avance et les congeler en petites portions pour les jours où vous n’avez pas le temps de cuisiner. De même, les légumineuses peuvent être préparées à l’avance et conservées quelques jours au réfrigérateur ou congelées.

Respecter les saisons,c’est tout bon !

Idéalement, l’achat de fruits et légumes bio doit être repensé dans une démarche de saisonnalité. Ainsi, tout en ayant le plaisir de les redécouvrir lors de leur retour sur les étals du magasin, vous aurez des produits moins chers et de meilleure qualité. Un produit qui a besoin de chaleur pour bien se développer, comme la tomate, est bien plus facile à obtenir en été, quand on laisse travailler le soleil à notre place ! Pensez également à privilégier dans la mesure du possible les circuits courts, faisant intervenir des producteurs locaux, pour réduire au

maximum les coûts (économiques et environnementaux) liés aux transports.

Les protéines animales :solution rime avec modération !

Les produits un peu chers tels que la viande et le fromage sont à reconsidérer tant d’un point de vue écologique que nutritionnel. Ils doivent (re-)devenir des “produits plaisirs”. En effet, les protéines animales représentent une très grande part du budget alimentation des ménages alors que rien ne le justifie vraiment. En favorisant les protéines végétales, vous faites considérablement baisser votre note de courses mais vous protégez également votre santé en réduisant les risques d’accidents cardio-vasculaire notamment. Pour compenser l’apport de protéines animales et éviter les carences, vous pouvez manger des céréales et des légumineuses. Sans oublier que l’empreinte écologique de la viande est de quinze fois (pour l’agneau) à trois fois (pour la volaille) plus importante que celle des légumes et légumineuses. En un mot, il est bien meilleur pour le porte monnaie, pour la planète et pour la santé de consommer moins de viande afin de privilégier la qualité.

par sandy


Tout manger dans les fruitset légumes bio, c’est possible !

Les produits bios ne sont pas traités. Il est donc tout a fait possible de manger la peau des fruits et des légumes. C’est d’ailleurs à cet endroit que se concentrent la majorité des vitamines et nutriments tant plébiscités. En plus, vous éviterez le gaspillage et l’accumulation de déchets. Alors pourquoi s’en priver ? Les fanes des légumes dans les soupes, les queues de cerises en infusion, les écorces d’orange confites… Pratiquement tout peut être utilisé.

Cultiver chez soi : amusant et utile !

La culture, à la maison, de certains produits permet aussi de faire des économies tout en enrichissant son alimentation, en goût et en nutriments. Les graines germées, par exemple, sont un véritable concentré de vitamines et micronutriments. D’un excellent rapport qualité prix, leur effet est proche de celui des compléments alimentaires. De même, il ne suffit que de très peu de place pour avoir quelques pots de plantes aromatiques dans sa cuisine. Ainsi, vous aurez toujours les bases pour assaisonner vos plats (ciboulette, menthe, persil…), à la juste quantité et avec des produits d’une fraîcheur à toute épreuve.

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Dossier

Interviewde Kévin Charnay

Zoom surun maraicher

Zoom sursur maraicher :

Kévin Charnay est l’un de nos producteurs locaux. Nous entretenons avec lui des relations de confiance. Souhaitant le rémunérer au juste prix, nous avons pris le parti de ne pas négocier ses prix sans répercuter les surcoûts éventuels sur les prix finaux, quitte à baisser notre marge.

saveurs et saisons : Kévin, comment expliquestu les différences de prix entre les produits bio et les produits conventionnels (non bio) ?

Kévin : La bio nécessite beaucoup d’inter-vention humaine. Je n’ai pas recours à un herbicide pour désherber mes champs par exemple et cela fait une grosse différence

car la lutte contre les mauvaises herbes demande énormément de travail.

Et je ne peux pas me permettre d’avoir trop de mauvaises herbes car elles peuvent être source de maladie. Sur mes pommes

de terre, par exemple, l’excédent de végétation garde mon champ trop humide et favorise le mildiou.

s & s : Astu recours dès lors à de la main d’œuvre extérieure ?

Kévin : Je ne peux pas car mon exploitation est encore trop petite. J’ai parfois des bénévoles qui viennent m’aider mais je suis surtout obligé de travailler 65 heures par semaine, 7 jours sur 7 en ne prenant qu’une semaine de congés par an. J’ai fait d’ailleurs le calcul : je ne me paye que 3 euros de l’heure. On ne pourra donc vraiment pas dire que je fais ce travail pour l’argent.

J’espère néanmoins être en mesure d’embaucher un jour un travailleur saisonnier mais en France la main d’œuvre coûte très cher. Cela impacte d’ailleurs les prix des produits bio français. Les produits bio issus de pays où la main d’œuvre est bon marché ont quant à eux plus de facilité à être compétitifs.

s & s : Voistu également d’autres raisons qui expliquent les différences de prix ?

Kévin : Les exploitations bio sont globalement plus petites que les exploitations conventionnelles. Les petits producteurs n’ont pas toutes les machines que peuvent avoir les exploitations “industrielles”. Dans mon exploitation, par exemple, chaque salade, chaque pomme de terre, chaque radis est planté à la main. Il y a véritablement un soin apporté au travail.

Il y a bien sûr également des différences de rendements entre bio et conventionnel et des coûts de certification qui viennent s’ajouter à chaque nouvel intermédiaire : les semences que j’achète sont certifiées, mes légumes sont certifiés, le distributeur qui vendra mes produits devra lui aussi être certifié.


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Ces recettes sont à faire en grand pour les grandes familles ou pour les paresseux qui veulent se régaler toute la semaine à moins de 1,50 E la part ! Les quantités sont calculées pour régaler huit adultes.

Risotto de la mer

Cette recette peut se décliner été comme hiver, en faisant varier les légumes. L’hiver, on remplacera les courgettes par des poireaux, et les tomates par des carottes.

› 2 échalotes › 500 g de riz rond › 100 ml de vin blanc › 1 cube de bouillon de légumes › 500g de tomates ou carottes › 500g de courgettes › 2 boîtes de maquereaux à l’huile d’olive

Egoutter les maquereaux en récupérant l’huile (pas de gâchis!). Faire chauffer l’huile des maquereaux dans une sauteuse, et y faire blanchir les échalotes et le riz, jusqu’à ce que celui-ci devienne transparent.

Ajouter alors le vin blanc et remuer jusqu’à évaporation. Ajouter alors les tomates en morceaux ou carottes coupées en demi-lamelles bien fines et les courgettes en lamelles.

Ajouter des herbes selon la convenance. Faire cuire à couvert en ajoutant régulièrement de l’eau en remuant. A la fin de la cuisson, ajouter les filets de poisson.

Servir parsemé d’algues séchées.

Risotto du mercrediUne recette qui plait toujours aux petits comme aux grands enfants, encore meilleure réchauffée.

› 500 g de riz rond › 1 bouteille de passata de tomates › 400g de champignons de Paris › 3 tranches de lard fumé, coupées en lardons

› 3 oignons › 150g de fromage râpé › huile d’olive, thym, laurier, herbes...

Faire chauffer un filet d’huile d’olive. Faire rissoler les oignons émincés, les lardons et les champignons, puis faire nacrer le riz jusqu’à ce que celui-ci devienne transparent.

Ajouter alors la passata, les herbes et de l’eau bouillante. Faire cuire à couvert en remuant régulièrement et en rajoutant régulièrement de l’eau jusqu’à ce que le riz soit cuit. En fin de cuisson, ajouter le fromage râpé.

Pâtes sauce pestoCette recette traditionnelle italienne est ici enrichie de légumes. Pour diminuer le coût de la recette et en faire un plat familial de tous les jours, nous avons remplacé une partie des pignons de pin par des graines de tournesol. Libre à vous de ne mettre que des pignons, ou encore de faire varier la quantité d’huile d’olive, de parmesan, de remplacer le basilic par d’autres herbes (roquette, persil...), d’essayer le pesto de noix, de noisettes, de graines de courges, d’ajouter des tomates, des aubergines...

› 1kg de spaghetti › 1 bouquet de basilic › 500g de courgettes › 80g de parmesan › 2 gousses d’ail › 25g de pignons de pin › 25g de graines de tournesol › 250ml d’huile d’olive

Faire cuire les pâtes dans un grand volume d’eau salée. Émincer la gousse d’ail et la couper en petits morceaux. Hacher le basilic. Faire griller les pignons et les graines de tournesol jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Mixer les pignons, les graines de tournesol, l’ail, l’huile d’olive et le parmesan râpé. Ajouter à la fin le basilic et mixer une dernière fois jusqu’à ce que la sauce soit lisse. Faire revenir les courgettes coupées en rondelles dans une bonne cuillère de cette sauce.

Présentez les spaghettis, les courgettes et la sauce ornés de quelques feuilles de basilic frais, de quelques pignons grillés ou de copeaux de parmesan.

Idees recettesà moins de 1,50€ la part

-

[ ]En utilisant des

courgettes bio, vous

éviterez la corvée

d’épluchage et la perte

des précieuses vitamines,

sans subir le goût amer

que développe la peau de

courgette traitée.


Dossier

par Marie, animatrice de l’atelier thé

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Le Bioze RestaurantUn diner en famille, entre amis ou en tête à tête ? Le Bioze est désormais ouvert tous les vendredis et samedis soirs.

C’est l’été ! Bienvenue pour un déjeuner au coeur du jardin !

Le Bioze Restaurant lance son service traiteur !

• Un cocktail au sein de votre entreprise ?• Un repas chaud pour une réunion ?• Des plateaux repas ?

$ Le Bioze vous livre !Renseignements au S 03 20 41 22 73

Le Bioze restaurant, c’est :• Le midi du lundi au samedi• Le soir les vendredis et samedis• Repas d’affaires et réunions• Service traiteur• Petite salle privatisable (entre 7 et 16 pers.)• Soirées privées pour familles et entreprises

Fermé le dimanche et les jours fériés, comme le magasin

AquanaturaLe Coton Bio : pourquoi, où, comment, …Voilà les questions souvent posées quand on pénètre pour la première fois chez Aquanatura. Et nous aimons y répondre car, à l’origine du tee shirt que vous portez, il y a d’abord… une plante… qui nous offre de merveilleuses boules duveteuses…

Notre coton provient de Turquie et nos articles sont fabriqués en partie sur place et en partie en France. Et parce que la plante n’est pas agréssée par des engrais et des pesticides, les fibres de coton bio obtenues conservent leur gonflant, leur moelleux et apportent de la tenue à nos produits textiles.

Ainsi, le coton bio assure une meilleure tolérance par la peau.

“La Boutique du Coton AQUANATURA” c’est aussi un lieu où vous trouverez une belle literie de fabrication française en latex 100% Hévéa aux 7 zones de confort, des oreillers en balles naturelles pour un confort de sommeil inimitable, des accessoires de bien être écologiques...

Créée en 2002, entreprise nordiste, AQUANATURA continue à vous assurer la même qualité d’un coton très doux avec des lignes et des coloris nouveaux.

Ainsi dès le mois de mai, vous verrez arriver des peignoirs de bain dans toutes les couleurs à coordonner au linge de toilette et découvrirez les coloris anthracite, corail et parme pour le linge de lit et linge de bain.

Vous aurez aussi très prochainement la pos-sibilité d’acheter du tissu bio écru au mètre !

Moulins d’ascq“Les beaux jours arrivent et avec eux autant d’occasions de faire la fête : communions, mariages, réunions de famille…

Pour contribuer à la réussite de ces événements et leur donner un caractère festif, rien de tel qu’un bon “demi” tiré à la pression.

Vous allez voir, tout le monde va se trouver agglutiné autour de la pompe à bière et faire ses petits commentaires sur la qualité exceptionnelle de la bière “Moulins d’Ascq”.

Alors, n’hésitez pas à venir nous voir à la brasserie pour réserver votre pompe et, soyez sans crainte, nous vous reprenons tous les fûts de bière que vous n’aurez pas entamé. A bientôt.”

Jardin, Toboggan

Chaise haute pour enfant

Accès handicapés

service traiteur Bioze


Des nouvelles de nos partenaires Des nouvelles

de nos partenaires

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C e rayon est certainement l’un des plus emblématiques d’un magasin bio. Les fruits et légumes figurent en

effet en tête des produits bio achetés par les consommateurs. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de donner un coup d’éclairage sur notre façon de travailler ce rayon.

Chez Saveurs et Saisons, les fruits et légumes occupent un grand ilôt central et sont sous la responsabilité de Corine. Eclairés naturellement, ils sont cependant protégés des rayons du soleil par des stores occultants. La complexité de ce rayon réside entre autres dans le fait qu’il soit vivant. C’est pourquoi nous appliquons le plus grand soin aux températures, à l’hygrométrie et à la lumière.

saisonnalitéFaut-il rappeler que nous avons été précurseurs en appliquant la règle de la saisonnalité ? Cela nous paraissait tellement évident pour une enseigne qui porte les

termes “Saveurs” et “Saisons” dans son nom. Le respect de la saisonnalité réduit au maximum les coûts de transport en limitant les distances parcourues par les produits. Nous tâchons de solliciter les producteurs locaux de fruits et légumes pleine terre, dont la production est inhérente à la saison.

Et quel plaisir de retrouver sur l’étal en saison la fraise ou la tomate ! Attendus et désirés, ces fruits et légumes n’en seront que plus délicieux ! Le respect de la saisonnalité, et donc des cycles naturels, c’est aussi l’étonnement de découvrir des légumes tels que les panais ou les topinambours.

Astuce : les calendriers des saisons affichés dans le rayon !

Quels produits ?Outre leur provenance et bien sûr leur certification AB, nous sommes extrêmement attentifs à la qualité des fruits et légumes. Ainsi, nous n’hésitons pas à faire échanger des caisses de produits reçus que nous

jugeons non présentables à nos clients. C’est ce que nous appelons l’agréage, c’est à dire le contrôle qui définit les conformités des marchandises. Notre équipe tâche de trier régulièrement les fruits et légumes afin d’ôter tous ceux tâchés, notamment par leur production naturelle d’éthylène qui accélère leur mûrissement.

Vous trouverez parfois quelques produits annotés “en cours de conversion”. Ils proviennent de productions agricoles ayant fait le choix de passer du conventionnel au biologique. Nous les soutenons en distribuant leurs produits en attendant leur certification. Il faut rappeler que ce type de conversion prend beaucoup de temps.

Les produits exotiquesCertains d’entre vous s’étonnent par fois de la présence de produits d’origine lointaine sur nos étals. Nous proposons ces fruits et légumes tant qu’ils n’ont pas de production locale ou française. Nous les achetons en “élargissant les cercles”, c’est à dire en allant les chercher en minimisant au maximum les distances. Ainsi, nous privilégions des oranges européennes ou les avocats espagnols aux israéliens. D’autre

part, ces produits sont riches en vitamines et nécessaires notamment pendant les périodes hivernales. Sachez qu’ils voyagent en cale de bateau et sont issus pour la plupart du commerce équitable.


Zoom surZoom sursur maraicher :

le rayon fruitset legumes-

par Matthieu

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Le rayon fruits et legumes

Quels sont nos fournisseurs ?Nous achetons en direct auprès de petits producteurs régionaux tels que Kevin Charnay que nous avons interviewé dans cette lettre. Nous achetons auprès de la centrale Biocoop, dont la méthode de sélection des fournisseurs est garantie par une charte aux règles dras-tiques. Nous nous fournissons également auprès de Fort Et Vert et Spenninck SARL, deux grossistes en fruits et légumes issus de l’agriculture biologique.

Parlons des prix…Nous appliquons un partenariat qui nous paraît équitable et apposons le prix juste au consommateur. Les prix d’achat au producteur respectent la valeur du travail engendrée par l’agriculture biologique et ses méthodes traditionnelles et artisanales. En achetant en bio, vous rémunérez au juste prix tous les acteurs de la filière, du producteur au distributeur.

Du vrac, et un peu de désordre !Nos produits sont proposés en vrac, nous limitons au maximum les effets de présen-tation. Corine et Pascal, avec l’ensemble de l’équipe arrivent pourtant à proposer un étal joyeux et coloré, avec beaucoup d’imagina-tion et des décorations naturelles. Pour les emballer, nous vous suggérons les sachets en papier recyclé, non blanchi, provenant de re-buts de l’industrie papier. Vous pouvez utiliser également les caissettes en bois mises à votre disposition ou encore amener votre panier en osier, ce qui accentuera encore l’effet marché comme autrefois !

santé et plaisir du goûtPlus riches en phyto-nutriments, minéraux et oligo-éléments, en matière sèche, exempts de pesticides et autres fongicides, ce sont des fruits et légumes sains que nous vous proposons. Consommés en plus petites quantités, ils rassasierons mieux de part leur

densité. Leur richesse en matière sèche vous permet également d’acheter moins d’eau et plus de densité.

Apprenez à lire une ardoise !

L’ardoise doit préciser le nom du produit, sa variété, son origine, son prix (au kg, à la barquette, à la pièce) et le type de culture. Ces mentions sont obligatoires. A ces mentions, nous ajoutons celles facultatives du calibre et parfois de l’usage. Nous plaçons dans la mesure du possible l’étiquette du colis de façon apparente.


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MOIS ATELIERSPAIN THÉ CUISINE JARDIN POISSON CONSEILS BIEN-ÊTRE BEAUTÉ

Horaires 13h30 à 17h30 10h00 à 12h00 10h30 à 11h30 10h00 à 12h00 15h00 à 17h00 Toute la journée Sur rendez-vous

JUIN

Samedi 5 (Printemps bio)Atelier pain

Atelier découverte gratuit de 13h30 à 16h30 et sur inscription.

26 juinAtelier viennoiserieCet atelier est accessible avec la

carte de fidélité à partir de 500 € d’achat ou une participation de 10 € (5 € d’acompte ou

d’arrhes à l’inscription).

Samedi 5 (Printemps bio) Samedi 12Atelier thé

Plongez dans l’univers du thé. Apprenez à

mieux le connaître, le choisir, le préparer.

Suivez son parcours du jardin à la tasse.

Samedi 5 (Printemps bio)Les épicesC’est le petit plus qui change tout en

cuisine ! Nous passerons en revue les principales épices, leurs vertus,

leurs utilisations de base.

Samedi 5 (Printemps bio)Atelier découverte des plantes de notre éco-jardin

Avec Monsieur Saint-Omer, diplômé en

Phytothérapie.

Samedi 5 (Printemps bio) Atelier découpe de poissonProfitez des conseils de Christophe, poissonnier et ancien restaurateur.

Samedi 5 (Printemps bio)Vendredi 25 Conseils bien-être

Retrouvez les conseils de Céline Verley,

naturopathe, en magasin.

JUILLET

Samedi 10 juillet Atelier Pain

Cet atelier est accessible avec la carte de fidélité à partir de 500 € d’achat ou une

participation de 10 € (5 €

d’acompte ou d’arrhes à l’inscription). .

Samedi 3 les sauces et les dips

Nous réaliserons une béchamel végétale aux amandes pour les

gratins et les légumes, une sauce froide de légumes pour remplacer la mayonnaise, une crème de sésame et citron, une sauce teriyaki (miel et soja), un houmous de lentilles, une

sauce sucrée salée au curry.

SEPTEMBRE

Samedi 11Atelier Viennoiserie

Cet atelier est accessible avec la carte de fidélité à

partir de 500 € d’achat ou une participation de 10 €

(5 € d’acompte ou d’arrhes à l’inscription).

Samedi 18 Atelier thé

Plongez dans l’univers du thé. Apprenez à

mieux le connaître, le choisir, le préparer.

Suivez son parcours du jardin à la tasse.

Samedi 25 Sans gluten

Beaucoup de théorie et d’explications durant cet atelier, pour

apprendre à limiter le gluten dans sa cuisine. Nous verrons quelles

sont les astuces pour continuer à se régaler... autrement.

Samedi 4 Atelier découverte des plantes de notre éco-jardin

Avec Monsieur Saint-Omer, diplômé en

Phytothérapie.

Samedi 18 Découverte des moules de DunkerqueProfitez des conseils de Christophe, poissonnier et ancien restaurateur.

Vendredi 17 Conseils bien-être



Samedi 18Soin découverte docteur Hauschka

Prenez rendez-vous avec Véronique pour

un diagnostique personnalisé.

OCTOBRE

Samedi 16 Atelier Pain

Cet atelier est accessible avec la carte de fidélité à

partir de 500 € d’achat ou une participation de 10 €

(5 € d’acompte ou d’arrhes à l’inscription).

Samedi 23 La cuisine aux huiles essentielles

Les huiles essentielles jouent le même rôle que les épices en cuisine : elles ajoutent de la gaieté à vos plats. Il y aura beaucoup de créativité et de pratique dans cet atelier découverte !

Samedi 16Atelier découpe de poissonProfitez des conseils de Christophe, poissonnier et ancien restaurateur.

Vendredi 15 Conseils bien-être



Samedi 2Soin maquillage

Sabine, ambassadrice esthéticienne pour

Logona, vous propose une séance beauté

maquillage Durée 20 minutes.

Atelier cuisine

Conseils bienêtre avec

Céline Verley, naturopatheAtelier découverte des

plantes de notre écojardin

Les ateliers Beauté,

Cuisine, Jardin, Thé,

Poisson et Conseils

bien-être vous sont

offerts !

inscription

à l’accueil

l’agenda des animations de Villeneuve d’Ascq

Marie, animatrice

de l’atelier thé

La Lettre de Saveurs et Saisons n°19

Documents

Transcript of La Lettre de Saveurs et Saisons n°19