La biodi ersité, - Pays de France · Hommes, le renard est un prédateur de rongeurs dont il...

Le saviez-vous ?

L’ensemble des composantes de la

biodiversité forme le "tissu vivant" de

notre Planète. Chaque maillon de ce tissu,

chaque espèce de la plus petite à la plus

grande, a un rôle à jouer dans l’équilibre

de la nature. Comme tous les autres êtres

vivants, l’Homme fait partie de ce

réseau dont il dépend pour sa survie.

Diversité des écosystèmesDu plus vaste (océan, forêt, désert, savane...) au plus petit (haie, mare, jardin, bois mort, vieux mur...), chaque milieu de vie héberge un ensemble d’êtres vivants liés par de multiples et complexes relations (alimentaires, entraide, compétition...).

Diversité des espèces Bactéries, végétaux, champignons, animaux, Hommes. Chaque espèce présente des caractères physiques (nombre de pattes, présence de poils ou de plumes...) mais aussi génétiques (ensemble de gènes présents dans les cellules de l’organisme) qui lui sont propres.

Diversité des individusAu sein d’une même espèce, tous les individus sont différents (couleur des yeux ou de la peau chez l’Homme, variétés de fruits et de légumes, races des animaux domestiques...). Cette diversité est due au "capital génétique" de chaque individu qui ne porte en lui qu’une partie des gènes propres à son espèce.

Vous avez dit biodiversité ?Depuis son apparition dans les océans, il y a près de 3,8 milliards d’années, la vie n’a ��

Des espèces par millions !

L’Homme, Homo sapiens�� Terre avec des millions d’autres espèces, �� 1,8 millions d’espèces ont été recensées à ce jour. Si �� mousses, insectes...) sont encore peu connus. De plus, la biodiversité de certains écosystèmes, comme les océans, les îles ou les forêts tropicales est encore méconnue. 10 000 espèces nouvelles sont décrites chaque année et il en resterait encore au moins 10 à 15 millions à découvrir. Au rythme actuel des découvertes, il faudrait encore 1 000 ans pour achever l’inventaire.

Insectes

Arachnides

Crustacés

Mollusques

Vers

Autres "invertébrés"

Animaux unicellulaires

Vertébrés

950 000

75 000

40 000

70 000

15 000

88 000

40 000

46 000

�� d’espèces connues dans le monde

�� !! ��

(1) Poissons d’eau douce(2) Peu de données à ce jour. À l’échelle du Parc, certains groupes comme les poissons, coléoptères ou mollusques sont encore mal connus. Des inventaires sont en cours.

Espèces connues :

Dans le monde

En France (Métropole)

Territoire du Parc

Reptiles 6 500 41 8

Amphibiens 4 200 39 15

Mammifères 4 300 152 56

Oiseaux 9 600 568 244

Poissons 20 000 95 (1) - (2)

Biodiversité comme...

La biodiversité, "Tissu vivant" de notre planète

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Le Parc naturel régional Oise-Pays de France

Territoire de biodiversité

� Renard rouxVulpes vulpesVivant à proximité des Hommes, le renard est un prédateur de rongeurs dont il participe au contrôle des

populations ce qui en fait un auxiliaire de l’agriculture.

� Bolet Amanita muscariaDe nombreux arbres sont liés à un ou plusieurs cham-pignons (chêne et Cèpe de Bordeaux, frêne et morille...)

avec qui ils échangent des substances nutritives ce qui

favorise leur croissance.

� Bourdon des champs Bombus pascuorumBourdons, abeilles et pa-pillons assurent la pollinisa-

�� nombreuses autres espèces

autrefois communes, ils sont aujourd’hui en voie de régression.

Argiope frelon � Argiope bruennichi

Les araignées sont les alliées du jardinier. Ces carnas-sières jouent un rôle impor-tant dans la lutte biologique en capturant bon nombre d’insectes.

Pyrrhidium sanguineum �

Les larves de nombreux coléoptères se nourrissent de bois mort, assurant ainsi le recyclage de la matière organique et contribuant à la fabrication de l’humus.

Pic noir �Dryocopus martius

5 espèces de pics vivent dans les forêts du Parc. La survie du Pic noir et du Pic mar, espèces rares, est liée à la présence de vieux arbres et de bois mort en forêt.

� Ophrys abeille - Ophrys apifera�� !��muni de fausses pattes, de faux poils et de fausses antennes… telle est la stratégie de cette orchidée pour attirer l’abeille qui assurera sa fécondation.

(c) YAZDE

(c) D.Grouard PNROPF

(c) Man Vyi

Le saviez-vous ?

En se combinant, toutes les relations

existant entre les êtres vivants forment

une toile aux multiples maillons

entrelacés, garante de l’équilibre des

écosystèmes. Lorsqu’un de ces maillons

est atteint ou disparait, l’ensemble du

réseau peut en être affecté.

Producteurs primairesGrâce à l’énergie du soleil et au pigment vert (la chlorophylle) de leurs feuilles, les végétaux (ici un Hêtre commun) produisent leur propre matière organique à partir d’eau et de sels minéraux puisés dans le sol. �� à la base de la plupart des chaînes de vie dans la nature.

Réseau alimentaireLes êtres vivants (ici la chenille de l’Ecaille du sénéçon) sont unis les uns aux autres par de multiples chaînes alimentaires entrecroisées allant �� Celles-ci forment un réseau où chacun dépend des autres pour sa survie.

Compétition ou associationLes êtres vivants sont unis par de multiples relations, �� (entraide, échanges d’informations, associations). Le lichen est issu de l’association entre une algue et un champignon, qui ne pourraient vivre l’un sans l’autre.

Agriculture et biodiversitéL’Homme devient agriculteur il y a environ 8 000 ans en Europe. Dès lors, les défrichements ont fortement contribué à mode-ler les paysages. Sélections et croisements ont donné nais-sance à de nouveaux animaux �� bœuf de l’auroch...) et végétaux (céréales, fruits, légumes).

Activités traditionnelles et biodiversitéCertaines activités traditionnelles ��biodiversité. Ainsi, les prairies (ici les prairies humides de la Vallée de la Thève), milieux riches en biodiversité, sont issues de défrichements anciens ��siècles par une activité de fauchage et de pâturage.

Tout est vivant, tout est lié !Les êtres vivants et leurs milieux de vie forment des écosystèmes régis par une multitude de relations car dans la nature, aucun être vivant ne peut vivre isolément. Chacun occupe une place, une fonction et est en interaction constante avec une multitude d’autres individus.

L’Homme, au cœur de l’évolution des écosystèmes

Les écosystèmes évoluent en perma-nence en raison de perturbations clima-tiques, environnementales mais aussi de l’activité des êtres vivants.

Depuis toujours, végétaux et animaux interagissent avec le milieu où ils vivent. Premiers êtres vivants de la planète, les bactéries ont, pendant des millions d’années, produit de l’oxygène qui a enrichi peu à peu l’atmosphère de la Terre et créé ainsi les conditions ��!��# ��$�� !��

Au cours des derniers millénaires, c’est l’Homme �� # ��l’environnement. Si de nombreuses activités humaines ont affecté l’équilibre des écosystèmes, certaines ont pu ��!��!��

Biodiversité comme...

La biodiversité, Un monde de relations !

La biodiversité du Parc s’exprime au sein des forêts, zones humides, landes, pelouses sèches et autres milieux naturels

du territoire mais aussi au cœur des villes et villages, jardins, champs, prairies, haies ou lisières de chemins.


Une mosaïque d’écosystèmes� Pelouses sèches

Sur les coteaux calcaires, secs et ensoleillés se déve-loppent des pelouses à la �� %��croisette, Millepertuis per-

foré, Anémone pulsatille, et orchidées sont le paradis des

sauterelles, criquets et papillons.

� Landes Sur les sols sableux de la forêt d’Ermenonville poussent la bruyère et la callune. Parmi cette végétation de landes, vivent l’Engoulevent d’Eu-

rope, le Criquet des pins, le Lézard des souches et bien

d’autres espèces rares.

Forêts � Les forêts occupent plus d’un tiers du territoire du Parc. Sous les chênes, hêtres, �&�� -rissent anémones, jonquilles, jacinthes et scilles. Mares, clairières et bois mort forment des ilots riches en biodiversité.

Étangs de Comelles �Aménagés par les moines de l’abbaye de Chaalis au XIIe siècle, ces étangs sont comme toutes les zones humides, un réservoir de biodiversité : amphibiens, oiseaux, poissons et insectes vivent et se reproduisent parmi la végétation aquatique.

Grèbe huppé � Podiceps cristatus

Lucane cerf-volant �Lucanus cervus

� Pipistrelle commune

Pipistrellus pipistrellus

� Agrion de MercureCoenagrion mercuriale

Engoulevent d’Europe �

Caprimulgus europaeus

Decticelle des Bruyères �Metrioptera brachyptera

Jardins �Au cœur de nos villes et villages, vieux clochers, greniers, parcs et jardins accueillent des espèces qui se sont adaptées à la vie aux côtés des hommes : lézards, chouettes, chauves-souris, hirondelles, hérissons...

Lézard des murailles �Podarcis muralis

Azuré bleu céleste �Polyommatus bellargus

(c) Clément Caiveau

(c) D.Grouard

PNRO

PF

Le saviez-vous ?

Lotissements, zones d’activités, routes

ou clôtures constituent des obstacles,

parfois infranchissables, pour les espèces

sauvages. Cet isolement « forcé » dans des

espaces restreints, augmente le risque

de mortalité des individus voire même

de populations entières (difficulté à

trouver nourriture, abri ou partenaire,

consanguinité...).

Se reproduireEn période de reproduction (ici des Crapauds communs), se déplacer permet de trouver des sites propices à la ponte ou à l’élevage des petits. Les déplacements favorisent aussi la rencontre entre des individus appartenant à différentes populations d’une même espèce, ce qui évite le phénomène de consanguinité.

Se nourrir

Conquérir de nouveaux espaces

Les animaux se déplacent quotidiennement à la recherche de nourriture. Lorsque la nourriture vient à manquer, certains migrent pour assurer leur survie. C’est le cas des hirondelles (ici une Hirondelle ��'��*��d’été en raison de la raréfaction des insectes.

Chez de nombreux animaux, les jeunes, une fois adultes, quittent leurs parents pour trouver un nouveau territoire. Pour conquérir de nouveaux espaces, les plantes se "déplacent" grâce à leurs ��+��/��#��l’emporte avec le vent..

Précieuse haie champêtre Apparue au Moyen-âge pour délimiter les pâtures et les champs et fournir du bois de chauffage, la haie permet le déplacement de nombreux animaux. En plus d’assurer un couvert végétal protecteur, elle offre également aux espèces nourriture et abris pendant leur trajet.

Corridors écologiquesHaies, talus enherbés, rives arborées des cours d’eau, lisières fores-tières, champs, bosquets ou jar-dins constituent des "voies de déplacements" et des "espaces relais" permettant aux espèces sauvages de se déplacer en toute sécurité d’un espace natu-rel (forêt, mare, étang, etc.) à un autre. Ces milieux sont appelés "cor-ridors écologiques".

Zones de tranquillitéUn dérangement excessif perturbe les activités et le déplacement des animaux. C’est pourquoi la circulation des véhicules à moteur (moto, quad, etc.) est interdite dans les forêts, les espaces naturels et les chemins ruraux. Les chiens doivent éga-lement être tenus en laisse.

Se déplacer, c’est vital !Chaque être vivant est lié à un espace de vie appelé "domaine vital". Au sein de celui-�� !�� &� �� s’abriter, se reproduire ou bien encore conquérir de nouveaux territoires.

Des espaces naturels connectés

" �� !��pas pour préserver la biodiversité. '�� !��(�� (�� aux espèces de se déplacer.

Besoin d’espace pour..

.

La biodiversité, a besoin d’espace

�� l’une des principales missions du Parc. Faciliter la circulation

�� !��

�� (�� )��!��"� ��

� Anguille d’EuropeAnguilla anguillaPour les poissons migra-teurs comme l’anguille, qui parcourt près de 6 000 kilomètres pour atteindre les

eaux marines où elle se repro-duit, barrages et écluses sont

des obstacles souvent infranchis-sables s’ils ne sont pas munis de passes à

poissons.

Cerf élaphe � Cervus elaphus

Les cerfs mâles circulent souvent d’un massif fores-tier à un autre. Comme toutes les espèces à dépla-cement important, les cerfs peuvent, s’ils n’ont pas le choix, se déplacer à découvert. Pour autant, lorsqu’ils existent, ils préfèrent utiliser les haies et bosquets.

Le Parc Oise-Pays de France se mobilise pour

les corridors écologiques

� Escargot de Bourgogne Helix pomatiaLa petite faune a des capaci-tés de locomotion limitées. Traverser une route ou un

�� 3��

prairie à une autre, demande un "couloir" de végétation reliant les deux

espaces.

Canard souchet - Anas clypeata �Pour se guider en vol, oiseaux et chauves-souris utilisent les alignements d’arbres, les bosquets... Au cours de leurs déplacements, petits bois, haies et plans d’eau, permettent le repos et l’alimentation.

� Grenouille rousse - Rana temporaria * �� &�!�� &�� forestier pour se reproduire dans une mare ou un étang, traversant parfois, pour ce faire, une ou plusieurs routes. La mise en place de barrages ou la fermeture de certaines routes permet, chaque année, de sauver

près de 20 000 amphibiens dans notre Parc.

Hérisson � Erinaceus europaeus

En France, chaque année, 150 000 hérissons sont écrasés par les voitures. Pelouses, parcs, bosquets, jardins, haies, favorisent et sécurisent leurs déplacements. Un petit trou, à ras le sol, dans les murs ou clôtures lui permet de passer d’un jardin à un autre pour se nourrir.

(c) D.Grouard

PNRO

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(c) Yannick G

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(c) Patrick D

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Le saviez-vous ?

En 1997, une étude a évalué à

33 mille milliards de dollars par an,

la valeur économique des services

rendus par la biodiversité pour

l’ensemble de la Planète. La biodiversité

est donc un trésor économique au

même titre que l’industrie, l’agriculture

ou le tourisme.

Une source de richesses 4�� &�� 7�� 9 �� ; <�� !�� &��&��=��

Une assurance vie

Une assurance santé

+�� !�� >��$?�� !��$�>��#��$��@��!��!��

J� ��$ �� !�� >� ��?�� K# �� &�� N�� $�� &�� QW Y �� /��$��

Fertilité du sol et petites bêtes3��!��#��!��>�� &��N�� Z��N��?�� &�� $��$��

De précieux pollinisateurs* �� &��&� �� N�� N�� >� �� N��9[\��N��

Micro-organismes et alimentation4�� !�� &�� K��!��]^�� N�� K�� _�� !��

De précieuses ressources !L’Homme est intimement lié à la biodiversité, sans laquelle il ne pourrait vivre. Depuis toujours, il a pu compter sur les richesses de la nature qui lui fournit les ressources et matières premières indispensables à son quotidien.

Biodiversité et alimentation

Fertilité des sols, production des légumes et des fruits, fabrication des fromages, du cidre ou du vin et même digestion des aliments dans notre intestin… autant de services rendus par la biodiversité.

La biodiversité...

La biodiversité, au cœur de nos vies

Sur le territoire du Parc comme partout dans le monde, la biodiversité est l’assurance vie de l’espèce humaine.

��*��"� ��!��+ ��assurent jour après jour un grand nombre de "richesses et de

services écologiques", indispensables à notre vie, santé et bien-être.

� Abeille Apis mellifera+&�� NK��# ��NK�� &� �� =� �� +&��? ��

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� Marais du Lys |�� !��N��$N��>��N

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La pierre calcaire � Z�� N�� N��>��3��N|�$�� |�?��N/�� &/N��$��?��

Hêtre commun � Fagus sylvatica

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La biodiversité du Parc Oise-Pays de France,

au service de l’Homme

� Iris des marais - Iris pseudacorus+�� 7�� &�� K�� _��J� �� $��

Paysage : |��$��&��&��K��?��!��$&��$��!��



(c) D.Grouard

PNRO

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(c) D.Grouard

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(c) S.Perera-

CR ID

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Le saviez-vous ?

Le rythme d’extinction des espèces

s’est accéléré depuis 50 ans et est

aujourd’hui 100 fois plus important

que par le passé. Parmi les espèces les

plus menacées, on trouve les poissons.

Au rythme actuel des prélèvements, la

totalité des espèces de poissons pêchés

aujourd’hui pourrait avoir disparu d’ici

2048.

Les ressources naturellesL’extraction des ressources (ici une sablière à Villeneuve-sur-Verberie, début XXe s.) est en forte augmentation depuis 30 ans. 30 % des ressources naturelles de la planète ont ainsi ��Q~�>�� ~ Y �� ?�� notre planète sont exploités au-delà de leur capacité.

La faune et la flore sauvages�W # W~ �� &�� * �� ?�&�� 9Q Y �� connues pourraient s’éteindre d’ici 2050 (comme ce Busard des roseaux) et 50 % d’ici 2100 soit 1 plante ��\��\��&��W�

Les espèces domestiquesLa moitié de l’alimentation humaine repose de nos K��\��7��et à peine un tiers des 13 000 plantes alimentaires ��!��Z�!��~~��d’animaux d’élevage est menacé de disparition dans les prochaines années.

Biodiversité en dangerLa forte augmentation de la population humaine, nos modes de vie et de consom-mation exercent une forte pression sur les écosystèmes ce qui constitue une menace pour la biodiversité mais également pour la survie de l’espèce humaine.

Menaces sur…

La biodiversité, une "richesse" menacée

Moins exceptionnelle que les éléphants, les tigres ou les dauphins, la biodiversité de notre Parc est elle aussi menacée.

Cette biodiversité, dite ordinaire, que nous côtoyons et qui nous fait vivre au quotidien, mérite que nous la préservions.


Menaces sur sa biodiversité � Triton crêté

Triturus cristatusMenacée en raison de la �� 7�� &�-mides et notamment de la disparition des mares et fos-

sés en forêt, cette espèce est aujourd’hui rare dans le Parc.

Athene noctuaPrincipalement liée aux ver-gers où elle niche dans les cavités des vieux arbres frui-tiers, la Chevêche d’Athéna pâtit de la raréfaction des

vergers et prairies mais éga-lement de l’utilisation de pes-

�� elle se nourrit.

� Chevêche d’AthénaCitron �

Gonepteryx rhamniLe Citron est l’une des 75 espèces de papillons de jour recensées dans le Parc. La moitié des populations de papillons a disparu en 15 ans en raison de la raréfaction des ��!��

Écureuil roux � Sciurus vulgaris

Mortalité sur les routes, nourriture moins abon-dante, interaction avec l’Ecureuil de Corée (une �� $�� Z�� $ �� K# ��-tement régressé dans certaines 7��=��`��

Grillon champêtre �Grillus campestris

Autrefois commun dans les campagnes, le Grillon cham-pêtre est aujourd’hui mena-cé de disparition en raison de la raréfaction des prairies et bandes enherbées.

Destruction des milieux naturelsLa destruction des espaces naturels est la principale menace pesant sur la biodiversité. Dans le monde, 13 millions d’hectares ��=��&��année. En France, en 30 ans, W~Y �� 7�� &�� 30 % des prairies ont disparu. +&��~~~~&�de terres agricoles et de milieux naturels sont transformés en routes, &��7��!��

Espèces envahissantesÉcureuil de Corée, Tortue de Flo-ride, Ragondin (photo ci-contre), '�� K�-��+��$��-vahissantes, introduites volon-tairement ou non, entrent en compétition avec les espèces locales. Elles se développent au détriment de celles-ci, pouvant à terme mener à leur raréfaction ou disparition.

Pollutions et changements climatiques^�� 7 # �� $��affectent la biodiversité : mort des insectes pollinisateurs, baisse de la fertilité des poissons, migration forcée de certaines espèces pour faire face ��&��

Biodiversité et activités humaines

Lorsqu’elles sont limitées et contrô-lées, les activités humaines n’affectent pas irrémédiablement l’équilibre des écosystèmes. Mais ces dernières décennies, un grand nombre d’activités ont fortement atteint les ��?��!��

L E D É PA R T E M E N T

� Linotte mélodieuse Carduelis cannabinaLinotte mélodieuse, Alouette des champs, Perdrix grise… En 30 ans, les populations des oiseaux des champs ont diminué de près de 50 % en raison no-��!��

(c) JP Cabar

et

(c) CORIF/ D

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