la consistance des travaux objet du DAOfilefr.ami.mr/pdf/6455.pdf · 2015. 2. 20. · HORIZONS N°...

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  • QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

    DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

    RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

    SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

    RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

    TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

    HORIZONS

    Page 2HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    ANNONCES

    DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

    MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

    AMIFAX: 45 25 55 20

    E-mail :[email protected]@gmail.com

    B P: 371/ 467Direction des Ressources:

    45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40

    Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

    COMMISSARIATS DE POLICE

    Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66

    ADRESSES UTILES

    Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale rappelle

    aux employeurs des secteurs public et privé que le numéro d’immatricu-

    lation de chaque travailleur doit impérativement figurer sur les déclara-

    tions trimestrielles du premier trimestre 2015 destinées à la CNSS.

    Les déclarations trimestrielles incomplètes ne seront plus recevables par

    les services de la CNSS et les employeurs défaillants seront exposés aux

    sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment la loi no

    67 039 du 03 Février 1967 instituant un régime de sécurité sociale et ses

    textes d’application.

    Le Directeur Général Mohamed Ali OULD DEDEW

    COMMUNIQUEAvis d'annulation de procédure

    d'appel d'offres

    Le Projet de Développement Agricole Intégré

    pour le Renforcement de la Sécurité Alimen-

    taire (PDAI-PRSA) informe les soumission-

    naires à l'appel d'offres N 0 35/CPMPSSouv

    /2014 relatif à la fourniture et l'installation des

    équipements pour l'électrification solaire des

    Unités de Sécurité Alimentaire de Soudoud,

    Lexeiba II et Niabina que cet appel d'offres a

    été annulé pour le motif suivant:

    la consistance des travaux objet du DAO

    devra être modifiée pour tenir compte de l'op-

    portunité du branchement de l'Unité de Sécu-

    rité Alimentaire de Soudoud au réseau

    électrique local.

    Le Coordinateur du Projet Mohamed Ahmed Ould DIDI

  • Page 3HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    ACTUALITE

    Le Conseil des Ministres s'est réuni,

    Jeudi 19 Février 2015, sous la Pré-

    sidence de son Excellence Monsieur

    Mohamed Ould Abdel Aziz, Prési-

    dent de la République.

    Le Conseil a examiné et adopté les

    projets de décrets suivants :

    - Projet de décret portant déclaration

    d'utilité publique des travaux de

    construction de la ligne d'intercon-

    nexion 33kv entre Kiffa et Guérou.

    Ce projet porte sur la construction

    d'une ligne électrique de 33Kv des-

    tinée à l'alimentation en électricité

    de la ville de Guérou ainsi que des

    localités de l'axe Kiffa-Guérou, à

    partir de la centrale hybride de Kiffa.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°270 pour les substances du groupe

    1 (Fer) dans la zone de Sfariat (Wi-

    laya du Tiris Zemmour) au profit de

    la société BUMI Mauritanie SA.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°280 pour les substances du groupe

    4 (Uranium) dans la zone de Tifer-

    chai (Wilayas de Dakhlet Nouadhi-

    bou et de l'Inchiri) au profit de la

    société BSA Sa.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°378 pour les substances du groupe

    4 (Uranium) dans la zone d'Oued

    Bel Guerdane (Wilaya du Tiris Zem-

    mour) au profit de la société ID-

    Géoservices S.A.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°407 pour les substances du groupe

    4 (Uranium) dans la zone d'Oued El

    Khcheb (Wilaya du Tiris Zemmour)

    au profit de la société Macoba-TP.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°564 pour les substances du groupe

    4 (Uranium) dans la zone de Ain

    Sder (Wilaya du Tiris Zemmour) au

    profit de la société Aura Energiy Li-

    mited.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°849 pour les substances du groupe

    5 (Phosphates) dans la zone de Ma-

    ghama (Wilayas du Gorgol et du

    Brakna) au profit de la société

    BUMI Mauritanie SA.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°850 pour les substances du groupe

    5 (Phosphates) dans la zone de Ba-

    babé (Wilaya du Brakna) au profit

    de la société BUMI Mauritanie SA.

    - Projet de décret portant renouvel-

    lement du permis de recherche

    n°1164 pour les substances du

    groupe 2 (Or et substances

    connexes) dans la zone de Hadeibet

    Bella (Wilaya de l'Inchiri) au profit

    de la société Drake Ressources Ltd.

    - Projet de décret portant nomination

    des membres du conseil d'adminis-

    tration du Centre Hospitalier de

    l'Amitié.

    - Projet de décret portant création

    d'une société dénommée: Société

    Mauritanienne de Produits Laitiers

    (SMPL).

    Cette société débutera la première

    phase de son activité à Néma (au

    Hodh Charghi) dans les prochains

    mois.

    - Projet de décret portant nomination

    du Président et des Membres du

    Conseil d'Administration de l'Insti-

    tut Supérieur de la Comptabilité et

    d'Administration des Entreprises.

    Le Ministre des Affaires Etrangères

    et de la Coopération, a présenté une

    communication relative à la situa-

    tion internationale.

    Le Ministre de l'Intérieur et de la

    Décentralisation a présenté une

    communication relative à la situa-

    tion intérieure.

    Le Ministre de l'Hydraulique et de

    l'Assainissement a présenté une

    communication relative à l'état

    d'avancement des projets Sélibabi-

    Gouraye et Aftout Echergui.

    La communication rend compte de

    l'état d'avancement des ces deux im-

    portants projets et de certaines

    contraintes liées à leur exécution.

    Elle présente également un certain

    nombre de mesures à entreprendre

    en vue de l'achèvement des travaux

    en cours dans des délais raisonna-

    bles.

    La Ministre des Affaires Sociales, de

    l'Enfance et de la Famille a présenté

    deux communications:

    - communication sur la situation des

    travailleurs sociaux.

    - communication relative au présco-

    laire en Mauritanie.

    Le Ministre de l'Environnement et

    du Développement Durable a pré-

    senté deux communications:

    - Communication relative à la Stra-

    tégie Nationale de la Diversité Bio-

    logique.

    - Communication relative à la pro-

    jection d'un film documentaire sur

    les réalisations du programme spé-

    cial de protection de la ville de

    Nouakchott.

    Enfin le Conseil a pris les mesures

    individuelles suivantes :

    Ministère de la Jhunesse et des

    Sports:

    Administration Centrale

    Direction Générale de la Jeunesse

    Directeur Général, Moustapha Ould

    Die Ould Youmbaba, précédemment

    Directeur de la Coopération

    Direction Générale des Sports

    Directeur Général, Ahmed Bei-

    benny, précédemment Directeur des

    Loisirs

    Direction des Sports de Masse

    Directeur, Mohamed Rachid Ould

    Sidi Khalouna, précédemment Délé-

    gué Régional au Brakna

    Directeur Adjoint, Abdel Kader

    Ould Dahi

    Direction des Ressources Humaines

    et des Délégations Régionales

    Directeur, Sidaty Zeine, précédem-

    ment Directeur des Sports de Masse

    Directrice Adjointe, Tabara Gaye,

    précédemment Directrice Adjointe à

    la Direction des Infrastructures

    Direction des Loisirs:

    Directeur, Mohamed Lemine Ould

    Bah précédemment Directeur des

    Infrastructures

    Ministère chargé des Relations avec

    le Parlement et la Société Civile

    Cabinet du Ministre

    Conseiller Technique chargé de la

    Société Civile, Mohamed Abdallahi

    Ould Limame

    Administration Centrale

    Direction des Relations avec le Par-

    lement

    Directeur Adjoint, Baba Ould Sidaty

    précédemment chef de Service au

    même Ministère

    Direction des Relations avec la So-

    ciété Civile

    Directeur, Mohameden Ould Horma

    Ould Bebana

    Directeur Adjoint, Chrif Ahmed

    Ould Daba

    Direction de la Presse Electronique

    Directeur, Ahmed Ould Mohame-

    dou, précédemment Directeur Ad-

    joint au même Ministère

    Directrice Adjointe, Aminettou Mint

    Mohamed, précédemment chef de

    service au même Ministère.

    Au Conseil des ministres

    Alimentation en électricité

    de plusieurs localités en Assaba

    Les ministres des Relations avec le

    Parlement et la Société civile et

    porte-parole du gouvernement, des

    Affaires sociales, de l'Enfance et de

    la Famille, et de l'Environnement et

    du Développement durable, respec-

    tivement Dr Izidbih Ould Mohamed

    Mahmoud, Mme Lemina Mint El

    Ghotob Ould Momma et M. Amedy

    Camara, ont commenté, jeudi soir,

    les résultats du conseil des ministres.

    C'est ainsi que le ministre des Rela-

    tions avec le Parlement et la Société

    civile, porte-parole du gouverne-

    ment, a présenté un exposé sur les

    projets de décrets et les communica-

    tions adoptés par le conseil des mi-

    nistres.

    Pour sa part, la ministre des Affaires

    sociales, de l'Enfance et de la Fa-

    mille a indiqué que le conseil des

    ministres a adopté, au cours de sa

    réunion du jeudi, deux communica-

    tions dont la première est relative à

    l'enseignement préscolaire pour sa

    contribution à la définition de la per-

    sonnalité de l'enfant, sa préparation

    à son entrée dans le monde extérieur

    et la limitation de l'échec scolaire,

    tout en permettant à la femme qui

    travaille de se libérer partiellement

    pour vaquer à sa vie professionnelle.

    La ministre s'est également appe-

    santie sur un ensemble de mesures

    qui seront prises après l'adoption de

    ces deux communications comme

    l'augmentation de la durée de l'en-

    seignement préscolaire avec un in-

    térêt particulier pour les zones

    prioritaires, notamment la mise sur

    pied de crèches dans les zones ru-

    rales de production.

    En ce qui concern, la deuxième

    communication, la ministre a souli-

    gné qu'elle est relative à la situation

    des travailleurs sociaux et à l'intérêt

    qui doit leur être accordé suivant le

    progrès constaté ces derniers temps

    dans le domaine de la lutte contre la

    pauvreté et la protection sociale.

    La ministre des Affaires sociales, de

    l'Enfance et de la Famille a, en

    outre, indiqué que le domaine d'in-

    tervention du Centre de la Petite En-

    fance sera élargi pour englober la

    formation des travailleurs sociaux

    en général qui pourraient avoir un

    rôle important et central dans la pro-

    tection sociale, à travers la protec-

    tion du développement de l'enfant et

    celui de la famille et le soutien aux

    personnes vulnérables comme les

    handicapés, les sinistrés et les per-

    sonnes qui souffrent de maladies

    chroniques.

    Pour sa part, le ministre de l'Envi-

    ronnement et du Développement du-

    rable a précisé que le conseil des

    ministres a adopté une communica-

    tion relative à la stratégie nationale

    de la diversité biologique élaborée

    par une commission technique au

    cours de l'atelier national organisé

    récemment avec la participation des

    différents secteurs ministériels.

    Il a ajouté que cette stratégie vise à

    permettre à la Mauritanie d'atteindre

    les objectifs définis par la confé-

    rence d'Agi, au Japon, en 2011, qui

    engage tous les pays à mettre en

    place des stratégies et des plans pour

    leur exécution. Le ministre a noté

    que la communication adoptée au-

    jourd'hui s'inscrit dans le cadre de la

    déclaration d'une année internatio-

    nale de la biologie, mesure que notre

    pays a accompagnée par la révision

    de sa stratégie nationale en la ma-

    tière, a-t-il dit. Le ministre a ensuite

    passé en revue les différents plans

    d'action et les stratégies nationales

    dans le domaine de la biodiversité.

    Des membres du Gouvernement

    commentent les résultats du

    Conseil des ministres

    Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-

    centralisation, M. Mohamed Ould

    Ahmed Salem Ould Mohamed Raré

    a reçu en audience, jeudi à Nouak-

    chott, SEM. Yushida Jun, ambassa-

    deur du Japon en Mauritanie.

    La rencontre a porté sur la coopéra-

    tion bilatérale et de nombreuses

    questions d'intérêt commun. Le

    Japon appuie le développement en

    Mauritanie dans plusieurs secteurs,

    notamment économiques et sociaux.

    Le ministre de l'Intérieur

    reçoit l'ambassadeur japonais

  • Page 4HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    ACTUALITE

    Le ministre des Pêches et de l’Eco-

    nomie maritime, M. Nany Ould

    Chrougha, a supervisé à Agadir

    (Maroc) hier, mercredi, avec son ho-

    mologue marocain de l'Agriculture

    et de la Pêche maritime, M. Aziz

    Khnouch, le démarrage de l'exposi-

    tion internationale de la pêche mari-

    time au Maroc.

    Les deux ministres ont visité, en

    compagnie de leurs homologues

    hôtes de l'exposition, les différents

    pavillons dont celui de la Mauritanie

    où ils ont pu apprécier les diverses

    manifestations de la renaissance que

    connaît ce secteur suite à la sage po-

    litique menée par le Président de la

    République, Monsieur Mohamed

    Ould Abdel Aziz.

    En marge de cette exposition, les

    deux ministres ont eu des entretiens

    qui ont abordé les multiples aspects

    de la coopération bilatérale et régio-

    nale dans le domaine de la pêche

    maritime.

    Exposition internationale de la

    Pêche maritime au Maroc

    Une journée de réflexion sur la dé-cision du Président de la Répu-blique, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz décla-rant l'année 2015 année de l'éduca-tion a eu lieu, lundi dernier àRosso, sous le thème: "Une visionclairvoyante et une décision sage".La journée, organisée par la wilayadu Trarza, en collaboration avec ladirection régionale de l'enseigne-ment, s'était déroulée sous la super-vision du wali du Trarza,M.Isselmou Ould S a indiqué, dans unmot prononcé pour la circonstance,que cette rencontre de concertationvise à mette en place un plan visantl'amélioration du niveau de l'ensei-gnement et la réussite de la décisionde faire de l'année 2015 une année

    de l'enseignement.Il a précisé, dans ce cadre, que laréussite de cette décision passe parun travail sérieux et un encadrementdirect de la part des élus, de la fa-mille scolaire et des parents d'élèvesdont les points de vue doivent êtrepris en considération par les milieuxspécialisés.Il a en outre appelé toutes les partiesconcernées dans les moughataas etcommunes de la wilaya à œuvrerpour la réussite de l'année scolaire2015, insistant sur la volonté du mi-nistère de l'Education nationale deles aider pour atteindre cet objectif.Aussi, a ajouté le wali, le Trarza sedoit d'apporter une contribution ap-préciable à ces efforts en associanttout le monde à la réalisation de ce

    noble objectif grâce à la mise enplace d'une stratégie découlant d'uneprofonde réflexion.Pour sa part, le maire adjoint de lacommune de Rosso, M. Alpha SellyBâ, a loué l'organisation de cettejournée qui reflète, a-t-il dit, l'im-portance de l'enseignement.De son côté, le directeur régional del'Enseignement a présenté un exposédans lequel il a parlé des efforts dé-ployés par le ministère de l'Educa-tion nationale pour assurer laréussite de l'année de l'éducation.La cérémonie d'ouverture de la jour-née s'est déroulée en présence deshakems des moughataas du Trarza,des élus, des autorités sécuritaires etdes associations des parentsd'élèves.

    ROSSO

    Réflexion sur la déclaration de 2015, année de l'éducation

    Les travaux d'un atelier organisé parl'UNICEF en collaboration avec lescollectivités villageoises sur l'assai-nissement au profit des maires descommunes de la wilaya du Trarzaont été ouverts mercredi à Rosso, ca-pitale de la wilaya.Le wali du Trarza, M. IsselmouOuld Sidi, a indiqué à cette occasionque l'atelier s'inscrit dans le cadre duprogramme d'assainissement géné-ral dirigé par les collectivités localeset visant l'amélioration de la situa-tion du sous-secteur de la salubritépour englober toutes les localités dela wilaya.

    Il a souligné également que le pro-gramme lancé en 2009 a touchéjusqu'à présent 779 villages dont610 ont mis fin aux conduitescontraires à l'esprit du programme.Ce dernier intervient, en effet, dansle cadre des efforts conjugués dugouvernement et de ses partenairesau développement, visant la généra-lisation du système d'assainissementconformément aux orientations duPrésident de la République Son Ex-cellence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz.Le maire de la commune, M. SidiyaMohamed Diarra, a loué, dans son

    intervention, les objectifs du projetet exprimé le souhait de voir se dé-velopper davantage la coopérationavec les collectivités locales.Le directeur régional de la Santé auniveau de la wilaya du Trarza, Dr.Mohamed Lemine Ould Cheikh, amis en exergue, quant à lui, l'impor-tance du projet, demandant sa géné-ralisation et son parachèvement auservice des citoyens et en faveurd'une culture de la santé de base.Les participants à l'atelier de deuxjours bénéficieront d'une formationsur l'importance de ce programme etde ses objectifs sanitaires.

    Atelier au profit des maires des communes du Trarza

    Le wali du Tiris Zemmour, M. Ab-

    derrahmane Ould Mahfoudh Ould

    Khattry, s'est enquis, mardi soir, de

    la situation agropastorale au niveau

    de certaines coopératives pilotes

    opérant dans les domaines du maraî-

    chage, de la culture du blé et de

    l'orge ainsi que de l'élevage, dans les

    moughataa de Zouerate et F'derick.

    Au cours des différentes étapes de

    cette visite ; le wali a suivi des ex-

    plications relatives à la nature des

    activités exercées par ces coopéra-

    tives et les problèmes auxquels elles

    sont confrontées.

    Le wali a expliqué aux membres de

    ces associations les grandes lignes

    de la politique de l'Etat visant à pro-

    mouvoir le secteur conformément

    aux instructions du Président de la

    République, Son Excellence Mon-

    sieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il

    s'est engagé à trouver des solutions

    rapides aux problèmes posés par les

    adhérents de ces coopératives.

    Au cours de cette visite, le wali était

    accompagné par le délégué régional

    de l'Agriculture.

    Pour s'assurer du bon fonctionnement des structures édu-

    catives et sanitaires, le wali de Dakhlet-Nouadhibou, M.

    Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, a visité, jeudi, les

    collèges I et II de Nouadhibou.

    Sur place, le wali s'est enquis du déroulement des tra-

    vaux d'extension, en cours dans les deux établissements

    éducatifs, et les difficultés auxquelles le personnel en-

    seignant fait face.

    Auparavant, le wali s'est rendu dans le dispensaire II et

    le centre protection maternelle et infantile, relevant de la

    commune de Nouadhibou.

    Là, aussi, le wali a été édifié sur la situation des res-

    sources humaines, la qualité des services dispensés et

    l'état des équipements.

    La ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la

    Coopération, chargée des Affaires maghrébines et africaines et des Mauri-

    taniens à l'Etranger Mme. Khadijétou M'Barek Fall, a reçu en audience,

    mercredi soir à Nouakchott, SE Mme Sandra Mc Cardel, ambassadrice du

    Canada accréditée en Mauritanie.

    Au cours de cette entrevue, les entretiens ont porté sur les relations bilaté-

    rales entre la Mauritanie et le Canada.

    …. l'ambassadeur espagnol…

    La ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la

    Coopération, chargée des Affaires maghrébines et africaines et des Mauri-

    taniens à l'Etranger Mme Khadijetou M'Barek Fall, a également reçu en au-

    dience, mercredi soir à Nouakchott, SEMAntonio Torres-Dulce,

    ambassadeur du Royaume d'Espagne accrédité en Mauritanie.

    …et le secrétaire général

    de l'Union du Maghreb Arabe

    Mme Khadijetou M'Barek Fall, ministre déléguée auprès de la ministre des

    Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Affaires maghrébines

    et africaines et des Mauritaniens à l'Etranger a reçu en audience, mercredi

    soir à Nouakchott, M. Habib Ben Yahya, secrétaire général de l'Union du

    Maghreb Arabe en visite actuellement en Mauritanie

    La ministre déléguée auprès de la

    ministre des Affaires étrangères

    reçoit l'ambassadrice canadienne…

    Le wali du Tiris Zemmour visite des

    coopératives pilotes

    Le wali de Dakhlet Nouadhibou visite certaines

    structures éducatives et sanitaires Le ministre algérien de la Formationet de l'Enseignement professionnel,

    M. Noureddine Bedoui, est arrivé

    mercredi soir à Nouakchott, pour

    participer à la réunion ministérielle

    Ressources humaines auprès de

    l'Union du Maghreb Arabe dont les

    travaux devront débuter aujourd’hui

    vendredi à Nouakchott.

    Le ministre algérien a été accueilli à

    son arrivé à l'aéroport international

    de Nouakchott par M. Sidi Ould

    Salem, ministre de l'Enseignement

    supérieur et de la Recherche scien-

    tifique et l'ambassadeur algérien ac-

    crédité en Mauritanie.

    Le ministre algérien de la Formation

    et de l'Enseignement professionnel

    arrive à Nouakchott

  • HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    NATION

    Page 5

    Poltique générale:

    Vers une économie génératrice de croissance partagéeDans sa déclaration de po-litique générale présentéerécemment devant le Parle-ment, le Premier ministre,SE M Yahya Ould Hade-mine a souligné notammentque l’ action gouvernemen-tale sera consacrée, aucours du prochain quin-quennat, à une approchevolontariste qui toucheral'ensemble des aspects insti-tutionnel, économique et so-cial de la vie de la Nation.Elle a l'ambition d'engagerune dynamique de dévelop-pement global et harmo-nieux qui consolidera lesefforts de construction d'unEtat fort, garantissant lesdroits fondamentaux de sescitoyens et assurant la pros-périté de son peuple.

    Concernant par exemple, l’axerelatif à l’émergence d’uneéconomie compétitive et généra-

    trice de croissance partagée, le

    Gouvernement mettra en place une

    politique volontariste pour obtenir

    des taux de croissance élevés afin

    de réduire la pauvreté et lutter effi-

    cacement contre le chômage. Il

    s’attèlera à diversifier l’économie,

    en optimisant l’exploitation des

    secteurs productifs qui seront

    mieux intégrés dans le circuit éco-

    nomique. A cet effet, la politique

    économique au cours des cinq pro-

    chaines années sera axée, d’une

    part, sur le développement des in-

    frastructures structurantes, notam-

    ment les transports, l’énergie et les

    technologies de l’information et de

    la Communication, et, d’autre part,

    l’exploitation optimale des sources

    de croissance que représentent les

    secteurs productifs et de service.

    Dans le domaine des transports, le

    Gouvernement agira pour le déve-

    loppement d’une offre diversifiée,

    adaptée aux réalités du pays et per-

    mettant de promouvoir les échan-

    ges, de réduire les coûts de produc-

    tion et de renforcer la compétitivité

    de l’économie. Il œuvrera au cours

    des cinq prochaines années à inten-

    sifier et à améliorer la qualité des

    infrastructures de transport, afin

    d’assurer le désenclavement des

    zones d’installation des populations

    et de production et de développer

    les échanges avec les pays voisins.

    Dans ce cadre, un accent particulier

    sera mis sur la modernisation et le

    développement des infrastructures,

    à travers : l’extension du réseau

    rou- tier, par la construction d’en-

    viron 1.500 km de nouvelles routes

    et la réhabilitation de 290 km de

    routes existantes, l’aménagement

    de voirie urbaine au niveau des

    grandes villes du pays la construc-

    tion du port de pêche artisanal de

    Tanit, le développement du Port

    Autonome de Nouakchott, l’achè-

    vement du nouvel aéroport de

    Nouakchott, et (vi) la réhabilitation

    et l’extension de pistes et aires de

    mouvement des aéroports de Noua-

    dhibou, d’Atar, de Néma, de Kiffa

    et de Tidjikja. Egalement, la sécu-

    rité des transports sera consolidée,

    par l’amélioration de la sécurité des

    emprises aéroportuaires, le renfor-

    cement de la sécurité et de la sûreté

    de la navigation aérienne, et l’amé-

    lioration de la sécurité routière.

    D’autre part, l’organisation institu-

    tionnelle et les capacités du secteur

    des transports seront renforcées, à

    travers : la création d’un centre de

    formation à l’Agence Nationale de

    l’Aviation Civile, la certification

    des aéroports du pays, le renforce-

    ment du Laboratoire National des

    Travaux Publics, la mise en place

    d’un fonds de sécurité et d’entretien

    routiers, la modernisation et l’in-

    formatisation des services du trans-

    port terrestre, la consolidation de

    la Société de Transport Public et

    l’opérationnalisation de ses rap-

    ports avec l’Etat, et le renforce-

    ment des capacités de l’Office

    National de la Météorologie et de

    ses moyens d’observation et de pré-

    visions météorologiques

    L’emploi des jeunes, une prio-rité fondamentale pour le

    Gouvernement L’emploi reste au cœur des préoc-

    cupations des pouvoirs publics en

    matière de stratégies de développe-

    ment, étant entendu qu’il constitue

    un levier essentiel pour la réduction

    de la pauvreté et l’épanouissement

    économique des individus et des

    collectivités. La forte croissance at-

    tendue de la mise en œuvre des po-

    litiques macroéconomiques et des

    réformes structurelles permettra de

    générer un potentiel d’emploi im-

    portant, en particulier dans les sec-

    teurs productifs, notamment les

    mines, la pêche, l’agriculture et

    l’élevage. La politique du Gouver-

    nement en la matière pour les pro-

    chaines années visera la création

    d’emplois durables, à travers l’ex-

    ploitation rationnelle des potentiels

    sectoriels et la promotion de la

    micro-entreprise et la micro-fi-

    nance comme moyens de création

    d’emplois. Dans le cadre de cette

    politique, l’emploi des jeunes

    constituera une priorité fondamen-

    tale pour le Gouvernement qui en-

    tend développer une politique

    courageuse en la matière. Ainsi, la

    promotion et la diversification des

    mécanismes d’incitation à l’emploi

    seront renforcées et la législation en

    la matière adaptée pour inciter les

    opérateurs économiques à recruter

    davantage. Dans cette optique, une

    coordination interdépartementale

    sera mise en place en vue de l’inté-

    gration de la dimension emploi

    dans les stratégies et les plans d’ac-

    tions sectoriels, un système natio-

    nal d’information permettant

    d’initier, de suivre et d’évaluer les

    politiques de formation-emploi sera

    développé. En outre, les structures

    de promotion de l’emploi seront

    consolidées et diversifiées à travers

    l’adoption et la mise en œuvre du

    cadre réglementaire relatif aux bu-

    reaux de placement, la transforma-

    tion de la lettre de mission de

    l’ANAPEJ en contrat-programme

    et l’élaboration de plans de promo-

    tion de l’emploi au niveau des wi-

    layas. Concernant la promotion de

    la micro-entreprise et de la micro-

    finance, elle retient également l’at-

    tention du Gouvernement qui

    prendra les mesures appropriées

    pour développer ces deux créneaux

    porteurs en matière de création

    d’emploi et de lutte contre la pau-

    vreté. L’action dans ce domaine

    portera sur la mise en place d’un

    cadre juridique propice à la création

    de micro-entreprises et à l’auto-em-

    ploi, par l’élaboration et la mise en

    œuvre d’une stratégie nationale de

    développement de l’entreprenariat,

    et l’institutionnalisation d’un cadre

    réglementaire et fiscal favorable au

    développement de la petite et

    moyenne entreprise. Egalement,

    l’esprit d’initiative et l’auto-emploi

    seront encouragés, à travers la mise

    en place de mécanismes appropriés

    d’incubation, d’accompagnement

    et d’accès au financement au profit

    des entreprises individuelles, des

    petites et moyennes entreprises.

    Quant à la micro-finance, elle sera

    promue et développée, par la redy-

    namisation de la stratégie nationale

    s’y rapportant et la mise en place de

    mécanismes de financement adap-

    tés.

    Un développement harmonieuxbasé sur l’équité et la solidarité

    socialeComme l’a si bien dit le Premier

    ministre, le développement restera

    illusoire sans une implication active

    de toutes les franges de la popula-

    tion, notamment les femmes et les

    jeunes. Conscient de cette réalité, le

    Gouvernement s’attèlera à promou-

    voir un modèle de développement

    social harmonieux qui cultive

    l’équité et la solidarité sociale, ga-

    rantit l’épanouissement de tous les

    groupes sociaux et leur offre l’op-

    portunité de contribuer de manière

    utile et efficace à la construction du

    Pays. Dans le domaine de l’en-

    fance, du genre et des politiques de

    population, le Gouvernement adop-

    tera et mettra en œuvre une poli-

    tique favorisant la protection de

    l’enfance, la promotion féminine et

    garantissant le bien-être de la fa-

    mille mauritanienne. Dans cette

    perspective, la stratégie nationale

    de protection de l’enfant sera adop-

    tée et opérationnalisée, à travers la

    mise en vigueur des lois sur le tra-

    vail et les violences faites aux en-

    fants, et la création d’un dispositif

    national de promotion des droits de

    l’enfant. Egalement, un programme

    de redynamisation et d’extension

    de l’offre nationale en matière de

    nutrition communautaire sera déve-

    loppé et mis en œuvre. Par ailleurs,

    la mise en œuvre de la stratégie na-

    tionale d’institutionnalisation du

    genre et de lutte contre les vio-

    lences faites aux femmes sera en-

    gagée, en plus d’une série de

    programmes visant à promouvoir et

    à encourager la participation de la

    femme dans la vie politique et éco-

    nomique du pays. Aussi, une atten-

    tion particulière sera accordée à la

    promotion du bien-être et de la sta-

    bilité familiale, à travers la réactua-

    lisation et la vulgarisation du code

    du statut personnel, la mise en

    œuvre de programmes de promo-

    tion de l’éducation familiale, ainsi

    que la protection et la promotion

    des droits de la famille. Concernant

    la jeunesse, le Gouvernement de-

    meure convaincu que l’avenir du

    pays est tributaire d’une implica-

    tion effective de cette frange dans

    les différentes stratégies de déve-

    loppement. C’est pour cette raison

    qu’il compte mener une politique

    de jeunesse qui permettra à celle-ci

    de contribuer efficacement à la

    construction du pays. Dans cette

    optique, l’effort sera orienté vers le

    renforcement des capacités des

    jeunes et la promotion des activités

    de jeunesse et de loisirs, à travers

    l’organisation d’un forum national

    de la jeunesse, la création de grou-

    pements d’intérêt économique au

    profit des jeunes, le développement

    d’un programme de formation des

    jeunes sur le service civique et le

    volontariat, ainsi que l’organisation

    de campagnes de sensibilisation au-

    tour des risques liés à la jeunesse et

    d’activités socio-éducatives (colo-

    nies de vacances, caravanes et jeux

    traditionnels). En outre, une atten-

    tion particulière sera accordée à

    l’aménagement et à la mise à ni-

    veau des infrastructures de jeu-

    nesse, par la construction et la

    réhabilitation des maisons de

    jeunes dans toutes les moughataa

    du pays, et la construction d’un

    centre de vacances et de loisirs. En

    matière de protection sociale, le

    Gouvernement développera une

    stratégie nationale de protection so-

    ciale, en vue de cadrer et de fournir

    les différents types d’appui et d’as-

    sistance aux groupes sociaux vul-

    nérables.

    Dans cette perspective, l’action so-

    ciale couvrira la prise en charge des

    malades indigents et des couches

    les plus vulnérables, l’assistance

    aux malades chroniques démunis,

    l’appui aux personnes âgées sans

    encadrement parental, ainsi que le

    développement de programmes de

    promotion, de prise en charge d’en-

    fants et d’insertion des personnes

    handicapées.

    Synthèse B. Diagana

  • HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    NATION

    Page 6

    Le directeur pays l’ACORD à Horizons :

    « Notre objectif est de contribuer à l’amélioration

    de la sécurité alimentaire au Sahel »

    Horizons : Mr le directeur, pouvez-

    vous nous nous présenter l’ONg

    A.C.O.R.D international et qu’est ce

    qui justifie sa présence en Mauritanie

    ?

    M. Mohamed Lemine El Houssein :

    Merci pour votre question. En fait,

    A.C.O.R.D international est une ONG de

    droit international Britannique enregis-

    trée sous la charity. Elle est présente dans

    18 pays en Afrique pour répondre aux

    besoins des populations les plus vulné-

    rables. Dans chaque zone comme la zone

    Ouest Africaine, on se focalise sur les as-

    pects de sécurité alimentaire. Comme

    vous le savez le Sahel reçoit des pluies

    rarement et des périodes de sécheresse

    sont récursives. Donc nous contribuons à

    l’amélioration de la sécurité alimentaire

    et surtout au renforcement de la rési-

    lience des ménages ruraux les plus vul-

    nérables à travers une agriculture durable

    et des filets sociaux. Toute chose qui

    montre que non seulement on s’occupe

    des personnes vulnérables mais aussi des

    gens très pauvres qui présentent cer-

    taines forces pour avoir une fois que les

    zones de facteurs de production qu’elle

    arrivent à sortir de la situation difficile

    dans laquelle elles se trouvent. Cette

    année qui est une année difficile pour

    notre pays, puisqu’il n y a pas longtemps

    les Nations-Unies ont lancé un appel glo-

    bal pour le Sahel : un appel lancé aux

    donateurs pour soutenir les populations

    qui sont en déficit de sécurité alimen-

    taire. Donc, cette année, on s’achemine

    vers ce renforcement des résiliences des

    populations pour qu’elles puissent faire

    face à ces obstacles par des mécanismes

    que nous appelons des filets sociaux qui

    sont des cash financiers qu’on donne

    aux populations bénéficiaires. Cet argent

    cash qu’on donne aux populations vul-

    nérables vient de nos partenaires comme

    l’UE, OXFAM, ECO et d’autres organi-

    sations. Il varie entre 15.000 UM et

    22.000 UM selon les zones qu’on donne

    aux familles nécessiteuses pendant les

    périodes de soudures.

    Horizons : Quel est le paquet d’activité

    que vous allez mettre en marche pour

    aider les populations les plus vulnéra-

    bles ?

    MLH : Vous savez le cash transfert,

    l’achat de petits ruminants, le marai-

    chage, la sécurisation de la protection,

    l’achat de semence, l’achat de motos

    pompes, l’aménagement des terres culti-

    vables a démarre là ou cela est possible.

    Donc c’est un paquet d’activité qui est

    en cours. A notre niveau, le paquet d’ac-

    tivité que nous mettons à la disposition

    des populations varie du cash transfert

    pendant la période de soudure. Pour le

    Gorgol il ya des micro crédits en plus

    du cash transfert : de l’argent cash qu’on

    donne sous forme de crédit aux bénéfi-

    ciaires pour faire des activités généra-

    trices …Il y a aussi l’appui maraichage

    qui consiste à l’achat des motos pompes

    pour l’irrigation, les semences, la forma-

    tion techniques des personnes, la sécuri-

    sation de la production pour les gens qui

    sont sur le fleuve. Pour les hodhs, il y a

    l’appui en aliment de bétail en période

    de soudure pour les petits ruminants,

    mais il y a aussi l’agriculture villageoise,

    les cash transfert pendant les 3 mois de

    l’année ainsi que la formation et les au-

    tres facteurs de production comme les

    charrues qui sont distribuées seulement

    pendant l’hivernage. Tout ce qui est sé-

    curisation est déjà fait, donc les clôtures

    sont finies et les semences sont disponi-

    bles. Toutes ces activités qu’on couvre à

    pour objectif de réduire la pauvreté.

    Horizons : votre dernier mot ?

    MLH : Grâce au soutien financier du

    FIDA et en collaboration avec l’Etat, on

    a pu mettre en œuvre la seconde phase

    d’un projet destiné à améliorer les cul-

    tures vivrières autour du Plateau de Ma-

    ghama. La Commission Européenne et

    Intermon Oxfam appuient nos efforts

    pour améliorer la sécurité alimentaire et

    accroître la production agricole. Le pro-

    gramme Aide d’urgence à la lutte anti-

    acridienne fonctionne jadis et constitue

    une réponse à la menace des criquets. En

    matière de changement durable, des pro-

    grès réels ont été réalisés dans le renfor-

    cement des capacités au niveau local. Par

    exemple, les localités de Hood El Gharbi

    ont reçu des structures de gestion de

    l’eau comme les canaux de déviation et

    des digues. Celles-ci ont protégé plus de

    25 000 ménages des dégâts causés par

    les inondations à répétition. Ayons la dé-

    termination de réaliser nos rêves : agis-

    sons pour réduire la pauvreté au Sahel,

    en particulier dans notre pays.

    Propos recueillis par :Samba Mamadou Gueye

    ACCORD en

    quelques mots

    L’ong A.C.O.R.D travaille

    avec des experts dans les

    différents domaines agri-

    coles et cherche à atté-

    nuer les effets néfastes de

    la sécheresse et des inva-

    sions des criquets sur la

    sécurité alimentaire en en-

    gageant les communautés

    locales dans des mesures

    préventives susceptibles de

    minimiser les pertes dans

    la production alimentaire

    et renforcer les capacités

    au niveau local. Grâce à la

    connaissance du contexte

    local et à la méthodologie

    participative éprouvée,

    l’ong est souvent appelés à

    intervenir dans des situa-

    tions post-crise, pour la re-

    prise économique, le

    dialogue communautaire

    pour la paix, le renforce-

    ment des capacités et la re-

    lance de la production

    agricole. Son programme

    de sécurisation de la pro-

    duction agropastorales est

    présente dans 5 régions du

    pays et concentre plusieurs

    actions notamment l’ac-

    cès à la nourriture grâce à

    des investissements dans

    les infrastructures, surtout

    celles de gestion de l’eau

    comme les canaux de dé-

    viation et les digues,

    l’amélioration de l’effica-

    cité de l’irrigation et de la

    gestion des ressources na-

    turelles, la facilitation de

    la gestion des catastrophes

    au niveau local et la ré-

    ponse aux crises (en parti-

    culier la réponse aux

    invasions de criquets, à la

    sécheresse et aux inonda-

    tions). En collaboration

    avec les autres partenaires

    locaux et internationaux,

    ACORD a effectué beau-

    coup de recherches sur les

    cultures et l’éco-agricul-

    ture dans le contexte spé-

    cifique de la Mauritanie.

    Par exemple, les re-

    cherches portant sur une

    meilleure commercialisa-

    tion du sorgho dans cer-

    taines zones du pays, sur

    les bonnes pratiques agri-

    coles ect.

    Réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement notamment l’Éradi-cation de la faim, faire face à la sécheresse qui menace les pays du Sahel, conte-nir les risques liés au déficit pluviométrique enregistré cette année enMauritanie et dans les pays du Sahel et accompagner les agriculteurs et les éleveurs, telssont, entre autres, des questions qui engagent une forte mobilisation de l’Etat Mauri-tanien et des ONGs qui interviennent dans ces domaines. Il s’agit là aussi de questionsau centre de l’action de l’Agence de Coopération et de Recherche pour le Développe-ment. (A.C.O.R.D) et sur lesquelles le directeur pays de cette agence, M Mohamed Le-mine El Houssein, s’étend dans une interview qu’il a accordée au journal Horizons.

  • HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    ENVIRONNEMENTPage 7

    Gaz à effet de serre

    La couche d'ozone altérée par des gaz à courte durée de vie( suite et fin)

    Qualité de l’air ambiant (exté-rieur) et santé

    La pollution de l’air représente un

    risque environnemental majeur pour

    la santé. En diminuant les niveaux de

    pollution atmosphérique, les pays

    peuvent réduire la charge de morbi-

    dité imputable aux accidents vascu-

    laires cérébraux, aux cardiopathies,

    au cancer du poumon et aux affec-

    tions respiratoires, chroniques ou

    aiguës, y compris l’asthme.

    La santé cardiovasculaire et respira-

    toire de la population, à court et long

    termes, est inversement proportion-

    nelle au niveau de la pollution atmo-

    sphérique.

    Les Lignes directrices OMS relatives

    à la qualité de l’air évaluent les effets

    de la pollution atmosphérique sur la

    santé et donnent des valeurs seuils

    au-delà desquelles elle lui est nuisi-

    ble. En 2012, on estimait à 3,7 mil-

    lions le nombre de décès prématurés

    provoqués dans le monde par la pol-

    lution ambiante (de l’air extérieur)

    dans les zones urbaines et rurales.

    Quelque 88% de ces décès prématu-

    rés sont survenus dans des pays à re-

    venu faible ou intermédiaire, la plus

    grande part de ce fardeau étant por-

    tée par les Régions OMS du Paci-

    fique occidental et de l’Asie du

    Sud-Est.

    Il serait possible de limiter certaines

    des principales sources de pollution

    atmosphérique urbaine en menant

    des politiques et en investissant en fa-

    veur de transports plus écologiques,

    mais aussi de logements, de produc-

    tion d’électricité et d’industries à

    haut rendement énergétique, et enfin

    d’une gestion des déchets optimisée

    dans les municipalités.

    Les régions en développement pour-

    raient restreindre plusieurs sources de

    pollution de l’air dans les zones ru-

    rales et périurbaines en réduisant les

    émissions extérieures issues des éner-

    gies domestiques à base de charbon

    et de biomasse, de l’incinération des

    déchets agricoles, des feux de forêt et

    de certaines activités agro-sylvicoles

    (comme la production de charbon de

    bois).

    Limiter la pollution atmosphérique

    permet en outre de réduire les émis-

    sions de CO2 et de polluants à courte

    durée de vie ayant un effet sur le cli-

    mat, comme les particules de carbone

    noir et de méthane, ce qui contribue à

    atténuer les changements climatiques

    à court et long termes.

    Outre la pollution de l’air extérieur,

    la fumée domestique représente un

    grave risque sanitaire pour environ 3

    milliards de personnes qui font cuire

    leurs aliments et chauffent leur loge-

    ment à l’aide de combustibles à base

    de biomasse et de charbon.

    Informations généralesLa pollution de l’air, à l’intérieur des

    locaux comme à l’extérieur, est un

    problème majeur de santé environne-

    mentale touchant aussi bien les pays

    développés que ceux en développe-

    ment.L’OMS estime qu’environ 80%

    des décès prématurés liés à la pollu-

    tion de l’air extérieur résultent de car-

    diopathies ischémiques et d’accidents

    vasculaires cérébraux, 14% de bron-

    chopneumopathies chroniques obs-

    tructives ou d’infections aiguës des

    voies respiratoires inférieures, tandis

    que les 6% restants sont imputables

    au cancer du poumon.

    Les conclusions d’une évaluation

    menée en 2013 par le Centre interna-

    tional de recherche sur le cancer

    (CIRC) de l’OMS ont montré que la

    pollution de l’air extérieur était car-

    cinogène, les matières particulaires

    étant le polluant associé le plus étroi-

    tement à une incidence accrue de

    cancers, en particulier du poumon.

    Un lien a également été établi entre

    la pollution atmosphérique et l’aug-

    mentation du nombre de cancers des

    voies urinaires/de la vessie.

    En 2012, on estimait à 3,7 millions le

    nombre de décès prématurés causés

    dans le monde par la pollution am-

    biante (de l’air extérieur) dans les

    zones urbaines et rurales; cette mor-

    talité est due à l’exposition aux parti-

    cules d’un diamètre de 10 microns ou

    moins (PM10, qui provoquent des

    maladies cardiovasculaires et respi-

    ratoires, et des cancers.

    La pollution atmosphérique touche

    particulièrement les personnes qui vi-

    vent dans des pays à revenu faible ou

    intermédiaire, surtout dans les Ré-

    gions OMS du Pacifique occidental

    et de l’Asie du Sud-Est, qui enregis-

    trent 88% des 3,7 millions de décès

    prématurés. Les dernières estima-

    tions de la charge de morbidité illus-

    trent la forte responsabilité que porte

    la pollution de l’air dans les maladies

    cardiovasculaires et les morts préma-

    turées, qui s’avère bien plus vaste

    que ne le pensaient originellement les

    scientifiques.

    La plupart des sources de pollution

    de l’air extérieur échappent totale-

    ment au contrôle des individus et né-

    cessitent que les villes, de même que

    les décideurs nationaux et internatio-

    naux, prennent des mesures dans des

    secteurs comme les transports, la ges-

    tion des déchets, le logement et

    l’agriculture.

    On trouve de nombreux exemples de

    politiques qui sont parvenues à ré-

    duire la pollution de l’air, dans les

    domaines des transports, de l’urba-

    nisme, de la production d’électricité

    et de l’industrie:

    Industrie: promouvoir les technolo-

    gies non polluantes qui limitent les

    émissions de cheminées industrielles;

    et la gestion améliorée des déchets

    urbains et agricoles, y compris par

    l’ouverture de sites de captage du

    méthane provenant des déchets (à uti-

    liser comme biogaz), en tant que so-

    lution de rechange à l’incinération;

    transports: effectuer la transition

    vers des modes de production d’élec-

    tricité non polluante; favoriser les

    transports publics rapides, la marche

    et les pistes cyclables dans les villes,

    ainsi que le transport interurbain des

    marchandises et des passagers; utili-

    ser en priorité des véhicules diesel à

    usage industriel plus écologiques,

    ainsi que des véhicules et des carbu-

    rants à faible émission, notamment

    des carburants à faible teneur en sou-

    fre; urbanisme: améliorer le rende-

    ment énergétique des bâtiments;

    rendre les villes plus compactes, et

    donc plus économes en énergie;

    production d’électricité: générali-

    ser l’utilisation de combustibles à fai-

    ble émission et de sources d’énergie

    renouvelables ne nécessitant aucune

    combustion (par exemple solaire, éo-

    lienne ou hydroélectrique); promou-

    voir la cogénération de chaleur et

    d’électricité; et favoriser la produc-

    tion d’énergie décentralisée (par

    exemple à l’aide de miniréseaux ou

    de panneaux solaires de toiture);

    gestion des déchets urbains et agri-

    coles: mettre en œuvre des stratégies

    de réduction, de séparation, de recy-

    clage, de réutilisation et de retraite-

    ment des déchets; les méthodes

    améliorées de gestion biologique des

    déchets, comme la digestion anaéro-

    bie des déchets afin de produire du

    biogaz, représentent des solutions al-

    ternatives à l’incinération de déchets

    solides en plein air tout en étant d’un

    coût abordable. Quand on ne peut en

    faire l’économie, l’incinération de

    déchets doit impérativement reposer

    sur des technologies de combustion

    associées à des contrôles stricts des

    émissions.

    Outre la pollution de l’air extérieur,

    la fumée domestique représente un

    grave risque sanitaire pour environ 3

    milliards de personnes qui font cuire

    leurs aliments et chauffent leur loge-

    ment à l’aide de combustibles à base

    de biomasse et de charbon. On estime

    que la pollution de l’air à l’intérieur

    des habitations était responsable de

    4,3 millions de décès prématurés en

    2012, ce fardeau étant, ici encore,

    principalement porté par les pays à

    revenu faible ou intermédiaire.

    Les Lignes directrices OMS relatives

    à la qualité de l’air de 2005 présen-

    tent des recommandations d’ordre

    général concernant les valeurs seuils

    des principaux polluants de l’air qui

    posent des risques de santé. Il y est

    indiqué qu’on peut diminuer de 15%

    environ la mortalité imputable à la

    pollution de l’air en réduisant la pol-

    lution par les matières particulaires

    PM10 de 70 à 20 microgrammes par

    mètre cube.

    Ces lignes directrices sont applica-

    bles dans le monde entier et se fon-

    dent sur l’analyse par des experts de

    données scientifiques contempo-

    raines récoltées dans toutes les Ré-

    gions de l’OMS concernant:

    es matières particulaires (PM);

    l’ozone (O3);

    le dioxyde d’azote (NO2); et

    le dioxyde de soufre (SO2).

    Matières particulairesDéfinition et principales sourcesLes particules en suspension ont plus

    d'effets sur la santé que tout autre

    polluant. Les principaux composants

    en sont les sulfates, les nitrates, l’am-

    monium, le chlorure de sodium, le

    carbone, les matières minérales et

    l’eau. Elles se composent d'un mé-

    lange de substances organiques et mi-

    nérales, sous forme solide ou liquide.

    Les particules les plus nuisibles pour

    la santé sont celles dont le diamètre

    n’excède pas 10 microns, (≤ PM10);

    elles peuvent pénétrer et se loger en

    profondeur dans les poumons. L’ex-

    position chronique aux particules est

    un facteur de risque de maladies car-

    diovasculaires et respiratoires, et de

    cancer du poumon.

    Les mesures de la qualité de l’air sont

    généralement communiquées en te-

    neur moyenne journalière ou an-

    nuelle de particules PM 10 par mètre

    cube d’air. Les mesures en routine de

    la qualité de l’air expriment d’ordi-

    naire les valeurs de concentration de

    ces particules en microgrammes par

    mètre cube (µg/m3). La teneur de

    l’air en particules fines (PM2,5 ou in-

    férieures) est également communi-

    quée quand on dispose d’appareils de

    mesure suffisamment sensibles.

    Il existe un lien étroit et quantitatif

    entre l’exposition à des concentra-

    tions élevées en particules (PM10 et

    PM10 et PM2,5 ) et un accroissement

    des taux de mortalité et de morbidité,

    au quotidien aussi bien qu’à plus long

    terme. De même, la mortalité liée à

    une telle exposition baisse à mesure

    que les concentrations en petites et

    fines particules sont réduites, en sup-

    posant que les autres facteurs restent

    inchangés. Un tel rapport permet aux

    décideurs de projeter dans quelle me-

    sure réduire la pollution de l’air aux

    particules pourrait bénéficier à la

    santé de la population.

    Même à faible concentration, la pol-

    lution aux petites particules a une in-

    cidence sanitaire; en effet, on n’a

    identifié aucun seuil au-dessous du-

    quel elle n’affecte en rien la santé.

    C’est pourquoi il était préconisé dans

    les lignes directrices de 2005 d’œu-

    vrer à limiter au maximum les ni-

    veaux de concentration en particules

    en suspension.

    Valeurs recommandées

    PM2.5

    10 µg/m3 moyenne annuelle

    25 µg/m3 moyenne sur 24 heures

    PM10

    20 µg/m3 moyenne annuelle

    50 µg/m3 moyenne sur 24 heures

    Outre les valeurs recommandées, les

    lignes directrices établissent des ci-

    bles intermédiaires pour la teneur en

    PM10 et PM2,5, en vue de favoriser

    une transition progressive vers des

    concentrations réduites.

    Si elles étaient atteintes, il est proba-

    ble que ces cibles entraîneraient

    d’importantes réductions des risques

    d’affections aiguës et chroniques

    dues à la pollution de l’air. Les va-

    leurs préconisées dans les lignes di-

    rectrices constituent cependant

    l’objectif à atteindre.

    Les particules en suspension produi-

    sent sur la santé des effets qui peu-

    vent être observés à des niveaux

    d’exposition auxquels un grand nom-

    bre de personnes est soumis dans les

    zones urbaines et rurales des pays dé-

    veloppés et en développement; on

    note toutefois que les niveaux d’ex-

    position sont souvent nettement plus

    élevés dans les villes qui se dévelop-

    pent rapidement que dans des villes

    déjà développées d’une taille compa-

    rable.

    BDT

    Des scientifiques s'inquiètent d'une présence accrue dans

    l'atmosphère des gaz à très courte durée de vie qui attaquent

    la couche d'ozone, un bouclier gazeux protégeant la Terre du

    rayonnement solaire ultraviolet. Les dégâts que ces subs-

    tances causent à la couche d'ozone, située entre 20 et 50 km

    d'altitude, sont importants et vont sans doute s'aggraver, dans

    la mesure où la production par l'homme de gaz chlorés aug-

    mente, soulignent des chercheurs de l'Université de Leeds

    (Grande-Bretagne) dans une étude parue dans la revue Na-

    ture Geoscience. Les gaz à très courte durée de vie (very short-

    lived substances, VSLS) se dissipent habituellement en moins

    de six mois et ne sont pas réglementés par le Protocole de

    Montréal qui a interdit certains gaz chlorés à durée de vie

    plus longue.

  • Page 8HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    NATION

    PASK II

    Un outil de déploiement et de vulgarisation

    des politiques nationalesLe PASK II sera placé sous la

    tutelle du Ministère du Déve-

    loppement Rural. Le Comité

    d'Orientation (CP) du PASK II

    sera présidé par le Ministère

    des Affaires Economiques et du

    Développement (MAED). Il

    comprendra des représentants

    des principaux Ministères im-

    pliqués, des collectivités locales

    de la zone d'intervention, des

    organisations rurales. Des re-

    présentants du Bailleur de

    fonds et des bailleurs de fonds

    partenaires pourront y partici-

    per sans prendre part aux déci-

    sions. Le MDR, le Ministère de

    Développement et du Dévelop-

    pement Durable (MEDD) et le

    Ministère chargé de l'aména-

    gement du territoire seront

    membres du CP ainsi que les

    Ministères chargés de l'Amé-

    nagement du Territoire, des

    Collectivités Locales, des ques-

    tions de genre, des ressources

    hydriques et de l'alphabétisa-

    tion. Les collectivités locales

    seront représentées par un

    maire de chaque moughataa

    mandaté par ses pairs et un re-

    présentant de chaque région.

    Les organisations rurales se-

    ront représentées par six mem-

    bres des CCC (un homme et

    une femme par moughataa) et

    six membres (dont au moins

    trois femmes) issus d'organisa-

    tions à caractère professionnel

    bénéficiaires du Projet. Le CP

    se réunira au moins deux fois

    par an dont au moins une fois

    au sein de la zone d'interven-

    tion. L'Unité de Gestion du

    Projet (UGP) assurera le secré-

    tariat du Comité de Pilotage.

    Le dispositif de suivi-évaluationdu PASK II devra permettre:de répondre aux besoins d'informa-

    tions duBailleur de fonds et du

    Gouvernement sur l'activité, les ré-

    sultats immédiats et l'impact à court

    et plus long terme du Projet, de pro-

    duire, organiser et diffuser les in-

    formations nécessaires à son

    pilotage stratégique. Le suivi- éva-

    luation sera un élément essentiel de

    la mise à jour des stratégies et plans

    d'action et devra intégrer toutes les

    étapes du cycle de travail du Projet.

    Une attention particulière sera ap-

    portée au suivi de l'efficacité des

    instruments de ciblage (pauvreté et

    genre).

    Un mécanisme de suivi-évaluation

    participatif sera instauré pour

    chaque domaine d'activité. Il com-

    prendra notamment des ateliers-bi-

    lans-propositions réalisés

    annuellement ou selon le rythme

    propre à chaque activité.

    Les acteurs et partenaires-clés (bé-

    néficiaires, organisations rurales,

    institutions publiques, secteur

    privé) de chaque activité seront in-

    vités à participer à ce processus. Les

    cadres techniques de l'UGP seront

    directement responsables d'organi-

    ser, d'animer, et de capitaliser ce

    suivi-évaluation participatif. Ses ré-

    sultats alimenteront le processus de

    planification du PASK II. Ce suivi-

    évaluation participatif sera en prin-

    cipe organisé suivant un cycle

    annuel. II alimentera en outre la ré-

    flexion qui sera menée lors de l'exa-

    men à mi-parcours du Projet.

    La remontée des informations sur

    les réalisations et leur impact sera

    assurée par les techniciens des Uni-

    tés Techniques (ou les partenaires

    pour les volets qui leur seront

    confiés) qui réaliseront leur collecte

    selon les formats et modalités défi-

    nis par l'UGP (cellule S&E et ca-

    dres techniques) et les remettront au

    chargé de suivi- évaluation de

    chaque équipe de terrain (au res-

    ponsable S&E pour les partenaires).

    Ce dernier les compilera, les véri-

    fiera, assurera la saisie et les trans-

    mettra à la cellule suivi-évaluation

    de l'UGP. Il recueillera les informa-

    tions transversales. En outre, une

    enquête de base sera réalisée (Al)

    sur un échantillonnage assez large,

    et deux enquêtes SYGRI plus lé-

    gères (A4, A8). Des enquêtes thé-

    matiques seront réalisées en

    fonction des besoins.

    Le PASK II se dotera d'outils sim-

    ples (et utilisables par le plus grand

    nombre possible des acteurs du Pro-

    jet) permettant le géo-référence-

    ment et la visualisation de

    l'implantation de ses principales ac-

    tivités. Ils seront mises à jour ma-

    nuellement ou renouvelées

    périodiquement par les agents du

    PASK II. Des bases de données in-

    formatisées (reliées ou non à un

    SIG) pourront compléter ce dispo-

    sitif. Le PASK II n'investira dans le

    développement d'un SIG que dans

    la mesure où celui-ci serait hébergé

    non seulement par les équipes du

    Projet, mais aussi le plus rapide-

    ment possible par une institution

    pérenne spécialisée qui garantisse

    sa maintenance et sa valorisation

    au-delà de la durée du Projet. Dans

    un premier temps une homogénéi-

    sation des systèmes et des échanges

    réguliers de données seront organi-

    sés entre le PASK II et ses princi-

    paux partenaires. Le PASK II sera

    un outil de déploiement et de vul-

    garisation des politiques nationales

    et du cadre juridique et réglemen-

    taire. II servira également à contri-

    buer à leur perfectionnement et leur

    enrichissement notamment:

    sur le concept de partenariat local et

    particulièrement sur l'articulation

    entre la société civile locale et les

    municipalités; sur l'opportunité et

    les mécanismes pour l'Etat de s'ap-

    puyer sur des organisations rurales

    et de leur transférer des ressources

    budgétaires de façon durable, sur

    l'utilisation de chantiers HIMO pour

    non seulement transférer des res-

    sources aux plus pauvres mais aussi

    en faire un instrument structurant de

    la société civile locale et de renfor-

    cement de la cohésion sociale.

    Gestion financière, acquisitiondes biens et services, et gouvernance

    Le PASK II disposera d'un compte

    « désigné» en devises ouvert dans

    un établissement bancaire accepta-

    ble pour le Bailleur de fonds, et d'un

    compte en Ouguiya Mauritaniens

    (UM) alimenté par la contribution

    du Gouvernement et les autres res-

    sources du Projet. Il aura, si néces-

    saire, et avec l'accord du Bailleur de

    fonds, la possibilité d'ouvrir de nou-

    veaux comptes en devises pour la

    gestion de financements externes

    additionnels et pourra également,

    pour répondre à des besoins de

    transparence et d'efficacité de ges-

    tion, ouvrir d'autres comptes en

    UM. Les signataires autorisés pour

    le compte désigné du Projet seront

    le/la Coordonnateur/triee du Projet

    et le/la responsable Administratif et

    Financier (un troisième signataire

    sera désigné au sein de l'équipe du

    Projet pour pallier d'éventuelles ab-

    sences de l'un ou de l'autre).

    Les demandes de retrait de fonds

    seront élaborées par le Coordinateur

    de l'UGP et visées par le/la Respon-

    sable Administratif et Financier.

    Elles seront acheminées vers le

    Bailleur de fonds par la direction du

    Projet après avoir été visées par la

    personne en charge du suivi du Pro-

    jet au sein du Ministère désigné

    comme agent principal du Projet et

    par le Directeur du Suivi et du Fi-

    nancement des Projets au sein du

    Ministère des Affaires Econo-

    miques et du Développement.

    Un audit global du Projet, répon-

    dant aux normes internationales,

    sera réalisé chaque année par un ca-

    binet sélectionné sur appel d'offres

    international. II sera demandé à cet

    audit d'émettre chaque année des re-

    commandations détaillées sur les

    procédures de gestion du Projet. Les

    opérateurs contractés par le Projet

    et les partenaires ayant reçus des

    subventions dans le cadre du pro-

    gramme.

    . Les méthodes de passation de mar-

    chés utilisables dans le cadre du

    PASK II comprendront les appels

    d'offres internationaux et nationaux,

    les consultations de fournisseurs

    aux échelles nationale et internatio-

    nale, la passation de marchés de gré

    à gré, les travaux/prestations en

    régie et l'achat de biens au travers

    d'institutions internationales comme

    les Agences des Nations Unies. Les

    méthodes de sélection pour les pres-

    tations intellectuelles seront celles

    basées sur la qualité et le coût, les

    compétences du consultant, un bud-

    get fixe exclusivement sur la qua-

    lité et (v) le gré à gré. Une attention

    particulière sera accordée à la prise

    en compte de la qualité à toutes les

    étapes des procédures mais aussi

    dans les études préalables et les spé-

    cifications et autres documents. Les

    dispositions prévues par le Bailleur

    de fonds en matière de passation de

    marchés avec la participation de la

    communauté pourront être utilisées.

    Les rapports d'exécution et les au-

    dits seront partagés avec l'ensemble

    des acteurs et partenaires du Projet.

    Le PASK II et le Bailleur de fonds

    auront accès aux rapports et audits

    des programmes partenaires. La

    maîtrise d'ouvrage des infrastruc-

    tures sociales (FIEC) sera exercée

    par les municipalités. Au niveau de

    chaque mairie et de chaque acteur

    et partenaire-clé, le PASK II four-

    nira un panneau d'information et

    d'affichage comprenant une carte de

    l'implantation des réalisations ainsi

    que des informations sur celles-ci

    (coûts, dates-clés, marchés, etc.).

    Ces informations seront mises à

    jour régulièrement par les agents du

    PASK II. Les panneaux seront uti-

    lisés également pour l'affichage des

    appels d'offres lancés dans le cadre

    du Projet (directement par le Projet,

    par les municipalités (FIEC), par les

    organisations rurales et autres ac-

    teurs (FAIE».

    Supervision La supervision du projet sera assu-

    rée directement par le Bailleur de

    fonds, conjointement avec le Gou-

    vernement, à raison d'une mission

    de supervision et une mission de

    suivi par an (sur le terrain pour le

    suivi de la performance et de l'im-

    pact du projet, notamment sur les

    groupes cibles). Une mission mul-

    tidisciplinaire de revue à mi-par-

    cours conjointe Gouvernement-

    Bailleur de fonds sera organisée au

    terme de la 4ème année d'exécution

    du projet. Elle fera le bilan des ac-

    tions réalisées par rapport aux ob-

    jectifs fixés, analysera les réussites,

    les difficultés, les échecs et la perti-

    nence des méthodologies. Elle véri-

    fiera également le niveau de

    décaissements des ressources et

    l'éventuelle nécessité de réalloca-

    tion des ressources disponibles

    et/ou le besoin de ressources com-

    plémentaires.

    Elle proposera un plan d'action pour

    le reste de la vie du Projet, pour

    consolider ou réorienter sa mise en

    œuvre et assurer l'atteinte des ob-

    jectifs assignés au projet.

  • Page 9HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    MAGAZINE

    Hygiène de vie

    Ménopause, des solutions pour bien la vivre !Ostéoporose, prise de poids, fatigue… Décou-

    vrez nos conseils pour lutter contre les trou-

    bles liés à la ménopause !

    Le sommeil perturbé. Chez certainesfemmes, la ménopause peut entraîner des trou-

    bles du sommeil. Les conseils à appliquer sont

    les mêmes qu’en cas d’insomnie classique : il

    faut d’abord veiller à bannir les excitants (café,

    tabac etc…).

    En outre, la prise de somnifères peut être évi-

    tée en ayant recours à des méthodes naturelles

    qui ont vu leur efficacité reconnue, comme le

    yoga, les massages relaxants ou les plantes en

    tisane, granulés homéopathiques, etc…

    Les troubles de l’humeurLa ménopause peut aussi provoquer des trou-

    bles de l’humeur. En plus d’être un évènement

    perturbant dans la vie des femmes, la baisse

    d’hormones comme les oestrogènes ou la pro-

    gestérone entraîne un bouleversement hormo-

    nal.

    Certaines femmes considèrent aussi la méno-

    pause comme un pas vers la vieillesse et une

    perte de leur féminité. Cet état d’esprit peut

    entraîner une irritabilité voire un état dépressif.

    Le recours aux plantes constitue une bonne al-

    ternative à l’hormonothérapie. L’huile essen-

    tielle de lavande donne de bons résultats à

    raison d’1 à 4 gouttes par jour à prendre sur un

    comprimé neutre.

    L’ostéoporoseA la ménopause, la production d’oestrogènes,

    une hormone préservant la masse osseuse, di-

    minue brutalement entraînant une perte de ré-

    sistance des os. Pour se protéger de

    l’ostéoporose (dont les signes apparaissent 15

    à 20 ans après le début de la ménopause), il est

    important de veiller à avoir un apport suffi-

    samment élevé en calcium et en vitamine D. Il

    est impératif d’arrêter de fumer tout en prati-

    quant une activité sportive afin de garder une

    bonne forme physique.

    Le vieillissement de la peauLa baisse du taux d’oestrogènes et la produc-

    tion amoindrie de collagène à la ménopause

    sont responsables de l’accélération du vieillis-

    sement cutané. Pour y remédier, des méthodes

    naturelles peuvent être employées. Les alpha-

    hydroxyacides, connus sous le nom d’AHA ou

    acides naturels de fruits que l’on trouve dans

    certains produits de beauté, améliorent visi-

    blement l’aspect de la peau. La vitamine C et

    le thé vert limitent aussi le vieillissement de la

    peau. Pour des résultats plus importants, le re-

    cours au botox peut être envisagé.

    Les risques cardio-vasculairesA la ménopause,

    le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) a

    tendance à augmenter, tout comme les risques

    de maladies cardio-vasculaires. Pour se proté-

    ger face à ces dangers le tabac est à bannir im-

    pérativement.

    Il faut également miser sur une alimentation

    saine et équilibrée, riche en fruits et légumes,

    qui apportent à l’organisme des fibres solu-

    bles, en isoflavones que l’on peut trouver dans

    le soja et en Omégas-3. L’activité physique,

    même modérée est aussi reconnue pour réduire

    les risques cardiaques.

    Les bouffées de chaleur50 à 80 % des femmes sont concernées par les

    bouffées de chaleur à la ménopause, qui sont

    parfois accompagnées de palpitations et de

    sueurs nocturnes. Elles se caractérisent par une

    élévation subite de la température du corps.

    C’est en général à cause de ces bouffées de

    chaleur que les femmes sont tentées d’avoir re-

    cours à l’hormonothérapie. Il est conseillé

    d’avoir toujours sur soi une boisson rafraî-

    chissante et d’apprendre à se détendre. L’ho-

    méopathie semble également donner de bons

    résultats.

    Une majorité des femmes a tendance à prendre

    un peu de poids à la ménopause. Il faut cepen-

    dant résister à la tentation de faire un régime

    draconien car pendant cette période, le risque

    de carences doit absolument être évité. Il faut

    plutôt veiller à avoir une alimentation plus

    saine en évitant les plats préparés, être à

    l’écoute de son corps et de sa faim et bouger

    régulièrement. Tout en stimulant le moral,

    l’activité réduira l’apport calorique et donc li-

    mitera la prise de poids.

    10 plantes pour bien dormirDes difficultés à trouver le sommeil, réveil

    nocturne, agitation… Pour éviter la prise de

    somnifères, penchez-vous sur des méthodes

    douces et naturelles, inoffensives pour l’orga-

    nisme. Certaines plantes se révèlent très effi-

    caces contre les insomnies et sont bien

    disponibles dans nos épiceries.

    La camomilleL’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

    reconnaît l’usage de la camomille pour soula-

    ger l’agitation nerveuse et l’insomnie mineure.

    Consommée en tisane depuis des siècles à

    l’heure du coucher, on attribue habituellement

    les effets calmants et sédatifs de la plante à

    l’apigénine, une des substances actives qu’elle

    contient.

    Posologie : laissez infuser 1 cuillère à soupe

    (= à table) de camomille séchée dans de l’eau

    bouillante.

    La valérianeLa valériane était employée par les romains

    dans l’Antiquité pour combattre les palpita-

    tions et l’arythmie. Aujourd’hui, l’OMS re-

    connaît son efficacité pour lutter contre

    l’agitation nerveuse, l’anxiété et l’insomnie,

    des troubles souvent liés.

    Posologie : la valériane peut être consomméede différentes façons : en tisane, à base de ra-

    cines séchées (l’odeur est cependant dés-

    agréable), en gélules, en teinture ou en granu-

    lés homéopathiques.

    La mélisseUne étude révèle que la combinaison de mé-

    lisse et de valériane serait aussi efficace que le

    triazolam, un somnifère chimique, en raison

    de leurs propriétés calmantes, sédatives et hyp-

    notiques.

    Posologie : elle peut être consommée sous

    forme de tisane, de teinture et en extrait li-

    quide. L’huile essentielle de mélisse diluée

    avec une huile végétale est très efficace en

    massage le long de la colonne vertébrale.

    Le tilleulOriginaire d’Europe, le tilleul est certainement

    l’une des plantes les plus connues pour lutter

    contre les troubles du sommeil. C’est la fleur

    du tilleul et non son écorce, utilisée pour soi-

    gner des maux différents, qui a un effet apai-

    sant et hypnotique reconnu.

    Posologie : laissez infuser 3 à 4 fleurs de tilleul

    séchées dans de l’eau bouillante. A consom-

    mer plusieurs fois par jour.

    Le houblonLe houblon a vu son efficacité sur les troubles

    du sommeil reconnue par la Commission Eu-

    ropéenne, puisque les strobiles de houblon

    contiennent un puissant narcotique, le méthy-

    buténol.

    Posologie : le houblon se consomme la plupart

    du temps sous forme d’infusion de strobiles

    séchés (0,5 g à 1 g dans 250 ml d’eau bouil-

    lante), mais on trouve également le houblon en

    gélules, extrait liquide ou teinture.

    La passifloreOn fait le plus souvent usage de la passiflore

    pour traiter le stress et l’anxiété, eux-mêmes à

    l’origine des troubles du sommeil. Les pro-

    priétés sédatives de la passiflore sont recon-

    nues par la Commission E.

    Posologie : la passiflore peut être consommée

    de nombreuses façons, bien qu’on la trouve le

    plus souvent en gélules. Prendre l’équivalent

    de 0,5 à 2 g, 3 à 4 fois par jour réduira les

    symptômes de l’anxiété.

    La fleur d’orangerLa fleur d’oranger, qui vient du bigaradier, a

    des vertus apaisantes et relaxantes. Elle est in-

    diquée en cas de palpitations, de crises d’an-

    goisse ou d’insomnies.

    Posologie : La distillation de la fleur d’oranger

    donne l’huile essentielle de Néroli et celle de

    ses feuilles, l’HE de Petitgrain. Ces HE peu-

    vent être utilisées en diffusion atmosphérique,

    mélangées dans l’eau du bain ou en massage,

    diluées dans une huile végétale.

    La verveine officinaleA différencier de la verveine odorante qui

    traite des maux différents, la verveine offici-

    nale a pourtant de nombreuses vertus. Elle est

    tout à fait indiquée en cas de nervosité, un

    trouble qui empêche souvent de trouver le

    sommeil.

    Posologie : Très courante en Amérique du

    Nord et en Europe, la verveine se consomme

    la plupart du temps en tisane à raison de 2 à 3

    tasses par jour.

    Le rooibosLe rooibos, également appelé thé rouge bien

    qu’il ne contienne pas de théine, est une plante

    qui pousse en Afrique du Sud. Elle y est utili-

    sée depuis de nombreuses années pour facili-

    ter l’endormissement.

    Posologie : le rooibos se consomme générale-

    ment sous forme d’infusion à raison de 2 à 3

    tasses par jour. Des sachets de feuilles séchées

    se trouvent facilement dans les herboristeries.

    La lavandeC’est le plus souvent sous forme d’huile es-

    sentielle que la lavande se montre efficace

    pour traiter l’anxiété, l’agitation et donc, les

    troubles du sommeil.

    Posologie : quelques gouttes d’huile essen-

    tielle de lavande diffusées dans l’air ou dépo-

    sées sur l’oreiller suffiront à créer un climat de

    détente propice à l’endormissement.

    Ces aliments qui ralentissent le vieillisse-mentNous dépensons chaque jour beaucoup d’ar-

    gent pour rester jeunes. Très peu de personnes

    utilisent les ressources de la nature pour ac-

    complir cette mission. Si vous souhaitez en

    faire partie, nous vous proposons ici cinq bois-

    sons qui peuvent vous aider à rester séduisant.

    1- L’eau est la boisson la plus importante pen-

    dant la journée car elle débarrasse votre corps

    des toxines, rend votre peau hydratée et lumi-

    neuse et ralentit le vieillissement.

    2- Le thé vert est récemment devenu très po-

    pulaire. Il ne fait pas de miracle, mais il a un

    fort impact sur votre santé et votre apparence.

    Les antioxydants polyphénoliques qu’il

    contient aident à conserver des cheveux bril-

    lants et une peau sans ride. Il est donc recom-

    mandé d’en boire 2 à 4 tasses par jour.

    3- Le jus de tomate est également riche en an-

    tioxydants particulièrement en lycopènes qui

    gardent la peau nourrie. Les tomates amélio-

    rent aussi la digestion.

    4- Le chocolat chaud est bon pour le cœur et la

    peau. Les scientifiques affirmant qu’il contient

    plus d’antioxydants que la caféine, le thé vert.

    Boire une tasse de chocolat chaud par jour

    peut combler votre envie de sucre, tout en

    améliorant votre santé et votre apparence.

    Sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected]

  • Page 10HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    ANNONCES

    MINISTERE DE L’AGRICULTURE

    DIRECTION DE L'AMENAGEMENT RURAL

    AVIS D'APPEL A MANIFESTATION D'INTERET INTERNATIONAL

    N°2/CPMP/SR/DAR/MA/2015 1.Le Ministère de l'Agriculture à travers la Direction de l'Aménagement Rural

    va mobiliser sur ses ressources budgétaires pour financer le coût de la mis-

    sion de contrôle des travaux de Barrages en trois lots distincts:

    a.Lot 1 : Barrages d'El Ghargua à Barkéol en Assaba;

    b.Lot 2: Barrage de Morfiyala à Ould Yengé au Guidimagha

    c.Lot 3 : Barrages de Bargatanni au Hodh El Gharbi

    2.Les bureaux de consultants qui désirent participer à la présente sollicita-

    tion, seuls ou en Groupement, devront fournir les informations indiquant

    qu'ils possèdent les qualifications requises tel que:

    • Etre opérant dans le domaine des études et contrôle des projets similaires de-

    puis plus de cinq ans.

    • Avoir une expérience pertinente générale et spécifique attestée dans le do-

    maine des contrôles des travaux des aménagements hydro agricole, travaux

    publics et des barrages attestés.

    Les candidatures seront évaluées suivant la grille d'analyse ci -dessous:

    3.Le bureau doit prouver qu'il possède d'expériences générales et spécifiques

    attestées dans le domaine. Les expériences non accompagnées par des at-testations de bonne fin ne seront pas prises en compte. 4.Le bureau doit pouvoir mettre à la disposition de la mission les profils du

    personnel clé ci-dessous: Un Ingénieur GR barragiste, un Ingénieur génie

    civil, Ingénieur Géotechnicien et un topographe. Les curriculum vitae ne

    sont pas demandés à cette étape du processus. 5.Une liste des candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exé-

    cuter les prestations sera établie par l'autorité contractante. Les candidats pré-

    sélectionnés seront, par la suite, invités à présenter leurs propositions

    techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode

    qualité/coût.

    6.Le dossier de la manifestation intérêt International doit comprendre les élé-

    ments suivants : lettre de candidature, note de présentation, expériences gé-

    nérales et spécifiques.

    7.Les soumissionnaires peuvent obtenir des informations supplémentaires au-

    près du Ministère de l'Agriculture ou de la Direction de l'Aménagement Rural

    Nouakchott, Mauritanie, Tél: 45 25 74 75, 45 21 2330,452976 79 ou la

    CPMP/SR, Tél: 4524 21 74, ou consulter le dossier de la MI au site

    www.cpmpsr.com.Les manifestations d'intérêt international doivent êtreadressées, en quatre (4) exemplaires dont un (1) original marqué comme tel

    et trois (3) copies, A Monsieur le Président de la Commission de passationdes Marchés Publics du Secteur Rural. Avenue Moctar 0/ Daddah, 2èmeétage - Immeuble MOUNA. La date et l’heure limites de remise des ofressont les suivantes: 31 /03/2015 à 10 H TU. Avec la mention : “ Pli à n’ou-vrir qu'en séance d'ouverture», Et dans le coin gauche: «Manifestation d'in-térêt International pour la mission de contrôle des travaux en trois (3)lots distincts».Les plis seront ouverts en séance publique, par la Commission de Passation

    des Marchés Publics du Secteur Rural, en présence des représentants des sou-

    missionnaires qui souhaitent assister à l'ouverture des plis le 31/03/2015 à 10H TU.

    La Secrétaire Générale du Ministère de l'Agriculture M'Aiziza MINT MAHFOUDH OULD KERBALlY

    Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté

    Plan Prévisionnel de Passation des Marchés Publics du Projet de

    Développement Agricole Intégré pour le Renforcement

    de la Sécurité Alimentaire (PDAI-PRSA) pour l’année 2015

    Président de la Commission de Passation des Marchés

    Publics des Secteurs de Souveraineté

    Ahmed Salem Ould Abdellahi

  • Page 11HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015

    ANNONCES

    Dans le cadre de la politique d'intégration du secteur despêches à l'économie nationale visant la modernisation de sessegments artisanal et côtier et l'encouragement de la jeunessemauritanienne à s'orienter vers des activités à fort potentielsocioéconomique, le Gouvernement a engagé en 2012 un ambitieux projet de fabrication, sur le sol national, d'embar-cations de pêche pontées en fibre de verre renforcée, dotéesde moyens de confort et de sécurité.

    Dans ce cadre, le Ministère des Pêches et de l'Economie Ma-ritime et la Caisse des Dépôts et de Développement envisa-gent la sélection de dix capitaines de pêche expérimentés etstructurés en deux Groupement d'Intérêt Economiques(GlEs) pour la cession de 10 embarcations à raison de 5 em-barcations par GIE. La cession s'effectuera suivant une for-mule de crédit bail géré par la Caisse des Dépôts et deDéveloppement.

    1. Caractéristiques de l'embarcation:

    Longueur: 14,08 m Largeur: 3,00m Jauge brute: 11t Tonnage net: 5t Vitesse: 10,7 nœuds Année de construction: 2014

    Les embarcations objet du présent appel sont stationnéesdans la rade du Port de Pêche Artisanale de Nouadhibou, etpeuvent être visitées tous les jours ouvrables de 10 Heures à15 Heures.

    2. Conditions de cession des embarcations: Les embarcations seront cédées aux candidats retenus dans

    le cadre de cette sélection, conformément aux conditions sui-vantes: -Prix de cession : 26 Millions par embarcation coque nue età l'état neuf -Durée de remboursement: 7 ans -Taux de marge: 6% HT

    3. Critères d'éligibilité: Sont éligibles les candidats rem-plissant les conditions ci-après: -Etre de nationalité Mauritanienne; -Etre capitaine de pêche justifiant d'une expérience avéréed'au moins cinq ans; -Etre âgé de moins de 45 ans au plus à la date du dépôt desdossiers; -Ne pas avoir d'engagements en souffrance auprès des insti-tutions de financement.

    4. Les obligations du postulant: -Le respect de l'échéancier de remboursement, et le plan demaintenance de l'outil de production; -L'engagement du capitaine à embarquer et à former unjeune diplômé de l'Académie Navale pendant une périodede 18 mois, matérialisé par la signature d'un contrat de For-mation - Emploi avec un diplômé de l'Académie Navale (Ex-ENEMP) pour les besoins du projet; -Présence physique à bord de l'embarcation pendant la pé-riode de formation du jeune diplômé sortant de l'AcadémieNavale.

    5. Composition du dossier de candi