La Croix. 12/05/1931. - archivedeladrardesifoghas.fr · prières à S. S. le Pape Pie XL 9F La...

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La Croix. 12/05/1931. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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La Croix. 12/05/1931.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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Il est unapostolat paroissial

que nousmettons an-fessus de

tons lesauf^e^: c'est dm pro-

pagande

enifoveithilq journal

catholique, Vthia ?mir MENNECHET.

n.u0l8t~),“ u tr. e.:aetr. a.. ~arr.

MMMM~t i6 fd s fi tr. v h.tlOt~ ~t ?' i Mff. r-SE=T=='CIO II

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Quotidien VINGT-CINQ CENTIMESnâzj^crxxoxr ADMrBriaTRXTioN

5, rue Bayard, Paris- VIII*. Aéreern tiUermpi. CftOi*AïM-WUÈ-H

APVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 12 mal. Rog. SS. N'ér. et Arh.

Mercredi 13 mai. Rog. SaintFlavius.

La JournéeParis, le 11 mai 1931.

La famille de la « Croix » se

joint à tout l'univers catholique

pour offrir, à la veille de la fête

de saint Achille, ses voeux et ses

prières à S. S. le Pape Pie XL

9F

La fête de Jeanne d'Arc a été

célébrée dimanche avec éclat dans

la France entière. A Paris, les

églises ont été particulièrement

fréquentées. Dans la matinée, de

Saint-Augustin à la place des Py-

ramides, un long cortège s'est dé-

roulé, auquel ont pris part des

dizaines de milliers de catho-

liques.

Les événements prennent une

tournure fort grave à Madrid, quisemble à la veille d'une révolution.

M. Henderson et M. Briand au-ront une conversation sur les pro-blèmes soulevés aux prochainesréunions de Genève, mardi, au

passage du ministre anglais à

Paris.

Les ministres allemands pré-parent le plan de discussion des

délégués du Reich à Genève, en ce

qui a trait au projet d'union doua-Bière germano-autrichien. Ils en-tendent prouver que cet accordest conforme aux traités. Déjà, sa-medi et dimanche, MM. Curtius et

Brüning ont affirmé à nouveau

qu'il n'a qu'une portée écono-

mique et qu'il ne cache aucune

arrière-pensée politique,

De graves bagarres antimonar-chistes et républicaines se sont

produites à Madrid et ont donnélieu à des manifestations qui ontduré toute la journée et la nuit dedimanche.

La nouvelle convention com-merciale franco-grecque est si-

gnée ce lundi, à Athènes, parM. Venizelos et par M. Clément

Simon, ministre de France.

La question religieuseen Espagne

Les trois cardinaux do l'Eglise d'Es-

pagne: Segura,archevêque de Tolède

Ilundain, archevêque de Séville, et Vidai,archevêque de Tarragone, se seraientréunis samedi à Tolède pour examinerla situation. On ajoute qu'à la suitede ces entretiens le cardinal primat par-tirait pour Rome.

De leur cOté, les ministres de la Jus-tice, des Finances et de l'Instruction pu-blique, se sont réunis samedi soir, auministère de la Justice, pour étudier laquestion religieuse.

»--«

fêtesle saletéJeaieel'Arcà Rouen

Le Journal Officiel publie, ce matin, laloi ouvrant sur l'exercice 1930-1931 uncrédit de 1 100 0O0 francs en vue d'al-louer une subvention à la ville de Rouenpour ia célébration du 5* centenaire dela mort de Jeanne d'Arc.

La liste des cardinaux, archevêques etévêqu^s qui doivent assister aux fêtes deJeanne d'Are, les 30 et 31 mai, s'est en-core allongée. A côté des cardinaux deWestminster, de Malines, de Paris et deLille, prendront place le cardinal Piffl,archevêque de Vienne (Autriche), le car-dinal Sérédi. prince-primat de Hongrie,les archevêques d'Auch. de Laodicée, deSens, de Cambrai, de Tuam, de Marda-nopolis de Claudiopolis, de Méliteire,d'Edimdaurç Mgr Phares, archevêquede Tarse, vicaire "patriarcal en Egyptedu patriarche des Maronites. et36 évèqucs dont les noms ont déjà étédonn<H Ajoutons que le samedi 30 mai.de midi à midi et demi. toutes les clochesdu diocèse de Rouen sonneront en voléeen l'hcnneur de Jeanne d'Arc, sainte dela patrie.

Qo

DeuxpèlerinagesRouen,RocamadourDeux beaii.r pèlerinages son préparés

par Siitre-tiame <ie Salut.1. 30 mai-l#r juin. à Rouen, à l'oe-

caMon du 5' centenaire <ie ta mort de

Jeanne d'Arc. Trajet en aiifo-car aprèsRouen, on ira jusqu'au Tlavre.

2. 15-22 fitin, à Hocamadour, avecstations d Yézelay, la Lourese, te

Puy, ;>lc, Trnjvt en chemin dp fer et

par auto- •-• t travers 1rs sites les plus

pittoresques.ùeminder les deux programmes

{50 centimes) au Secrétariat des Pèle-

ripages, i, avenue de Rreteuil', Paris,ïff.

DEUXPETITS LIVRESEs sont du même auteur.Le premier, c'est la biographie

d'une religieuse Bénédictine, mortetrès jeune, et il n'y a pas long-temps. Il a pour titre: Sœur Clairede Jésus (éditions de l'Apostolatde la Prière). Et voici les pre-

mières lignes, qui annoncent lerécit et font le point avant le dé-

part i« J'ai écrit ce petit livre pour

les âmes qui, comme moi, ontconnu le doute

» Qui, moins heureuses que moi,le connaissent peut-être encore,

» Et qui ne savent, dans leur

détresse, vers quoi diriger leur

route.»

Cette Sceur Claire, dans le

monde, s'appelait Suzanne. Elleétait une jolie jeune fille, alerte,ardente, qui jouait au tennis avecses amies de Saint-Jean-d'Angély.

Elle lisait beaucoup, ce qui est

trop quand on n'a pas de guide

parfaitementvigilant ou en soi où

hors de soi. La famille apparte-nait à la bourgeoisie aisée, pai-sible, modérée en tout Suzanne« semblait promise à une destinéeordinaire: le mariage, les enfants,les petits-enfants, une vie large,une mort à l'heure normale.- Onavait de l'entrain, mais entre soic'était la famille d'autrefois, très

unie, se suffisant à elle-même, re-doutant l'inconnu et les inconnus,faite pour les voies communes et,sinon ennemie de la sainteté et du

génie, tout au moins déconcertéed'abord par eux ».

Comment cette belle Suzanne envint à s'inquiéter d'être neutre,

lorsque tout progrès suppose uneaffirmation et procède de là; com-ment elle se mit à demander« Mon Dieu, si réellement vous

existez, accordez-moi la foi »comment la volonté, puissantechez elle et, jusque-là, employéeà de médiocres usages, devint ré-gulatrice d'une vie toute nouvelle,c'est ce qui est non pas expliqué,mais indiqué dans les chapitresqui suivent.

Nous avons de la sorte une belle

image de plus, très noble, danscette procession d'êtres de sain-

teté, dans ce film qui ne cesse dese dérouler devant nos yeux pastoujours assez attentifs, souventémerveillés.

Un professeur de l'Universitéde Fribourg, en Suisse, M. SergeBarrault, a donné à son dernier

ouvrage ce titre étonnant et juste:

Lesfêtesdel'anniversaireduConciled'Ephëse

Rome,11mai,Rome a vu Se dérouler hier soir

une manifestation religieuse incom-

parable pour célébrer le quinzièmecentenaire de la proclamation de lamaternité divine de Marie par leConcile d'Ephèse. L'antique imagede la Madone vénérée à Sainte-Marie Majeure fut portée en pro-cession à Saint-Jean de Latran.Celle du Sauveur, conservée dans teSancta sanctorum de la Scala sancta,s'y joignit avant l'entrée dans la

basilique. Une foule immense setrouva rassemblée sur l'esplanadequi s'étend devant le portail prin-cipal de Saint-Jean de Latran, chan-tant des cantiques avec un enthou-siasme et une ferveur extrêmes.Pour se représenter l'aspect gran-diose de cette multitude, il fautpenser aux plus belles manifesta-tions religieuses de Lourdes ou desCongrès eucharistiques.

Celle-ci est d'autant plus signifl-cative que tout le peuple de Romeavait afflué dans un mouvement defoi) spontané. Du haut de la loggiade Saint-Jean de Latran, où se trou-vait le cardinal Gasparri, le specta-cle de cette mer humaine, chantantet priant, était indicible. Lorsque lesoraisons eurent été chantées devantles deux vénérables images dresséessur le perron de la basilique, le car-dinal Cerretti, archiprêtre de Sainte-Marie Majeure, donna, de sa voixpuissante, la Bénédiction pontificale.

Puis, des acclamations éclatèrent,tandis que la procession pénétraitdans Saint-Jean de Latran, splendi-dement illuminée. Ce n'est pas exa-gérer de parler d'un événement re-ligieux qui manifeste l'intensité desrésultats religieux obtenus dans laville de Rome par l'apostolat con-tinu et par l'Action catholique par-ticulièrement chez les jeunes gens.Le peuple romain a, de la sorte, ap-porté à l'auguste Pontife, son évo-que, une joie profonde qui étaitsans doute la meilleure manière dacélébrer déjà la fête patronymiquede Pie XI.

Les statues ont été ensuite dépo-séesdans la basilique de Saint-Jeande Latran où elles seront exposéesjusqu'à jeudi prochain.

Jeudi: soir, au cours d'une pro-cession éclairée aux flambeaux,l'image de la Vierge sera transpor-tée de nouveau dans la basilique deSainte-Marie Majeure.

Yanneufvilijs.

HM

Les socialistes et la R. P.

La Fédération du Nord du parti socia-liste, la plus nombreuse de France, atenu à Lille un G-nerès préparatoiredu Congrès national de Tours. tHe s'estprononcée pour la R. P., mais a donnémandat ses élus de repousser toutprojet comportant des primes ou main-

tenant 1« Panachage.

la Sainte France contemporaine.Et il a dit que nous coudoyons dessaints. Il s'est levé parmi nous, en

effet, depuis un siècle, un grandnombre d'hommes et de femmes

exemplaires, chargés d'un témoi-

gnage, porteurs peut-être d'un

message, les uns destinés aux au-

tels, d'autres proposés seulementà la méditation des vivants. Gràce

singulière, cause de grande espé-

rance, dans un pays et dans un

temps travaillés par des force?

mauvaises. Il faut remercier les

écrivains qui nous révèlent la ri-

chesse de ces âmes, voisines des

nôtres, que nous avons peut-êtredevinées, et ici, par cette biogra-phie de Sœur Claire, il faut re-mercier Mme Henriette Charasson,

qui l'a écrite avec intelligence et

amour.

Le même auteur publie, dans lacollection « la Femme à la page »

(la nouvelle Société d'édition), unsecond ouvrage, la Mère, où ellea su mettre beaucoup d'entrain,d'esprit, de souvenirs de ses

propres enfants, cent traits quifont sourire, plusieurs qui émeu-vent et font penser. Elle est unevraie mère, qui ne se préoccupepas seulement de la santé de sesenfants et de la place qu'ils au-ront en algèbre ou en botaniqueelle a eu, elle continue d'avoirl'ambition de faire des hommes.des consciences délicates et

fermes, des intelligences instruitesde Dieu, guidant des cœurs dé-voués à tout bien. Et elle dit celaavec une jolie bravoure. On luidonne raison. Et puis on est en-chanté de lire un auteur qui estné pour écrire. C'est une origina-lité, parmi d'autres. Les preuvesseraient faciles à établir. Elles sontnombreuses. Je n'en dirai qu'une.Beaucoup de phrases de Mme Hen-riette Charasson donnent le plaisirde l'imprévu. On suit un cheminde colline ou de montagne. Iltourne tout à coup, et, sans prépa-ration, sans avoir prévenu, voiciun paysage nouveau qui apparaît,terre bu ciel. On se remet enroute la surprise recommence.Et cependant on avance toujours.et l'on va où il faut aller: au pèle-rinage qui est ait bout du chemin,

.1

au-dessus des vallées, et en purelumière.

I.lumière.

René Bazin,

de l'Académie française.

Centenairede Mme R. de Sainle-Opporiime

Le dimanche- 17 mai, l'œuvre deNotre-Dame des Vocations fêtera lacentième année de Mme de Sainte-Opportune, la vénérée présidente desa vente annuelle. M. l'abbé MaximinVion, directeur de l'ociuvre, dira lamesse à 9 heures, 8, rue

François-1"pour la chère centenaire. Laprès-midi, à 15 h. 30, à la même adresse,une fête intime aura lie», à laquellesont invités les parents et amis, ainsieue tous les bienfaiteurs de l'œuvre.La Bénédiction du Saint Sacrementsuivra cette réunion.

Les mardi 19 et mercredi 20 maiaura lieu la Vente de Charité de

l'œuvre,de U heures à 18 heures,

ûans la salle d'Horticulture, 84, ruede Grenelle Paris VII*.

M. l'abbé Maximin Vion, 9, rueMontessuy, Paris, VIP, chèque pos-tal 496,28. recevra avec grande re-connaissance les dons. Il espère uneabondance de pain pour les pauvresalumnistes«

–«~

TerriblecoUisiond'avions

DeuxmortsVillacoublay, il mai. Ce matin, le,

colonel do Malherbe et l'adjudant-chefDuclos, du service do contre-réception,effectuaient l'un et l'autre un vol decontrôle, cMe à cote, lorsqu'à 150 mè-tres d'altitude, l'avion de l'adjudant Du-clos a accroché par la queue qu'il acoupée l'avion du colonel de Malherbe.Désemparés, les deux avions sont tom-bés en vrille sans queles pilotes aientpu faire usage de leurs parachutes.

Dans la chute, les deux aviateurs ontété tués. Le colonel Malherbe gisaitsous les débris de son appareil, et l'ad-judant Duclos se trouvait à quelquesmètres du sien.

Les deux cadavres ont été transportésde Villacoublay à l'hôpital Dominique-Larrey, à Versailles.

POUR.l'1CTIOU-PR~TIQUEBien des lecteur» on abonné* nout

exprimant touvent leur délit de faire

quelque chose pour répandre la pressecatholique mais ajoutent Comments'y prendre ?. •

Comment s'y prendre aéra enseigné àceux qui demanderont le MANUEL DEPROPAGANDE de* publications de la

Bonne Preste. Ce document, utile à toutceux qui veulent agir pratiquement «efficacement, nout l'envoyons gracieuse-ment; il tuf fit de l'adresser au Secrétariat

de propagande. S, rme Bayard, ParisS".

»_N B. Le Manuel de propagande est

néctitairtment complété par le GUIDE

ADMINISTRATIF. pour le* propaga-teurs, et n'ut envoyé qu'aux leult cor.

respondant»d'an centre dmdiffusion.

La journée desgroupes

Les groupes se réunissent à la

Chambre, et pu Sénat. Ony

délibèresur le point de savoft^si les délé-gations offriront à M. Briand. de

poser sa candidature. Il faut, en

premier lieu, voir quelle valeur ondoii accorder à ces délibérations.Dans quelle mesure 20 membres du

groupe radical représentent-ils leur

parti, et 15 membres des républi-cains de gauche peuvent-ils pesersur la volonté d'une quarantaine doleurs collègues ?q

Et n'oublions pas surtout que levote ayant lieu au scrutin secret, la

question de discipline ne saurait

jouer.Les experts en statistiques font

preuve de circonspection. Ils fontvaloir que MM. Briand et Doumercbtiendront des voix aussi bien dela gauche que de la droite. Cette cir-constance permet aux candidats dusecond tour de conserver quelqueespoir.

I! faut donc n'accorder à cette

journée des groupes qu'une valeurfelative. Elle ne saurait influencerdirectement le scrutin de Versailles.

GAZETTES

Prisonnier» ea permission

A Barcelone, une femme. Dona-Victoria Kent, avocat, vfent d'êtrenommée directeur général des pri-sons.

Sa première manifestation a étéde préconiser des congés pour les

prisonniers dans les grandes cir-constances.

« II sera bon, a-t-elle dit au re-

présentant du Correo Catalan, quetes détenus quittent la prison pen-dant les grandes fêtes, alin de pou-

voir passer ces journées au seinde leurs familles. Je suis certaine

que tous s'engageront à réintégrerensuite la prison et qu'ils tiendront

parole. »II faut noter que le cas s'est déjà

présenté aux Etats-Unis. Dans les

prisons d'un de ces Etats, des per-missions ont été accordées aux dé-tenus à l'occasion des dernières fêtesde Noël. 500 prisonniers en ont

profilé. Sur ce nombre, deux seule-ment ne sont pas retournés à la pri-son.

Truci parlemeataires

M. François-Albert raconte, dansson journal comment il reçut de

M. -îlibot sa preeni èae.. leçon de tac-

tique

parlementaireJe me souviens de la première discus-

sion à laquelle il me fut donné d'assisterau sujet du vole des femmes. J'étaisjeune alors et je pris naïvement la pa-role pour exposer combien cette expé-rience était prématurée, alors surtoutque le nombre des femmes aspirant àl'exercice d^s droits politiques représenteune proportion infime et quasi négli-geable du ?f>xeasservi, comme on disait

pompeusement. Je me prononçal donocontre le passage à la discussion desarticles. Comme je regagnais ma place.je rencontrai les mains tendues du véné-rable M. Ribot, qui me félicita de monargumentation. Tout surpris, car je lecroyais d'avis contraire, je me confondisen témoignages de déférente satisfac-tion. Il rafrafchlt mon enthousiasme

Je regrette vraiment de na pasvoter avec vous, conclut-il.

Comme je paraissais un peu déconte-nancé, il voulut bien préciser »

Oui, je voterai le passage à la dis-cussion des articles, pour donner une

preuve de sympathie aux suffragettes,dont je tiens l'accession aux urnes pour'me calamité. Mais rassurez-vous noustrouverons bien le moyen d'empêcherensuite que la discusison n'atteigne sonterme. Il y aura tant d'occasions de fairesombrer le projet 1 C'est toujours ainsi

qu'il faut procéder pour faire triompherses vues quand les passions sont un peuexcitées.

M. François-Albert pense qu'onne s'y prendra pas autrement pourfaire sombrer la R. P., tout en pro-fessant pour elle la plus grande dé-férence.

Le crâne de Victor Noir conservé

par Ma neveu

On n'a pas oublié que le meurtredu jeune journaliste. Victor Noir, tuéen 1870. par le prince Bonaparte,fut une des causes déterminantes de

l'impopularité finale et de la chutedu second Empire.

Le corps de Victor Noir fut in-

humé, non à Paris, pour éviter uneémeute possible, mais à Neuilly,beaucoup plus éloigné moralementdo Paris, à cette époque, qu'aujour-d'hui. Ce n'est qu'en 1886 que i«srestes de Victor Noir furent trans-férés au Père-Lachaise.

Mais ces restes n'étaient pas com-

piets. Le frère de Victor Xoir, Louis

Noir, avait trouvé le moyen de dé-visser le cercueil, à Neuilly, sansèire vu, et de dérober le crâne, qu'ilavait l'étrange idée de conserverchez lui, à Bois-le-Roi, comme une

ielique idolâtrée.Quand Louis Noir mourut, en

1901, il laissa à son fils, le peintreRobert Noir, le crâne que celui-ci,nalade et sans enfant, vient, aprèstrente ans, de confier à M. Asté d'Es-

parbès pour le replacer dans le ca-veau du Père-Lachaise, à côté de sonfrère.

Sa volonté sera certainement ac-

complie. Mais une réflexion s'im-

pose à ce sujet.1 -L'Eglise catholique, dans ses tra-ditions, assure aux âmes des défuntsun bienfait que l'affection frater-nelle est impuissante à réaliser,quand elle ne s'appuie pas sur laforce de la religion. Le cuite frater-net d"un crâne, au foyer familial.

r."est

qu'une bien vaine démonstra-tion d'affection, par rapport auxf rière* que la Communion des Ldèles assure à ses défunts.

Paris a Tête avec piété et enthousiasme

la Sainte de la patrie

A Saint-AugustinLe rassemblement du cortègeDès 7 heures du matin, la foule se

masse dans un rayon d'un kilomètreautour de l'église. Ce sont d'abord depetits groupes isolés, réunis autour d'un

MM.Jean de Cutellane, Renard,Maglnot,Plerro Laval et le fédéral Qonraudpei.dantle défilé des troupesdevantla gtatne

de Jeanned'Arc

drapeau, d'une pancarte bleue de la F.X. C, « devant tel numéro de tellerue Puis rapidement les groupes s'en-flent, deviennent énormes, se soudententre eux pour ne plus former qu'unemer humaine. Chacun patiente comme ilpeut les jeunes Scouts et les gym-nastes piaffent sur place en attendantle moment de ce cortège pendant lequeltrois heures durant Jeanne d'Arc verradéfiler tout Paris devant ses statues.Un peu après 9 heures, les premiersgroupes se mettent en branle.

Dans l'église Saint-Augustin, une

grand'messe est dite, à l'issue de la-

quelle doit avoir lieu la bénédiction du

parvis. A 10 h. 30, le clergé descend

jusqu'à la porte et, du haut des degrés,le célébrant bénit la statue pendant queles entants du patronage, entourant unebannière de Jeanne, portée par deux

jefflMs lillps en blane, vont porter desfleurs à la Sainte.

A la statue des PyramidesLa cérémonieofficielle

Bien avant 9 heures, la foule recueil-

lie, contenue par un important serviced'ordre formé de gardes républicains etde gardiens de la paix, se masse sur lestrottoirs de la rue de Rivoli, aux balconset sur les murs du Jardin des Tuileries.La place des Pyramides est décorée defaisceaux de drapeaux, de guirlandes

La coaronse de PACet de DRAC

ail, cortège m rhonoeur de Jeanne d'Arc.

vertes, d'écussons aux armes de la Villede Paris.

Autour de la statue dorée de Jeanned'Arc, un bataillon du 21»colonial at-tend, avec musique et drapeau, tandisqu'un peloton de gardes républicainsS cheval, en grande tenue, barre la ruedes Pyramides.

Dès 9 h. 15, les premières personna-lités surviennent. On reconnaît de nom-breux parlementaires MM. Viellard,

Delsol, Joseph Denais, Evain, Duval-Ar-

nould, Marcel Héraud, etc. des conseil-lers municipaux et généraux, MM.Baud,de Fontenay, Victor Bucaille, César

Caire, Guillaumin, Pinot, Lebecq, Lefé-bure, Quentin, Monnier, etc.

Peu après arrivent MM. de Castellane

président du Conseil municipal Bonal,président du Conseil général Renard,préfet de la Seine Chiappe, préfet de

police Guichard, directeur de la policemunicipale, suivi de M. Maginot. mi-nistre de la Guerre, qu'accompagne le

général Requin, chef de son cabinet mi-litaire.

Le général Gouraud, gouverneur mi-litaire de Paris, est là, ayant à ses côtés,le général Voiriot, son chef d'état-major,le général Pretelat, commandant la ré-

gion, et le général Andrea, commandantla place de Paris. Le président de la

République est représenté par le colonelGoudouneia.

A 9 h, 30, la sonnerie Aux champsretentit et les troupes présentent lesarmes. M. Pierre Laval, président du

Conseil suivi de M. Tissier, son chef de

cabinet, descend de voiture et vient s'in-

cliner devant la statue de la Sainte.

Tout Ip monde se découvre, tandis quelà musique du 21* oolonial joue la Mar-seillalst Quatre magnifiques couronnessont déposées, au nom du président de

la R"publique, du gouvernement, duConseil général et du Conseil municipal,au pie 1 de la statue que sculpta Frémiet,et le défilé des troupes commence.

Aux accents du Chant (tu Départ, dé-filent successivement, présentés par le

général Leroy, le général Expert-Besan- 1·

çon, le 24* et If 46* d'infanterie, un pe-loton de gardes mobiles, les aviateurs,le 32* d'artillerie, un second peloton degardes et enfin le il* cuirassiers.

M. Pierre Laval félicite le généralExpert Besançon, puis remonte en voi-tuer, ainsi que les autres personnages

S. Em. le cardinal Verdier, qui vient de

s'incliner devant la statue de Jeanne

d'Arc, va assister au défilé imposant du

groupements catholiques.

officiels. Le gouvernement a rendu àJeanne son hommage.

A 9 h. 40, tout est terminé. Quelquesinstants plus tard parait la tête du

cortège.

Le défiléCependant qu'auprès des deux préfets

et des deux présidents du Conseil mu-

nicipal et du Conseil général, le cardi-nal Vpiriier, qu'accompagnaient M. \(f vi-caire général Gaston et M. le chanoine

Courbe, est venu prendre place par-lementaires et conseillers municipauxforment autour d'eux un groupe impo-sant.

Au loin. on entend la joyeuse mu-sique d'une fanfare. Elle précède le longcortège qui. après être passi' devant

Saint^Vugustin, avoir d cutredeux îiaies de ©arieux s; . ^aes leboulevard Malesherbes et la rue Royale,avoir dépassé la place de la Concorde,s'est engagé, en bel ordre, dans la ruede Rivoli.

Derrière donc, l'excellente fanfare del'Avant-Garde de Saint-Denis, voici lesdirigeants de la Fédération gymnastiqueet sportive des patronages de Franceet de l'Union régionale de la Seine:MM. François Hébrard, Jean Lerolle, dé-

puté Thibaudeau, Lauras, etc., aveoM. l'abbé de Malmann. Ils viennent se

ranger autour du cardinal tandis que

Le général de Castelnan qu'accompajnentMM.Reverdy et Dnfoor de la Thnlllerle.

défilent, magnifique d'allure, l'innom-brable troupe des enfants et jeunes gensde nos patronages. Trente minutes du-

rant, Ils passent au milieu des bravosde la foule, encadrés par leurs moni-teurs, accompagnés par leurs abbés, surla poitrine desquels brillent souventla croix de la Légion d'honneur. Petitset grands marchent au pas, entraînés

par leurs cliques et leurs musiques.

Voici les Orphelins-Apprentis d'Au-teuil, conduits par le R. P. Brothier lesJeunes de Saint-Maurice, de la Chapelle,les « Hirondelles de Saint-Thomas

d'Aquin, les Montagnards, la magnifiquephalange des gars du Chantier >, etc.

Suit la Fédération nationale des étu-diants catholiques. que conduit Mgr dela Serre, près duquel la France colo-niale est représentée par un étudiantnoir. Les étudiants de toutes Facultésforment un groupe fort imposant.

Leurs cadets lui font "cortège élèvesdes écoles Albert de Mun, Saint-Nicolas-du-Chardonnet, de La Rochefoucauld,Massillon, de l'externat de ia rue deMadrid, du .collège Stanislas, de Saint-

Louis-de-Gonzague.

Mais, soudain, tandis que la musiquede Saint Nicolas scande le défilé demarches entrainantes, les applaudisse-ments crépitent c'est la Fédération na-tionale catholique qui défile à son tour,

ayantà sa tête le général de Castelnau

et les membres du Comitédirecteur,

parmi lesquels on reconna!t, à la droitedu général, notre ami M* Henry Re-

verdy. Eux aussi saluent le cardinal etviennent prendre place à ses côtés, tan-dis que se poursuit longuement, sousles pancartes bleues par lesquelles onles reconnaît, le défilé des Unions pa-

roissiales de Paris et de la banlieue. Au

passage, on applaudit les L'nions les

plus nombreuses, ou quelque figure da

curé particulièrement -connu qui s'est

mêléà ses paroissiens.

(Voir la suite page 2.).

Leprojetdouanieraustro-allemand

Lesdiscoursde WLCurtiuset Brtlning

La deuxmieistrtss'efforcenleuun4e montrerqut l'tccordpriva a»

qu'uneportéeéconomiqueComme nous l'avions annoncé sa»

medi soir, au banquet annuel dQl'Association de la presse étrangèra

ià Berlin, lo D' Curtius, ministre desAffaires i-trangeres du Reich, a pr«*i.'OJicéun discours qui lui a permisde faire une nouvelle allusion auprojet d'union douanière austro-aile*mande.

M. Curtius répondra aux récente*déclarations de MM. Benès et Briand

devantle Conseil de la Société <ie£

Nation?.Cependant, sans attendre, il tioufj

à repiuHs'M' énorgiquement les re*profiles laits aux gouvernementalallemand et autrichien concernant'la manière de procéder lors de lapublication du projet de l'uniondouanière.

<; II ne s'agit pas de discuter \Mtactique ni de soulever des ques*:.ions de prestige, déclare le Dr Cur-tius mais il faut traiter on'aaffaire en toute objectivité et, aveocalme. >

Le ministre note, alors, qu$M. Briand a souligné, dans son der-nier discours, que l'union douanièreaustro-allemande avait un caractèrenettement économique.

Et c'est sur ce point qu'insistaM. Curtius lui-même, en faisant res<*sortir que, pour réduire la criseéconomique dont souffre l'AIlema*

gne, il jui faut, de toute nécessite",trouver de nouveaux débouchés etagrandir son marché. C'est là laseul but que poursuit l<>Iteich, ai'{Irma M. Curtius.

« Prétendre, ajoute-t-il, que l£projet d'union douanière a en vued'augmenter la puissance de l'Alle-magne, ce n'est pas comprendre la'situation économique dans laquetteinous nous trouvons. »

Le Dr Curtius assure encore qnel'union douanière ne, porterait, nul-lement préjudice à l'indépendance del'Autriche.

!.« ministre déclare enthi que là

délégation allemande à Genève, Ue|même que la délégation autrichienne,accueillerait avec joie tous les pronjets, toutes les suggestions en vuoid'assainir l'économie européenne,car, proclame le LV Curtius, le gou..verrfement du Reich a Ift plus grandintérêt à une collaboration euro-péenne en vue d'assainir l'économiemondiale.

Dimanche, il son tour, le chance*lier Brùning faisait allusion à cette)question, à Cloppenburg (Olden*bourg).

Partant, du problème de la poli.tique intérieure et d« la nécessité

qu'a le peuple allemand de mettre]de l'ordre dans sa maison, avantd'aborder une discussion internatio*nale sur les réparations, le chan-tc<-lier affirma d'abord que l'agita*tion des partis extrêmes en Allema-gne, est loin d'être aussi tragiqueque l'étranger la voit.

C'est pourquoi a continué M. Brii.

ning, Je regrette très profondément qu'à,l'occasion d'une question purementéoonomique comme l'union douaniersgermano-autrichienne, derrière laquellene se cache aucune arrière-pen»éé po-litique quelconque, ces roulements detambour de* derniers mois aient puprovoquer à l'étranger une nervosité

qui peut faire apparattre sous un jourabsolument faux notre politique danscette direction. Si je puis entrevoir unt»certaine excuse pour cette nervosité de

l'étranger,je dois d'autre

part regret-ter très profondément qu'un hommert'Etat responsable. considérant la po-litique dfi l'actuel gouvernement aile.mand, puisse prononcer le mot daguerre. Ce mot de guerre ne devrait eugénéral être prononcé par aucun hommed'Etat et par aucun politicien et les po-liticiens qui l'ont rayé complètementde leur vocabulaire sont ceux qui ser»vent le mieux la paix.

Nous ne sommes p.is seulement deslésés de la naix, comme l'a reconnu, IIy a quelques jours, un homme d'EtaKconnu, mais nous sommes des victimesde la paix.

Nous faisons chaque jour des sacri-fices pour la paix, et l'on ne parviendra:à réaliser une politique d'apaisement ditmonde entier, que lorsqu'on reconnattra;ce fait

quec'est essentiellement l«

peuple allemand qui est devenu l'of-frande journalière pour l'idée de laipaix.

Les sacrifices que le peuple allemanddoit faire sont d'une nature si énormeet si exceptionnelle, que l'étranger n'ena souvent aucune compréhension.

Comme conclusion, le chancelieflestime que les hommes d'Etat et lespoliticiens du monde ne pourront!pas ne pas s'occuper, et cela d'ail-*leurs, dans un très bref délai, de 14crise qui sévit maintenant sur 14monde entier et qui ne peut êtrtfrésolue d'une façon quelconque panune mesure isolée d'un seul peuple,

« Si jamais, a-t-il terminé, un£collaboration financière et économi-»que des peuples a été nécessaire,c'est le cas aujourd'hui. »

n faut noter, simplement, dans ce!doubles déclarations, une modérationdo ton qui contraste avec le lan«gage claironnant d'il y a quelquetemps. Cela rendra plus facile tadiscussion à Genève et l'examen de,^thèses opposées. Mais il est évidentqu'elle ne change rien aux disposi*tions allemandes, qui, quant aufond, visent à la réalisation dql'union économique germano-autruchienne malgré les obstacles.

A ce propos, on nous affirme en*

core qu on n'a aucune arrière-pen«fée. Peuf-é(re était-il besoin d'en

~avairPI:'IlI_1' {-lait-il be~o1Dd'eaavoir une ? £i l'honnêteté a présidéi

comme on l'assure, aux conversa-tions austro-allemande?, c'est, oumieux, une honnêteté passive, car iln'était pas indispensable de parleflde l'Anschluss, puisque, immanquv*

Page 3: La Croix. 12/05/1931. - archivedeladrardesifoghas.fr · prières à S. S. le Pape Pie XL 9F La fête de Jeanne d'Arc a été ... Lorsque les oraisons eurent été chantées devant

LA CROIXMARDI 12 MAI 193Î

blement, l'union politique sera le1fruit de l'union économique. I.

Il ût été si simple, pour éviterles soupçons, de projeter et de pro-poser immédiatement une entent;;à plusieurs. Al. Brttning reconnaîtlui-môme que la crise mondiale doitêtre résolue par la collaboration de

ton? les peuples, et non par unemesure isolée d'un seul. Or, peut-oasoutenir que l'initiative allemande,avec les développements qu'ellelait entrevoir, s'accorde vraimentavec les principes

qu'arappelés le

chancelier du Reich

•--

La question du désarmement

et la position de la France

Un article de M. Herriot

Le Sunday Referee, de Londres, a pu-bile, dimanche, un article de M. Herriotsur l'état des armements en Europe.

« Ce problème des armements, dit ledéputé du Rhône, qui était jusqu'ici dudomaine purement intérieur des t:tats in-téresses, va devenir maintenait une«jucstiw. internationale qui sera régléepar des lois admises du libre consen-tement de tous les EUU. •

*us»:i avoir exposé la situation detforces de l'armée française, M. Herriotremarque que la Grande-Bretagne main- (tient sous les armes des foi-ces approxi-mativement égales. Et si, ijoute-t-li, elle ia beaucoup moins de réserves entrai- fjtées elle possède une flotte beaucoupplus puissante que la flotte française.

M. Herriot souligne. du reste, que laFrance est beaucoup plus menacéed'invasion que la Urande-Bretagne etqu'elle est obligée de garder une, grandepartie de ses troupe» sur son territoire.

Puis, après avoir examiné la situationmilitaire de l'Allemagne et de l'Italla,M. Herriot déclare qu.'ll » espère que leschiffres de cet exposé aideront à dé-truire certaines légendes au sujet d'une

hégémonie militaire de la France. LaFrance demande simplement qu'onmontre de la bonne volonté à la oon-férence de Genève pour faire ressortirla vérité ».

M. Herriot conclut en disant que la

France désire surtout le contrôle in-ternational des forces armées de toutesles nations et est profondément atta-chée à l'idée d'une force armée de ca-ractére international.

M.Tardieu à Lyon

M. André Tardieu qui avait présiiléJ* veille, à Viohy, lo banquet de clôture<iu Cungrès de "la Confédération natio-nale des associations agricoles, a pré-sidé dimanche à Lyon, le Congrès (tes

syndicats agricoles du Sud-Est.A son entrée dam la salle du Congrès,

,]« ministre a été l'objet d'une vibrantemanifestation de la part des milliers de

congressistes.M. Herrlot, qui était également l'invité

«les"Syndicats agricole*, déclara,: « C'est. plaisir que je me trouve auprèsu M. Tardieu, avec lequel j'ai collaboréet si nos idées peuvent diverger il m'est

.précieux de pouvoir déclarer que nos

rapports ont toujours été empreints de

loyauté et de conllunee.C'est l'honneur de la France que

les hommes d'opinions diverses puissentaffirmer les uns pour les autres Icurs

'sentiments de respect et d'estime. Jetenais à rendre cet hommage de doubledéférence. •>

l'ne ovation prolongée accueillit ces

paroles. Puis M. Tardieu remerciaM. Herriot et s'associa à ses paroles

« Dans l'effort agricole du Sud-Est,

dit-il, Lyon est un centre et a une Im-

purtance nationale. Je suis sensible aux

sentiments personnels exprimés parJI. Herriot. lie tout temps, malgré les1 ontroverses intercurrentes, nous avons,

SI. Herriot et moi. su collaborer danslintértU national, gardant toujours des.sentiments d'estime et de respect. «>

Après la lecture de divers rapports etlia exposé des revendications des pro-ducteurs du Sud-Kst, fait par le prési-

dent de l'i'iiion, M. André Tardieu traça,une fois de plus les grande» lignes de

la politique agricole du gouvernement.Comme U l'avait fait dans ses précé-

dents déplacements, le ministre a com-mencé par rappeler les mesures d'ordre

,f!t»nét'ul prise» dans l'intérêt de l'agri-culture française en ce qui concerne,notamment, Io b,lé, la culture bettera-

vière, la culture maraîchère,l'organisa-

tion professionnelle, etc, 11énumera les•réformes dont il poursuit la réalisationîlnancement et logement des récoltes,écoulement de la production, statut llscal

.des coopératives, échelonnement des

\entes, mesures propres à assurer la

'soudure, etc.Et il traita les problèmes d'ordra local

et régional.Poursuivant son exposé, M. Tardieu

a rappelé les mesures en cours d'e.xéou-lion en ce qui concerne les améliora-tions à apporter au régime des bois

(études des tarifs de transport, emploi(les bois français de préférence à tousautres par les administrations pu-bliques, etc.)

Parlant des mesures à prendre en fa-veur de la culture fruitière, M. Tardieua engagé ses auditeurs il s'adapter auxméthodes de standardisation en honneurdans d'autres pays.

Par-dessus tout, M. Tardieu s'est ap-

pliqué à démontrer la nécessité pour les

producteurs d'une forte et saine organi-sation professionnelle.

Il a conclu en exhortant les agricul-teurs français à garder entière leur con-

fiance en eux-mêmes et dans la vieilleterre de France et à poursuivre leurs

tfforts sans oublier la solidarité qui lieintimement toutes les formes de la pro-duction française.

Je suis sûr, dit en terminant le

ministre, que vous allez eu mettre un

coup. C'est aussi mon tempérament. Anous deux.

A l'issue de celle réunion, et toujoursacclamé par la foule, M. Tardieu est allés'incliner devant le magnifique monu-ment que la Ville de Lyon a érigé enl'honneur de ses morts de la guerre,puis il est allé présider le banquet de

l'Union des Syndicats agricoles du Sud-Ést qui a rassemblé près de 2000 con-vives.

7-00

ECHOSdeVaRTOUTLe maréchal Franchet d'Ksperey

sera reçu solennellement par l'associa-tion des Poilus d'Orient, le 15 mal pro-thuin.

A Marin, canton de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie),M. et Mme VictoriJornet ont célébré !eurs noces d'or.

La Fédération des mécaniciens etchauffeurs du réseau (le l'Est a ouvertson 11*Congrès à Heims, en présence de

délégués de tous les réseaux.L'Union des Syndicats d'élevags

ue la race d'Abondance a tenu dimanche,à l'Hôtel de Ville de Thonon, son as-semblée générale.

La Société musicale royale de Meix-d'evanf-Virton iLuxembourg belge), visi-tant les champs de bataille de Verdun.a déposé une gerbe de Heurs devant lemonument aux morts de la ville.

Le colonel Goudrouneiz, représen-tant le président de la République, etM. Carré, représentant le ministre desAffaires érangères, ont assisté dimanchematin à la cérémonie qui s'est dérouléeà l'église roumaine de la rue Jean-de-Beauvais, à l'oooasion de la fête na-tionale roumaine.

Le président de la République s'estfait représenter par le colonel uoudou-r>eix. de sa maison militaire, au banquetannuel de l'Orphelinat des chemins defer

français.M. Mario Roustan, ministre de l'In-Mruction publique, a présidé le banquetde la Société des auteurs et composi-teurs de musique,

LafêtenationaledeJeanned'Arc

(Suite)Viennent ensuite de nombreuses dé-

légations des Artistes catholiques, de laConfédération française des professionsde la Confédération française des tra-vailleurs chrétiens, des l'nions catho-lique*' professionnelles (cheminots, mé-

tallurgistes, P. T. T., Bourse, Non-

veauté, Service <ie santé), des œuvre»

diocésaines de Midi.A leur suite, derrière Mme Duhamel,

les •' Guides •>de France, saluant Jeannede leur bras tendu, des cheftaines

scoutes, des délégations des œuvresdes patronages de jeunes filles,de l'Union féminine civique et sociale,des Noëlistes, de l'Association catho-

lique des œuvres de Protection de laJtune Fille, des Unions provinciale! dela Ligue patriotique des Françaises, de

la Ligue catholique des Femmes fran-

çaises et les représentants des pro-vmees françaises en costumes de leur

pays.C'est au tour des membres glorieux

de la DRACet de la PAC de défiler,très applaudis, puis ce sont les Scoutsde France qui passent, nombreux et

tiers, conduits par le général Guyot de

Salins, M le chanoine Cornette et lesmembres du Quartier général. Il sonttsuivis des anciens combattants, des« décorés au péril de leur vie des« Croix de feu •. Et l'on voit enfin, clô-turant le défilé, derrière MM. CésarCaire, Marcel Habert et Mlle Deroulède,la Ligue des patriotes, puis, conduits

par M.1. Taittinger, qu'accompagneM. Evain, député de Paris, les diversessections des Jeunesses patriotes.

Le cortège dit traditionnel termine le

défilé.

A Notre-DameLe soir, à 17 heures, a eu lieu à Notre-

Dame de Paris, sous la présidence des. Em. le cardinal Verdier, une céré-monies en l'honneur de Jeanne d'Arc, aucours de laquelle M. l'abbé Chevrot, curéde Salnt-Fraijçnis-Xavier, a prononcé unliés beau panégyrique de la Sainte. Nom-

breux, dit-il en substance, sont, dansl'existence de la Pucelle, les points de

comparaison avec la vie du Christ.Comme lui, elle connaît, aux heures d'ad-versité, l'abandon de ceux qu'elle aime.En prison, le doute l'assaille, de même

que son Maître avait été dans l'angoissei\ Gettisérnani. Elle est accusée égale-ment de sacrilège et de blasphème. Des

princes de J'Eglise la torturent sans luiarracher- une phrase la condamnant.

Pourtant, elle est conduite au supplice.La robe blanche, la foule présente, l'es-corte nombreuse, la pancarte du poteau,tout nous rappelle le Golgotha. Entin,lorsque « sans haine et au nom du Sei-gneur ses bourreaux mettent le feunu bfk'IliT, elle aussi dit: « Je vous par-donne. »

Nous seuls, chrétiens, qui savons com-bicn coûte une rédemption, pouvonscomprendre la nécessité de ce saorillce.Il faikiil que Jeanne allât Jusqu'au bû-cher pour collaborer aveu Jésus aurachat de l'humanité.

Parmi les enseignements nombreuxque nous pouvons tirer de cette viemerveilleuse, se trouve une magnlflquoleçon de patriotisme chrétien. Jeannen'avait pas peur de la guerre elle com-battit avec vigueur et courage, mais sanshaine contre l'envahisseur. Il est tou-chant que les Anglais puissent aujour-d'hui unir leur admiration à la notre.Jeanne désirait la paix do toute sonâme, la paix chez nous, parmi les su-jets du roi de France, la paix avec lesennemis du dehors. A la suite deJeanne, travaillons à cette conciliationentre les hommes et les peuples. Croire

que11 guerre est une nécessité fatale,

c'est |n-iitendrc que Dieu s'est trompé endisant. Tu ne tueras point. » Soyons»,comme. Jeanne, les champions de la

paix internationale, religieuse et sociale.Apres cet émouvant discours, eut lieu

le Saltu. solennel du Saint Sacrement etla procession à travers les nefs de la

basilique, En tête du cortège était portél'étendard de Jeanne, entouré desmembres du Comité de Jeanne-d'Arc

parmi lesquels de nombreux officiers

généraux et supérieurs suivait le vé-nérable Chapitre, la statue de la Sainte,

enfin, S. Em. le cardinal Verdier,

A Saint-Denis de la Chapelle

La fête de sainte îc.inos <f .\re a étécélébrée à Saint-Denys-do-laCnopclle,avec une ferveur particulière. Le pré-dicateur de la fête a éîé ie chanoineAudouin, choisi l'an passî pour chanterla gloire de Jeanne aux soiounités d'Or-léans. Il dit combien il était convenablede payer à Jeanne d'Arc nolrç dette, enlui élevant une basilique votive, dignede Paris et de la France, une basiliqueaussi de paix et d'entente internationale.

En province

En province, la fête nationale deJeanne d'Arc a été célébrée avec éclatA Strasbourg, après une retraite aux

BOURSEDE PARIS. Cours dn mai

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Comptoir Ewompte-, 1618 '1Ô37 ..kdwrritm 865 .868 km 1887. -.73 851..73 £3,|lMMvnl1/2X .893b^H 156 .155 50

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LavieinternationaleMnumuludUUMiuLa situation politique

en Roumanie

L'opposition du gouvernement lorga j

groupera cinq partis

Au cours d'une réunion qu'a tenue, a

Bucarest, le Comité de direction du

parti du peuple, le maréchal Averesco,son président, a quitte la neutralité

qu'il avait adoptée envers le gouverne-ment Iorga depuis sa formation, pourprendre une position nettement hostile.

Le Cabinet Iorga, a-t-il dit notam-

ment, qui s'est constitué avec la devisede ne pas faire de politique, en a fait

davantage en quelques jours que tousles gouvernements passés. Le gouver-nement de M. Iorga aurait dû avoir uneseule mission, celle de présider à desélections libres pour résoudre le conflitexistant entre la volonté du roi et lespartis politiques.

Le parti du peuple conclut le ma-réchal Avereseo passera donc à l'op-position pendant les élections pro-chaines.

Font donc partie de l'opposition àl'heure actuelle

1° Le parti national paysan, dirigépar MM. Maniu et Mthalake ayant desorganisations dans tout le royaume etparticulièrement fortes en Transylvanie,en Bukovine et en Bessarabie." 2» Leparti libéral, dirigé par M. GeorgesBratiano. ;!• Le parti paysan du Dr Lupu.4» Le parti du peuple du maréchalAveresco. 3* Le parti socialiste.

En AllemagneEn trois mois 7 nazie ont été tués

d 790 blessés au cours de bagarres

avec les communistes

Le parti national-socialiste allemandpublie la liste de ses membres qui, aucours des trois derniers mois ont étévictimes d'agressions de la part .descommunistes.

Pendant les mois de février, de marset d'avril, 7 «< nazte» auraient été tué»,369 grièvement blessée et 421 légèrementatteint-; au cours des bagarres.

Le référendum pour la dissolution

Suivant la Gazette de Voss, la consul-tation populaire pour le plébiscite en vuede la dissolution de la Diète prussienneaura probablement lieu le 2 ou le 9 aoûtprochain.

Les nationalistes persisteront dalt.

leur refus de réintégrer le ReichatagDans un discours prononcé dimancheà Munich, M. von Freitag-LortnghoveTi,un des chefs du parti nationaliste alle-mand, a fait connaître que ses amis po-litiques ne reprendraient pas les tra-vaux parlementaires, et qu'ils refi. se-raient d'accepter les compromis qui se-raient proposés par le chancelier.

#mm

Avant les réunions

de Genève

H. HcndereoBaura probablementua échangede vue avec H. Briand, mardi soir, à ion

passage à Parte

Bien que le Conseil de la S. D. N. nedoive se réunir que le lundi 18 mai,M. Henderson quittera Londres demainmardi 12 pour Genève.

M. Henderson s'arrêtera mardi soir àParis,

On présume que le secrétaire d'Etatau Foreign Office mettra à profit son

séjour dans la capitale pour procéder àun échange de vues avec M. Brlan4.

On sait, du reste, qu'il doit avoir

jeudi. à Genève, une conversation avecM. Grandi et que le Comité de l'Union

européenne se réunira vendredi.

flamheaux samedi soir, il y a eu di-manche, en présence des autorités civileset des Sociétés patriotiques et d'anciens

militaires, revue des troupes de la gar-nison, revue passée par le général Bré-

card, membre du Conseil supérieur dela guerre, gouverneur militaire de Stras-

bourg. Les associations catholiques sont

venues, en présence de Mgr Ruch,évêque de- Strasbourg, s'incliner devantla statue de Jeanne d'Arc-, abondammentfleurie.

A Rouen, qui fêtera plus solennelle-ment l'héroïne dans Hasemaine du 23 au30 mai, édifices publics et privés arbo-

rent le drapeau national. Un banquet a

été offert aux vieillards des hospices.A Reims, eut lieu une revue de troupes

suivie du défilé devant la statue de?

membres d'oeuvres religieuses et Socié-

tés patriotiques portant des fleurs. LeR. P. Doncœur prononça l'après-midi, à

la cathédrale, le panégyrique de la

Sainte, au cours d'une cérémonie prési-dée par Mgr Suhard.

A Tours, une plaque a été inauguréecommémorant le passage de Jeanne.

Dans toute la France, à Bordeaux.Senlis, Montpellier, Caen, Bar-le-Duc,Saint-Etienne, Remiremont, Albi, Cler-

mont-Ferrand, Cambrai, Brest, Lorient et

Toulon, partout l'anniversaire de Jeann»d'Arc a été marqué par des cérémonies

religieuses, patrioliquea et militaires.

Les événementsd'EspagneSanglantes bagarres à Madrid

1ectre monarchistes et

répnbicaml ue sanglante bagarre est. survenue,

1dimanche, à Madrid, à l'issue d'une réu-nion qui grimpait plusieurs centaines lade membres du centre monarchiste.

Les événements se seraient produits.suivant les informations des agences of-licieuses, dans les circonstance*, sui-vantes

A la sortie de la réunion, de nom-breux jeunes gens ont poussé des vivàu tà la royauté. Unchauffeur de taxi quise trouvait là ayant crié « Vive la Ré-publique la masse des monarchistess'est jetée sur lui et l'a' roué de coups.

I.Des passants ont pris fait et cause pourle chauffeur et une grande bagarre s'enest suivie, au cours de laquelle plusieurspersonnes ont été blessées. Des pierresont volé des deux côtés. Puis les ré-publicains ont mis le feu à trois au-tomobiles des monarchistes.

Des forces de police à pied et à chevalsont arrivées et ont chargé pour tenterde rétablir l'ordre, mais la bagarre acontinué. Les policiers ont open' plu-sieurs arrestations parmi les monar-chistes.

La nouvelle ayant circulé que Wchauffeur de taxi qui avait été frappépar les monarchistes était mort à l'nA- 1pital, les coups ont redoublé et plusieurspersonnes ont été grièvement blessées.

Peu après, la foule s'est regroupée,cependant que la police arrêtait le

mar-quis de Luca de Tena, directeur du Jour-lial monarchiste A B C, qu'elle tient pourresponsable de l'origine de la bagarre.

A la suite de cette arrestation. lesmanifestants se sont rendus au paseo deJa Catalana, devant l'A B C. Comme hfoule jetait des pierrfs dans les fenêtreset

menaçaitde mettre le feu à l'im-

meuble. les gardes civils qui avaient étéenvoyés pour protéger VA B C ont tirésur elle. Il v a eu encore de nombreuxblessés; dont trois grièvement.

La foule, conspuant alors la gardecivile, le procureur de la République ette ministre de l'Intérieur ont invité le-*manifestante à s'apaiser, en promettantque les coupables seraient sévèrementchâtiés et que l'.l B C serait fermé, ce qui

DERNIÈRESNOUVELLES

Lesévénementsd'Espar4

s'aggraventGrève presque générale à Madrid

Madrid, il mai. Malgré les conseilsde la Maison du Peuple, l'activité de 11

vilJe est presque complètement para- clysée. La plupart des corps de métiers sfont une grève à peu près générale. Ou- jtvriers du bâtiment, des transportsles tramways et le métropolitain fonc- s

tiennent à service très réduit, les r

usines, les fabriques, les ateliers de e

mécanique chôment.C

Les établissements commerciaux quiavaient ouvert presque tous, ont fermé •

leurs portes par crainte d'incidents sansdoute. Pourtant, l'ordre n'a pas ététroublé.

La note dominante est la lutteentreles organisations ouvrières de ton-

dances opposées: d'un coté, l'organisa-tion socialiste, c'est-a-dire l'Union gé-nérale des travailleurs. qui prêche le

travail de l'autre. l'organisation extré-

miste, c'est-à-dire la Confédération na-

tionale, qui, elle, demande une grève (générale de vingt-quatre heures. On se ]

rappeMera que la Confédération nationale £

a surtout une grosse influence à Barce-

lone, et qu'elle n'en avait eu que peu

jusqu'il présent à Madrid.La Puerto del Sol, qui a été de tout

temps le cyeur de la capitale, est noire

de monde. On ne voit guère dans les

rues que des bandes d'ouvriers en cottebleue et l'on voit extrêmement peu devoitures de maîtres. A tous les coins de

rues, des rassemblements d'ouvriers

éooutent des orateurs improvisés.}

La Joule incendie une résidence

de Jésuites

Madrid, 11 mai. A midi et demi, la

foule qui, depuis les premières heures

de la matinée, s'efforçait de mettre le

feu à. la résidence des Jésuites situéeGran Via, a réussi à mettre son projetà exécution. Des flammes se sont aussi-tôt élevées.

Une foule considérable est accourue

sur les lieux du sinistre.

Le général Béreagner

est de nouveau iacarcéré

Madrid, 11 mai. Le procureur de la

République a fait savoir que de nou-

velles poursuites seront engagées contre

le général Berenguer pour falsification.

Le général, qui l'avait quittée ces jours

derniers, a réintégré aussitôt la prisonmilitaire.

DÉRAILLEMENT DANS LA SARRE

Sarrebruck. 11 mal. La nuit der-nière, le train express n^ 160, a déraillévers minuit 48.

i nmiia été fait dans l'après-midi, une perqui-

sitionayant amené la découverte de

quelquesarmes.

Malgré les appels au calme, le» mani-festations ont continué toute la journéeet une partie do la nuit. Deux kiosquesdu journal catholique Kl Delmte ont ékbrûlés tandis que les énergumènes par-couraient les rues du centre en criant• bas le clergé »

Dans la. nuit, de nouveaux coupsde

feu ont été échangés entre la police etdes communistes qui avaient défonoé la\itrine d'un magasin d'armes et s'étaientemparés de fusils de chasse. Les toriesde police ont occupé lea points straté-giques de la villa.

A 23 h. 30, une foule nombreuse partiedu centre de la capitale s'est dirigéevers l'immeuble du journal A B C oùse trouvait déjà plusieurs milliers demanifestants.

Trotsky

ne pourra entrer en E< pagne

L'Agence Reutrr est informée par une

dépêche de Constantinople que le gou-vernement provisoire espagnol a avisé

l

les autorités turques qu'il ne peut au-

I-toriser en ce moment l'entrée de Trotskyyen Espagne.

Et pu davantage 1' « Humanité »

On annonce de Madrid que l'entréedu journal communiste de Paris, l'Hu-manité, a été interdite en Espagne.

M. Cachin. son directeur, a protesté

auprèsde M. Zamora.

Signalons, d'autre part. que le dé-

puté communiste Doriot n'a pu discou-rir à Bsroefone, toute manifestation ora-toire de sa part ayant été interdite.

Le général Berenguer est remis

en liberté

Le ministre de l'Intérieur a déclaré

que k1 Conseil supérieur de la guerreet de la marine avait décidé de renon-cer aux poursuites contre le généralBerenguer.

L'ancien chef du gouvernement a étéremis en liberté.

Le chauffeur a été projeté sous la lo-romotive et écrasé.

Les voyageurs ont été transportés enuitomoblle jusqu'à une gare voisine oùun train spécial a été organisé.

-·1-

A LA FOIRE DE PARIS

Le président de la République, ac-

:ompagné du commandant Collette, de;a maison militaire est allé visiter, cenatln, la Foire de Paris.M. Gaston Doumergue a été reçu k

ion arrivée au Parc des Expositions, parA Louis Rollln, ministre du

Commerpe,it les membres du Comité de la Foirele Paris

.A FOUDRE TOMBE SUR UNE ÉGLISE

Rome, 11 mai. On mande de Naples,aue la foudre est tombée sur la cathé-irale de Castellamare, au cours d'unoffice solennel. La chute de quelques)ierres do la voûte a blessé grièvementJeux personnes et provoqué une paniquedans la foule qui s'est précipitée vers la

sortie. Plusieurs personnes ont .été con-

tusionnées.

La septième conférence nord-afri-;aïne aura liouà Tunis du 1" au 5 juin.AM. Carde, Saint, Erevié et Antonetti y.ssisteront.

L'ÉTRAHBER â VOL D'OISEIU

Dans un engagement entre la po-lice et les rebelles birmans 21 de cesderniers ont été tués, un 'jl-ws.5 et- 14(aits prisonniers.

La Ligue impériale britannique dela jeunesse a dans une réunion, tenuei Londres, voté à l'unanimité une réso-lution exprimant à M. Baldwin la re-connaissance de ses membres pour lamanière courageuse et dévouée avec la-

quelle il dirige le parti conservateur.

Depuis quelque temps, !eâ mani-festations féminines wafdlstes se suc-cèdent en Egypte. Dimanche, un groupe3e femmes manifestant leurs sympathiespour la cause wafdlste ont parcouruen automobile les rues du Caire. Les>chauffeurs de leurs automobiles ayantété arrêtés, les manifestantes ont en-vahi les poètes de police qu'elles ont

occupés jusqu'à ce qu'elles aient obtenula relaxation des chauffeurs arrêtés.

Le Congrès du Croissant rougeturc a décidé d'adhérer à l'Union In-ternationale de la Croix-Rouge.

La princesse-mèreHélène de Rou-manie a quitté Belgrade, rentrant à Bu-carest.t.

M. Sengupta, lieutenant de Gandhiet ancien maire de Calcutta, a déclaré,

que si la trêve venait à <Hre rompuepar la faute de l'Angleterre, le gouver-nement se trouverait paralysé dans les

vingt-quatre heures par la grève géné-rale qui éclaterait dans les chemins dsfer, dans les docks et les autres ser-vices publics en outre, la police et les

troupes mettraient bas les armes.

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HALLES CENTRALES

Parts, Umal.Criée des tiandet. Arrlvigee boeufs

108 841 Kg., veaux H3 108 kg., moutons46 781 kg., porcs 34 033 kg.

Bœufs. Le kilo quart de derrièreC.50 à 15, quart de devant 4,50 a 8,30,aloyau 7,50 t 81, 50. paleron 4.50 t 8.

Veaux. Le kiio première qualité14,50 t 16.30, deuxième 18,50 t 14,40, Irol-glèroe to t 12,40, pans-cuisses 12 » îo

Moutons. Le kilo première qualité15 » 17, deuxième 12 à 14,90, troisième 8à 11. »1. gigot 14 k 16.

Pores. Le kilo première qualité10 a 10,60, deuxième 7 k 9,90, Dlet 10 t 17,poitrine 5,50 t 9.

Beurre» de* laiteries cvOpiralivet indut-trielles. Le kilo Normandie 1« k 19,50,Charente, Poitou, Touralne 17 a Î1.5O, autres

provenances 11k 19, malaxés, .Normandie14 18, Bretagne 13 à 17.50, autres prove-nances 13 k 16.50. Arrivages 51 «78 kf.

Œuf». Le mille: Picardie et Normandie320 à 600, Bretagne 300 à 400, Poitou, Touruse. Centre 33(i k 600, Champagne, Bour-

gogne, Bourbonnais 430 k 480, Auvergne etMidi 400 k 420. Arrivages 1 iîi coin.

Fromage». Le cent camemberts Nor-mandie 230 k 350. divers 200 à 250, Pont-l'Evèque îîO à 400 les dix: Brte laitier 100h 140; les 100 kf.: Comté et divers 1 150k 1 250, Port-Salut 800 k 1 050.

Volaille* et Wpmc». Marchés clos.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, tt mal.C»Un*. Ouverture mal 335. juin 339,

Juillet 336, août 338, sept. 340, oct. 343,nov 344, déc. 348. Janv. 350, tév. 351,mars 355. wrU st«. Tendue* ikiLH, .Ventes410 baU«s,

\i kmwbdiBonté11-18mai

Ces dernières années déjà. ta Oroix a

pré«enté à ses lecteurs la » Semaine de fla Bonté qui a pour but de créer à tra- (vers le paysun grand mouvement en ffaveur de la bonté, avec tout ce quecelle-ci implique devoir social, aolliia- 1rite, reepecl des faibles, etc. La « St-maine • s'occupeensuite de venir en aide

iaux misères n'entrant pas dans le cadredes différentes muvres de bienfaisance jtou qui ne pourraient recevoir d'elles

l

qu'un soulagement trop infime. Ce sontr

les grandes 'organisaUcuis charitables quiIndiquent chaque année à la • Semaine » 1

un certain nombre de cas de détresse.Il 6'aglt le plus souvent de secourir unefamille que la mort du père ou la ma-ladie d'un de ses membres-a. mis dansune situation très difficile, de payer

une (dette, un loyer de retirer du Crédit r

municipal des objets de première néecs- jsite. )

Parmi toutes les misères signalées, cune centaine de cas particulièrementintéressants sont retenus, auxquels on

apporte unremède efficace.

5ios lecteurs se souviennent peut-êtredes cas publiés par notre Journal l'an-née dernière. Nous reproduisons l'und'entre eux pour montrer l'efficacitédes secours.

• Un ménage de quatre enfants s'éche-lonnant entre 10 ans et 1 an. L'homme `·

seul travaille, 4 fr. 10 de l'heure. Il a s

emprunté 3 000 francs pour acheter un r

terrain et loger sa petite famille. Il a (

construit une maisonnette de bois. I1» Mais le terrain doit être remboursé. <

Comment le pourra-t-il avec i fr. 70 del'heure et 5 bouches à nourrir ?»

Voici la situation de ces braves gensaprès la Semaine de la Bonté 11

« J'ai été témoin de la joie de la fa- imille où la somme reçue devait acqult- iter le prix d'un terrain C'est d'abord >un

grandsoulagement pour eux de

n'avoir plus les intérêts à payer de Eplus, l'emprunt avait été fait à des pa- trents âgés et malades, qui avaient bien Ibesoin de rentrer dans leurs fonds. (

Mme fait du bien dans son entou- 1rage par ses exemples de ménagère soi- jigneuse et ôeononw.

' Je vous demande dr la part de cette 1famille de vouloir bien remercier de rtoute leur âme leurs généreux bienfai-teurs je serais heureuse qu'ils puis-sent jouir de leur bonheur. »

Comme l'un dernier nous publieronsIps cas spécialement choisis pour laCroix, par lopoeuvres enquêteuses ca-

tholiqurs. I.e« dons, chèques,mandais

en espèces doivent être adressés à l'Of-fice central des œuvres, reconnu d'uti-lité publique. 175. boulevard Saint-Ger-main. Parte, VI» (chèques postaux: 20î>-

63), en stipulont le numéro d'ordredu cas auquel on s'intéresse.

Neuf personnes dans deux pièces j

l'rw i.K'cp dp 4 métros carrés, quisert de cuisine et de salle à mangerau-dessus, tire ehambrn où couchentles parerla avec quatre petits enfantsà côté, un cabinet éclairé par une mi-nuscule lucarne, dans lequel couchentles trois filles aînées. Nouf personnesvivent dans ce taudis.

L'alnér- des enfants est dans le plâtredepuis trois mois; les six autres sont

plus ou moins souffrants par manqued'air et d'hygiène. Le père gagne300 frnnc3 par semaine.

Le rêve de ces pauvres gens est d'a-voir une maison à eux, grâce à la loiLoucheur. Ils ont mis de colé leurs pe-tites économies 2 000 francs, et un

parent leur s prêté 5 000 francs.Mais il manque emore 10 000 francs

pour l'achat du terrain, cependant né-cessaire pour bénéficier de la loi Lou-cheur.

.«.

ConférencesdeMgrDelabarà l'InstitutPie-XI

Mardi, Mgr Delabar, directeur de l'en-

seignement libre du diocèse de Paris,donnera sa troisième conférence surl'éducation chrétienne de la jeunesse a

l'Institut Pie-XI. Elle aura oomme objetLes différents milieux d'éducation ».

(Euvre sociale par excellence, l'éduca-tion relève à la fois de l'Etat, de l'Egliseet de la famille. Tel avait été le sujettraité le 28 avril par Mgr Delabar. Le5 mal, devant un auditoire très atten-tif. qui ne lui a pas ménagé les ap-plaudissements, le conférencier a com-

paré les diverses méthodes d'éducationœuvre de formation complète, l'édu-cation doit s'occuper de la nature inté-

grale de l'enfant avec sa vocation sur-

naturelle à la vie de la grâce et à la

vie du ciel. Cest dire pourquoi Mgr De-labar rejette les nouvelles méthodes pé-dagogiques qui font abstraction de l'ordrisurnaturel. Son exposé très brillantreste d'ailleurs avant tout, comme il

convient, un enseignement.

iimimiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiii'itiiiiiiiiiiiiiniiiiitiiiiiiiiiiiitiM

MOIS DU SACRÉ CŒUR

DES PETITS ENFANTS

pu M. BoulleTraye da PuailléPetit manuel, format 14 x 10,

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bordant de chaleur et de simplicitécharmante. Tous vos enfants y puise-ront aveo profit un aliment de leur piétéenvers le Cœur de Jésus.

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Poivres. S&lgon: mal 275, Juin 275,Juillet 275, août 275, sept. 275, oct. 275,nov. 275, dée. 275, janv. 2(5, fév. S75, mars

;75, avril Incoté.

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ros bétail. Cours en hausse pour les veaux.Coura maintenus pour les moutons. Coursen baisse pour les porcs.

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Taureaux. 390 9 10 830 780

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Bœuf» 8158 655 5 13 3.93

VacbM 1064 655 4 96 3-74

Taureaux 390 491 433 390

Veaux 8114 984 744 6 48

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10,01Juillet 10.12 k 10,13, août 10,24, sept.

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Café*. Dlsp. 5 7/8, mal 5,50, Juillet5,66, sept. 5,83, oct. 5.85, déc. 5,01, Janv.5.93, man 5,97. mai (193zt «,01, jffiaia

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NOS AMIS DEFUNTSI jksus, marie, JOSEPH

JL ijJM-?«*m «t 7 quar. chaqmefeii^'1 CI""et 1 quot. chagaa {oi"

Le If. R lîemi Boii':>t. drsFp't^s Mi-îeurs, aum-'iiiiiT ir.J. le eljùimme El sibonnés tlo 1<<jin'iiucrc heure, foi.u.i-eut- de la Confrérie de Notre-Dame daA Reeonnr;N>.i'!i'\ à Dun-le-P<tUëtisnu• ^reiist'1.ii : Piris. M. Paul Vs-W!(\ à >,ir.i-i':i:-uoire (Hérault*..Ime Vve ijroo, à &ùnt-Sigotène îHatitP--oire), 74 ans. Mme ttault, 71 ans.oère Je deux prtMres. à Croc'h, Avei-.aimion (Côt^f-du-Norci). Mme vouva•ttstave Mlch" à Paris. M. Alexit'ellereau, 45 ans. Charron (Charente-nférieure).

NECROLOGIEM. l'abbé E. Toulouse, chanoine titu-

aire de la cathi tirale de Limoges, <lé-td$ dans sa famille, à Paris. îo, rue duThéâtre, à l'âge de 8Î ans. La «'romo-lie religieux,' r.i, î'Inhuutailon aurontfeu, le nitr. ;i'di 13 mai, i '. lifures, àiaint-Etienn- iie Fursae i'Touse

*-»-•

Nouvelles romaines

Le nouveau vicaire de Sa Sainteté

Le cardinal MarrhetU-Selvaggiani. pn!-ident de la Commission pour la jne-ervation de la foi et la construction cmlOuvcWes églises A Rome, vient, d'airelésigné par 1(> Sjiint-Pèr<>

pourrem-

ilaoer feu le o.irriinal Pompili dans laharge de vicaire de Sa Sainti;lo.

Le B. 1. T. et le Saint-Siè,e

Le Bureau international du travail seera rcproj-enler ffllcicllemont la com-Démolition romaine de l'Encyclique Hn-iim niivarum sur la condition des ou-rler».

M. Albert Thomas a délégué à cetffet un haut fonctionnaire de l'orgu-ilsmo de Genève, M. Thomas Cortis, qui«artlclj'era jeudi à la séance de la ohati-ifllep'e apostolionc >-tiKtrcs^ern un hom-nage à l't ,l social de-êon Mil.

M. Thomas Curt's est aueonipagnri pare R. l' Amou, du Bureau internationallu travail.

LafêtedeJeanned'ArcDimanche matin, & l'occasion de la

'ête nationale de Jeanne d'Arc, un of-Ice solennel a ".s? da?alnt-Louls â>> ait larrand'messe, nui i. mrmrr le•ecteur. Mgr Bnudinhnn. le H. P. Char-ipntier a prononce4 le panégyrique de la<afnto.

Toute Ja colonie rpliglMisr et civile'rsm;ai6e de Home, lis dmix ambassa-leurs près le Saint-SièKP et près laJuirinal, le personnel des deux am-)assades étaient présents.

Le nonce en Lithuan'e & été rappelé

D'après une ilépeelie rir Kovno,VIgpuafioloni. nonce apostolique en Li-

tuanie, a rté rappelé par le Satnt-Sleçe.3e snn côté, le aouvpniement. lithuanient prié le ministr.- de Lithuante près leVatican de rentrer a Kovno.

Les milieux officiels font ronnattre

lue ces deux départs ne sienf tient pasa rupture des relations entre la Répu-

bliquelithuanienne et le Saint-Piège,

nais doivent étrr considérés comme unenterruptlon n'entraînant aucune compil-ation diplomatique.

#¥#

Nouvelles religieuses

A la calbédmle Saint-Jean de Turini eu lieu, dimanche, en grande solen-ilté, la cérémonie de la vénération duialnt-Stiaii'e par tes membres de l'Ordrelu Saint-Sépulcre en présence des:>rinci;s de Piémont, des chevaliers etlames de l'Ordre venus d'Italie, d'Au-riche, de Belgique, de France, du

lexique, de HollaJidB et d'Espagne. Leîardinal Sehnster, archevêque de Milan.t célébré la messe et donné la commu-nion aux membres de l'Ordre.

Mgr Ter Laak, vicaire apostollqua3e Slwantze tMongoîle centrale), vient deTiourtr.

Le 25 mal, la Jeunesse catholiquede la Corrèze tiendra son Congre* àTulle, sous la présidence de Mgr Cis-tel, avec le concours du R. P. Lalande.de MM. Louis Cangardel et René deCosnao.

lesbouchersdelarégionpari™à Montmartre

Encore un signe du renouveau catho-tique. (jui eût cru, en effet, il y a quet-ques années, que la vaste nef de labasilique de Montmartre pourrait #tvepresque remplie par les patrons et

personnel des boucheries de Pari» et dla région parisienne. C'était pourtant !•-cas, lundi matin, jour de repos dîna laprofession. Ou voyait là, mêles, tous lesdegrés de la hiérarchie profe»sionne!!e,depuis les patrons de très importantesmaisons jusqu'aux garçons et aux cais-sières d'humbles boucherie». H en ?taitvenu non seulement de tous les quar-tiers de la capitale, de nombreuses lo-calltés de sa périphérie, mais de Mtstvx,de Montmorency, de Versailles, de Mont-fort-l'Amaury, d'Enghien, etc. La C. F.T. C. était représentée par son secrétairegénéral adjoint.

Au chœur, avec M. le. chanoine Flauâe,on voyait M. l'ahhé de Malmann et plu-sieurs tiDHres.

La cérimonie, une simple messe basse,fut rehaussée par éclnt des chants dola maîtrise, qui exécuta, avec un re-marquable talent, un fort beau pro-gramme de musique religieuse.

Apr^; le dernier Evangile, leR. P. Dieux monta en chaire et prononçaavec tout son coeur une allocution par-faitement adaptée à la circonstance. Cefut d'usord un hymne émouvant au tra-vail, suurce de progrès matériel-, sourceaussi de solidarité professionnelle, sourceenfin de progrès moral et spirituel. Cefut ur. appel à reproduire dans les an-nées prochaines, le gelte accompli pouvta première fois, en 1931. Ce fut enftn unvibrant remei-demect pour avoir montrépar ce geste qu'il faut se garder égale-ment de l'individualisme révolutionnaireet de létal ism», mais promouvoir l'as-sociation professionnelle, mieux enooraassocier le p"t.tron et l'employé, le cielet la terre, Di^u et l'humanité, si l'onveut efficacement servir 1m intérêts vé-ritaib'.cs des individus et des familles etde la patrie. Chemin faisant, leR. P. Dieux avait communiqué auxbouchers de Paris le salut fraternel de la

Corpont'on Saint-Aurélien des bouchersde L'n'ogps. »

Le prêtre dévoué qui est, avec quel-ques jeunes garçons bouchers. à l'ori-

gine de ta manifestation de lundi matin,remercia à eon tour les assistants et leurdonna rendez-vous à l'année prochain»}pour une réunion beaucoup plus nom-breuse encore. Puis I! lut la formule rlaconsécration an Sacré Cœur des bou-chers de la région parisienne et la béné-diction du Saint Sacrement, donnée parM. de Malmann, suivit.

Un déjeuner intime eut lieu ensuite

auquel présidaient M. Maurice Dujardinet le représentant de la direction diocé-saine des œuvres.

AVIS DIVERS

Vente de charité. L'Union frater-nelle des blessés de guerre, reconnued'utilité publique. donnera sa vente an-

nuelle les samedi 16 et dimanche 17 mal,sous la présidence du général Rouraut!,en son hôtel, 2,boulevard des Invalides,de 14 à 19 heures. On y trouvera les

trois comptoirs des Sociétés de la Croix-

Rouge française et le comptoir du Co-mité des dames de l'U. F. B, G,

Page 4: La Croix. 12/05/1931. - archivedeladrardesifoghas.fr · prières à S. S. le Pape Pie XL 9F La fête de Jeanne d'Arc a été ... Lorsque les oraisons eurent été chantées devant

LA CROIX MARDI 12 MAI 193i < <-M

Une dame peinte

Où sont les neiges d'antan, les.Vieilles lunes î

Où vont les lettres de huit pageset les vieux tableaux?.

Cette dame était Parisienne et

fréquentait le Bois, ce qui n'est pasdifficile à deviner, vu qu'elle se pré-sente en voiture, dans l'attituded'une de ces belles promeneuses quidéfilaient naguère par l'avenue eé-lèbre, conduisant elles-mêmes, gan-tées long, croisant les guides ras-semblées et le fouet flexible. On

pourrait la dire contemporaine duMonde où l'on s'ennuie, quant à satoilette, bien que la manière dupeintre qui l'a traitée annonce déjàBoldini. Il la peignit au bistre, avecdes tulles légèrement

émancipéssur

nn fond camembert où le ois seprofile, décidément vert-de-gris surun rien de ciel. Le capiton de lavoiture est olive, et cette voitureest un phaéton, autant qu'on en peutjuger, car on n'en voit pas large.L'artiste a négligé le valet par der-rière et le cheval par devant sansdoute, ils eussent pris trop de placeet demandé trop de toile. Tel qu'ill'exécuta, son tableau offre déjà desdimensions respectables. La dame esttoute seule, sur son siège, mais degrandeur naturelle, ou presque. Enconséquence, c'est de la grande pein-ture. Si le dictionnaire n'apas im-mortalisé le nom du peintre, ce noma figuré dans les catalogues. Etl'reuvre a figuré dans une Exposition,où elle fut achetée.

Le Salon de 1931 vient d'ouvrirses portes. Une fois de plus, leschroniqueurs chargés de la rubri-que auront enregistré une augmen-tation sensible des surfaces peintu-rées. L'un d'eux atteste que, pourparcourir 'e Salon dans une après-midi, il y faut aller à une vitessedequatre kilomètres à l'heure. Ilexagère. Il exagérait également, ce-lui qui a dit « Si toute la toileque l'on barbouille restait dans lecommerce pour la confection deschemises, le prix

de la vie diminue-rait. » Ce n est là qu'une boutade.Que la toile se taille en chemises.en caleçons, en draps, le coût de !avie n'en dépend guère. Et ce n>stpas ce qui nous occupe, mais bienla dame en bistre, en spirale, en voi-ture. Elle était Parisienne, elle al-îait. au Bois elle a échoué en pro-vince.

Cela arrive à d'autres. Cela arriveà quelques-uns, non pas d'échouer,mais de réussir, du moins de vivreà Paris un certain temps, puis de

gagner ou de regagner la provinceà l'âge de la retraite. De ce goûtpour la campagne, en fin de car-rière de ces retours à l'âge du re-

pos, des gens s'avisent d'inférer qu'ilne faut pas désespérer de la terre.fie l'amour qu'on lui porte, puisqu'on;lui revient toujours. On n'en déses-

pèrepas. Dieu juste 1 Seulement, en

fait d'amour, on se permet d'opinerque le plus efficace, c'est encorel'amour jeune, l'amour fidèle, et quela terre se portera d'autant mieuxqu'elle conservera des bra» vigou-reux pour la remuer, indépendam-ment des bras d'amateurs, de re-traités, qui

rappliquentsur le tard,

et, sur lesquelson ne peut guèreDompter que pour la culture deslaitues. Mais, revenons à la dame

peinte, qui était Parisienne et de-vint provinciale.

Elle ne le devint pas si vite ellefit son temps à Paris, en sa qualitéde tableau. Le premier qui l'acheta

commençait une galerie. Il la com-

mençait comme d'aucuns une biblio-thèque. En possession du meuble,

pressés dele remplir, il achètent au

hasard des piles,de volumes, de quoigarnir les rayons. La dame fut ac-

quise pour garnir un mur.

Tel père, tel fils Encore un pro-verbe qui ment quelquefois. L'hommeà la galerie eut une progéniture qui,malgré la rime, ne s'accordait pointavec la peinture. Quand il mourut,les toiles qu'il s'était payées pri-rent le chemin de la salle "des Ven-tes, d'où la dame en brun sortitpour aller chez un revendeur.

A cette époque, avenue du Bois,tes phaétons, les victorias, les til-

burysse

raréfiaient dejour en jour.Du temps avait coulé des Expo-*sitions s'étaient succédé. Elle-

même, l'Exposition de 1900 avaitabattu son décor, en ayant fait voirde toutes les couleurs à ceux quil'avaient visitée comme à ceux quit'avaient entreprise. Bref, l'âge ducheval agonisait; l'ère du cycles'affirmait etcelle de l'automobile.

Ce fut un constructeur d'automo-

biles, précisément, qui eut l'occa-sion, toute fortuite, de tomber enarrêt devant la dame brune, chezle revendeur susmentionné. Uneidée 1Il s'offrit le tableau, pour en

(MitonsdeLourdes

& Sitrïswsemla uiirei

Le cas de rechute

Un de nos confrères écrivait, au

mois de septembre dernier, à S. Exe.

Mgr Gerlier, une lettre dans laquelleil disait qu'une malade, Mme Rou-

chel, guérie, le 4 septembre 1903,d'un lupus de la face, avait vu la ré-cidive de cette affection s'établirdeux ans et demi après, dont ellemourut en 1912 à l'hôpital Saint-

Sauveur, de Montigny-les-Metz. Et

notre confrèrexiemandait s'il n'y au- «

rait pas loyauté à ce que leBureau

des constatations médicales d'aujour-d'hui reconnût que les décisions pri-ses par celui de 1903, présidé parnotre savant prédécesseur, le Dr Bois-sarie, avaient été à tout le moins

prématurées.Mgr Gerlier m'ayant fait part de j

ce scrupule et prié d'y répondre. ,iel'ai fait dans le sens des réflexionssuivantes que ce cas des plus inté- jressants m'a suggérées.

?A titre de renseignement, je ferai

pour mes lecteurs un rapide exposéde l'histoire de la guérison (V)MmeRouehel. C'est d'abord un cer-tifleat du D' Ernsl, de Metz.

lJ'ai vu Mme Rouehel pour la pre-

ïaièrô lois en 1895au Bureau da bien-

« M»<

illustrer son magasin de vente, sis 1dans les parages de cette avenue oùles beaux carrossiers ne trottaient

1plus qu'à de rares exemplaires, auson des suprêmes gourmettes. Ceconstructeur estimait que le phaélonde la dame brune ferait contrastedans son magasin avec les voituresautomobiles qui s'y alignaient, à1avantage de ces dernières. La dameen brun, en effet, ne manquerait pasd'apparaître ridicule en raison deson véhicule démodé. Ce psycho-logue avait cette pensée, et, commearrière-pensée, il entretenait celled'accuser le contraste davantage ense procurant un pendant, un autretableau, une autre belle madame, la-que-lie, du coup, serait au volant.Une toile d'occasion, bien entendu,Les affaires sont les affaires.

Il n'en trouvait pas du formatsouhaité. Le temps coulait encore.Le camembert aussi, en apparence,et la dame au fouet, en ce lieu, de-venait parfaitement insignifiante.Son phaéton ne disait rien, l'auto-mobile, engin moderne, se recom-mandant bien toute seule.

Or, voici qu'un matin, plutôtqu'un soir, un client de provincesurgit. Client éventuel, c'est-à-direnon décidé. Néanmoins, des pour-parlers s'engagèrent. Au cours deces pourparlers, mêlés de proposdivers, il arriva que le client fixadu regard la dame en phaéton coupé,c'est-à-dire qui ne montrait que !esiège. Que faisait-elle là ? Pasgrand'chose. Mais alors ? Alors, là-dessus, tout d'un coup, une idéeLa dame brune, inopportune, en celieu du moins, fut sacrifiée. On duau client que si, ma foi, elle lui

agréait et qu'on fit affaire, on la luicéderait avec une auto, par-dessusle marché. Pure plaisanterie, maisqui fut courte, et donc acceptable.A quoi tient la destinée des em-pires, voire celle des œuvres d'artLe marché fut conclu, et, quelquesjours plus tard, une dix-chevaux

emportait emballée la dame qui n'enavait pas. Elle allait devenir pro-vinciale, ce qui nous l'a renduechère.

Les accidents de voyage 'sont fré-quents. Comment se produisl t

celui-ci, on ne sait pas. Toujoursest-il qu'au déballage, le tableausouffrait d'un accroc à l'extrémitédu fouet, au bout du manche, en

plein ciel. Désastre relatif. Nous

avons aussi nos peintres, en pro-vince. Lo tableau fut réparé, sanshésitation, sans difficulté.

La difficulté était ailleurs. En sademeure, le nouveau

propriétairene savait où l'accrocher. Les grandespeintures, les grands cadres ne trou-vent pas commodément leur place.Tout le monde n'a pas une succur-sale du Louvre à sa disposition, en-core que ledit tableau, à tout pren-dre, relève probablement du Luxem-bourg. On le suspendit dans le vesti-bule, où il donnait la réplique au

poile-manteau, doublé d'un porte-parapluie.

Il n'y est plus. La guerre a passépar là! Non que le logis ait jamaiseu à souffrir d'un bombardement oud'un pillage la guerre ne l'a pasaccablé de ses coups, mais de soncontre-coup. Comprenez que celui

qui l'habitait de riche est devenupauvre. Le cas n'est pas si extraor-dinaire qu'il ne puisse être saisi.Pour corriger la rigueur des temps,il a vendu sa maison, une partie dumobilier, en y glissant le tableauEt l'acquéreur en fut, cette fois ?aUn montreur de films, un directeurd'établissement cinématographique,opérant dans une ville d'eaux. Cetingénu avait conçu le projet d'agré-menter son hall avec le portrait dela dame brune, comme il l'agrémen-tait déjà du portrait de Mme Hu-guette, de celui de Mosjoukine oude Valentino.

L'opposition s'accusa trop forte.Le camembert, cependant bien fait,semblait pâle, pâle à ses côtés, lesaffiches hurlaient. La dame brunes'affadissait franchement. C'était àqui le remarquerait, du reste. Onne lui ménageait pas les compli-ments, les compliments à rebours,et c'était pénible à entendre. Jamaisvieux tableau n'avait paru si vieux.En vérité, quel anachronisme dansun palais de la modernité Cettedame anonyme, toute vêtue, quasihiératique en dépit de ses tullesflottants, en phaéton, avait un fouet,vous la voyez au cinéma, de mêmeque vous voyez les sourires à elledécochés par "les jupes courtes et leschapeaux-cloches. Le patron de l'éta-blissement comprit sa bévue. Mieuxvalait une affiche, un portrait depapier, dur et cru, que cette effigiedouceâtre et d'allure ancienne. Il netenait pas boutique d'antiquaillesil représentait le progrès.

faisance et j'ai constaté qu'elle étaitatteinte d'un lupus du visage, prenantsurtout le, nez et la lèvre supérieure.Tous les remèdes employés (iodure de

potassium, etc.) ont été impuissants à

enrayer le mal. De même le traitementdu spécialiste, M. le Dr Bender, à qui jel'avais adressée, tel que curetage tt cau-térisation fut inutile et dans le courantde l'année 1899, le palais se perfora; la

joue droite se perfora également en1901.

Onze jours avant son départ pourLourdes, en août 1903, la malade pré-sentait un aspect lamentable, causé parla déformation et les ravages survenusau nez. tant à l'intérieur qu'à l'extérieur,à la lèvre supérieure, à la joue droite etau palais. A la jonction des partiesmolles et solides du palais subsistaittoujours une perforation, de même à lajoue droite à trois centimètres environde l'angle de la oouche. Le nez et lalèvre supérieure étaient fortement enta-més et couverts d'une suppuration fé-tide.

J'ai revu Mme Rouehel cinq joursaprès son retour de Lourdes il s'étaitproduis dans son état un changementcomplet. La rougeur avait à peu prèsdisparu, les perforations du palais et dela jouo étaient fermées à l'endroitextérieur de la perforation de la jouesubsistait à peine une tache rouge dela grandeur d'une lentille. La lèvre surlaquelle s'était formé le plus d'ulcéra-tions ê*ait recouverte d'une croûte debelle appareriçe l'enflure avait disparuaux deux tiers des ulcérations il nerestait presque plus de traces. Sur lescontours de l'ancienne inflammation ap-paraissaient quelques noeuds cicatri-ciels.

Cette amélioration prodigieuse, onpourrait dire cette guérison, a continué

Les calfioliquES fl'iocie

Une lettre de Mgr de Québriant

Paris,le 9 mai 1931.Monsieur le rédacteur en chef,Le P. Charles, le savant Jésuite

de Louvain, m'adresse ce matin unelettre dont il m'autorise à faiivl'usage qui me paraîtra convenable 1

Je ne vois pas de meilleur usage l'à, en faire que de solliciter pourelle la pubticitc de la Croix. La voici,presque m extenso t

« Paris, le 8 mai 1931.

» Monseigneur,» Hier matin, à la session de,

l'Institut colonial international.'M. Gourdon, inspecteur général ho-noraire de l'Indochine et rapporteursur la question de l'enseignementindigène, a soutenu une thèse cou-tre laquelle j'ai cru devoir pro-tester

publiquementen séance et

dent il me paraît opportun queVotre Excellence~soit avertie.

:> M. Gourdon a déclaré que pource qui concerne l'enseignement moraldes indigènes, le gouvernement del'Indochine reconnaissait une effica-cité réelle aux anciennes disciplinesbouddhistes et confucianistes et sub-ventionnait de ce chef, au Cambodgepar exemple, les bonzes des pagodes.Quant au christianisme, l'expérienceavait montré qu'on ne pouvait pascompter sur lui comme agent mora-lisateur en Indochine, parce que,malgré des siècles d'efforts mission-naires, il n'avait pas réussi et quelo chiffre de ses fidèles en Indochinene dépassait pas 300 000. Le gou-vernement indochinois ne pouvaitdonc subventionner l'enseignementcatholique ni favoriser les écolasdes Missions.

» Ces déclarations avaient produitsur mes collègues Anglais, Italiens,Hollandais, Belges, Portugais, Fran-

çais,une impression assez profonde.

J'ai cru devoir demander la parolepour démentir les assertions deM.Gourdon. J'ai rectifié ses chiffres,en disant qu'ils devaient être qua-druplés pour devenir à peu prèsexacts, et qu'il me semblait éton-nant que l'on fondât toute une poli-tique sectaire sur une statistiquedont la fausseté était palpable. J'ai

ajouté que la communauté chré-tienne d'Indochine, loin d'être numé-

riquement insignifiante, était en réa-lité très forte, et qu'il serait sage,du seul point de vue colonial, dene pas la traiter par prétérition.M. Gourdon, visiblement pris au

dépourvu, n'a plus rien dit. et aprèsla séance, 6'est excusé auprès domoi d'avoir confondu la statistiquede la Cochinchine avec celle del'Indochine Il s'est plaint de l'im-

possibilité où on est de trouver desstatistiques religieuses. Je lui ai ré-

pondu qu'il n'était pas plus diffi-cile de les trouver que de mettre lamain sur le Journal Officiel, et luiai signalé les ouvrages très connus

qui les exposent. »

Je ne connais pas M. Gourdon.11 estime à 300 000 une popula-tion catholique qui approche de1500 000, et ce chiffre qu'il recon-naît, en conversation privée, êtrefaux, il le livre au grand public etle donne pour base à des conclu-sions qui intéressent gravementl'âme de tout un peuple et engagentles responsabilités de la France.

Ce n'est pas simple légèreté etpersonne ne prendra le change.L'erreur dont il s'agit est une er-reur voulue, voulue en vertu dumot d'ordre déjà vieux « Mentez,mentez, il en restera toujours quel-que chose. »

Recevez, Monsieur le rédacteur enchef, l'assurance de ma haute con-sidération.

J. DE Gl'ébriant,

Supérieur généraldes Missionsétrangères de Paris.

Si, d'aventure, l'été prochain, vousdeviez fréquenter le cinéma de lastation balnéaire dont il est Iciquestion, vous n'y verriez pas ladame brune. Elle n'avait coûtéqu'une bouchée de pain à son ac-quéreur dernier; à son tour, il lasacrifla sans trop de peine. Mais Ilne s'en est pas débarrassé. La damede

s'épiaa été

déposéesous un

appentis assez obscur, où les arêtesde son cadre doré parviennent malgré1tout à retenir de la lumière. Il n'apas été statué définitivement surson sort. En attendant, pour elle,l'obscurité morale s'éternise. Carvoilà nombre d'années qu'elle est là,oubliée, ainsi que l'artiste qui avaitmis ses complaisances en elle et ses

espérancespeut-être.

La présente histoire est authen-tique. On ne la rapporte pas pourdécourager les peintres, mais sim-

plement parce qu'elle répond de

quelque manière à l'une de ces ques-tions parfois posées « Où sont le?neiges d'antan, les vieilles lunes ?Où vont les lettres de huit pages etles vieux tableaux ?»»

Pour son compte, la dame en vo!-ture a fini par se rendre où elle de-vait aller dans une remise.

LA Chesnaie.

jusqu'à ce jour. Mon confrère, M. leD' Muller (israélite), spécialiste pourles maladies de la peau, aussi bien quemoi, ne pouvons qualifier que d'extraor-dinaire l'amélioration produite après lesprogrès continuels qu'avait faits lamaladie jusqu'au départ pour Lourdes.

11 est impossible d'expliquer naturel-lement le changement survenu en si peude temps.

Metz, 22 décembre 1903.

Dr Ernst.i9

Cesont ensuite deux témoignages!parfaitement valables, ceux de l'abbéHamann et de Mme Lacroix, infir-inière du pèlerinage de Metz

Metz, le 28 octobre 1903.

Je vcls Mme Rouchel depuis le tempspascal de l'année 1903. La première foisque j'ai été appelé près d'elle, je l'aitrouvée sur son lit et sous le coupd'horribles souffrances son nez, seslèvres, une partie des joues, tout celane formait qu'une seule plaie purulente.Elle portait habituellement un ban-deau. « Oti Monsieur l'abbé, me dit-elle, vous ne pourriez pas voir monmal vous vous sauveriez si je vous lemontrais. • Sur mon affirmation queJ'avais les nerfs solides et que je pou-vais tout voir, elle consentit à ôter sonbandeau. A plusieurs reprises, j'ai eul'occasion de la voir ainsi sans ban-deau pour la dernière fois, peu dejours avant son départ pour Lourdes.

Je me borne à dire brièvement quelétait son état à cette dernière

date.Toute la partie inférieure du visage deMme Rouchel était couverte d'une plaierougeltre et suppurante. Le mal s'étaitsurtout attaqué à la lèvre supérieure.qui était «ailé* jusqu'à une grosseur

CHRONIQUEARTISTIQUEV Enfer. » de Dante illustré

par Amos NattiniDante a été le grand chantre du ca-

tholicisme. A ce titre, la Croix se doitde signaler particulièrement ona illus-tration de son œuvre, qui a d'ailleursreçu ia bénédiction de S. S. Pie XI,exposée ea es cuxaesi as musée duJeu de Paume des Tuileries, sous le pa-tronage du Comité France-Italie.

Pense à Dante, lis-le, dans le butde t'inspirer de grandes idées », se dit

Delacrrix à lui-même dans son journal

et de sa lecture sort le fameux ta-blead de la Barque de Dante qui est au

musée du Louvre. Nous ne saurions en-trer dans le détail de tous les tableauxsuscités par le poème antique, mais

parmi les œuvres d'art françaises inspi-rées par la Divine Comédie, il ne faut

pas oublier son illustration par GustaveDoré.

Une multitude de belles œuvres ontdono pris leur vol de ce poème et ilétait naturel qu'il tentât plus particu-

lièrement

un Italien (bien que cetteœuvre florentine date de cinq sièclesavant l'unité italienne).

« Seulement dans ton verbe est pournous la lumière, 4 révélateur I Seule-

ment, dans ton chant est pour nous la

force, ô libérateur 1 • Ainsi Gabriele

1Qnatrlème Chant de la «Divine Comédie ». Ombres graves, les

5sages qui vécurent avant le christianisme peuplent un pré vert.

(Tableau d'Amoê Nattini)

d'Annunzio chante-t-il Dante. Aussi no

sera-t-or. pas surpris que ce soit lui quiait conseillé au peintre Amos Nattini,

qui avait débuté en Illustrant le Can-

ioni d'Oltre Mare de Gabriele d'Annun-

zio, d'entreprendre l'œuvre formidable

d'illustrer le poème dantesque. Dante,

dont la pnilosophie complète saint Tho-

mas d'Aquin, a essayé de nous initier

aux mystères de l'autre vie s'inspirant

du « séjour des morts de Platon. de

l'Àpodl} pse, des premières visions

chrétiennes de Perpétue et de Christine,

des Dialogues de paint Grégoire le

Grand, des légendes du moyen âge, etc.,

il nous mène successivement en enfer,en purgatoire et en paradis.

Le dernier illustrateur de cette grandetrilogie, Amos Nattini, n'a encoreaohevé que le tiers do sa tache, et ce

sont trente-quatre grandes aquarelles,sur les trente-quatre chants de l'Enfer,

qui sont exposées à Paris, après l'avoirété à Florence et à Rome, partiellement,dès 1921-1922, puis dans diverses viltes

italiennes, et enfin cr> entier à Milan.

700 000 visiteurs italiens ont ainsi ad-miré l'œuvre de Nattini, qui va être

présentée dans toute l'Europe et hors

d'Europe, en commençant par Paris.Dans une intéressante préface, M. deNolhac a écrit « qu'elle constitue latentative la p!us grandiose qui ait étéfaite pour rendre dans toute leur an-

goisse les premières scènes du divin

poème ».Ces 31 compositions, qui représentent

un travail prodigieux, comprennent unnombre fantastique de personnages des-sinés avec un soin méticuleux, où l'ar-tiste montre sa science de l'anatomie.Amos Nattini, Génois, a étudié tousces torses dans le port de Gênes, parmi

iles marins et les déchargeurs de char-bon.

Pour le premier chant, Nattln! a repré-senté Dante implorant l'ombre de Virgilecontre les trois bêtes.

Dans le deuxième tableau, par unenuit profonde, dans une atmosphère bleulunaire, Virgile raconte à Dante com-ment Béatrice est descendue du ciellui donner ses ordres.

Puis c'est le troisième chant, aveo lesvers immortels

Pcr mesi ru nelUcitti /ointe,Per mesi vmneWeiemoJolore.

qui sont dans toutes les mémoires.De sa barque Caron frappe avec sa

rame des damnés, tandis que Dantes'évanouit.

Dans le quatrième tableau, Dante et Vir-

gile errent parmi les ombres des sages qui

d'environ trois centimètres. La partieinférieure du nez était rongée par lemal. A coté de la bouche, sur la jouedroite, je voyais un trou, une ouver-ture, d'où sortait une matière puru-lente. Mme Rouchel me

montra aussil'intérieur de sa bouche. C'est là que1le mal paraissait avoir son siège, sur-

tout au palais, et de là il se propa-geait à l'extérieur par le nez et par leslèvres. Cette plaie suppurante s'étendait jsur les joues, à l'intérieur de la bouche

et jusque dans la gorge, aussi loin queje pouvais voir. Je dois dire que, mal-gré la force de résistance de mes

nerfs,l'aspect de cette grande plaie me re-

poussait et m'inspirait le dégoût, au-tant que le triste sort de la maladeéveillait ma pitié et ma commisération.

II

Mme Lacroix, dame infirmière du

pèlerinage, est allée voir Mme Rou-

ehel, le 20 août.

La malade, dit-elle, venait de se lever

pour habiller sa allé, mais elle avaithâte de retourner dans son lit, parcequ'elle avait de forte douleurs dans latête et cela depuis longtemps, ce quil'empêchait de faire le moindre travail.

Notre première impression en entrantdans cet intérieur n'a pas été des meil-leures, en y voyant un désordre indes-

criptible. Il" s'exhalait de cette chambreune odeur suffocante, surtout quand lamalade s'approchait de nous et nousparlait. Elle avait une bande de lingequi était toute maculée de pus. Elle

1

n'osait lever la tête de peur de nousfaire horreur. Elle nous a dit (et c'estavec beaucoup de peine que nous avonspu comprendre ses paroles) qu'elle nedemandait à la Sainte Vierge que

iagraoft de n'avot plus besoin de ce linge.

vécurent avant le christianisme, représentés dans une lumière étrange de fa

çon saisissante. On reconnaît Homère

Horace, Ovide et Lucain Aristote. 1<

doigt levé dans le geste célèbre de l'écoli

d'Athènes siège au milieu de son écoleNous ne saurions suivre les 3i chants

nous signalerons seulement ceux à quvont nos préférences; le huitième, où 11

place forte de Dité flamboie le neuvième, le dixième, où Farinata sidresse debout dans sa tombe de feule treizième, le bois douloureux des sut

oidés le quinzième, avec la pluie di

feu le dix-septième, où gisent les usu

riers le dix-neuvième, où Dante n'!

pas craint de représenter le Pape Xico

las III les pieds brûlés de la plus rougides flammes le vingt-sixième et li

vingt-septième, où lo feu sort des corpsdes damnés, c'est eux qui le rayonnentce qui est une belle pensée.

Il y a là un effort d'imagination ex.

traordinaire pour représenter les sup-plices de l'enfer, le feu, les corps prisdans la glace, les chapes de plomb dondes hypocrites, le tout rendant sensibli

l'idée dominante de l'enfer et du purgatoire, la grande Idée de l'expiation.

Ces 34 compositions forment une ex.

position curieuse qui intéressera les ar-

tistes et les lettrés. La foule qui s'2

presse est un nouveau témoignage d<l'amitié franco-italienne nous devons

nous en réjouir comme de tout ce qui

peut resserrer les liens des deux

grandes nations latines.

L'Expositiond'œavres da prince

EagèntLe prince Eugène de Suède avait quel-

ques tableaux de valeur à l'Expositionde l'art suédois, à Paris, il y a deuxans. Sa longue carrière de peintre estbien connue. Né en 1865. il étudia, à

Paris, de 1887 à iS89, dans l'atelier de

Bonnat, où enseignaient aussi Puvis deChavannes et Roi!, puis dans celui.deGervex.

Le prince Eugène a exécuté quelquespeintures murales dans des édifices pu-blics, et a, en dernier lieu, décoré la

galerie de l'Hôtel de Ville de Stockholm.Il est un grand protecteur des arts et

paysagiste de talent. L'exposition de ses

œuvres, que nous avions annoncée, estouverte à la gaterie Paul Rosenberg,21, rue La Boétie, Parie, VIII\

Elle comprend 75 peintures, aqua-relles et fusains, qui témoignent d'un

grand sentiment de la nature, et parti-culièrement des beautés de la Suède, deses forêts, de ses lacs, des neiges etdes glaces des rives de la Baltique, quidonnent aux eaux des transparencesglauques il exprime bien la mélanoo-lie des crépuscules et le poème desnuages.

Signalons particulièrement la Bour-rasque, Nuit d'été, le Palais royal deStockholm à la nuit tombante, Vue surla ville éclairée, Grisaille, Un coin duport de Stockholm. Ciel nuageux.Etude de saules et Jeunes Pins alourdispar la neige.

Les ventes des SovietsM. Louis Réau, a qui l'Académie des

Beaux-Arts vient de décerner le prixHoullevlgne de 5000 francs pour l'en-semble de ses remarquables travauxd'histoire de l'art, est l'ancien directeurde l'Institut français de Pétrogradaussi continue-t-il à s'intéresser à laRussie, où il est retourné l'an passéet a dressé un précieux Inventaire desrichesses d'art russes.

A la dernière séance de la « Sociétéde l'histoire de l'art français ila fait une communication pour dénoncerla « véritable liquidation du patrimoineartistique de la Russie », à laquelle selivrent les Soviets. Le musée de l'Ermi-

tage, qui avait d'abord été très enrichi

par la confiscation des collections pri-vées, a subi maintenant de rudes sai-

gnées. Et cela continue la collectionStroganoff a été transportée à Berlin,

St je l'ôtais, a-t-ello ajouté, vous voussauveriez.

Elle savait bien, la pauvre femme,toute l'horreur qu'elle inspirait autourd'elle.

Son m«!*i et ses enfants nous ontaffirmé qu'ils n'ont jamais osé regardersa figure de près, tellement 1rs

plaiesétaient affreuses, Quand je jetais mes

regards de loin sur sa figure, dityi. Rouchel, mon coeur se soulevait et jene pouvais manger. » Aussi ni le pèreni les enfants ne peuvent décrire exac-tement l'état de cette malheureuese, maisils peuvent attester qu'il était des plusmisérables, qu'its la voyaient quinze avingt fois par jour se retirer dans uncoin de la chambre, tournant le dos àtout le monde et renouuvelant le panse-ment ce ses plaies, qu'elle faisait tou-jours seule. Ils attestent encore quehuit mois avant le pèlerinage, elle nepouvait avaler rien de chaud. Elle vivaitd'eau froide et de pain qu'elle trempaitdans l'eau.

Ce mat enfin les conclusions duD' Boissarie

La guérison de la femme Rouehel est'une des plus extraordinaires que nousayons constatées par l'étendue et lagravité des lésions le lupus rongeaittous les tissus sur son passage par

inutilité des traitements employés onavait arraché toutes les dents et brûléles tissus au fer rouge par tous lesdétails de cette horrible maladie ellelaisse loin derrière elle même la

gué-rison du lupus de Zola.Depuis longtemps cette malheureuse

femme fuyait la vue de son mari, deses enfants elle s'éloignait d'eux leplus qu'elle pouvait. Un moment, ledésesneir l'avait gagnée, une pensée de

où elle va passer en vente les 12 et13 mai prochains, diminuée

de-quelques Iœuvres et augmentée de quelques autres |de la collection Yousoupoff. Or, cettecollection, formée à Paris par le comte

Stroganoff, est d'autant plus intéressante

pour nous qu'elle contient presque uni-

quement des œuvres françaises et de

premier ordre, de notre art du xviii* siè-etc.

En sculpture, il y a un Falconnet, un1(

charmant Buste de femme do Foucou. (qu'il serait bien désirable que nos mu- tsées nationaux pussent acquérir, mais .eLouvre répugne à acheter ces biens J« confisqués » deux Clodion et les £bustes de Voltaire et de Diderot, de JHoudon.

En peinture, deux Poussin, deux Claude 1Lorrain, des Boucher, entre autres les rDénicheurs des Natoires, des Hubert <Robert faits pour la décoration du pa- tlais mais ses « tableaux de place », tcomme on disait au xvin* siècle, repré-sentant obélisque et cascades, toiles da (3 mètres sur 2 mètres, perdent beau- ]coup à ne plus occuper l'emplacement jpour lequel ils ont été faits. (

Citons encore un charmant Portrait Id'enfant, par Greuze le Comte Paul, iPopo, oomme on l'appelait (dont il y a <une variante au musée de Besançon) et tla Comtesse Stroganoff tenant son fils,par Mme Vigée-Lebruu. Puis des meu- tblés admirables. Il est bien à craindre tque, grâce au change, toutes ces mer- îveilles de l'art français ne aient en Amé- c

rique. j11 semble que ce soient aussi les So- i

vlels qui aient vendu les deux xylogra- cphies allemandes du xv siècle qui ont tatteint récemment 412 000 francs che* r

Sotheby. En effet, le Mornlng Post dé- tclare qu'un de ses collaborateurs ayant c

pu examiner le précieux recueil, y a tdécouvert le cachet de la bibliothèque {de l'Ermitage et Je nom manuscrit du c

prince Galitzine. I

L'Exposition d'art religieuxt

de Rouenj

L'Aidé aux familles nombreuse» de rRouen organise, à l'occasion du V* cen- ctenaire de Jeanne d'Arc, une Exposition )]d'art religieux ancien, au musée de pein- iture, qui, comme l'Exposition de l'art du ixviir siècle, il y a deux ane, aura un igrand succès. Les musées du Louvre, d". jyCluny et des Arts décoratifs prêteront rdes objets de grande valeur. M. Charles

Oulmont, le D' Chompret et d'autres

grands collectionneurs en enverrontaussi. ]

Grâce au concours de l'administration rdes Beaux-Arts et des autorités reli- c

gieuses et civiles de la Seine-Inférieure set de l'Eure, il y aura aussi des statues.tableaux, ornements conservés dans les s

églises des diocèses de Normandie. On cverra la chasse de Saint-Taurin d'E-

vreux, chef-d'œuvre de l'orfèvrerie fran- i

çaise du xm* siècle le retable d'Eca- 1quelon (travail anglais en albâtre la eclôture de la chapelle de Janville j le (maltre-auteï d'Infrcville le crucifix de JNotre-Dame de Louvlers, et même les Cboiseries de l'église de Brémontler-Mer- "i

val, qui proviennent de l'abbaye de Bel- à

losanne, etc. {i

Intéressante exposition chez Bernheim

jeune, 83, faubourg Saint-Honoré. Pa-

ris, V1I1\ où M. Ferdinand Renaud

montre jusqu'au 15 mal les dessins qu'il {a rapportés de ses voyages en Corse, en

(Espagne et en France.

Nous avons remarqué particulièrementte Port d'Ajaccio, la Citadelle de

Calvi, fCorte, les Remparts de Saint-Malo et le

fPont d'Avignon, j

• tL'exposition Toulouse-Lautrec, à la- t

quelle nous avons consacré notre chro- c

nique du 21 avril dernier, a un tel suc- i

cès qu'il y a eu 12 000 visiteurs l'autre C

dimanche, chiffre sans précédent dans Iles annales du musée des Arts décoratifs, l

CHAnNAGE. 1

m [r

Un indésirable ii

Le P. Crayssao était missionnaire aux °

Indes lorsque la guerre éclata. Comme Lses confrères, il prit le plus prochain fpaquebot et rallia la France. Il fit assezbravement son devoir,puisqu'il s'en tira Javec une blessure au front et l'amputa- stion des deux jambes. Indésirable dansson pays, quand Il jouissait de son être

tout entier, il l'était à plus forte raison, c

quand il n'était plus que la moitié do 9hii-même. Il retourna donc aux Indes (dans un district du Nord, où les Hln- idous, évangélisés par lui, s'empressaientde le dédommager de l'ingratitude de sa j^

mère-patrie.Après trente ans de rudes campagnes,interrompues par la guerre, il vient de irentrer en France par le paquebot Athos, 1

des Messageries maritimes, afin de re- rfaire, au milieu de ses confrères, ses cforces épuisées. Ya-t-on le mettre à la aporte de la maison qui l'a reçu, sous pré- (texte que la loi interdit aux religieux ide se réunir, et de s'associer, et que, l'comme le dit si bien la Ligue des

Droitsde l'homme, « le congréganiste, modi-fiant de lui-même, par ses vœux, son r

état civil », le P Crayssao a perdu, non fseulement ses deux jambes, mais ses Cdroits de citoyen ?a (.

On ne le fera pa*, car on ne peut pas sle faire. Et ceci prouve que le Parle-ment a commis une double sottise: 1« en |votant une loi inique; 2* en maintenantdans la législation une loi qu'il est im-puissant à appliquer, n

DRAC ri

suicide s'était présentée à son esprit.

Lorsquele vicaire de sa paroisse vint la

voir pendant le temps pascal, elle luidit Si

jevous montrais mes plaies,

vous reculeriez effrayé. » De fait,lorsque le prêtre vit tous ces tissusnoirâtres, gangrenés, d'où s'écoulaitune suppuration fétide, il se demandas'il pouvait bien déposer la sainte has-tie au milieu de toutes ces souillures:il eut un moment d'effroi, mais se res-saisit il passa outre, il se souvintqu'il 6tifflt d'un mot de Notre-Seigneurpour guérir les infirmités du corps.

Pendant son séjour à Lourdes, ellevoulut suivre seule, loin de la foule,tous les exercices elle se cachait, ellecraignait d'être un objet d'effroi, dedégoût pour ses compagnes. Voilà pour-

quoi,pendant la procession du Saint-

Saorement. elle était allée s'agenouillerderrière la chaire, dans l'église du Ro-saire. C'est là que le divin Maltre vintcicatriser instantanément ses plaies, enfaisant tomber son bandeau, qui laissaitsur le livre qu'elle tenait à la main les

dernièrestraces de suppuration et de

sang. Nous n'avons pas là les chants,les acclamations des foules. tous lesmoyens d'entrainement, c'est dans lesilence et l'isolement que la guérisons'est produite. Le jour même, il nerestait plus de toutes ces ulcérationsque des cicatrices bien formées. Comme

on disait à cette femme que l'on voyaitencore quelques rougeurs. elle répon-dit je demanderai chaque jour a laSainte Vierge de me les conserver sielles disparaissaient trop vite, certains

médecins en arriveraient à dire que jen'ai jamais eu de mal.

Des guérisons comme eelle de lafemme Rouchel nous ramènent

auxplus beaux

jours de t'histoiredeLourde.

j 1lEnEipUiALLEMAGNE

Un ouvrage vient éf paraître dontla presse a peu privic il n'iiIVrin»cependant ilt>< jias: infixés, ,-u,

des souvenirs de guerre de l'archi-duc Joseph. Commandant rn chef d?iannées austro-hongroises operau)contre la Roumanie,' l'archiduc .(<>;seph a joué pendant, la guerre mjrôle important Habsbourg hongroispar ses ascendants depuis un sièciail était deux fois qualitlé pour eonînaître des secrets qu'on n'eut peuU(Hrc-pas conlks à tiautros et entre,tenir avec l' empereurdes relation*directe*.

<; Lorsqu'en novembre 1917, raiconte l'archiduc, j'appris par unalettre de Suisse que des négociationssecrètes s'engageaient entre l'Ententeet l'Autriche, j'écrivis i l'empereurpour lui faire part des objectionsque je pensais devoir élever contrecette manière d'agir. Mon .-enlinieaiétait qu'en toute loyauté nous de-vions en prévenir au moins noaalliés. » La surprise <lo l'arehiduane fut pas petite d'apprendre .iel'empereur que l'Allemagne était aucourant de louf. qu'à plusieurs re-prises elle >'était elle-niôme efforcé»d'engager des négociations de' paix.qu'on n'y prenait nullement au ira*gique une paix séparée de la ma-*narchie austro-hongroise avec l'En-tente. Le général von Seeckt, chefd'état-major de l'archiduc Joseph,tenait même que l'Allemagne serait

parlà en bien meilleure situation

débarrassée du théâtre lointain desBalkans, elle, pourrait concentrertoutes ses forces contre la .France.

l'eux-là donc calomnient rompe-,reur Charles qui, dans ses propresEtats, persistent. dix ans après s;imort, à le qualifier de « traître àson pays et à ses alliés >. Peu à peu,la vérité se fait, jour davantage. I,;ibelle ligure de celui que. dans l'Eu-rope centrale, ou appelle. « le roimartyr ». qu'on y vénère et qu'oùy prfe, grandit à mesure qu'elle estmieux connue.

Lapressa iozialdémokrateEdmond Goldschagg. rédacteur ai

la Mùnchencr Post, traitait rocem-.ment, dans une conférence à l'Unionde la presse à Munich, de ïorganù»sation de la pn\ssr socialiste en Alilemayne, Son exposé était intéres*sant nous en recueillerons quel..ques traits.

Toute la presse sozialdémokrat^en Allemagne est la propriété duparti politique de ce nom. El!»embrasse 203 quotidiens qui sortent.de 107 imprimeries appartenant auparti, lequel dispose de 129 maison^d'éditions. De ces 203 quotidiens,74 sont des « kopfblaetter », C'esUà-dire do ces journaux dont la partiepolitique est identique, tandis quele reste de la rédaction varie aveola province où ils paraissent. Gettqméthode de centralisation, ou mieuxde coordination des efforts, offre, aupoint de vue politique, de tels avan-tages que depuis plusieurs années,on s'efforce dy soumettre même lesplus grands organes. Dans toute larégion Rhin-Main, c'est déjà chosqfaite. L'ensemble des éditions de lapresse sozialdémokrate oscille entra1,5 et 1,8 millions d'exemj)laire.3chaque jour on estime à GO000 lanombre des abonnements gagnéachaque année. Pour cent Allemands,on compte deux abonnements payes,de sorte que, si on estime à cinqpar abonnement le nombre des lec-ileurs, on en vient à conclure qun10 pour 100 de la population aile.mande se nourrit intellect uellemen!!de doctrine sozialdémokrate.

A côté des quotidiens politiques,il faut encore ranger d'abord loulaiune série de revues socialistes d«caractère scientifique et doctrinal aDie Gesellschaft (la Société) Da»freic Wort (la libre Parole) DieFrauenwelt (Féminisme), Der wahrqJakob (le pauvre Jacques), etc. en,suite les organes des Syndicats laMctal'arbeiterzcitung (le journal desouvriers do la métallurgie), l'All-gemeine deutsche Ue,anrtenzeitreng(Gazette générale des fonction-naires.. etc. La presse socialisteri'est d'ailleurs astreinte qu'à sou-tenir les idées, à propager les déci-sions du parti du point de vueftnancier, elle et les maisons d'édi-fions qui l'entretiennent en dé-pendent beaucoup moins étroitementque la presse dite d'annonces. Uneagence générale le Sozialdrmokra-tische pressdicnst a été créée pourl'affranchir des agences bourgeoiseset capitalistes et lafournir de nou-velles. La plupart des rédacteursn'ont, de part et d'autre, aucuneformation universitaire ils sortentdes milieux mêmes dont ils ont xexploiter la psychologie et les pas-sions.

Le plébiscite da Casque d'Acier

D'aiîures en apparence très dé-«mocratiques, la Constitution de Wei-<rnar autorise le peuple allemand à

Elle est aussi concluante que cellesde Rudder et de Joachime, de nosaveugles elle nous prouve que rienn'a pu lasser la miséricorde dhinc.Cette pauvre femme, au milieu des pluscruelles osuffrances, entendit une voixqui lw disait Espoir et emiflance.Etnous, au milieu df-s menaces de l'heureprésente, nous entendons la même voix,nous si.mmoscertains que la main et leregard de la Vierge de la Grotte ne sedétournent pas de nous; elle veille tou-jours sur nous avec une sollicitudequerien ne peut troubler.

Dr BoisstRin.D' Boissarie.

a

Ainsi qu'on peutt, s'en rendracompte par ces divers documents, laguérison en quelques heures d'unmal datant de neuf à dix ans, sanscesse envahissant et avant atteint

déjàle nez, la lèvre supérieure, la

joue droite, l'intérieur de la bouche,le voile du palais, toutes ces parties

rongées et recouvertes d'une sanïeabondante et fétide, constafée. le jourmême de la guérison, mal auquels'ajoutent deux perforations, l'unade la joue, l'autre du palais, vieillesde deux ans, la guérison, dis-je, de

ces diverses répercussions organi-ques d'une affection dont l'originene nous intéresse pas, résume bienla caractéristique d instantanéité quipréside, pour nous, à l'identificationdu fait sumaturH <|e Lourdes. Et jesuis persuadé qu'aujourd'hui, commeen 1ÎM)3,le Bureau des constatationsmédicales se serait prononcé en sa

faveur.£4 aue nous constatons, nous I»

Page 5: La Croix. 12/05/1931. - archivedeladrardesifoghas.fr · prières à S. S. le Pape Pie XL 9F La fête de Jeanne d'Arc a été ... Lorsque les oraisons eurent été chantées devant

MARDI 12 MAI 1931 EA CROIXprendre directement certaines déci-sions politiques ou législatives. Troisétapes sont prévues ie pétitionne-ment au ministre de l'Intérieur ildoit être signé d'un vingtième desélecteurs; le plébiscite sur un textede loi précis il doit réunir undixième des électeurs la décisionpopulaire elle ne fait loi que siplus de la moitié des électeurs s'estprononcée pour -l'affirmative. CoQ-teux, ce procédé législatif a en outrel'inconvénient d'être dangereux parcequ'il contribue puissamment à main-tenir l'opinion publique dans un étatde tension, d'agitation, d'exaspéra-tion. C'est bien pourquoi le Casqued'Acier, conquis aux nationaux-so-cialistes a pris récemment l'initia-tive d'une mesure de ce genre pourobtenir la dissolution du Parlementprussien.

La seconde étaoe de ce plébiscitevient d'être franchie quel que doiveêtre le résultat définitif, il est inté-ressant de comparer les chiffres ob-ti-nus avec ceux du premier plébis-cite de 1926. Il s'agissait alors deV expropriation des princes et nousavons à cette époque exposé-ici com-ment se présentait cette grave ques-tion.

Ce fut alors un véritable mouve-ment populairc pour ou contre lamonarchie. A cause du principe demoralité mis accidentellement enleu, l'i.giise catholique s'était nette-ment prononcée contre toute parti-cipation des catholiques au plébis-cite il n'en réunit pas moinsi4;5 millions de voix pour la spo-liation dont dix dans la seule Prusse.Rien de tel aujourd'hui la cam-pagne du Casque d'Acier est pure-ment une affaire de parti dirigéecontre la Sozialdémokratie et lecentre dont la coalition gouverne laPrusse. Les sept partis qui ont ap-puyé le plébiscite avaient obtenu en

septembre 1930, en Prusse, 9,5 mil-lions de voix c'est à peine si unpeu plus de la moitié a pris, cettefois part au vote. A Berlin,438 000 électeurs seulement ont ap-puyé le plébiscite, 3 millions se sontabstenus dans la province rhénanele pourcentage est encore plusfaible 11 pour 100 à Dusseldorf,9 poui 100 à Coblence, 5 pour 100 àCologne. Il est juste au reste de no-ter que, dans les campagnes deTrêves où le centre réunissait ja-dis l'unanimité des voix, le pour-centage des déserteurs de parti s'at-lirme toujours grandissant.

Ou'on n'en conclue pourtant pastrop vite à un apaisement des es-prits, à une accalmie des passionspopulaires. Il ne s'agissait, nou,l'avons dit, que d'une affaire departi avec ses allures militaristes etfascistes, le Casque d'Acier est d'ail-ieurs beaucoup moins sympathiqueaux masses bourgeoises ou moyennes

eue le parti nationalsocialiste danason ensemble. Ce qui reste inquié-tant, c'est l'état général, de l'opinionpublique.

L'opinionpubliqueVoici en quels termes un ami que

i-ous avions interrogé nous décrivait,il y a quelques jours seulement,i'état d'esprit de l'Allemagne du Sudoù il vit depuis plusieurs années.Sa communication confirme entière-ment ce que nous écrivions icimôme ces derniers mois. Nous res-pectons la savem*. exotique de sonstyle elle sera une preuve qu'il ni»s'agit point ici d'une opimon deFrançais.

Rendez grâces à Dieu pour la tran-quillité de t'ordre qui rt-gne dans voschers pays de France ot de Belgique.Jelis toujours avec plaisir les revues fran-çaises que nous avons Ici, ou les jour-naux qui arrivant assez rarement. Votremonde est peu près inconnuet incom-préhensible ici-bas. Nous sommes déjàen face du socialisme victorieux quinous onvahit d'uno rapidité incroyable.Dans les Séminaires allemands, la jeu-nesse cléricale est en pleine efferves-cence. On parle d'un collectivismechré-tien. leauel nous devons accepter. Lalutte entre, des revues catholiques estpresque aehii.rnée.

Le radicalisme, sur tous les points,fait des pas en avant. Radicalismedans

le meilleur sens du mot. La bourgeoisieest tout le jour attaquée. Tout le mondeveut imposer son programma aux au-tres. Les tendances conservatrices sont

vouées à la disparition.Lt lièvre a pius ou moins pris, moitiéchez les religieux. Los discussions sontpartout très sérieuses et très vives. EnAllemagne du Sud, comme du Nord,Vantipalhiecontre les Jésuites est trèssérieuse, môme dans le clergé

La jeunesse du centre est mécontentede ses chefs vieux c'est la personnede Brï'ninsr qui les attache encore auparti. Il semble que 75 pour 10Ode lajeunesse universitaire appartient auxnazis. Le principe de l'autorité est pres-que perdu, c'est la critique impitoyablequi domine tes âmes. Dernièrement",j'aiassisté à une séance pangermaniste àl'tiniverf-ité.L'atmosphèrey était étouf-fante. In professeur d'histoire a donnéune énorme Vnrtesungsur la nouvelleEurope germanique» ce n'était plus lascience pure, mais la politique en ar-murp scientifique.A la fin, tout le pu-blie a chanté le majestueux neittscManilliber ailes. C'était écrasant. C'était l'an-nonce de grands événements.

Nous n'avons jamais été si netsur le mouvement des idées en Alle-magno et dans l'Europe centrale

faisons à un jour déterminé nousretendons ni»?moactuellement h uneannée, mais nous pensons que, passéce délai, si la santé fléchit, il n'ettpas du ressort du B. C. M. de leprévoir, et qu'il n'y a pas à le taxerd'erreur si quelques mois aprèss'avère un retour de l'affection.L'avenir du miraculé n'est pas enlronos mains. Or, dans le cas Rouchel.ce n'est que deux ans et demi aprèsla guérison que se manifesta la réi-tération de son mal.

Dans ('observation médicale qu'éta-blissent les médecins-experts des

Compagnies d'assurances sur la vie,l'état* de santé de la personne quiirollieite son admission dans la So-ciété n'est certifié qu'au jour exclu-sif de la signature du médecin. Cetétntde santé peut varier le lende-main, sans que l'expert ait eu à pré-voir ee changement et en soit renduresponsable. A fortiori les consé-quences de ce changement ne sau-raient-elles lui être mises à charge.

Que dire alors d'une récidive quia lieu trente mois après la guérison ?°et la guérison préalablement re-connue n'esl-elle pas valable du faitde cette réapparition du mal î

Iii!

Mais nous laisserons là ce débatparticulier pour l'étendre, sans li-mites, à lous tes cas analogues quipeuvent se présenter.

D'abord, si nous nous plaçons au

pointde vue de la

thérapeutiquehabitelle, c'est tous les jours qu onvoit une personne complètement

bien plus que la guerre, c'est la ré-volution des mentalités, qui se pré-pare là-bas puisse-t-elle ne pasmettre trop vite les institution*elles-mêmes en question.

PIERREDelattre.

CHINE

Une partie d'échecs

Une partie d'échecs c'est le mot

qu'employait récemment une dépêcheReuter, pour caractériser la cam-

pagne engagée, depuis quelques se-

maines, entre Tchiang-Kai-Che, manœu-vrant par les troupes régulières, et les

troupes communistes, La partie est en-

gagée surtout au Kiangsi, oi'i des bandes

communistes, multiples et fuyantes, de-

puis deux ans ravagent le pays et le

pillent et tuent sans merci. Mais ils ne

font pas dissimuler que la tâche est

difûcile.Il est arrivé souvent que. devant des

forces supérieures, les rouges se re-

tirent, allant ailleurs accomplir leurs

exploits, pendant que les troupes régu-lières ont un moment l'Illusion d'une

victoire et puis, les bandes de rouges,

paisiblement reformées un peu plusloin, reviennent les surprendre et leur

Infliger parfois de cuisantes défaites. Lecas s'est vu plusieurs fois au Kiangsi,d'après des lettres venues de là-bas.

Un autre endroit, ou il y a eu lieu de

suivre avec intérêt la lutte engagée,c'est le long de la ligne du Kin-Han,la grande voie ferrée qui va de Pékinà Hankéou, dans la région de Sinyangt-cheou. Plusieurs milliers de soldats,mécontents d'être mal payés, sont pas-sés, avec armes et bagages, dans l'ar-

mée communiste. lis ont, pour leur coupd'essai, enlevé les rails, sur un parcoursde 20 lis, d'autres disent de 100 Us,

interrompant ainsi la circulation surcette ligne, qui a déjà tant souffert detoutes les guerres civiles précédentes.On a pu, toutefois, mettre à la raisonces rebelles malencontreux' et les re-

pousser & quelque distance de la vole

ferrée, assez pour permettre aux trainsde reprendre leur circulation à peu prèsnormale. Mais le cas de cette rébellionmontre ce qu'il y a de préoaire dans la

situation, tant qu'on n'aura pas trouvéle moyen d'assurer la discipline dansl'armée régulière et le moyen indis-

pensable pour cela semble bien être,avant tous les autres, de les payer ré-

gulièrement. Mais tous les problèmesde l'heure actuelle sont connexes

pour payer régulièrement les soldats et,du même coup, fortifier la campagnecontre les communistes et les bandits,il faudrait licencier, d'une façon sage et

prudente, tous les soldats que les

guerres civiles ont fait recruter et quirestent présentement un danger perma-nent pour la paix du pays. Ce problèmepréoccupe, à bon droit, Tohiang-Kai-Che,qui compte, pour cela, sur le conooursefficace de Tchang-Sué-Liang et 11faut

rappeler que celui-ci, avec son titre de

vice-généralissime des armées de

terre, de mer et de l'air, a reçu la ohargede quelque 250000 soldats kouoming-chlun et du Chansl à licencier. Il y atout cela, et quelques autres difficultés

enoore, dans la partie d'échecs que con-duit présentement l'actif et habile

Tchlang-Kai-Che.

Missionnairesmorts et prisonniers

Depuis ma dernière lettre, le nombredes missionnaires prisonniers a dimi-nué de la liste ancienne, il reste lesPP. Hidalgo et Avito, Jésuites espagnols,du vicariat apostolique de Anking, dansla province du Anhoui, qui furent cap-turés U 11 avril 1930, depuis plus d'unan par conséquent.

Qu'en est-il du P. Henri von Arx,Lazariste suisse, du vicariat apostoliquede Nantchang, capturé le 16 octobre 1930à Peutzeh. Quelques journaux ont an-noncé sa mort mais comme pareil bruitavait déjà couru H y a quelques moiset avait été ensuite reconnu faux, Il con-

vient d'attendre pour être flxé.Un des missionnaires prisonniers, le

P. Filia, des Missions étrangères de Mi-

lan, a. heureusement été délivré. Alors

que de divers côtés on se préoccupaitde hâter sa délivrance et que Mgr le

délégué apostolique, ainsi que Mgr Bal-

coni, vicaire apostolique de Hantchoung-fou, avaient prié Mgr Rouchouze, vicaire

apostolique de Tchengtou. au Seutchoan,de faire tout le passible pour obtenir ladélivrance, celle-ci se produisit soudain,un peu comme dans un conte de fée oudans la Légende dorée. Alors qu'on pen-sait que l'affaire tralnerait en longueur,voici que le 24 février au matin, un Chi-nois, fort élégamment habillé, se pré-sente au P. Filia, lui déclarant, de façontrès aimable. qu'il venait du Seutchoan,qu'il était envoyé par le général Ou-Pei-Fou, expressément pour le délivrer; quele chef brigand Kao, présent à ce dis-cours, n'avait plus aucune autorité surlui. Et de fait, aussitôt arriva une chaiseà porteurs, avec quatre porteurs et

quatre soldats cheval, pour transporterle Père jusqu'il la ville de Sihsiang. Etainsi le P. Filia fut délivré sur-le-champavec un sourire du brigand Kao, quil'assura qu'il était libre sans aucune ran-

çon.Pour nous, gens du Nord, l'histoire pa-

ratt d'autant plus intéressante que legénéral Ou-Pei-Fou, figure d'ailleurs très

guérie d'une affection quelconque,pneumonie par exemple, la contrac-ter à nouveau après un temps va-riable et en mourir.

La guérison surnaturelle queje sache ne confère pas l'immu-nité, et de Rudder aurait tout aussibien pu se fracturer la jambe gaucheune deuxième fois, que l'abbé De-sailly pourrait voir ses poumons etson larynx être réinfectés par levirus tuberculeux, sans que pourcela leurs guérisons respectives anté-rieures pussent être entachées de dé-négation ou même d'imperfection.

Lazare est mort deux fois, dira-t-on que sa première résurrectionn'était pas miraculeuse ?P

A la vérité, la réitération des af-fections guéries à Lourdes est rare,très rare même. Quand elle a lieu,outre le facteur naturel possible queje viens d invoquer, c'est qu'à notreavis il est entré en ligne de compteun élément nouveau que je voudraisfaire saisir au lecteur.

Nous oublions en effet trop sou-vent, nous médecins, que les guéri-s>ons de Lourdes ne sont pas del'ordre naturel. Elles se composentsynthétiquement non seulement d'unprocessus curatif qui déjà nous dé-concerte par ses caractéristiques in-vraisemblables et incompréhensiblespour nos sciences biologiques en leurétat actuel et futur, mais aussi f:tsurtout des conséquences surnatu-relles de cet élan de l'âme versDieu, la prière, qui a marqué le dé-clanchement de ces processus.

sympathique, ayant connu autrefois sonheure de célébrité ici, passait comme

mort, politiquement parlant. En tout cas,bravo pour l'heureuse intervention quile rappelle à notre souvenir.

Le P. Tierney, qui figura durant plu-sieurs mois dans la liste des mission-naires prisonniers, vient malheureuse-ment de, diminuer la liste par sa mort.Le P. Tierney était un missionnaireirlandais de Saint-Colomban, remplis-sant les fonctions de supérieur de laMission, dont sont chargés les mission-naires de Saint-Colomban, à Kienlehang,au Kiangsi.

D'après les renseignements qu'on apu recueillir de la part de compagnonsde captivité qui ont été délivrés, ou pardes mtssagers envoyés par les confrèresdu P. Tierney pour s'informer auprès

des bngands, le pauvre missionnaire,plusieurs fois menacé de mort par les

brigamte s'ils n'obtenaient pas la ran-çon demandée, serait mort non point demort violente, mais de maladie, la ma-laria probablement. Sans nul doute quela mauvaise nourriture et les priva-tions ce toutes sortes ont amené ce fa-tal dénouement. Le P. Tierney estmort le 28 février. Il fut enseveli lesoir dfi ce jour. Des courriers envoyésauprès des brigands purent obtenir 1apermission de transporter son corps à

Kientchang, la résidence principale deses confrères. Le missionnaire avait trèsvite obtenu la plus entière sympathie deses compagnons de captivité, la plupartpaTenâ. Rien n'était plus touchant que ledévouement simple et finalement affec-tueux avec lequel deux petites filles,l'une palenne de 9 ans et l'autre ca-

tholique de 12 ans, prisonnières aussi,s'employaient à rendre au P. Tierneytous les petits services qui étaient enleur pouvoir, lavant son linge et profi-tant de leur liberté relative pour luiacheta quelques provisions au marchévoisin. Après sa mort, elles étaient in-consolables et ne cessèrent de pleurer etde crier durant plusieurs jours. Leuraffeotueu» dévouement pour le pauvreprisonnier a suggéré aux confrères duP". Tierney la touchante pensée de fairetout leur possible pour procurer la dé-livrance de ces deux gentilles et sym-pathiques enfants. fleurs écloses parmt

les ronces des brigands. Spectator.

HOMMAGE MUSICAL

à Sainte Jeanne d'Arc

Editions musicales du « Noël •Où vas-tu, pauvre putourelle 7 P. Ll-

gonnet (n" 11). Jah»nna la Pucelle(cantilène). Abbé Artigarum (n° 25).La Bergère d. Domremy (Abbé Artt-

garum (n* 76). A Jeanne libératrice.Paul Béral (n» 84). Litanies de Jeanned'Arc. Ernest Bacquet (n* WO). Hymneà Jeanne d'Arc. Théodore Decker (n«133).

Chaque fascicule, illustré, comprenantl'accompagnement d'orgue ou de piano0 fr. 80 port et emballage, 0 fr. 25.

BOXNEPRESSE,5, RUEBAYARD,PAIUS,VIII*C. C. 1S68, Paris.

Le Concordat prussien

avec les confessions protestantes

Le Synode général de l'Union de lavieille Prusse, instance suprême del'Eglise provinciale de la vieille Prusse,vient d'approuver, après de longues dis-cussions. le projet de traité évangéllqueavec l'Etat prussien. L'assentiment dela plus grande organisation ecclésias-tique prussienne fut certainement accé-léré du fait que le chancelier Brüningfit comprendre qu'il attaohait une sé-rieuse importance à la conclusion de cetaccord. Rien ne s'oppose plus maintenantà sa ratification par la Diète de Prusse.Abstraction faite de quelques points dedétail techniques, ce traité fait de l'Egliseévangélique le partenaire de l'Etat et laplace, au point de vue de l'organisationinterne à côté de l'Eglise catholique, quisigna en son temps un Concordat: Lesannées qui suivirent la grande sépara-tion de principe, au cours desquellesl'Eglise évangéllque ne fut qu'un objetde la législation officielle, sont mainte-nant passées. Elle se trouve maintenantdans une situation légale qui lui assurela liberté de se développer le plus pos-sible sous le rapport de la morale et del'éducation.

Deux points des négociations soule-vèrent des difficultés particulières.L'Etat

prussienvoulait avoir le con-

trôle et le droit de veto en ce qui con-cerne la nomination du personnel del'Eglise dans ses fonctions directricesles plus élevées cette revendicationfut énergiquement repoussée par l'Egliseévangélique. L'Etat prussien se référaau Concordat signé avec l'Eglise catho-lique il fit également observer qu'ilpourrait arriver qu'un prince de l'Egliseevangéllque, grâce à son pouvoir sur lesâmes, eût, en même temps, une grandeiniluenre politique. Il serait alors dési-rable que l'harmonie la plus parfaite ré-

gnât avec legouvernement. On en arriva

se mettre d'accord sur la base sui-vante l'Etat prussien ne pourra sou-lever d'objections contre la nominationd'un chef de l'Eglise évangélique qu'enjustifiant sa démarche par un ample ex-posé des faits politiques. Une Commis-sion arbitrale réglera les divergencesd'opinion. On a essayé de régler les au-tres questions en litige de la mêmemanière. Dans la question du choix etde la nomination des professeurs dethéologie aux Facultés protestantes, onexprima la crainte que la liberté d'en-seignement ne fût pas respectée. On semit d'accord pour fixer que. dans detels conflits, l'État se retirerait provisoi-rement pour laisser la Faculté et lesautorités ecclésiastiques tenter de s'en-tendre. En cas d'échec, le ministère descultes prussien aura le droit d'interve-nir.

Toute notre attention, du fait denos études, de notre routine, de lamatérialité du résultat, se trouveuniquement concentrée dans nos in-vestigations guidées par n»s connais-sances théoriques ou expérimentales,et nous omettons les conditions quiont décidé de la guérison, lesquellespeuvent avoir, dans l'avenir, une im-portance capitale, ainsi que nous al-ions le voir, comme motif de cessa-tion de cette guérison.

Une chose d'abord est certaineet ce n'est pas pour des incroyantsque j'écris. mais pour des catholi-ques convaincus, c'est que Dieuest tout-puissant, qu'il est le Maitreinconteste de la vie et de la mort,qu'il les distribue à son gré et avecune égale facilité, selon que sa Sa-

gesse, sa Bonté, et aussi sa Justiceen a décidé.

Rien ne lui résiste, les mondescréés, leurs éléments, les êtres qu'ilsrenferment, les microbes agents demort entre autres. Tout lui »béit etrien n'arrive à l'homme qu'il ne l'aitvoulu.

Mais alors, dire*-vous, à quoi bonle médecin ?à quoi bon la thérapeu-tique ?Nous sommes en plein fata-lisme musulman.

Que non point. Il n'y a pas de fa-talisme dans nos croyances catho-

liques. et Dieu a prévu de touteéternité les études médicales et OT.a permis le bienfait passager Etcette prévision et ce bienfait entrenten ligne de compte dans l'échéancede la mort des individus, et jusqu'au

LamissiondeBurthed'AnneletenAfriquefrançaise

Le lieutenant-colonel de Burthe d'An-nelet, chargé de mission par le mi-nistère des Colonies et le Muséum na-tional d'histoire naturelle, dont nousavions relaté l'Intéressant voyage à Rat,en Tripolitaine, retardé à Djanet par ladifficulté de se procurer des chameauxde bât a quitté ce poste fin janvier àdestination de Fort-Flatters.

Il a longé la lisière Sud des avancéesdu

Tas«ilitraversé l'oued Essandllen.

remarquable par ses rocs semblables àdes châteaux forts ruinés, visité le pontnaturel d'Iressen dans l'oued du mêmenom, qui comprend une seule archebien dessinée, de 100 mètres de hauteurenviron. La température a été fçoide lanuit, le thermomètre est descendu à5« au-dessous de zéro, et le matin, lesguerbas (outres formaient un hloo deglace. Sur le Tassili, le froid est éga-lement vif.

La piste quitte la plaine d'Admer,laisse à l'Est une curieuse et énormepierre appelée daher, en équilibre ausommet d'un piton que les efforts desindigènes n'ont jamais réussi à renver-ser, monte en pente douce, s'engagedans un affaissement du Tassili, esca-lade l'akba 'grimpette) de Tin-Tarad-jelli, aménagée pour le passage desautos-chenilles de la mission Courtot(de Tunis au Tchad par Fort-Polignao,Djanet, BiJma, en 1925).

On est alors sur le Tassili d'AJjer.plateau montagneux à l'air sévère, avecses rocs de grès quartzeux à surfacenoire ou brune, pelés, ses 'ravins rocail-leux à la silhouette sombre cuits et re-cuits aux feux du soleil, paysage gran-diose, dénudé.

Après un voyage assez rude, on arriveau milieu de mouvements sablonneuxau poste de Fort-Klatters (altitude390 mètres, à 296 kilomètres de Fort-Polignac;.

Fort-Flatters est un grand bordj enpierres de 100 mètres de côté avecflanquements, construits depuis 1W8

pour remplacer le bordj en terre édifié

par le Goum d'El Oued du capitaineIPein et qui tombait en ruines.

Ce poste devant remplacer Djanetcomme siège de l'annexe des Ajjer, dansle but de faciliter les communications,l'exercice du commandement et leséchanges de correspondances, on y exé-cute actuellement d'importants travaux

logements, magasins, ateliers, etc., amé-nagement d'un terrain d'aviation.

Fort-Flatters a la réputation méritéed'un poste déshérité, sans ressources,isolé, enserré par les dunes, dont le

séjour est pénible. Etabli sur un exhaus-sement rocheux, il est à 6 km. 500 àl'est de la Zaouia, petite oasis de 150 à200 palmiers assez beaux avec des jar-tfins d'orge, quelques légumes, des

figuiers, qu'arrosent deux sources abon-dantes.

Elle contient le tombeau de Sidi-Mousea, marabout très vénéré des

Touareg, et quelques maisons en terrehabitéeè par les noirs cultivateurs.

A 2 km. 500 Nord-Est du bordj s'étendl'Ain (source), palmeraie un peu ptuagrande que celle de la Zaouia, environ250 palmiers. Un puits artésien indigènev arrose tes jardins du Beyllkn, des car-

rés d'orge, des figuiers, quelques lé-

gumes, quelques pieds de vigne. C'est !à

que réside le caïd Moliamed Ag Abden-

iiebi, amar des Iforas de Témacinine,chef absolument rallié d'une petite tribuassez misérable, dont les hommes validesont été engagés comme miHitaires méha-ristes pour leur permettre de vivre.

M. de Burthe d'Annelet, arrivé àFort-i

Flatters le 0 mars, en est reparti aprèsun très bref séjour pour Ouargla.

D'Ouargla à Touggourt, la routetra-verse des plateaux pierreux ou de pe-

tites dunes sur la plus grande partie du

parcours (180 kilomètres). Témacin, bquelques heures avant Touggourt, estun ksar pittoresque, au milieu de

pal-miers qui émergent des sables, mais ses

maisons, cubiques, sont délabrées, seshabitants pauvres.

Les dernières étapes sont des plusfaciles. Touggourt. à la croisée d?«grandes pistes caravanlères d'autrefois,est. depuis 1929, le chef-lien du

territoirede Touggourt (annexe de Touggourt.annexe de Biskra, annexe d'El-Oued.

moment fixé par lui, et inconnu >lenous, où cette thérapeutique devientinutile. Au-dessus des moyens hu-mains s'étend son bras de Créateurqui frappe où, quand et qui bon lui

semble, au mieux, de sa gloire et del'intérêt particulier de sa créatureou de l'intérêt général des groupesou de l'ensemble.

?

Le préambule de toute guérisonsurnaturelle de Lourdes est la prière.Car on ne vient pas faire usage de

l'eau de Lourdes ainsi que l'expri-ment certains certificats médicaux,comme on emploie celles de Vichy,de Châtel-Guyon ou de Contrexê-ville. L'eau de"la Grotte ne renfermeaucun produit chimique marqué, ellene possède point de propriétés radio-

actives elle ne peut servir en unmot. d'agent curateur. C'est une eau

symbolique analogue à l'eau du Bap-tême. Celle-ci par la grâce divinelibère l'âme de la tache du péchéoriginel celle-là débarrasse l'orga-nisme de toute sorte de maladies siDieu veut qu'il en soit ainsi.

Le malade ne vient donc point àLourdes tout simplement le gobeleten poche un bagage autrement op-portun de foi, d'humilité et de con-fiance en Dieu lui est nécessairepour obtenir sa guérison. Et sa sup-plique ne va pas sans s'accompagnerde l'engagement formel de promes-ses à réaliser en cas de bienheureuseIssue. C'est un changement radicalde genre de vie à opérer, une voca-

poste des Ouled Djellal), dont lapopu-

llation monte à 210 000 habitants. C'esiun ksar important et aussi une vM-'

civiliséedepuis que la voie ferrée l'unit

àBiskra (1914).C'est là que commence

j aujourd'hui la voie sahanenne dont !;ilimite Nord est toujours reportée plu*

loin au fur et à mesure que le railavance dans l'intérieur.

Le chemin de fer Blskra-Touggourt,qu"on hésitait à construire parce qu'ili ne payerait pas ses frais, et qui ne futi établique dans un but exclusivement

stratégique, rapporte plus que la ligneGonstantine-Biskra, et cela en raison du

transport des dattes.La voie Touggourt-Ouargia est au-

jourd'hui décidée on compte que li

richessede l'oasis d'Ouargla suffira à

I alimenter le trafic, et que cette entre-prise sera affaire payante.

A Touggourt, l'eau est salée, lnbu-vable. Il faut se contenter d'eau dis-tillée ou d'eau venue en camion de

Biskra,ou même d'Ouargla. Pour remé-

dier à cette situation, le gouvernementgénéral est en train de creuser un an-cien puits. On estime qu'il faut traver-

ser une couche rocheuse de 900 mètres1 et qu'ensuite, à une profondeur totalede 1 200 mètres, on trouvera la napped'eau douce. On y travaille depuis deuxans. Si on réussit, ce forage artésiencoûtera environ 4 ralliions de francs.

Cette eau précieuse Irrigue les pal-miers qui fournissent des dattes appré-

ciéesdont le cours était le suivant sur

ie marché de Touggourt, le mois der-

1 nierDiMlst-Nnur entre 130 et 450 francsle quintal Ghar, entre 100 et 150francsle quintal Diglat-Beida, entre 100 et130 francs le quintal.

Au nord de Touggourt s'étend lalarge et longue dépression de l'ouedRhir oit s'égrènent les oasis. C'est un

chapeletininterrompu de palmeraies de-

puis Témacin jusqu'à Mraur, seméee de1 villages du type ksar, habités par des

haratin (noirs affranchis) dégénérés,qui. eultivent les jardins et palmiers.Une large politique de forages arté-

siens a complètement transformé cepays, grâce à l'abondance des eaux sou-terraines et à leur utilisation ration-nelle. Depuis soixante-quinze ans, laCompagnie de l'oued Rhir, les servicesdu génie, puis du gouvernement géné-ral, ont multiplié les forages, augmentéle débit des puits indigènes, apporté lavie et la fertilité là où 11n'y avait quemort et stérilité. Grâce a un esprit mé-thodique, on a accompli un bel effortet constitué un superbe domaine ac-tuellement en plein rapport.

On jugera des progrès accomplis dansle Sahara algérien où un débit globalde 200000 litres à la minute arrose7 millions de palmiers, par les chiffressuivantes qui concernent le seul terri-toire de Touggourt 1856, 400000 dat-tiers 1913. 1500000 dattiers 1927,1î10000 dattiers 1930,1750000 dattiers.

Le commerce des datte* qui formentla seule richesse des oasis s'est consi-dérablement développé depuis la con-struction du chemin de fer de Biskra-Touggourt, traftc qui a notablement en-richi les populattnns. L'exportation desdattes vers la France et l'étranger at-teint chaque année environ 130000quin-taux, représentant une somme de70 millions de francs. Il n'est pas dou-teux que lorsque la nouvelle vole fer-rée Touggourt-Ouargla sera achevée.cette production augmentera encore.

M. de Burthe d'Annelet a fait uncourt séjour à Biskra, chef-Ileu d'an-nexe du territoire de Touggourt, quicomprend 800000 dattiers.

C'est une station hivernale réputée,fréquentée par les touristes cosmopo-litesqui peuplent ses hôtels ses pa-laces somptueux. C'est la résidence duchef de la tribu des Zibaas. le Cheikhel Ara!\ Si bou Asiiz ben Gana. grandsoignent, d'un esprit fin, de manièresdistinguées qui parle purement notre

langue

Apre'; avoir visité les fameusesruines romaines de Djémila, M. deBimhs d'Annelei a enfin

gagnéla Mé-

diterranée et Alger, terme de son ma-

gniflquH voyage (18 avril 1931).

tion à suivre, une omvre à accom-plir, etc.

Que Dieu prête une oreille atten-tive à sa créature, que la grâce so:-licitée soit obtenue, et le miraculé,de par son engagement, est tenud'exécuter intégralement ses pro-messes. Autrement, de toute justice,Dieu ne peut-il revenir sur ce qu^royalement il avait accordé, détruirece qu'il avait réédiflé et prescrire,en vertu de son pouvoir discrétion-naire à t'agent pathogène de re-

prendrepossession des éléments li-

bérés ?9Jésus lui-même (Ev. selon saint

Jran, Ch. v, 14) n'a-t-il pas dit auparalytique qu'il venait de guérir àla Piscine probatique « Ecce sanusfoetus est jam noli peccare ne de-trrius tibi aliquid contingat. Voicique tu es guéri ne pèche plus, depeur qu'il ne t'arrive quelque chosede plus grave. »

En conséquence, dira-t-on que,dans ce cas, il y a récidive ?Non.Nous dirons plus simplement qu ily a réitération du même mal, inflic-tion de la même maladie pour man-quement à la grâce reçue.

Et que l'on ne croie pas que c'estlà simple conception de l'espritj'en peux citer un exemple frappantchez un de nos très chers amis del'Hospitalité de Noire-Dame deLourdes, qui, en juillet 1»83, à

lapiscine, guérit une première foisd'un mal de Pott très grave consé-cutif à une chute d'un second

étagefaite en mars 1882j Cgt ami, peu re-

Rappelons-en les étapesDépart de Paris le 23 septembre 1Ô28;

débarquement à Douala (Cameroun). le13 octobre Bangui, Haul-Oubangui-Chari (belles chasses aux grandsfauves, Ouanda Djalé, N'Dellé, Fort-Aroharobault iS avril 192*) Am Tt-n.im Abéché (Ouadal) (22 juin) Fada(Ennedi; Faya (Burkou) difficileascension de l'ancien volcan Emi-

Koussi (3 415 mètres) (du 17 septembreau 9 octobre) passage en A. O. F. à

Bilma (14 décembre) et Zinder (12 fé-vrier 5930) par te désert du Ténéré, un•des pius meléments qui soient aumonde; pointe sur Tcssaoua et Maradi;Agadès (Air) tournée dans les monts

Bagheiôn (du 26 avril au 11mai)Tabou- pointe sur Niamey (Niger)Ménaki» (2 julllit) Kidai Tamanras-set (Ahaggar) (14 septembre), par loTanezroult tournée dans la Koudiu(du l*r au 12 octobre; Djanet (Ajjen(30 novemb>"e), par Tarhahouaoul, Ta-

zerouk. Tadjensert n'iohaouen pointesur Rat (Tripolitaine) (du 9 au 20 dé-cembre Fort-Polignac, Fort-Flatters,Ouargtr, (22 mars 1931) Touggourt,Alger (18 avril 1931).

Le lieutenant-colonel de Burthe d'An-nelet a accompli le périple complet du

golfe de Guinée à la Méditerranée, dusud au Nord et en zigzag de l'Est àl'Ouest et de l'Ouest à l'Est. Il a fait del'inédit, ne se contentant pas de mar-cher et> ligne droite. en « tœnia «.maiss'efforçant de rayonner en toile d'arai-gnée » autour de points intéressants. Ila parcouru le Cameroun et les trois gou-vernements généraux de l'Afrique fran-çaise, si différents par leur structure etleurs populations la forêt équatoriale,la savane, la brousse, la haute mon-

tagne.le désert, le bled. Audacieux ex-

plorateur, il a poursuivi pendant plus dedeuxans et demi, avec une volontéimplacable et sans défaillance, son for-midable itinéraire, totalisant près de23000 kilomètres couverts par les moyensde transport locaux, en tippoï, à cheval,à ohameau et aussi à pied, il a accomplile vaste programme qu'il avait élaboréavec une grande largeur de vues il l'aréalisé point par point, dans toute sonintégralité et l'a même dépassé, avec unbonheur d'exécution dû à une expérienceconsommée des hommes et des chosesd'Afrique.

Sans souci des fièvres, des fatigue?,des privations, des duretés de eiiamipjour. des risques, des embûches, desdangers, de la solitude morale absolue.ne comptant que sur lui-même, à unâge où on n'aspire qu'au repos, H atenté l'impossible et a réussi. 11 aaccompli un magnifique exploit.

Il rapporte unbagage scientifique Im-portant. Il a rendu des services spéciauxà la science, à laquelle il a apporté uneample contribution. Il a recueilli desdocuments géographiques, économiques,ethnographiques, géologiques, zoolo-giques, botaniques, épigraphiques degrand intérêt.

éMNNih- '• -

Congrès des Amicalesde renseignement libre

à Tournon

LTJrion régionale des Amicales del'enseignement libre du Sud-Est, quigroupe 250 associations fédérées, tien-dra, cette année, à Tournon. le di-manche 17 mal, un Congrès régional.

Le programme comporte A 8 heures,messe solennelle à l'église Saint-Julien, A 9 heures, Séance d'études pré-sidée par M. Henry Poupon, présidentgénéral de la Fédération, assisté deM. d'Azambuia, président de l'Unionrégionale de Marseille et de M. Meyerie,président de l'Union du Sud-Est.

Un certain nombre de rapports Inté-ressant l'enseignement libre seront pré-sentés par MM Beaume, do TournonPaponaud, de Hive-de-Gler Crochet, deThonoi Gentilhomme, de Lyon, et parMlles Fscalier, de Roanne, et Picard, deLyon.

A 2 h. 30. séance plénière confé-rence de M. le chanoine Jauffrès, vi-caire général de Viviers, sur l'Ency-clique sur l'éducation de la Jeunesse.Discours de M. le colonel Cailles. députéde la Haute-Savoie, qui traltera du rôledu Parlement ep face de la questionscolair".

luennratlonde l'ascenseur

du château fort de Lourdes

Pour monter au chateau fort deLourdes où a été fondé, en 1921, par leT. C. F., le musée pyrOnorn, il f<tuigravir 200 marches. Désormais, ou

pourriv aoeéde» pins faetiement.

En cffet, en présence de M. Gazagne,maire de Lourdes, accompagné d'unedélégation du Conseil municipal, deM. Le Bondidier, conservateur du Mu-sée pjrénéen, et des ingénieurs con-strueUurs, vient d'avoir lieu

l'inaugu-ration d'un double ascenseur, Cestvraisemblablement

pour la premièrefois, en France, qu un ancien châteaufort eu; desservi extérieurement par utiascenseur électrique. En voici les prin-cipales caractéristiques

Les cabines, au nombre de 'deux, pè-sent chacune 3 200kg. et peuvent conte-nir 25 personnes. Elles sont actionnéespar deux machines de 40 chevaux. Ladurée de la montée est de 30 secondes.Le débit horaire peut atteindre 1 300per.sonnes En cas de rupture du câhle, undispositif automatique enraye la marchede la cage, à moins de vingt centimètreset, en cas de

panne, les voyageurs peu-vent passer dune voiture S l'autre, lesdeux voitures étant Indépendantes etpouvant être placées cflte à côte.

Le Musée pyrénéen conserve, dans lachapelle de l'ancienne garnison de laforteresse, lea antiques statues et boi-series d'autel de l'église paroissiale deLourdes, aujourd'hui démolie, et devantlesquelles s'agenouilla la bienheureuseBernadette Soubirous.

connaissant, perdit complètement la

1foi en 1895. Il la retrouva à

Lourdes,où, à contre-cœur, il avait accom-pagné sa mère, instantanément et enmême temps

qu'ilconstatait une ré-

pétition imprévue et subite de sonmal. Celle réitération lui valut, àBerck, dix-sept opérations succes-sives au cours desquelles résectionde treize apophyses épineuses et dedeux vertèbres. Une seconde guéri-son instantanée eut lieu, à Berckmême, le mal étant en pleine évolu-tion, en août 1897, par consolidationsoudaine des vertèbres malades.après vœu formel de se fixer àLourdes et de s'y consacrer entière-ment au service de la Sainte Vierge.Cette guérison complète s'esl admi-rablement maintenue jusqu'à l'heured'aujourd'hui.

Supposons que Dieu ne se soit paslaissé fléchir par le remords de sonpénitent et qu'il ne rait pas guéride façon surnaturelle une secondefois, alors que, comme à la première,la mort était proche, dira-t-on qu*?la guérison de 1883 était un leurre

et quele mal n'était qu'ensommeil ?9

Au point de vue médical et pure-ment humain, nous serions fot.dés àle penser, mais au point de vue gué-r>'s<mde Lourdes, je dirai que, dansles deux cas, il y eut guérison com-plète, et que la première fut suivienon de rechute ou de récidive cesmots. en l'occurrence, ne sauraientconvenir, mais d'une réitérationdu mat par unique, toute-puissanteet sage volonté de Dieu, comme pu-nition et comme exempte,

LaT.5.f àl'étrangerProgrammas du m«r«r«di 1S mai

BERU.N (ALLEMAGNE)(ti3 et 4!« m.). -»6 û. 30, concon. u h., concert de disque*

i« h. 30, mu*. i#g*rp. ta h., massons.ïO n.. mus. de danse. ti h.. Polonaise

en la majeur (OUopini; Première suite <t'or-•cftetlre ihljder); «amtc» eup/ignoles n«« 1et 5 (Mosikowski); Carmen tBuel); PrehtdijJarnofeJi. juur de mariage, tm Troldhauien(Grieg); Suite internationale vTchaikowskj')|t'euiltes du soir sofl'enfcacû).

LA.\e.r.NBi:ruî (Allemagne <ts.* nu. ->7 II. 5, io h. 40 et li h. 10, concert de rtls<ques. 13 h. 5, La fille du réaiment

(Uo-nliettl); L'or et largent (Lehar); Les Min-nrtanger (Ajnindel), Guillaume Tetl (Hos-slnl); Hnlandia (Sibtltus); The chez le han-neton (Slcde); Offcnbachiena (Conradi); Su»Lorenzo (Sllva). n h., concert. îo jMconcert. 33 b., mus, de dmse.

STUTTGART (ALLEMAGNE)(360 m.).10 h. «-1la h., concert de disques. li h. atconcert. 1S h. 30, heure enfantine.16 li. 30, relais de Francfort. 17 h. :n>*concert. i« h. 15, Dimanche enMHe\Htdons un vieux jardin- Danse des matclfU(.Memann); Romance (Saim-SaSiu); Vol iietoiseaux ver» le Sud (Blumer); Vocfum» enla diète majeur; Valse en *( naturel minevr,Valse des minutes (Chopin-Zankc).19 h. 45 et Si h. 15, relais de Francfort.x'2 h. 36, relais de Budapest.

VIENNE (AUTOICHE) (517 IDCireS).11 h., concert de mus. léirère. 13 h IOiconrert de disques. 15 h. 80. concert vocalde piano. l» h. 35, théairr et film sonore

20 h., Sonate en ni b&mol nMjeur (B. Mar-cello); Trois Correntl (An«r. RoaM); Chant'men ut maievr (Bern. délia Oldla); Bal)a,i<Vieille mélodie hongroise; Dante des ans:Soir sur la campagne t Un peu gris; Cltfni)Tambourin; A la hongroise: Danse rotimaini(Bêla Bartock); Danses marostzeltes (Kolnly),1,

22 h. 15, concert de mus, légère. îS h.,Jax2,

BRUXELLES (BF.LCIQrE) (S08.5 m.).17 h., matinée du danses. 18 h m>n,S,enregistrée. 18 h. 30, mua. enrefrlstwic

18 h. a. radlo-dlffnslon d'un concertn orgue. îo h., séance consacrée à Uchanson vervietoise. 21 h., y Amour sur-cie-r (de Ftlla). Si h, 80. Trio wur di-ftvlotont et alto (Eug. Ysaye). 21 h. ?o,concert de mus. légère.

BARCELONE (ESPAGNE)(,'HR m. 8) -14 h., disques. Mus. de danse. 15 h 15,Cocorico (Qanne.);

Chanson Jolie(Franeschl);

16 h., émission au bonélke des ùôpttam.18 h. 30, mus, do danse. 1» h.. Trio.

20 h., transmission dp l'hrticl Rlti. 22 h.Marche florentine (Fuc.lkl; La douloureuse(Sarano); Cordoba en ffle (Turlna) ·23 h. 5, radlo-ihéitre, St h. «0, dlsquischoisis.

NATIONAL (Daventrj-) (3 xx. 1 SUA et381,3 m.). u h., graniophone. is h ir,récital d'orirue. 13 h. 30, mus. léjrere.15 h. 30, concert

symphonlqu*. 16 h. 4f.,mus. d'oriue. 17 h. li, l'heure enfan-tine. fg h. 40, Trios de Beethoven.18 h. 45, Buy Bla#: concerto, op. «1, pourviolon et orchestre (Beethoven). 31 h. ia.La flûte enchantée, aclo J (Mozart)33 h. 20, mus. de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daveiltry) (5 R-l);H9S.»m.). 12 h. 45. concert. 17 h. ir..l'heure enfantine. 18 h. 40, Ouverture ilune comédie irlandaise (J. Ansell); Dent,esquisses irlandaises (O'Donncli): Deux deti-

ses irlandaises (Flmscane); Trois peinture*irlandaises (J. Ansell); Suite frlandnhi'(Roeckal). SO h 3.1, The Bidgeu-oy />“-rade, programme de chants et danse31 h. (0, mus. de danse.

HUrZEN (HOLLANDE* (1 S7Smètres).T h. 40 et 7 h. 53, disques. 10 h. 4»concert d'orgue. 13 h. 10, concert.13 h. 40, disques. 18 h. 40 pour les en-fants. le h. 9K, disques. 10 h. 40, con-cert: Sélection:

Rejotcingin Ihr t.ord <G0M-

smlth);Conquerinn

Fait (Ooldamlth); AtrvHcan mélodies; TheFounriers sonos (Haw-kes); Mtghty lo tave (Marshall). 89 h, r>,disque*.

ROME (141,? m.). NAPLKS(331,4 m ).12 h. 45, mm. Xéfère. 17 H., concert.

19h. 40, disques. $1 h. S, Dtjanlre (fi-

Saftng); Toccata n» 4 (Scarlatll); Trois valse*(Brahms);

rnust(GOunnd); Boléro (Ravch-

comédie de G. Voisin; Thaïs (Massant)- /1pie voleuse (Rossinl).

LE PELERINAGE

de lliyclip'Jeram

nowum

Le pèlerinage de l'Encvcliqu»" Rerumnovarum partira bientôt de Paris. Parmiles heureux pèlerins se trouverontdeux t.iuréuta d'un concours organisépur Ips soins de l'Acndémie d'éducationet deiilrslde sociales et de In Sociétégénérale d'éducation et (l'enseignement.

L'Aohdémie d'éducation et d'entr'uiilosociale. avait, en effet, off. rt deux.xbourses de pèlerinage, pour <Mreattri-buées, l'une à un élève de l'enseigne-ment supérieur catholique et l'autre àun élèvo de l'enseignement secondaire,4 ia culte d'ua concours sur l'Enev-ellque Rerum novarum.

Un jury, composé du B, P. de laBrière. de MM. Lcpellctier, doyen de taFaculté catholique de droit de Paris, etFrançois Hébranl, professeur de cetteFacuÛi'' et président de la P. O. S. P. F.avait posé les questions suivantes

1* Pour le concours entre établisse-ments secondaires libres

« QueUes sont, d'après l'EncycliqueRerum novarum, les Institutions qui ontun rôle à remplir dans la solutionchrétienne des problèmes du tra-vail ?»

2* Pour le concours entre étudiantsdes Facultés libre»

« Exposer, d'après l'EnoyclIque Re-rum novarum, la conception chrétiennedu travail et de la juste rémunérationdu travail.. »

Le lauréat pour les élèves des col-

lèges est M. Jacques Chardon, lnstilu-tton Notre-Dame de Chartres (Eure-et-Loir).

Le lauréat pour les Facultés catho-liques est M. Jean Cayeux, étudiant endroit, troisième année de licence, Fa-'culte libre de Lille.

-N'est-il pas possible également quella réitération du mal par cetuimême volonté de Dieu

ait quelque-fois pour but non de punir, maisau contraire de sanctifier l'aniod'élite par l'épreuve après la jouis-sance du bienfait ?

Le « Bureau des constatations •><n'est pas en charge de la prévisionet des conséquences de ces voies par-ilieu Mèresde Dieu.

Lesguérisons

de Lourdes sontdonc beaucoup plus complexes qu'onne l'admet ordinairement. N'en voirque le coté médical n'est les voirque sous leur angle le plus aigu, Ace côté s'ajoutent un côté moral, uncôté conscience, un côté divin quinous échappent et qui font qu'il nya pas à établir de comparaison entreces deux guérisons, dans leurs eon-,séquences plus ou moins lointaines.avec celles de la pratique habituelle.

Je sais bien que cet argument sem-blern spécieux à des confrères in-croyants. Aussi bien n'est-ce pa$pour eux que j'écris.

D' A. Vaixet.des constatations médicales*,

Président du Bureau

w-m-m

Le dogme Catholique, (Tome rv ducours supérieur de religion), par le cha-noine Eugène Duplessy. Un volumeformat IS X 1%,viu-5G9pages bro-ché, 10 francs franco, 11 fr. OS.

BONNEPRESSE.5, P.CEBAYARD.PAXIS,VM»C. C. 1668Part».

Page 6: La Croix. 12/05/1931. - archivedeladrardesifoghas.fr · prières à S. S. le Pape Pie XL 9F La fête de Jeanne d'Arc a été ... Lorsque les oraisons eurent été chantées devant

LACROIX MARDI12MAI1931

Candidatures/.r président de la République joue

le rôle d'arbitre entre des partisles socialistes. dans leur zèle sur le

triomphe de M. Briand, ont donne

à l élection de mercredi le sens d'urte

opération de partisans. M. Gignoux

[Journée Industrielle) déplore cette

déviation

En premier lieu, il peut ne pu être

excitant pour tout le monde queM. Léon Blum joue en cette affaire le

rôle de grand électeur. En second lieu

et c'eat là de beaucoup le plus gravenous voyons claironner d«ji à tous

les échos que M. Briand est le candidat

de la paix, que quiconque ne souhaite

i.as lui voir constituer pendant septans tous les ministères de la Républiqueest un belliciste et ce qui s'ensuit. De

quoi on peut présager que, si Briandétait candidat et qu'une mauvaise for-

tune le faisait échouer, les marnes thu-

riféraires se répandraient dans le payspour proclamer qu'une majorité de for-

cenés ya allumer l'incendie aux quatrecoins de l'Europe.

Cet intolérable abus qui consiste à

assimiler une divergence possible de

méthodes à une divergence certaine de

buts, nous l'avons bien de* fois dé-

noncé. Il est devenu l'argument élec-

toral type, maintenant que l'anticléri-

calisme" et la justice fiscale ont perdu

quelque peu de leur vertu comme ins-

truments d'agitation. Rarement toute-

fois, et dans une circonstance plus so-

lennelle, il avait atteint à plus d'audace.

Quoi qu'il en soit et la personna-lité de M. Briand demeurant, encore un

coup, hors de cause son entrée éven-

tuelle dans la lice élyséenne risque de

nous valoir des heures fiévreuses dont

nous n'avons nul besoin.

Du « Temps »

Le parti socialiste s'est abstenu dans

la condamnation formelle du projetcraccord austro-allemand. Il s'est sépar«là-dessus de la Chambre entière.M. Léon Blum lui-même a lancé un jourune idêie. que son parti, il est vrai,n'a pas adoptée tout a fait, celle du dé-

sarmement unilatéral de la France, idée

que le seulinstinct de conservation suf-

tit pourrejeter. Le patronage du partisocialiste et de M. Léon Blum risque-rait donc de donner à l'élection de

M. Briand, si ce dernier commettait l'er-î-fcur d'aceepter dans ces conditions unecandidature, un sens au moins équivo-

que. L'ordre du jour socialiste, repousséa la Chambre à une majorité massive,

apparaîtrait triomphant à l'Assembléenationale. Quel espoir le leader socia-liste

n'apporterait-ll pas ainsi aux na-

tions qui n'ont malheureusement pascessé d'avoir parfois des retours vers

l'esprit d'égoïsme et de convoitise

De Sénalus (Avenir)

Que l'on veuille porter M. Briand à la

magistrature suprême, j'y consens fort

bien et je suis persuadé qu'il y tien-

tirait sa place comme il convient. Mais

qu'on ne nous raconte pas des sor-

nettes en votant pour ou contre lui, on

ne votera pas pour ou contre la paix.Cela doit être dit, et pour les Françaisqui se tiennent a l'écart des remous

parlementaires et se demandent où est

la vérité, et pour l'étranger qui, si unautre président était élu, tirerait de nos

polémiques une interprétation totale-

ment inexacte.S'il est candidat, qu'on le juge donc

er se référant aux qualités et au tem-

pérament que l'on doit exiger d'un pré-sident de la République c'est-à-dire

d'un homme placé au-dessus des partis,qui dégage la volonté des Chambres, enassure le respect en rappelant ses direc-tives au pouvoir exécutif, et sert de lien

permanent entre les ministères succes-sif s.

Dit « Journal des Débats »

I! n'est pas possible que la magistra-ture suprême, qui est avant tout un

pouvoir d'union, devienne d'une manièreinévitable un pouvoir de combat ?Mêmesi M. Briand voulait éviter cette extré-mité, il y serait conduit par ses partI-sans, il serait, quoi qu'il fasse, le can-didat de M. Blum. le candidat deM. Malvy, le candidat de M. Caillaux.Nous ne pensons pas que, le lendemainde l'élection, M. Briand pourrait aisé-ment se dégager de ce parrainage, où

personne ne verrait un gage d'union.C'est pourquoi nous partageons l'avisde ceux qui, dans tous les partis, mêmedans le parti radical, exprimant le sou-hait que M. Briand n'accepte pas lacandidature que quelques-uns préten-dent lui offrir, et qu'il paratt tenté d'ac-

cepter.

QuerelleLe « Populaire ». socialiste, re-

n'rve ses manchettes à la polémiquecintre M. Herriot. Dimanche. on la-

tail

Ce Marin a tout de même pris un fa-meux Bouillon qui a privé la droite deson chef. Mais M. Herriot s'est offert

pour la succession.

El lundi

M. Herriot. vitupère les « révolution-naires en peau de lapin >.

Mais il encense les affairistes en peaude requin.

L' « Ere Souvclle » proteste

Il n'est pas digne d'un grand parti demettre ses petites rancunes au-dessusde l'intérêt général et de l'intérêt, biencompris, de la paix. Ce faisant, il cessed'être un grand parti il n'est plusqu'une coterie.

La guerreDeux aveugles de giterre ont sou-

tenu vendredi à la Chambre des

avis opposés, mais tous deux n'ont

qu'un désir cslui d'éviter la guerre.D)! « Journal «

Voilà donc deux Français. pareille-ment sincères dans leur détestation dela guerre comment ne haïraient-ilspas cette cruelle Bellone qui leur arra-cha les yeux? et leurs avis s'entre-choquent quand se pose la question fa-

tidique, celle qui domine toutQue faire pour empêcher cela î

Lequel de ces deux aveugles est clair-voyant ? Est-ce celui qut dit « Sou-viens-toi de te méller ». ou celui qui af-firme > Ayons confiance. La foi quisoulève les montagnes, abaissera les ob-stacles qui empêchent la paix de con-quérir le monde » ?

Cette opposition est partout et c'estle drame de notre époque.

En France, il n'y a pas de « belli-cistes », pas un, et je rappelle, à ce

propos, que je tiens toujours un magni-fique coquetier en porcelaine de Sèvresou de Saxe (au choix) à la dispositionde tout signeur de manifeste « antt-ehauvin qui me désignera un Fran-çais quelconque en disant

il veut la guerre. En voici lapreuve

Il y a des peuples où des partisentiers souhaitent ardemment la

gucrre il y a même un peuple qui,publiquement, organise la guerrela Russie soviétique. L' « Ère Nou-t'elle », dont les amis votent pour-tant arcr les tenants des Soviets. dé-nonce cett" préparation belliqueuse

Le 5 avril dernier a eu lieu. à Moscou,l'assemblée de cette Société et les jour-naux en ont longuement parlé. I.aPravda du 5 avril écrit que la tâche desécrivains qui travaillent pour l'armée estde « lutter implacablement pour la ligne

CB QUEDISENT

&LES JOURNAUX

générale, contre les Influences étran-gères relatives à la guerre et à l'arméerouge, contre le pacifisme, pour l'établis-sement d'une conception boleheviste dela guerre, pour la transformation de U

guerre impérialiste en guerre civile. Lesécrivains doivent, sous une forme artis-

tique, célébrer l'armée rouge, sa vie, sesexercices, son essence internationale.

Ainsi, à côté des détachements d'avia-teurs, de mitrailleurs, de cavaliers, onforme un bataillon d'écrivains qui par-leront de la guerre. Dans un article con-sacré à ta récente assemblée des écri-vains militaires, les livestia demandent• Que fera la littérature quand éclaterala guerre ?»En réponse, le journal dé-clare qu'il faut mettre, à temps, des

poètes et des écrivains au service de laguerre. Nous demandons s'il existe aumonde un Etat qui se prépare aussi mé-

thodiquement à la guerre et avec autantd'enthousiasme que l'Union soviétiquecommuniste '1

Pendant des dizaines d'années, la lit-térature russe s'est nourrie des idées deLéon Tolstoï et s'est livrée à une vivecritique morale de la guerre. StaMne a

changé tout ça il a attaché des écri-vains aux bataillons et aux régiments etil les oblige à chanter, en vers et enprose, les beautés de la mitrailleuse.

Leur cinquantenaire

L'Internationale des travailleur:de l'enseignement n'admire pas Jules

Ferry et se rallie au cri A bas le

cinquantenaire Le « Temps » s'in-e'n?M<!M~?)<ïtrc ~c Tcwp~ ~'<n-

digne et s'inquiète de l'enseignementde ces maitres extrémistes

A lire de pareils manifestes venantd'éducateurs, on se sent, dans le mêmetemps, pénétré d'angoisse et de pitié.D'angoisse, car on ne se tient pas deredouter les suites de pareille exalta-tion, pour ne pas dire davantage, dansl'exercice quotidien de la fonction. D'unepitié profonde aussi quand on se

repre-.-(rtte les drames de conscience quelleentraîne avec elle.

Morale laïque, colonies françaises, àn'en pas douter, font partie des pro-grammes. Enseigner ce qu'ils pensent,ces maltres-là ne le peuvent penser cequ'ils enseignent n'est pas davantage enleur pouvoir.

Si leurs collègues qui s'associeront defait et de cœur à la commémoration del'œuvre scolaire de la troisième Répu-blique et de Jules Ferxy leur semblentfaire figure « de plats valets », on con-sidère avec moins de peine quo de tris-tesse dans quelle posture Us sont eux-mêmes.

Tandis qu'ils chargent de tous lesforfaits une société sans foi, sans Idéalet sans entrailles, ils ne continuent pasmoins de la servir. Ils l'accablent deleurs Imprécations à propos d'une écoleà sa ressemblance, qui ne s'obstine pasà les retenir et, pour parler net, ré-volutionnaires et nantis, de cette orga-nisation qu'ils menacent, Ils se mettentdans le cas misérable d'être à la foisles ennemis et les complices.

–<««M~

ÇA ET LAMorts d'hier

M. Foulhy, ancien sénateur de laLoire, 73 ans, à Chanteuges (Haute-Loire). M. de Garcia Real, ministred'Espagne à Mexico, à Madrid. Leprofesseur Miehelsson. physicien distin-gué, prix Nobel en 1907,à San-Francisco.

Le Dr Jean Garel, à Lyon. 8<)ansil était le créateur de la chirurgie dularynx. M. Walter Strong, 48 ans,propriétaire de Chicago-Daily News.

Quatre noces d'or' draa le mime

village

Dimanche. à Contes, petite communede l'arrondissement de Montreuil-sur-Mtr, quatre vieux ménages, les épouxSeilller-Denoyelle, Vasseur-Rattel, Lœil-let-Treboute et Oyez-Huvet, ont célébréleurs noces d'or.

Des arcs de triomphe de verdureavaient été édifiés en leur honneur. A11 h. 30, les jubilaires ont assisté à unemesse célébrée à leur Intention, puis ilsont reçu les félicitations de leur nom-breuse descendance et de la municipa-lité.

Après une visite au monument auxmorts de la grande guerre, ils ont as-sisté à un lunch offert par la sectiondes vétérans et anciens combattants.

CARNETFAMILIAL

NAISSANCE. M. Georges Chevallier etMadame née Héply sont heureux de vousfatre

partde la naissance de leur Olle

Marie-Geneviève,le 2 mai 1931, à Saint-."Vazaire.

«_»_»

Découverte de corps de soldats

On a mis à jour les cadavres dessoldats suivants, qui ont été Identifies

A Angres, en bordure du bois en H.

Joseph Ferrand, classe 1915, recrute-ment de Nice;

A Souchez, au lieudit les Vingt. Du-four, olasse 1913, recrutement de lîSeine, 4" bureau, matricule 2459;

A Ablain-Saint-Nazaire Henri Guibert,classe 1913, recrutement d'Avignon, n:a-tricule 83.

»-«

Au Sillon catholique

L'annuelle « Journée • d'études du,Sillon catholique aura lieu cette annéele 31 mai au Cercle catholique duSacré-Cœur. Elle débutera par unemesse de communion qui aura lieu à8 heures à la basilique. Après le petitdéjeuner, à 9 h. 30, première séance dutravail Rapports de M. Robert Pigelet

La définition de la démocratie >, etde M. Cari de Crisenoy, Conséquencede la démocratie ». A midi, déjeuneren commun. A 15 heures, deuxième séanced'études. Rapport par M. Carl de Cri-

senoy. Les devoirs du eillonniste ca-

tholique en regard des réalisations dé-

mocratiques ». A 17 h. 30, allocutionde clôture par M. l'abbé Schmitt.

Manifestationsminlstérielieset politiques

M. Louis Rollin, ministre du Com-merce, a inauguré dimanche la grandeSemaine de Tours. Dans son discours, i!a fait allusion à la prochaine session deGenève.

« La France, dit-il, a un plan interna-tional concerté. 11 existe et, sans mani-festations bruyantes ou tapageuses, il seréalise. 11 comporte le développementdes ententes industrielles, la pratique du

contingentement permettant l'abaisse-ment, sinon la suppresison, des barrièresdouanières. Il comporte enfin une larzeet généreuse coopération des Etats eux-mêmes, exclusive des mauvais desseins

politiques et tendant non pas à opposerles pays les uns aux autres, mais bien

plutôt, en les rapprochant, à les unir età les aider par des facillité douanières et

par l'octroi de crédits. »

M. Achille Fould, sous-secrétaire à

l'Agriculture, a présidé, à La Roche-sur-Yon, ls concours de la prime d'honneurdu département de la Vendée. Au ban-

quet qui a suivi cette manifestation,M. Fould a exposé tes mesures prises ouenvisagées par le gouvernement en fa-veur de l'agriculture il a souligné Fef-fort agricole accompli par la Vendée, quiaporte, tant à la production animalequ'à la production vegétale de la France,sa large contribution.

M. Charles Pomaret, sous-secré-taire d'Etat de l'enseignement technique,a présidé le banquet de clôture du Con-grès national de la Confédération destravailleurs intellectuels.

Le Congrès de l'nion populaire d3la Gironde s'est terminé par un banquet,au cours duquel M. Désiré Bouteille, dé-puté de l'Oise et membre du Comité exé-cutif de la Fédération républicaine, acommenté les récentes élections par-tielles.

La campagne électorale de 193?,a-t-il déclaré, est virtuellement ouverte.On va se battre non pour telle ou tellefprmule secondaire, mais pour la sauve-garde des grands intérêts de la nation.L'heure n'est plus,» pour les nationaux,de se subdiviser en groupes et en sous-groupes. Contre le péril mortel d'unministère Léon Blum, une large alllanc;est nécessaire entre tous les bons ci-toyens. »

M. Charles Reil>el, député, ancienministre, vice-président de l'Alliancedémocratique, a présidé, à Songeons(Oise), le Congrès de la Fédération desgroupements républicains de la 2' cir-

conscription dî Beauvais.u Les socialistes, dit-il, ont sur les

radicaux-socialistes cet immense avan-tage qu'ils peuvent plus aisément déve-lopper leurs théories démagogiques, etque. n'ayant jamais connu et rejetanthabilement les responsabilités du pou-voir, ils peuvpnt reprocher aux radicauxles fautes mêmes qu'ils leur ont faitcommettre. A chaque occasion pourtant,les événements font apparattre de façonéclatante les divergences profondes quiles séparent. Quand donc les dirigeantsdu parti radical-socialiste se resoudront-ils à dénoncer enfin l'alliance mons-trueuse dont il meurt ? u

Les électionsElectionscantonales

Ardèche. Dans le canton de Roche-maure, M. Mercoyrol a été élu conseillergénéral au 2» tour de scrutin, par696 voix contre 581 à M. AudouardiU. R. D.). II s'agissait de remplacerM. Anteriou, député rari.-soc, décédé.

Savnle. Dons lp canton de Bozel,M. Eseoffier, rad. indtfp., a été élu con-seiller général, par f<~i voix contre 547à M. Mugnier, rad.-soc.

La nouveau naira de Maruilli

Le Conseil municipal de Marseille,complété dimanche deniic par l'élec-tion de M. Eugène Pierre. ancien maire,a élu maire au premier tour de scrutinpar 19 voix, M le D' Ribot, rad.-soc.,directeur du Service de santé maritime.

M. Bontoux, adjoint au maire, a ob-tenu 17 voix.

factionsmunicipal»!Var. La liste antimunicipate pro-

testataire, avec M. Aupuste Ravnaud.fléputé S. F. I. 0. du Var, comme têtede liste, a été battue aux élections mu-nicipales complémentaires de Saint-Ra-phaël, par Ih liste d'intérêt local, pré-sentée par la municipalité, qui obtientune majorité écrasante de 150 voix de.moyenne sur 1 100 votants.

LeCongre des cheminots

anciens combattants

La Fédération nationale des cheminotsanciens combattants vient de tenir, sa-medi et dimanche, à Lille, son Congr-isannuel.

Les délégués ont principalement reven-diqué l'assimilation complète des agentsdes chemins de fer anciens combattants,titulaires de la carte du combattant. auxfonctionnaires anciens combattants aupoint de vue de leur avancement et dela retraite.

En outre, les délégués du P.-L.-M. ont

proposé d'insérer dans la proposition jeioi élaborée par la Fédération au sujet

de la retraite des cheminots ancienscombattants, l'article 7 de ia loi de 1S»23sur le recrutement de rarm5e faisantcompter le temps de service nàlitalrelégal pour l'avancement et l:i retraite.

Le Congrès, après une vive discus-sion, a décidé que la proposition duP.-L.-M. serait présentée au Parlementpar voie d'amendement.

Dimanche, au banquet, des discoursont été prononcés, notamment, parMM. Boyard, représentant le préfet duNord des Rotours, député, présidentd'honneur de l'Union des cheminots duNord; Broussemiche, de la Confédérationnationale des anciens combattants le gé-néral Bocquet, représentant le ministre dela Guerre Boulay, représentant le mi-ristre des Pensions qui ont tour àtour exprimé leur désir et leur espoirde voir aboutir les revendications descheminots anciens combattants.

A la séance qui avait précédé le ban-quet, les congressistes ont voté unordre du jour dans lequel ils demandentà être traités comme les autres fonc-tionnaires et protestent contre le retardapporté, selon eux, à la solution de

leurs revendications.

®&'

A UJOVR.O'HVMDANS NOS

Pages supplémentairesLA CHESNA1E •

Chronique provinciale i-:• Une dame peinte. S

CHARNAGEj

Ckronifue artistique. S

Nos lettres Je fe'trtmger s

Allemagne, Chine. •

Im mission Je Burthe JArnneîet

en Afrique française. §

(Avec carte.) A

La marine militaire

à l'Eiposition coloniale de 1931

La marine militaire ne pouvait êtreabsente d'une manifestation comme celle

qui va amener à Vineennes, au coursdes mois prochains, une foule de visi-teurs français et étrangers. La marinemilitaire, disons-le bien haut, a été eneffet presque toujours la première à

planter notre pavillon dans ce qui estou a été l'empire colonia) de la France.

Aujourd'hui, si l'ère des conquêtes est

terminée, parce que toute contrée a sonmattre, il reste à la marine le rôle pri-mordial d'assurer la sécurité des rela-tions maritimes de la métropole avec lescolonies et des colonies entre elles, dansun empire dispersé sur toutes les mersdu globe 2° de coopérer à la défensedes colonies elles-mêmes, soit en y

transportant, rapidement et en toute sé-curité, les troupes et le matériel indis-

pensables, soit en mettant en œuvre dansces contrées les éléments maritimes oules engins flottants.

En dehors de cette participation essen-tielle et, si l'on veut, purement guerrièrede la marine militaire à l'œuvre colo-

niale, nos marine coopèrent activementau progrès et à la sécurité de la naviga-t !on aux colonies par leurs travaux

hydrographiques, levées de côte, aména-

gement du littoral colonial et des

ports coloniaux par l'assistance et la

frotection vigilante qu'ils exercent à

l'égard de l'industrie de la grandepêche, par exemple à Saint-Pierre et

Miquelon et sur les côtes de Mauritanie,ou encore par l'instruction qu'ils don-nent, dans les écoles professionnelles,à des marins et à des mécaniciens indi-

gènes enfin même en prêtant le con-cours des ateliers et des installationsimmobilières des arsenaux et des base*pour l'entretien et la réparation de laflotte commerciale, parfois même pourla constructicn d'unies destinées auxflottilles des gouvernements locaux.

Dans la salle de la section de synthèse,qui a été réservée à la marine militaireau palais permanent de l'Exposition co-loniale, on a donc essayé de présenterau publie. d'une façon aussi parlanteaux yeux que possible, cette participa-tion de la marine à l'œuvre coloniale

française. C'est, tout d'abord, sur plusde 16 mètres de long, toute une évoca-tion picturale de nos flottes en action.Au centre, c'est « la première escadre

qui prend ie large » devant une coteméditerranéenne, un groupe de cuiras-sés, solides et trapus. Provence en tête,survolée par tes avions du Béarn, bous-culent la mer de leur étrave. A droite,ce sont six navires de commerce, por-teurs de troupes noires, qui, ayantatteint la cMe de la métropole, reçoivent,des torpilleurs du convoi, l'ordre dedislocation. A gauche, c'est un sous-marin français qui surgit de l'onde, dansun magnifique remous, après avoir atta-qué, pour exercice, la division volantede l'Atlantique Nord devant Fort-de-France. Plus loin, c'est la Yillc-rt'Ys qui,par un « temps de chien ». comme Il enest souvent sur les bancs, envoie sonmédecin à un chalutier ayant des ma-lades à bord. En face, c'est la Manche,type du navire hydrographe qui, en opé-ration en baie d'Along, dessine la finesilhouette de sa haute mâture sur unciel lourd et gris que perce difficilementun rayon de soleil jetant une note delumière sur l'arrière du bâtiment.

Tous ces panneaux sont d'une vérité,d'une exactitude technique qui ferontl'admirai ion des marins, non seulementparce qu'ils y trouveront la parfaite re-production des bâtiments sur lesquels ils

naviguent, mais aussi et surtout, parcequ'ils y verront, également peint aveoune maëstrii à laquelle peu d'artistes

peuvent atteindre, élément tantôt câlin,tantôt redoutable qu'ils connaissentbien la mer, avec toute ses volutes, sesécumes, ses irisations, ses moirures, seschatoiements, ses transparences ou sesreflets.

Nous ne serions pas complets si nousne citions encore, encadrant les cinqpanneaux précédents, d'une part l'évo-cation poétique d'un « mouillage dansles tics », par un de nos plus modernesavisos coloniaux, et, d'autre part la re-montée pittoresque d'une canonnièrefrançaise sur les eaux tumultueusesdes rivières de Chine.

Ces œuvres qui portent la signaturede M. J.-L. Paguenaud, peintre de lamarine, connu dans les milieux mari-times sous l'appellation d'amiral des

peintres,seront certainement le clou de

la participation à la section de syn-thèse de la marine militaire.

Toutefois, pour préciser l'importancede cette marine, de la défense des rela-tions maritimes entre la métropole etles colonies. un grand et artistique pla-nisphère. dû au peintre Menardeau, surlequel sont tracés les routes de com-munications entre les ports français etnos possessions d'outre-mer, fait faceaux septpanneaux précédents Enoutre, des agrandissements photogra-phiques montrent quatre des principauxpoints d'appui coloniaux dans lesquelsnos navires peuvent trouver les ravitail-lements et les ateliers nécessaires àleurs lointaines rendonnées. Quelquescartes, des levées hydrographiques, desdocuments sur les hôpitaux de la ma-rine aux colonies et six spirituellesanuarelles du commandant Millot (Ger-vèse) complètent la décoration desmurs de cette salle, tandis qu'au centre,se dressent, sous des vitrines, de nom-breuses maquettes montrant les na-vires plus spécialement utilisés par lamarine militaire sur les routes océa-niques.

A cet ensemble s'ajoute, au sous-sol,faisant également partie de la même sec-tion, un vaste et volumineux diorama dela ville de Saigon montrant une divisionnavale appareillant au milieu des jonquessur les eaux boueuses de la Rivièrepuis une série de 60 photographies de laCochinchine et enfin deux projectionspermanentes de nos marins et de nos

navires en action aux colonies.

Telle sera. dans ses grandes lignes. laparticipation de la marine à la section

de synthèse du palais permanent des

colonies. Nous dirons, dans un proohal')article, comment elle est représentéedans les galeries rétrospectives du mêmepalais. XXX.

En attendant l'achèvement

de l'Exposition coloniale

L'on est moins intransigeant pour uneExposition que pour une porte à ladifférence de celle-ci, la première peutêtre à la fois ouverte et fermée. La ma-nifestation coloniale de Vincennesgrandiose à tous égards bénéficie decette latitude. Voici, du reste, la noteque publie le commissariat général

« L'aménagement de l'Expositionn'est pas encore terminé parce qu'enraison du mauvais temps persistant ila été impossible tout le mois

d'avril,malgré l'extrême bonne volonté et l'ef-fort de tous, de travailler comme 11l'eûtfallu.

• De ce fait. t'ouverture eût dû êtrelogiquement ajournée de quelques jours,mais la proximité de l'élection présiden-tielle faisait un devoir de maintenircette ouverture au 6 mai, afin quel'inauguration fût faite par M. Dou-

mergue, conformément au vœu le plusunanime.

En conséquence, le commissariat gé-néral tient à aviser le public que cer-tains pavillons n'ont pas encore pu êtreinstallés, et ne le seront pas avant

quelques jours, •Par ailleurs, le jardin soologlcjue sera

fermé les il, 12 et 13 mai, pour achève-ment des travaux.

Signalons en guise de compensation,que les très beaux pavillons de la Hol-lande, de la Belgique et du Danemarkviennent d'être inauguré*.

L'aviateurVillechanouxse tue à Niort

Le meeting d'aviation organisé, di-manche après-midi, sur l'aérodrome de

Niort-Souché, par l'Aéro-Club des Deux-Sèvres, a été marqué par un accidentmortel.

Vers 15 Meures, l'aviateur Villeohanouxreprenait l'air pour la seconde fois àbord d'un puissant appareil.

11venait d'effectuer de superbes chan-delles, quand, tout à coup, l'appareil prit

la position verticale et vint s'écraser aumilieu d'une gerbe de flammes à proxi-mité des tribunes officielles.

On croit que l'accident est du à unnon-fonctionnement de la commande.

Au moment de sa chute, l'appareil setrouvait à peine à 50 mètres d'altitude.

Des sauveteurs se sont aussitôt pré-cipités vers l'appareil avec des extinc-teurs, mais leurs efforts sont demeurésvains.

L'aviateur Villechanoux, attaché à sonsiège, a été carbonisé sous les regardsterrifiés de ses camarades.

Ce n'est qu'après quinze minutes d'ef-forts qu'on est parvenu à dégager soncadavre, dont les restes, recueillis surun brancard en présence de la fouledécouverte et immobile, ont été trans-

portés au dépôt mortuaire de l'hôpital.Le meeting d'aviation a Immédiate-

ment pris fin.Villechanoux, Agé de 31 ans, était chef

pilote des essais acrobatiques à l'aéro-drome de Buo. 11 a formé plus de300.élèves. Spécialiste de la hauto écoleaérienne, il était sélectionné pour lesacrobaties au meeting de Vincennes.

La nouvelle de la mort de Villeeha-noux a produit une douloureuse impres-sion dans les milieux aéronautiques.

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LegénéralWeygaiidInaugureàborddacroiseur« Foch>

unbustedumaréchalDimanche a eu lieu. à Brest, la remise

ofilcielle, par la Société Les Amis del'Ecole polytechnique », d'un buste deFoch au commandant du nouveau croi-sear portant le nom du maréchal. Cetteremise, qui coïncidait avec la fête deJeanne d'Arc, a été l'occasion de magni-tlques cérémonies. A 7 h. 15, en pré-sence de nombreuses personnalités, la

délégation des élèves de Polytechniqueest allée déposer une gerbe au monu-ment aux morts, place Anatole-France,et au monument Armand Rousseau,place du Château

Aussitôt après la revue des troupes,le général Weygand, le vice-amiral Du-

bois, préfet maritime, les membres deta Société des Amis de l'Ecole polytech-nique, etc., gagnèrent l'arsenal pours'embarquer sur les vedettes qui al-laient les conduire au croiseur Foch,amarré dans un dee bassins de laNinon.

Quelques Instants après son arrivée, le

général Weygand, en présence de toutesles autorités, parmi lesquelles le Dr Le

•jorgu, sénateur-maire de Brest, passal'équipage du croiseur Foch en revue.Les marins étaient rangés sur la plagearrière du navire. Face aux tourelles• somme et >>Victoire avaient prisplace le drapeau de l'Ecole polytech-nique et le drapeau de l'Ecole navaleavec leur garde. Le buste du maréchal,recouvert du drapeau tricolore, était

placé sous les canons. Après avoir dé-voilé le huste, M. Colson, président des« Amis de l'Ecole polytechnique p pro-nonça un éloquent discours dans lequelil rappela les liens nombreux qui unis-sent Polytechnique et Navale.

Le capitaine de Vaisseau Richard ré-

pondit en saluant en termes éloquentsla mémoire du maréchal et la présencede son illustre collaborateur.

A midi, la Société des Amis de l'Ecole

polytechnique a offert un déjeuner où setrouvaient réunis, autour du généralWeygand et des autorités civiles et ma-ritimes, de nombreux ingénieurs dje lamarine et des anciens élèves de l'Ecole.

La concurrence du rail

et de ta route

Ut service d'auto-car Parii-Berllo-VartovleCraintes allemandes

Dans une note officieuse publiée àBerlin, l'administration des cheminsde fer d'Empire proteste contre le projetd'établissement d'un service régulierd'auto-car Paris-Berlin-Varsovie.

Elle déclare qu'une telle entrepriseferait perdre aux chemins de fer alle-mands des clients fortuné*.

Chroniqueparisienne-' - •Dus lu trusperts es connu

Depuis dimanche, une nouvelle lignede tramways est mise en exploitation,sous l'indice n* 12 et la dénominationBoMieull-CréteU-Portt de Charenton2* la ligne 13 B a son itinéraire modifiéentre le pont de Charenton et la placede la Bastille, et passe par les itiné-raires des lignes 24 et 81, pour desser-vir la Porte de Charenton 3° la ligne24 à son itinéraire intra muros sup-primé et s'arrête à la Porte de Cha-renton.

D'autre part, la ligne E est prolongéejusqu'à Charenton-Ecoles, sous l'indiceE bis.

Les voyageurs de la ligne 24, munisde billets valables pour les au-delà dela Porte de Charenton sont admis dansles autobus de la ligne E. qu'ils peuventutiliser jusqu'à la place de la Répu-blique.

La même faculté est accordée auxvoyageurs des lignes E et E bis, mu-nis de tiokets valables entre la placede la République et les au-delà de Cha-renton-Ecoles, sous réserve que le chan-

gement de voiture ait lieu, dans lesdeux cas, au terminus de la Porte deCharenton.

LExpoittlMFragtiariL'Exposition de dessins de Fragonard.

à l'ancien hôtel de Sagan. 57, rue Saint-Dominique. au profit de la Maison desanté du gardien de la paix, œuvre deMme Jean Chiappe, est ouverte tous lesjours, de 14 à 18 heures, le dimanche

également, Jours fériés exceptés.«MW*

NOUVELLES CARRIÈRES

De nouvelles carrières, non encore pour-vues de cadres supérieurs, parce que néesdes derniers propres d'une technique tou-jours en évolution, s'ouvrent aux Jeunpsgens. C'est le cas des Infénieurs-physlclfin'i,des ingénieurs-mécaniciens de la marine na-tionale, des officiers mécaniciens de l'aéro-nautique. L'Institut polytechnique de TOues:.k .Nantes,rettacM 1 l'f niversitede Rennes.est le seul orranlsme d'Etat préparant aozprofessions énumérées ci-dessus.

Près de Saint-Etienne,1u aotoliflidépartementaltombe,e

iam m ravin et prendten

Çittri vojagiirs tnt carkotlsés;

fiait sait blroéi sa brûlésUn horrible accident qui Ht quatre

morts s'est produit dimanche soir, prèsde Saint-Etienne.

L'autobus départemental de Salnt-Etienne à Marias, qui avait été substituéau chemin de fer départemental, eunovembre dernier, est tombé dans unravin, au virage du Bessy, à quelque5 klomètres de Saint-Paul-en-.îarez.

La chute fut des plus violenteste ravin est profond de 10 mètres. :.i cetendroit et provoqua l'explosion duréservoir à essence.

Sur les trente voyageurs que trans-

portait l'autobus, quatre n'ont nu sa

dégager à temps et périrent dans lesîlammes qui entourèrent bientôt le véhi-cule.

Pendant une demi-heure, l'autobus futtransformé en un véritable orasior; cen'est qu'après de longs efforts que l'un

put retirer les quatre corps.Jusqu'à présent, deux seulement ont

pu être identitlés un infirme que l'onreconnut, grâce à un appareil de pro-thèse M. Pellican, de Pelussin, etM. Theillar, du village de Thay.

La plupart des blessés, une vingtaine,se rendirent où furent transportés à

Saint-Paul-en-Jarez, où un pharmacienleur prodigua ses soins.

Le conducteur intérimaire de l'auto-bus, M. Pierre Erteix, qui blessé légère-ment, errait au hasard, fut retrouvé parla gendarmerie dans un état de profondeprostration et n'a pu donner de détailssur les circonstances de l'accident.

L'enquête a établi, d'autre part, autanttoutefois que l'heure tardive ait pu la

permettre, qu'aucune voiture autre queel'autobus n'était sur la route de Maclasà ce moment.

L'accident ne serait pas dû à une coi-lision.

Mmes Montagnier et Odin et M. Raf-fard sont dans un état très grave.

FAITS DIVERS

Bulletin de l'Office national météorologique.

Evolution probable dr la situation jus-

qu'où lï mai, iS heures. Une baisse de15 à 18 mbs sera sur le nord de la

Scandinavie, le lï mal, 4 7 heures. Une

hausse de + 10 k 4- 13 mbs se trouvera?:ur le nord de l'Ecosse et s'étendra la

Bretagne (+ 5 mbs), à la France (+ 1 t

+ 3 mbs). En liaison avec cette hausse, lebeau temps sera général en France.

En FranceVem rég-lona Sud et Sud-Est, secteur

.Nord. Autres réglons, variable fatble, Ouest

dominant,Etat du ciel dans toute la France, beau

nuag-cu.x. brumeux le matin.

Température dans toute la France, en

hausse.Hég-lon parisiennel'n'plêiont pour la soirée du M et la nuit

ilu Il au lî mai. Vent variable faible.

)>eau et un peu brumeux. Température en

hausse de 2°.Prévision» pour la journée du 12 mai.

Vent variable faible Ouest dominant, beau

temps nuageux un peu brumeux. Tempéra-ture en hausse.

Mardi lî mal, 138»jour de l'année.Durée du jour If. h. 22.Soleil. Lev.: i h. 17, Coucti.: t9 h. 1S.

Lune I.ev.: î h. 2». Couch.: 13 h. U.2> Jour de la lune.

t

DANSLESDÉPARTEMENTS

Des cambrioleur»

opérant i la cathédrale de Tours

ladre-ct-Loire. Pour la deuxièmefois en quelques jours, des malfaiteursse sont Introduits, au cnurs de la nuitde samedi h dimanche, dans la cathé-drale de Tours, et ont fracturé plusieurstroncs.

On ignore le montant do vol.

Un avion tombe en flammes

près de Tunis

TuntMe. Un avion qui participaitaux manœuvres, dans la région de Tu-nis. est tombé en flammes. Le pilote etl'observateur ont été sauvés, grâce àleur parachute.

Assassinat d'un

commissaire da police de Bastla

Corne. A Bastia, M. Albprlini, com-missaire de police, i élif abattu à coupsdo revolver par un certain Nfattel, quiavait cause du scandale dans un caféde la viile.

Le meurtrier, qui avait pris la fuite,a été arrête par la gendarmerie.

Un déraillement à Garohes

Seine-et-Otse. Samedi, à 23 h. 35, untrain de voyageurs de la ligne Paris-

Marlya déraillé près de Oarches, après

s'être engagé sur une vole de garagen'ayant que 200 mètres de long.

La locomotive et trois wagons de têtesont sortis des rails.

Onze voyageurs ont été légèrementblessés.

M. Heurtlen, conducteur du train, quis'était trouvé pris dans les débris dufourgon, a été transporté à l'hôpital

deSaint-Cloud.

À L'ÉTRANGERw >Ler~HC~R

Deux singes s'évadent et.

prennent le train

Italie. On mande de Triesteaux

journaux que deux grands singes qu's'étalent échappés d'un cirque en Yougo-slavie ont réussi à se cacher dans unwagon de l'express se dirigeant versl'Italie. Ce n'est qu'à Oorltzla que l'undes singes, qui avait ainsi passé la fron-tière, a pu être capturé après une chas*emouvementée. L'autre singe n'a pas ét£retrouvé.

Deux avions entrent en collisionet s'abattent sur le soi

Allemagne. On mande de Carlsruhe(Bade) que deux avions du groupe dosaviateurs universitaires sont entrés encolBsion au-dessus du champ d'aviationde la ville et se sont écrasés sur le sol.On signale un mort et trois blessésgraves.

4-

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Page 7: La Croix. 12/05/1931. - archivedeladrardesifoghas.fr · prières à S. S. le Pape Pie XL 9F La fête de Jeanne d'Arc a été ... Lorsque les oraisons eurent été chantées devant

CA CROIXMARDI12MAI1931

Dans les Académies

Académiedes sciences morales

et politiques

M. Andreadès, doyen honoraire de laFaculté de droit 4 "Athènes, correspon-dant de l'Académie, revenu dernière-ment d'un voyage d'étude en Extrême-

Orient, a exposé à l'Académie les causesfinancières de la révolution japonaisede 18C8.

M. Lacour-Gayet a présenté, de la

part de M. Martineau, professeur au

eoilège de France, le premier volumede» Mémoires de François Martin, fou-

dateur de Pondichéry.L'Académie a décerné le prix Cheval-

lier (6000 francs) à M. Josserand, doyende la Faculté de droit de l'Université de

Lyon, pour son ouvrage de droit civit

positif français le prix Tanesse

(3 000 francs) à Mlle d'Abbadie d'Arrast,fondatrice de l'œuvre de midi le prixjyrouin de Lluys (3000 francs) a été

partagécomme suit 2 000 francs à

M.9aint-Rémy-Tailiandler pour son ou-

vrage Les Origines du Maroc français1O0O francs à M. Merkine GuetzwiehEtudes sur l'influence de la Révolution

française sur le développement du droitiaxternutional.

M. bnroswick, vice-président, a été

désigné pour représenter l'Académie aucentenaire de l'abbé Grégoire, qui seracélébré à la Sorbonne, le 31 mai.

Académie des beaux-arts

M. Lucien Simon a donné lecture du

compte rendu de M. Puech, directeur del'Académie de France à Rome, sur l'expo-sition des œuvres des pensionnaires de

la Villa Médicis. Cette exposition a reçu!a visite du roi et de la reine d'Italie et

a obtenu, auprès de l'élite romaine, un

grand succès.Troix prix de musique ont été distri-

bués. Le pris Chartier, de 500 francs, àM. Pierre de Bréville; le prix Trémont(2 000 francs), à M. Pierre Kunc: le prixGeorges Blzet (10000 francs), h M. Fran-cis Bousquet; le prix Alphonse deRothschild (12000 francs), destiné à cou-ronner l'ensemble d'une œuvre artistique,» été attribué au peintre M. Schommet.

L'Académie a désigné, pour le prix deHome de musique, six logistes

Mlle Yvonne Desportes, MM. JacquesDupont; Lucas Marcelin, dit Emile Mar-cel; René Challan, Mlle Henriette Roget,M. Olivier Messiaen.

M,Henri Martin est délégué pour re-

présenter l'Académie aux fêtes du cen-tenaire de la Société d'archéologie duMidi, à Toulouse.

MmillUMMHiiMiiMiiinmaMgnaMi,»si DtSlltEZ-VOOSUNSptCIMEN:i

it /"ECHO DU NOËL î

T" m d* BERNADETTE j

m eu SANCTUAIRE

I.f'.

êmdt /TTOILE NOELISTE

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1-" r, NOEI, NNORISRi

«i J* NOËLet it la MAISONj

1«w it A LA PAGE?

pour Tout ou pour d'autre* ?J

DEMANDEZ-LE. j· · ·

J| Nomsl'tnttrrans avecplaisir aux airtsstê •iniiquiu «à mmarrivrt ttra unt joit.^ S

S fteil* à momtltr. S

JHUMilimwmnmmnnimwmiHMiiM, n

JUSTICECONDAMNATIONS

EN QUELQUESLIGNESLa Cour d'assises de la Seine a

condamné à dix ans de réclusion lafemme Blanche Rivière, qui brûla lacervelle de son mari pendant qu dor-mait.

La Cour d'assises de Maine-et-Lotre a condamné à dix ans de trïVauxforcés et 20000 francs de dommages-in-térêts le cultivateur, Louis Marchand,de Beaufort-en-Vallée, qui pour se ven-ger de ses voisins, les époux Piron,avait installé dans un sentier mitoyenune machine infernale dont fut victimele fils Piron.

Le tribunal correctionnel de Tou-lon rendant son jugement dans le pro-cès des bandits inculpès de vols d'au-tomobiles et de plusieurs autres vols, a

prononcéles condamnations suivantes

Albert Mangot, trois ans de prison etla relégation Elle Coquet, dix-huit moisde prison Louis Mangot, frère d'Al-bert Mangct, dix mois de prison Mi-chel Rey, dix mois de prison LouisGÙiol et Paul Morland, ont été acquittés.

1Albert Mangot et la bande qu'il diri- jgeait auront à répondre ultérieurementdevant le jury du Var du cambriolage àmain armée commis contre la bijoute-rie Gompel. à Hycres.

DEUX ACQUITTEMENTSLes assises des Bouches-du-Rhône j

ont acquitté Léonce Grana, LeoneJhoMazzinghi et François Gassar, accusésd'avoir, dans un bar de Marseille, tué lenommé Louis Misso, au cours d'une dis-cussion.

La Cour d'assises de la Marne aacquitté Marcel Bernier, 27 ans, char-pentier à Florent-en-Argonne, accuséd'avoir, près du camp de Tahure, où ilchassait avec des amis, tiré sur Ni. PaulVJart, garde-forestier à Cheppes-la-Prâirie, de la Fédération de chasse de laMàrne.

Le garde forestier fut grièvementblessé, au bras gauche qu'on dut luiamputer. La Cour lui a accordé75000 francs de dommages-intérêts.

FEUILLETONDU 12 MAI 1931 40

Le proscritEnfin, un gendarme l'entendit. Il tourna

son pouce en arrièreIl vient de rentrer chez lui.

Lucile Picot courut à l'hôtel de Charlieu.

CHAPITRE XLVII

LA NOUVELLETERRIBLE

Des miliciens de garde à la grille vou-lurent l'empêcher d'entrer.

Melnick. l'équarrisseur, capitaine de lamilice, et Guy Paponnet, le lieutenant en

grand uniforme, s'en venaient, les mainsderrière le dos, sans échanger une parole.Le premier se pavanait, le second rongeaitson frein, atrocement jaloux de son com-

pagnon. qu'il lardait de regards sournois.A la vue de Lucile Picot exigeant le

passage, un commun sentiment les trouvad'accord ils flrent signe qu'on la laissât

passer.Ils agissaient ainsi à la façon sournoise

de ces gens qui sentent dans l'aie une

catastrophe et qui ne font rien pourl'éviter à ceux qu'elle menace bien aucontraire, ils lui font le chemin libre.

T.a comédie continuait, marchait vers ledénouement. On avait fait en sorte que leréfractaire fût pnlevé, dissimulé à la barbedu commissaire détéerué. Maintenant, unescène de famille allait avoir lieu, et pro-bablement de telles choses seraient dites

S UR MER

Omchalutierrepêcheun canon

ta luit de BouloiaeLe chalutier Flore-Augusllne, du

portdp Boalogne-sur-Mer, qui se livrait a Sipèche au large de la côte, a ramené dansses flUets uu canon de 47 mm. que l'oncroit avoir appartenu à un bâtimentcoulé pendant les hostilités.

Un voilier chavire lrois noyés

On mande de Londres qu'un bateau àvoile a chaviré, dimanche, à Ipswich.Trois personnes ont été noyées. Les six,survivants ont été recueillis. Deuxd'entre eux ont été transportés à l'hô-pital.

c'M'tONIQUI5~T~J

DANS LES PATRONAGESGYMNASTIQUE

Les élèves moniteurs

Dimanche matin, au gymnase de la Dom-

remy, la Commission techntquo de la F. G.

S. P. F. a fait subir aux 33 élèves moniteurs

qui ont suivi ses cours, l'examen final. 22

candidats furent reçus.Un banquet réunissait, a midi. les mem-

fores de la commission tpchnlque de la F. G.

S. P. F. Successivement, MM. FrançoisHébrard, président. et Pierre Bardel. chef

<le cabinet de M. Emile Morlnaud, sous-se-crétalra d'Etat de l'E. P., prirent la

pa-rolo et félicitèrent élèves et professeurs.

FOOTBALL

Coupe nationale des patronages

En deml-nnale te Hhone Sportif Ter- t

reaux bat la JO Creuset, par 3*0; US Si-Thomas d'Aquln du Havre bat Bourbakl de

Pan, i a 2.

ATHLETISME

Au stade Lattes, à Ivrv, VU A du Chan- <

lier triompha dans les challenges Fidélité etr

Lucien Peàsaud 1. CA Chantier, 200 pts;J

SRS, 213; ASHI, 351 (challenge Fidélité).•

i. l'A Chantier, 32; SRS, 83,5; AS St-

Hlppolyte, so.

AERONAUTIQUE j

Le Tour de France

des avions de tourisme

Les concurrents du Tour de France ont

effectué. dimanche, la derniért étape Douai

Orly. 39, sur les 42 partis le 25 avril, sont tarrivés dans l'après-midi, à l'aérodrome i

d'Orly, où un grand raeellngr fut présidé par tM. Dumesnil, ministre de l'Air. Les nom- 1breux spectateurs assistèrent a des vols

d'acrobatie, a des descentes en parachute <

et, notamment, à des vols de groupe exC- tcutés par le 34» (l'aviation.

Le raid du c Do-X >j

Contrairement aux informations précé-dentés, une compagnie télégraphique a reçuun message sans 111 du Vo-X, disant que

l'appareil surchargé n'a pas réussi à décol-

ler, dans la. matinée, de Bolama. Le Do-X

s'est rendu ensuite à rile d'Orango, dans

le groupe de Bissagos, d-'où 11 s'envolera

pour son raid transatlantique.

Le Briz et Doret ajournent leur tentative

Les aviateurs Le Brtx et Doret avaient

pris le départ, dimanche soir, a 19 b. 10,

pour s'attaquer au record du monde en cir-

cuit fermé, mats peu après leur envol, desdifficultés de moteur les ont forcés à revenir

atterrir à Istres. L'équipago a fait fonction-

ner la vidange des réservoirs et l'atterris-

sage s'est effectué normalement. Le Rrix

compte renouveler sa tentative dans le plusbref délai.

Une réunion d'aviation à Oran

Dimanche après-midi, a eu lieu, à Oran,

une grande réunion d'aviation organisée parif. Club aéronautique dn l'Oranle ou a triom-

phé dans ses acrobaties le pilote Pierre Le-

moigne, 20 ooo personnes environ assis-

talent à la fête.

AUTOMOBILISME-MOTOCYCLISME

Le Tour de France

A la suite de la dernière étape Lille-

Paris, le résultat de cette Importante

épreuve, qui a obtenu un très grand suc-

cès. s'établit comme suit

Motocyclettes. 175 cmc i. ex aequo:Hommalre et Sourdot, sans pénalisation, mé-

calUes d'or.250 cmc. 1. ex aequo Coulon (Terrot,

pn.Duntop), Fralchard (Terrot, pn. Dun-

lop), péan (Peugeot, pn. Dunlopi, Pahtn

(Peugeot, pn. Dunlop) et Sterny, sans pé-nalisation, médailles d'or.

350 cmc. I ex nequo Boetsch (Terrot,

pn. Dunlop). Gauthier (Terrot, pn. Dunlop),Cnda, Mercier (Automoto, pn Dunlom.

Oranga (Automoto, pn. Dunlop), miss Fofey

«Peugeot, pn. Duntop), von Krohn, Perrln

Rhône, pn. Dunlop) et Andrieu (Gillet-Hers-lal. pn. Dunlop), sans pénalisation, mé-médallle d'or.

500 cmc. t. ex aequo Bouttlller, Leclère,Naas (Ouome-Rhône), Bernard (Gnome-

RhOne.pn. Dunlop) Pt Andrieu (Glllet-Hers-tal. pn. Dunlop), sans pénalisation, mé-dailles d'or.

Slde-cars. 350 cmc. 1. Pouponneau

iMaguat-Debon, pn. Dunlop), sans pénali-sation, médaille d'or.

BftO cuir. 1. Delaunay, sans pénalisation,métalle d'or.

Voitures. 750 cmc: ex aequo: Ca

muzet (Peugeot, pn. Dunlop), Letallleur

VINS DE BORDEAUX!Ane. Moi-, tii.i'n introduite dan» le CLERGEdem. REPRESENTANTS ay' lient, pour sesvins de MESSE, vin. de table et (1ns. l'eûtescaisses assort, pour [>rcm. communions. Prix etcondit. intéressants. Eer à Jules BOUFFARDCh«" Sablonat, 346, Cours Somme, BORDEtUI

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que Jean-Marie Tourtour n'aurait qu'àétendre la main et l'accrocher au collet duPicot. Quel soulagement pour Paponnet, leflls, qui voyait la maison à tourelles lui

échapper, et pour Melnick, qui redoutaitune vengeance de Lucile au sujet de l'uni-forme

Onézyme rentrait, après une courte pro-menade dans le parc, où, pour la cen-tième fois, il avait piétine l'ombre dudéfunt marquis. Il avait laissé fuir le ré-fractaire. Il avait peur, il était tourmentéd'idées noires. Il se retourna, flt un pasen arrière, les bras en avant le visageblanc, grave, comme figé, de sa sœurl'avait terrifié il attendait le coup decouteau de la nouvelle Charlotte Corday.

Arrêtez-la donc ràla-t-il.Les miliciens ne bougèrent pas.

Je ne viens pas te tuer, prononçaalors la fille du meunier. Tu le mériteraiscependant. Qu'es-tu venu faire ici, sinonapporter la honte ?Père t'a maudit. Il estencore temps de sauver ton âme. Tu vasrelâcher toutes ces personnes. Elles n'ontcommis d'autre crime que celui de prierpour toi.

Onézyme Picot s'était ressaisi. Du mo-ment qu'on n'en voulait plus à sa vie, ilétait fort.

Je le regrette, dit-il, la loi est la loi.Un prêtre réfractaire, mis hors la loi, secache à Sépeste. Donne-le-moi, et je terends les autres.

Cela. jamais. Ce prêtre nous est aussinécessaire que la lumière du soleil. Detous ceux que tu as emprisonnés, petits etgrands, pauvres ou riches, il n'en est pasun qui ne. te le livre en échange de sa

(Peuçeot, pn. Dunlop), Couignon (Rosengtrt,in. Dunlop;, ccgllau (Rosengan, pn. Dun-

lop), Gauthier (Roatngart, pn. Dunlop),«".hauvlerre (Rosengart, pn. Dunlop), tang.'Rosengrart, pn. Dunlop) et Bourqatze <Ro-

renjrari, pn. Dunlop. sans pénalisation,ir>éaailles d'or.

1 1X)O cmc 1. ex aequo: Galolsy, Mall-liard-Errecalde et Huberdeau. sans pénali-sation. médailles d'or.

1 500 cicc. l ex aequo Roux de Lava-îette

(Penwot, pn. Dunlop), OiUard (Peu-geot,

pn.Dunlopi. Mme Leblanc (Peugeot,

pn. Dunlop), do Brémond, Mlle Sajous,Mlle Hustlnx, Ferrand, sans pénalisation,médailles d'or.

2 litres 1. ex aequo Drlbns (Pengeot,

pn.Dunlop), uns pénalisation, médaille

l'or; et Morillon (Peugeot, pn. Dunlop},san3 pénalisation.

3 litres 1, ex aequo: Roch (Delage, pn.

Dunlop)sans pénalisation, médaille d'or, et

Duray (Hudson-Essex, pn. Dunlop), sans pé-nalisation.

s litres l. Perrot (Ford. pn. Dunlop),»sns pénalisation. médaille d'or

Autour du Tour de France i

« Gnome et Rhône » remporte, dans loTour de France, un succès complet. Bienentendu, les deux grands champions >'aa5 etBernard enlèvent sur le monocylindrique;oo cmc., type D-4, deux premières placesavec médailles d'or, résultats attendus etprévus quant on connait les hommes et lesmachines.

Mais la performance la plus remarquablee«t relie de Bourgutn. Ce Jeune coureur, quiplloie pour la première fois la fameuse•2 cylindres V. 2 se classe 6« avec deux

pointsde pénalisation acquis par suite de

l'ambiguïté du règlement.Cet Incident, mis à part. nous devons ad

mirer la superbe démonstration de la V. ?.Cette machine de tourisme, prise dans lasérie, cadre en tôle emboutie, bloc-moteur i:2 cylindres opposes, transmission à cardan,que ses constructeurs n'ont pas craint d'ali-gner sans préparation spéciale dans unecompétition aussi dure que le Tour deFrance, a prouvé qu'elle était la machinerèvee pour le grand tourisme: forte moyenne(n'a-t-elle pas réalisé plus de 70 km. Sl'heure de moyenne sur le grand circuitroutier do Monilnéry) et régularité(5 oon km. parcourus à moyenne imposée. I,départs et arrivées 1 heures fixes).

Cette motocyclette, qui avait été !a plusremarquée au Salon par sa présentation mer-veilleuse, par sa ligne Impeccable et parl'audace de ses conceptions, est, pu rait, un?véritable voiture à deux roues. L'expériencede la route prouve que sa conception étaitjuste et que sa construction est « Gnomeet Rhône », c'est-à-dire Impeccable.

Cette machine livrable de suite est visiblechez « Gnome, et Rhône », 49, avenue dela Grande-Armée, à Paris, et chez tous sesconcessionnaires.

La Targa-Florio

Dimanche, s'est courue, sur le circuit deMadonie. en Sicile, la grande épreuve auto-mobile de vitesse Targa Florlo.

La lutte fut vive entre les voitures en

présence et on ne pourra que regretter queleur nombre ait éfé aussi restreint.

voici les résultats

1. >"uvolarl, sur voiture Alra-Romeo muniede pneus Dunlop, couvrant les 581 kilo-mètres en 9 h. 26 s. (moyenne horralre •

64 km. 888): 2. Borzarchinl (Aira-Romée.

pneus Dunlop), en 9 h. 2 m. 54 s.; 3. Varrl

(Bugatti, pneus Dunlop), 9 h. 7 m. 5 s.; 4.

Campâri (Alfa-Romée, pneus Dunlop), 9 h.8 m. 8 s.

CequelesmaladesdisentduDépuratifRichelet

Descaretsensationnelles,dn milliersit manifestationsd. reconnaissance.Traitementrationneldu maladiesdala peau,detousiss YicesduSang,del'Arthritisme,de

l'Arterio-Sclérose,desTroublescirculatoire!tt dosMaladiesdu femmes.

Guérison radicale d'an Eczéma.

Publiez maguérison, elle renseignera

tous ceux qui, comme mot. peuventsouffrir d'un eczéma rebelle et de

péniblesdémangeaisons sur la possibilité

de se soulager de leurs souffrances et devoir leur mal disparaître. Votre DépuratifRichelet est merveilleux d'efficacité dansle traitement des maladies du sang.Merci encore une fois de cette guérisoninespérée. M. Ernest Jouve,rue Nationale, à Castellane, (Bas.-Alp.)

Une circulation rétablie.

Souffrant d'une mauvaise circulationet en particulier de varices qui cédaient

près une plus forte fatigue, j'ai faitune

cure de Dépuratif Richelet qui m'a sau-

vée. J'ai d'abord diminué de 14 kilogs,mes époques sont redevenues normales,mes maux de tête ont disparu et les

plaies de mes jambes se sont fermées

aujourd'hui ma santé est parfaite, je vousen exprime toute ma reconnaissance.

Mme Thérèse Alvarez, 6, rue des Halles.

Bagnères-de-Bigorre (Hautes- Pyrénées).

Je souffrais d'un Eczéma.

Atteint d'un eczéma persistant et decruelles démangeaisons, j'ai bien inuti-lement essayé de nombreux remèdes, seulvotre Dépuratif Richelet m'a complè-tement guéri et rendu l'existence possible.Je vous dois toute ma reconnaissance etvous autorise bien volontiers à publiercette guérison.M. Marcel Rocffaod, ÎM. Avenue de

LeDépuratifRicheletse venddanstoutes les bonnespharmaciesdu mondeentier. A défaut et pour tous

renseignementsutilessur le traitement,écrireaux Laborat.Richelet, 6, r. deBelfort,Bayonne(Basses-Pyr.)

vie. Pasun N'as-tu donc pas assezde lamort de notre père?RIl acquiesça, ironique, jouant avec sonremords

Oh bien suffisamment bien suffi-samment Aussi, ne me crois pas plus mé-

chant que je ne suis.Vrai ? Tu ne les feras

pasmourir 9

Tu peux dormir tranquille non.Eh bien mais. ils meurent à petit

feu C'est la misère et l'horreur, la peste.Les as-tu visités ?°

Je n'ai pas le temps.Tu nas pas le temps ?. Tu as celui

de discourir, celui de laisser s'accomplirle mal abominable.

Que veux-tu ?. On m'a imposé Fri-loche. Mais ne crains rien, j'y mettraibon ordre. Va. Laisse-moi, tu n'as quetrop parlé.

De l'autre cdté de la grille, Melnick,Paponnet et les miliciens avaient entendu.Ils semblaient tenir conseil.

Le commissaire de la Commune voulut

passer outre. Elle le retint par le bras.

Onézyme. dit-elle d'une voix qui rou-lait des sanglots, tes pensées sont sinistres.Tu attends la guillotine pour me proposerl'infamie d'un marché. Tu ne veux pastant le

prêtrequi t'a sauvé que le Christ

aux perles.Frappé de ce coup droit, l'ancien

apprenti devint livide.Oui, il l'aurait bien voulue, la relique

précieuse, mais pour en tirer un grandprix et s'enfuir, échapper à ses odieusesobligations, à la domination d'un Javogueou d'un Friloche, à la vision de cette guil-lotfne qu'il avait commandée et à laquelle,de façon inéluctable, il était destiné.

Lei pneumatiques Dunlopdanl la Targa Florio

La Targa Florio, une des épreuves lesplus difficiles (son parcours comprendI 500 virages au tour), ne peut être gag-néeque par un très grand conducteur qui a sumeure de son Mté les meilleurs atouts. Lepneu Dunlop, qui équipait la voiture de.Nuvolarl. constitue assurément le plus beléquipement qui puisse être choisi, tant aupoint de vue résistance qu'au point de vuesécurité.

Oui peut le plus peut le moins. Touristes,

équipezvotre voiture rapide avec du Dun-

lop Fort, le pneu à grande réserve de puis-sance.

CYCLISME

Lea championnats de France

Volet les résultats des ebanipionnats deFrance (2« Journée) disputés, dimanche, auparc des Princes

Championnat de France de vitesse.Deuxième épreuve, première deml-flnale1. Faucheux. Gérardln. Les 200 mètres en11 s. 4/5 (meilleur temps de la journée*.

Deuxième demi-anale: 1. Micnard, 2. Mou-rand.

finale en deux manches. Prendremanche: 1. Faucheux, ?. Michard, à unedeml-rouo. Deuxième manche: t. Fau-cheux, 2. Mlrhard, à trois quarts de ton-gueur. Michard, vainqueur de la première

épreuve,a été victime, avant la réunion,

d'une chute, qui l'a handicapé.Championnat de France de demi-fond der-

rière motos (100 km.). 2« épreuve classe-ment Onal l. constant, t h. 23 m. 3/5:î. Lacquehay. à 20 mètres; 0. Souchard. à300 mètres: 4. Sadl Leport; 5. Beyle; 6. Sau-sin; 7. Vallée; 8. Paillard; 9. GrasMn; 10.Trantoul.

Paris-Lille

Voici le classement de la course Paris-Lille, disputée, dimanche, entre les meilleurscoureurs routiers

1. Dervaes, en 7 h. 40 m.; 2. Joseph Wau-ters, à une demi -longueur; 3. GeorgesHonsse. à une longueur; 4. Scherers; 5. Da-gorn; 6. Goethuys; 7. Vanderhaegen; 8. VanImpe; s. ex aequo, Jean Wauters. Demny-sère, Delobellc. Adolphe Van Bruaène, ele,

Paris-Chartres

La course Paris-Chartres, qui s'est dlspy-tée dimanche pour la ao« fols, a donné lesrésultats suivants

I. COnan (VCL), 2 h. 18 m. 21 s. 3/5; î.Chlmbert (VCL); 3. Poste: 4. Maurice Fou-caud; 5. Pagnler; 6. Herp; 7. Chabrol.30 coureurs se classèrent ensuite ex aequo

Paris-Sens

Dimanche s'est disputée la course Paris-iens .sur une distance de 92 km.:

1. Rlgaux (VCL), 2 h. 26 m.; 2. Cabor-derte (VCP), à 100 mètres; 3. Beuzlat (HenriKsders). 4. Pastorelll (VCL), 5. Gormont(Pl'C).

Classement pour le challenge l. PédaleCharentonnalse, 62 pts; 2. VC Levallois,72 pts; 3. Stade Français, 73 pts.

Paris-Channy

La course Parls-Chauny (128 km.) dls-tmtée dimanche a éie gagnée par MoretiCSS), en 3 h. 52 m. 20 s.

Le Tour d'Allemagne

Voici les résultats de la sixième étapefit Tour d'Allemagne cycliste (Erfurt-Dresde, 231 km 200):

Un Eczéma chronique disparaît.

Je vous autorise bien volontiers à publierma guérison. Atteint d'eczéma, j'avaisinutilement pendant plusieurs années

essayé un tas de remèdes, seul votre

Dépuratif Richelet a mis fin à mes

inquiétudes en supprimant complètementles démangeaisons et mon mal qui sem-blait passer à l'état chronique. Je vousdis tous mes remerciements et ma recon-naissance. M. Serkkt,Receveur- buraliste, à Roxièru (Ardèche).

Acné de 4 ans guéri en un mois.

Depuis 4 ans j'étais atteint d'acné et envain J'avais essavé tous les médicamentsles plus vantés, je ne croyais plus pouvoirguérir. Un flacon de votre DépuratifHichelet m'a d'abord soulagé et une cured'un mois m'a complètement guéri.J'ajoute que cette guérison s'est faite

sans nuire à mes occupations et quevotre régime alimentaire est facile àsuivre. Votre reconnaissant.

Augustin URBAIN,à Champ* par Chambleg (M.-et-M.)

Rhumatismes et Sciatique guéris.

Souffrant cruellement d'une sciatiqne jet de rhumatismes des bras qui pendantplus de trois ans m'ont empêché touttravail, une cure avec votre DépuratifRichelet m'a

complètementsauvée et

permisde

reprendremes occupations.

C'est merveilleux pour les malades quiont besoin de se soigner et de guérirrapidement. Mme Nidiau.

I~e"dn. vrn,m, r._c"v

Si tu crois que ton valet m'a cachéton désir ?reprit la fille du meunier avecforce. La Croix en échange du prêtre 1

Malheureuse souffla Onézyme,éperdu, tu me perds Oh tais-toi

Et, à voix hauteLe réfractaire suivra son destin,

reprit-il en cherchant à donner à son tonun air de majesté. Quant à la Croix,je la veux, mais c'est pour rendre au

peuple la fortune qu'elle représente. Jesuis un républicain, moi Je ne suis pasune brute sanguinaire, avide d'or et devictimes. Je suis juste.

Eh bien si tu es juste, ouvre laprison et renvoie ces justes à leur famille.

Bah bah fit le philosophe avec unefausse jovialité. Un petit air de cachot neleur fera pas de mal.

Il ajouta, à voix basseJe le jure, tite mère, la guillotine ne

viendra pas à Ségeste.Vrai ?questionna Lucile, saisie aux

larmes, sûre que celui qui venait de l'ap-peler du doux nom d'autrefois parlait dansla sincérité de son âme. et doutant enmême temps de la possibilité d'une telleassurance.

Mais oui mais oui grommela-t-ilentre cuir et chair, avec un regard mé-fiant vers les témoins de la scène. Tu necomprends rien à la politique crier, sedémener, menacer et ne pas agir, voilàle tin du fin.- Hein que dis-tu du fré-rot ?.

Oh cher petitLe galop d'un cheval sur le pavé de la 1

place arrêta l'effusion de la sœur, en

l

vérité aux anges, prête à rire et à san-gloter en même temps. La haute et rude

1. Barthélemy (France), T h. 38 m. 3» s.;i. Degraeve, 3. Buta, 4. Van Bruaene (Bai-gna) 5. Hofer (Suisse): 6. Thlerbaeh (Alle-mand) 7. Mauclair (France); S. Meué.f. Muller (Luxembourg'.

Classement général 1. Métré. «5 points;2 Thlerbach, 65 pis; 3. Frautz, 6î pt3;i Stopel, 64 pts; 5. Mauclatr. 59 pts; 7. Ma-gne. 45 pts; 8. Buse, 50 pts.

Classement par nations 1. Allemagne,îfo h. 36 m. 1 s.; 2. France. 151 h. 8 m.17 s.

Le Tour d'Italie

Le dix-neuvième Tour cycliste d'Italie, endouze étapes, sou 3 oo« km., a commencé

dimanche, il y a plus de 100 concurrentsitaliens et étrangers. Voici les résultats de

la première étape, MUan-Manioue (ïio km.):1. Guerra, 2. Blnda. 3..Mara, 4. Marcbislo,

5 Battestni, fi. Dlpacco.

32La

km.moyenne horaire a été supérieure à

Le circuit franco-tuisie

Voici les résultats1. Karl Altemburger. 291 km. 300, en 7 h.

5 m. 20 s.; 2. Jules Glllard, 3. Rontr Pe-l'ory, eic.

FOOTBALL

Le championnat de Paria

Le CA XIV' et rus Suisse ont fait, di-manche, match nul, par t à 1.

Les principaux matches de dimanche

Voici les résultats des principales ren-contres de dimanche

FC Mulhouse bat CA St-Gerinain, I 1 i:Raclng CF bat Stade FrançaIs, 3 à 2; Olym-pique Lillois bat Club Français, 2 à 1; Redî-tar Olympique bat CSJB Anjrers, 6 S 0:UA XIV* bat AS Bourse. 2 a 1; AS Cannesbat FC Rouen. 2 à 1; FC Sèto bat Lcnjen-terir. 3 a i; SS Primevères bat US Atbls-Mons. 3 a 1.

HUOBT

Le championnat de France

IMmancbe, a Bordeaux, en nnale divisiond'excellence RC Toulon bat Lyon CU, 6 à 3.

En nnale division de promotion RC Mce(8bat AS du Midi, 8*4.

Le match

Stade Toulouiain-Sélection UFRA

Dimanche a eu lieu une rencontre entrelc Stade Toulousain et une sélection del'UFRA. Cette dernière' a été battue par11 à 10.Il to.

TENNIS

La Coupe Davis

A Zaphreb. dans le match Japon-Youg-o-slavle, le Japon menait. dimanche. par3 victoires à 0 et se qualifiait pour le trol-t'.eme tour.

A Bruxelles, la deuxième Journée (dl-manchei du match Auyleierre-Belgtque adonné les résultats suivants

Double Perry-Hujrhes (Anglais) battentde Borman-Lacrolx (Belles par 6-1, fl-4,6-2. L'Angleterre mène par 3 victoires à 0. l,

BALLE AU PANIER

Le championnat de France

Le match pour la nnale du championnatLde France, joué dimanche aux Arènes de

m

Ses jambes étaient de plomb.

Depuisplus

d'un an, j'avais les mem»bres lourds comme du plomb et souffraisde violentes douleurs. J'étais dans l'in-

capacitéde marcher et de travailler. je

ne dormais plus et m'affaiblissais chaquejour. Après avoir tout essayé, j'ai

fait

usage de votre Dépuratif Richelet. Unmois après, j'étais guéri, et pouvaitreprendre mes occupations.

M.V.BAS,d Vier Bordes, par Argelès-Gazost (H.-P.)

Ulcères cicatrisés en un mois.

Je suis heureuse de vous faire part dema guérison. Les ulcères que j'avais aux

jambes et qui ne pouvaient se fermer

malgré tous les médicaments que j'ai

essayés, sont après une seule cure devotre Dépuratif Richelet complètementcicatrisés. Mes jambes'sont pour ainsidire toutes neuves et je vais à mes occu-

pations mieuxqu'autrefois. Croyez i

toute ma reconnaissance.

Mme Vve Lemoine, Cultivatrice.a Beuzeville par Beaumont (Eure).

Disparition rapide d'an eczéma.

Je souffrais d'un eczéma aux bras etaux mains, j'avais tout essayé, en vain.

J'étais désespérée, un jour je vis les

bienfaits de votredépuratif

sur mon

journal Je l'ai essaye sans y croire,mats au bout de 2 bouteilles, je sentais un

grand soulagement j'ai continué et

aujourd'hui retravaille comme aupara-vant. Madame Marie Bohne,

16, rue Keller, Paris-XÏ*

silhouette d'un gendarme se découpa dansl'encadrement de la grille.

Le citoyen Picot ?demanda le cava-lier.

Melnick désigna le commissaire.Le gendarme entra dans la cour, tira une

lettre de ses fontes et la tendit au person-nage indiqué.

De la part du citoyen représentant,Javogue.

Que me veut-il ? interrogea Onézymesans prendre la lettre, si certain de ce

qu'elle contenait, si épouvanté en face dela foudroyante réalité qu'il en oubliait sasituation sociale, mille fois supérieure àcelle de cet humble soldat.

Il le questionnait comme un conscrit.Il t'annonce l'envoi de la guillotine.

Lucile avait porté ses deux mains à sa

gorge. Elle dut s'appuyer à un pilier pourne pas tomber.

Les miliciens, béants, entouraient lecourrier. Des curieux affluaient. Le bruitdes violons s'était tu. Une.nappe d'angoissetombait sur Ségeste.

Sous les regards braqués sur lui, Oné-

zyme Picot s'était ressaisi. Il se rappelacertains rôles joués sur le théâtre d'Hébertou sur celui de Nicolet. Dans un grandgeste dramatique, il s'empara de la missiveofficielle et la décacheta, les sourcilsfroncés, d'un coup sec.

Sur ta demande,Ir départementde Rhfine-^t-boire prête, pour quinze jours, à la ville,deSégeste, la guillotinedont nous nous servions,en attendant cetle que nnus a^ons commandée

en ton nom au ministère des Contribu-tions publiques J'ai dé faire exécuter l'exé-cuteur qui avait fait de sa demeura un repaire

Lutèce, a été g-ag-né par te Foyer de Mul-house sur le Cercle Sporttr de Plaisance,avec le score de 10 points a 24.

Mulhouse est champion de France pour la

septièmefois.

L'Excelslor AC de Roubaix à bain l'Asso-clatlon Sportive Bon-Conseil, par 23 pointsà 13, ayant ainsi U troisième place duchampionnat.

ATHLETISME

La Prix Blanenet

Voici les résultats du Prix Blanchet dis-puté dtminebe

too maires 1. Verraux <SF), It s. 1/3;S Belgbeder (CASG).

400 mètres l. Sera Martin (SF), 49 s. 4/5;2 Biray (SF).

t 500 métrés i. Leduc (CASG), 4 m. 9 s.î/5; 2. Dumulrre RCF'

200mètres haie i. Castalngt (SF). S6 s.

2/5;2. Asselin <CASG).

5 000 mètres: t. Raymond (CASGi. 15 m.46 s. 2/5: 2. Chaputs <CASG\ 13 m. 51 s. 4/5.

Classement général du 28» Prix Blanrhet:1. CASG. 60 pts; 2. Stade Français, 4* pis;3. Rarln* Club de France, 4. UA!, 9 pts.

Epreuve hors rhallenre·

Relais 4 x 250 mètres i. CASG, S m.0 s: 3/5; 2. Racine Club de France.

100 mètre? 1. Arduinl vSAM'>,11 s. 4/3;3 Oredet iSAM)

1 MO mètres 1. c.olombel (CASG' î m42 s. 1/5; 2. Arrclln (RCF).

2 000 mètres 1. Radet (l'S Louvre1), 5 m51 s. 1/5; 2. M. Keyser iRCF).

Ladoumèftle n'a pas pris' le départ.

MARCHE

Le circuit du Nord

Voici les résultats dn circuit du Nord'(?oo km. avec départ et arrivée i Mau-beupè) préparatoire au Parls-Sirasbouri?

1. Brackp. M h. 18 m. 30 s. (US bous-sols); 2. Godard. 23 h. 20 m. 30 s. <1TFM';3. Orattepanche. 25 h. 30 s. (CM Catéslen);4. Deruelle, 25 h. 54 s. (CM Marpent*; 5. vil-tain, 2fi h. 1S m. 1« s. (CM Cambral>-c. Drhaous, 27 h. « m. 40 s. \Montairnards jde Rermillly-; 7 Guénée, 27 h. 41 m. u s.

^mninmnnnTmïïiremrfMmHimi.\ninmTri^j

I T. S.aF. I^«.i«Hiiiifii!Wi«miminniwimnii(iwraHtiMiw«-*

Programmes du mercredi 13 mai

RADIO-PARIS (t 724,1 m.). 7 h. 45,12 h. 30, 13 h. 5, 18 h., mus. enregistrée.

20 h. 45, radio-concert La rie debohime (Puecinl).

TOCR EIFFEL (1 445,8 m.). 18 h. 45,tournai parlé. »0 h. 30, soirée récréa-iive. 21 h., radio-concert symphonlqueLaaardée de village ¡Paul Stock; Menuetde yteoline: Aube sowt bois (Fourdraln)Bourrée (J.-S. Bach-Woodhouse" Carotte<Fr. Gossée- Wlndspcfgrer ; poème d'amour.Fr. Llfzt-SalaberO; Slradella, ouverture(Flotow-Evans).

TARIS P. T. T. (447 m. 12 h. 25,disques. 13 h. 30, concert de mus. on-otsques. \:1 h. 30, conc!'rl.de mus. en-registrée. 15 h.. conrert. 10 h. 30,causerie par M Bocqulllon. 10 h. 45,

rFEMMESQUI

SOUFFREZ-,

I IIy a une foule de malheureuses qui souffrent en silence; les unes

parce qu'elles n'osent pas se plaindre, les autres parce qu'elles igno-rent qu'ilexiste un remède à leurs maux,

I Elles ont été sujettes aux Maux d'estomac, Crampes, Aigreurs,Vomissements, aux Migraines, aux Idées noires. Elles ont ressentides lancements continuels dans les reins et comme un poids énorme

qui rendait la marche difficile et pénible.

Pour faire disparaître ces malaises, la femme doit faire un usageconstant et régulier de la

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qui fait circuler le sang, décongestionne les organes et les cicatrise,sans qu'ilsoit besoin de recourir à d'autre traitement,

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Toute femmesoucieusede sa santé doitemployer la JOUVENCEDE L'ABBÈ SOURY à des intervalles réguliers si elle veutéviterles Varices, Phlébites, Hémorroïdes, les Accidents du Retour d'Age,Chaleurs, Vapeurs, Etouflements, etc.

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^M LISIEUX

Feurs. le 15 frimaire, an II.Citoyencommissaire,

ccncer de mus. enregistrée. 20 h. 30.La légende du point d'Argentan, opéra*comique de Félix Fourdrain: Andsnle duconcerto (Moiart Variations pattoraU'* $ut>un rieur Noët (M.S. Rousseau LammnUk(Gabriel Faurêi; Rondo (Bocclierlnl); Con.certo en la mineur; Ballet de fa Maiadetim(Paul vidai).

BORDEACX-LAFAYETTE (304 mètres).ifc h. 45, concert. « h., concert de mus,enregistrée. 15 h., concert. 20 h. ti,le quart d'heure de mus. enregistrée,ïft h. ÎO, festlnl Massenet: La yatiarrai**(Massenet-Tavan Sapno, Cendnllon, Gri*é-Mdii (Massenct-Tavan> Thérèse (Mas^enewMouton Manon et Werther sur disques.

RADIO-LILLE (2«5.5 m.i. 12 h. 30.concert. 15 h., relais de l'Ecole sup*Irieure des P. T. T. 19 h., disques. «19 h. 45. t Henrt Canon de Wlart ro.mander historique par M. Corthals >Su b., concert Marche militaire francait*(Saint Saéng Mouton) Préciota (Weber-ïalabert"; Symphonie espagnole pour via-ion (Edouard Lalo»; Obertas (Wieniswsfcnjtiismonda (H. Février); Petite suite (Claud»Debussy-Moutons Scherzo (Lalo>; Pailla**»iléoncavalloi; Henri Vin (Salnt-Saéns)sl'ne nuit sur le mont Chauve tMoussonr-sky).

LIMOGES P. T. T. (295.3 m). 12 h. 3(ï,concert: ta raine (Ravel): Les contes d'Hoff-mann lOfftnbach La vie de Bohême (Pur.clnl l.a belle saison (Lenolr Fleurs du

passé i Lenolr Aria (Bach. H\;mne au #o-ici! (Rlrasky-Korsakoff); Jeannine (Shll»

ïret).

RADIO-LYO?! <Î85,4 m.). 10 h. 30,lî h., 13 h. 30, 15 h. 30, 15 h. 40,concert. 20 h., Marche militaire (Schu-bert); Souvenirs. 20 h. 15, concert: Latedvxione (Accord!); Tant que les dgaletchanteront (Laurent). 20 h. 20, concert.

MARSEILLE P. T. T. (315,8 mètres).lî Il. 30, concert de mus. enreirlsirée.u h. i», orgue. 15 h., retransmissionîle concert. 17 h. 15, émission pourMarnes et enfants. 17 h. 30. conrert demus. enregistrée. t» h. 30, concertDante tir lutins iMendelfsohifl; Chanson da

printemps iDavidoff La veuve Ji>yuu*0Lehar Menuetl» iJvpsc; Stéphanie (Cil-biilka' .Vu;)c> t/irraifllr Metzacapo): Soirê.<(•/»? (Orieg- Tout en roue iWaldleufoli.

RAPIO-STRASBOURG (.145.2 mètres).11 h. 30 et 13 h. 13, concert de mus. enre-

Flstrée. t h., 18 h., concert instrumen-tal. 18 h. 45. causerie « travers laLorraine < 19 h. 45, concert de. tau».

enregistrée. 20 ti. 30, La'

rie»frêles (Emile Goudeau); La net»Dancourt): Le. lion de la ..uh'S

Orandinmifrln1: le ehct'/it rie /tiirre (Ed-mond Haraitrourti: Im plainte rie Martin'Jean Rameau -Ji h. ;td, rancert Instru-mental. 32 h 30, mus. de danse enre-

gistrée. ÎS B. 30, disques.

RADJO-TOULOUSE (395 m.). 1* h. 4S,lOncert. 13 h., chansons oupajrnoltg.13 h. 15. mus. de danse. 17 h. 15, mus.de danse. 17 h. 45. chansonnetl*».18 h., orchestre symphonlque. 18 h. 45,mélodies. 19 h-, concert. 19 h. 45,

troues de riném». îfl h., chant. •

20 h. 30, orchestre argentin. 20 h 45,chansonnettes. 21 h., concert. S2h.,accordéon. 23 h., l'heure des auditeurs.--23 h. 30, concert

Impr. Maison de la donne PreMe {S**Ad^V

5, me Bayard. Pâris-81. L* u*rmnl L. Votc-wr.

3

de conspirateurs et d'aristocrates. Maintenant*n'ayant plus besoin de frapper les imagina-tions,Je fusitle en Lis

Je te prie de fournir une voiture à troiscolliers pour venir prendre livraison de cetinstrument salutaire. ·

Salut et fraternité.Jwogue.

P.-S. Un patriote m'a assuré, par unelettre circonstanciée,que le réfractaire a ra-cheté sa vie en te lisant la Croix du Croisé.L'objet aurait été transporté chez toi, dans unsac de farin*. Je n'en crois pa* un mot. Faiaen sorte que je persiste dans cette opinionfavorable.

Un .sageconseil fais guillotiner sur l'heureton acheteur et ~<~<. Cc <;<')f~MmcPopulusa l'air de se gausser de ln\ et <lrla République,tout autant que le famevt Oauline. A bonentendeur.-

CHAPITRE XLVIir

LA REINE SANS SERVITEUR

C'est bien, commanda Onézyme Picotd'une voix rauque, cependant que touttournait autour de lui. Tu peux disposer,citoyen gendarme.

Et, s'adressant à MelnickCitoyen capitaine, envoie chercher

l'accusateur. Qu'ilvienne conférer dur-gence avec moi.

Puis à Guy PaponnetChasse-moi cette canaille Déblaye

la place Et que l'on m'amène le Populus,mort ou vif Tu m'entends ?Mort ou vif 1Nous verrons si. en vérité, il \«e gausseraplus longtemps de moi. Mort ou vif Jedécrète l'état de siège Quiconque refu-sera d'obéir, qu'on le fusille Mort ou vif 1

(A suivre)Cm. Dodemax.