La clé d’une vraie bonne gestion de vos affaires - CCAQ · 2016. 11. 22. ·...

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La clé d’une vraie bonne gestion de vos affaires DÉCEMBRE 2009 VOLUME 19 NUMÉRO 2 Envoi de publication canadienne : convention n o 40063802 La route de la qualité passe par l’amélioration continue.

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La clé d’une vraie bonne gestion de vos affairesDÉCEMBRE 2009 VOLUME 19 NUMÉRO 2

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La route de la qualité passe par l’amélioration continue.

2 DÉCEMBRE 2009

Sommaire

Les concessionnaires du Québec en 2010 – Quelles sont les perspectives d’avenir ? 3Pierre Vincent, président du conseil d’administration de la CCAQ

L’Autorité des marchés financiers et la garantie de remplacement – Les consultations se poursuivent 7Me Jacques Béchard, président-directeur général de la CCAQ

Équité salariale au Québec – Le décompte est commencé 9Louise Marchand, présidente de la Commission de l’équité salariale

Nouvel outil disponible pour la rédaction du programme de prévention 17Me Céline Servant, directrice de la Mutuelle de prévention

Mutuelles de prévention de la CCAQ – À l’image de l’excellence 18Robert Langlois, FICA, FSA, Actuaire chez Groupe-conseil AON

Séminaire sur les aspects juridiques et éthiques des transactions de vente et de location – Des directeurs commerciaux bien informés 21Me Frédéric Morin, directeur des affaires juridiques à la CCAQ

CCAQ ET HYDRO-QUÉBEC – Un choix judicieux pour les concessionnaires et l’environnement 24Jean Cadoret, relationniste à la CCAQ

Le Salon International de l’Auto de Montréal 2010 26Carole Leblanc, présidente du SIAM 2010

Le Salon International de l’Auto de Québec 2010 28Gilles Lessard, président, Hyundai Beauce et Sittelle Mazda, et Bernard Ferland, directeur général de la CCARQ

Vente de véhicules d’occasion – Un avenir prometteur 31Serge Grenier, directeur général adjoint, Occasion en Or

Un nouveau contrat de vente électronique pour le bénéfice de tous ! 37Ghislain Parent, directeur des affaires électroniques à la CCAQ

Connaissez-vous vos vrais clients ? 39Pierre Voyer C.A., consultant CarrXpert

La gestion du crédit – Une question de rentabilité 41Linda Blondeau, directrice, Service du crédit et recouvrement

Le programme de partenariat de la CCAQ : un concept gagnant 44

La revue Contact est publiée par laDirection des communications de laCorporation des concessionnaires d’auto-mobiles du Québec (CCAQ). Son tirages’élève à près de 4 000 exemplaires.Elle est distribuée aux concessionnairesd’automobiles et de camions lourdsmembres de la CCAQ, à certains orga-nismes gouvernementaux et auxorganismes qui régissent le domainede l’automobile.

Les auteurs invités assument l’entièreresponsabilité de leurs textes ; ceux-ci nereflètent pas nécessairement l’opinionde la CCAQ.

140, Grande Allée Est, bureau 750Québec (Québec) G1R 5M8

418 523-2991418 [email protected]

Direction de la publicationJacques Béchard

ÉditionJean Cadoret

Conception et réalisationImagine R Concept

Jean Cadoret

Correction et révision des textesDirection des communications

de la CCAQ

PublicitéJean Cadoret

ImpressionImprimerie Provinciale inc.

Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec

Imprimé au Québec

Envoi de publication canadienne : convention no 40063802

La CCAQ reconnaît les produits et les services offerts par ses partenaires.

Dans la présente publication, le masculindésignant des personnes est employé

sans aucune discrimination.

La clé d’une vraie bonne gestion de vos affaires

DÉCEMBRE 2009 VOLUME 19 NUMÉRO 2

3DÉCEMBRE 2009

année 2009 en a été une de turbulences et de tensions sans précédent pourplusieurs concessionnaires, particulièrement ceux des réseaux GM et Chrysler.

L’effet le plus important concerne sans contredit les conséquences de la restructurationdu constructeur GM aux États-Unis et au Canada. En effet, GM ne renouvellera pasle contrat de 240 de ses 718 franchisés au Canada, dont 70 au Québec incluant labannière Saturn. Du jamais vu dans notre industrie ! Plusieurs d’entre eux ont d’ailleursdéjà fermé leurs portes, de sorte qu’au début de 2010, le réseau GM au Québec serapassé de 145 à 75 concessionnaires.

Heureusement, quelques-uns ont réussi à obtenir une franchise d’un autre constructeur.C’est le cas d’un concessionnaire GM qui a obtenu une bannière Ford dans la régionaledu Richelieu, et d’un autre à Québec qui a acheté la franchise Mazda d’un autreconcessionnaire pour remplacer la franchise GM de son établissement. Au coursde cette période, il y avait très peu de franchises disponibles, car les réseaux desdifférents constructeurs affichaient déjà complet.

En ce qui a trait au réseau Chrysler, il y a eu plusieurs fermetures de concessionnairesaux États-Unis, mais heureusement, nos concessionnaires du Québec et du Canadaont été épargnés.

Voici un tableau qui présente la répartition des concessionnaires québécois parconstructeur, telle qu’elle devrait être au début de 2010.

Quelles sont les perspectives d’avenir ?

Les perspectives d’avenir pourles concessionnaires du Québec

Force est d’admettre que l’année 2009ne passera pas à l’histoire pour ce quiest des ventes de véhicules neufs. Maiscontrairement à nos voisins américainsqui vivent une catastrophe depuis 2008,nos ventes de véhicules neufs en 2009n’ont pas décliné dramatiquement. Eneffet, à la fin de septembre 2009, lesconcessionnaires de la province avaientvendu 308 160 véhicules neufs compa-rativement à 351 421 véhicules à la finde septembre 2008, soit une baisse de12,3 %, alors que la baisse canadienneest de 14,3 %, comme le montre letableau de la page suivante. L’expertDennis DesRosiers avait donc vu justedans ses prédictions en début d’année.

Les concessionnaires du Québec en 2010

Pierre VincentPrésident du CA de la CCAQet propriétaire de PrestigeMazda, Avantage Honda et Trois-Rivières Honda

PORTRAIT DES CONCESSIONNAIRES DU QUÉBEC PAR CONSTRUCTEUR EN 2010

Acura 13 Lexus 6

Audi 9 Mazda 59

BMW 8 Mercedes-Benz 12

BMW MINI 4 Mitsubishi 28

Chrysler 93 Nissan 49

Ford 76 Porsche 3

GM 95 Saab 3

Honda 65 Subaru 26

Hyundai 57 Suzuki 37

Infiniti 6 Toyota 68

Jaguar 4 Volkswagen 41

Kia 53 Volvo 12

Land Rover 4

L’

4 DÉCEMBRE 2009

Que nous réserve 2010 ?

Soyons optimistes pour les concessionnaires en 2010, puisquecertains facteurs importants militent en faveur d’une reprisegraduelle, notamment :

• Les taux d’intérêt historiquement bas favorisent l’acqui-sition de véhicules neufs ;

• Le renouvellement de notre parc automobile constitueun facteur positif pour l’avenir de notre industrie. En effet,l’âge moyen des 4 500 000 véhicules qui circulent sur nosroutes est de 7 ans, de sorte que plus de 1 041 232 véhiculessont âgés de 10 ans et plus (source : SAAQ, Bilan 2008) ;ils devront tôt ou tard être remplacés.

• Les consommateurs québécois profitent d’une concurrenceextrêmement vive que se livrent plus de vingt constructeursoffrant plus de trente véhicules et représentant quelque500 modèles offerts sur le marché. Cette concurrence faiten sorte que le pouvoir d’achat des consommateurspour un véhicule neuf est au mieux, puisqu’il en coûteen moyenne 18,2 semaines de salaire pour acquérir unvéhicule neuf au Canada, soit le plus bas ratio en 24 ans.

Plusieurs éléments positifs annoncent une reprise graduellepour 2010. Et nous devons nous préparer pour répondreefficacement aux besoins de notre clientèle.

VENTES PROVINCIALES D’AUTOMOBILES ET DE CAMIONS LÉGERSJanvier à septembre 2009

Octobre Octobre VariationAnnée Année

Variation9 mois 9 mois

2009 2008 (%)2009 2008

(%)

Québec 34 736 35 154 -1,2 % 308 160 351 421 -12,3 %

Ontario 47 499 48 522 -2,1 % 408 409 460 777 -11,4 %

Colombie-Britannique 15 583 18 533 -15,9 % 138 707 182 024 -23,8 %

Nouvelle-Écosse 4 037 4 206 -4 % 37 142 42 401 -12,4 %

Saskatchewan 4 012 3 955 1,4 % 33 411 36 764 -9,1 %

Manitoba 3 972 4 046 -1,8 % 32 722 36 353 -10 %

Nouveau-Brunswick 3 267 3 037 7,6 % 26 970 31 353 -14 %

Terre-Neuve 2 767 2 600 6,4 % 22 897 26 011 -12 %

Île du Prince-Édouard 519 453 14,6 % 4 171 4 477 -6,8 %

Total Canada 129 503 134 131 -3,5 % 1 125 773 1 313 631 -14,3 %

e 27 mars 2009, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié un communiquédans lequel on stipule qu’à compter du 27 mars 2010, le produit de garantie de rem-placement deviendra un produit d’assurance et devra être soumis à l’encadrementde l’AMF.

Depuis la publication de ce communiqué, l’Autorité a rencontré plusieurs inter-venants du secteur de l’automobile et de l’assurance, dont bien sûr la CCAQ et sesquatre partenaires, soit Finance & Indemnisation, Groupe PPP, l’Industrielle AlliancePacifique et Vision Avant-Garde.

La position de la CCAQ

La délégation de la CCAQ, avec en tête le président du conseil d’administration,M. Pierre Vincent, a rappelé aux hauts dirigeants de l’AMF que la garantie deremplacement était un produit créé en 1992 par les concessionnaires pour répondrespécialement aux besoins de leur clientèle. Ce produit est excellent, car il protègeefficacement le consommateur en cas de vol et en cas d’accident impliquant uneperte partielle ou totale du véhicule.

L’autoréglementation par la CCAQ et ses partenaires : un modèle d’autodiscipline au Québec

La mission de la CCAQ n’est pas seulement de défendre les intérêts de ses conces-sionnaires membres. Elle consiste également à assurer la protection et la satisfactiondes centaines de milliers de consommateurs qui font affaire avec eux chaque année.

C’est ainsi que, depuis 1995, en vertu d’ententes de partenariat, la CCAQ s’assureque les fournisseurs qui transigent avec les concessionnaires respectent des normesélevées en ce qui a trait à la réputation, à la solvabilité et à la qualité des produitsqu’ils proposent. À titre d’exemple, les assureurs qui couvrent les risques financiersliés aux garanties de remplacement vendues par nos membres sont très réputés auQuébec, de sorte qu’autant les concessionnaires que leurs clients sont bien protégés.Il s’agit des assureurs de nos partenaires, soit Aviva, AXA, La Capitale et l’IndustrielleAlliance Pacifique. Les réclamations sont payées rapidement, et les consommateurssont satisfaits du suivi de leur dossier.

La CCAQ en faveur d’un encadrement du produit de garantiede remplacement

Nous collaborons sur une base régulière avec les différentes autorités gouvernementales,notamment l’AMF, parce que nos 820 membres partagent le même intérêt : la sécuritéet la protection de leurs clients. C’est dans cet esprit que nous avons donné notreaccord à l’AMF pour que la garantie de remplacement soit régie par la Loi sur la

distribution des produits et servicesfinanciers (projet de loi 188), au mêmetitre qu’un autre produit offert par lesconcessionnaires à leur clientèle, soitl’assurance vie et invalidité offerte lorsdu financement d’un véhicule neuf oud’occasion ainsi que d’une location.

En effet, depuis le 1er octobre 1999, tousles concessionnaires sont assujettis à laLoi sur la distribution des produits etservices financiers, pour ce qui est de ladistribution sans représentant, lorsqu’ilsoffrent de l’assurance crédit. Et leursclients concernés sont très satisfaits.

En conclusion, nous avons rappelé àl’AMF que les produits de garantie deremplacement et d’assurance vie et inva-lidité sont intimement liés à l’automobileet qu’ils sont excellents pour la protectionfinancière des consommateurs. À l’écoutedes besoins de leurs clients, les conces-sionnaires et leur personnel sont les mieuxplacés et les plus compétents pour offrirleurs produits à la clientèle intéressée,lui offrant ainsi le choix de prendre unedécision éclairée.

Me Jacques BéchardPrésident-directeur général de la CCAQ

L’Autorité des marchés financiers et la garantie de remplacement

Les consultations se poursuivent

L

7DÉCEMBRE 2009

9DÉCEMBRE 2009

Équité salariale au Québec

Le décompte est commencé

Louise MarchandPrésidente de la Commissionde l’équité salariale

la suite du rapport préparé en 2006 par le ministre du Travail sur l’applicationde la Loi sur l’équité salariale, d’importantes modifications ont été apportées àcette loi le 28 mai dernier.

Ces modifications accordent aux employeurs québécois un dernier délai pour seconformer à leurs obligations en vertu de la Loi. Selon leur situation, ceux-cidevront ainsi avoir terminé la réalisation de leur exercice d’équité salariale ou uneévaluation du maintien de l’équité salariale au plus tard le 31 décembre 2010. Letravail n’est donc pas terminé et, compte tenu de la nature des démarches devantêtre effectuées, il sera judicieux d’y voir immédiatement.

1. LA LOI SUR L’ÉQUITÉ SALARIALE

On se souviendra que la Loi sur l’équité salariale a été adoptée le 21 novembre 1996et qu’elle est entrée en vigueur le 21 novembre 1997. C’est une loi d’ordre publicqui met en œuvre le droit à l’égalité protégé par la Charte des droits et libertés dela personne.

Résumée à sa plus simple expression, la Loi sur l’équité salariale repose sur laprémisse que les personnes occupant, au sein d’une même entreprise, des emploistraditionnellement masculins (par exemple, mécanicien ou concierge) et les personnesoccupant des emplois traditionnellement féminins (par exemple, secrétaire, récep-tionniste ou caissière) ont droit à un salaire égal si le travail qu’elles effectuent estde valeur équivalente.

La nécessité d’une telle loi découle de la sous-évaluation historique des emploistraditionnellement féminins : on voit encore dans les tâches accomplies par lesfemmes le prolongement d’activités autrefois exercées dans leur famille, activités quise sont reproduites sur le marché du travail et qui, au surplus, requièrent des habiletésque l’on considère comme innées chez la majorité des femmes. Historiquement,ces tâches ont été perçues comme la répétition, dans la vie professionnelle, desfonctions que les femmes ont toujours exercées à l’intérieur du foyer et, de ce fait,on leur a inconsciemment accordé moins de valeur monnayable.

L’équité n’est pas l’égalité

On doit distinguer l’équité salariale de l’égalité salariale. En effet, cette dernièresignifie qu’un homme et une femme qui réalisent le même travail doivent recevoirle même salaire, sans distinction fondée sur le sexe. Le défi de l’équité salariale, c’estplutôt d’en arriver en quelque sorte à pouvoir comparer des pommes et des oranges.

Qu’est-ce que cela signifie ? Un employeur pourrait, par exemple, devoir comparerl’emploi de la réceptionniste et celui du chauffeur de camion. Ainsi, pour arriverà l’équité salariale, il devrait analyser l’emploi de la réceptionniste en évaluant lesqualifications, les responsabilités, les conditions de travail et les efforts requis pour

cet emploi. La même analyse devraitaussi être faite pour l’emploi du chauffeurde camion. Il faut somme toute chiffrerla valeur de ces emplois pour ensuiteles comparer.

Concrètement, la Loi sur l’équité salarialeimpose à toutes les entreprises comptant10 personnes salariées ou plus, du secteurpublic ou du secteur privé, de procéderà un exercice d’équité salariale pourvérifier si le droit à un salaire égal pourun travail équivalent est respecté au seind’une entreprise et pour corriger, lorsquece n’est pas le cas, les écarts salariauxobservés.

Les entreprises actives le 21 novembre1996 devaient avoir terminé leurexercice d’équité salariale au plus tardle 21 novembre 2001. Les entreprisescommençant leurs activités par la suiteavaient quant à elles cinq ans pour pro-céder à un tel exercice, dont les modalitéspouvaient varier en fonction du nombrede personnes salariées de l’entreprise.

Elles devaient ensuite assurer le maintiende cette équité, une obligation continuelle

À

10 DÉCEMBRE 2009

qui s’appliquait lorsque des changements survenaient dansl’entreprise, notamment lors de la création de nouveaux emploisou lorsque les salaires versés aux différentes catégoriesd’emplois féminines ou masculines étaient modifiés.

Malgré les efforts déployés par plusieurs employeurs et pardivers organismes représentatifs d’employeurs, le rapportdéposé par le ministre du Travail en 2006 constatait qu’unebonne partie des employeurs québécois visés par la Loin’avaient toujours pas réalisé leur exercice d’équité salarialeou, lorsqu’ils l’avaient fait, qu’ils n’avaient pas, dans biendes cas, maintenu l’équité salariale par la suite.

Ce constat a amené l’Assemblée nationale à réaffirmer, en maidernier, le principe de l’équité salariale tout en établissantde nouveaux délais pour l’atteindre et la maintenir, et enl’accompagnant d’une série de mesures en vue de facilitersa réalisation.

2. DE NOUVELLES OBLIGATIONS ET DE NOUVEAUX DÉLAIS

À la suite d’une vaste consultation des intervenants du milieudu travail, notamment lors d’une commission parlementaire,la Loi modifiant la Loi sur l’équité salariale est entrée envigueur le 28 mai 2009. Elle prévoit, comme nous le men-tionnions plus tôt, diverses mesures qui touchent particuliè-rement les obligations des employeurs tant sur le plan del’exercice d’équité salariale initial que du maintien de l’équitépar la suite.

De nouveaux délais

Les entreprises qui n’avaient pas terminé leur exercice d’équitésalariale en date du 12 mars 2009 (la date du dépôt du projetde loi), alors que leur délai était échu, devront réaliser cetexercice au plus tard le 31 décembre 2010. Les entreprisesqui auront des ajustements à verser devront toutefois payerces sommes rétroactivement à la date où leur exercice d’équitéaurait dû être réalisé, avec intérêt au taux légal.

À défaut de respecter le nouveau délai, les employeurs s’expo-seront de plus à de nouvelles pénalités. Des plaintes pourrontainsi être portées à la Commission de l’équité salariale dèsle 1er janvier 2011, et les entreprises en défaut devront alorspayer une indemnité additionnelle rétroactive pouvant allerjusqu’à 3 % des sommes dues, en plus de l’intérêt au taux légal.

Les employeurs ayant pour leur part réalisé leur exerciced’équité salariale avant le 12 mars 2009 devront procéder à

une évaluation du maintien de l’équité salariale pour le 31 décembre 2010.

Une nouvelle façon de maintenir l’équité salariale

Le législateur a modifié de façon importante les modalités dumaintien de l’équité salariale. Autrefois établie comme uneobligation continue qui imposait un regard et des ajustementssalariaux constants, en fonction des changements pouvantsurvenir dans une entreprise, l’obligation de maintien prendmaintenant la forme d’une évaluation périodique.

En effet, cette évaluation réalisée tous les cinq ans imposeun regard périodique sur la situation d’une entreprise. Ellen’entraîne pas d’ajustements salariaux rétroactifs, mais l’em-ployeur sera tenu de verser des intérêts s’il ne paie pas lesajustements salariaux requis, dans le délai prévu par la Loi.

La Loi n’impose pas de modalités précises pour la réalisationde l’évaluation du maintien de l’équité salariale et, contrai-rement à l’exercice initial, la taille de l’entreprise n’est pasun facteur pris en compte pour déterminer les obligations del’employeur dans le processus d’évaluation du maintien.

L’employeur pourra adopter des modalités et une démarchedifférentes de celles choisies aux fins de l’exercice initial ou de la dernière évaluation du maintien. Dans tous les cas,il lui faudra cependant s’assurer que toutes les catégoriesd’emplois comparées sont évaluées avec une même méthoded’évaluation et comparées avec un même mode d’estimationdes écarts salariaux.

L’ampleur de l’évaluation du maintien dépendra en fait del’ampleur des divers changements survenus dans l’entreprisedepuis le dernier exercice d’équité salariale ou la dernièreévaluation du maintien. Plus il y aura eu de changements,plus la démarche pourra être imposante. Divers événementssont susceptibles de créer ou de recréer des écarts salariauxentre les catégories d’emplois :

• une augmentation salariale ;• une modification aux avantages sociaux ou l’intro-

duction de nouvelles formes de rémunération ;• la création ou la disparition d’une catégorie d’emplois ;• la négociation ou le renouvellement d’une convention

collective ;• un changement organisationnel ;• l’augmentation du salaire minimum ou une modifi-

cation aux lois du travail ;• etc.

Suite à la page 13

13DÉCEMBRE 2009

Autre nouveauté : les résultats de l’évaluation du maintiendoivent être affichés pendant 60 jours dans des endroits visibleset facilement accessibles aux salariés. Diverses modalitéss’imposent pour ces affichages, mais il faut pour l’instant retenirqu’une association accréditée ou une personne salariée insa-tisfaite des résultats de cette évaluation pourra alors déposerune plainte à la Commission qui fera enquête et déterminerasi l’évaluation du maintien effectuée est conforme à la Loi.

Assujettissement des entreprises qui ne comptaient pas10 personnes salariées

Avant les modifications de 2009, l’employeur dont l’entreprisecomptait moins de 10 personnes salariées pendant la périodede référence prévue par la Loi restait pour toujours en margede cette loi. Désormais, un tel employeur doit, chaque année,recalculer son nombre de personnes salariées, et ce, à compterde l’année civile 2008. Si le calcul imposé révèle une moyennede 10 personnes salariées ou plus, l’employeur de cette entre-prise devient assujetti à la Loi dès le 1er janvier de l’annéesuivante.

L’employeur aura alors quatre ans pour réaliser son exercice,à compter du 1er janvier suivant l’année où son entrepriseatteint une moyenne annuelle de 10 personnes salariées.Une exception : l’employeur dont l’entreprise comptait 10 personnes salariées ou plus en 2008 aura quatre ans, à compter du 1er janvier 2010, pour réaliser son exerciced’équité salariale.

Déclaration obligatoire

La Loi obligera éventuellement les entreprises à remplir unedéclaration attestant qu’elles ont ou non terminé leur exerciced’équité salariale ou procédé à l’évaluation du maintien del’équité. Selon les affirmations du ministre lors de la Commissionparlementaire, cette déclaration serait annuelle. Le contenuexact de celle-ci ainsi que sa fréquence seront toutefois déter-minés par un règlement du ministre du Travail, règlementactuellement en préparation.

Enrichissement des affichages dans les entreprises

La Loi a été modifiée pour définir le contenu et la durée desaffichages et faire en sorte qu’ils contiennent davantaged’informations destinées aux personnes salariées.

3. DES MESURES FAVORISANT LA RÉALISATION DE L’ÉQUITÉ SALARIALE

Les obligations nouvellement imposées s’accompagnent deplusieurs nouvelles mesures susceptibles de favoriser la réali-sation des exercices d’équité salariale.

Renseignements utilisés pour faire l’exercice

Avec le passage du temps, il était devenu difficile pour bonnombre d’entreprises retardataires de réaliser leur exerciceavec les données applicables au moment où il aurait dû êtreeffectué. La Loi de 2009 apporte une solution à ce problèmeen prévoyant que les renseignements utilisés par les entreprisesretardataires sont ceux qui existaient le 1er février 2009, à moins qu’elles n’aient réalisé leur exercice pour une majoritéde leurs salariées ou qu’elles n’aient déjà déterminé leurscatégories d’emplois (et qu’elles possèdent, de ce fait, lesrenseignements nécessaires aux fins de l’exercice).

Les entreprises qui utiliseront les données du 1er février 2009perdront toutefois le bénéfice de l’étalement des ajustementssalariaux pour la période de quatre ans qui suivait la date oùleur exercice aurait dû être fait à l’origine.

Autres méthodes d’estimation des écarts salariaux

La loi permet maintenant aux entreprises d’utiliser une méthoded’estimation des écarts salariaux différente de celles prévuespar la Loi, après avoir obtenu l’autorisation de la Commission.

Regroupement d’employeurs en une seule entreprise

Un regroupement d’employeurs pourra demander à la Com-mission de le reconnaître comme employeur d’une entrepriseunique aux fins de la réalisation d’un exercice d’équité salarialeou de l’évaluation du maintien de l’équité salariale. Chaqueemployeur conservera alors l’obligation de payer les ajus-tements salariaux déterminés pour les catégories d’emploisde son entreprise.

Conclusion

La Commission de l’équité salariale suit de très près le rythmed’évolution de la société québécoise et de son économie,particulièrement dans un contexte hautement compétitif, voiredifficile. Elle observe d’un œil attentif certains secteurs.Elle est consciente que l’application de la Loi comporte desdifficultés pour des employeurs.

Suite de la page 10

14 DÉCEMBRE 2009

Certaines solutions sont cependant offertes. La Loi sur l’équitésalariale permet ainsi aux entreprises éprouvant des difficultésfinancières importantes de se prévaloir, si elles en font ladémonstration et qu’elles obtiennent l’autorisation de laCommission, d’un étalement additionnel des ajustementssalariaux établis au terme de leur exercice initial d’équitésalariale.

De plus, la Commission continuera d’accompagner les em-ployeurs dans leurs démarches, demeurant aussi à l’écouteet au service des clientèles afin de connaître leurs besoins etfaire en sorte que la Loi soit appliquée harmonieusement.Le service de renseignements de la Commission et ses spécia-listes donnent notamment des réponses aux questions, mêmecomplexes, des employeurs et font de la recherche sur lesproblématiques particulières. Des formations, des publicationsexplicatives et éventuellement des formations en ligne sontégalement offertes. De plus, un progiciel est mis à la dispositiondes employeurs pour faciliter la réalisation de l’équité salariale.

Les employeurs pourront par ailleurs trouver des avantagesà l’application de la Loi sur l’équité salariale. Ainsi, lors du

bilan de 2006, 43 % des entreprises privées ont témoigné deretombées positives de l’exercice d’équité salariale dans leurorganisation. Cette loi peut donc devenir un formidable outilde gestion des ressources humaines (amélioration du climat,des relations de travail et de la productivité, sentiment d’équitéchez les personnes salariées dont le travail est reconnu à sajuste valeur, meilleure connaissance des emplois et mise àjour ou mise en place d’une politique salariale, etc.).

La Loi sur l’équité salariale s’inscrit dans nos valeurs socialesparce qu’elle est un droit fondamental, au même titre que ledroit à l’absence de discrimination sur la base de la race, dela couleur, de l’état civil, de l’âge, de l’orientation sexuelle,etc. Elle fait dorénavant partie de notre patrimoine collectif,témoignant de la conviction de la société québécoise que letravail féminin doit être rémunéré à sa juste valeur. Au-delàdes mots, des processus et des lois, l’équité salariale c’esten soi une question de justice et de bon sens : même encontexte difficile, la discrimination, fût-elle involontaire,demeure inacceptable.

L’année 2009 aura été pleine de surprises !

2010 est à nos portes, avez-vous un plan ?

Groupe Excellence peut vous aider !

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17DÉCEMBRE 2009

Nouvel outil disponible pour la rédaction

du programme de prévention

Me Céline ServantDirectrice de la Mutuelle de prévention

fin de protéger la santé et la sécurité de vos employés, nous vous offronsnotre soutien depuis plusieurs années pour établir, contrôler et éliminer les risquespouvant entraîner des accidents de travail et des maladies professionnelles.

Plus particulièrement, au cours des dernières années, nous vous avons fourni desguides, des outils et offert des formations pour vous aider à concevoir votre programmede prévention. À la demande générale de nos membres, et grâce à une subventionoctroyée par la CSST, des spécialistes en prévention chez Aon ont rédigé 30 exemplesde fiches d’actions spécifiques dont vous pourrez vous inspirer pour concevoirvotre programme de prévention.

Ces exemples reprennent les 25 risques déjà ciblés dans le Guide d’analyse desrisques élaboré par la CCAQ en partenariat avec Aon en 2007. De plus, nous avonsanalysé cinq nouveaux risques pour lesquels nous vous proposons des exemplesde fiches d’actions spécifiques. Au mois de décembre, vous recevrez un guided’analyse de risque – phase II – comprenant les cinq nouveaux risques observés,de même qu’un CD incluant les modèles de 30 fiches d’actions spécifiques.

Nous vous suggérons d’utiliser ces exemples pour élaborer vos propres fiches etvous assurer d’avoir en place un programme de prévention actif et efficace.

Avisez rapidement les personnes responsables de la santé et de la sécurité du travailet de la prévention dans votre établissement que cet outil leur est destiné.

De plus, n’hésitez pas à consulter l’onglet « Santé et sécurité » sur le portail de la CCAQ.Vous trouverez dans la section « Formation » les modèles de fiches d’actions spécifiques

A

de même que tous les outils déployésdurant les dernières années, dont le Guided’analyse des risques.

Nous espérons que ce nouvel outil voussera utile dans vos efforts constants enprévention.

Sur ce, toute l’équipe de la Direction dela mutuelle de prévention de la CCAQvous souhaite une année 2010 rempliede prospérité, de santé et de sécurité autravail !

NOMINATION

Nous sommes heureux de vous annoncer l’arrivée de Me Lise Turcotte, qui se joint à l’équipe dynamique

de la Mutuelle de prévention à titre de conseillère juridique.

Me Turcotte s’est jointe à l’équipe depuis le mois de juin dernier. Elle défend les intérêts des membres de la Mutuelle devant la Commission des lésions professionnelles. Elle travaille

en collaboration avec Me Céline Servant, directrice de la Mutuelle de prévention, Me Isabelle Montpetit, conseillère

juridique, ainsi que Mesdames Isabelle Cormier et Véronique Côté, secrétaires juridiques.

Nous lui souhaitons la bienvenue à la CCAQ !

18 DÉCEMBRE 2009

Mutuelles de prévention de la CCAQ

À l’image de l’excellence

Robert Langlois, FICA, FSA

Actuaire chez Groupe-conseil AON

ette année encore, nous avons effectué le processus annuel d'évaluation et declassement de chaque membre. Le but de l’exercice : classer, pour l’année 2010,chaque membre en fonction du nombre de bonnes années en ce qui concerne leslésions professionnelles de 2004 à 2008 et l’indice de performance en prévention.

Le tableau suivant présente une synthèse des résultats comparés à ceux des classementsdes années 2005, 2008 et 2009.

Répartition des membres selon le regroupement(en % du nombre total de membres)

Année du classement

Regroupement 2005 2008 2009 2010

Mutuelle CCAQ Sélect 57,6 67,2 75,9 76,9

Mutuelle CCAQ 37,4 30,3 21,5 21,5

Groupe Transition 5,0 2,5 2,6 1,7

NOMBRE TOTAL DE MEMBRES 745 809 812 821

La proportion des membres de la mutuelle CCAQ Sélect a augmenté substantiel-lement entre le classement de 2005 et celui de 2009, passant de 57,6 % à 75,9 %,mais elle a très peu augmenté entre le classement de 2009 et celui de 2010.

Nous nous attendons à ce que la proportion des membres dans chacune des mutuellesdemeure stable dans les prochaines années, à l’image du classement de 2010.

Nous constatons aussi que la proportion des membres classés dans le Groupe transitiondemeure marginale, soit 1,7 % des membres au classement de 2010. S’il est utopiquede penser qu’aucun membre ne soit classé dans le Groupe transition pour une année,il faut éviter qu’un membre y reste plusieurs années, car il subirait une augmentationsubstantielle des cotisations de la CSST.

Indice de performance en prévention

Rappelons que le critère additionnel de prévention, soit l’indice minimal de 3,2 sur 5,est appliqué dans le classement de chacun des membres depuis déjà deux ans. Pourobtenir l’indice minimal, le concessionnaire doit d’abord respecter les trois élémentsexigés par la CSST, soit l’affichage du certificat, le programme de prévention et laparticipation des travailleurs. Il doit aussi démontrer que la haute direction s’implique

dans la gestion des lésions profession-nelles et appuie le comité de santé et desécurité au travail.

L’expérience du résultat en préventionpour tous les membres est importante.Pourquoi ? Pour maintenir les objectifsde réduction des cotisations fixées pourles mutuelles CCAQ Sélect et CCAQ.Le facteur de réduction des cotisations dechaque mutuelle est obtenu en comparantles coûts d’accident des membres de votremutuelle avec les coûts d’accident del’ensemble des employeurs avec lesquelsvous êtes classés à la CSST. C’est cequ’on appelle l’« indice d’expérience »de votre mutuelle.

En raison de la situation économiqueencore difficile, il est plus important quejamais que la direction et les responsablesdu dossier de santé et de sécurité au travailcontinuent de gérer les dossiers et defaire une prise en charge en préventionconstante et efficace.

C

21DÉCEMBRE 2009

Séminaire sur les aspects juridiques et éthiques des transactions

de vente et de location

Des directeurs commerciaux bien informés

Me Frédéric MorinDirecteur des affairesjuridiques à la CCAQ

es directeurs commerciaux jouent un rôle important après la conclusion d’unetransaction effectuée par un conseiller aux ventes. Les tâches qu’ils exécutent sontrégies par différentes lois, soit la Loi sur la protection du consommateur, le Code civildu Québec, la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteurprivé et la Loi sur la distribution de produits et services financiers (Loi 188).

Aussi, avec la nouvelle décision de l’Autorité des marchés financiers, selon laquelleles garanties de remplacement seront maintenant considérées comme des produitsd’assurance, la CCAQ a voulu s’assurer que l’ensemble des directeurs commerciauxmaîtrisait les aspects éthiques et juridiques liés à leurs fonctions. Afin d’y parvenir,elle a conçu un séminaire à leur intention. Plus de 650 directeurs commerciaux yont assisté.

La vente d’un véhicule neuf ou d’occasion

Les formateurs, Mes Frédéric Morin et Ian Sam Yue Chi, ont d’abord fait un survoldes notions générales liées à la vente d’automobiles, dont l’application de la Loi surla protection du consommateur, en particulier des trois aspects juridiques obligatoiresde la vente d’un véhicule d’occasion : l’obligation d’afficher et de remettre l’étiquettede vitre, le contrat écrit et la garantie légale de fonctionnement. Ils ont égalementabordé les principales clauses du contrat de vente de la CCAQ et le droit d’annuler,dans certains cas, un contrat d’achat ou de location à long terme.

La déclaration verbale ou écrite du représentant d’un commerçant

Nous ne saurions trop insister : les concessionnaires sont responsables des propostenus par leurs employés et doivent les respecter. Qu’ils soient exprimés verbalementou par écrit, leur incidence est la même : vous serez tenus de les respecter.

L’erreur inexcusable

Il en est de même pour toute erreur grossière qui aurait pu être évitée par des mesuresde contrôle préalables. Que ce soit une erreur de calcul, une mauvaise évaluationdu véhicule d’échange ou un accessoire oublié ou ajouté par erreur, le concessionnairedoit prendre les précautions nécessaires pour éviter que de telles erreurs se produisent.Le concessionnaire, expert en son domaine, ne peut invoquer sa propre faute pourannuler le contrat.

PRODUITS ET SERVICES FINANCIERS

Dans le second volet de la formation, les formateurs ont traité de sujets concernantplus particulièrement les directeurs commerciaux. Ils ont abordé les questions relativesaux assurances, aux dispositions sur la protection des renseignements personnels

dans le secteur privé, à la Loi sur la distri-bution de produits et services financiersainsi qu’à la vente de la garantie de rem-placement et de garanties supplémentaires.

Loi sur la distribution de produits etservices financiers (Loi 188)

Les concessionnaires et les directeurscommerciaux ont des obligations qu’ilsdoivent suivre à la lettre. Pourquoi ?Parce qu’elles entraînent des amendessubstantielles en cas de non-respect.

Explications au client

La Loi sur la distribution de produitset services financiers oblige le di-recteur commercial à :

• décrire le produit au client ;• préciser la nature de la garantie ;• divulguer sa rémunération ex-

cédant 30 % du coût du produit ;• indiquer clairement les ex-

clusions de la garantie afin depermettre au client de s’assurerqu’il ne se trouve pas dans unesituation d’exclusion.

L

22 DÉCEMBRE 2009

CODE D’ÉTHIQUEPROFESSIONNELLE DUDIRECTEUR COMMERCIAL

Les formateurs ont également passé enrevue les principaux aspects du coded’éthique professionnelle établi par laCCAQ pour les directeurs commerciaux.

À titre d’exemple :

• En aucune circonstance, ne fairedirectement ou indirectement, ver-balement ou par écrit, une décla-ration mensongère ou susceptibled’induire les consommateurs enerreur et respecter rigoureusementles conditions des contrats de vente,de location, de financement et desproduits de garantie ;

• Présenter de façon précise, exacte etcomplète, toutes les informationsrelatives aux produits offerts, leursinclusions, exclusions et limitations,de façon à ce que le consommateurpuisse prendre une décision libre etéclairée.

L’IMPORTANCE D’ÊTRE BIEN INFORMÉ

Nous ne saurions trop insister sur l’im-portance de vous assurer que vos employéssont bien informés sur tous les aspectsjuridiques et éthiques qui entourent leurprofession. D’abord parce que vousgagnez ainsi le respect et la confiance devotre clientèle. Ensuite parce que vousminimisez les risques d’erreur pouvantentraîner des coûts inutiles à votre entre-prise, notamment des amendes imposéespour des manquements aux diverseslois.

Remise du guide de distribution

Le guide de distribution décrit le produit offert, précise la nature de la garantieet met en relief les exclusions de garantie. Il précise également comment unedemande de réclamation doit être faite et les délais pour la présenter. De même,on y trouve le délai accordé à l’assureur pour payer les réclamations à l’assuréet les démarches que ce dernier doit effectuer pour présenter une réclamation.Le guide de distribution doit être obligatoirement remis au client.

La Loi stipule que le concessionnaire doit, avant d’offrir un produit d’assurance vie,invalidité ou maladie grave, prendre les dispositions nécessaires pour s’assurerque la personne à qui est confiée la tâche de distribuer ce produit, en l’occurrencele directeur commercial, ait une bonne connaissance du guide de distributionrelatif à ce produit.

Divulgation de la rémunération excédant 30 %

La Loi prévoit que le concessionnaire qui reçoit une rémunération excédant30 % du coût de l’assurance vie, invalidité ou maladie grave doit le dévoilerau client.

Responsabilité civile en jeu

Elle précise également que le concessionnaire et le directeur commercial sontresponsables si un client n’a pas reçu les renseignements exigés et que cettesituation lui cause préjudice.

DES AMENDES SUBSTANTIELLES POUR LE NON-RESPECT DE LA LOI

La Loi sur la distribution de produits et services financiers prévoit des amendessubstantielles pour l’assureur, le concessionnaire ou le directeur commercial qui nerespecte pas les dispositions de celle-ci. À titre d’exemple, voici certaines infractionset les amendes qui s’y rattachent.

Non-dévoilement par le directeur commercial d’une rémunération excédant 30 %du coût du produit : Le concessionnaire est passible d’une amende d’au moins 3 000 $ et d’au plus 200 000 $, et le directeur commercial est passible d’une amended’au moins 1 000 $ et d’au plus 50 000 $.

Défaut de remettre le guide de distribution : Le directeur commercial qui omet deremettre à un client un exemplaire du guide de distribution commet une infraction,et les amendes prévues pour cette infraction sont les mêmes que celles prévues encas de défaut de dévoiler une rémunération excédant 30 % du coût du produit.

Responsabilité d’un administrateur, d’un dirigeant ou d’un employé

La Loi prévoit également une responsabilité possible de tout administrateur,associé, dirigeant ou employé d’un concessionnaire d’automobiles qui encourageou autorise la commission d’une infraction, ou y consent. L’amende est la mêmeque celle imposée pour l’infraction commise.

24 DÉCEMBRE 2009

epuis maintenant un an, la CCAQ a signé une entente de parte-nariat avec Hydro-Québec. Depuis, ce sont près d’une soixantainede concessionnaires qui nous ont retourné le questionnaire surl’efficacité énergétique. Ce dernier vise à connaître les projets quecertains concessionnaires envisagent réaliser, que ce soit de nouvellesconstructions, des rénovations majeures ou des agrandissements debâtiments liés à leur commerce d’automobiles.

La CCAQ a mandaté les firmes Concept-R et Système Energie TST inc.pour aider les concessionnaires à faire les meilleurs choix possibleen matière de solutions et d’équipements moins énergivores. Grâce àcette entente, la CCAQ peut offrir gratuitement aux concessionnairesun soutien technique par l’entremise de ces deux firmes et ainsi lesaider à réduire leur consommation d’électricité et, par le fait même,le coût en énergie de leurs bâtiments.

Afin de bien faire connaître ce programme des plus intéressants auxconcessionnaires, la CCAQ invite les représentants d’Hydro-Québec etdes spécialistes des firmes concernées lors d’événements réunissantdes concessionnaires, et ce, dans diverses régions du Québec.

Finalement, en plus de travailler avec les concessionnaires, Hydro-Québec et les firmes spécialisées offrent un soutien aux concepteursde bâtiments abritant les services liés à l’automobile afin qu’ilsadoptent des mesures en efficacité énergétique lors de constructions,de rénovations ou d’agrandissements majeurs.

Le travail de tout un chacun entraîneraassurément des économies d’argent etd’électricité. Voilà qui démontre bien lesefforts déployés par les membres de laCCAQ pour adopter de saines pratiquesenvironnementales.

Pour toute question concernant ce pro-gramme, n’hésitez pas à communiqueravec moi.

Un choix judicieux pour les concessionnaires

et l’environnement

et Jean CadoretRelationniste à la CCAQ

D

Le Salon International de l’Autode Montréal 2010

Des valeurs sûres… et plein de nouveautés !

Encore cette année, tous les constructeurs partici-peront au Salon pour y présenter leurs nouveautés.Les plus récents modèles et les nouvelles techno-logies seront au rendez-vous.

Le succès instantané qu’ont connu les essaisroutiers l’an dernier nous motive à offrir cetteactivité pour une deuxième année. Les visiteursauront la chance de tester des véhicules hybridesde différents constructeurs. C’est une occasionà saisir pour tous les visiteurs intéressés par lestechnologies alternatives !

Cette année, le volet environnemental En routevers l’avenir, toujours présenté en collaborationavec Ressources naturelles Canada, présente unenouvelle image, celle d’un regard tourné vers lestechnologies du futur. Plusieurs participants,dont Hydro-Québec, l’Agence de l’efficacitéénergétique et des universités québécoises,viendront y présenter leurs récentes réalisationsliées à l’industrie automobile et promouvoir leursprogrammes de sensibilisation à l’économied’énergie.

Le 7e ciel revient et continuera de nous fairerêver en y exposant ses bolides et ses voituresd’exception que nous avons rarement la chanced’admirer de près.

Et les nouveautés ne manqueront pas non plus !La Zone interactive AUTO123 propose cinqsimulateurs de voiture de course jamais présentésau Canada. Les visiteurs découvriront égalementnotre collection privée réunissant des voituresClassiques des années ’30, rassemblées parJohn Scotti ; sans oublier une attraction toute parti-culière qui présente une série de microvoituresdont la plus petite voiture de série jamaisconstruite, la Peel P50. Le Salon Internationalde l’Auto de Montréal 2010, c’est la rencontred’attractions aussi impressionnantes les unesque les autres !

L’Avant-Première Bénéfice : une soirée spéciale de plus en plus populaire

L’Avant-Première Bénéfice, une soirée au profit de cinq fon-dations hospitalières du Grand Montréal qui précède l’ouverturedu SIAM, en sera à sa 6e édition. La Fondation de la Corporationdes Concessionnaires d’Automobiles de Montréal et le Palaisdes congrès de Montréal, qui sont toujours les commanditairesmajeurs et les coprésentateurs de cette soirée, sont fiers devous convier à cet événement spécial qui se tiendra le jeudi14 janvier 2010 à compter de 17 heures 30, au Palais descongrès de Montréal.

Le comédien bien connu et passionné d’automobiles, Raymond Bouchard, a accepté pourune troisième année consécutive d’agir en tant que porte-parole de cette soirée unique.« Pour moi, la santé demeure une préoccupation majeure. C’est donc avec fierté quej’ai accepté de nouveau le rôle de porte-parole de cette soirée exceptionnelle qui appuiede belle façon la cause de la santé », a souligné M. Bouchard.

Des fondations qui s’impliquent d’année en année pour notre santé !

L’édition 2009 de la soirée Avant-Première Bénéfice a permis d’amasser un montantde plus de 343 000 $ grâce à la participation d’environ 3 000 personnes. Depuis 2005,c’est près de 1 500 000 $ qui ont été remis au milieu hospitalier du Grand Montréal.

Cette année, les dons recueillis seront distribués aux cinq fondations suivantes :• Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal ;• Fondation de l’Hôpital Pierre-Boucher ;• Fondation du CHUM ;• Fondation du CUSM ;• Fondation Santa Cabrini.

Nous vous invitons à profiter d’une soirée exceptionnelle lors de laquelle vous aurezla chance d’admirer les nouveautés de l’industrie automobile avant tout le monde touten appuyant la cause de la santé. Vous passerez un agréable moment où musique etdivertissements seront au rendez-vous et où vous pourrez déguster un cocktail dînatoiregastronomique et des vins délectables. En plus, vous courrez la chance de remporterun de nos huit incomparables prix de présence ! Pour connaître les détails, consultezle www.salonautomontreal.com.

N’hésitez plus ! Réservez votre place dès maintenant. Pour seulement 175 $ le billet, vous vivrez une soirée mémorable. Tous les profits de

cette soirée seront versés aux fondations mentionnées plus haut et un reçu d’impôt de 60 $ (par billet) vous sera remis ultérieurement.

Pour vous procurer des billets, contactez Mme Julie Lachance à la CCAM au 514 331-6571, poste 222.

Pour plus de détails sur le SIAM, visitez le www.salonautomontreal.com.

a 42e édition du Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM) sera présidée pourla première fois de son histoire par une femme. Une première qui ne manquera pas d’êtresoulignée durant la tenue de l’événement qui se déroulera du 15 au 24 janvier 2010.

LUne 42e édition qui promet !

26 DÉCEMBRE 2009

Carole LeblancPrésidente du SIAM 2010

Raymond BouchardPorte-parole

our sa 5e édition, le colloque de la Corporation des Concessionnaires d’Automobiles de Montréal (CCAM) vous présente des conférenciers étoiles.

La CCAM vous offre un colloque 2010 de grand cru. En effet,nous vous proposons trois conférenciers-vedettes qui ont été lespréférés des dernières années, ainsi qu’un quatrième parmi lesplus populaires et les plus influents au Québec.

La crise économique de la dernière année a eu des répercussionssur l’industrie automobile. Certains concessionnaires ont ététouchés plus que d’autres, mais nous avons tous dû adapternotre façon de gérer et d’exploiter nos entreprises. Quand on vitde tels soubresauts, les trucs et les avis des experts sont de bonsoutils pour être prêt au moment de la relance. C’est ce que vouspropose cette année le colloque de la CCAM, sous le thème Lesétoiles s’alignent pour vous ! Voici une brève description desconférences qui y seront présentées.

« Perspectives économiques 2010 : après la crise, quelle reprise ? »René Vézina, journal Les Affaires, un des deux journalistes écono-miques les plus influents au Québec

« Leaders en eaux troubles… gardez le cap ! »Pierre Gauthier, Société Pierre Boucher, étoile de l’édition 2006

« Le pouvoir stratégique… C’est qui le boss ? »Gérard Ouimet, HEC, étoile de l’édition 2008

« Votre équipe : votre client le plus important »Jasmin Bergeron, UQAM, étoile de l’édition 2009

La journée sera animée par l’éner-gique Mélissa Lavergne, communi-catrice et percussionniste bien connue(notamment à l’émission Belle etBum à Télé-Québec).

N’hésitez pas à y inviter vos parte-naires d’affaires, vos clients et biensûr, vos employés. Faites-leur profiterd’une occasion unique où ils pourrontfaire le plein d’énergie pour amorcerla nouvelle année en force. Vous ygagnerez en retour, c’est garanti !

Comment vous inscrire ?

Contactez Christine Richard à la CCAM au 514 331-6571, poste 321.

Déroulement de la journée :

8 h 00 Accueil et déjeuner continental9 h 00 Début des conférences

12 h 00 Dîner13 h 15 Reprise des conférences16 h 00 Cocktail

Colloque 2010 de la CCAM :les étoiles s’alignent

pour vous !

Le mardi 12 janvier 2010,

vous avez rendez-vous à

Les coprésentateurs de cet événement incontournable sont :

et

Carmine D’ArgenioPrésident de la CCAM

P

Mélissa Lavergne

La Corporation des concessionnaires d’automobiles de la régionale deQuébec (CCARQ) est le maître d’œuvre du Salon international de l’autode Québec. Cette année, l’édition 2010, qui se déroulera du 2 au 7 mars,est le fruit du travail d’une équipe dévouée, dont voici les membres :

Président : M. Gilles Lessard, Hyundai Beauce et Sittelle Mazda

1er vice-président : M. Gaétan Demers, Acadia Subaru 2e vice-présidente : Mme Nathalie Parent, Mercedes-Benz

de QuébecSecrétaire-trésorier : M. Christian Thibault, Guy Thibault

Pontiac Buick Cadillac LtéePrésident d’office : M. Luc Loignon, Lévis MazdaDirecteur général : M. Bernard FerlandSecrétaire de direction : Mme Francine D. ArbourResponsable communicationset événements : Mme Claudia Guilbault

Le lieu de rencontre

Depuis 1998, c’est avec fierté que nous présentons notre salon de l’autoau Centre de foires de Québec. Cet édifice d’une superficie totale de200 000 pieds carrés réunit en un seul endroit l’exposition, de vastessalles de réunion, un service de restauration de 250 places, 13 quais dedéchargement pour la réception des marchandises ainsi que quatre portespour l’entrée des véhicules. Et pour couronner le tout, 3 000 places destationnement attendent les visiteurs.

Nos motivations

Pourquoi tenir un salon de l’auto annuel?Parce que ce salon…

� constitue pour les passionnés uneoccasion privilégiée d’admirer sous unmême toit tous les véhicules offerts surle marché ;

� permet aux intéressés de s’informer surles plus récents développements enmatière de design et de technologies ;

� est l’endroit idéal pour un magasinagedigne de ce nom, car il permet auxclients éventuels de voir et de comparerles modèles de nombreux constructeurs.

Et aussi parce que ces passionnés enredemandent !

Salon international de l’auto de Québec5600, boulevard des Galeries, bureau 325Québec (Québec) G2K 2H6Téléphone : 418 624-2290Télécopieur : 418 624-2304Courriel : [email protected]

DU 2 AU 7 MARS 2010Centre de foires de Québec

LE MOTEUR DES PASSIONNÉS

Nos invités

À l’occasion de la conférence depresse du 2 mars 2010, à 10 h 00, lesconstructeurs d’automobiles nord-américains et importés dévoileront enprimeur leurs véhicules de production,ainsi que certains véhicules concepts.Dès l’ouverture, les visiteurs pourrontparcourir le salon pour admirer toutesles catégories de véhicules : coupés sport,haut de gamme, hybrides, multisegments,sous-compactes, utilitaires et camion-nettes et d’autres encore.

N’oublions pas non plus quelques bellessurprises !

Considérant qu’un consommateurinformé est un acheteur avisé, nouscomplétons cette édition du salon avecles stands de certains fournisseurs expertsde l’industrie. Nous avons sélectionnéune gamme de produits et de servicespour répondre aux attentes des visiteurs,qui pourront découvrir les nouveautésde l’heure en matière de sécuritéroutière, de protection des investis-sements, d’entretien de véhicules etd’accessoires dernier cri.

Les heures d’ouverture

Le mardi 2 mars 11 h à 22 h

Du mercredi 3 marsau vendredi 5 mars 11 h à 22 h

Le samedi 6 mars 10 h à 22 h

Le dimanche 7 mars 10 h à 17 h

Les prix d’entréepar personne,taxes incluses

Général 11,00 $

Étudiant (avec carte) 8,00 $

Aîné (avec carte) 8,00 $

Groupe de dix personneset plus 8,00 $

Enfant (de 6 à 12 ans) 5,00 $

Enfant (moins de 6 ans) Gratuit

La soirée-bénéfice avant-première

Pour une sixième année consécutive, la CCARQ organise une soirée-bénéficeavant-première qui ouvre les portes du Salon international de l’auto de Québec.Tous les profits de la soirée seront remis à la toute nouvelle Fondation Mobilis dela CCARQ et à la Fondation Maurice Tanguay. Cette avant-première aura lieu auCentre de foires de Québec, le lundi 1er mars 2010, à compter de17 h 30. Les cartonsd’invitation sont offerts au coût de 150 $.

Pour les constructeurs et les concessionnaires d’automobiles, cette soirée constitueune occasion unique d’échanger entre spécialistes. Pour le grand public, elle représenteun geste concret qui témoigne de l’engagement social de notre industrie.

Les retombées économiques

Les retombées économiques de ce salon sont d’une importance capitale pour notre région.Plusieurs entreprises bénéficient de façon importante de la tenue de ce prestigieuxévénement annuel : les secteurs de l’hébergement, de la restauration et des transports,par exemple. De plus, la tenue du Salon entraîne la création de nombreux emploistemporaires.

Le Salon international de l’auto de Québec 2010,le prochain rendez-vousdes passionnés !

Directeur généralM. Bernard Ferland

PrésidentM. Gilles Lessard

Hyundai Beauce et Sittelle Mazda

31DÉCEMBRE 2009

Vente de véhicules d’occasion

Un avenir prometteur

Serge Grenier, Directeur général adjoint,Occasion en Or

e n’est pas seulement une année qui s’achève, mais une décennie. Elle auramarqué l’industrie de l’automobile de manière très importante, fertile en rebon-dissements que l’on n’aurait pu imaginer en 2000. Cette industrie ne cessera jamaisde nous étonner et elle nous prouve, encore une fois, qu’il ne faut rien tenir pour acquis.Que nous réserve toutefois la prochaine décennie ? Des constructeurs ont gagnédes parts de marché. D’autres en ont perdu. Les résultats financiers de chacun ontsuivi sensiblement la même direction que celle des parts de marché. L’ampleurdes difficultés de certains constructeurs a été si considérable qu’ils ont dû prendredes décisions pour assurer leur survie et des mesures radicales pour corriger le tir.Des concessionnaires en ont notamment payé le prix.

Au Québec, de 2001 à 2008, les ventes annuelles de véhicules légers neufs ont variéde 391 000 à 428 000 véhicules vendus, le volume moyen des ventes ayant été de407 000 véhicules, avec des écarts fluctuant entre - 4 % et 5 %. L’écart entre unebonne et une mauvaise année n’est donc pas trèsgrand. Par contre, la variation des ventes desconcessionnaires a été, et continuera de l’être,tributaire des parts de marché des constructeursqu’ils représentent. Or, dans un marché encroissance ou en régression, ces changementsde parts de marché ont un effet multiplicateursur le volume de ventes et la rentabilité descommerçants.

Des mythes et des réalités

Pendant cette même période, le marché québécoisdes véhicules d’occasion vendus au détail a évoluéet brisé le mythe qui veut que les ventes de véhi-cules neufs augmentent lorsque les ventes devéhicules d’occasion diminuent et vice versa.De 2001 à 2008, mis à part une certaine stagnationen 2002 et en 2003, l’effervescence du marchéa entraîné une croissance extraordinaire. Unebonne façon de comprendre l’évolution de cemarché au Québec est de l’exprimer ennombre de véhicules d’occasion vendus pourchaque véhicule neuf vendu. En 2001, on avendu 1,16 véhicule d’occasion pour chaquevéhicule neuf. En 2008, on a vendu plus de1,55 véhicule d’occasion pour chaque véhiculeneuf, c’est-à-dire 664 645 véhicules d’occasion.

C

Rapport entre le nombre de véhicules d’occasion et neufs vendus au Québec

Plus du double de ventes

Dans un tel contexte, comment envisager le début de la prochaine décenniepour le marché québécois des véhicules d’occasion ? Pour répondre à cettequestion, nous avons consulté les estimations de DesRosiers AutomotiveConsultants Inc. pour le Canada et appliqué prudemment ce scénario auQuébec.

Pour cette firme spécialisée, le marché canadien des véhicules d’occasionvendus au détail continuera sa croissance à grande vitesse pour atteindre,

32 DÉCEMBRE 2009

d’inventaire avec lequel il veut travailler.Personne ne lui forcera la main. Il peutchoisir sa mise en marché, ses promotions.Le contrôle est total.

Malgré le potentiel immense que représentela vente de véhicules d’occasion, rien n’arri-vera seul. Pour obtenir des résultats différents,il faut faire les choses différemment. Ce n’estpas évident de devenir expert en véhiculesd’occasion et de changer certaines habitudesqui ont mobilisé nos efforts dans la vente devéhicules neufs. Il faut agir, mais comment ?C’est une des raisons pour laquelle nous,Occasion en Or, existons. Notre équipe estlà pour aider chacun des concessionnairesmembres. Notre but : améliorer leurs partsde marché.

Afin d’informer les membres, nous cherchonsconstamment de l’information sur le marchépour bien comprendre le potentiel, les défiset les risques qu’il représente. Cet automne,nous avons changé le format de nos sessionsde formation. Elles sont devenues desgroupes Excellence consacrés exclusivementaux véhicules d’occasion. Elles comportentdeux rencontres annuelles et des rapportscomparatifs mensuels. Nous comptons plusd’une centaine de concessionnaires qui fontpartie d’un des neuf groupes.

Nous continuons nos efforts de mise enmarché pour rappeler aux consommateursqu’un concessionnaire est le meilleur endroitpour acheter un véhicule d’occasion. Nousorganisons des événements de vente sous ungrand chapiteau (la Tournée Occasion en Or)qui connaissent un succès sans précédent.Nous profitons aussi d’une excellente vitrinesur Internet (www.occasionenor.com) quiréunit des véhicules d’occasion vendusexclusivement par les concessionnaires.

Nous croyons que dans notre stratégie, lepoint le plus important est la visite régu-lière des concessionnaires membres par nosdirecteurs de territoire dans le but d’accom-pagner les directeurs du service des ventes de

en 2013, un volume plus élevé de 32 % comparativement à 2008. Selon lescénario du consultant Dennis DesRosiers, il se vendra en 2013, au Canada,2,19 véhicules d’occasion pour chaque véhicule neuf.

Considérant que le Québec représente 25,5 % de l’activité canadienne du marchédes véhicules d’occasion, on peut conclure qu’il se vendra chez nous, en 2013,plus de 872 865 véhicules d’occasion. C’est plus du double des ventes moyennesde véhicules neufs vendus depuis 2001. Wow !

L’amélioration constante de la qualité des véhicules constitue le principal facteurqui permet une accélération des activités du secteur des véhicules d’occasion.D’après M. DesRosiers, dans la prochaine décennie, les véhicules parcourronten moyenne près de 321 000 kilomètres et demeureront sur la route 15,2 ans.En raison de cette longévité accrue, un même véhicule aura de 3 à 5 propriétairesdifférents au lieu de 2 ou 3. Chaque véhicule neuf vendu fera donc l’objet deplus de transactions durant sa vie utile.

Même si le marché des véhicules d’occasion est en pleine croissance, la partde marché des concessionnaires du Québec s’est érodée durant les dernièresannées, passant de 37,7 % en 2001 à 29,3 % en 2008. Plus inquiétant encore,c’est la quantité de véhicules vendus au gros par les concessionnaires qui necessent de croître. En 2001, les ventes en gros de véhicules par un concessionnairereprésentaient 38 % du total de leurs véhicules d’occasion vendus. En 2008, cetteproportion était de 45 %. Avec un peu de recul, on s’aperçoit que les ventesen gros par les concessionnaires ont représenté 67 % des véhicules vendus audétail par les commerçants indépendants en 2008.

Marché profitable

Avec 194 694 véhicules d’occasion vendus au détail par les concessionnairesquébécois en 2008 et un marché prévu de 872 865 véhicules en 2013, il y aun potentiel extraordinaire à exploiter. Un potentiel similaire n’existe pasdans la vente de véhicules neufs. Pour tirer profit au maximum de cetteconjoncture positive, on doit y mettre du temps, des efforts et des ressources.On doit également faire preuve de constance, d’organisation. En fait, on doitaccorder autant d’importance au service des ventes de véhicules d’occasionqu’à celui des ventes de véhicules neufs.

L’autre bonne nouvelle, c’est que les concessionnaires peuvent exercer un boncontrôle sur les activités du marché des véhicules d’occasion. Pourquoi ? Parceque la naissance d’un véhicule d’occasion débute par la vente d’un véhicule neuf.Si, à compter d’aujourd’hui, chaque concessionnaire décidait de vendre plus devéhicules au détail et d’en vendre moins au gros, les parts de marché augmen-teraient instantanément et les résultats financiers suivraient cette tendance.

Ils peuvent aussi exercer un excellent contrôle sur toutes les facettes de leurspropres activités de vente de véhicules. Par exemple, si un produit ne se vendpas bien, le concessionnaire n’a pas l’obligation d’en acheter. S’il y a un modèled’une autre marque qui se vend bien, il peut en acheter. Il peut choisir le type

Suite à la page 45

34 DÉCEMBRE 2009

NOUVELLE ACQUISITIONPOUR L’ÉQUIPE

D’OCCASION EN OR

Nous sommes heureux de vous annoncer l’arrivée deM. Jean-Luc Brosseau, qui se joint à la dynamiqueéquipe d’Occasion en Or à titre de directeur de terri-toire. M. Brosseau aura comme tâche de soutenir lesmembres de la bannière en ce qui concerne la perfor-mance du service des ventes de véhicules d’occasionde leur établissement. Il aura aussi le mandat defaire connaître la bannière et les services offerts.

M. Brosseau travaillera avec les concessionnairesde l’Estrie, des Laurentides, de Montréal et de laMontérégie. Cummulant de nombreuses connaissanceset ayant beaucoup d’expérience dans le domaine del’automobile, il est à l’affût en ce qui concerne l’évo-lution du secteur de la vente des véhicules d’occasionet les changements qui y surviennent.

Toute l’équipe d’Occasion en Or et les concessionnairesmembres se joignent à la CCAQ pour lui souhaiterla bienvenue !

UN NOUVEAU MEMBRE AU SEIN DE

L’ÉQUIPE CARRXPERT

La Corporation des concessionnaires d’automobilesdu Québec et la direction de CarrXpert ont le plaisird’annoncer la nomination de M. Gérald Anctilau poste de directeur de territoire. Dans le cadre deses fonctions, M. Anctil aura pour mandat de faireconnaître le réseau CarrXpert comme le chef de filedans le domaine auprès des carrossiers et de soutenirses membres dans la gestion quotidienne de leur atelier.

Avec une grande expérience dans le domaine de lacarrosserie, il vient compléter l’équipe des directeursde territoire composée de MM. Sylvain Chartrandet Aimé St-Martin. M. Anctil s’occupera de la régionde l’Est du Québec, du Saguenay-Lac-St-Jean, de laMauricie et de la Capitale-Nationale.

La CCAQ, ainsi que toute l’équipe de CarrXpert etses 460 concessionnaires membres s’unissent pourlui souhaiter la bienvenue et le meilleur des succès !

37DÉCEMBRE 2009

ous êtes-vous déjà demandé pourquoi on imprimait les contrats de vente devéhicules sur une feuille de grand format (8 1/2 sur 17 pouces) ? Peut-être était-ce le formatle plus pratique au moment de leur création. Qu’en est-il aujourd’hui ? Étant donné ladisponibilité des ressources informatiques dans nos entreprises, existerait-il un formatde contrat plus pratique ? La CCAQ répond oui. Et il prend une forme électronique.

Afin de concevoir une version qui répond aux besoins actuels des concessionnaires duQuébec, nous avons retravaillé les principaux contrats et formulaires disponibles pourqu’ils s’intègrent dans leurs systèmes informatiques. Nous avons évalué en profondeurles aspects légaux afin de nous assurer que ces documents remplissent les mêmes obligationslégales que les versions papier, tout en protégeant autant les droits des consommateursque des concessionnaires.

Bien sûr, le processus d’achat d’un véhicule n’a pas changé sur le plan de l’interaction entrele conseiller aux ventes et le client. Et, au bout du compte, le client repart toujours dechez le concessionnaire avec une copie papier de son contrat, produit cette fois sousforme électronique et imprimé sur une feuille de format lettre (8 1/2 sur 11 pouces).

Des avantages pour le consommateur

La version électronique du contrat offre plusieurs avantages pour le consommateur.

Des dispositions plus claires : Nous avons profité de la conversion du papier à l’électro-nique pour disposer les éléments du contrat de façon à le rendre plus facile à lire et àcomprendre. Les clauses requises par l’Office de la protection du consommateur y sontplacées en évidence, ce qui permet au consommateur d’en prendre facilement connaissance.

Un format standard pour tous les concessionnaires : La forme et le contenu du contratde vente est le même d’un concessionnaire à l’autre, à quelques détails près. Ainsi, unefois que le consommateur a pris connaissance d’un contrat de vente de véhicule chezun concessionnaire, il n’a pas besoin de refaire l’exercice lorsqu’il se rend chez unautre concessionnaire.

Cette uniformité assure une simplicité qu’on ne trouve pas chez les autres marchandsdu Québec.

Une protection assurée : La CCAQ s’assure de répondre à toutes les obligations relativesaux lois en vigueur qui protègent les droits des consommateurs. Seul le contrat de laCCAQ offre une telle assurance; les clauses inscrites au contrat ne laissent pas placeà des interprétations au détriment du consommateur.

Des avantages pour le concessionnaire

Un format standard pratique : En convertissant le contrat d’une page recto verso àun contrat de quatre pages de format lettre (8 1/2 sur 11 po), le concessionnaire peutmaintenant l’imprimer au moyen de n’importe quelle imprimante standard. Il devientalors plus facile d’imprimer uniquement le nombre de copies requises.

Une intégration transparente pour les ventes : Le conseiller aux ventes peut visualiseret modifier le contrat en utilisant les outils informatiques déjà disponibles dans la salled’exposition. Puisqu’il connaît le processus déjà en place, il n’a donc pas besoin de lechanger. Seule l’étape de l’impression s’en trouve modifiée. Ce changement mineur

Un nouveau contrat de vente électronique pour

le bénéfice de tous !

Ghislain ParentDirecteur des affairesélectroniques à la CCAQ

V

ne pourra être accueilli que positivement.D’ailleurs, on peut conserver les formulairespapier tout en optant pour les formulairesélectroniques, le temps de s’adapter.

Une forme légale claire : La CCAQ veilleà ce que le contrat soit le plus clair possible,pour éviter qu’il y ait des ambigüités entrele concessionnaire et le client. Comment ?Par la présence de clauses simples, complèteset qui respectent toutes les lois et tous lesrèglements en vigueur. Dès qu’une loi ouun règlement change ou qu’un article peutporter à confusion, tous les contrats électro-niques de tous les concessionnaires sontautomatiquement modifiés par les avocatsde la CCAQ. Ainsi, ils bénéficient tous enmême temps des corrections apportées aucontrat.

Les contrats électroniques : c’est pourquand ?Les contrats électroniques sont déjà dispo-nibles dans certains systèmes informatiquesà l’échelle de la province. Vous trouverezplus d’information à ce sujet en consultantl’extranet du portail CCAQ.com. Aussi, nousvous invitons à communiquer avec vosfournisseurs de systèmes informatiquespour leur demander où ils en sont avecl’intégration des contrats et des formulairesde la CCAQ.

39DÉCEMBRE 2009

ujourd’hui, être un carrossier CarrXpert nécessite de se poser la question suivante :qui sont nos clients ? De prime abord, la réponse peut sembler évidente : les propriétairesqui nous confient la réparation de leurs véhicules endommagés. N’est-ce pas eux quenous côtoyons chaque jour ? Mais en existe-t-il d’autres ?

Voir au-delà des apparences

Les propriétaires qui nous font confiance pour la réparation de leurs véhicules sontévidemment d’une importance capitale, car ils sont également des clients de conces-sionnaires affiliés à la carrosserie qui veulent conserver un excellent taux de rétentionde leur clientèle en lui offrant un service de qualité.

Mais si l’on pousse la réflexion un peu plus loin, on réalise rapidement qu’il existe unintermédiaire entre le propriétaire du véhicule et le carrossier : l’assureur. Car si le pro-priétaire paye une police d’assurance à l’assureur, l’assureur, lui, règle la facture de laréparation. À la suite d’un accident, l’assuré peut bien sûr choisir son atelier de carrosserie.Mais lorsqu’il n’a pas de préférence, l’assureur le fait, en répartissant les réparations entreles carrossiers selon les ententes qu’il a établies avec les concessionnaires d’automobiles.

Saisir les occasions d’affaires

Le fait que l’assureur donne le choix de l’atelier de carrosserie à son client constitue uneoccasion plus qu’intéressante pour notre bannière. En effet, lorsque le concessionnaireeffectue un bon travail de référencement lors de la vente du véhicule ou de son entretien,il est beaucoup plus facile de conserver son client chez son carrossier CarrXpert. Il ne fautjamais oublier que la majorité des assureurs respecte le choix du client. À nous d’en profiter !

De plus, en voyant d’un nouvel œil notre relation avec les assureurs, c’est-à-dire commeune relation avec un client, nous avons la possibilité de bâtir une relation mutuellementbénéfique à long terme. Un client satisfait est un client qui sera porté à refaire affaireavec nous et qui voudra sans doute augmenter son volume d’affaires chez nous.

Bâtir une relation de confiance

Comment satisfaire l’assureur ? De la même façon qu’un client qui veut faire réparer sonvéhicule chez nous. Il cherche un travail de qualité, une équipe capable d’offrir un serviceà la clientèle hors pair et un prix raisonnable. En respectant simplement ces trois critèresauprès des assureurs, nous nous assurons de leur entière satisfaction. Car nos discussionsavec les assureurs concernent toujours essentiellement ces trois critères. Autrement dit,les assureurs cherchent la tranquillité d’esprit et une relation de confiance avec les carrossiers.

Le poids de CarrXpert

Au fil des années, CarrXpert est devenu le plus grand réseau de carrossiers indépendantsau Québec. C’est maintenant un fait établi : avec plus de 230 ateliers au Québec quireprésentent près de 500 concessionnaires, l’influence de CarrXpert sur le marché dela réparation d’automobiles est considérable.

Cette présence nous permet notammentd’établir une relation privilégiée avec lesassureurs. Au cours de la dernière année,CarrXpert a mis à profit cette relation enoffrant de la formation à plus de 460 expertsen sinistre provenant de la majorité desassureurs. Ces derniers ont assisté à uncours portant sur l’initiation à la réparationd’automobiles, offert par notre Académiede formation. Le but de ce cours était dedémystifier le monde de la carrosserie.

À CarrXpert, la formation et l’améliorationdes pratiques sont importantes, nonseulement pour nos carrossiers, mais aussipour ceux avec qui ils interagissent chaquejour. C’est d’ailleurs dans cette perspectiveque sera orientée la prochaine année. Lesnormes de qualité étant maintenant bienimplantées au sein de la bannière, nousallons miser davantage sur la formation et l’amélioration continue. Car les troismots d’ordre sont toujours les mêmes : « Qualité », « Qualité », « Qualité ».

Connaissez-vous vos vrais clients ?

Pierre Voyer C.A.Consultant CarrXpert

A

41DÉCEMBRE 2009

orsqu’il est question de crédit, chaque entreprise devrait se doter d’une politiqueclaire en la matière. Pourquoi ? Pour maintenir les pertes et les retards de paiementau plus bas niveau possible, sans compromettre l’atteinte des volumes de ventesnécessaires à la profitabilité de l’entreprise. Comment instaurer une politique decrédit au sein de votre entreprise ?

La démarche pour la mise en place d’une telle politique comporte plusieurs étapes :

• Sensibilisation du personnel • Définition du mandat de création • Analyse des besoins • Création de la politique • Consultation du personnel concerné • Approbation du contenu • Implantation de la politique • Contrôle d’application • Révision de la politique

Bien entendu, ce n’est pas tout d’établir une politique de crédit. Encore faut-il vousassurer de la mettre en application et de prendre les mesures nécessaires pour qu’ellesoit respectée par le personnel concerné.

Afin d’éviter les pertes financières dans votre entreprise, vous devez vous assurerqu’elle est bien structurée, qu’elle est capable de gérer efficacement les risques liésau crédit et miser sur une approche de gestion rigoureuse.

La gestion du crédit, pourquoi ?

La gestion du crédit est une question d’image. C’est pourquoi il est important dechoisir un créneau de clientèle et de coûts.

La rédaction de politiques et de procédures de crédit permet d’économiser du tempset d’assurer de la constance lors de la prise de décisions. Et surtout, elle constitueun facteur de rentabilité.

Mise en situation pour les entreprises

Un représentant de l’entreprise ABC inc. fait réparer un véhicule par le concessionnaireDEF inc. chez qui il n’a aucun compte ouvert. Dans ce cas, la politique de créditdevrait préciser, par exemple, que pendant l’estimation, le service de crédit doiteffectuer une recherche auprès du Registraire des entreprises1. Cette recherche apour but de vérifier des renseignements tels que le nom légal de l’entreprise et des’assurer que la personne présente au service après-vente détient un pouvoir décisionnelconcernant l’approbation de la réparation et la signature de la facture pour laquelleil demande la réparation.

L

Une question de rentabilité

Modes de paiement

Par carte de crédit : Vous devez avoirla carte de crédit en main ainsi qu’unecarte d’identité avec photo pour vousassurer qu’il s’agit bien du détenteur dela carte. Ne prenez jamais en note desnuméros de cartes de crédit verbalementou sur papier.

Par chèque : Exigez un chèque person-nalisé comportant les coordonnés del’entreprise, vérifiez auprès de l’institutionfinancière la disponibilité des fonds oufaites approuver le chèque par une entre-prise telle que Veri-Cheque.

Délai de paiement

Nous vous recommandons de faireremplir à votre client un formulaire dedemande d’ouverture de compte com-portant : le nom légal de l’entreprise,l’adresse, le numéro de téléphone, le nomde la personne responsable ; le nom,l’adresse et le numéro de transit de l’insti-tution bancaire ; le numéro de comptebancaire de l’entreprise.

La gestion du crédit Linda BlondeauDirectrice, Service du crédit et recouvrement

1. https://ssl.req.gouv.qc.ca/slc0110.html

42 DÉCEMBRE 2009

Références

Nous vous recommandons d’obtenir des références auprès de trois des fournisseursqui font affaire avec l’entreprise qui veut ouvrir un compte chez vous. Les rensei-gnements obtenus doivent inclure le numéro de téléphone et de télécopieur desfournisseurs de même que leur limite de crédit.

S’il s’agit d’une entreprise récente, nous vous conseillons de lui demander un caution-nement personnel par mesure de prudence, qui peut représenter un montant supérieurà vos politiques. Vérifiez que le requérant a signé le document de cautionnement.

Client régulier

Nous vous conseillons fortement de réviser les comptes ouverts par vos clientsréguliers ainsi que les termes de paiement de ces derniers environ deux fois parannée, soit tous les six mois.

Mise en situation pour les particuliers

Lorsqu’il s’agit d’un particulier, le concessionnaire doit obtenir le certificat d’imma-triculation du véhicule et vérifier la validité des coordonnées qu’il contient.

Mode de paiement

Lorsque le client effectue un paiementpar chèque, vérifiez la disponibilité desfonds auprès de son institution financièreavant de l’accepter.

Lorsqu’il paye au moyen d’une carte decrédit, demandez une pièce d’identité telleque le permis de conduire ou la carted’assurance maladie pour vous assurerqu’il s’agit bien du détenteur de la carteutilisée.

Et n’oubliez pas, s’il y a refus de payer,l’exercice de votre droit de rétention estpossible.

Services bancaires platine

Gestion de placements discrétionnaire

Services de gestion de Patrimoine(fiducie, succession et planification de relève d’entreprise)

Tarification préférentielle exclusive pour les membres de la CCAQ

1 877 285-4494www.bmobanquepriveeharris.com

44 DÉCEMBRE 2009

LE PROGRAMME DE PARTENARIAT DELA CCAQ : UN CONCEPT GAGNANT

Encore cette année, la CCAQ a accordéun statut privilégié à des entreprises quifournissent des produits ou des servicesd’une grande fiabilité à ses membres.Ainsi celles-ci ont-elles mérité le titreprestigieux de « Partenaire de la CCAQ ».

La CCAQ entretient depuis toujours detrès bonnes relations d’affaires avec lesfournisseurs qui traitent régulièrementavec ses concessionnaires membres.Ces personnes, sociétés ou établisse-ments bénéficient d’ailleurs d’un supportpublicitaire dans la présente revue, ainsiqu’à l’occasion du congrès annuel oulors d’autres événements parrainés parla CCAQ.

Toutefois, la CCAQ a voulu faire da-vantage pour ses membres en concluantun accord de partenariat, d’une durée d’unan, avec des fournisseurs qui jouissentd’une excellente réputation et dont lasolvabilité de même que la qualité desproduits ou des services ne peuvent êtremises en doute. En établissant des critèresde sélection aussi élevés, la CCAQ s’assureainsi que ces fournisseurs seront toujoursprésents le moment venu d’honorer leursobligations à l’endroit des concession-naires et des consommateurs.

À la lumière de ce qui précède, force estde constater que le type de partenariatprivilégié par la CCAQ vise des entre-prises émérites. Triées sur le volet, ellessont en effet les seules à qui elle reconnaîtle droit d’utiliser le logo « Partenaire dela CCAQ » dans leurs communicationsavec les concessionnaires. Voici doncle nom des fournisseurs qui ont signéun accord de partenariat avec la CCAQpour l’année 2010.

• Assurance crédit• Garantie de remplacement• Garantie automobile supplémentaire• Programme de protection

des concessionnaires d’automobiles (assurance commerciale)

• Assurance crédit (vie et invalidité)• Garantie de remplacement assurée• Soumission en assurance automobile• Endossement limité• Formation et groupe F&I plus

• Assurance crédit• Endossement limité• Formation pour directeurs commerciaux• Garantie de remplacement• Garantie prolongée• GAP• Marquage antivol

• La plus importante bannière de carrosserieau Québec

• Tous les services à la clientèle sous un même toit : remorquage, pièces,mécanique, location de véhicules

• Un service de règlement en lien direct avec l’assureur

• Une garantie à vie sur les travaux effectués

• Rapports sur l'historique des véhiculesd'occasion (canadiens et américains)incluant les accidents, les droits derétention, les importations et exportationsde véhicules

• 16 secteurs d’emploi• Affichez vos offres d’emploi• Envoyez vos offres par courriel

aux candidats ciblés• Possibilité d’ajouter le Jobboom Extra

dans le Journal de Montréal• Service à la clientèle unique

• Conception de sites Web pour les membres de la CCAQ

• Formation en vente Internet• Outils XPO• Publicité et marketing intéractif• Logiciel de retention de clientèle(CRM)

• Services banquaires platine• Gestion de placements discrétionnaire• Services de gestion de patrimoine

(fiducie, succession et planification de relève d’entreprise)

PROTECTION V.A.G. INC.

PRODUITS• Garantie de remplacement sans dépréciation• Assurance crédit (vie, invalidité et maladie grave) • Endossement limité• Programme de médiation et de conciliation

avec la CCAQ• Marquage anti-vol Sherlock

SERVICES (agréés par Emploi-Québec)• Formation du personnel de commercialisation

après-vente- en classe- en milieu de travail

• Formation et placement de nouvelles ressources• Formation pour conseillers aux ventes• Classe affaires VAG

• Promotion de la bannière• Soutien technique chez les membres

par une équipe de représentants• Formation du personnel

des concessionnaires membres

• Santé et sécurité du travail• Gestion des réclamations• Prévention • Gestion financière CSST • Services juridiques

véhicules d’occasion. Concrètement, nos directeurs discutent decertains points importants de l’opération, proposent les meilleurespratiques de l’industrie, communiquent les nouveautés, l’étatdu marché, les occasions d’affaires, etc. La relation est baséesur la réussite du membre Occasion en Or.

En combinant les services que nous offrons aux efforts qu’ilsconsacreront à leur service des ventes de véhicules d’occasion,les concessionnaires peuvent espérer obtenir une plus grandepart du marché des véhicules d’occasion au Québec et ainsiprofiter d’un marché en pleine croissance.

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour tout commen-taire ou suggestion.

Je vous souhaite une excellente nouvelle décennie!

Suite de la page 32

45DÉCEMBRE 2009