La lettre de la Fondation Eiffage

Avril 2016 #29

Sommaire 12

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Un nouveau partenariat pluriannuel

Sept nouveaux projets

Comment proposer un projet ?

Faire un don à la Fondation Nouvelles des projets soutenus

Regroupés en réseau national, les 120 jardins de Cocagne luttent contre les exclusions et la précarité en accueillant et accompagnant 4 000 jardi-niers en parcours d’insertion sur des activités de maraîchage biologique en France.

La Fondation Eiffage participe à la création de la Maison de Cocagne, qui rassemblera en un lieu unique à Vauhallan (Essonne) plusieurs activités :- un Jardin de Cocagne déjà existant (le Jardin de Limon) qui servira de lieu d’expérimentation et de support de formation ;- un restaurant (la Table de Cocagne) de 110 couverts permettra de créer 12 postes en insertion. Il utilisera les produits du Jardin de Limon et des agricul-teurs locaux ; - le centre de formation national du réseau de 415 mètres carrés qui ac-cueillera au moins 300 personnes par an et dispense déjà une certification de spécialisation en agriculture biologique ; - un hébergement de 18 places pour les stagiaires ainsi qu’une possibilité pour les entreprises de louer les salles de formation pour des séminaires ; - les locaux de l’équipe nationale du réseau de Cocagne (20 personnes).

Le 12 avril 2016, le conseil d’administration de la Fondation a voté à l’unani-mité un soutien de 150 000 euros sur trois ans (2016 – 2018) à la Maison de Cocagne pour participer à l’aménagement d’un forage et de deux bassins pour le jardin existant, à l’ameublement du restaurant et des salles de forma-tion et des bureaux de l’équipe nationale.

La lettre de le Fondation #29 1

Un nouveau partenariat pluriannuel avec le réseau des Jardins de Cocagne

Avril 2016

© Yeka Franchoen

© Le Jardin de Limon

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Sept nouveaux projets adoptés par le comité de sélection du 15 mars 2016CMSEA : UN PARCOURS D’INSERTION POUR LES JEUNES DES QUARTIERS PRIORITAIRES DE METZ

La lettre de le Fondation #29 La lettre de le Fondation #29Avril 2016 Avril 2016

Le Comité mosellan de sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et des Adultes œuvre pour l’accès à l’autonomie des jeunes en difficulté. Le pôle Prévention spécialisée accompagne chaque année plus de 5 000 jeunes en grande difficulté et marginalisés. Projet : le Prisme (Projet d’insertion sociale par modules éducatifs) est un par-cours de remobilisation et d’insertion pluridisciplinaire de 10 à 12 semaines qui inclut des chantiers éducatifs, sept modules thématiques et des visites d’entreprises. Il accueille 30 jeunes par an (avec un grand succès : en 2015, 56 % d’entre eux ont décrochés un emploi ou une formation). Soutien de la Fondation : pour l’achat de divers matériels pour les modules et les chantiers éducatifs.Parrain : Julien Merveilleux, directeur de projet, Eiffage Construction. L’ENTRÉE DES ARTISTES : UN NOUVEAU TERRAIN DE SPORT POUR LES JEUNES EN PARCOURS DE COMPÉTENCES PREMIÈRES

Cette association multi-activités gère principalement un centre de formation et un parc de tourisme solidaire en zone rurale (Drôme). En parallèle, elle mène une action d’insertion avec les parcours compétences premières.Projet : l’association fait appel aux pratiques sportives et artistiques pour construire un projet professionnel pour des jeunes en difficulté. Les jeunes mènent un projet collectif artistique, un travail individuel sur leur projet pro-fessionnel et bénéficient d’un coaching sportif. 34 personnes sont ainsi accompagnées chaque année. Depuis 2007, 250 personnes ont été ac-cueillies dans 16 sessions avec un taux de 75 % de réussite (emploi ou formation).Soutien de la Fondation : pour participer au renouvellement du revêtement du terrain multisports devenu impraticable.Parrains : Gaël Grenard et Ernest Ranu, directeur et directeur d’agence, branches Construction et Infrastructures.

LE VILLAGE À BASCULE : 18 JEUNES EN INSERTION POUR L’ORGANISATION D’UN FESTIVALL’association est organisatrice d’un festival de théâtre de rue participatif et co-construit avec les acteurs locaux. Le premier festival a eu lieu en 2014; il a réuni 2 500 participants et généré 14 000 euros de recettes.Projet : pour la deuxième édition en mai 2016, l’association travaille sur deux projets en amont du festival : la création du décor complet avec huit jeunes de la « garantie jeunes » dispositif d’un an pour les jeunes sans emploi peu diplômés, piloté par le ministère de l’Emploi ; la réalisation d’un documen-taire sur la préparation du festival par 10 jeunes en voie de marginalisation suivis par la prévention spécialisée.Soutien de la Fondation : pour participer à l’achat d’outils, de fournitures et de matières premières pour les ateliers « scénographie » (décors).Parrain : Thierry Culmet, responsable d’exploitation, branche Infrastructures.

APAEI : SIX LOGEMENTS POUR DES TRAVAILLEURS HANDICAPÉS AUTONOMES

L’Association d’amis et parents d’adultes et enfants inadaptés accueille et ac-compagne tout au long de la vie 160 personnes en situation de handicap à Dannemarie (Haut-Rhin). Elle gère notamment un Esat générant 800 000 euros de chiffre d’affaires. Projet : elle entend aménager une résidence de six logements autonomes pour les travailleurs de l’Esat. Cette solution expérimentale est innovante à plusieurs points de vue : elle utilise la domotique pour assurer la sécurité et le respect de la vie privée. Elle offre une alternative à la vie en foyer et peut même être un sas vers un logement ordinaire. Elle permettra de mutualiser les heures de présence de l’auxiliaire de vie sociale (prestation de compen-sation du handicap). Et enfin les loyers financeront le remboursement de l’emprunt.Soutien de la Fondation : pour participer à l’achat de matériel domotique et d’assistance à la personne.Marraine : Marie-Claude Puche, responsable qualité, Clemessy.

SAMU SOCIAL DE PARIS : PARCOURS DE RESOCIALISATION POUR DES SANS-ABRIS

Le Samu social de Paris a pour objectif la lutte contre la grande exclusion. Il gère quatre centres d’hébergement d’urgence à Paris qui ont permis d’ac-cueillir 8 000 personnes en 2014.Projet : pour favoriser la resocialisation des sans-abris en complément du suivi médical et social, le Samu social a mis en place des ateliers de resocialisation, première étape vers la réinsertion. Ce parcours est construit autour de trois axes : sport, valorisation de soi, communication/développement de soi et a un objectif de 80 bénéficiaires la première année. Le projet inclut la formation des animateurs.Soutien de la Fondation : pour participer à l’achat de matériel des ateliers sport pour les trois centres. Marraine : Véronique Liné, responsable pôle corporate direction du dé-veloppement durable, Eiffage.

ENTRAIDE ET ABRI : ACCOMPAGNER DES FEMMES ALCOOLO-DÉPENDANTES SANS ABRI VERS UN LOGEMENT AUTONOME

Entraide et Abri accueille et aide 200 personnes en situation précaire ou sans domicile fixe en Drôme-Ardèche. Elle gère une pension de famille et un centre d’hébergement d’urgence, mais aussi le Grand Saint-Jean, un centre d’ac-cueil et d’accompagnement de femmes en sortie de cure de désintoxication. Chaque année, 30 femmes sont accueillies avec ou sans leurs enfants (pour 6 à 24 mois). Elles bénéficient d’un accompagnement individuel et collectif. Résultat : 100 % de sorties positives vers un logement ordinaire ou adapté en 2015.Projet : l’association entreprend des travaux de rénovation du centre Grand Saint-Jean.Soutien de la Fondation  : pour l’achat de meubles afin de réaménager les chambres du centre du Grand Saint-Jean.Parrain : Gilles Pépin, chef de secteur, branche Infrastructures.

ATELIER D’ÉCO-SOLIDAIRE : UNE RESSOURCERIE CRÉATIVE POUR DONNER UNE SECONDE VIE AUX DÉCHETS

Implantée à Bordeaux, la ressourcerie a pour objectif la collecte et le réemploi d’objets au rebut qui sont soit customisés et revendus en objets design, soit revendus tels quels à des prix bas. Depuis 2010, 13 personnes en difficulté d’insertion professionnelle ont été embauchées dont dix qui sont désormais en CDI. Résultat : 58 000 visites en 2014 et 129 tonnes collectées en 2015.Projet : accroître le volume de collecte et développer son offre de mobilier prêt à customiser.Soutien de la Fondation : pour participer à l’achat d’un camion de collecte et d’une aérogommeuse, un outil permettant de poncer bois et métal.Parrains : Jean-François Loste et Roland Lecoq, retraités, Eiffage Construction.

Comment proposer un projet favorisant l’insertion professionnelle ?1

Contactez la Fondation pour pro-poser un projet à soutenir ou pour exprimer le souhait de parrainer un projet :

01 71 59 11 18 fondation.entreprise@eiffage.com

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Soumettez un dossier de de-mande de subvention à la Fon-dation Eiffage (téléchargeable sur Planet’Eiffage), au plus tard deux mois avant le comité

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Après une première sélection, rencontre entre le porteur de projet, la Fondation et le parrain sur le lieu de l’activité.

•Objectifs du projet : Sinscrire dans l’une des cinq thématiques d’action de la Fondation (for-mation, emploi, logement, sport et citoyenneté ou accès à la culture).•Localisation : Pays ou région où Eiffage a une présence permanente (assurer un suivi de proximité).•Structure porteuse : Vocation d’intérêt gé-néral et utilité sociale avérée, gestion désin-téressée. •Pertinence et pérennité des projets.•Nature du soutien accordé : Financement d’un investissement, de façon ponctuelle

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Présentation aux comités de sélection qui se tiennent en mars, juin et novembre chaque année.

et en cofinancement (à hauteur maxi-mum d’un tiers du budget du projet).

de sélection auquel le projet doit être présenté. Les projets doivent impérativement répondre aux critères suivants :

4La lettre de le Fondation #29 Avril 2016

Faire un don à la Fondation

En 2014-2015, une première expérimentation de sensibilisation a été menée avec la Fondation du BTP pour lutter contre les addictions auprès des jeunes des chantiers Eiffage en Rhône-Alpes Au-vergne. La deuxième séquence de formation en Rhône Alpes Auvergne a été lancée le 16 février 2016. 16 collaborateurs d’Eiffage mènent les modules de sensibilisation. Ils ont été formés sur deux jours les 29 et 30 mars avec des retours positifs. Les deux ses-sions de formation des jeunes auront lieu entre avril et juillet 2016. Elles ciblent 53 alternants de moins de 22 ans sur les chantiers Eiffage.Suite à l’expérience de la première séquence, les supports de sensibilisation ont été optimisés : deux nouveaux clips avec une mise en situation profes-sionnelle ont été réalisés, concernant la conduite d’engins et les travaux en hauteur sur des chantiers. Le guide de l’entraîneur a été enrichi.Bilan de cette deuxième séquence en septembre 2016 à Lyon.

PARTENARIAT PLURIANNUEL AVEC LA FONDATION DU BTP : DEUXIÈME ANNÉE D’EXPÉRIMENTATION

MA PART DU GÂTEAU : hUIT EMPLOIS CRÉÉS DONT qUATRE EN INSERTION

La boulangerie solidaire Ma Part du Gâteau a ouvert à Nantes en août 2015. Son activité fonctionne très bien : le porteur de projet prévoit presque 300 000 euros de chiffre d’affaires en 10 mois. Ainsi, huit emplois ont été créés, dont quatre en insertion. La fondation Eiffage avait soutenu cette boulangerie solidaire à hauteur de 15  000 euros pour acheter le matériel de boulangerie en novembre 2014.

LA SOLIDARITÉ ? MAGNIFIqUE, MAIS PAS LE TEMPS !

« J’aimerais adhérer à une association, participer à des actions de solidarité, mais le travail, la famille, les transports ! Pas le temps ! Comment faire ? ».Sur demande de salariés et retraités d’Eiffage dési-rant participer autrement aux actions d’intérêt gé-néral de la Fondation, celle-ci leur propose désor-mais de soutenir ses actions d’insertion grâce à des dons à la Fondation Eiffage.La loi prévoit ce type de participation financière, réservée aux collaborateurs de l’entreprise dont est issue la Fondation. Ces dons sont défiscali-sables (à hauteur de 66 % pour l’impôt sur le reve-nu et 75 % sur l’ISF).

Si vous êtes intéressé(e), rendez-vous sur Planet’ Eiffage, onglet Fondation.

PARCOURS DE QUALIFIFCATION ADAPTÉ POUR LES JEUNES DU PRADO RHÔNE-ALPES : SUCCÈS DE L’EXPÉRIENCEDepuis 150 ans, le Prado Rhône-Alpes accueille mille enfants et adolescents fragilisés. La Fondation Eiffage a soutenu l’association en mars 2015 pour un parcours d’orientation et de qualification dans le secteur du bâtiment adapté aux jeunes du Prado de 16 à 18 ans. La première année de parcours s’est bien déroulée : huit jeunes du Prado se sont inscrits; trois ont arrêté, cela un résultat correct compte-tenu des problématiques de ces jeunes. Au final : cinq sorties positives. Trois jeunes s’orientent vers un titre professionnel d’agent d’entretien du bâtiment (qui démarre le 3 mai), un vers un contrat de professionnalisation canalisation avec le GEIQ BTP, un tra-vaille dans un atelier Chantiers d’Insertion. La deuxième session a démarré le 30 mars et accueille sept jeunes, dont deux de la mission locale.

Nouvelles des projets soutenus

Session du 22 avril avec les jeunes d’Eiffel Industrie

Nouveau clip pour 2016 : « Grand manitou »