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www.sante-plus.netNuméro 15

Savoir mieux vivre la santéSavoir mieux vivre la santé

la course des héros :la course des héros :Course en SolidairesCourse en Solidaires

LE GRAND DOSSIER

Santé et environnement : mêmes enjeux

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En vue, les progrès attendus…

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Santé au quotidienUne succession de progrès réelsconcernant les soins, les traitements,la maitrise d'affections diverses,anime et éclaire le monde de la santé.Mais, plus nous avançons, plus nousconstatons que le respect de notreenvironnement devient indispensableà l'atténuation , voire à la guérison decertaines maladies.

Dehors, dedans, à chaque instant denotre vie, nous sommes face à demultiples et dangereux agresseurs.L'actualité récente, au Japon, en estune douloureuse illustration.

La prise de conscience de ces pro-blèmes, nous conduit à un constatsans appel :

Abus de prévention et dedépistage sont bons pour lasanté, et nous le démontronsà chaque page.

Dr Marc SandrèsDirecteur de la publication

Editorial

SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interdite

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mai

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Santé - bien-être• Revue Générale de vos dents : soins et conseils

Par le Dr. Michel Pompignoli 4

Prévention & conseils• Aides auditives : 100% numérique 100% invisible 8• Les palpitations :

émotions et problèmes de cœur 10• Compléments alimentaires :

pourquoi, quand, comment ? 12

LE GRAND DOSSIER

Environnement et Santé• Pollution extérieure… rapport d'expert 15• L'air intérieur… un bilan pas très sain 16• Stress au travail : pollution et pathologie psycho-sociale 18• Construire sain : le carrelage à oxygène,

un souffle nouveau 20

Découvertes• D.M.L.A. : de belles améliorations en vue,

vision d'expert 22• Diabète… l'auto-surveillance intelligente 24

Parlons-en• Déni de grossesse : Un livre attendu,

un article émouvant 26• Tous les héros de la solidarité…

200 associations se rassemblent 28

Actualités• En quelques brèves et le Quizz-plus 30

Comité Scientifique :Dr G. CHARPENTIER Chef de service de diabétologieDr D. GALTIER Nutritionniste diététicienDr J.C. DESLANDES Anesthésiste réanimateurDr O. KOURILSKY NéphrologueDr D. MAUGE PharmacienPr J.J. MOURAD CardiologueDr M. MURAT Médecin généraliste

AVERTISSEMENT AU LECTEUR : Les articles du SANTÉ+ ont pour seul objectif de vousaider à la compréhension d’une maladie ou d’un problème de santé. Nos conseils neviennent pas se substituer à l’information orale délivrée par votre médecin traitant. Ils sont destinés à vous éclairer sur votre état de santé et vous permettre de mieux participer à la prise de décision. Consultez votre médecin traitant.

Aucun article publié dans ce journal ne peut être reproduit sous forme d’imprimé, photocopie, microfilm oupar tout autre procédé sans autorisation expresse des auteurs et de l’éditeur. Les articles de ce magazinesont rédigés sous la responsabilité de leurs auteurs et reflètent leurs opinions.Ils n’engagent en aucune façon la société éditrice. Les articles sont des articles de fond. Toute publicité estplacée dans un encart réservé à cet effet.

Directeur de publication : Dr Marc SandrèsRédacteur en chef médical : Dr Marc SandrèsRédacteur en chef bien-être : Serge HermanSecrétariat de rédaction : Alain Wandel

Ont participé à ce numéro : Pr. Frédéric De Blay - Pr. Salomon Yves-CohenDr. Eric Illouz - Dr. Arnaud DelandreDr. Michel Pompignoli - Dr. Patrice Halimi

Contact :Tél.: 01 47 41 04 35 - contact@zmediapublishing.comwww.sante.zmediapublishing.comPublicité : Travel Publishing - Tél.: 01 40 26 56 [email protected] : DEKART - Tél.: 01 79 46 62 87Dessins presse : Philippe Govin - Tél.: 01 41 71 19 78Crédit Photo :© FOTOLIA : Victoria - Xuejun li - J. Tromeur - JiriHera - M. A Eisenlohr - Chlorophylle - Wiedzma - Y.Arcurs - Argus - TinkaImpression : MORDACQ - Tél.: 03 21 39 19 39www.imprimeriemordacq.fr - Imprimé en FranceNuméro ISSN : 2103-9321Recevoir le magazine : Rémi SandrèsTél.: 06 10 67 27 95 (voir coupon page 6)SANTÉ+ est une publication de Z Media Publishing SAS,société d’édition de périodiques au capital de 49 324 €10, rue du Colisée - 75008 Paris

Président Z Media SAS : René DumasFondateur : Cyrille Bejally

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Peut-on encore parler de la peurdu dentiste ?

C’est ancré dans l’inconscient collectif.Les parents malheureusement le trans-mettent spontanément aux enfants.Pourtant la douleur n’est plus de misepour soigner les dents.

Les praticiens sont formés plusaujourd’hui qu’hier à prendre encompte cette peur pour aider lespatients à la marginaliser. En plus lesanesthésiques sont devenus plus effi-caces. Sans compter sur le MEOPA quitransforme les plus récalcitrants en dedoux malades dociles et coopérants.

Les sourires de la réussite…sociale ?

Incontestablement, il est pour témoinles affiches publicitaires qui nous inter-pellent à chaque instant de notre viesociale où la forme est aussi importanteque le fond. Le sourire qui s'esquissefait déjà apparaître le bord libre des inci-sives. Quand il éclate, les dents du sec-teur esthétiques (les dix de devantsupérieures) expriment le rire. Masquerune disgrâce au niveau de ces dentsentraîne des problèmes psycholo-giques évidents mais aussi parfois despositions « gauches » des lèvres, de latête à l'origine de troubles fonctionnelsmusculaires ou nerveux. Croquer la vieà pleines dents : ce vieil adage rendcompte de cette image que véhiculentles dents : ténacité, esprit d'entre-prise,... ambition

La bouche est la porte d'entrée de lasanté en général : des dents saines,dans une bouche saine.Premier acte del'alimentation, les dents coupent et

broient nos aliments.

La fonction de mastication est com-plexe, elle intéresse l’appareil mandu-cateur qui se compose de tous les élé-ments de la cavité buccale (dents,muqueuses, langue…) et fait partie dela fonction de digestion nécessaire à lasurvie des « animaux » que noussommes.

L'orthodontie… discrète, invisible de l'extérieur

L'orthodontie... aussipour les adultes.

Ce développement de l’ODF, l’Orthopé-die Dento Faciale est assez récent. Lavisibilité des bagues métalliques pourredresser les dents des enfants a dis-paru. Aujourd’hui des systèmes trèsélaborés rendent discrets ces traite-ments « longue durée».

Les désordres dentaires s'accompa-gnent très souvent de désordres esthé-tiques. Mais ce qu'ignorent bien desmalades c'est qu'ils sont à l'origine detroubles de la fonction de masticationet provoquent une perte de l'intégritédu tissu osseux et gingival qui suppor-tent la dent : « les dents qui se déchaus-sent». Aussi quand un adulte vientconsulter pour redresser ses dents, ilnous est facile de lui faire prendreconscience du bénéfice réel d'un teltraitement bien au delà d'un simpleaménagement du sourire.

Les techniques de traitements invisiblesdites "techniques linguales», qui deman-dent une compétence particulière ontbouleversé nos pratiques. Les patientspeuvent désormais poursuivre une acti-vité sociale sans les inconvénients desmulti-bagues métalliques disgracieuses.En résumé, établir ou rétablir un aligne-ment fonctionnel et gracieux desarcades dentaires est simultanémentpréventif et curatif.

La dentisterie esthétique…

…est une demande qui prend un déve-loppement tout particulier aujourd’hui.Ily a tout d’abord « blanchir mes dents »,on parle d’éclaircissement.

Pourtant, les dents trop blanches tuentle regard. Ce regard qui accompagnetoutes les expressions du visage. Voirtrop les dents détourne le regard desautres. Il y a une teinte pour chacun.

Certaines dents sont devenues grises(les cyclines) et méritent un traitementpour les éclaircir. Ce n'est pas en fairedes dents couleur « lavabo». Il existedes méthodes rapides au fauteuil asso-ciation de produits chimiques trèsconcentrés et lumière intense. D'autresplus douces utilisent des concentra-tions bien plus faibles de produits maisdoivent agir plus longtemps (port degouttières nocturnes).

• procédés de blanchiment,

• les bonnes méthodes, pour ma part,sont les plus douces Elles ne per-mettent pas d'atteindre des som-mets de « blancheur », mais unéclaircissement harmonieux enaccord avec les autres couleurs dela face (peau, cheveux, yeux...)

• et les recommandations. Tous cestraitements doivent impérativementêtre conduits par votre praticien. Lesdents ne sont pas de la même natured'un individu à l'autre, fines, translu-cides, en forme tente, couleur…

Maintenant les formes les plus sévèresde dyschromie, ne peuvent être réso-lues que par la mise en place d’élé-ments artificiels comme les facettescéramiques (très économes de tissudentaire) ou des coiffes complètes, lescouronnes, qui sont aujourd’hui compo-sées entièrement de céramique.

Implants dentaires

L’implant aujourd’hui peut (presque tou-jours) remplacer n’importe quelle dentdisparue. Planté dans l’os des maxil-laires, il remplace les racines des dentsabsentes. Il suffit d’y visser une cou-ronne pour rétablir le nombre de dentsdes deux arcades. Longtemps, lemanque d’os dans les zones en arrièrede la cavité buccale a limité son indica-tion aux parties antérieures de labouche.

…/…

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Santé - bien-être

Les dents

du sourire

Ala fois éminent chirurgien

dentiste, et éminent

confrère, rédacteur en chef

de l'Information dentaire,

le Dr Michel Pompignoli nous

fait prendre le bon chemin pour

conserver toutes nos dents et le

sourire tout au long de la vie.

Prévention, dépistage et bros-

sage sont les premiers conseils

à découvrir dans un article qui

souligne une fois encore

que la visite régulière chez

le dentiste se fait avec

le sourire, sans craindre

d'avoir mal.

Les dents de la première enfance

Elles s’accompagnent des premièresdouleurs, des premiers pleurs, des pre-mières angoisses des jeunes parents.Elles doivent franchir la gencive pour semettre en place sur l’arcade dentaire,aux côtés des voisines déjà en place etde celles d’en face, à la recherche ducontact, «occlusion» dit-on. Etroits rap-ports des différentes dents des deuxmâchoires. Dents de lait, elles sont des-tinées à disparaître pour être remplacéespar les dents «définitives», celles qu’onest censé garder toute sa longue vie.

Le sourire des enfants est le miroir de lafierté des parents. Il est le témoin d’au-tre part d’une bonne santé en accompa-gnant des expressions du bonheur. Lesdents de lait sont en même temps lesguides des dents de la seconde denti-tion, celles qu’on appelle définitives.Leur bonne santé comme leur bonneplace sur l’arcade dentaire sont de bonaugure pour l’avenir dentaire despetits… Néanmoins elles peuvent fairesouffrir, souvent à cause d’un abus desucreries à l’origine de multiples caries,surtout si le brossage est mal conduit.

La discipline d’odontologie pédiatriqueregroupe des praticiens particulière-ment habiles à traiter nos jeunesenfants : soins des dents de lait. Per-dre une dent de lait n’est pas innocent.La dent définitive qui attend son érup-tion va être plus longue à apparaître etprendre sa place sur l’arcade. De pluscette disparition entraine un vide queles dents voisines vont s’empresser decombler, fermant l’espace dévolu à ladent définitive sous-jacente. On n’insis-tera jamais assez sur l’importance desdents de lait, temporaires et trop sou-vent négligées pour les parents.

Sourires d'enfants, sourires d'adolescents

A l’adolescence, le jeune prendconscience de son corps mais peu desa bouche… jusqu’au premier baiser !

Les caries dentaires, héréditaires ?

Comme il existe des familles à cancer,il existe des familles de personnesayant une grande susceptibilité à lacarie. L’égalité n’existe pas en cedomaine. Maintenant la carie dentaire

n’est pas une fatalité.

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Un panoramique de la première à… la dernière dent.

Dr Michel Pompignoli

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❏ Elles pourront être cedées à desorganismes extérieurs sauf si vouscochez la case ci-contre.

Contact :[email protected]

Nous sommes aujourd’hui capables de«fabriquer», un site destiné à recevoirdes implants dentaires dans toute labouche.

Prothèse amovible : inconfort total

Elle reste malgré tout un traitementindispensable dans certaines formesd’édentation. Elle est moins onéreuseque la solution implantaire et plus facileet rapide à élaborer. L’évolution destechniques de réalisation et les maté-riaux utilisés la rende beaucoup plusacceptable auprès de nos patients.

Avec la vieillesse, les dents subissentles outrages du temps : usures, fêlures,«déchaussements», caries... mais per-dre ses dents n'est plus une fatalitéaujourd'hui.

Le mot magique restele « brossage ».

Il est aujourd'hui une certitude sur sonimportance. Dire à un patient qu'il sebrosse mal est tout de suite assimilé àun reproche ou une agression.

Non, la majorité se lave les dents (troisfois par jour)… mais mal. On ne sebrosse pas les dents, on brosse cha-cune de ses dents, l'une après l'autre etsur toutes les faces, comme on peintentièrement les barreaux d'une grille.Or la majorité des désordres dentairestrouvent leur origine dans un brossage

«à la va vite» ou une impression d’ha-leine « fraiche» est trop vite assimilée àdents propres. Enfin, le choix d'un den-tifrice ne doit pas être guidé par songoût, parfois outrancier, mais bien parsa composition, protégeant à la foisl'émail de vos dents et garantissant une bonne hygiène bucco-dentaire.

Les recommandations de votre den-tiste ne sont pas superflues.

Dr Michel PompignoliRédacteur en Chef de la revue l’Information DentaireMembre titulaire de l’ANCD- Académie Nationale de Chirurgie Dentaire

Santé - bien-être

Les dents du sourire (suite)

INFOMEOPA : analgésique pour patients anxieuxsur intervention de courte durée

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Se décider et suivre le bon chemin :

Il ne s'agit pas de faire entendre raisonà ceux qui s'accommodent de très malentendre, sauf qu'il est possible poureux de renouer pleinement avec toutesles ambiances de la vie sociale ou affec-tive, et environnementale naturelle.Lors des congrès ou autres séminairesde ces deux dernières années lestémoignages des patients, souventémouvants et riches d'enseignementssont les preuves du taux de satisfaction(86%) enregistré avec les plus récentesprothèses.

De témoignages en témoignages,jusqu'à celui de Guy Roux…

Comment ne pas se décomplexer àl'écoute de son franc-parler : d'abord ilévoque la perception de sa perted'acuité auditive : « je n'entendais plusle chant de certains oiseaux lors demes promenades matinales ». Puisviendra ce qu'il appelle l'alerte quand ilperd le contact des histoires de sesdeux petites filles. Leur papi s'éloignaitd'elles.

« Pour être soulagé, pourentendre parfaitement, j'étaisprêt à tout… à aller jusqu'aubout du monde si la meilleureaide auditive devait s'y trou-ver ! »

Un diagnostic clair et un appareillageépatant, notre populaire bourguignonles a trouvés à… Auxerre : O.R.L,audioprothésiste et appareillage.

« Je suis toujours très actif,même en milieu bruyant,j'entends et je parle tout à fait normalement, monappareil STARKEY est sen-sationnel. »

OSCAR de la technologie et de l'esthétisme :l'entrée fracassantede la technologie sans fil

Exigence, performance et réalisme

Toujours plus mini : les modèles rivali-sent de miniaturisation, et savent sefaire oublier....certains ne font plus quele 1/5 de la taille des produits tradition-nels.

Toujours plus techno : oubliés les sif-flements, la technologie a révolutionnéles offres grâce à des micro-proces-seurs encore plus puissants qui élimi-nent même l'effet « bruit de fond »dansles lieux les plus bruyants.

Toujours plus design : oubliés les groscontours d'oreilles, la carte du designest la grande gagnante, avec l'esthé-tisme et la discrétion.

Savoir faire et faire savoir : deux réfé-rences à retenir pour profiter de cesconsidérables progrès : la solution invi-sible « SoundLens », et la création tech-nologique «Voice iQ».

www.starkey.fr

Tous les audioprothésistes indépen-dants et les réseaux franchisés sont enmesure de répondre à votre demanded'aides auditives Starkey. Ils vous lesadapteront en fonction de vos attenteset besoins auditifs, ce qui peut deman-der quelques jours de réglage.

Serge Herman

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Santé - bien-être

L’interview du Pr. Bruno

FRACHET a suscité

beaucoup d'intérêt avec

de nombreuses questions,

au sujet notamment du taux

de satisfaction de 86% enregis-

tré par les patients bénéfi-

ciant des prothèses audi-

tives les plus récentes,

à partir d'une enquête

effectuée tout au long

de l'année 2010.

Dans le prolongement

de l'information du Pr.

Bruno Frachet sur les

problèmes posés par

la presbyacousie,

nous sommes donc

allés à la rencontre

d'un fabricant à la

pointe des avancées

technologiques pour

vérifier et détailler la

qualité des solutions

proposées.

Des bords du Mississipi aux bords de Marne…

A Minnéapolis-Saint Paul, capitale duMinnesota, l'Etat aux 1000 lacs, connupour la rigueur de son climat, nousavons mesuré la chaude effervescencequi régnait au siège de l'un des pre-miers fabricants mondiaux d'aides audi-tives. Minnéapolis, classée «Top TechCity», la ville la plus technologique desEtats-Unis abrite le siège de STARKEYqui regroupe 2500 personnes sur lecampus d'Eden Prairie, dont plus de400 chercheurs et ingénieurs. Cetteeffervescence n'était autre que l'im-mense fierté collective d'être récom-pensé par un « Red Dot DesignAward», le concours international leplus connu au Monde distinguant lemeilleur produit en terme de technolo-

gie et d'esthétique.

Nous allions rassembler leséléments de cette actua-lité flash avec les infor-mations d'une enquêteréalisée par un groupe-ment de fabricants assu-rant 90% de la produc-tion mondiale. Enquêtefranco- européenne dontla société STARKEY étaitpartenaire à travers unefiliale française domiciliéeà Créteil qui emploie

aujourd'hui 135 personnes, c'est doncavec la Direction STARKEY France, quenous avons achevé l'examen des avan-cées considérables de ces deux der-nières années.

5 millions de Français déficients auditifs ne sont pas appareillés !

Faut-il rappeler les répercussionsimportantes sur la vie quotidienned'une audition déficiente :

• difficultés professionnelles, pertede joie de vivre, troubles de l'hu-meur, insécurité.

• isolement, voire exclusion, pourplus du million d'entre eux qui pour-tant reconnaissent et affirment laperte sévère ou profonde de leuraudition.

Situation confirmée par l'enquête Euro-Trak, auprès de 1304 Français considé-rés comme déficients de l'ouïe, avecseulement 501 qui auront recours àdes appareils auditifs, les 803 autresrestant en souffrance… privés d'indé-niables avantages. L'avenir s'annoncebeaucoup plus encourageant.

bien entendu !pas vu!

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Appareillage auditif 100% numérique…

… 100% invisible

Guy Rouxdemeure bienà « l'écoute » du monde du Footsur Canal+.

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Prévention & conseils

j’ai le cœur qui s'emballe »,

« je ressens une gêne dans

la poitrine avec une sensation

d'arrêt de mon cœur » sont

des phrases régulièrement

entendues dans les cabinets

de médecine générale ou chez

les cardiologues.

A l'état normal, le cœur bat de

façon régulière et on ne le sent

pas battre hormis au cours d'un

effort intense. Si le cœur s'accélère

ou se met à battre la chamade ou

irrégulièrement, on appelle cela

des palpitations.

Faire la part des choses

Quand on court par exemple, il n'estpas rare de sentir cogner son cœurdans ses oreilles ou dans sa poitrine. Ilpeut arriver qu'il se mette à battre anor-malement et ceci entraine une sensa-tion désagréable. Et enfin, il peut arriverque le cœur batte normalement maisqu'on ait l'impression que ce n'est pasle cas: c 'est ce qui se passe le plus fré-quemment.

Dans la majorité des cas, l'angoisse de

faire un accident cardiaque augmentecette sensation de malaise et incite àconsulter. Parfois ces palpitations sont

ressenties comme quelque chose deplus violent, comme un coup dans lapoitrine, ou comme l'impression que lecœur ne bat plus. Toutes ces sensa-tions sont subjectives, mais elles peu-vent correspondre à d'authentiquestroubles du rythme cardiaque. Alorscomment faire?

Prendre son pouls

Le pouls est la traduction des batte-ments du cœur au niveau des artères.Sa fréquence et son amplitude sont desindications précieuses dans de nom-breuses situations aiguës. On peut sen-tir le pouls au niveau de plusieursartères superficielles. Le pouls radial, àla base du pouce reste le plus facile,mais on peut également le repérer auniveau de la carotide ou de la fémorale.Une fois ce problème résolu, il fautsavoir si le rythme est régulier ou non.C'est d'autant moins facile que lerythme est rapide. Une fois le poulsrepéré, il faut mesurer la fréquence. Ilsuffit de compter le nombre de batte-ments en 30 secondes et de multiplierce chiffre par 2. Cette fréquence s'ex-prime en nombre de battements parminute. De plus, la notion d'irrégularitépourra être notée, car c'est une infor-mation importante pour le médecin.

En résumé, noter la fréquence et sa

régularité aideront le médecin, car biensouvent tout redevient normal avant laconsultation médicale.

Quand s'inquiéter?

Un pouls irrégulier peut signer la pré-sence d'un trouble du rythme cardiaquenotamment des battements supplé-mentaires du cœur: les extrasystolesauriculaires. Une fréquence cardiaque,au repos, supérieure à 140 battementspar minute est pathologique: c'est cequ'on appelle la tachycardie. Ceci setraduit pour le patient par ce qu'onappelle les palpitations, mais dans lagrande majorité des cas, il n'y a rien depathologique et seul un examen car-diaque basé sur l'enregistrement d'unélectrocardiogramme pourra faire lediagnostic.

La population dite à risque cardiaquedoit cependant être vigilante devant cegenre de symptômes et ce d'autantplus qu'un épisode de palpitations s'ac-compagne d'un malaise. La nécessitéd'un ECG s'impose dans les plus brefsdélais. Il faut avant tout éliminer untrouble du rythme dû à la pathologiecardiaque sous-jacente.

Dans la plupart de ces situations, unétat nerveux déficient comme l'anxiété,la nervosité ou encore le stress est lapremière cause de ces palpitations. Ce diagnostic ne sera retenu qu'aprèsavoir éliminé toute autre cause.

Eric Illouz Cardiologue

«Les palpitations

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Prévention & conseils

Qu’est ce qu’un complément alimentaire ?

Les compléments alimentaires sont desaliments commercialisés sous diversesformes dont le but est de compléter l'ali-mentation habituelle.Ils constituent unesource concentrée de nutriments oud'autres substances ayant un effet nutri-tionnel ou physiologique.

Que contiennent les complémentsalimentaires ?

Ce sont des sources de nutriments etautres ingrédients tels que :

• vitamines (A , D, E, C, B6, B9, PP…)• minéraux (sélénium magnésium,

zinc,fer…)• fibres • acides gras essentiels• antioxydants• extraits de plantes…

Pourquoi est-il utile de prendreun complément alimentaire ?

L’alimentation doit nous apporter unequantité suffisante de nutriments (vita-mines minéraux et oligo-éléments) pourassurer la couverture de nos besoins.

Or même si nous avons l'impression dene manquer de rien, notre alimentationactuelle est loin de répondre à cesbesoins. En effet selon certainesétudes, il semblerait que l'on ne reçoivepas les apports journaliers recomman-dés (AJR) en vitamines, minéraux, etoligo éléments, et que l'on consommetrop de mauvais lipides (acides grassatures) et pas assez de bons lipides(acides gras mono-insatures et poly-insatures).

Ces déficits en nutriments s'expliquentpar le changement de nos modes de viequi ont entrainé une réduction des apportsalimentaires en quantité et en qualité.

Réduction des apports alimentaires en quantité :

Nos apports alimentaires ont globale-ment diminué, ce qui est plutôt unebonne chose car parallèlement nosdépenses énergétiques ont égalementdiminué, mais nos repas sont tropriches en graisses animales et tropsucrés ; trop de viandes et de graissesanimales, pas assez de céréales et delégumes secs.

Réduction des apports alimentaires en qualité :

Nous avons une forte consommationde produits riches en calories (sucres etgraisses saturées) mais très pauvres envitamines, minéraux et oligo-élements.Forte consommation également de pro-duits industriels nettement moinsriches en nutriments suite aux diffé-rents traitements dont ils ont été l’objet(stérilisation, raffinage, etc...).

Baisse de la valeur nutritive des fruits etlégumes à cause des méthodes de pro-duction : engrais, pesticides, cueilletteprématurée, arrosage, conservation,etc…

Cela entraîne donc une : • Baisse des apports en vitamines,

minéraux et oligoéléments.• Augmentation des besoins pour lut-

ter contre le stress, la pollution.• Augmentation accrue des besoins

(comme l'âge, le tabac, l'alcool, l'ex-position solaire, les régimes, le sportintensif ou la prise de certains médi-caments...)

Ces déséquilibres alimentaires ont desconséquences sur notre santé : • Maladies cardio-vasculaires• Diabète• Excès de cholestérol• Ostéoporose

La mauvaise qualitéde l'alimentation joue

également un rôledans l'apparition de

certains cancers.

Enfin, un déséquilibre alimentaire asso-cié au manque d'activité physiqueexerce une influence importante dansl'augmentation du nombre d'obèses..

Femme enceinte et allaitante :

Les compléments alimentaires sontune bonne indication pour répondre auxbesoins de la femme enceinte et allai-tante. Ceci est vrai en ce qui concernele DHA dont les quantités peuventvarier dans un rapport de 2 à 10 d'unefemme à l'autre en fonction de l'alimen-tation. Les réserves d'acide gras oméga3 jouent un rôle important, car après lanaissance, c'est le lait maternel qui vafournir à l'enfant les précieux nutri-ments. C.C.D Laboratoire de la Femmepropose avec Oligobs Grossesse et Oligobs allaitement un traitement par-faitement adapté, à partir des meil-leures sources d'omega3.

Diabète

En cas de diabète, certains complé-ments alimentaires d'origine végétale,études cliniques à l'appui, ont deseffets régulateur de la glycémie. Enpharmacie, MadéConcept des labora-toires Fenioux.

Marc Sandrès

Les complémentsalimentairesen question

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Les efforts permanents de la Recherche ont permis l'identifi-

cation des facteurs génétiques liés à de nombreuses mala-

dies, mais aussi, chaque jour nous apportons de nouvelles

preuves que notre environnement est l'un des éléments

majeurs de notre capital santé.

Avec ce grand dossier, S ANTE+ illustre ce phénomène par quelques exem-ples concrets, relevant l'influence majeure de certains des éléments quinous entourent au quotidien.

Notre premier agresseur se nomme «pollution»qu'elle soit dans l'atmosphère, dans les sols, ou dans l'eau.Elle peut avoir des conséquences sur l'air extérieur que l'on respire, toutcomme sur l'air intérieur de nos demeures calfeutrées six mois de l'année.Les bruits, véritables nuisances sonores peuvent troubler notre comporte-ment sans parler des problèmes liés au stress au travail, un lieu où nouspassons la plus grande partie de notre vie.Les récents événements au Japon nous ont montré une fois encore lerisque de la pollution nucléaire, une source d'effroyable inquiétude pour l'en-semble de l'humanité.

De nombreux acteurs de la vie civile se mobilisent pour limiter et corrigertous les impact négatifs qui menacent notre environnement et notre santé.Mieux encore certains avec des solutions concrètes nous proposent d'accé-der à un monde plus propre, c'est à dire plus sain.Nous en apportons un parfait exemple en vous révélant l'existence d'un car-relage dépolluant et antibactérien, un pas important qui nous conduit versce monde plus «sain».

L'environnement, une question de Santé publique

L'influence de l'environnement et de la qualité de l'air sur la santé était déjàrelevé par Hippocrate dans son traité «Airs, eaux et lieux» consacré àl'étude des influences extérieures sur l'organisme.La santé environnementale intègre les déterminants environnementaux à laréflexion sur la santé publique. Elle se fonde sur des études scientifiques ayantmis en évidence le rôle de la pollution dans l'apparition de certaines maladies.

Le grand dossier

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Pollution de l’air un jour,pollution de l’airtoujours ?

L’impact de la pollution de l’air sur

la santé n’est plus à démontrer…

L’augmentation de certaines patholo-

gies en est une conséquence !

La qualité de l’air est donc une ques-

tion de santé publique. D’ailleurs, les

études scientifiques sur le sujet sont

de plus en plus nombreuses.

Des études…

En 2007, l’étude ISAAC réalisée dans six villesfrançaises sur près de 8 000 enfants, a démon-tré l’effet de la pollution atmosphérique sur ledéveloppement de l’asthme et des allergies.Les enfants résidant depuis huit ans dans deszones à pollutions élevées ont 3 fois plus d’ec-zéma, 1.5 fois plus d’asthme et presque 2 foisplus d’asthme à l’effort !

Plus récemment encore, l’étude APHEKOM,publiée par l’Institut de Veille Sanitaire, a montrél’importance de l’impact sanitaire de la pollutionde l’air. Menée dans 12 pays européens, celle-cidémontre que la diminution des particules finesdans l’air de nos villes permettrait d’augmen-

ter notre espérance de vie. A Marseille, si on respectait l’objectif de qualité de l’OMS(10µg/m3), l’espérance de vie aurait augmentéde 8 mois.

Enfin en avril 2011, une étude a montré que lapollution automobile pouvait générer des dépres-sions chez l’enfant. Les chercheurs ont suivi 215enfants vivant à New York de la naissance à l’âgede 8 ans. Ils ont mesuré les HAP(hydrocarburesaromatiques polycycliques) présents dans le cor-don ombilical de leurs mères toutes non-fumeuses. Les résultats montrent clairement

que ceux qui ont été le plus exposés aux HAPdurant la grossesse de leur mère sont aussi ceuxqui ont le plus de problèmes d’anxiété et dedépression à l’âge de 5 ans !

Et après…

Apparemment, toutes ces études démontrant latoxicité de nos modes de transports ne suffi-sent pas puisque nous ne changeons rien dansnos modes de vie… L’exemple le plus frappant

est celui de l’ozone… Chaque été, on dénoncecette pollution, et pourtant on ne fait rien pouressayer de l’éviter…

L’ozone, c’est le résultat de l'action du soleil surcertains polluants automobiles et industriels. Or,tous les étés, il fait chaud… Ce qui au vu duchangement climatique risque d’ailleurs de nepas s’arranger. L’été prochain, comme tous lesétés, les gens vont prendre leur voiture,puisqu’ils n’ont souvent pas d’autres choix, etles industries vont continuer à fonctionner. L’étéprochain, comme tous les étés, les pics de pol-lution à l’ozone vont donc se multiplier et lescrises d’asthme chez les enfants vont s’aggra-ver. L’été prochain, comme tous les étés, nousnous trouverons fort dépourvus quand l’ozoneviendra. Mais, qu’avons-nous fait de notre hiver?

On a oublié bien consciencieusement, on aespéré que ça ne se reproduise pas, on a priépour être épargné cette année par cette malé-diction, comme si l’ozone de l’été dernier, çan’était qu’un mauvais épisode, une erreur deparcours, mais sûrement pas une réaction chi-mique et physique liée à l’action humaine. Sansdécider de politiques à mettre en place pournous préserver, il n’y aura pourtant pas d’amé-lioration, donc toujours plus d’hospitalisations etde surmortalité des personnes ayant des diffi-cultés respiratoires, de l’asthme.

Alors, à quand le changement? A quand laprise en compte de ces études qui ne cessentde nous montrer que tous les jours, des indivi-dus sont victimes de la pollution de l’air ?

Dr Patrice HalimiSecrétaire Général de l’Association Santé Environnement France

INFOL'Association Santé Environnement France

… qui rassemble aujourd'huiprès de 2 500 médecins enFrance, est devenue incontour-nable sur les questions desanté-environnement.

En 2011,l’association a choiside se concentrer plus particu-lièrement sur la biodiversité-santé.

14 SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interdite

Dr Patrice Halimi

Environnementet santé :Ecologie et éthique, mélange d'un avenir en vert et blanc

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La qualité de l'air intérieur :> > > un nouvel enjeu sanitaire pour l'habitat

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L E G R A N D D O S S I E R

Alors que nous passons plus de 80%

de notre temps dans des espaces

clos(logements, bureaux), il n'existe

pas véritablement d'exigences contrai-

gnantes en matière de qualité de l'air

que nous respirons. Nous sommes

exposés à un cocktail de polluants sou-

vent méconnus présents à l'intérieur

de nos habitations. Les efforts ont

porté ces quarante dernières années

sur les économies d'énergie. Ces objec-

tifs doivent être évidemment poursui-

vis en les associant à des objectifs de

qualité environnementale et sanitaire.

Pollution de l'air intérieur : l'inquiétant constat

La pollution est partout : nous sommesconstamment exposés à de multiples émis-sions ayant des effets plus ou moins nocifs surla santé. Si certaines d'entre elles se manifes-tent par des fumées ou des odeurs caractéris-tiques, d'autres s'immiscent de manière plus oumoins insidieuse sans signes extérieurs visi-bles. Même si aujourd'hui, une batterie de diag-nostics a permis de localiser la présence deplomb, d'amiante et donc de renforcer une cer-taine sécurité sanitaire, la présence de milliersde substances chimiques potentiellement pol-luantes demeurent dans les sols, les meubles, àcause des produits d'entretien et nettoyants uti-lisés quotidiennement.

L'excès d'humidité relevée dans la majorité deslogements est directement corrélée à uneimportante concentration de moisissures.

Les moisissures, polluants biologiquesde l'habitat

L'air que nous respirons contient une forteconcentration de polluants visibles ou invisibles.Parmi ces derniers, les moisissures arrivent lar-gement en tête. Leur pouvoir allergénique n'estplus à démontrer. Environ 30% des françaissont, aujourd'hui allergiques. Non seulement lesmoisissures peuvent être à l'origine de l'allergie,mais elles peuvent avoir un effet néfaste sur lespoumons par d'autres mécanismes.

Elles sont responsables également de patholo-gies plus ou moins graves comme des rhinites,bronchites, des infections pulmonaires voiredes crises d'asthme sévères. Mais il ne faut pasoublier que la majorité des logements contami-nés par des moisissures l'est également par lesallergènes acariens.

Devant cet état de fait, on ne peut donc pasmettre en cause un seul aéro-contaminant. Parcontre, on peut affirmer que le point communau développement de ces différents aéro-conta-minants est représenté par l'excès d'humidité.

Les solutions

La prise en charge des patients ne doit plus seu-lement être axée sur un traitement médical.L'allergologie a fait, ces dernières années,d'immenses progrès aussi bien au niveau diag-nostic qu'au niveau traitement. Les récents pro-grès en biologie(biochimie, biologie cellulaire etmoléculaire) ont ouvert la voie de l'allergie molé-culaire. Ce qui permet aujourd'hui de reconnaî-tre les allergènes majeurs en faisant une sim-

ple prise de sang. Cette identification couplée àl'apparition de traitements immunitaires spéci-fiques ouvre la voie à une nette amélioration dela prise en charge des patients allergiques.

L'évaluation de l'environnement du patient estindissociable de cette démarche thérapeutique,même si parfois les informations données par lepatient sont imprécises.

Lutter contre les causes de ces pathologiesdevient donc une priorité. En particulier, auniveau des constructions modernes, en utilisantde nouveaux matériaux mais aussi dans les loge-ments existants en limitant l'excès d'humidité.

Indéniablement, tout le monde est gagnant danscette démarche: en premier lieu, nous tous.Cela peut représenter une nouvelle économieaussi bien dans le bâtiment :«construire sain» qu'au niveaude nouveaux métiers commepar exemple : «conseiller envi-ronnemental».

Pr. Frédéric de Blay Pneumologue Allergologue

Environnement et Santé

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L E G R A N D D O S S I E R

Une souffrance à l'origine d' un arrêt de travail

sur cinq, selon les sources de la caisse nationaled'assurance maladie, estimant également qu'untiers environ des consultations psychiatriques en2010 relevaient directement du stress profes-sionnel. En qualité de médecin coordinateurauprès de Peugeot le Dr. Brosset a participé à lamise en place d'actions concrètes aboutissant àl'adoption d'un plan de Santé dès 2007 , avecnuméro vert et une cellule de veille associantmédecins du travail et syndicats. Puis plusrécemment Peugeot a signé un accord avec leMinistère du Travail sur la prévention du stress autravail, reconnaissant là officiellement le risquepathologique du stress au travail dans l'entreprise

Prévention, suivi médical, ergonomie,troubles psychiques… une nouvellemédecine du travail

En marge des intervenants officiels, le Dr. EliaVibert-Guigue présente à ce congrès nousapporte son témoignage confirmant l'évolution decette médecine professionnelle sur le terrain.*

«La mission des médecins du travail ne se can-tonne plus à l'examen clinique, important pourceux qui n'ont que ce seul suivi médical, envérifiant capacités et aptitudes à exercer leursactivités. Déjà une forte minorité de tous ceuxqui souffrent à cause de leurs conditions de tra-vail ont recours au soutien de cette médecineprofessionnelle. Demain tous les salariésconcernés solliciteront à travers une écouteexperte les premiers éléments d'une thérapie.Thérapie de l'anxiété, intégrant une réponse àdes troubles psycho-sociaux. Nous rédigeonsrégulièrement des rapports à l'attention dugénéraliste référent pour l'aider à prendre lamesure du besoin d'un éventuel suivi psychia-trique, des soins souvent de longue durée…»

Une mise au point éclair du Dr. Vibert-Guiguequi rejoint les gros nuages observés par leMédiateur de la République, Jean-Paul Dele-voye, devenu Président du Conseil économiquesocial et environnemental à savoir :

« Il y a un vrai problèmedes ressources humainesen France. Les résultats,

la performance, sans discernement humain

sont presque toujours unéchec à l'épanouissement

des collaborateurs.»

«Or des collaborateurs épanouis, fiers de leurspatrons et de leurs missions, s'investissentquelquefois bien au-delà de leurs simples obli-gations. Ceci pour affirmer que la prise encompte de la dimension humaine permet d'ob-tenir une productivité meilleure, avec larecherche gratifiante de l'excellence.»

Du côté de la santé, pas de douleur, mais la souffrance est très présente

Les professions de santé sont nullement épar-gnées par le stress, étant même parmi les plusaffectées. Jean-Philippe Sourioux en sa qualitéde directeur de 70 établissement de retraite etd'établissements de soins sur le Sud-Est de laFrance en a cerné les causes, et a expliqué salutte pour préserver un service aux patients enadéquation avec leurs besoins.

La situation se dégrade régulièrement, sachantque travailler dans la santé implique des compé-tences, de l'humanité, avec de l'attention et dela considération à l'au-tre. Faute de tempset de moyens ce sontces attentions qui dis-paraissent en pre-mier. J.P. Souriouxénonce les pro-blèmes de recrute-ment et de qualifica-tion des personnelsde santé. Face aud é c o u r a g e m e n tambiant, il espère lessursauts généreux dubon sens, reprenantcette citation :

« Il n'y a de richesse, que d'hommes.»

Soigner chacun selon des méthodes axées surla rentabilité a fait exploser le nombre de vic-times du «burn-out»dans le milieu médical ethospitalier. Face à cette forme extrême dustress au travail, les professionnels de santésont dans l'attente de remèdes et de solutions,pour eux-mêmes et leurs patients, autres queles seuls anxiolytiques. Eradiquer le stress autravail est d'abord de l'ordre des sciences et desconsciences humaines.

Aux prochains Etats Généraux de Divonne, ontable sur le regroupement de plusieurs centainesde médecins et de responsables d'entreprises,unis avec la même volonté de stopper cette dan-gereuse pandémie psychologique, source d'undésordre social et économique profond.

Saluons DIVONNE-les-BAINS, rendez-vous derêve de la relaxation. Rien ne manque, avec desinstallations sportives les plus diverses (golf,tennis, aviron etc.,) un casino magnifique, unhippodrome en pleine campagne. La bonne for-mule «MIEUX PREVENIR QUE GUERIR» signi-fie de vivre quelques jours de saine détente àDIVONNE-les-BAINS au prétexte de prendrebien soin de vous, avec un passage indispensa-ble au centre VAL'VITAL.

Serge Herman

*Quelques chiffres :sur 15 millions desalariés travaillantdans le secteurprivé, 14 millionssont suivis par les services inter-entreprises desanté au Travail.

Près de 7000médecins du travailexercent actuelle-ment en France, et chaque médecinsuit en moyenneplus de 3000 salariés.

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Environnement et Santé

Véritables Etats Généraux : le stress au travail en questionL

e stress au travail est désormais

inscrit maladie professionnelle,

véritable épidémie reconnue comme

un problème majeur de santé

publique.Ils n'en mouraient pas tous,

mais tous étaient frappés…

Une fois encore évitons de commettre

la grossière erreur de ramener la notion

de stress au travail à la médiatisation

d'un suicide toujours dramatique et

bouleversant. L'énonciation du nombre

de suicides, concernant des entreprises,

au hit-parade du mal-être donne à pen-

ser à un challenge morbide.

Mais on oublie de comptabiliser avec

les victimes humaines, l'entreprise

toute entière, condamnée elle aussi,

à défaut des soins appropriés

et radicaux appliqués d'urgence.

Divonne-les-Bains où depuis plus de cent cin-quante ans la station thermale s'est construit uneréputation dans les soins de la souffrance psycho-logique en rapport de l'homme à son environne-ment affectif, social, professionnel....a accueilli lespremiers Etats Généraux du Stress au Travail. ADivonne, comme le souligne le Docteur JamesConstant, Président du Conseil du développe-ment du Thermalisme de Divonne-les-Bains,nous avons des traitements à proposer pourreconstruire toutes les victimes de ces troublespsycho-sociaux, avec l'assistance et le suivid'équipes médicalisées dirigées par des expertsen pathologies comportementales et affectives.

Un premier congrès porteur d'espoir

Cinquante participants, médecins du travail etdirecteurs des relations humaines, étaient pré-sents à raison de deux tiers de médecins du tra-vail et d'un tiers de directeurs des relationshumaines. Cette représentation reflète bienl'ordre et le partage actuel du rôle des spécia-listes concernés en priorité.

Les intervenants experts du stress et spécia-listes de l'organisation du travail ont animé cecongrès par des exposés très vivement appré-ciés, d'une parfaite complémentarité.

Le Docteur Davor Komplita, Psychiatre, dontles interventions au sein même des entreprisesont établi depuis dix ans la réputation, dressed'entrée un constat clair et sans complaisancede l'explosion des psychopathologies dues autravail. Dans bon nombre de situations, travaillerconsiste à résister à l'incohérence, voire à l'alié-nation. La précarisation des emplois a, quant àelle, refermé progressivement la porte de sortiepermettant d'échapper à la souffrance au travailpar un simple changement d'emploi… Le DrKomplita justifie son engagement pour une psy-chiatrie du travail en conclusion de ses observa-tions magistrales multiples et concomitantesfondées sur une approche multidisciplinaire dessciences humaines. Son attachement auxvaleurs éthiques et son indépendance d'espritvis à vis des problèmes sociaux et politiques liésaux graves préoccupations de la santé mentaleau travail ont mis ces premiers états générauxdu stress au travail à un très haut niveau deréflexion solidaire et responsable. Il a fait part dela complexité de la situation actuelle avecinquiétude et indignation, illustrant l'ambiancequasi-générale du management par l'adage :

«Rien n'est impossible à celui quin'a pas à le faire lui même. »

Pour les entreprises,il est à craindre que la pen-sée managériale actuelle ne se soit déjà retour-née contre celles-ci. De l'auditoire très attentifest venue l'interrogation concernant les risquesexistants pour une société animée par des slo-gans pathogènes du style « travaillez plus pourgagnez plus», à l'opposé d'une recherche fon-dée sur la valeur du « travailler mieux pour vivremieux» Rires...!

A son tour le Dr. Nicolas Brosset a expliqué lerôle du médecin du travail à l'écoute de la souf-france de tous les acteurs de l'entreprise,employés, ouvriers et cadres.

Les rencontres de Divonne

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L E G R A N D D O S S I E R

antipolluante antibactérienne, et de plus autonettoyantesur les surfaces extérieures

Ceci ne peut que vous intéresser et vous surprendre aussi…

Dans une cuisine de 30m², où sont passés 2adultes, 3 enfants, et un chien sur un carrelagestandard il s'y développe des colonies de bacté-ries intestinales provoquant notamment desintoxications alimentaires. Avec Bio2Clean, lerisque diminue de plus de 36%.

Dans une crèche de 400m², où passent enmoyenne 60 enfants, 70 parents et 13 employés,nous sommes dans un lieu quotidiennementmenacé par la prolifération du staphylocoquedoré, responsable d'infections. Par rapport à unrevêtement PVC, la prolifération de cette bacté-rie aurait diminué de 86% avec Bio2Clean.

Dans un hôpital de 60000m², comprenant 600lits, et un personnel hospitalier total de plus oumoins 1500 personnes, ce genre d'établissementest sous la menace perpétuelle de la proliférationdu Klebsiella, à l'origine de pneumonies bacté-riennes et autres infections. Un carrelage tradi-tionnel est inefficace, alors que Bio2Clean dimi-nue le développement de cette bactérie de 70%.

Comment expliquer de tels résultatsaussi favorables à l'assainissement intérieur ?

Le secret de ce carrelage : c'est sa réactionnaturelle, comparable à celle des arbres. Grâceà l'introduction d'un élément biologique familierde notre quotidien: le dioxyde de titane, qui àl'échelle micrométrique est totalement inoffen-sif pour l'homme.

Ce carrelage lutte activement contre les pollutionset assainit tous les intérieurs. Au simple contactentre le dioxyde de titane et la lumière solaire ouartificielle, ce carrelage fabrique de l'oxygène actifà partir de l'humidité et de l'oxygène contenudans l'air ambiant. Cette réaction naturelle, c'estla photocatalyse. A la lecture des résultats énon-cés précédemment, il s'agit bien là de grandespromesses en faveur d'une considérable amélio-ration de l'hygiène de toutes les constructions.

Le rôle détaillé de la photocatalyse :

La photocatalyse joue un rôle de plus en plusimportant pour l'environnement, car elle repré-sente une solution à impact 0 (zéro) sur lanature. Elle accélère la décomposition des pol-luants et empêche leur accumulation. Ce prin-cipe de la photocatalyse est donc un réel avan-tage apporté dans les sphères de l'architecture.Son application s'avère particulièrement intéres-sante dans les milieux sanitaires où l'hygièneest une exigence primordiale.

Le carrelage BIO2CLEAN respecte l'écosystème

Le réchauffement climatique, la pollution deplus en plus importante ont incité les pouvoirspublics à prendre des mesures drastiques quantà la limitation de leurs effets néfastes sur l'envi-ronnement donc sur la santé.

Bien respirer, c'est déjà mieux vivre

La conception du carrelage BIO2CLEAN ne réussitpas qu'à respecter l'environnement, son actioncontribue à neutraliser et à détruire bactéries, aller-gènes, moisissures et les principaux polluantsatmosphériques. Tout ceci contribuant à purifierl'air que nous respirons et à détruire la charge bac-térienne présente dans nos habitations.

Le défi écologique, préserver et retrouver une viesaine dans un environnement sain, un desseinmagnifique pour toute l'humanité. Le rêve d'uneconquête accessible avec l'effort de tous. Rempla-cer le mauvais par du bon, et comme on le dit encuisine il faut du bon pour obtenir du très bon.

L'AIR de PARIS, cet air, souvent anormalementpollué, le serait tout simplement deux foismoins, si 50% des façades d'immeubles denotre capitale étaient revêtues avec Bio2Clean.

Un constat choc pour que chacun d'entre nousn'oublie pas de faire les bons choix pour avoirun confort intérieur familial protégeant santé etenvironnement.

Vincent Farrel Dr Marc Sandrès

Nous avons parléd'environnement et de santé, pourdes informationsplus complètes sur Bio2Clean : www.carrelage-bio2clean.com

Environnement et Santé

Construire sain : le carrelage à oxygène, un souffle nouveau

Quel est ce saint qui construit sain ? Simple-ment un expert, un homme simple qui nous ainvité à aller regarder sur place la fabricationd'un nouveau type de carrelage naturel, brevetéet homologué, générateur d'effets bénéfiquespour la santé.

Santé+ vous annonçait il y a déjà trois mois avecune «dernière minute» l'arrivée d'un nouveau car-relage dépolluant et antibactérien : BIO2CLEAN.

Cette innovation mondiale, les grands médiasnationaux en ont tous parlé, tous très bien, mais

trop brièvement, car ces derniers mois, l'ac-tualité mouvementée a surtout proposéplus d'images de destructions que deconstructions.Construire sain, c'est le défi de PhilippeLedrans, un défi qui emprunte le chemin del'exigence, un chemin sur lequel le rejoi-gnent tous ceux qui font de la qualité de l'en-vironnement et de la santé une priorité exis-tentielle.

La prise en compte d'une authentique «révolution»

Ouvrir la porte au progrès avec courage, donnerune priorité absolue au respect de l'environne-ment pour protéger la santé de chacun, sans cal-cul mercantile, ce n'est pas qu'une simple évolu-tion, il s'agit bien d'une révolution. Nous enavons vécu quelques séquences au cours d'unejournée passée sur le stand de la Foire de Paris,aux côtés de Philippe Ledrans, répondant auxdiverses questions d'un public venant de tous leshorizons professionnels et particuliers. Un publictotalement interloqué par cette nouvelle vision du«construire sain », à la fois subjugué et enthou-siaste, trouvant tout à fait logique, comme pour lanourriture «Bio» que les tarifs soient un peu plusélevés.

Des performances testées, des résultats homologués* : Bio2Clean apporte trois qualitésessentielles.

20 SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interdite

La pratique de la médecine ressemble

de plus en plus à un numéro d'équilibriste :

rechercher le bénéfice maximum

pour un risque infime pour notre santé.

La conception de notre environnement

locatif et immobilier, d'exigence

« immaculée conception» obéit

de plus en plus à cette règle.

Il existe un industriel

du bâtiment pour qui

santé et construction

sont en communion

permanente.

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Sèche ou humide

Au début, la maladie se manifeste surune simple difficulté à la lecture, plusprécisément le besoin d'avoir un bonéclairage : signe très banal mais proba-blement le plus précoce lié à la maladie.C'est la forme la plus fréquente de lamaladie qu'on appelle la forme «sèche».cette forme évolue en général lente-ment, permettant aux patients deconserver une vision relativement satis-faisante.

Dans les formes dites « humides », la diminution rapide de l'acuité visuelle,l'apparition de déformations des

lignes droites qu'on appelle métamor-phopsies signent la gravité de l'évolu-tion de la maladie. Les formes humidessont les plus graves et aboutissent trèsrapidement à une perte de vision irré-versible si on ne réagit pas.

Autant dans la forme sèche, les symp-tômes sont liés à une simple dégéné-rescence des cellules de la macula,autant la forme humide se caractérisepar l'apparition de vaisseaux anormauxdits «néovaisseaux». La fragilité de cesderniers peut aboutir à des saigne-ments et donc à cette baisse de visionque l'on observe.

La piqûre dans l'oeil

Des études interventionnelles notam-ment américaines ont montré que lefait de prendre des cocktails à base devitamines antioxydantes contenant éga-lement de la lutéine et des oméga 3diminuait le risque de passer à uneforme plus grave de cette maladie.

L'association à ces apports, de conseilshygiéno diététiques : arrêt du tabac,des conseils sur l'alimentation, conseilssur la prévention à l'exposition solairediminue de façon non négligeable lerisque de passer à une forme plusgrave de cette maladie. A ce jour, il n'existe pas d'autres alter-natives thérapeutiques à cette formede la DMLA. Mais nous avons desespoirs thérapeutiques l'horizon 18mois soit avec des comprimés soitavec des implants pour cette forme dela DMLA.

Dans les formes humides le grand pro-grès thérapeutique c'est l'injection àl'intérieur de l'oeil de substances anti-angiogéniques ou «anti-VEGF».

Ces substances sont capablesaujourd'hui d'assécher ces néovais-seaux et donc de supprimer les symp-tômes les plus gênants.

Actuellement ces traitements ne sontpas parfaits puisqu'ils nécessitent uneinjection dans le blanc de l'oeil. D'autrepart la durée de vie des médicamentsest assez faible. Ceci implique uneinjection une fois par mois au départpour arriver à calmer la phase aigue.

Quand on parle d'injection intravi-tréenne c'est à dire de piqûre dansl'oeil, les patients ont bien sûr une réac-tion de rejet et d'inquiétude ; il fautsavoir que ce n'est pas plus douloureuxqu'une prise de sang, Elles doivent êtreréalisées par un ophtalmologiste dansun milieu stérile c'est à dire dans unlocal dédié à ce type d 'injection.

On peut dire qu'il y a plus de 20000injections réalisées par mois en France.Le risque principal est l'infection dansl'œil mais il est minime puisqu'on lechiffre à un patient sur mille. Beaucoupde patients arrivent inquiets à la pre-mière injection mais aucun refuse ladeuxième d'autant plus que habituelle-ment l'injection est associée à uneamélioration fonctionnelle.

Et l'avenir ?

A court terme, nous allons disposer denouveaux « anti-VEGF » avec une duréed'action plus longue, donc un espace-ment des injections à raison d'une tousles 2 voire 3 mois. Ces produits ont déjàété validés par une étude contrôlée. Cetavenir thérapeutique couplé à d'autrespistes notamment sur le terrain géné-tique permettra de mieux prendre encharge cette maladie.

Mais il faut insister sur ledépistage qui doit se fairepar un simple fond d'oeilréalisé après 50 ans cheztout patient à risque.

Pr Salomon YVES-COHENSpécialiste en DMLAAncien chef de clinique du service du Pr Koskas au CHICActuellement dirige la consultationDMLA du CHU Lariboisière

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Découvertes

DMLAla mal voyance du 21ème siècle

Mal voyance et céciténe sont pas synonymes

Même si aujourd'hui, la Dégénéres-cence Maculaire Liée à l'Age ou«DMLA» est la première cause de

handicap visuel dans les pays indus-

trialisés, cette pathologie ne rend pas

les gens aveugles.

L'explication réside dans le type d'at-teinte de la DMLA. C'est une patholo-gie due au vieillissement de la zonecentrale de la rétine qu'on appelle lamacula. Cette région anatomique estresponsable de l'acuité visuelle précisecomme la lecture, l'écriture, la recon-naissance des visages, ou encore le bri-colage précis par exemple. La rétinepériphérique n'est jamais concernée.

Une atteinte même bilatérale n'em-pêche pas le patient de se déplacerseul, de s'habiller ou de manger seul.

On peut donc garder une certaine auto-nomie dans un environnement connu.En revanche, ils peuvent être très han-dicapés à une époque où la lectureprend de plus en plus d'importancedans la vie quotidienne.

Mieux prévenir que guérir

La DMLA est une affection multifacto-rielle avec une composante géné-tique: on a déjà identifié 3 gènes impli-qués dans la maladie. La correction de facteurs environnementaux peu-vent limiter l'évolution de cette patho-logie. Ils sont bien connus et souventimpliqués dans de nombreuses autresmaladies.

Arrêter de fumer, limiter les exposi-

tions au soleil sans protection (parti-

culièrement dans l'enfance) et agir sur

son alimentation sont les clés d'une

prévention efficace.

Ce qui est clair, concernant l'alimenta-tion, de plus en plus d'études montrentqu'une alimentation riche en viande, engraisses en général est associée à unrisque de maladie ; en revanche une ali-mentation riche en fruits frais, légumesverts et poissons gras est associée à unmoindre risque de l'affection.

Les fruits frais apportent les antioxy-dants et les vitamines antioxydantes,les légumes verts apportent de lalutéine, c'est le cas des brocolis parexemple, des choux verts etc… lespoissons gras vont apporter les omégas3 et même si il n'y a pas d'étude inter-ventionnelle formelle sur l'alimentation,il est probable que corriger son alimen-tation si on est soit même à risque peutavoir un effet bénéfique.

Ce message est important à délivreraux familles de gens atteints dans lamesure où il y a un terrain familial prédisposant il faut donc encourager lesenfants de patients ayant une DMLAd'abord à faire examiner le fond d'oeil à l'âge de 50 ans mais de toutes lesfaçons à avoir l'attention attirée sur ces phénomènes aggravants.

SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interditeSANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interdite

Vous avez plus de 50 ans, vous avez du mal à lire sans un bon

éclairage ou pire : votre vision a baissé assez brutalement,

les lignes droites ondulent ou sont déformées. Alors n'attendez

pas : appelez votre ophtalmologiste, qui devant l'évocation de ces

symptômes vous donnera un rendezvous rapide. Vous êtes peut-

être atteint de Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age.

LEXIQUELA RÉTINE : membrane formée au fond de l'oeilqui reçoit les informations lumineuses et lestransmet au cerveau par le nerf optique.

V.E.G.F.VASCULAR ENDOTHÉLIAL GROWTH FACTOR. : stimulateur de la prolifération des cellules.

Pr Salomon YVES-COHEN

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physique et de ses efforts sur son dia-bète. Outre un outil de suivi le Gluco-

card X-mini plus devient également

un outil d'éducation et de motivation.

N'oubliez pas, chaque geste compte etde petits gestes quotidiens peuventavoir de grands effets.

Un lecteur intelligent

Le caractère unique du lecteur X-miniplus réside dans la présence d'un logi-ciel révolutionnaire qui permet un para-métrage de ses repas et de son activitéphysique. Le besoin d'une micro gouttede sang (0,3 microl) ainsi que la possibi-lité de rajouter du sang signent égale-ment sa performance.

Le design n'est pas en reste avec un boi-tier de petite taille, donc facilement trans-portable, un rétro-éclairage de l'écranpour visualiser ses résultats en toutes cir-constances et un bouton d'éjection de labandelette pour plus de sécurité.

Education thérapeutique : le rôle desprofessionnels de santé, médecinsgénéralistes, infirmières, consiste deplus en plus à impliquer le patient dansla gestion de sa pathologie, à lui donnerles clés pour mieux comprendre et agirau quotidien. De nouveaux lecteurs deglycémie, comme le Glucocard X-miniplus viennent soutenir ces principesd'éducation et favorisent la motivationdu patient à être plus observant.

L'auto-surveillance glycémiqueen questions :

Les lecteurs de glycémie sont-ils garan-tis,si oui combien de temps ?

Les lecteurs de glycémie sont tousgarantis pour une durée minimale dequatre ans.

Sont-ils pris en charge par la SécuritéSociale ?

Oui, à raison d'un lecteur tous les qua-tre ans pour les patients majeurs et de

deux pour les patients âgés de moins dedix-huit ans. Toute panne durant cettepériode est prise en charge par le distri-buteur, rendant inutile une nouvelle pres-cription par le médecin. Les patients doi-vent conserver les documents relatifs àcette garantie pour en bénéficier.

Et les accessoires ?

La Sécurité Sociale prend en charge unauto-piqueur par an ou deux pour lespatients âgés de moins de dix-huit ans,ainsi que les bandelettes, limitées à deuxcents par an pour les patients non insulinés.

L'ASG est-elle indispensable à tous lesdiabétiques ?

Oui, elle s'inscrit dans une démarched'éducation du patient et de son entou-rage. Elle doit cependant être employéeque si elle est susceptible d'entraîner unemodification de la thérapeutique. Elle nedoit pas être systématique et passive.

Quid de l'éducation thérapeutiquegrâce à l'ASG ?

Pour les patients non traités par l'insu-line ou chez ceux dont le passage n'estpas envisagé, l'ASG est un formidableoutil d'éducation thérapeutique lors dela mise en place des règles hygiéno-dié-tétiques et d'une activité physiqueadaptée. L'ASG participe non seule-ment à la bonne observance du traite-ment, mais le patient peut mesurer lefruit de ses efforts.

Peut-on remplacer les prises de sangpar l'ASG ?

Non, le dosage de l'hémoglobine gly-quée (HbA1c) reste l'élément principalpour apprécier l'équilibre glycémiquechez un patient diabétique. Un dosagetout les six mois peut-être envisagé.

Comment éviter les malaises dus à l'hypoglycémie ?

Ce cas de malaise peut notamment seproduire en cas d'activité physiqueintensive, d'alimentation inadaptée, oude surdosage médicamenteux. Le nou-veau lecteur de glycémie Glucocard X-mini plus permet de suivre et de validerune hypoglycémie. Le meilleur traite-ment est quant à lui le resucrage ouune injection de glucagon si la personneest inconsciente.

Dr Arnaud DelandreMédecin généraliste

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Découvertes

Une innovation du labora-

toire Arkray pour un

contrôle précis des effets de

l'alimentation et de l'activité

physique sur le diabète donne

aux patients de nouvelles clés

pour mieux vivre et mieux sui-

vre leur diabète. La volonté qui

anime la Recherche et le Déve-

loppement des Laboratoires

Arkray depuis plus de quarante

ans se voit aujourd'hui récom-

pensée par la création d'une

nouvelle génération de lecteur

de glycémie : le GlucocardX

mini-plus. Un lecteur porteur

d'informations à la fois utiles

et stimulantes pour les patients

diabétiques qui entendent être

les meilleurs acteurs de leur

pathologie.

Alimentation et activité physique:base de la prévention

Avec «un nouveau lecteur de glycémiequi a réponse à tout»,ainsi titre le Quoti-dien du Pharmacien, suivi par le Généra-liste qui parle d'un lecteur intelligent, l'ar-rivée de ce nouveau lecteur est ainsisaluée par la presse professionnelle dansson ensemble. Un bon accueil d'ailleursconfirmé par les premiers utilisateurs.

Trois millions depatients en Francesont touchés par lediabète et nombreuxsont ceux qui utilisentun matériel d'auto-surveillance.

La grande majorité des diabétiquesentendent les recommandations bien-veillantes sans cesse répétées de leurentourage médical et familial sur leuralimentation et la pratique d'une activitéphysique. On en parle, et l'on fait unpeu attention, mais en vérité sansgrande motivation, ni conviction. Pour-tant, les bases du traitement du dia-

bète, avec l'observance du traitementlui-même, reposent sur un bon équilibrealimentaire et sur la pratique d'une acti-vité physique régulière.

Un suivi attentif : une implicationpersonnelle dans la maitrise de son diabète

«Le diabétique ne doit plus se conten-ter de savoir lire sa glycémie, il doitavoir des repères concernant l'impactde ses repas et de l'activité physiquequ'il pratique, sur sa glycémie »explique le Dr. Patrick Serog, médecinnutritionniste. Ainsi celui qui voit sesefforts porter ses fruits sera plusmotivé à les poursuivre, devenant ainsiacteur de son traitement.

Même si une grande majorité de patientsdiabétiques est convaincue de l'impor-tance de suivre son diabète au quotidien,il était jusqu'à présent difficile de leuroffrir une aide concrète pour adapter defaçon adéquate leur mode de vie.

Le nouveau lecteur Glucocard X-miniplus permet de visualiser facilement leseffets d'une alimentation saine et équi-librée sur sa glycémie. Il permet égale-ment de suivre l'impact de son activité

www.arkray.fr

Auto-surveillance de la Glycémie : deux nouveaux contrôles permanents

SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interditeSANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interdite

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Un si bel épilogue :

Huit mois se sont écoulés, arrive lemois d'Août , réservé aux vacancesfinistériennes d'été en famille. Saisonde plage morose pour Martine, amèreet inquiète d'afficher ce gros ventre etde s'être alourdie de sept kilos sansrien y comprendre. A la veille du 29Août, date de la rentrée sur Paris, Mar-tine commence à ressentir d'étrangesdouleurs et croit qu'elles annoncent leretour de ses règles.

Le 29 Août sur la route les douleurssont insupportables et de plus en plusrapprochées, et un arrêt dans une phar-macie de Pré en Paille pour se procurerun calmant adapté va décider le Père deMartine de recourir au médecin local leplus proche. Une généraliste qui immé-diatement déclare aux parents… totale-ment abasourdis : «Mais, votre fille esten train d'accoucher»…

30 kilomètres plus loin à l'hôpitald'Alençon, après une admission priori-taire aux urgences, il suffira de troispoussées pour qu'arrive une petite fillede 3,750 kg… et à double titre, la déli-vrance!

Quarante cinq ans plus tard :

Martine a su réparer les effets du chocpsychologique lié à une « histoire sansnom »de neuf mois, et lui substituer unhymne à l'Amour partagé avec sa filleinattendue. Un hymne de confiance etde chaleur humaine éclairé et rythmépar l'arrivée de trois petits enfants.

Martine a consacré quarante ans de savie professionnelle à un laboratoirepharmaceutique international, un par-cours où chaque jour elle comprenait unpeu mieux que la science médicale endépit d'une recherche de plus en plusperformante restait une vaste aventureavec ses doutes et ses échecs.

En dépit de progrès considéra-bles et multiples de tout l'arsenalprotecteur et préventif de la viesexuelle comment l'histoire arri-vée à Martine H., demeure t-elleencore possible ?

La réponse à cette question précise est à dégager d'un rapport* du Pr. IsraëlNisand, soulignant «la détresse à laquellesont soumises certaines mineures inca-pables d'avouer une grossesse indésiréeà leurs parents», inquiétante actualité enécho à la situation vécue par Martine il y aquarante cinq ans.

D'où la nécessité aujourd'hui encore desurmonter les tabous obscurs qui nuisentà la bonne éducation de la sexualité pro-posée aux adolescents.

Grossesse cachée, méconnue,dissimulation, déni de grossesse,des questions lancinantes

Avec Israël Nisand on chasse cettepolémique en abordant le sujet sousl'angle médical,parlant d'une pathologiegrave, dangereuse et relativement fré-quente, conscient que le déni de gros-sesse est encore assez mal connu dugrand public, mais aussi des médecinset des magistrats.

Oui une femme peutêtre enceinte à soninsu et en supporterde douloureusesconséquences.

Avec Sophie Marinopoulos on accède àla grossesse psychique, la véritable gros-sesse humaine fantasmagorique, cellequi nous différencie du monde animal.

A Santé+ nous rejoignons le vœu com-mun formulé par les deux auteurs : quece livre important puisse contribuer àlutter contre le déni du déni qui prévautencore assez largement dans notresociété. Offrez-vous sans la moindrehésitation ce livre, vous constaterezavec intérêt comment la découvertedétaillée d'un sujet sérieux se litcomme un passionnant roman, celui del'éclosion de la vie. C'est écrit avecbeaucoup d'amour, un contre-poidsnécessaire à des situations de profondesouffrance physique et psychique.

Notez aussi que nous donnerons dans le grand dossier SANTE+ de juillet «la santé de la femme», une place impor-tante aux dernières évolutions en matièrede protection et de contraception.

Vincent FARREL

* Rapport sur l'Interruption Volontaire de Grossesseintitulé « Propositions pour diminuer les difficultés que rencontrent les femmes »

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Parlons-en !

Déni de grossesse :

ne pas nier le déni ?

Elles accouchent et ne sont

pas enceintes»*, les éditions

« les liens qui libèrent» nous

délivrent un ouvrage référence.

Sophie Marinopoulos, psycha-

nalyste déjà auteure d'un livre

traitant du déni de grossesse,

revient sur le sujet avec Israël

Nisand le bien connu gynéco-

logue-obstétricien, professeur

de sciences humaines,

fondateur du Forum européen

de bioéthique.

Ensemble ils nous donnent les

gages humains et scientifiques

pour éclairer des situations

énigmatiques et fascinantes,

génératrices des déclarations

les plus incontrôlées.

Parlons création :

De la conception à la naissance, ce sontneuf mois d'une aventure exception-nelle, une belle histoire d'amour com-mune à tous. Il arrive cependant que demultiples et invraisemblables circons-tances bouleversent cette magnifiqueodyssée de la vie.

Comment une femme peut-elleaccoucher sans se savoirenceinte ?

Cette question pour un large public nesuscite que des sourires entendus,façon de dire : croyez-y si vous voulez,mais tout ça c'est du cinéma…!

Cette méconnaissance, éloignée d'uneréalité complexe, est le premier risquegrave du déni de communauté. Ceuxqui savent sont ceux qui ont été lestémoins silencieux et discrets d'unegrossesse méconnue, donc prochesd'une femme enceinte, qui ne le saitpas et… qui finira par accoucher.

La lecture de cet ouvrage évitera doncde se dire informé d'un sujet aussi déli-cat, simplement par le fait d'avoir suiviune actualité morbide retraçant l'élimi-nation meurtrière d'un nouveau-né à lasuite d'une grossesse cachée. Le dénide grossesse ne se limite pas à l'imaged'une mère sombrant dans un tel drame.Place donc à une information utile etpeut-être salutaire, si dans notre entou-rage familial ou amical nous recevions enconfidence le message : « j'ai du retard,je suis mal réglée , mais je ne peux pasêtre enceinte». Cette situation concernesouvent les amours débutants.

Si tu étais enceinte, j'en mourrais…

un témoignage exclusif de SANTE+

La parution de ce livre a conduit la rédac-tion de Santé+ à revenir sur le boulever-sant témoignage de Martine H., nousrelatant comment en 1966, adoles-cente de seize ans, sortant d'uneenfance heureuse, elle a durant neufmois porté un enfant dans la plus totale et dangereuse ignorance, pourfinir par accoucher dans des conditionspérilleuses. Septième d'une famille de huit enfants,dont les six premiers étaient des« hommes ». Son premier rapportamoureux tendre et très bref, elle neparviendra pas à en parler à une mère,«parfaite mama» aimante de tous sesgarçons. En dépit de l'arrêt des règles,cette maman de famille nombreuses'interdit, et interdit de penser que safille de seize ans puisse avoir eu un rap-port amoureux fécond, bien trop furtif.

Ainsi se mettent en place les basesd'un déni familial collectif relayé pardes avis médicaux, médecin de familleet gynécologue, se ralliant au jugementmaternel, occultant ainsi l'interrogatoireet les examens et analyses élémen-taires à l'établissement du diagnostic.Chacun ayant à la fin de cette odysséeinimaginable une bonne raison pourtenter de justifier erreurs et défail-lances.

SANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interditeSANTÉ+ I Savoir mieux vivre la santé - N°15 - reproduction interdite

ELLES ACCOUCHENT ET NE SONT PAS ENCEINTES- LE DÉNI DE GROSSESSE - Par Sophie Marinopoulos et Israël NisandEditions LLL les liens qui libèrent.230 pages - 18 €

En 2010, nous avons enregistré en France730000 naissances, une très belle performance,mais aussi 230 000 interruptions volontairesde grossesse, dont 15000concernaient desmineures.

Sophie Marinopoulos

Pr. Israël Nisand

«

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Parlons-en !

Course en solidairesD

ans l'esprit de chacun le

héros est un être d'exception,

super fort, invulnérable, associé

à une certaine mythologie.

Dans la réalité, c'est une per-

sonne courageuse, engagée

dans la défense d'une belle

cause. Le héros est souvent

qualifié d'utopiste, celui qui

dénonce une réalité difficile-

ment admissible, alors qu'il

s'agit d'une vision humaniste

voulant corriger la distance

entre l'idéal et le réel.

A chacun son héros…

Aujourd'hui, Alexandre Jardin, écrivaincontemporain talentueux est officielle-ment catalogué d'utopiste à travers sonassociation « les mille mots» dont lebut est de combattre l'illettrisme desélèves en difficulté. Son associationavec une forte mobilisation bénévolesauve cependant chaque année desmilliers de petits français dont la viesociale semblait mal engagée, voirecompromise. Coluche, avec ses milliersde héros mobilisés en chantant «on aplus le droit ni d'avoir faim ni d'avoirfroid», n'a pas laissé le temps auxobservateurs bien au chaud d'en faireun utopiste.

Sans l'action des restaurants du cœursoutenue par de magnifiques enfoirésrecueillant le soutien de donateurs parti-culièrement généreux, les plus pauvrescourraient le risque de mourir de faim.

Coluche, l'abbé Pierre, action communepour aider les plus défavorisés, inoublia-ble image d'une rencontre utopique!

Associations humanitaires : des gens de foi et unpari sur le meilleur de l'hommeLa Ligue Nationale contre le cancer –Association pour la recherche sur le cancer- Action contre la Faim - CroixRouge Française - Unicef – Médecins duMonde - etc… qui comme le sidaction etl'engagement hors du commun dePierre Bergé et Line Renaud sontconnus et bénéficient à juste titre d'unchaleureux et généreux accueil pourréussir leurs actions de souscription dedons… mais, comment font les cen-

taines d'associations isolées face à des

situations d'urgence, en recherche per-

manente des aides indispensables?

Une solution est apparue pour mieux exister

La plate forme Aiderdonner, devenueALVARUM* pour répondre aux associa-tions internationales, est une audacieuseentreprise créée en 2008 pour permet-tre aux associations de se regrouper surun même site web pour mobiliser lesdonateurs et collecter des dons.

Olivier Fleckinger et Guillaume Des-noes sont les deux héros de cette idéeexcellente, et pour qu'elle marche, ilsjouent les «Superman» à tour de rôlepour surmonter tous les obstacles.

Pour donner des ressources à plus dedeux cents associations, Olivier et Guil-laume ont choisi d'organiser un bel évè-nement, véritable élan de solidarité, LA COURSE DES HEROS. Chaque par-ticipant est un héros qui doit réunir undon minimum de 300 euros pour l'uneou plusieurs associations. Avant lacourse le héros court souvent dans sonentourage pour réunir cette somme.

Le choix de toutes les bonnescauses

Vous pouvez par exemple apportervotre soutien à « enfants et santé»*.Les témoignages que nous avons reçusrévèlent l'extraordinaire mobilisationdes parents au sein même de cetteassociation engagée- à guérir plus etguérir mieux - les enfants atteints decancers ou de leucémies.

Dans l'environnement dédié à l'enfance ily aussi l'action de l'association Théodora*qui engage et forme des clowns pouroffrir des moments de bonheur auxenfants hospitalisés. Sans la générositéde tous, ces moments merveilleux n'exis-teraient plus.

Nous suivrons la course de ces deuxassociations en vue d'un prochain repor-tage, un soutien bien légitime. Hors detout mysticisme sectaire, l'humanitétoute entière doit avant tout s'unir autourde ces trois mots : amour, solidarité,générosité. Vous avez dit… «utopie»!

Serge Herman

INFOwww.coursedesheros.frwww.enfants-sante.asso.frwww.theodora.frEn couverture : Superman : Guillaume Desnoes, les clowns Théodora, et Enfants et santé.Photo : Julien Cousseau pour RévolutionR

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Brèves

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ActualitésDe récentes études ont pu démontrer que l'exposition com-binée à deux types de polluants: particules de diesel in utéroet tabagisme après la naissance a un effet synergique sur lerisque de développement de l'asthme au cours des deuxpremières années de vie.

L'association Asthme et Allergies vient d'annoncer le lance-ment du site www.asthmatiic.org premier réseau social autourde l'asthme sévère. Un site créé pour aider les patients asth-matiques à mieux vivre leur maladie au quotidien.

On s'attendait à ce que le nombre d'avortements baisseavec l'augmentation de la contraception et ce n'est pas lecas. Ce phénomène est du à deux mouvements contraires :• le nombre de grossesse non prévues a baissé : 50% des

grossesses totales en 1970 à 33% en 2004.

• la probabilité de réaliser une IVG a augmenté de 40 à60% dans le même temps.

Moskito Guard de Dakem : premierlait corporel révulsif, à large spectred'activité, avec une grande résistanceà l'eau et à la sudation. L'astuce plus :les lingettes biodégradables sont auto-risées en cabine lors des déplace-ments aériens, pour une protectiondès les premières minutes d'une arri-vée dans les pays à risque sanitaire.Disponible en pharmacie et boutiquesspécialisées sport et voyage.

Selon une étude BVA, plus de la moitié des médecins trou-vent sur les forums ou blogs de patients des informationsintéressantes pour nourrir leur propre relation avec le patient.

Le QUIZZplus

1 - si on compte 40 battements cardiaques en 30 secondes le pouls est à:

❏ A - 60❏ B - 70❏ C - 80

2 - les compléments alimentaires:

❏ A - remplacent l'alimentation habituelle❏ B - complètent l'alimentation habituelle

3 - La DMLA est une maladie qui affecte:

❏ A - les oreilles❏ B - les yeux❏ C - l'odorat

4 - Les enfants résidant depuis huit ans dans des zones à pollutions élevées ont:

❏ A - 3 fois plus d'eczéma❏ B - 10 fois plus d'eczéma

5 - Combien de Français sont allergiques:

❏ A - 10%❏ B - 30%❏ C - 70%

6 - Le stress au travail n'est pas inscrit commemaladie professionnelle:

❏ A - vrai❏ B - faux

7 - BIO2CLEAN est une marque:

❏ A - de produit ménager❏ B - de produits alimentaires bio❏ C - de carrelage innovant

8 - Les bases du traitement du diabète reposentsur un bon équilibre alimentaire et sur la pratiqued'une activité physique régulière:

❏ A - vrai❏ B - faux

9 - En 2010, on a enregistré:

❏ A - 2 300 IVG❏ B - 23 000 IVG❏ C - 230 000 IVG

réponses :1-C, 2-B, 3-B, 4-A, 5-B, 6-B, 7-C, 8-A, 9-C

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