La Lettre de l’...La lettre de l’APABA - n 131 - novembre 2013 APABA - Carrefour de...

12
La bio n’est ni une niche, ni une agriculture réservée aux bobos. C’est simplement une agriculture qui vise à nour- rir sainement les Hommes tout en préservant la Terre. En choisissant cette voie, chacun essaie de vivre dignement de son métier et de manière responsable. Mais remettre en cause les pratiques de l’agriculture productiviste et l’usage à tout va des engrais chimiques, des pesticides ou des antibiotiques n’est pas forcément chose facile. Face à des mammites ou face à des adven- tices qui envahissent un champ de céréales le recours aux molécules de l’agrochimie constitue une réponse bien confortable pour les agriculteurs. En bio, l’observation des animaux et des cultures, la com- préhension du fonctionnement des sols, des cycles bio- logiques, l’usage de la phytothérapie et des médecines douces, la pratique des rotations, des associations de plantes, … sont autant de compétences qu’il faut inté- grer pour pallier à l’absence de béquille de l’agrochimie. Alors, pourquoi ne pas s’appuyer sur l’expérience acquise dans nos propres fermes qui sont souvent des terrains d’expérimentation ? Pourquoi ne pas tirer de leçons des essais, des réussites et des erreurs qui, quelque part, construisent les alternatives à l’agriculture industrielle ? Le réseau des fermes témoins en agriculture biologique a cette vocation : faire connaître, s’ouvrir aux échanges, aux partages d’expériences. C’est la raison pour laquelle, nous organisons 3 ren- contres : - Le lundi 2 décembre de 14h à 17h au GAEC de Serres à Combret : « Mieux gérer son herbe pour faire des éco- nomies, même en période de sécheresse ». - Le mercredi 4 décembre de 14h à 17h au GAEC du Marigot à La Fouillade – « prévention et production raisonnée, pour des animaux en meilleure santé et à moindre coût ». - Le vendredi 6 décembre de 14h à 17h au GAEC de Caplongue à Arvieu - « Conduire des céréales sans dés- herbage ni engrais, vers une réduction des coûts de pro- duction ». Nous espérons bien sûr y accueillir les éleveurs en bio mais aussi les conventionnels qui, comme les autres, ont probablement des questionnements mais aussi des ex- périences et des savoirs à partager. Alteragro représente au total plus de 40 rencontres orga- nisées au plan régional avec la FRAB Midi-Pÿrnées. José Vasquez, administrateur de l’APABA et Pierre Boisseleau, animateur. Vous souhaitez participer aux rencontres et témoigner en tant que paysan ? Contactez nous au 05.65.68.11.52 ou sur viande@avey- ron-bio.fr. Nous avons également besoin de vous pour communiquer sur cet évènement dans vos campagnes. L’APABA en action Le programme d’action 2014 est en cours de finalisation, travaillé par l’équipe et les administra- teurs. Si vous avez des idées d’ac- tion à mettre en place, n’hésitez pas à nous contacter ! Le comité de pilotage du projet Agriculture Du- rable de Moyenne Montagne (ADMM) s’est réuni du 7 au 9 octobre en Corrèze. Pour rappel, ce pro- jet qui fédère tous les CIVAM du Massif central per- Sommaire Edito ................................................................................................... 1 L’APABA en action .......................................................................... 1 Nouveautés réglementaires et institutionnelles................ 3 Nouvelles des partenaires .......................................................... 6 Actualités et sujets brûlants ...................................................... 8 Un point de vue technique parmi d’autres ....................... 10 Prochaines formations.............................................................. 11 Petites annonces......................................................................... 12 ALTERAGRO : Partager nos expériences pour construire des alternatives à l’agrochimie Edito La lettre de l’APABA - n°131 - Novembre 2013 APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12026 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] .fr - www.aveyron-bio.fr 1 La ettre de l’ L n°131 - Novembre 2013

Transcript of La Lettre de l’...La lettre de l’APABA - n 131 - novembre 2013 APABA - Carrefour de...

La bio n’est ni une niche, ni une agriculture réservée aux bobos. C’est simplement une agriculture qui vise à nour-rir sainement les Hommes tout en préservant la Terre. En choisissant cette voie, chacun essaie de vivre dignement de son métier et de manière responsable.

Mais remettre en cause les pratiques de l’agriculture productiviste et l’usage à tout va des engrais chimiques, des pesticides ou des antibiotiques n’est pas forcément chose facile. Face à des mammites ou face à des adven-tices qui envahissent un champ de céréales le recours aux molécules de l’agrochimie constitue une réponse bien confortable pour les agriculteurs.

En bio, l’observation des animaux et des cultures, la com-préhension du fonctionnement des sols, des cycles bio-logiques, l’usage de la phytothérapie et des médecines douces, la pratique des rotations, des associations de plantes, … sont autant de compétences qu’il faut inté-grer pour pallier à l’absence de béquille de l’agrochimie.

Alors, pourquoi ne pas s’appuyer sur l’expérience acquise dans nos propres fermes qui sont souvent des terrains d’expérimentation ? Pourquoi ne pas tirer de leçons des essais, des réussites et des erreurs qui, quelque part, construisent les alternatives à l’agriculture industrielle ?

Le réseau des fermes témoins en agriculture biologique a cette vocation : faire connaître, s’ouvrir aux échanges, aux partages d’expériences.

C’est la raison pour laquelle, nous organisons 3 ren-contres :

- Le lundi 2 décembre de 14h à 17h au GAEC de Serres à Combret : « Mieux gérer son herbe pour faire des éco-nomies, même en période de sécheresse ».

- Le mercredi 4 décembre de 14h à 17h au GAEC du Marigot à La Fouillade – «  prévention et production raisonnée, pour des animaux en meilleure santé et à moindre coût ».

- Le vendredi 6 décembre de 14h à 17h au GAEC de Caplongue à Arvieu - « Conduire des céréales sans dés-herbage ni engrais, vers une réduction des coûts de pro-duction ».

Nous espérons bien sûr y accueillir les éleveurs en bio mais aussi les conventionnels qui, comme les autres, ont probablement des questionnements mais aussi des ex-périences et des savoirs à partager.

Alteragro représente au total plus de 40 rencontres orga-

nisées au plan régional avec la FRAB Midi-Pÿrnées.

José Vasquez, administrateur de l’APABA et Pierre Boisseleau, animateur.

Vous souhaitez participer aux rencontres et témoigner en tant que paysan ?

Contactez nous au 05.65.68.11.52 ou sur [email protected]. Nous avons également besoin de vous pour communiquer sur cet évènement dans vos campagnes.

L’APABA en actionLe programme d’action 2014 est en cours de finalisation, travaillé par l’équipe et les administra-teurs. Si vous avez des idées d’ac-tion à mettre en place, n’hésitez

pas à nous contacter !

Le comité de pilotage du projet Agriculture Du-rable de Moyenne Montagne (ADMM) s’est réuni du 7 au 9 octobre en Corrèze. Pour rappel, ce pro-jet qui fédère tous les CIVAM du Massif central per-

SommaireEdito ...................................................................................................1L’APABA en action ..........................................................................1Nouveautés réglementaires et institutionnelles ................3Nouvelles des partenaires ..........................................................6Actualités et sujets brûlants ......................................................8Un point de vue technique parmi d’autres ....................... 10Prochaines formations .............................................................. 11Petites annonces......................................................................... 12

ALTERAGRO : Partager nos expériences pour construire des alternatives à l’agrochimie

Edito

La lettre de l’APABA - n°131 - Novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12026 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] .fr - www.aveyron-bio.fr 1

Laettre de l’

Ln°

131

- Nov

embr

e 20

13

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 2

met à l’APABA de mener un certain nombre d’actions sur la durabilité (groupe herbe, autonomie, énergie, etc.). Ce comité a été l’occasion à la fois de présenter la feuille de route aux financeurs et de préparer une conférence régionale sur les possibilités d’application du scénario Afterres 2050 conçu par Solagro (plus d’infos sur www.solagro.org). Le réseau a également réfléchi à sa straté-gie pour vous proposer un programme complet sur la gestion technique du pâturage en 2014.

Les formations sur la gestion technique du pâturage est terminée. Un travail avec l’INRA de suivi d’essais sur les prairies semées à flore multiple sera possible-ment mis en place, si vous êtes intéressés: [email protected].

Benoit Pages continue son travail sur la filière bovins viande. Il complète les études déjà réalisées sur le potentiel de production de cette fi-lière. Les producteurs bovins viande ont reçu une enquête pour connaître les besoins de la filière. Nous vous remercions par avance de prendre le temps d’y répondre. Cela nous permettra de proposer des actions pour 2014, en adéquation avec vos attentes. L’ étude de marché réalisée en 2012 sera également complétée par les élèves de l’école de commerce de Ro-dez. Ils auront en charge de contacter des distributeurs de viande dans les grandes métropoles accessibles de-puis Rodez (Paris, Montpellier, Lyon, Marseille ; Toulouse ayant déjà été étudiée).

La construction d’Altergro continue et le programme est désormais définitif. La communication va donc bientôt démarrer, nous espérons mobiliser un maxi-mum d’agriculteurs conventionnels pour cette occa-sion.

Les agriculteurs en productions végétales ont pu profiter d’une première formation avec Eric Petiot, pour réaliser soi-même ses analyses et diagnostics d’eau, de prépara-tions et de sol. Ils étaient 13 et en sont sortis enchantés, avec l’envie de pratiquer cette méthodologie sur un long terme. Affaire à suivre !

Eric Petiot est revenu en cette fin de mois pour nous parler des huiles essentielles pour soigner les plantes.

Les acteurs du Pôle Bio Massif Central (dont l’APABA) ont continué de travailler sur la conception d’une malette d’outils pédagogiques sur la restauration collective. Sor-tie prévue en janvier 2014.

Chrystelle Audo qui livre la restauration collective a organisé une rencontre avec les différents cuisi-niers des établissements avec lesquels elle travaille sur sa ferme. Une après-midi de visite de la ferme,

d’échanges constructifs au-tour de la réalité de chacun des participants et des le-viers d’action pour favoriser la démarche d’introduction de produits biologiques dans la restauration collective.

L’APABA a été présentée aux élèves de la licence pro ABCD de la Cazotte. L’objectif : présenter la composition, le fonctionnement et les actions de la structure.

Une rencontre FRAB autour de la restauration collec-tive a eu lieu à Toulouse ce mois ci. Cela a été l’occa-sion de faire un point sur les actions et les probléma-tiques rencontrées dans chacun des départements présents (Haute-Garonne, Aveyron, Tarn-et-Garonne et Hautes-Pyrénées), et d’échanger autour des po-tentielles actions communes à développer l’année prochaine.

La commission maraîchage de l’APABA s’est réunie ce mois ci. L’occasion d’échanger sur les problématiques propres à la filière, et de préparer les rencontres de ma-raîchers par secteur, qui auront lieu cet hiver (fin no-vembre, début décembre).

Le partenariat avec les collèges sur l’introduction de jeunes bovins bio continue. Dès le mois d’octobre, c’est à l’atelier de découpe de Camarès, que nous avons eu l’occasion d’aller visiter, que sont préparés les produits finis.

Le groupe projet « Familles à Alimentation Positive » s’est réuni deux fois en octobre pour définir les contours de l’action qu’il souhaiterait mettre en œuvre à partir de l’année prochaine. L’idée  : permettre à des foyers à bas revenus d’introduire 20 % de produits bio (et idéalement locaux) dans leur consommation, sans augmenter leur budget. Le groupe projet ne demande qu’à grossir un peu ! Alors si vous avez envie de vous investir sur la mise en œuvre d’une telle action, vous pouvez nous rejoindre à la pro-chaine rencontre qui aura lieu à la Maison de l’Agriculture, à Rodez, le 14 novembre à 16h30. Vous pouvez également contacter Sarah au 05.65.68.11.52. pour en savoir plus.

La commission « Restauration Collective » de l’APA-BA se réunira le 5 novembre à 14h à la Maison de l’Agriculture. Cette rencontre a pour objectif de ré-fléchir ensemble aux actions à mettre en œuvre sur cette thématique. Si vous êtes intéressés par le sujet, que vous souhaitez travailler avec les restaurants scolaires pour la vente de vos produits, rejoignez-nous. Pour plus d’informations, contacter Sarah au 05.65.68.11.52

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 3

La commission installation / conversion s’est enfin mise en place. Elle a défini les objectifs prioritaires sur lesquels elle souhaite travailler l’an prochain :* Repérer les porteurs de projet en bio* Favoriser l’installation de porteurs de projet deman-dant des petites surfaces chez les éleveurs du départe-ment et les associations sur les fermes bio existantes* Mettre en place des parrainages agriculteurs bio ins-tallés / porteurs de projet* Sensibiliser les futurs retraités (potentiel d’installation)Une rencontre est prévue avec les partenaires travaillant sur ce thème fin novembre afin de voir les synergies possibles. Si ce thème vous intéresse, on vous attend au 05 65 68 11 52.

Suite au travail d’enquête sur une vingtaine de fermes cet été, les référents ovins lait et Mélanie Bau-dy débutent l’analyse des résultats. L’objectif est de comparer différents systèmes en fonction du volume de production par actif afin de repérer les différentes stratégies et impacts sur la ferme. À cette occasion, nous recensons également les pratiques perfor-mantes à diffuser.

Lait Bio 12 a choisi sa marque commerciale : « Les Herbes Folles » et finalise son logo. Un gros travail sur le fonc-tionnement interne est en cours, qui débouchera sur la création de la structure juridique début 2014. Les essais des tomes de vache et des tomes mixtes (vache-brebis) arrivent à leur terme et la phase de fabrication régulière devrait débuter en cours d’année prochaine. Les études technique et commerciale sont en cours de finalisation.

Le repérage des blocages à l’installation pour les élevages caprins lait est mainte-nant fini. Le travail se poursuit par le re-cueil d’informations et de pratiques per-mettant de les dépasser. Une première fiche technique sur les soins alternatifs du troupeau est en cours de rédaction,

bientôt suivi par d’autres. La formation avec le GIE Zone Verte se poursuivra cet hiver avec une première date le 10 décembre.

Les premiers préparatifs pour la Fête du Lait bio, pré-vue le 1er juin 2014, ont commencé. Nous avons déjà des candidats en Aveyron, et dans le Lot. Une première réunion d’information et de présentation du projet aura lieu mi-décembre. Si vous souhaitez participer à cette nouvelle aventure, n’hésitez plus à vous faire connaître auprès de Stéphanie.

Annuaire papier « Vivre et manger bio en Aveyron »La nouvelle édition du guide papier « Vivre et manger bio en Aveyron  » est disponible. Edité pour deux ans, ce guide a fait peau neuve : nouvelle mise en page,

nouvelles couleurs, un classement des producteurs par secteur géogra-phique.Un guide simple et pratique à diffuser autour de vous sans modération.Pour le recevoir par courrier, et nous aider à sa diffusion, n’hésitez pas à prendre contact avec nous.

[email protected]

Nouveautés réglementaires et institutionnelles

Aquaculture : le cahier des charges français prolongé jusqu’en 2015

Àprès plusieurs mois de débats, la Commission européenne a finalement confirmé que les États membres pouvaient

prolonger l’application de leurs cahiers des charges nationaux sur l’aquaculture bio jusqu’au 1er janvier 2015. Possibilité que la France a décidé d’appliquer pour son propre cahier des charges.

Pour rappel, tous les opérateurs français engagés en aquacul-ture bio avant le 1er juillet 2010 peuvent choisir d’appliquer l’ancien cahier des charges français plutôt que le règlement européen. Cette mesure de transition devait normalement prendre fin au 1er juillet 2013.

Les textes (européen et français) annonçant le prolongement devraient être publiés incessamment. Leur application débu-tera de manière rétroactive au 1er juillet 2013 afin d’assurer une continuité réglementaire.

Bilan des changements réglementaires de janvier à juillet 2013Nous ne reprenons pas ici les changements abordés dans le dernier bulletin (Attache et évolution pour les semences grandes cultures et fourrages).

Réglementation vinification:Suite à la première vendange après la sortie du texte, plusieurs précisions ont été faites quant à l’application de la réglemen-tation vinification biologique.

- Taux résiduel de sulfites dans le vin Le taux maximal de sulfites dans les vins bio selon le taux de sucres est une obligation de résultat sur le produit fini (vin) à la mise en bouteille. Elle implique nécessairement des ana-lyses systématiques de la teneur en SO2 total, et de la teneur en sucres fermentescibles. Attention, ce contrôle ne concerne pas les vins faisant l’objet de transactions entre opérateurs.

- Pour les vins mis à la consommation (vins embou-teillés ou vins vendus en vrac en vente directe) :

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 4

* L’opérateur doit conserver pendant au moins 6 mois un échantillon représentatif de chaque lot conditionné;* Pour chaque lot conditionné, l’opérateur doit tenir à la dis-position de l’organisme certificateur les résultats d’une ana-lyse présentant au moins la teneur en SO2 total et la teneur en sucres fermentescibles (glucose et fructose). Il peut mettre en avant le résultat d’une analyse réalisée par ailleurs, à la condi-tion que celle-ci ait été effectuée sur le même lot, au même stade de prélèvement et dans des conditions identiques à celles du contrôle externe* L’organisme certificateur prélève chez le conditionneur et analyse au moins un échantillon par tranche de 2000 hecto-litres de vin biologique conditionné*, sur les paramètres sui-vants : teneur en SO2 total, teneur en sucres fermentescibles, et, dans certains cas, recherche de résidus de produits inter-dits en agriculture biologique. Les analyses déjà effectuées par le producteur dans le cadre d’un auto-contrôle ou pour d’autres appellations ne l’exempte pas de ces analyses réali-sées par l’OC systématiquement, même si le volume est infé-rieur à 2000hl.Lorsqu’il s’agit d’une cave coopérative, si la vinification est ef-fectuée à façon, le prélèvement doit se raisonner pour chaque viticulteur, par contre, si la vinification est collective, le prélè-vement doit se raisonner à l’échelle de la cave.

- Enzymes pectolytiquesLes enzymes pectolytiques ne sont prévues dans le règlement bio que pour un usage de clarification et non d’extraction.

- Disponibilité des intrants marqués par un astérisque :Certains intrants d’origine agricoles (indiqués par un asté-risque dans l’annexe VIII bis) doivent être issus de matières premières biologiques, s’ils sont disponibles en qualité bio : levures, albumine et ovalbumine, colle de poisson et colles protéiques végétales, tanins, gomme arabique et gélatine ali-mentaire.

- La disponibilité est considérée comme avérée lorsque :* il existe des produits certifiés en bio et* que ces produits certifiés sont disponibles physiquement sur le marché en quantité suffisante.Pour les levures fraiches, la disponibilité en bio se détermine souche par souche (déterminée par son n° de souche). Pour les levures inactivées et les écorces de levures, on applique les mêmes règles que pour les autres intrants avec * (3 attesta-tions d’indisponibilités).

- Assemblage de vinsPour les vins d’assemblage composés de « vin issu de raisins biologiques » vinifié avant le 1er août 2012 et de vin « bio » vinifié après le 1er août 2012, la mention « vin issu de raisins de l’agriculture biologique » peut être utilisée à condition que lesdits vins ne portent pas de millésimes. Elle peut être accom-

pagnée du logo AB mais pas du logo européen. Pour plus de détails, consulter la fiche « Vinification biologique » de la FNAB :

http://www.fnab.org/images/files/actions/reglementation/Fi-chereg-vinif-mai13-VF.pdf

Gestion de la mixitéLa lecture de la réglementation concernant la gestion de la mixité en production végétale a été clarifiée fin 2012.

Il a notamment été souligné que les doublons (= mêmes varié-tés ou variétés difficiles à distinguer) bio / conversion ne sont pas interdits par le règlement, à condition que le producteur soit en mesure de décrire et mettre en œuvre des moyens de traçabilité suffisants pour assurer la séparation des produits depuis la mise en culture à la commercialisation. Cela peut passer notamment par des dates de récoltes décalées, à condi-tion que :- chaque récolte soit achevée avant le début de la suivante,- le producteur puisse prouver qu’à aucun moment sur son exploitation il y aura une présence simultanée des récoltes issues des cultures conduites à des niveaux de conversion dif-férents (bio, C2/C3, C1)Pour s’assurer de l’efficacité de ces mesures, l’organisme cer-tificateur peut appliquer un plan de contrôle renforcé (ana-lyses,  …).

Les doublons bio/non bio sont, eux, totalement interdits, en dehors des dérogations prévues à l’article 40 du RCE n° 889/2008 pour les cultures pérennes et les prairies pâturées.

La nouvelle rédaction du guide de lecture est claire sur ce point. Ainsi, des dates de récoltes décalées ou des destina-tions différentes (par exemple raisin de table/raisin de vinifi-cation) ne sont pas des critères de distinction en tant que tels. De même, il a été rappelé que la distinction doit être possible à tous les stades de production et de stockage. Il n’est donc, par exemple, pas possible de semer en bio du blé classique et en conventionnel du blé barbu si les grains ne sont pas distin-guables après récolte.

* « Facilement distinguable » : exemples de différenciation conformes en mixité bio/non bio et en mixité bio/conversion: forme, couleur …- Riz, les critères de distinction retenus sont les 4 catégories suivantes: - riz rouge – riz rond - riz ½ long et long A - riz long B- Pêches blanches / pêches jaunes - Pêches rondes/pêches plates- Maïs : la production de maïs grain et de maïs ensilage pour des variétés différentes non distinguables en culture mais à finalité différente.- Vignes : la couleur de cépage (rouge ou blanc) est un critère de différenciation retenu pour les raisins de cuve ou de table. Il reste acceptable d’avoir sur une même exploitation des rai-sins de cuve et des raisins de table de cépages différents d’une

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 5

même couleur en conduite bio pour l’un et en non bio pour l’autre dès lors qu’une différenciation reste possible (forme/taille des grappes, absence de vinification pour les raisins de table,…).

* « Facilement distinguable » : exemples de différenciation non conformes en mixité bio/non bio et en mixité bio/conver-sion :- Blé : la notion de blé barbu/non barbu n’est pas un critère de différenciation accepté pour permettre la mixité sauf si les grains sont différenciables après récolte- Mélange céréalier et culture mono espèce (dont l’espèce est présente dans le mélange céréalier)

Conséquences

Un opérateur qui réalisera, à compter d’août 2013, des semis aboutissant à un assolement non conforme, sera considéré par son OC comme étant en situation de manquement au re-gard de la réglementation bio. Les produits (récolte 2014 is-sue de semis 2013) issus de ces assolements non-conformes seront susceptibles de ne pas être déclassés par l’OC sous la réserve expresse que l’opérateur s’engage formellement par un plan d’action visant à revenir à la conformité pour les semis qui seront réalisés en 2014.

A partir de janvier 2014, le nouveau règlement contrôle (voir ci-dessous) impose aux États membres la mise en place d’une grille des sanctions commune à tous les OC. En conséquence, pour tous les opérateurs, les assolements non-conformes (se-mis 2014) seront sanctionnés par les organismes certificateurs selon les modalités qui figureront dans cette grille commune de sanctions. Elle est actuellement en cours d’établissement par l’INAO.

Pour plus de détails, consulter :- Le guide de lecture français: http://www.inao.gouv.fr/public/home.php?pageFromIndex=textesPages/Agriculture_biolo-gique 385.php~mnu=385- La note FNAB « gestion de la mixité » : http://www.fnab.org/images/files/actions/reglementation/Doc%20pedago-Mixit%C3%A9-nov2012.pdf

ContrôlesLe règlement CE n°392-2013 de la Commission du 29 avril  2013 vient modifier le règlement CE n°889/2008 de la Commission spécifiquement sur le sujet des contrôles. Il s’applique à partir du 1er janvier 2014.

Il s’agissait pour l’essentiel d’apporter des améliorations au système de contrôle en réponse aux remarques du rapport de la Cour des comptes européenne sur le sujet. En voici les prin-cipaux éléments.

Engagement des opérateursLes opérateurs doivent désormais s’engager à accepter que leur dossier et les informations nécessaires puissent être trans-mis à d’autres organismes certificateurs et à d’autres autorités de contrôle lorsque cela est nécessaire (par ex : changement d’OC).

Le texte rappelle également que l’opérateur doit prévenir son organisme certificateur et les autorités lorsque son produit, les

produits de ses fournisseurs ou de ses sous-traitants ont un problème de certification.

AnalysesLes prélèvements pour analyses par les organismes certifica-teurs sont désormais obligatoires en routine et doivent repré-senter annuellement au minimum 5  % du nombre d’opéra-teurs soumis à leur contrôle. Ils sont réalisés selon une analyse de risque.

En France, ce plafond était déjà dépassé. Cette nouvelle règle ne changera donc pas les pratiques des organismes certifica-teurs français.

Bien entendu, les organismes certificateurs doivent toujours effectuer des analyses en cas de suspicion.

Echanges d’informationLes échanges d’informations étaient déjà obligatoires entre organismes certificateurs, et entre organismes certificateurs et autorités compétentes. Le nouveau règlement détaille pré-cisément les cas dans lesquels les organismes certificateurs doivent fournir des informations :

* Lorsque l’opérateur et/ou ses sous-traitants relèvent d’au-torités ou d’organismes de contrôle différents.* Lorsque l’opérateur et/ou ses sous-traitants changent d’au-torité ou d’organisme de contrôle.Dans ce cas l’ancien organisme ou autorité de contrôle trans-met les éléments pertinents du dossier de contrôle de l’opéra-teur concerné ainsi que les rapports de contrôle. Le suivi des-précédentes non-conformités doit être assuré.* Lorsque l’opérateur se retire du système de contrôle.* Lorsqu’une autorité ou un organisme de contrôle constate des irrégularités ou des infractions altérant le caractère biolo-gique des produits.

D’autre part, le texte introduit une nouvelle obligation : les États membres doivent mettre en place les procédures per-mettant que les résultats des inspections et visites soient communiqués aux organismes « payeurs » des aides du déve-loppement rural.

Les États membres ont également des obligations d’échange mutuel d’informations, lorsqu’ils constatent des irrégularités sur un produit provenant d’un autre État membre ou d’un pays tiers.

Enfin, le règlement oblige à la création d’une base de données nationale des certificats bio.

Visites supplémentaires et visites non annoncéesLe règlement obligeait déjà à un contrôle physique par an et par opérateur, des visites supplémentaires devant être réali-sées en fonction de l’analyse de risque. Le nouveau texte intro-duit un minimum de visites supplémentaires correspondant pour chaque organisme certificateur à 10 % des opérateurs sous contrat.

La France a déjà des minimum par catégorie d’opérateurs (par exemple : 50 % pour les agriculteurs). Cette nouvelle mesure ne changera donc pas les pratiques des OC français.

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 6

En revanche, le texte détermine également un minimum de visites non annoncées, qui devra correspondre au minimum à 10 % au moins de l’ensemble des inspections et des visites effectuées. L’INAO étudie actuellement les modalités d’appli-cation de cette règle.

Unicité de la grille de sanctionIl s’agit d’une très ancienne demande des opérateurs bio fran-çais : le texte oblige chaque État membre à avoir une grille de sanction nationale, appliquée par l’ensemble des organismes certificateurs. Le travail est en cours à l’INAO.

AutresLe nouveau règlement précise également les conditions d’au-dit des organismes certificateurs dans le cadre de leur super-vision, et les données obligatoires que chaque État membre doit fournir à la Commission européenne annuellement.

Pour plus de détails, consulter : Le règlement CE n°392-2013 de la Commission : http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexU-riServ.do?uri=OJ:L:2013:118:0005:0014:FR:PDF

* La directive Lignes directrices plans de contrôles INAO-DIR-2008-04 : http://www.inao.gouv.fr rubrique Publications officielles puis sur la page « Directives INAO » Rechercher dans la partie « Directives du Conseil des Agréments et Contrôles »

Présence d’animaux conventionnels sur des terres bioLe règlement permet (article 17.2 du règlement CE n°889/2008) que des animaux conventionnels soient présents sur des terres bio pour une période limitée et à condition que :

* que ces animaux soit issus de systèmes extensifs,* que des animaux biologiques ne se trouvent pas simultané-ment dans les pâturages concernés.

La question de la « période limitée » a été éclaircie en mars  2013 : les animaux non biologiques (les animaux en conversion ne sont pas concernés) peuvent utiliser des pâtu-rages biologiques pendant une période de pâturage limitée chaque année et qui ne peut excéder 4 mois sur l’ensemble des pâturages de l’exploitation conduits en bio.

On doit donc compter la présence totale d’animaux sur l’ex-ploitation et non plus sur chaque parcelle comme c’était le cas précédemment.

Après le constat que certains élevages ne pouvaient respecter cette obligation, ces cas particuliers sont actuellement exami-nés et une décision devrait être prise d’ici à fin 2013.

Pour plus de détails, consulter le guide de lecture : http://www.inao.gouv.fr

Intrants/méthodes de lutte

Guide des intrantsLe guide des intrants a été mis à jour et rebaptisé « Guide des produits de protection des cultures utilisables en France en agriculture biologique ».

Pour rappel, ce guide liste les spécialités commerciales de pro-tection des plantes utilisables en bio en France. Ces produits

sont utilisables en production biologique sous réserve des conditions suivantes :

* la (les) matière(s) active(s) est (sont) listée(s) dans l’annexe II du règlement CE n°889/2008 de la Commission (règlement bio)* le produit dispose d’une autorisation de mise sur le marché en France pour l’usage concerné.* l’usage du produit est justifié et limité

Lutte physique contre les taupesLes outils de lutte contre les nuisibles, type taupe et campa-gnol, reposant sur la création d’une onde de choc brève dans les galeries, sont considérés comme un moyen de lutte phy-sique et sont acceptables en agriculture biologique.

Pour plus de détails, consulter :Le guide des produits de protection des cultures utilisables en France en agriculture biologique : http://www.inao.gouv.fr/public/home.php?pageFromIndex=textesPages/Agriculture_biologique385.php~mnu=385

Suppression de la licenceLa Cour des comptes européenne a indiqué lors de son audit en 2011 que la licence ne constituait pas un document requis par la règlementation, position qui venait confirmer les débats qui avaient eu lieu à ce sujet au sein de l’INAO. Seul reste donc le certificat. Les modifications nécessaires ont été faites dans le guide de lecture et sont en cours de validation pour la fu-ture grille de sanction nationale. Le retrait de licence sera rem-placé par le retrait de l’ensemble des certificats.

PerspectivesAu cours de ce premier semestre, les services de la Commis-sion ont poursuivi la préparation de la révision réglementaire prévue. Une vaste consultation publique a été organisée, plu-sieurs scénarios ont été présentés et discutés lors de réunions du Groupe consultatif sur l’agriculture biologique. Le Conseil de l’Union européenne a, quant à lui, adopté des conclusions en mai 2013. Ces travaux devraient vraisemblablement abou-tir à la présentation d’un nouveau texte réglementaire pour la bio en février 2014 probablement accompagné d’un projet de plan d’action.

Nouvelles des partenaires

Bio Cohérence lance son nouveau site Internet

Véritable vitrine de la marque, le site Internet de Bio Cohé-rence a été repensé pour un accès facilité à l’ensemble des

informations utiles à ses différents pu-blics.

Pour décou-vrir les nou-veautés du site web, vous

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 7

pouvez consulter le nouveau site de Bio Cohérence  : http://www.biocoherence.fr/

Carrefour de la bio en Massif

Le Pôle AB Massif Central organise la première édition des Carrefours de la Bio en Massif. Ces Carrefours ont pour ob-

jet de devenir un outil de concertation et d’échanges entre les acteurs interessés par l’AB à l’échelle Massif Central.

La première édition portera sur le thème : quelles synergies à l’échelle pour plus de bio sur le Massif Central ?

Vous trouverez, disponible à l’APABA, une plaquette sur ces Carrefours qui se déclinent en 2 journées au choix : le 7 no-vembre 2013 a l’ISARA de Lyon et le 21 novembre au lycée agricole du Montant près de Cahors.

Les places étant en nombre limité, les inscriptions sont obliga-toires. Vous trouverez donc un coupon réponse à nous retour-ner si vous souhaitez participer, ce que nous éspérons.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à nous contacter !

Myriam VallasPôle AB MC - VetAgro Sup

Campus agronomique de Clermont

89 av. de l’Europe - BP 3563 370 Lempdes - 04 73 98 69 56

Concours les trophées de l’excellence bio

Avec le Crédit Agricole SA, le mercredi 18 septembre der-nier au Salon Tech&Bio, l’Agence BIO a lancé la troisième

édition du Concours « Les trophées de l’excellence bio ».

Il récompense les innovations des producteurs, transforma-teurs et distributeurs bio qu’elles soient d’ordres technique, commerciale, sociale ou environnementale.

Les candidatures collectives sont possibles, par exemple en partenariat avec une collectivité locale.

Pour en savoir plus et participer - jusqu’à lundi 16 décembre 2013. Pour plus d’informations : www.agencebio.org/trophees-de-lexcellence-bio

Nous nous tenons à votre disposition pour plus d’informa-tions. Merci pour l’intérêt que vous portez au développement et à la promotion de l’alimentation, des filières et de l’agricul-ture biologiques.

Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique - Agence BIO : +33 (0)1 48 70 48 40

Les ateliers du CPIE

Le CPIE du Rouergue propose des ateliers ouverts à tous de-puis l’automne 2011.

L’idée ? Proposer des thèmes variés toujours en lien avec l’envi-ronnement et le développement durable, avec une approche technique, ludique ou récréative et surtout pour que chacun puisse s’approprier des idées ou des concepts reproductibles.

Tous ces ateliers sont sur réservation obligatoire. Pour cela, consulter la description complète des ateliers en cliquant

sur http://www.aveyron-environnement.com/index.php. Les places sont limitées à 15 personnes et une participation de 5 € est demandée par adulte sauf mention contraire.

Voici le programme pour les deux prochains mois.

Le travail du solSamedi 9 novembre -Saint Laurent-du-Lévézou à partir de 13h45

Lors d’un atelier, nous vous proposons de venir découvrir dans le jardin de Séverine et Charles le BRF (bois raméal fragmenté), technique consistant à améliorer le sol et sa structure. Vous pourrez ainsi assister au broyage et à la mise en place d’une parcelle de culture pour le printemps prochain.

Cet atelier sera suivi d’échanges de pratiques au jardin autour d’un goûter bio et local.

Prévoyez des chaussures de marche et une tenue adaptée à la météo.

Observatoire des saisonsSamedi 16 novembre - Bozouls à partir de 14h00

Lancé en janvier 2013, l’Observatoire Des Saisons de l’Aveyron est un inventaire participatif et scientifique sur le changement climatique, qui crée un bel engouement auprès des établisse-ments scolaires, des collectivités mais aussi des jardiniers ou particuliers. Dans ce cadre, une demi-journée vous est propo-sée avec la présence des scientifiques qui encadrent cette dé-marche et de la structure porteuse au niveau national.

Avec la participation du CNRS et de Tela Botanica.

Prévoir des chaussures et une tenue adaptée à la météo.

Fêtes de la récup créative !Samedi 7 décembre - Rodez, à partir de 14h30

Le recyclage créatif de nos déchets est une excellente oppor-tunité d’offrir une seconde vie à nos objets de rebus tout en rédui-sant le volume de nos poubelles.

Canette, boite de conserve, bou-teille en plastique, carton sont au-tant de matières à transformer en idées cadeaux et déco.

L’ « heureux recyclage » de cet après-midi est l’occasion de dé-couvrir le potentiel créatif de ces ressources et de fabriquer des cadeaux pour petits et grands… faits maison en plus !

A partir de 8 ans

Le second défi «Familles à énergie positive» sur le PNR des Grands CaussesLe Parc et l’Espace Info Energie lancent la seconde édition du défi « Famille à énergie positive ». Elle se déroulera entre le 1er décembre 2013 et le 30 avril 2014. Ce défi s’adresse à des familles regroupées par équipes (voisins, amis, collègues, membres d’une même association...) avec l’objectif commun d’atteindre au minimum 8 % d’économies d’énergie entre deux saisons de chauffe, sans investissement lourd et uniquement par les gestes du quotidien. L’hiver dernier, les 65 familles par-

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 8

ticipantes ont économi-sées en moyenne 12,5  % d’énergie (plus de 200 €) par rapport à l’hiver pré-cédent (voir la vidéo sur   : http://www.youtube.com/watch?v=q2nCqkW1oKQ)

Constituez votre équipe et inscrivez-vous dès à présent sur http://pnrgc.familles-a-energie-positive.fr

Cette opération bénéficie du soutien financier de l’ADEME, la Région Midi-Pyrénées et EDF.

Actualités et sujets brûlants

François Hollande au chevet des éleveurs

C’est un message de soutien aux éleveurs, avec une réo-rientation de la Politique agricole commune (PAC) en leur

faveur que François Hollande est venu délivrer le 2 octobre au cours de Sommet de l’élevage organisé à Cournon-d’Au-vergne.

Pour mieux répartir les aides entre agriculteurs les plus aisés et ceux moins favorisés, le Président de la République a an-noncé leur convergence « progressive à partir de 2015 », date d’entrée en pleine application de la PAC, qui « atteindra 70 % » en 2019. C’est-à-dire que chaque agriculteur devra toucher au moins 70 % de la moyenne nationale par hectare, qui est au-jourd’hui de 268 euros. Pour sécuriser le système, les pertes liées à la mise en place de la convergence seront plafonnées à 30 %.

« J’ai choisi aussi de surdoter les 52 premiers hectares des exploi-tations », a ajouté le chef de l’Etat. Cette surdotation, ou « re-distribution », de primes majorées aux premiers hectares étant destinée à soutenir les petites et moyennes exploitations. François Hollande au Salon de l’élevage.

Valorisation des indemnités compensatoires pour handicap naturel. François Hollande a annoncé également une valorisation des indemnités compensatoires pour handicap naturel (ICHN). La première hausse aura lieu en 2014 à hauteur de 15 %. La prime herbagère agro-environnementale sera fusionnée avec l’ICHN. Mesure qui a recueilli les applaudissements de l’assem-blée d’éleveurs et était soutenue par la FNSEA.

Cette fusion interviendra au mo-ment du renouvellement des contrats, lors de la nouvelle pro-grammation du fonds européen agricole de développement du-rable, c’est-à-dire en 2015. Le plafond pour l’indemnité com-pensatoire sera porté à 75 ha et concernera aussi les producteurs laitiers en zone défavorisée ou de piémont.

Les éleveurs à l’herbe qui ne se situent pas sur ces territoires bénéficieront de leur côté d’une mesure agro-environnemen-

tale spécifique. « Cette reforme concerne 85 000 agriculteurs », a souligné François Hollande. L’ICHN sera revalorisée de 300 mil-lions d’euros par an pour atteindre un budget annuel à la fin de la période, de 1,1 milliard d’euros. « C’est ce que nous devons aux éleveurs français.»

Autre signal en direction des éleveurs : la création d’un fonds de modernisation afin de soutenir la rénovation des bâti-ments. Il sera abondé par l’État et l’Europe. François Hollande a profité de sa visite en Auvergne pour répondre à une critique récurrente sur le trop plein réglementaire. « La France surtrans-pose les directives européennes pour être exemplaire. Il faut en finir, simplifier et protéger, c’est possible. » Le Président de la Ré-publique a assuré que le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, va rendre les dispositifs plus compréhensifs.

Campagne et Environnement

Les consommateurs ont confiance dans les produits bio issus de l’UE, selon la Commission

Près de 45  000 personnes ont répondu à la consultation publique menée par la Commission européenne pour la

révision de la politique européenne sur l’agriculture biolo-gique. La confiance des consom-mateurs dans les produits biolo-giques, ainsi qu’une demande de règles plus strictes au niveau de l’UE, sont parmi les principaux éléments ressortant du rapport publié par la Commission le 19 septembre 2013.

L’objectif de la Commission était de sonder la perception des Européens, citoyens et professionnels concernés par l’agricul-ture biologique, sur la mise en œuvre de règles plus strictes autour du cahier des charges de la bio au niveau de l’UE. Le public et les parties prenantes au dossier ont pu répondre à un questionnaire disponible sur le site de la Commission du 15  janvier au 10 avril 2013 : 44  846 réponses ont été dépo-sées, et 1 450 contributions libres supplémentaires ont été en-voyées, a indiqué la Commission.

71  % des consommateurs déclarent avoir confiance dans les produits biologiques issus de l’UE. Les acheteurs de pro-duits bio le font principalement par souci de l’environnement (83  %) et parce qu’ils sont exempts d’OGM et de résidus de pesticides (81 %). Plus de trois quarts des répondants (78 %) ont également indiqué qu’ils étaient prêts à payer plus cher pour des produits biologiques. Selon le rapport, les Européens attendent aussi des règles harmonisées autour de la produc-tion biologique au niveau de l’UE : 74 % des répondants de-mandent une norme biologique européenne renforcée, et 86 % souhaitent une réglementation uniformisée dans toute l’UE.

Plus de la moitié des personnes interrogées ont également ex-primé un besoin fort de voir s’améliorer le système de contrôle des produits bio au niveau de l’UE. Les résultats de la consul-tation publique contribueront à la révision en cours du cadre juridique et politique pour l’agriculture biologique en Europe, avec une stratégie globale à mettre en avant au début de 2014, indique la Commission.

http://ec.europa.eu/agriculture/organic/news_fr

Source: lafranceagricole.fr

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 9

Budget : le ministère de l’Agriculture se serre la ceinture d’un cran supplémentaire

Après celle de 2013 (- 3  %), le budget de l’Agriculture va subir en 2014 une nouvelle baisse de 3,2 %, à 4,9 milliards

d’euros. Une diminution des crédits, qui selon Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, devrait être « sans impact pour les agriculteurs. »

Les efforts consentis s’appliqueront d’abord aux dépenses de fonctionnement de son ministère, en baisse de 5,8 %. Sur-tout, affirme Stéphane Le Foll, ce budget garantit ses priorités, comme le soutien de l’élevage et l’agro-écologie, grâce no-tamment au transfert sur le budget communautaire de cer-taines aides autrefois prises en charge par le budget national.

C’est le cas, par exemple, de la prime nationale supplémen-taire à la vache allaitante (PNSVA) dont le financement passera sur le budget européen pour 100 M€. Les aides aux installa-tions sont également une priorité avec 300 millions d’euros de budget, pour aider 6 000 installations en 2014.

A noter que les crédits consacrés aux mesures agro-environ-nementales sont en augmentation de près de 15 M€. Le pro-longement pour 2014 des contrats de prime herbagère agro-environnementale (PHAE) est confirmé. Enfin, l’engagement en faveur du développement de l’agriculture biologique est renforcé avec une revalorisation du fonds « avenir Bio » de 45% et un maintien des crédits de fonctionnement en faveur de l’Agence Bio. Enfin, le budget 2014 augmente de 1,5 % les crédits à l’enseignement agricole (1,7 milliard d’euros).

Campagnes et environnement

Un marché des produits bio Français à 4,5  Mds € pour 2013

Un marché français qui prend de l’ampleur, moins d’impor-tations, plus d’exportations, plus de surfaces... mais moins

de conversions.

C’est le bilan proposé par l’Agence Bio, qui a tenu sa confé-rence de presse de rentrée le 2 octobre 2013à Paris. « Même dans un contexte morose, les Français ont de plus en plus d’appétit pour le bio », a ainsi affirmé Elisabeth Mercier. Avec les 700 exploitations dont la période de conversion bio est ré-volue, recensées sur le premier semestre 2013, les agriculteurs bio sont désormais plus de 25 000.

Après avoir passé le cap du million d’hectares en 2012, les sur-faces suivent, avec + 12 % de SAU bio sur le premier semestre. « Désormais, les trois quarts des produits bio consommés en France viennent de France, se réjouit Elisabeth Mercier, direc-trice de l’Agence Bio. Sur les 25 % importés, 10 % sont incom-pressibles, il s’agit de produits non-cultivables en France. »

Pour 2013, 309 M€ de produits bio français ont été exportés. Un effort de communication pour 2013/14 Sur le premier se-mestre 2013 toujours, les différentes voies de commercialisa-tion progressent toutes. Les ventes de produits bio ont aug-menté de 5 % en GMS, de 7 % en magasin spécialisés, tandis qu’un producteur sur deux déclare pratiquer la vente directe, au moins pour une partie de sa production.

L’Agence Bio se veut donc positive, dans l’attente du déploie-ment du plan Ambition bio, sachant que le fonds Avenir bio

devrait bénéficier pour 2013 d’un million d’euros supplémen-taire par rapport à l’année précédente. L’Agence Bio affirme enfin vouloir faire acte de présence en matière de communi-cation à destination des jeunes, du grand public et de la res-tauration pour 2013/14.

Baisse confirmée des conversions bio - Parallèlement à la pro-gression des chiffres de la consommation bio, une baisse du nombre de conversions est à noter. Le 9 avril dernier, l’Agence Bio reconnaissait sans donner de chiffres que dans certaines régions, aucun dossier de conversion n’avait été déposé en 2013. Ce recul, enclenché en 2012, n’a pas été enrayé en 2013. François Thiery a mis en avant l’aspect cyclique des conver-sions. « On peut espérer un redémarrage pour 2014 », avance-t-il avec prudence. Le vice-président de l’Agence Bio admet également que si elles sont marginales actuellement, les « déconversions » constituent un vrai dossier à anticiper d’ici à 5 ans, au moment où le problème de la reprise d’un grand nombre d’exploitations bio se posera.

campagnes et environnement

Grand ménage pour les 400 000 normes françaises

Honnies par les uns, plébiscitées par les autres, les normes sont omniprésentes dans notre vie et laissent rarement

indifférents. Alors que leur coût s’élève à quelque deux mil-liards d’euros par an pour les collectivités et autres établisse-ments publics, le Sénat et le gouvernement entendent faire le ménage dans l’arsenal normatif français.

Concernant tous les domaines de la société (alimentation, santé, habitat, environnement, transport, sport, finance, so-cial, sécurité des biens et des personnes, etc.), les normes sont estimées à 400 000 en France et représentent l’héri-tage de décennies de lois et autres réglementations … C’est dans ce contexte que le Sénat vient de se prononcer en fa-veur de la création d’une autorité de contrôle pour « alléger les contraintes inutiles qui pèsent sur les collectivités », selon Jean-Pierre Bel, le président socialiste du Sénat.

Fruit d’un consensus politique, cette nouvelle autorité de contrôle aura pour objectif de renforcer la mission de la CCEN (Commission Consultative d’Evaluation des Normes), en analysant les nouvelles normes, leurs intérêts, leurs coûts et avantages par rapport à celles déjà existantes. De son côté, le gouvernement, par l’intermédiaire de la ministre déléguée à la décentralisation, Anne-Marie Escoffier, entend œuvrer à « La simplification des normes, la chasse aux normes inutiles, obsolètes, coûteuses … ». Il est vrai qu’en ces temps de crises économique et sociale, cette pléthore de normes favorise de nombreux excès. Outre son coût induit, on la considère no-tamment comme un frein au développement des territoires et à la compétitivité des entreprises, avec l’impact que l’on peut imaginer sur l’emploi. Secteur emblématique de cette sura-bondance normative, la construction fait partie des chantiers de réflexion d’ores et déjà mis en place pour une simplification des normes qui le régissent. Il est vrai qu’avec 33 141 normes, dont 3 166 internationales (ISO), 20 643 européennes (CEN) et 9 332 franco-françaises (Afnor), la construction est un bel exemple de normes tantôt contradictoires, redondantes, ob-solètes, etc. souvent décriées par les professionnels et autres administrations concernés.

Univers Nature

Un point de vue technique parmi d’autres

Comment agir face aux ravageurs?La présence de ravageurs sur un végétal est la répercussion de divers dérèglements environnementaux proches.

Une pollution régulière ou anormalement excessive, des parasites, champignons, virus peuvent engendrer un phénomène de suroxydation et de survoltage au niveau cellulaire, foliaire et au sol, mais aussi par l’emploi des pesticides chimiques.

En utilisant des préparations naturelles riches en oligos- éléments et minéraux ou des préparations antioxydantes et nutritives, le praticien agira d’une manière indirecte face aux ravageurs.

Des pulvérisations adaptées, régulières, vont générer un « micro climat » défavorable à l’implantation de maladie ou du patho-gène en réduisant ce phénomène de suroxydation et de survoltage lié au désordre physiologique du végétal.

La réduction des atteintes liées au végétal avec les plantes proposées peut se faire de diverses manières :

* Les odeurs des plantes sont des combinaisons de dizaines de milliers de métabolites. Ces essences contiennent des molé-cules particulièrement volatiles. En effet, une substance odoriférée, transportée ou dissoute dans un liquide ou bien même un solide, s’évaporera au contact de l’air. De nombreux insectes détectent ces odeurs avec leurs antennes ou leur appareil buccal. Au niveau des antennes, on peut retrouver des cellules qui portent des récepteurs qui ont tous une spécificité dans la recon-naissance des composés volatils. En agissant avec les plantes pour soigner les plantes, on peut perturber le champ de reconnais-sance de l’indésirable ou favoriser indirectement l’émission de phytohormones bénéfiques à la plante.>> Ces préparations naturelles ont plutôt une action répulsive, mais leurs multiplicités moléculaires sont un atout majeur car le ravageur ne pourra mettre en place un système de résistance face à autant d’interactions ;

* On pourra agir de la même manière avec les champignons, en utilisant des huiles essentielles riches en substances antioxy-dantes qui créeront une zone de barrage au niveau des lamelles cellulaires. Une fois l’action répulsive établie, les préparations phytostimulantes et biostimulantes peuvent être utilisées pour rembourser l’emprunt que le végétal a effectué pour mettre en place son système de défense.Certaines préparations confèrent au végétal un système de défense potentialisé en libérant des éliciteurs (on libère chez le vé-gétal la capacité de mieux reconnaître et de mieux se défendre face à une agression) endogènes puis exogènes ou en renforçant les parois cellulaires.

Certaines plantes proposées peuvent induire chez le végétal un phénomène de « veille » face à une éventuelle agression en concentrant des phytohormones messagères.

La pulvérisation à forte dilution de parasites, peut dans certains cas, entraîner une libération d’enzymes qui déclenchent l’émis-sion, par la plante, de substances volatiles qui attirent des auxilliaires susceptibles d’entraver le développement de l’indésirable.

Le stress oxydant chez le végétalCelui-ci apparait lors d’une agression mécanique, ou lors de l’implantation d’une maladie cryptogamique ou selon les carences en oligos éléments. Les insectes indésirables s’installent sur un feuillage ou un sol oxydé et survolté (redox).

Le végétal agressé va élaborer après l’émission de phytohormones messagères toute une cascade de métabolites comme des phénols puis des quinones et orthoquinones. Ceux-ci ont une fonction soit répulsive, soit anti-nutritionnelles , soit anti-fon-gique, soit elles stoppent la mue. Selon le taux d’infestation du ravageur, la plante peut émettre de façon anarchique et incon-trôlée ces substances et s’auto-empoisonner.

Un apport judicieux d’anti-oxydants peut éviter au végétal de mettre en place avec ses réserves qui lui sont précieuses une barrière face à l’agresseur.

Les plantes proposées peuvent réduire ou remplacer l’emprunt que la plante aura réalisée sur ses propres réserves pour mettre en place une zone de barrage face à une agression.

Eric Petiot

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr

Le coin des formations

Voici la liste des formations proposées par l’APABA à l’automne prochain.Pour les programmes détaillés, rendez-vous sur le site internet de l’APABA, rubrique « Formation et Réunions ».

Titre de la formation Date(s) et lieu Intervenant(s) ContactComment bien finir ses bovins viande en bio

14 Novembre chez Pierre La-peyre à Salles la Source

Pierre Lapeyre, Rollanc Carrié, Jean Marie Delcamp, Laurent Lemouzy et Cédric Guitton

APABA - Pierre [email protected]: 05.65.68.11.52

Initiation à la médecine chinoise 18 Novembre à Baraqueville Cédric Guitton (indépendant) APABA - Pierre [email protected]: 05.65.68.11.52

Les soins alternatifs au troupeau en élevage caprin

10 déc et 14 janv N. Laroche (GIE Zone Verte) APABA- Aude [email protected]: 05 65 68 11 52

Conduite de la vigne et vinifica-tion en bio

jeudi 12 sept. - jeudi 28 nov.Lieu à déterminer

Albane Bervas (AgroBio33)Stephane Becquet (Syndicat des vignerons Bio d’Aquitaine)

APABA- Sarah [email protected]: 05 65 68 11 52

et voici les formations des partenaires :Pour les programmes détaillés, merci de contacter directement la personne indiquée dans la colonne «contact»

Titre de la formation Date(s) et lieu Intervenant ContactReduire les dépenses en élevage bovin, initiation à la méthode OBSALIM

26/11 et 17/12

Auch

Denis FRIC (GIE Zone Verte)

Xavier CRESP, animateur tech-nique élevage (GABB32)

GAB32 - Xavier CRESP

06 85 76 35 36

[email protected]

Aromathérapie: fabriquer soi-même ses remèdes à base de plantes et huiles essentielles

26/10, 5 et 6/11 Michel Thouzery (GIE Zone Verte) GAB 65

05 62 35 27 73

[email protected]

Gérer le risque parasitaire sur son élevage

14/11, 3 et 17/12 G.Drouot Farand (GIE Zone Verte) GAB 65

05 62 35 27 73

[email protected]

Développer une stratégie com-merciale en vente directe

3/12 et 17/12 lieux à déterminer E.Rousselet (marketing vin, agroalimentaire)

Erables 31- 05 34 47 13 04

[email protected]

Cycle «je m’installe paysan»

(de fin octobre à février 2014)

28/10 Café paysan: installation à Crespin, Ferme du Bois Redon

18/11 Situer son projet d’installa-tion, la Mouline

25/11 L’agriculture paysanne, à la Ferme d’Alègre

Un jeune installé

ADDEAR, P. Laroque (conseiller MSA)

ADDEAR, APABA, paysans bios en vente directe

ADDEAR 12-05 65 67 44 98

[email protected]

La gestion douce des forêts, la coupe sélective, bucheronnage et débardage

17 et 18 novembre lieu à déter-miner

ADDEAR 12-05 65 67 44 98

[email protected]

Méthode Feldenkrais 14/11, 21/11, 28/11 à Marcillac Catherine Delatre Addear 12- 05 65 67 44 98

[email protected]

La lettre de l’APABA - n°131 - novembre 2013APABA - Carrefour de l’Agriculture - 12120 RODEZ Cedex 9 - 05 65 68 11 52 - [email protected] - www.aveyron-bio.fr 11

Une publication de :

APA

BACarrefour de l’agriculture12026 RO

DEZ Cedex 9

05 65 68 11 52contact@

aveyron-bio.frw

ww

.aveyron-bio.fr

Directeur de publication : O

livier IzardN

°ISSN : 2117-2188

Avec le soutien de :

Réseaux :

Annonces localesÉtudiante de 20 ans en BAC PRO CGEA au lycée «La Roque» recherche maître d’apprentissage pour 2 ans en ovins, caprins ou bovins. Melle Chloé LOUIS. route E. A. Martel LIAUCOUS 12720 MOSTUÉJOULS /05 65 62 60 76 - 06 37 36 11 41 [email protected]

Vends foin Prairie et Luzerne 2013 BR 120X120 non mouillé prix intéressant. Région Villefranche de R. Possibilité vendre petite bottes carrées de foins tel :06-88-55-51-85

Annonces régionalesLe marché de Balma qui a lieu le samedi matin et qui comprend un certain nombre d’agriculteurs bio (mais pas que), recherche un ou des producteurs BIO en fruits et en fromages. Les produc-teurs intéressés peuvent contacter Mme Christine BARBIER, élue, à la Mairie de Balma.

Bonjour, afin de permettre le développement de mon exploi-tation et sa perenité, je veux acheter 30 brebis ou agnelles lait pleines, pour mb cette hiver et début transfo. J’ai 40 chèvres, suis fromager et en bio. Je suis en Maine et Loire, et serai le seul èleveur ovin lait du sud. Merci de votre aide. Cor-dialement, Hugues Delahaye. 06 82 17 48 89. Voir mon site via google : fermecaprinedemaury

Bonjour, Maraîcher bio à Marsac depuis 5 ans, mon exploitation a subi cette année trois inondations qui ont détruit plus de la moi-tié de mes récoltes. Mes productions de cet été sur mes 2 ha sont très largement insuffisantes pour me permettre de remettre en place mes prochaines cultures. Ne disposant pas d’une trésorerie suffisante, la viabilité de mon exploitation se trouve à ce jour for-

tement remise en cause. Aussi, je me permets de vous solliciter pour m’apporter un soutien en me cédant ou en me vendant à un prix minime les matériels suivants : Arceaux pour des mini-tun-nels de fraises ; Arceaux pour des tunnels de 5 ou 6 m de large ; Plastique pour tunnels ; Motoculteur ; Dérouleuse de plastique ; Buteuse à pommes de terre ; Girobroyeur ; Pompe à eau 220 V ; Bobines de goutte à goutte (netafilm 16 mm) ; Pulvérisateur. En vous remerciant d’avance pour l’attention que vous voudrez bien apporter à ma demande, Bien à vous, Nicolas Noury. Tél. : 06 74 89 93 38

URGENT, Vends Border Collie Mâle Noir et blanc à poils longs, 2 ans1/2. Très bonnes bases de dressage, répond à tous les ordres, voiture OK, mise aux parcs OK. Chien de travail plu-tôt sur ovins/caprins. Calme et très attentif. Peu joueur. Prix : 400€ livré à domicile. Tel : 0610164113

Foin à vendre. Pour cause de cessation d’activité, Foin et foin lu-zerné, RG/ trèfle. Foin de prairies naturelles et temporaire (mé-lange graminées/légumineuses). 200-250 bottes rondes 120*120, 182 bottes carrées 60*85*200 120 €/t. M. GONELLA, Marsolan (32), entre Lectoure et Condom 05.62.28.42.03 (le soir de préférence)

Vends velles brunes des alpes et montbéliardes certifiées AB. Garantie sanitaire. Bon d’origine. Tel: 05.65.49.59.61 ou 06.33.04.82.50

Bonjour, nous sommes un jeune couple cherchant une ferme à acheter ou louer dans le secteur nord Hérault, nord Gard, sud Tarn et sud Aveyron. L’objectif est de s’installer en agriculture biolo-gique en arboriculture/grandes cultures avec transformation à la ferme (jus, farine, huile). Le mode de commercialisation sera la vente directe. Nous visons une ferme de 10 à 30 ha dont des bois et une maison d’habitation ou des possibilités dans ce sens (construction, rénovation…). Pour nous contacter : 06.98.84.13.26 ou [email protected], Merci d’avance, Chloé et Jason.

n°131 - Novembre 2013

La

ettre de l’L