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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 20 ème année - N° 3558 - Vendredi 17 Janvier 2020 - Prix : 200 Fc LÉGISLATIVES 40 observateurs de l’UA sont arrivés à Moroni LIRE PAGE 3 FLAMBÉE DES PRIX À LA DOUANE Le Synaco donnera son dernier mot le 22 janvier Prières aux heures officielles Du 16 au 20 Janvier 2020 Lever du soleil: 05h 54mn Coucher du soleil: 18h 39mn Fadjr : 04h 41mn Dhouhr : 12h 20mn Ansr : 15h 54mn Maghrib: 18h 42mn Incha: 19h 56mn

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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected]

Paraît tousles jours sauf les week-end

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La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales20ème année - N° 3558 - Vendredi 17 Janvier 2020 - Prix : 200 Fc

LÉGISLATIVES40 observateurs de l’UAsont arrivés à Moroni

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FLAMBÉE DES PRIX À LA DOUANE

Le Synaco donnera son dernier mot le 22 janvier

Prières aux heures officielles Du 16 au 20 Janvier 2020

Lever du soleil: 05h 54mnCoucher du soleil:18h 39mnFadjr : 04h 41mnDhouhr : 12h 20mnAnsr : 15h 54mnMaghrib: 18h 42mnIncha: 19h 56mn

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A une journée de la fin de lacampagne des législatives prévuespour le 19 janvier prochain, lecandidat du parti RADAHI-AMPde la 14eme circonscription(Moroni Nord) promet de se battrepour réviser le statut de la capitaleune fois à l’Assemblée de l’Union.

Le candidat du parti RADHIet de l’AMP a bouclé sacampagne hier jeudi devant

une foule nombreuse à la placeMtsangani. Présent dans le meetingpour donner du poids à son candi-dat, le leader du parti, HoumedMsadié chante la victoire de soncandidat pour le scrutin du diman-che. « Le dimanche, nous irons auxélections et nous remporterons la

victoire car nous avons le candidatidéal pour la capitale », lance-il.Pour le candidat, c’était l’occasionpour annoncer ses projets une foisau Palais de Hamramba. Parmi sesprojets, Mohamed Ahmed a mis enavant le statut particulier de la capi-tale. « Depuis trop longtemps, cettequestion est toujours dans les débatsmais sans la moindre avancée. Cesera mon principal objectif une foisélu député », déclare-t-il. Ancien secrétaire général au

ministère des affaires étrangères,Mohamed Ahmed est connu par sarigueur et son expertise et a partici-pé activement aux différents projetsde développement du pays. « Pourbâtir et mettre en pratiques nos plusgrands projets, je vise une fois au

parlement de réactualiser le codedes investissements pour qu’il soitattractif et assurer la venue des

investisseurs dans le pays », souli-gne-t-il, avant de poursuivre que «pour faciliter la mise en stage des

différents étudiants, je réhabiliteraile statut du stagiaire tout en défen-dant devant l'Assemblée Nationalela loi pour qu’il soit doté d’uneexpertise et pour qu’il soit rémuné-ré ». Parallèlement, le secteur infor-

mel est pour lui, un atout capitalpour le développement économiquedu pays. Pour un meilleur leaders-hip, il prévoit de veiller à l’entrepre-neuriat tout en défendant les intérêtsdu citoyen. La femme aussi fait par-tie des ses projets et promet de plai-der pour la cause de la femme pourque son statut soit reconnu dans lessphères de prise de décision.

Andjouza Abouheir

Le grand meeting de fermeturedu candidat Dawiat Mohamed dela CRC, a eu lieu hier 16 janvier àMitsoudje. La candidate a promis

d'être là pour sa région deHambou et se battre pour le genreune fois à l'Assemblée. Après Bangoi mercredi der-

nier, le candidat de la CRCdans la région de Hambou,

Dawiat Mohamed a bouclé sa cam-pagne hier après-midi à Mitsudjé.Lors de ce rassemblement, elle apromis d'être là pour sa région, sebattre pour le genre une fois àl'Assemblée. « Je ferai tout monpossible pour valoriser la région,dans le bon sens du terme. On feracomme les anciens députés de cetterégion, lance-t-elle, tout vêtu debleu. En ma qualité de femme, jevais me battre pour le genre une foisà l'Assemblée ». Devant ses électeurs de la

région, la candidate a tenu à remer-cier le Président de la Républiquepour lui avoir accordé cette confian-

ce. « Ce n'est pas un hasard si leprésident a choisi une femme pourreprésenter notre région. Car la pre-mière femme qui a fait l’école enpremier dans l’archipel provient duHambou et plus précisémentMitsoudje », précise-t-elle. Et d’a-jouter : « À cette époque là, on trou-vait cela anormal, pourtant on avaitraison. Aujourd’hui, on voit l'im-portance d'éduquer les femmes.C'est dans ce but que le chef del'Etat m'a choisie pour être la dépu-tée de Hambou. Et nous allons fairele tout pour rehausser le pays, l'île etla région afin que la vision du prési-dent Azali se réalise pour l’émer-gence ».De son côté, Mohamed

Assoumani a rappelé à la candidate

son devoir de député. « Nous n’at-tendons pas que tu réhabilites desroutes. Votre boulot c'est de promul-guer des lois qui apporteront dessolutions pour le pays et la région.Vous avez le droit de dire non, s'il ya une loi qui n'apporte rien au pays.En effet, la population à le droit decomprendre clairement les textes,donc il faut la consulter », avance-t-il. Le grand notable a montré enretour que les communes ne fonc-tionnent plus convenablement. Ilappelle la candidate à se battre aussipour le développement communal.« Si les mairies fonctionnent bien,le pays sera développé », conclut-il.

Nassuf Ben Amad

Programmé en ouverturepour la 28ème édition du festivaldu Surnes Cités Danse qui a eulieu « exceptionnellement » horsles murs au Théâtre André-Malreaux (Rueil-Malmaison), laCompagnie Tche-Za de SalimMzé Hamadi Moissi a fait preuvede grands danseurs dans ce ren-dez-vous de hip hop de Paris. Etla presse française n'a pas man-qué de le dire tout haut.

En France pour la deuxièmeannée consécutive, la com-pagnie Tche-Za créée en

2014, a enflammée la scène etdéfraie les chroniques. De Tv5 àArte, le Monde ou encore Rfi, tousces organes de presse ont pris goûtau « hip hop venu des îlesComores » à travers la nouvellecréation ''Massiwa'' du chorégra-phe comorien, Salim Mzé HamadiMoissi connu sous le pseudo deSeush.

Un spectacle dédié à « l'art devivre, danser dans l'archipel ». Surla chaîne française Tv5 Monde, onparle du mélange fait par le jeunechorégraphe. Ici, on fait mentiondes pas traditionnels notamment le''Wadaha'', le ''Sambé'', le''Shigoma'' et le ''Biyaya'' mêlésaux pas de Breakdance pour celuiqui a « rencontré le hip hop dèsson plus jeune âge en regardantdes vidéos ». En plus de la présence des cho-

régraphes Franco-Marocain,Bouziane Bouteldja qui ont parta-gé l'affiche d'ouverture dudit festi-val et sa pièce ''Telles quelles/ Telsquels'', Arte parle de Salim et de ladanse dite « crump », de sa maniè-re de faire cette danse « explosiveet non violente née dans les ghet-tos de Los Angeles ». De l'énergieet des bases à enchaîner pourmieux faire comme le dit le choré-graphe comorien formé à Dakar.Les deux chorégraphes se échan-

gent l'esprit de partage et de liber-té, cette richesse qui fait la beautéet la force du hip hop. « Sept danseurs munis de

grands bâtons à piller comme les

femmes d'Anjouan quand ellesdansent le wadaha », ce commen-taire de Rfi laisse pressentir uneforce et une énergie pour ce que laradio française appelle « une évo-

cation des Comores ». Salim MzéHamadi et ses protégés font plusque de la danse, ils évoquent levécu de tout un peuple en mêlantle hip hop aux danses traditionnel-les « qui baignent les comoriens àtoutes les étapes de la vie » à l'ins-tar des pas guerriers du ''Shigoma''et du ''Biyaya''. Les 11 et 12 janvier derniers, la

troupe comorienne n'était pas quespectatrice. Avant même l'ouvertu-re du festival de Surnes, le quoti-dien Le Monde avait fait mentiondu spectacle ''Massiwa'' de SalimMzé Hamadi Moissi après une pre-mière, ''Soyons fous'', en 2019. Àsa dernière prestation le11 janvier,la compagnie Tche-Za a reçu unestanding ovation, une fierté pourtout un peuple et pour toute lafamille de la culture comorienne.

A.O Yazid

LÉGISLATIVESLe statut de la capitale, le cheval de bataille de Mohamed Ahmed

ELECTIONS LÉGISLATIVESDawiat Mohamed : "Je tâcherai d'être là pour ma région"

SOCIÉTÉ LGDC du Vendredi 17 Janvier 2020 - Page 2

Dawiat Mohamed candidate Crc de Hambou.

CULTURETche-Za, quand la presse française parle du hip hop comorien

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L'Union africaine a déployé 40observateurs électoraux dans lecadre du premier tour des législa-tives le 19 janvier prochain. Ilsauront comme mission de fournirun rapport précis comprenant uneévaluation impartiale du premiertour de ces élections.

Le Président de la commissionde l'Union africaine MoussaFaki Mahamat a déployé une

mission d'observation électorale(MOEUA) aux Comores dans lecadre du premier tour des électionslégislatives prévues le 19 janvier2020. Cette délégation sera conduitepar Bernard Makuza, ancien pre-mier ministre et ancien président duSenat de la République du Rwanda. Elle est composée de 40 obser-

vateurs dont des parlementaires pan-africains, des ambassadeurs accrédi-tés auprès de l’Union Africaine, desresponsables des organes de gestiondes élections et des membres desorganisations de la société civileafricaine ainsi que des fonctionnai-res de la Commission de l’Ua.La mission sera déployée du 13

au 24 janvier dans l’ensemble duterritoire. Son objectif global d’ob-servation est de « fournir un rapportprécis comprenant une évaluationimpartiale » du premier tour desélections législatives, y compris leniveau de conformité de celles-ciavec les normes nationales, régiona-les, continentales et internationalesrégissant les élections démocra-tiques. Mais aussi, formuler des recom-

mandations pour l'amélioration desprocessus électoraux futurs dans lepays sur la base des constatations, etainsi, démontrer la solidarité et le

soutien de l'Ua au processus électo-ral en Union des Comores en s'assu-rant que la conduite des élections,contribue à la consolidation de la

gouvernance démocratique, à lapaix et à la stabilité dans le pays.

AA

La PDG de l’autorité portuairedes Comores essuie la colère deson personnel qui l’accuse de «gestion opaque » outre les troismois d’arriérés de salaires. Unegrève est prévue dès le 22 janvier.

Le personnel de l’APC estvent debout contre sa direc-tion à laquelle il reproche

une gestion « opaque » et « déplora-ble ». Dans le viseur, la présidente-directrice générale ainsi que sonchef comptable. Pour le personnel,les mis en cause ont « conduit lasociété dans un gouffre ».L’accusation n’est pas sans fonde-ments puisqu’il s’avère que l’actuel-le direction recrute à tour de bras,rendant les charges difficilementsupportables.

Selon un cadre de la société quisouhaite garder l’anonymat, la

masse salariale est passée de 32 à 53millions de nos francs entre 2016 à

aujourd’hui. Quant au personnel,l’APC emploie aujourd’hui « plusde 500 agents » selon le chef comp-table, contre 230 agents en 2016selon notre autre interlocuteur. Cequi pourrait expliquer à juste titre lesproblèmes récurrents des arriérés desalaires. D’ailleurs le personnelaccuse présentement trois mois d’ar-riérés (sans compter le mois de jan-vier).Sur ce point précis, le chef

comptable contacté par La Gazetteaffirme que « 110 millions de francspour trois mois de salaires sont posi-tionnés » et qu’ils devraient êtredisponibles dans les comptes desemployés « à partir de demain(aujourd’hui, Ndlr). « S’ils soulè-vent un mouvement à cause dessalaires, c’est injustifiable puisque

tout le monde est au courant que lesopérations sont en cours. Qu’onnous dise les vraies motivations »,réagit Ali Mohamed, le comptable.Pour ce qui est du souhait du

personnel de le voir partir avec laPDG, le comptable reconnait que lesemployés ont le droit de faire desréclamations, mais regrette enrevanche qu’ils aillent jusqu’à récla-mer des têtes car, et les agents et lesresponsables « nous sommes tousrecrutés par l’État » mais « aucunemployé n’a recruté un autre ». «Nous sommes tous des employés,comoriens de surcroit », reven-dique-t-il.

TM

EN “ UNE “ ACTUALITES LGDC du Vendredi 17 Janvier 2020 - Page 3

Le personnel de l’APC demande la tête de sa PDG

LÉGISLATIVES40 observateurs de l’UA sont arrivés à Moroni

Le syndicat national des com-merçants va se réunir en assem-blée générale mardi prochainpour livrer sa décision finale faceà la hausse des tarifs douaniers. Al’horizon, un arrêt de travail.

L’ensemble de la populationcomorienne fait face à laflambée des prix des pro-

duits de première nécessité imposéspar les commerçants en représaillesde l’augmentation des frais dedouane. Le mardi prochain, le syn-dicat national des commerçants(SYNACO) va tenir une assembléegénérale la semaine prochaine pourdes actions à mener après moult

négociations qui ont fini en queuede poisson. « Le mardi, il n’y aura pas de

travail. Les commerçants se réuni-ront en assemblée générale pourdécider des actions à mener. Ça seraaussi l’occasion de faire le bilan destrois dernières années », fait savoirle président du syndicat, MohamedMouigni Daho qui condamne l’atti-tude de la douane. « Avant, on sor-tait un conteneur à 1,9 millions deKMF. Maintenant, ça tourne autourde 2,5 à 3 millions de KMF. D’oùvient cette augmentation ? ». Il appelle le président de la

République à réagir pour « sauver lesecteur ». Mohamed Mouigni Daho

regrette en effet que depuis 2017,plus de 500 commerçants aient misla clé sous le paillasson « à causedes impôts et des taxes douanières »exorbitants. Sans l’intervention duchef de l’État pour faire entendreraison à la direction de la douane, «c’est tout le secteur qui va fermerses portes. Et sans le secteur privé,il n’y aura pas d’émergence (écono-mique) ». Lors de la dernière rencontre

entre les importateurs et le cabinetprésidentiel il y a trois semaines, lesprincipales revendications des pro-fessionnels du commerce tournaientautour de trois points essentiels.D’abord la sincérité de la valeur

transactionnelle à la douane qui,selon eux, « modifie de manièreunilatérale et illégale la base de cal-cul du droit des douanes qui est lavaleur transactionnelle ». Si les commerçants reconnais-

sent que l’installation d’un scannerà la douane est un investissement «bénéfique et extrêmement utile pourla sécurité du pays et la lutte contreles trafics de drogues et autres pro-duits illicites », ils considèrent quele coût d’amortissement de cet outilne doit pas être supporté seulementpar les importateurs. En effet cescanner vient « renchérir les pro-duits et par ricochet une hausse del’inflation ».

Enfin, la carte professionnelle.La loi comorienne oblige tout com-merçant à s’inscrire au registre ducommerce auprès du greffe et dedisposer d’un numéro d’identité fis-cal (Nif) auprès de l’administrationdes impôts. Mais les commerçantsne sont pas de cet avis. Pour euxl’exigence d’une carte profession-nelle annuelle par les services ducommerce intérieur « ne répond àaucune nécessité et ne figure suraucune disposition légale».

MY

FLAMBÉE DES PRIX À LA DOUANELe Synaco donnera son dernier mot le 22 janvier

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LGDC du Vendredi 17 Janvier 2020 - Page 4

ANNONCE

1. Contexte

Le Fonds Environnemental pour les Aires Protégéesdes Comores(FEC) a pour objectif général de contribueraux côtés de l’Etat Comorien, des Bailleurs de fonds etdes représentants de la Société civile au financementdurable des aires protégées des Comores et à l’amélio-ration des conditions de vie des populations riverainesdes aires protégées.

Actuellement l’Union des Comores dispose d’uneAire Protégée officiellement créée en 2001, le ParcNational de Mohéli et est en train de mettre en place 5aires protégées supplémentaires (Parc nationalKarthala, Parc national Mitsamiouli-Ndroudé, Parcnational Cœlacanthe, Parc national Ntringui, Parc natio-nal Shisiwani), ce qui devrait permettre le classementd’environ 1.000 Km2 en zone protégée, soit 25% de lapartie terrestre et 3 % des eaux territoriales.

Afin d’assurer le financement durable de ce réseaud’aires protégées,l’Etat, les bailleurs de fonds, l’AFD, lePNUD et l’UE, ainsi que des ONG comoriennesœuvrant dans les domaines de l’environnement, dugenre et du développement local, ont créé en 2017 uneassociation dénommée Fonds Environnemental pourles Aires protégées des Comores (FEC).

Ce Fonds est régi par la loi n°86-006/AF du 30 mai1986 relative au contrat d'association aux Comores. LeFEC est administré par un Conseil d’Administration (CA) de 10 membres votants de plein exercice et dedeux membres observateurs.Le CA détermine les orien-tations de l’activité de l’Association et veille à leur miseen œuvre. Il se saisit de toute question intéressant labonne marche de l’Association et, par ses délibérations,règle les affaires qui la concernent. Il a les pouvoirs lesplus étendus dans les limites fixées par l’objet del’Association et procède aux contrôles et vérificationsqu'il juge opportuns.

Le fonds apporte un appui financier par l’octroi desubventions à tous types de structures engagées dansla conservation et/ou la gestion durable de la biodiversi-té des Aires Protégés des Comores :

- Institutions de gestion d’Aires Protégées (Agence «Parcs nationaux des Comores »),

- ONG, - Associations communautaires ou coopératives, - Institutions académiques et de recherche, - Associations de développement local dans les

zones périphériques des AP.

Le Fonds contribue notamment au financement :- Des charges récurrentes liées aux activités de conser-vation, de surveillance et de gestion durable des airesprotégées des Comores ;- Des actions de gestion durable des ressources natu-relles dans les zones périphériques des aires protégées;- Des actions d’amélioration des conditions de vie despopulations riveraines des aires protégées ;

- Des actions de sensibilisation, d’éducation et derecherche liées à la conservation et à la gestion durablede la biodiversité terrestre et marine.

2. Description du poste et termes

Le conseil d’administration du FondsEnvironnemental pour les aires protégées desComores, association de droit Comorien, recrute un (e)Directeur (trice) Exécutif(ve) pour la mise en place opé-rationnelle et la gestion du Fonds.

Le (la) Directeur (trice) Exécutif (ve) sera engagé àplein temps par le conseil d’administration du FondsEnvironnemental pour les aires protégées desComores.

• Durée :2 ans renouvelables avec un contrat d’essai de6 mois

• Lieu d’affectation : Moroni avec des déplacementsnationaux et/ou internationaux

3. Tâches et responsabilités

Le Directeur Exécutif aura en charge la mise enplace du Fonds Environnemental (FEC) pour les airesprotégées des Comores. Il sera appuyé en tant que debesoin par des collaborations extérieures. Il (elle) auraà assumer les tâches suivantes :

I. Mobilisation des ressources internes etexternes

• Assurer la mise à jour de la stratégie de mobilisationdes ressources ainsi que sa mise en œuvre • Identifier toutes les sources de mobilisations de res-sources internes et développer une stratégie de mise enœuvre et mobiliser des fonds au niveau national• Identifier toutes les sources de mobilisation de finance-ment externe et réaliser la recherche de fonds fundrai-sing• Organiser une table ronde de mobilisation des fondsnécessaires pour le fonctionnement pérenne des airesprotégées des Comores• Participer aux réunions de mobilisation de financementau niveau international

II. Mise en place opérationnelle du fonds

• Développer un programme de travail et un budgetannuel et pluriannuel en accord avec les objectifs assi-gnés par le Conseil d’administration, et en assurer unsuivi trimestriel et une auto-évaluation annuelle ;• Mettre en place la structure du fonds et s’assurer deson opérationnalisation ;• Exécuter la mission et les objectifs du FondsEnvironnemental pour les aires protégées des Comores;• Représenter le Fonds Environnemental pour les aires

protégées des Comores devant les parties prenantes,les bénéficiaires et tous les autres partenaires et partiestierces ;• Recruter le personnel selon les besoins en respectantles procédures standards ;• Préparer et participer aux réunions et séances duConseil d’Administration du Fonds Environnementalpour les aires protégées des Comores ;

III. Gestion du fonds

•Gérer au jour le jour les opérations du FondsEnvironnemental pour les aires protégées des Comoresen parfaite cohésion avec les Statuts, Règlement inter-ne et Charte du Fonds Environnemental pour les airesprotégées des Comores;• Garantir dans chaque opération les standards detransparence ;• Rédiger tous les rapports nécessaires, garantir etmaintenir les contacts entre le Fonds Environnementalpour les aires protégées des Comores et les donateurs.

3. Profil requis et qualificationsTous les candidats doivent satisfaire les conditions

suivantes :

Formation, connaissances et expérience : • Détenir un diplôme de 3eme cycle en gestion finan-

cière, économie, droit ou affaires internationales ;• Avoir au moins 10 années d’expérience en gestion

de programmes/projets ;• Avoir une expérience avérée en négociations et en

mobilisation de ressources financières, • Avoir une expérience avérée en formulation d’ob-

jectif• Avoir une bonne connaissance des procédures

administratives et une bonne expérience de travail avecl’Administration ;

• Avoir une expérience avec des partenaires audéveloppement, des fondations ou des sociétés privéesreprésente un atout important ;• Avoir une expérience dans l’investissement financierest souhaitable ;• Maîtriser le français est nécessaire et avoir de bonnesconnaissances en anglais représente un avantage ;• Détenir un diplôme en sciences environnementales estun atout.

Compétences• Avoir la passion pour la nature et la conservation ;• Compétences supérieures en négociation, persuasionet en plaidoyer ;• Capacité à assurer un leadership d’un groupe diversi-fié de personnes et à travailler avec différentes cultures;• Excellentes compétences interpersonnelles et de com-munication ;• Capacité éprouvée à interagir avec tact et diplomatie ;• La capacité à travailler de manière autonome et flexi-ble, et à assumer des tâches multiples et variées estessentielle.

AVIS DE RECRUTEMENTLe Conseil d’Administration du Fonds Environnemental pour les aires des protégéesdes Comores (FEC) procède au recrutement du Directeur Exécutif du FEC.Les can-didat(e)s intéressé(e)s sont prié(e)s de prendre connaissance des termes de réfé-rence, ci-dessous.

Le FEC invite les candidats à exprimer leur intérêt en soumettant :

1. Une lettre de motivation,2. Un CV,3. Les prétentions salariales4. Une liste de 3 références en incluant leurs contacts,

Les expressions d'intérêt doivent être soumises par voie électronique avec accuséde réception, en français, avec tous les dossiers en un seul document intitulé de vosNOM Prénom, à l’adresse suivante : [email protected]

Le délai de soumission des candidatures est fixé au 08 FEVRIER 2020 à minuit,heure GMT+3 (Heure de Moroni, Comores).

Remarques : - A compétences égales, les candidatures féminines seront encouragées.- Seuls les candidat(e)s retenu(e)s pour des entretiens seront contactés.

Termes de référence pour le recrutement du Directeur Exécutif du Fonds Environnemental pour les aires protégées de l’Union des Comores

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LGDC du Vendredi 17 Janvier 2020 - Page 5SPORT

L’entraîneur Jean HenrioFlahaut a exercé à la Réunionavant de s'occuper de la destinéedu football de Mayotte, notam-ment du Football Foudre 2000. Ilséjourne actuellement à Ngazidja,sur invitation de Volcan Club deMoroni. En collaboration avec lestaff technique du club, il a dirigéla séance d’entraînement du mer-credi 15 janvier au stade deMoroni. Il a livré à La Gazette desComores/Hzk-presse ses impres-sions.

Question : Vous venez deconduire une séance d’entraîne-ment avec Volcan, une de grandesformations de l'île. D'après vous,est-il en mesure de battre une destrois meilleures équipes de la D1de Mayotte ? Jean Henrio Flahaut : Oui !

Volcan a un bon niveau, et mêmeau-dessus, mais moyennement surle plan tactique. Il faut renforcer le

replacement et le déplacement surle plan offensif. Dans l'ensemble,Volcan peut jouer contre les grandeséquipes mahoraises. Rapid FassoihaGula de Volcan était l'un demeilleurs milieux de terrain de FcCombani. D'ailleurs, il a gagné laCoupe de France avec cette équipe.

Question : Après cette séancede travail, selon vous, quelle par-tie de l'ossature de l'équipe(défense, milieu ou attaque) méri-te plus d'attention ? JHF: J'ai constaté une grande

faiblesse dans la défense. Mais, ren-forcer le travail dans les autreszones, notamment la zone offensi-ve, est également nécessaire. Moi,je pense qu'accorder plus d'attentionsur les structures de base est plusconstructif. Toute maîtrise reposesur la relance des jeunes. Les équi-pes seniors regorgent des joueurstalentueux sans avoir passé à labase. Les jeunes assurent une relève

de qualité.

Question : Voir l'équipe defootball de Mayotte remporter lamédaille d'Or dans les Jeux desîles de l'Océan indien, est-ce unprojet à long, moyen ou à courtterme ? JHF : Pratiquement, je pense

que c'est un projet à court terme. A

Mayotte, le football bouge bien etdans le bon sens. Les équipes sontde plus en plus encadrées par desentraîneurs diplômés et qualifiés.Surtout, le football de base focalisel'attention des autorités régionales.Les compétitions des jeunes (depuisles U5 jusqu'aux U20) se succèdent.On envoie aussi des jeunes enFrance. L'évolution de la discipline

est palpable. Hisser donc le footballau sommet du podium est un projetà court terme. Les Jeux des îles del'Océan indien, Mayotte 2027, ser-viront de tremplin pour atteindre cetobjectif.

Propos recueillis par Bm Gondet

FOOTBALL"Aux Jeux des îles 2027 de Mayotte, nous serons médaillés d'or"

Investies dans le cadre de ladécentralisation d’une mission d’or-ganisation de la filière de gestiondes déchets urbains depuis l’amont(pré-collecte) jusque l’aval (traite-ment et valorisation), les collectivitéslocales des pays en développementcomme aux Comores, peinent sou-vent à instaurer une gestion durableet complète de ce service. Pourexpliquer leurs difficultés, lemanque de moyens financiers ainsique le manque de compétences tech-niques des collectivités sont lesarguments le plus souvent avan-cés… Et si le problème à la baseétait surtout une absence de volontépolitique affirmée ?

Alors que les déchets conti-nuent de s’amonceler un peupartout dans la capitale, la

classe politique a les yeux rivés sur lejeu de cache-cache des échéancesélectorales qui s’en viennent commediraient les québécois. Une preuve de

plus de l'indifférence qui a toujourscaractérisé ce secteur de la part deceux qui disent œuvrer pour l’intérêtpublic. Or, il est reconnu par les pro-fessionnels que le secteur des orduresménagères a également besoin d’unevolonté politique forte au niveaunational.

En effet, seule la volonté politiqued’un gouvernement national, dansnotre contexte, est en mesure de poserun cadre de référence notamment lesobjectifs et la stratégie nationale pourla gestion des ordures ménagères quipermet ensuite de mobiliser et de sta-biliser les financements nécessairespour la mise en place de filières degestion des ordures ménagères.

Chez nous, des dizaines d’étudesont été diligentées et des multiplesrapports ont été rédigés. Et des initia-tives ont été lancées mais ont toujoursété stoppées en chemin faute de cettevolonté politique dont tout le mondeparle tant. Il faut bien l’avouer ce n’estque dans l’urgence que les autorités

font toujours semblant de découvrirl’ampleur du problème.

Il revient donc aux praticiens etexperts du secteur de devenir égale-ment militants et vulgarisateurs à des-tination des politiques. Etre capablesde devenir des acteurs de plaidoyerpour convaincre les décideurs poli-tiques que les financements qu’ilsconsentiront à mobiliser pour lesordures ménagères sont des investis-sements à forte rentabilité sociale,sanitaire, environnementale et écono-mique.

Il est à craindre que la nouvelleéquipe qui aura à gérer la capitale selaissera engluer dans des questions decompétences et de ce fait ne saura pasdéfinir des vraies priorités pour aiderles citoyens à mieux vivre dans la cité.Comme toujours, les vieux démons dela division et de la surenchère serontde mise pour éviter de voir plus loinque le bout de leur nez.

Aujourd’hui plus qu’hier, la ques-tion de la décharge est un problème

qui doit être pris au sérieux par l’en-semble des acteurs concernés. Et cettefois, encore, les regards se tournentvers l’Etat pour lui demander de jouerun rôle plus actif qu’il ne l’a fait aupa-ravant. Il est admis par tous, que si leschoses restent en l’état, nous courons

le risque d’une catastrophe sanitaire.Même si dans les îles de la lune, nousavons la fâcheuse tendance à toutremettre sur le compte de la fatalité,même ce qui nous tombe sur la têtepar notre propre faute.

Mmagaza

ENVIRONNEMENTLa gestion des déchets :

une absence de volonté politique à tous les niveaux

Appel à candidatures : ComptableLa société COMORES CABLES S.A recrute pour lecompte du Département de Gestion un(e) comptable encontrat à durée indéterminée et à temps plein.

Missions du Comptable :Placé (e) sous l’autorité du Directeur Général de lasociété, le ou la comptable de la société aura pour mis-sion de : - S’occuper de toute la comptabilité de la société- Saisir et enregistrer les pièces comptables- Editer les balances et les grands livres- Tenir le registre des immobilisations et le calcule desamortissements-Codifier et archiver les pièces comptables- Participer au montage des budgets prévisionnels et leuranalyse- Conseiller sur les aspects fiscaux et proposer les outilsde gestion jugés utiles- Répondre aux sollicitations de la Direction Général enmatières comptable- Produire les comptes de résultats et les bilans et lesexpliquer aux responsables de société- Suivre le traitement des factures clients et fournisseurs.

Compétences et qualités*Bonne maitrise des logiciels bureautiques et de traite-ment comptable* Bonne connaissance des normes fiscales et comptable

* Bonne connaissance du droit OHADA* Etre en mesure de conseiller l’Agent Comptable etl’assister dans les taches comptables et budgétaires ;* Etre en mesure de collecter, préparer, analyser et met-tre en forme les éléments nécessaires à l’élaboration dubudget du département ;* Connaissance de la langue anglaise * Etre apte à travailler en équipe et avoir le sens de l’ini-tiative* Discrétion et respect de la confidentialité * Connaitre la société et sa stratégie serait un plus

Profil recherché :Le candidat doit être titulaire d’un diplôme supérieurBac +5 en gestion (Finance et comptabilité) et justifierd’une expérience professionnelle d’au moins 5ans.

Il doit aussi avoir :* Une bonne capacité rédactionnelle et une aptitude àrédiger des rapports financiers ;

Les candidatures (lettre de candidature + CV, DiplômesCertifiés) adressées au Directeur Général de COMORESCABLES S.A, sont à déposer au secrétariat Général dela société Au plus tard le lundi 27 janvier 2020 à 14 heures.

Comores Câbles S.A –BP : 2472 - Téléphone : (269) 773 1797 – Moroni - Hankounou

UNION DES COMORES---------------------

Unité- Solidarité – Développement-------------------

SOCIETE NATIONALE COMORES CABLES S.A

Jean Henrio Flahaut nouveau coach de Volcan club.

Sur la route vers Koimbani zone d'Itsundzu.

Page 6: La Gazettelagazettedescomores.com/assets/pdfs/Lagazette_3558.pdf · 2020. 1. 17. · par Bernard Makuza, ancien pre-mier ministre et ancien président du Senat de la République du

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