LA FRATERNITE DANS LES...

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Groupe départemental « Valeurs de la République Citoyenneté » DSDEN 59 LA FRATERNITE DANS LES PROGRAMMES Enjeux : Programmes : « Respecter autrui, c’est respecter sa liberté, le considérer comme égal à soi en dignité, développer avec lui des relations de fraternité. C’est aussi respecter ses convictions philosophiques et religieuses, ce que permet la laïcité ». Le Code de l’éducation affirme « qu’outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République » (article L 111-1). « Les quatre valeurs et principes majeurs de la République française sont la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité. S’en déduisent la solidarité, l’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que le refus de toutes les formes de discriminations ». Culture de la sensibilité *Accepter les différences *Être capable de coopérer *Se sentir membre d’une collectivité Culture de la règle et du droit *Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des sociétés démocratiques Culture du jugement *Avoir le sens de l’intérêt général Culture de l’engagement *Être responsable envers autrui *Savoir s’intégrer dans une démarche collaborative et enrichir son travail ou sa réflexion grâce à cette démarche. Connaissances et compétences associées Respecter autrui Le respect d’autrui C2 *Respecter autrui, accepter et respecter les différences : Le respect des autres dans leur diversité : - la conscience de la diversité des croyances et des convictions ; - les atteintes à la personne d'autrui (racisme, antisémitisme, sexisme, xénophobie, homophobie, handicap, harcèlement, etc.). C2 *S’estimer et être capable d’écoute et d’empathie ; Accepter le point de vue des autres : Construction du point de vue et capacité à reconnaître celui de l’autre dans le cadre de chaque discussion réglée. C3 *Respecter autrui et accepter les différences : Respect des différences ; Les préjuges et les stéréotypes ; L’intégrité de la personne.

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    LA FRATERNITE DANS LES PROGRAMMES

    Enjeux : Programmes : « Respecter autrui, c’est respecter sa liberté, le considérer comme égal à soi en dignité, développer avec lui des relations de fraternité. C’est aussi respecter ses convictions philosophiques et religieuses, ce que permet la laïcité ». Le Code de l’éducation affirme « qu’outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République » (article L 111-1). « Les quatre valeurs et principes majeurs de la République française sont la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité. S’en déduisent la solidarité, l’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que le refus de toutes les formes de discriminations ». Culture de la sensibilité *Accepter les différences *Être capable de coopérer *Se sentir membre d’une collectivité Culture de la règle et du droit *Comprendre les principes et les valeurs de la République française et des sociétés démocratiques Culture du jugement *Avoir le sens de l’intérêt général Culture de l’engagement *Être responsable envers autrui *Savoir s’intégrer dans une démarche collaborative et enrichir son travail ou sa réflexion grâce à cette démarche. Connaissances et compétences associées Respecter autrui Le respect d’autrui C2 *Respecter autrui, accepter et respecter les différences : Le respect des autres dans leur diversité : - la conscience de la diversité des croyances et des convictions ; - les atteintes à la personne d'autrui (racisme, antisémitisme, sexisme, xénophobie, homophobie, handicap, harcèlement, etc.). C2 *S’estimer et être capable d’écoute et d’empathie ; Accepter le point de vue des autres : Construction du point de vue et capacité à reconnaître celui de l’autre dans le cadre de chaque discussion réglée. C3 *Respecter autrui et accepter les différences : Respect des différences ; Les préjuges et les stéréotypes ; L’intégrité de la personne.

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    Le respect des autres dans leur diversité : les atteintes à la personne d'autrui (racisme, antisémitisme, sexisme, xénophobie, homophobie, harcèlement, etc.) Le respect de la diversité des croyances et des convictions : Situations à aborder : racisme, antisémitisme, sexisme, xénophobie, homophobie, handicap, harcèlement. C3 *Nuancer son point de vue en tenant compte du point de vue des autres : Savoir identifier les points d’accord et les points de désaccord ; Respecter le droit des autres à exprimer leur opinion ; Aborder la notion de tolérance. Identifier points d’accord et de désaccord dans le cadre de chaque discussion réglée. Acquérir et partager les valeurs de la République Connaître les valeurs, les principes et les symboles de la République française C2 *Connaître les valeurs et les principes de la République française : Les valeurs et principes : la liberté́, l’égalité, la fraternité, la laïcité. C2 *Comprendre le sens des symboles de la République. Les valeurs et principes : la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité. C3 *Connaître les valeurs, principes et symboles de la République française, de l’Union européenne et des sociétés démocratiques : Les valeurs et symboles de la République française et de l’Union européenne. C3 *Expliquer par des mots simples la fraternité et la solidarité : La fraternité dans la devise républicaine comme idéal de cohésion sociale. Construire une culture civique L’engagement dans la classe et dans l’école C2 *Coopérer en vue d’un objectif commun : Réalisation d’un projet collectif. C2 *Développer les aptitudes au discernement et à la réflexion critique : Les préjugés et les stéréotypes. C3 *Comprendre et expérimenter l’engagement dans la classe, dans l’école et dans l’établissement : L'engagement moral (la confiance, la promesse, la loyauté, l'entraide, la solidarité). C3 *Distinguer son intérêt personnel de l'intérêt collectif : La nation et l’intérêt général comme distinct de la somme des intérêts particuliers. Liens avec la charte de la laïcité. Article 4 : La laïcité permet l'exercice de la citoyenneté, en conciliant la liberté de chacun avec l’égalité et la fraternité de tous dans le souci de l’intérêt général.

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    LA FRATERNITE à partir d’albums de littérature jeunesse et de poésies (C1, C2, C3)

    1 FRATERNITE / BONHEUR. Cycle 1

    Préambule (Eduscol Cycle 1 / partie IV la littérature de jeunesse/ initier aux codes de l’album p.12) L’usage très fréquent des albums de littérature de jeunesse avec les jeunes enfants ne doit pas faire oublier leur grande complexité. En effet, il s’agit d’apprendre à comprendre, de manière progressive et programmée, le texte, l’image – qui domine spatialement et dont, de fait, le sens est complexe à saisir – le rapport texte / image, l’organisation de la double page, le montage de l’ensemble de l’album. L’image à elle seule requiert un enseignement programmé et explicite afin que les enfants se familiarisent et comprennent la diversité de traitements artistiques, iconographiques, qu’ils s’intéressent peu à peu aux choix effectués par les illustrateurs (choix de couleurs, de lumières, d’orientations des personnages, de cadrages, d’expressions du temps, de l’espace, du mouvement, des points de vue...). L’analyse des différentes instances de l’album, comme la relation texte / image, le montage de l’album, préalablement effectuée par l’enseignant délimite les objectifs de la lecture ainsi que les modalités de lecture d’un album (observer plus ou moins longuement les images, observer avec des élèves l’ensemble des images avant la lecture, lire et regarder les images au fur et à mesure, lire et observer les images juste après la lecture, regarder une partie des images, focaliser l’attention sur un élément précis des images...). Ces modalités de lecture peuvent être différentes lorsque l’album est lu pour la première fois et lorsqu’il fait l’objet de relectures. Ces dernières peuvent alors permettre à l’enseignant de lire le texte sans montrer systématiquement l’ensemble des images que les enlevés auront eu le temps de mémoriser et qu’ils pourront convoquer mentalement au fur et à mesure de la relecture du texte seul. Inversement, montrer certaines images d’un album peut donner lieu à une reformulation des parties du texte qui leur correspondent.

    Proposition de 4 albums autour de la fraternité, source de bonheur. Album 1 : Timothée Gorille, Jean-Charles Sarrazin, Pascal Teulade, Ecole des Loisirs, 2003

    Présentation de l’album : Timothée est un singe malheureux. Le plus malheureux du monde, peut-être, car il passe son temps à se demander ce qu'il pourrait bien faire et n'a jamais envie de rien. Un matin où il se sent plus malheureux que jamais, Timothée décide d'aller sous la terre. Comme ça, se dit-il, je n'ennuierai personne et personne ne m'ennuiera. Il entre dans une caverne et s'enfonce de plus en plus loin. Au plus profond de la terre il rencontre une très vieille chauve-souris qui s'appelle Marthe. Elle sait exactement ce qu’il lui faut. Elle lui dit qu'elle

    connaît une solution pour qu'il ne soit plus malheureux. Mais Timothée voudra-t-il seulement l'essayer ? Enfant abandonné, égoïsme, entraide, solidarité, solitude.

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    Album 2 : Toi grand et moi petit, Grégoire Solotareff

    Présentation de l’album : C'est l'histoire d'un petit éléphant, qui avait perdu ses parents et d'un lion, qui n'était ni très petit ni particulièrement grand, mais qui était le roi. Comme tous les rois, il n'était pas commode. Cependant le petit éléphant avait réussi à se faire adopter de lui. Ils étaient devenus inséparables. Toi grand et moi petit, répétait l'éléphant. Mais il se mit à grandir... et le lion le remarqua. Amitié, différences, entraide, solidarité, relation enfant – adulte.

    Trois thématiques différentes peuvent être issues de cet album :

    • Si grand s’oppose à petit en termes de taille, l’histoire est celle de la vie : on naît petit et on grandit. Le grand s’interroge sur sa place. Le point de vue est philosophique.

    • Si grand signifie adulte et petit signifie enfant, l’histoire s’oriente vers une thématique familiale, sur la relation père/fils. Le texte rend avec émotion cette transformation d'une relation père-fils ou maître - élève quand le mouvement du temps inverse les rôles.

    • Si grand signifie puissant et petit signifie insignifiant, la thématique est sociale et porte sur la relation souverain/sujet voire oppresseur/opprimé

    Le genre de cet album est plutôt un conte philosophique qui revêt une portée universelle. Le lecteur y accède par un questionnement : le roi est-il vraiment mauvais ? L’éléphant a-t-il vraiment le pouvoir sur le roi ? L’éléphant veut-il le pouvoir ? L’album présente 2 personnages principaux, caractérisés comme des archétypes : le lion est le roi, l’éléphant est grand. Les animaux sont largement anthropomorphisés. Les illustrations de Solotareff aux couleurs chaudes et aux contrastes appuyés donnent en un coup d’œil le ton et l’ampleur des sentiments. Album 3 : Marcel et Hugo, d’Anthony Browne (auteur, illustrateur britannique, né à Sheffield)

    Présentation de l’album : « Marcel en a assez. Assez de passer pour un bon à rien, assez de se retrouver toujours tout seul. Jusqu’au jour où il rencontre Hugo. Hugo est grand, fort et il peut faire peur. Quant à Marcel, on le sait, il est malin et n’a pas peur des araignées. Bref, à deux tout va mieux ! » Une histoire d’amitié entre deux personnages très différents ; l’album peut être exploité à travers ces deux thématiques : la différence (malingre et costaud) et l’entraide (solidarité).

    Cet album permet aux élèves de s’identifier au personnage en vivant ses aventures, en éprouvant ses sentiments, tout en préservant la mise à distance grâce à la médiation des singes. Il les amène ainsi à développer leur sensibilité envers les autres ainsi que l’entraide et la solidarité. Le texte est simple, sans vocabulaire complexe, au temps du récit, à la 3ème personne. Les phrases sont courtes et disent un essentiel complété par les images. La narration est toute entière dans les illustrations.

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    La lecture et l’exploitation de l’album peuvent être prolongées par une séance autour de ‘Moi, j’aime aider’ afin de favoriser et valoriser les actions d’entraide et de solidarité, d’abord en identifiant les situations d’entraide dans l’album, puis en élargissant aux situations vécues par les enfants.

    Plusieurs mises en réseau sont possibles : • Sur le thème de la différence : Copains, de Lucie Phan ; Pouet pouet ! de Pierre Bertrand

    et Magali Bonniol ; Biglouche, de Alyssa Verbizh• Sur le thème de l’amitié : Petit bleu et petit jaune, de Leo Lionni ; Amies pour la vie, de

    Colette Hellings et Bénédicte Quinet ; Le pêcheur et le cormoran, de Stéphane Sénégas• Autour du personnage de Marcel : Marcel le rêveur, Marcel la mauviette, Les tableaux

    de Marcel, Marcel le magicien, Marcel le champion

    Un éveil à la diversité linguistique en anglais est possible. (Willy and Hugh, Antony Browne). Source audio jointe (lecture de l'album par Mme Rebecca MacRae, assisante d'anglais - Dunkerque-Wormhout)

    Album 4 : Anton et les filles, Ole Könnecke, Ecole des Loisirs, 2005 (auteur allemand né àGöttingen) Une exploitation vous est proposée.

    Présentation de l’album Attirer l'attention des filles, ce n'est pas du gâteau. Anton est prêt à tout. Il a des accessoires, des idées et de grands projets. Mais les filles ne le regardent pas. Les filles ne le regardent jamais. Anton a du courage, Anton est persévérant, il prend des risques, fait tout comme un grand, veut croire à l'impossible jusqu'à... LA CATASTROPHE ! Mais cette fois, c'est gagné, les filles n'ont d'yeux que pour lui !

    Piste d’exploitation :

    Domaine d’apprentissage : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions Langage oral : Oser entrer en communication : Communiquer avec l’adulte et les autres enfants par le langage, en se faisant comprendre. S’exprimer dans un langage syntaxiquement correct. Pratiquer divers usages du langage oral : raconter, décrire, expliquer, discuter un point de vue. Comprendre et apprendre Échanger et réfléchir avec les autres Prolongement possible : éveiller à la diversité linguistique.

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    En maternelle, les lectures duelles et les lectures en petits groupes sont à préférer aux lectures collectives qui rendent l’écoute et la participation plus difficiles car écouter, se concentrer, observer une image, prendre la parole au cours des lectures collectives se révèlent être des tâches trop complexes pour la majeure partie des élèves de petites et moyennes sections. (Eduscol partie IV la littérature de jeunesse à l’école maternelle) À l’école maternelle, plusieurs types de lecture peuvent être proposés, quotidiennement ou de manière régulière. Trois types de lecture visent des objectifs complémentaires. (Lectures répertoires, lectures à compréhension autonome, lectures enseignées) Les pistes d’exploitation s’appuient sur une lecture enseignée qui fait l’objet de séquences spécifiques d’activités dédiées à l’enseignement et à l’apprentissage de la compréhension (reformulation, rappel de récit, ...). En maternelle, ces séquences d’enseignement sont le plus souvent composées d’environ 3 à 5 séances et sont menées, de préférence, dans le cadre d’ateliers dirigés composés de petits groupes d’enfants. (Source Eduscol) Objectifs de la séance :

    Comprendre, acquérir et utiliser un vocabulaire pertinent (noms, verbes, adjectifs, adverbes, comparatifs) concernant : l’expression des sentiments ou émotions ressentis personnellement, ou prêtés aux autres et aux personnages d’histoires connues. Exprimer ses sentiments Tâches : Écouter l’histoire et repérer dans l’album les différents sentiments ressentis par Anton Jouer l’histoire Mimer les sentiments ressentis par Anton aux différents moments de l’histoire en s’inspirant des images Observer des photos représentant des expressions Séance 1 : Étape 1 : Observer la couverture. Repérer le personnage, dire son nom ANTON, repérer son nom sur la couverture, dire le nom des lettres qui composent son nom. Étape 2 : Écouter l’histoire lue par l’enseignante Étape 3 : Questionnement général Répondre aux questions, poser des questions : Que veut Anton ? il veut jouer avec les filles Pourquoi voulait-il que les filles le regardent ? Il veut les impressionner, il fait son intéressant. Que serait-il arrivé si elles l’avaient regardé ? Peut-être se seraient elles moquées ? ou elles l’auraient admiré. Pourquoi n’a-t-il pas demandé à jouer ? Il est peut-être timide ? Quand est ce que les filles s’intéressent à Anton ? Quand il est triste, quand il pleure. Étape 4 : Questionnement possible sur les sentiments ressentis par Anton (5 minutes regroupement) Comment se sent Anton au début de l’histoire ? Il est content, il est fier de lui. Que ressent-il quand il voit que les filles ne s’intéressent par à lui ? Il est étonné́, il ne comprend pas.

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    « Anton est énervé́ » Pourquoi Anton ressent il ceci ? Il est fâché́ contre les filles. Que ressent-il quand il tombe ? Il a mal, il pleure, il est triste, il est malheureux. Que ressent-il quand les filles lui donnent un biscuit ? Il est consolé. Et quand les filles l’invitent à jouer ? il est content, il est heureux Et quand Lucas arrive ? il est jaloux… Séance 2 : Étape 1 : Relecture de l’album Écouter l’histoire d’Anton Étape 2 : « Vous allez essayer de vous mettre à la place d’Anton. » Se distribuer les rôles donc identifier les personnages :

    - Anton, - 2 filles qui jouent, - Lukas

    et un narrateur qui raconte en observant la scène et qui a le support des images pour raconter. Étape 3 : Changer les rôles en demandant à celui qui joue Anton de dire « Je » chaque fois que le narrateur dit quelque chose. Exemple : « Anton est formidable. » -> « Je suis formidable. » DONC Que ressent Anton « Je suis énervé́. Je pleure... » Étape 4 : Retour sur la tâche Quand vous avez joué le personnage d’Anton qu’est-ce que vous avez fait pour nous faire comprendre que vous étiez en colère, triste, heureux, fier, jaloux… ? Séance 3 : Étape 1 : Écouter l’histoire lue par l’enseignante Étape 2 : Observer les différentes images. Dire comment se sent Anton : Est-il triste ? Est-il en colère ? Est-il content ? A quel moment ? Pourquoi ? Observer précisément ce qu’a dessiné Ole K. pour nous faire comprendre ce que Anton ressent. (A chaque fois faire dessiner sur le TNI : sa bouche ou ses yeux. Anton content (bouche) / Anton fier (bouches, yeux) /Anton déçu (bouche) / Anton énervé́ (sourcils) / Anton en colère (sourcils) / Anton pleure (larmes et bouche ouverte). Fin de l’histoire (bouche) expliquer la déception, la peur, la contrariété́. Établir la liste des sentiments ressentis par Anton dans l’album : fier, énervé, content, fâché, malheureux, triste, étonné, en colère. Étape 3 : Mimer les sentiments ressentis par Anton en les nommant : « je suis triste », « je suis content » etc... Adapter son intonation au sentiment joué Étape 4 : Prendre une photo par enfant et/ou par sentiment, pendant que les autres dessinent Anton qui sourit ou Anton qui est triste en réutilisant les codes de dessin de Ole Könnecke.

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    Prolongement :

    Mettre en relation des dessins, photographies, tableaux représentant les mêmes sentiments. Réutiliser le lexique appris en décrivant d’autres images, en racontant par la dictée à l’adulte. Prolongement : présentation de l’album à une autre classe

    Pour une exploitation en langue allemande : (C1 à C3)

    Da kommt Anton! Man, was für ein toller Kerl! Das denkt zumindest Anton. Hohen Hauptes stolziert er daher, gewappnet mit Eimer, Schaufel und ´nem riesigen Auto unterm Arm! Aber Komisch - die Mädchen gucken gar nicht! Da macht Anton die tollsten Sachen: Er zeigt Stärke, beweist Mut und hat tolle Ideen. Aber was ist das? Die Mädchen beachten ihn immer noch nicht. Der Anton ist jetzt stinksauer. Er fängt an, ein Haus zu bauen - natürlich das größte Haus der Welt. Doch auf einmal stürzt das Haus in sich

    zusammen und der Anton fängt bitterlich an zu weinen. Doch da gucken die Mädchen und bieten dem Dreikäsehoch sogar einen Keks an. Alles könnte so schön sein, bis aus heiterem Himmel der Lukas keck daher kommt .... Die Illustrationen sind einfach knuddelig - man muss sie lieb haben. Support vidéo https://www.ardmediathek.de/tv/Die-Sendung-mit-der-Maus/Lachgeschichte-Anton-und-die-Mädchen/Das-Erste/Video?bcastId=1458&documentId=47870418 Les illustrations permettent une description simple des actions des personnages, les expressions des sentiments : l’album peut être utilisé en éveil linguistique grâce à une lecture oralisée, des jeux permettant de jouer avec les constituants sonores de la langue allemande. Amener les élèves à répéter quelques éléments linguistiques. Le support vidéo peut également vous aider. Existence de mots transparents facilitant la compréhension : kaputt, Auto 22 phrases courtes avec une illustration explicite. A partir de Bildkarten, l’enseignant peut en faire une lecture animée. Script entier (en allemand) : Anton und die Mädchen Da kommt Anton. Anton ist toll. Anton hat einen Eimer. Anton hat eine Schaufel. Anton hat ein riesen-grosses Auto. Aber die Mädchen gucken nicht.

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    Anton kann hoch hüpfen. Anton ist stark. Anton kann vorwärts auf dem Bauch die Rutsche runterrrutschen. Mit geschlossenen Augen; Aber die Mädchen gucken immer noch nicht. Anton ist sauer. Anton baut etwas. Anton baute in Haus. Anton baut das grösste Haus der Welt. Das Haus ist kapput. Anton weint. Jetzt gucken die Mädchen. Anton kriegt einen Keks. Anton darf mitspielen. Anton hat es gut. Da kommt Lukas. Lexique à préparer en Bildkarten sur les personnages (Anton, der Junge, die Mädchen), les objets (der Eimer/ seau, die Schaufel/ la pelle, das Auto/ la voiture, die Rutsche/ la balançoire, das Haus, der Keks,). Les expressions (toll, stark, sauer, traurig, froh) Les verbes d’action (kommen, gucken, hüpfen, bauen, weinen, spielen) Présentation par l’enseignant de l’album : Ajout dans la lecture : Der Autor heist Ole Könnecke. Der Junge heist Anton Hier ist (Bildkarte/ image du seau) der Eimer. (montrer la carte correspondante)…. Faire répéter le lexique aux élèves afin de les familiariser aux sonorités de la langue. Prolongement : Utiliser les Bildkarten faites en double en jeu de memory Possibilité de distribuer des Bildkarten aux élèves. L’enseignant lit l’album et lorsque le mot figurant sur la Bildkarte est prononcé, l’élève qui possède la lève. (Plusieurs élèves peuvent avoir la même carte). Cela permet une participation, une écoute active de tous les élèves ainsi qu’une vérification de la compréhension orale.

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    2 LA FRATERNITÉ : la richesse des différences – Cycle 2.

    Le respect des autres dans leur diversité. Support : Madlenka de Peter Sis. Une fillette, Madlenka, dévale les escaliers de son appartement new-yorkais pour annoncer à tout le quartier que sa dent remue. Cet événement symbolique, marquant l'entrée dans une autre période de l'enfance, s'accompagne d'une initiation culturelle aux textes et images du monde portés par les habitants de ce quartier de New-York où habitent de nombreux immigrés.

    L’album se présente comme une succession de fenêtres ouvertes sur le monde : une illustration représente la boutique et son propriétaire ; la double page suivante offre une vision beaucoup plus onirique du pays évoqué. La mise en images : planches naïves. Madlenka est au centre du cadre. Tout autour, de petits croquis colorés qui inventorient les éléments typiques de chacun des pays «visités». Thèmes : le voyage, le rapport à la culture, les relations aux autres. Activités : 1 Découverte de la couverture, de la 4ème de couverture puis du début de l’histoire jusqu’à « Sautant de joie, elle fait le tour du pâté de maisons et arrive chez son ami M. Gaston, le boulanger français ». Travail sur les espaces représentés : univers, planète, continent, pays, ville, pâté de maisons, fenêtre. 2 Travail de groupes : chaque groupe présente un pays. La France, l’Inde, l’Italie, l’Allemagne, un pays d’Amérique latine, l’Égypte, un pays d’Asie. Exploiter les apports culturels des différents amis de Madlenka : Réaliser un carnet de voyage collectif. 3 Lecture de Frédéric de Leo Lionni.

    Débat : Les différences sont-elles une richesse ? Appui sur Madlenka et Frédéric.

    4 Poésie L’équipe de Malick Fall. Le sport : les rencontres entre pays, une seule et même équipe. Arts : Découper un espace au centre de la feuille, et créer des événements autour ou derrière par le biais d’une autre page.

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    5 La vieille Chéchette de Louise Michel et Stéphane Blanquet.

    Lecture de l’album et analyse des images. La différence fait peur. On aime être entre soi, se reconnaître dans l’autre, partager les mêmes codes, être rassuré par la compréhension d’un monde connu. Le meilleur remède à la peur et à l’agressivité qu’elle engendre est la connaissance de l’autre, de ses particularités.

    Débat : Pourquoi la vieille Chéchette fait-elle peur ? Quelle serait votre réaction ? Y a-t-il une morale à cette histoire ? Laquelle ?

    Mise en réseau avec :

    Frédéric de Léo Lionni. Des mulots travaillent à emmagasiner des réserves pour l'hiver, pendant que Frédéric, un des leurs, ne travaille pas. Les autres s'inquiètent, le questionnent. Dans le courant de l'hiver, bien sûr, les provisions vont manquer. Alors, Frédéric proposera une nouvelle façon de voir les choses. Cet album, sobre et poétique, souligne l’importance de l’art et des artistes dans notre société. Jusqu’à « C’était une famille heureuse », Frédéric, même s’il est accepté tel qu’il est, apparaît plus comme un parasite que comme membre à part entière d’une communauté censée fournir le travail indispensable à la survie quotidienne. Ni l’art ni l’artiste, dans un premier temps, ne sont valorisés ou rentables. Et pourtant, déjà, à la fin de cette partie, les mulots ressentent le besoin de se raconter des histoires. Dans la deuxième partie, la vie devient difficile, devient survie. Alors, la famille de mulots se souvient des étranges provisions de Frédéric : l’artiste est appelé pour aider à oublier, pour faire face. Pour vivre, pour exister, ils ont besoin de l’artiste. La vieille Chéchette de Louise Michel et Stéphane Blanquet La vieille Chéchette est un personnage hideux à demi sauvage qui vit en marge d’une société pour laquelle elle est un objet de moquerie ou de pitié. Au cours d’un incendie, elle révèle sa grâce et son humanité dans un geste de sacrifice ultime dédié aux seules personnes qui l’avaient traitée avec amour. La thématique de la différence est une thématique essentielle à aborder avec l’élève de cycle 2 car l’école ouvre sur le monde, aide à passer du connu à l’inconnu. A l’école, l’élève est amené à découvrir le monde, à s’éloigner de son premier univers, celui de la maison, qui est un univers douillet, rassurant, connu pour en découvrir d’autres comme celui de l’école, puis le reste du monde, avec d’autres personnes (élèves, adultes), d’autres codes, à les connaître pour pouvoir les comprendre, les accepter dans leur diversité et de plus, découvrir quels bienfaits peut apporter cette diversité.

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    Poésie : L’équipe de Malick Fall. J’ai d’étranges amis Un Juif un Berbère un Hottentot Un Arabe un Indien un Zoulou Un métis de je ne sais qui D’on ne sait où. Ils trouvent Je ne sais comment A s’entendre sur des mots graves En s’esclaffant des rixes vaines J’ai des amis étranges N’est-ce pas ?

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    3 La Fraternité : une force. Cycle 3

    La fraternité dans la devise républicaine comme idéal de cohésion sociale.

    Support : L’agneau qui ne voulait pas être un mouton de Didier Jean et Zad. C’est une fable très réussie sur la résistance et la solidarité. Dans le troupeau, tous les moutons passent la journée à brouter, la tête baissée. Quand le loup dévore l'un d'entre eux, personne ne s'en émeut : c'était un mouton malade, le deuxième est un mouton noir, mais personne ne bronche car celui-là, ils ne l'aimaient pas trop, le troisième est un mouton à trois pattes, autrement dit un faible…

    Mais lorsque le loup s'attaque au bélier, chacun commence à craindre pour lui-même. Il faudra le courage d'un agneau pour que le troupeau entier relève la tête et se décide à combattre le loup. Car accepter sans réagir que l'on s'en prenne à son voisin ne revient-il pas à accepter que l'on s'en prenne à soi-même ?

    Activités : 1 Découverte de la couverture et de la 4ème de couverture. Description et émission d’hypothèse. Débat autour des notions de faiblesse et de force, de différence : Faut-il laisser faire sans rien dire, sans protester ? 2 Lecture jusque : « et tua même une brebis et ses petits ». A travers l’analyse du texte et des images, les élèves doivent mettre en évidence : la redondance du texte, le registre familier, le caractère apathique et indifférent des moutons, les sentiments provoqués par les images en décalage avec le texte. Ils doivent revenir sur leurs hypothèses faites lors de la phase 1. Production écrite par 2 : Faut-il laisser faire sans rien dire, sans protester ? Lien avec le texte de Rabelais : « Les moutons de Panurge ». 3 Lecture de la mort du bélier. Débat autour des notions de faiblesse et de force : Pourquoi, selon le bélier, n’est-ce pas grave que le loup tue les plus faibles ? Que va-t-il advenir du troupeau maintenant qu’il a perdu le plus fort, son chef ? Production écrite par 2 : Écrire la suite de l’histoire en argumentant, 4 Lecture de la suite et fin de l’histoire. Mise en évidence de l’importance de la solidarité pour la survie de la collectivité et du fait que l’idée de l’union vient du plus petit et du plus faible. Pouvait-on se douter de la fin de l’histoire ? Pourquoi le narrateur passe-t-il de « on » à « nous » ? Débat : Sont-ils encore des moutons ? Le changement de posture du troupeau.

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    5 Imaginer une morale. Inviter les enfants à agir pour un monde plus fraternel. Lien avec le texte de Martin Niemoeller ou de Louis Needermeyer : « Quand ils sont venus chercher… » 6 Lecture de l’album L’arbre à pluie d’Agnès de Lestrade et Claire Degans.

    Mise en réseau avec : - Le texte de Rabelais : « Les moutons de Panurge ». Panurge est un des personnages créés par l’imagination de François Rabelais, dans son œuvre Pantagruel. C’est un géant qui, au cours d’une traversée maritime, croise, sur un bateau, un marchand de moutons accompagné de tout son troupeau. Le commerçant se moque de Panurge. Pour se venger, ce dernier lui achète un mouton, le plus beau, le plus fort, le plus cher. À peine l’a-t-il payé, que, sans rien dire, il le jette à l’eau devant les autres bêtes. Les moutons sans réfléchir sautent à leur tour dans la mer les uns après les autres. Le marchand qui tente de les retenir en s’accrochant à leur toison se retrouve lui aussi emporté dans les flots et se noie avec le troupeau. C’est depuis cette époque que l’expression « les moutons de Panurge » désigne les gens qui suivent les autres sans réfléchir. - Le texte de Martin Niemoeller ou de Louis Needermeyer : « Quand ils sont venus chercher… » “Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit, car je n’étais pas juif. Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas communiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, car je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai rien dit, car je n’étais pas catholique. Et quand ils sont venus me chercher, il n’existait plus personne qui aurait voulu ou pu protester.” Ce texte est attribué selon les sources à Martin Niemoeller ou à Louis Needermeyer.

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    - L’arbre à pluie d’Agnès de Lestrade et Claire Degans.

    C’est un joli conte pour célébrer les valeurs de fraternité et de solidarité. Dans une région désertique d’Afrique, accablé par la sécheresse un village se meurt. Un jour, apparaît une étonnante jeune pousse que tous vont choyer. Elle deviendra très rapidement un arbre gigantesque apportant la pluie. La joie et la sérénité peuvent renaître dans le village. Jusqu’au jour où les villageois refusent de partager cette manne avec les habitants du village

    voisin. L’arbre magique disparaît alors. On le retrouve planté à mi-chemin entre les deux villages. Mais il reste sec tant que durent les querelles. Il faudra que les deux communautés réapprennent le sens de l’entraide et de l’amitié pour que l’arbre recommence à pleuvoir. Nb : Il existe une fiche Eduscol « Discussion à visée philosophique à partir de l’album L’agneau qui ne voulait pas être un mouton ». http://cache.media.eduscol.education.fr/file/EMC/24/7/Ress_emc_discussion_racisme_464247.pdf

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    4 La Fraternité : base de la solidarité. Cycle 3

    L'engagement moral (la confiance, la promesse, la loyauté, l'entraide, la solidarité).

    Support : Le mendiant de Claude Martingay et Philippe Dumas.

    Dans une ville suisse, un grand-père et son petit-fils se promènent dans les rues et le long du Rhône. A la demande réitérée du petit garçon, le vieux monsieur raconte à nouveau sa rencontre insolite, d’un mendiant accompagné de son chien, et les liens inattendus qui en ont résulté. Le dialogue complexe : diversité des voix, présence de discours rapporté avec changements d’époques et de lieux. Reconnaissance de l’autre : « C’est une grande joie pour moi de

    faire l’expérience qu’il existe encore des hommes pour qui un mendiant est un homme ».

    Activités : 1 Lecture à haute voix de l’enseignant : - Jusque « … la pensée de cet homme et de son chien… à la porte de l’église ne m’a plus quitté. » - Jusque « … il y a beaucoup de gens qui connaissent son nom. » - Jusqu’à la fin. Compréhension : enchâssement de plusieurs histoires celle du grand-père et de son petit-fils, celle du grand-père et du mendiant, celle du mendiant et de son chien. Cet album interroge des valeurs humaines très fortes telles que la solidarité, la fraternité et l’acceptation de la différence. Débat : « C’est une grande joie pour moi de faire l’expérience qu’il existe encore des hommes pour qui un mendiant est aussi un homme. ». Pourquoi dit-il cela ? 2 Lecture individuelle Écriture : Écrire les deux lettres : celle du grand-père et la réponse du mendiant. Débat : « Les choses les plus précieuses pour le cœur n’ont pas toujours un nom. ». Que veut dire le grand-père ? 3 La chaîne de solidarité a permis à la lettre d’arriver. Lecture d’Orlando de Tomi Ungerer. Questionnement : Qu’est-ce que la solidarité ? Écriture : Réécrire l’histoire vue par le mendiant.

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    4 La pauvreté et l’exclusion. Lien avec les sans-papiers. Lecture de Petit-Gris d’Elzbieta. Parallèle entre le mendiant et Petit-Gris : l’exclusion. 5 Que faire pour éviter l’exclusion et développer la solidarité ? Chanson : Quand les hommes vivront d’amour de Raymond Lévesque. Chanson québécoise composée à Paris en 1956.

    Mise en réseau avec : Orlando de Tomi Ungerer.

    Orlando n’est autre qu’un vautour qui survole les étendues désertiques du Mexique. Un jour, il découvrit le corps inanimé de Nestor Nash, chercheur d’or, originaire de Prattleborough dans le Vermouth. Réunissant quelques-uns des objets que l’homme portait sur lui, il s’empressa de rejoindre le premier village pour tenter de lui venir en aide d’une manière ou d’une autre. Personnage honnête, humble et entièrement dépourvu de mauvaises intentions, il va braver tous les obstacles pour retrouver la famille de Nestor Nash,

    prévenir Madame Nash et son fils Finley de la détresse de ce dernier et les protéger contre les dangers et ennemis qu’ils rencontreront au cours de leur voyage au Mexique, dans l’espoir de retrouver père et mari. Mise en scène de la folie des hommes assoiffés par l’or, de l’égoïsme ambiant, de l’incompétence des administrations locales, du caractère vil des bandits mus par l’appât du gain. Petit – Gris d’Elzbieta

    Thèmes : pauvreté, misère, injustice, exclusion. Petit Gris attrapa la pauvreté. Toute la famille l’eut en même temps. Un travail peut être mené sur le lexique et sur l’image avec les élèves. Comment la pauvreté est-elle représentée ? Quelles significations du mot chasseur dans le texte ? Les paroles : Que disent-ils ?

    Le texte donne le point de vue des parents qui au fond veulent sauver Petit Gris. Comme tous les parents ils veulent donner un avenir heureux à leurs enfants. En parallèle on peut voir ce qu’en pense Petit Gris à travers les illustrations pages 14 La symbolique du rosier : présente à l’ouverture et à la clôture de l’album. Au début le rosier fleurit, il est en pot et à la fin il va fleurir, il est en terre (espoir…) Connotations du verbe « Planter » : installer/s’installer, rester en un même lieu, enraciner… Avec l’éponge Petit Gris efface les chasseurs, la misère, la laideur.

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    Quand les hommes vivront d’amour de Raymond Lévesque Quand les hommes vivront d'amour, Il n'y aura plus de misère Et commenceront les beaux jours Mais nous nous serons morts, mon frère Quand les hommes vivront d'amour, Ce sera la paix sur la terre Les soldats seront troubadours, Mais nous nous serons morts, mon frère Dans la grande chaîne de la vie, Où il fallait que nous passions, Où il fallait que nous soyons, Nous aurons eu la mauvaise partie Quand les hommes vivront d'amour, Il n'y aura plus de misère Et commenceront les beaux jours, Mais nous nous serons morts, mon frère Mais quand les hommes vivront d'amour, Qu'il n'y aura plus de misère Peut-être songeront-ils un jour À nous qui serons morts, mon frère Nous qui aurons aux mauvais jours, Dans la haine et puis dans la guerre Cherché la paix, cherché l'amour, Qu'ils connaîtront alors mon frère Dans la grande chaîne de la vie, Pour qu'il y ait un meilleur temps Il faut toujours quelques perdants, De la sagesse ici-bas c'est le prix Quand les hommes vivront d'amour, Il n'y aura plus de misère Et commenceront les beaux jours, Mais nous nous serons morts, mon frère.