La agricultura de riego : tipología, economía y …€¦ · Ouvrage, Rapport technique, Fiche...

É T U D E S et T R A V A U X

30

Catalogue des

Publications

réalisées à partir de

travaux et stages

d’étudiants du

CNEARC

2001-2006

Décembre 2006

C.N.E.A.R.C Centre National d’Etudes Agronomiques des Régions Chaudes

RÉPUBLIQUE FRANCAISE

MINISTERE DE L’AGRICULTURE DE L’ALIMENTATION

DE LA PÊCHE ET DES AFFAIRES RURALES

Centre National d’Études Agronomiques des Régions Chaudes

N° 30

Catalogue

des publications

réalisées à partir de

travaux et stages

d’étudiants du

CNEARC

2001-2006 Décembre 2006

C.N.E.A.R.C. 1101, Avenue Agropolis, BP 5098 - 34033 Montpellier Cedex 01

Tél : 00.33.(0)4.67.61.70.00 - Fax : 00.33.(0)4.67.41.02.32

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AVANT PROPOS

Dans le cadre de leur formation, les étudiants du CNEARC effectuent chaque année des stages individuels ou collectifs dans une quarantaine de pays. Ces stages, organisés avec nos partenaires de la recherche et du développement donnent lieu à la rédaction de rapports et de mémoires qui sont riches d’informations sur les réalités agraires de ces pays et sur les conditions et modalités de leur développement rural. La valorisation de ces stages a toujours été considérée comme une des bases de la production scientifique du CNEARC en même temps qu’un moyen pour mettre les résultats de ces stages au service de leurs utilisateurs potentiels.

Même si cette valorisation est encore loin d’être à la hauteur de la richesse et de la diversité des mémoires de stage du CNEARC, dont la publication annuelle des résumés donne un premier aperçu, cette valorisation a cependant été faite en partie. C’est pour mieux la faire connaître que ce document a été publié.

Cet inventaire fait suite à celui qui a été établi pour la décennie 1991-2000 (cf. Etudes et Travaux n°20). Il présente pour les six dernières années, les différentes publications auxquelles ont donné lieu les stages du CNEARC. C’est également l’occasion pour la direction scientifique de dresser le bilan de ces six dernières années du CNEARC, avant qu’il n’intègre Sup Agro au sein de l’IRC (Institut des Régions Chaudes) en 2007.

Plusieurs types de publication ont été répertoriés : des articles de périodiques, des communications à des colloques, des ouvrages ou chapitres d’ouvrages, des rapports de stages collectifs, des rapports d’étude, des posters et des films vidéos. Chaque publication fait l’objet d’une fiche sur laquelle apparaissent les informations suivantes : la référence de la publication – la référence des mémoires CNEARC valorisés par la publication – un résumé du mémoire (ou de la publication dans le cas d’un article de syntèse) – des mots clés – la zone géographique concernée. Les fiches ont été classées par axes de recherche thématique selon le plan suivant : 1. Diagnostic et amélioration des systèmes de production, systèmes de culture et d’élevage 2. Diagnostic et dynamique des systèmes agraires 3. Forêts et agroforesterie 4. Gestion des sols et des ressources naturelles 5. Gestion sociale de l’eau 6. Valorisation des productions : produits et territoires 7. Organisations et services agricoles – Crédit. 8. Méthodes d’intervention et politiques de développement

Au sein de ces grandes thématiques, les publications ont ensuite été classées par type (article avec comité de lecture, article, communications à un colloque, poster, chapitre d’ouvrage, ouvrage, rapport technique, film documentaire, diaporama) et par date croissante de publication.

Signalons que ce catalogue, bien que le plus complet possible, n’est sûrement pas exhaustif et qu’à ce jour ont été recensés pour la période 2001-2006, 166 publications.

Afin de faciliter la consultation de ce catalogue on trouvera en fin de document un index géographique et un index par auteur. Enfin signalons que la réalisation de ce document a été assurée par Charlotte Servadio que nous tenons à remercier.

Mireille DOSSO et Betty WAMPFLER

Direction Scientifique du CNEARC

COMMENT LIRE CE CATALOGUE

TYPE DE PUBLICATION

(Article - comité de lecture, Article, Communication à un colloque, Poster, Conférence-débat, Chapitre d’ouvrage, Ouvrage, Rapport technique, Fiche technique, Film documentaire, Diaporama, Document pédagogique, Publication en ligne)

PAYS concerné

TITRE de la publication

AUTEURS de la publication

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES de la publication REFERENCES

BIBLIOGRAPHIQUES du mémoire ou du stage

CNEARC valorisé

RESUME du mémoire valorisé

(dans le cas d’un article de synthèse, résumé de

l’article)

MOTS CLES du mémoire valorisé

(dans le cas d’un article de synthèse, mots clés de

l’article)

CLASSEMENT THEMATIQUE de la publication selon 8 axes de recherche : 1. Diagnostic et amélioration des systèmes de production, systèmes de culture et d’élevage 2. Diagnostic et dynamique des systèmes agraires 3. Forêts et agroforesterie 4. Gestion des sols et des ressources naturelles 5. Gestion sociale de l’eau 6. Valorisation des productions : produits et territoires 7. Organisations et services agricoles – Crédit. 8. Méthodes d’intervention et politiques de développement

NUMERO de page

(les index renvoient aux

numéros de page)

NUMERO de fiche

2

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SOMMAIRE

Avant propos ................................................................................................................................ 1 Comment lire ce catalogue........................................................................................................... 2 LES PUBLICATIONS

1. Diagnostic et amélioration des systèmes de production, systèmes de culture, systèmes d’élevage ................................................................................................................................ 4 2. Diagnostic et dynamique des systèmes agraires .............................................................. 36 3. Forêts et agroforesterie..................................................................................................... 60 4. Gestion des sols et des ressources naturelles ................................................................... 74 5. Gestion sociale de l’eau.................................................................................................. 108 6. Valorisation des productions : produits et territoires ..................................................... 120 7. Organisations et services agricoles – Crédit. ................................................................. 158 8. Méthodes d’intervention et politiques de développement.............................................. 168

LES MEMOIRES CNEARC PRIMES (2001-2006) ........................................................... 178 LES INSTITUTIONS ASSOCIEES A LA VALORISATION DES TRAVAUX ET STAGES D’ETUDIANTS DU CNEARC............................................................................. 180 Index géographique.................................................................................................................. 180 Index des Auteurs ..................................................................................................................... 182 Documents publiés dans la collection Etudes et Travaux du CNEARC .................................. 188

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DIAGNOSTIC ET AMELIORATION DES

SYSTEMES DE PRODUCTION

SYSTEMES DE CULTURE

SYSTEMES D'ELEVAGE

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Article – comité de lecture MARTINIQUE

Nouvelles techniques de préparation des vertisols en culture maraîchère à la Martinique. Incidences pédologiques et agro-économiques

HARTMAN Christian (IRD) BLANCHART Eric (IRD) ALBRECHT Alain (IRD) BONNETON A. (IRD) PARFAIT F. (SECI) MAHIEU M. (SECI) GAULLIER Christine (CNEARC, ESAT1) NDANDOU J.F.

HARTMAN, C., BLANCHART, E., ALBRECHT, A., BONNETON, A., PARFAIT, F., MAHIEU, M., GAULLIER, C., NDANDOU, J.F. (1998). Nouvelles techniques de préparation des vertisols en culture maraîchère à la Martinique. Incidences pédologiques et agro-économiques. In Agriculture et Développement, numéro spécial « Sols tropicaux », juin 1998, n° 18, p. 81-89.

Mémoire valorisé

GAULLIER, C. (1996). L'organisation de la production maraîchère et de sa commercialisation dans le Sud-Est de la Martinique. Suivi d'une étude annexe : étude technico-économique sur culture de melon d'un mode de travail du sol alternatif sur les vertisols du Sud-Est de la Martinique. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 146p.

RESUME

Le maraîchage constitue une activité récente à la Martinique, l’histoire agricole de cette île étant surtout marquée par le poids des grandes cultures d’exportation. L’installation d’un réseau d’irrigation dans le Sud-Est dans les années 80 a contribué à un nouvel essor des cultures légumières. Les conditions climatiques et pédologiques de cette région diminuent les risques d’attaques d’agents pathogènes, alors que le Centre et le Nord de l’île, berceaux du maraîchage, font face à multiples problèmes phytosanitaires. L’évolution rapide des exploitations maraîchères observées dans le Sud-Est pose la question des modalités de ce développement et de son harmonisation avec l’évolution de la filière entière. En effet, les dysfonctionnements qui subsistent dans la disponibilité des facteurs de production, les processus de production et la commercialisation ne permettent pas aux maraîchers martiniquais de s’imposer sur le marché local. L’accès au foncier constitue une importante barrière à l’entrée e compromet le développement de certaines exploitations. Pour la plupart des exploitations déjà installées, les itinéraires culturaux sont gérés en fonction des possibilités de commercialisation, qui représentent la contrainte majeure. La taille du marché local est restreinte et les conditions de production entraînent des fluctuations importantes des quantités proposées. De plus, une inadéquation entre la production locale et les nouvelles attentes de l’aval de la filière limite les échanges. Le développement de la production maraîchère relève d’une prise en compte de la grande diversité des exploitations. La recherche de la valorisation des produits locaux, notamment auprès des grandes surfaces, peut constituer une base d’organisation des producteurs.

MOTS CLES : Melon, filière légumes frais, vertisol, travail du sol, Martinique – Sud-Est

DIAGNOSTIC ET AMELIORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION N°1.

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Article – comité de lecture WALLIS et FUTUNA

Peut-on revitaliser les tarodières de Futuna?

CLAUS Jean-Christophe (CNEARC, ESAT2-AGIR) LEBOT Vincent (CIRAD)

CLAUS, J.C., LEBOT, V. (1999). Peut-on revitaliser les tarodières de Futuna? In Journal d'Agriculture Tropicale et de Botanique Appliquée (JATBA), numéro spécial en hommage à Jacques Barrau, vol. 41, n°1, p. 157-183.

Mémoire valorisé

CLAUS, J.C. (1998). Les tarodières irriguées de Futuna (Colocasia esculenta (L.) Schott). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 198p. 1er prix URIS Languedoc – Roussillon 1999.

RESUME

Aujourd’hui, les tarodières irriguées de Futuna connaissent une forte perte de productivité et les rendements de taro d’eau irrigué sont faibles (5 à 10 t/ha), bien plus faibles que la moyenne enregistrée dans le Pacifique (20 à 40 t/ha). Ce résultat ne motive plus les futuniens pour l’entretien et pour l’intensification de la tarodière irriguée. Ce travail s’est attaché à décrire, de manière qualitative et quantitative le système de culture du taro d’eau irrigué à Futuna pris dans son contexte social et économique afin de comprendre les facteurs clés du dysfonctionnement actuel des tarodières irriguées. Notre diagnostic est encourageant car il montre qu’aucun obstacle grave n'entrave le bon fonctionnement des tarodières irriguées : ni maladies rédhibitoires, ni dégénérescence du matériel génétique, ni pertes irréversibles de fertilité n'ont été observées. Les carences en eau concernent surtout les petites tarodières ; la pourriture des cormes est significative, mais elle est directement due à une mauvaise maintenance des bassins. Ce diagnostic montre donc que nous sommes plutôt confrontés à certaines pratiques agricoles mal adaptées à un environnement écologique, social et économique qui a changé et que les agriculteurs futuniens ne parviennent pas à modifier du fait que, (i) leur savoir est uniquement basé sur des connaissances empiriques et, (ii) le taro irrigué dans la société futunienne joue un rôle social coutumier essentiel. Pour revitaliser les tarodières irriguées de Futuna, nous proposons donc un projet de (re)développement, en accord avec le contexte actuel, basé autour de 5 axes techniques simples, rapides et peu coûteux à mettre en oeuvre et dont l'efficacité est par ailleurs connue: amélioration de la taille du matériel végétal planté par l'utilisation de pépinières fertilisées (lisier de porc) ; amélioration de la croissance du taro, diminution de celle des algues et du réchauffement de l’eau des bassins en changeant la technique de plantation ; amélioration qualitative des jachères grâce à l'utilisation de plantes fertilisatrices, jouant ainsi un rôle d’engrais vert, et fourragères, ainsi que l'épandage de fumier de porc au moment du travail du sol d’une jachère ; amélioration de la fertilité chimique des bassins (azote et potassium), réduction de leur envahissement par les algues et de la température de l’eau grâce à l’ensemencement des bassins par l’Azolla (fougère aquatique réalisant une symbiose avec une cyanobactérie diazotrophe) ; amélioration des captages et des réseaux d'adduction de l'eau d’irrigation à travers la construction des barrages ou bassins de rétention et de canaux cimentés ou pipelines. Ce projet consiste finalement à permettre et à accompagner l'adaptation d'un système agricole traditionnel sophistiqué à un contexte social et économique en pleine mutation ; adaptation qui n'a d’autre but que de satisfaire (au moins en partie) les besoins alimentaires et sociaux des futuniens et ainsi d’accroître leur autosuffisance et donc leur indépendance vis à vis des importations croissantes de produits alimentaires.

MOTS CLES : Colocasia esculenta, culture irriguée, taro, système de culture, évaluation, Îles Wallis et Futuna


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Article – comité de lecture GUADELOUPE

Le gainage précoce des régimes de bananes améliore la croissance des fruits et leur état sanitaire vis-à-vis de l’anthracnose (Colletotrichum

musae)

MOUEN BEDIMO Joseph (CNEARC, ESAT2-AGIR) CHILLET Marc (CIRAD) JULLIEN Alexandra (CIRAD) DE LAPEYRE DE BELLAIRE Luc (CIRAD)

MOUEN BEDIMO, J., CHILLET, M., JULLIEN, A., DE LAPEYRE DE BELLAIRE, L. (2003). Le gainage précoce des régimes de bananes améliore la croissance des fruits et leur état sanitaire vis-à-vis de l’anthracnose (Colletotrichum musae). In Fruits, 2003, vol. 58, p 71–81.

Mémoire valorisé

MOUEN BEDIMO, J. (2000). Anthracnose de la banane en Guadeloupe: incidence du stade de gainage sur le niveau de contamination des fruits par Colletotrichum musae. Mémoire ESAT2- DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 110p.

RESUME

La commercialisation des bananes d'exportation guadeloupéennes est gravement compromise par leur coût de production élevé et par leur qualité médiocre, due principalement à une maladie de conservation: l'anthracnose, causée par Colletotrichum musae. Cette maladie est généralement contrôlée par les traitements fongicides post-récolte. Cependant, au cours de ces dernières années, la pratique d'un épistillage, en combinaison avec le gainage au stade "doigts horizontaux", a été recommandée pour réduire l'application des produits chimiques sur les fruits après leur récolte. L'image de marque des bananes produites en Guadeloupe peut ainsi être améliorée par cette méthode de lutte, plus respectueuse de l'environnement mais très coûteuse et exigeante en main-d'œuvre. La présente étude a eu pour objectif de vérifier si un gainage précoce, moins contraignant, permet un meilleur contrôle de l'anthracnose. Elle s'est proposée aussi d'évaluer les conséquences d'une réalisation précoce ou tardive de cette opération agricole sur le niveau de contamination des fruits et sur leur croissance. Trois expérimentations effectuées en milieu paysan et en station de recherche en Guadeloupe ont permis de confirmer que la combinaison épistillage/gainage au stade "doigts horizontaux" assure la meilleure protection des fruits contre cette maladie. En fait, un gainage effectué précocement améliore la croissance des fruits et permet un contrôle satisfaisant de la maladie. La sévérité de cette dernière s'accroît avec la réalisation tardive de cette opération agricole. Cette étude a aussi permis de démontrer que le volume des précipitations n'a aucun effet sur le niveau de contamination des fruits issus des régimes gainés précocement pendant les 35 premiers jours après la jetée. Tel n'est pas le cas des fruits provenant des régimes non gainés ou gainés tardivement.

MOTS CLES : Musa acuminata, lutte culturale, anthracnose, Colletotrichum musae, contamination, stade de développement végétal, croissance, gainage, France - Guadeloupe


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Article – comité de lecture MALI

Le développement de l’agropastoralisme chez une fraction nomade fixée sur les bords du fleuve Niger au Mali

BAUDOUX Laetitia (CNEARC, ESAT1) KAMIL Hassan (VSF-CICDA) MOULIN Charles-Henri (ENSAM, UMR Elevage des ruminants en régions chaudes)

BAUDOUX L., KAMIL H., MOULIN C.H. (2005). Le développement de l’agropastoralisme chez une fraction nomade fixée sur les bords du fleuve Niger au Mali. In Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux, vol. 58, n°1-2, p. 103-110.

Mémoire valorisé

BAUDOUX, L. (2003). La frange fluviale du Niger au Nord Mali: point de convergence entre l'agriculture et l'élevage: diagnostic agraire réalisé dans la zone de Téherdjé, 6ème région, auprès de communautés sonraï, kel-tamacheq et arabe. Mémoire ESAT1- DAT. Montpellier : CNEARC. 110p.

RESUME

Le Nord Mali est une région fortement enclavée dans laquelle la production de biens primaires joue un rôle fondamental pour la population. Traditionnellement, l'espace était occupé par des pasteurs nomades, arabes et kel-tamacheqs, qui bénéficiaient du grain produit autour des mares et dans la vallée du Niger par leurs anciens captifs, les haratines et les bellah. Ceux-ci jouissaient d'un vaste espace qu'ils partageaient avec des songhaï, agriculteurs également. La cohérence de ce mode d'exploitation du milieu s'est effondrée suite aux bouleversements politiques et climatiques. Les sécheresses de 1973 et 1984, révélatrices de l'aridité croissante, couplées aux événements politiques et notamment la rébellion des années 1990, ont profondément meurtri la bande sahélo-saharienne. Face à l'insécurité croissante, les différentes communautés ont cherché à diversifier leur production, soutenues par de nombreuses ONG. Elles se sont ainsi repliées vers la frange fluviale qui offrait de larges plaines inondables et une ouverture sur l'extérieur, non négligeable pour recevoir des aides. Depuis, et dans le contexte de la décentralisation, les populations sont à la recherche d'un nouvel équilibre. Les relations qu'elles développent entre elles se trouvent perturbées par les nouveaux enjeux fonciers qui se dessinent. Face à cette pression, les risques sont nombreux de voir le milieu se dégrader plus vite que la succession des sécheresses ne le dicte. L'orientation commune des systèmes de production vers l'agropastoralisme perturbe le fonctionnement du système agraire. Les relations entre l'agriculture et l'élevage restent à définir. Dans le but d'intervenir dans la région, l'ONG Vétérinaires Sans Frontières a choisi d'y mener un diagnostic agraire. Celui-ci analyse les différents modes d'exploitation du milieu et leurs relations avec une approche socio-historique. Il vise à connaître les perspectives d'évolution de la zone pour constituer un outil dans le cadre de leur projet intégrant l'objectif de sécurité alimentaire.

MOTS CLES : Système agropastoral, gestion des ressources, sécurité alimentaire, Mali Nord


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Article – comité de lecture CÔTE d’IVOIRE

Boserup versus Malthus revisited: evolution farming systems in northern Côte d'Ivoire

DEMONT Matty (CNEARC, ESAT2-AGIR) JOUVE Philippe (CNEARC) STESSENS Johan (KU Leuven) TOLLENS Eric (KU Leuven)

DEMONT, M., JOUVE, P., STESSENS, J., TOLLENS, E. (2006). Boserup versus Malthus revisited: evolution farming systems in northern Côte d'Ivoire. In Agricultural systems, 2006, vol. I, n°14, 14 p. [en ligne] http://www.biw.kuleuven.be/aee/clo/wp/demont2006d.pdf

Mémoire valorisé

DEMONT, M. (1998). La trajectoire d'évolution des systèmes de production Sénoufo. Le cas de Dikodougou, Nord Côte d'Ivoire. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 182p.

RESUME

Ce rapport porte sur l'évolution des agrosystèmes villageois et des systèmes de production dans la région de Dikodougou au Nord de la Côte d'Ivoire. Ces systèmes semblent différer fortement d'un village à l'autre. Cette diversité géographique a permis de retracer la chronologie des agrosystèmes villageois dans l'histoire et le processus d'évolution qui les a conduit à la situation actuelle. Différentes analyses avancent la pression démographique comme un facteur clé de ce processus. Néanmoins, d'autres facteurs comme l'histoire, la dynamique migratoire, la variabilité des prix agricoles et l'accès au marché entrent en jeu. L'évolution des agrosystèmes se présente comme un ensemble complexe d'interactions entre trois pôles : le milieu biophysique, le milieu technique et le milieu humain. L'évolution des systèmes de production, notamment le passage de la culture manuelle à la culture attelée, semble suivre de près l'évolution des agrosystèmes villageois, passant d'un système à jachère buissonnante à une jachère herbacée. Ces changements ont des répercussions importantes sur le milieu humain où ils enrayent le statut de la femme et amorcent une polarisation sociale.

MOTS CLES : Agrosystème villageois, pression démographique, migrations, culture attelée, changement technique, Côte d’Ivoire


http://www.biw.kuleuven.be/aee/clo/wp/demont2006d.pdf

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Article – comité de lecture SÉNÉGAL

Développement d’un outil de simulation de la croissance du cotonnier ouvert à l’expertise de l’utilisateur

NDOUR Abdoulaye (SODEFITEX) GUEYE Moustapha (SODEFITEX) PEREAU Gilles (CNEARC, ESAT2 – AGIR) MARTIN Pierre (CIRAD-CA) CLOUVE Pascal (CIRAD-CA)

NDOUR, A., GUEYE, M., PEREAU, G., MARTIN, P. CLOUVE, P. (2006). Développement d’un outil de simulation de la croissance du cotonnier ouvert à l’expertise de l’utilisateur. In Cahiers Agricultures, janvier-février 2006, vol. 15, n°1, p. 85-91.

Mémoire valorisé

PEREAU, G. (2005). Modèles de conduite technique et modèles d'élaboration du rendement, outils pour la conception d'itinéraires techniques. Cas de la culture cotonnière au Sénégal. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 155p.

RESUME

Entre privatisations, difficultés économiques et aléa climatique, la filière coton sénégalaise connaît des évolutions importantes. Pour y faire face, les acteurs (société cotonnière, producteurs et État) ont défini de nouveaux objectifs en matière de rendement, qualité, environnement, coûts de production. Dans la poursuite de ces objectifs, les itinéraires techniques mis en œuvre par les cotonculteurs doivent faire l’objet d’une attention particulière. La recherche cotonnière et le conseil agricole sont donc perçus comme un enjeu fort pour la filière. Or, la Sodéfitex constate que les itinéraires techniques qu’elle recommande ne sont pas mis en œuvre tel quel par les producteurs. Elle se demande aussi si ses recommandations sont réellement optimales par rapport aux objectifs qu’elle se fixe. Elle est en somme en recherche d’amélioration de son dispositif. Dans ce cadre, nous avons cherché à mieux comprendre comment les producteurs conçoivent la gestion technique de la culture cotonnière. Les pratiques qu’ils mettent en œuvre, et qui déterminent ensuite le résultat de la campagne cotonnière, sont déterminées par des décisions techniques qu’ils prennent en fonction d’un ensemble de déterminants. C’est sur les déterminants de ces décisions et les conséquences qu’elles entraînent que s’est focalisée notre étude, menée dans un village du Fouladou. Trois étapes ont guidé la réalisation de ce travail. Dans un premier temps, nous avons cherché à décrire le cadre de contraintes et objectifs dans lequel les producteurs font leurs choix. Le village étudié présente une certaine diversité d’exploitations agricoles qui sont confrontées à des contraintes différentes (disponibilité en main-d’œuvre, matériel, foncier, trésorerie etc.) et poursuivent des objectifs qui peuvent être variés. Les stratégies que ces exploitations mettent en œuvre (et donc les décisions techniques qui en découlent) en dépendent. Dans un deuxième temps, nous avons porté notre attention sur la manière dont le producteur planifie les opérations techniques qu’il va mettre en œuvre pendant la campagne sur le cotonnier, dans l’ensemble des activités de l’exploitation. Nous nous intéressons plus particulièrement aux premières étapes de l’itinéraire technique, en début de cycle : qu’est-ce qui détermine ses décisions concernant l’implantation des cultures, en lien avec la gestion de l’enherbement, et la gestion de la fertilisation ? Nous remarquons que les comportements techniques adoptés par les producteurs sont liés à la structure de leur exploitation, notamment à la disponibilité en moyens de production (main-d’œuvre et matériel) par rapport aux surfaces mises en culture. Enfin, nous avons souhaité « évaluer » les comportements techniques des agriculteurs dans le contexte sénégalais, à travers un outil de modélisation du développement du cotonnier.

MOTS CLES : Coton, gestion des ressources, aide à la décision, modèle de simulation


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Article – comité de lecture

La dimension spatiale des systèmes de culture : comparaison entre agriculture tempérée et agriculture tropicale

JOUVE Philippe (CNEARC)

JOUVE, P. (2006). La dimension spatiale des systèmes de culture : comparaison entre agriculture tempérée et agriculture tropicale. In Cahiers Agricultures, mai-juin 2006, vol. 15, n°3, p. 255-260.

Mémoires valorisés

DAVID, D. (1985). Étude des systèmes d'élevage et de l'association agriculture-élevage dans cinq villages du Sud du département de Maradi : Kodarogo, Kouloum-Boutey, Tchizon Kouregue, Guidan-Tanio, Sankomy. Propositions en vue de leur amélioration. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC.

NGUYEN, G. (1990). Étude des pratiques rizicoles au Bangladesh en vue de l'introduction de la technique d'inoculation du riz. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 114p. Prix de la fondation Xavier Bernard 1991.

TAVAN, C. (1993). Contribution à l'étude du système agraire de la région de Koba, Guinée maritime, par l'étude d'un échantillon d'agrosystèmes villageois. Analyse de la diversité et de la dynamique des modèles d'exploitation du milieu. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 103p.

LECHEVALIER, M.A., PODLEJSKI, A. (2003). Contribution à l'étude des dynamiques agraires de Haute Guinée et à l'analyse des conditions d'intensification de ses plaines alluviales. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 180p. Prix Vinchon-Halsall 2003.

BARANGER, C., PRADELEIX, L. (2002). Compatibilité de l'élevage laitier et des systèmes de culture à base de couverture végétale : Paraná - Brésil. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 110p.

RESUME

Le concept de « système de culture » peut s’appliquer à différentes échelles spatiales. Cependant, on observe que son utilisation pour analyser l’occupation de l’espace agricole à des échelles dépassant celle de l’exploitation est encore peu courante. Si dans les pays développés cet état de fait peut trouver une explication partielle dans l’individualisation des comportements et stratégies des agriculteurs, en revanche, dans les pays en développements, où existe fréquemment une grande correspondance entre unités de milieu physique et systèmes de culture, une telle carence est préjudiciable à une bonne compréhension de l’organisation de l’espace rural. Dans cette perspective, un premier domaine d’utilisation du concept de système de culture concerne l’analyse des paysages agraires et la différenciation de plusieurs modes d’exploitation du milieu au sein de l’espace cultivé. A l’échelle du village, entité spatiale privilégiée dans la plupart des projets de gestion de terroirs, l’identification des systèmes de culture permet de donner une intelligibilité à l’occupation de l’espace agricole. Le recours au concept de système de culture est également très utile en matière d’interprétation de photos aériennes ou d’images satellitaires. Enfin, l’accent mis au Nord comme au Sud sur l’action collective en vue de la gestion durable des écosystèmes cultivés et des ressources naturelles conduit à analyser les systèmes de culture à l’échelle des territoires où s’organise cette gestion.

MOTS CLES : Système de culture, paysage, plante de culture tropicale, territoire


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Article – comité de lecture CÔTE d’IVOIRE

Inventaire des mouches des fruits (Diptera tephritidae) et mise en place d’une lutte intégrée en vergers de manguiers dans la région de Korhogo

(Côte d’Ivoire)

BARBET Alain (CNEARC, EITARC) N’GUETTA Kouamé (CNRA)

BARBET, A., N’GUETTA, K. (2007). Inventaire des Mouches des Fruits (Diptera tephritidae) et mise en place d’une lutte intégrée en vergers de manguiers dans la région de Korhogo (Côte d’Ivoire). In Fruits, 2007 (à paraître).

Mémoire valorisé

BARBET, A. (1999). Suivi des populations de Ceratitis spp. (Diptera : Tephritidae) en Nord Côte d'Ivoire dans la perspective d'une lutte raisonnée en verger de manguiers. Mémoire EITARC2, PVED. Montpellier : CNEARC. 60p.

RESUME

Cette étude reprend l'inventaire effectué par le CNRA sur les différentes espèces de mouches des fruits rencontrées dans le Nord de la Côte d'Ivoire. Dix nouvelles espèces ont été inventoriées, dont huit ont été déterminées. L'étude révèle aussi que : C. cosyra (Walker) reste l'espèce la plus capturée dans les pièges appâtés au terpinyl acétate et la plus rencontrée dans les mangues récoltées (70%) ; C. anonae Graham représente 15% des captures, elle est la deuxième espèce sur mangue et agrume ; C. rosa var. fasciventris est la troisième espèce sur mangue ; C. capitata (Wiedeman) ne représente pas un problème sur mangues ; C. ditissima semble être un ravageur important sur agrumes. Par ailleurs, nous avons testé une méthode de lutte raisonnée basée sur des traitements par taches (mélange d'hydrolysât de protéines et d'insecticide épandu à raison de 0,20 l de bouillie par arbre). Ces traitements se sont révélés inefficaces. Les deux causes essentielles de cet échec ont été les trop fortes infestations de départ ainsi que les précipitations qui ont lessivé les appâts pulvérisés. Bien qu'il soit possible de protéger un verger situé au milieu des plantations non traitées, des réinfestations de l'extérieur sont à craindre. On conseillera donc de traiter les haies vives et clôtures. Nous avons aussi pu remarquer que le ramassage et la destruction des fruits tombés, généralement infestés, limite fortement le nombre de captures. Enfin, deux principaux parasitoïdes (Hymenoptera : Braconidae), Psyttalia perproximus (Silvestri) et Diachasmimorpha fullawayi (Silvestri) ont été trouvé sur mangues et goyaves, en présence de C. cosyra et C. anonae.

MOTS CLES : Suivi de populations, pièges à sec, attractif, traitement par tache, diptère, Tephritidae, Ceratitis spp.


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Communication à un colloque GUADELOUPE

The contribution of banana cultivation to sustainable development: analysis by system of activity

DULCIRE Michel (CIRAD) CATTAN Philippe (CIRAD)

DULCIRE, M., CATTAN, P. (2002). The contribution of banana cultivation to sustainable development : analysis by system of activity. In Séminaire “Farming and rural systems research and extension : local identities and globalisation”, 8-11 avril 2002, Florence, Italie.

Mémoire valorisé

AMORAVAIN, V, (2000). Analyse du système agraire sur un bassin versant bananier en Guadeloupe. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 100p.

RESUME

Cette étude s'est déroulée en Guadeloupe, dans les exploitations agricoles du bassin versant de la rivière Pérou, situé au sud-est de la Basse-Terre. Elle s'inscrit dans le cadre d'un programme d'étude de la durabilité des systèmes de production agricole des territoires bananiers et de l'impact environnemental des modes de culture. Elle apporte des éléments pour un diagnostic territorial. L'analyse détaillée du paysage et la définition de zones agroécologiques ont permis de mettre en évidence les différentes conditions naturelles de mise en culture des terres et de révéler les enjeux environnementaux qui leurs sont liés. Ainsi, le relief accidenté, la présence de sols sensibles au tassement, l'exposition aux vents dominants, l'accès à la ressource en eau et le ravinement important des bords de rivières sont des contraintes importantes auxquelles sont confrontés les agriculteurs. L'histoire de la mise en exploitation du milieu révèle trois périodes d'installation liées à des populations différentes : un petit paysannat traditionnel, de petites et moyennes exploitations bananières et de grandes sociétés capitalistes. Les conduites de la culture de banane d'exportation sont décrites et les critères de choix expliqués. La disponibilité en trésorerie est apparue comme le facteur limitant principal. Une première approche de l'impact environnemental des itinéraires techniques a été réalisée. Une typologie des exploitations familiales a été établie. Le système de production en est la variable-clé, mais elle prend aussi en compte l'ensemble des activités de l'agriculteur et de sa famille, les stratégies mises en œuvre et intègre l'ensemble des éléments étudiés (histoire sociale, milieu naturel, histoire de la conduite de la culture bananière). Il apparaît que la seule culture de la banane ne permet pas à l'exploitant de subvenir à ses besoins familiaux, ni même au fonctionnement du système de production. Le recours à la diversification ou aux activités non agricoles formelles ou informelles est systématique. Pour concilier les enjeux de respect de l'environnement et de viabilité économique, les contrats territoriaux d'exploitation apparaissent comme un cadre d'intervention possible.

MOTS CLES : Culture bananière, bassin versant, environnement, système de culture, Guadeloupe


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Communication à un colloque GUINÉE

Méthodologie d’étude de la diversité régionale des modes d’exploitation du milieu et des conditions d’intensification des plaines alluviales de

Haute Guinée

BEAVOGUI Fanoï (CNEARC, ESAT) JOUVE Philippe (CNEARC) MORANT Philippe (CIRAD)

BEAVOGUI, F, JOUVE, P., MORANT, P. (2003). Méthodologie d’étude de la diversité régionale des modes d’exploitation du milieu et des conditions d’intensification des plaines alluviales de Haute Guinée. In DUGUE, P., JOUVE, P. (Eds.). Actes du colloque international « organisation et gestion des ressources et territoires ruraux », UMR SAGERT, Montpellier, 25-27 février 2003, p. 529-533

Mémoire valorisé

BEAVOGUI, F. (1996). Étude des plaines alluviales rizicultivables de Haute Guinée et de leurs modalités de mise en valeur. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 102p.

RESUME

La Haute Guinée qui est une des quatre grandes régions naturelles de la Guinée, dispose d'un potentiel important de plaines alluviales rizicultivables. Des aménagements ont été réalisés pour mettre en valeur certaines d'entre elles, mais ils ont rarement atteint les résultats escomptés. En particulier ils n'ont pas entraîné l'intensification agricole qui aurait permis de valoriser les investissements réalisés. Une recherche a été entreprise pour étudier les conditions de cette intensification. Elle est basée sur une analyse de la diversité des modes d'exploitation du milieu à l'échelle régionale, afin d'identifier les dynamiques agraires et étudier la propension à l'intensification des communautés rurales sur le territoire où se trouvent ces plaines alluviales. Des hypothèses ont été formulées pour analyser ces dynamiques et cette propension à l'intensification. Cette communication se propose de rendre compte de la démarche et des outils utilisés dans cette recherche.

MOTS CLES : Riziculture, plaine alluviale, intensification de la production, gestion des ressources naturelles, Guinée


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Communication à un colloque BRÉSIL

L’organisation spatiale des exploitations d’Irati et de Texeira Soares (Etat du Paraná, Brésil). Comptabilité entre élevage laitier et systèmes de

culture à base de couverture végétale

PRADELEIX Ludivine (CNEARC, ESAT2-AGIR) BARANGER Christian (CNEARC, ESAT2-AGIR) JOUVE Philippe (CNEARC)

PRADELEIX, L., BARANGER, C., JOUVE, P. (2003). L’organisation spatiale des exploitations d’Irati et de Texeira Soares (Etat du Paraná, Brésil). Comptabilité entre élevage laitier et systèmes de culture à base de couverture végétale. In DUGUE, P., JOUVE, P. (Eds.). Actes du colloque international « organisation et gestion des ressources et territoires ruraux », UMR SAGERT, Montpellier, 25-27 février 2003, p. 93-102.

Mémoire valorisé

PRADELEIX, L., BARANGER, C. (2002). Compatibilité de l'élevage laitier et des systèmes de culture à base de couverture végétale : Paraná – Brésil. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 110p.

RESUME

Au sud du Brésil, la région centre-sud du Paraná est située sur les reliefs accidentés dont la couverture pédologique est particulièrement sensible aux phénomènes érosifs. Cette zone est constituée d'une majorité d'exploitations agricoles de type familial ayant adopté les systèmes de culture à base de couverture végétale (SCV) depuis une dizaine d'années. Or nous assistons à une diversification récente par intégration de la production laitière qui apparaît a priori incompatible avec les SCV car reposant sur l'utilisation de la même ressource. En nous appuyant sur le concept de " fonction parcellaire ", nous avons analysé les interactions entre ces deux systèmes, de la parcelle jusqu'au système agraire. Il est apparu que les producteurs ont une perception exagérée de l'effet de compaction des sols due au piétinement des animaux au pâturage et qu'ils adoptent une stratégie de spécialisation des parcelles pour les activités d'élevage et les cultures ainsi que la pratique de décompactage périodique des sols. Dans le prolongement de cette stratégie nous avons identifié des modalités d'allocation de la biomasse spécifiques sur chaque parcelle selon la fonction que lui attribue le producteur. Sur les aires où se succèdent le pâturage et les SCV, nous avons mis en évidence une gestion raisonnée de la biomasse de la plante de couverture permettant de réaliser correctement le SCV et d'atteindre une production laitière satisfaisante. Dans leur fonctionnement actuel, ces systèmes, en intégrant l'élevage et les SCV, parviennent à une amélioration substantielle de leur stabilité économique grâce au revenu régulier que procure l'activité laitière. Ils semblent également garants de leur reproductibilité grâce au maintien de la fertilité des sols cultivés selon des systèmes de culture à base de couverture végétale. Néanmoins des améliorations semblent encore réalisables dans le souci d'optimiser les mécanismes de synergie entre l'élevage et les SCV. En effet, la recherche s'intéresse de plus en plus aux effets positifs du pâturage sur la fertilité des sols et le rendement des cultures.

MOTS CLES : Élevage, production laitière, semis direct, plante de couverture, exploitation agricole familiale, Brésil - Paraná


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Communication à un colloque MALI

Analyse spatio-temporelle des relations agriculture-élevage à l’office du Niger (Mali)

MEAUX Stéphane (CNEARC, MS-Dat-AGIR) JOUVE Philippe (CNEARC)

MEAUX, S., JOUVE, P. (2003). Analyse spatio-temporelle des relations agriculture-élevage à l’office du Niger (Mali). In DUGUE, P., JOUVE, P. (Eds.). Actes du colloque international « organisation et gestion des ressources et territoires ruraux », UMR SAGERT, Montpellier, 25-27 février 2003, p. 272-282.

Mémoire valorisé

MEAUX, S. (2002). Aide à la mise en place d'une convention de gestion des domaines agropastoraux dans la commune de Kala-Siguida: zone office du Niger, Mali. Mémoire Master DAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 114p

RESUME

En zone Office du Niger, la cohabitation entre riziculture intensive, diversification des cultures et élevage extensif est difficile. Les conflits agriculture-élevage se multiplient alors que l'on observe un regain d'intérêt pour l'élevage de la part des riziculteurs qui choisissent d'investir dans ce secteur. Les Peuls, victimes de la sécheresse, ont perdu une grande partie de leur cheptel et doivent désormais louer leurs compétences aux nouveaux propriétaires. Cette redistribution sociale du bétail, conjuguée au chevauchement des calendriers agricoles et pastoraux, aboutissent à des pratiques d'élevage nouvelles et peu adaptées. En effet, la sédentarisation de l'élevage concentre les bovins sur certains pâturages proches des casiers rizicoles, d'où un surpâturage et une dégradation du couvert herbacé. Ces problèmes viennent s'ajouter aux conflits classiques de dégradation des ressources pastorales qui trouvent leur origine dans une inadaptation des lois en vigueur concernant le foncier. L'activité agricole prime sur l'élevage en terme de lois alors qu'il semble que cela soit l'inverse sur le plan économique. Ce phénomène semble s'étendre à l'échelle de l’Office du Niger, du Mali et des zones sahéliennes Sud. Les autorités ne sont pas en mesure de régler les conflits, cependant, grâce au récent processus de décentralisation engagé au Mali, les populations, au travers de leurs nouveaux élus communaux, ont la possibilité de trouver des solutions adaptées. C'est le cas de la commune de Kala Siguida (16 villages sur 800 km²) comprenant à la fois un terroir agricole et un terroir pastoral. Dans cet espace se côtoient des acteurs de différentes ethnies : bergers Peuls de la commune (salariés et sans troupeaux), Peuls transhumants, nomades Touaregs et agriculteurs. Si leurs activités sont à l'origine complémentaires, elles sont désormais en opposition et soulèvent des revendications ethniques. Ainsi, dans le cadre de la décentralisation, Kala Siguida a mis en place une convention de gestion des ressources agropastorales. La résolution essentielle consiste à faire respecter scrupuleusement des dates d'entrée et de sortie sur les casiers rizicoles en saison sèche. Malgré tout, cette charte demeure insuffisante et nécessite des mesures d'accompagnement. Ainsi, pour la rendre possible, il est nécessaire d'entreprendre des actions concrètes auxquelles l'URDOC a choisi de prendre part. L'inventaire cartographique des ressources pastorales (mares, puits, pâturages...) ainsi que la connaissance des logiques et des dynamiques de mouvement du bétail font apparaître des zones à gestion néfaste, et les mécanismes aboutissant à une situation conflictuelle. La mise en place de périmètres pastoraux gérés par des groupements d'éleveurs autonomes pourrait constituer une option valable où différents acteurs se retrouveraient au sein de groupements afin de gérer pour le bien de tous un ou plusieurs points d'eau aménagés.

MOTS CLES : Conflit, gestion des ressources, hydraulique agricole, multifonctionnalité, Mali


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Communication à un colloque CAMEROUN

Les paysans innovent, que font les agronomes ? Le cas des systèmes de culture en zone cotonnière du Cameroun

DUGUE Patrick (CIRAD) VALL Eric (CIRAD) CATHALA M (CNEARC, ESAT) MATHIEU Bertrand (CIRAD) OLINA Jean Paul (IRAD) SEUGE Caroline (CNEARC, ESAT2-AGIR)

DUGUE, P., VALL, E., CATHALA, M., MATHIEU, B., OLINA, J.P., SEUGE, C. (2004). Les paysans innovent, que font les agronomes ? Le cas des systèmes de culture en zone cotonnière du Cameroun. In. CANEILL, J. (Dir.). « Agronomes et Innovations », Actes de la 3ème édition des Entretiens du Pradel, 8-10 septembre 2004, Domaine Olivier de Serre, Mirabel, France. Paris : Ed. L’Harmattan. p. 103-122. [en ligne] http://www.academie-agriculture.fr/files/publications/colloques/2004/20040908communication16.pdf

Mémoire valorisé

SEUGE, C. (2004). Gestion des ressources naturelles et des espaces: conditions d'adoption des systèmes de culture sous couverture végétale par les agriculteurs migrants du bassin de la Bénoué (Nord Cameroun). Mémoire Master DAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 120p.

RESUME

Beaucoup d’auteurs examinent le devenir des techniques proposées par la Recherche et le Développement mais peu se penchent sur les processus d’innovation paysanne. L’analyse de l’évolution des systèmes de culture en zone cotonnière du Cameroun ces dix dernières années, illustre la capacité des agriculteurs de cette région à innover. Les processus d’innovation décrits concernent la mise en place des cultures et le contrôle de l’enherbement (sorgho muskuwaari, sorgho pluvial, arachide) et l’introduction de nouvelles cultures dans les assolements (cultures fourragères locales). L’adoption de la traction animale et des herbicides a soutenu ces processus qui ont été influencés par l’évolution de l’environnement des exploitations agricoles (l’état des ressources naturelles, des marchés et des services d’appui). L’innovation est ici considérée comme un processus socio-technique mis en oeuvre par les agriculteurs avec l’appui ou non des agents extérieurs (chercheurs, formateurs/vulgarisateurs, commerçants, etc.), elle se distingue de l’invention proposée par la Recherche et le Développement. Les innovations se différencient par le rôle et la place accordés par les agriculteurs aux agents extérieurs qui peuvent être ou non à l’origine de l’invention ou les vecteurs de l’innovation. Pour accompagner les processus d’innovation, l’agronome doit mener ou participer à quatre types d’interventions complémentaires : 1/ l’analyse des pratiques et des décisions des producteurs, 2/ la co-conception des inventions avec les agriculteurs et les autres agents concernés par l’innovation (le forgeron, le commerçant, etc.), 3/ l’élaboration de mesures d’accompagnement (crédit, formation, mis en place de services…) et 4/ l’étude de l’impact des innovations par exemple, sur les ressources naturelles et les modes d’organisation collective et individuelle. Pour ces quatre domaines d’intervention l’agronome doit développer ses capacités de collaboration avec les chercheurs des autres disciplines mais surtout avec les agriculteurs et pour cela mobiliser les méthodes de Recherche en Partenariat.

MOTS CLES : SCV, semis direct, gestion des espaces, agriculture-élevage, coton, Cameroun


http://www.academie-agriculture.fr/files/publications/colloques/2004/20040908communication16.pdf

http://www.academie-agriculture.fr/files/publications/colloques/2004/20040908communication16.pdf

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Quelle prise en compte de l’environnement par l’activité agricole ? Gestion de la qualité des sols et des eaux par l’agriculture en zone

bananière, dans le cadre d’une politique incitative

CATTAN Philippe (CIRAD) DULCIRE Michel (CIRAD)

CATTAN, P., DULCIRE, M. (2004). Quelle prise en compte de l’environnement par l’activité agricole ? Gestion de la qualité des sols et des eaux par l’agriculture en zone bananière, dans le cadre d’une politique incitative. In DULCIRE, M. (Ed.). La multifonctionnalité de l’agriculture et la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) dans les DOM-TOM. Actes du séminaire Bouillante, Guadeloupe, 21-24 novembre 2000. Montpellier : CIRAD, n°34. p. 119-122. [en ligne] http://multifonctionnalite.cirad.fr/page_garde_guadeloupe.html

Mémoire valorisé

AMORAVAIN, V. (2000). Analyse du système agraire sur un bassin versant bananier en Guadeloupe. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 100 p.

RESUME




http://multifonctionnalite.cirad.fr/textes/guadeloupe/multi_cte_cas_5.pdf

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Communication à un colloque MAROC

Du déclin à la régénération des oasis de la région de Tata (Maroc)

JOUVE Philippe (CNEARC) LOUSSERT Raymond (ALCESDAM) MOURADI Hassan (ALCESDAM)

JOUVE, P, LOUSSERT, R, MOURADI, H. (2005). Du déclin à la régénération des oasis de la région de Tata (Maroc). In Symposium international sur le développement agricole durable des systèmes oasiens, INRA, 7-10 mars 2005, Erfoud, Maroc.

Travail valorisé

Stage collectif CNEARC, ESAT2 option AGIR, promotion 2003-2004, dans la région de Tata, au Maroc.

JOUVE, P., SEUGE, C. (Eds.). (2004). Études thématiques en vue du développement des oasis de la région de Tata –Maroc (5 études). Montpellier : CNEARC – DPA Tata - ALCESDAM. Collection Etudes et Travaux du CNEARC n°27.

RESUME

Les oasis de la région de Tata présentent des caractéristiques particulières qui les singularisent par rapport aux autres zones oasiennes du Sud du Maroc mais comme beaucoup d’oasis circumsahariens ces oasis ont connu au cours de la deuxième moitié du siècle précédent une période de déclin mettant en péril la survie de ces agro-écosystèmes fragiles et complexes. Les causes de ce déclin sont multiples: diminution des ressources en eau du fait de sécheresses récurrentes, extension du bayoud, migration de la force de travail, insécurité et dans certaines zones ensablement et salinisation des terres, ces différents problèmes étant accentués par l’enclavement dont a longtemps souffert la région. Mais depuis la création de la province de Tata en 1977, l’État marocain s’est engagé dans une politique volontariste d’aménagement et d’équipement de ce territoire et dans le domaine agricole les actions conjuguées de l’ALCESDAM et de la DPA de Tata ont concouru à la réhabilitation d’un certain nombre d’oasis de la région. Ces actions ont permis d’inverser la tendance générale de déclin et d’amorcer une dynamique de développement de ces oasis. Cette communication basée sur des études de terrain effectuées en 2003 et 2004 par le CNEARC en collaboration avec l’ALCESDAM et la DPA de Tata vise à analyser l’impact réel des causes de déclin mentionnées précédemment et surtout à rendre compte des actions entreprises pour contribuer à un développement durable des oasis de la région de Tata.

MOTS CLES : Gestion des ressources naturelles, gestion de l’eau, oasis, palmeraies, Maroc


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Les Khettaras, une forme ancienne et originale de mobilisation de l'eau dans les oasis du Sud du Maroc

KIKUDJI Elise (CNEARC, ESAT2-AGIR) SY Moutarda (CNEARC, ESAT2-AGIR) MOUJAHID Ahmed (DPA Tata) DOSSO Mireille (CNEARC) JOUVE Philippe (CNEARC)

KIKUDJI, E., SY, M., MOUJAHID, A., DOSSO, M., JOUVE, P. (2005). Les Khettaras, une forme ancienne et originale de mobilisation de l'eau dans les oasis du Sud du Maroc. In Symposium international pour le développement agricole durable des systèmes oasiens, INRA, 7-10 mars 2005, Erfoud, Maroc.

Travail valorisé


JOUVE, P., SEUGE C. (Eds.). (2004). Études thématiques en vue du développement des oasis de la région de Tata –Maroc (5 études). Montpellier : CNEARC – DPA Tata - ALCESDAM. Collection Etudes et Travaux du CNEARC n°27.

RESUME

La mobilisation de l'eau dans les oasis est une question vitale. Celle-ci peut se faire de différentes manières. Dans le Sud marocain et plus particulièrement dans la région de Tata subsiste une forme ancienne, originale et ingénieuse de mobilisation de l'eau que sont les Khettaras. Après avoir rappelé l'origine géographique et historique de ce dispositif et décrit son mode de fonctionnement, cette communication se propose d'évaluer son importance dans la région (importance qui est loin d'être secondaire, 108 Khettaras dont 88 fonctionnelles ont été répertoriées dans la zone d'action de la DPA) et d'analyser les différents type de Khettaras et la diversité de leur gestion déterminant les droits d'eau et les modes de répartition de cette eau. Sur la base de cette analyse sont ensuite identifiés les problèmes techniques et de gestion qui peuvent compromettre la durabilité de ces dispositifs et à partir de cas concrets sont examinées les solutions qui peuvent être apportées à ces problèmes. Enfin une réflexion plus générale est proposée concernant l'avenir de ces ouvrages en mettant en évidence la place qu'ils occupent dans le patrimoine technique et culturel de la région et la valorisation qui pourrait en être faite dans une perspective de développement durable.

MOTS CLES : Khettaras, oasis, gestion de l’eau, patrimoine technique et culturel, Maroc


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Les cultures sur épandage de crues, un complément de ressources sous-estimé des systèmes oasiens

MOURET Jean-Claude (INRA) MORAU Stanislas (CNEARC, Ms DAT-AGIR) MORIZE Marion (CNEARC, ESAT2-AGIR) BERDAÏ Jilali (DPA Tata) DOSSO Mireille (CNEARC) JOUVE Philippe (CNEARC)

MOURET, J.C., MORAU, S., MORIZE, M., BERDAÏ, J., DOSSO, M., JOUVE, P. (2005). Les cultures sur épandage de crues, un complément de ressources sous-estimé des systèmes oasiens. In Symposium international pour le développement agricole durable des systèmes oasiens, INRA, 7-10 mars 2005, Erfoud, Maroc.

Travail valorisé


JOUVE, P., SEUGE C. (Eds.). (2004). Études thématiques en vue du développement des oasis de la région de Tata –Maroc (5 études). Montpellier : CNEARC – DPA Tata - ALCESDAM. Collection Etudes et Travaux du CNEARC n°27.

RESUME

Bien que les oasis se présentent généralement comme des îlots de verdure au sein d’un environnement aride et inculte, il existe des situations où «il y a aussi une vie en dehors des oasis». C’est précisément ce que l’on peut observer dans la province de Tata où de nombreuses oasis qui se sont développées à partir de la mobilisation des eaux provenant des chaînes de montagne locales : Anti-Atlas, Djebel Bani, exploitent des terres d’épandage de crues. Ces terres se trouvent soit dans le lit majeur de la partie occidentale de l’Oued Drâa, frontalière de l’Algérie, soit sur ses affluents de la rive droite. La présente communication se propose dans un premier temps de caractériser ces plaines d’épandage, de présenter les systèmes de culture qui y sont pratiqués, d’en analyser la logique agronomique, la gestion technique et sociale et d’en évaluer la productivité; puis sur la base de ces analyses de proposer des voies d’amélioration de ces systèmes qui bien que très aléatoires contribuent de façon non négligeable à la vie et la durabilité des oasis de la région.

MOTS CLES : Cultures de décrue, oasis, gestion technique et sociale, Maroc


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Natural resources and land-use management: conditions for the adoption of mulch-based cropping system by migrant farmers in the Benoué river

basin (North Cameroon)

SEUGE Caroline (CNEARC, ESAT2-AGIR) NAUDIN Krishna (CIRAD) BALARABE Oumarou (SODECOTON, Cameroun) ABOUBAKARY (SODECOTON, Cameroun) DUGUE Patrick (CIRAD) HAVARD Michel (CIRAD)

SEUGE, C., NAUDIN, K., BALARABE, O., ABOUBAKARY, DUGUE, P., HAVARD, M. (2005). Natural resources and land-use management: conditions for the adoption of mulch-based cropping system by migrant farmers in the Benoué river basin (North Cameroon). In 3rd World Congress on Conservation Agriculture “Linking Production, Livelihoods and Conservation”, Nairobi, Kenya, 3-7 octobre 2005, 10p. [en ligne] http://agroecologie.cirad.fr/pdf/articlenatural_ressource_02.pdf

Mémoire valorisé

SEUGE, C. (2004). Gestion des ressources naturelles et des espaces: conditions d'adoption des systèmes de culture sous couverture végétale par les agriculteurs migrants du bassin de la Bénoué (Nord Cameroun). Mémoire Master DAT, option AGIR. Montpellier: CNEARC. 120p.

RESUME

Economic growth in North Cameroon is based on agriculture relying mainly on the cotton crop. Confronted with the short-comings agricultural intensification model developed 30 years ago which rely on the use of mineral fertiliser and draught animals and the integration of animal and crop production; SODECOTON in collaboration with CIRAD and IRAD are working towards developing Direct seeding Mulch-based Cropping systems (DMC) for the cotton crop and related crops in rotation. Adoption of these systems by farmers is being met with certain difficulties, notably those related with work organisation within the farm holding, poor land tenure regime, rational use of plant biomass between animal feed and soil mulch. Some of these constraints cannot be analysed only at the level of the cropping system nor at that of the farm holdings, since the rules of decision-making do not depend entirely on the farm family head. This work describes the present state of natural resource and land use management at different levels, by grazers and farmers of two village communities and their environs. At the level of farm holdings a structural type-description was done in order to bring out the various strengths and weaknesses in the adoption of DMC from the standpoint of the different farmers. Visit of on-farm experimental fields and plots were organised for farmers and grazers. These visits provided a forum for debate in which the system's weaknesses were corrected so as to render the mulch-based cropping system compatible with grazer practices, fodder-biomass and landed-property management.

MOTS CLES : SCV, semis direct, gestion des espaces, agriculture-élevage, coton, Cameroun


http://agroecologie.cirad.fr/pdf/articlenatural_ressource_02.pdf

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Potential role of CA in strengthening small-scale farming systems in the Brazilian Cerrados, and how to do it

SCOPEL Eric (CIRAD, UMR SYSTEM) TRIOMPHE Bernard (CIRAD UR IDEAS) GOUDET Mathieu (CNEARC, ESAT2-AGIR) VALADARES XAVIER José Humberto (EMBRAPA - CPAC) SABOURIN Eric (CIRAD UR ARENA) CORBEELS Marc (CIRAD UMR SYSTEM) MACENA DA SILVA Fernando Antonio (EMBRAPA - CPAC)

SCOPEL, E., TRIOMPHE, B., GOUDET, M., VALADARES XAVIER, J. H., SABOURIN, E., CORBEELS M., MACENA DA SILVA, F.A. (2005). Potential role of CA in strengthening small-scale farming systems in the Brazilian Cerrados, and how to do it. In 3rd World Congress on Conservation Agriculture “Linking Production, Livelihoods and Conservation”, Nairobi, Kenya, 3-7 octobre 2005. [en ligne] http://www.act.org.zw/postcongress/theme_04_13.asp

Mémoire valorisé

GOUDET, M. (2005). Agriculture des assentamentos de la réforme agraire dans le municipe d’Unaí (minas Gerais – Brésil) : pratiques, perceptions et acteurs locaux. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 97p.

RESUME

Au Brésil, un lent processus de redistribution des terres a été amorcé par le gouvernement au début des années 1970. Les agriculteurs familiaux ainsi installés ont souvent beaucoup de mal à pratiquer une agriculture qui leur permette de stabiliser leur exploitation. C'est dans l'optique d'accompagner au mieux les agriculteurs de ces communautés que l'EMBRAPA (l'institut de recherche agronomique brésilien) a développé le " Projet Unaí " dans la région des cerrados. Les pratiques observées par les chercheurs leur semblent peu durables vis-à-vis de la conservation des ressources naturelles. C'est pourquoi les systèmes à base de couverture végétale, bien connus au Brésil, leur ont semblé une alternative possible. Ainsi le CIRAD a proposé d'apporter ses compétences en la matière, mais nécessitait de savoir quels sont réellement les problèmes de gestion des ressources naturelles auxquels sont confrontés les paysans locaux. Premièrement, une analyse des pratiques utilisées portant sur les trois communautés du projet Unaí nous a permis une description de la grande diversité de ces pratiques que l'on rencontre dans cette paysannerie " jeune ". Nous avons également pu caractériser les contraintes naturelles rencontrées lors de la mise en valeur agricole. Les agriculteurs ont notamment beaucoup de mal à gérer à long terme la fertilité de leurs terres. Cette remarque est confortée par l'analyse des perceptions, qui place la fertilisation comme une des principales difficultés. L'organisation communautaire et les moyens d'apprentissage sont d'autres préoccupations importantes de ces populations. Il ne fait pas de doute que des systèmes à base de couverture végétale peuvent aider ces personnes dans la gestion de certaines contraintes. Cependant, si des recherches sont menées, l'aspect organisationnel devra faire partie intégrante du processus de construction de l'innovation. Le diagnostic du paysage institutionnel d'Unaí que nous avons effectué nous permet d'affirmer que plusieurs organismes sont déjà susceptibles d'aider le CIRAD et l'EMBRAPA dans ces tâches.

MOTS CLES : Gestion des ressources, réforme agraire, semis direct, agriculture familiale, analyse des pratiques, acteurs locaux


http://www.act.org.zw/postcongress/theme_04_13.asp

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Communication à un colloque GHANA

Stratégies de diversification des producteurs de cacao en région Est du Ghana

KALMS Jean-Marie (CIRAD) DOUNIAS-MICHEL Isabelle (CNEARC) STEER Laure (CNEARC, ESAT2-AGIR) JANNOT Claude (CIRAD)

KALMS, J.M., DOUNIAS-MICHEL, I., STEER, L., JANNOT, C. (2005). Stratégies de diversification des producteurs de cacao en région Est du Ghana. In Journées SFER de Montpellier « Les institutions du développement durable des agricultures du Sud », 7-9 novembre 2005, IAMM, Montpellier. Paris : SFER. 19 p.

Mémoire valorisé

STEER, L. (2005). Les palmeraies villageoises en région Est du Ghana: dynamiques de plantation et pratiques paysannes : comparaison de deux situations à l'intérieur et à l'extérieur du bassin de collecte d'une agro-industrie (la GOPDC). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 138p.

RESUME

Cette étude demandée par le CIRAD s'est déroulée dans la région Est (sud du Ghana), ancienne zone cacaoyère qui connaît depuis une trentaine d'année un important processus de diversification des cultures pérennes avec notamment l’adoption de palmier à huile. La zone d'étude s'articule autour d'une agro-industrie, la GOPDC (Ghana Oil Palm Development Company), qui a mis en place un système de plantations villageoises sous contrat avec les petits planteurs. Afin d'étudier l'impact de cette agro-industrie, nous avons basé notre étude sur deux villages, un à l'intérieur de la zone de collecte, l'autre plus éloigné. Cette étude cherche dans un premier temps à comprendre quelles sont les dynamiques de diversification des cultures pérennes dans les exploitations agricoles familiales. Nous cherchons en particulier à comprendre quelle place tient le palmier à huile, en terme de production mais aussi de transformation dans les dynamiques de diversification des exploitations. Ces dynamiques se sont révélées être en lien avec le type de milieu, les modalités d'accès à la terre, le type de relation entre les producteurs et la GOPDC et les trajectoires des exploitations agricoles. Nous nous sommes intéressés aux connaissances des agriculteurs sur la culture du palmier à huile. Il apparaît assez clairement que les agriculteurs se sont construit une série de conceptions plus ou moins proches de la réalité et en lien avec le matériel végétal qu'ils utilisent. Cette étude nous permet aussi de comprendre quelles sont les différentes conduites techniques mises en oeuvre par les agriculteurs, les raisons de ces conduites ainsi que leur évolution dans le temps au rythme des cycles de plantation/replantation. Le dernier élément de cette étude va consister à mettre en évidence les liens entre les modalités d'écoulement des régimes, le type de transformation avec la constitution des systèmes de culture à base de palmier à huile et la conduite technique dans les plantations des exploitations agricoles. Ainsi, cette étude met en évidence que le palmier à huile n'est pas la culture prioritaire pour les agriculteurs et que la situation de cette culture ne peut se comprendre sans faire référence à une autre culture très importante dans la région et plus généralement dans tout le pays, le cacaoyer. Dans ce contexte original présentant plusieurs cultures pérennes à la disposition des agriculteurs le palmier à huile apparaît donc comme une culture pérenne gérée de façon un peu particulière, de manière opportuniste, en plantant ou abattant les plantations en fonction principalement des fluctuations des prix du marché du cacao.

MOTS CLES : Diversification, palmier à huile, cultures pérennes, décision, Ghana


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Communication à un colloque VANUATU

Analyse prospective, construction de scénarios et analyse des stratégies paysannes avec l’outil de modélisation des exploitations agricole Olympe

PENOT Eric (CIRAD) FEINTRENIE Laurène (CNEARC, ESAT2-AGIR) SIMIEN A

PENOT, E., FEINTRENIE, L., SIMIEN, A. (2005). Analyse prospective, construction de scénarios et analyse des stratégies paysannes avec l’outil de modélisation des exploitations agricole Olympe. In Séminaire Olympe, 9-10 décembre 2005, Rouen, ESITPA. CD Rom édité par ESITPA, Rouen.

Mémoire valorisé

FEINTRENIE, L. (2006). Contribution à l’évaluation de systèmes de culture agroforestiers à base de cocotiers sur l’île de Malo (Vanuatu). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC / CIRAD. 110 p (hors annexes).

RESUME

Les systèmes de culture agroforestiers traditionnels de l’île de Malo sont des systèmes de culture complexes associant plusieurs cultures pérennes et des cultures annuelles ou pluriannuelles vivrières. Les principales espèces cultivées sont le cocotier (Cocos nucifera) et le cacaoyer (Theobroma cacao) parmi les plantes pérennes, qui sont associées à différents fruitiers (principalement des Citrus et des Annonacées) ainsi que des vivrières dont le macabo (Xanthosoma sagittifolium), le chou canaque (Abelmoschus manihot) et la patate douce (Ipomoea batatas). En se basant sur les résultats de N. LAMANDA définissant les systèmes de culture à base cocotiers de l’île de Malo, cette étude permet de mieux comprendre leur fonctionnement et les enjeux qui leurs sont liés. La démarche suivie pendant le stage a pour objectif d’établir une discussion avec l’agriculteur autour de sa parcelle, afin de définir ses représentations du fonctionnement de la parcelle, ses objectifs de production et les fonctions qu’il attribue à sa parcelle, la place de cette parcelle dans sa stratégie d’exploitation sur le court et le long terme. L’originalité du travail repose dans la confrontation de ces données d’enquête avec les résultats obtenus par mesures de paramètres de fonctionnement du système de culture (bilan radiatif, inventaire floristique, structure spatiale de la parcelle, fertilité du sol). L’intérêt de ce croisement des données est d’aboutir à une compréhension plus juste du SAF cocotier, replacé dans le contexte de l’exploitation agricole. Les performances agronomiques, écologiques et économiques de la parcelle sont évaluées et analysées en fonctions des objectifs et contraintes de l’agriculteur.

MOTS CLES : Agroforesterie, Cocos nucifera, Theobroma cacao, Vanilla spp., modélisation, performances agronomiques, diagnostic, exploitation agricole, Malo, Vanuatu, Pacifique Sud


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Communication à un colloque FRANCE

Réseaux d’agriculteurs autour de l’agriculture de conservation : échanges de savoirs et identités

GOULET Frédéric (CNEARC, ESAT2-AGIR) CHIFFOLEAU Yuna (INRA-Sad, UMR Innovation)

GOULET, F., CHIFFOLEAU, Y. (2006). Réseaux d’agriculteurs autour de l’agriculture de conservation: échanges de savoirs et identités. In ARRUE, J.L., CANTERO-MARTINEZ, C. (Eds.). Actes des troisièmes rencontres méditerranéennes du semis direct, 23-25 mars 2006, Saragosse, Espagne. Saragosse : CIHEAM, AGRACON, FERT, ICARDA. Options Méditerranéennes, série A : Séminaires Méditerranéens, n° 69, p. 177-181.

Mémoire valorisé

GOULET, F. (2004). Dynamiques techniques et apprentissages en non-labour et couvertures végétales : une approche intégrant agronomie et sociologie dans deux petites régions françaises (Touraine et Drôme). Mémoire ESAT2–DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 178 p. + annexes.

RESUME

Les agriculteurs français ont commencé à pratiquer les Techniques Culturales Simplifiées (TCS) au début des années 90 pour réduire leurs coûts de production. L’implantation de couverts végétaux à l’inter-culture a ensuite été promue pour limiter le lessivage des nitrates, puis le Système à base de Couverture Végétale (SCV) a été importé du Brésil par une poignée d’agriculteurs précurseurs. Ces agriculteurs ont créé en 2001 la Fondation Nationale pour une Agriculture de Conservation des Sols (FNACS), visant à constituer un réseau d’échange entre agriculteurs pratiquant le non-labour et les couverts végétaux. Les membres des deux groupes de la FNACS que nous avons étudiés (Drôme et Indre-et-Loire), ont des représentations similaires de l’utilité du non-labour et des couverts végétaux. Il s’agit pour eux aujourd’hui de protéger et dynamiser la vie du sol, symbolisée par les lombrics et leur action sur la structure et la matière organique des sols. La cadre d’analyse de la sociologie de la traduction montre que la généralisation de ces représentations est le résultat de processus locaux de sensibilisation et d’implication des agriculteurs, mis en œuvre par des acteurs clés comme C.Bourguignon. L’adoption du non-labour et surtout du SCV impose des adaptations à différentes échelles des systèmes techniques, de la parcelle à l’exploitation. Le problème de gestion des adventices est central en l’absence de labour, des rotations longues devenant indispensables. Les TCS reposent ensuite sur l’utilisation des faux-semis, alors que les SCV sont tributaires du glyphosate. Les itinéraires techniques se raisonnent tactiquement, nécessitent des observations et une expertise fines. Le SCV est essentiellement pratiqué pour les semis d’automne, des problèmes de réchauffement des sols et d’attaques de limaces empêchant son développement au printemps. Mais le SCV implique également des adaptations à l’échelle de l’exploitation, notamment avec des exigences d’accès au matériel et à la main d’œuvre. Mais l’analyse des pratiques des agriculteurs passe également par une prise en compte de « l’acteur agriculteur », de son statut et des relations avec ses pairs au sein des groupes d’échanges techniques. Ces groupes constituent des communautés de pratiques, au sein desquels les semoirs sont des objets intermédiaires structurants des échanges et de l’apprentissage collectif. On distingue au sein de ces communautés deux grands types de niches sociotechniques, niches sociales caractérisées par des leaders distincts, des déclinaisons de représentations sur le sol et de pratiques contrastées et des « objets intermédiaires » distincts. Ces deux types correspondent aux courants de pratiques TCS et SCV.

MOTS CLES : TCS, SCV, réseau, apprentissage collectif, communauté de pratique


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Poster FRANCE

Agriculture de conservation, agriculteurs en réseaux

GOULET Frédéric (CNEARC, ESAT2-AGIR) CHIFFOLEAU Yuna (INRA-Sad, UMR Innovation)

GOULET, F., CHIFFOLEAU, Y. (2006). Agriculture de conservation, agriculteurs en réseaux. Poster présenté aux Troisièmes Rencontres Méditerranéennes du Semis Direct, 23-25 mars 2006, Saragosse, Espagne.

Mémoire valorisé

GOULET, F. (2004). Dynamiques techniques et apprentissages en non-labour et couvertures végétales : une approche intégrant agronomie et sociologie dans deux petites régions françaises (Touraine et Drôme). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 178 p. + annexes.

RESUME

Les agriculteurs français ont commencé à pratiquer les Techniques Culturales Simplifiées (TCS) au début des années 90 pour réduire leurs coûts de production. L’implantation de couverts végétaux à l’inter-culture a ensuite été promue pour limiter le lessivage des nitrates, puis le Système à base de Couverture Végétale (SCV) a été importé plus récemment du Brésil par une poignée d’agriculteurs précurseurs Ces agriculteurs ont créé en 2001 la FNACS, Fondation Nationale pour une Agriculture de Conservation des Sols, visant à constituer un réseau d’échange entre agriculteurs pratiquant le non-labour et les couverts végétaux. Les membres des deux groupes de la FNACS que nous avons étudiés, dans la Drôme et en Indre-et-Loire, ont des représentations similaires de l’utilité du non-labour et des couverts végétaux. Il s’agit pour eux aujourd’hui de protéger et dynamiser la vie du sol, symbolisée par les lombrics et leur action sur la structure et la matière organique des sols. La cadre d’analyse de la sociologie de la traduction montre que la généralisation de ces représentations est le résultat de processus locaux de sensibilisation et d’implication des agriculteurs, mis en œuvre par des acteurs clés comme C.Bourguignon. L’adoption du non-labour et surtout du SCV impose des adaptations à différentes échelles des systèmes techniques, de la parcelle à l’exploitation. Le problème de gestion des adventices est central en l’absence de labour, des rotations longues devenant indispensables. Les TCS reposent ensuite sur l’utilisation des faux-semis, alors que les SCV sont tributaires du glyphosate. Les itinéraires techniques se raisonnent tactiquement, nécessitent des observations et une expertise fines. Le SCV est essentiellement pratiqué pour les semis d’automne, des problèmes de réchauffement des sols et d’attaques de limaces empêchant son développement au printemps. Mais le SCV implique également des adaptations à l’échelle de l’exploitation, notamment avec des exigences d’accès au matériel et à la main d’œuvre. Mais l’analyse des pratiques des agriculteurs passe également par une prise en compte de « l’acteur agriculteur », de son statut et des relations avec ses pairs au sein des groupes d’échanges techniques. Ces groupes constituent des communautés de pratiques, au sein desquels les semoirs sont des objets intermédiaires structurants des échanges et de l’apprentissage collectif. On distingue ensuite au sein de ces communautés deux grands types de niches sociotechniques, niches sociales caractérisées par des leaders distincts, des déclinaisons des représentations sur le sol et des pratiques contrastées, et enfin des « objets intermédiaires » distincts. Ces deux types correspondent aux courants de pratiques TCS et SCV.

MOTS CLES : TCS, semis direct, couverture végétale, système de culture, réseau, apprentissage collectif, communauté de pratique


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Chapitre d’ouvrage VANUATU

Analyse prospective, construction de scénarios et analyse des stratégies paysannes avec l’outil de modélisation des exploitations agricole Olympe

PENOT Eric (CIRAD) FEINTRENIE Laurène (CNEARC, ESAT2-AGIR) SIMIEN A

PENOT, E., FEINTRENIE, L., SIMIEN, A (2006). Analyse prospective, construction de scénarios et analyse des stratégies paysannes avec l’outil de modélisation des exploitations agricole Olympe. In La modélisation des exploitations agricoles avec l’outil Olympe. Tome 2. Paris : L’Harmattan. (sous presse)

Mémoire valorisé

FEINTRENIE, L. (2006). Contribution à l’évaluation de systèmes de culture agroforestiers à base de cocotiers sur l’île de Malo (Vanuatu). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC / CIRAD. 110 p (hors annexes).

RESUME

Les systèmes de culture agroforestiers traditionnels de l’île de Malo sont des systèmes de culture complexes associant plusieurs cultures pérennes et des cultures annuelles ou pluriannuelles vivrières. Les principales espèces cultivées sont le cocotier (Cocos nucifera) et le cacaoyer (Theobroma cacao) parmi les plantes pérennes, qui sont associées à différents fruitiers (principalement des Citrus et des Annonacées) ainsi que des vivrières dont le macabo (Xanthosoma sagittifolium), le chou canaque (Abelmoschus manihot) et la patate douce (Ipomoea batatas). En se basant sur les résultats de N. LAMANDA définissant les systèmes de culture à base cocotiers de l’île de Malo, cette étude permet de mieux comprendre leur fonctionnement et les enjeux qui leurs sont liés. La démarche suivie pendant le stage a pour objectif d’établir une discussion avec l’agriculteur autour de sa parcelle, afin de définir ses représentations du fonctionnement de la parcelle, ses objectifs de production et les fonctions qu’il attribue à sa parcelle, la place de cette parcelle dans sa stratégie d’exploitation sur le court et le long terme. L’originalité du travail repose dans la confrontation de ces données d’enquête avec les résultats obtenus par mesures de paramètres de fonctionnement du système de culture (bilan radiatif, inventaire floristique, structure spatiale de la parcelle, fertilité du sol). L’intérêt de ce croisement des données est d’aboutir à une compréhension plus juste du SAF cocotier, replacé dans le contexte de l’exploitation agricole. Les performances agronomiques, écologiques et économiques de la parcelle sont évaluées et analysées en fonctions des objectifs et contraintes de l’agriculteur.

MOTS CLES : Agroforesterie, Cocos nucifera, Theobroma cacao, Vanilla spp., modélisation, performances agronomiques, diagnostic, exploitation agricole, Vanuatu -Malo


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Ouvrage ZONE TROPICALE

Les systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct en zones tropicales

DOUNIAS-MICHEL Isabelle (CNEARC) JOUVE Philippe (CNEARC)

DOUNIAS-MICHEL, I., JOUVE, P. (2001). Les systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct en zones tropicales. Synthèse bibliographique. Collection Etudes et Travaux du CNEARC n° 19. Montpellier : CIRAD-CA, CNEARC. 164 p. [en ligne] http://www.biblio.siarc.cnearc.fr/Publications/etudes_travaux19.pdf

Travail valorisé

Travail collectif de synthèse bibliographique des étudiants du CNEARC, ESAT2-AGIR, promotion 1999-2000.

RESUME

Cet ouvrage a comme point de départ un travail collectif effectué par des étudiants du CNEARC (AGIR), repris, remanié, enrichi. L’objectif était de réaliser, à partir de documents bibliographiques, une analyse comparée du fonctionnement et de la mise en œuvre des systèmes de culture annuels à base de semis direct et de couverture végétale (SCV) dans différents écosystèmes tropicaux. Les SCV représentent un nouveau type de gestion du milieu que l’on qualifie d’agroécologique. Le principe repose sur la valorisation de l’action de certaines plantes dites de couverture, annuelles ou vivaces, qui permettent de recouvrir le sol pendant les périodes d’inter-culture. Afin de préserver cette couverture, les cultures sont implantées dans un sol non remanié, sauf à l’endroit où est déposée la semence. En milieu tropical, les modalités de fonctionnement et de mise en œuvre des SCV sont très variées. Ces SCV mettent en jeu des processus agrobiologiques nombreux et complexes, qu’il importe d’analyser situation par situation. Il ressort que les SCV présentent des avantages agronomiques certains, qui se déclinent différemment selon les contextes : contrôle de l’érosion pour les agricultures mécanisées, alternative à la défriche brûlis pour les agricultures familiales des tropiques humides grâce au contrôle de l’enherbement, régulation du bilan hydrique en conditions semi-arides, et de façon générale, entretien d’un taux de matière organique dans le sol… Cependant, les conditions de faisabilité des SCV en milieu agricole constituent souvent un frein à leur adoption sous les tropiques, les maintenant dans bien des cas au stade expérimental. En effet, outre les avantages agronomiques, il importe de considérer la possible intégration des SCV au sein des unités de production agricole : quels sont les besoins en équipements, en main d’œuvre, en intrants, en trésorerie ? Quelle est la compatibilité avec les autres activités ? Quelles sont les performances économiques ? Mais certaines contraintes à l’adoption des SCV se situent à des niveaux plus englobants : avec quels fournisseurs d’intrants, d’équipements, avec quels crédits ? A l’échelle du fonctionnement des systèmes agraires, les activités d’élevage constituent la contrainte la plus souvent mentionnée à l’adoption des SCV en milieu agricole.

MOTS CLES : SCV, adoption de l’innovation, gestion du milieu naturel, expérimentation, milieu tropical


http://www.biblio.siarc.cnearc.fr/Publications/etudes_travaux19.pdf

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Ouvrage COTE D’IVOIRE

Conduite des champs de riz pluvial chez les agriculteurs d'un village de république de Côte d'Ivoire (région ouest)

BARBIER Jean-Marc (INRA) DANGE Guillaume (CNEARC, ESAT2-AGIR)

BARBIER, J.M., DANGE, G. (2002). Conduite des champs de riz pluvial chez les agriculteurs d'un village de république de Côte d'Ivoire (région ouest). Paris : Ed. GRET Observer et comprendre un système de culture (Agridoc). 120 p.

Mémoire valorisé

DANGE, G., TALON, M.P. (1999). Riziculture pluviale : pratiques paysannes, suivi cultural et gestion de la fertilité. Village de gan 2, département de Biankouma, Côte d'Ivoire. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 130p.

RESUME

La production de riz en Côte d'Ivoire couvre 50 à 60% de la consommation intérieure. Les deux objectifs principaux du gouvernement ivoirien sont d'atteindre l'autosuffisance alimentaire et d'améliorer la productivité de l'agriculture. Cette nouvelle politique agricole s'appuie, au travers du PVRHSA (Programme de Valorisation des Ressources Humaines dans le Secteur Agricole), sur la formation du monde paysan : agriculteurs, agents techniques, vulgarisateurs. Dans ce contexte, cette étude des pratiques paysannes en riziculture pluviale de montagne permet d'apporter des connaissances qui pourront servir de référence pour une meilleure compréhension de cette riziculture et pour définir des contenus de formation. Dans la région de Biankouma (Ouest de la Côte d'Ivoire), le relief accidenté, la démographie croissante et l'immobilisation d'importantes surfaces par les cultures pérennes (caféiculture) ont contribué à diminuer les surfaces vivrières cultivables. Cet état de fait a déclenché des changements dans les systèmes de culture à base de riz pluvial : diminution du temps de jachère et allongement de la durée de mise en culture ; ceci ayant pour corollaire la baisse de la fertilité minérale et organique des sols et l'augmentation de la pression des adventices. Les agriculteurs subissent donc de nouvelles contraintes agronomiques auxquelles viennent s'ajouter des contraintes socio-économiques (manque de disponibilité de la main d'œuvre et de liquidités pour la rétribuer). L'étude des pratiques, couplée à un suivi cultural, nous permet, en analysant l'influence des pratiques sur les rendements, d'appréhender la manière dont les agriculteurs contrôlent (plus ou moins) les contraintes agronomiques. Les systèmes de culture à base de riz pluvial, dans la zone d'étude, sont performants (1,3 t/ha en moyenne sur l'échantillon) mais juste suffisants pour permettre aux agriculteurs de s'auto-alimenter ; peu de surplus est produit pour la vente. Plusieurs pistes sont envisageables pour améliorer ces systèmes de culture (intrants, nouvelles techniques culturales, nouveaux cultivars).

MOTS CLES : Riziculture pluviale, pratiques paysannes, gestion de la fertilité, système de production, Côte d’Ivoire


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Ouvrage NIGER

Étude des jardins de Tabelot et des bagzan dans le massif de l’Aïr (Niger), contribution à un projet de développement local dans le Nord Niger

JOUVE Philippe (CNEARC) MEAUX Stéphane (CNEARC, ESAT2-AGIR)

JOUVE, P., MEAUX, S. (Eds.). (2002). Etude des jardins de Tabelot et des bagzan dans le massif de l’Aïr (Niger), contribution à un projet de développement local dans le Nord Niger. Montpellier : CNEARC, ONG TILALT, PADNN. Collection Etudes et travaux du CNEARC n°24. 89 p.

Travail valorisé

Stage collectif CNEARC, ESAT2 option AGIR, promotion 2001-2002, dans le Massif de l’Aïr, au Niger.

RESUME

Un des objectifs de la formation du CNEARC est de donner aux étudiants la capacité d’analyser une situation agraire en vue de formuler des propositions d’action pour le développement comme pour la recherche, propositions à discuter et à négocier avec les différents acteurs concernés par ces actions. C’est dans cette perspective qu’est organisé chaque année, pour les étudiants de l’option AGIR du CNEARC, un stage collectif d’une quinzaine de jours. Ce stage vise aussi à leur apprendre à raisonner à l’échelle locale et régionale les possibilités d’amélioration des écosystèmes cultivés. En 2002, c’est la région de l’Aïr qui a été retenue pour faire cet exercice de formation. Le massif de l’Aïr situé au nord du Niger sur la Frange sud du Sahara est une région qui présente des caractéristiques agroécologiques et socio-économiques très particulières : peuplée de touaregs, elle ne reçoit que de très faibles précipitations mais l’existence de ressources en eau souterraines a permis le développement d’une agriculture oasienne et la valorisation d’une rente de situation en matière de production maraîchère. Ce document présente les résultats des analyses des étudiants et les réactions qu’elles ont suscitées de la part des techniciens et des agriculteurs de Tabelot. Ont été joints, en annexe, à ce document les exposés thématiques faits à Montpellier en préparation du stage terrain. Sept axes d’étude ont permis de structurer ce document :

1. Caractérisation de la zone d’étude 2. Les systèmes de production des jardins de Tabelot 3. Les Monts Bagzan : étude d’un agro-système villageois, le cas d’Emelaoule 4. Mobilisation de la ressource eau 5. Gestion de la fertilité des sols 6. Approvisionnement en intrants, commercialisation des produits, appui aux services de

l’agriculture 7. Situation et activités des femmes

MOTS CLES : Jardin, maraîchage, gestion de la fertilité, agro-système villageois, gestion de l’eau, commercialisation, accès aux intrants, crédit agricole, rôle des femmes, Niger – massif de l’Aïr


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Ouvrage MAROC

Étude de quatre oasis de la région de Tata (Maroc)

JOUVE Philippe (CNEARC) SOURISSEAU Benoît (CNEARC, ESAT2-AGIR)

JOUVE, P., SOURISSEAU, B. (Eds.). (2003). Etude de quatre oasis de la région de Tata (Maroc). Montpellier : Ed. CNEARC. 165 p.

Travail valorisé


RESUME

Cette étude a été réalisée en collaboration avec l’ALCESDAM et la DPA de la Province de Tata. La demande initiale de ces institutions était d’étudier les possibilités de développement agricole et rural des oasis de la région de Tata dans la perspective de savoir si ces oasis ont un avenir. Pour répondre à cette question quatre oasis de la région, représentant des situations très contrastées, ont été étudiées : - Laayoune : oasis de population arabe, la plus méridionale où l’on peut observer des phénomènes d’ensablement et de salinisation des sols. Cet oasis comprend plusieurs satellites et cultive occasionnellement des zones d’épandage de crues. - Tagmout : oasis de montagne de population majoritairement berbère où l’olivier a remplacé en partie le palmier dattier. Oasis exploitée surtout par les femmes du fait de la migration forte et ancienne des hommes. - Aït Hamane : oasis particulière par son peuplement très homogène et l’exploitation de forages remplaçant les anciens systèmes hydrauliques et ayant permis la création d’une nouvelle palmeraie. - Agadir Lehna : oasis à la périphérie de la ville de Tata comprenant des populations assez différenciées, se traduisant par une organisation sociale et un accès aux ressources en eau et en terre contrastés. Dans chacune de ces oasis ont été étudiées l’histoire du peuplement, l’organisation sociale et les règles d’utilisation et d’appropriation des moyens de production et des ressources naturelles Ont été également étudiés les systèmes techniques de production et le fonctionnement des unités familiales et de production. A partir de ces études ont été identifiés des axes et thèmes de développement qui ont fait l’objet de débats avec des représentants des populations et des services et structures d’appui à l’agriculture. Ces études sont précédées par une présentation de la région de Tata permettant de repérer les spécificités des quatre oasis étudiées.

MOTS CLES : Oasis, palmeraie, systèmes agraires, développement rural, gestion des ressources naturelles (GRN), Maroc


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Ouvrage MAROC

Études thématiques en vue du développement des oasis de la région de Tata, Maroc

JOUVE Philippe (CNEARC) SEUGE Caroline (CNEARC, ESAT2-AGIR)

JOUVE, P., SEUGE, C. (Eds.). (2004). Études thématiques en vue du développement des oasis de la région de Tata, Maroc (5 études). Montpellier : CNEARC – DPA Tata - ALCESDAM. Collection Etudes et Travaux du CNEARC n°27. [en ligne] http://www.cariassociation.org/docs/gtd/Etude_de_quatre_oasis_-_tata.pdf

Travail valorisé


RESUME

Les oasis du Sud du Maroc sont des agroécosystèmes originaux et un élément important du patrimoine agronomique, écologique et culturel du monde rural méditerranéen. Mais de nombreuses menaces pèsent sur ces oasis qui mettent en péril leur durabilité. C’est pour contribuer à la reconnaissance de ce patrimoine et à une meilleure connaissance de ces agroécosystèmes qu’une première étude a été effectuée en mars 2003 par des étudiants du CNEARC. Cette étude répondait à une demande formulée par l’ALCESDAM (Association de lutte contre l’érosion, la sécheresse et la désertification au Maroc) et la Direction Provinciale de l’Agriculture de la Province de Tata. Cette première étude a permis d’analyser le fonctionnement de quatre oasis de la région : les oasis de Laayoune, Tagmout, Aït Hemmane et Agadir Lehna. Elle a mis en évidence la grande diversité de ces oasis en fonction de leur situation géographique, de l’histoire de leur peuplement et de leurs disponibilités respectives en eau et en terre. Cette diversité souvent mal perçue nécessite de définir avec les populations les actions de développement les plus appropriées à chaque type d’oasis. C’est ce que cette étude s’efforcée de faire en proposant pour chaque oasis des axes de développement. Afin d’approfondir ces axes de développement un deuxième stage collectif a été effectué en mars 2004 par un nouveau groupe d’étudiants et d’enseignants du CNEARC, qui a abouti à l’élaboration du document référencé dans cette fiche. Au cours de ce deuxième stage collectif, et en accord avec l’ALCESDAM et la DPA cinq thèmes d’études ont été retenus : (1) La réhabilitation des palmeraies, (2) Les khettaras, (3) Rôle et place des femmes dans le développement oasien, (4) Les cultures sur épandage de crues, (5) Les plantes aromatiques, médicinales et tinctoriales. Les propositions résultant de ces différentes investigations ont été présentées et discutées avec les agriculteurs et agricultrices des oasis ainsi qu’avec les responsables de l’encadrement agricole.

MOTS CLES : Oasis, palmeraies, Khettaras, culture de décrue, plantes aromatiques et médicinales, femmes et développement rural, Maroc


http://www.cariassociation.org/docs/gtd/Etude_de_quatre_oasis_-_tata.pdf

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Rapport technique VIETNAM

Adoption of mulch and cover crop-based cropping systems by small farms in the northern mountains of Vietnam: ex-ante evaluation using

farm models

MORIZE Marion (CNEARC, ESAT2-AGIR) JOURDAIN Damien (CIRAD) AFFHOLDER François (CIRAD) DANG DINH Quang

MORIZE, M., JOURDAIN, D., AFFHOLDER, F., DANG DINH, Q. (2005). Adoption of mulch and cover crop-based cropping systems by small farms in the northern mountains of Vietnam: ex-ante evaluation using farm models. Rapport technique : VASI-NOMARC, CIRAD, CIRAD, Yen Bai. 39p + appendice.

Mémoire valorisé

MORIZE, M. (2005). Étude des conditions technico-économiques d'adoption de SCV par les exploitations agricoles d'une zone de montagne au Nord-Vietnam: analyse des contraintes à l'échelle de l'exploitation et construction d'un modèle en programmation linéaire. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier: CNEARC. 146p. Prix Vinchon-Halsall 2005.

RESUME

Le projet SAM (Systèmes Agraires de Montagne) associe plusieurs institutions de recherche internationales et la recherche agricole vietnamienne autour des problématiques de développement de la petite agriculture familiale des zones montagneuses au Nord-Vietnam. Il travaille depuis la fin des années 90 dans la province de Bac Kan sur les systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct (SCV), comme alternative aux systèmes traditionnels de défriche-brûlis. Après six ans de recherche dans le district de Cho Don, durant lesquels différents systèmes techniques innovants pour les cultures annuelles ont été testés, l'adoption spontanée par les agriculteurs des SCV testés reste très limitée. Ce travail s'intéresse aux facteurs techniques et économiques d'adoption des SCV à base de maïs par les exploitations sur le court terme et aux modifications qui seraient nécessaires pour faciliter leur adoption. Nous avons analysé dans un premier temps le fonctionnement des exploitations pour mettre en évidence les contraintes induites par 1'introduction de SCV dans les systèmes de production. Dans un deuxième temps, nous avons construit un modèle d'exploitation agricole en programmation linéaire pour explorer les conditions favorables à l'adoption des SCV. Nous montrons que les SCV proposés entraînent des contraintes importantes dans les exploitations de Cho Don concernant la mobilisation de la force de travail et de la trésorerie. Ils impliquent une augmentation globale du temps de travail, accentuent la contrainte d'implantation du maïs au deuxième cycle et nécessitent des doses d'engrais plus élevées. Les productivités économiques des SCV sont en définitive largement inférieures à celles du système de culture paysan actuel. Leur adoption par les exploitations de Cho Don est donc contrainte dans le contexte actuel (formulation technique et environnement économique actuels). Le premier modèle que nous proposons permet de simuler l'effet de quelques changements sur l'adoption des SCV. Il doit cependant être affiné pour permettre d'aller plus loin dans ces simulations. Des ajustements techniques des SCV ne semblent pas suffire pour les rendre " attractifs ". En complément, des modifications d'environnement économique seraient nécessaires. La piste des incitations économiques mérite d'être approfondie au-delà du calcul de subvention réalisé dans ce travail.

MOTS CLES : Zea Mays, semis direct, non travail du sol, plante de couverture, brûlage dirigé, adoption de l'innovation, programmation linéaire, Vietnam Nord


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Fiche technique MADAGASCAR

Adoption des techniques agroécologiques par les paysans du terroir d’Antsampanimahazo (région d’Antsirabe)

DABAT Marie-Hélène (CIRAD) GOUDET Mathieu (CNEARC, ESAT1) HUSSON Olivier (CIRAD) MICHELLON Roger (CIRAD) RANDRIAMIDONA Rachel RAZAFIMANDIMBY Simon

DABAT, M.H., GOUDET, M., HUSSON, O., MICHELLON, R., RANDRIAMIDONA, R., RAZAFIMANDIMBY, S. (2003). Adoption des techniques agroécologiques par les paysans du terroir d’Antsampanimahazo (région d’Antsirabe), Fiche n°6, les sciences économiques et sociales SCRiD, [en ligne] http://iarivo.cirad.fr/doc/urp_scrid/f06_Antsamp.pdf

Mémoire valorisé

GOUDET, M. (2003). Antsampanimahazo: caractéristiques agraires d'un territoire villageois des Hautes Terres malgaches et conditions d'adoption des systèmes de culture à base de couverture végétale. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 100p.

RESUME

Le territoire d'Antsampanimahazo se trouve sur les Hautes Terres Centrales de Madagascar. Sa population ne cesse d'augmenter et l'agriculture locale a de plus en plus de difficultés à la nourrir. Cette pression démographique provoque la dégradation des sols. Afin d'éviter des dommages trop importants et de relancer la production, de nouvelles techniques ont été introduites. Il s'agit des systèmes de culture à base de couverture végétale permanente. Ils entrent dans une optique de gestion agrobiologique des écosystèmes cultivés. L'agriculture est de type familiale et très peu mécanisée. Le passage de cette agriculture traditionnelle à une agriculture intégrant les nouvelles méthodes semble difficile. Peu de paysans l'ont effectué jusqu'à aujourd'hui. Cette étude permet de comprendre pourquoi les techniques à base de couverture végétale se sont peu répandues dans cette zone, alors qu'elles ont pourtant rencontré un vif succès dans de nombreuses agricultures du monde. Par l'analyse de la mise en valeur agricole du milieu, cet ouvrage expose les points clés qui rendent la transformation du système agraire difficile et propose des solutions aux contraintes de cette transformation. Ces difficultés sont nombreuses, mais chacune peut être contournée grâce à une adaptation souvent facile à mettre en œuvre. Ce travail a pour but d'aider les organismes qui diffusent les systèmes à base de couverture végétale à comprendre la transformation du système agraire local.

MOTS CLES : Système de culture, structure de production, couverture végétale, enquête sur exploitations agricoles, Madagascar - Hautes Terres


http://iarivo.cirad.fr/doc/urp_scrid/f06_Antsamp.pdf

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DIAGNOSTIC ET DYNAMIQUE

DES SYSTEMES AGRAIRES

DANS UNE PERSPECTIVE DE DEVELOPPEMENT

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Article – comité de lecture NICARAGUA

La pauvreté des exploitations familiales nicaraguayennes : retard technique ou manque de terre ?

BAINVILLE Sébastien (CNEARC) MENA Rolando (UCA, Universidad Centro-americana de Managua, Nicaragua) RASSE-MERCAT Elisabeth (CNEARC) TOUZARD Isabelle (CNEARC)

BAINVILLE, S., MENA, R., RASSE-MERCAT, E., TOUZARD, I. (2005). La pauvreté des exploitations familiales nicaraguayennes : retard technique ou manque de terre ? In Revue Tiers monde, juillet 2005, vol. XLVI, n° 183, p. 559-580.


BERNARD, J., BIGOURDAN, C. (2001). Diagnostic agro-socio-économique du municipio de Cinco Pinos, département de Chinandega-Nicaragua: du système agraire reproductible de défriche-brûlis à la crise foncière actuelle. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 139p.

LE BESCHU, C., LEMOINE, C. (2002). San Dionisio, 16 ans après le premier diagnostic: problèmes rencontrés par la petite agriculture familiale dans le cadre d'une période de bouleversements des conditions de production, région de Matagalpa, Nicaragua. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 102p.

BURNOD, P., VIOLETTE, Z. (2001). L'agriculture périurbaine des paysans de Sutiava, Nicaragua. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 101p.

CAVALIER, J.B., VEY, W. (2003). Évolution de l'agriculture dans la commune de Quilali : un retour aux années 70 ? Comment sécuriser et généraliser l'accès à la terre au niveau local quand la politique foncière nationale favorise la concentration ? Commune de Quilali, département de Nueva Segovia, Nicaragua. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEV. Montpellier : CNEARC. 108p.

CHAFFOTTE, L., VAN DEN BERG, A. (2003). Le financement rural: impact sur le développement de l'agriculture familiale: étude de la caisse rurale de FUNDESER à La Dalia, Matagalpa, Nicaragua. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEV. Montpellier : CNEARC. 229p.

DELARUE, J., ROUSSELIN, V. (1997). Diagnostic agraire de la plaine de Rivas : persistance historique de la paysannerie et émergence d’une agriculture patronale intensive. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEV. Montpellier : CNEARC. 73p.

GONDA, N., SIADOU, S. (2002). Sur quelles bases construire le San Ramon de demain : diagnostic agraire d'une petite région caféière dans le département de Matagalpa, Nicaragua. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 112p.

GUITTET, A., NOISETTE, H. (2001). Entre développement agricole, urbanisation et écotourisme: les enjeux d'une région périurbaine de Managua. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 94p.

MOTS CLES : Pauvreté, libéralisme, analyse comparative, agriculture, exploitation familiale, Nicaragua

DIAGNOSTIC ET DYNAMIQUE DES SYSTEMES AGRAIRES N°32.

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Article - comité de lecture CAMBODGE

L’exploitation agricole familiale au Cambodge depuis l’indépendance

FEINTRENIE Laurène (CNEARC, ESAT1) JACQMIN Cécile (CNEARC, ESAT2-DEV) PENOT Eric (CIRAD)

FEINTRENIE, L., JACQMIN, C., PENOT, E. (2006). L’exploitation agricole familiale au Cambodge depuis l’indépendance. In Cahiers Agricultures, numéro spécial « L’exploitation agricole, mythe ou réalité ? », 12 p. (sous presse)


FEINTRENIE, L. (2004). Diagnostic agraire du district de Mimot, province de Kampong Cham, Cambodge. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC-CIRAD. Bordeaux : ENITAB. 69 p (hors annexes).

JACQMIN, C. (2004). Pression foncière et différenciation sociale. Districts de Chamkar Leu et Stueng Trang, Province de Kompong Cham, Cambodge. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEV. Montpellier : CNEARC, INA-PG. 71 p (hors annexes).

RESUME (JACQMIN)

La Province de Kompong Cham, située à l'Est du Cambodge est réputée pour la qualité des plateaux de terre rouge. Malgré leur haut potentiel agricole, ces plateaux ne sont exploités qu'à partir de 1920, avec la mise en place, par des sociétés françaises, de grandes plantations industrielles hévéicoles. Par la suite, une petite agriculture familiale, initialement centrée sur la riziculture, s'organise progressivement autour de ces plantations. A partir de 1975, l'ensemble du pays est sous la domination des Khmers Rouges qui imposent une collectivisation totale du Cambodge. Cette nouvelle forme d'organisation du travail à laquelle s'ajoutent de grands déplacements de populations et de nombreuses pertes humaines laissent un pays complètement détruit en 1979. Malgré une apparente égalité lors de la redistribution du foncier au début des années 80, une différenciation socio-économique des exploitations agricoles se développe rapidement, comparable en cela à celle des années 1960. Le diagnostic des dynamiques agraires des districts de Chamkar Leu et de Stueng Trang (au Nord Ouest de la province de Kompong Cham) permet de comprendre et d'expliquer la situation agraire actuelle. Cette étude s'inscrit dans le cadre du démarrage de la composante " Diversification " du projet " Hévéaculture Familiale " qui souhaite renforcer ses connaissances sur le fonctionnement de l'agriculture de ses zones d'intervention. Dans un contexte de pression démographique et, récemment, d'occupation totale du foncier disponible et d'une agriculture familiale dynamique, une minorité de la population s'enrichit alors que de nombreuses petites exploitations disparaissent. La proportion de paysans sans terres est croissante, aggravée par un système de crédit usurier qui accélère ce phénomène de concentration foncière par l'endettement. Devant la baisse de fertilité des sols qui accompagne cette pression sur le foncier, les agriculteurs mettent en place des systèmes de cultures à base de cultures pérennes (anacardier et hévéa), moins sensibles aux aléas climatiques et assurant un revenu sur le long terme. Ces cultures pérennes permettent également de limiter l'emploi de main d’œuvre extérieure et de sécuriser le foncier.

MOTS CLES : Riziculture, exploitation agricole familiale, gestion foncière, fertilité du sol, moyen de production agricole, terre, travail, main d’œuvre familiale, Cambodge


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Initiatives paysannes dans la région cotonnière du Mali

DUFUMIER Marc (INA-PG)

DUFUMIER, M. (2006). Initiatives paysannes dans la région cotonnière du Mali. In Informations et commentaires, le développement en questions « Paysans dans les Centres et les Périphéries », juillet-septembre 2006 (II), n°136, Saint martin d’Hères : CINRA, p. 24-33.


10 diagnostics agraires réalisés en zone cotonnière au Mali : 5 par des étudiants du CNEARC, et 5 par des étudiants de l’INA-PG. BEAUDOUIN, M. (2005). Diagnostic agraire en zone cotonnière : Bougouni, terres d’accueil à préserver. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 184p.

GOMES, D. (2005). Rôle incontournable de la culture cotonnière dans les systèmes de production du Mali Sud. Diagnostic agraire de la petite région de Yorosso. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 119p.

GUIGNAND, J. (2005). Le passage de l'abattis brûlis à l'association agriculture élevage dans le cercle de Kita. Un diagnostic agraire pour expliquer cette dynamique. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 150p.

LOUA, H. (2005). Diagnostic agraire (typologie des systèmes de production) en zone cotonnière pour création de données et d'indicateurs de suivi des exploitations. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 75p.

RUELLO, M. (2005). Diversité des exploitations et constitution du revenu familial dans une région sous influence urbaine. Diagnostic agraire de la zone de Dialakoroba, zone cotonnière, Mali-Sud. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 125p.

RESUME

Dans la perspective de sa privatisation, la Compagnie Malienne de Développement des Textiles (CMDT) recentre depuis quelques années ses interventions autour des seules activités avales de la filière coton. Pourtant, les profondes transformations qu’a connues l’agriculture du Mali-Sud au cours des dernières décennies attestent de l’intérêt des multiples fonctions assurées par la société : le crédit agricole a facilité la mise en œuvre d’une véritable révolution agricole (l’agriculture sur abattis-brûlis cédant la place à la culture continue grâce à une étroite association avec l’élevage) ; l’ouverture de pistes a permis à certaines exploitations d’initier de nouvelles cultures commerciales. Les évolutions récentes posent donc la question de la prise en charge des fonctions de services publics (financement, entretien des infrastructures, gestion des ressources naturelles...) que la CMDT s’apprête à délaisser. Les besoins des agriculteurs dans ce domaine sont encore nombreux et l’on peut douter de la capacité du secteur privé ou des organisations de producteurs à y répondre.

MOTS CLES : Zone cotonnière, filière coton, crédit agricole, service public, organisation de producteurs, diversification, Mali – Sud


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Article MALI

Sud Mali : diversifier ou recentrer sur le coton

DUFUMIER Marc (INA-PG)

DUFUMIER, M (dir.). (2006). Sud Mali : diversifier ou recentrer sur le coton. In Grain de Sel, la revue de l’Inter-réseaux, numéro spécial : dix ans, mars-août 2006, n°34-35, p. 16-17. [en ligne] http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/sud_mali.pdf


10 diagnostics agraires réalisés en zone cotonnière au Mali : 5 par des étudiants du CNEARC, et 5 par des étudiants de l’INA-PG. BEAUDOUIN, M. (2005). Diagnostic agraire en zone cotonnière : Bougouni, terres d’accueil à préserver. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 184p.

GOMES, D. (2005). Rôle incontournable de la culture cotonnière dans les systèmes de production du Mali Sud. Diagnostic agraire de la petite région de Yorosso. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 119p.




RESUME


MOTS CLES : Zone cotonnière, filière coton, crédit agricole, service public, organisation de producteurs, diversification, Mali – Sud


http://www.inter-reseaux.org/IMG/pdf/sud_mali.pdf

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A strategic diagnosis in an export monoculture area


DULCIRE, M., CATTAN, P. (2002). A strategic diagnosis in an export monoculture area. In 17th Symposium of the International Farming Systems Association (IFSA), 17-20 novembre 2002, Lake Buena Vista, Florida, USA.

Mémoire valorisé

AMORAVAIN, V, (2000). Analyse du système agraire sur un bassin versant bananier en Guadeloupe. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 100 p.

RESUME




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L’agriculture de l’aire urbaine d’Albi : une agriculture périurbaine ? Une agriculture multifonctionnelle ?

DUVERNOY Isabelle. (INRA-SAD) ALBALADEJO Christophe (INRA-SAD) AURICOSTE Caroline (INRA-SAD) GERZ Astrid (CNEARC, ESAT2-VALOR)

DUVERNOY, I., ALBALADEJO, C., AURICOSTE, C., GERZ, A. (2003). L'agriculture de l'aire urbaine d'Albi : une agriculture périurbaine ? Une agriculture multifonctionnelle ? In SEBILLOTTE, M. (Ed.). Actes du Séminaire Recherche pour et sur le développement régional, 17-18 décembre 2002, Montpellier. Tome 2 : les communications. Paris : INRA, DADP. p.345-357.

Mémoire valorisé

GERZ, A. (2003). Diversité des modes d'insertion des exploitants agricoles dans l'espace périurbain albigeois : des questions sur les identités des personnes pratiquant l'agriculture, les innovations qu'ils mettent en œuvre et les nouveaux enjeux qu'ils identifient dans l'exercice de l'activité agricole. Mémoire de Master DAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 177 p. + annexes

RESUME

En nous intéressant aux différentes formes d'exercer et de réinventer l'activité agricole dans un type d'espace particulier, le périurbain, nous mettons en évidence la diversité des catégories d'agriculteurs et de leurs modes d'insertion dans cet espace. Ce mémoire se base sur une trentaine d'entretiens compréhensifs avec des personnes pratiquant l'agriculture en proximité d'une ville moyenne française, Albi. A travers les discours des agriculteurs, il analyse les transformations des modes de travail et de vie et les stratégies mises en œuvre par les individus pour adapter leurs pratiques et compétences à un nouveau contexte social et territorial. Il montre la diversité des logiques individuelles d'articulation à la ville et à un voisinage urbain ainsi que le sens que chacun de ces agriculteurs donnent à ces articulations au regard notamment de leurs trajectoires professionnelles et personnelles. La diversité constatée n'est pas le simple effet de reliques ou de résistances face à l'imposition par la ville ou le simple marché d'un petit nombre de modèles d'exploitations: au contraire la diversité devient norme. Ce mémoire fournit ainsi un aperçu de l`agriculture périurbaine albigeoise qui est une agriculture à multiples visages dans le sens où sa diversité révèle une mosaïque d'exploitants avec diverses appartenances et identités professionnelles et territoriales ainsi que de systèmes d'activités complexes. A côté d'une agriculture dite professionnelle émergent des nouvelles formes d'activités qui prennent du sens dans le territoire et dont la " profession " agricole doit tenir compte pour adapter ses dispositifs d'appui et redéfinir les rôles des agents de développement.

MOTS CLES : Agriculture périurbaine, multifonctionnalité, insertion territoriale, individus, innovation, trajectoires, représentations, France - Albi


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Communication à un colloque CAMBODGE, INDONÉSIE

Risks assessment, market uncertainties and diversification strategies for rubber farmers: a comparison in Indonesia and Cambodia trough farming

system modelling

FEINTRENIE Laurène (CNEARC, ESAT1) PENOT Eric (CIRAD)

FEINTRENIE, L., PENOT, E. (2005). Risks assessment, market uncertainties and diversification strategies for rubber farmers : a comparison in Indonesia and Cambodia trough farming system modelling. In 18th Symposium of the International Farming Systems Association (IFSA) “Farming systems and poverty, making a difference”, global learning opportunity, with FAO and IFAD, 31 octobre - 4 novembre 2005, Rome, Italie. 10 p. [en ligne] www.ifsaglo2005.org

Mémoire valorisé

FEINTRENIE, L. (2004). Diagnostic agraire du district de Mimot, province de Kampong Cham, Cambodge. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC ; Bordeaux : ENITAB. 69p (hors annexes)

RESUME

La province de Kampong Cham, à l'Est du Cambodge, est tournée vers l'hévéaculture. En particulier le district de Mimot se caractérise par la présence de plateaux de terre rouge, plantés en hévéas depuis 1925. Actuellement l'économie du district repose principalement sur le secteur primaire. L'agriculture est familiale, avec des superficies de un à cinq hectares en moyenne par exploitation. Le travail présenté est le compte rendu d'un diagnostic agraire effectué dans ce district en 2004. La démarche employée est basée sur un travail d'enquêtes auprès des agriculteurs et des habitants du secteur étudié. Les premières enquêtes aboutissent à une typologie à partir de laquelle un échantillonnage raisonné des exploitations agricoles est fait. Des enquêtes approfondies permettent alors de définir puis analyser les systèmes de production en place. Les principales productions du secteur sont la noix de cajou, le latex d'hévéa, le poivre noir et des fruits tels que le durian et le ramboutan. L'environnement du district est relativement hétérogène. Trois types d'agro-systèmes villageois s'en dégagent, en fonction de leurs caractéristiques morpho-pédologiques, leur accès au marché et le niveau de spécialisation des exploitations qu'ils contiennent. Au sein de ces groupes les exploitations se distinguent par la combinaison des ateliers de production qu'elles pratiquent. La modélisation des différents types d'exploitation agricole rencontrés met en évidence des phénomènes de concentration du foncier au profit des exploitations les plus riches. La conséquence directe est la multiplication des paysans sans terre depuis 1990 et la naissance de fronts de recolonisation des espaces forestiers du district.

MOTS CLES : Hévéa, riz, Anacardium occidentale, système de culture, Cambodge


http://www.ifsaglo2005.org/

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Communication à un colloque

Le jeu croisé des dynamiques agraires et foncières en Afrique subsaharienne

JOUVE Philippe (CNEARC)

JOUVE, P. (2006). Le jeu croisé des dynamiques agraires et foncières en Afrique subsaharienne. In Colloque international « Les frontières de la question foncière, enchâssement social des droits et politiques publiques », 17-19 mai 2006, Montpellier, France. 14p. [en ligne] http://www.mpl.ird.fr/colloque_foncier/Communications/PDF/Jouve.pdf


Article de synthèse :

BARLEY, F. (1993). Contribution à une meilleure connaissance des activités d’élevage par l’étude des systèmes de production dans la société Dagara, village de Legmoin, Burkina Faso. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC.

BURGEAT, M., DERAM, C. (1999). Caractérisation des transactions foncières sur le périmètre irrigué de Motgédo et les terres environnantes. Province du Ganzourgou- Burkina Faso. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 200p.

JAMMES, D. (1993). La terre des Malinké ou l'étude du système foncier en vigueur dans l'entité géopolitique de la préfecture de Faranah (Guinée Conakry) et son importance face au développement rural. Mémoire Ingénieur des techniques Agricoles. Montpellier : CNEARC. 88p.

KABORE, W.T. (2005). Usage des fumures organiques dans les systèmes de culture et viabilité des agro-systèmes en zone soudano-sahélienne : cas du zaï à Ziga dans le Yatenga (Burkina Faso). Mémoire de Master DAT option AGIR. Montpellier : CNEARC. 109p.

LECHEVALIER, M.A, PODLEJSKI, A. (2003). Contribution à l'étude des dynamiques agraires de Haute Guinée et à l'analyse des conditions d'intensification de ses plaines alluviales. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 180p.

OUEDRAOGO, M. (1995). Caractérisation et dynamique des pratiques foncières dans l'arrondissement de Mayahi au Niger. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 117p.

MOTS CLES : Dynamiques agraires, dynamiques foncières, politiques publiques, Afrique, Afrique sub-saharienne


http://www.mpl.ird.fr/colloque_foncier/Communications/PDF/Jouve.pdf

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Conférence - débat ÉQUATEUR

Agricultures familiales équatoriennes : diversités et menaces

DUMONT Solène (CNEARC, ESAT1) LE CAPITAINE Erwan (CNEARC, ESAT1) LE RAY Pierre (CNEARC, ESAT1) MEYER Alexis (CNEARC, ESAT1) RASSE-MERCAT Elisabeth (CNEARC) VENOT Claire (CNEARC, ESAT1) VIGOT Alexandre (CNEARC, ESAT1)

DUMONT, S., LE CAPITAINE, E., LE RAY, P., MEYER, A., RASSE-MERCAT, E., VENOT, C., VIGOT, A. (2005). Agricultures familiales équatoriennes : diversités et menaces. Conférence-débat dans le cadre des savoirs partagés d’Agropolis museum. 16 mars 2005. [En ligne]. http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/


DUMONT, S., LE CAPITAINE, E. (2004). Estrategias y Amenazas en las Agriculturas Campesinas de una Zona Aislada : Diagnóstico socio-económico de los Sistemas de Producción de las comunidades Afroecuatorianas y Chachi de la Cuenca del Cayapas, Cantón Eloy Alfaro, Provincia de Esmeraldas, Ecuador. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 137p. [Synthèse en français en ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/dumont_lecapitaine_memoire.pdf

HERBRETEAU, A. (2004). Diagnostic agraire dans les Andes équatoriennes : la paroisse Daniel Córdova Torál. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 107p. http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/herbreteau_memoire.pdf

LE RAY, P. (2004). Diagnostic agraire de la paroisse de Pindilig (Cañar, Equateur). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC / ENSAIA. 111p. [En ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/leray_memoire.pdf

MEYER, A. (2004). Dynamique d'un front laitier en Sierra équatorienne, Diagnostic agraire de la paroisse de Mulalillo, Cotopaxi, Equateur. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 104p. [En ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/meyer_memoire.pdf

VENOT, C., VIGOT, A. (2004). Diagnostic agraire sur le thème de la souveraineté alimentaire, région d'Empalme, Guayas, Equateur. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 58p. [En ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/venot_vigot_memoire.pdf

WAWRZYNIAK, V. (2004). L'accès au foncier, un facteur discriminant face à la libéralisation des échanges ? Diagnostic agraire de la paroisse de Palmas. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 104p. http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/wawrzyniak_memoire.pdf

WILLOT, M. (2004). Diagnostic agraire de la paroisse d'Octavio Cordero Palacios (Canton de Cuenca, Province d’Azuay, Équateur). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC / ENSAM. 131p. http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/willot_memoire.pdf

MOTS CLES : Agriculture familiale, système de production, libéralisation des échanges, Equateur


http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/dumont_lecapitaine_memoire.pdf

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/herbreteau_memoire.pdf

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/leray_memoire.pdf

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/meyer_memoire.pdf

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/venot_vigot_memoire.pdf

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/wawrzyniak_memoire.pdf

http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/willot_memoire.pdf

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Poster FRANCE

Diagnostic agro-socio-économique à l’échelle régionale, en vue du développement d’une agriculture durable : méthodologie du stage

collectif de formation appliquée au cas du bas-Vivarais (Sud-Ardèche)

BOUSSOU Véronique (CNEARC) CHALLEMEL DU ROSIER Edouard (CNEARC) DOSSO Mireille (CNEARC)

BOUSSOU, V., CHALLEMEL DU ROSIER, E., DOSSO, M. (2002). Diagnostic agro-socio-économique à l’échelle régionale, en vue du développement d’une agriculture durable : méthodologie du stage collectif de formation appliquée au cas du bas-Vivarais (Sud-Ardèche). Poster du collectif CNEARC, présenté à la 2ème édition des Entretiens du Pradel « Agronomes et Territoires », 12 et 13 septembre 2002, domaine Olivier de Serres, Le Pradel, Mirabel.

Travail valorisé

Stage collectif ESAT1 effectué dans le Bas-Vivarais (Ardèche) en octobre 2001 et février 2002

RESUME

Ce poster présente la démarche et les résultats obtenus par cinquante-six étudiants en formation d’agronomie tropicale au CNEARC de Montpellier, lors d’un stage de deux fois dix jours effectué dans le Bas-Vivarais, au sud de l’Ardèche en octobre 2001 et février 2002. Ce stage intervient au début du cycle de formation, qui est d’une durée de deux ans, et constitue un apprentissage à l’analyse de sociétés agraires, en privilégiant les entrées historiques et spatiales. Cette première compétence est ensuite complétée au cours du cycle par des méthodes et des outils permettant l’élaboration et la négociation d’actions de développement. C’est à partir du déroulement et des résultats de ce stage qu’a été élaboré un poster, ayant pour but d’expliquer la méthodologie employée lors de ce stage collectif, et s’appuyant sur les résultats concrets obtenus lors du stage. Le stage a en effet pour objectif la réalisation d’un diagnostic de la situation agraire d’une petite région agricole. Dans un premier temps, il s’agit de comprendre, à l’échelle du territoire étudié, la diversité et la dynamique des différents modes de mise en valeur agricole, et leurs relations avec les autres activités de la zone. Dans un second temps, sur la base des connaissances acquises, on vise à évaluer les conditions de durabilité des différents systèmes de production, en termes technico-économiques et sociaux. Les enjeux repérés sont alors débattus avec les acteurs concernés afin de cerner des orientations visant à favoriser, sur le territoire étudié, le développement d’une agriculture durable. Cette démarche de diagnostic agricole sur un territoire donné, basée sur l’analyse des systèmes agraires, est largement discutée par le collectif des enseignants. Si les outils de modélisation technico-économique permettant d’évaluer les conditions de reproductibilité des exploitations au niveau d’un territoire sont affinés, ceux concernant la durabilité sociale et écologique le sont moins. Ces outils déjà développés à l’échelle des systèmes de production doivent l’être au niveau régional, en prenant en compte les interrelations entre ces derniers. Enfin, une réelle validation par les acteurs locaux demanderait également plusieurs restitutions par groupes homogènes, permettant de libérer la parole en s’extrayant du fort contrôle social des différents intérêts en présence. Le temps imparti pour la formation ne le permet pas complètement.

MOTS CLES : Diagnostic agraire, formation, démarche, méthodologie, Ardèche


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Chapitre d’ouvrage ÉQUATEUR

Estudio de caso de la parroquia Daniel Córdova Palacios : una agricultura minifundista de autoconsumo confrontada a un fuerte proceso migratorio

HERBRETEAU Arthur (CNEARC ESAT1)

HERBRETEAU, A. (2006). Estudio de caso de la parroquia Daniel Córdova Palacios : una agricultura minifundista de autoconsumo confrontada a un fuerte proceso migratorio. In Dinamicas socio-economicas rurales en la cuenca del Paute, Cuenca. Cuenca, Ecuador : CGPaute, FEM, IRD, SIPAE, CNEARC. p. 139-160.

Mémoire valorisé

HERBRETEAU, A. (2004). Diagnostic agraire dans les Andes équatoriennes : la paroisse Daniel Córdova Torál. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 107p. [en ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/herbreteau_memoire.pdf

RESUME

Ce diagnostic agraire concerne la paroisse Daniel Córdova Toral, située sur la cordillère orientale des Andes équatoriennes, et vise à comprendre les causes et les répercussions des processus de minifundisation, et plus récemment, de migration internationale qui affectent cette zone d’agriculture familiale. L’analyse des potentialités du milieu agro écologique, et l’évolution de son usage au cours de l’histoire mettent en évidence une augmentation de la pression sur les ressources en terre. La répartition inégalitaire du foncier à l’échelle nationale, explique la concentration de population dans cette zone, dont les haciendas se sont démantelées longtemps avant les réformes agraires. L’accès toujours plus restreint, au cours du siècle, à ce facteur de production, génère une intensification des systèmes, mais conduit à une crise de fertilité, par diminution progressive des transferts de matière organique par les animaux d’élevages. L’agriculture et l’élevage permettent de moins en moins de subvenir aux besoins des familles, qui se voient obligées de diversifier l’emploi de leur main d’oeuvre vers des activités non agricoles : artisanat, travail journalier, puis dernièrement, migration internationale. L’analyse technico-économique des systèmes de culture et d’élevage ainsi que la typologie des systèmes de productions mettent en évidence des productivités du travail faibles, dues au manque de terre et à la crise de fertilité, qui ne permettent en aucun cas d’atteindre le seuil de reproduction du système de production, voire le seuil de survie. Face à l’absence d’opportunité de travail extra agricole et à l’avenir incertain du processus migratoire, il convient de soutenir l’agriculture de cette paroisse afin de lui permettre de nourrir sa force de travail et de valoriser monétairement une partie de sa production.

MOTS CLES : Minifundisme, autoconsommation, crise de fertilité, double-activité, migration, Equateur - Andes


http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/herbreteau_memoire.pdf

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Estudio de caso de la parroquia Pindilig : una historia de cambios agrarios

LE RAY Pierre (CNEARC ESAT1)

LE RAY, P. (2006). Estudio de caso de la parroquia Pindilig : una historia de cambios agrarios. In Dinamicas socio-economicas rurales en la cuenca del Paute, Cuenca. Cuenca, Ecuador : CGPaute, FEM, IRD, SIPAE, CNEARC. p. 95-118.

Mémoire valorisé

LE RAY, P. (2004). Diagnostic agraire de la paroisse de Pindilig (Cañar, Equateur). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC ; Nancy : ENSAIA. 111p. [En ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/leray_memoire.pdf

RESUME

Ce diagnostic agraire commandé par la Fondation Ecologique Mazan pour le COPOE vise à apporter des connaissances sur les dynamiques agronomiques et socio-économiques du bassin versant du Paute. L’étude se situe dans la paroisse de Pindilig où l’agriculture a toujours été organisée selon les étages écologiques altitudinaux, depuis la zone habitée (2400-2800m), la plus intensive avec des cultures de maïs en association avec le haricot, jusqu’à la forêt et aux landes d’altitude (3100 mètres et plus) exploitées de manière extensive. C’est le second étage (2800-3100m) qui a connu les plus grands changements après l’ouverture de la route d’Azogues et la réforme agraire de 1973 puisque cet étage occupé par les céréales en rotation avec des jachères longues pâturées principalement par des ovins s’est converti en prairies naturelles et artificielles destinées à l’élevage bovin laitier. Les activités paysannes s’articulent actuellement autour de la production laitière, orientée vers le marché mais le plus souvent combinée à des cultures vivrières majoritairement autoconsommées. Cette spécialisation rapide de la zone a exclu de nombreux paysans qui n’ont pas eu un accès suffisant aux facteurs de production et ont migré en masse vers les États-unis. Ces derniers continuent toutefois de jouer un rôle dans l’agriculture via l’envoi d’argent à la famille restée sur place et participent ainsi au maintien des paysans à Pindilig. Toutefois, la très prochaine signature d’accords commerciaux entre l’Equateur et les États-unis en vue de favoriser les flux de marchandises et de capitaux entre les deux pays risque de plonger cette agriculture de montagne, par nature non concurrentielle, dans un avenir incertain.

MOTS CLES : Région andine, bovin laitier, autoconsommation, migration, libéralisation des échanges, Equateur


http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/leray_memoire.pdf

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Estudio de caso de la parroquia Palmas : cómo se adaptan los pequeños productores andinos a la implementación de una política de

liberalización?

WAWRZYNIAK Virginie (CNEARC ESAT1)

WAWRZYNIAK, V. (2006). Estudio de caso de la parroquia Palmas : cómo se adaptan los pequeños productores andinos a la implementación de una política de liberalización de los intercambios ? In Dinamicas socio-economicas rurales en la cuenca del Paute, Cuenca. Cuenca, Ecuador : CGPaute, FEM, IRD, SIPAE, CNEARC. p. 119-138.

Mémoire valorisé

WAWRZYNIAK, V. (2004). L'accès au foncier, un facteur discriminant face à la libéralisation des échanges ? Diagnostic agraire de la paroisse de Palmas. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC ; Rennes : ENSAR. 104p.

RESUME

Ce rapport présente les résultats de l'étude systémique de la paroisse de Palmas. L’espace est organisé en étages altitudinaux, la forêt naturelle a progressivement laissé place aux cultures, puis aux prairies. Depuis un siècle la forte différenciation de la société agricole se maintient : ce sont ceux qui ont accès aux moyens de production (terre principalement) qui ont les opportunités de capitaliser (à l'exception du boom de la tomate d'arbre qui a permis à des petits propriétaires d'investir grâce au crédit). Les petits propriétaires se maintiennent sur la zone grâce à des fortes relations sociales avec les grands propriétaires. L'étude des systèmes de culture et d'élevage et de leurs logiques internes a permis de comprendre les logiques de chaque exploitant. Chaque système a sa fonction. Alors que le maïs/haricot en association est à but sécuritaire, la tomate d'arbre procure un revenu monétaire. L'élevage a les deux fonctions, la création de ressource pécuniaire augmentant avec la spécialisation. Il existe en effet, un éventail de systèmes d'élevage s'étendant de l'extensif mixte au système à forte orientation vers la production laitière. La différence se base essentiellement sur une gestion différente des prairies. Ces sous-systèmes productifs sont combinés en systèmes de production par les différents exploitants en fonction de leur accès au capital et aux terres. La base de tous les systèmes existant correspond au système vivrier des ouvriers. A ceci se rajoute d'autres stratégies. Certains petits propriétaires ont des systèmes de production avec culture intensive (exigent en travail). Ceux qui ont accès aux terres les valorisent en pratiquant entre autre l'élevage. Actuellement, avec l'ouverture accrue de l'Equateur au marché international et la dollarisation, le contexte économique est de plus en plus difficile. Seuls ceux qui disposent de capital, de terres et valorisent leur main d'oeuvre familiale peuvent renouveler leurs systèmes. La tendance des agro-éleveurs est de se spécialiser. Les petits propriétaires pour maintenir leur système de production ont une 2e activité journalière. Alors que le marché de l'offre de main d'œuvre augmente, celui de la demande baisse. Les agriculteurs journaliers ont de plus en plus de mal à se maintenir sur la zone. Le phénomène de migration vers l'étranger s'amplifie. Ceux qui spécialisent leur élevage risquent également d'être en difficulté. En effet, les accords du Traité de Marché Libre devraient supprimer la barrière protectrice du lait. Au regard de la situation, la solution locale envisagée est de sécuriser les systèmes de production en produisant pour l'autoconsommation, en diversifiant les activités, en recréant des conditions agroécologiques convenables et en s'organisant entre producteurs. Pourtant ces solutions sont à court terme. Les solutions durables dépendent essentiellement des politiques d'appui et de soutien que pourraient mettre en oeuvre les entités régionales et nationales.

MOTS CLES : Élevage, bovin laitier, libéralisation des échanges, migration, Equateur


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Estudio de caso de la parroquia Octavio Cordero Palacios

WILLOT Mélise (CNEARC ESAT1)

WILLOT, M. (2006). Estudio de caso de la parroquia Octavio Cordero Palacios. In Dinamicas socio-economicas rurales en la cuenca del Paute, Cuenca. Cuenca, Ecuador : CGPaute, FEM, IRD, SIPAE, CNEARC. p. 161-180.

Mémoire valorisé

WILLOT, M. (2004). Diagnostic agraire de la paroisse d'Octavio Cordero Palacios (Canton de Cuenca, Province d’Azuay, Équateur). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC, ENSAM. 131p. [en ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/willot_memoire.pdf

RESUME

Le présent document est le fruit de cinq mois de travail au sein du projet « diagnóstico-investigación de las dinámicas socio-económicas de la cuenca alta del río Paute » dans la paroisse d’Octavio Cordero Palacios (canton de Cuenca, province d’Azuay) située au coeur du sillon interandin équatorien. Ce travail s’intègre au projet mis en place par la Fundación ecológica Mazan appuyée par diverses institutions équatoriennes et françaises. Quatre diagnostics agraires ont été réalisés afin d’identifier les dynamiques socio-économiques de l’agriculture paysanne du Haut Bassin versant de la rivière Paute. Ces études sont basées sur des enquêtes utilisant l’approche systémique comme cadre conceptuel pour comprendre la diversité et la complexité des réalités agraires. Au fil de l’histoire les exploitants agricoles ont su mettre à profit les atouts et contraintes des différents étages agroécologiques de cette zone, dont l’altitude est comprise entre 2600 et 3600 m. Jusqu’aux années 50, les terres les plus fertiles de l’étage bas étaient dédiées aux cultures tandis que les animaux étaient menés à pâturer quotidiennement dans les zones communales de l’étage haut, permettant ainsi un transfert de fertilité horizontal. La minifundisation des exploitations combinée aux changements des règles d’accès aux communaux remet en cause tout le fonctionnement de ce système agraire. La mobilité de la main d’oeuvre familiale selon les opportunités de travail extra-agricole est adoptée comme moyen de survie, mais les exploitations n’en sont que plus fragilisées. Cette fragilité est révélée lors de la crise économique, qui affecte encore l’Equateur. C’est le début de la migration internationale. Les principaux facteurs de différenciation des types d’exploitation sont l’accès à la terre et aux innovations techniques. Effectivement se côtoient sur cette zone des exploitations de polyculture-polyélevage en pleine crise de fertilité, des exploitations maraîchères et de moyennes et grandes exploitations laitières. Chacune a ses propres pratiques selon les objectifs du chef d’exploitation et les moyens dont il dispose. Cette inégale répartition du foncier a un impact direct sur la viabilité des exploitations. Aujourd’hui la majorité des exploitants minifundistes d’Octavio Cordero Palacios ne peuvent subvenir aux besoins de base de leur famille. On assiste donc à un véritable exode de la population, qui ne résout en rien les problèmes de fond actuels de l’agriculture paysanne équatorienne.

MOTS CLES : Minifundisation, autoconsommation, pluriactivité, migration internationale, maraîchage, élevage laitier, cultures vivrières, Equateur - Andes


http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/willot_memoire.pdf

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Dinámicas cacaoteras en la costa ecuatoriana

BAINVILLE Sébastien (CNEARC) PIGACHE Maxime (CNEARC, ESAT1)

BAINVILLE, S., PIGACHE, M. (2006). Dinámicas cacaoteras en la costa ecuatoriana. In El mosaico agrario: pluralidades y diversidades socio-económicas en el campo ecuatoriano. Quito : Ed. SIPAE. (sous presse)

Mémoire valorisé

PIGACHE, M. (2005). Un système agraire en mutation : le cas de La Florida, zone de piémont côtier, provinces du Guayas et l'Azuay, Equateur. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 121 p.

RESUME

Ce diagnostic agraire s’inscrit dans un projet de collaboration entre le CNEARC et le SIPAE d’une part, le SIPAE et le SNV d’autre part. A partir d’enquêtes de terrain réalisées dans la zone de la Florida, région de piémont côtier équatorien, l’objectif est de définir le système agraire en place, son évolution et ses dynamiques actuelles. Une attention portée à la structure foncière et au secteur cacaoyer était demandée. L’analyse des potentialités et des contraintes agro écologiques de la zone met en évidence un climat marqué par la « garua », brouillard permanent de saison sèche, qui joue une influence importante sur la mise en valeur agricole de cette région. L’étude de l’évolution de l’écosystème cultivé et de son organisation actuelle révèle une agriculture qui a toujours été très liée aux cycles des marchés d’exportation de produits tropicaux. Le cacao prend une place prépondérante dans ce secteur, secondé par la banane, l’élevage bovin accompagnant ces deux cultures. Le phénomène très inégal de préhension de terres qui s’est opéré, aboutit aujourd’hui à une structure agraire extrêmement différenciée. L’étude technico-économique des systèmes de culture et d’élevage et la réalisation d’une typologie d’exploitations mettent en évidence des formes d’agriculture aux logiques très différentes. Nous avons d’un côté des exploitations capitalistes générant des revenus importants pour le propriétaire rentier. Celles-ci sont dans une logique extensive ou dans la réorientation vers une nouvelle variété de cacao, le CCN51. De l’autre côté, des agriculteurs familiaux sont confrontés à la baisse de leur revenu agricole. Les voies qui s’offrent à ces derniers sont celle de l’intensification : cacao CCN51 ou banane organique et équitable pour ceux qui en ont les moyens financiers ; celle de la vente de leur force de travail présentant un coût d’opportunité intéressant ; celle de la migration internationale. Les niveaux de productivité du travail et de la terre atteints par le cacao CCN51, provoquent son extension considérable au sein de tous les types d’exploitations ces dernières années. Ce nouveau cycle engendre un certain nombre de conséquences importantes, notamment le déclin du cacao « national ». L’organisation du secteur cacaoyer et l’intervention de l’état sont nécessaires pour assurer la prise de conscience des conséquences de ce phénomène et tenter d’en assurer sa régulation vers un avenir durable.

MOTS CLES : Cacao, Structure foncière, Intensification, Coût d’opportunité, Migration, Piémont côtier, Equateur


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Solidaridad familiar y movilidad espacial : los dos pilares de las estrategias de supervivencia de las familias campesinas de la cuenca alta

del río Mira

HELIES Ophélie (CNEARC, ESAT1) ITURBURUA Sabine (CNEARC, ESAT1)

HELIES, O., ITURBURUA, S. (2006). Solidaridad familiar y movilidad espacial : los dos pilares de las estrategias de supervivencia de las familias campesinas de la cuenca alta del río Mira. In El mosaico agrario: pluralidades y diversidades socio-económicas en el campo ecuatoriano. Quito : Ed. SIPAE. (sous presse)

Mémoire valorisé

HELIES, O., ITURBURUA, S. (2005). Una agricultura en equilibrio frágil: gestión diaria del riesgo por una diversificación de actividades. diagnóstico agrario de la cuenca alta del río Mira. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 143 p.

RESUME

Ce diagnostic agraire, souhaité par Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière, vise à évaluer le projet Valor–Chota d’implantation du figuier de barbarie (pour la production de fruits et de cochenilles). Il doit, d’une part, apporter de nouvelles pistes de réflexion sur les dynamiques agraires et d’autre part, proposer de nouvelles actions sur les thèmes d’accès et de gestion des ressources naturelles (eau, terre). Le lieu d’étude, la vallée du fleuve Mira, est une vallée inter-andine située au nord de l’Equateur, à proximité de la frontière Colombienne. Cette vallée, lieu de vie d’une population noire, est organisée en 2 étages altitudinaux (1280 m à 3200 m) : un étage chaud et sec et un étage tempéré. Ces 2 zones sont contrastées tant par leurs caractéristiques climatiques et géomorphologiques que par leur mise en valeur agricole. Marquée par l’esclavagisme et la monoculture de canne à sucre sous irrigation, cette zone a vu naître, lors de la réforme agraire de 1964, une agriculture familiale propriétaire. Les stratégies de ces exploitations se sont différenciées selon l’accès aux zones agro écologiques: une zone basse d’agriculture minifundiste orientée vers la production maraîchère et une zone haute accidentée où cohabitent cultures et élevage bovin. Cependant deux haciendas, aux productions intensives (fleurs coupées ou vaches laitières), persistent en fond de vallée. La division des terres par héritage et les fluctuations de prix des cultures maraîchères sont à l’origine de vagues d’émigration vers les grandes villes équatoriennes. Cette migration n’est pas un exode rural puisque s’entretiennent des flux importants de personnes, d’argent et de produits agricoles. Seuls ces échanges au sein de réseaux familiaux et d’affinité permettent à tous d’équilibrer leur trésorerie annuelle et d’atteindre une qualité de vie minimale. Cependant, ces liens restent fragiles et leur prise en compte est indissociable à toute tentative d’amélioration du système productif agricole.

MOTS CLES : Culture maraîchère, canne à sucre, migration urbaine, mobilité de la main d’œuvre, zone d’altitude, groupe ethnique, exploitation agricole familiale, évaluation de projet, Equateur-Sierra, Ibarra


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Subir al páramo o bajar a la ciudad : paradójica de una agricultura minifundista en la Sierra ecuatoriana

LACOUR Marie (CNEARC, ESAT1) VAILLANT Michel (IFEA, INA-PG)

LACOUR, M., VAILLANT, M. (2006). Subir al páramo o bajar a la ciudad : paradójica de una agricultura minifundista en la Sierra ecuatoriana. In El mosaico agrario: pluralidades y diversidades socio-económicas en el campo ecuatoriano. Quito : Ed. SIPAE. (sous presse)

Mémoire valorisé

LACOUR, M. (2005). Monter sur le paramo ou descendre à la ville : la dynamique d'une agriculture familiale de la Sierra Equatorienne ? : diagnostic agraire de Santa Rosa. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC, ENSAM. 144 p.

RESUME

Ce diagnostic agraire concerne six communes de la paroisse de Santa Rosa, zone rurale de la cordillère occidentale des Andes Equatoriennes. Il vise à comprendre les dynamiques de cette agriculture familiale minifundiste, qui doit faire face à une pression très forte sur les ressources en terre et eau, pourtant indispensables aux économies paysannes. Le système agraire actuel de Santa Rosa s’est construit à partir d’un milieu de montagne étagé. La multitude de petites exploitations diversifiées qui composent le paysage actuel est le résultat de l’artificialisation de ce milieu par les agriculteurs, qui ont adapté leurs systèmes productifs pour pouvoir faire vivre une population de plus en plus nombreuse. Aujourd’hui, grâce à la proximité de la ville d’Ambato, nœud de communication et d’échanges de tout le pays, l’agriculture à haute productivité de la terre pratiquée à Santa Rosa est intégrée au marché et complémentée par des activités extra agricoles. Les dernières évolutions historiques ont conduit à la mise en place de systèmes exigeants en travail, capital et intrants chimiques, avec des cultures telles que la mûre ou l’arboriculture fruitière, ou encore à des systèmes intensifs d’élevage de petits animaux. Malgré un accès aux ressources en terre et en eau limité pour tous, les agriculteurs sont différenciés entre eux par l’accès au capital et une distribution historique inégale des moyens de production. L’agriculture de Santa Rosa est créatrice de richesses et d’emplois, elle fournit en produits agricoles le marché intérieur et contribue au maintien d’un tissu rural dynamique. L’étroite association entre les productions végétales et l’élevage, au sein de systèmes de production diversifiés, lui confère une grande capacité de résistance. Malgré cela, les fondements de cette agriculture sont menacés. La pression sur les ressources naturelles ne cesse de croître, avec notamment une dynamique pionnière sur les paramos, prairies naturelles d’altitude qui régulent les débits en eau d’irrigation. L’évolution des prix agricoles en ciseaux, les orientations économiques vers une libéralisation des échanges et un marché de l’emploi peu favorable à Ambato affaiblissent les économies familiales. L’agriculture de Santa Rosa, performante et créatrice de richesses résulte donc d’un équilibre fragile. Face à une marge de manœuvre restreinte et au vu d’intérêts et solutions parfois contradictoires à l’échelle locale, la situation de Santa Rosa pose la question de la répartition foncière à l’échelle nationale et des politiques économiques adoptées par le pays.

MOTS CLES : Minifundisme, agriculture familiale à haute productivité de la terre, pluriactivité, gestion de l’eau, montée frontière agricole, gestion ressources naturelles, Sierra Andine, Equateur


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Preservación del bosque seco e intensificación agropecuaria en Cazaderos: ¿Se inclinará la balanza?

LE GALL Angèle (CNEARC, ESAT1)

LE GALL, A. (2006). Preservación del bosque seco e intensificación agropecuaria en Cazaderos: ¿Se inclinará la balanza?. In El mosaico agrario: pluralidades y diversidades socio-económicas en el campo ecuatoriano. Quito : Ed. SIPAE. (sous presse)

Mémoire valorisé

LE GALL, A. (2005). Agriculture, élevage et protection de la forêt sèche : quel équilibre ? Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 144 p.

RESUME

Entre les Andes et le littoral Pacifique, en continuité du désert côtier péruvien, se développe dans le Sud Ouest de la province de Loja un écosystème particulier pour l’Equateur : la forêt sèche. Relativement isolées dans ce milieu au climat aride et extrêmement variable, des populations y ont développé des activités agricoles et d’élevage. Historiquement c’est le domaine de grandes haciendas produisant de la viande bovine à moindre coût auxquelles sont associées de petites exploitations qui mettent en oeuvre d’ingénieuses combinaisons d’activités, tirant profit des potentialités de différents étages agroécologiques tout au long de l’année. Si les grandes exploitations ont disparu au cours des différents événements qui ont affecté cette région frontière de l’Equateur, l’agriculture familiale, quant à elle, s’est maintenue. Toutefois, un certain nombre de modifications ont été apportées au système traditionnel. Entre autres, une différenciation pour l’accès aux différents étages s’effectue entre les familles. Une artificialisation croissante modifie également l’intérêt de chaque zone avec en particulier l’irrigation des terrasses alluviales, les vega, qui en font un élément fondamental des systèmes actuels. Certains éléments sont maintenus comme la gestion commune de grands espaces ouverts de forêt sèche pour l’élevage de différents animaux, le campo abierto. Adaptation à leur situation marginale et stratégie de gestion du risque dans cet environnement variable, les agriculteurs combinent donc une diversité d’activités dont les produits sont principalement destinés à l’autoconsommation. Les richesses ainsi créées sont alors intéressantes pour maintenir une population sur cette frontière sujette à conflits avec le Pérou. Il convient donc de s’intéresser à ces activités fragiles pour limiter les mouvements d’exode rural, dans un contexte national qui ne permet pas d’absorber cette main d’œuvre. Face à des préoccupations environnementales croissantes pour cet écosystème original, un nouvel enjeu est de concilier agriculture, élevage et conservation d’un milieu naturel. Il faudra pour ce faire garder à l’esprit un certain nombre d’éléments qui permettent non seulement le bon fonctionnement de systèmes productifs mais aussi le maintient d’un équilibre avec cet environnement.

MOTS CLES : Forêt sèche, autoconsommation, élevage extensif, pâturage communal, maïs, isolement, diversification, environnement, Equateur


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Ouvrage MALI

Initiation à une démarche de dialogue : étude de l'agriculture dans le village de Fégoun au nord de Bamako au Mali

BENKAHLA Amel (CNEARC, ESAT1) FERRATON Nicolas (CNEARC) BAINVILLE Sébastien (CNEARC)

BENKAHLA, A., FERRATON, N., BAINVILLE, S. (2003). Initiation à une démarche de dialogue : étude de l'agriculture dans le village de Fégoun au nord de Bamako au Mali. Paris : Ed. GRET Observer et comprendre un système agraire (Agridoc). 125p.

Mémoire valorisé

BENKAHLA, A. (2002). Un système agraire en crise: le cas du village de Fégoun, région de Koulikoro, Mali. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 134p.

RESUME

Cette étude, qui se situe dans la région de Koulikoro, au Mali, a été effectuée en collaboration avec l'Institut Polytechnique Rural de Katibougou afin de mieux connaître les systèmes de production de la zone, de montrer l'intérêt de l'approche systémique et entre dans un cadre plus large de début de collaboration entre le CNEARC et l'IPR. Le village de Fégoun se situe en zone sahélienne, où la pluviométrie, avec ses irrégularités, assure tout juste les besoins des cultures. Les agriculteurs limitent donc les risques en diversifiant leurs activités. Bien que la céréaliculture pluviale effectuée dans la plaine domine, la riziculture dans les bas-fonds et le maraîchage de contre-saison sur les berges du Niger sont pratiqués dans quasiment toutes les exploitations. Coincé entre le fleuve Niger, les Monts Manding, la forêt classée de la Faya et les localités voisines, le finage villageois arrive cependant à saturation. Depuis déjà plusieurs années, avec la croissance démographique, les jachères deviennent de plus en plus rares et beaucoup d'exploitations doivent trouver d'autres solutions pour renouveler la fertilité de leurs sols. Différents modes de reproduction de la fertilité des terres sont donc adoptés selon les systèmes de production. Certains systèmes de production ont une trésorerie suffisante pour pouvoir acheter de l'engrais minéral, d'autres apportent les déjections de leur troupeau, un troisième type effectue de la jachère à l'écart du village et une dernière catégorie de systèmes de production se trouve dans une impasse. Cette dernière catégorie d'exploitations ne dispose en effet ni de la trésorerie nécessaire pour acheter de l'engrais, ni d'un cheptel important, ni d'assez de main d'œuvre pour pouvoir s'installer loin du village pour faire de la jachère et se retrouve donc confrontée à une grave crise de la fertilité. Cela entraîne une baisse de leurs rendements, une dégradation de leurs revenus qui oblige les jeunes actifs, quel que soit leur sexe, à partir en exode à la saison sèche. Pour sortir de cette crise, il est nécessaire que ce type d'exploitations puisse accéder aux engrais minéraux afin d'éradiquer la baisse de leurs rendements et retrouver une situation économique un peu plus viable. Cependant, devant l'absence actuelle de structures pouvant permettre à ce type d'exploitations d'accéder à un crédit, une intervention de l'Etat serait peut-être nécessaire pour pouvoir sortir ces exploitations de la situation de crise dans laquelle elles se trouvent.

MOTS CLES : Système de production, céréaliculture pluviale, pression démographique, Mali - Koulikoro


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Ouvrage NICARAGUA

El financiamento rural : impacto en el desarrollo de la agricultura familiar

CHAFFOTTE Lydie (CNEARC, ESAT2-DEV) VAN DEN BERG Astrid (CNEARC, ESAT2-DEV)

CHAFFOTTE, L., VAN DEN BERG, A. (2004). El financiamento rural : impacto en el desarrollo de la agricultura familiar ; análisis de impacto de los creditos otorgados por FUNDESER en La Dalia, Matagalpa, Nicaragua. Proyecto Zona Norte, Berg. Managua : EDITARTE. 368p.

Mémoire valorisé

CHAFFOTTE, L., VAN DEN BERG, A. (2003). Le financement rural: impact sur le développement de l'agriculture familiale: étude de la caisse rurale de FUNDESER à La Dalia, Matagalpa, Nicaragua. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEV. Montpellier : CNEARC. 250p.

RESUME

Cette étude a été demandée par l'ONG nicaraguayenne FUNDESER qui gère depuis 1997 un réseau de 12 caisses de micro-crédit, réparties sur l'ensemble du pays. L’objectif était d’étudier l'impact des crédits de libre-disponibilité proposés par FUNDESER à La Dalia, afin d’améliorer l'adéquation entre offre et demande de crédits de la population rurale. Le canton de La Dalia se situe au cœur des montagnes centrales du Nicaragua. Cette zone productrice de café présente, à l’image du pays, une inégale répartition des ressources foncières qui conduit à une différenciation sociale exacerbée. En effet, 17 % de la population ont pour seule ressource la vente de leur main d'œuvre. De plus, les producteurs capitalistes représentent 2 % de la population, mais occupent 43 % des terres, alors que les producteurs sans-terres, minifundistes et familiaux, constituent 77 % de la population et cultivent seulement 34 % des superficies. D'autre part, ceux-ci pratiquent exclusivement des systèmes de production "à dominante vivrière", les plus performants en terme de productivité de la terre. Par contre, les systèmes capitalistes "à dominante caféière et élevage" nécessitent des investissements en capital fixe tels, qu'ils ne sont pas rentables sans l'exploitation de travailleurs qui permettent de dépasser les surfaces maximales par actif du système. Il est donc de l'intérêt général de favoriser l'agriculture familiale, tant du point de vue social qu'économique. Or, depuis trois ans, la chute des prix du café, les incidents climatiques successifs et les politiques du gouvernement aggravent la situation de l'agriculture familiale. Cette crise se traduit par de nombreuses manifestations de révoltes des paysans, pour réclamer des moyens de produire : de la terre et des financements. Les principaux besoins financiers des producteurs "vivriers" sont liés à leurs déficits de trésorerie. Seul le système de libre-disponibilité permet de résoudre ces difficultés. La nature de l'offre de FUNDESER correspond particulièrement aux besoins des producteurs et leur permet d'entrer dans des dynamiques de capitalisation. Néanmoins, face à vulnérabilité des petits producteurs et aux comportements opportunistes, nous pouvons envisager des modifications dans les modalités d'accès au crédit. Nous évoquons ainsi les possibilités de mise en place de crédits sur des cycles plus courts, d'amélioration du suivi des clients par la caisse, d'organisation de systèmes d'épargne et d'assurance santé, etc. De telles mesures doivent s'accompagner de projets à l'échelle régionale : un soutien des structures telles que la UCA et les institutions financières existantes, un accès à de nouvelles filières de commercialisation du café pour les caféiculteurs familiaux, une aide au stockage, etc. Cependant, pour que ces actions soient efficaces, elles ont besoin du soutien des politiques nationales pour renforcer l'agriculture familiale. Or, l'arrêt des politiques de crédit depuis 1990, les programmes favorables à l'agriculture capitaliste et à la concentration foncière, le PPP et surtout le désintérêt du gouvernement vis à vis des questions foncières, nous montrent que ce n'est pas le cas.

MOTS CLES : Caisse, financement, crédit, café, paysan sans-terre, minifundiste, Nicaragua


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Film documentaire ÉQUATEUR

« El campo no aguanta más »

VENOT Claire (CNEARC, ESAT1) VIGOT Alexandre (CNEARC, ESAT1)

VENOT, C., VIGOT, A. (2005). « El campo no aguanta más », film documentaire 17 minutes, Equateur, VO espagnol sous-titré français, Hhaké Runa production.

Mémoire valorisé

VENOT, C., VIGOT, A. (2004). Diagnostic agraire sur le thème de la souveraineté alimentaire, région d'Empalme, Guayas, Equateur. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 58p. [en ligne] http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/venot_vigot_memoire.pdf

RESUME

Ce rapport présente les résultats du diagnostic agraire réalisé d’Avril à Août 2004 dans le canton d’ « Empalme » au nord de la région de Guayas. Ce travail fait suite à la demande de la fondation Maria Luisa Gomez de le Torre (FMLGT), liée à la confédération paysanne équatorienne. La fondation est financée en grande partie par HEIFFER, une ONG américaine. Elle promeut la souveraineté alimentaire à travers le soutien aux communautés paysannes réalisé par les extensions dans différentes régions du pays. Notamment sur la côte, l’extension de l’Empalme travaille avec 8 communautés. Le diagnostic agraire apporte une aide à la fondation, au niveau local pour orienter les actions et les projets et à un niveau national, il permet d’apporter des informations pour renforcer la politique des compañeros face au thème de la souveraineté alimentaire. Les entretiens, base du diagnostic agraire, ont été réalisés dans 3 communautés représentatives de la zone. Bien que récemment peuplée, la zone a vu sa végétation initiale disparaître : la forêt tropicale humide a laissé la place à de vastes bananeraies et haciendas d’élevage bovin. On retrouve aussi au sein de ce système agraire, des exploitations familiales dont l’étude de l’histoire agraire a mis en évidence les différences : si certaines continuent de développer une agriculture diversifiée ; d’autres se sont spécialisées dans la monoculture de maïs avec les techniques issues de la révolution verte. Ainsi coexistent, avec les deux systèmes de production type haciendas, cinq systèmes de production pratiquant l’agriculture familiale et qui se différencient selon leur activité principale (maïs hybride, jardin agroforestier, cacao, élevage bovin, plantain...) et leur niveau de diversification. Les exploitations les plus diversifiées sont celles qui s’en sortent le mieux, et comme le montre le travail de modélisation, se sont les plus à même de pouvoir supporter les futures baisses de prix consécutives à une libéralisation des échanges (qui prendrait forme avec le futur TLC -Traité de Libre Commerce-, accord bilatéral avec les États-unis). Promouvoir la souveraineté alimentaire nécessite donc de renforcer ces systèmes de production familiaux viables, seule alternative aux haciendas produisant pour l’exportation.

MOTS CLES : Agriculture familiale, sécurité alimentaire, diversification de la production, révolution verte, maïs hybride, système agroforestier, élevage, libéralisation des échanges, Equateur - Guayas


http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agrifamequateur/memoire/venot_vigot_memoire.pdf

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Film documentaire PÉROU

« Ceux d’en haut »

LE CAPITAINE Erwan (CNEARC, ESAT2-VALOR) SERVADIO Charlotte (CNEARC, ESAT2-VALOR) BRECHOT Germain (monteur indépendant)

LE CAPITAINE, E., SERVADIO, C., BRECHOT, G. (2006). « Ceux d’en haut », film documentaire 26 minutes, Pérou, Huancavelica. VO espagnol, sous-titré français. Hhaké Runa production.

Mémoire valorisé

LE CAPITAINE, E., SERVADIO, C. (2006). Grano para moler... Valorizar dunamicas territoriales alrededor de los cereales en el Peru, Departamento de Huancavelica. VSF-CICDA. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 210p. [synthèse en ligne] http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/libre_echange/

RESUME

Cette étude, réalisée pour l’ONG VSF-CICDA sur une durée de 6 mois de terrain, visait (i) d’une part à capitaliser et à produire des données pouvant aider à la compréhension des dynamiques des filières céréales (blé, orge, avoine, quinoa, amarante) dans le département andin de Huancavelica, et (ii) d’autre part à créer un système de référence commun et activer des dynamiques d’actions collectives entre les différents acteurs de la sécurité alimentaire. Un diagnostic des systèmes de culture incluant des céréales, basé sur des entretiens non-directifs et la bibliographie existante, a permis d’analyser les productivités de la terre et du travail des différentes céréales, expliquant le désintérêt des agriculteurs pour les céréales « andines ». Une analyse de l’environnement économique péruvien depuis les années 80 a permis de faire apparaître un système [production – vente – consommation] et d’émettre l’hypothèse d’un replis vers l’autoconsommation des paysans lorsque les conditions du marché lui deviennent défavorables. Sur cette base, un diagnostic des filières céréales depuis le département de Huancavelica a permis de comprendre la place économique, mais aussi sociale de chaque acteur au sein de cette filière. Il a conduit à manier des concepts d’économie des réseaux et des proximités, ainsi que la notion de Système Agro-alimentaire Localisé. La synthèse de ces deux diagnostics a permis de définir les conditions nécessaires à réunir pour activer des dynamiques d’actions collectives autours des filières céréales pouvant entraîner un développement économique régional, et comment les acteurs du développement pouvaient intervenir efficacement, tout en tenant compte des accords de libre échange sur le point d’être signés.

MOTS CLES : Céréale, politique alimentaire, économie rurale, agroindustrie, moulin, Pérou - Huancavelica


http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/libre_echange/

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Diaporama ARGENTINE

« Le lama au fil des Andes »

CHAMPURNEY Nicolas (CNEARC, ESAT1) GUILLAUD Nicolas (CNEARC, ESAT1) PEREAU Gilles (CNEARC, ESAT1) GAULIER Aurore (CNEARC, ESAT1)

CHAMPURNEY, N., GUILLAUD, N., PEREAU, G., GAULIER, A. (2005). Le lama au fil des Andes. Diaporama de 20 minutes. In 8ème festival des Globe Trotteurs, Aventure du Bout du Monde (ABM), 11 et 12 mars 2005, Avignon, France


CHAMPURNEY, N., GUILLAUD, N. (2004). Analyse des facteurs de différenciation des sytèmes de production à Cieneguillas, puna, Argentine. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 154p.

GAULIER, A., LEPROVOST, H. (2003). La place de l'élevage de lama dans les systèmes de production d'une communauté de la puna argentine: El Toro. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 90p.

GARNIER, D., PEREAU, G. (2003). Quelle place et quels rôles pour l'agriculture à Cusi Cusi, communauté de la Puna argentine. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 110p.

RESUME (GARNIER, PEREAU)

Acopios de Comunidades Andinas est une organisation d'éleveurs de lamas, producteurs de laine qui regroupe plusieurs communautés isolées de la Puna argentine, une région d'altitude, très sèche, au climat extrême. Cusi Cusi est l'une de ces communautés qui a créé, il y a huit ans, la coopérative agroganadera de la Cuenca del Rio Grande de San Juan. Ce diagnostic agraire de la communauté a pour objectifs d'identifier ses atouts et contraintes et la place de l'élevage, afin de pouvoir mieux positionner les interventions de ces organisations. Il y a soixante ans, l'économie de la communauté était essentiellement agricole, fondée sur l'élevage transhumant extensif de lamas et de petits ruminants (ovins, caprins), une production végétale très limitée et des échanges interrégionaux. Depuis cette époque, l'économie de la communauté a connu d'importants changements. Des opportunités d'emplois non agricoles sont apparues pour les membres de la communauté, une économie monétaire s'est développée et la nature des échanges a été complètement transformée. Par conséquent, l'agriculture a aujourd'hui un nouveau rôle dans la communauté : elle permet avant tout aux familles de sécuriser leurs revenus. Face à l'incertitude des possibilités de travail extra agricole, l'élevage de lama, l'espèce la plus adaptée à ce milieu hostile, reste la base des activités agricoles de la communauté et constitue une activité de sécurité assez souple pour s'adapter aux emplois extra-agricoles. D'autres éleveurs associent le lama aux ovins et caprins. Ils dégagent alors un revenu agricole plus élevé, mais au prix d'un travail plus important. L'importance de l'élevage dans la communauté dépend beaucoup des possibilités d'emploi extra agricole. En période de difficultés économiques, comme celles que connaît l'Argentine, l'élevage permet aux Cusi Cuseños d'avoir une activité et un revenu relativement sûrs. L'enjeu pour la communauté est donc de sécuriser les revenus de l'agriculture, à travers la mise en place de filières sûres d'écoulement des produits spécifiques de Cusi Cusi, à des prix élevés. C'est exactement cet objectif que s'est fixé Acopios de Comunidades Andinas.

MOTS CLES : Lama, puna, organisation d’éleveurs, Andes, Argentine


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FORETS

ET

AGROFORESTERIE

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Article – comité de lecture BRÉSIL

Adoption d'innovations agroforestières à Barra do Turvo (Sao Paulo)

ROUSSELET Adeline (CNEARC, ESAT2-AGIR)

ROUSSELET, A. (2004). Adoption d'innovations agroforestières à Barra do Turvo (Sao Paulo, Brésil). In Cahiers Agricultures, vol. 13, n° 5, p. 391-402. [En ligne] http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/print/e-docs/00/04/07/02/resume.md

Mémoire valorisé

ROUSSELET, A. (2002). Les systèmes agroforestiers, une alternative durable à la défriche brûlis? Essais d'introduction à Barra Do Turvo, municipe de l'état de Sao Paulo soumis à une législation environnementale restrictive (Vale Do Ribeira, Mata Atlantica, Brésil). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 120p.

RESUME

Des systèmes agroforestiers (SAF) sont développés depuis 6 ans à Barra do Turvo, municipe du Vale do Ribeira, région la plus pauvre de l'État de São Paulo. Ces modes de gestion du milieu offrent des alternatives techniques intéressantes pour une agriculture familiale en situation critique, soumise à la chute de fertilité des terres, à des lois environnementales drastiques, à la concentration des terres et à une commercialisation difficile. En 2002, le processus de changement technique concerne moins de 10% des exploitations familiales du municipe. Les SAF " basés sur la régénération " sont basés sur le principe de succession des espèces et ont pour objectif la récupération des ressources naturelles. Ils sont issus d'un modèle développé dans le contexte similaire de Malta Atlantica (forêt atlantique brésilienne). A Barra do Turvo, ce modèle est appliqué dans des bananeraies abandonnées mais également dans des aires dégradées par des pratiques inadaptées à des terres pentues sensibles à l'érosion. Dans d'autres cas, la nouveauté est simplement " greffée " au mode de culture traditionnel. Par le biais d'un suivi d'exploitations mensuel étalé sur une année, nous avons évalué les impacts technico-économiques et sociaux de l'introduction des SAF. Les agriculteurs développent diverses stratégies autour de la nouveauté : certains maîtrisent les techniques agroforestières du modèle ; d'autres combinent cultures vivrières et techniques agroforestières, pour eux l'agroforesterie constitue une diversification supplémentaire du système d'activité. Et un certain nombre d'agriculteurs ne s'intéresse aux SAF que pour capter des ressources du projet et profiter d'un accès au marché. Le projet procure aux agriculteurs un revenu commercial régulier. Le revenu des producteurs sans bétail ou en phase de capitalisation est amélioré. Mais l'introduction de SAF représente peu de risques du point de vue économique car elle est surtout coûteuse en main d'œuvre. De plus, la valeur moyenne de l'implantation des SAF est inférieure à celle des autres systèmes de couverture du sol. Au niveau social, une conscientisation environnementale des agriculteurs émerge, de nouveaux emplois sont créés, mais des conflits intergénérationnels et des phénomènes d'exclusion apparaissent. Des réseaux de pairs sont activés, avec création d’espaces de dialogue très favorables à la mobilisation des savoirs et à la création de nouvelles normes communes. Cette étude d'impact montre donc que subventionner des SAF est légitime dans la recherche d'un développement durable. Dans l'immédiat, il s'agit de consolider l'accès au marché tout en impliquant au maximum les producteurs dans la recherche de nouvelles voies de commercialisation. Il est également important de renforcer l'accompagnement technique et de mieux mettre en valeur la biodiversité locale. Enfin, il est essentiel de garantir le droit d'utilisation des essences natives présentes dans les futures agroforêts afin d'assurer la durabilité de ces systèmes pérennes.

MOTS CLES : Systèmes agroforestiers, défriche brûlis, changement technique, lois environnementales, étude d’impact, suivi d’exploitation, agroécologie, Brésil

FORETS ET AGROFORESTERIE N°55.

http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/07/02/resume.md?type=text.html

http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/07/02/resume.md?type=text.html

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Article - comité de lecture KENYA

Évolution des marges agricoles de la forêt protégée de Kakamega (ouest kényan) : une dynamique sous surveillance

PASCAL Peggy (CNEARC, ESAT1) TIERS Sophie (CNEARC, ESAT1) DOSSO Mireille (CNEARC)

PASCAL, P., TIERS, S., DOSSO, M. (2004). Évolution des marges agricoles de la forêt protégée de Kakamega (ouest kényan) : une dynamique sous surveillance. In Cahiers Agricultures, numéro spécial « Ressources et Territoires », vol. 13, n° 6, p. 473-479. [en ligne] http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/print/e-docs/00/04/0D/51/resume.md

Mémoire valorisé

PASCAL, P., TIERS, S. (2002). Développement agricole aux marges de la forêt protégée de Kakamega, ouest Kenyan: une dynamique sous surveillance. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 200p.

RESUME

La forêt de Kakamega, dans l'Ouest du Kenya, couvre environ 240 km². Cette forêt, protégée par un ensemble de législations depuis 1923, constitue un résidu de la ceinture forestière Guinéo-Congolienne qui traversait l'Afrique il y a plusieurs millénaires. Sanctuaire de biodiversité, cette forêt de renommée internationale est au coeur de plusieurs campagnes internationales de "conservation des ressources naturelles". Cependant, sur les marges forestières, les densités démographiques s'échelonnent entre 400 et 1300 habitants au km² et bien que les sols y soient de bonnes potentialités, les conditions de vie sont de plus en plus difficiles (SAU moyenne de 0,8 ha). L'une des stratégies d'adaptation à la pauvreté croissante, que les populations locales ont mis en place, est le prélèvement illégal de produits forestiers, ce qui, à terme, menace la pérennité de la forêt. L'étude commanditée par l'ICRAF a pour but de comprendre la diversité et la dynamique des modes de mise en valeur agricole actuels autour de la forêt. Actuellement, sur les marges agricoles de la forêt les agriculteurs les plus nombreux font partie de l'ethnie Luhya. Ces populations se sont installées les premières aux abords de la forêt et l'ont défrichées. Cet espace forestier fut pendant des siècles au coeur de leurs traditions et de leur système de mise en valeur du milieu. La dimension historique de cette étude fait ressortir la rapide évolution du système agraire, qui en mois de 200 ans est passé d'un système basé sur la culture itinérante à jachères forestières à un mode de mise en valeur agricole particulièrement intensif dans lequel l'accès à la forêt est interdit. Une forte pression démographique a entraîné un morcellement accru des terres et a participé à une augmentation très rapide de la pauvreté. A cela s'ajoute l'étau législatif relatif à l'accès à la forêt qui constitue une contrainte essentielle pour les populations locales. Tout cela a participé à la mise en place d'une crise agraire de grande ampleur pesant sur le quotidien des populations. La dimension socio-économique de l'étude et plus particulièrement la construction d'une typologie d'unités familiales s'attache à montrer les différentes stratégies d'ajustement mises en place par les agriculteurs au sein des cinq différents sous-ensembles géographiques qui se sont distingués au fil du temps. On retiendra tout particulièrement que selon les zones, les agriculteurs les plus défavorisés constituent entre 30% et 95% des exploitations. Cette proportion ne cesse de croître. Elle présente enfin un questionnement sur les problématiques de gestion des ressources naturelles dans un milieu caractérisé par une paupérisation importante et s'attache à prouver la nécessité de mettre en oeuvre des actions collectives afin de remettre (enfin) les agriculteurs et les communautés rurales au coeur des projets de développement.

MOTS CLES : Pauvreté, crise agraire, gestion collective des ressources naturelles, Kenya


http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/print/e-docs/00/04/0D/51/resume.md

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Article - comité de lecture KENYA

La forêt protégée de Kakamega (ouest Kenya) entre 2 futurs immédiats : destruction annoncée ou gestion concertée ?

POISSONNET Mickael (CNEARC, ESAT1) BRUDO Vincent (CNEARC, ESAT1) DOSSO Mireille (CNEARC)

BRUDO, V., POISSONNET, M., DOSSO, M. (2006). La forêt protégée de Kakamega (ouest Kenya) entre 2 futurs immédiats : destruction annoncée ou gestion concertée ? In Cahiers Agricultures, septembre-octobre 2006, vol. 15, n° 5, p. 409-415. [en ligne] http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/1F/3B/resume.md?type=text.html

Mémoire valorisé

BRUDO, V., POISSONNET, M. (2003). Analyse des différents usages de la forêt de Kakamega (Ouest Kenya) et de leur contribution à la vie socio-économique dans la perspective d'une gestion concertée. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 110p.

RESUME

La forêt de Kakamega, située dans la province du Western Kenya, est mondialement renommée pour sa biodiversité. Mais ce patrimoine naturel est menacé par une forte pression foncière des communautés rurales alentour. Ainsi, la forêt de Kakamega est au cœur d’un conflit entre l’État et les communautés rurales. Notre étude montre que l’État a établi des lois de protection de la forêt sans consultation des agriculteurs. Pour cette raison, ces lois ne sont pas reconnues par les agriculteurs qui continuent de prélever en forêt. En effet, même si la vente de produits forestiers est interdite, elle contribue pour une part comprise entre 10 et 85 % du revenu des agriculteurs. Dans le cadre d’une nouvelle politique de gestion de la forêt de Kakamega, il est nécessaire de trouver des alternatives permettant de générer des revenus pour les agriculteurs tout en assurant la préservation de la forêt. Ainsi, l’appui au développement des associations d’agriculteurs, la sensibilisation à l’intérêt de la plantation d’arbres dans les concessions et le développement d’un tourisme social complétant un tourisme écologique déjà présent sont des initiatives à encourager. Les agriculteurs prendraient ainsi conscience de la renommée internationale de la forêt et de l’intérêt de la conserver dans une perspective de gestion concertée.

MOTS CLES : Forêt tropicale humide, usage, usagers, dégradation des ressources naturelles, gestion collective, Kenya


http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/1F/3B/resume.md?type=text.html

http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/agr/e-docs/00/04/1F/3B/resume.md?type=text.html

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Article - comité de lecture CAMEROUN, GUYANE

Espoirs et difficultés du transfert de la gestion forestière à deux communautés de Guyane et du Cameroun

POISSONNET Mickael (CNEARC, ESAT) PARMANTIER Alexis (UK Leuven) WYNGAARDE Brigitte BIFANE ELLE Emmanuel DEMEVOIS Julien LESCUYER Guillaume (CIRAD)

POISSONNET, M., PARMANTIER, A., WYNGAARDE, B., BIFANE ELLE, E., DEMENOIS, J., LESCUYER, G. (2006). Espoirs et difficultés du transfert de la gestion forestière à deux communautés de Guyane et du Cameroun. In Bois et Forêt des Tropiques, 2006(3), n°289, p. 5-16.

Mémoire valorisé

POISSONNET, M. (2005). Mise en œuvre de la gestion forestière décentralisée au Cameroun : impacts politiques, socio-économiques et environnementaux d’un processus en apprentissage. Mémoire ESAT2-DIAT, option FRT. Montpellier : ENGREF, CNEARC. 132 p.

RESUME

Le discours international sur la gestion des forêts tropicales promeut la nécessité d’impliquer les populations locales dans la gestion des ressources forestières à travers la valorisation des pratiques et des savoirs traditionnels. Au Cameroun, la nouvelle loi forestière de 1994 offre aux populations locales de nouvelles possibilités de développement notamment par la mise en œuvre de trois modes de gestion forestière décentralisée : la Redevance Forestière Annuelle, la Forêt Communale et la Forêt Communautaire. L’étude réalisée dans la province Sud du Cameroun a pour objectif de confronter les modalités légales de ces procédures de décentralisation aux applications sur le terrain. Plus précisément, elle tente de répondre à la question suivante : comment les pratiques forestières actuelles des villageois ont-elles été influencées par les nouvelles réglementations forestières en matière de gestion décentralisée des ressources et comment ces pratiques affectent à leur tour le niveau de biodiversité des forêts gérées dans le cadre du processus de décentralisation ? L’influence des nouvelles réglementations sur les pratiques locales concerne principalement la revendication lignagère d’une ancienne implantation villageoise pour percevoir une partie de la Redevance Forestière Annuelle et l’exploitation artisanale du bois d’œuvre dans Forêt Communautaire. Les pratiques agricoles ont faiblement été affectées par la décentralisation. En effet, ces pratiques sont maintenues dans la forêt communautaire ainsi que les modes d’appropriation «traditionnels» des ressources naturelles. L’impact du processus de décentralisation sur l’environnement et la biodiversité est indirect et dépend surtout de la confiance de la population envers le transfert effectif du pouvoir. Par peur que l’État ne leur retire les nouveaux droits transférés, une exploitation rapide de la ressource au niveau local serait à craindre. La forêt communautaire d’Nkolenyeng a une superficie d’environ 1 000 ha : peut-on parler de conservation de la biodiversité dans d’un espace si réduit ? Néanmoins, la décentralisation forestière, pourrait contribuer à préserver l’environnement par la prise de conscience au niveau local que la gestion forestière peut être une source de bénéfices monétaires. Les processus de décentralisation sont récents au Cameroun et une phase d’apprentissage pour les différents acteurs concernés est en cours.

MOTS CLES : Gestion décentralisée des ressources forestières, stratégie d’acteur et gestion patrimoniale, biodiversité végétale, Cameroun


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Article - comité de lecture SÉNÉGAL

Symbiotic status of two protected forests of Acacia nilotica var. tomentosa in the Senegal River Valley

FAYE Joseph (CNEARC, ESAT2-FRT) LESUEUR Didier (CIRAD)

FAYE, J., LESUEUR, D. (2007). Symbiotic status of two protected forests of Acacia nilotica var. tomentosa in the Senegal River Valley. In Journal of Arid Environment (à paraître)

Mémoire valorisé

FAYE, J. (2002). Contribution à la caractérisation du potentiel symbiotique des sols de deux forêts classées, peuplées d’Acacia nilotica dans la vallée du fleuve Sénégal. Mémoire ESAT2-DIAT, option FRT. Montpellier : CNEARC. 73p.

RESUME

Les écosystèmes de la Vallée du Fleuve Sénégal se sont considérablement modifiés à cause de la dégradation des conditions climatiques qui ont eu de fortes incidences sur le couvert végétal. A cela sont venus s'ajouter les effets de la pression d'une population toujours croissante. D'importants dysfonctionnements écologiques ont ainsi été occasionnés au sein de ces espaces anciennement riches en flore et en faune. Une adéquation est alors à rechercher entre le poids démographique et la capacité de charge du milieu pour le maintien du potentiel ligneux. Les techniques de réhabilitation et de conservation mises en oeuvre dans ce cadre ont, à nos jours, montré leurs limites. D'autres instruments techniques, tels que l'inoculation avec des souches symbiotiques, doivent être élaborés pour contribuer à la lutte contre la disparition du couvert végétal. Il s'est donc avéré nécessaire de mieux comprendre le fonctionnement symbiotique des sols de deux forêts classées (Lam Nadié et Diarra), représentatives des formations forestières de la zone. La population de rhizobium et le statut de nodulation de deux variétés d'Acacia nilotica ont été évalués. La méthodologie suivie est la mise en place de test d'inoculation en tubes avec des échantillons de sol prélevés dans les deux sites. A partir des nodules issus de cette opération, des souches natives ont été isolées et caractérisées. De même, la population de champignons endomycorhiziens et la présence de structures de contamination (taux d'infection) ont été évacuées après une culture en serre des deux variétés d'Acacia nilotica sur des échantillons de sols des deux sites. Les résultats de ce travail ont révélé une absence quasi totale de microorganismes symbiotiques dans le site de Lam Nadié où une double inoculation en pépinière des plants destinés au reboisement est nécessaire pour stimuler leur développement. Par contre, dans le site de Diarra, il a été noté une richesse substantielle en microorganismes symbiotiques. Celle-ci reste très hétérogène dans sa distribution et invite à la mise en place de stratégies d'intervention diversifiées suivant la présence ou l'absence de bactéries rhizobium. Étant donné l'importance de la fonction des symbioses bactériennes et fongiques dans la nutrition des plantes et donc dans l'amélioration de la productivité des formations forestières, l'étude représente un complément précieux aux approches et méthodes de reconstruction du couvert végétal jusque là mises en oeuvre dans la Vallée du Fleuve Sénégal. La prise en compte des résultats obtenus dans les futures interventions devra largement contribuer à la résolution du problème de dégradation des terres de la zone.

MOTS CLES : Biodiversité, dégradation des sols, Acacia nilotica, association symbiotique, Vallée du Fleuve Sénégal


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Article TANZANIE

Le benzolive, une plante miracle

MICHEL Jean Chariot (CNSA)

MICHEL, J.C (Dir). (2002). Le benzolive, une plante miracle. In Bulletin de conjoncture Coordination National de la Sécurité Alimentaire (CNSA), avril-juin 2005, n°10, p. 7-11. [en ligne] http://www.cnsahaiti.org/bulletins/Bulletins%20conjoncturel/BulletinNo10.pdf

Mémoire valorisé

SAQALLI, M. (2001). Perspectives d'implantation et de diffusion de Moringa oleifera: Province de Korogwe, Handeni, Province de Tanga, République Unie de Tanzanie. Mémoire ESAT2-DIAT, option FRT. Montpellier : CNEARC. 138p.

RESUME

Cette étude s'intègre dans un projet agricole initié depuis 1997 par une compagnie privée Optima of Africa en Tanzanie. Cette société a pour objectif de créer une filière d'approvisionnement en gousses de l'arbre Moringa oleifera. Les graines issues de ces gousses doivent être écrasées pour obtenir un tourteau à partir duquel sera fabriqué le PhytoflocTM, un produit de potabilisation d'eau. Cette filière n'a pu être crée. Le contrat d'association établi entre la compagnie et l'agriculteur était trop contraignant pour l'exploitant sur le calendrier agricole et demandait trop d'investissements en capital et en travail. Le pack cultural n'est pas appliqué par les agriculteurs. L'étude se limitait géographiquement à une zone très diversifiée d'un point de vue agroécologique et socio-économique dans la région de Tanga, autour de l'axe Korogwe/Handeni. La culture de base de la région est le manioc et le maïs. Dans un contexte de reconstitution des filières commerciales, certains agriculteurs se réinsèrent dans des filières de productions fruitières : l'anacardier, le manguier et l'oranger sont les trois productions fruitières fortement plantées. Nous les comparons à M.oleifera. M.oleifera est un arbre robuste et facile à cultiver. Sa forte croissance, son taux de germination et sa fructification précoce permettent en station d'obtenir deux récoltes par an dès la première année. Il nécessite cependant beaucoup de désherbage pour lutter contre les adventices et le feu. M.oleifera a des besoins agroécologiques équivalents à l'anacardier et à l'oranger, le manguier nécessitant des sites avec plus d'apport d'eau. Dans les conditions de la zone d'étude, la culture de M.oleifera demande plus de travail que les trois autres cultures. Il pose des contraintes similaires à l'oranger et au manguier pour la surimposition des calendriers de travail avec le maïs. L'anacardier est avantagé à ce niveau. Au prix proposé par Optima of Africa, M.oleifera reste moins intéressant au niveau productivité que ces trois productions mais il s'avère moins contraignant que ces trois productions (facilité de transport, de stockage et de conservation). Comme des filières de collecte de ces trois produits spécifiques à chacun fonctionnent, le mode d'organisation de la filière peut être établi avec comme modèle le plus adapté la filière de l'anacardier, voire s'insérer dans cette même filière.

MOTS CLES : Moringa Oleifera, structure agricole, système de culture, enquête sur exploitations agricoles, Tanzanie – Nord-Est


http://www.cnsahaiti.org/bulletins/Bulletins%20conjoncturel/BulletinNo10.pdf

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Article CAMEROUN

Evaluation du stock de carbone et de la productivité en bois par émondage d'un parc arboré à karité en zone soudanienne du Nord-

Cameroun

PELTIER Régis (CIRAD) NJITI FORKONG Clément (IRAD) NTOUPTKA Mama (IRAD) MANLAY Raphaël (ENGREF, IRD) FRIEDEN,Dorian (ENGREF) HENRY Matieu (CNEARC, ESAT2-FRT) MORILLON Vincent (ENGREF) NIEULLET Nicolas (ENGREF)

PELTIER, R., NJITI FORKONG, C., NTOUPTKA, M., MANLAY, R., FRIEDEN, D., HENRY, M., MORILLON, V., NIEULLET, N. (en cours). Evaluation du stock de carbone et de la productivité en bois par émondage d'un parc arboré à karité en zone soudanienne du Nord-Cameroun.

Travail valorisé

Stage collectif ESAT2-FRT au Nord Cameroun

RESUME

Cet article s’appuie sur les travaux réalisés au Nord-Cameroun par plusieurs groupes d’étudiants de l'École Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts (ENGREF) de Montpellier, en collaboration avec le Pôle Régional de Recherche Appliqué au développement des Savanes d'Afrique Centrale (PRASAC.) et l'Institut de la Recherche Agricole pour le Développement (IRAD) de 2000 à 2005. Ceux-ci ont permis de mettre au point une méthodologie pour évaluer le carbone stocké dans la biomasse aérienne d'un parc à Vitellaria paradoxa (karité), sur un terroir Peul, dans l'optique de l'éventuelle mise en place en 2012 d'un Mécanisme de Développement Propre (MDP), concernant les systèmes agroforestiers. Une série d'équations allométriques a été développée pour le karité et deux autres espèces, mettant en relation la quantité de biomasse aérienne, en fonction du diamètre (à hauteur de poitrine ou des branches elles-mêmes) ou de la surface du houppier. Ainsi, les stocks de carbone par arbre, puis au niveau de la parcelle, ont pu être estimé. De plus, une évaluation de la productivité du parc à karité, géré par émondage, a été réalisée pendant trois années. Face à la pression exercée par les activités anthropiques sur ces parcs, il a été établi qu'une rotation de huit ans entre les émondages, est un bon compromis afin de concilier les différents intérêts. Ces travaux ne sont qu'une première approche et devront être confortés/confirmés à posteriori. Ils constituent une base de départ dans un domaine où les connaissances scientifiques sont très limitées.

MOTS CLES : Vitellaria paradoxa, zone soudanienne, mécanisme de développement propre, émondage, productivité en bois de feu, carbone, agroforesterie, Cameroun


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Article – revue électronique TANZANIE

Moringa oleifera : les essais en Tanzanie

SAQALLI Mehdi (CNEARC, ESAT1)

SAQALLI, M. (2002). Moringa oleifera : les essais en Tanzanie. In Plant by Plant: Your Gateway to Traditional Food and Healing Plants. [en ligne] http://www.plantbyplant.com/saq/saqind.htm

Mémoire valorisé


RESUME




http://www.plantbyplant.com/saq/saqind.htm

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Article – revue électronique CAMEROUN

Aménagement forestier et participation : quelles leçons tirées des forêts communales du Cameroun ?

POISSONNET Mickael (CNEARC, ESAT2-optionFRT) LESCUYER Guillaume (CIRAD)

POISSONNET, M., LESCUYER, G. (2005). Aménagement forestier et participation : quelles leçons tirées des forêts communales du Cameroun ? In VertigO - La revue électronique en sciences de l’environnement, septembre 2005, vol. 6, n° 2, 6 p. [en ligne] www.vertigo.uqam.ca/vol6no2/art8vol6no2/vertigovol6no2_poissonnet_lescuyer.pdf

Mémoire valorisé

POISSONNET, M. (2005). Mise en œuvre de la gestion forestière décentralisée au Cameroun : impacts politiques, socio-économiques et environnementaux d’un processus en apprentissage. Mémoire ESAT2-DIAT, option FRT. Montpellier : CNEARC, ENGREF. 132 p.

RESUME

L’environnement est devenu un enjeu planétaire durant les années 1980. Le discours international sur la gestion des forêts tropicales promeut la nécessité d’impliquer les populations locales dans la gestion des ressources forestières à travers la valorisation des pratiques et des savoirs traditionnels. Au Cameroun, la nouvelle loi forestière de 1994 offre aux populations locales de nouvelles possibilités de développement notamment par la mise en œuvre de trois modes de gestion forestière décentralisée : la Redevance Forestière Annuelle, la Forêt Communale et la Forêt Communautaire. L’étude réalisée dans la province Sud du Cameroun a pour objectif de confronter les modalités légales de ces procédures de décentralisation aux applications sur le terrain. Plus précisément, elle tente de répondre à la question suivante : comment les pratiques forestières actuelles des villageois ont-elles été influencées par les nouvelles réglementations forestières en matière de gestion décentralisée des ressources et comment ces pratiques affectent à leur tour le niveau de biodiversité des forêts gérées dans le cadre du processus de décentralisation ? L’influence des nouvelles réglementations sur les pratiques locales concerne principalement la revendication lignagère d’une ancienne implantation villageoise pour percevoir une partie de la Redevance Forestière Annuelle et l’exploitation artisanale du bois d’œuvre dans Forêt Communautaire. Les pratiques agricoles ont faiblement été affectées par la décentralisation. En effet, ces pratiques sont maintenues dans la forêt communautaire ainsi que les modes d’appropriation «traditionnels» des ressources naturelles. L’impact du processus de décentralisation sur l’environnement et la biodiversité est indirect et dépend surtout de la confiance de la population envers le transfert effectif du pouvoir. Par peur que l’État ne leur retire les nouveaux droits transférés, une exploitation rapide de la ressource au niveau local serait à craindre. De plus, la forêt communautaire d’Nkolenyeng – localisée dans le site d’étude – a une superficie d’environ 1 000 ha. Peut-on parler de conservation de la biodiversité au sein d’un espace si réduit ? Néanmoins, la décentralisation forestière, en impliquant les populations rurales, pourrait contribuer à préserver l’environnement par la prise de conscience au niveau local que la gestion forestière peut être une source de bénéfices monétaires. Les processus de décentralisation sont récents au Cameroun et une phase d’apprentissage pour les différents acteurs concernés est en cours.

MOTS CLES : Gestion décentralisée des ressources forestières, stratégie d’acteur et gestion patrimoniale, gestion traditionnelle des ressources naturelles, biodiversité végétale, Cameroun


http://www.vertigo.uqam.ca/vol6no2/art8vol6no2/vertigovol6no2_poissonnet_lescuyer.pdf

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Communication à un colloque KENYA

Pour la lecture des conflits d’usages de la forêt protégée de Kakamega (Kenya) : apports de l’étude spatiale et historique des modes de mise en

valeur agricole des marges forestières

PASCAL Peggy (CNEARC, ESAT1) TIERS Sophie (CNEARC, ESAT1) DOSSO Mireille (CNEARC)

PASCAL, P., TIERS, S., DOSSO, M. (2003). Pour la lecture des conflits d’usages de la forêt protégée de Kakamega (Kenya) : apports de l’étude spatiale et historique des modes de mise en valeur agricole des marges forestières. In. DUGUE, P., JOUVE, P. (Eds). Actes du colloque international « organisation et gestion des ressources et territoires ruraux », UMR SAGERT, Montpellier, 25-27 février 2003. p 197-206.

Mémoire valorisé

PASCAL, P., TIERS S. (2002). Développement agricole aux marges de la forêt protégée de Kakamega, ouest Kenyan: une dynamique sous surveillance. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 200p.

RESUME

La forêt protégée de Kakamega (240km²), au Kenya, est un résidu de la ceinture forestière Guinéo-Congolienne qui traversait l'Afrique il y a plusieurs millénaires. Sanctuaire de biodiversité, cette forêt est au coeur de plusieurs campagnes internationales de "conservation des ressources naturelles". Cependant, sur les marges forestières, les densités démographiques sont fortes (400 à 1300 hab/km²) et bien que les sols soient de bonnes potentialités, les conditions de vie sont de plus en plus difficiles (SAU moyenne de 0,8 ha). L'une des stratégies d'adaptation à la pauvreté croissante, que les populations locales ont mis en place, est le prélèvement illégal de produits forestiers, ce qui, à terme, menace la pérennité de la forêt. L'étude commanditée par l'ICRAF a pour but de comprendre la diversité et la dynamique des modes de mise en valeur agricole actuels autour de la forêt. Actuellement, sur les marges agricoles de la forêt les agriculteurs les plus nombreux font partie de l'ethnie Luhya qui s’est installée la première aux abords de la forêt et l'a défrichée. Cet espace forestier fut pendant des siècles au coeur de leurs traditions et de leur système de mise en valeur du milieu. La dimension historique de cette étude fait ressortir la rapide évolution du système agraire, qui en mois de 200 ans est passé d'un système basé sur la culture itinérante à jachères forestières à un mode de mise en valeur agricole particulièrement intensif dans lequel l'accès à la forêt est interdit. Une forte pression démographique a entraîné un morcellement accru des terres et a participé à une augmentation très rapide de la pauvreté. A cela s'ajoute l'étau législatif relatif à l'accès à la forêt qui constitue une contrainte essentielle pour les populations locales. Tout cela a participé à la mise en place d'une crise agraire de grande ampleur. La construction d'une typologie d'unités familiales s'attache à montrer les différentes stratégies d'ajustement mises en place par les agriculteurs au sein des cinq différents sous-ensembles géographiques qui se sont distingués au fil du temps. On retiendra tout particulièrement que selon les zones, les agriculteurs les plus défavorisés constituent entre 30% et 95% des exploitations. Cette proportion ne cesse de croître. Elle présente enfin un questionnement sur les problématiques de gestion des ressources naturelles dans un milieu caractérisé par une paupérisation importante et s'attache à prouver la nécessité de mettre en oeuvre des actions collectives afin de remettre (enfin) les agriculteurs et les communautés rurales au coeur des projets de développement.

MOTS CLES : Pauvreté, crise agraire, gestion collective des ressources naturelles, Kenya


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Communication à un colloque VANUATU

L’utilisation d’Olympe dans l’étude des systèmes agroforestiers complexes à base de cocotiers au Vanuatu, île de Malo

FEINTRENIE Laurène (CNEARC, ESAT2-AGIR) OLLIVIER Jean (CIRAD) ENJALRIC Franck (INRA)

FEINTRENIE, L., OLLIVIER, J., ENJALRIC, F. (2005). L’utilisation d’Olympe dans l’étude des systèmes agroforestiers complexes à base de cocotiers au Vanuatu, île de Malo. In Colloque “Olympe : un outil de modélisation multifonctionnelle, de l’aide à la décision individuelle à la décision collective”, 8-9 décembre 2005, Rouen. (publication des actes du colloque prévue pour 2007)

Mémoire valorisé

FEINTRENIE, L. (2006). Contribution à l’évaluation de systèmes de culture agroforestiers à base de cocotiers sur l’île de Malo (Vanuatu). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 110 p (hors annexes).

RESUME

Les systèmes de culture agro-forestiers traditionnels de l’île de Malo sont des systèmes de culture complexes associant plusieurs cultures pérennes et des cultures annuelles ou pluriannuelles vivrières. Les principales espèces cultivées sont le cocotier (Cocos nucifera) et le cacaoyer (Theobroma cacao) parmi les plantes pérennes, qui sont associées à différents fruitiers (principalement des Citrus et des Annonacées) ainsi que des vivrières dont le macabo (Xanthosoma sagittifolium), le chou canaque (Abelmoschus manihot) et la patate douce (Ipomoea batatas). En se basant sur les résultats de N. LAMANDA définissant les systèmes de culture à base cocotiers de l’île de Malo, cette étude permet de mieux comprendre leur fonctionnement et les enjeux qui leurs sont liés. La démarche suivie pendant le stage a pour objectif d’établir une discussion avec l’agriculteur autour de sa parcelle, afin de définir ses représentations du fonctionnement de la parcelle, ses objectifs de production et les fonctions qu’il attribue à sa parcelle, la place de cette parcelle dans sa stratégie d’exploitation sur le court et le long terme. L’originalité du travail repose dans la confrontation de ces données d’enquête avec les résultats obtenus par mesures de paramètres de fonctionnement du système de culture (bilan radiatif, inventaire floristique, structure spatiale de la parcelle, fertilité du sol). L’intérêt de ce croisement des données est d’aboutir à une compréhension plus juste du SAF cocotier, replacé dans le contexte de l’exploitation agricole. Les performances agronomiques, écologiques et économiques de la parcelle sont évaluées et analysées en fonctions des objectifs et contraintes de l’agriculteur.

MOTS CLES : Agroforesterie, Cocos nucifera, Theobroma cacao, Vanilla spp., modélisation, performances agronomiques, diagnostic, exploitation agricole, Vanuatu - Malo


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Communication à un colloque KENYA

Carbon allocation in agroforestry systems of western Kenya: measurements and predictions

HENRY Matieu (CNEARC, ESAT2-FRT) TITTONELL Pablo (CIAT-TSBF, Wageningen university) BERNOUX Martial (IRD) MANLAY Raphaël (ENGREF, IRD) ALBRECHT Alain (IRD) VANLAUWE Bernard (CIAT-TSBF)

HENRY, M., TITTONELL, P., BERNOUX, M., BERNOUX, M., MANLAY, R., ALBRECHT, A., VANLAUWE, B. (2006). Carbon allocation in agroforestry systems of western Kenya: measurements and predictions. In International Symposium “Carbon Sequestration in Developping Countries and Environmental Impacts of Land Use Change”, 24-27 avril 2006, Mexico city, Mexique.

Mémoire valorisé

HENRY, M. (2006). Assessing carbon stocks and identifying carbon sequestration potentialities in smallholder farms of western Kenya. Mémoire ESAT2-DIAT, option FRT. Montpellier : CNEARC, ENGREF. 212p.

RESUME

While C sequestration resulting from agricultural practices might become eligible to the Clean Development Mechanism (CDM) for the next commitment period of the Kyoto Protocol of the United Nations Framework Convention on Climate Change, C storage potential in agro-ecosystems remains uncertain and needs further estimation. Carbon allocation in soil and perennial plant biomass in the farmlands in Western Kenya was inventoried in order to widen the knowledge of the biomass and the spatial distribution of C stocks. Soil is by far the largest C compartment in the farm and rangelands (4.81 to 9.22 kg.C m-2) for 0-50 cm layer depending on agro-ecological zones, which is 46-96% of the ecosystem C stock. Tree, hedge and permanent crop components contributed respectively to 8.14, 3.51 and 0.72% in Vihiga and 6.14, 6.86 and 0.48 % in Siaya of total C stocks. The distance to the homestead was an important driver of the C spatial distribution with C densities varying from 9.2 kg.C m-2 (±0.64) and 8.8 kg.C m-2 (±0.94) for homegarden to 6.9 kg.C m-2 (±0.44) and 7.8 kg.C m-2 (±0.36) for the remote fields respectively for the Vihiga and Siaya districts. Household characteristics influenced C distribution too. Wealthiest farmers stored an average of 8.53 kg.C m-2 (±0.57) and 10.90 kg.C m-2 ((±1.28) while poorest farmers store an average of 7.07 kg.C m-2 (±0.20) and 7.93 (±0.30) respectively for the Vihiga and Siaya districts. At last, the carbon stocks typology we defined here is easily identifiable from satellite imagery or aerial photograph and could be used for up-scaling to larger areas.

MOTS CLES : Carbon sequestration, Clean Development Mechanism, agroforestry, farming system, Western Kenya


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Poster TANZANIE

La forêt nourrit: le Mlonge en Tanzanie

SAQALLI Mehdi (CNEARC, ESAT1)

SAQALLI, M. (2002). La forêt nourrit: le Mlonge en Tanzanie. Poster présenté lors de l’exposition "la forêt nourrit", association Nunkui Biodiversité, CNEARC, Montpellier, 2002

Mémoire valorisé


RESUME




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GESTION DES SOLS

ET DES RESSOURCES NATURELLES

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Article – comité de lecture ETHIOPIE

Land degradation and restauration in the Ethiopian highlands: the importance of vegetation

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) VEYRET-PICOT Maude (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DEWIT Joke (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) NAUDTS Jozef (Caritas International Belgium, Belgique) KASSA Teka (St. Mary Agricultural College, Ethiopie) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)

NYSSEN, J., POESEN, J., VEYRET-PICOT, M., MOEYERSONS, J., MITIKU, H., DECKERS, J., DEWIT, J., NAUDTS, J., KASSA, T., GOVERS, G. (2004). Assessment of gully erosion rates through interviews and measurements: a case study from Northern Ethiopia. In Earth Surface Processes and Landforms, vol. 31, issue 2, p. 167-185.

Mémoire valorisé

NAUDTS, J. (2002). Les Hautes Terres de Tembien, Tigré, Ethiopie: résistance et limites d'une ancienne civilisation agraire : conséquences sur la dégradation des terres. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 145p. Prix de la fondation Xavier Bernard 2003.

RESUME

L'objectif de ce travail était d'étudier la mise en valeur agricole du milieu biophysique, et ses conséquences sur la dégradation des terres dans les Hautes Terres de Tembien. En 1991, le régime du TPLF a redistribué toutes les terres de façon égale entre tous les agriculteurs, et de grands efforts ont été faits pour la conservation du milieu. Le zonage agroécologique a permis de délimiter deux grandes zones : les terres sur basalte (dans une position supérieure du paysage) et les terres sur calcaire (dans une position inférieure du paysage), où les structures des villages, les sols, la végétation, les systèmes de cultures et les pressions démographiques y sont différents. Les différentes exploitations dans ces deux zones agroécologiques fonctionnent ensemble dans un même système agraire, et sont liés entre elles par le circuit d'échange qu'est le marché local. Les différences entre les unités d'exploitation dans un même zone agroécologique se situent au niveau des moyens de production (et surtout des bœufs). Il existe une tradition de travail communautaire et d'entraide. L'égalité au niveau du foncier n'est qu'apparente : en réalité, il y a des possibilités pour la contourner. L'accès aux terres est extrêmement difficile pour les jeunes paysans, surtout depuis le blocage du foncier en 1997. Une analyse des problèmes des paysans a montré qu'ils ne considèrent pas la dégradation des terres comme étant parmi leurs plus grands problèmes. La majorité a pourtant un comportement qui est plutôt positif envers la lutte anti-érosive. On peut se poser la question de savoir si la lutte anti-érosive est l'outil le mieux adapté pour répondre au défi d'augmenter les productions agricoles.

MOTS CLES : Dégradation des terres, lutte anti-érosive, histoire agraire, système agraire, Tigré, Ethiopie

GESTION DES SOLS ET DES RESSOURCES NATURELLES N°68.

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Article - comité de lecture BRÉSIL

Agriculture ou élevage ? Rôle des couvertures pédologiques dans la différenciation et la transformation de systèmes agraires pionniers au

Brésil

DOSSO Mireille (CNEARC, Groupe NAJAC) SANTOS DE ASSIS William (Université Fédérale du Pará UFPa, Brésil) DE CONTI MEDINA Cristiane (Université d’État de Londrina UEL, Brésil) CURMI Pierre (Groupe NAJAC) GRIMALDI Catherine (INRA, Groupe NAJAC) DE FATIMA GUIMARAES Maria (Groupe NAJAC) JOUVE Philippe (CNEARC) MARTINS Paulo (Faculté des sciences agraires de Belém FSA, Brésil) NAVEGANTES Livia (UFPa) OLIVEIRA Myriam (UFPa) RALISCH Ricardo (UEL) RUELLAN Alain (Groupe NAJAC) SANTOS SILVA Luis Mauro (UFPa) SIMOES Aquiles (UFPa) TAVARES FILHO Joao (UEL) VEIGA Iran (UFPa)

DOSSO, M., SANTOS DE ASSIS, W., DE CONTI MEDINA, C., CURMI, P., GRIMALDI, C., DE FATIMA GUIMARAES, M., JOUVE, P., MARTINS, P., NAVEGANTES, L., OLIVEIRA, M., RALISCH, R., RUELLAN, A., SANTOS SILVA, L., SIMOES, A., TAVARES FILHO, J., VEIGA, I. (2005). Agriculture ou élevage ? Rôle des couvertures pédologiques dans la différenciation et la transformation de systèmes agraires pionniers au Brésil. In Cahiers Agricultures, numéro spécial « Agricultures brésiliennes : recherches partagées », janvier-février 2005, vol. 14, n°1, p. 76-84.


Article de synthèse réalisé à partir de 9 mémoires de stage CNEARC

BOUSQUET, E., HOLVECK, S. (1996). Interactions Homme-Sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Paraná, Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol (1). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC/ENSAR.133p.

DAVERAT, M. (1996). L'impact des pratiques culturales sur la dégradation des sols. Exemple du bassin versant élémentaire d'Agua Grande et de Pensamento, Mamborê, Paraná, Brésil. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 62 p.

GOMES, J., HALL, L. (1997). Interactions Homme-Sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Paraná, Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol (2). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 120p

PALMANS, B., VAN HOUDT, E. (1998). Effets des systèmes de culture sur la dégradation physique du sol et sur leur évolution pédologique (Paraná, Brésil). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 132p (hors annexes).

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BERNET, C. (1998). Stratégies d’utilisation des sols en zone de front pionnier amazonien. Contribution des cultures pérennes à la fixation de l’agriculture familiale. Région de Marabá, Pará, Brésil. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 130p.

SOURISSEAU, B., TROUILLARD, K. (1999). Contribution à l’étude de la durabilité des systèmes de production en zone de front pionnier amazonien. Intérêt des systèmes de conduite du cupuaçu (Theobroma grandiflorum) pour la fixation de l’agriculture familiale, région de Marabá, Pará, Brésil. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 216p.

BIRI KASSOUM, B., MAITRE D’HOTEL, E. (2002). Contribution à l’étude de la durabilité de l’agriculture familiale en zone de front pionnier : Exemple de la communauté de Benfica en Amazonie orientale brésilienne. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 95 p.

BRAND, Y., SICARD, G. (2003). Contribution à l’étude de la durabilité de l’agriculture familiale en zone de front pionnier : étude des modes de mise en valeur et des stratégies des agriculteurs dans la communauté de Benfica, en Amazonie orientale brésilienne. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 83p. + annexes.

RESUME

L’objectif de cette étude est de montrer comment la nature de la couverture pédologique oriente les modes de mise en valeur agricole dès après les premiers stades de défrichement. Dans une zone de dynamique ancienne (Paraná), on montre, dans le cas d’une exploitation majoritairement minière de la fertilité, comment les agriculteurs, moins de 40 ans après avoir entièrement défriché, sont contraints à un remodelage total du paysage, pour la construction de talus antiérosifs ; et comment, la lutte antiérosive n’étant pas probante, ils sont ensuite contraints à raisonner leurs systèmes de culture en fonction des sols, voire même l’association agriculture élevage. Dans une zone de dynamique actuelle (Amazonie), on montre que des processus sont à l’œuvre. La mise en perspective de ces deux exemples donne des éléments pour réfléchir à des scénarios d’aménagements possibles pour l’Amazonie tenant compte de la diversité des hommes et des sols, avant son déboisement total.

MOTS CLES : Systèmes pédologiques, dégradation des sols, gestion des ressources naturelles, Systèmes agraires pionniers, Amazonie, Brésil


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Article - comité de lecture BRÉSIL

Agricultura ou pastagem ? Papel das coberturas pedologicas na difernciaçao e na transformaçao de sistemas agrarios pioneiros no Brasil

DOSSO Mireille (CNEARC, Groupe NAJAC) SANTOS DE ASSIS William (Université Fédérale du Pará UFPa, Brésil) DE CONTI MEDINA Cristiane (Université d’État de Londrina UEL, Brésil) CURMI Pierre (Groupe NAJAC) GRIMALDI Catherine (INRA, Groupe NAJAC) DE FATIMA GUIMARAES Maria (Groupe NAJAC) JOUVE Philippe (CNEARC) MARTINS Paulo (Faculté des sciences agraires de Belém FSA, Brésil) NAVEGANTES Livia (UFPa) OLIVEIRA Myriam (UFPa) RALISCH Ricardo (UEL) RUELLAN Alain (Groupe NAJAC) SANTOS SILVA Luis Mauro (UFPa) SIMOES Aquiles (UFPa) TAVARES FILHO Joao (UEL) VEIGA Iran (UFPa)

DOSSO, M., SANTOS DE ASSIS, W., DE CONTI MEDINA, C., CURMI, P., GRIMALDI, C., DE FATIMA GUIMARAES, M., JOUVE, P., MARTINS, P., NAVEGANTES, L., OLIVEIRA, M., RALISCH, R., RUELLAN, A., SANTOS SILVA, L., SIMOES, A., TAVARES FILHO, J., VEIGA, I. (2005). Agricultura ou pastagem ? Papel das coberturas pedologicas na difernciaçao e na transformaçao de sistemas agrarios pioneiros no Brasil. In Cadernos de Ciencia e technologia, janvier-avril 2005, vol. 22, n°1, p. 185-206. Ediçao comemorativa do Ano do Brasil na França.


Article de synthèse réalisé à partir de 9 mémoires de stage CNEARC

BOUSQUET, E., HOLVECK, S. (1996). Interactions Homme-Sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Paraná, Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol (1). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC/ENSAR.133p.


GOMES, J., HALL, L. (1997). Interactions Homme-Sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Paraná, Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol (2). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 120p

PALMANS, B., VAN HOUDT, E. (1998). Effets des systèmes de culture sur la dégradation physique du sol et sur leur évolution pédologique (Paraná, Brésil). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 132p. + annexes.

BERNET, C. (1998). Stratégies d’utilisation des sols en zone de front pionnier amazonien. Contribution des cultures pérennes à la fixation de l’agriculture familiale. Région de Marabá, Pará, Brésil. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 130p.

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RESUME

L’objectif de cette étude est de montrer comment la nature de la couverture pédologique oriente les modes de mise en valeur agricole dès après les premiers stades de défrichement. Dans une zone de dynamique ancienne (Paraná), on montre, dans le cas d’une exploitation majoritairement minière de la fertilité, comment les agriculteurs, moins de 40 ans après avoir entièrement défriché, sont contraints à un remodelage total du paysage, pour la construction de talus antiérosifs ; et comment, la lutte antiérosive n’étant pas probante, ils sont ensuite contraints à raisonner leurs systèmes de culture en fonction des sols, voire même l’association agriculture élevage. Dans une zone de dynamique actuelle (Amazonie), on montre que des processus sont à l’œuvre. La mise en perspective de ces deux exemples donne des éléments pour réfléchir à des scénarios d’aménagements possibles pour l’Amazonie tenant compte de la diversité des hommes et des sols, avant son déboisement total.

MOTS CLES : Systèmes pédologiques, dégradation des sols, gestion des ressources naturelles, Systèmes agraires pionniers, Amazonie, Brésil


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Article – comité de lecture FRANCE

Perception et popularité des vers de terre avant et après Darwin

BLANCHART Eric (IRD) BROWN G.G. CHERNYANSKII S.S. DELEPORTE P. FELLER Christian (IRD) GOULET Frédéric (CNEARC, ESAT2-AGIR)

BLANCHART, E., BROWN, G.G., CHERNYANSKII, S.S., DELEPORTE, P., FELLER, C., GOULET F. (2005). Perception et popularité des vers de terre avant et après Darwin. In Etude et Gestion des Sols, vol. 12, n° 2, p. 145-152.

Mémoire valorisé

GOULET, F. (2004). Dynamiques techniques et apprentissages en non-labour et couvertures végétales : une approche intégrant agronomie et sociologie dans deux petites régions françaises (Touraine et Drôme). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 178 p (hors annexes).

RESUME

Les agriculteurs français ont commencé à pratiquer les Techniques Culturales Simplifiées (TCS) au début des années 90 pour réduire leurs coûts de production. L’implantation de couverts végétaux à l’interculture a ensuite été promue pour limiter le lessivage des nitrates, puis le SCV a été importé plus récemment du Brésil par une poignée d’agriculteurs précurseurs qui ont créé en 2001 la FNACS, visant à constituer un réseau d’échange entre agriculteurs pratiquant le non-labour et les couverts végétaux. Les membres des deux groupes de la FNACS que nous avons étudiés, dans la Drôme et en Indre-et-Loire, ont des représentations similaires de l’utilité du non-labour et des couverts végétaux. Il s’agit pour eux aujourd’hui de protéger et dynamiser la vie du sol, symbolisée par les lombrics et leur action sur la structure et la matière organique des sols. La cadre d’analyse de la sociologie de la traduction montre que la généralisation de ces représentations est le résultat de processus locaux de sensibilisation et d’implication des agriculteurs, mis en œuvre par des acteurs clés comme C.Bourguignon. L’adoption du non-labour et surtout du SCV impose des adaptations à différentes échelles des systèmes techniques, de la parcelle à l’exploitation. Le problème de gestion des adventices est central en l’absence de labour, des rotations longues devenant indispensables. Les TCS reposent ensuite sur l’utilisation des faux-semis, alors que les SCV sont tributaires du glyphosate. Les itinéraires techniques se raisonnent tactiquement, nécessitent des observations et une expertise fines. Le SCV est essentiellement pratiqué pour les semis d’automne, des problèmes de réchauffement des sols et d’attaques de limaces empêchant son développement au printemps. Mais le SCV implique également des adaptations à l’échelle de l’exploitation, notamment avec des exigences d’accès au matériel et à la main d’œuvre. Mais l’analyse des pratiques des agriculteurs passe également par une prise en compte de « l’acteur agriculteur », de son statut et des relations avec ses pairs au sein des groupes d’échanges techniques. Ces groupes constituent des communautés de pratiques, au sein desquels les semoirs sont des objets intermédiaires structurants des échanges et de l’apprentissage collectif. On distingue ensuite au sein de ces communautés deux grands types de niches sociotechniques, niches sociales caractérisées par des leaders distincts, des déclinaisons des représentations sur le sol et des pratiques contrastées, et enfin des « objets intermédiaires » distincts. Ces deux type correspondent aux courants de pratiques TCS et SCV.

MOTS CLES : TCS, semis direct, apprentissage collectif, communauté de pratique


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Interdisciplinary on-site evaluation of stone bunds to control soil erosion on cropland in Northern Ethiopia.

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DESTA Gebremichael (Relief Society of Tigray, Ethiopie) VANCAMPENHOUT Karen (Katholieke Universiteit Belgium, Belgique) DAES Margo (University of Antwerp, Belgique) GEBREMEDHIN Yihdego (Mekelle University, Ethiopie) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) LEIRS Herwig (University of Antwerp, Belgique) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) NIGUSSIE Haregeweyn (Mekelle University, Ethiopie) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)

NYSSEN, J., POESEN, J., DESTA, G., VANCAMPENHOUT, K., DAES, M., GEBREMEDHIN, Y., GOVERS, G., LEIRS, H., MOEYERSONS, J., NAUDTS, J., NIGUSSIE Haregeweyn, MITIKU Haile, DECKERS, J. (2006). Interdisciplinary on-site evaluation of stone bunds to control soil erosion on cropland in Northern Ethiopia. In Soil & Tillage Research, (à paraître) [en ligne] www.sciencedirect.com

Mémoire valorisé


RESUME

L'objectif de ce travail était d'étudier la mise en valeur agricole du milieu biophysique, et ses conséquences sur la dégradation des terres dans les Hautes Terres de Tembien. Depuis 1991 de grands efforts ont été faits pour la conservation du milieu. Le zonage agroécologique a permis de délimiter deux grandes zones : les terres sur basalte (dans une position supérieure du paysage) et les terres sur calcaire (dans une position inférieure du paysage), où les structures des villages, les sols, la végétation, les systèmes de cultures et les pressions démographiques y sont différents. Les différentes exploitations dans ces deux zones agroécologiques fonctionnent ensemble dans un même système agraire, et sont liés entre elles par le circuit d'échange qu'est le marché local. Les différences entre les unités d'exploitation dans une même zone agroécologique se situent au niveau des moyens de production (et surtout des bœufs). Il existe une tradition de travail communautaire et d'entraide. L'égalité au niveau du foncier n'est qu'apparente : en réalité, il y a des possibilités pour la contourner. L'accès aux terres est extrêmement difficile pour les jeunes paysans, surtout depuis le blocage du foncier en 1997. Une analyse des problèmes des paysans a montré qu'ils ne considèrent pas la dégradation des terres comme étant parmi leurs plus grands problèmes. La majorité a pourtant un comportement qui est plutôt positif envers la lutte anti-érosive. On peut se poser la question de savoir si la lutte anti-érosive est l'outil le mieux adapté pour répondre au défi d'augmenter les productions agricoles.

MOTS CLES : Dégradation des terres, lutte anti-érosive, histoire agraire, Ethiopie


http://www.sciencedirect.com/

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Comment on "modelling the effect of soil and water conservation practices in Tigray, Ethiopia"

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) HAREGWYN N. DESCHEEMAEKER K. (KU Leuven, Belgique) GEBREMEDHIN Yihdego (Mekelle University, Ethiopie) VANCAMPENHOUT Karen (Katholieke Universiteit Belgium, Belgique) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) BUYTAERT W NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)

NYSSEN, J., HAREGWYN, N., DESCHEEMAEKER, K., GEBREMICHAEL, D., VANCAMPENHOUT, K., POESEN, J., MITIKU, H., MOEYERSONS, J., BUYTAERT, W., NAUDTS, J., DECKERS, J., GOVERS, G. (2006). Comment on "Modelling the effect of soil and water conservation practices in Tigray, Ethiopia". In Agriculture, Ecosystems and Environment, june 2006, vol. 114, issues 2-4, p. 407-411.

Mémoire valorisé


RESUME

L'objectif de ce travail était d'étudier la mise en valeur agricole du milieu biophysique, et ses conséquences sur la dégradation des terres dans les Hautes Terres de Tembien. Depuis 1991 de grands efforts ont été faits pour la conservation du milieu. Le zonage agroécologique a permis de délimiter deux grandes zones : les terres sur basalte (dans une position supérieure du paysage) et les terres sur calcaire (dans une position inférieure du paysage), où les structures des villages, les sols, la végétation, les systèmes de cultures et les pressions démographiques y sont différents. Les différentes exploitations dans ces deux zones agroécologiques fonctionnent ensemble dans un même système agraire, et sont liés entre elles par le circuit d'échange qu'est le marché local. Les différences entre les unités d'exploitation dans une même zone agroécologique se situent au niveau des moyens de production (et surtout des bœufs). Il existe une tradition de travail communautaire et d'entraide. L'égalité au niveau du foncier n'est qu'apparente : en réalité, il y a des possibilités pour la contourner. L'accès aux terres est extrêmement difficile pour les jeunes paysans, surtout depuis le blocage du foncier en 1997. Une analyse des problèmes des paysans a montré qu'ils ne considèrent pas la dégradation des terres comme étant parmi leurs plus grands problèmes. La majorité a pourtant un comportement qui est plutôt positif envers la lutte anti-érosive. On peut se poser la question de savoir si la lutte anti-érosive est l'outil le mieux adapté pour répondre au défi d'augmenter les productions agricoles.



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Systèmes pédologiques et mise en valeur agricole ancienne dans le Haut Forez granitique

PHILIPPON Olivier DOSSO Mireille (CNEARC)

PHILIPPON, O., DOSSO, M. (2000). Systèmes pédologiques et mise en valeur agricole ancienne dans le Haut Forez granitique. In Sixièmes journées Nationales de l’Etude des sols, « Les enjeux actuels de l’anthropisation des sols », AFES, 25-28 avril 2000, Nancy, France.

Mémoire valorisé

PHILIPPON, O. (1996). Identification et cartographie des systèmes pédologiques dans une petite région agricole des Monts du Forez, Commune de Sauvain (Loire). Stage de DEA réalisé au CNEARC. DEA National de science du sol : ENSAM, ENSAR, INA-PG, Université Henri Poincaré, Nancy I. 74p.

RESUME

Le sol est une composante active du milieu et depuis les origines de la pédologie, on sait que cette couverture pédologique est fonction des conditions externes et internes du milieu naturel. Or, trop souvent on a négligé le fait que tout paysage agraire est une construction de l’Homme à partir d’un milieu naturel mais aussi en fonction de la propre dynamique des sociétés humaines qui sont infiniment variables dans le temps. L’homme et le sol sont en interactions permanentes : cela est particulièrement vrai pour les régions agricoles. L’objet de ce travail, réalisé dans les Monts du Forez, est d’apporter une contribution même modeste à :

- la connaissance des sols et de leurs organisations à l’échelle de la petite région - la compréhension des rapports existants entre la couverture pédologique et l’Homme

MOTS CLES : Système pédologique, rapports Homme – sol, cartographie, Monts du Forez, France - Loire


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Communication à un colloque NIGER

Histoire de la gestion de la fertilité des sols du village de Gakoudi (Maradi, Niger) : de l’héritage du milieu naturel vers une construction sociale, plus

ou moins durable, de la fertilité

DOSSO Mireille (CNEARC)

DOSSO, M. (2002). Histoire de la gestion de la fertilité des sols du village de Gakoudi (Maradi, Niger) : de l’héritage du milieu naturel vers une construction sociale, plus ou moins durable, de la fertilité. In JOUVE, P., ZARIOH, N. (Eds.). Dégradation des sols au Sahel, techniques et méthodes de lutte. Actes du séminaire de formation FAN, CRESA, CNEARC, CSFD, 5-8 décembre 2000, Niamey, Niger. Montpellier : Collection études et travaux du CNEARC, n°23. p. 93-102.

Mémoire valorisé

WANGO Oumarou. (1995). Distribution des sols à l'échelle du territoire villageois de Gakoudi et pratiques traditionnelles de gestion de la fertilité (Arrondissement de Mayahi, Niger). Mémoire ESAT1, Diplôme d’Agronomie Tropicale. Montpellier : CNEARC. 99p.

MICHEAU Pascal. (1994). Caractérisation des ressources naturelles renouvelables de l'arrondissement de Mayahi au Niger. Dynamiques et modes de gestion. Mémoire ESAT1, Diplôme d’Agronomie Tropicale. Montpellier : CNEARC. 173p.

ABAKAR, O. (1994). Étude de l'agrosystème du village de Gakoudi en vue de l'élaboration d'un plan de développement villageois (Arrondissement de Mayahi, Niger). Mémoire ESAT1, Diplôme d’Agronomie Tropicale. Montpellier : CNEARC. 109p.

RESUME (WANGO)

Les travaux présentés dans ce rapport font le point sur la distribution des sols à l’échelle d’un territoire villageois, celui de Gakoudi, village de 1300 habitants environ, situé dans l’arrondissement de Mayahi, département de Maradi (Niger Central). D’autre part, il présente des pratiques traditionnelles de gestion de la fertilité au niveau de la parcelle culturale. Ces travaux font suite aux études de MICHEAU (1994) sur la caractérisation des sols et de leur fertilité aux échelles régionale (arrondissement de Mayahi) et locale (villageoise), et de ABAKAR (1994) sur l’agrosystème villageois de Gakoudi. Les résultats obtenus sur la diversité des sols permettent de dire que dans la partie Ouest du territoire le « Jigawa » (sol sableux) est le type dominant, tandis qu’à l’Est, le « Hako ou Guéza » (sol sablo argileux) est le type le plus représentatif. Cette différentiation serait d’origine plutôt naturelle qu’anthropique. L’étude met en évidence la faiblesse des moyens de travail des paysans et la précarité du système face aux phénomènes de dégradation du milieu cultivé.

MOTS CLES : Fertilité des sols, gestion des ressources naturelles, pratiques culturales, Sahel, Niger


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Communication à un colloque NIGER

Soil fertility : from a natural heritage to a social construction ; example of Gakoudi village (Niger)


DOSSO, M. (2002). Soil fertility : from a natural heritage to a social construction ; example of Gakoudi village (Niger). In 17th World Congress of Soil Science (WCSS), Symposium n°15, 14-21 août 2002, Bangkok, Thailand. 11p. [en ligne] http://www.ldd.go.th/Wcss2002/papers/0506.pdf

Mémoire valorisé

WANGO Oumarou. (1995). Distribution des sols à l'échelle du territoire villageois de Gakoudi et pratiques traditionnelles de gestion de la fertilité (Arrondissement de Mayahi, Niger). Mémoire ESAT1, Diplôme d’Agronomie Tropicale. Montpellier : CNEARC. 99p.

MICHEAU Pascal. (1994). Caractérisation des ressources naturelles renouvelables de l'arrondissement de Mayahi au Niger. Dynamiques et modes de gestion. Mémoire ESAT1, Diplôme d’Agronomie Tropicale. Montpellier : CNEARC. 173p.

ABAKAR, O. (1994). Etude de l'agrosystème du village de Gakoudi en vue de l'élaboration d'un plan de développement villageois (Arrondissement de Mayahi, Niger). Mémoire ESAT1, Diplôme d’Agronomie Tropicale. Montpellier : CNEARC. 109p.

RESUME (WANGO)

Les travaux présentés dans ce rapport font le point sur la distribution des sols à l’échelle d’un territoire villageois, celui de Gakoudi, village de 1300 habitants environ, situé dans l’arrondissement de Mayahi, département de Maradi (Niger Central). D’autre part, il présente des pratiques traditionnelles de gestion de la fertilité au niveau de la parcelle culturale. Ces travaux font suite aux études de MICHEAU (1994) sur la caractérisation des sols et de leur fertilité aux échelles régionale (arrondissement de Mayahi) et locale (villageoise), et de ABAKAR (1994) sur l’agrosystème villageois de Gakoudi. Les résultats obtenus sur la diversité des sols permettent de dire que dans la partie Ouest du territoire le « Jigawa » (sol sableux) est le type dominant, tandis qu’à l’Est, le « Hako ou Guéza » (sol sablo argileux) est le type le plus représentatif. Cette différentiation serait d’origine plutôt naturelle qu’anthropique. L’étude met en évidence la faiblesse des moyens de travail des paysans et la précarité du système face aux phénomènes de dégradation du milieu cultivé.

MOTS CLES : Fertilité des sols, gestion des ressources naturelles, pratiques culturales, Sahel, Niger


http://www.ldd.go.th/Wcss2002/papers/0506.pdf

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Sustainability of agrarian systems in relation to soil systems on the amazonian forest pioneer front (Marabá, Pará)

GRIMALDI Catherine (INRA, groupe NAJAC) CURMI Pierre (ENESAD, groupe NAJAC) DOSSO Mireille (CNEARC, groupe NAJAC) JOUVE Philippe (CNEARC, groupe NAJAC) SIMOES Aquiles (FSA)

GRIMALDI, C., CURMI, P., DOSSO, M., JOUVE, P., SIMOES, A. (2002). Sustainability of agrarian systems in relation to soil systems on the amazonian forest pioneer front (Marabá, Pará). In 17th World Congress of Soil Science (WCSS), Symposium n°19, 14-21 août 2002, Bangkok, Thailand. 11p. [en ligne] http://www.ldd.go.th/Wcss2002/papers/1731.pdf


BOUSQUET, E., HOLVECK, S. (1996). Interactions Homme-Sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Paraná-Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol (1). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC/ENSAR.133p.


GOMES, J., HALL, L. (1997). Interactions Homme-Sol sur le bassin versant du Bandeirantes do Norte (Paraná -Brésil). Contribution à l'étude des relations entre systèmes pédologiques et systèmes agraires en vue d'une gestion durable de la ressource sol (2). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 120p

PALMANS, B., VAN HOUDT, E. (1998). Effets des systèmes de culture sur la dégradation physique du sol et sur leur évolution pédologique (Paraná, Brésil). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 132p. + annexes.

BERNET, C. (1998). Stratégies d’utilisation des sols en zone de front pionnier amazonien. Contribution des cultures perennes à la fixation de l’agriculture familiale. Région de Marabá-Pará-Brésil. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 130p.




MOTS CLES : Systèmes pédologiques, dégradation des sols, gestion des ressources naturelles, systèmes agraires pionniers, Amazonie, Brésil



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Relations between soil system and cropping systems on a small watershed in Paraná (Brazil)

PALMANS Bart (CNEARC, ESAT) VAN HOUDT Els (CNEARC, ESAT) DOSSO Mireille (CNEARC, groupe NAJAC) RALISCH Ricardo (UEL) JOUVE Philippe (CNEARC, groupe NAJAC) TAVARES FILHO João (UEL)

PALMANS, B., VAN HOUDT, E., DOSSO, M., RALISCH, R., JOUVE, P., TAVARES FILHO, J. (2002). Relations between soil system and cropping systems on a small watershed in Paraná (Brazil). In 17th World Congress of Soil Science (WCSS), Symposium n°19, 14-21 août 2002, Bangkok, Thailand. 11p. [en ligne] http://www.ldd.go.th/Wcss2002/papers/1607.pdf

Mémoire valorisé

PALMANS, B., VAN HOUDT E. (1998). Effet des systèmes de culture sur la dégradation physique du sol et sur son évolution pédologique (Paraná - Brésil). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 190p.

RESUME

Dans le cadre du programme de recherche « Systèmes pédologiques et systèmes agraires : une approche de la gestion durable de la ressource sol » du groupe NAJAC, les relations entre la couverture pédologique sur basalte et les systèmes de culture ont été étudiées à l'échelle de la parcelle. Il s'agissait d'examiner à la fois (1) l'influence de la couverture pédologique sur le choix des systèmes de culture, (2) l'influence des systèmes de culture sur la dégradation physique des sois et (3) sur la dynamique de la couverture pédologique. Comme zone d'étude nous avons choisi le microbassin du Jaù, un bassin versant de 27 km2 dans le Nord du Paraná, Brésil. Dans ce microbassin, nous avons privilégié les toposéquences qui présentent les sols Latossolo roxo (en haut) et Terra roxa estruturada (en bas) et la transition entre ces deux types (au milieu). Le croisement entre un type de sol et un système de culture est appelé : situation pédo-culturale (SPC). Nous avons étudié 26 SPC regroupées en 3 localisations. Les agriculteurs de la zone sur basalte s'occupent peu de la conservation de la fertilité physique du sol. Cette fertilité peut jouer sur le choix des systèmes de culture, mais en général la situation économique est plus déterminante. La mise en valeur des sols entraîne une dégradation physique (érosion et compaction). Les systèmes de culture les plus néfastes sont les cultures de soja / blé en semis conventionnel et en semis direct sans rotations de cultures autres que le soja et le blé. Les sols Terra roxa estruturada présentent les plus grands risques d'érosion et sont les plus compacts. Les sols Latossolo roxo ne montrent guère de risques d'érosion mais ils sont presque aussi tassés, malgré leur structure plus stable. La mise sous cultures accélère l'évolution pédologique par rapport à la forêt native à travers des fluctuations du pédoclimat plus prononcées. En revanche les systèmes de culture qui engendrent une forte compaction du sol, ralentissent ce phénomène par la diminution de la dynamique hydrique à l'intérieur de la couverture pédologique.

MOTS CLES : Couverture pédologique, toposéquence, basalte, gestion des ressources naturelles, Brésil



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Communication à un colloque VIETNAM

Hétérogénéité cachée du milieu, hétérogénéité imposée d’un modèle de mise en valeur agricole : une superposition à l’origine d’une extrême

diversité de scénarios d’évolution. Le cas de la zone tampon de la réserve forestière de U Minh Thuong (delta du Mékong, Vietnam)

SAQALLI Mehdi (CNEARC, ESAT1) DOSSO Mireille (CNEARC)

SAQALLI, M., DOSSO, M. (2003). Hétérogénéité cachée du milieu, hétérogénéité imposée d’un modèle de mise en valeur agricole : une superposition à l’origine d’une extrême diversité de scénarios d’évolution. Le cas de la zone tampon de la réserve forestière de U Minh Thuong (delta du Mékong, Vietnam). In. DUGUE, P., JOUVE, P. (Eds). Actes du colloque international « organisation et gestion des ressources et territoires ruraux », UMR SAGERT, Montpellier, 25-27 février 2003. p. 374-382.

Mémoire valorisé

SAQALLI, M. (1999). Perspectives de développement de la zone tampon de la réserve naturelle de U Minh Thuong, Province de Kien Giang, Delta du Mékong, Vietnam. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 109p.

RESUME

U Minh Thùong est une réserve naturelle du delta du Mékong (Vietnam) constituée d'une forêt de Melaleucas sur 8 000 ha, entourée d'une zone tampon de 12 000 ha, où furent installés 3 500 ménages à partir de 1992. Cette étude doit être considérée comme un appui à un projet de développement de l'ONG CARE, en lien avec le Département d'Agriculture de la Province de KienGiang et le Département d'Écologie de l'Université Hô-Chi-Minh. Cette étude consiste en l'analyse de la diversité des logiques de production agricole des exploitations de la zone tampon, aux fortes contraintes agroécologiques (crues annuelles irrégulières, toxicité du sol, topographie faible) qui rendent les récoltes aléatoires. L'intensité de ces contraintes varie très fortement dans le temps (dégradation de la fertilité, sinistres divers, mais aussi lessivage de la toxicité du sol, drainage) et dans l'espace, rendant les potentialités agricoles très variables d'un point à un autre. Des contraintes juridiques et sociales s'y ajoutent : du groupe social auquel appartient l'exploitant en 1992 (vétéran, autorités locales ou apparentés, autres) dépend l'accès à de nombreux avantages (priorité aux prêts, à l'aide au développement), d'où une différenciation sociale puis économique. Enfin, l'application stricte par les autorités locales des programmes de développement agricole et forestier empêche toute modulation individuelle ou collective non issue du pouvoir. Les situations variées des agriculteurs les feront répondre différemment aux modèles imposés, créant une nouvelle divergence économique plus intense. Les possibilités d'accumulation et donc de réinvestissement divergent ainsi progressivement.

MOTS CLES : Réserve naturelle, plantation forestière, riziculture, Delta du Mékong, Vietnam


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Communication à un colloque ETHIOPIE

Environmental versus anthropogenic desertification as a constraint for sustainable agriculture in Tigray, Ethiopia

MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) KABETO Kurkura (ISEI) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) VEYRET-PICOT Maude (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DESCHEEMAEKER K. (KU Leuven, Belgique) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique).

MOEYERSONS, J., NYSSEN, J., POESEN, J., DECKERS, J., KABETO K., MITIKU H., NAUDTS, J., VEYRET-PICOT, M., DESCHEEMAEKER, K., GOVERS, G. (2003) Environmental versus anthropogenic desertification as a constraint for sustainable agriculture in Tigray, Ethiopia. In 15th International Conference of Ethiopian Studies (ICES), 21-25 July 2003, Hamburg, Germany. Book of Abstracts.

Mémoire valorisé

NAUDTS, J. (2002). Les Hautes Terres de Tembien, Tigré, Ethiopie: résistance et limites d'une ancienne civilisation agraire : conséquences sur la dégradation des terres. Mémoire ESAT1. Montpellier : CNEARC. 145p. Prix de la fondation Xavier Bernard 2003.

RESUME




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Gully erosion rates and causes in Dogu'a Tembien (northern ethiopian highlands) as derived from field measurements and observers evidence

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) VEYRET-PICOT Maude (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DEWIT Joke (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) KASSA Teka (St. Mary Agricultural College, Ethiopie) NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) HAREGEWEYN (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)

NYSSEN, J., VEYRET-PICOT, N., DEWIT, J., KASSA, T., NAUDTS, J., HAREGEWEYN, H., POESEN, J., MOEYERSONS, J., DECKERS, J., GOVERS, G. (2003). Gully erosion rates and causes in Dogu'a Tembien (Northern Ethiopian Highlands) as derived from field measurements and observers evidence. In International Conference "Gully Erosion in Mountain Areas, Processes, Measurement, Modelling and Regionalization”, 15-17 octobre 2003, CEMAGREF, Digne-les-Bains, France. Book of abstracts. p 114-118.

Mémoire valorisé


RESUME




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On-site evaluation of stone bunds to control soil erosion on cropland in Northern Ethiopia

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) DESTA Gebremichael (Relief Society of Tigray, Ethiopie) VANCAMPENHOUT Karen (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) GEBREMEDHIN Yihdego (Mekelle University, Ethiopie) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) HAILU Kiros (Mekelle University, Ethiopie) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) NAUDTS Jozef (Caritas International Belgium, Belgique) NIGUSSIE Haregeweyn (Mekelle University, Ethiopie)

NYSSEN, J., DESTA, G., VANCAMPENHOUT, K., POESEN, J., DECKERS, J., GEBREMEDHIN Y., GOVERS, G., HAILU K., MITIKU H., MOEYERSONS, J., NAUDTS, J., NIGUSSIE H. (2004). On-site evaluation of stone bunds to control soil erosion on cropland in Northern Ethiopia. In Eurosoil Congress, 4–12 september 2004, Freiburg, Germany. [en ligne] http://kuk.uni-freiburg.de/hosted/eurosoil2004/full_papers/id380_Nyssen_full.pdf

Mémoire valorisé


RESUME




http://kuk.uni-freiburg.de/hosted/eurosoil2004/full_papers/id380_Nyssen_full.pdf

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Soil erosion control in northern Ethiopia: a multidisciplinary evaluation on farmers fields

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DESTA Gebremichael (Relief Society of Tigray, Ethiopie) VANCAMPENHOUT Karen (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) GEBREMEDHIN Yihdego (Mekelle University, Ethiopie) NAUDTS Jozef (Caritas International Belgium, Belgique) NIGUSSIE Haregeweyn (Mekelle University, Ethiopie) HAILU Kiros (Mekelle University, Ethiopie) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique)

NYSSEN, J., POESEN, J., DECKERS, J., DESTA G., VANCAMPENHOUT, K., GEBREMEDHIN Y., NAUDTS, J., NIGUSSIE, H., HAILU K., MITIKU H., GOVERS, G., MOEYERSONS, J. (2004). Soil erosion control in northern Ethiopia: a multidisciplinary evaluation on farmers fields. In “4th International Conference on Land Degradation”, Cartagena, Spain, 12-17 September 2004. Book of abstracts. p. 185

Mémoire valorisé


RESUME




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Land degradation and restauration in the Ethiopian highlands: the importance of vegetation

NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) NAUDTS Jozef (Caritas International Belgium, Belgique)

NYSSEN, J., MOEYERSONS, J., POESEN J., MITIKU H., DECKERS, J., NAUDTS J. (2004). Land degradation and restauration in the Ethiopian highlands: the importance of vegetation. In “Symposium on the rehabilitation of dryland forests in Ethiopia: ecology and management”, 21-24 September 2004, Mekelle, Ethiopia. Book of abstracts, p 4.

Mémoire valorisé


RESUME




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The trap efficiency for sediment and carbon in exclosures on steep slopes. A case study from the Tembien Highlands, Tigray, Ethiopia

NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) DE GEYNDT K NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)

NAUDTS, J., DE GEYNDT, K., NYSSEN, J., DECKERS, J., MITIKU, H., MOEYERSONS, J., POESEN, J. (2004). The trap efficiency for sediment and carbon in exclosures on steep slopes. A case study from the Tembien Highlands, Tigray, Ethiopia. In Colloque international ‘Land Use, Erosion and Carbon Sequestration’, Montpellier 2004, Bulletin du Réseau Erosion n°23, p. 615-662. In International colloquium in Agropolis Center: Land Use, Erosion & carbon sequestration, Montpellier, 23-28 september 2002, Book of abstracts, p.120

Mémoire valorisé


RESUME




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Soil organization and agricultural system, an example with vineyard in semi-arid Mediterranean zone

DOSSO Mireille (CNEARC) PHILIPPON Olivier RUELLAN Alain

DOSSO, M., PHILIPPON, O., RUELLAN, A. (2004). Soil organization and agricultural system, an example with vineyard in semi-arid Mediterranean zone. In 8th International Meeting On Soils with Mediterranean Type of Climate, “Soil Information : a basis for better land management and prevention of desertification in the mediterranean environnement”, Marrakech, Maroc, 29sept-3oct 2003 (reporté du 08 au 10 février 2004).

Stages valorisés 13 rapports de stages terrain EITARC1/CNEARC sur le massif de la Clape (1998-2000)

Grimaud, Bakia, Adanlé. (1998). Etude géomorphologique et pédologique du Domaine de Laquirou. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-20 mars 1998. 26p.

Barbet, A., N’Sia, Tetuani. (1998). Le massif de la Clape : domaine de Rivière-le-Haut. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-20 mars 1998. 18p.

Fili, Koffi, Lhoste, Allaoui. (1998). Rapport de stage d’étude du milieu : Climatologie, géomorphologie, pédologie, Versant de Moujan (Aude). Rapport de stage 16-20 mars 1998. 18p.

Yahaya, Cousseau, Roger. (1998). Massif de la Clape ; étude de la couverture pédologique de la Combe de Vires. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-20 mars 1998. 28p + annexes.

Andriambolanoro, Louangksakda, Devys. (1999). Géomorphologie et pédologie au Domaine de la Clape : le domaine de la Boede. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 27p.

Bemadjim, Lambertin, Muhito. (1999). Géomorphologie et pédologie sur le massif de la Clape (Aude), Domaine de Mire l’Etang. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 11p.

Barry, Camara, Grezes. (1999). Etude géomorphologique et pédologique du domaine de Pech Redon. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 20p.

Bauge, Camilo, Jebahi. (1999). Etude géomorphologique et pédologique du Domaine de Laquirou (massif de la Clape). Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 38p.

Jarray, Laurent, Martinho. (1999). Domaine de Capitoul (« cône de déjection »). Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999.

Assane Dagna, Bellet, Ndedji. (1999). Séquence de la Combe des porcs/Falines : commune de Gruissan (Aude), Montagne de la Clape. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 30p.

Andjidoulou, Favier, Rassembaye, Seremele. (2000). Etude géomorphologique et pédologique, zoom sur le Domaine du Château de Taraillan (Massif de la Clape). Rapport de stage 16-22 mars 2000. 34p.

Jarray, Pefakoue, Sorgho. (2000). Etude géomorphologique et pédologique, Château de Bouis, Aude. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-22 mars 2000. 38p.

Thiam, Ndiaye, Guidan. (2000). Le massif de la Clape : étude géomorphologique, géographique et pédologique de la partie sud du Domaine du Château de Capitoul. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-22 mars 2000. 30p.

MOTS CLES : Pédologie, morphologie, terroir viticole, massif de la Clape


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L’évolution du front pionnier à l’échelle de la région de Marabá


DOSSO, M. (2005). L’évolution du front pionnier à l’échelle de la région de Marabá. In Séminaire de Bilan et Prospective de la zone atelier « Front Pionnier Amazonien », IRD, 12-16 septembre 2005, Orléans.

Mémoire valorisé

NAUDTS, J. (2004). Contribution à l'étude de la dynamique de l'agriculture familiale en zone de front pionnier amazonien : région de Marabá, Pará, Brésil. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 97p.

RESUME

Ce travail s'inscrit dans le cadre d'un projet .de recherches sur la dynamique de l'agriculture familiale en zone de front pionnier amazonien. La région de Marabá en Amazonie Orientale est une sous-région d'environs 50.000 km2 où la dynamique des fronts pionniers a été très forte ces vingt dernières années. Deux types d'agricultures s'y opposent : petites exploitations familiales versus grandes exploitations (ou fazendas). Nous avons construit un Système d’Information Géographique (SIG) sur l'évolution des fronts pionniers dans la région de Marabá. L’INCRA rassemble toutes les informations disponibles sur la région : l'évolution de l’occupation de l'espace, la .géologie, le réseau hydrographique, le réseau routier, la voie ferrée, les unités administratives, etc… Dans l'objectif de connaître l'évolution de l'occupation de l'espace à l'échelle de la région, une chronoséquence d'images Undsat TM et ETM+ a été analysée pour les périodes 1988 - 1992 - 1996 - 2000. Entre 1988 et 2000, les vitesses de déforestation pour la région de Marabá étaient en moyenne cinq fois supérieures aux vitesses moyennes pour l'Amazonie légale. Cette accélération de la déforestation est surtout due à l'installation de nouveaux pâturages. Ce sont les grandes exploitations non-familiales (les fazendas) qui ont apporté la plus grande contribution dans l'avancée du front pionnier au niveau de la région de Marabá. Entre 1988 et 2000, 61% de la déforestation peut être attribuée aux grandes exploitations non-familiales et 39% à l'agriculture familiale. Nous n'avons pas trouvé d'indication que le statut foncier d'un terrain (occupation spontanée ou colonisation organisée par l'INCRA) influence la vitesse de déforestation. L'installation des réserves naturelles et indigènes est, par ailleurs, un moyen très efficace pour arrêter la déforestation. A l'intérieur de la région de Marabá, nous pouvons distinguer plusieurs zones avec des dynamiques de l'occupation de l'espace distinctes. A l'échelle de la région, il n'existe pas de relation entre les différents substrats géologiques et l'avancée du front pionnier. Le milieu biophysique n'est apparemment pas un facteur-clé dans le processus de déforestation. Le facteur le plus important semble la présence d'un axe de transport (route ou voie ferrée), bien que d'autres facteurs sont également importants: la présence d'un marché pour les produits d'élevage ou des laiteries industrielles, la présence d'un programme de colonisation, etc. Afin d'avoir une réalité de terrain à l'échelle d'une communauté, un diagnostic agraire rapide a été réalisé dans une zone d'étude autour de la localité d'Alto Bonito. La localité est située .entre les montagnes du Serra do Encontre et le Rio Itacaiunas. Ce fleuve a servi comme principale Voie d'accès durant l'installation de la localité vers la fin des années 1970. A cause du processus de concentration foncière, il ne reste aujourd'hui autour de la localité que six exploitations familiales (exploitations spécialisées de taille moyenne). Nous estimons que la communauté Alto-Bomto n'est pas représentative pour étudier le rôle de l'agriculture familiale dam la dynamise des fronts pionniers à l'échelle de la région de Marabá.

MOTS CLES : Front pionnier, évolution de l'occupation de des sols, SIG, dynamique de l’agriculture familiale, milieu biophysique, Amazonie, Brésil - Marabá


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Communication à un colloque NAMIBIE

Natural resource management in Northern Namibia : rules and practices

MATHIEU Gwladys (CNEARC, ESAT2-AGIR) MELINE Vanessa (CNEARC, ESAT2-GSE) SHOOYA Fernandos (NNFU, MAWRD/NOREESP)

MATHIEU, G., MELINE, V., SHOOYA, F. (2005). Natural resource management in Northern Namibia : rules and practices. In RIGOURD, C. (Dir.). Natural resources and land management in the North Central Regions: CBNRM approaches toward genuine empowerment of users? Proceedings of the Workshop. Actes du congrès du 2-3 décembre 2005, UNAM Northern Campus, Oshakati (Namibie). p7-17 + Appendix B and C.

Mémoire valorisé

MATHIEU, G., MELINE, V. (2004). Règles et pratiques de gestion des ressources naturelles dans un contexte de changements législatifs dans le Nord Central, Namibie. Mémoire ESAT2-DIAT, options AGIR et GSE. Montpellier : CNEARC. 211p.

RESUME

La Namibie est un pays très aride donc une majorité des terres est recouverte par le désert. La région North-Central l'une des parties les plus fertiles est habitée par les Owambo, ethnie majoritaire du pays. Les conditions géo-climatiques imposent de lourdes contraintes en matière de gestion des ressources naturelles. Ces contraintes ont été intégrées par les Owambo dans leurs systèmes de production et leur manière de gérer les ressources naturelles. La Namibie accède à l'indépendance en 1990, avant-dernier pays d'Afrique a obtenir l'indépendance, elle hérite d'une situation de total déséquilibre dû à la politique d'apartheid qu'a mené pendant 70 ans l'Afrique du Sud : à l'indépendance, 44% de la superficie totale du pays appartient à des fermiers blancs, sous un régime de propriété privée (soit 57% des terres agricoles utilisables) et 41% est en terres collectives (soit 43% des terres agricoles utilisables)". Dès 1990, le nouveau pouvoir cherche à concilier les contraintes économiques du pays (l'élevage d'exportation conduit par les agriculteurs blancs assure une bonne partie de l'entrée de devises dans le pays) et les contraintes sociales (la population noire s'est battus pour un meilleur accès à la terre). La réforme foncière se compose de trois parties : la réforme des terres commerciales (Agricultural (Commercial) Land Reform Act promulguée en 1995), le plan d'accès au crédit (Affirmative Action Loan Scheme) et la réforme des terres communautaires (Communal Land Reform Act, promulgué en 2002). Parallèlement à la réforme foncière, le Ministère de l'Environnement met en place un programme de transfert de gestion des ressources naturelles aux usagers (qui se traduit par diverses lois concernant différentes ressources : la faune sauvage, la forêt, l'eau. Ce nouvel environnement légal va influer sur la gestion effective des ressources naturelles dans la région North Central. Cependant les textes de loi restent très sectoriels et ne permettront pas une gestion intégrée des ressources naturelles si une meilleure coordination entre les secteurs agricole et environnemental d'une part, et entre les projets de développement, les ONG, les bailleurs et le gouvernement d'autre part n'est pas mise en place.

MOTS CLES : Gestion des ressources Naturelles, Pâturage, Transfert de gestion, Namibie -Nord


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Communication à un colloque BOLIVIE

How soil misure ends with farming system desintegration : a bolivian altiplano example

DOSSO Mireille (CNEARC) BRES Aurélie (CNEARC, ESAT1) MOREAU Stéphane (CNEARC, ESAT1)

DOSSO, M., BRES, A., MOREAU, S. (2006). How soil misure ends with farming system desintegration: a bolivian altiplano example. In 18th World Congress of Soil Science, Symposium 4.0B Soil related Discords and Conflicts, 9-15 July 2006, Philadelphia, USA.


BRES, A., MOREAU, S. (2005). Évolution du système de culture quinoa, vers une remise en cause du système agraire Aymara: étude à l'échelle de trois communautés : Luca, Payala et Tunavi. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 136p.

FELIX, D. (2004). Diagnostic agraire de la province Daniel Campos, Bolivie: le développement de la filière quinoa et ses conséquences sur l'équilibre du système agraire Aymara. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 113p

RESUME (BRES, MOREAU)

Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet Intersalar, conduit par l’ONG française AVSF. L’objectif était de caractériser comment l’arrivée de la moto-mécanisation sur l’Altiplano bolivien a provoqué une diversification des systèmes de culture de quinua et ses conséquences sur le système agraire Aymara. Ce rapport présente les résultats de l’étude systémique de trois communautés de l’Intersalar, choisies suivant une chronoséquence de l’introduction de la mécanisation : Luca, Palaya, Tunavi. Dans une zone au climat difficile (aridité, occurrence des gelées…), l’étude bibliographique ainsi que les entretiens historiques effectués, nous ont permis de définir le système agraire Aymara traditionnel. Ce système ultra-stable se caractérisait par une gestion du milieu durable, intégrant agriculture et élevage et par une adéquation du facteur de production terre avec le facteur de production limitant : le travail. Cette adéquation n’a pu être possible qu’à travers une très forte hiérarchisation de la société Aymara. Notre étude à l’échelle des communautés a permis de modéliser le processus d’acquisition de nouvelles techniques (moto-mécanisation, produits phytosanitaires…) à l’échelle de l’Intersalar. Ce processus a entraîné une diversification des systèmes de culture de quinua qui a eu des répercussions sur le milieu (augmentation de l’érosion, pertes de sols…), sur la gestion du territoire (diminution des surfaces pâturables pour les lamas et donc des cheptels) et sur la société Aymara (d’une gestion communautaire à une individualisation du travail et de la terre). Le résultat est donc bien une transformation du système Aymara, où la question de la durabilité écologique et économique des systèmes de culture quinua sera traitée. Face à l’émergence de nouveaux pays producteurs, qui risque de provoquer une diminution des cours du quinoa, l’Intersalar doit rapidement trouver un moyen de protéger son milieu, et par la même, sa production. Il existe des solutions techniques pour diminuer l’érosion de ce milieu, mais elles ne pourront être appliquées tant que les paysans n’auront pas réorganisé leur société.

MOTS CLES : Chenopodium quinoa, aymara, changement technologique, structure sociale, système de culture, système agraire, durabilité, érosion éolienne, Bolivie - Intersalar


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How do farmers think about soil and water conservation measures? Learning from NGO interventions in Tigray, Ethiopia

NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) MOGES Roman (Adigrat Diocesan Catholic Secretariat, Ethiopie) NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie)

NAUDTS, J., MOGES, R., NYSSEN, J. (2006). How do farmers think about soil and water conservation measures? Learning from NGO interventions in Tigray, Ethiopia. In " Conference on Environmental change, geomorphic processes, land degradation and rehabilitation in tropical and subtropical highlands”, 19-25 September 2006, Mekelle, Ethiopia.

Mémoire valorisé


RESUME




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Poster ETHIOPIE

Historical land-use changes and sustainable land management in the Tigray Highlands (Northern Ethiopia)

NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique)

NAUDTS, J., NYSSEN, J., DECKERS, J., POESEN, J., MITIKU HAILE, J., MOEYERSONS, J. (2002). Historical land-use changes and sustainable land management in the Tigray Highlands (Northern Ethiopia). Poster presented at the International Symposium on Land Use, Erosion & Carbon Sequestration, 23-28 september 2002, Montpellier, France.

Mémoire valorisé


RESUME




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Poster ETHIOPIE

Accumulation of sediment and organic carbon in the Tigray Highlands (Northern Ethiopia)

DESCHEEMAEKER K. (KU Leuven, Belgique) NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) ROSSI J. NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie) MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie) POESEN Jean (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) DECKERS Jozef (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique)

DESCHEEMAEKER, K., NAUDTS, J., ROSSI, J., NYSSEN, J., MITIKU H., POESEN, J. DECKERS, J., MOEYERSONS, J. (2003). Accumulation of sediment and organic carbon in the Tigray Highlands (Northern Ethiopia). Poster presented at the thematic day of the Belgian Soil Science Society, "C-sequestration in terrestrial ecosystems", Royal Academies for Science and the Arts of Belgium", 19 November 2003, Brussels.

Mémoire valorisé


RESUME




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Poster NAMIBIE

Is community based management relevant to North Central Namibia ?

MATHIEU Gwladys (CNEARC, ESAT2-AGIR) MELINE Vanessa (CNEARC, ESAT2-GSE) LEROY Maya (CNEARC)

MATHIEU, G., MELINE, V., LEROY, M. (2004). Is community based management relevant to North Central Namibia ? Poster présenté lors du colloque "Biodiversité, Science et Gouvernance", 24-28 janvier 2005, Paris.

Mémoire valorisé


RESUME


MOTS CLES : Gestion des ressources Naturelles, Pâturage, Transfert de gestion, Namibie - Nord


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Chapitre d’ouvrage NAMIBIE

La gestion communautaire comme principe de gestion environnementale en Namibie (Nord-Central) : évaluer les dispositifs pour éviter les mots

d’ordre

LEROY Maya (CNEARC) MATHIEU Gwladys (CNEARC, ESAT2-AGIR) MELINE Vanessa (CNEARC, ESAT2-GSE) MOULIN Charles-Henri (ENSAM)

LEROY, M., MATHIEU, G., MELINE, V., MOULIN, C.H. (2006). La gestion communautaire comme principe de gestion environnementale en Namibie (Nord-Central) : évaluer les dispositifs pour éviter les mots d’ordre. In AUCLAIR, L., ASPE, C., BAUDOT, P. (dir.). Le retour des paysans ? A l'heure du développement durable. Aix-En-Provence : IRD-Edisud, Coll. Ecologie Humaine. 360 p.

Mémoire valorisé


RESUME




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Chapitre d’ouvrage FRANCE

Understanding of a soil system derived from a single bed-rock, for improved vineyard management in Southern France

DOSSO Mireille (CNEARC) PHILIPPON Olivier RUELLAN Alain

DOSSO, M., PHILIPPON, O., RUELLAN, A. (2006). Understanding of a soil system derived from a single bed-rock, for improved vineyard management in Southern France. In FROSSARD, E., BLUM W.E.H., WARKENTIN B.P. (Eds). Function of Soils for Human Societies and the Environment. Geological Society, London, Special Publications, 266, p53-61.

Stages valorisés

13 rapports de stages terrain EITARC1/CNEARC sur le massif de la Clape (1998-2000) Grimaud, Bakia, Adanlé. (1998). Etude géomorphologique et pédologique du Domaine de Laquirou. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-20 mars 1998. 26p.

Barbet, A., N’Sia, Tetuani. (1998). Le massif de la Clape : domaine de Rivière-le-Haut. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-20 mars 1998. 18p.

Fili, Koffi, Lhoste, Allaoui. (1998). Rapport de stage d’étude du milieu : Climatologie, géomorphologie, pédologie, Versant de Moujan (Aude). Rapport de stage 16-20 mars 1998. 18p.

Yahaya, Cousseau, Roger. (1998). Massif de la Clape ; étude de la couverture pédologique de la Combe de Vires. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-20 mars 1998. 28p + annexes.

Andriambolanoro, Louangksakda, Devys. (1999). Géomorphologie et pédologie au Domaine de la Clape : le domaine de la Boede. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 27p.

Bemadjim, Lambertin, Muhito. (1999). Géomorphologie et pédologie sur le massif de la Clape (Aude), Domaine de Mire l’Etang. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 11p.

Barry, Camara, Grezes. (1999). Etude géomorphologique et pédologique du domaine de Pech Redon. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 20p.

Bauge, Camilo, Jebahi. (1999). Etude géomorphologique et pédologique du Domaine de Laquirou (massif de la Clape). Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 38p.

Jarray, Laurent, Martinho. (1999). Domaine de Capitoul (« cône de déjection »). Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999.

Assane Dagna, Bellet, Ndedji. (1999). Séquence de la Combe des porcs/Falines : commune de Gruissan (Aude), Montagne de la Clape. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 25mars-02 avril 1999. 30p.

Andjidoulou, Favier, Rassembaye, Seremele. (2000). Etude géomorphologique et pédologique, zoom sur le Domaine du Château de Taraillan (Massif de la Clape). Rapport de stage 16-22 mars 2000. 34p.

Jarray, Pefakoue, Sorgho. (2000). Etude géomorphologique et pédologique, Château de Bouis, Aude. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-22 mars 2000. 38p.

Thiam, Ndiaye, Guidan. (2000). Le massif de la Clape : étude géomorphologique, géographique et pédologique de la partie sud du Domaine du Château de Capitoul. Rapport de stage EITARC1/CNEARC 16-22 mars 2000. 30p.

MOTS CLES : Pédologie, morphologie, terroir viticole, France - Massif de la Clape


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Ouvrage

Organisation spatiale et gestion des ressources et des territoires ruraux

DUGUE Patrick (CIRAD) JOUVE Philippe (CNEARC)

DUGUE, P., JOUVE, P. (Edit. scient.). (2003). Organisation spatiale et gestion des ressources et des territoires ruraux. Actes du colloque international, 25-27 février 2003. Montpellier : UMR SAGERT (CNEARC, CIRAD, ENGREF). 706 p.

Travail valorisé

Le CNEARC a été co-organisateur de ce colloque avec le CIRAD et l’ENGREF et a contribué à l’édition de ces actes.

RESUME

Les actes de ce colloque « Organisation et gestion des ressources et territoires ruraux », organisé par l’UMR SAGERT (Systèmes Agraires et Gestion Durable des Ressources et Territoires Tropicaux et Méditerranéens), rendent compte des 70 communications, dont 40 en provenance du Sud, qui ont été faites à l’occasion de cette rencontre scientifique. Elle s’est tenue au CNEARC, à Montpellier, du 25 au 27 février 2003, et a été organisée par les différentes institutions participant à l’UMR SAGERT (CNEARC, CIRAD, ENGREF). Les communications ont été réparties dans 4 ateliers concernant les thématiques suivantes :

1. évolution des pratiques et des dynamiques des territoires 2. organisation sociale et usages des ressources par les acteurs 3. sociétés, territoires et rôle des politiques publiques 4. outils et méthodes

Ce colloque a été l’occasion de faire plusieurs communications à partir des travaux de stage et des mémoires d’étudiants du CNEARC.

MOTS CLES : Lutte anti-érosive, conservation du sol, système de culture, pratique culturale, arboriculture, élevage, agroforesterie, distribution spatiale, enquête, Maroc


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Ouvrage NAMIBIE

Natural resources management rules and practices in a context of legislative changes in North Central, Namibia

MATHIEU Gwladys (CNEARC, ESAT2-AGIR) MELINE Vanessa (CNEARC, ESAT2-GSE)

MATHIEU, G., MELINE, V. (2005). Natural resources management rules and practices in a context of legislative changes in North Central, Namibia. Namibia : NNFU (Namibia National Farmer’s Union). 227p.

Mémoire valorisé


RESUME

La Namibie est un pays très aride donc une majorité des terres est recouverte par le désert. La région North-Central l'une des parties les plus fertiles est habitée par les Owambo, ethnie majoritaire du pays. Les conditions géo-climatiques imposent de lourdes contraintes en matière de gestion des ressources naturelles. Ces contraintes ont été intégrées par les Owambo dans leurs systèmes de production et leur manière de gérer les ressources naturelles. La Namibie accède à l'indépendance en 1990, avant-dernier pays d'Afrique a obtenir l'indépendance, elle hérite d'une situation de total déséquilibre dû à la politique d'apartheid qu'a mené pendant 70 ans l'Afrique du Sud : à l'indépendance, 44% de la superficie totale du pays appartient à des fermiers blancs, sous un régime de propriété privée (soit 57% des terres agricoles utilisables) et 41% est en terres collectives (soit 43% des terres agricoles utilisables)". Dès 1990, le nouveau pouvoir cherche à concilier les contraintes économiques du pays (l'élevage d'exportation conduit par les agriculteurs blancs assure une bonne partie de l'entrée de devises dans le pays) et les contraintes sociales (la population noire s'est battue pour un meilleur accès à la terre). La réforme foncière se compose de trois parties : la réforme des terres commerciales (Agricultural (Commercial) Land Reform Act promulguée en 1995), le plan d'accès au crédit (Affirmative Action Loan Scheme) et la réforme des terres communautaires (Communal Land Reform Act, promulgué en 2002). Parallèlement à la réforme foncière, le Ministère de l'Environnement met en place un programme de transfert de gestion des ressources naturelles aux usagers (qui se traduit par diverses lois concernant différentes ressources : la faune sauvage, la forêt, l'eau. Ce nouvel environnement légal va influer sur la gestion effective des ressources naturelles dans la région North Central. Cependant les textes de loi restent très sectoriels et ne permettront pas une gestion intégrée des ressources naturelles si une meilleure coordination entre les secteurs agricole et environnemental d'une part, et entre les projets de développement, les ONG, les bailleurs et le gouvernement d'autre part n'est pas mise en place.



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Ouvrage NICARAGUA

Prevención y resolución de conflictos en torno a la tierra y los recursos naturales: manual práctico de mapeo comunitario y uso del GPS`para

organizaciones locales de desarrollo

GONDA Noémi (CNEARC, ESAT2-VALOR) POMMIER Denis (IRAM)

GONDA, N., POMMIER, D. (2006). Prevención y resolución de conflictos en torno a la tierra y los recursos naturales: manual práctico de mapeo comunitario y uso del GPS`para organizaciones locales de desarrollo. Managua, Nicaragua : Union Europea. Délégation de la Commission Européenne au Nicaragua. 90 p. [en ligne] http://www.iapad.org/mapeo.htm

Mémoire valorisé

GONDA, N. (2004). Comment sécuriser l’accès á la terre et les droits des paysans dans un contexte national de politiques foncières défavorable ? Etude des dynamiques foncières et propositions d’actions. Commune de Cinco Pinos, département de Chinandega, Nicaragua. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 175 p.

RESUME

Cette étude a été réalisée à la demande d’une ONG nicaraguayenne, la Commission Pour le Développement Rural (CODER). Composée essentiellement de producteurs locaux, elle travaille depuis 1985 dans la commune de Cinco Pinos dans le département de Chinandega, au Nicaragua. Depuis 2002, elle mène un projet financé par l’organisme irlandais TROCAIRE et appuyé aux niveaux technique et scientifique par l’IRAM. Avec comme objectif principal le renforcement des capacités locales, elle cherche à appuyer les producteurs familiaux de la commune dans la mise en place et la consolidation de mécanismes de gestion des ressources foncières au niveau local. Ce travail cherche à s’intégrer dans la dynamique de réflexion menée par le projet sur la sécurisation des droits et de l’accès à la terre des producteurs de la zone. L’étude cherche à comprendre le rapport des agriculteurs de Cinco Pinos à la terre et vise à montrer les tendances évolutives qui se dégagent. Face au constat du manque d’articulation entre les systèmes de reconnaissance des droits au niveau local et au niveau légal, elle cherche à donner des pistes de réflexion pour la création d’une réelle capacité de gestion de la terre. L’étude a été effectuée à Cinco Pinos, petite commune frontalière avec le Honduras au cours de six mois de travail de terrain. Les droits d’accès à la terre de sa population, essentiellement tournée vers la culture des grains de base, sont précaires et peu sécurisés. Mobiliser certains outils comme l’étude socio-foncière, l’approche systémique et la cartographie ont permis d’appréhender le fonctionnement du territoire de la commune. Il a permis de comprendre les enjeux des différents acteurs autour de la terre et les ressources qu’elle contient. Les contextes, la problématique de l’étude, la méthodologie et la démarche de l’étude sont abordés dans une première partie. La migration de la population constitue un des traits caractéristiques majeurs de Cinco Pinos tout au cours de son histoire. Aujourd’hui encore, elle est omniprésente. La deuxième partie tente de trouver une explication à ce constat en s’intéressant aux rôles que joue actuellement la terre aux niveaux social et économique pour les habitants de la commune. La troisième partie aborde les règles de gestion des ressources naturelles. Elle met en évidence que le manque d’articulation entre le niveau local et les niveaux supérieurs constituent un facteur d’insécurité majeur. La quatrième partie s’intéresse aux outils qu’il serait possible de mettre en place pour mieux pouvoir gérer les ressources locales. Enfin, la conclusion souligne la nécessité de promouvoir une réflexion plus globale sur la gestion des ressources naturelles.

MOTS CLES : Foncier, Conflit, Médiation, Ressources Naturelles, Migrations, Nicaragua


http://www.iapad.org/mapeo.htm

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GESTION SOCIALE DE L’EAU

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Communication à un colloque MEXIQUE

La réduction du gaspillage de l’eau souterraine par l’agriculture ne serait-elle qu’une simple question de prix de l’énergie d’extraction ? Le cas des

producteurs du Bajio Guanajuatense, Mexique

JOURDAIN Damien (CIRAD) BENOIT-CATIN Michel (CIRAD) TRIOMPHE Bernard (CIRAD)

JOURDAIN D., BENOIT-CATIN M., TRIOMPHE B. (2002). La réduction du gaspillage de l’eau souterraine par l’agriculture ne serait-elle qu’une simple question de prix de l’énergie d’extraction. Le cas des producteurs du Bajio Guanajuatense, Mexique. In Séminaire « Irrigation water policies : micro and macro considerations », 15-17 juin 2002, Agadir, Maroc. 12 p.

Mémoire valorisé

GILLET, V., OLLIVIER, I. (2002). Evolution des règles de gestion de l’eau superficielle et souterraine et impact du transfert : modules de Valle de Santiago, Huanimaro et zone de Quiriceo (hors district) du bajio Guanajuatense (Mexique). Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 116p (hors annexes).

RESUME

Le Mexique est souvent cité en exemple au niveau international pour la réussite du transfert de gestion de ses systèmes d'irrigation aux usagers débuté en 1992. A ce processus s'ajoute, depuis 1997, l'amorce du transfert de gestion de l'eau souterraine aux usagers (agricoles comme industriels ou urbains) à travers la création des COTAS. De plus, le gouvernement affiche depuis quelques années la volonté de mettre en place une gestion intégrée des eaux souterraines comme superficielles, à l'échelle des bassins versants. L'État du Guanajuato se caractérise par la plus forte densité de puits du pays et un abaissement alarmant de ses aquifères (1 à 4 m/an). Parallèlement, il négocie actuellement la révision de l'accord d'allocation de l'eau du Rio Lerma aux divers usages, passé entre les 5 États que traverse le fleuve. Cet environnement écologique et juridique en pleine évolution appelle la mise en place de nouvelles politiques de l'eau qui en font un État " pilote " en matière de gestion des ressources hydrauliques. Dans ce contexte de changement, il est intéressant d'étudier les nouveaux acteurs de la gestion de l'eau dans l'État, leurs fonctions affichées et réelles, ainsi que d'appréhender leur évolution future. De plus, si la littérature est riche en analyses des résultats du transfert de gestion de l'eau superficielle au niveau des districts, peu d'études ont été menées à l'échelle des modules et des usagers. Cette étude se concentre sur l'évolution des règles de gestion à cette échelle, et en particulier sur l'influence du transfert, ainsi que l'écart entre les règles officielles et les pratiques. De plus, elle aborde le transfert de l'eau souterraine et l'évolution de la gestion de cette ressource par les usagers agricoles, grâce à une typologie des règles de gestion des groupes organisés autour de puits collectifs. L'évolution de ces règles dépend de l'histoire propre de chaque groupe. Elle tend en général vers une utilisation plus rationnelle de la ressource, même si les moteurs de changement ne sont qu'indirectement liés à la réduction de la disponibilité de la ressource. Si le bilan de transfert de l'eau superficielle est encore mitigé : problème de participation des usagers (plus ou moins marqué selon les associations d'usagers), difficulté de mise en place d'une distribution efficiente de l'eau, droits d'eaux encore mal définis. Le transfert de l'eau souterraine n'a pas encore de réalité sur le terrain. De même, la gestion intégrale des ressources hydrauliques n'est encore que prétendue.

MOTS CLES : Gestion des eaux, irrigation, association d’agriculteurs, Mexique

GESTION SOCIALE DE L’EAU N°99.

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How to deal with irrigation demand in a context of water scarcity and water uncertainty: an example of combining tools in the Charente river

basin in France

LOUBIER Sébastien (CEMAGREF) AUBRY Nicolas (CEMAGREF) CHRISTIN Fabien (ENGREF) GIRY Emmanuelle (CNEARC, ESAT2-GSE) GARIN Patrice (CEMAGREF) MALATERRE Pierre-Olivier (CEMAGREF)

LOUBIER, S., AUBRY, N., CHRISTIN, F., GIRY, E., GARIN, P., MALATERRE, P.O. (2005). How to deal with irrigation demand in a context of water scarcity and water uncertainty: an example of combining tools in the Charente river basin in France. In Séminaire "International Conference on Environmental Science and Technology", Mai 2005, Chypre. [en ligne] version anglaise : http://canari.montpellier.cemagref.fr/papers/charentegb.pdf [en ligne] version française : http://canari.montpellier.cemagref.fr/papers/charentefr.pdf

Mémoire valorisé

GIRY, E. (2005). Bilan de l’appui technique en irrigation, étude de cas en Charente. Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 82 p (hors annexes).

RESUME

Cette étude dresse un bilan de l’appui en irrigation dans la partie amont du bassin versant de la Charente. Depuis une trentaine d’année, le développement des surfaces irriguées, principalement cultivées en maïs, accentue la pression sur la ressource en eau, naturellement limitée en période d’étiage. Les déséquilibres chroniques entre la demande et les disponibilités entraînent des conflits d’usage. Différentes mesures ont été prises afin de limiter la pression des prélèvements agricoles, dont la principale est la mise en place de protocoles de gestion volumétrique. L’objectif de cette étude était d’apprécier les évolutions des pratiques d’irrigation, et en particulier d’analyser les effets des actions d’appui technique en irrigation. Les actions recensées ont été classées en trois grandes catégories selon le thème abordé : les actions sur l’équipement, les actions sur le pilotage de l’irrigation et celles liées à la compréhension du système. Elles sont conduites essentiellement par la Chambre d’Agriculture de la Charente, avec l’aide de partenaires financiers, dont le plus présent est l’Agence de l’Eau Adour-Garonne. La plupart sont orientées vers l’irrigation du maïs, première production irriguée du département. Elles améliorent la technique des irrigants et permettent donc d’éviter des gaspillages en rationalisant l’irrigation d’un point de vue agronomique. Cependant, peu d’économies d’eau sont notables à l’échelle du bassin versant. A l’heure actuelle, il paraît difficile de réduire encore les consommations en eau d’irrigation en ne jouant que sur le pilotage de l’irrigation et les équipements. Pour arriver à une gestion intégrée de la ressource, il faut réfléchir de manière générale à la place du maïs irrigué dans les exploitations agricoles charentaises.

MOTS CLES : Gestion volumétrique, irrigation, appui technique, maïs, Charente, France


http://canari.montpellier.cemagref.fr/papers/charentegb.pdf

http://canari.montpellier.cemagref.fr/papers/charentefr.pdf

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Communication à un colloque AFRIQUE du SUD

Le périmètre irrigué de Mashushu, province du Limpopo, Afrique du Sud, comme étude de cas d’une transformation participative des institutions

locales de gestion de l’eau

FERRAND Pierre (CNEARC, ESAT2-GSE) FONTENELLE Jean Philippe (GRET, Pôle Alimentation et Agriculture Durable) LASSALLE Thierry (GRET, South Africa)

FERRAND, P., FONTENELLE, J.P., LASSALLE, T. (2005) Le périmètre irrigué de Mashushu, province du Limpopo, Afrique du Sud, comme étude de cas d’une transformation participative des institutions locales de gestion de l’eau. In Colloque International « Pauvreté Hydraulique et Crises Sociales », IRD, Université d'Agadir, CRDI, 12-15 décembre 2005, Agadir, Royaume du Maroc. [en ligne] www.mpl.ird.fr/ur044/projets/Textes/Ferrand.doc

Mémoire valorisé

FERRAND, P. (2004). Participatory diagnosis about Farming Systems and Social Management of Water in the Small-Scale Irrigation Scheme of the Mashushu Community, Limpopo Province, South Africa. Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 204 p.

RESUME

Cette étude constitue le point de départ d'une dynamique collective de développement et initie un processus de recherche-action, pour répondre à une demande locale des communautés rurales envers l'UNIN et le CRCE. Ainsi, ce diagnostic participatif fut mené de juillet à novembre 2003 en suivant une méthodologie basée sur la Recherche-Action Participative. C'est à dire que la communauté rurale et l'équipe de chercheurs inter-agissent afin d'en retirer de la connaissance utile à la mise en route d'un processus de changement. Cela nécessite d'utiliser différentes approches participatives telles que la cartographie collective, l'élaboration concertée des cycles de cultures, le suivi individuel de certains agriculteurs pour connaître les pratiques, le suivi du développement de l'organisation sociale des agriculteurs. La demande générale était de faire une évaluation du périmètre irrigué de Mashushu en utilisant l'approche Gestion Sociale de l'Eau développée au CNEARC, de manière participative. L'accent fut mis sur une étude de cas à l'échelle du petit périmètre irrigué. Cette méthodologie implique une évaluation technique et sociale de la situation, avec une analyse à différentes échelles de temps et d'espaces, dans une perspective systémique. La réalisation d'un diagnostic agraire a permis une première analyse de la situation agricole de la zone. Il en est ressorti une meilleure compréhension des principales problématiques et une mise en évidence de l'importance de l'eau dans la problématique agricole. Enfin, considérant le contexte Sud-Africain de réformes récentes (Land Reform process, New Water Act...), on peut s'interroger sur l'impact actuel du nouveau cadre légal (et plus spécialement, la Nouvelle Loi sur l'Eau) à l'échelle locale. Cela permet de mettre en évidence le fossé qui sépare vision nationale et locale, théorique et pratique. Un tel décalage entre réalité locale et ambitions nationales n'est pas surprenant car il est assez fréquemment rencontré de par le monde, mais il doit être questionné en ce qui concerne l'Afrique du Sud. En effet, les ambitions de la nouvelle constitution et des cadres légaux qui raccompagnent sont basées sur une approche de développement social, respectant les droits et visant à réduire les écarts en terme de richesse. Les principes d'Ostrom (1992) pour élaborer des institutions autogérées et durables font parties de ces approches. Ainsi, il apparaît intéressant de souligner de quelle manière ces principes sont pris en considération à l'échelle locale.

MOTS CLES : Diagnostic participatif, gestion sociale de l’eau, homeland, Afrique du Sud


http://www.mpl.ird.fr/ur044/projets/Textes/Ferrand.doc

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Poster AFRIQUE du SUD

A participatory approach of the farming systems and the social management of the water

FERRAND Pierre (CNEARC, ESAT2-GSE)

FERRAND, P. (2003). A Participatory Approach of the Farming Systems and the Social Management of the Water. Poster presented at the Center for Rural Community Empowerment, University of Limpopo, South Africa.

Mémoire valorisé

FERRAND, P. (2004). Participatory diagnosis about Farming Systems and Social Management of Water in the Small-Scale Irrigation Scheme of the Mashushu Community, Limpopo Province, South Africa. Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 204 p.

RESUME

Cette étude constitue le point de départ d'une dynamique collective de développement et initie un processus de recherche-action, pour répondre à une demande locale des communautés rurales envers l'UNIN et le CRCE. Ainsi, ce diagnostic participatif fut mené de juillet à novembre 2003 en suivant une méthodologie basée sur la Recherche-Action Participative. C'est à dire que la communauté rurale et l'équipe de chercheurs interagissent afin d'en retirer de la connaissance utile à la mise en route d'un processus de changement. Cela nécessite d'utiliser différentes approches participatives telles que la cartographie collective, l'élaboration concertée des cycles de cultures, le suivi individuel de certains agriculteurs pour connaître les pratiques, le suivi du développement de l'organisation sociale des agriculteurs. La demande générale était de faire une évaluation du périmètre irrigué de Mashushu en utilisant l'approche Gestion Sociale de l'Eau développée au CNEARC, de manière participative. L'accent fut mis sur une étude de cas à l'échelle du petit périmètre irrigué. Cette méthodologie implique une évaluation technique et sociale de la situation, avec une analyse à différentes échelles de temps et d'espaces, dans une perspective systémique. La réalisation d'un diagnostic agraire a permis une première analyse de la situation agricole de la zone. Il en est ressorti une meilleure compréhension des principales problématiques et une mise en évidence de l'importance de l'eau dans la problématique agricole. Enfin, considérant le contexte Sud-Africain de réformes récentes (Land Reform process, New Water Act...), on peut s'interroger sur l'impact actuel du nouveau cadre légal (et plus spécialement, la Nouvelle Loi sur l'Eau) à l'échelle locale. Cela permet de mettre en évidence le fossé qui sépare vision nationale et locale, théorique et pratique. Un tel décalage entre réalité locale et ambitions nationales n'est pas surprenant car il est assez fréquemment rencontré de par le monde, mais il doit être questionné en ce qui concerne l'Afrique du Sud. En effet, les ambitions de la nouvelle constitution et des cadres légaux qui raccompagnent sont basées sur une approche de développement social, respectant les droits et visant à réduire les écarts en terme de richesse. Les principes d'Ostrom (1992) pour élaborer des institutions autogérées et durables font parties de ces approches. Ainsi, il apparaît intéressant de souligner de quelle manière ces principes sont pris en considération à l'échelle locale.

MOTS CLES : Diagnostic participatif, gestion sociale de l’eau, agriculture, homeland, Afrique du Sud


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Chapitre d’ouvrage VIETNAM

Local dynamics in land and water use: a case study in the coastal area of the Mekong Delta

JOFFRE Olivier (CNEARC, ESAT2-GSE) MOLLE François (IRD) TRUNG Nguyen Hieu (University of Limpopo)

JOFFRE, O., MOLLE, F., TRUNG, N.H. (2001). Local dynamics in land and water use: a case study in the coastal area of the Mekong Delta. In Change in Land and Water use: micro and macro perspectives from the Mekong River Delta. Research Report n°1. Vietnam : Can Tho University, IRD, Delta Project. p. 27-52.

Mémoire valorisé

JOFFRE, O. (2000). Transformation agraire dans le delta du Mékong: l'exemple du projet Quan Lo-Phung Hiep. Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 130 p.

RESUME

L'intensification de la riziculture dans les zones côtières du delta du Mékong est contrainte par les intrusions salines en saison sèche. Les aménagements anti-sel, mis en place à partir des années 1990 dans les zones côtières, ont modifié le régime hydrologique. Ces aménagements avaient pour but l'intensification de la riziculture. L'étude présentée dans ce mémoire a été réalisée dans une de ces zones : la région de Quan Lo Phung Hiep, située dans la péninsule de Ca Mau. Depuis 1996, les intrusions salines disparaissent progressivement. Le travail effectué a consisté en une analyse la transformation agricole le long d'une chronoséquence. Il montre que la situation d'origine, où la production primaire reposait sur la riziculture traditionnelle et l'élevage de crevettes, a évolué vers la double puis la triple culture de riz, grâce à l'absence d'eau salée pendant la saison sèche. L'intensification de la riziculture dépend de la position topographique de la parcelle, de l'interdépendance entre les parcelles et de l'acidité du sol. Elle s'est accompagnée du développement d'unités de pompage individuelles. En même temps, l'élevage de crevettes a progressivement diminué. Cependant, la conversion de l'élevage de crevettes vers la riziculture est souvent restée impossible du fait de fortes contraintes pédologiques. Elle n'est en général pas souhaitée par les éleveurs pour des raisons économiques. On observe donc en fait l'adaptation des éleveurs de crevettes aux nouvelles conditions de qualité de l'eau. La volonté de ces derniers à vouloir continuer leur production a remis en question la dernière vanne anti-sel restant à construire et l'aménagement prévu de la côte Ouest de la péninsule.

MOTS CLES : Chronoséquence, riziculture irriguée, crevette, intrusions salines, delta du Mékong, Vietnam


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Chapitre d’ouvrage MEXIQUE

La agricultura de riego : tipología, economía y regionalización

MOLLARD Eric (IRD) GOURHAND Nicolas (CNEARC ESAT) SOLLIEC Elodie (CNEARC ESAT)

MOLLARD, E., GOURHAND, N., SOLLIEC, E. (2005). La agricultura de riego : tipología, economía y regionalización. In VARGAS, S., MOLLARD, E. (Dir). Los Retos del Agua en la Cuenca Lerma-Chapala, aportes para su estudio y discusión. Mexico : ISEMARNAT, IMTA, IRD, CONACYT. p. 63-100.

Mémoire valorisé

GOURHAND, N., SOLLIEC, E. (2002). Typologie d'irrigants et marché de l'eau: analyse préalable de l'impact d'une banque de l'eau au Mexique: modules d'Irapuato et Salvatierra, état de Guanajuato. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC, Bordeaux : ENITA. 133p.

RESUME

Depuis une dizaine d'années, le lac Chapala, situé à l'ouest du Mexique, connaît un assèchement préoccupant alors qu'il est à la fois une source importante d'eau potable pour la ville de Guadalajara, deuxième ville du pays, un symbole écologique d'ampleur nationale et un " révélateur " de l'efficacité des politiques de l'eau. Les études les plus récentes s'accordent pour attribuer la cause principale du problème à l'irrigation dans les périmètres se trouvant en amont du lac, notamment le district Alto Rio Lerma. Dans ce contexte la mise en place d'un marché de l'eau contrôlé par une banque de l'eau, le Fonds Chapala, est avancée comme un outil parmi d'autres de gestion de l'eau plus efficiente. Les économistes de l'Institut Mexicain de Technologie de l'Eau (IMTA) ont entrepris en janvier 2002 une étude afin d'évaluer les conditions et les impacts sociaux et économiques du projet ainsi que sa viabilité juridique. Notre diagnostic complète cette étude dans un cadre plus local et a pour but, à partir d'une typologie d'agriculteurs, de déterminer ceux qui sont en mesure de vendre leur eau selon différents scénarios de prix. Nous avons pour cela, au cours d'un travail de terrain de quatre mois, identifié les principaux facteurs influençant le choix et les pratiques des agriculteurs afin de dégager la logique des systèmes de production ; déterminé, pour chaque grand système de production, les coûts d'opportunité de l'eau ; et envisagé les motivations " sociales " de la vente et les moyens effectifs de contrôle des transactions. Il apparaît que l'outil offre un certain nombre d'avantages dans le contexte actuel de faible gouvernance mais que la réaction des agriculteurs face au marché de l'eau va dépendre de leurs stratégies de production, que les difficultés actuelles de circulation de l'information et la faible gouvernance dans les associations d'usagers chargées de la gestion de l'irrigation devront être considérées avec intérêt et enfin qu'un certain nombre de conséquences négatives sur le fonctionnement de l'irrigation et sur l'évolution de l'activité agricole peuvent sérieusement remettre en cause l'intérêt voire la viabilité du projet.

MOTS CLES : Irrigation, gestion des eaux, fixation des prix, périmètre irrigué, réseau d’irrigation, groupes d’intérêt, paysannerie, structure agricole, structure de production, Mexique - Guanajuato


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Chapitre d’ouvrage MEXIQUE

El agua subterránea y el riego en el estado de Guanajuato

OLLIVIER Isabelle (CNEARC, ESAT2-GSE) VARGAS Sergio (IMTA)

OLLIVIER, I., VARGAS, S. (2005). El agua subterránea y el riego en el estado de Guanajuato. In VARGAS, S., MOLLARD, E. (Dir). Los Retos del Agua en la Cuenca Lerma-Chapala, aportes para su estudio y discusión. Mexico : ISEMARNAT, IMTA, IRD, CONACYT. p. 205-225.

Mémoire valorisé

GILLET, V., OLLIVIER, I. (2002). Évolution des règles de gestion de l'eau superficielle et souterraine et impact du transfert: modules de Valle de Santiago, Huanimaro et zone de Quiriceo (hors district) du bajio Guanajuatense (Mexique). Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 150p.

RESUME

Le Mexique est souvent cité en exemple au niveau international pour la réussite du transfert de gestion de ses systèmes d'irrigation aux usagers débuté en 1992. A ce processus s'ajoute, depuis 1997, l'amorce du transfert de gestion de l'eau souterraine aux usagers (agricoles comme industriels ou urbains) à travers la création des COTAS. De plus, le gouvernement affiche depuis quelques années la volonté de mettre en place une gestion intégrée des eaux souterraines comme superficielles, à l'échelle des bassins versants. L'État où se situe notre étude, le Guanajuato, se caractérise par la plus forte densité de puits du pays et un abaissement alarmant de ses aquifères (1 à 4 m/an). Parallèlement, il négocie actuellement la révision de l'accord d'allocation de l'eau du Rio Lerma aux divers usages, passé entre les 5 États que traverse le fleuve. Cet environnement écologique et juridique en pleine évolution appelle la mise en place de nouvelles politiques de l'eau qui en font un État " pilote " en matière de gestion des ressources hydrauliques. Dans ce contexte de changement, il est intéressant d'étudier les nouveaux acteurs de la gestion de l'eau dans l'État, leurs fonctions affichées et réelles, ainsi que d'appréhender leur évolution future. De plus, si la littérature est riche en analyses des résultats du transfert de gestion de l'eau superficielle au niveau des districts, peu d'études ont été menées à l'échelle des modules et des usagers. Cette étude se concentre sur l'évolution des règles de gestion à cette échelle, et en particulier sur l'influence du transfert, ainsi que l'écart entre les règles officielles et les pratiques. De plus, elle aborde le transfert de l'eau souterraine et l'évolution de la gestion de cette ressource par les usagers agricoles, grâce à une typologie des règles de gestion des groupes organisés autour de puits collectifs. L'évolution de ces règles dépend de l'histoire propre de chaque groupe. Elle tend en général vers une utilisation plus rationnelle de la ressource, même si les moteurs de changement ne sont qu'indirectement liés à la réduction de la disponibilité de la ressource. Si le bilan de transfert de l'eau superficielle est encore mitigé : problème de participation des usagers (plus ou moins marqué selon les associations d'usagers), difficulté de mise en place d'une distribution efficiente de l'eau, droits d'eaux encore mal définis. Le transfert de l'eau souterraine n'a pas encore de réalité sur le terrain. De même, la gestion intégrale des ressources hydrauliques n'est encore que prétendue.

MOTS CLES : Irrigation, gestion des eaux, eau superficielle, eau souterraine, association d’agriculteurs, enquête, Mexique


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Ouvrage VIETNAM

The local politics of land and water: case studies from the Mekong Delta

LE MEUR Pierre-Yves (GRET) HAUSWIRTH Damien (CNEARC, ESAT2-AGIR) LEURENT Timothée (CNEARC, ESAT2-AGIR) LIENHARD Pascal (CNEARC, ESAT2-AGIR)

LE MEUR, P.Y., HAUSWIRTH, D., LEURENT, T., LIENHARD, P. (2005). The local politics of land and water: case studies from the Mekong Delta. Paris : Ed. GRET (Études et travaux en ligne n° 4). 70 p. [en ligne] http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd4/complet.pdf

Mémoires valorisés 4 stages réalisés avec le GRET dans le Delta du Mékong

HAUSWIRTH, D. (1999). Libéralisation économique encadrée par l'État, stratégies d'acteurs dans une arène villageoise du delta du Mékong (Vietnam). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 160p.

HAUSWIRTH, D., LIENHARD, P. (2000). Groupes stratégiques d'acteurs dans une arène villageoise du delta du Mékong polarisée par une libération économique sous contrôle de l'État. Éléments communs. L'innovation en milieu rural: le passage du riz flottant au riz irrigué. Étude de cas dans le district de Chau Phu, province d'An Giang, delta du Mékong. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 80p.

LIENHARD, P. (2000). L'innovation en milieu rural. Le passage du riz flottant au riz irrigué le long d'une toposéquence. Etude de cas dans le district de Chau Phu, province d'An Giang, delta du Mékong. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 110p.

LEURENT, T. (2001). Innovations et gestion de l'eau: Riziculture sur sols sulfatés acides dans le delta du Mékong (Vietnam). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 137p.

RESUME

Ce texte traite dans une perspective historique des relations entre acteurs individuels et collectifs de la gestion locale de l’eau dans le delta du Mékong au sud du Vietnam. Il s’agit d’identifier et d’analyser la genèse et le fonctionnement des arrangements institutionnels, formes organisationnelles, règles, normes et contrats réglant l’accès aux ressources naturelles, en particulier l’eau et la terre, dans un contexte de colonisation agraire et d'ancrage progressif de l'État. L’accent est entre autres mis sur les conflits, les raisons de leur émergence ou de leur absence, les acteurs impliqués, les modalités de règlement et le rôle des autorités dans l’arbitrage des disputes. L’analyse de ces processus passe par l’exploration et la compréhension des logiques paysannes, des changements et innovations dans les systèmes d’activité agricole, de l'insertion des agricultures dans un réseau de liens sociaux et économiques avec des entrepreneurs fournisseurs de services agricoles. Au-delà, il était important de situer ces analyses dans le cadre plus large de l’évolution des politiques agricoles vietnamiennes, avant d’évaluer à leur juste place le poids effectif des différentes ruptures nationales dans l’économie politique locale (colonisation, guerre du Vietnam, régimes sud-vietnamiens, unification) et les tournants de la politique agricole nationale (contrat 100 en 1981, doi moi en 1986, contrat 10 en 1988, réforme foncière de 1993).

MOTS CLES : Libéralisation des échanges, gestion sociale de l’eau, adoption de l’innovation, riziculture, Delta du Mékong, Vietnam


http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd4/complet.pdf

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Rapport technique VIETNAM

Institutional designs, policies and irrigation Management

LE MEUR Pierre-Yves (GRET) HAUSWIRTH Damien (CNEARC, ESAT2-AGIR) LEURENT Timothée (CNEARC, ESAT2-AGIR) LIENHARD Pascal (CNEARC, ESAT2-AGIR)

LE MEUR, P.Y. ; HAUSWIRTH, D. ; LEURENT, T. ; LIENHARDT, P. (2001). Institutional designs, policies and irrigation management. Rapport final du projet INCO « Water management, land development and economic diversification in Southeast Asian deltas ». Mayence-Montpellier : Université de Mayence, CNEARC. 110 p.

Mémoires valorisés 4 stages réalisés avec le GRET dans le Delta du Mékong

HAUSWIRTH, D. (1999). Libéralisation économique encadrée par l'État. Stratégies d'acteurs dans une arène villageoise du delta du Mékong (Vietnam). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 160p.

HAUSWIRTH, D., LIENHARD, P. (2000). Groupes stratégiques d'acteurs dans une arène villageoise du delta du Mékong polarisée par une libération économique sous contrôle de l'Etat. Eléments communs. L'innovation en milieu rural: le passage du riz flottant au riz irrigué. Etude de cas dans le district de Chau Phu, province d'An Giang, delta du Mékong. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 80p.

LIENHARD, P. (2000). L'innovation en milieu rural. Le passage du riz flottant au riz irrigué le long d'une toposéquence. Etude de cas dans le district de Chau Phu, province d'An Giang, delta du Mékong. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 110p.

LEURENT, T. (2001). Innovations et gestion de l'eau: Riziculture sur sols sulfatés acides dans le delta du Mékong (Vietnam). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 137p.

RESUME

Dans une perspective historique, ce texte analyse les relations entre acteurs individuels et collectifs de la gestion locale de l’eau dans le delta du Mékong au sud du Vietnam. Il s’agit d’identifier et d’analyser la genèse et le fonctionnement des arrangements institutionnels, formes organisationnelles, règles, normes et contrats réglant l’accès aux ressources naturelles, en particulier l’eau et la terre, dans un contexte de colonisation agraire et d'ancrage progressif de l'État. L’accent est entre autres mis sur les conflits, les raisons de leur émergence ou de leur absence, les acteurs impliqués, les modalités de règlement et le rôle des autorités dans l’arbitrage des disputes. L’analyse de ces processus passe par l’exploration et la compréhension des logiques paysannes, des changements et innovations dans les systèmes d’activité agricole, de l'insertion des agricultures dans un réseau de liens sociaux et économiques avec des entrepreneurs fournisseurs de services agricoles. Au-delà, il était important de situer ces analyses dans le cadre plus large de l’évolution des politiques agricoles vietnamiennes, avant d’évaluer à leur juste place le poids effectif des différentes ruptures nationales dans l’économie politique locale (colonisation, guerre du Vietnam, régimes sud-vietnamiens, unification) et les tournants de la politique agricole nationale (contrat 100 en 1981, doi moi en 1986, contrat 10 en 1988, réforme foncière de 1993).

MOTS CLES : Libéralisation des échanges, gestion sociale de l’eau, adoption de l’innovation, riziculture, Delta du Mékong, Vietnam


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Film documentaire FRANCE

« L’eau fait du bruit : agriculture et irrigation dans le Lot »

ARRAGON Pierre (IAMM) MORGANTINI Réjane (CNEARC, ESAT2-GSE) NGAYE YANKOISSET Patrick (CNEARC, ESAT2-GSE) VIGOT Alexandre (CNEARC, ESAT2-GSE)

ARRAGON, P., MORGANTINI, R., NGAYE YANKOISSET, P., VIGOT, A. (2005). « L’eau fait du bruit : agriculture et irrigation dans le Lot », film documentaire de 25 minutes, bonus itw 45 minutes. CNEARC, CIHEAM-IAMM, projet WADEMED, CIRAD, CEMAGREF, ENA Mekness et Chambre d’Agriculture du Lot. Montpellier : Ed. IAMM.

Travail valorisé

Stage collectif GSE 2005 dans le Lot

RESUME

Ce film a été tourné en mars 2005 pendant le stage collectif Gestion Sociale de l’eau du CNEARC dans le département du Lot avec la Chambre d’Agriculture comme support, auquel participe la moitié de la promotion 2005 rejointe par la moitié d’une promotion d’étudiants de l’ENA Meknès. Les deux autres demi-promotions se retrouvaient pour un diagnostic de périmètre irrigué dans le Gharb au Maroc. Ces deux actions sont réalisées dans le cadre du projet SIRMA-WADEMED. Par des interviews d’irrigants adhérents ou responsables de 3 Associations Syndicales Autorisées ce film montre comment ces structures se sont constituées et ont évolué depuis les années 50, ainsi que les modifications que l’arrivée de l’irrigation, notamment sur les plateaux, a engendrées quant aux productions et aux structures des exploitations. On note entre autres une intensification et une spécialisation de certaines exploitations grâce à l’irrigation pendant que d’autres (sans accès à l’eau) s’orientent vers une agriculture raisonnée ou la production bio. Les ASA d’irrigation, regroupées en Union départementale, sont la solution collective privilégiée pour l’accès des agriculteurs à l’eau, impossible en individuel au vu des infrastructures nécessaires. Cependant elles sont considérées plus comme des prestataires de service, la majorité des adhérents s’investissant peu au niveau collectif. Certains systèmes irrigués récents commencent à être contestés par des associations de protection de l’environnement qui s’inquiètent de l’augmentation de la pression sur la ressource en eau pour le développement de l’irrigation dans le département.

MOTS CLES : Irrigation, ASA, Gestion Sociale de l’Eau, France - Lot


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Film documentaire ALBANIE

« En Albanie, le long d’un canal »

VIGOT Alexandre (CNEARC, ESAT2-GSE)

VIGOT, A. (2006). « En Albanie, le long d’un canal ». Film documentaire de 13 minutes. VO, sous-titré en français. Hhaké Runa production.

Mémoire valorisé

VIGOT, A. (2006). Analyse de l'influence de la ressource en eau dans la différenciation des exploitations agricoles : canal de Krutja, périmètre irrigué de Lushnja, Albanie. Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 90p.

RESUME

Au moment de la chute du communisme en 1990 les infrastructures coopératives albanaises ne fonctionnent plus. L’irrigation ne fait pas exception. Dès 1991 une loi sur la terre organise une redistribution égalitaire de la terre à tous les ayants droit ; un des premiers problèmes rencontré est la remise en état des réseaux d’irrigation, notamment via des programmes de réhabilitation financés par la Banque mondiale. Aujourd’hui la coordination de petits producteurs est un problème fondamental de l’agriculture albanaise. Et si la ressource en eau n’est pas un facteur limitant dans ce pays des Balkans, la gestion de cette ressource est néanmoins complexe et problématique. La branche de Krutja du périmètre irrigué de Lushnja dans la plaine centrale de l’Albanie est caractérisée par des exploitations agricoles de polyculture-élevage s’orientent vers des systèmes de culture ou d’élevage différents. Différents facteurs interviennent dans cette différenciation des exploitations agricoles, parmi lesquels la ressource en eau. La gestion de cette ressource en eau se fait soit de manière collective avec le réseau d’irrigation, soit de manière privée avec des installations individuelles (pompage dans des réservoirs naturels ou des puits). Les Associations d’Usagers de l’Eau (AUE) et les fédérations qui les regroupent (FAUE), créées par la Banque mondiale pour gérer le réseau collectif dans le cadre d’un désengagement de l’Etat albanais, ont du mal à fonctionner. Et si certains systèmes de culture sont irrigués via le réseau collectif, d’autres dépendent d’une ressource en eau privée. Les exploitations orientées vers l’autosuffisance ne développent pas de cultures irriguées. Contrairement aux exploitations orientées vers l’arboriculture ou le maraîchage sous serre qui sont dépendantes d’une ressource en eau privée. Seul un tiers des exploitations de la zone qui sont spécialisées dans l’élevage bovin dépendent de la ressource en eau collective. La ressource en eau joue ainsi un rôle dans la différenciation des exploitations agricoles, elle ne se limite pas à une gestion collective ; au contraire, l’intensification de l’agriculture de la zone d’étude se fait grâce à une ressource en eau privée.

MOTS CLES : Périmètre irrigué, ressource en eau, gestion collective, gestion privée, typologie, exploitations familiales, Albanie


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VALORISATION DES PRODUCTIONS

PRODUITS ET TERRITOIRES

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Monoculture d’exportation et développement durable : cas de la banane en Guadeloupe


DULCIRE, M., CATTAN, P. (2002). Monoculture d’exportation et développement durable : cas de la banane en Guadeloupe. In Cahiers Agricultures, septembre-octobre 2002, vol. 11, n°5, p. 313-321.

Mémoire valorisé

AMORAVAIN, V. (2000). Analyse du système agraire sur un bassin versant bananier en Guadeloupe. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 100 p.

RESUME



METHODES D'INTERVENTION ET POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT N°110.

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Article – comité de lecture BRÉSIL

Déterminants de la qualité pour la mangue produite dans le Nordeste brésilien

ARNAUD Cécile (CNEARC, ESAT2-VALOR) VANNIERE Henri (CIRAD) GOGUEY Thierry (CIRAD)

ARNAUD, C., VANNIERE, H., GOGUEY, T. (2003). Déterminants de la qualité pour la mangue produite dans le Nordeste brésilien. In Fruits, vol. 58, n° 4, p. 191-204.

Mémoire valorisé

ARNAUD, C. (2002). Les mangues du pôle Petrolina Juazeiro (Brésil): analyse de la filière et détermination des points sensibles pour la qualité des fruits. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 125p.

RESUME

Pays de sécheresse marqué par la pauvreté, le Nordeste du Brésil souffrait depuis des décennies d'un exode massif de sa population vers les favelas des grandes métropoles. Durant la deuxième moitié du siècle dernier, d'importants travaux d'aménagements des berges du fleuve São Francisco ont permis le développement de la culture fruitière irriguée, insufflant une dynamique nouvelle à cette région. Aujourd'hui principal fruit exporté par le Brésil, la mangue produite sur le pôle irrigué Pétrolina/Juazeiro revêt une importance toute particulière, ce dont ne témoigne pas toujours sa qualité. La filière de production de la mangue à Pétrolina/Juazeiro est en passe d'affronter des nouvelles exigences de qualité, tant sur ses marchés à l'exportation que sur le marché brésilien. Le CIRAD souhaitant accompagner cette évolution a donc commandité une étude permettant de dresser l'état des lieux de la qualité des mangues à chaque étape de transfert d'un acteur à l'autre. Cette étude est basée sur des enquêtes et des observations de terrain auprès de plus de 50 acteurs de la filière, dont les producteurs, chercheurs, institutions de contrôle, grossistes, exportateurs et importateurs. Il en résulte que la détermination du point de cueillette des fruits et la gestion de la maturation sont des aspects cruciaux de la qualité. De nombreux efforts sont encore à mener pour mettre la mangue du Brésil en adéquation avec les attentes des consommateurs, et avec les certifications exigées par les pays importateurs. Une meilleure coordination des producteurs et la mise en place de relations à long terme basées sur la confiance entre les acteurs est une évolution souhaitable et probable de cette filière de production.

MOTS CLES : Mangue, structure de production, commercialisation, qualité, enquête, Brésil

VALORISATION DES PRODUCTIONS N°111.

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Une culture patrimoniale du mythe à la renaissance : le café « bonifieur » en Guadeloupe (FWI)

DULCIRE Michel (CIRAD)

DULCIRE, M. (2005). Une culture patrimoniale du mythe à la renaissance : le café «bonifieur» en Guadeloupe (FWI). In Anthropology of Food, mai 2005, n° 4. 18p. [en ligne] http://edition.cens.cnrs.fr/revue/aofood/2005/v/n4/011353ar.pdf

Mémoire valorisé

LOUISOR, J. (2003). Caractérisation des systèmes techniques caféiers et recommandations pour une labellisation du café en Guadeloupe : appui au programme sectoriel café en Guadeloupe. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 159 p.

RESUME

Le café en Guadeloupe est actuellement une culture marginalisée depuis son déclin au début du 20ème siècle. Son caractère Bonifieur a fait de lui un café de renommée mondiale à laquelle des hommes du terroir sont restés attachés pour en faire le pilier du développement d'une zone défavorisée. La présente étude a été réalisée après un diagnostic de 5 mois en Côte sous le Vent (communes de St-Claude, Baillif, Vieux-habitants, Bouillante, Pointe Noire et Deshaies) et une partie de la Côte au Vent (communes de Capesterre, Trois-Rivières, Gourbeyre). Le but de cette étude était de caractériser les systèmes techniques de production et les systèmes d'activité autour du café arabica en Guadeloupe, en préalable à une démarche de labellisation. Avec l'appui du programme sectoriel café de l'ODEADOM, 2001-2003, cette caractérisation doit permettre de déboucher sur une meilleure reconnaissance et codification du café Guadeloupe, à travers un processus de qualification collective. Pour ce faire, nous avons caractérisé l'ensemble des exploitations agricoles ayant une activité caféicole. Nous en avons déduit une typologie des caféiculteurs définie par l'importance du système d'activité café et les stratégies mises en œuvre pour réaliser de tels systèmes. Les pionniers, les producteurs de banane export, les producteurs de banane en cessation d'export, les nouveaux et les méfiants sont les cinq catégories de producteurs qui combinent leurs activités agricoles et non agricoles avec celle du café. Nous avons également réalisé une analyse approfondie des pratiques culturales et mis en évidence les différents systèmes de cultures. Nous avons montré la très forte hétérogénéité des pratiques au sein et entre les types, notamment au niveau de la transformation du café Arabica. D'une manière générale, nous avons pu observer que le café représente un complément de revenu, pour l'ensemble des types et que les stratégies de chacun sont différentes. Notre analyse a permis de montrer la très forte inorganisation des producteurs de café et les problèmes qui en découlent. Les inquiétudes des institutions locales quant à l'avenir de cette filière sont multiples. Ce qui sous-entend que différentes mesures intermédiaires seront nécessaires pour une démarche de labellisation du café Guadeloupe. Enfin, sur la base de nos observations, nous proposons quelques recommandations et pistes de réflexion sur le type de label adapté au café, l'organisation des producteurs et des acteurs de la filière et la construction d'un futur cahier des charges AOC. Nous avons préconisé des itinéraires techniques simples permettant au collectif de planteurs d'améliorer de manière individuelle ou collective leur production de café à la parcelle et les opérations de transformation post-récolte pour l'obtention d'un café de qualité homogène.

MOTS CLES : AOC, café, collectif, organisation, labellisation pratiques, qualité, typologie, systèmes de cultures, Guadeloupe


http://edition.cens.cnrs.fr/revue/aofood/2005/v/n4/011353ar.pdf

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Article – comité de lecture FRANCE

Enjeux de la certification d’origine et stratégies d’acteurs : le cas de l’AOC Pélardon

BENKAHLA Amel (CNEARC, ESAT2) BOUTONNET Jean-Pierre (INRA) FORT Fatiha (ENSAM)

BENKAHLA, A., BOUTONNET, J.P., FORT, F. (2005). Enjeux de la certification d’origine et stratégies d’acteurs : le cas de l’AOC Pélardon. In Economies et Sociétés, vol. 39, n° 5, p. 877-894. [en ligne] http://epe.cirad.fr/fr/doc/enjeux_certif_orig.pdf

Mémoire valorisé

BENKAHLA, A. (2003). Stratégies d'acteurs et performances dans la valorisation de l'AOC Pélardon. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEA Economie. Montpellier : CNEARC, ENSAM. 155p.

RESUME

La mise en place d’une AOC permet à la fois de protéger l’aire de production traditionnelle d’un produit (impossibilité de donner le même nom à un produit fait ailleurs), mais aussi de développer les ventes à l’extérieur de cette zone. Malgré ces objectifs de développement local, les retombées de la mise en place d’une AOC ne bénéficient pourtant pas à tous les acteurs de la même manière. Les signes officiels de qualité tels que les AOC ont en effet d’autant plus d’intérêt que le lien au producteur et à la région d’origine est faible. On va donc surtout observer une demande pour des fromages AOC (et donc avoir une meilleure valorisation du produit) sur les circuits hors région et dans la grande distribution. Cependant, la majorité des producteurs n’utilisent pas ces circuits et ne voient pas l’intérêt d’adhérer à une démarche AOC. On obtient donc un résultat pour le moins paradoxal où les éleveurs traditionnels ne sont pas entrés dans la démarche et où ce sont les élevages les plus « intensifs » qui se sont adaptés au cahier des charges, qui bénéficient aujourd’hui le plus de cette AOC.

MOTS CLES : Fromage de chèvre, label de qualité, appellation d’origine, développement régional, groupe d’intérêt, terroir, France – Cévennes


http://epe.cirad.fr/fr/doc/enjeux_certif_orig.pdf

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Article – comité de lecture MEXIQUE

Las dinámicas colectivas en dos cuencas lecheras Mexicanas: Tlaxco, Tlaxcala y Tizayuca, Hidalgo

POMEON Thomas (CNEARC, ESAT2-VALOR) BOUCHER François (CIRAD) CERVANTES Fernando (CIESTAAM) FOURNIER Stéphane (CNEARC)

POMEON, T., BOUCHER, F., CERVANTES, F., FOURNIER, S. (2006). Las Dinámicas colectivas en dos cuencas lecheras Mexicanas: Tlaxco, Tlaxcala y Tizayuca, Hidalgo. In revista Agroalimentaria, Vénézuela, janvier-juin 2006, vol. 11, n° 22, p. 49-64. [en ligne] http://www.saber.ula.ve/db/ssaber/Edocs/centros_investigacion/ciaal/agroalimentaria/anum22/articulo4.pdf

Mémoire valorisé

POMEON, T. (2005). Analyse comparée de deux bassins laitiers au Mexique : construction de ressources, ancrage territorial et dynamiques collectives. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 140p.

RESUME

Ce mémoire présente les résultats d’une étude menée dans deux bassins laitiers mexicains, dans le cadre d’une collaboration entre le CIRAD et le CIESTAAM-Université de Chapingo autour du concept de Système Agroalimentaire Localisé (Syal). La problématique centrale s’intéresse à la présence, ou l’absence, de formes de coordinations et de coopérations dans des filières localisées laitières et fromagères, à leurs origines et à leurs conséquences. Une série d’outils conceptuels liés au notions de territoire, de proximité, de confiance, d’action collective ont été mobilisé. La méthodologie Syal a permis une approche multidisciplinaire sur les deux bassins : technique, économique, sociale et institutionnelle. Les deux bassins concernés se situent dans la partie centrale du plateau mexicain, proche de la ville de Mexico. Ils se distinguent par leur nature : Tlaxco, un bassin de production de lait et de fromage, caractérisé par de petites structures éclatées sur une vaste zone; et Tizayuca, un complexe agro-industriel intensif et très concentré, où le lait produit est pasteurisé par de grands groupes industriels. Il ressort de l’étude de ces bassins de grandes disparités entre acteurs, entre petits et gros, mais aussi entre amont et aval, avec de fortes asymétries de pouvoir et d’information. La méfiance, l’opportunisme et le manque de proximité entre les acteurs ne favorisent pas la mise en place d’actions collectives. L’histoire de la constitution de ces bassins ainsi que le comportement inadapté de l’Etat permettent de comprendre cette situation.

MOTS CLES : SYAL, bassin laitier, fromage, action collective, coopérations, proximités, Mexique - Tizayuca


http://www.saber.ula.ve/db/ssaber/Edocs/centros_investigacion/ciaal/agroalimentaria/anum22/articulo4.pdf

http://www.saber.ula.ve/db/ssaber/Edocs/centros_investigacion/ciaal/agroalimentaria/anum22/articulo4.pdf

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Article – comité de lecture MEXIQUE

La concentración quesera de Tlaxco: ¿pasar del oportunismo a la activación colectiva ?


POMEON, T., BOUCHER, F., CERVANTES, F., FOURNIER, S. (2006). La concentración quesera de Tlaxco: pasar del oportunismo a la activación colectiva? In revista “Perspectivas Rurales” de la Universidad Nacional de Costa Rica (Previsto diciembre 2006)

Mémoire valorisé


RESUME

Ce mémoire présente les résultats d’une étude menée dans deux bassins laitiers mexicains, dans le cadre d’une collaboration entre le CIRAD et le CIESTAAM-Université de Chapingo autour du concept de Système Agroalimentaire Localisé (Syal). La problématique centrale s’intéresse à la présence, ou l’absence, de formes de coordinations et de coopérations dans des filières localisées laitières et fromagères, à leurs origines et à leurs conséquences. Une série d’outils conceptuels liés au notions de territoire, de proximité, de confiance, d’action collective ont été mobilisé. La méthodologie Syal a permis une approche multidisciplinaire sur les deux bassins : technique, économique, sociale et institutionnelle. Les deux bassins concernés se situent dans la partie centrale du plateau mexicain, proche de la ville de Mexico. Ils se distinguent par leur nature : Tlaxco, un bassin de production de lait et de fromage, caractérisé par de petites structures éclatées sur une vaste zone; et Tizayuca, un complexe agro-industriel intensif et très concentré, où le lait produit est pasteurisé par de grands groupes industriels. Il ressort de l’étude de ces bassins de grandes disparités entre acteurs, entre petits et gros, mais aussi entre amont et aval, avec de fortes asymétries de pouvoir et d’information. La méfiance, l’opportunisme et le manque de proximité entre les acteurs ne favorisent pas la mise en place d’actions collectives. L’histoire de la constitution de ces bassins ainsi que le comportement inadapté de l’Etat permettent de comprendre cette situation.



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Article - comité de lecture FRANCE

L'élevage bovin de race Maraîchine : une démarche de valorisation à l'épreuve de la gestion collective et de référentiels extérieurs

ROCHE Bénédicte (INRA) VIGNARD Charles (CNEARC, ESAT2-VALOR) ROSSIGNOL Christophe (INRA)

ROCHE, B., VIGNARD, C., ROSSIGNOL, C. (2006). L'élevage bovin de race Maraîchine : une démarche de valorisation à l'épreuve de la gestion collective et de référentiels extérieurs. In Revue Aestuaria, « Elevages et prairies en zones humides », septembre 2006, vol. 8, p. 55-70.

Mémoire valorisé

VIGNARD, C. (2005). Organisation autour de la valorisation d'une race bovine locale, la Maraîchine : entre démarche collective et vente directe. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 104p.

RESUME

L’orientation productiviste du développement agricole en France depuis 1960 a conduit à la quasi extinction de nombreuses races domestiques non spécialisées. Parmi elles figure la population bovine Maraîchine qui avait quasiment disparu avant la reconstitution progressive d’un troupeau grâce à la mobilisation de quelques individus souhaitant retrouver et conserver un héritage culturel. De 4 animaux vifs en 1986 à 400 mères en 2004, le troupeau maraîchin a connu la plus forte croissance des races à faibles effectifs. Au cours de cette période, d’autres acteurs particuliers et institutionnels ont intégré peu à peu l’association de conservation et de valorisation de la race créée en 1988 pour mobiliser des financements. D’un objectif strict de conservation, l’enjeu s’est peu à peu élargi à la valorisation de sa viande par des éleveurs, comme moyen économiquement viable de conservation à long terme. Mais les voies pour y parvenir ont fait l’objet de divergences. Malgré la résolution de certaines de celles-ci, la construction d’une action collective semble en latence. L’INRA qui est intervenu dans le processus de conservation à partir de 1995, s’interroge sur les blocages en termes d’organisation collective sur la commercialisation. Notre étude intervient alors afin d’identifier de nouvelles pistes de travail pour fédérer les éleveurs autour d’un projet commun. A partir d’archives de l’association, d’entretiens et de réunions, nous avons tenté d’identifier les raisons des blocages actuels. Lors des réunions, notre position d’étude est celui de la recherche-action, utile pour envisager la construction participative de solutions et faciliter l’expression des préoccupations et des objets d’action. Puis, en faisant appel simultanément aux concepts de stratégies d’acteurs, d’organisations et d’économie des conventions, nous apportons une interprétation de l’absence d’action collective autour de commercialisation de viande. Ce diagnostic nous conduit à de nouvelles propositions en termes d’organisation et d’institutionnalisation de la commercialisation (démarche territoriale). Parallèlement, notre animation de réunions (et les transcriptions des réunions précédentes) avec des éleveurs et deux de leur partenaire a induit des résultats dont nous analysons l’intérêt du point de vue de l’apprentissage social. Notre définition de la démarche de la recherche-action qui sous-entend une obligation morale de résultats intermédiaires vis-à-vis des acteurs, est satisfaite au travers de la réalisation d’un outil de communication sur le produit à valoriser que nous présentons enfin. Celui-ci pourrait constituer les prémices d’une nouvelle approche de la gestion de la population maraîchine, en utilisant davantage les outils marketing comme moteur de la coordination entre acteurs maraîchins pour la conservation de la race.

MOTS CLES : Race bovine, conservation, valorisation, vente directe, association d’agriculteurs, acteurs et système, économie des conventions, marketing


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Article – comité de lecture COSTA RICA

La agricultura familiar bajo normas y exigencias de certificación: ¿Podrán los pequeños productores de piña de Costa Rica afrontar el reto?

FAURE Guy (CIRAD) VEERABADREN Sendy (CNEARC, ESAT2-VALOR) HOCDE Henry (CIRAD)

FAURE, G., VEERABADREN, S., HOCDE, H. (2006). La agricultura familiar bajo normas y exigencias de certificación: ¿Podrán los pequeños productores de piña de Costa Rica afrontar el reto? In Revista Centroamericana de Ciencias Sociales, vol. 3, n° 2.

Mémoire valorisé

VEERABADREN, S. (2005). Etude de l'impact des normes d'exportation EUREPGAP et Bio-terrorisme sur les systèmes de production et les stratégies mises en oeuvre par les petits producteurs d'ananas de Pital, Costa Rica. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 150 p. 1er prix URIS Languedoc-Roussillon 2006.

RESUME

Depuis une trentaine d'années la production costaricienne d'ananas augmente. De plus en plus les petits producteurs font le choix d'intégrer cette culture à leurs systèmes de production et actuellement s'orientent vers des variétés dédiées à l'exportation, en particulier la MD-2. Parallèlement des initiatives gouvernementales (loi contre le bioterrorisme aux États-unis) ou privées (normes EUREPGAP de chaînes de GMS européennes) mettent en place des outils normatifs ayant pour but de garantir les produits et les conditions de productions. Ces normes ne sont pas négociables et constituent des conditions d'entrées minimales sur certains marchés. Dans ce contexte se pose alors la question de l'adaptabilité des petits planteurs costariciens à ces normes en particulier en terme de formations, d'accès à l'information et de possibilité d'investissement. La filière de l'ananas et son environnement évolue dans ce nouveau contexte économique. Les clients sont de plus en plus demandeurs en terme de santé, de sécurité du produit, de protection de l'environnement et du travailleur (à l'exportation et sur le marché national) et les exportateurs, responsables de l'innocuité de leurs produits privilégient les approvisionnements par l'intermédiaire de groupes réduits de producteurs dont la qualité et les flux sont plus facilement maîtrisables. Ceci tend à l'exclusion des petits producteurs. L'étude a révélé que 5 types de producteurs peuvent être définis dans l'association de producteurs d'ananas APROPINA selon les stratégies qu'ils mettent en œuvre. Certains, se positionnent sur le marché intérieur avec des variétés locales et ne se préoccupent pas des normes. D'autres sont engagés dans l'exportation de variété MD-2 avec différents niveaux de spécialisation. L'histoire a montré que ces producteurs se sont lancés plus ou moins tard dans cette culture et présentent actuellement des moyens divers en terme d'adaptabilité aux normes. L'étude des stratégies a permit de construire un guide de bonnes pratiques agricoles pour les producteurs d'APROPINA. Il a été élaboré selon une approche participative et en se basant sur les pratiques paysannes. Il a pour but d'aider les producteurs à s'adapter aux exigences liées aux normes, en facilitant l'accès à l'information et en formulant des solutions aux contraintes liées à l'application des normes, cohérentes avec les moyens disponibles.

MOTS CLES : Ananas comosus, MD-2, normes d'exportation, EUREPGAP, loi de bio-terrorisme, stratégie des producteurs, approche participative, Costa Rica


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Article – comité de lecture CAMEROUN

Localisation périurbaine du maraîchage en Afrique subsaharienne et naissance de systèmes de production localisés : cas des bas-fonds de

Yaoundé

TEMPLE Ludovic (CIRAD) MARQUIS Sophie (CNEARC, ESAT1) SIMON Serge (CIRAD)

TEMPLE, L., MARQUIS, S., SIMON, S. (2006 ou 2007). Localisation périurbaine du maraîchage en Afrique subsaharienne et naissance de systèmes de production localisés : cas des bas-fonds de Yaoundé. In Economies et sociétés. (à paraître)

Mémoire valorisé

MARQUIS, S. (2005). Diagnostic agraire du village de Nkolondom dans la zone périurbaine de Yaoundé (Cameroun). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 95p.

RESUME

Ce travail s’inscrit dans un programme de recherche pour la compréhension de l’agriculture périurbaine visant à réfléchir sur les modes d’interventions possibles afin d’assurer la sécurité alimentaire des grands centres urbains. Ainsi, ce diagnostic agraire est réalisé à Nkolondom, village situé à sept kilomètres de Yaoundé, pour mener une réflexion sur la durabilité, au sens agro-environnemental et économique, de ces espaces agricoles périurbains. Les analyses du paysage et de l’histoire ont montré leur influence sur l’organisation du paysage actuel. En deux siècles, ces populations sont passées de la chasse cueillette à une agriculture urbaine intensive basée sur le maraîchage après une longue période dominée par le cacao. L’étude des systèmes de culture révèle la complexité de cette agriculture où les déterminants agronomiques n’expliquent pas à eux seuls les choix des producteurs. Les performances économiques des systèmes de production montre l’importance des cultures maraîchères au centre de l’économie locale. Toutefois un mouvement de diversification semble tout de même être entrepris vers des activités agricoles ou non telles que l’élevage. L’étude économiques a permis de mettre en évidence certains traits caractéristiques d’un Système de Production Localisé (SPL). La réalisation de ce potentiel de création de SPL implique une meilleure valorisation de certaines ressources. Quelques recommandations sont faites pour concrétiser ce SPL qui concernent les orientations de la recherche/développement, une réflexion sur un schéma directeur d’aménagement urbain et le développement d’une commercialisation plus efficace.

MOTS CLES : Agriculture périurbaine, économie, production, culture maraîchère, Cameroun - Yaoundé


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Communication à un colloque VIETNAM

La qualité sanitaire des produits maraîchers à Hanoi : les apports d’une enquête auprès des consommateurs

MOUSTIER Paule (CIRAD) BRIDIER Bénédicte (CNEARC, ESAT2-VALOR) NGUYEN Thi Tan Loc (CNEARC, ESAT2-VALOR)

MOUSTIER, P., BRIDIER, B., NGUYEN, T.T.L. (2002). La qualité sanitaire des produits maraîchers à Hanoi : les apports d’une enquête auprès des consommateurs. In HANAK, E., BOUTRIF, E., FABRE, P., PINEIRO, M. (Eds.). In Actes de l’atelier international « Gestion de la sécurité des aliments dans les pays en développement », 11-13 décembre 2000, Montpellier, France, CIRAD-FAO. Cédérom du CIRAD, Montpellier, France. [en ligne] http://wwww.cirad.fr/colloque/fao/pdf/22-moustier-vf.pdf


BRIDIER, E. (2000). Etude de la perception de la qualité des légumes par les consommateurs de Hanoi (Vietnam): cas particulier de la qualité sanitaire. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 200p.

NGUYEN, T.T.L. (2002). Le développement des magasins et des supermarchés dans la filière des légumes frais à Ha Noi et à Ho Chi Minh Ville. Mémoire Master DAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 130p.

RESUME (NGUYEN)

Depuis quelques années, l'urbanisation de Hanoi et HCM ne cesse de s'amplifier ; selon les prévisions, la population de ces 2 villes devrait doubler en 2005. L'accroissement de la population entraîne inévitablement une augmentation des besoins en produits alimentaires en général, en légumes frais en particulier. Il est donc nécessaire de prévoir un plan de développement du marché afin d'équilibrer l'offre et la demande en produits frais. Parallèlement au marché traditionnel, il y a 3-5 ans, s'est créé un nouveau marché, regroupant des magasins libre-service et des supermarchés. En 2000, un programme d'études financé par le CIRAD a été réalisé en coopération avec le RIFAV, pour mieux connaître le réseau de distribution des légumes, les stratégies des distributeurs et pour identifier des moyens d'équilibrer l'offre et la demande autour des légumes frais. Cette étude montre que, malgré un développement sans cesse croissant, la distribution de légumes frais dans les M. et S. connaît encore beaucoup de difficultés. L'une des solutions consiste à améliorer l'information. Une large diffusion sur les médias permettra de mieux renseigner les consommateurs sur les légumes sains et leurs points de vente. Actuellement, les autorités de la ville (Comité Populaire, Département de l'Agriculture, Département du Commerce) commencent à s'intéresser à ce marché en instituant un certain nombre de mesures destinées à améliorer les aspects production, transport, distribution afin de satisfaire la demande en légumes frais de la ville.

MOTS CLES : Consommation, qualité, pollution, santé, légumes, filière, Vietnam


http://wwww.cirad.fr/colloque/fao/pdf/22-moustier-vf.pdf

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First step in a quality coffee co-building process

DULCIRE Michel (CIRAD) RIBEYRE Fabienne (CIRAD)

DULCIRE, M., RIBEYRE, F. (2004). First step in a quality coffee co-building process. In XIth World congress of rural sociology (IRSA) “Globalisation, risks and resistance”, 25-30 juillet 2004, Trondheim, Norvège. [en ligne] http://multifonctionnalite.cirad.fr/guadeloupe_cafe_sommaire.html

Mémoire valorisé

LOUISOR, J. (2003). Caractérisation des systèmes techniques caféiers et recommandations pour une labellisation du café en Guadeloupe : appui au programme sectoriel café en Guadeloupe. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 159 p.

RESUME

Le café en Guadeloupe est actuellement une culture marginalisée depuis son déclin au début du 20ème siècle. Son caractère Bonifieur a fait de lui un café de renommée mondiale à laquelle des hommes du terroir sont restés attachés pour en faire le pilier du développement d'une zone défavorisée. La présente étude a été réalisée après un diagnostic de 5 mois en Côte sous le Vent (communes de St-Claude, Baillif, Vieux-habitants, Bouillante, Pointe Noire et Deshaies) et une partie de la Côte au Vent (communes de Capesterre, Trois-Rivières, Gourbeyre). Le but de cette étude était de caractériser les systèmes techniques de production et les systèmes d'activité autour du café arabica en Guadeloupe, en préalable à une démarche de labellisation. Avec l'appui du programme sectoriel café de l'ODEADOM, 2001-2003, cette caractérisation doit permettre de déboucher sur une meilleure reconnaissance et codification du café Guadeloupe, à travers un processus de qualification collective. Pour ce faire, nous avons caractérisé l'ensemble des exploitations agricoles ayant une activité caféicole. Nous en avons déduit une typologie des caféiculteurs définie par l'importance du système d'activité café et les stratégies mises en œuvre pour réaliser de tels systèmes. Les pionniers, les producteurs de banane export, les producteurs de banane en cessation d'export, les nouveaux et les méfiants sont les cinq catégories de producteurs qui combinent leurs activités agricoles et non agricoles avec celle du café. Nous avons également réalisé une analyse approfondie des pratiques culturales et mis en évidence les différents systèmes de cultures. Nous avons montré la très forte hétérogénéité des pratiques au sein et entre les types, notamment au niveau de la transformation du café Arabica. D'une manière générale, nous avons pu observer que le café représente un complément de revenu, pour l'ensemble des types et que les stratégies de chacun sont différentes. Notre analyse a permis de montrer la très forte inorganisation des producteurs de café et les problèmes qui en découlent. Les inquiétudes des institutions locales quant à l'avenir de cette filière sont multiples. Ce qui sous-entend que différentes mesures intermédiaires seront nécessaires pour une démarche de labellisation du café Guadeloupe. Enfin, sur la base de nos observations, nous proposons quelques recommandations et pistes de réflexion sur le type de label adapté au café, l'organisation des producteurs et des acteurs de la filière et la construction d'un futur cahier des charges AOC. Nous avons préconisé des itinéraires techniques simples permettant au collectif de planteurs d'améliorer de manière individuelle ou collective leur production de café à la parcelle et les opérations de transformation post-récolte pour l'obtention d'un café de qualité homogène.

MOTS CLES : AOC, café, collectif, organisation, labellisation pratiques, qualité, typologie, systèmes de cultures, Guadeloupe


http://multifonctionnalite.cirad.fr/guadeloupe_cafe_sommaire.html

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Communication à un colloque PÉROU

Producción de leche e intervención de agroindustrias rurales de queso en Sinto, Perú

GRESILLON Ariane (CNEARC, ESAT2-VALOR)

GRESILLON, A. (2004). Producción de leche e intervención de agroindustrias rurales de queso en Sinto, Perú. In Congreso Internacional « Agroindustria Rural y Territorio » (ARTE), 1-4 décembre 2004, Toluca, Mexique.

Mémoire valorisé

GRESILLON, A. (2004). Quelles perspectives pour les agro-industries rurales fromagères de la communauté de Sinto ? Analyse diagnostic de l'activité de transformation fromagère du bassin de production de Sinto, Cordillère centrale, Pérou. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 180p.

RESUME

Ce rapport est une analyse diagnostic de l'activité de transformation fromagère de la Communauté paysanne de Sinto située dans la Sierra centrale péruvienne entre 3 700 et 4 200 mètres d'altitude. Cette Communauté est une zone d'agriculture paysanne caractérisée par un haut niveau de minifundisme. L'élevage tourné vers la production laitière et la transformation fromagère est fortement présent dans la zone. Depuis la fin des années 90, de nombreuses Agro-industries Rurales fromagères (AIR) ont vu le jour à Sinto, appuyées par des institutions publiques ou des ONG dont le CICDA, dans le but de développer la Communauté en améliorant l'économie paysanne et en maintenant une activité attractive sur la zone. Mais actuellement, les AIR de Sinto connaissent de nombreuses difficultés qui les fragilisent, posent question quant à leur pérennité et l'impact qu'elles peuvent avoir sur la Communauté. Ces difficultés s'illustrent à plusieurs niveaux: isolement géographique de la Communauté et faible productivité laitière qui réduit leur compétitivité, compétition sur le lait entre les AIR, manque de confiance entre tous les acteurs impliqués dans l'activité de transformation laitière qui limite la coopération, stratégies de commercialisation mal définies et peu efficaces... Dans ce contexte, l'ONG française CICDA s'interroge sur ce qu'il faut entreprendre à Sinto, pour renforcer les AIR et faire qu'elles participent davantage au développement de la Communauté. Dans cette étude nous nous attachons à comprendre les facteurs limitant l'activité fromagère de Sinto au niveau de la production, transformation et commercialisation des produits et discutons de pistes d'action.

MOTS CLES : Agro-industrie Rurale (AIR), Fromage, Production laitière, Sécurité alimentaire, Andes, Pérou


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La concentración quesera de Tlaxco : ¿ pasar del oportunismo a la activación colectiva ?


POMEON, T., BOUCHER, F., CERVANTES, F., FOURNIER, S. (2004). La concentración quesera de Tlaxco : ¿ pasar del oportunismo a la activación colectiva ? In Congreso Internacional « Agroindustria Rural y territorio » (ARTE), Tomo 1 : los desafios de los sistemas Agroalimentarios localizados, Toluca, Mexique, 1-4 décembre 2004. p. 329-360. [en ligne] http://infoagro.net/shared/docs/a5/tlaxco.pdf

Mémoire valorisé


RESUME

Ce mémoire présente les résultats d’une étude menée dans deux bassins laitiers mexicains, dans le cadre d’une collaboration entre le CIRAD et le CIESTAAM-Université de Chapingo autour du concept de Système Agroalimentaire Localisé (SYAL). La problématique centrale s’intéresse à la présence, ou l’absence, de formes de coordinations et de coopérations dans des filières localisées laitières et fromagères, à leurs origines et à leurs conséquences. Une série d’outils conceptuels liés aux notions de territoire, de proximité, de confiance, d’action collective ont été mobilisé. La méthodologie Syal a permis une approche multidisciplinaire sur les deux bassins : technique, économique, sociale et institutionnelle. Les deux bassins concernés se situent dans la partie centrale du plateau mexicain, proche de la ville de Mexico. Ils se distinguent par leur nature : Tlaxco, un bassin de production de lait et de fromage, caractérisé par de petites structures éclatées sur une vaste zone; et Tizayuca, un complexe agro-industriel intensif et très concentré, où le lait produit est pasteurisé par de grands groupes industriels. Il ressort de l’étude de ces bassins de grandes disparités entre acteurs, entre petits et gros, mais aussi entre amont et aval, avec de fortes asymétries de pouvoir et d’information. La méfiance, l’opportunisme et le manque de proximité entre les acteurs ne favorisent pas la mise en place d’actions collectives. L’histoire de la constitution de ces bassins ainsi que le comportement inadapté de l’État permettent de comprendre cette situation.



http://infoagro.net/shared/docs/a5/tlaxco.pdf

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Communication à un colloque SÉNÉGAL

Circuits courts de distribution revisités par la question de l’engagement des consommateurs

GETENET Bérénice (CNEARC, ESAT2-VALOR) BRICAS Nicolas (CIRAD) SIRIEX Lucie (ENSAM)

GETENET, B., BRICAS, N., SIRIEX, L. (2005). Circuits courts de distribution revisités par la question de l’engagement des consommateurs. In Demi-journée transversale OP1 de l’UMR MOISA, 24 mai 2005, Montpellier.

Mémoire valorisé

GETENET, B. (2005). Comment les consommateurs perçoivent-ils l'industrialisation alimentaire ? Les cas des produits céréaliers et laitiers à Dakar. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 109p.

RESUME

La vente d'aliments de rue, a connu à Dakar un essor considérable suite à l'instauration de la journée continue en 1992 et à la dévaluation du franc CFA en 1994. Parallèlement, urbanisation, industrialisation des filières et mondialisation des échanges, vecteurs de nouveaux produits et modes de consommation, façonnent depuis de nombreuses années les préférences et pratiques alimentaires locales. La diversification de l'offre et la segmentation consécutive des marchés sont à l'origine de nouvelles peurs et de nouvelles incertitudes à l'égard de la qualité des produits et obligent les consommateurs à opérer des choix et à mettre au point des procédures de qualification des produits spécifiques à chaque filière. L'adoption de produits industriels modernes ne concerne toutefois pas l'ensemble des produits alimentaires et certaines filières sont aujourd'hui encore dominées par les productions artisanales. Cette étude cherche à approfondir la question du lien entre préférences des consommateurs et structuration des filières agroalimentaires. Le recueil qualitatif d'informations auprès de ménagères et d'acteurs situés en aval des filières et l'analyse primaire de leurs discours constitue le support principal de ce travail. La question de l'arbitrage fait par le consommateur entre artisanat et industrie est abordée à Dakar à travers les pratiques courantes de consommation de 2 produits ancrés dans les habitudes alimentaires (mil et lait caillé) et pour lesquels différentes sous filières sont représentées. Chaque consommateur façonne progressivement son univers alimentaire en se référant à différents pôles (Biologique, Hédonique, Identitaire et Usage) et la hiérarchisation de ses préférences découle directement de l'environnement social dans lequel il évolue et de la pression à laquelle il est soumis. La propension des ménagères à s'orienter vers les produits standardisés proposés par le secteur industriel ou entreprenarial est facilitée pour des produits sans construit social et historique du goût, pour lesquels le pôle Biologique est dominant et qui sont consommés dans des contextes à faible pression sociale. La confiance accordée à un produit ou à un circuit de distribution n'est pas une donnée à priori mais résulte d'un processus dynamique où les réseaux sociaux occupent une place centrale. Dans un pays où les institutions officielles ne sont pas encore reconnues des consommateurs, la mobilisation de relations interpersonnelles constitue la principale stratégie déployée par les consommateurs pour s'assurer de l'adéquation de l'offre à leurs exigences. L'enjeu des entreprises innovantes proposant de nouveaux produits consiste bien sûr à séduire les consommateurs avec cette offre mais également à mettre en place de nouvelles formes d'échanges marchands.

MOTS CLES : Industrialisation, consommation alimentaire, anthropologie sociale, produit céréalier, produit laitier, Sénégal - Dakar


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Communication à un colloque COSTA RICA

L’agriculture familiale mise sous normes : jusqu’où les producteurs d’ananas du Costa Rica pourront-ils relever le défi ?

FAURE Guy (CIRAD) VEERABADREN Sendy (CNEARC, ESAT2-VALOR) HOCDE Henry (CIRAD)

FAURE, G., VEERABADREN, S., HOCDE, H. (2005). L’agriculture familiale mise sous normes : jusqu’où les producteurs d’ananas du Costa Rica pourront-ils relever le défi ? In Journées SFER « Les institutions du développement durable des agricultures du Sud », 7-9 novembre 2005, Montpellier, France.

Mémoire valorisé

VEERABADREN, S. (2005). Etude de l'impact des normes d'exportation EUREPGAP et Bio-terrorisme sur les systèmes de production et les stratégies mises en oeuvre par les petits producteurs d'ananas de Pital, Costa Rica. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 150p. 1er prix URIS Languedoc-Roussillon 2006.

RESUME

Depuis une trentaine d'années la production costaricienne d'ananas augmente. De plus en plus les petits producteurs font le choix d'intégrer cette culture à leurs systèmes de production et actuellement s'orientent vers des variétés dédiées à l'exportation, en particulier la MD-2. Parallèlement des initiatives gouvernementales (loi contre le bioterrorisme aux États-unis) ou privées (normes EUREPGAP de chaînes de GMS européennes) mettent en place des outils normatifs ayant pour but de garantir les produits et les conditions de productions. Ces normes ne sont pas négociables et constituent des conditions d'entrées minimales sur certains marchés. Dans ce contexte se pose alors la question de l'adaptabilité des petits planteurs costariciens à ces normes en particulier en terme de formations, d'accès à l'information et de possibilité d'investissement. La filière de l'ananas et son environnement évolue dans ce nouveau contexte économique. Les clients sont de plus en plus demandeurs en terme de santé, de sécurité du produit, de protection de l'environnement et du travailleur (à l'exportation et sur le marché national) et les exportateurs, responsables de l'innocuité de leurs produits privilégient les approvisionnements par l'intermédiaire de groupes réduits de producteurs dont la qualité et les flux sont plus facilement maîtrisables. Ceci tend à l'exclusion des petits producteurs. L'étude a révélé que 5 types de producteurs peuvent être définis dans l'association de producteurs d'ananas APROPINA selon les stratégies qu'ils mettent en œuvre. Certains, se positionnent sur le marché intérieur avec des variétés locales et ne se préoccupent pas des normes. D'autres sont engagés dans l'exportation de variété MD-2 avec différents niveaux de spécialisation. L'histoire a montré que ces producteurs se sont lancés plus ou moins tard dans cette culture et présentent actuellement des moyens divers en terme d'adaptabilité aux normes. L'étude des stratégies a permit de construire un guide de bonnes pratiques agricoles pour les producteurs d'APROPINA. Il a été élaboré selon une approche participative et en se basant sur les pratiques paysannes. Il a pour but d'aider les producteurs à s'adapter aux exigences liées aux normes, en facilitant l'accès à l'information et en formulant des solutions aux contraintes liées à l'application des normes, cohérentes avec les moyens disponibles.

MOTS CLES : Ananas comosus, MD-2, normes d'exportation, EUREPGAP, loi de bioterrorisme, stratégie des producteurs, approche participative, Costa Rica


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Impact de l’urbanisation sur l’intensification des systèmes de production horticoles du centre Cameroun

TEMPLE Ludovic (CIRAD) MINKOUA R. (université Yaoundé I, Cameroun) NKENDAH R (université Douala, Cameroun) MARQUIS Sophie (CNEARC, ESAT1)

TEMPLE, L., MINKOUA, R., NKENDAH, R., MARQUIS, S. (2005). Impact de l’urbanisation sur l’intensification des systèmes de production horticoles du centre Cameroun. In Atelier « Agricultures et développement urbain en Afrique de l'Ouest et du Centre », 31 octobre - 3 novembre 2005, Yaoundé, Cameroun. CIRAD, IRAD, Université de Yaoundé. 18p. [en ligne] http://www.agricultures-urbaines.com/IMG/Temple.pdf

Mémoire valorisé


RESUME

Ce travail s’inscrit dans un programme de recherche pour la compréhension de l’agriculture périurbaine visant à réfléchir sur les modes d’interventions possibles afin d’assurer la sécurité alimentaire des grands centres urbains. Ainsi, ce diagnostic agraire est réalisé à Nkolondom, village situé à sept kilomètre de Yaoundé, pour mener une réflexion sur la durabilité, au sens agro-environnemental et économique, de ces espaces agricoles périurbains. Les analyses du paysage et de l’histoire ont montré leur influence sur l’organisation du paysage actuel. En deux siècles, ces populations sont passées de la chasse cueillette à une agriculture urbaine intensive basée sur le maraîchage après une longue période dominée par le cacao. L’étude des systèmes de culture révèle la complexité de cette agriculture où les déterminants agronomiques n’expliquent pas à eux seuls les choix des producteurs. Les performances économiques des systèmes de production montre l’importance des cultures maraîchères au centre de l’économie locale. Toutefois un mouvement de diversification semble tout de même être entrepris vers des activités agricoles ou non telles que l’élevage. L’étude économiques a permis de mettre en évidence certains traits caractéristiques d’un Système de Production Localisé (SPL). La réalisation de ce potentiel de création de SPL implique une meilleure valorisation de certaines ressources. Quelques recommandations sont faites pour concrétiser ce SPL qui concernent les orientations de la recherche/développement, une réflexion sur un schéma directeur d’aménagement urbain et le développement d’une commercialisation plus efficace.



http://www.agricultures-urbaines.com/IMG/Temple.pdf

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Communication à un colloque PÉROU

Du grain à moudre : quinoa et orge dans les systèmes alimentaires et productifs andins

LE CAPITAINE Erwan (CNEARC, ESAT2-VALOR) MOITY-MAIZI Pascale (CNEARC) SERVADIO Charlotte (CNEARC, ESAT2-VALOR)

LE CAPITAINE, E., MOITY-MAIZI, P., SERVADIO, C. (2006). Du grain à moudre : quinoa et orge dans les systèmes alimentaires et productifs andins. In 9ème Université d’été Anthropologie des populations alpines, sur le thème « alimentation et montagne », 3-8 juillet 2006, Vallouise, France. Publication des Actes en cours.

Mémoire valorisé

LE CAPITAINE, E., SERVADIO, C. (2006). Grano para moler... Valorizar dynamicas territoriales alrededor de los cereales en el Peru, Departamento de Huancavelica. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 210p. [synthèse en ligne] http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/libre_echange/

RESUME

Cette étude, réalisée pour l’ONG VSF-CICDA sur une durée de 6 mois de terrain, visait (i) d’une part à capitaliser et à produire des données pouvant aider à la compréhension des dynamiques des filières céréales (blé, orge, avoine, quinoa, amarante) dans le département andin de Huancavelica, et (ii) d’autre part à créer un système de référence commun et activer des dynamiques d’actions collectives entre les différents acteurs de la sécurité alimentaire. Un diagnostic des systèmes de culture incluant des céréales, basé sur des entretiens non-directifs et la bibliographie existante, a permis d’analyser les productivités de la terre et du travail des différentes céréales, expliquant le désintérêt des agriculteurs pour les céréales « andines ». Une analyse de l’environnement économique péruvien depuis les années 80 a permis de faire apparaître un système [production – vente – consommation] et d’émettre l’hypothèse d’un replis vers l’autoconsommation des paysans lorsque les conditions du marché lui deviennent défavorables. Sur cette base, un diagnostic des filières céréales depuis le département de Huancavelica a permis de comprendre la place économique, mais aussi sociale de chaque acteur au sein de cette filière. Il a conduit à manier des concepts d’économie des réseaux et des proximités, ainsi que la notion de Système Agro-alimentaire Localisé. La synthèse de ces deux diagnostics a permis de définir les conditions nécessaires à réunir pour activer des dynamiques d’actions collectives autours des filières céréales pouvant entraîner un développement économique régional, et comment les acteurs du développement pouvaient intervenir efficacement, tout en tenant compte des accords de libre échange sur le point d’être signés.

MOTS CLES : Céréale, Politique alimentaire, Économie rurale, Agroindustrie, Moulin, Pérou - Huancavelica



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Las dinámicas colectivas en dos cuencas lecheras mexicanas: Tlaxco, Tlaxcala y Tizayuca, Hidalgo


POMEON, T., BOUCHER, F., CERVANTES, F., FOURNIER, S. (2006). Las dinámicas colectivas en dos cuencas lecheras mexicanas: Tlaxco, Tlaxcala y Tizayuca, Hidalgo. In 3ème Congrès International du Réseau SYAL « Alimentation et Territoire », ALTER, 18-21 octobre 2006, Baeza (Jaen), Espagne. [en ligne] http://www.gis-syal.agropolis.fr/ALTER06/fr_12.php

Mémoire valorisé


RESUME

Ce mémoire présente les résultats d’une étude menée dans deux bassins laitiers mexicains, dans le cadre d’une collaboration entre le CIRAD et le CIESTAAM-Université de Chapingo autour du concept de Système Agroalimentaire Localisé (Syal). La problématique centrale s’intéresse à la présence, ou l’absence, de formes de coordinations et de coopérations dans des filières localisées laitières et fromagères, à leurs origines et à leurs conséquences. Une série d’outils conceptuels liés aux notions de territoire, de proximité, de confiance, d’action collective ont été mobilisé. La méthodologie Syal a permis une approche multidisciplinaire sur les deux bassins : technique, économique, sociale et institutionnelle. Les deux bassins concernés se situent dans la partie centrale du plateau mexicain, proche de la ville de Mexico. Ils se distinguent par leur nature : Tlaxco, un bassin de production de lait et de fromage, caractérisé par de petites structures éclatées sur une vaste zone; et Tizayuca, un complexe agro-industriel intensif et très concentré, où le lait produit est pasteurisé par de grands groupes industriels. Il ressort de l’étude de ces bassins de grandes disparités entre acteurs, entre petits et gros, mais aussi entre amont et aval, avec de fortes asymétries de pouvoir et d’information. La méfiance, l’opportunisme et le manque de proximité entre les acteurs ne favorisent pas la mise en place d’actions collectives. L’histoire de la constitution de ces bassins ainsi que le comportement inadapté de l’État permettent de comprendre cette situation.



http://www.gis-syal.agropolis.fr/ALTER06/fr_12.php

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Communication à un colloque

An introduction to the SYAL - AgroFood Systems- and its European perspective

MOITY-MAIZI Pascale (CNEARC) POMEON Thomas (CNEARC, ESAT2-VALOR)

MOITY-MAIZI, P., POMEON, T. (2006). An introduction to the SYAL - AgroFood Systems- and its European perspective. Local Food, Label and quality in local food systems. In ESF Exploratory Workshop on “Local food” in Europe, “A workshop about European local food systems and their meanings in XXIst Century Europe”, 14-17 juin 2006, Ecole Doctorale SHS, Université de Bordeaux 2, France.

Mémoire valorisé


RESUME

Ce mémoire présente les résultats d’une étude menée dans deux bassins laitiers mexicains, dans le cadre d’une collaboration entre le CIRAD et le CIESTAAM-Université de Chapingo autour du concept de Système Agroalimentaire Localisé (Syal). La problématique centrale s’intéresse à la présence, ou l’absence, de formes de coordinations et de coopérations dans des filières localisées laitières et fromagères, à leurs origines et à leurs conséquences. Une série d’outils conceptuels liés aux notions de territoire, de proximité, de confiance, d’action collective ont été mobilisé. La méthodologie Syal a permis une approche multidisciplinaire sur les deux bassins : technique, économique, sociale et institutionnelle. Les deux bassins concernés se situent dans la partie centrale du plateau mexicain, proche de la ville de Mexico. Ils se distinguent par leur nature : Tlaxco, un bassin de production de lait et de fromage, caractérisé par de petites structures éclatées sur une vaste zone; et Tizayuca, un complexe agro-industriel intensif et très concentré, où le lait produit est pasteurisé par de grands groupes industriels. Il ressort de l’étude de ces bassins de grandes disparités entre acteurs, entre petits et gros, mais aussi entre amont et aval, avec de fortes asymétries de pouvoir et d’information. La méfiance, l’opportunisme et le manque de proximité entre les acteurs ne favorisent pas la mise en place d’actions collectives. L’histoire de la constitution de ces bassins ainsi que le comportement inadapté de l’État permettent de comprendre cette situation.



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Localisation périurbaine du maraîchage en Afrique subsaharienne et naissance de systèmes de production localisés : cas des bas-fonds de

Yaoundé

TEMPLE Ludovic (CIRAD) MARQUIS Sophie (CNEARC, ESAT1) MAHBOU G. DAVID Olivier (IRAD) SIMON Serge (CIRAD)

TEMPLE, L., MARQUIS, S., MAHBOU, G., DAVID, O., SIMON, S. (2006). Localisation périurbaine du maraîchage en Afrique subsaharienne et naissance de systèmes de production localisés : cas des bas-fonds de Yaoundé. In 3ème Colloque International du Réseau SYAL « Alimentation et Territoire », ALTER, 18-21 octobre 2006, Baeza (Jaen), Espagne. 25p. [en ligne] http://www.gis-syal.agropolis.fr/ALTER06/pdf/actes/c87.pdf

Mémoire valorisé


RESUME

Ce travail s’inscrit dans un programme de recherche pour la compréhension de l’agriculture périurbaine visant à réfléchir sur les modes d’interventions possibles afin d’assurer la sécurité alimentaire des grands centres urbains. Ainsi, ce diagnostic agraire est réalisé à Nkolondom, village situé à sept kilomètres de Yaoundé, pour mener une réflexion sur la durabilité, au sens agro-environnemental et économique, de ces espaces agricoles périurbains. Les analyses du paysage et de l’histoire ont montré leur influence sur l’organisation du paysage actuel. En deux siècles, ces populations sont passées de la chasse cueillette à une agriculture urbaine intensive basée sur le maraîchage après une longue période dominée par le cacao. L’étude des systèmes de culture révèle la complexité de cette agriculture où les déterminants agronomiques n’expliquent pas à eux seuls les choix des producteurs. Les performances économiques des systèmes de production montrent l’importance des cultures maraîchères au centre de l’économie locale. Toutefois un mouvement de diversification semble tout de même être entrepris vers des activités agricoles ou non telles que l’élevage. L’étude économiques a permis de mettre en évidence certains traits caractéristiques d’un Système de Production Localisé (SPL). La réalisation de ce potentiel de création de SPL implique une meilleure valorisation de certaines ressources. Quelques recommandations sont faites pour concrétiser ce SPL qui concernent les orientations de la recherche/développement, une réflexion sur un schéma directeur d’aménagement urbain et le développement d’une commercialisation plus efficace.



http://www.gis-syal.agropolis.fr/ALTER06/pdf/actes/c87.pdf

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Communication à un colloque AFRIQUE DE L’OUEST et du CENTRE

Produits d’origine en Afrique de l’Ouest et du Centre : potentiels et controverses des démarches de certification

MOITY-MAIZI Pascale (CNEARC) SAUTIER Denis (CIRAD)

MOITY-MAIZI, P., SAUTIER, D. (2006). Produits d’origine en Afrique de l’Ouest et du Centre : potentiels et controverses des démarches de certification. In 3ème Colloque International du Réseau SYAL « Alimentation et Territoire », ALTER, 18-21 octobre 2006, Baeza (Jaen), Espagne. 26p.

Mémoire valorisé

KEWE, L.G. (2006). L'identification et l'étude complète de deux filières de produits transformés à forte typicité du Burkina Faso. Mémoire ESAT2, Master DAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 149p.

RESUME

Cette étude vise à connaître la perception du concept de typicité au Burkina Faso, puis à identifier des produits remarquables faisant partie du patrimoine agricole, alimentaire ou artisanal local du pays, afin de trouver de nouvelles formes possibles de commercialisation ou de valorisation. Elle a principalement concerné la ville de Ouagadougou, et les provinces de la Sissili, Fada N’Gourma, et Koudougou, en privilégiant l’analyse des formes d’organisations de la production et de la commercialisation du beurre de karité puis du miel. Ceci dans le but de comprendre si les différentes formes d’organisations constituent une dimension qui contribuerait à faire la spécificité et donc l’originalité du produit. Les résultats de cette recherche ont montré que la notion de typicité s’applique bien pour certains produits végétaux et animaux du Burkina Faso. Ces produits particuliers ou « typiques» tels que le beurre de karité ont été identifiés comme produits nationaux éligibles aux Indications Géographiques. La typicité de ces derniers, peut être définie par des liens à un terroir d’implantation et par des techniques spécifiques, mêlant savoir-faire anciens (que l’on ne sait généralement pas dater), secrets de métier et maîtrise des marchés. Le développement de certains de ces marchés n’est cependant possible que si la qualité du produit est garantie. Or l’irrégularité constatée aujourd’hui au niveau de la qualité s’explique en grande partie par la diversité des techniques de production d’une région à l’autre, et par les difficultés d’accès à de nouvelles technologies. Cette situation représente une réelle contrainte pour l’exportation du beurre de karité. Afin de pallier à cette situation, la mise en place de standards nationaux et internationaux pour les matières premières et produits transformés, est une voie que le Burkina et d’autres pays Africains sont en train d’établir comme système de normalisation de la qualité pour les produits exportés.

MOTS CLES : Typicité, Indications Géographiques, miel, commercialisation, savoir-faire, qualité, karité, Burkina Faso


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Poster PÉROU

L’activation des ressources spécifiques : un processus complexe

GRESILLON Ariane (CNEARC, ESAT2-VALOR)

GRESILLON, A. (2004). L’activation des ressources spécifiques : un processus complexe. Poster presentado al Congreso Internacional « Agroindustria Rural y Territorio », ARTE, 1-4 décembre 2004, Toluca, Mexique.

Mémoire valorisé

GRESILLON, A. (2004). Quelles perspectives pour les agro-industries rurales fromagères de la communauté de Sinto ? Analyse diagnostic de l'activité de transformation fromagère du bassin de production de Sinto, Cordillère centrale, Pérou. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 180p.

RESUME

Ce rapport est une analyse diagnostic de l'activité de transformation fromagère de la Communauté paysanne de Sinto située dans la Sierra centrale péruvienne entre 3 700 et 4 200 mètres d'altitude. Cette Communauté est une zone d'agriculture paysanne caractérisée par un haut niveau de minifundisme. L'élevage tourné vers la production laitière et la transformation fromagère est fortement présent dans la zone. Depuis la fin des années 90, de nombreuses Agro-industries Rurales fromagères (AIR) ont vu le jour à Sinto, appuyées par des institutions publiques ou des ONG dont le CICDA, dans le but de développer la Communauté en améliorant l'économie paysanne et en maintenant une activité attractive sur la zone. Mais actuellement, les AIR de Sinto connaissent de nombreuses difficultés qui les fragilisent, posent question quant à leur pérennité et l'impact qu'elles peuvent avoir sur la Communauté. Ces difficultés s'illustrent à plusieurs niveaux: isolement géographique de la Communauté et faible productivité laitière qui réduit leur compétitivité, compétition sur le lait entre les AIR, manque de confiance entre tous les acteurs impliqués dans l'activité de transformation laitière qui limite la coopération, stratégies de commercialisation mal définies et peu efficaces... Dans ce contexte, l'ONG française CICDA s'interroge sur ce qu'il faut entreprendre à Sinto, pour renforcer les AIR et faire qu'elles participent davantage au développement de la Communauté. Dans cette étude nous nous attachons à comprendre les facteurs limitant l'activité fromagère de Sinto au niveau de la production, transformation et commercialisation des produits et discutons de pistes d'action.

MOTS CLES : Agro-industrie Rurale (AIR), Fromage, Production laitière, Sécurité alimentaire, Pérou - Andes


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Poster PÉROU

Le café : quelle variété? Quelle transformation?

LENUZ Isabelle (CNEARC, ESAT2-VALOR)

LENUZ, I. (2006). Le café: quelle variété? Quelle transformation? Poster réalisé pour l’ONG « Agronomes de Vétérinaires Sans Frontières ». Lyon: VSF-CICDA.

Mémoire valorisé

LENUZ, I. (2006). Etude des stratégies individuelles et collectives des caféiculteurs de CENFROCAFE, organisation de producteurs du Nord Est du Pérou. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 210 p.

RESUME

Le Nord Est du Pérou est la plus importante région productrice de café du pays, assurant les revenus de nombreux petits caféiculteurs. Ces derniers doivent depuis une dizaine d’années faire face à la crise caféière mondiale et à la politique libérale du gouvernement. Pour défendre les intérêts des caféiculteurs dans un marché libéralisé, des organisations se sont formées afin d’assurer la commercialisation du café. Le projet Norcafé appuie l’une d’entre elles, CENFROCAFE, centrale regroupant des membres organisés en associations. Cette étude a pour objectif de fournir au projet des connaissances sur CENFROCAFE et ses adhérents, afin de mieux orienter ses actions. Elle s’est attachée à identifier les stratégies collectives et individuelles des caféiculteurs pour évaluer leur adéquation. Deux analyses ont été menées en combinant des approches systémiques et en termes de stratégies : l’une sur CENFROCAFE, considérant la centrale et les associations, l’autre sur la situation des familles caféières. CENFROCAFE, créée en 1999, est aujourd’hui la principale organisation de la zone. Par la confiance de ses membres et les alliances institutionnelles qu’elle a su établir, elle développe une stratégie en vue de se positionner sur les marchés des cafés de qualité. Mais leur accès difficile ne permet pas de satisfaire tous ses adhérents. Ces derniers, fortement influencés par la superficie dont ils disposent, poursuivent des stratégies distinctes, bien que majoritairement en cohérence avec celle de CENFROCAFE. Ils font face aujourd’hui à un problème croissant de baisse des rendements caféiers, directement corrélée à l’évolution du système agraire. Le défi pour CENFROCAFE apparaît alors de définir une stratégie collective, acceptée par l’ensemble de ses membres, en dépassant les contraintes de son environnement.

MOTS CLES : Coffea arabica, organisation paysanne, enquête sur exploitations agricoles, pratique culturale, circuit de commercialisation, qualité du produit, analyse de système, Pérou – Cajamarca


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Chapitre d’ouvrage FRANCE

Qualité du vin et prix du raisin: trois lectures du changement dans les coopératives du Languedoc

TOUZARD Jean-Marc (INRA) GAULLIER Christine (CNEARC, ESAT2-DEA économie agricole) JARRIGE Françoise (ENSAM)

TOUZARD, J.M., GAULLIER, C., JARRIGE, F. (2001). Qualité du vin et prix du raisin: trois lectures du changement dans les coopératives du Languedoc. In MOITY MAIZY, P., DE SAINTE MARIE, C., GESLIN, P., et al. (Eds.) (2002). Systèmes agroalimentaires localisés: terroirs, savoir-faire, innovations. Collection INRA, Etudes et Recherches sur les Systèmes Agraires et le Développement n°32. p19-35.

Mémoire valorisé

GAULLIER, C. (1997). Les systèmes de rémunération des apports de raisin dans les coopératives vinicoles du Languedoc : fonctionnement et évolution. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEA d’économie agricole. Montpellier : CNEARC, ENSAM. 110p.

RESUME

L'amélioration qualitative du vin et la diversification des gammes commercialisées sont à l'ordre du jour dans de nombreuses coopératives vinicoles du Midi de la France. Les politiques de qualité mises en place concernent notamment la maîtrise qualitative des apports de raisins de cuve. Afin d'encourager les viticulteurs à réencépager et à modifier leurs pratiques culturales, de nouvelles règles de rémunération des apports voient le jour. Chaque cave semble en ce domaine un exemple particulier tant la diversité des règles adoptées est grande, et les conflits d'évolution ne manquent pas. L'étude présentée propose une grille d'analyse des règles de rémunération (brute) des apports de raisin, considérées comme parties d'un système de rémunération des apports. Dans un premier temps, la mise à plat de la structure de ce système de rémunération laisse apparaître trois niveaux de cohérence. Les règles finales établissent les critères de qualité et le mode de calcul de la rémunération, les règles de procédures définissent les modalités d'évaluation et de contrôle, et les conventions assurent la justification des choix réalisés et permettent la mise en cohérence de l'ensemble du système. Dans un second temps, la lecture du système présenté sous quatre angles théoriques différents fournit des pistes d'interprétation statique et dynamique du fonctionnement d'un système de rémunération. Ces champs théoriques sont l'approche néoclassique standard, les théories des contrats (théories de l'agence et des coûts de transaction) et enfin une théorie des conventions. Leur mobilisation successive permet d'éclairer des aspects interprétatifs différents et complémentaires de la nature et de l'évolution des règles au sein d'une organisation.

MOTS CLES : Viticulture, caves coopératives, qualité du vin, rémunération, France - Languedoc


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Chapitre d’ouvrage – CD-Rom BRÉSIL

Récolte et conditionnement des fruits

DUCAMP-COLLIN Marie Noëlle (CIRAD) ARNAUD Cécile (CNEARC, ESAT2-VALOR) LEBRUN Marc (CIRAD) DIDIER Christian (CIRAD)

DUCAMP-COLLIN, M.-N., ARNAUD, C., LEBRUN, M., DIDIER, C. (2002). Récolte et conditionnement des fruits. In Mémento de l'agronome. Montpellier : CIRAD. 1 disque optique numérique (CD-ROM).

Mémoire valorisé

ARNAUD, C. (2002). Les mangues du pôle Petrolina Juazeiro (Brésil): analyse de la filière et détermination des points sensibles pour la qualité des fruits. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 125p.

RESUME

Pays de sécheresse marqué par la pauvreté, le Nordeste du Brésil souffrait depuis des décennies d'un exode massif de sa population vers les favelas des grandes métropoles. Durant la deuxième moitié du siècle dernier, d'importants travaux d'aménagements des berges du fleuve São Francisco ont permis le développement de la culture fruitière irriguée, insufflant une dynamique nouvelle à cette région. Aujourd'hui principal fruit exporté par le Brésil, la mangue produite sur le pôle irrigué Pétrolina/Juazeiro revêt une importance toute particulière, ce dont ne témoigne pas toujours sa qualité. La filière de production de la mangue à Pétrolina/Juazeiro est en passe d'affronter des nouvelles exigences de qualité, tant sur ses marchés à l'exportation que sur le marché brésilien. Le CIRAD souhaitant accompagner cette évolution a donc commandité une étude permettant de dresser l'état des lieux de la qualité des mangues à chaque étape de transfert d'un acteur à l'autre. Cette étude est basée sur des enquêtes et des observations de terrain auprès de plus de 50 acteurs de la filière, dont les producteurs, chercheurs, institutions de contrôle, grossistes, exportateurs et importateurs. Il en résulte que la détermination du point de cueillette des fruits et la gestion de la maturation sont des aspects cruciaux de la qualité. De nombreux efforts sont encore à mener pour mettre la mangue du Brésil en adéquation avec les attentes des consommateurs, et avec les certifications exigées par les pays importateurs. Une meilleure coordination des producteurs et la mise en place de relations à long terme basées sur la confiance entre les acteurs sont des évolutions souhaitables et probables de cette filière de production.

MOTS CLES : Mangue, structure de production, commercialisation, qualité, enquête, Brésil


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Chapitre d’ouvrage COSTA RICA

Des cafés d'origine. Vers des cafés d'appellation ?

GALLAND JC (ESC Angers) AVELINO Jacques (CIRAD) LARRAIN Alejandra (CNEARC, ESAT2-AGIR) MONTAGNON Christophe (CIRAD)

GALLAND, J.C., AVELINO, J., LARRAIN, A., MONTAGNON, C. (2007). Des cafés d'origine. Vers des cafés d'appellation ? In MONTAGNON, C. (Ed.). Cafés : terroirs et qualités. Montpellier : CIRAD. (à paraître)

Mémoire valorisé

LARRAIN, A. (2004). Pertinence de la mise en place d'une indication géographique pour valoriser la production caféière : forces et faiblesses de deux localités au Costa Rica (Orosi et Santa Maria de Dota). Mémoire Master DAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 125p.

RESUME

Ce travail a été réalisé dans le cadre du projet conjoint CIRAD-ICAFE, qui conduit une étude sur le lien du terroir à la qualité de la production caféière visant la construction des Indications Géographiques (IG) dans deux localités: Orosi et Santa Maria de Dota au Costa Rica. Afin d’alimenter ce projet, ce travail a cherché à déterminer la perception de la qualité et la réputation du café de chacune des localités auprès des différents acteurs de la filière et des consommateurs. Des diagnostics sociotechnique et socioéconomique ont aussi été élaborés. Les résultats ont été fort différents pour chaque zone. A Orosi, le produit est peu réputé, la qualité n'est pas une priorité, les itinéraires techniques sont relativement hétérogènes, les acteurs ne partagent pas une même situation économique et ils ne sont pas organisés dans des associations qui défendent leurs intérêts. A Santa Maria de Dota par contre, le produit est réputé, il a une qualité reconnue, les itinéraires techniques sont assez homogènes, les acteurs partagent une même situation économique et ils sont bien organisés et représentés. Cependant, la réputation de leur produit est en danger a cause de la vente de café d'autre provenance portant son nom. Ainsi, la stratégie IG n’aurait pas les mêmes objectifs dans les deux terroirs étudiés : dans le cas de Orosi, la stratégie IG devrait viser en premier lieu à créer une qualité, une réputation, un nom et à le protéger, on serait donc dans le cas d'une « création » d'IG, a Santa Maria de Dota une IG correspondrait a la reconnaissance d'une qualité territoriale déjà existante : on serait dans le cas d'une « reconnaissance » d'IG.

MOTS CLES : Indication Géographique (IG), Dénomination D'origine (DO), diagnostic, café, Costa Rica - Orosi, Santa Maria de Dota


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Ouvrage PÉROU

Queserías rurales en Cajamarca

BOUCHER François (CIRAD) GUEGAN Marie (CNEARC, ESAT2-VALOR)

BOUCHER, F., GUEGAN, M. (2004). Queserías rurales en Cajamarca. Proyecto SIAL-América Latina (CIRAD, CIAT, ProdarIICA, Union Europea). Lima – Perú : Ed. ITDG. 199 p.

Mémoire valorisé

GUEGAN, M. (2001). Diagnostic agro-pastoral orienté vers la valorisation des produits laitiers, zone de Chanta et Yanacancha, Nord Pérou. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 119p (hors annexes).

RESUME

Située entre 400 et 3200 mètres d’altitude, dans les Andes du Nord du Pérou, la zone de Chanta et Yanacancha est une zone d’agro-élevage densément mise en valeur. Le gradient altitudinal, ainsi que l’histoire, marquée par la domination des haciendas jusqu’en 1960 puis par la réforme agraire, ont déterminé deux zones au paysage agraire très différent : la zone « quechua », à une altitude inférieure à 3450 mètres, plus peuplée et où les exploitations sont plus petites, et une zone « jalca », au climat plus froid, moins peuplée, et où les exploitations sont plus vastes. Dans l’une comme dans l’autre de ces zones, l’élevage bovin laitier représente la seule source de revenus des producteurs. L’accès aux pâturages étant leur principal facteur de différenciation, il existe de grandes disparités entre les producteurs, et entre zones. Dans tous les cas cependant, les cultures (de céréales et de tubercules) pour l’autoconsommation restent généralisées dans les exploitations. Les produits laitiers, qui constituent donc des « rentes », sont valorisés de deux façons : par la vente de lait frais (Nestlé), qui suppose la production d’un volume de lait quotidien minimal, et par la fabrication et la vente de quesillo (fromage frais caillé), accessible à tous les producteurs quelque soit leur volume de production. La commercialisation du quesillo, complexe, n’est pas sans poser de problèmes : en effet, les marchés de Chanta et de Yanacancha, où s’effectue la plupart des transactions, sont des lieux de « cristallisation » du déséquilibre des échanges entre monde de la ville et monde de la campagne. Face à des acheteurs qui imposent leurs prix pendant l’année et qui généralisent l’escroquerie sur les poids, les producteurs de quesillo, qui leur sont liés par des formes de dépendance, n’ont pas le pouvoir de négociation suffisant pour faire valoir leurs revendications. L’exemple de certains acheteurs et producteurs développant des relations de confiance, ainsi que la prise de conscience des agro-éleveurs de leur grand potentiel d’organisation, pourraient cependant être des voies de rééquilibrage de la situation.

MOTS CLES : Système fromager, quesillo, élevage laitier, commercialisation, dépendance, Pérou - Cajamarca


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Ouvrage PÉROU

Les fromageries rurales au Pérou

BOUCHER François (CIRAD) GUEGAN Marie (CNEARC, ESAT2-VALOR)

BOUCHER, F., GUEGAN, M. (2002). Les fromageries rurales au Pérou. Série systèmes agroalimentaires localisés et construction de territoires. Montpellier : CIRAD, CIAT, IICA, PRODAR, CNEARC. 121p.

Mémoire valorisé

GUEGAN, M. (2001). Diagnostic agro-pastoral orienté vers la valorisation des produits laitiers, zone de Chanta et Yanacancha, Nord Pérou. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 119p (hors annexes).

RESUME

Située entre 400 et 3200 mètres d’altitude, dans les Andes du Nord du Pérou, la zone de Chanta et Yanacancha est une zone d’agro-élevage densément mise en valeur. Le gradient altitudinal, ainsi que l’histoire, marquée par la domination des haciendas jusqu’en 1960 puis par la réforme agraire, ont déterminé deux zones au paysage agraire très différent : la zone « quechua », à une altitude inférieure à 3450 mètres, plus peuplée et où les exploitations sont plus petites, et une zone « jalca », au climat plus froid, moins peuplée, et où les exploitations sont plus vastes. Dans l’une comme dans l’autre de ces zones, l’élevage bovin laitier représente la seule source de revenus des producteurs. L’accès aux pâturages étant leur principal facteur de différenciation, il existe de grandes disparités entre les producteurs, et entre zones. Dans tous les cas cependant, les cultures (de céréales et de tubercules) pour l’autoconsommation restent généralisées dans les exploitations. Les produits laitiers, qui constituent donc des « rentes », sont valorisés de deux façons : par la vente de lait frais (Nestlé), qui suppose la production d’un volume de lait quotidien minimal, et par la fabrication et la vente de quesillo (fromage frais caillé), accessible à tous les producteurs quelque soit leur volume de production. La commercialisation du quesillo, complexe, n’est pas sans poser de problèmes : en effet, les marchés de Chanta et de Yanacancha, où s’effectue la plupart des transactions, sont des lieux de « cristallisation » du déséquilibre des échanges entre monde de la ville et monde de la campagne. Face à des acheteurs qui imposent leurs prix pendant l’année et qui généralisent l’escroquerie sur les poids, les producteurs de quesillo, qui leur sont liés par des formes de dépendance, n’ont pas le pouvoir de négociation suffisant pour faire valoir leurs revendications. L’exemple de certains acheteurs et producteurs développant des relations de confiance, ainsi que la prise de conscience des agro-éleveurs de leur grand potentiel d’organisation, pourraient cependant être des voies de rééquilibrage de la situation.

MOTS CLES : Système fromager, quesillo, élevage laitier, commercialisation, dépendance, Pérou - Cajamarca


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Rapport technique AFRIQUE DE L’OUEST et du CENTRE

Country Report, West and Central Africa OAPI

MOITY-MAIZI Pascale (CNEARC) SAUTIER Denis (CIRAD)

MOITY-MAIZI, P., SAUTIER, D. (2006). Country Report, West and Central Africa OAPI. programme SINER-GI. Février 2006. 55p.

Mémoire valorisé

KEWE, L.G. (2006). L'identification et l'étude complète de deux filières de produits transformés à forte typicité du Burkina Faso. Mémoire Master DAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 149p.

RESUME

Cette étude vise à connaître la perception du concept de typicité au Burkina Faso, puis à identifier des produits remarquables faisant partie du patrimoine agricole, alimentaire ou artisanal local du pays, afin de trouver de nouvelles formes possibles de commercialisation ou de valorisation. Elle a principalement concerné la ville de Ouagadougou, et les provinces de la Sissili, Fada N’Gourma, et Koudougou, en privilégiant l’analyse des formes d’organisations de la production et de la commercialisation du beurre de karité puis du miel. Ceci dans le but de comprendre si les différentes formes d’organisations constituent une dimension qui contribuerait à faire la spécificité et donc l’originalité du produit. Les résultats de cette recherche ont montré que la notion de typicité s’applique bien pour certains produits végétaux et animaux du Burkina Faso. Ces produits particuliers ou « typiques» tels que le beurre de karité ont été identifiés comme produits nationaux éligibles aux Indications Géographiques. La typicité de ces derniers, peut être définie par des liens à un terroir d’implantation et par des techniques spécifiques, mêlant savoir-faire anciens (que l’on ne sait généralement pas dater), secrets de métier et maîtrise des marchés. Le développement de certains de ces marchés n’est cependant possible que si la qualité du produit est garantie. Or l’irrégularité constatée aujourd’hui au niveau de la qualité s’explique en grande partie par la diversité des techniques de production d’une région à l’autre, et par les difficultés d’accès à de nouvelles technologies. Cette situation représente une réelle contrainte pour l’exportation du beurre de karité. Afin de pallier à cette situation, la mise en place de standards nationaux et internationaux pour les matières premières et produits transformés, est une voie que le Burkina et d’autres pays Africains sont en train d’établir comme système de normalisation de la qualité pour les produits exportés.

MOTS CLES : Typicité, Indications Géographiques, Miel, Commercialisation, Savoir-faire, Qualité, Karité, Burkina Faso


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« Les enjeux de la valorisation de produits locaux : exemples du pain de terroir gersois et du porc gascon »

PAQUIN David (Cinéaste) MOITY-MAIZI Pascale (CNEARC)

PAQUIN, D. (dir), MOITY-MAIZI, P. (dir). (2001). « Les enjeux de la valorisation de produits locaux : exemples du pain de terroir gersois et du porc gascon ». Film documentaire 23 minutes. Montpellier : CNEARC, INRA, CIRAD.

Travail valorisé

Stage Collectif VALOR 2001

RESUME

L’UV DAT 307 constitue un module d’enseignement pour des ingénieurs se destinant à travailler dans l’appui au développement rural à travers la valorisation des produits locaux. Construit sur une expérience courte de terrain, ce module est réalisé dans le cadre d’actions de recherche menées au sein d’une équipe pluridisciplinaire (GIS SYAL et UMR Innovation). Au CNEARC, il s’insère dans le cursus du Mastère DAT (Développement Agricole Tropical), comme UV optionnelle (ou « à la carte ») ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi la formation VALOR. Du fait de son insertion dans un cadre de recherche spécifique, il est aussi ouvert à des chercheurs issus d’horizons géographiques et disciplinaires différents, aux membres de l’UMR Innovation ou invités par le GIS SYAL. Cette année (2001) le stage collectif a été consacré non pas à des situations stabilisées autour de signes de qualité existant, mais à des constructions collectives émergentes forcément marquées par une diversité des points de vue et stratégies. Les dynamiques de valorisation du porc gascon dans le Gers et du pain de terroir en constituent deux exemples concrets.

MOTS CLES : Porc Gascon, Pain de terroir, valorisation, qualification, action collective, Gers


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« Convergences et désaccords autour de la construction de la qualité d’un produit : le porc noir gascon »


PAQUIN, D. (dir), MOITY-MAIZI, P. (dir). (2002). «Convergences et désaccords autour de la construction de la qualité d’un produit : le porc noir gascon ». Film documentaire 23 minutes, Montpellier : CNEARC, INRA, CIRAD.

Travail valorisé


RESUME

L’UV DAT 307 constitue un module d’enseignement pour des ingénieurs se destinant à travailler dans l’appui au développement rural à travers la valorisation des produits locaux. Construit sur une expérience courte de terrain, ce module est réalisé dans le cadre d’actions de recherche menées au sein d’une équipe pluridisciplinaire (GIS SYAL et UMR Innovation). Au CNEARC, il s’insère dans le cursus du Mastère DAT (Développement Agricole Tropical), comme UV optionnelle (ou « à la carte ») ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi la formation VALOR. Du fait de son insertion dans un cadre de recherche spécifique, il est aussi ouvert à des chercheurs issus d’horizons géographiques et disciplinaires différents, aux membres de l’UMR Innovation ou invités par le GIS SYAL. Depuis l’année 2000, le Gers est un lieu familier du stage collectif qui marque cette UV de l’option VALOR : durant une semaine, le groupe d’étudiants et de chercheurs centre ses investigations sur un ou des produits locaux et sur leur valorisation par le marché, l’enjeu étant d’appréhender ces produits comme ressources pour le développement local territorial : les démarches de qualification (pour des signes officiels de qualité ou pour des formes de reconnaissance plus locales) et toutes les formes institutionnelles qu’elles engagent ou suscitent sont ainsi au centre de nos préoccupations. Cette année (2002) le stage collectif a été consacré non pas à des situations stabilisées autour de signes de qualité existant, mais à des constructions collectives émergentes forcément marquées par une diversité des points de vue et stratégies. Les dynamiques de valorisation du porc gascon dans le Gers en constituent un exemple concret.

MOTS CLES : Porc Gascon, valorisation, qualification, action collective, France - Gers


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« L’aventure de la poule gasconne »


PAQUIN, D. (dir), MOITY-MAIZI, P. (dir). (2003). «L’aventure de la poule gasconne ». Film documentaire 23 minutes, Montpellier : CNEARC, INRA, CIRAD.

Travail valorisé


RESUME

L’UV DAT 307 constitue un module d’enseignement pour des ingénieurs se destinant à travailler dans l’appui au développement rural à travers la valorisation des produits locaux. Construit sur une expérience courte de terrain, ce module est réalisé dans le cadre d’actions de recherche menées au sein d’une équipe pluridisciplinaire (GIS SYAL et UMR Innovation). Au CNEARC, il s’insère dans le cursus du Mastère DAT (Développement Agricole Tropical), comme UV optionnelle (ou « à la carte ») ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi la formation VALOR. Du fait de son insertion dans un cadre de recherche spécifique, il est aussi ouvert à des chercheurs issus d’horizons géographiques et disciplinaires différents, aux membres de l’UMR Innovation ou invités par le GIS SYAL. Depuis l’année 2000, le Gers est un lieu familier du stage collectif qui marque cette UV de l’option VALOR : durant une semaine, le groupe d’étudiants et de chercheurs centre ses investigations sur un ou des produits locaux et sur leur valorisation par le marché, l’enjeu étant d’appréhender ces produits comme ressources pour le développement local territorial : les démarches de qualification (pour des signes officiels de qualité ou pour des formes de reconnaissance plus locales) et toutes les formes institutionnelles qu’elles engagent ou suscitent sont ainsi au centre de nos préoccupations. En 2003 notre attention s’est portée sur les processus de qualification mis en oeuvre autour des volailles et en particulier d’une race rustique locale : la poule gasconne, processus confronté à des démarches « abouties », telles que celle du Poulet Fermier du Gers. Le film présente les modalités et perspectives de ce processus confronté à la concurrence locale du label Poulet Fermier du Gers, et montre que les choix techniques des éleveurs de volailles relèvent d’une construction récente fondée toutefois sur la réactivation de savoir-faire locaux, d’identités professionnelles agricoles spécifiques et sur la volonté de redynamiser l’image et les marchés du Gers autour de ses produits locaux.

MOTS CLES : Poule gasconne, valorisation, qualification, action collective, France - Gers


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« L’AOC Ossau-Iraty, un bien commun »


PAQUIN, D. (dir), MOITY-MAIZI, P. (dir). (2004). « L’AOC Ossau-Iraty, un bien commun ». Film documentaire 23 minutes, Montpellier : CNEARC, INRA, CIRAD.

Travail valorisé


RESUME

L’UV DAT 307 constitue un module d’enseignement pour des ingénieurs se destinant à travailler dans l’appui au développement rural à travers la valorisation des produits locaux. Construit sur une expérience courte de terrain, ce module est réalisé dans le cadre d’actions de recherche menées au sein d’une équipe pluridisciplinaire (GIS SYAL et UMR Innovation). Au CNEARC, il s’insère dans le cursus de l’ESAT du Mastère DAT (Développement Agricole Tropical), comme UV optionnelle (ou « à la carte ») ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi la formation VALOR. Du fait de son insertion dans un cadre de recherche spécifique, il est aussi ouvert à des chercheurs issus d’horizons géographiques et disciplinaires différents, aux membres de l’UMR Innovation ou invités par le GIS SYAL. Cette année (2004) a été consacrée à la découverte d’un produit qualifié (le fromage Ossau Iraty) issu de constructions collectives qui réunissent et confrontent régulièrement divers acteurs à diverses échelles (locales, régionales, nationales) autour d’un même enjeu : l’amélioration de la lisibilité et des marchés pour les fromages sous appellation officielle « Ossau Iraty ». S’intéresser à ces processus collectifs de qualification qui, malgré leur poids symbolique et institutionnel, sont en perpétuelle négociation, répond à un objectif pédagogique de formation au développement dans les régions chaudes : de multiples processus de valorisation et de qualification se construisent, pour des situations agraires et des produits forts diversifiés qu’un signe de qualité tend toujours à standardiser. Ces processus négociés permettent d’appréhender les modalités, contraintes et relations qui définissent une action collective autour de la (re) valorisation d’un produit local.

MOTS CLES : Valorisation des productions, AOC, Ossau-Iraty, fromage, qualification, action collective, France - Pyrénées


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Film documentaire BRÉSIL

“A feira nossa”

KILCHER Frédéric (CNEARC, ESAT1)

KILCHER, F. (2004). “A feira nossa”, Film documentaire 20 minutes. VO brésilien sous-titré français. Hhakeruna production.

Mémoire valorisé

KILCHER, F. (2004). Foires et agriculture familiale, quelle complémentarité? Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 85p.

RESUME

L'AS-PTA, le CIRAD, l'UFCG et le Pólo Sindical da Borborema cherchent des modes d'insertion au marché compatibles avec le modèle d'agriculture agroécologique et qui limitent la vulnérabilité des agriculteurs aux risques climatiques et commerciaux. Les marchés hebdomadaires semblent incarner ce mode de commercialisation. Notre hypothèse était que ces marchés favorisent l'agriculture familiale par la commercialisation et la création d'emplois, par le renforcement des liens sociaux des agriculteurs avec la population et par la consolidation de la culture paysanne. Nous avons analysé 12 foires de la région puis celle de Remígio, pour comprendre les interactions entre les marchés et l'agriculture familiale. Suite à cela, nous avons réalisé en partenariat avec les agriculteurs de Remígio, une enquête - recensement du marché hebdomadaire de Remígio et des enquêtes auprès des producteurs et des commerçants. L'hypothèse et les résultats ont été analysés avec eux ce qui a garanti leur appropriation. Nous avons identifié les formes d'insertion au marché des agriculteurs du municipe et les principaux systèmes de production. Nous avons confronté les systèmes de production et les modes d'insertion au marché ce qui a souligné les déterminants des modes d'insertion et les formes de participation spécifiques de chaque type de producteur. Nous avons enfin élaboré des propositions de politiques d'appui aux foires. Les marchés hebdomadaires sont vitaux pour les agriculteurs de Remígio. En effet, elles constituent le principal débouché de leurs produits, leurs donnent accès à des emplois renforçant leur multifonctionnalité, constituent la condition de certaines de leurs relations sociales et permettent la survie de leur identité d'agriculteurs familiaux paysans.

MOTS CLES : Circuit de commercialisation, vente au détail, exploitation agricole familiale, structure de production, Brésil


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« Les Pyrénées de tomme en tomme »


PAQUIN, D. (dir), MOITY-MAIZI, P. (dir). (2005). « Les Pyrénées de tomme en tomme ». Film documentaire 23 minutes, Montpellier : CNEARC, INRA, CIRAD.

Travail valorisé

Stage Collectif VALOR 2005 dans l’Ariège.

RESUME

L’UV DAT 307 constitue un module d’enseignement pour des ingénieurs se destinant à travailler dans l’appui au développement rural à travers la valorisation des produits locaux. Construit sur une expérience courte de terrain, ce module est réalisé dans le cadre d’actions de recherche menées au sein d’une équipe pluridisciplinaire (GIS SYAL et UMR Innovation). Au CNEARC, il s’insère dans le cursus de l’ESAT du Mastère DAT (Développement Agricole Tropical), comme UV optionnelle (ou « à la carte ») ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi la formation VALOR. Du fait de son insertion dans un cadre de recherche spécifique, il est aussi ouvert à des chercheurs issus d’horizons géographiques et disciplinaires différents, aux membres de l’UMR Innovation ou invités par le GIS SYAL. L’étude, organisée cette année du 21 au 26 mars 2005, dans les Pyrénées Altantiques s’est centrée sur :

- la découverte d’une démarche qualifiante en cours pour des produits laitiers (issus d’élevages de vaches et de brebis) pyrénéens : une demande d’IGP faite par une diversité de producteurs de tommes, pour qui le terme « Pyrénées » est porteur d’une dynamique collective qualifiante ;

- l’identification, à l’intérieur du « territoire » de ces tommes, centré sur l’Ariège, de spécificités locales et d’intérêts différents, permettant de distinguer notamment les fromages au lait cru, les fromages au lait pasteurisé, les fromages de plaine et ceux de montagne, les fromages bio, de brebis, de vache, de laits mixtes, etc… Ces spécificités des produits renvoient non seulement à des stratégies commerciales pour certains acteurs mais aussi à des systèmes de production, à des techniques d’élevage et à des formes d’organisation autour de la fabrication des fromages.

Les objectifs de cette étude ont donc été : - de comprendre les motivations, intérêts et enjeux d’une telle démarche collective (dans un

contexte de diminution des exploitations laitières de montagne) - de comparer les spécificités pastorales et fromagères des différents fabricants (industriels,

fermiers, …) en privilégiant nécessairement une approche historique des savoir-faire, des techniques et des formes d’organisation locales autour de l’élevage et de ses produits laitiers

- Enfin de comprendre les dynamiques actuelles liées à cette démarche territoriale, notamment en terme de développement local et de coopérations entre acteurs locaux.

MOTS CLES : Valorisation des productions, IGP, action collective, Territoire, Tomme des Pyrénées, Pyrénées - Ariège


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« Changer pour mieux défendre un bien commun »


PAQUIN, D. (dir), MOITY-MAIZI, P. (dir). (2006). « Changer pour mieux défendre un bien commun ». Film documentaire 22 minutes, Montpellier : CNEARC, INRA, CIRAD.

Travail valorisé

Stage Collectif VALOR 2006 dans les Pyrénées Atlantiques

RESUME

L’UV DAT 307 constitue un module d’enseignement pour des ingénieurs se destinant à travailler dans l’appui au développement rural à travers la valorisation des produits locaux. Construit sur une expérience courte de terrain, ce module est réalisé dans le cadre d’actions de recherche menées au sein d’une équipe pluridisciplinaire (GIS SYAL et UMR Innovation). Au CNEARC, il s’insère dans le cursus de l’ESAT du Mastère DAT (Développement Agricole Tropical), comme UV optionnelle (ou « à la carte ») ouvert en priorité aux étudiants ayant suivi la formation VALOR. Du fait de son insertion dans un cadre de recherche spécifique, il est aussi ouvert à des chercheurs issus d’horizons géographiques et disciplinaires différents, aux membres de l’UMR Innovation ou invités par le GIS SYAL. L’année 2006 a été consacrée à la (re)découverte des problématiques liées à l’AOC Ossau-Iraty dans les Pyrénées Atlantiques.

MOTS CLES : Valorisation des productions, AOC, action collective, Territoire, Ossau-Iraty, Pyrénées Atlantiques


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Document pédagogique

Agricultures paysannes, marchés et commerce équitable

APOLLIN Frédéric (VSF-CICDA) LENUZ Isabelle (CNEARC, ESAT2-VALOR)

APOLLIN, F., LENUZ, I. (2006). Agricultures paysannes, marchés et commerce équitable. Document power point interne VSF-CICDA.

Mémoire valorisé

LENUZ, I. (2006). Etude des stratégies individuelles et collectives des caféiculteurs de CENFROCAFE, organisation de producteurs du Nord-Est du Pérou. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 210 p.

RESUME

Le Nord Est du Pérou est la plus importante région productrice de café du pays, assurant les revenus de nombreux petits caféiculteurs. Ces derniers doivent depuis une dizaine d’années faire face à la crise caféière mondiale et à la politique libérale du gouvernement. Pour défendre les intérêts des caféiculteurs dans un marché libéralisé, des organisations se sont formées afin d’assurer la commercialisation du café. Le projet Norcafé appuie l’une d’entre elles, CENFROCAFE, centrale regroupant des membres organisés en associations. Cette étude a pour objectif de fournir au projet des connaissances sur CENFROCAFE et ses adhérents, afin de mieux orienter ses actions. Elle s’est attachée à identifier les stratégies collectives et individuelles des caféiculteurs pour évaluer leur adéquation. Deux analyses ont été menées en combinant des approches systémiques et en termes de stratégies : l’une sur CENFROCAFE, considérant la centrale et les associations, l’autre sur la situation des familles caféières. CENFROCAFE, créée en 1999, est aujourd’hui la principale organisation de la zone. Par la confiance de ses membres et les alliances institutionnelles qu’elle a su établir, elle développe une stratégie en vue de se positionner sur les marchés des cafés de qualité. Mais leur accès difficile ne permet pas de satisfaire tous ses adhérents. Ces derniers, fortement influencés par la superficie dont ils disposent, poursuivent des stratégies distinctes, bien que majoritairement en cohérence avec celle de CENFROCAFE. Ils font face aujourd’hui à un problème croissant de baisse des rendements caféiers, directement corrélée à l’évolution du système agraire. Le défi pour CENFROCAFE apparaît alors de définir une stratégie collective, acceptée par l’ensemble de ses membres, en dépassant les contraintes de son environnement.

MOTS CLES : Coffea arabica, organisation paysanne, enquête sur exploitations agricoles, pratique culturale, circuit de commercialisation, qualité du produit, analyse de système, Pérou – Cajamarca


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ORGANISATIONS

ET SERVICES AGRICOLES

CREDIT

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Article – revue électronique MOLDAVIE

Le développement des institutions de microfinance dans l’Ex-Union Soviétique : l’expérience de FIDES en République de Moldavie

DUVAL Lise (CNEARC)

DUVAL, L. (2001). Le développement des institutions de microfinance dans l’Ex-Union Soviétique : l’expérience de FIDES en République de Moldavie. Site Espace Finance. Bulletin d’Information du Mardi. 23 et 30 mai 2001. 9p. [en ligne] http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2001/BIM-23et29-05-01.pdf


DUVAL, L. (1997). Etude de la viabilité des exploitations privées en Moldavie dans le but de la mise en place d'un système financier. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEA Economie du Développement Agricole, Agro-Alimentaire et Rural. Montpellier : CNEARC, ENSAM. 105p.

DUVAL, L. (2002). La microfinance dans une économie rurale en transition : l’amélioration de l’accès des ménages ruraux au marché financier en République de Moldavie, par un programme de microfinance. Thèse d’économie du développement rural et agro-alimentaire. Soutenue à ENSAM en mars 2002 (Mention Félicitations du jury). Montpellier : école doctorale économie et gestion, Université Montpellier I.

RESUME

Cette étude porte sur la viabilité des exploitations privées apparues en Moldavie à la suite de la décollectivisation. La viabilité signifie la pérennité des exploitations et leur capacité d'adaptation à un environnement changeant. A partir des acquis sur l'étude de la transition agricole et de ses déterminants, une démarche, abordant plusieurs niveaux d'étude, est établie. L'étude met à jour, au travers d'une analyse de la filiation des exploitations actuelles, des facteurs, externes au fonctionnement des exploitations, qui influent sur leur apparition et leurs évolutions. La filiation débute par l'analyse des exploitations paysannes qui précèdent la collectivisation. Puis elle se poursuit par l'étude des héritages légués par la période soviétique. Enfin, elle se termine par une analyse des réformes de la transition, au travers du cadre légal. Les contraintes mises à jour sont nombreuses: elles sont d'ordre technique du fait de l'inadaptation des moyens de production et des infrastructures à des petites structures, d'ordre économique du fait d'une libéralisation partielle des prix, du maintien du monopole d'état à l'amont et à l'aval du secteur agricole ; et d'ordre institutionnel du fait de l'inexistence d'un état de droit et du maintien de l'incitation hiérarchique dans les principaux organes de l'état. L'étude du niveau villageois fait apparaître que des institutions basées sur l'entraide par le biais du contrôle social sont mises en place pour réduire ces contraintes. Leur existence conditionne l'apparition d'exploitations privées, cependant ces institutions n'ont de valeur qu'au sein du village. D'autre part, aux stratégies villageoises s'ajoutent des stratégies individuelles. Leur variabilité est essentiellement conditionnée par l'héritage soviétique que les agents ont obtenu. La majorité des exploitations sont des petites exploitations de polyculture élevage, partiellement insérées dans le marché. Elles sont contraintes par un accès aux marchés précaire, par le manque de capacité d'investissement et par le manque d'information. En marge de ces exploitations apparaissent des exploitations de survie repliées sur l'autoconsommation. A l'opposé, des exploitants parviennent à agrandir leurs exploitations, par le biais de revenus non-agricoles ou par le biais de filières de commercialisation personnelles. Ils débutent une concentration des moyens de production. Par ailleurs, ils sont les acteurs de la mise en place de filières privées, encore restreintes par l'insécurité et par des fonds de roulement limités.

MOTS CLES : Exploitation agricole privée, collectivisation, réforme agraire, Moldavie

ORGANISATIONS ET SERVICES AGRICOLES, CREDIT N°147.

http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2001/BIM-23et29-05-01.pdf

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Article – revue électronique MALI

Analyse de la vulnérabilité des ménages ruraux de la région de Mopti, Mali

YVERNEAU Léocardie (CNEARC, ESAT)

YVERNEAU, L. (2004). Analyse de la vulnérabilité des ménages ruraux de la région de Mopti, Mali. Site Espace Finance. Bulletin d’Information du Mardi. Mardi 24 février et 2 mars 2004. [en ligne] http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/BIM-2004/BIM-24-02et02-03-04.pdf

Mémoire valorisé

YVERNEAU, L. (2004). Analyse de la vulnérabilité des ménages ruraux de la région de Mopti, Mali : réflexions sur des systèmes d'assurance adaptés. Mémoire ESAT2-DIAT, option ADR. Montpellier : CNEARC. 190p.

RESUME

FIDES-Mali est une organisation non gouvernementale malienne créée en 1999 dans le cercle de Mopti au Mali pour répondre aux besoins de financement des femmes qui mènent des activités génératrices de revenus. Les ménages de ces femmes sont soumis à de nombreux risques parmi lesquels la sécheresse et la santé sont les plus importants. La région de Mopti souffre depuis plus de 30 ans de fortes variations climatiques ayant de graves conséquences sur les ménages. En effet, leur pouvoir d’achat est fortement diminué lors d’une sécheresse car les récoltes sont faibles, de même que les revenus principalement issus d’activités inféodées à la pluviométrie (pêche, élevage, agriculture). Pour s’en sortir, les ménages mettent en place des stratégies de gestion des risques comme la diversification des sources de revenus, l’exode, la diminution des dépenses aux stricts besoins vitaux, l’emprunt à des parents ou à des commerçants. Comme de nombreux pays en développement, le Mali souffre également de services de santé insuffisants et souvent inaccessibles, géographiquement et financièrement, aux ménages pauvres des zones rurales. Ainsi, lorsqu’un problème de santé arrive dans un ménage, si l’argent est disponible dans la trésorerie ou si le ménage dispose de réserves (épargne monétaires ou en animaux), le malade sera soigné, sinon il devra se contenter de soins traditionnels. Ce prélèvement d’argent imprévu nuit aux possibilités d’amélioration des conditions économiques du ménage puisqu’il est souvent opéré sur le fond de roulement de l’activité génératrice de revenu. Il diminue également l’effet positif engendré par le crédit accordé par FIDES-Mali. Pour diminuer la vulnérabilité de ces ménages et les conséquences de ces risques sur leur économie et leur fonctionnement, et ainsi améliorer leurs conditions de vie, l’étude propose plusieurs mécanismes d’assurance. L’assurance permet en effet au même titre que l’épargne ciblée et le crédit d’urgence de couvrir des risques. Le principe consiste à répartir la charge des dommages sur l’ensemble d’un groupe grâce au paiement d’une cotisation par chaque membre. De nombreuses expériences de microassurance ont été menées dans les pays en développement, FIDES-Mali pourra donc s’en inspirer pour construire son propre système, adapté aux besoins d’assurance des populations rurales de la région de Mopti.

MOTS CLES : Microassurance, microfinance, ménages ruraux, vulnérabilité, gestion des risques, sécheresse, santé, Mopti, Mali


http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/BIM-2004/BIM-24-02et02-03-04.pdf

161

Article – revue électronique NIGER

Le financement des activités économiques en zones pastorales (1)

WAMPFLER Betty (CNEARC)

WAMPFLER, B. (2005). Le financement des activités économiques en zones pastorales. Site Espace Finance. Bulletin d’Information du Mardi, 25 janvier 2005. 3p. [en ligne] http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2005/BIM-25-01-05.pdf

Mémoire valorisé

BAKO, H. (2004). Diagnostic des besoins et de l’offre de services financiers des populations de la zone pastorale de Nord Tahoua au Niger. Mémoire ESAT2-DIAT, option Acteurs du Développement Rural (ADR). Montpellier : CNEARC. 170p.

RESUME

Les sites d'études se situent dans la zone pastorale Nord Tahoua (Niger) et varient selon la taille du village et son ouverture vers les autres centres urbains (Agadez, Abalak. Tahoua) ou vers les pays étrangers (Algérie. Libye, Nigeria). L'objectif de notre étude est de réaliser un diagnostic des besoins et de l'offre en services financiers afin de comprendre comment ces exploitations ou ménages fonctionnent et quels sont les risques auxquels ils sont confrontés et leurs besoins financiers. Ensuite de voir quelle est l'offre financière existante et quelles sont les contraintes auxquels ils font face. L'analyse des systèmes de production et des différentes activités des acteurs économiques, démontre plusieurs stratégies de diversification des activités mises en œuvre dans beaucoup de ménages fixés dans les villages Ces ménages combinent plusieurs activités et expriment des besoins pour financer soit des activités extra agricoles, soit pour faire de l'embouche ; et en période de soudure pour subvenir aux dépenses en céréales. A côté des pasteurs des nomades (peulhs. touaregs) ne disposant peu ou pas d'autres sources de revenus, continuent à vendre leurs animaux en période défavorable pour subvenir aux dépenses familiales. Notre étude démontre l'influence de 1 hiérarchisation des classes sociales dans les modes d'organisation et de contrôle de pouvoir. L'étude montre qu'il existe un problème d'accès aux services financiers pour une large gamme de ménages. A In Gall les petits commerçants de bétail et les artisans continuent à faire recours à un système d usure pour financer leur activité. L'offre en services financiers est très faible et récente dans la zone.

MOTS CLES : Zone pastorale, élevage, système agropastoral, communauté rurale Peulh, Communauté rurale Touareg, financement, crédit, évaluation, microcrédit, Niger


http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2005/BIM-25-01-05.pdf

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Article – revue électronique NIGER

Le financement des activités économiques en zones pastorales (2)

BEL Judith (CNEARC, ESAT1)

BEL, J. (2005). Le financement des activités économiques en zones pastorales. Site Espace Finance, Bulletin d’Information du Mardi, 9 février 2005. 17p. [en ligne] http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2005/BIM-09et15-02-05.pdf

Mémoire valorisé

BEL, J. (2004). Analyse des systèmes d’activités des ménages en zone pastorale du Niger, en vue de la compréhension de leurs besoins en services financiers. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 127p.

RESUME

La zone pastorale du Niger, soumise aux conditions climatiques contraignantes du Sahel, était le domaine des éleveurs touaregs, nomades et transhumants. Au cours du siècle dernier, la succession d’événements dramatiques, dont la colonisation, plusieurs graves sécheresses, et la rébellion touarègue, ont entraîné en son sein de profonds bouleversements sociaux et économiques. Ces changements se sont traduits en particulier par des mouvements de fixation et de sédentarisation des nomades, la diversification des activités, et l’émergence, parallèlement à l’élevage traditionnel, d’un nouveau type d’élevage, qui met en œuvre des moyens plus importants (compléments d’alimentation, transports…), répond à des logiques de vente différentes, et est souvent appuyé par les revenus d’autres activités. Dans ce contexte en évolution, les besoins en services financiers sont nombreux. Ils concernent à la fois l’élevage, l’agriculture, et souvent des activités non-agricoles. La principale contrainte des éleveurs en termes de financement, est, en période de soudure, un important besoin de liquidités pour acheter de la nourriture et parfois des aliments bétail. Le prix des animaux est à cette époque de l’année au plus bas, alors que les céréales valent cher. Les éleveurs sont donc contraints à vendre de nombreuses têtes, au risque de surexploiter leur troupeau. Un système d’épargne et de crédit leur permettrait de répartir la vente de leurs animaux à des moment plus favorable, avant et après la période de soudure, et donc de vendre moins d’animaux. Les éleveurs sédentarisés s’efforcent souvent de multiplier les activités, afin de sécuriser leurs revenus, que leur troupeau restreint ne suffisait plus à assurer. Le facteur limitant ces activités est souvent le manque de fond de roulement. Certains se consacrent à des activités ne demandant pas d’investissements, mais souvent très peu rémunératrices, d’autres achètent en petites quantités, parfois à crédit, dans des conditions qui réduisent de manière importante leur marge. Les commerçants, éleveurs-commerçants, bouchers, … aux activités de plus grande envergure, ont accès à des systèmes de financement informel souvent très efficaces, qui reposent sur leur réseau de relations. Ces derniers pourraient cependant être intéressés par un système leur permettant de sécuriser leur argent. Les systèmes de financement informel ne sont donc pas accessibles à tous, et parallèlement, l’offre formelle existante est minime. Les systèmes bancaires sont totalement absents de la zone pastorale, il existe une seule mutuelle - à In Gall - et quelques expériences de systèmes financiers décentralisés, principalement avec des groupements féminins. L’offre disponible en services financiers est donc très réduite, et est loin de couvrir l’étendue des besoins. Cette étude a pour ambition de fournir des éléments pour alimenter la réflexion pour la conception de systèmes financiers qui répondent aux besoins des populations de la zone.

MOTS CLES : Zone pastorale, élevage, systèmes d’activités, besoins en financement, microfinance, Niger


http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2005/BIM-09et15-02-05.pdf

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Article – revue électronique

L’analyse de filière, un outil pertinent de diagnostic du financement de l’agriculture dans le cadre de la décentralisation ?

WAMPFLER Betty (CNEARC)

WAMPFLER, B. (2005). L’analyse de filière, un outil pertinent de diagnostic du financement de l’agriculture dans le cadre de la décentralisation ? Site Espace Finance, Bulletin d’Information du Mardi. 7 juin 2005. 5p. [en ligne] http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2005/BIM-07-06-05.pdf

Mémoire valorisé

MAIGA, Y. (2004). Problématique du financement des filières agro-sylvo-pastorales dans un contexte de décentralisation à Sikasso, Mali : la filière mangue. Mémoire ESAT2-DIAT, option Acteurs du Développement Rural (ADR). Montpellier : CNEARC. 100p.

RESUME

Ce travail, qui a pour objet l'étude du financement des acteurs de la filière mangue dans la zone de Sikasso s'inscrit en droite ligne de la politique de promotion des filières agro-sylvo-pastorales de l'Assemblée Régionale de Sikasso. Cette étude met en évidence le fonctionnement général de la filière et de ses trois composantes (production, transformation et la commercialisation). La mangue est intégrée dans les systèmes de culture mis en place par les producteurs et participe au fonctionnement général de l'exploitation agricole. Les résultats du travail indiquent que les activités liées à la mangue recèlent d'importants revenus pour les acteurs. Cependant avec une volonté affirmée dans la réalisation des activités, ces résultats seront d'avantages plus intéressants et contribueront à l'épanouissement de la filière pour l'intérêt général de tous les acteurs. L'offre de financement disponible dans la zone ne couvre pas la totalité 4es demandes dans la filière. Les besoins d'investissements dans de stations de conditionnement ne peuvent être satisfaite par une seule banque ou institution financière décentralisée. L'inexistence de mécanismes de financement adaptés rend encore difficile la volonté des pouvoirs de soutenir la filière. Donc il y a lieu de penser à la mise en place de dispositif financier durable dans lequel toutes les catégories d'acteurs sont organisées et jouent pleinement les rôles qui les reviennent. L'inorganisation des acteurs à tous les niveaux de la filière rend encore difficiles les possibilités de financement En effet, les organisations d'acteurs autour de la mangue, semblent dans un état d'insatisfaction de leurs propres besoins de financement permettant leur fonctionnement. De ce fait, elles sont devenues inefficaces quant à l'atteinte des objectifs pour lesquels elles ont été créées. De ce fait, il y a nécessité de procéder à une véritable restructuration de ces organisations afin qu'elles soient dynamiques et répondre au mieux aux attentes de leurs membres.

MOTS CLES : Système agro-sylvo-pastoral, commercialisation, mangue, marché, financement, décentralisation, groupe d’intérêt, association d’agriculteurs, participation, étude de cas, étude de marché, filière agroalimentaire, Mali



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Article – revue électronique SÉNÉGAL

Le financement de la production maraîchère : l'exemple de la zone de Potou (Sénégal)

M’BENGUE DIEYE Binéta (CNEARC, ESAT)

M’BENGUE DIEYE, B. (2006). Le financement de la production maraîchère : l'exemple de la zone de Potou (Sénégal). Site Espace Finance, Bulletin d’Information du Mardi. 15 février 2006. [en ligne] http://microfinancement.cirad.fr/fr/news/bim/Bim-2006/BIM-15-02-06.pdf

Mémoire valorisé

M’BENGUE DIEYE, B. (2005). Analyse des mécanismes de financement de la production maraîchère. Cas de la zone de Potou, Louga, Sénégal. Mémoire de Master professionnel Acteurs du Développement Rural (ADR). Montpellier : CNEARC. 115p.

RESUME

Le maraîchage est une activité d’une très grande importance dans la zone de Potou (Louga, Sénégal). L’oignon est la principale spéculation avec des productions de plus de 25000 Tonnes par an. Malgré cette importance, l’une des contraintes majeures à l’expression du potentiel réel du maraîchage est le financement dans le contexte de restructuration du système bancaire et d’apparition de systèmes financiers décentralisés. L’étude sur l’analyse des mécanismes de financement du sous secteur du maraîchage dans la zone de Potou montre que la grande majorité des producteurs de la zone sont financés par le secteur informel (commerçants, gros producteurs) et les mutuelles. La CNCAS investit des sommes énormes pour le financement en fonds de roulement communément appelé crédit de campagne mais pour une petite minorité de producteurs (la catégorie des gros producteurs). Les crédits moyens et longs termes sont presque inexistants ce qui compromet sérieusement les possibilités d’investissements en équipements et infrastructures dans le secteur vu le faible pouvoir d’accumulation des producteurs dû aux charges énormes liées à la production et précisément à la main d’œuvre. Les causes principales du non financement des crédits moyens et longs termes sont liées à la sécurisation du crédit et des revenus des producteurs, à l’absence de ressources longues pour les SFD ( faible mobilisation de l’épargne locale) mais aussi au manque d’information. En effet l’inaccessibilité à la CNCAS n’est pas pour la plupart d’ordre économique comme on peut le penser mais est dans une certaine mesure, liée au manquement d’informations. Beaucoup de producteurs considèrent d’emblée qu’ils ne peuvent accéder aux banques : c’est une idée préconçue. Pour améliorer l’offre de financement dans la zone de Potou certaines actions allant dans le sens de la sécurisation des revenus et du crédit, de la mobilisation de l’épargne mais aussi de la réduction de l’asymétrie dans l’information doivent être entreprises. Étant donné sa mission fondamentale d’appui aux producteurs l’ANCAR à un rôle à jouer dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de financement du sous secteur du maraîchage dans la zone de Potou. De plus sans un système de crédit bien adapté le conseil agricole et rural aura une portée très limitée. L’appui de l’ANCAR se fera sous forme d’un programme de conseil agricole et rural avec différents axes d’interventions : (1) L’ANCAR doit s’atteler à nouer un partenariat avec les structures de financement par la signature de protocole d’accord et de contrat de prestation de service ; (2) Introduction du conseil de gestion ; (3) Appui à l’organisation de la filière ; (4) Appui à l’amélioration de la qualité de la production ; (5) Introduction d’innovations techniques pour augmenter la productivité ; (6) Renforcement des capacités organisations de producteurs ; (7) Renforcement de l’information et de la sensibilisation sur : (i) les conditions d’accès aux structures de financements en général et la CNCAS en particulier, (ii)l’importance de la mobilisation de l’épargne pour les SFD.

MOTS CLES : Financement, crédit, culture maraîchère, filière agroalimentaire, Sénégal – Potou



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Communication à un colloque SÉNÉGAL

Comment prendre en compte la demande de formation des agriculteurs pour contribuer à la rénovation des dispositifs de formation agricole et

rurale ?

BOUSSOU Véronique (CNEARC) TOUZARD Isabelle (CNEARC)

BOUSSOU, V., TOUZARD, I. (2005). Comment prendre en compte la demande de formation des agriculteurs pour contribuer à la rénovation des dispositifs de formation agricole et rurale ?. In Atelier International « Formation de masse en milieu rural, élément de réflexion pour la définition d’une politique nationale », 30 mai - 3 juin 2005, Ouagadougou, Burkina Faso. [en ligne] http://www.agropolis.fr/formation/pdf/boussou_touzard.pdf

Mémoire valorisé

LE COQ, Y., CADET, J. (2004). Quelles formations pour répondre aux préoccupations exprimées par les agriculteurs de M'Boro (Sénégal) ? Contribution à la réflexion sur la rénovation des dispositifs de formation agricole au Sénégal. Mémoire ESAT2-DIAT, option ADR. Montpellier : CNEARC. 149p.

RESUME

La commune de M'Boro (Sénégal) au coeur des Niayes est à proximité des grands centres urbains du pays. Le milieu se présente comme une succession de dunes entrecoupées de bas-fonds ; la ressource en eau, abondante et accessible, permet l’irrigation. Ce milieu est mis en valeur par différentes catégories de producteurs, principalement par des saisonniers, paysans originaires de zones déficitaires du pays qui viennent chercher en saison sèche un complément de revenu. Ils y cultivent, selon les moyens d'exhaure à disposition (moto pompe ou puisard), des légumes (tomates, choux, oignons, navets) et/ou de l'arachide de contre saison. Les vergers de manguiers, les cultures de bas-fonds et l'embouche apportent des compléments de revenus aux paysans de cette zone. L'objet de la présente étude est i) de déterminer comment les paysans acquièrent et font évoluer leurs compétences pour pérenniser leur exploitation dans un contexte socio- économique et agro- écologique particulièrement changeant et ii) de comprendre la représentation qu'ils se font de leur métier et les projets qu'ils ont pour leur avenir et celui de leurs enfants. Ce travail s'inscrit donc dans la réflexion sur la rénovation des dispositifs de formation agricole dont beaucoup se sont révélés inadaptés à la demande et inefficaces. Notre étude, basée essentiellement sur la conduite d'entretiens ouverts avec des paysans de toutes les catégories, démontre que l'expérimentation et les échanges entre pairs constituent des occasions de faire évoluer, rapidement, les savoirs et savoir-faire hérités des parents pour les adapter aux changements de leur environnement de travail. L'ensemble de ces mécanismes permet aux paysans de maîtriser les processus techniques de production. Aussi ces derniers n'expriment pas de demande explicite d'appui dans ce domaine. Les préoccupations exprimées par les paysans enquêtés portent sur d'autres domaines : la commercialisation de la production et le financement des activités agricoles. Face à ces difficultés, les paysans mettent en œuvre des solutions individuelles mais reconnaissent que des dynamiques collectives permettraient d'y répondre plus efficacement.

MOTS CLES : Culture maraîchère, formation agricole, innovation, Sénégal – M’Bour


http://www.agropolis.fr/formation/pdf/boussou_touzard.pdf

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Chapitre d’ouvrage ARGENTINE

Les stratégies des coopératives viticoles en Argentine : le cas de Mendoza

AMENDOLA Francesca (CNEARC, MS-DAT) VANDECANDELAERE Emilie (INRA)

AMENDOLA, F., VANDECANDELAERE, E. (2003). Les stratégies des coopératives viticoles en Argentine : le cas de Mendoza. In TOUZARD, J.M., DRAPERI, J.F (Eds.) Les coopératives entre territoire et mondialisation. Cet ouvrage reprend l'essentiel des contributions scientifiques aux "Entretiens de Maraussan" des 14 et 15 décembre 2001. (Les cahiers de l'économie sociale n°2). Paris : L 'Harmattan. p. 305-319.

Mémoire valorisé

AMENDOLA, F. (2002). La dynamique des coopératives viticoles de Mendoza : une alternative pour le maintien des petits producteurs. Mémoire Master DAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 88p.

RESUME

La politique néo-libérale suivie par l'Argentine depuis 1992 a entraîné la dérégulation des filières et l'éloignement de l'État. Dans le secteur viticole, l'actuelle crise économique se conjugue au changement de la demande interne et mondiale. Les coopératives de Mendoza, principale région viticole argentine, sont confrontées à la fois à la reconversion vers une production de qualité et au maintien des petits producteurs. Cette étude, réalisée dans le cadre d'un programme de recherche associant l'INRA et l'Instituto Nacional de Tecnologia Agropecuaria de Mendoza, se propose de décrire les dynamiques de changement de la filière viticole, notamment dans le secteur coopératif de la province Mendoza, afin d'évaluer le rôle des coopératives dans le maintien des exploitations familiales et de proposer des pistes d'action pour leur développement. Les trois niveaux d'analyse (filière, secteur coopératif, organisation interne des coopératives) sont abordés à partir d'un cadre théorique qui se réfère à la sociologie des organisations et à l'économie industrielle. Suivant la démarche de la recherche en partenariat, les résultats obtenus ont été complétés au cours de deux restitutions transitoires auprès des acteurs impliqués. Après une analyse de la filière viticole argentine, on étudie la coopérative en tant que firme et cinq types de coopératives sont définis sur la base des ressources et des projets qui déterminent leur stratégie. Ensuite, pour aborder les relations internes à la coopérative, considérée comme association d'adhérents, on développe deux cas d'étude. Des propositions d'action sont envisagées aux trois niveaux d'analyse, suivant des thèmes transversaux comme la coordination des acteurs, les niveaux d'intégration (horizontale et verticale) et la solidarité. La diffusion des résultats auprès des acteurs intéressés est souhaitée, afin de poursuivre la démarche de recherche-action et permettre à la fois une validation des résultats et un approfondissement du cadre théorique.

MOTS CLES : Viticulture, coopérative, organisation des producteurs, filière, Argentine


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Film documentaire POLOGNE

« Przez grupe »

BANASKA Ilona (Université A. Mickiewicz, Poznan, Pologne) VENOT Claire (CNEARC, ESAT2-VALOR)

BANASKA, I., VENOT, C. (2005). « Przez grupe », Film documentaire 25 minutes, Pologne, VO s.t. anglais, Hhaké Runa production.

Mémoire valorisé

VENOT, C. (2006). Les groupements de producteurs : étude des modes de coordination dans un contexte de changements institutionnels: cas du secteur porcin, Poznan, Pologne. Mémoire ESAT 2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 109p.

RESUME

Ancien pays du bloc soviétique la Pologne est un État de l’Union Européenne depuis un an. A partir de 1990, elle s’est engagée dans une transition qui a conduit le pays vers la libéralisation de l’économie et l’intégration de nouvelles notions comme le prix, la concurrence, l’offre et la demande. Un an après l’adhésion de la Pologne à l’Union Européenne, les groupements de producteurs agricoles constituent un phénomène émergent. Ces groupements sont l’objet d’une étude qui s’insère dans le programme IDARI. Dans un environnement composite et remodelé par les mécanismes de la transition économique et de l’adhésion à l’Union Européenne, les groupements doivent composer avec de nombreuses institutions et différentes règles. Cette étude se penche sur les modalités de la coordination mise en place par les groupements de producteurs. En s’appuyant sur l’économie des conventions, à travers les théories développées par Boltanski et Thévenot dans l’économie des grandeurs, on analyse les coordinations selon les compromis élaborés entre plusieurs grandeurs (marchande, industrielle, domestique et civique). Les justifications énoncées par les différents individus sont à la base de cette analyse. Cette étude met en évidence l’existence de différents mondes au sein des groupements et montre comment les groupements élaborent des compromis entre les différentes influences auxquelles ils sont soumis autour de l’échange marchand, de la diffusion de l’information et de la gestion du groupement. La coordination des grandeurs intervient dans la stabilité du groupement qui est renforcée par les compromis que le groupement élabore. Selon sa place dans la filière et sa forme d’organisation, le groupement correspond lui-même à une forme de compromis et assure des rôles essentiels dans la modernisation de l’agriculture, la commercialisation des productions et la communication auprès des agriculteurs. Dans ces différents rôles, le fonctionnement du groupement est influencé selon des intensités différentes par les grandeurs marchande, industrielle, domestique et civique. Les organisations de producteurs restent un phénomène émergent et encore très limité aujourd’hui. Parmi les groupements étudiés certains d’entre eux ont mis en place les compromis qui vont leur permettre de se développer et d’accroître l’influence qu’ils ont sur le marché. Les producteurs qui participent aux groupements évoquent alors la possibilité de regrouper leurs organisations et de représenter avec plus de poids les membres qui les composent.

MOTS CLES : Compromis, coordination, organisation de producteurs, économie de la grandeur, Pologne, production porcine, Union Européenne


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METHODES D'INTERVENTION

ET

POLITIQUES DE DEVELOPPEMENT

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Article - comité de lecture VIETNAM

Agrarian colonisation and frontier politics in the Mekong Delta

LE MEUR Pierre-Yves (GRET) LEURENT Timothée (CNEARC, ESAT2-AGIR)

LE MEUR, P.Y., LEURENT, T. (2005). Agrarian colonisation and frontier politics in the Mekong Delta. In Moussons, numéro spécial « Agriculture en Asie du Sud-Est » (IRSEA), avril-juin 2005, n° 9-10

Mémoire valorisé

LEURENT, T. (2001). Innovations et gestion de l'eau: Riziculture sur sols sulfatés acides dans le delta du Mékong (Vietnam). Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. CNEARC. 137p.

RESUME

Ce mémoire porte sur l'étude des dynamiques de gestion sociale de l'eau dans le district de Hon Dat (province de Kien Giang - delta du Mékong). Ce district se caractérise par la prédominance de sols sulfatés acides qui imposent de lourdes contraintes pour l'agriculture. Traditionnellement orientée vers la culture du riz flottant, l'histoire agraire a été marquée par trois innovations: les cultures de pastèque, de variétés de riz à hauts rendements et la double riziculture irriguée. La réussite dans le passage à la double riziculture irriguée a en fait été déterminée par le niveau d'accumulation de capital et de connaissances des agriculteurs, puisqu'il s'est déroulé sans autre aide de l'État que l'aménagement du réseau de canaux secondaires. Or, l'histoire locale s'est construite à travers de nombreuses migrations, de types variés (spontanées, organisées par l'État, conflictuelles ou non), qui ont structuré la zone d'étude par la juxtaposition de populations sur des espaces différenciés. Dans ce contexte, les migrants récents (les plus nombreux) n'ont généralement pas eu le temps d'accumuler le capital nécessaire à la sécurisation de l'innovation "double riziculture irriguée". Sa diffusion a donc conduit à i) l'augmentations des inégalités entre exploitations, ii) un processus d'accumulation foncière, ainsi que iii) à l'émergence de services, dans un contexte de libéralisation économique (Politique du Doi Moi: Renouveau). Actuellement, tous les agriculteurs de la zone d'étude pratiquent la double riziculture. Ils sont confrontés à i) des contraintes agronomiques fortes, ii) des relations d'interdépendances entre parcelles, iii) la nécessité, pour certains, d'avoir recours à des prestataires de services de pompage. Ils développent alors des stratégies individuelles visant à limiter les relations d'interdépendances entre parcelles et à posséder leur propre pompe. Finalement, l'Etat est toujours resté fortement présent au cours de l'histoire et souvent en contradiction avec les dynamiques locales. En particulier, les agriculteurs rencontrent actuellement d'importantes difficultés pour développer des innovations techniques ou former des organisations paysannes, l'Etat représentant un frein à l'action collective.

MOTS CLES : sol sulfaté acide, riz irrigué, secteur informel, petite entreprise, Association d’agriculteurs, Vietnam – Delta du Mékong


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Le développement agricole du Sud-Mali face au désengagement de l’État

DUFUMIER Marc (INA-PG) BAINVILLE Sébastien (CNEARC)

DUFUMIER, M., BAINVILLE, S. (2006). Le développement agricole du Sud-Mali face au désengagement de l’État. In Afrique contemporaine, n° 217, 2006-1. Belgique : de Boeck et Larcier. p. 121-134.


10 diagnostics agraires réalisés en zone cotonnière au Mali : 5 par des étudiants du CNEARC, et 5 par des étudiants de l’INA-PG.

BEAUDOUIN, M. (2005). Diagnostic agraire en zone cotonnière : Bougouni, terres d’accueil à préserver. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 184p.

GOMES, D. (2005). Rôles incontournables de la culture cotonnière dans les systèmes de production du Mali Sud. Diagnostic agraire de la petite région de Yorosso. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 119p.




RESUME


MOTS CLES : zone cotonnière, filière coton, crédit agricole, service public, organisation de producteurs, diversification, Mali – Sud


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Article BRÉSIL

L’écotourisme face à la pauvreté et l’instabilité politique

ROUSSELET-GADENNE Adeline (CNEARC, ESAT1)

ROUSSELET-GADENNE A. (2005). L’écotourisme face à la pauvreté et l’instabilité politique. In Ecotourisme Magazine, « Tourisme équitable en Afrique : TDS montre la voie », n°3, avril 2005.


DIAZ-NOVELLON, S., MASSEIN G., ROUSSELET, A., THEETEN, L. (2000). Etude des systèmes d'activité d'un archipel situé à l'embouchure de l'Amazone : région du Bailique, Amapá. Tome 1. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 80p.

DIAZ-NOVELLON, S., ROUSSELET A. (2000). Etude du sud de l'archipel du Bailique: des systèmes d'activité où dominent extractivisme et agriculture: Tome 2. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 120p.

RESUME

Ce travail a été réalisé dans le Bailique, un archipel de l'estuaire amazonien situé au Nord du Brésil. Notre étude est une contribution au programme politique original de cet Etat, le PSDA (Programme de Développement Durable de l'Amapá), destiné à trouver des alternatives durables pour le développement de ses diverses régions. L'objectif était de construire une grille d'analyse permettant l'évaluation de la durabilité des activités du Bailique et facilitant la mise en place de projets par le gouvernement. L'étude du milieu biophysique montre que l'archipel rassemble des écosystèmes très originaux, par sa localisation en zone de váreza et du fait des fortes marées. C'est une région rurale isolée mal connue ; peu de recherches y ont été entreprises jusqu'à aujourd'hui. Cependant l'étude du milieu humain indique qu'un désenclavement s'amorce, entraînant des transformations rapides des activités pratiquées par les habitants. Cette mutation s'appuie sur une volonté politique qui insuffle un dynamisme à la population. Une première reconnaissance du milieu et des sociétés nous a permis de mettre en évidence un clivage nord-sud de l'archipel. Le Sud du Bailique concentre des systèmes d'activité très diversifiés dans lesquels l'extractivisme en forêt et l'agriculture de subsistance jouent des rôles prépondérants. Dans le Nord, les contraintes du milieu plus fortes ont engendré une spécialisation des activités vers la pêche en mer et l'élevage extensif. Cette grille d'analyse des pratiques et des stratégies mises en œuvre dans le cadre de ces différentes activités est accompagnée d'une analyse économique. Elle montre que l'extractivisme et l'agriculture permettent aux familles de réaliser d'importantes économies au travers de l'autoconsommation des produits naturels ou cultivés ; mais en raison du coût du transport, ces activités permettent difficilement de s'intégrer dans une économie monétaire, contrairement à la pêche commerciale. Cette dernière procure des revenus très variables en fonction du niveau d'équipement des pêcheurs. Quant à l'élevage de buffles, il est très rémunérateur pour les propriétaires, mais ceux-ci sont souvent étrangers à l'archipel. De plus, les troupeaux sont de plus en plus nombreux et portent préjudice à ce milieu fragile. Parallèlement, la croissance démographique est forte et remet cependant en cause la répartition foncière et le type d'agriculture en place. Enfin, le comblement irrémédiable de certains canaux va obliger une partie des habitants à déserter leur village. Une des priorités actuelles de la population est l'éducation des enfants. Le gouvernement a donc implanté une "école de la forêt", projet pédagogique censé créer une génération d'individus plus sensibles à leurs racines et à leur milieu environnement. Sauront-ils conduire à bien le développement durable de leur région ?

MOTS CLES : estuaire, extractivisme, pêche, buffle, développement durable, Brésil


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Article AFGHANISTAN

Why and how to improve programs for women: enhance income generations activities and improve food quality

DUCHET Cécile (CNEARC, ESAT2-VALOR) PASCAL Peggy (URD)

DUCHET, C., PASCAL, P. (2005). Why and how to improve programs for women: enhance income generations activities and improve food quality. In DUFOUR, C. Nutrition Update, 2nd LRRD report, Groupe URD, July 2005, 8p. [en ligne] http://www.urd.org/?page=publications_lrrd

Mémoire valorisé

DUCHET, C. (2006). Les femmes afghanes, au coeur de l'économie rurale: exemple d'une vallée dans le Nord de l'Afghanistan. Mémoire de fin d’Etudes, ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 158 p. [en ligne] http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Women's%20roles%20in%20Baharak%20valley%20final%20report.pdf

RESUME

Dans un contexte de post-conflit et d’une reconstruction en marche, l’Afghanistan fait l’objet de toutes les attentions des agents de l’humanitaire et du développement. En particulier, la question des femmes reste au cœur des préoccupations et les programmes se multiplient en faveur d’une « gender approach » ou d’un « women’s empowerment ». Est-ce toujours pertinent ? Ces programmes n’échouent-ils pas souvent car non-adaptés à la demande des femmes ? De plus, les agents de développement considèrent le plus souvent les femmes afghanes comme un groupe homogène sans tenir compte de leur diversité. Aujourd’hui, les programmes de sécurité alimentaire continuent de s’orienter davantage vers la quantité plutôt que vers la qualité de l’alimentation. Pourtant, sur le long terme, la question de la « nutrition security » apparaît essentielle. Dans l’idée de renforcer les liens entre l’urgence et le développement, il serait souhaitable d’encourager des programmes nutritionnels d’amélioration de la qualité de l’alimentation auprès des femmes. En effet, les femmes afghanes, en milieu rural, sont à l’interface des unités de production et de consommation et la préparation alimentaire est une de leurs activités principales. Ainsi, comment pourrions nous améliorer les programmes d’amélioration de l’alimentation au sein de programmes à destination des femmes en Afghanistan rural ? Enfin, l’objectif majeur des programmes de développement reste la diminution de la vulnérabilité des ménages. Afin d’y parvenir, les programmes à destination des femmes devraient s’orienter vers une plus grande implication des hommes dans ces programmes et une réelle prise de conscience, par les agents de développement et les hommes, du rôle des femmes comme agent économique au sein de leur ménage.

MOTS CLES : femme, urgence – développement, nutrition, Afghanistan


http://www.urd.org/?page=publications_lrrd

http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Women's%20roles%20in%20Baharak%20valley%20final%20report.pdf

http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Women's%20roles%20in%20Baharak%20valley%20final%20report.pdf

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Article AFGHANISTAN

Understand needs diversity to design sustainable programs

DUCHIER Jean-Christophe (CNEARC, ESAT2-AGIR) PASCAL Peggy (URD)

DUCHIER, C., PASCAL, P. (2006). Understand needs diversity to design sustainable programs. In DUFOUR, C. Nutrition Update, 2nd LRRD report, Groupe URD, July 2005, 8p.

Mémoire valorisé

DUCHIER, J.C. (2006). Blé ou pavot, les paysans ont choisi, Impact des programmes blé dans une vallée au nord de l’Afghanistan. Mémoire de fin d’Etudes, ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 189 p. [en ligne] http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/The%20relevance%20of%20seeds%20distribution%20final%20report.pdf

RESUME

Grâce à un diagnostic agraire, basé sur l’approche systémique, le Groupe URD a voulu comprendre comment vivent les agriculteurs à Baharak, une large vallée coincée entre les montagnes du nord-est de l’Afghanistan, pays ravagé par 20 ans de guerre. Il s’agissait en tenant compte des systèmes de production, de mesurer l’impact des programmes d’amélioration des rendements du blé. L’étude historique nous permet de comprendre les mécanismes d’adaptation à une croissance démographique dans un environnement difficile (hiver rude, pentes des montagnes peu exploitables…). Les paysans ont naturellement intensifié leur agriculture : de la diminution de l’élevage jusqu’à la production de pavot à opium que les leaders musulmans n’ont pas su (ou pas voulu) ralentir malgré la très forte intégration de l’islam dans la société de Baharak. Afin de comprendre plus précisément comment vivent les ménages, une typologie basée sur le capital foncier, l’unité de consommation et l’unité de production masculine (le travail des femmes étant mal accepté par la société) fut élaborée. Cette typologie met en évidence la diversité et la dynamique, dans le temps, des exploitations. Peu disposent des facteurs de production nécessaires pour vivre de la culture du blé. La plupart des paysans doivent être doubles actifs ou intensifier leur agriculture (cultures maraîchères et pavot). Le pavot n’est utilisé qu’en cas de crises économiques afin de recapitaliser après un choc comme la guerre ou la dernière sécheresse. Il faut donc que les programmes de développement s’orientent davantage vers les cultures de rentes en soutenant l’ensemble de la filière.

MOTS CLES : Système de production, Typologie, montagne, pavot, blé, systèmes de production, cultures maraîchère, Afghanistan


http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/The%20relevance%20of%20seeds%20distribution%20final%20report.pdf

http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/The%20relevance%20of%20seeds%20distribution%20final%20report.pdf

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Article AFGHANISTAN

Lessons learnt from the evolution of the needs and the relations between all stakeholders in a transitional state from relief to development

LETY David (CNEARC, ESAT2-GSE) PASCAL Peggy (URD)

LETY, D., PASCAL, P. (2006). Lessons learnt from the evolution of the needs and the relations between all stakeholders in a transitional state from relief to development. In LRRD Project's Publications, URD. 5p. [En ligne] http://www.urd.org/?page=publications_lrrd

Mémoire valorisé

LETY, D. (2006). Land development in Central Highlands of Afghanistan: case study of Shaman plain flood control project (Bamyan Province): agrarian system & impact assessments. Mémoire ESAT2-DIAT, option GSE. Montpellier : CNEARC. 130p. [en ligne] http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Final_report_Bamyan.pdf

RESUME

La plaine inondable de Shaman (2400 ha, à 2450 mètres d’altitude) fait partie intégrante d’un système agro pastoral. 15000 habitants utilisent ce territoire pour le pâturage et les cultures de céréales et fourrages. Mais chaque année, le débordement des rivières cause des inondations qui affectent les rendements, rend impraticables les voies de communications et pour les habitations situées dans la plaine, l’excès d’humidité pose des problèmes de santé. Les populations locales ont donc demandé l’appui technique et financier de Solidarités pour l’assainissement de la plaine, ce, dans le cadre d’un projet de développement rural engagé dans le district. Le projet d’assainissement consiste à sur creuser la rivière qui irrigue l’ensemble de la plaine, en vue de rabaisser le niveau de la nappe phréatique submergeant chaque année les prairies et cultures. Ce type de projet d’assainissement soulève différentes questions : dans quelle mesure les systèmes de production et l’occupation du territoire vont-ils être modifiés ? Les paysans sont-ils prêts à adopter un nouveau système ? Le projet va-t-il faire émerger des conflits ? Du point de vue organisationnel, les communautés sont-elles à même de gérer un nouveau système ? Afin de répondre à ces questions, un diagnostic de système agraire a été conduit dans l’objectif de mieux envisager les impacts du projet concernant les systèmes de production, la structure foncière, l’occupation du territoire et l’organisation sociale. Les questions techniques et les impacts environnementaux n’ont par contre pas été étudiés. Les agriculteurs sont dans une dynamique d’intensification de leurs pratiques, la mise en valeur de la plaine accompagnerait cette dynamique. En effet, l’objectif est d’augmenter les rendements des terres cultivées principalement à l’aval de la plaine, sur une superficie de 500 ha ; l’occupation des sols ne serait pas modifiée mais une augmentation générale de la production est attendue pour l’ensemble des parcelles. La majorité de la plaine est divisée en petites propriétés privées, ce qui laisse penser qu’il n’y aura pas de restructuration foncière importante. Un système d’irrigation est déjà en place, néanmoins, aucun système de drainage n’a été conçu. Un nouveau tracé de canaux de drainage devra être mis en place. L’implication des populations est demandée et nécessaire, néanmoins, il apparaît que la mobilisation des villageois pour des travaux collectifs n’est plus possible sans financements. Cela constituera l’un des défis majeurs pour la mise en œuvre du projet. Par ailleurs, le gouvernement central, en cours de renforcement, demande davantage d’étude et d’implication et sera un nouvel interlocuteur.

MOTS CLES : gestion des ressources, gestion sociale de l’eau, assainissement, Afghanistan


http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Lessons.pdf

http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Final_report_Bamyan.pdf

http://www.urd.org/fichiers_urd/pole_dactivites/recherche/lrrd/Rural%20development/Final_report_Bamyan.pdf

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Communication à un colloque CAMBODGE

Interlocking transactions: do they restrain the emergence of rice producers’ organizations in Cambodia?

LEMEILLEUR Sylvaine (CNEARC, ESAT2-DEA) CODRON Jean-Marie (INRA, UMR MOISA) FARES M'Hand (INRA, UMR MOISA)

LEMEILLEUR, S., CODRON, J.M., FARES, M. (2005). Interlocking transactions: do they restrain the emergence of rice producers’ organizations in Cambodia? In ISNIE Conference "The Institutions of Market Exchange", 22-24 septembre 2005, Barcelone, Espagne. [En ligne] http://www.isnie.org/ISNIE05/Papers05/LEMEILLEUR.PDF

Mémoire valorisé

LEMEILLEUR, S. (2004) Dynamique et modes de coordination entre acteurs du secteur rizicole cambodgien : étude de cas dans la province de Battambang, districts de Mong Russei et Tmor Kol, Cambodge. Mémoire ESAT2-DIAT, option DEA-EGDAAR. Montpellier : CNEARC-ENSAM. 122p.

RESUME

Depuis la mise en place d'une économie de marché au Cambodge, la culture du riz a vocation à tenir une place majeure dans le développement économique du pays. Mais quand est-il du fonctionnement de ce secteur agricole, aujourd'hui ? Dans une analyse méso-sytèmique sur deux districts, Mong Russei et Tmor Kol, de la province de Battambang (principale région du pays pour la production rizicole), nous avons identifié les risques et incertitudes rencontrés par les différents agents économiques. Ensuite pour une meilleure compréhension des modes de coordination mis en place dans ce contexte, et pour comprendre la pluralité des rationalités des acteurs, nous nous sommes appuyés sur le cadre théorique de l'économie des conventions et notamment sur l'approche par l'économie des grandeurs de Boltanski et Thévenot (1991). Les résultats obtenus, produits de la recherche bibliographique, d'entretiens et d'enquêtes de terrain, montrent qu'en présence de défaillances des références au monde marchand (marché financier, garanties juridique, certification...), les agents économiques résolvent l'incertitude comportementale de leur co-contractant par la confiance, au sein de réseaux sociaux. Les agents développent alors des arrangements locaux pour pérenniser les accords de réciprocité alors que leurs intérêts sont différents. Néanmoins, l'État recherche une économie plus efficace par l'intégration des producteurs dans une économie formelle. Il appuie pour cela, la création d'un marché ouvert de paddy et la mise en place d'organisations paysannes. Au regard de nos résultats, nous proposons qu'en attendant la transition vers un environnement institutionnel plus adapté, les institutions pour le développement rural doivent profiter de l'existence des réseaux locaux pour améliorer les conditions des paysans, plutôt que de s'y opposer par des solutions ne correspondant pas au monde de référence de ces acteurs locaux.

MOTS CLES : riziculture, méso-système rizicole, conventions, efficacité du marché, coordination durable, contrat lié implicite, relation de patronage, Cambodge


http://www.isnie.org/ISNIE05/Papers05/LEMEILLEUR.PDF

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Conférence - débat COLOMBIE, ÉQUATEUR, PÉROU

Paysannerie et Libre-échange en Amérique latine (Colombie, Equateur, Pérou)

BAINVILLE Sébastien (CNEARC) GASSELIN Pierre (INRA) LE CAPITAINE Erwan (CNEARC, ESAT2-VALOR)

BAINVILLE, S., GASSELIN, P., LE CAPITAINE, E. (2006). Paysannerie et Libre-échange en Amérique latine (Colombie, Equateur, Pérou). Conférence-débat dans le cadre des savoirs partagés d’Agropolis Museum, après la projection de deux films documentaires, « El campo no aguanta más » et « ceux d’en haut », 27 septembre 2006. [en ligne] http://www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/libre_echange/

Films valorisés

LE CAPITAINE, E., SERVADIO, C., BRECHOT, G. (2006). « Ceux d’en haut », film documentaire 26 minutes, Pérou, Huancavelica. VO espagnol, ST français. Hhaké Runa production.

VENOT, C., VIGOT, A. (2005). « El campo no aguanta más », film documentaire 17 minutes, Equateur, VO espagnol sous-titré français, Hhaké Runa production.

RESUME

Peut-on encore, à l'époque du libre-échange dominant, parler de petits paysans sud-américains en Amérique du sud et pour combien de temps ? Producteurs de vivres et de denrées exotiques, dans les Andes (pomme de terre, orge, lait), sur la côte pacifique (maïs, coton), ou dans les contreforts de la forêt amazonienne (banane, café et cacao), ils forment encore un bon tiers de cette population, souvent la plus pauvre. Créatrice d’emplois et de richesses, cette petite agriculture familiale contribue à garantir la sécurité alimentaire nationale, et à protéger l’environnement. Plus que d’autres formes de production, elle peut donc être vecteur de développement durable, en un mot être porteuse d’avenir. A l'encontre d'une image erronée d’immobilisme ou d’archaïsme dont elle est trop souvent affublée, elle participe activement aux marchés et a montré, depuis des générations, d'incroyables facultés d’adaptation et d’innovation. Peu compétitive hors des frontières mais subissant les lois du marché accélérées par les traités bilatéraux, la paysannerie locale est confrontée à la mondialisation et pâtit du manque de souveraineté des États. De quel avenir peut-on alors parler pour elle ? Repli, ouverture, disparition ou nouvel élan ? Les documentaires proposés par Association Hhaké Runa et tournés en Colombie, Équateur et Pérou lancent des pistes de réflexion...

MOTS CLES : libre-échange, agriculture familiale, Pérou, Colombie, Equateur



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Ouvrage VIETNAM

Organisations locales et services de proximité : l'expérience du projet DIALOGS en appui au développement économique et social de zones

rurales du Nord Vietnam

LAVIGNE DELVILLE Philippe (GRET) KUHN Reagan ROSNER Pierre-Michel (GRET) THIBAULT Damien (GRET) THI THAI Bui (CNEARC, ESAT)

LAVIGNE DELVILLE, P., KHUN, R., ROSNER, P.M., THIBAULT, D., THI THAI, B. (2006). Organisations locales et services de proximité : l'expérience du projet DIALOGS en appui au développement économique et social de zones rurales du Nord Vietnam. Paris : GRET. 161 p. [en ligne] http://www.gret.org/ressource/pdf/07741.pdf

Mémoire valorisé

THI THAI, B. (1996). Les sources de financement et les besoins en crédit des paysans. Cas des communes de Thai Tan, de Tan Viet et du hameau de Co Phap de la commune de Cong Hoa, district de Nam Thanh, province de Hai Hung. Mémoire ESAT1-CNEARC. Master NATURA VOPA. 99p.

THI THAI, B. (1997). L'introduction de la culture du maïs en saison d'hiver dans le district de Hoa, Vietnam : Contribution à un programme de vulgarisation. Mémoire ESAT2-CNEARC. Master NATURA VOPA. 86p.

RESUME

Ces dernières années, l'agriculture du Vietnam a connu des succès importants. Pays importateur de riz, il est devenu pays exportateur. Le taux de croissance économique dans ce domaine a atteint 4,5% par an (1996), conséquences de changements récents dans la politique agricole du gouvernement (Contrat 100, Résolution n°10, Loi foncière et mise en oeuvre du système de vulgarisation). Cette réussite ne doit pas faire oublier que les paysans rencontrent de réelles difficultés (production, accès au marché, capacité d’investissement, etc.) liées notamment au changement de leur statut. En effet, avec la disparition de l'agriculture collectivisée, les paysans sont passés du statut d'ouvrier agricole à celui d'exploitant à part entière, responsable de la production et de la mise en marché des produits. La demande d'innovation est donc radicalement différente et il apparaît donc nécessaire de les appuyer, en particulier dans les zones de montagne où le niveau de vie est encore faible par rapport aux autres régions comme le delta du Fleuve Rouge, où les conditions sont plus favorables. En 1995, afin d'augmenter la production vivrière pour améliorer la sécurité alimentaire et permettre le développement de l'élevage du porc et des volailles, le PFR décide d'introduire la culture du maïs d'hiver sur la rizière dans le district de Ha Hoa.. Après deux saisons de culture, les résultats sont mitigés, le processus d'adoption de la culture du maïs d'hiver par les paysans restant encore lent. Cette étude se propose donc: d'identifier les facteurs internes et externes qui influent sur le processus d'adoption de la culture du maïs d'hiver par les producteurs; de mettre en évidence l'intérêt que présente la prise en compte des stratégies des producteurs pour comprendre leurs réactions face à l'innovation et adapter la démarche de vulgarisation-conseil.

MOTS CLES : Financement, microcrédit, organisation de producteurs, adoption de l’innovation, Vietnam


http://www.gret.org/ressource/pdf/07741.pdf

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MEMOIRES CNEARC

PRIMES

Chaque année, un certain nombre de mémoires CNEARC sont présentés à des prix, permettant une valorisation et une reconnaissance des meilleurs travaux d’étudiants du CNEARC.

Le Prix de mémoire de fin d’études de la fondation Xavier Bernard (Académie d’Agriculture) est un prix national annuel qui récompense les élèves des établissements d’enseignement supérieur agronomique, publics et privés, qui auront présenté, au moment de la sortie de leur école, les meilleurs mémoires de fin d’études. Ces prix - d'un montant de 950 et 650 euros pour l’année 2005 - sont attribués par une Commission composée de membres de la Fondation, du Bureau de l’Académie d’Agriculture et d’experts.

Le Prix URIS Languedoc Roussillon est un prix régional annuel qui récompense les deux meilleurs rapports de stage de fin d'études en entreprise, d'ingénieurs et de scientifiques (prix de 1000 et 2000 euros).

Le prix Vinchon – Halsall est un prix annuel interne au CNEARC, décerné par l’Association Amicale des Anciens Elèves du CNEARC, qui récompense le meilleur mémoire de l’année. Le fonds Halsall-Vinchon (environ 600 euros par an) permet de récompenser un étudiant du CNEARC pour un travail sur une culture vivrière (ou un système de culture dont le pivot est une culture vivrière). Ce prix est attribué chaque année depuis 1997.

Palmarès 2001-2006

2006 1er prix URIS-LR. Sendy VEERABADREN. (2005). Étude de l'impact des normes d'exportation EUREPGAP et Bio-terrorisme sur les systèmes de production et les stratégies mises en oeuvre par les petits producteurs d'ananas de Pital, Costa Rica. Mémoire ESAT2-DIAT, option VALOR. Montpellier : CNEARC. 150p.

Prix Vinchon – Halsall. Eve GENTIL et Arthur HERBRETEAU. (2006). Etude des pratiques d'élevage et des modes d'accès aux ressources hydriques et fourragères dans la communauté Teda: massif de Termit, Niger. Mémoire ESAT2-DIAT, options AGIR et GSE. Montpellier : CNEARC. 179p.

2005 1er Prix de la fondation Xavier Bernard. Séverine BOUARD et Sophie TIERS. (2004). Le lac Faguibine, un espace agropastoral au Nord Mali : dynamiques agraires, gestion des ressources naturelles et stratégies des acteurs. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. 150p.

Prix Vinchon – Halsall. Marion MORIZE. (2005). Étude des conditions technico-économiques d'adoption de SCV par les exploitations agricoles d'une zone de montagne au Nord Vietnam : analyse des contraintes à l'échelle de l'exploitation et construction d'un modèle en programmation linéaire. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 146p.

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2004 2ème prix URIS-LR. Émilie WEILL et Anthony AHIABA. (2002). Approvisionnement en intrants et commercialisation des cultures maraîchères de la zone de Tabelot, Aïr, Niger: quels appuis apporter aux producteurs et aux organisations de producteurs? Mémoire ESAT2-DIAT, options AGIR et VALOR. Montpellier : CNEARC. 150p.

Prix Vinchon – Halsall. Hamidine BAKO et Yvan LE COQ. (2003). Diagnostic agro-socio-économique d'une région du Haut Plateau Central : Lakou Cadichon (Haïti). Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 130p. [en ligne] http://www.cnearc.fr/memoires/haiti/index.htm

2003 1er Prix de la fondation Xavier Bernard. Jozef NAUDTS. (2002). Les Hautes Terres de Tembien, Tigré, Ethiopie: résistance et limites d'une ancienne civilisation agraire : conséquences sur la dégradation des terres. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 145p.

Prix Vinchon – Halsall. Marie-Anne LECHEVALIER et Alexandra PODLEJSKI. (2003). Contribution à l'étude des dynamiques agraires de Haute Guinée et à l'analyse des conditions d'intensification de ses plaines alluviales. Mémoire ESAT2-DIAT, option AGIR. Montpellier : CNEARC. 180p.

2001

Prix Vinchon – Halsall. Anne BOCLE et Pascale GUIFFANT. (2000). Diagnostic agraire d'une communauté pilote de l'Unité Recherche Développement dans le Nord de la Namibie. Mémoire ESAT1-DAT. Montpellier : CNEARC. 135p.

http://www.cnearc.fr/memoires/haiti/index.htm

INSTITUTIONS ASSOCIEES A LA VALORISATION

DES TRAVAUX ET STAGES D’ETUDIANTS DU CNEARC

Sur un total de 164 publications…

INSTITUTION ASSOCIEE

NOMBRE DE PUBLICATIONS % DU TOTAL

CIRAD 44 27% INRA 14 9% KU Leuven 13 8% IRD 6 4% GRET 5 3% ENSAM 5 3% INA-PG 4 2% ENGREF 3 2% IAMM 1 1% IRAM 1 1% CEMAGREF 1 1%

Institutions associées aux publications (% du total de publications recensées dans ce document)

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

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DIN

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IRD

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INA-

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ENGREF

IAMM

IRAM

CEMAG

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..................................................................................................................................................

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CLASSEMENT DES PUBLICATIONS PAR ZONES GEOGRAPHIQUES

ZONE TROPICALE ................................................................................................ 11, 29, 44

AFRIQUE Afrique de l’Ouest et du Centre ................................................................................. 141, 149Afrique du Sud ........................................................................................................... 111, 112Cameroun ..................................................................................... 17, 22, 69, 64, 67, 129, 140Côte d’Ivoire .............................................................................................................. 9, 12, 30Ethiopie .......................................................... 75, 81, 82, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 99, 100, 101Ghana .................................................................................................................................. 24Guinée .................................................................................................................................. 14Kenya ................................................................................................................. 72, 62, 63, 70Madagascar........................................................................................................................... 35Mali ................................................................................................ 8, 16, 39, 40, 55, 160, 170Maroc ........................................................................................................... 19, 20, 21, 32, 33Namibie ........................................................................................................ 97, 102, 103, 106Niger......................................................................................................... 31, 84, 85, 161, 162Sénégal ................................................................................................... 10, 65, 134, 164, 165Tanzanie ................................................................................................................... 66, 73, 68

ASIE ET MOYEN ORIENT Afghanistan ........................................................................................................ 172, 173, 174Cambodge............................................................................................................... 38, 43, 175Indonésie .............................................................................................................................. 43Vietnam .......................................................................... 34, 88, 113, 116, 117, 130, 177, 169

OCEANIE Vanuatu .................................................................................................................... 25, 28, 71Wallis et Futuna ..................................................................................................................... 6

AMÉRIQUES Argentine...................................................................................................................... 59, 166Bolivie .................................................................................................................................. 98Brésil .......................................................... 15, 23, 61, 87, 86, 76, 78, 96, 122, 145, 154, 171Colombie ............................................................................................................................ 176Costa Rica .......................................................................................................... 128, 135, 146Équateur ................................................................. 45, 48, 47, 49, 50, 52, 53, 54, 51, 57, 176Guadeloupe........................................................................................... 7, 13, 18, 41, 131, 123Guyane ................................................................................................................................. 64Martinique .............................................................................................................................. 5Mexique.............................................................................. 109, 114, 115, 125, 126, 133, 138 Nicaragua ............................................................................................................... 37, 56, 107Pérou............................................................................. 58, 132, 137, 142, 143, 147, 148, 176

EUROPE Albanie ............................................................................................................................... 119France26, 27, 42, 46, 80, 83, 95, 104, 110, 118, 124, 127, 144, 150, 151, 152, 153, 155, 156Moldavie............................................................................................................................. 159Pologne............................................................................................................................... 167

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INDEX DES AUTEURS

ABOUBAKARY (SODECOTON, Cameroun) ......................................................................... 22AFFHOLDER François (CIRAD) ............................................................................................. 34AHIABA Anthony (CNEARC, ESAT2-AGIR) ...................................................................... 178ALBALADEJO Christophe (INRA-SAD)................................................................................. 42ALBRECHT Alain (IRD) ...................................................................................................... 5, 72AMENDOLA Francesca (CNEARC, MS-DAT)..................................................................... 166APOLLIN Frédéric (VSF-CICDA).......................................................................................... 157ARNAUD Cécile (CNEARC, ESAT2-VALOR)............................................................. 122, 145ARRAGON Pierre (IAMM)..................................................................................................... 118AUBRY Nicolas (CEMAGREF) ............................................................................................. 110AURICOSTE Caroline (INRA-SAD)........................................................................................ 42AVELINO Jacques (CIRAD)................................................................................................... 146BAINVILLE Sébastien (CNEARC) ......................................................... 37, 39, 51, 55,170, 176BAKO Hamidine (CNEARC, ESAT1).................................................................................... 178BALARABE Oumarou (SODECOTON, Cameroun)................................................................ 22BANASKA Ilona (Université A. Mickiewicz, Poznan, Pologne) ........................................... 167BARANGER Christian (CNEARC, ESAT2-AGIR) ................................................................. 15BARBET Alain (CNEARC, EITARC)...................................................................................... 12BARBIER Jean-Marc (INRA) ................................................................................................... 30BAUDOUX Laetitia (CNEARC, ESAT1)................................................................................... 8BEAVOGUI Fanoï (CNEARC, ESAT) ..................................................................................... 14BEL Judith (CNEARC, ESAT1).............................................................................................. 162BENKAHLA Amel (CNEARC, ESAT1-2)....................................................................... 55, 124BENOIT-CATIN Michel (CIRAD) ......................................................................................... 109BERDAÏ Jilali ............................................................................................................................ 21BERNOUX Martial (IRD) ......................................................................................................... 72BIFANE ELLE Emmanuel ........................................................................................................ 64BLANCHART Eric (IRD) ..................................................................................................... 5, 80BOCLE Anne (CNEARC, ESAT1) ......................................................................................... 178BONNETON A. (IRD) ................................................................................................................ 5BOUARD Séverine (CNEARC, ESAT2-AGIR) ..................................................................... 178BOUCHER François (CIRAD)........................................................ 125, 126, 133, 138, 147, 148BOUSSOU Véronique (CNEARC) ................................................................................... 46, 165BOUTONNET Jean-Pierre (INRA) ......................................................................................... 124BRECHOT Germain (monteur indépendant)............................................................................. 58BRES Aurélie (CNEARC, ESAT1) ........................................................................................... 98BRICAS Nicolas (CIRAD) ...................................................................................................... 134BRIDIER Bénédicte (CNEARC, ESAT2-VALOR)................................................................ 130BROWN G.G. ............................................................................................................................ 80BRUDO Vincent (CNEARC, ESAT1) ...................................................................................... 63BUYTAERT W.......................................................................................................................... 82CATHALA M (CNEARC, ESAT) ............................................................................................ 17CATTAN Philippe (CIRAD) ................................................................................. 13, 18, 41, 121CERVANTES Fernando (CIESTAAM) .......................................................... 125, 126, 133, 138 CHAFFOTTE Lydie (CNEARC ESAT2-DEV) ........................................................................ 56CHALLEMEL DU ROSIER Edouard (CNEARC) ................................................................... 46CHAMPURNEY Nicolas (CNEARC, ESAT1)......................................................................... 59CHERNYANSKII S.S. .............................................................................................................. 80CHIFFOLEAU Yuna (INRA-Sad, UMR Innovation) ......................................................... 26, 27CHILLET Marc (CIRAD)............................................................................................................ 7

183

CHRISTIN Fabien (ENGREF) ................................................................................................ 110CLAUS Jean-Christophe (CNEARC, ESAT2)............................................................................ 6CLOUVE Pascal (CIRAD-CA) ................................................................................................. 10CODRON Jean-Marie (INRA, UMR MOISA)........................................................................ 175CORBEELS Marc (CIRAD UMR SYSTEM) ........................................................................... 23CURMI Pierre (ENESAD, groupe NAJAC).................................................................. 76, 78, 86DABAT Marie-Hélène (CIRAD)............................................................................................... 35DAES Margo (University of Antwerp, Belgique) ..................................................................... 81DANG DINH Quang.................................................................................................................. 34DANGE Guillaume (CNEARC, ESAT2-AGIR) ....................................................................... 30DAVID Olivier (IRAD) ........................................................................................................... 140DE CONTI MEDINA Cristiane (Université d’État de Londrina UEL, Brésil) ................... 76, 78DE FATIMA GUIMARAES Maria (Groupe NAJAC) ....................................................... 76, 78DE GEYNDT K. ........................................................................................................................ 94DE LAPEYRE DE BELLAIRE Luc (CIRAD)............................................................................ 7DECKERS Jozef (KU Leuven, Belgique) ................. 75, 81, 82, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 100, 101DELEPORTE P.......................................................................................................................... 80DEMEVOIS Julien..................................................................................................................... 64DEMONT Matty (CNEARC, ESAT2-AGIR) ............................................................................. 9DESCHEEMAEKER K. (KU Leuven, Belgique) ....................................................... 82, 89, 101DESTA Gebremichael (Relief Society of Tigray, Ethiopie).......................................... 81, 91, 92DEWIT Joke (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) .................................................. 75, 90DIDIER Christian (CIRAD)..................................................................................................... 145DOSSO Mireille (CNEARC) ..................................................................................................................................................... 20, 21, 46, 62, 76, 78, 63, 84, 83, 87, 85, 86, 70, 88, 95, 96, 98, 104DOUNIAS-MICHEL Isabelle (CNEARC).......................................................................... 24, 29DUCAMP-COLLIN Marie-Noëlle (CIRAD) .......................................................................... 145DUCHET Cécile (CNEARC, ESAT2-VALOR) ..................................................................... 172DUCHIER Jean-Christophe (CNEARC, ESAT2-AGIR) ........................................................ 173DUFUMIER Marc (INA-PG) ...................................................................................... 39, 40, 170DUGUE Patrick (CIRAD) .......................................................................................... 17, 22, 105DULCIRE Michel (CIRAD) .................................................................. 13, 18, 41, 121, 131, 123DUMONT Solène (CNEARC ESAT1) ..................................................................................... 45DUVAL Lise (CNEARC) ........................................................................................................ 159DUVERNOY Isabelle. (INRA-SAD) ........................................................................................ 42ENJALRIC Franck (INRA) ....................................................................................................... 71FARES M'Hand (INRA, UMR MOISA) ................................................................................. 175FAURE Guy (CIRAD)..................................................................................................... 128, 135FAYE Joseph (CNEARC, ESAT2-FRT) ................................................................................... 65FEINTRENIE Laurène (CNEARC, ESAT1)..................................................... 25, 28, 38, 43, 71FELLER Christian (IRD) ........................................................................................................... 80FERRAND Pierre (CNEARC, ESAT2-GSE).................................................................. 111, 112FERRATON Nicolas (CNEARC).............................................................................................. 55FONTENELLE Jean Philippe (GRET, Pôle Alimentation et Agriculture Durable) .............. 111FORT Fatiha (ENSAM) ........................................................................................................... 124FOURNIER Stéphane (CNEARC) .................................................................. 125, 126, 133, 138FRIEDEN Dorian (ENGREF).................................................................................................... 67GALLAND JC (ESC Angers).................................................................................................. 146GARIN Patrice (CEMAGREF)................................................................................................ 110GASSELIN Pierre (INRA)....................................................................................................... 176GAULIER Aurore (CNEARC, ESAT1) .................................................................................... 59GAULLIER Christine (CNEARC, ESAT1-2- DEA économie agricole) ............................ 5, 144GEBREMEDHIN Yihdego (Mekelle University, Ethiopie).................................... 81, 82, 91, 92

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GENTIL Eve (CNEARC, ESAT2-AGIR) ............................................................................... 178GERZ Astrid (CNEARC, ESAT2-VALOR) ............................................................................. 42GETENET Bérénice (CNEARC, ESAT2-VALOR)................................................................ 134GIRY Emmanuelle (CNEARC, ESAT2-GSE) ........................................................................ 110GOGUEY Thierry (CIRAD).................................................................................................... 122GONDA Noémi (CNEARC, ESAT2-VALOR)....................................................................... 107GOUDET Mathieu (CNEARC, ESAT2-AGIR) .................................................................. 23, 35GOULET Frédéric (CNEARC, ESAT2-AGIR)............................................................. 26, 27, 80GOURHAND Nicolas (CNEARC ESAT)............................................................................... 114GOVERS Gerard (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique). ............ 75, 81, 82, 89, 90, 91, 92GRESILLON Ariane (CNEARC, ESAT2-VALOR)....................................................... 132, 142GRIMALDI Catherine (INRA, groupe NAJAC)........................................................... 76, 78, 86GUEGAN Marie (CNEARC, ESAT2-VALOR) ............................................................. 147, 148GUEYE Moustapha (SODEFITEX) .......................................................................................... 10GUIFFANT Pascale (CNEARC, ESAT1) ............................................................................... 178GUILLAUD Nicolas (CNEARC, ESAT1) ................................................................................ 59HAILU Kiros (Mekelle University, Ethiopie) ..................................................................... 91, 92HAREGEWEYN.................................................................................................................. 82, 90HAUSWIRTH Damien (CNEARC, ESAT2-AGIR) ....................................................... 116, 117HARTMAN Christian (IRD) ....................................................................................................... 5HAVARD Michel (CIRAD). ..................................................................................................... 22HELIES Ophélie (CNEARC, ESAT1)....................................................................................... 52HENRY Matieu (CNEARC, ESAT2-FRT) ......................................................................... 67, 72HERBRETEAU Arthur (CNEARC ESAT1)..................................................................... 47, 178HOCDE Henry (CIRAD) ................................................................................................. 128, 135HUSSON Olivier (CIRAD) ....................................................................................................... 35ITURBURUA Sabine (CNEARC, ESAT1)............................................................................... 52JACQMIN Cécile (CNEARC, ESAT2-DEV) ........................................................................... 38JANNOT Claude (CIRAD)........................................................................................................ 24JARRIGE Françoise (ENSAM) ............................................................................................... 144JOFFRE Olivier (CNEARC, ESAT2-GSE)............................................................................. 113JOURDAIN Damien (CIRAD) .......................................................................................... 34, 109JOUVE Philippe (CNEARC) ....................................................................................................................................................... 9, 11, 14, 15, 16, 19, 20, 21, 29, 31, 32, 33, 44, 76, 78, 87, 86, 105JULLIEN Alexandra (CIRAD) .................................................................................................... 7KABETO Kurkura (ISEI) .......................................................................................................... 89KALMS Jean-Marie (CIRAD)................................................................................................... 24KAMIL Hassan (VSF-CICDA) ................................................................................................... 8KASSA Teka (St. Mary Agricultural College, Ethiopie)..................................................... 75, 90KIKUDJI Elise (CNEARC, ESAT2-AGIR) .............................................................................. 20KILCHER Frédéric (CNEARC, ESAT1) ................................................................................ 154KUHN Reagan ......................................................................................................................... 177LACOUR Marie (CNEARC, ESAT1) ....................................................................................... 53LARRAIN Alejandra (CNEARC, ESAT2-AGIR) .................................................................. 146LASSALLE Thierry (GRET, South Africa) ............................................................................ 111LAVIGNE DELVILLE Philippe (GRET) ............................................................................... 177LE CAPITAINE Erwan (CNEARC ESAT1-2) ................................................... 45, 58, 137, 176LE COQ Yvan (CNEARC, ESAT1) ........................................................................................ 178LE GALL Angèle (CNEARC, ESAT1)..................................................................................... 54LE MEUR Pierre-Yves (GRET) .............................................................................. 116, 117, 169LE RAY Pierre (CNEARC ESAT1) .................................................................................... 45, 48LEBOT Vincent (CIRAD) ........................................................................................................... 6LEBRUN Marc (CIRAD) ........................................................................................................ 145

185

LECHEVALIER Marie-Anne (CNEARC, ESAT2-AGIR)..................................................... 178LEIRS Herwig (University of Antwerp, Belgique) ................................................................... 81LEMEILLEUR Sylvaine (CNEARC, ESAT2-DEA) .............................................................. 175LENUZ Isabelle (CNEARC, ESAT2- VALOR) ............................................................. 143, 157LEROY Maya (CNEARC)............................................................................................... 102, 103LESCUYER Guillaume (CIRAD) ....................................................................................... 69, 64LESUEUR Didier (CIRAD)....................................................................................................... 65LETY David (CNEARC, ESAT2-GSE) .................................................................................. 174LEURENT Timothée (CNEARC, ESAT2-AGIR) .................................................. 116, 117, 169LIENHARD Pascal (CNEARC, ESAT2-AGIR) ............................................................. 116, 117LOUBIER Sébastien (CEMAGREF)....................................................................................... 110LOUSSERT Raymond (ALCESDAM) ..................................................................................... 19M’BENGUE DIEYE Binéta (CNEARC, ESAT) .................................................................... 164MACENA DA SILVA Fernando Antonio (EMBRAPA - CPAC) ............................................ 23MAHBOU G. ........................................................................................................................... 140MAHIEU M. (SECI) .................................................................................................................... 5MALATERRE Pierre-Olivier (CEMAGREF)......................................................................... 110MANLAY Raphaël (ENGREF, IRD) .................................................................................. 67, 72MARQUIS Sophie (CNEARC, ESAT1) ................................................................. 129, 136, 140MARTIN Pierre (CIRAD-CA)................................................................................................... 10MARTINS Paulo (Faculté des sciences agraires de Belém FSA, Brésil) ............................ 76, 78MATHIEU Bertrand (CIRAD) .................................................................................................. 17MATHIEU Gwladys (CNEARC, ESAT2-AGIR) ............................................. 97, 102, 103, 106MEAUX Stéphane (CNEARC, ESAT2-AGIR)................................................................... 16, 31MÉLINE Vanessa (CNEARC, ESAT2-GSE).................................................... 97, 102, 103, 106MENA Rolando (UCA, Universidad Centro-americana de Managua, Nicaragua) ................... 37MEYER Alexis (CNEARC ESAT1) ......................................................................................... 45MICHEL Jean Chariot (CNSA) ................................................................................................. 66MICHELLON Roger (CIRAD) ................................................................................................. 35MINKOUA R. (université Yaoundé I, Cameroun) .................................................................. 136MITIKU Haile (Mekelle University, Ethiopie)................ 75, 81, 82, 89, 91, 92, 93, 94, 100, 101MOEYERSONS Jan (Royal Museum of Central Africa, Tervuren, Belgique)................................................................................................................. 75, 81, 82, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 100, 101MOGES Roman (Adigrat Diocesan Catholic Secretariat, Ethiopie) ......................................... 99MOITY-MAIZI Pascale (CNEARC) ............... 137, 139, 141, 149, 150, 151, 152, 153, 155, 156MOLLARD Eric (IRD)............................................................................................................ 114MOLLE François (IRD)........................................................................................................... 113MONTAGNON Christophe (CIRAD) ..................................................................................... 146MORANT Philippe (CIRAD) .................................................................................................... 14MORAU Stanislas (CNEARC, Ms DAT-AGIR) ...................................................................... 21MOREAU Stéphane (CNEARC, ESAT1) ................................................................................. 98MORGANTINI Réjane (CNEARC, ESAT2-GSE) ................................................................. 118MORILLON Vincent (ENGREF).............................................................................................. 67MORIZE Marion (CNEARC, ESAT2-AGIR)............................................................. 21, 34, 178MOUEN BEDIMO Joseph (CNEARC, ESAT2-AGIR).............................................................. 7MOUJAHID Ahmed .................................................................................................................. 20MOULIN Charles-Henri (ENSAM)..................................................................................... 8, 103MOURADI Hassan (ALCESDAM)........................................................................................... 19MOURET Jean-Claude (INRA)................................................................................................. 21MOUSTIER Paule (CIRAD) ................................................................................................... 130N’GUETTA Kouamé (CNRA) .................................................................................................. 12NAUDIN Krishna (CIRAD) ...................................................................................................... 22NAUDTS Jozef (CNEARC, ESAT1) .......... 75, 81, 82, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 99, 100, 101; 178

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NAVEGANTES Livia (UFPa)............................................................................................. 76, 78NDANDOU J.F. ........................................................................................................................... 5NDOUR Abdoulaye (SODEFITEX).......................................................................................... 10NGAYE YANKOISSET Patrick (CNEARC, ESAT2-GSE)................................................... 118NGUYEN Thi Tan Loc (CNEARC, ESAT2-VALOR) ........................................................... 130NIEULLET Nicolas (ENGREF) ................................................................................................ 67NIGUSSIE Haregeweyn (Mekelle University, Ethiopie) .............................................. 81, 91, 92NJITI FORKONG Clément (IRAD) .......................................................................................... 67NKENDAH R (université Douala, Cameroun)........................................................................ 136NTOUPTKA Mama (IRAD)...................................................................................................... 67NYSSEN Jan (Mekelle University, Ethiopie)............ 81, 82, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 99, 100, 101 OLINA Jean-Paul ....................................................................................................................... 17OLIVEIRA Myriam (UFPa) ................................................................................................ 76, 78OLLIVIER Isabelle (CNEARC, ESAT2-GSE) ....................................................................... 115OLLIVIER Jean (CIRAD) ......................................................................................................... 71PALMANS Bart (CNEARC, ESAT) ......................................................................................... 87PAQUIN David (Cinéaste)............................................................... 150, 151, 152, 153, 155, 156PARFAIT F. (SECI)..................................................................................................................... 5PARMANTIER Alexis (UK Leuven) ........................................................................................ 64PASCAL Peggy (CNEARC, ESAT1, URD) ............................................... 62, 70, 172, 173, 174PELTIER Régis (CIRAD).......................................................................................................... 67PENOT Eric (CIRAD) ............................................................................................. 25, 28, 38, 43PEREAU Gilles (CNEARC, ESAT1-2)............................................................................... 10, 59PHILIPPON Olivier ..................................................................................................... 83, 95, 104PIGACHE Maxime (CNEARC, ESAT1) .................................................................................. 51PODLEJSKI Alexandre (CNEARC, ESAT2-AGIR) .............................................................. 178POESEN Jean (KU Leuven, Belgique)...................... 75, 81, 82, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 100, 101POISSONNET Mickael (CNEARC, ESAT1 - 2-optionFRT) ....................................... 69, 64, 63POMEON Thomas (CNEARC, ESAT2-VALOR) .................................. 125, 126, 133, 138, 139POMMIER Denis (IRAM)....................................................................................................... 107PRADELEIX Ludivine (CNEARC, ESAT2-AGIR) ................................................................. 15RALISCH Ricardo (UEL).............................................................................................. 76, 78, 87RANDRIAMIDONA Rachel ..................................................................................................... 35RASSE-MERCAT Elisabeth (CNEARC)............................................................................ 37, 45RAZAFIMANDIMBY Simon .................................................................................................. 35RIBEYRE Fabienne (CIRAD) ................................................................................................. 131ROCHE Bénédicte (INRA)...................................................................................................... 127ROSNER Pierre-Michel (GRET)............................................................................................. 177ROSSI J. ................................................................................................................................... 101ROSSIGNOL Christophe (INRA) ........................................................................................... 127ROUSSELET-GADENNE Adeline (CNEARC, ESAT1 - 2-AGIR)................................. 61, 171RUELLAN Alain (Groupe NAJAC)...................................................................... 76, 78, 95, 104 SABOURIN Eric (CIRAD UR ARENA) ................................................................................. 23SANTOS DE ASSIS William (Université Fédérale du Pará UFPa, Brésil) ........................ 76, 78SANTOS SILVA Luis Mauro (UFPa) ................................................................................. 76, 78SAQALLI Mehdi (CNEARC, ESAT1) ......................................................................... 73, 68, 88SAUTIER Denis (CIRAD)............................................................................................... 141, 149SCOPEL Eric (CIRAD, UMR SYSTEM) ................................................................................. 23SERVADIO Charlotte (CNEARC, ESAT2- VALOR)...................................................... 58, 137SEUGE Caroline (CNEARC, ESAT2-AGIR) ............................................................... 17, 22, 33SHOOYA Fernandos (NNFU, MAWRD/NOREESP) .............................................................. 97SIMIEN A. ........................................................................................................................... 25, 28SIMOES Aquiles (UFPa) ............................................................................................... 76, 78, 86

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SIMON Serge (CIRAD)................................................................................................... 129, 140SIRIEX Lucie (ENSAM) ......................................................................................................... 134SOLLIEC Elodie (CNEARC ESAT) ....................................................................................... 114SOURISSEAU Benoît (CNEARC, ESAT2-AGIR)................................................................... 32STEER Laure (CNEARC, ESAT2-AGIR) ................................................................................ 24STESSENS Johan (KU Leuven) .................................................................................................. 9SY Moutarda (CNEARC, ESAT2-AGIR) ................................................................................. 20TAVARES FILHO João (UEL)..................................................................................... 76, 78, 87TEMPLE Ludovic (CIRAD).................................................................................... 129, 136, 140THI THAI Bui (CNEARC, ESAT) .......................................................................................... 177THIBAULT Damien (GRET) .................................................................................................. 177TIERS Sophie (CNEARC, ESAT1)............................................................................. 62, 70, 178TITTONELL Pablo (CIAT-TSBF, Wageningen university) ..................................................... 72TOLLENS Eric (KU Leuven) ...................................................................................................... 9TOUZARD Isabelle (CNEARC) ....................................................................................... 37, 165TOUZARD Jean-Marc (INRA) ............................................................................................... 144TRIOMPHE Bernard (CIRAD) ......................................................................................... 23, 109TRUNG Nguyen Hieu (University of Limpopo) ..................................................................... 113VAILLANT Michel (IFEA, INA-PG) ....................................................................................... 53VALADARES XAVIER José Humberto (EMBRAPA - CPAC) ............................................. 23VALL Eric (CIRAD) ................................................................................................................. 17VAN DEN BERG Astrid (CNEARC ESAT2-DEV)................................................................. 56VAN HOUDT Els (CNEARC, ESAT) ...................................................................................... 87VANCAMPENHOUT Karen (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique) ............ 81, 82, 91, 92VANDECANDELAERE Emilie (INRA) ................................................................................ 166VANLAUWE Bernard (CIAT-TSBF) ....................................................................................... 72VANNIERE Henri (CIRAD) ................................................................................................... 122VARGAS Sergio (IMTA) ........................................................................................................ 115VEERABADREN Sendy (CNEARC, ESAT2-VALOR) ........................................ 128, 135, 178VEIGA Iran (UFPa) ............................................................................................................. 76, 78VENOT Claire (CNEARC ESAT1)............................................................................. 45, 57, 167VEYRET-PICOT Maude (Katholieke Universiteit Leuven, Belgique)......................... 89, 90, 75VIGNARD Charles (CNEARC, ESAT2-VALOR) ................................................................. 127VIGOT Alexandre (CNEARC ESAT1)............................................................... 45, 57, 119, 118WAMPFLER Betty (CNEARC) ...................................................................................... 161, 163WAWRZYNIAK Virginie (CNEARC ESAT1) ........................................................................ 49WEILL Émilie (CNEARC, ESAT2-VALOR)......................................................................... 178WILLOT Mélise (CNEARC ESAT1)........................................................................................ 50WYNGAARDE Brigitte ............................................................................................................ 64YVERNEAU Léocardie (CNEARC, ESAT) ........................................................................... 160

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Documents publiés dans la collection Etudes et Travaux du CNEARC

1. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1990 2. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1991 3. - LISA : Logiciel intégré pour l’étude des systèmes agraires (3 tomes) Georges

Francillon 4. - Agriculture, environnement et développement durable dans le cadre des relations

Nord-Sud - Alain Ruellan 5. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1992 6. - Le diagnostic du milieu rural, de la région à la parcelle – Philippe Jouve 7. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1993 8. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1994 9. - Travaux et recherche sur la riziculture – 1992-1995 – Jean-Marc Barbier 10. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1995 11. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1996 12. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1997 13. - Dynamiques techniques et identités territoriales – Agneaux, fromage et vins dans

le Lot – sous la direction de Pascale Maïzi – 1998 14. - Construction des bases de données relationnelles à l’aide de la méthode des

dépendances fonctionnelles – Théorie et logiciel – Georges Francillon – 1999 15. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1998 16. - Analyse technico-économique des systèmes de production des adhérents à la

Fédération de Paysans du Fouta Djallon (Rép. de Guinée) –J.L. Bosio 1999 17. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 1999 18. - Dynamiques agraires et construction sociale du territoire. Actes du séminaire –

CNEARC/UTM – 2000 19. - Systèmes de culture à base de couverture végétale et semis direct en zones

tropicales – Synthèse bibliographique rédigée par I. Dounias. Janvier 2001 20. - Publications valorisant les stages individuels et collectifs du CNEARC 1991-2000 21. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 2000 22. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 2001 23. - Dégradation des sols au Sahel – Techniques et méthodes de lutte 24. - Etude des jardins de Tabelot et des Bagzan dans le massif de l’Aïr 25. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 2002 26. - Résumés des mémoires de stage soutenus en 2003 27. - Etudes Thématiques en vue du développement des oasis de la région de Tata

(Maroc) 28. - Résumé des mémoires de stage soutenus en 2004 29. - Résumé des mémoires de stage soutenus en 2005

La agricultura de riego : tipología, economía y …€¦ · Ouvrage, Rapport technique, Fiche...

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