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, est bien à Montquin, en effet,hameau de Dommartin, à

douze kilomètres de Château-Chinon, dans cette grande mai­

son acquise au début du XIXe sièclepar son arrière-grand-père, qu'il fal­lait découvrir Jacques Thévenet dansson élément, avec l'entourage syl­vestre et champêtre qu'il connaîtdepuis toujours. À quatre-vingt-sixans, il y est aussi solidement enraci­né que ces arbres contemporains quiombragent son jardin.Une longue façade, des allées sablées,une grande pelouse, un vieux puitsdispensateur d'eau fraîche prèsduquel, sur une table de fer, l'apéri­tif est préparé. Le cercle de famillem'accueille avec autant de simplici­té que de gentillesse: la fille et legendre du peintre, ses deux petits­enfants, et même un petit Antoine detrois ans, son arrière-petit-fils.

Montquin, hameau de Dommartin (Nièvre).

Les débuts etles succès

« Le départ, certes, ne fut pas toujoursfacile. Il m'arriva bien des fois de dou-­ter de la justesse du choix que j'avaisfait. C'est alors que j'eus la bonne for-­tune de rencontrer Marcel Mathelin,décorateur--ensemblier, homme dyna-­mique et cultivé, qui me prodigua sesplus optimistes encouragements, allantmême jusqu'à m'associer à ses affaires.Mais c'est en m'accordant la main desa fille, Paule, qu'il me procura la plusgrande chance de ma vie: durant qua-­rante ans, j'eus à mes côtés l'épousedont la compréhension, la confiance, lecourage, m'auront parfois retenu desombrer ».

nesse, il s'inclina, non sans me mettreen garde contre les difficultés et les ­risques qui m'attendaient ».

Les débuts se révélèrent cependant viteprometteurs. Dès 1921, on commence àvoir des aquarelles, des gouaches et despeintures de Jacques Thévenet au Salond'Automne, dont il devient sociétaire, àceux des Indépendants et des Tuileries.Les critiques le remarquent.

« Avant de mourir, dit--il, mon père, que

images m'attiraient bien davantage queles textes. Mes études classiques, sansgrand éclat, me menèrent cependantau baccalauréat. Comme l'on souhai-­tait me voir suivre la tradition familiale,je pris une inscription à l'École de Droit.Pour m'y rendre, je passais par la ruedu Dragon, où se trouvait l'Académiede Peinture Julian. J'y entrai un jour parcuriosité, j 'y revins de plus en plus assi-­dûment: l'enseignement qu'on y don-­nait était bien plus passionnant quel'étude des pandectes ou du droitcontemporain lArriva l'âge de la conscription. C'étaiten 1912. Étudiant, même quelque peufantaisiste, j'aurais pu obtenir un sursis,mais je préférai me débarrasser de cesdeux années de service militaire. Onme les fit accomplir à Nancy, au XXe deCorps, « la division de fer ». Et, soudain,ce fut la guerre... Croyant partir pourdeux ans, je restai sept ans sous l'uni-­forme. Deux blessures, une médaille etun petit galon d'9S furent mon lot.earmistice arriva alors que j'étais enconvalescenceClaudiquant, appuyé surune canne, j'assistai au bras de monpère à l'allégresse du 11 novembre 1918.Rêvant toujours de me voir lui succé-­der, mon père me demanda de terminermes études de droit. Mais le jeuneancien combattant que j'étais devenu,mûri par sept années d'épreuves et per-­suadé que sa vocation était ailleurs, luiopposa un refus respectueux, mais for-­mel. Comprenant que ma détermina-­tion de me consacrer à la peinture étaitbien autre chose qu'un caprice de jeu--

« C'est déjà une très longue existenceque la mienne, dit--il, qui, je le constatesans excessive allégresse, a commencésous Jules Grévy et se poursuit sousGiscard d'Estaing. Je suis né à Montquin,à la fin de"s vacances, ce qui expliquesans doute ma nature volontiers encli-­ne à la nonchalance. Très tôt, beaucouptrop, j'ai perdu ma mère, mais je fusentouré d'affection par tous les miens,et j'eus une enfance heureuse.Tout jeune, j'appris à lire, mais les

Léveil d'unevocation

"j'ai eu la joie, nous dit Jacques Thévenet,de le présenter au portrait, que vous -yer-­rez tout à l'heure, de mon arrière--grand-­père. Par l'image ou la présence, septgénérations peuvent à présent êtreréunies dans la vieille maison ".

Les origines de notre hôte remontent trèsloin. En 1601, un messireJacques Thévenetétait prieur et curé de la paroisse deMontambert, proche de Cercy-la-Tour,foyerde son ascendance paternelle. L'arrière-­grand-père était avoué à Château--Chinon,le père avocat à la Cour d'Appel de Paris.Lui-même, seul fils (il avait trois sœurs)semblait destiné à continuer cette lignée degens de robe. Il nous conte comment il enfut autrement.

1:1 Vents du Morvan

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Illustration tirée du livre deJean Giono, uJean Le Bleu"

mon refus avait déçu et attristé, eut unegrande joie: abonné au « Temps », il lutun jour, dans ce grave journal, sous lasignature d'un critique éminent, uneapprobation flatteuse d'une de mesexpositions, et fut alors convaincu quela peinture pouvait être un métier, nonun passe-temps ».

Ce père disparut trop tôt pour suivre laprogression d'une carrière particulière­ment active: expositions à Berlin,Le Caire, Tokyo, Tananarive, Londres,La Haye, etc. Des musées de Paris, LeHavre, Belfort, Toulouse, Reims, d'autresencore, ont accueilli ses œuvres. À celui deChâteau-Chinon, une salle lui est réser­vée. Tour à tour, les principales galeriesparisiennes l'ont sfJllicité: Granoff,Charpentier, Pétridès, et, depuis six ans,il a sa place réservée, chaque printempsdes années paires, à la Galeriedes Orfèvres.

ramitié desgrands,. . .ecrlvalns

Une notable partie de votre œuvre a étéconsacrée à l'illustration des ouvrages de

grands écrivains de notre temps. Commenty avez-vous été amené?

« Marcel Mathelin m'avait fait connaîtreRoger Allard, délicat poète et critiqued'art, qui dirigeait chez Gallimard l'édi­tion d'ouvrages de luxe. Grâce à lui, j'eusl'occasion d'approcher des auteurscomme Saint-Exupéry, jules Romains, j.de Lacretelle, Roger Martin-du-Gard, Léon­Paul Fargue, Claudel, André Gide, etc.Un jour, je fus pressenti pour illustrerde soixante aquarelles le maître-ouvra­ge de Roger Martin-du-Gard, «LesThibault ». j'hésitai, sachant combiencet écrivain redoutait toute interpréta­tion de ses personnages. Lui ayant expo­sé que, selon moi, l'illustration devaitrester en marge du texte, comme unhors-d'œuvre discret, cependant étroi­tement accordé au sujet, il me fitconfiance.je devais, par la suite, être choisi pourillustrer notamment le «BernardQuesnay» d'André -Maurois, « Un deBaumugnes »et « Colline» de Giono, quivint passer une semaine à Montquin,ainsi d'ailleurs que Claudel, dont j'avaisfait le portrait. Également « Manon desSources» de Pagnol, la couverture du« Grand Meaulnes » d'Alain Fournier,pour une réédition dans le Livrede Poche, « Bella Vista» de Colette, queje connus à la fin de sa vie, « CHistoirecontemporaine» d'Anatole France,« CImmoraliste » de Gide. Et puis, dansnotre Morvan, « Le journal» de julesRenard, « Dormir aux Granges» du déli­cieux écrivain nivernais André

Tamineau, et l'un des ouvrages dejoseph Pasquet, historien incom­parable de notre terroir».

rintermèdemarseillais

Cependant l'évolution du goût etles tendances nouvelles en pein­ture déconcertaient parfois cetartiste qui n'était pourtant pasenglué dans un conformisme

~ étroit. Souhaitant prendre sesdistances avec un milieu où ilse sentait en désaccord, il fixa

son choix sur Marseille. Certainsexposants de ses œuvres l'inci-taient d'ailleurs à aborderd'autres horizons. Et puis, il yavait la guerre, l'occupation desa maison de Montquin, et deson atelier parisien...

Jacques Thévenet,d'après les confidencesde Claude Migeon.

Distingué et raffiné, JacquesThévenet fit dans sa jeunesse duthéâtre à Marseille. Il semble enavoir conservé un art de conter et deraconter, peut-être entretenu par sapassion de grand lecteur et sonesprit rapin.Aux dires de ses confrères peintres,il maîtrisait un réel savoir-faire ainsique ce que l'on nommait dans cesannées un faire-savoir dont l'en­tregent qu'il possédait permettait ledéveloppement. Peut-être de nos .jours serait-il devenu '« média­tique}} r

Il n'en restait pas moins un hommeréservé qui, bien qu'habitant Pariset proche voisin d'un autre peintredu Groupe de Nevers, Pierre Peltier,ne le fréquenta jamais intimement.Un restaurant grec du Marais luiréserva longtemps sa table tous lessoirs. L'heure venue, le patron rac­compagnaitJacques Thévenet à sonatelier.

IJ accepta l'opportune proposition d'unami qui mettait à sa disposition sonbateau ancré au Vieux~Port. JacquesThévenet avait dessein de n'user de cettehospitalité que le temps de faire une sériede gouaches, et se mit au travail, attirémoins par les aspects traditionnels et lessujets trop rebattus que par le pittoresquedes vieux quartiers, le charme de la cam­pagne di1ix, la Sainte-Baume, le Garlaban.Mais, parti pour quelques semaines, ilallait se fixer pour dix ans à Marseille!

Outre l'enrichissement qu'elle vous aapporté, lafréquentation de tant de grandsécrivains a dû, quelquefois, être assez pit­toresque?

« Vous voulez une anecdote? En voiciune. Les «Bibliophiles d'AmériqueLatine }} m'avaient demandé l'illustra­tion de « Un de Baumugnes »de Giono.Une société marseillaise me proposaensuite d'illustrer de lithographies son« Colline ». Entre Giono et moi, lesatomes crochus s'étaient vite accrochés,le tutoiement avait été rapide. je rétor­quai que si je connaissais un peuMarseille et ses approches, j'ignorais laHaute-Provence. « Le plus simple, ditGiono, est d'aller la voir ensemble ».

Vents du Morvan DI

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Moulins-Engilbert

Illustration tirée du livre deJean Giono, uJean Le Bleu"

Pour mes déplacements, j'avais fait l'ac­quisition d'une grosse moto. «Je voisun siège à l'arrière de ce monstre, pour­suivit-il, peut-on s'y asseoir? ». On pou­vait. Alors, nous sommes partis pourune randonnée inoubliable de plusieursjours, une escapade de collégiens, danscette région qu'il connaissait si bien,dont il me fit goûter tous les attraits, etd'où je rapportai une quantité de cro­quis sur le vif. "

À cette époque, des amis m'avaient inci­té à faire une exposition à Marseille. Jen'étais pas très enthousiaste, mais Gionom'avait alléché: «Je ferai une causeriesur toi au vernissage ». Un autre ami, lemusicien Arthur Honegger, m'avaitécrit: «Je viendrai avec mon épouse(qui était excellente pianiste) et nousjouerons quelque chose ». Devant l'as-sistance assez nombreuse au vernissa­ge, Giono commença ainsi, avec son

accent savoureux: «Jene vais pas vous par­ler de Jacques Théve­net peintre et illustra­teur, vous voyez ici sesœuvres. Je vais vousparler de Jacques Thé­venet motocycliste... »et il le fit, le bougre, enévoquant avec beau­coup d'humour notreéquipée sur les routesde Provence. Grâce àlui, grâce aussi àArthur Honegger, monexposition eut unbeau succès: toutesles toiles trouvèrentacquéreurs l Cetteexposition, qui avait

marqué les débuts de

mon séjour au Vieux-Port, fut une descauses principales du prolongement demon séjour à Marseille».

- Voici une interview bien désordonnée,dis--je : vous m'avez aussi emmené sur letan-sad de votre moto, et nous avons vaga­bondé dans vos souvenirs, sans souci dechronologie.

«Comment en pourrait-il être autrementquand soixante années de peinture fontsurface? Ce n'est que le survol d'uneexistence, et d'une carrière tout entièreconditionnée par l'amour d'un pays etl'amour d'un métier ».

- Je sais quels liens vous attachent à l'unet à l'autre. Si, dès sajondation, l'Acadé­mie du Morvan vous a choisi pour êtrel'un de ses vice-présidents, c'est que, tou-jours, comme l'a écrit Roger Allard, vousavez su, par votre œuvre picturale, « rendre

ma Vents du Morvan

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au Morvan le plus tendre et le plus somp­tueux hommage ».

Albertjaillet en Galvacher. Photo Michel Hortigue avecl'aimable autorisation de l'Académie du Morvan

« Par exemple, je m'insurge devant l'im~

portance que, trop souvent, on accordeà certaines formes d'art les plus sophis~

tiquées et les plus capiteuses. Il fautchanter la beauté, non la travestir ».

- Par exemple?

« Que je sois, en effet, un homme heu~

reux ne signifie pas que je sois toujoursde bonne humeur 1j'ai quelquefois desirritations et des révoltes ».

d'un homme heureux, et ce n'est pas uneapparence: cela se voit et se sent.

À propos de chanson, je sais qu'entre amisvous ne vousJaites point prier, queIqueJois.Il me souvient de vous avoir entendu chan­ter, etJortjoliment, en notre patois mor­vandiau, ces « Pieumes de beu » (Plumes

Une philosophiede la vie.

- Sij'étais portraitiste, dis je, et quej'eus­se àJaire votre portrait, je peindrais celui

Vous connaissez la réponse de Valéry àMarcel Schwob qui, devant un portraitde Descartes par Franz Hals, au Louvre,disait: « ~ Il est ressemblant. ~ À qui? »demanda Valéry. C'est qu'un modèlen'apporte au peintre que l'apparencede son visage, qui est souvent unmasque. Lartiste doit découvrir le visa~

ge du réel, sa véritable expression, soncaractère. Ce n'est pas toujours facile.

--- Votre optique et votre éthique de l'art?

--- Et le portrait?

«Durant huit mois sur douze, j'habite àParis un atelier en terrasse sur le boule~

vard Saint~Michel et le Jardin duLuxembourg, et si j'ai pu être inspiré parla Provence ou la Bretagne, l'Italie, leMaroc ou l'Espagne, je n'ai jamais man~qué, un seul été, de revenir à Montquin,impatient, comme un collégien au seuildes vacances, de retrouver le .cadre deson enfance heureuse, le granit et la forêtmorvandelle. Comme François Mauriaca chanté sa « Chanson de Malagar », j'aiessayé d'exprimer, dans mon registre etsur un autre clavier, ma tendresse filialepour ces horizons».

« Vous voulez dire la ressemblance?

«On dit la même chose des ténors, maisil ne faut pas généraliser l Et puis, est~

on intelligent vingt~quatre heures survingt~quatre ? .. Le paysage? Pour don~ner une image de notre monde à troisdimensions, le sculpteur est plus favoriséque le peintre qui ne dispose que d'unesurface plane sur quoi il doit exprimerle relief et la profondeur. Peut~être laphoto a~t~elle, dans une certaine mesu~

re, affranchi le peintre du souci de laressemblance extérieure? Il doit doncvoir autre chose que le « motif », cemaître~mot de Cézanne. Plus exacte~

ment, le motif lui est prétexte à tradui~

re une vérité cachée à qui regarde leschoses d'un œil négligent. La peintureest une interprétation de la nature, passon imitation. Je suis de ceux qui ne pei~

gnent, ne dessinent pas uniquement«d'après nature », bien que, la plupart dutemps, je me sente plus à l'aise en pré~

sence du motif. Un paysage peut fortbien être traité à l'atelier, à l'aide d'unebonne mémoire visuelle, de croquis faitssur place, et de divers documents ».

--- Le paysage entre pour une part importantedans votre œuvre. De mauvaises languesprétendent que les paysagistes vivent plusvieux parce qu'ils travaillent en plein air,mais qu'ils ne sont pas très intelligents.

«j'ai horreur de pontifier, mais l'expé~

rience m'a apporté quelques certitudes.Toute forme d'art est bonne, qui éveilleune émotion. Traditionnel ou révolu~

tionnaire, l'art exige a priori la qualité.La science du dessin, la technique, la miseen valeur, cela s'apprend, et s'ajoute à cequi est inné, le goût et la sensibilité».

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de bœuf) qui content les inquiétudes d'un brave gar­çon doté d'une épouse tropjolie, et dont il craint qu'el­le lui plante des « pieumes de beu » sous son chapeau.

« Il faut bien rire un peu, à l'occasion 1. .. Au fond,je suis un fantaisiste, je l'ai toujours été. Je pense,encore aujourd'hui, être en marge d'une socié­té organisée, je m'imagine difficilement avoir cequ'on appelle un métier sérieux, soumis auximpératifs d'une tâche imposée et aux contraintesd'un horaire. j'ai encore des joies et des enthou­siasmes de jeune homme. Pour rester jeune, ilfaut l'avoir été».

Cette jeunesse de l'esprit et du cœur, ce dynamis­me que les ans n'émoussent pas, se reflètent toutnaturellement dans l'œuvre de Jacques Thévenet.Lejeune patriarche de Montquin n'a pas encorecommencé de vieillir.

Marcel BARBOTTEExtraits d'une entrevue « Vivre en Bourgogne », 1978.

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