LA CLASSE 4 B DU LYCEE MARCONI PRESENTE : A LA TABLE DE ... · S : Non, je te dis que je ne veux...

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LA CLASSE 4 B DU LYCEE MARCONI PRESENTE : A LA TABLE DE MOLIERE MENU ENTREE LES ITALIENS PLAT PRINCIPAL SCENES COMIQUES DESSERT LES FRANÇAIS PRIX DU REPAS : L’AMITIE

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LA CLASSE 4 B DU LYCEE MARCONI PRESENTE :

A LA TABLE DE MOLIERE

MENU

ENTREE

LES ITALIENS

PLAT PRINCIPAL

SCENES COMIQUES

DESSERT

LES FRANÇAIS

PRIX DU REPAS : L’AMITIE

PREFACE

NOUS AVONS CHOISI QUELQUES SCENES DU THEATRE DE MOLIERE POUR MONTRER LES DIFFERENTS TYPES DE COMIQUE : COUP DE

BATON, POURSUITES, QUIPROQUO, COMIQUE DE SITUATION ET DE CARACTERE. UNE SCENE D’EXPOSITION PRECEDE CHAQUE EXTRAIT

POUR L’INTRODUIRE.

NOTRE BUT, COMME VOULAIT MOLIERE EST DE VOUS FAIRE RIRE ET MEME SI NOTRE MISE EN SCENE EST BIEN LOIN DE VOS

ATTENTES, NOUS SOMMES SURS QUE VOUS RIREZ AU MOINS DE NOS MALADRESSES.

SOYEZ BIENVEILLANTS !!!

AMICALEMENT

CLASSE 4 B DU LYCEE « G. MARCONI » DE PARME ITALIE.

A l’occasion de l’échange du 16 au 23 mars 2016.

Danse en groupe

Ière Scène d’exposition (Iside Zappa)

(Iside entre avec le balai et s’assoit, fatiguée)

I : Alors… qu’est-ce que j’ai à faire ? Faire la vaisselle, balayer la maison, faire les courses…mais

non ! Je dois présenter ! Je vais présenter un personnage particulier : Argan. Il est obsédé par la

terreur de la maladie, mais qu’il est égoïste ! ! Il voudrait marier sa fille avec un médecin qu’elle

déteste pour avoir tous les soins à disposition !!! Il est méchant avec sa fille qui est la seule

personne qui l’aime sincèrement malgré son caractère, en revanche sa femme , Béline ,le déteste

et ne veut que son argent !!!!!Heureusement, pour lui ouvrir les yeux, sa fidèle servante prépare

une belle plaisanterie qui peut dévoiler la nature et les vrais sentiments de chacun , …mais….voilà

Toinette, la servante ,…… ma collègue…… avec Monsieur Argan

(Iside balaie et sort de la scène)

Le malade imaginaire

Acte III scène 12

Toinette: Laura Finarelli

Béline: Malina Sintuzzi

Argan: Amin Gaied

T : Allez-y ! Allez-y ! (Toinette mène Argon sur la scène., en lui soutenant par le bras)

A : Il n’y a pas de dangers à contrefaire le mort ?

T : (pendant que Toinette l’assisse sur une chaise) Non, non : quel danger ? Allongez-vous là

seulement. Zut !

A : Je suis sûr qu’il y aura des risques…

T : Taisez-vous , s’il vous plait

T :Il y aura de plaisir à confondre votre femme. Voici Madame. Tenez-vous bien. ( Toinette le

système et lui baissant la tête )

A : Ah !! j’étouffe !!!!

T : Ah ! mon Dieu ! Ah malheur ! Quel étrange accident ! (Toinette baisse la tête à Argan avec

force)

(Toinette va à la rencontre de Béline en prenant la main)

B : Qu’est-ce qui se passe, Toinette ?

T : Ah, Madame ! (Toinette s’éloigne en regardant Béline de coin de l’œil en indiquant Argan)

B : Qu’y a-t-il ?

T : Votre mari est mort.

B : Mon mari est mort ?

T : Hélas oui. Le pauvre défunt est trépassé.

B : Assurément ?

T : Assurément. Personne ne sait encore cet accident-là, et je me suis trouvée ici toute seule. Il

vient de passer entre mes bras. Tenez, le voilà tout de son long dans cette chaise.

B : Le Ciel en soit loué. Me voilà délivrée d’un grand fardeau. Que tu es sotte, Toinette, de t’affliger

de cette mort !

T : Je pensais, Madame, qu’il fallût pleurer.

B : Va, va, cela n’en vaut pas la peine. Quelle perte est-ce que la sienne, et de quoi servait-il sur la

terre ? Un homme incommode à tout le monde, malpropre, dégoûtant, sans cesse un lavement,

ou un médicament dans le ventre, mouchant, toussant, crachant toujours, sans esprit, ennuyeux,

de mauvaise humeur, fatiguant sans cesse les gens, et grondant jour et nuit servantes, et valets.

T : Voilà une belle oraison funèbre.

B :Il faut, Toinette, que tu m’aides à exécuter mon dessein, et tu peux croire qu’en me servant ta

récompense est sûre. Puisque par un bonheur personne n’est encore averti de la chose, portons-le

dans son lit, et tenons cette mort cachée, jusqu’à ce que j’aie fait mon affaire. Il y a des papiers, il

y a de l’argent, dont je me veux saisir, et il n’est pas juste que j’aie passé sans fruit auprès de lui

mes plus belles années. Viens, Toinette, prenons auparavant toutes ses clefs.

A :( se levant brusquement.- Doucement.)

B : (surprise, et épouvantée.-) Ahy !

A : Oui, Madame ma femme, c’est ainsi que vous m’aimez ?

( Toinette tourne la tête à droite et à gauche vers Argan ou vers Béline)

T : Ah, ah, le mort n’est pas mort.

(Argan poursuit Béline à la manière de la farse)

2ème Scène d’exposition (Edoardo Acerbi et Riccardo Mordenti)

E : Ah je suis crevé ! Che dò bali !(en italien) J’en ai marre!!!

R : Moi aussi… Qu’est-ce qu’on doit faire aujourd’hui ?

E : Maintenant c’est à nous de présenter Molière…

R : Nous ! Qui avons joué à la cour du roi !

E : Quel malin ! Il est rusé.

R : T’as raison, souvent il nous a copié, il a pris de nos farces !

E : Mais c’est l’histoire de… ?

R : De Martine et Sganarelle… Un ivrogne et sa pauvre femme dans la pièce « Le médecin malgré

lui »

E : Ah oui, oui, oui… Il va arriver chez lui après avoir bu un peu trop comme d’hab !

R : Oui, mais aujourd’hui ce sera différent, sa femme est vraiment fâchée.

E : Le pauvre! Je suis curieux de voir qui est-ce qui va gagner… Et vous ?

R : Voilà le spectacle !

Le Mèdecin malgré lui

Acte I scène IV

Sganarelle : Pietro Badia

Martine : Eleonora Concari

(Sganarelle frappe à la porte , il est gris et il veut rentrer chez lui)

S : Oh bonjour ma belle !!

M : Vaurien ! Fais quelque chose !

S : Non, je te dis que je ne veux rien faire, et que c’est à moi de parler et d’être le maitre.

M : et je te dis, moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie, et que je ne me suis point mariée avec

toi pour souffrir tes fredaines.

S : Oh ! la grande fatigue que doit d’avoir une femme ! et qu’Aristote a bien raison, quand il dit

qu’une femme est pire qu’un démon.

M : Voyez un peu l’habile homme, avec son benêt d’Aristote !

S : Oui, habile homme : trouve-moi un faiseur d’obstacles qui sache, comme moi, raisonner des

choses, qui ait servi six ans un fameux médecin, et qui ait su, dans son jeune âge, son rudiment par

cœur.

M : Ivrogne

S : Sorcière (Il a une mauvaise haleine, il sent l’alcool)

M : Quelle haleine ! Que maudit soit l’heure et le jour où j’avisai d’aller dire oui !

S : Que maudit soit le bec cornu de notaire qui me fit signer ma ruine !

M : C’est bien à toi , vraiment, à te plaindre de cette affaire. Devrais-tu être un seul moment sans

rendre grâce au ciel de m’avoir pour ta femme ? et méritais-tu d’épouser une personne comme

moi ?

S : Il est vrai que tu me fis trop d’honneur, et que j’eus lieu de me louer la première nuit de nos

noces !Hé ! morbleu ! ne me fais point parler là-dessus : je dirais de certaines choses…

M : Quoi ? que dirais-tu ?

S : Basta , laissons là ce chapitre. Il suffit que nous savons ce que nous savons, et que tu fus bien

heureuse de me trouver.

M : Qu’appelles-tu bien heureuse de te trouver ? Un homme qui me réduit à l’hôpital, un

débauché, un traitre, qui me mange tout ce que j’ai ?

S : Tu as menti : j’en bois une partie .

M : Qui me vend, pièce à pièce, tout ce qui est dans ce logis.

S : C’est vivre de ménage.

M : Qui m’a ôté jusqu’au lit que j’avais.

S : Tu t’en lèveras plus tôt le matin.

M : Enfin qui me laisse aucun meuble dans toute la maison .

S : On en déménage plus aisément .

M : et qui du matin jusqu’au soir, ne fait que jouer et que boire.

S : C’est pour ne me point ennuyer.

M : Et que veux-tu, pendant ce temps, que je fasse avec ma famille ?

S : Tout ce qu’il te plaira.

M : J’ai quatre pauvres petits enfants sur les bras.

S : Mets-les à terre.

M. Tu te moques de moi. J’en ai marre.

S : Ma petite femme, oh ma belle, j’avais envie de te battre

M : Je te montrerai bien que je n’ai pas peur – Ivrogne que tu es.

S : Je te battrai

M : Sac à vin.

S : Je te rosserai

M : Infâme.

S : je t’étrillerai.

M : Traitre, insolent, trompeur, lâche, coquin, pendard, gueux, bélître, fripon, maraud, voleur…. !

S : il prend un bâton et lui en donne. Ah ! Tu en veux donc ?

M : Ah ! ah, ah, ah !

3 ème Scène d’exposition (Arianna Brianti, Kristina Kuqja, Fabiana Palazzo)

A: Bon, je suis là pour vous présenter une histoire très merveilleuse, très charmante, d'un

comédien très célèbre, le plus intelligent, doué de bravoure bien sûr.

F: Ahahah... oui, sûrement, alors tu ne connais pas Goldoni, lui c'est le meilleur auteur de

comédies.

A: Mais qu'est-ce que tu dis si tu ne sais rien de lui. Tu as lu l'école des femmes?

F: Non, parce que je ne veux pas perdre mon temps avec un auteur insignifiant.

A: Attends, attends, premièrement écoute et puis tu pourras juger.

F: (ELLE GROGNE) Uffah... si je dois...oui c'est bien.

K: Vous faites quoi ?

A: Uff... une autre qui ne me laisse pas parler...

je suis en train de vous expliquer une histoire d'un barbon qui a la terreur d'être cocu.

K: Ah oui l'”École des femmes” la pauvre Agnès, sa pupille, qui a été élevée par Arnolphe comme

une sotte pour être sûr de ne pas être trompé.

A: Alors si tu la connais si bien l'histoire tu peux la lui raconter pour qu'elle change d'idée sur

Molière.

F: Non, je ne changerai jamais d'idée!

K: Attends, attends on va la mettre en scène maintenant et tu verras que ce sera magnifique.

L’école des femmes

Acte II scène 5

Arnolphe : Laura Donelli

Agnès : Giorgia Maestri

ARNOLPHE,( bas). Tout cela n'est parti que d'une âme innocente :

Et j'en dois accuser mon absence imprudente,

Qui sans guide a laissé cette bonté de mœurs,

Exposée aux aguets des rusés séducteurs.

Je crains que le pendard, dans ses vœux téméraires,

Un peu plus loin n’ait poussé les affaires.

AGNÈS Qu'avez-vous ? Vous grondez, cela me semble, un petit.

Est-ce que c'est mal fait ce que je vous ai dit ?

ARNOLPHE Non. Mais de cette rencontre apprenez-moi la suite,

Et comme le jeune homme a passé ses visites.

AGNÈS Hélas! Si vous saviez, comme il était ravi,

Comme il perdit son mal, sitôt que je le vis ;

Le présent qu'il m'a fait d'une belle cassette, Et l'argent qu'en ont eu notre Alain et Georgette.

Vous l'aimeriez sans doute, et diriez comme nous…

ARNOLPHE Oui ; mais que faisait-il étant seul avec vous ?

AGNÈS Il jurait qu'il m'aimait d’un amour sans seconde :

Et me disait des mots les plus gentils du monde :

Des choses que jamais rien ne peut égaler.

Et dont, toutes les fois que je l'entends parler,

La douceur me chatouille, et là-dedans remue

Certain je ne sais quoi, dont je suis toute émue.

ARNOLPHE, à part. Ô fâcheux examen d'un mystère fatal,

Où l'examinateur souffre seul tout le mal !

(À Agnès) Outre tous ces discours, toutes ces gentillesses,

Ne vous faisait-il point aussi quelques caresses ?

AGNÈS Oh tant ; il me prenait et les mains et les bras,

Et de me les baiser il n'était jamais las.

ARNOLPHE Ne vous a-t-il point pris, Agnès, quelque autre chose ?

(La voyant interdite.) Ouf.

AGNÈS Hé, il m'a…

ARNOLPHE Quoi ?

AGNÈS Pris…

ARNOLPHE Euh !

AGNÈS Le…

ARNOLPHE Plaît-il ?

AGNÈS Je n'ose,

Et vous vous fâcherez peut-être contre moi.

ARNOLPHE Non.

AGNÈS Si fait.

ARNOLPHE Mon Dieu ! Non.

AGNÈS Jurez donc votre foi.

ARNOLPHE Ma foi, soit.

AGNÈS Il m'a pris… vous serez en colère.

ARNOLPHE Non.

AGNÈS Si.

ARNOLPHE Non, non, non, non! Diantre ! Que de mystère !

Qu'est-ce qu'il vous a pris ?

AGNÈS Il…

ARNOLPHE, à part. Je souffre en damné.

AGNÈS Il m'a pris le ruban que vous m'aviez donné,

À vous dire le vrai, je n'ai pu m'en défendre.

ARNOLPHE (reprenant haleine) Passe pour le ruban. Mais je voulais apprendre,

S'il ne vous a rien fait que vous baiser les bras.

AGNÈS Comment. Est-ce qu'on fait d'autres choses ?

ARNOLPHE : Non pas.

4ème Scène d’exposition (Iside Zappa, Pietro Badia, Tomiwa Samson)

P : Il a l’amb…

T : Il l’a l’ambition d’être accepté dans les salons aristocrates!

P : Surtout…

T : Surtout parce qu’il est tombé amoureux de la belle Marquise Dorimène.

P : Mais la…

T : Mais la noblesse se moque de lui!

I : Se moque de lui!

T : Quel con!

I : Con!

T : Il ne peut pas oublier ses origines! Ce n’est qu’un bourgeois!

I : Un bourgeois!

P : Aujour…

T : Aujourd’hui il prendra des leçons…

I : Pour s’améliorer!

Le bourgeois gentilhomme

Acte II scène 4

Maître Philosophe: Lorenzo Torelli

M. Jourdain: Giovanni Carlucci

PH,( en raccommodant son collet).- Venons à notre leçon. Laissons cela. Que voulez-vous apprendre ? MJ.- Tout ce que je pourrai, car j’ai toutes les envies du monde d’être savant... PH.- Ce sentiment est raisonnable, Nam sine doctrina vita est quasi mortis imago.

Vous savez le latin sans doute??? MJ.- Oui... mais faites comme si je ne le savais pas. PH.- Cela veut dire que sans la science, la vie est presque une image de la mort. MJ.- Ce latin-là a raison. PH.- N’avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences ? MJ.- Oh oui! je sais lire et écrire. PH.- Ah super! Par où voulez-vous que nous commencions ? Voulez-vous que je vous apprenne la logique ? MJ.- Qu’est-ce que c’est que cette logique ? PH.- C’est elle qui enseigne les trois opérations de l’esprit. MJ.- Qui sont-elles, ces trois opérations de l’esprit ? PH.- Elles sont trois. La première.... MJ.- Cette logique-là ne me revient point. Apprenons autre chose qui soit plus joli. PH.- Voulez-vous apprendre la morale ? MJ.- La morale ? Qu’est-ce qu’elle dit cette morale ? PH.- Elle traite de la félicité; enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... MJ.- Non, laissons cela. Je suis bilieux comme tous les diables... PH.- Est-ce la physique que vous voulez apprendre ? MJ.- Qu’est-ce qu’elle chante cette physique ? PH.- La physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux... MJ.- Il y a trop de tintamarre là-dedans, trop de bagarre. PH.- Que voulez-vous donc que je vous apprenne ? MJ.- Apprenez-moi l’orthographe. PH. Super!

PH.- Soit. Pour bien suivre votre pensée, et traiter cette matière en philosophe, il faut savoir qu’Il y a cinq voyelles, ou voix, A, E, I, O, U. La voix, A, se forme en ouvrant fort la bouche... MJ.- A, A, Oui. PH.- La voix, E, se forme en rapprochant la mâchoire d’en bas de celle d’en haut, A, E. MJ.- A, E, A, E. M. Cela est vrai. Vive la science. PH.- Pour la voix, O, l’ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. MJ.- O, O. Il n’y a rien de plus juste. A, E, I, O, I, O. Cela est admirable ! I, O, I, O, O, O. Ah la belle chose, que de savoir quelque chose ! PH.- La voix, U, la voix U se fait comme ça, U. MJ.- U, U. Il n’y a rien de plus véritable, U,U, U. Cela est vrai. Ah que n’ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela. PH.- Demain, nous verrons les autres lettres, qui sont les consonnes.

MJ.- Non, non!!

PH.- Alors, la consonne, F, par exemple se prononce... MJ.- FA, FA. C’est la vérité! PH.- Et l’R faisant une manière de tremblement, RRA. MJ.- R... Cela est vrai.! R, r, r, ra. PH.- Je vous expliquerai à fond toutes ces curiosités. MJ.- Je vous en prie. Au reste il faut que je vous fasse une confidence. Je suis amoureux d’une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet. PH.- Qu’est-ce que voulez-vous lui écrire ? MJ. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ; mais je voudrais que cela fût mis d’une manière galante ; que cela fût tourné gentiment. PH.- Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendres... MJ.- Non, non, je ne veux point tout cela ; je ne veux que ce que je vous ai dit : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. PH.- Il faut bien étendre un peu la chose.

MJ.- Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet ; mais tournées à la me .Ode, bien arrangées comme il faut. PH.- On peut les mettre premièrement comme vous avez dit : (anagrammi generati al momento) MJ.- Mais de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ? PH.- Celle que vous avez dite : Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour. MJ.- Cependant je n’ai point étudié, et j’ai fait cela tout du premier coup. Je vous remercie de tout mon cœur, et vous prie de venir demain de bonne heure

Accompagnement musical : Matilde Dotti.

Mise en scène : Francesco Marchi

Tous nos remerciements au metteur en scène M. Francesco Marchi et à notre professeure de français, M.me Natalia Nadotti ,un grand merci aussi à Oriane Pagès, notre lectrice et à nos copains qui ne sont pas partis en échange mais qui nous ont aidés à créer ce livret : Matilde Grossi , Safa Mrabet et Khadim Ndiaye.