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PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCEREUSE EN MESOTHERAPIE

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PRISE EN CHARGE DE LA

DOULEUR CANCEREUSE EN

MESOTHERAPIE

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LE POINT SUR LA SITUATION

• C’est un problème certain car on estime :

– Au stade initial : 30 à 40% des patients sont touchés par une

douleur modérée à élevée

– Au stade avancé on passe de 60 à 90%

– On souligne que près de 50% des patients ne sont pas

assez soulagés.

• Les répercussions en sont multiples :

– Physiques avec baisse des capacités fonctionnelles

– Psychologiques avec angoisse et dépression

– Sociales avec perte d’autonomie et désinvestissement

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LA PLACE DE LA MESOTHERAPIE

• La douleur : qu’un des symptômes de la maladie

cancéreuse => évaluation globale du malade

• Son évaluation est systématique => thérapeutique

– Echelles d’autoévaluation quantitative : EVA…

– Evaluation qualitative : Saint Antoine, qualité de vie…

• Ainsi que le suivi de la prise en charge du traitement

• La thérapeutique associe le plus souvent :

– Médicaments, physiothérapie, soutient

psychothérapeutique et apport de la mésothérapie

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Fig. 1 : Les qualificatifs décrivant les douleurs Dr P. Giniès Atlas de la douleur - Houdé

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LES CAUSES ET LES MECANISMES

• Les douleurs sont : – Soit aigues : liées à l’affection néoplasique, les suites

de chirurgie de radiothérapie voir de chimiothérapie

– Soit chroniques : le plus souvent en rapport avec l’évolution tumorale

• Classification :

Nociceptive

Somatique

Viscérale

Osseuse

musculaire

Tissus mous

Neuropathique

Compression

Destruction

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LA PLACE DE LA MESOTHERAPIE

• Dans les douleurs nociceptives somatiques :– Les douleurs osseuses : métastatiques, tassements

vertébraux et les poussées inflammatoires

– Les douleurs musculaires : le muscle strié

– Les tissus mous : les douleurs cutanées +++ liées aux adhérences, fibroses et brûlures (post chirurgicales, post radiques ou post chimiothérapeutiques)

• Les douleurs nociceptives viscérales :– Les douleurs référées surtout,

– les douleurs spasmodiques aussi

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LA PLACE DE LA MESOTHERAPIE

• Dans les douleurs Neuropathiques :– Efficacité variable selon la gravité de la lésion, et sa

localisation

– Soulagement sur le territoire sensitif à toujours rechercher

• Place des morphiniques injectables en mésothérapie?

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE • La douleur osseuse et cancer :

– Origine : métastase osseuse, poussée inflammatoire,

tassement vertébral ou fracture +/- spontanée.

– Traitement classique :

• Non médicamenteux : Radiothérapie, Chirurgie, physiothérapie,

ergothérapie, matériel orthopédique

• Médicamenteux : Ains, Corticoïdes, Biphosphonates, Calcitonine

opioïdes et coanalgésiques

– Traitement mésothérapeutique :

• Intérêt : accessibilité du foyer à traiter (rachis, membres), faibles

doses injectées mais concentrations locales importantes (effet

réservoir de la peau). Bien meilleur tolérance des Ains et de la

calcitonine

• Limites : certaines localisations (tête fémorale), effet progressif

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE

• La douleur osseuse et cancer :

– Traitement mésothérapeutique :

• Lidocaïne (2cc) + Calcitonine 100ui + Piroxicam (2cc)

• Sur la zone douloureuse en IDP et technique superficielle (IED ou

IDS) sur l’ensemble de la zone.

• J1, J8, J15 et réévaluation +++, puis à la demande selon les

résultats.

Scanner Lombaire :

Multiples métastases

osseuses vertébrales d'un

carcinome de la prostate

(info-radiologie.ch)

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE

• La douleur musculaire et cancer :

– Origine : souvent secondaires aux douleurs osseuses, aux

poussés inflammatoires, aux troubles statiques ou au périodes de

décubitus forcé.

– Traitement classique :

• Non médicamenteux : Chaleur, physiothérapie, ergothérapie, matériel

orthopédique

• Médicamenteux : myorelaxants périphériques /centraux, antalgiques

– Traitement mésothérapeutique :

• Intérêt : accessibilité du foyer à traiter (muscles rachidiens, muscles des

membres), faibles doses injectées mais concentrations locales

importantes (effet réservoir de la peau). Action rapide (réflexothérapie).

• Limites : récidives fréquentes par non correction du facteur déclenchant.

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE

• La douleur musculaire et cancer : – Traitement mésothérapeutique

• Lidocaïne (2cc) + Thiocolchicoside (2cc)

ou

• Magnésium (2cc) + Diazépam (1cc)

somnolence!

• Sur les points musculaires douloureux en

IDP et technique superficielle (IED ou IDS)

sur l’ensemble de la zone.

• J1, J8, J15 et réévaluation +++, puis à la

demande selon les résultats.

• Souvent à associer au traitement de la

douleur osseuse.

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE

• La douleur des tissus mous et cancer : – Origine : souvent secondaires au traitement lui-même,

• douleurs de cicatrisation post chirurgicales, post radiques ou post chimiothérapeutiques

• Favorisées par certains traitements associés, corticoïdes immunosuppresseurs

– Traitement classique :• Non médicamenteux : cosmétiques cicatrisants, drainages lymphatiques,

massage défibrosant…

• Médicamenteux : antalgiques, vitamine E

– Traitement mésothérapeutique :• Intérêt : accessibilité du foyer à traiter (la peau), traitements défibrosants

et trophiques très efficaces. Action combinée facilitant les massages défibrosants.

• Limites : vaincre la réticence de certains chirurgiens.

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE

• La douleur des tissus mous et cancer :

– Traitement mésothérapeutique de la cellulopathie post op

au stade précoce ( Dr J.J. Perrin) :

• A compter du 4ème jour en accord avec le chirurgien.

• Désinfection soigneuse et IED stricte

• Amélioration de la durée et de la qualité de la cicatrisation

• Lidocaïne (3cc) + Etamsylate (2cc) + Mag (3cc) + Vit C (2cc)

Ou

• Lidocaïne (3cc) + Etamsylate (2cc) + Arnica 4 DH (hématome++)

• Sur toute la zone cellulalgique en épargnant la plaie chirurgicale

jusqu’à l’ablation des fils

• Tous les 2 à 4 jours (J4, J6, J10, J14) puis à 1 semaine => 6ème

semaine

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

SOMATIQUE EN MESOTHERAPIE

• La douleur des tissus mous et cancer : – Traitement mésothérapeutique de la cellulopathie au stade tardif :

post Chirurgie ou radiothérapie• Fibrose, rétraction douloureuse, troubles trophiques voir douleurs

neurogènes et psychogènes associées (voir plus loin)

• Accord du chirurgien encore nécessaire.

• En cas de fibrose : Mag (2cc) + Calcitonine 100ui

+ Vit E (2cc)– Voir Raubasine, Dihydroergocristine à la place du Mg

• En cas d’atrophie : Procaïne (2cc) +

Conjonctil® (2cc) + Polyvit (Flac sec)

• En cas de lymphoedème : Lidocaïne (2cc) +

Etamsylate (2cc)

en IED / IDS le moins traumatique possible

après désinfection soigneuse

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

VISCERALE EN MESOTHERAPIE

• La douleur référée et cancer :

– Origine : un organe qui souffre provoque à distance une

souffrance d’un territoire cutané qui lui est propre.

– Traitement classique :

• Non médicamenteux : physiothérapie, chaleur, électrostimulation

• Médicamenteux : antispasmodiques +/- Ains ou corticoïdes

– Traitement mésothérapeutique :

• Intérêt : accessibilité de la zone cutanée facilement soulagée et

atténuation partielle de la souffrance viscérale, peu d’effets

secondaires

• Limites : durée d’action limitée, pas assez puissante sur les formes

hyperalgiques

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

VISCERALE EN MESOTHERAPIE

• La douleur référée et cancer :

– Traitement mésothérapeutique : cellulopathie algique

• Lidocaïne (2cc) + Etamsylate (2cc) + Calcitonine 100ui

• Essentiellement en IDS / IED

sur l’ensemble de la zone référée

• J1, J8, J15 voir plus serré au début

en fonction de l’intensité, puis à la

demande

• En association avec les traitements

per os que l’on potentialise.

Schéma de la douleur Référée : LAURENT B, SAFAVIAN A .

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

VISCERALE EN MESOTHERAPIE

• La douleur spasmodique et cancer :

– Origine : dysfonction d’un organe qui souffre avec

• spasmes digestifs, nausées/vomissements, constipation, ténesme rectal.

• Spasmes vésicaux, vessie rétentionnelle, douleurs rénales par

dilatation…

– Traitement classique :

• Non médicamenteux : chaleur, ajustement diététique, pose de sondes

• Médicamenteux : antispasmodiques, antiémétisants, IPP, laxatifs, Ains,

corticoïdes….

– Traitement mésothérapeutique :

• Intérêt : limitation de la prescription peros, peu d’effets secondaires

• Limites : durée d’action limitée, pas assez puissante sur les formes

hyperalgiques ou les pathologies associées (nausées/vomissements,

rétentions urinaires, constipation ou ténesme rectal…)

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LA DOULEUR NOCICEPTIVE

VISCERALE EN MESOTHERAPIE

• La douleur spasmodique et cancer :

– Traitement mésothérapeutique

• Traitement proposé par le Dr Christophe Danhiez

• Lidocaïne (2cc) + Mag (2cc) + Phloroglucinol (2cc)

• Technique mixte : IDS / IED

sur l’ensemble de l’abdomen, et IDP

Sur la projection douloureuse et les

points plexiques de la cartographie

neuro-viscérale du Dr D. Mrejen

• J1, J8, J15 voir plus serré au début

en fonction de l’intensité, puis à la

demande

Schéma de la douleur Référée : LAURENT B, SAFAVIAN A .

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LA DOULEUR NEUROGENE

EN MESOTHERAPIE

• La douleur neurogène et cancer : – Origine :

• Irritation, compression voir destruction partielle ou totale du nerf

• Secondaire à la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie

• Souvent mixte nécessitant une association de médicaments.

– Traitement classique :• Non médicamenteux : TENS, Radiothérapie, bloc nerveux,

décompression chirurgicale, analgésie intraspinale

• Médicamenteux : anticonvulsivants, antidépresseurs, lidocaïne, Clonazepam, Kétamine, Corticoïdes, Opioïdes

– Traitement mésothérapeutique :• Intérêt : efficacité retrouvée dans de nombreux travaux, voie locale

efficace avec beaucoup moins d’effets secondaires

• Limites : complexité des mécanismes lésionnel. Lésions parfois dépassées.

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LA DOULEUR NEUROGENE

EN MESOTHERAPIE

• Traitement mésothérapeutique : les études.

– Dr Pierre Lecomte en 2004 :

• TT des séquelles douloureuses chroniques post chirurgicales par

mésothérapie, étude rétrospectives sur 18 patients.

• Montre une efficacité certaine avec aucun échec chez 12 patients

« orthopédiques » et un seul échec sur les 6 patients « viscéraux »

• Propose des mélanges adaptés aux différentes caractéristiques des

douleurs

• Douleurs à fond permanent, douleurs référées :

Mag 3 cc + Amitriptyline 1 cc

• Douleurs discontinues, démyélinisation, névrome :

Mag 3cc + Clonazepam 1 cc

• Anesthésie douloureuse

Mag 3 cc + Tiapride 1 cc

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LA DOULEUR NEUROGENE

EN MESOTHERAPIE

• Traitement mésothérapeutique : les études– Dr V. LELOUP- MORIT, Dr V. MOREL (2005) :

• TT des douleurs post chirurgicales par mésothérapie, après chirurgie du Cancer du sein étude sur 12 patientes.

• Evaluation du type de douleurs (QDSA + EVA + schéma corporel)

• Traitement de toutes les composantes de la douleur et thérapies associées (allopathie per os +/-psychothérapie)

• Propose les mêmes mélanges adaptés aux différentes caractéristiques des douleurs neurogènes

– Douleurs à fond permanent, douleurs référées : Mag + Amitriptyline

– Douleurs discontinues, ectopiques, démyélinisation : Mag + Clonazépam

– Anesthésie douloureuse : Mag + Tiapride

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LA DOULEUR NEUROGENE

EN MESOTHERAPIE

• Traitement mésothérapeutique : les études.

– Dr V. LELOUP- MORIT, Dr V. MOREL (2005) :

• Technique IED après désinfection soigneuse

• Fréquence des séances : J1, J8, J15, J45 et évaluation à

J60

• Souvent Ains + décontracturant musculaire à la 1ère

séance (débrouillage)

• Résultats :

– 3 sorties d’étude (raisons personnelles)

– 9 arrivées en fin de protocole avec

– 6 résultats jugés très positifs

– 1 résultat positif

– 2 résultats médiocres

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LA DOULEUR NEUROGENE

EN MESOTHERAPIE

• Traitement mésothérapeutique : les études

– Dr BOURIT G. (2006) :

• Case Report sur 1 cas dans les douleurs post chirurgicales par

mésothérapie, après chirurgie du Cancer du sein.

• Evaluation du type de douleurs (EVA) et de la trophicité cutané

• Traitement de la composante neurogène de la douleur et de la

trophicité cutanée.

• Propose les mélanges suivants :

– Douleurs à fond permanent, douleurs référées :

Mag + Amitriptyline

– Trophicité et drainage :

Pentoxifylline + Etamsylate + Polyvitamines

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LA DOULEUR NEUROGENE

EN MESOTHERAPIE

• Traitement mésothérapeutique : les études

– Dr BOURIT G. (2006) :

• Technique IED après désinfection soigneuse

• Fréquence des séances : J1, J8, J15, J30, J45 et

évaluation à J60

• Résultats :

– EVA passée de 8 à 3 à J45 (4 à J30).

– Diminution de la prise de Gabapentine de 1200mg à 600mg à

J45 et arrêt à J60.

– Amélioration du lymphoedème à J30.

– Amélioration souplesse de la cicatrice à J30.

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PLACE DES MORPHINIQUES

INJECTABLES EN MESOTHERAPIE

• MORPHINIQUES ET MESOTHERAPIE

– Dr LECOMTE P. (2007) :

• Les trois types de récepteurs sont retrouvés dans le tissu

sous-cutané

• Les morphiniques n’ont ici d’actions que sur les canaux

potassiques et non pas sur les courants sodiques cutané.

• La mésothérapie pratiquée en technique épidermique

(IED) est une technique adaptée à l’utilisation de la

morphine injectable : efficace et peu d’effets secondaires.

• Seule ou en association avec :

– Magnésium

– Hydroxyzine

– Pentoxifylline

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CONCLUSION

• La prise en charge de la douleur cancéreuse est

complexe :

– Une bonne évaluation globale initiale est nécessaire

– Le suivi est également important car la maladie évolue

– La diversité des traitements pharmacologiques et non

pharmacologiques pose également des problèmes

– Les effets secondaires sont également fréquents

• On a souvent recours à une association d’actions

– Pharmacologique

– Non pharmacologique

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CONCLUSION

• la Mésothérapie présente ici un intérêt certain :

– Une grande efficacité sur les douleurs osseuses,

musculaires ou cicatricielles

– Très utile sur les douleurs neurogènes

– Adjuvante en association sur les douleurs viscérales

– Adaptative aux différents stades de la pathologie

– Permettant de limiter les doses per os et les effets

secondaires

• Elle doit donc être mieux connue des praticiens

concernés par ces pathologies

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MERCI• Références :

– Azzaria S. Douleurs Cancéreuses , évaluation et traitement. Congrès RSPQ, Québec; 2006

– Bonnet C., Laurens D., Perrin J.J. Guide pratique de Mésothérapie Editions Masson; 2008

– Bourit G. Syndrome post mastectomie , mésothérapie et douleur neurogène. La Revue de Mésothérapie : N° 127; août 2006

– David S., Mazzocato. C. Le traitement de la douleur cancéreuse. Guide des soins palliatifs du médecin vaudois. N°1; 2007

– Ginies P., Atlas de la Douleur, de la douleur imagée à la prescription commentée. Diffusion des Laboratoires Houdé; Aout 1999

– Lecomte P., Douleurs neuropathiques en mésothérapie, traitement de séquelles douloureuses chroniques post chirurgicales par mésothérapie. La Revue de Mésothérapie : N° 121; Oct 2004

– Lecomte P., Morphine et mésothérapie. La Revue de Mésothérapie : N° 128; janvier 2007

– Leloup-Morit V., Morel. V. Mésothérapie et douleur post-chirurgicale du cancer du sein. . La Revue de Mésothérapie : N° 125; décembre 2005

– Mortamais J. Pourquoi utiliser les calcitonines en mésothérapie ?. La Revue de Mésothérapie : N° 106; juillet 1999