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LA FABRICATION DE SUCRE EN RÉGION WALLONNE

SYNTHESE

6.7 - La fabrication de sucre en Région wallonne - synthèse

SYNTHESE LA FABRICATION DE SUCRE EN RÉGION WALLONNE

Le secteur sucrier est centré sur huit fabricants en Wallonie.

Ils se présentent, d'une part, avec une activité traditionnelle centrée sur l'extractiondu sucre de la betterave et la fabrication du sucre et de ses dérivés. D'autre part,ces dernières années, la transformation de la racine de chicorée est à la base de laproduction d'inuline. Il s'agit d'une activité relativement récente qui concerne deuxétablissements en Wallonie.

Le recrutement et les profils-métiers sous tension

Dans les sucreries travaillant la betterave, les perspectives d'embauche à courtterme sont réduites au strict minimum des remplacements indispensables. Des dif-ficultés liées à l'embauche sont signalées pour le recrutement des laborantins, d'é-lectromécaniciens, d'automaticiens et d'opérateurs de production et sont imputéesau manque de personnel qualifié disponible, au manque de motivation et d'intérêtpour l'activité industrielle, surtout si elle doit s'effectuer par poste et dans un milieusalissant.

L’évolution des activités : impact sur l’emploi

Les évolutions ayant un impact le plus réel sur les métiers-clés concernent l'adop-tion d'agréations qui amènent à changer le savoir-faire et les comportements. Cetteévolution ne peut se faire que grâce à des formations adaptées.

LA FABRICATION DE SUCRE EN RÉGION WALLONNE SYNTHESE


La formation professionnelle continue des travailleurs

Toutes les entreprises recourent à la F.P.C dans au moins trois et au plus huit desdix domaines proposés. Ces domaines se classent ainsi par ordre d'importancedans les réponses :

H.A.C.C.P : 87,5% (7 fois)Technique : 87,5% (7 fois)Administration, comptabilité, … : 62,5% (5 fois)Logistique : 50% (4 fois)Informatique : 50% (4 fois)Langues : 37,5% (3 fois)Environnement : 25% (2 fois)Communication G.R.H : 25% (2 fois)


SYNTHESE LA FABRICATION DE SUCRE EN RÉGION WALLONNE

COORDONNEES

CSEF du Hainaut occidentalRue du Moulin de Marvis, 97500 TOURNAI Tél.: 069/22.21.78Fax : 069/22.19.68Mail : [email protected]

Président du CSEFEdouard DUFRASNES

Secrétaire du CSEFMarc MYLE

Auteurs des commentairesPaul CHENOT, ConsultantSylvie DUROISIN, Chargée de missionMarc MYLE, Secrétaire

Conception des tableaux et des graphiquesMarie-Paule LECROART

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1. DESCRIPTION1.1. Les activités1.2. L’amont-l’aval1.3. Les facteurs qui ont eu un impact sur la branche d’activités

2. LES ETABLISSEMENTS ET L’EMPLOI2.1. Les établissements2.2. L’emploi salarié2.3. L’emploi indépendant

3. LES PRODUITS3.1. La gamme de produits3.2. La production industrielle3.3. La saisonnalité de la production industrielle

4. DONNEES ECONOMIQUES4.1. Les exportations belges4.2. Les importations belges4.3. La consommation en Belgique4.4. Les dépenses moyennes par ménage et par an4.5. Les investissements en Belgique4.6. Le chiffre d’affaires en Belgique

5. ANNEXEListe des tableaux et graphiques


6.7 - La fabrication de sucre en Région wallonne - intro

A. PRESENTATION DE LA BRANCHE D’ACTIVITES

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A. PRESENTATION DE LA BRANCHE D’ACTIVITES

� 1. DESCRIPTION

1.1. Les activités

N.B : La fabrication de sucre est reprise sur le code Nace 15.83. Il se fait queparmi les établissements catégorisés en Belgique dans cette rubrique, certainsdéveloppent d’autres produits, à savoir l’inuline et le sirop d’inuline qui devraientêtre repris sous le code Nace 15.62 « fabrication de produits amylacés ».

Il y a, dès lors, au moment de cette enquête, à relever une inadéquation entre lecode Nace de l’établissement et le type d’activité développée. Nous avons intégrédans cette étude, les activités liées au code Nace 15.62, car il s’agit d’une diver-sification de l’activité sucrière développée par le groupe propriétaire de l’établis-sement. De plus, les établissements en question fabriquaient jusqu’il y a peu dusucre.

La branche d’activités « fabrication de sucre » (code Nace 15.830) concerne lesentreprises dont la principale occupation est l’extraction du sucre ou de produitsdérivés à partir de végétaux (betteraves, chicorées, cannes à sucre,..). EnBelgique, seules les betteraves et les chicorées sont concernées, ces dernièresétant destinées à l’extraction de l’inuline.

Le sucre est une molécule chimique, par exemple le saccharose, qui édulcore lesaliments et les boissons. La betterave et la canne à sucre possèdent la particu-larité de contenir du saccharose en grande quantité et de le stocker sans en modi-fier la composition.



1/ Se référer à la note méthodologique en annexe.

Codes Nomenclature NACE-BEL 1

15.62 Fabrication de produits amylacés

15.62.002 Fabrication d’inuline

15.83 Fabrication de sucre

15.83.001 La production de sucre et de sirop de sucre obtenus à partir de jus de canne, de betterave,

d’érable, de palme, etc …

15.83.002 La production de saccharose

15.83.003 La production de sucre candi

15.83.004 Le raffinage du sucre

15.83.005 La production de mélasse

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Représentant environ 30% de la production mondiale de saccharose, le sucre debetterave est produit depuis la seconde moitié du XVII° siècle. La betterave produit généralement entre 9.000 et 11.000 kilos de sucre par hectare de cultureet procure, de la sorte, au cultivateur un des plus hauts revenus. Le cultivateurest rémunéré à la tonne de betterave en fonction de la quantité de sucre contenue dans les racines.

La récolte s’effectue dès la fin septembre et conditionne le processus de produc-tion : la campagne (récolte des racines et fabrication de sucre) se concentred’octobre à décembre. Actuellement, environ 100.000 hectares de terres arablesbelges sont occupés par la betterave qui exige un sol de haute qualité. Sa cultures’est concentrée dans les sols riches de la zone limoneuse, étroite bande quis’étire du Hainaut occidental à la frontière allemande parallèlement à la limitenord de la Wallonie.

Le principe d’extraction du sucre consiste en une suite de procédés physiques :lavage, découpage, diffusion par osmose, chaulage, filtration, évaporation, cristal-lisation. Un fort degré de pureté doit être atteint pour que puisse intervenir la cris-tallisation qui aboutit à la production de sucre « cristallisé ». L’on peut égalementtrouver sur le marché des sucres « raffinés » de qualité supérieure.

A l’issue de l’ultime étape de production, l’on obtient un sirop résiduel et très colo-ré, la mélasse, valorisé comme support de fermentation pour la production delevures de boulangerie, d’alcool ou comme ingrédient des aliments «mélassés »pour le bétail.

Les sous-produits de la fabrication, à savoir les pulpes de betteraves, servent àl’alimentation du bétail après déshydratation partielle ou totale en sucrerie ou enautres entreprises spécialisées. Le prix de la betterave payé au planteur inclut lacontre-valeur des pulpes qu'il ne reprend pas. La chaux qui a servi à l’épurationdes jus va être récupérée et revendue comme amendement qui corrige l’aciditédes terrains de culture : ce sont les écumes de sucrerie.

Les principaux clients de l’industrie de la fabrication de sucre sont les autresentreprises de l’industrie alimentaire ( chocolatiers, limonadiers, biscuiteries,produits laitiers,…), les filiales membres du même groupe et spécialisées dansl’exportation et la commercialisation, les entreprises pharmaceutiques, cosmé-tiques,..

La production mondiale de sucre est de l’ordre de 130 millions de tonnes dont 40font l’objet du commerce mondial. Dans ces 40 millions de tonnes, cinq provien-nent de la production de l’U.E.

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Ces 5 millions de tonnes de sucre de l’U.E. se décomposent ainsi :

- 1,8 millions de tonnes constituent la réexportation de la même qualité impor-tée des pays A.C.P. (Afrique - Caraïbes - Pacifique).

- 3,2 millions de tonnes proviennent des productions de l’U.E. dont - 1,2 millions de tonnes de sucre produites hors quota maximum et exporté

avec restitution- 2 millions de tonnes de sucre produites hors quota et exporté hors E.U. au prix

mondial.

La Belgique, avec 793.834 tonnes de sucre produites en 1998, représente 4,8%de la production de l’Union Européenne et 0,6% de la production mondiale.

Depuis les années 1980, on assiste à une augmentation de la productionmondiale de sucre à partir des cannes à sucre. En 1999, la proportion était de 28% / 72% en faveur de la canne à sucre. En effet, la culture de la canne, plantetropicale, se développe sur une aire beaucoup plus étendue.

Traditionnellement, la Belgique cultive la chicorée en tant que succédané de café.Toutefois, depuis les années 1970, la superficie cultivée à cette fin a fortementdiminué (de 13.000 ha au début du siècle à 787 ha aujourd’hui).

Depuis plus d’une décennie, cette culture a repris de l’ampleur, non plus commesuccédané du café, mais pour la fabrication d’inuline. La superficie de culture dela chicorée est passée de + 2.000 ha en 1990 à + 10.000 ha en 1999.

La S.A. Warcoing Industrie (établie en Hainaut occidental) a été la pionnière enjouant, dès 1982, un rôle important en matière de sélection des végétaux, de pro-cessus d’extraction et de transformation de l’inuline. La Raffinerie Tirlemontoise,par l’intermédiaire d’Orafti SA à Oreye, occupe une place importante depuis 1991,après un départ prudent.

Le processus de fabrication est sensiblement comparable à celui du sucre de bet-teraves. Les pulpes ayant servi à l’extraction sont également destinées au bétail.Différents produits sont obtenus :

L’inuline : poudre blanche inodore et insipide est peu calorique, mais a uneinfluence positive sur la flore digestive en activant de façon sélective le bifidus audétriment de la flore pathogène. Elle peut être classée comme fibre alimentairepermettant un meilleur transit intestinal.

Les oligofructoses : fibres semblables à l’inuline mais à chaîne plus courte.Mêmes propriétés que l’inuline, mais leur solubilité totale permet des applicationsdans la fabrication des boissons.




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I.2. L’amont-l’aval

AgricultureChocolatiersConfiseursBiscuiteriesProd. laitiersSucres spé-ciaux……Aliments pouranimaux

Fabrication

MélasseEcumesPulpes

Le sirop d’inuline à haute teneur de fructose ou sirop de fructose : il est obtenupar hydrolyse des deux produits précédents. Il active également la croissance desbactéries « bifidus » mais produit aussi un effet sur le métabolisme en stabilisantle taux d’insuline et de glucose sanguin. Caractéristique plus particulière, le pou-voir sucrant de ce sirop est supérieur à celui du sucre : le pouvoir sucrant du siropd’inuline résultant d’un mélange avec un autre édulcorant est plus élevé que lasomme de leur pouvoir sucrant respectif. Grâce à ces propriétés, le sirop d’inuli-ne convient au développement des produits allégés, des produits pour diabé-tiques et des boissons isotoniques.

C’est pour toutes ces qualités que la production d’inuline et de produits dérivésest prisée par les industries alimentaires produisant des aliments « santé » appor-tant un atout au bien-être du consommateur.

La filière « chicorée à inuline », récente, n’a pas encore atteint une rentabilité opti-mum. Mais d’ores et déjà, il est prévu qu’elle puisse améliorer ses rendements etsa rentabilité.

Betteraves

Chicorées

Sucre

InulineOligofructose

Amont Fabrication de sucre, d’inuline Aval

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I.3. Les facteurs qui ont eu un impact sur la branche d’activités

Réglementation européenne

L’OMC se caractérise aussi par l’aide à l’exportation hors U.E. des sucresproduits à l’intérieur du quota et à l’exclusion de la réexportation du sucre impor-té des pays A.C.P. Ces coûts sont couverts par le biais d’une cotisation versée parle secteur du sucre : planteurs et fabricants.

L’isoglucose et l’inuline ont également été inclus dans l’OCM.

La production de betteraves et de sucre est organisée en quotas nationaux,d’usines et individuels de façon à responsabiliser tous les acteurs du secteur età les associer à cette mesure limitative de l’offre.

Il est à noter que ces mesures d’auto contrôle de l’offre ne sont pratiquées quepar l’U.E.

La production et la consommation au niveau mondial sont toutes deux en augmen-tation mais avec un certain retard pour la consommation (en raison de la criseasiatique notamment) d’où la constitution de stocks qui pèsent sur le prix mondial.

Les quotas de production sont fixés jusque 2006. Après cette date, le prix dusucre ne sera peut-être plus garanti. Le secteur connaîtra probablement unerestructuration visant la rationalisation des outils. Devant la baisse des coursattendue, les producteurs n’auront qu’une seule marge de manœuvre : uneaugmentation de la productivité augmentée d’une rationalisation des outils de latransformation.

Cette restructuration est d’ailleurs déjà observée en France où les deux plus grosproducteurs fusionnent alors que leur production est trois fois plus importantequ’en Belgique. Ces restructurations auront inévitablement une incidence surl’agriculture locale dont la culture de la betterave (et accessoirement de lachicorée) est un des piliers.

Le sucre est et reste le partage des productions autorisées dans l'U.E. en quotasnationaux. C'est ce qui explique que toutes les concentrations et restructurationss'effectuent à l'intérieur et sans franchissement des frontières d'Etat, même pourles établissements situés à proximité de ces frontières.

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2/ Se référer à la note méthodologique en annexe

� 2. LES ETABLISSEMENTS ET L’EMPLOI

2.1. Les établissements 2

Situation au 30 juin 2000

Source : ONSS, 30 juin 2000

Répartition des établissements par région au 30.06.2000 en V.A. et en %

Région wallonne : 9 50%Rég. de BRX-Cap. 3 16,7%Région flamande : 6 33,3%Belgique : 18 100%

Les chiffres du tableau 1 mettent en évidence la forte concentration de la fabrica-tion de sucre en un très petit nombre d’établissements qui représentent une par-tie infinitésimale de l’ensemble de l’industrie alimentaire où, à l’inverse, les petitsétablissements sont particulièrement nombreux.

GRAPH. 1 : PART DES ÉTABLISSEMENTS DE LA FABRICATION DE SUCRE

DANS L'INDUSTRIE ALIMENTAIRE

Etant donné le peu d’établissements dans le secteur du sucre, nous n’avonspas réalisé ce graphique.

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Le tableau 2 fait apparaître une absence quasi totale de petits établissements,sous les 20 travailleurs, et une très forte concentration dans la catégorie d’aumoins 50 et même 100 travailleurs.

GRAPH. 2 : RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS PAR RÉGION

33%

17%

50%

Région wallonne

Région de Bruxelles-Capitale

Région flamande

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GRAPH. 3 : RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS PAR CLASSE DE TAILLE ET PAR RÉGION

de 1 à 4 salariés de 5 à 9 salariés de 10 à 19 salariés de 20 à 49 salariés 50 salariés et +

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

6% 6% 6%

22%

61%

17% 17%

67%

33% 33% 33%

22%

78%

Région wallone

Région flamande


Bélgique

GRAPH. 4 : RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS PAR CLASSE DE TAILLE EN RÉGION WALLONNE

78%

22%Moins de 5 salariés

de 5 à 9 salariés

de 10 à 19 salariés

de 20 à 49 salariés

50 salariés et plus

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Evolution de 1993 à 2000

Source : ONSS, 30 juin 1993-2000

Le nombre d’établissements est d’une remarquable stabilité : un seul établisse-ment est apparu, en Flandre, entre 1993 et 2000.

Source : Subel, http://mrw.wallonie.be

GRAPH. 5 : EVOLUTION RELATIVE DU NOMBRE D'ÉTABLISSEMENTS PAR RÉGION,

DE 1993 À 2000

Etant donné le peu d’établissements dans le secteur du sucre, nous n’avonspas réalisé ce graphique.

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2.2. L’emploi salarié 3

Situation au 30 juin 2000


La fabrication de sucre compte la majorité de ses emplois en Région wallonne :52,9%, contre 2,5% en Région de Bruxelles-Capitale et 44,6% en Région flamande.

Ceci s’écarte nettement de la répartition de l’emploi de l’ensemble de l’industriealimentaire, majoritairement implantée en Flandre avec 71,5% des emplois, contre5,7% à Bruxelles et seulement 22,8% en Région wallonne.

La localisation de la fabrication de sucre a été fortement déterminée par la qualitédes sols exigée par la culture de la betterave. C’est la région limoneuse qui aconcentré le plus grand nombre d’établissements.


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GRAPH. 6 : PART DE L'EMPLOI SALARIÉ DE LA FABRICATION DE SUCRE

DANS L'INDUSTRIE ALIMENTAIRE

Régio

n wall

onne

Régio

n de B

ruxell

es-Ca

pitale

Régio

n flam

ande

Belgiqu

e

0%

20%

40%

60%

80%

100%100.0% 100.0% 100.0% 100.0%

4.3% 0.8% 1.1% 1.8%

Fabrication de sucre

Industrie alimentaire

19684 4894 61899 86477

840 39 680 1556

45%

2%

53%

Région wallonne 53 %

Région de Bruxelles-Capitale 2 %

Région flamande 45 %

GRAPH. 7 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR RÉGION

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La répartition de l’emploi par taille des établissements montre qu’en Wallonie, nonseulement les entreprises en dessous de 20 travailleurs ne comptent aucuntravailleur, mais que les établissements de 100 travailleurs et plus en concentrent450 sur 840, soit 54%.

de 1 à 4 salariés de 5 à 9 salariés de 10 à 19 salariés de 20 à 49 salariés 50 salariés et +

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

10.2%

89.8%

10.3%

89.7%

6.8%

93.2%

Région wallone

Région flamande


Belgique

0.3% 2.2%

89.4%

8.1%

GRAPH. 8 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR CLASSE DE TAILLE ET PAR RÉGION

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En Région wallonne, la catégorie des établissements de 20 à 49 travailleurs recen-se 57 travailleurs dans deux établissements. Il s’agit, d’une part, d’un transforma-teur, d’autre part de la cellule financière et administrative d’un groupe, soit les deuxunités qui ne fabriquent pas le sucre.

En Flandre, deux établissements comptent ensemble 72 personnes dans la caté-gorie de 20 à 49. Il s’agit d’un transformateur et de l’établissement non identifié.L’autre transformateur et les trois établissements de fabrication de sucre se ran-gent dans les plus hautes catégories.





93%

7%

Ets de 1 à 4 salariés 0 %




Ets de 50 salariés et + 93 %

GRAPH. 9 : RÉPARTITION DE L’EMPLOI SALARIÉ PAR CLASSE DE TAILLE EN RÉGION WALLONNE

4

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La concentration de l’emploi en Région wallonne en un nombre très restreintd’établissements correspond à un modèle purement industriel où l’emploi estpresque uniquement masculin.

La Flandre suit également ce modèle.

Bruxelles-Capitale compte, on l’a dit, 3 établissements dont un est exclusivementconsacré à de la gestion commerciale par du personnel employé où les femmes sontnettement plus nombreuses que dans le secteur de la production.

La fabrication de sucre s’écarte sensiblement de l’ensemble de l’industrie alimen-taire, globalement plus artisanale et plus diversifiée, laissant une plus grande placeà la main-d’œuvre féminine.

Régio

n wall

onne

Régio

n de B

ruxell

es-Ca

pitale

Régio

n flam

ande

Belgiqu

e

Belgiqu

e

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%9%

21%12% 11%

35%

91%79%

88% 89%

65%

hommes

femmes

Industrie alimentaireLa fabrication de sucre

GRAPH. 10 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR GENRE

P18




Seule la région de Bruxelles-Capitale s'écarte de la distribution moyenne d'envi-ron un tiers-deux tiers en faveur des travailleurs manuels. Ce qui a été dit à propos de la distribution des emplois par genre rend compte également de larépartition des emplois par statut professionnel.

L’ensemble de l’industrie alimentaire et la fabrication de sucre n’accusent pas degrands écarts dans cette distribution de leur emploi respectif.

Régio

n wall

onne

Régio

n de B

ruxell

es-Ca

pitale

Régio

n flam

ande

Belgiqu

e

Belgiqu

e

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

67%

33%

63% 64%

32%

33%

67%

37% 36%

68%

Manuels

Intellectuels

Industrie alimentaireLa fabrication de sucre

GRAPH. 11 : RÉPARTITION DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR CATÉGORIE SOCIO-PROFESSIONNELLE

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Evolution de 1993 à 2000


La diminution de l’emploi est générale et sensible : 331 emplois, soit -17% en 7ans.

Pour évaluer ce chiffre il convient de le comparer :

- à l’évolution de l’ensemble de l’industrie alimentaire. Celle-ci, sur la mêmepériode, passe de 87.252 à 86.477 emplois, soit une perte de 775 unités ou-0,9%.

- à l’évolution de l’ensemble des industries manufacturières, qui sur la périodeest passé de 678.398 à 630.287 emplois, soit une perte de 48.111 emplois,ou –7,1%

La fabrication de sucre se positionne ainsi dans les secteurs qui enregistrent lesbaisses les plus importantes de l’emploi au cours de la période 1993 à 2000. La raison invoquée concerne l’impact des investissements de rationalisation opérés dans le secteur de première transformation et de fabrication de produitsstandards. Nous sommes, en l’occurrence, dans un secteur qui ne peut pratique-ment pas augmenter sa production, en raison des quotas betteraviers.

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-25% -20% -15% -10% -5% 0%

Belgique

Région flamande


Région wallonne

-18.05%

-18.75%

-16.19%

-17.25%

GRAPH. 12 : EVOLUTION RELATIVE DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR RÉGION, DE 1993 À 2000

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La perte totale de 331 emplois est presque exclusivement imputable à la catégo-rie des travailleurs manuels qui perdent 319 emplois. C’est la conséquence de laconcentration de la production et de la rationalisation des procédés de fabricationqui ont été intensifiées.

GRAPH. 13 : EVOLUTION RELATIVE DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR GENRE, DE 1993 À 2000

-30% -25% -20% -15% -10% -5% 0% 5% 10%

Belgique

Région flamande

Région Bruxelles Capitale

Région wallonne

7%

-27%

4%

3%

-20%

-16%

-18%

-19%

hommes

femmes

-30% -25% -20% -15% -10% -5% 0%

Belgique

Région flamande


Région wallonne

-24.6%

-18.8%

-23.1%

-23.9%

-0.7%

-18.8%

-1.5%

-2.1%

Manuels

Intellectuels

GRAPH. 14 : EVOLUTION RELATIVE DE L'EMPLOI SALARIÉ PAR CATÉGORIE

SOCIO-PROFESSIONNELLE, DE 1993 À 2000

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Les chiffres de l’emploi utilisés ici sont ceux de l’ONSS au 30 juin 2000, soit àune date de l’année où l’activité de production est pratiquement nulle dans lessucreries. Celles-ci ont de plus en plus tendance à externaliser une séried’opérations qu’elles exécutaient encore elles-mêmes voici dix ans : entretien,aménagements, installations nouvelles,… et donc à garder un minimum depersonnel permanent et à réembaucher pour la campagne de fabrication.

Il est à noter que les travailleuses intellectuelles ont vu leur taux d’emploiaugmenter.

Les écarts de région à région sont faibles et non significatifs.

Le secteur a connu un phénomène de concentration considérable. Sans remonterà la fin du XIXe siècle où la Belgique comptait une centaine de sucreries, dont lamoitié dans le seul Hainaut, l’évolution depuis 1970 a vu :

- La fermeture, comme unités de production de sucre de betteraves, des usinesde Barry, Quévy, Donstiennes, Wavre, Hollogne, Longchamp, Oreye, Escannaf-fles, Wez et Warcoing ;

- Hollogne et Lonchamp ont été ramenées au rôle de râperie alimentant Wanze ;

- Une râperie réceptionne les betteraves, extrait le sucre, recueille le jus dediffusion qu’elle achemine, après chaulage, par conduites souterraines vers lasucrerie destinataire qui poursuit le cycle de fabrication par l’épuration et lacondensation des jus, la cristallisation, le séchage, le stockage, le condition-nement et l’expédition du sucre ;

- Oreye et Warcoing ont abandonné les betteraves pour se reconvertir dans laproduction d’inuline et de fructose à base de racines de chicorées ;

- Wez conserve une activité de transformation de sucre cristallisé en sucresspéciaux ;

- La sucrerie de Fontenoy a été créée pour remplacer celles de Wez et deWarcoing ;

- La concentration de la production est encore plus poussée dans les paysvoisins et n’a peut-être pas atteint ses limites en Belgique.

L’indice de spécialisation détermine les particularités d’un territoire par rapport àun territoire plus large pris comme référence.

Pour un indice de la Belgique de 1, la fabrication de sucre wallonne a un indice de2,07, la Flandre 0,79 et la Région de Bruxelles-Capitale 0,11.



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En Wallonie, c’est le territoire de Huy-Waremme qui décroche la palme de laspécialisation avec un indice de 10,70 par rapport à la Wallonie (316 emplois etdeux établissements). Le Hainaut occidental se caractérise par un nombred’emplois et d’établissements supérieur (443 emplois et 6 établissements) avecun indice de spécialisation de 5,77 par rapport à l’ensemble de la Wallonie. Unetroisième région, le Brabant wallon abrite une sucrerie qui occupe 82 salariés.

L’implantation des sucreries s’est faite essentiellement en fonction de l’adéqua-tion du sol à la culture exigeante de la betterave. La plupart se sont implantéesdans la riche région agricole limoneuse qui s’étend sur une étroite bande de terraindu Hainaut occidental à la frontière allemande.

2.3. L’emploi indépendant

Les statistiques officielles de l’INASTI ne nous fournissent aucune informationrelative à l’emploi indépendant dans la fabrication de sucre. Seules sont disponi-bles les statistiques relatives à l’industrie alimentaire en général.

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� 3. LES PRODUITS

3.1. La gamme de produits

Source : INS

Il existe deux produits de base, selon le groupe d’établissements considéré : lesucre, cristallisé ou raffiné, et l’inuline.

Les sucreries de betteraves produisent le sucre cristallisé ou raffiné. Il est utilisétel quel dans l’usage ménager et dans un bon nombre d’autres industries alimen-taires. Il servira de matière première pour la confection de sucres spéciaux : cas-sonade, sucre perlé, sucre impalpable, sucres liquides, sirops, caramels, …

Les sucreries qui transforment la racine de chicorée produisent l’inuline et sesdérivés : les oligolécithes et le sirop de fructose. Cette inuline et ses produits déri-vés peuvent intervenir dans de très nombreuses préparations alimentaires.

Des effor ts de diversification des produits sont accomplis par la création de suc-res spécialement adaptés à certaines clientèles et pour répondre à la critique de« calorie vide » adressée de façon récurrente au sucre. Il s’agit des sucres « light », des sucres enrichis en calcium, sans compter les sucres spécialementadaptés à certaines utilisations particulières et toutes les recherches de simpleprésentation ou de packaging.




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L’aval du secteur est également appelé à un for t développement. Déjà actuelle-ment, du sucre du Groupe sucrier alimente une usine du groupe qui le transformeen matière première pour la fabrication de matière plastique bio-dégradable, lagalactique.

La production d’éthanol à partir des betteraves revient régulièrement à l’ordre dujour.

A côté de ces produits de base, la fabrication de sucre ou de l’inuline entraîne laproduction de sous-produits qui sont également valorisés. Il s’agit de la mélas-se, des pulpes, et des écumes présentés d’autre part.

Le terme de co-produits remplace de plus en plus celui de sous-produits, tradui-sant par là la volonté très nette de valoriser au maximum ce qui devient desproduits commerciaux à part entière : des pulpes non seulement déshydratéesmais enrichies en compléments alimentaires pour le bétail, des écumes purifiéeset améliorées pour enrichir le sol, etc. Le concept de qualité totale, à la base desagréations, s’étend également à ces co-produits.



P26



5/ Se référer à la note méthodologique en annexe.6/ Les données relatives à certains produits étant manquantes pour 2000, nous reprenons les valeurs

1999 par produits. Les valeurs relatives à la globalisation des produits de la branche étant disponi-bles pour 2000, nous les reprenons également.

3.2. La production industrielle

Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base INS, 2001

Les données disponibles permettent de suivre l’évolution de la production du sucrede betteraves, mais pas celle de l’inuline ou du sirop de fructose.

En effet, la production d’inuline et de sirop d’inuline à partir des racines de chico-rées est concentrée en Belgique dans deux entreprises : Warcoing Industrie S.A.et ORAFTI à Oreye.

Les données relatives au sucre de betterave et à la production d’inuline et de siropd’inuline seront traitées distinctement.

5

Il en découle que les données précises sur la production d’inuline et de siropd’inuline sont confidentielles.

6

P27

Source : INS, Statistique mensuelle de la production industrielle, 1994-2000

Source : brochure R.T. : 2001



GRAPH. 15 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE SUR BASE DE LA VALEUR DES

LIVRAISONS (EN VALEUR ET EN POIDS)

P28



(*) A partir de 1997/98, la Sucrerie Notre-Dame à Oreye abandonne la fabricationde sucre à partir des betteraves pour se consacrer exclusivement à l’inuline à par-tir des racines de chicorée.

La production de sucre accuse de grosses variations d'une année à l'autre quiméritent une explication.

A cause du lien étroit et des contrats permanents qui unissent les sucreries àleurs fournisseurs de betteraves, la production de sucre, et par voie de consé-quence le chiffre d’affaires annuel, varient essentiellement selon le nombred’hectares que les planteurs consacreront à la culture de la betterave et le ren-dement final de cette culture : poids des betteraves à l’hectare multiplié par lateneur moyenne en sucre (entre 9.000 et 11.000 kilos de sucre à l’hectare).Contrairement aux règles classiques de gestion qui prescrivent de « produire cequ’on compte vendre », les sucreries sont condamnées à « vendre ce qu’elles ontproduit » Comme la consommation sur le marché intérieur est très stable, c’estsur le marché de l’exportation qu’il faudra chercher les ajustements nécessaires.

La variation de la quantité de sucre produit est beaucoup plus importante quecelle du nombre d'hectares.

P29

La production d’inuline et de sirop d’inuline a évolué comme suit en % de laproduction 1995-1996.

Le créneau inuline est en pleine expansion et devrait intervenir de plus en plusdans la rentabilité de la filière.



P30

8.3. La saisonnalité de la production industrielle 7

L’extraction du sucre et de l’inuline doit impérativement se passer dans un brefdélai après la récolte. Pratiquement, pendant les trois derniers mois de l’année,sur une période de 65 à 90 jours selon l’importance de ladite récolte. Le jus contenant le sucre ou l’inuline peut être stocké, ce qui permet d’étaler laphase finale d’extraction du sucre et de l’inuline.Ceci entraîne une double organisation de toute l’entreprise, de son appareil deproduction et surtout de son personnel, selon que l’entreprise est « en campagnede fabrication » ou en « inter-campagne ». Les modalités et les conséquences decette double organisation sont exposées en détail ci-dessous, dans la deuxièmepartie, au point 4.




GRAPH. 16 : PRODUITS DE LA FABRICATION DE SUCRE (NACE 15.83) : SAISONNALITÉ SUR BASE

DE LA VALEUR DES LIVRAISONS (MONTANTS EN €)

Vu le caractère strictement saisonnier de ces productions, ce graphique n’apas été réalisé.

P31




� 4. DONNEES ECONOMIQUES

4.1. Les exportations belges 8

Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base BNB, 2001

La référence à 1998 pour mesurer l’évolution des exportations de l’ensemble del’industrie alimentaire risque de fausser les choses, pour les raisons évoquéesplus haut.

En 2000, la fabrication de sucre exporte une bonne partie de sa très forte produc-tion de (fin) 1999. Ce qui explique la grosse variation, d’autant plus que la cam-pagne précédente avait connu une production exceptionnellement faible.

Source : BN

P32

Les exportations belges, dans leur ensemble, sont en progression. Il faut cepen-dant signaler qu’aussi bien pour le sirop d’inuline que pour l’inuline, le niveau dedépart était très bas.

Nos principaux partenaires à l’intérieur de l’Union Européenne sont nos troisvoisins (France, Pays-Bas, Allemagne). Pour l’inuline, il convient d’ajouter l’Italie,la Suède et la Finlande.

La part de l’inuline et des oligolécithes commence à améliorer les résultats decette jeune filière.

La quote-part du sirop d’inuline a atteint son plafond (quota A rempli). La diminu-tion des stocks, enregistrée dans ce secteur en fin de campagne 1998-1999, apu être réalisée par une forte poussée des exportations avec restitution. Il sem-ble bien qu’actuellement, les niveaux de consommation et d’exportation ont ten-dance à se stabiliser. Il sera nécessaire, pour l’avenir de cette filière, qu’unerelance de la consommation nationale, et à l’intérieur de la Communauté, des bon-nes exportations intracommunautaires, remplacent tout doucement les exporta-tions vers les pays tiers qui se font avec des restitutions.

La filière chicorée à l’inuline, toute récente, n’a pas encore atteint une rentabilitéoptimum. L’amélioration des exportations et une rationalisation des coûtsdevraient améliorer ce résultat dans les cinq prochaines années.

La rentabilité de la culture doit être améliorée si l’on veut que cette spéculationreste attractive pour les agriculteurs. Pour cela, une amélioration des rende-ments et de la richesse en inuline, accompagnée d’une réduction des coûts, sur-tout en produits phytosanitaires, semblent être le chemin à suivre pour atteindrece résultat.

Pour l’avenir, il apparaît que la production de sirop d’inuline sera un sous-produitnécessaire de la production d’inuline et d’oligofructoses. Ce sont ces derniers pro-duits qui deviendront la locomotive de la filière 9.



9/ Ministère de l’Agriculture, Situation de la filière chicorée à inuline en Belgique, Campagne 1999-2000.Service Produits végétaux - Juin 2001.

P33



4.2. Les importations belges

Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base BNB, 2001

Ces chiffres sont donnés à titre indicatif.

En effet, une partie des exportations comprend du sucre qui transite par la Belgiqueet est importé vers d'autres pays.

Cela explique certains chiffres qui peuvent paraître aberrants, comme le fait d'avoirune valeur à l'exportation plus élevée que la valeur de production nationale.

4.3. La consommation en Belgique

Au cours des dernières années, la consommation de sucre par habitant est pas-sée de 39kg/capita à 53 kg/capita en 1999/2000. La consommation belge estsupérieure à la moyenne de la consommation des pays de l'U.E. (35kg/capita).

Ce calcul est basé sur le rapport entre les livraisons intérieures totales (directeset indirectes) et le nombre d'habitants du pays.

Le tableau ci-dessous montre cette évolution sur 6 ans.

Source : R.T. brochure 2001

P34

Le marché belge du sucre a évolué comme suit :


Cette consommation indirecte par l’industrie se répartit à son tour ainsi :


En 1999, près de 89% des livraisons sur le marché belge sont affectés à l’indus-trie alimentaire. Cette proportion augmente d’année en année, ce qui indique clai-rement que la régression de la consommation de bouche – ou directe- c’est-à-direle sucre vendu tel quel, est plus que compensé par l’augmentation importante dela consommation industrielle – ou indirecte- sous forme de produits sucrés 10.



10/ R.T., brochure 2001.

P35

4.4. Les dépenses moyennes par ménage et par an

Ce graphique montre une évolution différente des dépenses des ménages en sucresuivant les régions, avec une tendance à la baisse.

Remarquons qu'en Flandre, le fléchissement de cette évolution n'est plus apparententre 1999 et 2000.

Source : INS, Enquêtes sur le budget des ménages, de 1996 à 2000



13/ Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur basedes déclarations TVA, 2000

€0

€5

€10

€15

€20

€25

1996-1997 1997-1998 1999 2000

R gion wallonne R gion de Bruxelles-Capitale

R gion flamande Belgique

GRAPH. 17 : DÉPENSES MOYENNES PAR MÉNAGE ET PAR AN POUR LE SUCRE

(MONTANTS EN €)

GRAPH. 18 : PART RELATIVE DES DÉPENSES MOYENNES PAR MÉNAGE ET PAR AN POUR LE

SUCRE PAR RAPPORT AUX DÉPENSES MOYENNES POUR LES ALIMENTS ET LES BOISSONS

Vu la répartition de la consommation de sucre en Belgique avec une faibleconsommation directe, nous n’avons pas établi de graphique entre la consom-mation des ménages en sucre par rapport à la consommation alimentaire desmêmes ménages.

P36

4.5. Les investissements en Belgique

Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base des déclarations TVA, 1997-2000

La part des investissements de la fabrication de sucre dans ceux de l’ensemble del’industrie alimentaire est nettement plus faible que pour le chiffre d’affaires ou lesexportations.

C’est d’autant plus interpellant que les investissements de l’industrie alimentairefléchissent sérieusement en 1999 et 2000, les différentes crises ayant diminué lesmoyens financiers et obscurci les perspectives.

La fabrication de sucre attend impatiemment d’être fixée sur la survie du régimeactuel régissant les prix et les quotas de sucre et de betteraves au moins jusqu’en2006.

4.6. Le chiffre d’affaires en Belgique

Source : Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base des déclarations TVA, 1997-2000



P37

Le chiffre d’affaires de la fabrication de sucre, on l’a montré, évolue davantage enfonction des quantités à vendre que de raisons purement commerciales ou conjonc-turelles. Il ne peut être perdu de vue d’autre part que le chiffre d’affaires de l’en-semble de l’industrie alimentaire a subi de plein fouet les effets des différentes cri-ses en 1998 et 1999. Les deux évolutions ne peuvent être rapprochées.



P38

� 4. ANNEXE

Liste des tableaux et graphiques

Tableaux

Tab. 1 : Répartition des établissements par région (en VA et %)

Tab. 2 : Répartition des établissements par région et par classe de taille (en VA)

Tab. 3 : Evolution du nombre d’établissements par région (1993-2000) (en VA)

Tab. 4 : Répartition de l’emploi salarié par région (en VA et %)

Tab. 5 : Répartition de l’emploi salarié par région et par classe de taille (en VA)

Tab. 6 : Répartition de l’emploi salarié par région, par genre et par catégorie socioprofessionnelle (en VA)

Tab. 7 : Evolution de l’emploi salarié par région (1993-2000) (en VA)

Tab. 8 : Evolution de l’emploi salarié par région, par genre et par catégorie socioprofessionnelle (1993-2000) (en VA)

Tab. 9 : Produits sur base de la nomenclature PRODCOM

Tab. 10 : Production industrielle : valeur des livraisons et poids

Tab.10.1 : Evolution de la production betteravière et sucrière belge

Tab.10.2 : Evolution de la production de la chicorée, de l’inuline et du sirop d’inuline

Tab.11.1 : Les exportations belges du sucre (en million d’€)

Tab.11.2 : Evolution des exportations belges d’inuline et de sirop d’inuline.

Tab. 12 : Les importations de sucre de canne ou de betterave et saccharose chimiquement pur, …

Tab 13.1 : La consommation belge de sucre (en tonne)

Tab 13.2 : Partage de la consommation de sucre en Belgique



P39

Tab.13.3 : Répartition de la consommation industrielle de sucre en Belgique

Tab. 14 : Les investissements des fabricants de sucre (en million d’euro)

Tab. 15 : Le chiffre d’affaires de la fabrication de sucre en Belgique

Graphiques

Graph. 1 : Part des établissements de la branche d’activités dans l'industrie alimentaire

Graph. 2 : Répartition des établissements par région

Graph. 3 : Répartition des établissements par classe de taille et par région

Graph. 4 : Répartition des établissements par classe de taille en Région wallonne

Graph. 5 : Evolution relative du nombre d'établissements par région, de 1993 à 2000

Graph. 6 : Part de l'emploi salarié de la branche d’activités dans l'industrie alimentaire

Graph. 7 : Répartition de l'emploi salarié par région

Graph. 8 : Répartition de l'emploi salarié par classe de taille et par région

Graph. 9 : Répartition de l’emploi salarié par classe de taille en Région wallonne

Graph. 10 : Répartition de l'emploi salarié par genre

Graph. 11 : Répartition de l'emploi salarié par catégorie socioprofessionnelle

Graph. 12 : Evolution relative de l'emploi salarié par région, de 1993 à 2000

Graph. 13 : Evolution relative de l'emploi salarié par genre, de 1993 à 2000

Graph. 14 : Evolution relative de l'emploi salarié par catégorie socioprofessionnelle, de 1993 à 2000

Graph. 15 : Evolution de la production industrielle sur base de la valeur des livraisons (en valeur et en poids)



P40

Graph. 16 : Produits de la branche d’activités : saisonnalité sur base de la valeur des livraisons (montants en €)

Graph. 17 : Dépenses moyennes par ménage et par an pour les produits de la branche d’activités (montants en €)

Graph. 18 : Part relative des dépenses moyennes par ménage et par an pour les produits de la branche d’activités par rapport aux dépenses moyennes pour les aliments et les boissons



P41

1. INTRODUCTION

2. CONSTRUCTION DE L’ECHANTILLON

3. LES ETABLISSEMENTS3.1. Taille des établissements3.2. Type d’établissement3.3. Localisation des établissements3.4. Personnalité juridique 3.5. Agréation à des normes de qualité

4. LES ACTIVITES ET LES PRODUITS4.1. Description des activités4.2. Produits4.3. R&D4.4. Marques déposées4.5. Technologie4.6. Clients4.7. Sous-traitance

5. LES TRAVAILLEURS5.1. Profils-métiers dans les établissements5.2. Total des effectifs5.2.1. Répartition par genre5.2.2. Répartition par catégorie socio-professionnelle5.2.3. Travailleurs frontaliers

6. IMPACTS DES FLUCTUATIONS SAISONNIERES SUR L’EMPLOI

7. IMPACTS D’ELEMENTS EXTERIEURS SUR LA PRODUCTIVITE ET L’EMPLOI

8. LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL8.1. Localisation des centres de décision concernant

l’engagement du personnel8.2. Modes et critères de recrutement8.3. Recrutements en 2000-20018.4. Identification des profils recherchés et des profils sous

tension en 2000-20018.5. Causes des tensions évoquées par les interlocuteurs8.6. Vision prospective des activités : impact sur la main-d’œuvre


6.7 - La fabrication de sucre en Région wallonne - analyse

B. ANALYSE DES RESULTATS DE L’ENQUETE

P42



9. LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE DES TRAVAILLEURS (FPC)9.1. Localisation de la demande de formation et des centres

de décision9.2. Formation professionnelle continue des travailleurs en 20019.3. Intentions de formation en 20029.4. Domaines de formation9.5. Opérateurs de formation9.6. Modalités organisationnelles de formation

10. ANNEXEListe des tableaux

P43


6.7 La fabrication de sucre en Région wallonne - analyse

1/ L’échantillon initial a été tiré sur base des établissements répertoriés à l’ONSS 1999. Lors de la phaseintermédiaire, les établissements inéligibles ont été retirés et différents reclassements de code Naceou de classe de taille ont été opérés. L’échantillon effectif tient compte quant à lui des refus et estdès lors composé des établissements effectivement interrogés.

B. ANALYSE DES RESULTATS DE L’ENQUETE

4 1. INTRODUCTION

Les résultats des enquêtes menées dans la branche d’activités ont fait l’objetd’une pondération de manière à ce qu’ils puissent être extrapolés à l’ensembledes établissements de la branche d’activités en Région wallonne. Excepté pourquelques points particuliers où la référence à l’échantillon est explicitement faite,les résultats de la présente enquête concernent donc la situation de l’emploi sala-rié en Région wallonne.

4 2. CONSTRUCTION DE L’ECHANTILLON

Sources : ONSS, 30/06/1999 - Calculs SES/OSEC

Population : l’échantillon a été construit sur base des données ONSS au 30 juin1999 relatives au travail salarié : 9 établissements étaient répertoriés en Régionwallonne dans la branche « fabrication de sucre».

Sources : ONSS, 30/06/1999

Echantillon initial : 9 établissements

Source : Calculs SES/OSEC

1

P44



Phase intermédiaire : 9 établissements à interroger.


Seul un établissement sur huit compte moins de 50 travailleurs. C’est celui qui neproduit pas mais transforme le sucre.

Un établissement est inéligible : il est recensé par l'ONSS comme "fabricant desucre" mais il est en fait un établissement constituant le pôle administratif et finan-cier du groupe "Warcoing" et occupant une trentaine de personnes.

Echantillon effectif : 8 établissements interrogés.


Taux de sondage : 89% (8 établissements interrogés sur les 9 établissementsrecensés en Région wallonne par l'ONSS en 1999)

Taux de réponse : 89% (8 établissements sur 9).

Source : Calculs OSEC

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Pondération de l’échantillon

Sources : ONSS, 30/06/2000 - Calculs SES/OSEC



P46




4 3. LES ETABLISSEMENTS

3.1. Taille des établissements

Sources : ONSS, juin 2000-CSEF-OSEC

Seul 1 établissement sur 8 compte moins de 50 travailleurs. C'est celui qui neproduit pas, mais transforme le sucre.

3.2. Type d’établissement

Source : CSEF-OSEC - N = 8 établissements

3

P47

Deux établissements sur huit ont gardé un caractère familial. Il s'agit des deuxentreprises occupant le moins de personnel.

Quatre établissements, soit la moitié appartiennent à la Raffinerie tirlemontoise,elle-même contrôlée par la société allemande Sudzucker, leader actuel de l'indus-trie sucrière européenne.

Les quatre autres appartiennent à des groupes familiaux ou financiers belges.

3.3. Localisation des établissements

Source : ONSS, juin 2000 - Calculs OSEC

La localisation des sucreries s'est faite principalement en fonction de la qualitédu sol pour la culture de betterave. Les sucreries se sont essentiellement implan-tées dans la zone limoneuse.

3.4. Personnalité juridique




P48




Tous les établissements ont la forme juridique de Société Anonyme, sans douteen raison de l'importance du capital investi.

3.5. Agréation à des normes de qualité 5



Sept établissements sur huit (89%) ont au moins une agrégation et cinq en ontdeux. La sucrerie qui n'en a pas encore est en cours d'agréation. L'agréation estconsidérée comme une condition de fidélité des clients, voire comme un argumentde vente. Cette évolution est mise en parallèle avec le passage du personnel destâches d'exécution à celles d'opérateur de production avec un accroissement desresponsabilités.

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4 4. LES ACTIVITES ET LES PRODUITS

4.1. Description des activités

Cinq établissements fabriquent du sucre cristallisé ou raffiné à partir des bette-raves.

Deux fabriquent de l'inuline ou du sirop de fructose à base de racines de chico-rée. Le dernier transforme le sucre cristallisé en sucres spéciaux.

4.2. Produits

Le produit des 5 premiers établissements est du sucre cristallisé ou raffiné. Cedernier sera vendu tel quel ou après reconditionnement (par ex. sucre en mor-ceaux) :

- au consommateur à travers la distribution- massivement à la filière alimentaire, marginalement à l'industrie pharmaceutique- à l'exportation

Le produit inuline est destiné exclusivement à entrer dans les préparations de lafilière alimentaire.

Les sucres spéciaux sont destinés tant au particulier qu'à l'industriel de l'alimen-taire, sur le marché intérieur ou à l'exportation

4.3. R&D 4

Quatre établissements déclarent faire de la Recherche et Développement

- 50% (4 sur 8) sur les produits- 37,50% (3 sur 8) sur les procédés- 12,50% (1 sur 8) sur la qualité

Il ne peut être perdu de vue que quatre des huit établissements appartiennent augroupe multinational R.T qui centralise toute la Recherche et Développement dansson siège de Tirlemont, qui se situe hors du territoire étudié ici. La RaffinerieTirlemontoise a une longue et solide tradition de Recherche et Développement.Son département Engineering a mis au point plusieurs procédés et/ou machinesutilisés en sucrerie. A côté de ce domaine technique, elle pousse aussi les recher-ches dans le domaine génétique pour la sélection des semences de betteraves etdans le domaine commercial autour de la marque T. pour Tirlemont.

P50

En dehors de la R.T, la Recherche et Développement est surtout développée parl'établissement indépendant qui s'est lancé, le premier, dans le nouveaucréneau : l'inuline et le fructose à base de racines de chicorée. Elle concerneaussi bien le domaine technique que la recherche de nouveaux produits ensuivant, voire en anticipant, l'évolution de l'industrie alimentaire et les compor-tements des consommateurs.

4.4. Marques déposées

La marque n'apparaîtra que pour les produits destinés à la consommation direc-te à travers le commerce. Les sucres standard, pour l'industrie ou l'exportation,portent uniquement l'indication de l'usine productrice.

Ces marques sont :

- Fibruline, Fructuline et Fibrulose pour les produits d'inuline ou de fructose deWarcoing.

- Orafti pour les mêmes produits à Oreye.- Sucre de Tirlemont, T.Beetyfood Ti-light, Graeffe, pour les sucres de Tirlemont.- Carrare et Snowline pour les sucres spéciaux de Couplet.- Neutrafertil pour les écumes de sucrerie améliorées des usines du groupe R.T

4.5. Technologie 5


Sept établissements déclarent utiliser une technologie industrielle. Le huitième,qui travaille la racine de chicorée, déclare une fabrication de haute technologieindustrielle. Ils ne situent pas la frontière entre haute technologie et technologieindustrielle au même endroit.

Les procédés et même le matériel sont très voisins, voire similaires, entre tousles établissements et les procédés évoluent de la même façon. Le secteur estremarquablement homogène à cet égard.




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4.6. Clients



Une entreprise déclare destiner sa production exclusivement au marché intérieur.Les autres avaient leurs produits utilisés sur le marché intérieur et à l'exportation.Les produits sont, pour l'essentiel, destinés aux entreprises.

La part de l'exportation n'est pas quantifiée et varie très fort d'un établissementà l'autre. Les destinations à l'exportation sont prioritairement les pays européensvoisins : France, Allemagne, Pays-Bas, mais aussi les pays plus lointains : leMoyen Orient, l'Asie, l'Afrique.



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4.7. Sous-traitance 6

Tous les établissements font de la sous-traitance et justifient cette attitude par lanécessité de se recentrer sur les métiers de base.


4 5. LES TRAVAILLEURS

5.1. Profils-métiers dans les établissements

Ces profils-métiers sont peu ou mal définis par les personnes interrogées.

A côté des métiers transversaux classiques : mécaniciens, électriciens, électro-mécaniciens, ouvriers de maintenance, tuyauteurs, soudeurs, on trouve sous levocable "opérateurs de production" des profils tout à fait spécifiques à la branched'activités.

Ces spécificités ne peuvent s'apprendre en entreprise que pendant la courte cam-pagne de fabrication d'environ trois mois, de même que les exigences et respon-sabilités relatives à la recherche continue de qualité poursuivie par l'entreprise,notamment dans le cadre des agréations obtenues. D'où, non seulement l'intérêt,mais la nécessité d'un personnel permanent qui passe d'un métier à l'autre.

Certaines caractéristiques connexes sont mises en évidence : contrainte deshoraires d'un travail continu en trois postes, le caractère salissant de certainesfonctions par fois très qualifiées.




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5.2. Total des effectifs

Sources : ONSS, juin 2000 – CSEF - OSEC – N = 8 établissements

5.2.1. Répartition par genre




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5.2.2. Répartition par catégorie socio-professionnelle

La proportion des cadres et employés dans l'effectif total est de 32% dansl'enquête et de 33% dans les chiffres d'emploi de l'ONSS en 2000. La concor-dance est très forte.

5.2.3. Travailleurs frontaliers

Les travailleurs frontaliers sont au nombre de onze, tous en Hainaut occidental ethuit dans un seul établissement : Warcoing, particulièrement proche de l'agglo-mération de Roubaix-Tourcoing.

Ceci ne concerne que le personnel fixe. Aucun renseignement ne figure dansl'enquête sur le personnel saisonnier ou intérimaire.

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4 6. IMPACTS DES FLUCTUATIONS SAISONNIERES SUR L’EMPLOI

Sur les huit établissements concernés, un seul ne subit pas de fluctuation saison-nière de sa production. C'est celui qui transforme le sucre produit par la sucrerievoisine.

La production annuelle de sucre à partir de betteraves ou de racines de chicorée,doit impérativement se passer dans un bref délai après la récolte de ces plantesagricoles. Pratiquement, pendant les trois derniers mois de l'année, sur unepériode de 65 à 90 jours selon l'importance de ladite récolte. Il est à noter quecertaines sucreries et producteurs d'inuline stockent les jus et la phase finale del'extraction de matière première est étalée dans le temps.

Le contexte saisonnier de l'activité du secteur est le suivant :

- Produire de façon intensive en mettant en œuvre pendant trois mois un maté-riel lourd, très performant et très résistant et de plus en plus sophistiqué quine peut subir aucun arrêt pendant cette période malgré une cadence soutenue.

- Pour conduire ce matériel d'une façon performante et sûre, dès le démarrageet la rapide montée en régime, la sucrerie doit pouvoir compter sur un person-nel non seulement bien qualifié, mais expérimenté. Elle conserve donc àl'année un personnel permanent qu'elle a elle-même progressivement formé àses métiers spécifiques et à sa recherche de qualité.

- La plupart des agents ont deux métiers : celui de la campagne de productionet celui de l'inter-campagne (maintenance, entretiens, aménagements). Cesmutations internes s'effectuent dans tous les établissements et s'accompa-gnent d'une modification de l'horaire de travail et même du salaire. Pour faireface à une activité continue, 24 heures par jour, sept jours sur sept, sans aucunarrêt, le travail est posté.

- L'emploi fixe ne suffit pas et les sucreries engagent des saisonniers pour lacampagne de fabrication.

- Certains travailleurs de la sucrerie ne sont pas concernés par ces mutationsinternes, il s'agit de ceux qui conservent le même travail toute l'année : condi-tionnement et expédition du sucre. Les services administratifs et agronomiquesont, eux aussi, une activité régulière toute l'année.

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4 7. IMPACTS D’ELEMENTS EXTERIEURS SUR LA PRODUCTIVITE ET L’EMPLOI

Parmi les éléments qui ont eu et ont toujours un impact direct et déterminant surl'industrie sucrière, il faut mentionner prioritairement la réglementation européen-ne en la matière. Cette dernière a été présentée dans l'introduction. Rappelonssimplement ici que le régime actuel européen risque de changer profondément en2006 et que cette échéance est ressentie comme une grave menace par tout lesecteur qui a tendance à geler les embauches et les investissements en attendantcette date fatidique.

Comme il l'a été signalé plus haut, le secteur de l'inuline est moins concerné parcette échéance : les quotas ne concernent qu'une partie de la production, le mar-ché ne semble pas arrivé à saturation, la concurrence de la canne à sucre estquasi nulle. Par contre ce jeune secteur est encore confronté à l'exigence d'amé-liorations tant dans la culture que dans le processus de production.

Crises alimentaires

Tous les établissements sont unanimes pour dire que ces crises n'ont eu aucunimpact sur leur production ou leur fonctionnement.

Imposition des normes de sécurité et d’hygiène

Trois établissements sur huit, soit 38% se disent affectés par ces mesures sansque cela ait un impact sur le volume de production ou d'emploi.

Imposition des normes environnementales

De même, trois établissements sur huit considèrent que les mesures environne-mentales les affectent. Mais même l'établissement qui a obtenu la certificationISO 14000 spécifique à l'environnement ne relève aucun problème lié à cesmesures.

Acquisition de certification Qualité

Les certifications de qualité sont évoqués par 4 établissements sur huit. Lesimpacts relevés sont essentiellement un changement à obtenir des mentalités etdes comportements, vers une "productivité qualitative". Changements opérés auprix de formations adaptées et parfois de réorganisation de l'entreprise.



P57



Modification des habitudes de consommation

Les changements d'habitude de consommation ne sont pas évoqués par lesfabricants "traditionnels" de sucre, pas plus que les produits de substitution. Ceschangements sont évoqués par contre par un fabricant d'inuline et de sirop defructose. Ces produits, plus jeunes, de meilleure réputation diététique, sontsusceptibles d'entrer dans la fabrication d'un grand nombre de produits alimen-taires. Au contraire du sucre traditionnel, ces produits se situent sur un marchéouvert, en expansion, fort évolutif qu'il importe de suivre de très près.

4 8. LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL

8.1. Localisation des centres de décision concernant l’engagement du personnel

Cette localisation dépendra du personnel concerné et de la structure de l'établis-sement qui recrute.

Trois établissements sur huit prennent les décisions uniquement en interne.Un établissement dépend intégralement de décisions prises à l'extérieur.Quatre établissements voient s'établir une concertation entre les services concer-nés et la direction externe.

Le cas le plus fréquent semble être celui-ci :Pour les opérateurs de production, et, en général, pour les ouvriers, le chef deproduction de l'établissement prend seul la décision.Il en est de même pour les laborantins saisonniers, avec l'aval de la maison-mère.Pour le recrutement d'employés, et à fortiori de cadres, la décision est prise enexterne, par la direction du groupe.

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8.2. Modes et critères de recrutement

Canaux de recrutement

Source : CSEF - OSEC – N = 8 établissements

Critères prioritaires de recrutement




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7/ N = 8 établissements

Base de la sélection des candidats


8.3. Recrutements en 2001 7

87,5 % des établissements ont procédé à des recrutements pour la période 2000-2001.

Sept établissements sur huit ont procédé à des recrutements pour la période 2000-2001. Le huitième qui n'a pas recruté invoque l'incertitude du secteur en attendantde connaître de quoi sera fait l'après 2006.

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8.4. Identification des profils recherchés et des profils sous tension en 2001


Sur les 11 profils recherchés (indépendamment du nombre de personnes enga-gées), 7 n'ont suscité aucune difficulté et 4 ont suscité des difficultés dont uncas où la recherche n'a pas abouti.

- automaticien : 1 établissement a recherché ce profil et n'a trouvé qu'avec diffi-culté- laborantin : une seule recherche mais avec difficulté



9/ Comptage du nombre de fois qu’a été faite mention d’un profil indépendamment du nombre d’é-tablissement concerné (un établissement pouvant mentionner plusieurs profils).

8

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Par ailleurs, des difficultés ont été éprouvées par les établissements pour enga-ger les profils suivants :

- électromécanicien (sur les 3 établissements qui en recherchaient, les 3 ont éprouvé des difficultés, mais leurs recherches ont pu aboutir)

- opérateur de production (sur les 2 établissements qui en recherchaient, une a éprouvé des difficultés et l'autre n'a pas trouvé de candidat)

- automaticien : 1 établissement a recherché ce profil et n'a trouvé qu'avec difficulté

- laborantin : une seule recherche mais avec difficulté

Electromécanicien

Description du profil : - maintenance mécanique et électrique- conditions de travail : travail en pauses, 24 heures sur 24- aptitudes et traits de personnalité requis : adaptabilité,

sens des responsabilités- niveau scolaire minimal requis : secondaire technique supérieur

Identification de la ou des difficultés rencontrées et solutions mises en place : - pénurie- faible motivation des jeunes travailleurs- conditions de travail : travail continu en pauses- contrats précaires

Automaticien

Description du profil : - programmation, supervision de la conduite des installations- travail en pauses, 24 heures sur 24- niveau minimal : secondaire technique supérieur

Identification de la ou des difficultés rencontrées et solutions mises en place : - travail salissant- contrats précaires- horaires- formation en interne

Laborantin

Description du profil : - Test d'analyse à réaliser durant la production- Travail en pauses, 24 heures sur 24- Niveau minimal : secondaire supérieur

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Difficultés rencontrées et solutions mises en place : - contrats précaires- recours au réseau de relations à travers le personnel

Opérateur de production

Description du profil : - pas de définition précise de cette fonction, recrutement parmi le personnel

manuel avec formation par compagnonnage

8.5. Causes des tensions évoquées par les interlocuteurs

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8.6. Vision prospective des activités : impact sur la main-d’œuvre

25% des établissements vont voir leur activité principale évoluer d'ici fin 2002

Entreprises qui vont connaître une évolution de leurs produits


Entreprises qui vont connaître une évolution de leur volume de production


Entreprises qui vont connaître une évolution de leur volume de production


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Entreprises qui vont connaître une évolution des profils-métiers


Un des huit établissements va connaître des changements ; c'est un des deuximplanté dans la fabrication d'inuline à partir des racines de chicorée. Le marchéde ces produits est en expansion et les perspectives d'emploi également.

L'autre établissement, dans le même créneau, est plus prudent : il prévoit uneaugmentation de la production sans effet immédiat sur l'emploi.

Les six autres établissements ne prévoient aucun changement dans l'immédiat, sice n'est une compression "naturelle" du personnel par non-remplacement des(pré-)retraités en prévision de l'échéance de 2006.

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10/ N = 8 établissements11/ N = 8 établissements

4 9. LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE DES TRAVAILLEURS (FPC)

9.1. Localisation de la demande de formation et des centres de décision

Pour tous les établissements, les demandes en matière de FPC émanent de l'éta-blissement lui-même. Le "demandeur" est généralement le chef de production.

Pour un quart des établissements, les demandes en matière de FPC viennent defaçon conjointe tant de l'intérieur que de l'extérieur de l'établissement.

Pour la totalité des établissements, les décisions en matière de FPC se prennentexclusivement au sein-même de l'établissement.

Le "décideur" est généralement le directeur, le "patron".

Pour un quart des établissements, les décisions en matière de FPC se prennentde façon conjointe.

La décision interne doit, généralement, être validée par la direction générale dugroupe.

9.2. Formation professionnelle continue des travailleurs en 2001 10

100 % des établissements ont réalisé de la FPC en 2001.

Deux champs principaux : d'une part, l'évolution techn(olog)ique et surtout l'auto-mation et d'autre part, les implications des agréations exigeant un changement dementalité et de comportement de l'ensemble du personnel.

9.3. Intentions de formation en 2002 11

87.5 % des établissements ont l’intention de faire de la FPC en 2002

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9.4. Les domaines de formation

Source : CSEF-OSEC - N = 8 établissements (2001) – 7 établissements (2002)

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9.5. Les opérateurs de formation

Source: CSEF-OSEC - N = 8 établissements (2001) – 7 établissements (2002)

Très peu de modifications interviennent entre 2001 et 2002 dans l'organisationet les intervenants de la FPC.

9.6. Les modalités organisationnelles de formation

Pour les établissements dépendant de la raffinerie tirlemontoise (50%) un planglobal de formation est proposé aux entreprises. Celles-ci retiennent ce qu'ellessouhaitent.

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Modalités idéales d'organisation

Epoque de l'année A quel moment de la journée

Durée maximum

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Rythme Souhaitez-vous être en contact avec votre fonds sectoriel ?

Quatre établissements expriment le regret de formations organisées trop loin dechez eux.

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4 10. ANNEXE

Liste des tableaux

Tab. 1 : Construction de l’échantillon

Tab. 2 : Répartition des établissements répertoriés à l’ONSS au 30 juin 1999 par classe de taille

Tab. 3 : Répartition des établissements de l’échantillon initial par classe de taille

Tab. 4 : Répartition des établissements par classe de taille lors de la phase intermédiaire

Tab. 5 : Répartition des établissements de l’échantillon effectif par classe de taille

Tab. 6 : Répartition des refus par classe de taille

Tab. 7 : Pondération de l’échantillon

Tab. 8 : Répartition des établissements par classe de taille

Tab. 9 : Répartition des établissements par type

Tab. 10 : Répartition des établissements wallons par CSEF

Tab. 11 : Répartition des établissements selon leur personnalité juridique

Tab. 12 : Répartition des établissements par agréation

Tab. 13 : Répartition des établissements sur base des procédés de fabrication

Tab. 14 : Répartition des établissements sur base de leur clientèle

Tab. 15 : Répartition des établissements sur base de leur clientèle intérieure

Tab. 16 : Domaines dans lesquels des tâches sont sous-traitées

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Tab. 17 : Répartition des salariés de la branche d’activités par classe de taille

Tab. 18 : Canaux de recrutement

Tab. 19 : Critères prioritaires de recrutement

Tab. 20 : Base de la sélection des candidats

Tab. 21 : Profils recherchés en 2000-2001

Tab. 22 : Evolution des produits

Tab. 23 : Evolution des volumes de production

Tab. 24 : Evolution du volume de main-d’œuvre

Tab. 25 : Profils professionnels pour lesquels des changements sont attendus

Tab. 26 : Domaines de formation

Tab. 27 : Opérateurs de formation

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6.7 - La fabrication de sucre en Région wallonne - bibliographie

SOURCES STATISTIQUES

- BNB, Statistiques du Commerce extérieur, Bulletin trimestriel, Belgique,2001 - III, Institut des Comptes Nationaux, Service Statistique duCommerce extérieur, Bruxelles.

- Chiffres d’affaires par sous-secteur suivant les déclarations mensuelleset trimestrielles à la TVA, Commission consultative spéciale de l’Alimen-tation (Conseil central de l’Economie), sur base des déclarations à laTVA.

- INASTI, Statistique des personnes assujetties au statut social des travailleurs indépendants, 2000.

- Index des prix à la production, Commission consultative spéciale del’Alimentation (Conseil central de l’Economie), sur base INS.

- INS, Enquête sur le budget des ménages - dépenses des ménages,1996/1997 et 1997/1998.

- INS, Enquête sur le budget des ménages - dépenses et revenus, 1999et 2000.

- INS, Indices de production par jour ouvrable, 1998/1999.

- Investissements par sous-secteur suivant les déclarations mensuelles ettrimestrielles à la TVA, Commission consultative spéciale de l’Alimen-tation (Conseil central de l’Economie), sur base des déclarations à laTVA.

- ONSS, Statistique décentralisée, 30 juin 1993, 1999 et 2000.

- Statistiques mensuelles de la production industrielle - Prodcom,Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie) sur base INS.

BIBLIOGRAPHIE

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OUVRAGES, ARTICLES ET RAPPORTS DE REFERENCES

- Classification de fonction dans l’industrie alimentaire, Berenschot, 1995.

- Classification systématique et liste alphabétique des professions, FOREM,juin 1994.

- COPPE Brigitte, PIRARD Chantal, WANLIN Françoise, Analyse de l'évolution desqualifications et des besoins de formation dans le secteur agroalimentaire del'arrondissement de Liège, ŒIL, Observatoire Economique des Intérêts Liégeois,1996.

- FAIRWELL SA, Externaliser 99. Communiqué de presse et site internet.

- Employer le changement : conditions et politique pour la croissance et l’emploidans l’industrie alimentaire, IDEA Consult et Conseil central de l’économie,juillet 2000.

- Indicateurs du marché de l’emploi en Wallonie par comité subrégional de l’em-ploi et de la formation, CSEF - Observatoire wallon de l’emploi, 2001.

- L’emploi dans l’industrie alimentaire en 2000, Commission consultative spécia-le de l’Alimentation (Conseil central de l’Economie), CCE 2001/790, VAL01/E/26, JPT/NB, Bruxelles, le 12 novembre 2001.

- Profils de qualification, CCPQ, Commission consultative des professions et qua-lifications, Communauté Française de Belgique.

- Rapport sur l’évolution économique dans l’industrie alimentaire au cours de l’an-née 2000 et du premier trimestre 2001, Commission consultative spéciale del’Alimentation (Conseil central de l’Economie), CCE 2001/505, VAL 01/RC/19,JPT/NB, Bruxelles, le 25 juin 2001.

- Rapport sur l’évolution économique dans l’industrie alimentaire au cours de l’an-née 2001, Commission consultative spéciale de l’Alimentation (Conseil centralde l’Economie), CCE 2002/175, VAL 02/RC/4, JPT/NB, 22 janvier 2002.

- ROME, Répertoire Opérationnel des Métiers et Emplois, ANPE, Agence NationalePour l’Emploi, France.

- Secteur agroalimentaire dans l’arrondissement de Liège, ŒIL, ObservatoireEconomique des Intérêts Liégeois, 1996.



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CD ROM

- CD ROM Industries, MRW / DPE / DIA, 15/10/2000.

- CD ROM MASTER, La banque de données des entreprises en Belgique,Euro DB Belgium, mise à jour octobre 2000.

SITES INTERNET

- www.nbb.be - BNB, Banque Nationale de Belgique.

- www.statbel.fgov.be - INS, Institut national de statistique.

- www.obcebdbh.be - OBCE, Office belge du commerce extérieur, Etudesstatistiques CE Belgique, 2000 / 2è partie.

- www.fevia.be - FEVIA, Federatie Voedingsindustrie, Fédération del’Industrie Alimentaire.

- awex.wallonie.be - AWEX, Agence Wallonne à l’Exportation.

- www.ipv-ifp.be - IFP, Institut de Formation Professionnelle de l’IndustrieAlimentaire.

- www.plustardjeserai.com - Site d’information sur les métiers, GroupeSud-Presse.

- www.siep.be - SIEP, Service d’information sur les études et les profes-sions.

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REMERCIEMENTS

Madame Anne LECLERCQResponsable Ressources humaineS.A. Warcoing

Monsieur André COUDYZERSecrétaire Trésorier des syndicats betteraviersde Frasnes-les-Buissenal et Fontenoy

Monsieur Jacques CRAHAYAdministrateur déléguéS.A. Warcoing

Monsieur Jean-Marie EVRARDDirecteur financierGroupe Sucrier S.A. Frasnes

Monsieur Marc ROSIERSDirecteur général SuBel - Bruxelles


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