La Guerre Froide à travers les cartes

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La Guerre Froide à travers les cartes Pour comprendre l’évolution de ces longues années de rapports conflictuels entre Les Etats- Unis et l’URSS, la géographie est une donnée indispensable; c’est pourquoi les cartes apparaissent ici comme une aide précieuse.

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La Guerre Froide à travers les cartes. Pour comprendre l’évolution de ces longues années de rapports conflictuels entre Les Etats-Unis et l’URSS, la géographie est une donnée indispensable; c’est pourquoi les cartes apparaissent ici comme une aide précieuse. Un retour en arrière s’impose…. - PowerPoint PPT Presentation

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La Guerre Froide à travers les cartesPour comprendre l’évolution de ces longues années de rapports

conflictuels entre Les Etats-Unis et l’URSS, la géographie est une donnée indispensable; c’est pourquoi les cartes apparaissent ici comme

une aide précieuse.

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Un retour en arrière s’impose…

Au printemps 1945, l’Allemagne succombe face à une double invasion: par l’Est avec l’Armée Rouge, par l’Ouest avec les armées alliées ( GB, USA…).

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Dès le 12 mai 1945, un mois après la mort du président américain Franklin Roosevelt et quelques jours après la capitulation de l'Allemagne, Winston Churchill écrit au président Truman: «un rideau de fer est tombé sur le front russe».Très vite cependant, les désaccords entre Staline et ses anciens alliés éclatent au grand jour. L'URSS rejette l'assistance économique des États-Unis pour mieux contrôler la vie politique dans tous les pays où ses troupes sont présentes, jusqu'au cœur de l'Allemagne.

Le 22 septembre 1947, Andreï Jdanov (publie un Rapport sur la situation internationale. Le troisième secrétaire du Parti communiste de l'URSS, après Staline et Malenkov, écrit : «Plus nous nous éloignons de la fin de la guerre et plus nettement apparaissent les deux directions principales de la politique internationale de l'après-guerre, correspondant à deux camps : le camp anti-impérialiste et démocratique et le camp impérialiste.Les États-Unis sont la principale force dirigeante du camp impérialiste. L'Angleterre et la France sont unies aux États-Unis. Les forces anti-impérialistes et antifascistes forment l'autre camp. L'URSS et les pays de la démocratie nouvelle en sont les fondements.»

Les rapports entre les deux grandes puissances vont désormais se dégrader.

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En 1946, la situation est donc la suivante en Europe:

Les pays « libérés » par l’URSS tombent sous une domination soviétique avec imposition de gouvernements et d’une économie communiste ( Pol, Rou, Tché, Hon…). On parle de Bloc de l’Est. A l’Ouest, (vert) les pays s’engagent à devenir les alliés des USA, recevant ( en 1947) une aide financière de reconstruction: le Plan Marshall. Dans les deux camps, des bases US et russes s’installent. Mais que devient l’Allemagne dans cette histoire?

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Le pays est divisé en 4 zones d’occupation:

Une zone française

Une zone anglaise

Une zone étatsunienne

Une zone soviétique

Berlin ( et Vienne ) dispose d’un traitement spécial: la ville est divisée en 4 zones d’occupation, comme le pays !

La carte suivante montre bien la situation de la ville au sein d’une Allemagne occupée.

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On voit mieux ici les zones d’occupation. Berlin est totalement isolée au cœur de la zone soviétique et pourtant, des quartiers sont sous contrôle des troupes alliées.

C’est pourquoi on compte un aéroport par zone d’occupation allié.

Devant le désaccord entre les deux grandes puissances sur le sort qu’il faut réserver à l’Allemagne, l’URSS décide de prendre les devants en 1948.

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Berlin est l’ancienne capitale du Reich, elle est au cœur de la zone d’occupation soviétique; Staline veut donc mettre la main sur toute la ville.

C’est pourquoi en 1948, il impose un blocus ferroviaire et routier sur les zones alliés afin de forcer les Etatsuniens à céder toute la ville.

Ces-derniers refusent et organisent un pont aérien pour ravitailler la population; ce blocus fut un échec. Staline n’a pas dit son dernier mot.

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En 1949, la partie occupée par les Soviétiques devient La RDA ( république démocratique allemande).

C’est la fin de l’Allemagne unie.

RDA

La même année, la zone occupée par les Alliés ( France, GB, USA) devient la RFA ( république fédérale allemande).

RFA Mais au fil des années, le niveau de vie entre

les zones berlinoises connaissent de profondes inégalités; on vit mieux à Berlin-Ouest qu’à Berlin-Est; nombreux sont donc les habitants de l’Est qui s’installent dans les quartiers occidentaux ou mieux encore…

Ils passent à Berlin-Ouest afin de prendre un avion pour rejoindre la RFA où ils trouveront une vie meilleure.

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Situation de l’Europe au milieu des années 1950.Le continent est divisé en 2 blocs opposés, comme l’Allemagne, comme Berlin ! Un rideau de fer s’installe; les 2 camps sont désormais membres d’alliances militaires ( OTAN et Pacte de Varsovie). Les armées s’observent avec méfiance; on est au cœur de la Guerre Froide.

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Une troisième guerre mondiale est évitée de peu en 1950…en Corée!

La Corée du Nord, soutenue par les Chinois et les Russes, envahirent la Corée du Sud, alliée des USA et surtout proche du Japon.

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Le pays est pratiquement occupée en quelques mois; l’ONU décide d’intervenir avec entre autres, de forces des Etats-Unis ! On est alors très proche de la Chine et l’URSS.

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Finalement, après de nombreuses pertes US, un accord est signé en juillet 1953 sur une frontière situé sur le 38ème parallèle; ces deux pays sont en froid depuis plus de 50 ans; cette frontière est la mieux protégée au monde et donc la plus dangereuse.Mais revenons en Europe, où les choses ne s’arrangent

guère…

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On l’a vu, Berlin est isolée au cœur de la RDA. Elle est divisée en 4 zones occupées par les pays vainqueurs de la guerre; des panneaux indiquent les changement de zones et les passages sont très surveillés.

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Devant la forte émigration (2,5 millions depuis 1947 ) des Allemands de l’Est vers l’Ouest, le chef de l’Etat russe, Nikita Khrouchtchev décide en 1961 de faire bâtir en quelques jours un mur circulaire emprisonnant totalement Berlin-Ouest.

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Au 13 août 1961, le mur est érigé en quelques temps; il mesure 155kms, avec des plaques de 3,60m de haut, 302 miradors avec 1200 soldats qui ont ordre de tirer à vue. 254 personnes mouront en s’évadant; 5000 personnes parviendront à fuir. Un seul point de passage entre les 2 Berlin, le « Checkpoint Charlie ».Les Berlinois vivent cet événement comme une nouvelle déchirure après celle de leur pays.

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« Ich bin ein Berliner » viendra crier aux portes de Berlin-Est, le président américain J. F. Kennedy lors d’une visite à Berlin-Ouest en 1963.

C’est lui qui également tiendra tête à Fidel Castro lors de l’affaire des missiles de Cuba…

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Le monde semble assez nettement divisé en 2 blocs; mais il y a un problème pour l’Amérique.

Le problème est ici: Cuba.

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Fidel Castro qui a alors pris la tête du pays par un coup d’état se range du côté soviétique; quelle aubaine pour le numéro 1 russe qui se presse d’implanter une base de missiles capables d’atteindre la capitale depuis Cuba. Un avion espion découre vite les bases.

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Le monde retient son souffle: Kennedy le 22 octobre exige de

Khrouchtchev qu’il retire ses missiles; il met en place un

blocus sur Cuba privant ainsi

l’île de précieuses ressources. Il déclare que tout usage de ces missiles sera considéré comme une déclaration de guerre de la

part de l’URSS et qu’il ripostera contre ce pays.

Le 26, Khrouchtchev annonce qu’il retire ses missiles de Cuba.

Il n’empêche que ces deux pays se livrent désormais à une course aux armements; chaque camp dispose en effet de milliers de têtes nucléaires capables de raser toute vie sur Terre.