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édito.

Programme des rencontres03Focus sur la Série Noire de Gallimard04Rencontres au café07 Entretien avec Obion

et Arnaud Le Gouëfflec27Exposition au café Atelier d’écriture19

Les conseils des libraires24Livresse de lire26

Les Enfants de Dialogues29

Dédicaces d’avril20 Dialogues

Musiques31

Aura-t-il sa peau ?Une question que nous nous posons avec une pointe d’humour depuis que nous savons que Dominique A et Arnaud Le Gouëfflec (auteur, entre autres, de J’aurai ta peau, Dominique A) seront tous deux présents à Dialogues le 18 avril !

Une rencontre inopinée que nous attendons avec autant d’impa-tience et de jubilation que les nombreux autres événements que nous vous proposons en ce mois d’avril.

Nous espérons que vous en découvrirez plus d’un fil !

Dialogues littérairesSur Tébéo, dans notre émission Dialogues littéraires, retrouvez :■ Les interviews de Jérôme

Ferrari et Léonor de Récondo.■ Les conseils de lecture

des libraires.

Ils l'ont dit Je ne crois pas que l’idée que

dans l’école réside la solution de beaucoup de problèmes soit totalement épuisée chez les Français. Il y a aujourd’hui dans

notre pays une crise de l’idée d’avenir, une crise du futur. (…) Or évidemment, qui dit école dit foi dans l’avenir, l’essence de l’école est là-dedans. Or quand on ne croit plus à un avenir meilleur, l’école perd énormément de sa capacité de séduction et d’intégration aussi. Ça pose à notre pays une difficulté fondamentale. »

Mona ozouf

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progrAmme des rencontres03

Mercredi 1er avril i 17 h 30

Dédicace - JeunesseÉlisabeth Brami Le zizi des mots - Éd. Talents hauts

Vendredi 3 avril i 17 h

Dédicace - ArtJonone JonOne. The Chronicles Éd. David Pluskwa Art contemporain


PhilosophieFrédérique toudoire-surlapierre Colorado - Éd. Minuit

Samedi 4 avril i 14 h 30

Dédicace - Jeunesserené Gouichoux C’est la vie mon poussin ! Éd. Albin Michel Jeunesse

Dédicace - BretagneAnne Bergogne et Luc-christophe Guillerm Rade de Brest. La belle méconnue Éd. Géorama

Mardi 7 avril i 18 h

Café bretonJérémy costiou

Mercredi 8 avril i 18 h

LittératureLéonor de récondo Amours - Éd. S. Wespieser

Jeudi 9 avril i 18 h

LittératureGaëlle nohant La Part des flammes Éd. Héloïse d’Ormesson


Thrillerthomas Bronnec Les initiés – Éd. Gallimard


TémoignageLouis Pouliquen La médecine, passion d’une vie Éd. Coop Breizh

Samedi 18 avril i 14 h 30

Dédicace - BDobion et Arnaud Le Gouëfflec Soucoupes - Éd. Glénat

Vendredi 17 avril i 16 h 30

Dédicace - BDFlorence cestac Un amour exemplaire - Éd. Dargaud


ÉcologieBen cramer Guerre et paix… et écologie. Éd. Y. Michel


SciencesMichel olagnon Anatomie curieuse des vagues scélérates - Éd. Quae


Faits diversdidier decoin Dictionnaire amoureux des Faits divers - Éd. Plon


Dédicace - Jeunesseorianne Lallemand Le loup qui avait peur de son ombre - Éd. Auzou


Café des arts citoyen Les limitations naturelles et culturelles de la représentation.


Café ArMenPatrick Jeffroy, david Akpa-magbo et Alain-Gabriel Monot


LittératureJeanine ogor et Jean rohou La Masure de ma mère - Éd. Dialogues

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depuis sa création en 1945, la série Noire de gallimard offre un panorama le plus vaste possible de la littérature noire. en ce 70e anniversaire, elle nous présente un programme réjouissant, qui met en lumière le roman noir français et nous promet de belles découvertes. À cette occasion, nous avons rencontré aurélien Masson, jeune directeur de cette collection foisonnante. entretien.

entretien avec Aurélien Masson

focus sur LA sÉrie noire de GALLiMArd

Aurélien Masson, vous êtes directeur de la série noire depuis 2005. comment êtes-vous arrivé là ? Quelle est votre vision du métier d’éditeur ?

Je m’occupe en réalité de la Série Noire depuis le départ de Patrick Raynal en 2004 et nous avons lancé la Série Noire version grand format en 2005. J’ai commencé tout en bas de l’échelle

en tant que simple lecteur. C’était en l’an 2000 et je venais tous les matins récupérer mes manuscrits. Rapidement, et aussi à cause de mon rythme de lecture soutenu, Raynal m’a remarqué et a parlé de moi

à Antoine Gallimard. En 2002, je suis devenu l’assistant de Patrick que j’ai remplacé quand il est parti. Le roman noir m’est tombé dessus, j’ai fait des études d’histoire et de socio, je n’étais pas bon en français à l’école, mais la passion a été plus forte que tout… Ma vision d’un éditeur est assez simple : je suis là pour servir au mieux mes auteurs afin qu’ils puissent cou-cher sur le papier le plus sereinement possible les visions qui traversent leurs cervelles. Je suis un accompagnateur

et je marche à côté de mes auteurs, qu’ils sachent que je suis là en cas de besoin si la route devient trop raide ou le voyage trop absurde. Je n’ai pas de relations type avec mes auteurs, tout dépend d’eux. Éditeur enfin c’est prendre des risques : chaque année depuis le lancement du grand format, j’essaye de publier un ou deux nouveaux auteurs. Il faut montrer que la Série Noire est un organisme vivant qui est toujours prêt à accueillir de nouvelles voix. L’édition, c’est finalement d’abord une histoire d’amour et de désir : j’aime les livres que j’édite, j’aime les auteurs qui sont derrière et je ferais tout pour qu’ils puissent en faire d’autres et prendre ainsi de l’ampleur (comme ce fut le cas avec Antoine Chainas qui a reçu cette année le Grand Prix de Litté-rature Policière pour Pur, son 5e livre).

Pourquoi le choix du grand format à la série noire ? est-ce qu’il relève d’une volonté de mettre plus en avant les auteurs ?

C’est tout à fait ca, tout comme la suppression de la numérotation. Pour reprendre Le prisonnier,

Je suis un accompa-

gnateur et je marche à côté de

mes auteurs"

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les auteurs de la Série Noire ne sont pas que des numéros. Plus sérieu-sement, ce changement de format illustre surtout une mutation de cette littérature de gare qui fut longtemps décriée et que l’on qualifiait souvent de « littérature de gare ». Avec Ellroy, avec Millenium, avec Fred Vargas, le polar est sorti de la gare et s’affirme comme une littérature fière d’elle-même et qui n’a pas peur de se comparer à la littérature générale. Cela ne signifie pas que le polar n’a pas sa spécificité et ses codes mais il n’a plus à rougir devant la littérature dite « générale ». Comme dirait Pouy dans sa postface : « la littérature noire a envahi le monde pour établir le califat du polar »…

cette année, la série noire fête son 70e anniversaire et continue d’offrir un vaste panorama de la littérature noire contemporaine. Pourquoi ce parti-pris de la diversité ? où se situe alors la frontière avec la Blanche ?

Le parti-pris de la diversité, c’est l’ADN même de la Série Noire. Il ne faut pas oublier que la Série Noire s’est toujours considérée comme un reflet de la diversité du genre : on pouvait aussi bien y trouver des romans noirs hard-boiled, des thrillers, des romans comiques. Il y a même eu dans les années 1960 des westerns, c’est dire que le spectre est large. Et puis, c’est vrai, j’aime cette idée de la diversité et dans une époque qui tend à l’unifor- misation des goûts et de la pensée, qui tend à faire des livres des produits, le goût pour la diversité est une marque

d’amour pour la littérature. Quant à la frontière noir / blanc, je laisse cette question aux chercheurs et spécialistes. Je n’ai jamais cru aux frontières (aussi bien littéraires que spatiales), je crois surtout aux rencontres entre des éditeurs et des auteurs.

Mais sinon il est vrai que les « techniques narratives » de certains livres de la Blanche sont tout droit sorties

du roman noir, je pense notamment aux derniers livres de Dugain ou de Bello par exemple, ou La vérité sur l’affaire Harry Quebert, il y a quelques années. Si on regarde bien, le noir est partout et tant mieux : tant qu’il y a du noir, il y a de l’espoir…

en cette année anniversaire, vous choisissez de mettre en lumière le roman noir français, en publiant 13 auteurs, dont 9 français. comment cela s’est-il imposé ?

Je vais vous dire un secret : l’édition est certes l’expression d’une volonté mais c’est surtout l’organisation du hasard et du chaos. C’est un hasard si nous atteignons le chiffre 9 cette année. Surtout cela fait maintenant une dizaine d’années que la Série Noire met la lumière sur le roman noir français : Férey, DOA, Manotti, Astier, Marpeau, Chainas, Leroy…je ne peux même pas tous les citer mais cela fait un moment que c’est en France que le cœur de la Série Noire bat. Pour un éditeur, c’est bien sûr beaucoup plus émouvant et enrichissant de travailler avec des auteurs français. Éditer des auteurs français, c’est partir en aven-ture, ou comme partir en tournée dans un van à la Ramones. On ne sait pas si on va y arriver mais on rêve à voix haute. Éditer des auteurs étrangers, c’est bien, évidemment on a parfois un peu l’impression d’arriver après la bataille, le livre est déjà prêt et emballé.

Le parti- pris de la diversité,

c’est l’ADN même de

la Série Noire."

Jeudi 16 avril

Thomas Bronnec sera notre invité, pour nous présenter Les initiés, un thriller passionnant qui nous invite dans les coulisses du ministère de Bercy et des grandes banques françaises. Un texte à découvrir et un événement à ne pas manquer !

Quelques parutions incontournables

Caryl Férey Mapuche

Rubén, fils du célèbre poète Calderón assassiné dans les geôles de la dictature argen-tine, est un rescapé de l’enfer.

Trente ans plus tard, il se consacre à la recherche des disparus du régime de Videla. Quand sa route croise celle de Jana, une jeune sculptrice mapuche qui lui demande d’enquêter sur le meurtre de son amie Luz, la douleur et la colère les réunissent. Mais en Ar-gentine, hier comme aujourd’hui, il n’est jamais bon de poser trop de questions…

Jo Nesbø Police

Quand un policier d’Oslo est assassiné à la date anniversaire et sur les lieux d’un crime non élucidé, cela n’est certai-

nement pas un hasard. Et lorsque deux autres policiers sont tués, c’est une évidence : un meurtrier brutal aux méthodes bestiales rôde dans les rues d’Oslo. Pendant ce temps, à l’hôpital, un homme gravement blessé est dans le coma. Personne ne connaît son nom. S’il reprenait conscience, cet inconnu aurait pourtant bien des secrets à révéler...

Elsa Marpeau et ils oublieront la colère

Été 1944. Une femme cherche à échapper à la foule qui veut la tondre. Été 2015. Un homme a été tué près d’un lac. La gen-

darme chargée de l’enquête soupçonne que son meurtre est lié à une tonte, qui a eu lieu soixante-dix ans plus tôt.

Entre aujourd’hui et hier, les destins s’en-tremêlent. L’enquête va exhumer ce passé que plus personne ne veut se rappeler.

Ken Bruen La main droite du diable

L’Irlande, noyée sous l’afflux des devises, ne se tourne plus vers l’Église. Mais la décapitation du père Joyce

dans un confessionnal horrifie les citoyens les plus blasés. Jack Taylor, que la perte d’un être cher vient d’anéantir, s’est toujours considéré comme à mille lieues d’une rédemption. Un travail insolite lui offre pourtant un nouveau départ...

Désespérée mais lumineuse, l’écriture de Ken Bruen capture le sombre décor de la société irlandaise en cette époque de bouleversements socio-économiques.

dans votre programme 2015, vous rendez également hommage à Jean-Bernard Pouy en regroupant cinq de ses romans dans un même volume. en quoi cet hommage est important pour la série noire ?

Cet hommage est double. Il s’agit d’abord d’un hommage de Gallimard et de la Série Noire à un homme qui non seulement a participé à la Série Noire en écrivant des petits bijoux de noirceur plus absurde que loufoque (on dit souvent de JB qu’il est

drôle et loufoque, mais je suis sensible à son goût de l’absurde qui cache une réelle sensibilité). Mais Pouy est aussi celui qui a nourri la Série Noire en indiquant l’adresse à des personnes tel que Benacquista, Pennac, Dantec ou Férey. La Série Noire doit une fière chandelle à Pouy et je trouvais cela normal que l’on rende à César ce qui appartient à César. En puis c’est aussi un hommage personnel : les punks sont rares et JB Pouy en est un. Un homme qui nomme sa maison d’édition « éditions la branche » ne peut être qu’un homme bon.

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doublement étoilé au Michelin, le chef Patrick Jeffroy illumine la cuisine française depuis Carantec.Pour arMen, alain-gabriel Monot capture des portraits. il a notamment rencontré Patrick Jeffroy. au menu de leur conversation, l’enfance indélébile.après des études à HeC, david akpa-magbo a renoué avec les terres des monts d’arrée. À locmélar, il baratte un beurre cru naturel. devenu un fournis-seur de choix pour les plus grands res-taurateurs, il a fait le pari de l’excellence.

Il occupe dans notre gastronomie une place à part, essentielle. C’est un goût. Une sensation irremplaçable. C’est un produit de couleur jaune d’or qui en Bretagne ne se conçoit que salé.

Comment, pourquoi, le beurre est-il devenu pour les Bretons un ferment d’identité ? Comment ce produit laitier est-il parvenu à surmonter les récriminations d’une époque et à redevenir vertueux ? Patrick Jeffroy et David Akpamagbo font partie de ceux qui lui ont rendu ses lettres de noblesse. Le beurre, savoureux, sain et salé, mais surtout révélateur du goût des autres.

Ils nous présenteront...

Le beurre, l’or des Bretons

Jeudi 2 avril I 18 h

Patrick Jeffroy, david Akpamagbo et Alain-Gabriel Monot

rencontre Au cAfé

Café ArMen

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Revue ArMen n°205 Mars-avril 2015 armen.net

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rencontre Au cAfé

frédérique Toudoire-surlapierre est née en 1968. Professeur de littérature comparée à l’université de Haute-alsace, elle a publié entre autres Hamlet, l’ombre et la mémoire (éd. du rocher), art is fear (éd. du Murmure) et oui/Non (éd. Minuit).

Ce livre n’est pas un guide sur le Colorado. C’est à une expédition dans les mots et les images des couleurs que nous vous invitons, voyage qui nous emmènera dans les continents européen et américain - de sorte qu’il sera tout de même question du Colorado.

Plébiscitée par nos sociétés contemporaines, la couleur permet à chacun de sentir les vertus sociales, ethniques mais aussi artistiques de la diversité. D’une manière parfois abrupte, la couleur révèle la nature de nos relations aux autres et à nous-mêmes : les couleurs sont-elles juxtaposées, harmonieusement combinées ou se recouvrent-elles au contraire les unes les autres ? Sont-elles séparées ou mélangées ? Si la couleur nous fascine tant, c’est aussi parce qu’elle conforte l’un de nos fantasmes esthétiques les plus tenaces : la possibilité d’un mimétisme parfait de l’art. Dans un monde où tout est coloré, ou le devient, quel sens le noir et blanc de l’écriture peut-il bien prendre, quel rôle peut-il encore jouer ?

Elle nous présentera...

colorado Éd. Minuit

Vendredi 3 avril I 18 h

Frédérique toudoire-surlapierrePhilosophie

Bibliographie

■ oui/non - Éd. Minuit

■ notre besoin de comparaison Éd. Orizons

■ Art is fear Éd. du Murmure

■ Que fait la critique ? Éd. Klincksieck

■ L’imaginaire nordique Éd. L’improviste

■ Hamlet, l’ombre et la mémoire Éd. du Rocher

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faire appel au Crowd founding pour éditer des ouvrages en langue bre-tonne, pourquoi pas ? C’est l’idée de Jérémy Costiou qui, à 23 ans, a fondé sa propre maison d’édition il y a 2 ans.

« Nadoz-Vor Embannadurioù » a été fondée il y a deux ans. Aujourd’hui, deux bandes dessinées viennent d’être publiées : Un den zo marvet, la version bretonne du livre de Kris et Davodeau sur Edouard Mazé, cet ouvrier brestois tué lors d’une manifestation en 1950, et Allende, an Emgann Diwezhañ, une autre bande dessinée sur le coup d’État qui a renversé l’ancien président chilien.

Le temps d’une rencontre en breton, Jérémy Costiou nous parlera de sa maison d’édition contemporaine et alternative, pour laquelle il a bien d’autres projets.

Crowd founding evit sikour da em-bann levrioù e Brezhoneg, Perak ket ? Setu menoz Jeremy Costioù, ur paotr yaouank 23 bloaz en deus savet e di-embann 2 vloaz ‘zo.

Daou levr bannoù treset nevez e Brezhoneg a zo o paouez bezañ embannet gantañ « Un den zo marvet », stumm brezhoneg levr Kris ha Davodeau diwar benn Edouard Maze, ar micherour brestat bez lazhet en ur vanifestadeg e Brest e 1950 hag « Allende, an Emgann Diwezhañ », ul levr bannoù-treset war ar prezidant eus Bro-Chile bet diskaret gant un taol-stad.

Ha raktresoù all a zo gant Nadoz- Vor Embannadurioù! Un ti-embann a-vremañ, alternativel a zegas un avel nevez e bed al levrioù brezhoneg.

Deuit d’e glevout ha da sevel goulennoù ouzh Jeremy ! E brezhoneg evel just !

Kaset e vez en-dro kaozeadennoù « Café breton » gant Mikael Baudu e stal Levrioù Dialogues e Brest.

Présentation de...

La maison d’édition « nadoz-Vor embannadurioù »

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Mardi 7 avril I 18 h

Jérémy costiouCafé breton

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violoniste baroque, léonor de récondo se produit notamment avec l’Yriade, ensemble de musique qu’elle a fondé en 2005. après rêves oubliés (2012), roman sur l’exil familial pendant la guerre d’espagne, Pietra viva (2013), qui évoque six mois dans la vie de Michel-ange, a remporté un très beau succès public. amours, paru en janvier 2015, suit le même chemin.

1908, dans le huis clos d’une maison bourgeoise. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l’héritier Boisvaillant tant espéré.

Comme elle l’a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s’apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire n’a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches.

Céleste décide de porter secours à l’enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s’éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles... Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d’un sentiment qui balayera tout.


Amours Éd. S. Wespieser

Mercredi 8 avril I 18 h

Léonor de récondo

rencontre Au cAfé

Littérature

Bibliographie

■ Pietra viva Éd. S. Wespieser

■ rêves oubliés Éd. S. Wespieser

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Née à Paris en 1973, gaëlle Nohant vit aujourd’hui à lyon. la Part des flammes est son deuxième roman après l’ ancre des rêves, en 2007 chez robert laffont et récompensé par le prix encre Marine. elle est également l’auteur d’un document sur le rugby et d’un recueil de nouvelles. Bibliographie

■ L’Ancre des rêves Éd. Robert Laffont

4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, ravissante jeune femme à l’âme tendre, qui se sacrifie au nom de la foi.

Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née princesse en Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité divertissement, émotion et gravité. Populaire et tout à la fois exigeant, littéraire et généreux, La Part des flammes, roman au souffle puissant, offre une page d’histoire oubliée destinée à passionner le plus grand nombre.


La Part des flammes Éd. Héloïse d’Ormesson


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Thomas bronnec est né à brest. Journaliste à l’express puis à france-Télévisions, il a publié un livre intitulé bercy au cœur du pouvoir (denoël, 2011), qui a été sélectionné pour le Prix du livre d’économie. un documentaire en a été tiré, une pieuvre nommée bercy, qui a attiré 1 million de téléspectateurs sur france 5 en 2012.

Quelques années après la chute de Lehman Brothers, le Crédit parisien est sur le point de sombrer. La plus grande banque française a besoin d’un plan de sauvetage en urgence mais son patron, l’énig-matique Antoine Fertel, se heurte à l’intransigeance d’Isabelle Colson. La ministre de l’Économie, symbole de la gauche revenue aux affaires, entend empêcher Bercy de mettre sur pied un plan similaire à celui concocté en 2008 lors de la crise des subprimes. C’est ce plan qu’étaient chargées d’évaluer deux inspectrices des finances, Nathalie Renaudier et Stéphanie Sacco. La première s’est suicidée plusieurs années avant que le corps de la seconde ne soit re-trouvé dans la cour de l’Hôtel des ministres à Bercy.

Christophe Demory, l’homme qui partageait la vie de Nathalie, devenu directeur de cabinet de la ministre, surnage comme il peut. Alors que les technocrates ont commencé à broder le linceul d’Isabelle Colson et que la religion de l’argent exige ses martyrs, le piège risque de se refermer sur ceux qui n’appartiennent pas à la corporation des initiés.

Il nous présentera...

Les initiés Éd. Gallimard


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Thriller

Bibliographie

■ La fille du Hanh Hoa Éd. Rivages

■ Bercy au cœur du pouvoir Éd. Denoël

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louis Pouliquen, médecin et auteur de cinq romans, a reçu de nombreux prix littéraires dont le Prix littéraire euro-péen en 2005, pour la Nuit d’obsidienne.

À travers cet ouvrage touchant et juste, Louis Pouliquen retrace sa carrière de médecin, des hôpitaux de Paris aux djebels d’Algérie en passant par sa Bretagne natale, particulièrement les monts d’Arrée auxquels il a consacré une grande saga historique et familiale, Un vieux chêne en Bretagne. Avec son talent de romancier, il évoque ce qui fut la passion et la vocation de sa vie. Un récit vrai sur ses joies comme ses doutes au service de ses patients, servi par une foule d’anecdotes.

Le témoignage parfois poignant d’un praticien confronté aux grands enjeux de notre temps, particulièrement la question de l’euthanasie et de la mort. Écrivain confirmé, Louis Pouliquen nous donne une grande une leçon d’humanisme et d’espérance à travers cet ouvrage passionnant.


La médecine, passion d’une vie Éd. Coop Breizh

Vendredi 17 avril I 18 h

Louis Pouliquen

rencontre Au cAfé

Témoignage

Bibliographie

■ L’inconnu du dimanche de Pâques Éd. Coop Breizh

■ Un vieux chêne en Bretagne Éd. Coop Breizh

■ Un amour d’arrière-saison Éd. Coop Breizh

■ Le temps des campanules Éd. Coop Breizh

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ben Cramer, initié à la polémologie, a co-animé en 2008 le premier débat au Parlement européen sur le thème de « sécurité Collective et environ-nement ». Journaliste, chargé de recherches au CirPes et au griP à bruxelles, co-fondateur de Nautilus 21, il enseigne la géopolitique du dévelop-pement durable à l’université à Paris.

La militarisation du monde est la cause principale de la détérioration de nos environnements, sur terre, en mer et dans l’espace. Notre planète, qui mérite des soins intensifs, est de plus en plus abîmée par ceux-là mêmes qui s’en font les défenseurs autoproclamés : les forces armées.

Limiter les dégâts des armes de tout calibre. Intégrer le mot d’ordre de « Halte à la Croissance » dans le domaine de l’armement, à une époque où les écosystèmes sont victimes de reconfigurations stratégiques sur fond de dérèglement et manipula-tion climatiques. Concevoir la sécurité écologique en neutralisant la nocivité des préparatifs de guerre en temps de paix. Tout cela dépendra de la façon dont agiront en tandem écologistes et pacifistes, sans chercher à savoir qui est le mieux placé ou le mieux armé pour « sauver » la planète. Penser l’écologie, c’est mieux évaluer jusqu’à quel point la crise écologique - y compris l’urgence climatique - est liée au déficit des exigences de paix.


Guerre et paix… et écologie. Les risques de militarisation durable


Ben cramer

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Écologie

Bibliographie

■ La descente aux enfers nucléaires Éd. l’Esprit frappeur

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Jeanine ogor est née en 1940. C’est la fille de lise, l’héroïne de ce récit. depuis son enfance dans une campagne bretonne, Jeanine ogor écrit. elle nous livre, ici, son premier récit.universitaire, Jean rohou s’est signalé au grand public par fils de ploucs (éd. ouest-france). il a publié aux éditions dialogues des essais sur la religion (Catholiques et bretons toujours ?) et sur les inégalités (liberté ? fraternité ? inégalités !). Tombé sous le charme du récit de Jeanine, il lui a proposé ses qualités d’écriture et de recherche pour le parfaire.

Mercredi 22 avril I 18 h

Jeanine ogor et Jean rohou

rencontre Au cAfé

Littérature

Ils nous présenteront...

La Masure de ma mère Éd. Dialogues« Ceci n’est pas un roman, mais une his-toire vraie de relations entre des pauvres et des riches, entre des hommes et des femmes. Ça ne s’est pas passé au Moyen Âge ni dans le tiers-monde, mais dans la campagne bretonne, il y a un peu moins de cent ans, dans une région très chré-tienne... » Un jour le prêtre dit : « Dieu est là, ma brave dame, pour les pauvres et pour les riches. Les pauvres ont moins de chance, c’est tout. » Et la famille de Lise n’en a justement pas eu beaucoup. Sa mère, veuve, a quatre enfants qu’il

faut nourrir. Aux 11 ans de sa fille aînée, Lise, elle la place chez un riche fermier. La petite gardera les vaches, sera logée dans la grange et... mangera à sa faim. Elle y rencontrera des personnes aimantes, d’autres plus sournoises. Elle y grandira un temps...

Jeanine Ogor nous raconte ce que Lise, sa mère, a vécu dans une époque pas si lointaine et pourtant à des années lumière de notre monde. À travers le regard de la fillette, on découvre la vie de la campagne dans le Bas-Léon de la première moitié du XXe siècle. Un monde dur et doux à la fois, avec ses propres lois. Qu’a vécu, dans cette ferme, la douce Lise, qui la marquera à jamais ?

La Masure de ma mère a deux couvertures. À vous de choisir !

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Michel olagnon est ingénieur chercheur à l’ifremer, spécialiste des statistiques de vagues, de la fiabilité des navires et des ouvrages en mer. il est l’initiateur des colloques internationaux « rogue waves » qu’il a traduit par l’expression « vagues scélérates ».

Sans les vagues et vaguelettes, lacs, mers et océans n’auraient guère plus d’attrait que de simples piscines. Pourtant parfois leurs ondulations deviennent monstrueuses, féroces, assassines : scélérates. Toutes fascinantes qu’elles soient, ces situations extrêmes sont en réalité rares, complexes, et souvent déformées dans les relations qui en sont faites.

Comment naissent, vivent et meurent ces ogresses que sont les vagues scélérates ?

Ni la raison, ni les émotions ne suffisant à elles seules à en appréhender la nature, cet ouvrage mêle les deux approches dans sa réponse. Réflexions sur les événements rares, anecdotes et explications scientifiques mises à la portée de tous, environnées de toiles et esquisses inspirées par la théorie des vagues extrêmes, plongeront le lecteur dans la mer encore largement inexplorée des vagues scélérates.


Anatomie curieuse des vagues scélérates Éd. Quae


Michel olagnonSciences

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auteur, journaliste, scénariste pour le cinéma et la télévision, romancier, secrétaire général de l’académie goncourt, didier decoin a écrit notamment John l’enfer (seuil, prix goncourt 1977), la Pendue de londres (grasset, 2013) et le dictionnaire amoureux de la bible (Plon, 2009).

Peut-on être amoureux des faits divers ? Ce qui est certain, c’est qu’on peut se prendre de passion pour les personnages qui les habitent, qui les hantent, qui en vivent ou qui en meurent, victimes et tueurs, héros et justiciers, escrocs de haut vol et mystificateurs, journalistes et romanciers...

C’est à un bal « démasqué » que Didier Decoin invite le lecteur. Entrez dans la danse : de Marguerite de Ravalet, la jouvencelle qui perdit la tête (au sens propre) pour un amour maudit, à la troublante Amanda Knox et la petite Omayra Sánchez dont la mort retransmise en direct fit pleurer le monde entier, voici quelques demoiselles en détresse parmi les plus émouvantes. Face à elles, virevoltent les quadrilles diaboliques des cannibales, des kidnappeurs, des tueurs en série et des génies de la mort. Du maquis corse au boulevard du Crime, en passant par la forêt maudite d’Aokigaha-ra et Boston tombée dans la mélasse, voici le petit peuple des faits divers et ses mille et une histoires.

À peine croyables, mais pourtant vraies.


dictionnaire amoureux des Faits divers Éd. Plon


didier decoin

rencontre Au cAfé

Faits divers

Bibliographie

■ La Pendue de Londres Éd. Grasset

■ dictionnaire amoureux de la Bible Éd. Plon

■ John l’enfer Éd. Seuil

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Les limitations naturelles et culturelles de la représentation

rencontre Au cAfé

Épisode 1 : l’iconoclasme. origines et postérité

Café des arts citoyen

Accompagnant les débats de la cité, le Café des Arts proposera une série d’épisodes sur la représentativité en art ; épisodes qu’il abordera discrètement suivant l’opposition, certes usée mais encore féconde, entre nature et culture. En effet, l’impossibilité de représenter renvoie tant à des limitations intrinsèques et naturelles de la figuration (parce que, par exemple, le modèle apparaît comme un au-delà de la représentation), qu’à des restrictions extrinsèques et conventionnelles, somme toute culturelles, qui expriment le pouvoir d’une norme et sa mise en application au sein d’une communauté. En schéma-tisant, on pourrait ainsi distinguer

deux grands types d’irreprésentable : ce que l’on ne saurait et ce que l’on ne devrait représenter.

Dans l’esprit du Café des Arts d’il y a un an, qui portait sur l’iconographie byzan-tine, nous tenterons d’aborder la question de l’iconoclasme, entendu forcément dans un sens large ; nous serons ainsi amenés à nous interroger sur les raisons historiques, politiques, philosophiques ou théologiques sous-tendant la volonté de supprimer le culte de toute image dont l’intention est l’imitation figurative du sacré. La période de l’iconoclasme byzantin (8e et 9e siècles) apparaît, précisément, extrêmement riche et instructive (et, décidément, de grande actualité) pour comprendre, aujourd’hui encore, ce « pathos universel » qui prend appui sur le droit à la représentativité.

Ce Café des Arts inaugurera, aussi, une forme dialectique : Philokentros et Philosynoros discuteront avec vous de ces questions, sur un fond d’images d’une beauté impérissable.

Animé par Ioannis Kanellos et Thomas Le Bras

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exPosition AU cAFÉ en Avril

Après des études d’art graphique à Paris, Laurent Montas-sine travaille comme maquettiste. Au bout de 4 ans, tombé sous le charme de l’île de Groix, il décide de s’y installer pour se consacrer à la peinture, sa passion de toujours.

La force de la lumière et des couleurs stimule son inspiration et libère sa créativité.

À travers cette exposition, Laurent Montassine nous propose de découvrir une partie de son œuvre à travers une série d’huiles sur toile : les nus rouges.

Dans cette série, les couleurs sensuelles jouent toutes les variations. Par la puissance charnelle des corps et sa sensibilité, Laurent Montassine nous interpelle sans toutefois tomber dans la provocation.

Cette sensibilité transcrite avec des couleurs sanguines, c’est tout le contraste que l’artiste propose dans ses œuvres et c’est avec cette dualité qu’il travaille et exalte les émotions.

Laurent Montassine

Samedi 25 avril i 10h >11h30 Atelier d’écriture

Mise en mots de recettes et autres textes culinaires.

Saveurs, odeurs, goûts et autres arômes saupoudrés de quelques grammes d’imagination réveilleront nos papilles et crayons.

Nous dresserons la table et inviterons les convives à un banquet d’écriture.

Atelier limité à 12 personnes i 7,50 euros par personne. Les inscriptions se font à la librairie, en caisse du bas.

L’eau à la bouche

Montassine expose également en avril4 tableaux d’une autre série «les plongeurs» pour une exposition collective à la galerie «Angle 3» à Quimper et à la galerie « Lafayette » sur l’île de Groix toute la saison à partir de Pâques.

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dÉdicAces d’Avril20

Mercredi 1er avril i À partir de 17 h 30

JeunesseÉlisabeth Brami

Élisabeth brami est au-teure et psychologue clini-cienne. Élève de dolto, elle a exercé dans un hôpital de jour. dès 1990, elle publie

chez divers éditeurs : albums jeunesse, anthologies, essais et romans, dont certains sont primés et traduits. ses ouvrages traitent des bobos et bonheurs de la vie et s’adressent à des lecteurs de tous âges, des bébés aux adultes.

Le zizi des mots - Éd. Talents hauts

Le saviez-vous ? Les mots ont un zizi comme vous : zizi de fille ou zizi de garçon. En partant sur la piste

du sexe des mots, Élisabeth Brami a débusqué un sexisme langagier quotidien tellement sournois que tout le monde en est dupe. Jugez-en. Portier /portière, chevalier / chevalière, manda-rin / mandarine… Le masculin nomme une personne, le féminin nomme un objet !N’attendez ni réponses ni solutions toutes faites dans cet album mais plutôt un gros point d’interrogation et un précieux outil de réflexion.

Vendredi 3 avril i À partir de 17 h

ArtJonone

John andrew Perello est né dans le ghetto new-yorkais d’Harlem, en 1963. À l’âge de 17 ans, il débute le graffiti.

writer embusqué sur la ligne a du métro de New York, John devenu Jonone fonde, épaulé d’une poignée d’activistes graffers, l’illustre collectif international 156 all starz, en 1984. Ces early years voient la rencontre avec le français bando, qui l’invite immédiatement à Paris. l’artiste entame une production de peintures au cœur d’un atelier campé à l’Hôpital Éphémère. Magda danysz, Marcel strouk ou david Pluskwa l’exposent. ses toiles connaissent également l’honneur d’expositions à Tokyo, Monaco, New York ou Hong Kong. aujourd’hui, il vit toujours à Paris. son atelier est installé dans l’est parisien, mairie des lilas.

Jonone. the chronicles Éd. David Pluskwa Art contemporain

352 pages pour découvrir l’évolution de l’homme et de l’artiste, de la rue aux galeries, de New York à Paris, du graffiti à l’abs-traction. Les témoignages des principaux acteurs

du parcours de John Perello AKA Jonone (Shoe, Jay, Yoshi Omori, Agnès B, Magda Danysz, Willem Speerstra etc.). Un voyage de Harlem aux Lilas en passant par la République Dominicaine.

Bibliographie■ J’ai mal aux maths

Éd. Talents hauts

■ colorissimots - Éd. Thierry Magnier■ L’anti-livre de lecture : vous

détestez lire ? Vous risquez d’adorer ! - Éd. Albin Michel

■ trois fois Lou - Éd. Seuil

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Samedi 4 avril i À partir de 14h30

Jeunesserené Gouichoux

rené gouichoux est né à brest en 1950. instituteur en 1969, il publie son premier album pour la jeunesse en 1988

(les aventures de steven granpaloup, Milan). ont suivi une soixantaine d’ouvrages à ce jour, pour les éditions Nathan, Milan, bayard, Casterman, flammarion, Hatier, lito, Coop-breizh et l’atelier du Poisson soluble.

c’est la vie mon poussin ! Éd. Albin Michel Jeunesse

À travers une ribambelle de personnages œufs, loufoques et agités, ce petit album aborde avec humour et simplicité un grand sujet : les familles.

Et le saviez-vous ? Les familles ne sont pas toutes pareilles ! Avec des jeux de mots savoureux autour du thème « œufs » - œufs brouillés, durs, pochés, hargnœufs - René Gouichoux et Henri Meunier parlent de différences, de diversité, d’ouverture et de tolérance. Car même si cela ne plaît pas toujours à tout le monde, c’est la vie !

Bretagne Anne Bergogne et Luc-christophe Guillerm

anne bergogne est journaliste. installée à brest, elle écrit pour la revue bateaux, et réalise des reportages de voyage. en parallèle, elle anime des colloques et des séminaires dans le domaine des sciences et technologies de la mer.

luc-Christophe guillerm est médecin à brest. il voue une passion sans limites pour le milieu marin qu’il photographie depuis de nombreuses années. on lui doit plusieurs ouvrages de photographies sur la mer et la Marine.

rade de Brest. La belle méconnue Éd. Géorama

« Il ne faut pas trop le dire », confient ses habitués en baissant la voix. Non, il ne faut pas trop le dire que la rade de Brest est un havre

tranquille, préservé, loin du bruit et de l’agitation du monde. Indissociable de Brest, la rade baigne la ville et détient les clés de son histoire et de son déve-loppement avec ses activités militaires, industrielles, scientifiques, sportives ou festives. Tout un monde qui trouve place et se côtoie en harmonie avec le milieu naturel et l‘esprit d’ouverture qui caracté-rise ses riverains. La rade de Brest n’est certes pas célèbre comme la baie du Mont Saint-Michel, ni courue comme le golfe du Morbihan ; plus intime, elle appelle une

Bibliographie■ Je veux changer de prénom !

Éd. Nathan■ super Maîtresse

Éd. Albin Michel■ Le dernier roi crocodile

Éd. Nathan

■ Kiki le canari - Éd. Lito

Bibliographie■ Mistral, tonnerre, dixmude

Éd. SPE-Barthélémy■ La Jeanne d’Arc, le dernier voyage

Éd. ETAI■ Vues sur mer : de la mer d’iroise

au Pacifique - Éd. Du May

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découverte pas à pas, une lente imprégna-tion maritime et révèle ses secrets au dé-tour de ses chemins creux et des villages qui la bordent. Grande oubliée des guides touristiques, la rade garde sa beauté pour elle. Comme aux matins du monde.

Vendredi 17 avril i À partir de 16 h 30

BDFlorence cestac

florence Cestac est un grand nom de la bande dessinée franco-belge. fondatrice des éditions futuropolis en 1975 et

créatrice du personnage de Harry Mick-son, elle a également collaboré aux tout débuts de magazines cultes, tels que Pilote, l’Écho des savanes ou encore Charlie Mensuel et travaille avec de nombreux auteurs et scénaristes tels que Tonino benacquista ou encore rené Pétillon. Tout au long de sa carrière, elle obtient de nombreuses récom-penses, comme l’alph’art de l’humour d’angoulême qu’on lui décerne à deux reprises, dont notamment pour l’album le démon de midi en 1997.

Un amour exemplaire - Éd. Dargaud

Daniel Pennac et Florence Cestac s’associent pour un tendre one shot : une vraie petite musique du bonheur !

Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d’Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C’est là qu’avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d’enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !Une histoire indispensable tellement elle est jolie et donne du plaisir ! Un vrai petit bonheur.

Samedi 18 avril i À partir de 14 h 30

BDobion et Arnaud Le Gouëfflec

obion est un illustrateur, scénariste et dessinateur français de bande dessinée, vivant aujourd’hui à brest. l’étiquette de touche-à-tout

colle à la peau d’arnaud le gouëfflec. auteur de récits noirs, scénariste de bande dessinée, éditeur de disques de chansons décalées, il crée également des spectacles pour le jeune public.

soucoupes - Éd. Glénat

Dans un délicieux univers uchronique où les êtres humains et les aliens coha-bitent à la façon d’un film des années 1950, Christian est

Bibliographie■ Les Ados Laura et Ludo

Éd. Dargaud

■ Les déblok - Éd. Dargaud

■ Le démon d’après-midi - Éd. Dargaud

■ Le démon de midi - Éd. Dargaud■ Le démon du soir ou la méno-

pause héroïque - Éd. Dargaud■ La Véritable Histoire

de Futuropolis - Éd. Dargaud

Bibliographie■ donjon #106 - Éd. Delcourt

■ Vilebrequin - Éd. Casterman

■ Le déserteur - Éd. Delcourt■ J’aurai ta peau, dominique A

Éd. Glénat

■ topless - Éd. Glénat

■ Le chanteur sans nom - Éd. Glénat

un cinquantenaire un peu blasé. Disquaire dans un monde où l’humanité a fait sa grande rencontre du troisième type avec une espèce hyper évoluée, il a du mal à envisager l’avenir de sa profession. Et pourtant un jour, l’un de ces robots extra-terrestres, curieux, franchit le pas de sa porte pour lui demander d’écouter de la « musique humaine ». Agacé, intri-gué puis amusé, Christian sympathise petit à petit avec cet être venu d’ailleurs...Soucoupes est une belle déclaration d’amour à l’art et son rôle dans les rapports humains (et non humains). C’est aussi et surtout un nouvel ou-vrage truculent et poétique d’Arnaud le Gouëfflec où se mêlent à la perfection humour et mélancolie. Une palette d’émotions magnifiée par le dessin enveloppé et les couleurs chaleu-reuses d’Obion, qui fait son entrée au catalogue Glénat !

Mercredi 29 avril i À partir de 15 h

Jeunesseorianne Lallemand

Publiée aux éditions auzou, Casterman, Nathan ou encore gautier-langue-reau, orianne lallemand est amoureuse des mots.

ses ouvrages les plus connus sont ceux de la série « le loup qui… » aux éditions auzou. elle vit à Ploubalay en bretagne.

Le loup qui avait peur de son ombre Éd. Auzou

Il était une fois un jeune loup qui avait peur de tout… même de son ombre ! Sa famille ne le comprenait pas du tout.

Un jour, bien décidé à devenir courageux, il partit à l’aventure et quitta sa maison… Mais va-t-il arriver au bout de ce chemin semé d’embûches ? Trouvera-t-il des amis qui l’accepteront tel qu’il est ? Le pauvre Loup n’est pas au bout de ses peines !Une collection d’histoires tendres et drôles à raconter, à écouter, à offrir, pour partager de bons moments, exprimer ses émotions, imaginer, aimer lire et rêver…

Bibliographie■ Le loup qui voulait changer

de couleur - Éd. Auzou

■ Bébé dragon veut sa maman Éd. Casterman

■ La princesse optipois - Éd. Lito

■ Le palais de l’oiseau bleu Éd. Gautier-Languereau

9, 10, 11 avril 2015 i Mac Orlan, Brest

Hors nos murs

Avec Inbal Lori, Joe Bill, Mariadele Attanasio, Matthieu Loos, et les comédiens d’Impro Infini.

En clôture de la 7e édition du festival SUBITO!¡, quatre grandes figures de l’improvisation venues d’Israël, des États-Unis et d’Italie rejoignent les artistes de la Cie Impro Infini sur le plateau du Mac Orlan pour trois soirées diverses en cultures et langues.

Places en vente à dialogues Musiques. Plus d’informations : festival-subito.com

Les nuits de l’impro !

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Littérature française

Ivan CalbéracVenise n’est pas en italie Éd. Flammarion

« Venise n’est pas en Italie n’est pas seulement la très belle chanson de Serge Reggiani, c’est aussi un roman drôle et tendre d’Ivan Calbérac. Son narrateur,

Émile, a quinze ans. Il vit à Montargis, entre un père VRP et une mère qui lui teint les cheveux en blond depuis toujours, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça. C’est l’histoire d’un adolescent malin comme tout, qui fait de la poésie et de l’humour sans y toucher. C’est l’histoire d’un premier amour. C’est l’histoire d’un voyage initiatique rocambolesque... Un moment de lecture irrésistible, pour ceux qui avaient été sen-sibles à Autobiographie d’une courgette, aux romans d’Howard Buten, ou même à L’attrape-cœurs de J. D. Salinger. »

Caroline.

Littérature traduite

Tomas Espedalcontre la nature - Éd. Actes Sud

« Pour tenter de lever l’un des derniers tabous sociétaux de l’Occident, la différence d’âge entre deux personnes qui s’aiment, To-mas Espedal nous compte plusieurs histoires d’amour

au cœur desquelles il formule les vé-rités importantes que le sujet impose. La force de ce livre est dans l’universel qu’effleure en va-et-vient l’auteur avec la timidité du boxeur, la pudeur de ce-

lui qui est nu ; il se pourrait que ce soit de lui qu’il parle, il se pourrait que ce soit de vous. C’est toujours un petit pas en avant de la bienséance, un pas de côté par rapport aux salons bien-pensants. C’est souvent très beau – l’émancipation de sa fille –, jamais vulgaire ; c’est haletant à Rome, au Nicaragua, à Copenhague : et lorsque c’est érudit c’est pour nous montrer Héloïse et Abélard, 16 et 38 ans, l’une enceinte et l’autre châtré. Mais ceci est une autre histoire. Coup de cœur. »

Arnaud.

Francisco Goldmancircuit intérieur - Éd. Bourgois

« Le livre de Francisco Goldman pourrait être classé œuvre de salut public. Résurrection doublée d’une enquête de terrain passionnante dans le Distrito

Federal de Mexico, l’auteur apprend à conduire (à 45 ans !) sur le circuit inté-rieur de la ville et se plaît à nous guider dans les quartiers de cette mégalopole tentaculaire. Nous y croisons la faune littéraire contemporaine, les amis, les amours, les acteurs politiques majeurs, la police locale, les habitants toujours, les gangs, les narcos. De la révolte étudiante d’Atenco et du mouvement #Yosoy132 qui en découla jusqu’aux « arrachements » récents de jeunes gens dans le Tepito, c’est à une vraie réflexion sur les enjeux d’une cité et de ses pouvoirs publics que Francisco Goldman nous convie. Ni tout à fait géo-graphe ni complètement journaliste mais homme habitant un territoire et écrivain sûrement, tant le livre se dévore. »

Camille.

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Jesús Carrascointempérie - Éd. Robert Laffont

« Aride, atemporel, dur et violent, l’auteur nous décrit la fuite d’un garçon aux prises avec une nature hostile et sa survie grâce à sa rencontre avec un vieux

chevrier malade. Sa capture semble iné-vitable et laisse présager l’ultime combat.

Dans un style sec et d’une plume volubile, Jesús Carrasco stimule les sens du lecteur et fait l’éloge de la chaleur humaine malgré la brutalité des hommes. »

Delphine.

Sascha ArangoLa vérité et autres mensonges Éd. Albin Michel

« Henry doit tout à sa femme : sa renommée et surtout son talent car elle lui écrit des romans qui connaissent un succès incroyable. Malgré cela, il va

la tromper, la trahir. Histoire classique me direz-vous, mais c’est sans compter sur la plume efficace et piquante de Sascha Arango qui distille des doutes, décortique le passé de ses person-nages, brouille les pistes et décrit une société où les apparences sont souvent trompeuses.

Un roman qui a du souffle. Une écriture jeune, vivante et percutante. »

Julien.

Thriller

Víctor del Arboltoutes les vagues de l’océan Éd. Actes Sud

« Histoire familiale et histoire espagnole sont encore au rendez-vous de ce troisième opus de Víctor del Arbol. Quand Gonzalo Gil, avocat

honnête, et à la vérité un peu fade, apprend le suicide de sa sœur, enquêtrice, qu’il n’a pas vue depuis 10 ans, sa vie bascule. Et c’est tous les non-dits de son histoire familiale ainsi que la figure idéali-sée du père qui remontent à la surface. De la révolution russe sous Staline à la guerre civile espagnole, de la Seconde Guerre mondiale à aujourd’hui, Víctor del Arbol emmène ses lecteurs, une fois encore, dans une fresque à suspense qui couvre des décennies. Grandeur et horreurs de l’être humain sont une fois de plus au cœur de ce polar... noir et rouge ! »

Arnaud.

BD

Obion et Arnaud Le Gouëfflecsoucoupes - Éd. Glénat

« Christian n’est pas un fanfaron. Disquaire sur une petite place où on joue en-core à la pétanque, il passe son temps à ronchonner.

Amours désastreuses, mère malade, tante opiomane, clients en déperdition : la vie n’a pas de sens, et il n’a plus le cœur à lui en donner. Il couverait peut-être même une légère dépression... Alors que les extraterrestres dé-barquent avec leur drôle de tenue, que la foule est en liesse et le Président en habits du dimanche, Christian n’est pas d’humeur à se réjouir. Quel foin pour trois fois rien ! Vous ne pensez quand même pas qu’ils vont nous apporter l’eau chaude !?

Mais voilà que l’un de ces énergumènes en scaphandre pousse la porte de son échoppe : il s’intéresse à la musique, cette chose curieuse et si typiquement humaine, souhaite acquérir un disque, n’importe lequel, lui qui n’y connaît rien, et ainsi sans doute en apprendre un peu plus sur les Terriens, les hommes, l’humanité toute entière, celle qui est forgée de culture, d’émotions et de sentiments. Christian, bien sûr,

LiVresse de lire

depuis 2004, la librairie dialogues propose tous les ans un événe-ment aux jeunes brestois : livresse de lire. destiné aux lycéens et organisé avec leurs professeurs, il leur offre la possibilité de rencon-trer des auteurs et d’échanger avec eux sur leurs œuvres et la litté-rature. voici les livres étudiés dans le cadre de ce projet cette année.

lui donne un album compliqué, strident à souhait, un Coltrane de derrière les fagots. Il en aura pour son argent ! Ahaha ! Mais tel est pris qui croyait prendre...

Arnaud Le Gouëfflec et Obion livrent une œuvre magistrale. N’ayons pas peur des mots : une bande dessinée

à portée universelle, à la fois sérieuse et légère, grave et profondément réjouissante, de celles, rares, qui modifient imperceptiblement la couleur du monde. Juste comme ça, mine de rien, l’air de ne pas y toucher. »

Caroline.

La pendue de Londres Éd. Le Livre de poche

Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis plaît aux hommes. Mais elle les choisit fort mal. Un jour, désespérée, violentée, elle tue son amant.

Elle est condamnée à la pendaison.

Mais si le bourreau chargé de l’exécuter répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?

Dans ce roman envoûtant, Didier Decoin alterne le chant du bourreau et celui de la victime. Saisissant.

didier decoin sera présent à Brest le mardi 28 avril.

Monsieur le commandant Éd. Pocket

1942. Parmi la multitude de dénonciations anonymes, cette lettre-ci, du moins, est signée : Paul-Jean Husson.

Fleuron de l’Académie française, pétai-niste et antisémite convaincu, ce très respectable notable des lettres s’apprête à sacrifier d’un seul trait de plume plus que sa vie : son plus grand amour.

romain slocombe sera présent à Brest le mercredi 20 mai.

eux sur la photo Éd. Arléa

Une petite annonce dans un journal : Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Son seul indice : deux noms

sur une photographie retrouvée dans des papiers de famille. Une réponse arrive : Stéphane a reconnu son père.

Avec ce roman, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie.

Hélène Gestern sera présente à Brest le vendredi 22 mai.

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entretien Avec obion et ArnAud le gouëfflec

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Vous n’aviez pas travaillé ensemble depuis Vilebrequin. Aviez-vous par-ticulièrement envie de retravailler ensemble, et pourquoi ?

obion : J’aime beaucoup travailler avec Arnaud car nous avons des univers qui se rejoignent sur beaucoup de points sans être tout à fait les mêmes. Je trouve que l’on est très complémentaires. Ensemble on crée des histoires et des personnages qui ne sont ni tout à fait les siens, ni tout à fait les miens et je les aime bien.

Arnaud Le Gouëfflec : Qu’on retravaille ensemble était une évidence je pense, pour l’un comme pour l’autre, pour des questions d’affinités profondes. Après, il fallait laisser mûrir l’histoire, et l’aventure de Vilebrequin avait été assez intense, donc on avait besoin de recharger notre batterie, on a beaucoup discuté et médité tout ça. Pour Soucoupes comme pour Vilebrequin, je suis content du résultat : ce sont effectivement des histoires qu’on n’aurait pas pu faire avec quelqu’un d’autre.

comment avez-vous travaillé ensemble ? L’un puis l’autre ? L’un avec l’autre ?

o : Dans un premier temps on a échangé nos envies sur ce nouveau projet, et petit à petit s’est construit une trame, dans laquelle chacun apportait ses idées. Ensuite est venu le temps de l’élabora-tion du scénario qu’Arnaud a fait seul de son côté pendant que je m’occupais des

recherches de personnages et que je cherchais le style graphique qui me sem-blait le plus propice à ce récit. Et chacun est revenu alors sur ce que l’autre avait proposé en apportant de nouvelles idées ou un regard neuf. Une fois le scénario ficelé, c’est un long travail solitaire qui s’entame pour le dessinateur.

ALG : C’est exactement ça. Pour Soucoupes, le temps de ruminations, échanges et élaboration a été assez long, et je pense que ça a donné de l’épaisseur à l’ensemble.

À la fois sérieuse et légère, grave et profondément réjouissante, soucoupes, la nouvelle bande dessinée d’obion et arnaud le gouëfflec, nous a conquis. ses auteurs également. rencontre.

dédicace d’obion et Arnaud Le Gouëfflec à Dialogues le samedi 18 avril, à partir de 14 h 30.

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Avec ce titre soucoupes et cette cou-verture, on s’imagine en pleine plongée sF. Pourquoi des extraterrestres ? Le genre humain ne vous suffisait-il pas ?

ALG : J’ai toujours rêvé de faire une his-toire de SF. Alors disons que c’en est une ! Ce qui m’intéresse, dans la SF, c’est sur-tout l’idée d’une rencontre du troisième type. Comme dans toute rencontre, ça doit être formidable au début, et puis au bout d’un moment on est rattrapé par le quotidien. Le vrai défi, c’est de triompher du quotidien. Avec Obion, on a voulu imaginer la vie quotidienne au temps des extraterrestres, parce que ça nous faisait rire et parce que ça autorisait toutes sortes de situations inédites.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le personnage principal, christian, est un peu ronchon. certains iront même jusqu’à dire névrosé voire dépressif... est-ce que les personnages heureux vous ennuient ? est-ce que le malheur est un meilleur ressort narratif ?

ALG : Non. Pour qu’il y ait ressort, il faut juste un paradoxe, je pense, peu importe que le personnage soit joyeux ou dépressif. Il y aurait beaucoup à dire avec un personnage formidablement joyeux.

o : J’avoue que les histoires avec des gens heureux ont un peu tendance à m’emmer-der. Comme les chansons joyeuses et les films avec une very happy end.

D’ailleurs c’est marrant, cette différence de point de vue avec Arnaud se retrouve dans notre lecture de Soucoupes : pour Arnaud c’est un récit profondément optimiste alors que j’y vois une histoire plutôt désespérée.

Mais dites donc, on reconnaît pas mal d’éléments du paysage brestois, non ?

ALG : Christian évolue dans un monde restreint, une place, quelques lieux clefs. C’est la logique d’un personnage prisonnier du train-train quotidien. On s’est dit avec Obion qu’on serait plus à l’aise avec ce décor inspiré de Brest, qui est aussi celui de notre quotidien. Même si on a relifté quelques lieux et brouillé quelques pistes, pour éviter de sombrer dans le syndrome du syndicat d’initiative, on reconnaît la place Guérin, où Christian tient son magasin de disques, et quelques autres endroits très brestois.

Quelle est la technique de dessin employée dans cet album ?

o : Pour la première fois, j’ai décidé de réaliser entièrement un album sur ordi-nateur. Après avoir tâtonné sur différentes techniques, je me suis rendu compte que celle-ci me permettait de faire des images qui s’approchaient au plus de ce que j’avais en tête en lisant le scénario. J’ai dessiné cet album à la tablette graphique comme si je le peignais avec un pinceau et de la peinture, touche par touche, m’interdisant les outils comme le « pot de peinture » ou le « dégradé » qui donnent un résultat souvent trop lisse et un peu froid à mon goût.

Ça fait quoi, de voir l’album sortir, là ? Vous êtes émus, inquiets, impatients ?

ALG : Je suis ému, d’abord parce que je crois que le livre sera beau : les allers et retours qu’on a eus avec les éditions Glénat au sujet de la couverture, des choix de couleurs, du papier nous ont permis de bien visualiser l’objet. Ensuite parce que ces personnages vont enfin vivre leur vie.

o : À chaque nouvelle sortie d’album, je suis partagé entre la crainte de n’avoir pas tout réussi, la frustration de ne pas avoir eu encore un an ou deux pour tout peaufiner au maximum, et la petite larme à l’œil de le voir partir de la maison pour vivre sa vie. Je suis un peu maman poule.

retrouvez l’entretien complet sur notre site internet.

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Les enFAnts de diAlogues29

Mercredi 1er avrilMask’ Animo Peinture À partir de 4 ans

De jolis masques d’animaux à assembler et peindre !

Samedi 4 avrilcoloriage dentelles - À partir de 7 ans

De la dentelle de papier, délicate mais résistante, à colorier au feutre.

Après un montage très simple, on obtient de jolis petits tableaux en volume.

Mercredi 8 avrilPatarev - À partir de 5 ans

De la pâte à modeler révo-lutionnaire pour créer des porte-clés, bagues, colliers…

Samedi 11 avrildjeco cartes à gratter Pleine lune À partir de 7 ans

Grattez les surfaces colorées des cartes pour faire apparaître les illustrations. Surprise !

Les paysages s’illuminent !

Mercredi 29 avrildécopatch boîte - À partir de 5 ans

Une jolie boîte en carton à peindre ou à décorer à l’aide des feuilles Décopatch et de vernis-colle.

Mercredi 1er avrilHop ! Hop ! Hop ! – De 4 à 10 ans

La bergère doit rentrer dans la bergerie avant que le vent n’em-

porte le pont. Les joueurs parviendront-ils à coopérer pour ramener tous les moutons ?

Samedi 4 avrilrings Up ! – À partir de 6 ans

Empilez sur votre pouce les anneaux de couleurs dans le bon

ordre. Serez-vous plus vif, plus malin, plus observateur que les autres joueurs ?

Mercredi 8 avrilPiratoons – À partir de 8 ans

Construisez le plus grand des bateaux. Observation, rapidité,

anticipation, opportunisme et bluff vous seront nécessaires pour gagner la plus grande épopée pirate de tous les temps !

Samedi 11 avrilLes Fantômes de Minuit – De 5 à 10 ans

Il est 22 h et les petits fantômes hantent la vieille horloge. Il faut vite les faire rentrer

avant que sonne minuit. Un jeu de mémoire amusant où tout le monde coopère pour gagner contre le jeu.

Mercredi 29 avrilPromptoyo ! – À partir de 7 ans

Un jeu d’observation et de rapidité. Soyez attentif car les cartes se

ressemblent mais sont toutes différentes !

Ateliers arts plastiques Ateliers jeux de société

14 h >15 h 30

7,50 € la séance (10 € les 2) 6 places par atelier.

il est prudent de s’inscrire !14 h >15 h

il est prudent de s’inscrire !Gratuit

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ÉVÉneMent en Avril

Mercredi 15 avril

Ateliers Petits débrouillards aux enfants de dialoguesdes ateliers pour percer les mystères de l’air et découvrir les secrets de l’eau à travers les expériences ludiques des Petits débrouillards.

De 14 h à 14 h 45

À la découverte de l’airPeut-on voir l’air qui est autour de nous ? De quoi se compose-t-il ? L’air a-t-il un poids ? Comment font les avions pour voler ?

De 15 h à 15 h 45

À la découverte de l’eauOù flotte-t-on le mieux ? Que se passe-t-il dans un nuage ? Comment fabriquer un arc en ciel ?À destination des enfants de 7 à 12 ans. Durée : 45 minutes. 12 places par atelier.

Merci pour votre participation au concours de l’École des loisirs. Nous avons été conquis par vos magnifiques boîtes à bisous !

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Place de la Liberté i Tél. 02 98 43 56 56 i lesenfants.fr i [email protected] du lundi au samedi, de 10h à 19h.

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Le compte à rebours a maintenant commencé ! Seulement quelques semaines avant la cinquième édition du Disquaire Day. Après 4 éditions couron-nées de succès, le Disquaire Day / Re-cord Store Day est, à l’échelle planétaire, le plus grand événement consacré à la musique enregistrée et le seul à rassembler l’ensemble des acteurs de la filière musicale.

Cette année, vous pourrez trouver des centaines de disques inédits et d’éditions limitées chez plus de 200 disquaires indépendants dans 90 villes françaises. L’ambassadeur de cette édition 2015

sera David Grohl des Foo Fighters.

Cette année, le public pourra chasser les vinyles inédits ou rares de Air à Yael Naïm, parmi lesquels des 45 T de Chris-tine and the Queens, Florence and the Machine, des 33 T de Feu! Chatterton, Vampire Weekend, Etienne de Crecy, etc.

Et en ce jour de fête, nous aurons le plaisir d’accueillir plusieurs artistes pour des événements à Dialogues Musiques.

Vous pouvez en découvrir le programme ci-dessous, et d’ici-là, rendez-vous sur disquaireday.fr pour retrouver l’en-semble des pochettes du Disquaire Day.

Samedi 18 avril

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15 h

Black churchillsLes 5 brestois ont osé : sur les conseils de Jagger / Richards, ils ont repeint l’illustre Prime Minister en noir ! Hooligans !

À l’actif du gang : un premier album, chroniqué par Rock’n’Folk, aux influences British façon Kinks ou Undertones. Une power pop classieuse et énervée qui peut servir de carnet de chants au Kop

du Liverpool FC, ou de bande-son au prochain sommet de Yalta.

Pour défendre le tout, une trentaine de concerts dans le Grand Ouest, de Brest à Nantes, en poussant à Paname.

Après ce premier essai transformé, les Black se préparent à faire le break avec un second album au son plus rauque, représentatif de leurs concerts sous adrénaline. Au programme, des chansons qui respirent la mauvaise humeur et trahissent des nerfs à vif. Sortie prévue en avril 2015.

37, rue Louis Pasteur i Tél. 02 98 80 43 44 i [email protected] du lundi au samedi, de 9h30 à 19h30.

Concert

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regarder l’océan – Éd. StockEn quelques textes brefs qui se répondent et s’éclairent, Dominique Ané dresse le portrait d’un jeune homme à la mèche rebelle, qui lui ressemble. Il le saisit au moment où il est en train de se construire, de s’in-terroger et de s’affirmer face aux différents choix de vie qui s’offrent à lui.

Ce livre, s’il puise à l’intime est aussi l’emblème d’une génération, qui, comme l’écrit Dominique Ané, porte la culpabilité de n’avoir pas connu la guerre, seulement préoccupée par le désir d’être soi.

Crédits photos : C.Hélie, P.Matsas, K.Corbeau, G.Mouchet, E.Dubrul, P.Chelli, D.Ignaszewski-Koboy, Dargaud Rita Scaglia, J.F. Paga, DR Pour tout renseignement concernant la lettre de Dialogues : Laurence Bellon, Marion Le Goascoz

Librairie Dialogues i Forum Roull - 29 200 Brest i 02 98 44 32 01

www.librairiedialogues.fr - [email protected]

diALoGUes musiques

le début d’année de dominique a s’annonce particu-lièrement riche : la publication en vinyle de toute sa discographie (le 23 février), un nouveau disque (Éléor, le 16 mars) et un nouveau roman (regarder l’océan, le 15 avril). le temps d’une rencontre à dialogues Musiques, il évoquera son actualité et son parcours.

« Jamais peut-être, depuis qu’est née notre relation, à toutes et tous, à Dominique A, le bonheur fort d’écouter et de s’accaparer son album nouveau n’aura autant donné l’envie de le retrou-ver sur scène. On veut le voir évoquer les vies cachées du stalinisme d’hier et celles d’aujourd’hui (« Une autre vie ») (…). On veut l’entendre chanter la Grande Dépression (« Oklahoma I932 »). (…)

Et puis on veut écouter la musique de sa compagne, Laetitia Velma sur laquelle se posent les paroles

de Dominique Ané. C’est « Au revoir mon amour ». Absolument beau, absolument bouleversant. (…)

Enfin, il y a « Éléor ». D’abord une suite d’accords, et puis cette image des îles autour d’Elleore, cailloux au large du Danemark. Certaines sont de petits royaumes où le souverain règne sur 10 ou 12 habitants. D’où ce lieu imaginaire, ce nom plus simple, ce titre générique et énigmatique, métaphysique et surréaliste. »

Pierre Lescure

Samedi 18 avril I 17 h 30

dominique ARencontre

Disquaire Day

Éléor

la lettre de…geôles de la dictature argen-tine, est un rescapé de l’enfer. Trente ans plus...

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