La forêt, frontière dans le passé trait d'union dans l'avenir

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GINETTE DAY

LA FORET,

FRONTIERE DANS LE PASSE,

TRAIT D'UNION DANS L'AVENIR.

Illustration de Philippe PAT AT

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La société du Musée - Centre de Documentation A. Desmasures tient à remercier

vivement pour leur précieuse collaboration :

Monsieur G. LAPEYRIE, Maire de la ville d'Hirson, Conseiller Régional,

Monsieur A. DELABRE,Maire de Wimy,

Monsieur P. MARTINS, Maire - Adjoint de la ville d'Hirson,

Monsieur Philippe PATAT, Artiste - Peintre, Monsieur GIRARD, Directeur de l'O.N.F. à Hirson,

Monsieur BARISIEN, Directeur Technique de la Coopérative Forestière du Nouvion,

Madame DELERS, Chargée de Communication, Monsieur Gérard BELLOT,

Monsieur Serge BELLOT, Madame POLVENT - BOUTINOT,

Mademoiselle BIENFAIT,

et Mesdames CARQUIN, LEPORC, PARIEL, ROEDLANDT,

Messieurs AUTIER, BIVER, DUPONT, DUTRIEUX, LANCEL, LE GALL,

MICHEL, OLLIVIER pour leur témoignage.

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AUTEUR

Ginette DAY : Professeur d'histoire au Lycée Joliot -Curie, Présidente de la société du Musée - Centre de Documentation A. Desmasures.

Participation à la recherche pour l'élaboration de cet ouvrage dans le cadre d'un P.A.E.(service éducatif du Musée) de : Sylvie ALIN, professeur d'histoire au Lycée Joliot - Curie Madame PIOT, directrice de l'école V.Hugo, des élèves : APPLINCOURT Mathilde (1 ère), BAUDUIN Sandrine (2e), DAVID Johanna (lere), DAVIS Stéphanie (1 ère), DEVRESSE Lucie(1 ère), DUCLERCQ Cathy (lère), DUMANGE ROSINE (1 ère), HERENT Sophie (1 ère), LEBLOND Delphine(2e), LELOIRE Peggy (1 ère), PAGNIER Sébastien (terminale), SOMME Laëtitia (1 ère), du Lycée Joliot - Curie, et des élèves du C.M. de l'école V.Hugo.

Réalisation technique : Christine ROZE, avec le concours de Catherine BARJONNET.

Page de couverture : illustration de Philippe PAT AT.

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EN GUISE DE PREFACE ...

LE MESSAGE DE LA FORET THIERACHIENNE

Une reconquête par les puissances de la forêt, par lei âme6 disséminées

dans te A ranches darbres, les étants en chapelet, leô sources argentines et îei

uallonô de peluche verte, reconquête mystérieuse et jereine par le monde deô

végétations fourrées et profondes, voilà lempreinte de la Ok iérache jur le passant

qui chemine loin de ion horizon natal

S i le génie de lantique Jéorajca renaissait au cours de quelque

fabuleux jonge dune nuit d été, c est apparemment sous les espèces d un Esprit

des tiSois, d un aider ressuscité qu il revivrait ja vie de plante incarnée.

ajoute lextase sacrée de la forêt, tous les élans que multiplient les futs

verticaux, dressés comme des cierges, toute la profondeur secrète des sous - bois

qui se prolongent dans la futaie, transforment la promenade du rêveur en prière

et en élévation. cZa vie innombrable des ramées feuillues monte comme une

symphonie mystique.

d! épanouissement vert témoigne par ses sèves intactes J' une volonté vivace

d exister, de croître, de jaillir plus haut toujours.

J i y a un message vital enclos dans les verdures accumulées de la vieille

forêt (Charbonnière . c / dit de lo urds espoirs millénaires que le temps n étouffe

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paj. c>Êe jtisson jacré des forêts de Jhiérache n a pas la Solennité sacerdotale des sapinières uOjgiennej, ni les somptuosités écrasantes des végétations chaudes, ni les maigreurs ascétiques et anguleuses du pin des J.andej. 3 1 fait Soupçonner un monde de présences invisibles devant lesquelles on se

courbe plein dune anxiété délicieuse, lanxiété des espérances qui S ébauchent et i i qu on n ose préciser encore...

Ceux qui arrivent des villes mouvantes et sonores où les messages vulgaires viennent à portée de loreille sans qu on ait à la tendre, ne Se plient pas de bon firé dabord aux épreuves voulues de la forêt. 3ls ont oublié dans la le-le servile ou dans la lièvre des énergies qu on brûle follement le sens paisible de la forêt. 31 leur faut apprendre la discrétion de la beauté.

Ceux qui viennent des pays éclaboussés de soleil ont empli leurs âmes de visions trop ardentes, pour qu ils écoutent tout de suite les messages plus

intérieurs, plus instinctifs et plus voilés que lame recueille un jour dans la

"'=7 Jorêt légendaire .

- A travers les bois de la ^Jhiérache aux horizons ajoucii, ilsem I L qu on

aille à la quête d on ne sait quel yrâal. quel rameau orfévré, quelle toison

étincelante et jalousement cachée, quelle chèvre d or laissée par les druides

depuis autrefoij. cÊa nature de la Z>k iérache ne va pas au - devant de ses

contemplateurs, elle attend que d immatériels envoûtements les mènent dans ses

sanctuaires branchus et nervurés.

Fernand GAILLARD

("La Thiérache" : Bulletin des Rosat i . 1932)

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LES SECRETS DE LA FORET

L'extrémité Ouest de l'immense forêt ardennaise qui, à l'Est, s'étendait jusqu'au Rhin, couvrait jadis toute la contrée.

Dès la préhistoire, l'homme est présent dans la région, (des vestiges ont été découverts à la Terre au Puits, au Catelet( Mondrepuis), Gomefosse (Saint-Michel).

C'est, en effet, dans la forêt qu'il faut chercher l'existence de l'habitat ancien. Chaque point culminant, à proximité de l'Oise et du Gland, était défriché, et, dans

la clairière ainsi formée, les gaulois construisaient leurs habitations en bois, ce qui laisse peu de traces. Par contre, pour l'époque gallo-romaine, les vestiges sont plus nombreux.

Le docteur Rousseau, neveu de Brisset, note dans son "histoire manuscrite d'Hirson" : "des maisons gallo-romaines, détruites par l'invasion franque, leurs ruines cachées sous le niveau exhaussé des terres végétales, sont parfois découvertes, lors des fouilles pour trouver des matériaux propres aux chemins nouveaux, c'est ce qui est arrivé lors de la construction du chemin dit : "des ambulants" vers la Place pavée, et, en 1864, lorsque, dans le Canton des Aulnois, on a tracé une autre route au lieu-dit Chemin des Frumions. Lors de l'établissement, en tous sens dans la forêt, de longues chaussées empierrées, pour lesquelles les matériaux sont puisés dans les grès schisteux et quartzeux, les entrepreneurs, surtout à proximité des constructions anciennes s'en emparèrent et découvrirent, au fond de leurs excavations, de solides fondations, puis des sols pavés en larges carreaux, avec les restes d'un groupe antique de maisons.

Au camp des Frumions, sur deux rangées assez étendues, et dont l'entière superficie n'a pu être connue, parce que l'extraction était limitée, étaient des espaces carrés entourés de murs et communiquant les uns avec les autres. En déblayant, les ouvriers trouvaient des fondations entières et construites en moellons de grès quartzeux qui ont été employés pour toutes les constructions solides et de longue durée des Gaulois dans la circonscription d'Hirson. Si l'on ne rencontrait pas des amas plus considérables au-dessus du sol, c'est que les habitants des Gaules et surtout ceux du sol forestier, ne bâtissaient qu'en bois leur demeure, sur des fondations pareilles à celles dont nous avons vu la configuration et le plan. Là, sous des amas de murailles écroulées, se trouvaient des tessons de poterie et d'énormes ardoises, d'une grande épaisseur, avec leurs grands clous dont l'oxydation produisait au contact de l'air, la

. réduction entière.

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A la profondeur de cinquante cm. au - dessous du sol, se présentait dans chaque demeure, un dallage à grands carreaux gris placés sur un béton de chaux et briques concassées, et, recouvert lui-même d'un mortier blanc de chaux qui retenait et fixait le carrelage... Sans doute que le groupe du camp des Frumions était considérable, car on y trouvait de grands amas de débris de meules et d'urnes en fabrication, lorsque survint la catastrophe qui le fit disparaître..., la première invasion franco-germaine, qui détruisit toute trace de civilisation antérieure dans nos contrées et surtout dans les bois terminant les Ardennes aux environs d'Hirson. ". (Dr ROUSSEAU)

Le grès quartzeux, pierre très dure, provenait d'une carrière située au-dessus du Pas-Bayard. Les Gaulois ne s'en servaient que par gros fragments : "l'usage le plus considérable en a été fait aux retranchements gaulois dits de Macquenoise. Les pierres de grès quartzeux taillées, dégrossies et surtout polies, n'appartiennent qu'à l'époque gallo-romaine. L'emploi des calcaires appartient exclusivement aux Romains. Et c'est ce qui nous conduit à dire que, longtemps avant le château féodal qui dominait Hirson, existait une forte construction de défense gauloise sur le même emplacement, car au- dessous des fondations franques en calcaire, on en trouve des primitives en grès quartzeux provenant de la carrière du Pas-Bayard. On peut en dire autant de quelques substructions trouvées à Roué, au Catelet, dans le village de Saint-Michel Sougland". (Dr Rousseau).

Des ouvriers ont aussi mis à jour, près de La Lobiette, une sorte de niche dans laquelle était sculptée dans ce grès une divinité. C'est encore ce grès qui forme le parvis de puits nombreux dans la forêt.

"Le plus grand amas fait de main d'homme en grès quartzeux et que l'on doit attribuer aux Gaulois est celui d'un immense retranchement entre La Lobiette, les bords de l'Oise et le centre du village de Macquenoise qui lui a donné son nom à cause de la proximité. Les maisons, les chemins, les rues de cette commune, les voies vicinales ont emprunté une quantité énorme de matériaux de ce gigantesque retranchement ... et néanmoins, le regard mesure encore difficilement ce qui reste et qui n'en est plus qu'une partie. Déjà, lorsque nous avons vu pour la première fois en 1840, cette immense vallée de pierres, les tours placées de distance en distance n'existaient plus depuis bien longtemps, mais on voyait encore en partie dans le village de Macquenoise de longs tronçons actuellement disparus et que l'on suivait jusqu'à l'église nouvelle. L'aspect de ces ruines, le nombre de puits de la forêt d'Hirson, tous les décombres que l'on rencontre vers la rivière l'Artoise, à l'abreuvoir des Turcs à Saint-Michel, au Catelet, à Roué témoignent assez qu'avant la conquête par César, les retranchements de Macquenoise servaient de point central de ralliement aux populations disséminées dans les bois tandis que, jusqu'à Hirson s'élevaient quelques travaux de défense que les Romains relièrent plus tard entre eux.

Cette manière de voir est entrée, depuis un temps immémorial, dans l'opinion populaire. On dit encore de nos jours, bien qu'à tort, qu'un long souterrain conduit du château d'Hirson à Macquenoise, ce qui matériellement est impossible à cause du peu d'importance des lieux et des masses schisteuses à percer ; mais, cette opinion avait sa source dans les diverses substructions et aqueducs rencontrés ça et là sur Hirson, Roué,

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la Place Pavée, la Fontaine à l'Argent, et surtout dans les souterrains du château où les enfants d'Hirson s'introduisaient pendant leurs jeux vers la fin du siècle dernier. Tant est vivace la mémoire du peuple qui transmet des faits par des légendes (Dr ROUSSEA U)

Le Docteur Rousseau est un témoin précieux de l'état du site dans les années 1880 : "A huit kilomètres au nord-est d'Hirson et à l'extrémité de la forêt qui ferme au Nord la plus grande partie de cette commune, on aperçoit sous bois, de distance en distance, et près d'un chemin détestable qui conduit à Macquenoise, premier village de Belgique, des moellons de grès quartzeux qui annoncent le voisinage du retranchement: ces derniers sont cachés par des grands arbres et un taillis qui les couvrent depuis les temps antiques et surtout les terribles invasions des Romains et des Francs et ils produisent sur le sol deux longues collines parallèles de l'Oise à La Lobiette, et vers deux kilomètres dans le village de Macquenoise. Ces collines laissent entre elles un espace de plus de vingt mètres, et l'on voit encore, sur divers produits, des formes de tours.

Placé dans les retranchements, on voit à égale hauteur des amas énormes de gros moellons, comme les débris d'une vaste carrière, amoncelés pendant des siècles, et le fond est rempli de pareils décombres. En face du village, ces monticules de pierres entourent une construction carrée aux quatre angles de laquelle sont des restes de grandes tours rondes ... Dans la tour du sud, sont les débris d'un escalier qui était jadis éclairé par des fenêtres à encadrement de pierre bleue ... A côté de l'escalier, ... une brèche a été pratiquée pour tenter des fouilles en 1725... Au sud, est béant un puits parfaitement circulaire dont les décombres ne permettent pas d'apprécier la profondeur".

Si les retranchements de Macquenoise ont été élevés d'abord pour arrêter les invasions des Germains sur le cours de l'Oise par les Gaulois , ensuite pendant la guerre de César dans la Gaule Belgique, ils servaient à Labiénus, lieutenant de César, de camp d'hiver. Labiénus le trouve propre à résister aux redoutables populations du Nord, à protéger ses légions contre les attaques soudaines. Le camp de Macquenoise marque déjà une frontière.

Les tours signalées par le Docteur Rousseau sont celles d'un château construit au 16eme siècle pour protéger la frontière.

Il y a dans la forêt d'autres vestiges de l'existence de longues générations, par exemple : aux lieux-dits : "A l'Abreuvoir des Turcs, Gratte-Pierre, La Fontaine à l'Argent (au bord du ruisseau, on a trouvé des quantités de médailles et de pièces romaines, mais aussi des fondations de maisons).

Le Docteur Rousseau avait lui-même, dans ses collections, une statuette d'Isis ou de Cybèle, d'environ 28 cm. de haut, coulée en fonte, en forme de pilastre pour être appliquée contre une muraille. Elle avait été découverte, entre Hirson et Saint-Michel, sur les bords du Gland.

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Dans la forêt, ont été trouvées également des urnes funéraires d'époque romaine. Elles étaient utilisées dans les fermes pour des usages domestiques et avaient reçu le nom de "bacs à poule".

Les romains construisirent des aqueducs et des voies dont on a retrouvé les traces, presque toutes dirigées de l'Est vers l'Ouest.

Les invasions ruinèrent la Thiérache pour longtemps. La place forte d'Hirson tombe en ruine et devient le repaire d'oiseaux de proie. La région ne se peuple véritablement à nouveau que lorsque les moines et les féodaux s'installent.

Si des fouilles étaient entreprises en forêt, elles apporteraient, sans aucun doute, des renseignements précieux sur la vie de nos ancêtres.

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L'édition de cet ouvrage a été réalisée avec le concours :

du MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE du CONSEIL REGIONAL DE PICARDIE de la MUNICIPALITE D'HIRSON

- de Mademoiselle Micheline PREZELIN - LEROY - de Mademoiselle Edith PREZELIN - de la CAISSE D'EPARGNE DE PICARDIE - des établissements DUTRIEUX - de l'IMPRIMERIE S.R.

Centre de Documentation Alfred Desmasures HIRSON Droits de reproduction réservés. Dépôt légal : 2e trimestre 1993

IMPRIMERIE S-R - HIRSON - TéL. 23 58 16 43

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