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LA GALERIE DE L’EXIL PRÉSENTE CECILE PLAISANCE

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LA GALERIE DE L’EXIL PRÉSENTE

CECILE PLAISANCE

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Les femmes de Cécile Plaisance sont belles, trop belles, trop parfaites !Elles nous renvoient à notre propre image, car inconsciemment nous nous demandons qui nous sommes, nous les mortels, les imparfaits, les boutonneux. Non, décidément, nous ne sommes pas leur frère ou leur sœur. Envieux de tant de perfection, de beauté, fascinés que nous sommes par leur étrangeté.Sont-elles faites de chair et de sang ? Non, pas sûr... Robotisées, ces androïdes humanoïdes gardent-elles un peu de discernement?

On comprend pourquoi Cécile Plaisance revendique la paternité d’Helmut Newton. Ce photographe de la femme libérée, ce Docteur Fantasme (comme le titre d’un de ses ouvrages) a rendu à la femme sa beauté , mais avec de la violence et de la volupté. Pas de violence chez Cécile Plaisance mais de la beauté, absolue, de la volupté à foison pour ces avatars étranges à mi-chemin entre chair et poupée.

La première fois que j’ai vu une œuvre de Cécile Plaisance (à Saint-Tropez en août 2014), je me suis demandé si le portrait en buste de la belle blonde exposée était celui d’une vraie femme, retravaillé avec les techniques informatiques d’aujourd’hui, et si ce n’était pas là l’icône absolu de la femme moderne, à l’instar de Lara Croft pour les jeux vidéo, premier avatar femme sortie de l’univers des jeux vidéos pour se réincarner au cinéma.

Il en est de même des héroïnes présentées à la Galerie de l’Exil.Elles imposent le respect. Elles sont réservées et indépendantes.Les hommes imaginent qu’elles leur appartiennent et les femmes qu’elles s’en sortent sans l’aide les hommes.Ces jeunes femmes si sûres d’elles-mêmes rassureraient-elles les hommes ?

Ne correspondraient-elles pas à notre désir de retrouver la femme-objet disparue aujourd’hui, ou la femme parfaite, sans défaut ?

La modernité plutôt que l’avant-garde, la sensualité plutôt que l’érotisme, des photographies précieuses, en relief grâce au procédé lenticulaire, feuille de plastique transparent composée de lentilles cylindriques qui permettent selon l’angle de vision de voir l’image a ou l’image b (en l’occurrence la beauté nue ou habillée).

Les vierges de Fra Angelico, les drapés verts du Véronèse, les ciels de Turner, les chevaux de Delacroix et aujourd’hui les femmes …. de Cécile Plaisance pour les siècles à venir.

Jacques Mauguin

ANDROÏDE OU HUMANOÏDE ?

CouverturePHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« SAD PRIDE »Dimension : 57/70 cm

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Sur la plage, planche de surf sous le bras, les poupées Barbie de Cécile Plaisance dégagent la mélancolie des jeunes californiens de Bret Easton Ellis dans ses premiers romans, et, d’eux aussi, une espèce de détachement à la fois neutre et rêveur, comme s’il ne leur fallait pas trop s’impliquer dans le présent, dans

le monde ou dans la vie. L’expression figée des poupées Barbie semble être le masque de notre époque, ce siècle qui produit tant et tant d’êtres insensibles dont l’existence est réduite, volontairement ou par aliénation, à la satisfaction de leurs besoins vitaux. Pour des centaines de millions de gens à travers le monde, surtout en occident sous l’influence de la psychiatrie américaine

et de son fameux classement DSM qui attribue une maladie à chaque émotion, exister est devenu  : bien manger – bien courir – se divertir – mourir après le plus d’années possible saturées d’endorphines. C’est la rencontre entre cette ineptie négationniste de la sensibilité d’une part, et l’inclination naturelle de l’âme humaine à l’enchantement, à la magie et à l’amour, trois concepts qui recouvrent peut-être la même chose, d’autre part, qu’incarnent les yeux écarquillés de ces créatures de plastic sans âge ni nationalité.

Profane presque absolu en la matière, j’ai toujours pensé qu’une des fonctions de l’art était de révéler quelque chose. Que font un tableau ou un poème réussis ? Ils nous renseignent sur nous-mêmes, sur le vivant, sur l’infiniment mystérieux, le cosmos, l’équilibre du système solaire, l’idée vertigineuse d’un univers galactique. Une oeuvre d’art, quelle qu’elle soit, atteint son but quand elle touche à cela. Il faut qu’elle ait un peu entaillé le mystère du monde, sans que l’on ne comprenne forcément le sens profond de cette entaille, sans que l’on ne perçoive nécessairement le sens de la lumière qui perce à travers elle. Une oeuvre d’art fonctionne quand elle rend visible une équation que l’on pressentait.

« Ce ne sont pas mes photos qui sont kitsch, c’est le monde qui l’est  », disait Martin Parr, l’un des plus efficaces révélateurs de notre temps depuis les années 1980. Ses clichés ont tourné en dérision des comportements humains comme le tourisme ou le bronzage, et, loin de s’en moquer, il les a rendus beaux, comme il a rendu beaux les affreux vêtements des milliers de péquenots dont il a capturé l’image, ainsi que leurs crèmes glacées plus colorées que les colorants qu’elles contiennent ou que les cheveux des vieilles américaines hystériques qui les mangent. Du glauque, il a fait de la poésie: ce faisant, il remplit l’un des saints offices de l’art, sa fonction alchimique – transformer le plomb en or.

Cécile Plaisance a emprunté ce chemin. Il y a une poésie dans ce travail, dans ces images pleines des désillusions et du laisser-aller occidental. D’une Barbie l’autre, on entend Air chanter Playground love, on songe à ces femmes riches du monde entier qui s’amortissent à ce qu’elles appellent joliment Long island et qui est en fait un mélange de tequila, de gin, de vodka, de rhum et de Cointreau, autant dire un anesthésiant qu’on pourrait utiliser dans des cliniques vétérinaires.

BARBIE WORLD

« L’humanité devait disparaître ; l’humanité

devait donner naissance à une nouvelle

espèce, asexuée et immortelle, ayant

dépassé l’individualité, la séparation et le devenir. »

Michel Houellebecq, Les particules élémentaires

Car les Barbie ont un avantage considérable, au coeur des préoccupations de notre époque: elles ne vieillissent pas. La névrose généralisée qui s’est emparée du monde développé a érigé le vieillissement, et la lutte contre lui, donc la lutte contre la mort puisque toute peur est peur de la mort, en priorité numéro 1 de tous les travaux de recherche, aussi bien informatique que médicale. Les poupées au visage immuable incarnent cette quête folle d’immortalité et d’immutabilité de l’être humain.

La Barbie, c’est la peau éternellement lisse, et c’est la consommation  : il y a du Mel Ramos dans le travail de Cécile Plaisance, dans cette pratique absurde et tellement répandue qui consiste à associer une femme sexy à un produit, n’importe lequel, pour qu’il devienne sexy lui aussi, désirable. Car Barbie, c’est la jeunesse sans fin, et c’est l’argent, l’Amérique, un standard de beauté, le culte du sexy, le pétrole, la fabrication industrielle, le made in China, la mondialisation, l’uniformisation des désirs et des goûts, en même temps que c’est le passé, parce que ça n’est pas en soi féministe, c’est une conception et une incarnation des femmes comme objets, c’est le règne des pétasses dont les années 1990 ont constitué l’apogée.

Notre temps est paradoxalement celui de la frustration, car l’intouchable nous est de plus en plus difficile à supporter. Nous sommes entrés, c’est un lieu commun que de le dire, dans l’ère de l’immédiateté, du tout, tout de suite. Le corollaire de cela, c’est la frustration: la plupart des individus n’ont pas assez d’argent pour acheter le dernier smartphone, ne sont plus assez jeunes pour ressembler aux couvertures de Elle, ni assez minces pour porter du Vanessa Bruno, ni assez forts pour résister au broyeur du monde du travail, etc. Cette frustration, Michel Houellebecq l’a rapporté le premier, est aussi sexuelle: les appels au désir sont partout, et constants, tandis que les possibilités d’assouvir ce désir ont plutôt tendance à se réduire.

PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« LA GUN »Dimension : 55 x72,5 cm

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Voilà ce que représente, aussi, Barbie derrière le voile holographique qui la déshabille en même temps qu’il la rend inaccessible. L’émancipation des femmes, qui est clairement un des thèmes de ce travail, les a fait égales des hommes, en même temps qu’elles ont dû rester des objets de désir. Peut-être y a-t-il là un paradoxe que la Barbie, à qui est souvent attribuée une profession, incarne à merveille.

La Barbie, avant que Cécile Plaisance ne lui donne une autre dimension, c’est la femme vue par Frédéric Beigbeder, douce et désoeuvrée, jeune et belle, disponible. Ici est défendue une femme qui, cachée derrière la première image que l’on voit d’abord en regardant le cliché, se révèle libérée, indépendante et forte.

Ici elle brandit un pistolet, là elle se barre le torse d’un avertissement: «  fragile  ». La mariée porte des menottes. On pense au mot de Wilde selon qui «  le mariage est la cause principale du divorce  », mais on n’est pas pour autant dans un féminisme classique, le plus répandu, celui qui rejette l’homme et le couple: Barbie, parfois, a l’esprit inondé de pensées pour Ken, que l’on aperçoit en transparent sur toute l’image. La femme libre n’est pas une femme solitaire ni agressive, elle n’est pas une Femen. Elle ne prend pas de revanche contre quiconque: elle s’émancipe.

Que fait Cécile Plaisance en photographiant  les Barbie ? Prend-elle acte du rapport déséquilibré  de la séduction entre hommes et femmes ? Les y soustrait-elle, au contraire, en leur donnant une autonomie, en les figeant sur des images qui les rendent intouchables? Le monde entier accuse, ça et là, un retour à une forme d’obscurantisme, dont la burqa n’est pas la dernière des manifestations. Le problème est complexe, car la burqa, en particulier quand elle est portée dans les pays occidentaux, est aussi une réponse à l’Amérique, à la nudité à outrance qui jonche les médias

et les publicités, à la pornographie qui sature le web, etc. A l’obscénité répond l’obscénité. Au vide spirituel de la société dite de consommation répond l’obsession spirituelle du tout religieux islamique. A l’excès de chair répond l’excès de pudeur. La burqa n’en reste pas moins, par quelque angle qu’on la prenne, un vêtement qui semble venir du Moyen-Âge, et si plusieurs des poupées Barbie de Cécile Plaisance la portent, c’est pour mieux l’enlever grâce à l’effet visuel spécifique au travail de l’artiste. Le message est limpide: femmes du monde entier qui croiserez mes Barbie, prenez votre liberté. Comme avertit l’astronaute Mae Carol Jemison : « Ne laissez personne voler votre imagination, votre créativité ou votre curiosité. C’est votre place dans le monde, c’est votre vie.  »

Diplômée en économie et en commerce, Cécile Plaisance est mariée et mère de famille. Après avoir travaillé 10 ans dans la finance sur les marchés boursiers européens, puis avec son mari dans le secteur des nouvelles technologies de l’information, elle pilote son travail artistique seule, sans aide particulière. Le terme de « travail  » n’est pas anodin, puisque chacune de ses images est le fruit de dizaines d’heures de retouches numériques, auxquelles il faut ajouter celles nécessaires au maquillage, au stylisme et à la lumière, sans compter la superposition d’images qui permet d’avoir cette animation des photographies, l’une des clés de leur originalité. Ses tirages interpellent le spectateur. Ils font penser, ils font rêver aussi, divaguer l’esprit, l’imaginaire. C’est dans l’enfance que l’imaginaire besogne le plus; les Barbie sont et demeurent un jeu d’enfant.

Charles Consigny

PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« LA GUN »Dimension : 55 x72,5 cm

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Au commencement était une poupée, icône de mode et de beauté... Les plus grands noms de la mode, Karl Lagerfeld, Yves Saint Laurent, Christian Louboutin, Christian Lacroix, Chantal Thomas et bien d’autres, lui ont rendu hommage. Depuis qu’elle est enfant Cécile Plaisance photographie ce qu’elle trouve beau... Ses compositions de Barbies étaient déjà les stars de ses premiers instamatics. Comme un rappel à toutes les petites filles que nous avons été et qui aimaient, inlassablement, habiller et déshabiller cette poupée... Comme un souvenir qui revient se conjuguer au présent.

Puis, au fur et à mesure de son travail, Cécile Plaisance a voulu montrer Barbie comme la femme de notre époque, s’amusant de sa féminité et assumant plusieurs vies en une seule... Canon de beauté des magazines, jonglant avec les Ken sans renoncer à être une ménagère accomplie, allumeuse dans son cabriolet, mutine à la plage, executive woman à son bureau, autonome, inoxydable et aussi parfois... terriblement seule. Barbie horizon contemporain de la féminité ?Cliché inavoué des femmes auto instrumentalisées?Comme un clin d’oeil aux mâles de nos vies, qui nous veulent à la fois, mère, soeur, amie et amante tout en restant sexy et en assumant le quotidien…

Au-delà du mythe de la femme objet, Cécile Plaisance dénude l’idôle de notre enfance, comme un «soutien » envers ces femmes aux seins nus, désormais affranchies, défendant leurs droits, leurs désirs, leur liberté gagnée. Elle fait disparaître le journal que lit la femme pressée encore en dessous sexy, la robe noire de la femme réservée, l’habit de la nonne, la burqua de la femme voilée... Attention une femme peut en cacher une autre ! Au delà des cultures, des vêtements, des chemins de vie, les femmes aspirent à vivre pleinement et intensément leurs vies multiples. Nul taliban n’arrêtera cette dynamique… « Je cherche avant tout à montrer que la vie peut être un enchantement pour qui sait s’amuser… J’espère que l’on ressent combien je m’amuse moi même… La vie est un miracle, et l’on doit garder le sens de l’humour quoi qu’il arrive. »

Cécile Plaisance travaille le tirage lenticulaire en une superposition d’images qui laisse Barbie se dénuder en fonction de notre position devant la photo.

CÉCILE PLAISANCE

“I want to be Barbie,

the bitch has everything”

PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« BURQUA ROBE ROUGE »Dimension : 95/125 cm

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Cécile Plaisance a fait des études économiques et commerciales qui l’ont menée à un DEA à Paris Dauphine. Elle a ensuite travaillé dans la finance sur le marché européen pendant 10 ans. Amoureuse et sereine, elle a alors fait un tour du monde qui s’est terminé aux Etats-Unis où elle a vécu 18 mois.

Elle a ensuite travaillé avec son mari dans les nouvelles technologies. Pendant toutes ces années, elle n’a jamais quitté sa caméra ; elle a fait énormément de photos : lieux, visages, populations, objets insolites et ethniques… Créant un bestiaire personnel de souvenirs glanés le long des routes et des mers traversées. Pour ses mises en scène de Barbie, les influences sont évidemment multiples. « Il y a tant de splendeurs autour de nous pour qui sait leur prêter attention. » dit-elle. Néanmoins si l’on considère ce qui porte son travail aujourd’hui, on retrouve la prépondérance de la peinture du pop-art, avec des artistes tel que Roy Lichtenstein, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Jasper Johns…, et plus récemment Julian Opie…

L’influence des illustrateurs de pin-up comme George Gross, Kiraz et ses Parisiennes, Edward Runci, Alain Aslan, Grim Natwick le créateur de Betty Boop, ou encore Eric Stanton… Le sculpteur et peintre Mel Ramos avec ses pin-up qui sortent des Bananes ou lascives sur des cigares géants, Niki de Saint Phalle et ses « nanas » gonflables ou en papier mâché….

Les calendriers Pirelli ou Playboy lui ont également toujours plu. Toute cette culture populaire de représentation de la femme sexy, provocante sans être vulgaire, un peu délurée sous une sage apparence, ces femmes présentées successivement au fil des époques comme des femmes idéales.Curieux comme elles ont changé dans le temps. A moins que ce ne soit les hommes… De grands photographes l’ont aussi inspirée : Michael Dweck et ses clichés de surfeuses dans les Hamptons, Helmut Newton et ses femmes

fatales dans les chambres de palaces, David La Chapelle et son goût pour la provocation, Richard Avedon… Dès son plus jeune âge, Cécile Plaisance a eu beaucoup de Barbies et les a gardées précieusement.Ce qui l’a toujours passionnée, c’est ce rapport incendiaire entre cette femme objet de désir, violent, et la nécessité de vivre dans une société contrôlée. N’y a-t-il pas un paradoxe à magnifier des objets de désir dans un monde d’immédiateté où la satisfaction des envies est devenue urgente et exponentielle, et la barbarie qu’elle implique ? Celui qui paraissait synthétiser ces contradictions de désir/contrôle, c’était Helmut Newton.

C’est donc tout naturellement en lui rendant hommage qu’elle a commencé son travail. Sa première série de photos s’est intitulée « Tribute to Newton » et les Barbies se sont alors imposées comme modèles évidents. Qu’inspirent les Barbies à Cécile Plaisance ? La grâce, la beauté, le feu latent, autant de qualités que les pin-up exaltent depuis plus d’un siècle. Mais aussi l’interdit, l’inaccessible… L’interdit? Cécile Plaisance aime s’en jouer. Ainsi, sa Barbie préférée est La nonne, en ce qu’elle incarne de transgression et de grâce. D’après Cécile Plaisance, ses photos de Barbies requièrent un peu d’inspiration… et beaucoup de travail. Préparation, maquillage, stylisme, lumière, post-production. Chaque image nécessite un très grand nombre d’heures de préparation et de retouches. Une centaine d’heures en moyenne.

Cécile Plaisance a déjà exposé dans plusieurs galeries en France et à l’étranger, qui la font participer à de grandes foires internationales telles que Art Miami, Art Basel, Art Toronto, Art Basel Hong Kong, London Art Fair, Art Hamptons, L.A. Art Show.

Biographie de Cécile Plaisance

PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« BURQUA ROBE ROUGE »Dimension : 95/125 cm

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12 13PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« BURQUA BLONDE »Dimension : 125/165 cm

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14 15PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« GOLDEN GIRL »Dimension : 125/165 cm

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16 17PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« JAMES BOND GIRL »Dimension : 57/70 cm

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18 19PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« VOGUE »Dimension : 95/125 cm

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20 21PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« KEN CULOTTE »Dimension : 57/70 cm

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PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« DANCING NUN »Dimension : 95/125 cm

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24 25PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« NONNE BEBE »Dimension : 125/165 cm

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26 27PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« NONNE BERETTA »Dimension : 57/70 cm

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28 29PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« TOMB RAIDER »Dimension : 57/70 cm

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30 31PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« ANGELINA GUN »Dimension : 125/165 cm

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32 33PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« TRIBUTE AVEDON »Dimension : 125/165 cm

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34 35PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« COLIN MAILLARD »Dimension : 57/70 cm

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36 37PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« CRAZY HORSE »DIMENSION : 57/70 CM

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38 39PHOTOGRAPHIE « REAL LIFE »« LE BAR »Dimension : 97.5/150 cm

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40 41PHOTOGRAPHIE « REAL LIFE »« LE SALON »Dimension : 85/150 cm

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Située dans le triangle d’or des galeries d’art de la rive droite, la Galerie de L’Exil présente des artistes modernes et contemporains. Certains ont connu la souffrance de l’exil et l’ont exprimée dans leur oeuvre.

Depuis son ouverture, la Galerie de l’Exil a exposé des oeuvres de Raymond Hains (peintures), Albert Bitran (peintures), Nejad Devrim (peintures), Ion Pacea (peintures), Remus Botar Botarro (sculptures), Georges-Henri Pescadère (peintures), Robert Malaval (peintures), Rado Kirov (sculptures), Maurice Morel (pastels), Edoardo Lentati (sculptures), Anton Lavinski (sculptures), Francesca Piqueras (photographies), Rose de Ganay (sculptures),Jean-Jacques ORY (peintures),Raoul Sabourdin (peintures).

La galerie de l’Exil

PHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« CHANEL BAG TRIPTYQUE »Dimension : 185 cm de long

Dos de couverturePHOTOGRAPHIE LENTICULAIRE« SAD PRIDE »Dimension : 57/70 cm

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LA GALERIE DE L’EXIL18 AVENUE MATIGNON 75008 PARIS - TÉL : 01.42.66.55.63

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