La Boîte à Image avec Jean-Pierre Castaldi - Tournai

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2/11/2015 www.lavenir.net/article/printarticle.aspx?articleid=dmf20151101_00728578 http://www.lavenir.net/article/printarticle.aspx?articleid=dmf20151101_00728578 1/2 Jean-Pierre Castaldi: «Un plaisir de faire une tournée dans les villes belges» - 02/11/2015 Tournai - Dès ce jeudi soir et pour dix représentations,la star française va raconter l’histoire du cinéma. Entre pédagogie et théâtre. Nombreux sont ceux qui ont été épatés par le spectacle itinérant «La boîte de jazz» ayant fait halte en de nombreuses villes belges. Il s’agissait d’une vraie boîte qu’on déplaçait avec l’aide de trois semi-remorques, de ville en ville, permettant d’accueillir une centaine de spectateurs. «Comme on avait l’outil technique à disposition, on s’est dit que raconter l’histoire du cinéma était la suite logique. On a donc transformé l’outil: si le décor extérieur est le même, l’intérieur est devenu un petit cinéma d’époque avec la volonté de garder une vraie convivialité, indique Cédric Monnoye, le producteur de ce qui s’appelle donc aujourd’hui «La boîte à images». J’ai rédigé le synopsis de base avant de demander à François de Carpentries de réécrire le spectacle qui fait deux heures, permettant aux spectateurs de plonger dans toute l’histoire du cinéma. Les dialogues ont été écrits à plusieurs. Cela donne au final quelque chose à la fois de pédagogique et de théâtralisé.» Théâtralisé car au-delà d’images projetées, il y a quatre intervenants sur scène, face au public, dont l’acteur Jean-Pierre Castaldi. «Il fallait quelqu’un qui soit issu du cinéma mais aussi du théâtre puisque le spectacle est théâtralisé. Dans ma shortlist, j’avais notamment Jean-Pierre Castaldi que j’avais eu le plaisir d’accueillir au «Festival du film policier» de Liège dont je me charge. Je pensais que c’était une bonne piste!» Belles histoires sur 7e art et destins sans paillettes… Une proposition qu’a acceptée directement le comédien. «J’étais allé voir «La boîte de jazz». J’ai eu un coup de foudre pour cette idée d’amener la culture sur la place du village et j’ai donc accepté lorsque Cédric m’a proposé de raconter l’histoire du cinéma, résume Jean-Pierre Castaldi. Je ne lis pas, je joue tout. J’endosse le rôle d’un vieux projectionniste. On raconte l’histoire du cinéma, des débuts avec un cavalier sur son cheval jusqu’aux années 60. Après, on tombe dans le «J’aime»/ «J’aime pas», avec du déjà-vu. On parle de Metropolis (1 927): plus besoin dès lors de parler de Star Wars ou de Matrix par exemple…» M. Castaldi côtoie sur scène Christophe Delire et deux comédiennes, Aurélie Remy et Pauline Brisy. «On aborde notamment l’envie d’une jeune actrice de devenir comédienne. Cela me permet de raconter l’histoire de grandes actrices qui ont mal fini et les destins où il n’y a pas eu que des paillettes… A l’entracte, je reste avec le public pour discuter. Les gens me disent souvent que ce spectacle donne envie de revoir des Chaplin, Le cuirassé, Nosferatu… Cela me fait plaisir de faire cette tournée dans les villes belges. Il y a toujours une adhésion: les gens viennent pour prendre du plaisir, pas pour dire de sortir…» conclut celui qui a autant endossé le rôle hilarant de Caius Bonus dans l’Astérix de Zidi qu’un pilote dans le 11e James Bond (Moonraker) tout en

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REVUE DE PRESSE - SOURCE LAVENIR.NET Nombreux sont ceux qui ont été épatés par le spectacle itinérant «La boîte de jazz» ayant fait halte en de nombreuses villes belges. Il s’agissait d’une vraie boîte qu’on déplaçait avec l’aide de trois semi-remorques, de ville en ville, permettant d’accueillir une centaine de spectateurs. «Comme on avait l’outil technique à disposition, on s’est dit que raconter l’histoire du cinéma était la suite logique. On a donc transformé l’outil: si le décor extérieur est le même, l’intérieur est devenu un petit cinéma d’époque avec la volonté de garder une vraie convivialité, indique Cédric Monnoye, le producteur de ce qui s’appelle donc aujourd’hui «La boîte à images». J’ai rédigé le synopsis de base avant de demander à François de Carpentries de réécrire le spectacle qui fait deux heures, permettant aux spectateurs de plonger dans toute l’histoire du cinéma. Les dialogues ont été écrits à plusieurs. Cela donne au final quelque chose à la fois de pédagogique et de théâtralisé.» Théâtralisé car au-delà d’images projetées, il y a quatre intervenants sur scène, face au public, dont l’acteur Jean-Pierre Castaldi. «Il fallait quelqu’un qui soit issu du cinéma mais aussi du théâtre puisque le spectacle est théâtralisé. Dans ma shortlist, j’avais notamment Jean-Pierre Castaldi que j’avais eu le plaisir d’accueillir au «Festival du film policier» de Liège dont je me charge. Je pensais que c’était une bonne piste!»Belles histoires sur 7e art et destins sans paillettes…Une proposition qu’a acceptée directement le comédien. «J’étais allé voir «La boîte de jazz». J’ai eu un coup de foudre pour cette idée d’amener la culture sur la place du village et j’ai donc accepté lorsque Cédric m’a proposé de raconter l’histoire du cinéma, résume Jean-Pierre Castaldi. Je ne lis pas, je joue tout. J’endosse le rôle d’un vieux projectionniste. On raconte l’histoire du cinéma, des débuts avec un cavalier sur son cheval jusqu’aux années 60. Après, on tombe dans le «J’aime»/ «J’aime pas», avec du déjà-vu. On parle de Metropolis (1 927): plus besoin dès lors de parler de Star Wars ou de Matrix par exemple…»M. Castaldi côtoie sur scène Christophe Delire et deux comédiennes, Aurélie Remy et Pauline Brisy. «On aborde notamment l’envie d’une jeune actrice de devenir comédienne. Cela me permet de raconter l’histoire de grandes actrices qui ont mal fini et les destins où il n’y a pas eu que des paillettes… A l’entracte, je reste avec le public pour discuter. Les gens me disent souvent que ce spectacle donne envie de revoir des Chaplin, Le cuirassé, Nosferatu… Cela me fait plaisir de faire cette tournée dans les villes belges. Il y a toujours une adhésion: les gens viennent pour prendre du plaisir, pas pour dire de sortir…» conclut celui qui a autant endossé le rôle hilarant de Caius Bonus dans l’Astérix de Zidi qu’un pilote dans le 11e James Bond (Moonraker) tout en ayant été dirigé par des Lelouch, Molinaro, Melville, Boisset ou encore Yves Robert, de quoi lui donner une légitimité dans ce projet. S’il fallait encore lui en donner une…

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Jean-Pierre Castaldi: «Un plaisir de faire une tournée dans les villes belges» -02/11/2015

Tournai -

Dès ce jeudi soir et pour dix représentations,lastar française va raconter l’histoire du cinéma. Entrepédagogie et théâtre.

Nombreux sont ceux qui ont été épatés par lespectacle itinérant «La boîte de jazz» ayant fait halteen de nombreuses villes belges. Il s’agissait d’une vraie boîte qu’on déplaçait avec l’aide de troissemi-remorques, de ville en ville, permettant d’accueillir une centaine de spectateurs. «Commeon avait l’outil technique à disposition, on s’est dit que raconter l’histoire du cinéma était lasuite logique. On a donc transformé l’outil: si le décor extérieur est le même, l’intérieur estdevenu un petit cinéma d’époque avec la volonté de garder une vraie convivialité, indique CédricMonnoye, le producteur de ce qui s’appelle donc aujourd’hui «La boîte à images». J’ai rédigé lesynopsis de base avant de demander à François de Carpentries de réécrire le spectacle qui faitdeux heures, permettant aux spectateurs de plonger dans toute l’histoire du cinéma. Lesdialogues ont été écrits à plusieurs. Cela donne au final quelque chose à la fois de pédagogiqueet de théâtralisé.» Théâtralisé car au-delà d’images projetées, il y a quatre intervenants sur scène,face au public, dont l’acteur Jean-Pierre Castaldi. «Il fallait quelqu’un qui soit issu du cinémamais aussi du théâtre puisque le spectacle est théâtralisé. Dans ma shortlist, j’avais notammentJean-Pierre Castaldi que j’avais eu le plaisir d’accueillir au «Festival du film policier» de Liègedont je me charge. Je pensais que c’était une bonne piste!»

Belles histoires sur 7e art et destins sans paillettes…

Une proposition qu’a acceptée directement le comédien. «J’étais allé voir «La boîte de jazz».J’ai eu un coup de foudre pour cette idée d’amener la culture sur la place du village et j’ai doncaccepté lorsque Cédric m’a proposé de raconter l’histoire du cinéma, résume Jean-PierreCastaldi. Je ne lis pas, je joue tout. J’endosse le rôle d’un vieux projectionniste. On racontel’histoire du cinéma, des débuts avec un cavalier sur son cheval jusqu’aux années 60. Après, ontombe dans le «J’aime»/ «J’aime pas», avec du déjà-vu. On parle de Metropolis (1 927): plusbesoin dès lors de parler de Star Wars ou de Matrix par exemple…»

M. Castaldi côtoie sur scène Christophe Delire et deux comédiennes, Aurélie Remy et PaulineBrisy. «On aborde notamment l’envie d’une jeune actrice de devenir comédienne. Cela mepermet de raconter l’histoire de grandes actrices qui ont mal fini et les destins où il n’y a pas euque des paillettes… A l’entracte, je reste avec le public pour discuter. Les gens me disent souventque ce spectacle donne envie de revoir des Chaplin, Le cuirassé, Nosferatu… Cela me fait plaisirde faire cette tournée dans les villes belges. Il y a toujours une adhésion: les gens viennent pourprendre du plaisir, pas pour dire de sortir…» conclut celui qui a autant endossé le rôle hilarantde Caius Bonus dans l’Astérix de Zidi qu’un pilote dans le 11e James Bond (Moonraker) tout en

2/11/2015 www.lavenir.net/article/printarticle.aspx?articleid=dmf20151101_00728578

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ayant été dirigé par des Lelouch, Molinaro, Melville, Boisset ou encore Yves Robert, de quoi luidonner une légitimité dans ce projet. S’il fallait encore lui en donner une…

INFOS

Sur la Grand-Place de Tournai. À 20 heures les 5, 6, 7, 12, 13 et 14 novembre. Aussi à 15 heuresles dimanches 8 et 15 novembre. 25€. 02 376 76 76 – www.070.be.

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Thomas TURILLON (L'Avenir)