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La Gazette des Comores. Tel :( 0269) 763 26 20 Courriel : [email protected] Paraît tous les jours sauf les week-end Visitez le site de la Gazette www.lagazettedescomores.com La Gazette La Gazette des Comores Quotidien Indépendant d’Informations Générales 18 ème année - N° 2954 - Mardi 11 Juillet 2017 - Prix : 200 Fc 42 ANS D'INDÉPENDANCE Said Hassane Said Hachim dresse un bilan positif (1ère partie) LIRE PAGE 2 ASSISES NATIONALES Azali consulte les élus de la nation et les forces vives Le président Azali avec les partis politiques Prières aux heures officielles Du 11 au 15 Juillet 2017 Lever du soleil: 06h 28mn Coucher du soleil: 17h 56mn Fadjr : 05h 16mn Dhouhr : 12h 16mn Ansr : 15h 11mn Maghrib: 17h 59mn Incha: 19h 13mn

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La GazetteLa Gazettedes Comores

Quotidien Indépendant d’Informations Générales18ème année - N° 2954 - Mardi 11 Juillet 2017 - Prix : 200 Fc

42 ANS D'INDÉPENDANCESaid Hassane Said Hachim dresse

un bilan positif (1ère partie)LIRE PAGE 2

ASSISES NATIONALES

Azali consulte les élus de la nationet les forces vives

Le président Azali avec les partis politiques

Prières aux heures officielles Du 11 au 15 Juillet 2017

Lever du soleil: 06h 28mnCoucher du soleil:17h 56mn

Fadjr : 05h 16mnDhouhr : 12h 16mnAnsr : 15h 11mnMaghrib: 17h 59mnIncha: 19h 13mn

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En 42 ans d'indépendanceSaid Hassane Said Hachim tire unbilan positif malgré le départ denombreux hauts cadres du pays enexponentiel. Dans un entretientexclusif à La Gazette des Comoreset l'Ortn l'ancien gouverneur deNgazidja déplore d'une part la cul-ture de l'impunité et la montée dela délinquance en col blanc.

Aceux qui disent que l'indé-pendance des Comores n'apas produit jusqu'à lors les

fruits escomptés, l'ancien chef de ladiplomatie comorienne SaidHassane Said Hachim répond queceux qui avancent de telles opinionsfont « preuve d'ignorance sur l'his-toire du pays. Ceux qui ont vécuavant l'indépendance vous ferontconstater qu'on n’avait que 11 méde-cins dans l'archipel dont Dr Ahmadaà Mwali, Dr Marcial à Mayotte, DrHalidi Boura, Dr Vellou, Dr Ben Aliet Dr Matrafi à Ndzouani et cinqautre à Ngazidja ».

Il ne s'arrête pas là pour la base

des données des hauts cadres avantl'indépendance, notamment troisingénieurs et trois professeurs à l'é-poque dont Ali Mroudjaé,Mouzaoire Abdallah et un autred'Anjouan qui ont été des conseillerspédagogiques malgré leur diplômesde professeur. « Est-ce que ces cad-res à eux seuls pouvaient conduire

les affaires d'un État ? S'est-il inter-rogé. Aujourd'hui vous verrez qu'onpeut comptabiliser une vingtaine demédecins dans une seule localité. Sion comptabilise on peut facilementdénombrer plus de 200 médecins detoutes les spécialités ».

Cet acteur clé de l'indépendanceregrette par contre la culture de l'im-

punité et la montée de la délinquan-ce financière dans le pays. Ce quifait la tache d'huile post indépendan-ce, d'après lui. « La plupart de lanouvelle génération confond entrebien public et leur propre patrimoi-ne. Certains n'hésitent même pas àse servir de l'argent public commequelqu'un qui dirige une entreprisefamiliale et se mettre plein la pocheau détriment du pays qui s’appauvritde plus en plus. C'est la où le basblesse, a-t-il soutenu. Parce que sivraiment l'argent public peut êtredétourné aussi facilement, SaidMohamed Cheikh, Said Ibrahim,Ahmed Abdallah et MohamedAhmed n'auraient pas pu faire cequ'ils ont pu réaliser durant leurpériode de gouvernance ».

Et cet ancien gouverneur deNgazidja de continuer : « allez yvoir quelqu'un comme Said Ibrahimaprès 40 ou 50 ans de carrière poli-tique, il est décédé avec comme seulhéritage, la modeste demeure de lamère de Doudou. Said MohamedCheikh 50 ans de carrière politique,

il n'a laissé derrière lui que sa rési-dence de Dashé. Aujourd’hui avec lanouvelle génération on se trouvepropriétaire de deux ou quatre villas,des comptes à l'extérieur et des voi-tures de luxe. Tout cela en moins dedeux ans dans un poste quelconquede l'administration. C'est le bilannégatif qu'on tire. »

Said Hassane ne désespère pastoutefois et a confiance qu'un jources « gens-là » seront rattrapés parleur passé et que l'argent détournésera reversé dans les caisses de l'É-tat. « Parce que si on ne trouve pasle courage de demander des comp-tes, ce qui se passe à l'étranger nousservira de leçon. Si on entend unancien président ou un ancien minis-tre en France mis en examens pourun détournement supposé des bienspublics. Ce qui va nous servird'exemple pour la lutte contre ledétournement des biens publics ».(Lire la suite de ce long entretiendans notre prochaine édition)

Maoulida Mbaé

42 ANS D'INDÉPENDANCESaid Hassane Said Hachim dresse un bilan positif (1ère partie)

PROBLÉMATIQUE DE LA TOURNANTESaid Larifou continue la sensibilisation à Mkazi

Said Larif toujours en campa-gne de sensibilisation surl'Emergence et ses propositions surles réformes institutionnelles. Cevendredi après la prière, le leaderdu Ridja se trouvait à Mkazi. Danscette 4ème localité, l’avocat politi-cien estime que «l’accueil, étaittrès convivial».

Le président du parti Ridja nelâche pas dans ses proposi-tions et la sensibilisation

pour l’Emergence. Said Larifou axeses discussions avec les populationssur notamment la révision constitu-tionnelle. « C’est un devoir citoyenque je suis entrain d’exercer depuispresque deux mois. Je ne peux pasme taire sur une question qui nousinterpelle tous. L’Emergence prônéepar le chef de l’Etat n’est pas uneaffaire d’Azali lui seul mais interpel-le tout le monde de l’intérieurcomme de l’extérieur», annonced’emblée, Said Larifou, président duRidja, après la prière du vendredi à la

grande mosquée de Mkazi.Devant une foule nombreuse, le

leader de Ridja ajoute que l'objectifde ses tournées est d’expliquer à lapopulation comorienne que « avec latournante, l’Emergence ne peut pasbien s’installer. L’un va tuer l’autre.C’est pourquoi, dit-il, je propose desreformes constitutionnelles ». Pourlui, « il faut que cette campagne desensibilisation touche toutes les cou-ches sociales afin qu’elles compren-nent qu’il n’y aurait pas un dévelop-pent réel sans des reformes constitu-tionnelle».

Cet avocat s’est ensuite rendu àla place publique, où il a tenu lemême discours devant la jeunesse. «Je suis parmi les personnes qui adhè-rent à l'idée du Mouvement du 11août, soulevé par M. Bazi Sélim»,indique Me Larifou. « Je pense qu'ilserait important de tenir un débatsérieux, qui ne sera pas personnalisé.Un débat qui ne sera pas du pouvoirmais des dirigeants du pays et qui vaconcerner tout le monde », propose-

t-il, avant d’annoncer qu’il va conti-nuer de sensibiliser la populationafin qu'elle comprenne la situation etla nécessité de tenir ces assises.

Said Larifou dit être conscient

que « nous ne sommes pas dans unepériode de campagne électorale maiscela ne nous empêche pas nous, poli-ticiens, de continuer à monter nosvisions sur l'avenir du pays ». Après

la Ngazidja, ce sera le tour de Mohéliet Anjouan de recevoir la tournée deLarifou.

Ibnou M. Abdou

Dimanche, une tendance de lacoordination du parti CRC dans leBambao a organisé une assembléegénérale pour renouveler leurbureau. Les élus des cellules deBambao Ya Mboini, BambaoYahari et Bambao Ya Djou, quicomposent la coordination régio-nale et qui serait habilitée àconvoquer cette rencontre, n’ontpas été informés et dénoncent unetentative de déstabilisation.

La coordination du parti CRC(Convention pour le renou-veau des Comores) dans le

Bambao a dénoncé une tentative dedéstabilisation d’une partie de sesmembres. Dimanche, une assem-blée générale a été organisée àMwandzadza Mboini à leur insupour le renouvellement de la coordi-nation du parti dans la région.

Le Secrétaire général de la cellu-le de Bambao Ya Mboini, OmardineMohamed, a dénoncé une « réunionillégale » et appelle le bureau natio-nal du parti à réagir. Il estime qu’u-ne tendance du parti veut détruire lacohésion et le dynamisme des mili-

tants des cellules locales et de lacoordination régionale.

Pour Elarif Djabir, secrétairegénéral de la cellule de Bambao Yahari, les organisateurs de l’AG dudimanche dernier ont violé le statutdu parti et veulent modifier lesinstances statutaires à savoir lesecrétariat régional et les celluleslocales.

Les deux secrétaires ont tenu àinterpeller les instances de la CRCpour que des sanctions soit prises àl’encontre des « putschistes ». «

Nous appelons le bureau de la CRCà réagir et faire respecter les textesqui régissent le parti », a déclaréOmardine Mohamed, SG de la cel-lule de Bambao Ya Mboini. La CRCqui est le principal parti de la coali-tion au pouvoir, fondé en 2002autour de la candidature d’AzaliAssoumani pour son premier man-dat, semble traverser une crise deleadership interne.

Al-hamdi A. Hamdi

POLITIQUELa coordination de la CRC

Bambao divisée

SOCIÉTÉ LGDC du Mardi 11 Juillet 2017 - Page 2

Said Hassane Said Hachim

Said Larifou à Mkazi

Membres de laCoordination CRCà Bambao

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Le président de la Républiqueconsulte les partis politiques, lesélus et les institutions après avoirassuré son adhésion sur l'organisa-tion des assises nationales pour lebilan des 42 ans d’indépendance,une idée chère au Mouvement du11 août conduit par Ali Bazi Selim,un des acteurs de l'indépendance.

Le président Azali Assoumania mené une intense activité àla veille de la célébration de

la fête de l'indépendance. Après avoirassuré son adhésion au mouvementdu 11 août présidé par une des figu-res des premières années de l'indé-pendance Ali Bazi Selim, c'est au

tour des partis politiques, les élus dela nation et des institutions d'êtreconsultés par le chef de l'État.

En ligne de mire une révisionprofonde de la constitution de 2001qui trouve une forme de consensusdu moins pour les partis qui ontrépondu présent à la rencontre deBeit-salam. L'idée des consultationssemble aussi trouver l'adhésion de laclasse politique à en croire les propostenus par Houmed Msaidié secrétairegénéral du parti Radhi. « Je penseque le concept trouve l'adhésion detous les partis dès son lancementmais la divergence repose sur lemoment durant lequel on devait les(assises : ndlr) tenir. Certains ont

voulu qu'elles soient organisées avantles élections et d'autres ont suggéréqu'elles soient tenues après les élec-tions », a-t-il déclaré.

« Peut-on ne pas soutenir unetelle initiative qui engage de surcroîtl'avenir du pays ? » S'est interrogéeMoina Halima Mhoudine (membredu parti Juwa) affirmant que « il esttemps de faire ce bilan surtout aprèsce que le pays a traversé durant ces42 années d’indépendance ». A l'encroire, il est aussi temps de faire lebilan de la tournante avec ses forceset faiblesses.

Anzaouir Ben Alioiou directeurde cabinet du ministre de l'intérieurest du même avis et appelle à son tour

à une révision profonde de la consti-tution. « Certes le nouvel ensemblecomorien nous a épargné l'instabilitépolitique et a permis des alternances.Mais elle a fait en même temps le litdu régionalisme et l'insularité et sapetoute idée de continuité du pouvoir »,a-t-il assuré. Et ce juriste de continueren disant que « nous avons l'impres-sion que tous les cinq ans, c'est l'éter-nel recommencement ».

« Depuis hier (mardi), j'ai consta-té qu'on parle le même langage, espé-rons le meilleur pour notre pays »,dira le chef de l'État après avoir suiviles interventions des uns et des aut-res. Azali Assoumani pense que lemoment est propice pour pouvoir

aborder sans passion, ni arrière pen-sée le bilan de 42 ans de l'indépen-dance et les 20 ans de la tournante.Le chef de l'État qui dit y songerdepuis qu'il était redevenu simplecitoyen. « Le bilan s'impose mainte-nant avant qu'une situation fâcheusene vienne tout chambouler », a-t-ilfait savoir. Dans son allocution pro-noncée lors de la Garden party àBeit-salam, le président de laRépublique a mis en garde contretoute tentative de récupération desassises à des fins séparatistes.

Maoulida Mbaé

ASSISES NATIONALESAzali consulte les élus de la nation et les forces vives

A la fermeture du salon natio-nal de l’artisanat, le président dela république n’a pas caché sonémotion devant 4 groupes tradi-tionnels représentant les 4 iles desComores. Après 3 jours d’anima-tion culturelle, le chef de l’Etat aclôturé ce salon placé sous lethème « l’écologie dans le désircontemporain » sur une note desatisfaction.

D ans une tenue traditionnel-le, le président de la répu-blique déclare sa satisfac-

tion totale et sans réserve par rap-port à l’organisation du salon natio-nal de l’artisanat comorien tenu du

7 au 9 juillet dernier. Après avoirassisté au spectacle de fermeture,les yeux ébahis pendant presque 3heures, Azali Assoumani déclareavoir passé « un moment de détentedirecte. Cela m’a permis de m’éva-der en mettant de coté pour unmoment les différents soucis dupays». Il s’exprimait ainsi, diman-che soir, à la fermeture du tout pre-mier salon de l’artisanat comorienlancé sous le thème : « l’Ecologiedans le désir contemporain.L’artisanat levier du tourisme».

L’île comorienne de Mayotteétait le grand invité de cette mani-festation qui a réuni quatre groupesde danse traditionnelle. Chacun a

monté son talant folklorique, lors dela clôture. « Je suis personnellementtouché par l’ouverture de ce salon.Je suis parfaitement fier du déroule-ment des activités qui démontrequ’on est sur la voie de l’émergencedes Comores », se félicite le chef del’état qui qualifie de « grand événe-ment », ce salon.

En présence de certains minist-res, Azali espère que le gouverne-ment va appuyer ce salon. « Si leministre de finances accepte, onallait organiser une activité iden-tique chaque mois, parce que celapermet de voir les enfants des quat-re îles ensemble», propose le loca-taire de Beit Salam. En s’adressant

directement aux Mahorais, le prési-dent leur rassure que « nous som-mes des frères. Donc, nous tous,nous sommes des comoriens frèreset sœurs. Certes, il y a quelquesdivergences politiques mais cela dene nous empêche pas de nouscôtoyer et organiser ce genre d’acti-vés qui nous rassemblent».

Le salon national de l'artisanatparrainé par l’Uccia (Union deschambres de commerce) est une «aubaine pour l’émergence », penseAhmed Bazi. Puisque, indique-t-il,« on veut réduire le taux du chôma-ge à 14 à 10% d’ici 2019 ». Pour ladirectrice générale du Centre natio-nal de l’artisanat Comorien

(CNAC), c’est un moyen de fairerevenir la diaspora comorienne danssa résidence naturelle. « Grâce àmes échanges avec ces jeunes talen-tueux comoriens, ces trois jours, j’aidécouvert qu’il n’y pas mal de jeu-nes comoriens ont du savoir fairebien qualifié. Donc, il faut lesencourager pour venir s’installer etl’exercer sur place », se réjouitRahamatou Goulam qui réussit làoù les hommes politiqueséchouaient en rassemblant lescomoriens des 4 iles autour de l’ar-tisanat.

Ibnou M. Abdou

L’Etat comorien a formulé unedemande auprès de l’ArabieSaoudite pour une augmentationdu quota des pèlerins actuellementfixé à 900.

"Nous voulons passer de900 à 1200, voire plus», a annoncé devant la

presse le directeur de cabinet duchef de l’Etat, samedi 8 décembre.Youssoufa Mohamed Ali annoncequ’une mission devrait partir àRiyad le même jour (samedi) pour «signer toutes les conventions etcontrats ».

Les logements sont déjà réser-vés, toujours selon le premier colla-

borateur du président de laRépublique, et « l’Etat a déposé pra-tiquement 300 millions » de nosfrancs à cet effet. « Nous œuvronspour que l’édition de cette année sepasse dans de meilleures conditionsque la précédente », aspire celuipour qui cette année ils disposentlargement du temps pour les prépa-

ratifs contrairement à l’année der-nière où ils n’avaient que « presque20 jours ».

Dans cette rencontre avec lapresse, Youssoufa Mohamed Ali meten garde les agences qui organisentle voyage vers les Lieux saints del’islam. Ces dernières vont se voirsoumettre un cahier de charges réac-tualisé auquel, elles devront seconformer point par point. « C’est

un contrat de résultat. Chaque agen-ce qui manquera à ses missions,nous allons la punir. Nous allons larayer de la liste », prévient-il sansexclure un accompagnement accrude la part de l’Etat « parce que nouscroyons que les emplois sont créespar les PME (petites et moyennesentreprises, allusion aux agences,Ndlr) ».

Toufé Maecha

PREMIÈRE ÉDITION DU SALON NATIONAL DE L’ARTISANATLe président est « ému »

PÈLERINAGE 2017 Les Comores réclament une augmentation du quota

EN “ UNE “ ACTUALITES LGDC du Mardi 11 Juillet 2017 - Page 3

Youssoufa Mohamed Ali directeur de cabinet du chef de l'Etat

Fondateur Directeur généralSaid Omar Allaoui

Directeur de la publication etRédacteur en chefEl-Had Said Omar

RédactionA. Mmagaza

Maoulida MbaéMohamed Youssouf

M.I.M AbdouToufé Maecha

Chronique SportiveB.M. Gondet

Mise en pageAbdouchakour Aladi NourouSecrétaire de rédaction

Sanaa ChouzourResponsable commercial

Mariama Mhoma Documentation archivisteRahamatouallah Youssouf

CollaborateursHZK-Presse SARL

Mohamed Said HassaneImpression

Graphica Imprimerie

La Gazette des ComoresB.P. 2216 - Tél. 76 26 20

Email: [email protected]

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LGDC du Mardi 11 Juillet 2017 - Page 4

SOCIÉTÉ

Le Réseau des journalistesengagés pour la population vientde recevoir du matériel de produc-tion. C’est l’assistant du représen-tant à Moroni de l’Unfpa (Fondsdes Nations-Unies pour laPopulation), qui a remis ce lot auprésident de ce réseau en présencedes membres du groupe.

Samedi dernier, le président duRéseau des journalistes enga-gés pour la population a reçu

un lot de matériel de production de lapart de l’Unfpa. Il s’agit d’enregis-treurs audio pouvant faciliter le quo-tidien des journalistes. « C’est ungrand appui pour les journalistesdans leur travail quotidien. J’espèreque ce matériel va nous permettre debien servir la population », se félici-te Maoulida Mbaé.

Lors de la cérémonie de remise,tenue à l'Office de Radio etTélévision de Ngazidja, l'AssistantReprésentant de l'UNFPA parle desmatériels qui vont aider les memb-res du Réseau à produire des émis-

sions prêtes à être diffusées dansleurs médias respectifs. « Quand ons’engage à être un journaliste engagépour la population, ce n’est pas pourdétruire ou de critiquer tout ce qui sepasse mais plutôt de se demanderson rôle en vue du développement,social, économique, humain et cultu-rel de son pays », instruit MamadouBoina Maecha avant de confier cedon aux médias (HaYba FM, Al-watwan, La Gazette des Comores,Rtmc M'beni, ORTN, Sud OuestRadio, Djamaan FM,...). Chacun deces organes de presse a obtenu entreautres des enregistreurs et casques.

Cette remise entre dans le cadrede la préparation de la Journée mon-diale de la population qui se célèbrece mardi à Koimbani, dans la régiond’Oichili. Des actions qui s’asso-cient à la sensibilisation du publicaux problématiques relatives à lapopulation, notamment leurs liensavec les questions ayant trait à l'envi-ronnement. Une date (11 juillet) sug-gérée en 1989 par le Conseil d'admi-nistration du Programme des

Nations Unies pour le développe-ment (PNUD) pour devenir laJournée mondiale de la population. Ils'agit d'un prolongement de laJournée des cinq milliards célébréele 11 juillet 1987, qui vise à attirerl'attention sur l'importance crucialedes problématiques relatives à lapopulation, plus spécifiquementdans le contexte du développementglobal. La première Journée mondia-le de la population a été célébrée parplus de 90 pays le 11 juillet 1990.

Cette année, cette date revêt uneimportance particulière car lesComores se préparent à organiser le4ème Recensement Général de laPopulation et de l'Habitat en septem-bre prochain. Un recensement quidoit servir à collecter des donnéespour élaborer et évaluer objective-ment les politiques publiques et lesstratégies de développement dans lesdomaines économiques et sociauxdu pays.

Ibnou M. Abdou

AIDE À LA PRESSE

L’Unfpa appuie les journalistes comoriens

Les responsables du projetRCIP 4 et le président del’Association des maires s’étaientréunis mercredi dernier pourannoncer la mise en place d’unenouvelle composante qui est la sti-mulation de la demande. Elle auracomme but de créer un secteurprivé dynamique mais aussi aiderles universitaires, hôpitaux, lescommunes et les écoles à avoiraccès à un internet de haut débit àbas prix.

Le Programmed’Infrastructure Régionaledes Communications en

Afrique (RCIP 4) englobe trois com-posantes ici en Union des Comores.Une composante sur l’environne-ment propice, sur la connectivité etenfin sur la gestion des projets. Enplus de la composante axée sur l’of-fre, le projet a annoncé une autrecomposante sur la stimulation de lademande. Le projet va proposer auxuniversitaires, hôpitaux, communes,

écoles et pépinières d’entreprises uninternet de haut débit à des prixabordables.

« Un cabinet international a déjàfait le travail sur la stimulation de lademande. Et de notre côté, on vamettre à disposition le matérielnécessaire pour aider ces personnesà se connecter avec le monde »,explique Nadiata Bacar, point focalsur la stimulation de la demande auprojet RCIP 4. Le projet va procéderaussi à une formation des forma-

teurs sur les utilisateurs. « Il s’agit làd’une étape vers la baisse des prixdes services à haut débit dans lepays et vers l’amélioration de ladiversité de l’offre », lance à sontour Haydar Souef, le chargé decommunication du projet RCIP 4.

Pour pouvoir bénéficier dumatériel, le projet avait fixé un cer-tain nombre de mesures à respectersurtout sur la sécurisation du site enquestion. Et le président del’Association des maires a montré

que cette close a été respectée dansles 54 communes de Ngazidja. «L’ensemble des communes a unesalle sécurisée et un environnenthygiénique propice », avanceDjoumoi Said Abdallah. Les mairesont aussi sensibilisé les jeunes surl’utilisation de ce matériel. Selon lesestimations du projet, tout doit êtreeffectif avant la prochaine rentréescolaire.

Mohamed Youssouf

SOCIÉTÉLe projet RCIP4 mise sur la stimulation de la demande

Un « dialogue franc etconstructif » entre lesComores et la France, c’estle souhait d’EmmanuelMacron, le tout nouveauprésident de la Républiquefrançaise qui a adressé sesvœux au peuple comorien età son homologue AzaliAssoumani pour la célébra-tion du 42éme anniversairede l’Indépendance.

Emmanuel Macronserait prêt à poursuiv-re un « dialogue franc

et constructif » avec le prési-dent de l’Union des Comores,Azali Assoumani. Il l’a faitsavoir dans les vœux adressésau peuple comorien à l’occa-sion de la fête nationale.

Le président français aaussi manifesté sa volonté de« tisser des liens encore plusétroits » entre la France et lesComores et le peuple françaiset comorien. Il a égalementassuré que « le Haut Conseilparitaire Franco-Comorien »devrait pouvoir se « tenirdans les meilleurs délais pouramorcer un travail communau service du développementéconomique et social de l’ar-chipel ».

M. Macron a émis le sou-hait de rencontrer le chef de

l’Etat comorien et a notam-ment évoqué son souhait devoir le Conseil extraordinairede la Commission de l’océanIndien, prévu en septembre,être un « grand succès pourl’ensemble de la région ».Cette rencontre sera consa-crée à l’évolution institution-nelle de l’organisation et auxquestions administratives etbudgétaires de l’organisationrégionale.

A.A.Hamdi

COOPÉRATION PARIS-MORONI

Macron prêt pour un « dialogue franc et constructif »avec les Comores

Remise de matériel par UNFPA

macron à Mayotte

Proverbe du jourLe navire qui n’obéit pas au gouvernail devra bien

obéir au récif.

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LGDC Mardi 11 Juillet 2017 - Page 5SOCIÉTÉ

Depuis cette semaine, les diffé-rents organes de presse ont reçules formulaires en vue de l’obten-tion de la carte de presse. Et lespremières cartes sont attenduesd’ici la fin de ce mois de Juillet.

Les journalistes comoriensvont obtenir pour la premiè-re fois leurs cartes de presse

d’ici la fin du mois de Juillet. Lesmembres de la commission en char-

ge de la carte de presse vont seréunir du 17 au 19 juillet pour étu-dier les dossiers. Au cours de l’an-née, le Conseil National de la Presseet de l’Audiovisuel (CNPA) organi-se deux sessions d’attribution de lacarte. « Prochainement, se tiendra lapremière session au cours de laquel-le nous allons étudier les dossiers ennotre possession et trancher par lasuite selon les critères établis etconnus », explique Kamal’Eddine

Saindou, le coordinateur nationaldu CNPA.

Pour cette première session, lacommission va inviter un huissierde justice pour suivre la rencontreafin d’avoir un autre regard. « Nousestimons avoir un bon nombre dedossiers et en cas de refus, les can-didats auront droit à un recours d’oùla nécessité d’avoir un huissier dejustice.

Le CNPA va ainsi organiser une

cérémonie officielle pour la remiseofficielle de la carte de presse. Enmarge de cette cérémonie, ils vonten profiter pour honorer la premièregénération des journalistes como-riens en leur remettant des carteshonoraires. « L’idée est de créer unlien entre la première générationdes journalistes et les jeunes et écri-re l’histoire car la presse comorien-ne a son histoire », avanceKamal’Eddine Saindou.

Pour montrer l’importance decette carte de presse, le CNPA s’estdéplacé dans les deux autres îlespour sensibilisation et apporter parla suite les dossiers. La date limitedu dépôt des dossiers est fixée au 10juillet prochain.

Mohamed Youssouf

ATTRIBUTION DE LA CARTE DE PRESSE

Les premières cartes attendues à la fin Juillet

Les transferts d’argent desimmigrés africaines versleurs pays d’origine est une

manne financière importante quicanalise tout l’intérêt des organis-mes financiers, mais il est aussiimportant de canaliser ces sommesvers des projets d’investissementfavorables à un développementpérenne du continent africain. C’està cette préoccupation que veutrépondre la France, qui met enœuvre dans le cadre de sa politiqued’aide au développement unedémarche originale visant à soutenirles actions des migrants présents surson territoire en faveur du dévelop-pement de leurs pays d’origine.

Pour prendre une comparaison,la communauté malienne, commed’autres communautés d’émigrésd’Afrique, est très structurée etmaintient des liens serrés avec sonpays d’origine. Les immigrés,

même loin de leurs pays, demeurentsous le contrôle social de leur com-munauté, organisée en « village bis», respectent les règles de la hiérar-chie et les chefs. Au Mali, on l’esti-me à hauteur de 1/3 du budget del’Etat. Le Mali a formulé au niveaunational une politique pour canali-ser les transferts monétaires sur desprojets notamment la réalisation demicro projets de santé avec dispen-saires, maternités et centres desoins.

Certes, les émigrés sont ainsil’un des premiers agents de déve-loppement. Qu’en est-il desComoriennes ? La communautécomorienne dans son ensemble estpeu organisée. Des associationsd’immigrés existent, mais sont peudéveloppées. Elles s’occupent sou-vent d’activités culturelles.L’immigration comorienne enFrance est très variée, on y trouve

d’abord ceux qui sont d’originerurale, plus ancienne installée etattachée à leur culture traditionnel-le. Puis les flux récents ont amenédes migrants en situation irrégulièrequi connaissent la marginalité,ceux-là sont originaires aussi biende zones rurales et ne peuvent êtreconsidérés comme des migrantspermanents.

Aux Comores, le rôle de l’émi-gration est reconnu depuis plusieursdécennies, c’est une source dedevise dont le montant atteint 70milliards de francs comoriens paran. Certes, tout cet argent n’est pas

destiné aux activités économiquesque l’on pourrait souhaiter dans unpays confronté à une difficulté detaille. Et il me semble qu’à présentla question fondamentale qu’il fautse poser et celle-ci. Mais pourquoidonc, la France souffre d’une imagenégative auprès de la population, oùplus de la population d’un paysindépendant sont français ?

Nul n’est en mesure de répondreà cette question. Comme disent lesanciens, c’est facile de regarder etcritiquer positivement où négative-ment un match de football quand lejoueur court dans tous les sens. On

pense, par exemple, aux 3200 boitesde Coca Cola, importées, qui sontoffertes pendant les festivités, ainsique les habits de cérémonie, bijouxque le grand mariage « ANDA » estaujourd’hui installé dans un voca-bulaire « le développement durable» soutient ainsi. Un développementdurable qui n’est pas comme lesautres à l’instar de nos voisins, l’ileMaurice qui a une belle longueurd’avance dans tous les domainessans exception.

Salim Maabad

COURRIERUne manne de 70 milliards de francs comoriens par an

Nassib ItsandraNassib volovoloNassib BachaNassib KalfaneGare du nordChez Kamardine MatelecWadaane couléHadoudja chez SorodaHadoudja chez NadiPâtisserie Pain Soleil Magoudjou

Au paradis du livreMag MrketStation FillingLibrairie A la PageNouveautéBus Place de FranceKarthala chez TatiMagasin Mzé Cheik GobadjouCafé de la Médine BadjananiSaid Bacar Djomani

Nos points de vente

Page 6: La Gazettelagazettedescomores.com/assets/pdfs/Mar 11 juil.pdf · 11 août conduit par Ali Bazi Selim, un des acteurs de l'indépendance. Le président Azali Assoumani a mené une

LGDC du Mardi 11 Juillet 2017 - Page 6SPORT

FOOTBALL : CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES NATIONSLa liste de l’équipe nationale dérange !

En ce mois de juillet, lesComores affrontent le Lesothodans une double confrontationentrant dans le cadre des élimina-toires du Championnat d'Afriquedes Nations (Chan). Une compéti-tion ouverte exclusivement auxéléments qui évoluent dans leschampionnats nationaux. AuxComores, la liste établie dérangedéjà. Chamitet, principal coachnational, assure la destinée desComoriens, qui doivent vaincrepour convaincre. Le 1er duel auralieu à Moroni ce samedi 15 et le2e, à Maseru le vendredi 21.Reportage.

Chamitet AbdourahamaneMohamed s'explique. Sur leregroupement, il est clair : «

On avait prévu de regrouper la pré-sélection au début de la semaine.Les joueurs de Ngazidja sont reve-

nus de Fomboni le week-end. Ceuxdes îles, le lendemain. L'amorce desséances d’entraînement se fera avecun peu de difficulté. On revientd'une longue période de pause ».

Certains analystes sportifs pen-sent que la récente phase nationalede la coupe de la fédération a serviaussi de repère pour renforcer l'opé-ration de détection et de présélec-tion. « Non ! La liste a été élaboréepar rapport aux compétitions régio-nales, championnat, et autres tour-nois. Pendant plus d'un mois, lesligues n'ont pas organisé des com-pétitions, à cause du ramadan. AMoili, c'était une sorte de réveilmusculaire », clarifie-t-il. La présé-lection ne fait pas l'unanimité. Deuxjoueurs bien adulés [Lucky Dube etDuomede, ndlr] de la sélection deNgazidja ont été remerciés. La ruecrie au scandale et réclame leurintégration.

Est-ce responsable et raisonna-ble ? « Écoutez, tout le monde peut-être coach. Cinq coaches feraientcinq sélections. Un entraîneur-adjoint pourrait établir une liste dif-férente de sa hiérarchie. Soyonssportifs. Je fais mon travail avecconviction. Je prépare un groupequi va défendre le flambeau natio-nal. Je n'ai rien à me reprocher. Leregroupement se passe bien ».Certains présélectionnés confirmentla thèse. « La critique est facile,mais l'art est difficile », dit-on. Lestaff technique a su instaurer unenvironnement motivationnel. Enclair, Anjouanais, Mohéliens etGrands-comoriens œuvrent en sym-biose. Tout se déroule dans un cli-mat ouvert et sain d'émulation.Fundi Chamitet, bonne chance. Lepublic sera présent en masse lesamedi prochain.

Bm Gondet

PÉTANQUE : CHAMPIONNAT D'AFRIQUE À TUNISLes petanqueurs comoriens attendus en septembre 2017

Après la 5e édition tenue auTchad en 2015, la FédérationTunisienne de Boules et Pétanqueaccueille l'édition 2017 duChampionnat d'Afrique dePétanque en septembre prochain.Si les péripéties techniques et lalourde charge financière quiaccablent la FédérationComorienne de Pétanque (Fcp) nefont pas obstacle, les joueursnationaux pourrait partager lafête, sous la direction du nouveausecrétaire général de la hauteinstance de la discipline,Younoussa Mmadi Msa, élu ledimanche 09 juillet dernier.

L'édition 2017 duChampionnat d'Afrique dePétanque se tient en Tunisie

du 06 au 08 septembre prochain,sous l'égide conjointe de Madamela Ministre tunisienne des affairesde la Jeunesse et des Sports et de laConfédération Africaine de SportBoule. Que pense le nouvel hommefort de la Pétanque comorienne, unediscipline qui accuse de lourdes

charges financières, dues aux arrié-rés impayés des cotisations annuel-les ?

Surplace, la Tunisie prend encharge les frais de séjour de cinqpersonnes, dont une triplette, unentraîneur et le chef de délégation.Pour les accompagnateurs, unecontribution de 50 euros, couvranthôtellerie, restauration et déplace-ments internes, sera exigée. Le bou-leversement survenu au secrétariatencombrera-t-il ce voyage sportif ?« Non ! Un changement de tête neveut pas dire bouleversement. C'estune continuité », apaise un membredu staff administratif de la Fcp.

Aller de l'avant

Après 18 ans de bons et loyauxservices au sein de la Fcp, au titrede secrétaire général, désormaismoins disponible, Bacar Madi AliMadi cède la place à un jeune dyna-mique et ouvert au dialogue,Younoussa Mmadi Msa, directeurgénéral de l'Institut National de la

Jeunesse et des Sports. Il est socié-taire de Super Canon Club deSalimani d'Itsandra. Younoussaévoque son plan d'action. « C'estune lourde responsabilité. Mais,avec la collaboration des collègues,nous accomplirons notre mission.

Je compte impulser les jeunes pourmieux assurer une relève de qualité.La professionnalisation des compé-titeurs me préoccupe aussi. Sur leplan international, nous devons pré-senter une équipe nationale compé-titive et combative pour crédibiliser

la discipline. La Fcp est secouée parune crise financière. Mais, cela nedoit pas servir de prétexte pourbaisser les bras. Il faut aller de l'a-vant. Et nous réussirons ».

Bm Gondet

Abderemane Mohemed CHAMITE