L'édito · un enfant en pleurs, les jeunes lycéennes semblent imperturbables. Pendues à l'ecran...

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L'éditoSommaire

Dossiernumérique

Les réseaux sociaux:un fléau pour lecerveau ? (pages 3-4)Plateformes destreaming: pourquoiles adolescents sont-ils intéressés par ça(pages 5-6)

La vie au lycée

Sobre, chic et simple,la mode au lycée(pages 7-8)La grande galère del'orientation scolaire(pages 9-10)

Ça se passe prèsdu lycée

Les secrets de la plusancienne bijouteriede l'Essonne (pages11-12)Bouffe à deux pas deton lycée (pages13-14)Le retour des dansestraditionnellesinsulaires (pages15-17)

Le danger sur internet, c'est nous

Internet. Il s'agit surement de l'outil dominant du XXIesiècle: dans le domaine professionnel, dans le domainescolaire, comme en témoigne le journal que vous êtes entrain de lire, mais aussi pour s'amuser entre amis sur lesréseaux sociaux. Toutefois, cela reste un outil, un outiltrès efficace, réunissant la quasi-totalité du monde, maisun outil tout de même. Internet et ses problèmes, internetet ses failles de sécurité ; l’usage massif d’internet peutcauser de nombreux problèmes : arnaques, atteintes à lavie privée, harcèlement scolaire. C’est donc un outil àutiliser correctement, en prenant des précautions. Noussommes les premiers responsables de ces failles quiprofitent aux pirates à qui nous facilitons la tâche. Eneffet, parmi les mots de passe les plus utilisés au mondefigure " 123456", " 0000", voire même "mot de passe". Siles outils de hacking pour passer au travers de ces motsde passe sont aujourd'hui très efficaces, il ne faut pasoublier que la plus grande faille de sécurité : c'est nous.

Massine

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LES RESEAUX SOCIAUX : UN FLEAU PLES RESEAUX SOCIAUX : UN FLEAU POUR LEOUR LE

CERVEAU ?CERVEAU ?

Si c'est métro-boulot-dodo pour les adultes, pour les ados, c'est plutot réseaux-réseaux-réseaux.

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Les réseaux sociauxprennent une place deplus en plusimportante dans la viepersonnelle etprofessionnelle. Ilsconnaissent unengouement auprèsd'un public très varié.

Agripées à une rembarde de bus, trois jeunesadolescentes s'apprêtent à se rendre à l'école.Alors que les regards des usages convergent versun enfant en pleurs, les jeunes lycéennessemblent imperturbables. Pendues à l'ecran deleurs téléphones, elles en oublient leur arrêt. Lesréseaux sociaux ont ainsi bouleversé le quotidiende ceux qu'on appelle la génération Z, celle néeaprès 1997 à l'ère d'internet. "Je passe environ 6heures par jour sur mon téléphone" témoigneSarah, élève en seconde au lycée Marcel Pagnol.Un temps considérable si on le compare à lamoyenne française de 1h30 par jour mais assezcommun pour les 92% d'adolescents quipossèdent aujourd'hui un smartphone. D’ailleurs,la moyenne française est constante augmentationcar si 1h30 paraît raisonnable, c’est tout de même30 minutes de plus que l’année dernière.

En moyenne, les Français passent 1h30 parjour sur leur téléphone.

Les applications telles que les réseaux sociauxsont particulièrement addictives et expliquentsans doute cette augmentation, un risque pour lesrésultats scolaires des jeunes lycéens. Un constatqui est fait unanimement par les parents et lesprofesseurs mais il y aussi une prise deconscience chez certains élèves. "C'est vrai quemes études sont un peu ralenties par les réseauxsociaux", confesse Coleen accoudée contre unlampadaire. Les réseaux sociaux seraient doncun risque pour la scolarité des adolescents ?Cette question nous l'avons posée à Hadile, 16ans, et sa réponse fut des plus choquantes "jesuis distraite au quotidien, mais quand il s'agit desréseaux sociaux, je le suis encore plus. Personnene peut me retirer de mon téléphone et tout lemonde est au courant de mon addiction". Maiscomment réagir ? La course aux abonnés oufollowers rend la tâche difficile. "J'ai plus de 600abonnés. Je ne les connais pas tous mais ilsarrivent à me trouver grâce auxrecommandations" explique Jessy à seulement 11ans. Cette réponse démontre implicitement lesvices cachés d'internet. À un certain âge, onidolâtre les réseaux et leur contenu mais à quelprix ?

Le rêve de beaucoup est de devenir un«influenceur ». Un influenceur est une personnequi influence, qui fait impression, exerce uneaction sur une autre personne ou sur un grouped'individus. "Je pense que je serais plus dans laphotographie et le mannequinat" espère Mégane,16 ans. Dans une société où il faut être dans lanorme pour exister, les ados rêvent de célébrité.Bilal, un influenceur de plus de 20 000 abonnésne s’en cache pas "Le fait d'être connu peutt'ouvrir plusieurs portes, ça te permet de finalisertes projets avec le financement des partenariats, ily a des agences qui te contactent, des marquesqui veulent travailler avec toi. J'ai 24 000 abonnésmais en réalité, je n'en connais que 200". Mais lacélébrité n'a pas que des bons côtés, "Chaqueinfluenceur reçoit forcément des messageshaineux, il y aura toujours des gens qui vont tedétester parce que tu es connu, c'est un monderempli d'envie et de jalousie. Par exemple, jereçois des messages acerbes parce qu’on meconnait" explique Bilal. Les réseaux sociauxprésentent donc de nombreux dangers pour desadolescents crédules et naïfs mais faut-il lesblâmer ? Peut-être qu’ils vivent seulement avecleur temps, avec ses avantages et sesinconvénients.

Julienne, Laura et Sarane.

4-Dossier numérique

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Plateformes de streaming: pourquoi les adolescentssont-ils intéressés par ça ?

Les jeunes passent de plus enplus de temps sur cesplateformes qui donnent accès àdes contenus vidéo et audio.

Vendredi soir, 17h30, la sonnerie dudernier cours de la journée retentit ettous les élèves, comme chaque jour, seplongent dans leurs écrans pour écouterleurs musiques ou encore terminer leursséries. D'après Numerama, le nombre deFrançais utilisant la plateforme payanteNetflix est passé de 900 000 en 2017 à 5millions en 2019. Sans oublier que dans lemonde, il y a plus de 167 millions d'abonnésd'après Statista. Netflix attire du monde, carc'est une plateforme comportant plusieursséries cultes ainsi que des nouvelles, dontdes séries exclusives. C'est une plateformeinternationale et elle traduit dans plusieurslangues: français, espagnol, anglais...L'essai est gratuit le premier mois puisplusieurs abonnements sont proposés.Grâce à ses publicités fréquentes et visibles,Netflix est devenue une des plateformes destreaming les plus utilisées.

5-Dossier numérique

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"le Français Deezer se démarque avec 7 millionsd'abonnés payants, asssez loin de son concurrentSpotify et ses 87 millions d'abonnés payants. Deezermise sur le "Made in France" pour séduire le publicfrançais"

Il ne faut pas omettre Daylimotion qui est en pleinerenaissance, avec plus de trois milliards de vues par moisdans le monde en 2019.Il ne faut pas oubier le fameux YouTube, qui est aussi laplateforme mondiale de la diffusion et du partage gratuit devidéo en ligne avec un taux de 81 % des internautes françaisqui utilisent Youtube, et son 1 milliard de vues par jour.

Les adolescents y vont, car on y trouve des clips, des tutoriels, des sketchs, des démos,des moments insolites et mémorables ainsi que des interviews. On peut aussi y retrouverdes vidéos en 4K et en 360°.D'ailleurs,YouTube est devenue le deuxième moteur de recherche au monde aprèsGoogle, qui détient justement la plateforme. Les personnes peuvent s'abonner auxchaînes Youtube gratuitement, la chaîne ayant le plus grand nombre d'abonnés est T-Series avec un nombre d'abonnés de plus de 126 millions.Pour ce qui est des plateformes audio, le Français Deezer se démarque avec 7 millionsd'abonnés payants, asssez loin de son concurrent Spotify et ses 87 millions d'abonnéspayants. Deezer mise sur le "Made in France" pour séduire le public français. Sansoublier, qu'avec 53 millions de chansons, cette plateforme est le plus grand catalogue demusique du monde. Elle propose aussi des playlists originales, exclusivement disponiblessur Deezer.Pour ce qui est du streaming sur les réseaux sociaux, Instagram domine avec son milliardd'utilisateurs actifs mensuels en 2019. Cette plateforme privilégie les " influenceurs", dontles célébrités. Les utilisateurs se reconnectent plusieurs fois dans une journée. Grâce auxmises à jour récentes, il est dorénavant possible d'avoir divers contenus comme les IGTV,des vidéos pouvant aller de 1 min à 1h, sans compter les stories. Instagram propose denombreux services : les stories, les groupes de chats, les appels vidéo, les messagesvocaux, etc. Les adolescents ont tendance à s'orienter vers cette plateforme, car elle estrécente, ce qui fait sa popularité.Cependant, toutes les personnes ne vont pas sur des plateformes légales. Plusieurspersonnes utilisent constamment des plateformes illégales pour trouver des sériesimpossibles à trouver sur les sites légaux. Il y aussi ceux qui n'ont pas les moyens ou dontles parents ne veulent pas avoir un abonnement Netflix.

Elen, Sarah, Soumaiya

6-Dossier numérique

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Sobre, chic et simple, la mode aulycée

Les tendances de cette année au lycéevues par les élèves du Lycée MarcelPagnol.

Lorsque les élèves descendent avecprécipitation pour aller en récréation au lycéeMarcel Pagnol d'Athis-Mons, on se croiraitpresque à un défilé de mode.En effet, on peut très vite s'apercevoir dustyle vestimentaire de chacun, les tendancesactuelles et surtout, l'intérêt des lycéens pourles baskets. "Niveau chaussures, c'estJordan et Nike, pour les vêtements, je n'aipas spécialement de marque préférée, jemets de tout" explique Stency, élève deseconde.Aujourd'hui, il y a des styles pour tous lesgoûts : les sportifs, les gothiques, la modestreetwear style décontracté et l'indémodablestyle chic.

Évidemment, il y a aussi des élèves habillésde la même façon preuve que l’on se« recopie » et qu'il y a des modes quidominent. Même s'ils ont du mal à l'avouer,les jeunes lycéens se ressemblent et sonttoujours autant attirés par certaines grandesmarques de vêtements. Ils s’inspirent pourpouvoir faire mieux et espérer inspirer lesautres à leur tour. Le style de chacun révèlealors les personnalités de chacun. " Alorspersonnellement, je commence d’abord parassocier mes pantalons à mes hauts entenant compte des différentes couleurs. Maissachez que ce n’est pas la robe que vousportez qui compte, mais la vie que vousmenez en la portant " explique Rachel, élèvede première.

"Comme modèle, jechoisirais le joueur debasket James Harden,car ses tenues sont à lafois excentriques etahurissantes, mais celareste classe etgentleman" Ayman,élève au lycée MarcelPagnol

7-La vie au lycée

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Au niveau des chaussures la plupart deslycéens ont les même baskets mais ce n'estmanifestement pas la marque qui compte:"Je n'ai pas de marque préférée car pourmoi, chaque marque à sa particularité, peuimporte tout ce que je trouve beau je lemets" déclare Gédéon, élève en classe deseconde.Pratiquement tous les élèves portent de lamarque, mais cela ne semble pas être leplus important. "Alors pour moi, ce n'est pasimportant de porter de la marque parce queje trouve que c'est se donner une image;beaucoup de personnes portent de lamarque alors que cela ne signifie rien. Tupeux être bien habillé sans porter de lamarque et il y a ceux qui portent de lamarque de la tête aux pieds mais c’estmoche, du coup moi je préfére m'habillersobrement" poursuit Gédéon.

Parmi les magasins les plus fréquentés parles lycéens, on retrouve Bershka et Zarapour les filles. " Zara, c'est tellementclassique, propre et beau à porter!" IndiqueRachel.Et pour les garçons, on retrouve Nike. "Pourles t-shirts et les joggings, c'est Nike, pourles bombers, Pull and Bear" explique Ayman,élève de seconde.Au final, qu'est-ce qu'une tenue parfaite pourun lycéen ? "Les gens vont à l’école pourapprendre des choses et non pour faire desdéfilés de mode! Il faut savoir différencier lestenues à porter pour aller travailler et lestenues pour sortir avec ses copines aucentre commercial. Sachez que ce que vousportez reflète la façon de vous présenter aumonde, surtout qu’aujourd’hui, les contactsse font si vite. La mode, c’est un langage"répond Rachel.Gédéon semble du même avis :"Il n'y a pasde tenue parfaite, car chaque personnes'habille comme elle veut tant que cela luiplaît, en résumé une tenue qui nouscorrespond." "On voit la différence qu'il y aentre les élèves car chacun a sa proprepersonnalité et son propre style" expliqueAyman. " Pour moi, il ne faut pas que tut'habilles pour plaire à quelqu'un car ta tenuene te correspondra pas et tu ne seras pastoi-même".Les lycéens se rejoignent donc sur un point:le style vestimentaire, ça compte mais il n'y apas de règles.

Katia et Camille

8-La vie au lycée

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Chaque année, c'est la même chosepour les élèves: le stress, la peur defaire le mauvais choix... La sonnerievient de retentir au Lycée Marcel Pagnold'Athis-Mons. Les élèves rendent auprofesseur un sondage sur leurorientation. Le stress est visible dans leregard des élèves.Il faut désormais sedécider; ils prennent leur stylo et signent."Je suis stressé car c'est un choiximportant " explique Sébastien, élève deseconde.Certains élèves ayant déjà rendu la feuillereviennent sur leur décision. Dans laclasse, des élèves hésitent sur leur choixalors qu'il n'est pas définitif: cela n'estqu'un sondage au premier semestre.Au moment des derniers voeux, les choixsont faits mais quelques doutessubsistent.

9-La vie au lycée

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La grande galère del'orientation scolaire

Dès le début d'année, les élèves pensent à leur orientation, même s'ils nesavent pas forcément quoi faire ou comment s'y prendre. Ils ont souvent uneidée sur leur orientation et se projetent dans leur avenir pour voir à quoi celapourrait ressembler. "J'essaye de me projeter dans l'avenir pour voir quelsmétiers me correspondraient" raconte Emilie, élève de Seconde.

"Je suis stressé car c'est un choiximportant" Sébastien, élève de seconde

Pour l'orientation, il faut faire plein de recherches sur les spécialités afin de savoirlesquelles correspondent le mieux au profil des élèves sans qu'ils ne regrettent leur choix.Pour cela, il est possible de demander de l'aide aux professeurs, se renseigner surinternet en allant sur le site l'Onisep, sur Oriane.info ou encore des sites dugouvernement. Mais souvent, il y a deux types d'élèves, ceux qui savent déjà quoi faire etceux qui ne savent pas trop ou ont une idée un peu floue. "Je savais dejà pas ce que jevoulais faire avant, maintenant c'est pire" témoigne Théo, élève de seconde. Ainsi on peutvoir que ce n'est pas forcément évident de trouver son orientation; il faut faire desdémarches.

La réforme a modifié l'organisation des lycées : avant, il n'y avait que 3 options possiblespour la filière générale, S, ES ou L et une seule à choisir au final. Maintenant, c'est commeun repas: 3 spécialités à choisir parmi plusieurs en première, puis on en abandonne uneen terminale. De plus, le baccalauréat change également. Au lieu d'avoir une épreuvenationale en fin d'année de terminale, il y en aura plusieurs durant l'année de première etde terminale. Les sujets d'épreuves sont différents selon les lycées, puisque ce sont lesprofesseurs de chaque lycée qui les choisissent dans une banque de sujets.La réforme n'a pas eu de grand impact en ce qui concerne les filières technologiques.Néanmoins, la réforme semble compliquer le choix de tous les élèves qui hésitent encoreplus. "Je sais pas si je dois aller en générale ou en techno avec toutes ces réformes"témoigne Stéphanie, élève de seconde.Le conseil de classe arrive bientôt, les élèves n'étant pas satisfaits de leur orientationauront la possibilité de faire appel pour essayer de trouver une orientation correspondant àleur profil.

Corentin, Joao, Mickaël.

10-La vie au lycée

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Les secrets de la plus ancienne bijouterie del'Essonne

De nos jours, les bijoux onttous une histoire différente.Les joilliers s'inspirent de lavie des gens afin de leurconcevoir un bijou unique,rien que pour eux.

Devant la bijouterie Garcia, dans la ruepiétonne se trouvant à Juvisy-sur-Orge, lespassants sont éblouis par une vitrine et unefaçade flamboyantes. À l'entrée, le son d'unecloche retentit à l'arrivée d'un nouveau client.Sur le comptoir, des gourmandises au goûtchocolat avec un emballage couleur or,comme les joyaux les entourant. De plus, lachaleur de l'intérieur se fait ressentir etréchauffe l'atmosphère et le parfum de labijouterie se fait sentir dans toute la pièce.Installée depuis un siècle à dans la granderue de Juvisy, la bijouterie Garcia,auparavant nommée Pignolet, est uneinstitution. Le patron de la bijouterie ayanttravaillé plusieurs années avec le groupeHistoire d'Or, il a pu racheter une de leursboutiques et par la suite développer cetteaffaire. Avant cela, il a commencé à travaillerdès son jeune âge dans le groupe Histoired'Or.

11-Ça se passe près du lycée

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Cette bijouterie travaille avec des marquesluxueuses. Pourtant, malgré la qualité deleurs bijoux, beaucoup de clients s'oriententvers les centres commerciaux. " Je parssouvent au centre commercial et je passesouvent devant des bijouteries à chaque foisque j'y vais. Personnellement, je vois pas ladifférence entre la bijouterie du quartier et labijouterie du centre commercial. Il y a desbijoux de grandes marques. L'ancienneté nefait pas tout et puis je cherche des bijoux à lamode pour ma femme, je ne m'y connais passur les trucs comme ça " témoigne unhabitant de Juvisy-sur-Orge.Mais il reste toujours des clients réguliers.De plus, le bouche-à-oreille et le site de laboutique leur fait de la publicité et peuventramener de nouveaux clients.

Certains clients, très fidèles à leurs bijoutiersrestent souvent en contact avec lui pourpouvoir créer de nouvelles choses. "Lebijoutier, en tant que professionnel, prendl'histoire de chaque client pour pouvoir leurcréer des designs originaux. Je viens danscette bijouterie, car les joilliers et bijoutiersprennent en compte l'histoire personnelle dechaque client pour pouvoir faire un bijouunique et qui leur plaît" raconte Sophie, unecliente régulière qui aime faire plaisir à sesproches en faisant des cadeaux originaux.Une bague avec une médaille, quireprésente quelque chose qui a été gagnéou bien un collier avec une phrase trèssymbolique sont autant d'exemples de cesbijoux uniques.Toutes ces petites choses que les bijoutiersprennent en compte font que certains clients,comme Sophie, préfèrent se déplacer pouracheter dans cette bijouterie plutôt qued'acheter un bijou qui n'a aucune histoire ouaucun symbole. La maison de Tounaire estune marque de bijouterie connue qui travailleavec la bijouterie Garcia. Son bijou le pluscelèbre, qui est dans toutes les vitrines de laboutique Garcia, représente trois temps sousforme de trois figures; le carré remémore lepassé, le triangle exprime le présent et lerond évoquant le futur. La bague la pluspopulaire est liée à la marque Tournaire etreprésente l'observatoire CamilleFlammarion, créé en l'honneur de cemonument fondé en 1883 par l'astronome dumême nom à Juvisy-sur-Orge.Derrière chaque bijou, se cache une histoire!Les clients se retrouvent dans ces bijoux, carils peuvent se faire faire leurs propresdesigns de bijoux afin de raconter leurpropre histoire.

Emma, Esma et Yamina.

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Bouffe à deux pas de tonlycée

Les bons plans des restosintéressants à proximité de notreétablissement !

8h15 , la sonnerie sonne les lycéensse demandent où ils vont manger cemidi. Manger à la cantine ou mangerdehors ? Le choix est vite fait. Surtoutque le choix à 15 minutes du lycée esttentant entre O'tacos, Chicken Squareet McDonald's.Nos journalistes se sontrendues sur place pour expliquer lesuccès de ces chaînes de restaurantsfast-food.

" Je préfère manger aurestaurant car je peux êtreaccompagné de mes amiset le fait de manger de lamalbouffe me fait plaisir"témoigne une lycéenneadepte du ChickenSquare.

Plutôt que de restercloîtrés au lycée,beaucoup de lycéenspréfèrent aller à ChickenSquare, dans la Granderue, à eux pas de laGare de Juvisy

13-Ça se passe près du lycée

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Les stratégies utilisées par les restaurantspour attirer les jeunes sont les couleurs. "Nous avons choisi le rouge car cela fait plusle style fast food Américain" expliquel'employé de Chicken Square. Le choix deproduits halal et végétariens permet deproposer des menus pour tout le monde.La musique semble aussi une stratégie pourattirer les jeunes. "Nous mettons desmusiques qu'ils écoutent, style rap, etc",explique un employé de O'Tacos. À choisirentre la cantine et le fast-food, les lycéenspréfèrent la plupart du temps manger lamalbouffe malgré les recommandations deleurs parents: " je préfère manger aurestaurant car je peux être accompagné demes amis et le fait de manger de lamalbouffe me fait plaisir" témoigne unelycéenne adepte du Chicken Square.

Govarthinie, Petronie, Sayanthini.

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Le retour des danses

traditionnelles

insulaires

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" Cette association est avant tout unehistoire de famille. C'est grâce à mon

père que j'ai pris la décision de lafonder", raconte Sandra

Les premières notes de musiqueretentissent, et les premiers pas de danseclaquent sur le sol. Les danseuses, de lacadette à la doyenne, sont toutesenthousiastes et les chorégraphiess'enchaînent." Nous les faisons toutesensemble, mais parfois, il arrive quecertaines filles nous proposent une musiquequi leur tient à cœur et nous la faisons aussi.Chacune propose ses idées", expliqueSandra, responsable du groupe Sofé séga àGrigny dans l'Essonne.La présidente de l'association rajoute"Effectivement, ce sont des danses qui sedansent en bougeant et en roulant les reins."Le Maloya reste beaucoup plus brut (danseet musique) et les mouvements sont plusrapides, contrairement au Séga qui estbeaucoup plus doux à l'oreille et il se dansemoins rapidement avec des mouvementsmoins saccadés et plus lents." Cetteassociation est avant tout une histoire defamille. C'est grâce à mon père que j'ai pris

la décision de la fonder", raconte Sandra. Eneffet, le père Sandra en avait lui-même crééune lorsqu’elle était petite. "Les dansestraditionnelles m'ont toujours passionnée.C'est donc pour cela qu'en 2004, je décided'ouvrir ma propre association avec monmari sous le nom de "Nou tout ensenmb" quisignifie tous ensemble", explique Sandra."Au niveau de l'organisation des inscriptions,les personnes intéressées peuvent venirassister à un cours afin de voir si ça leur plaîtréellement. Si c'est le cas, on leur donne unefiche d'adhésion pour finaliser les inscriptionset ils nous donnent les cotisations", rajouteÉrica, un membre de l'organisation. Uneseule déception pour Sandra, le manque degarçons. Selon elle, les garçons ont du mal àvenir dans ce type de d'association, enpensant que c'est réservé uniquement auxfilles "ce qui est totalement faux", affirme-t-elle.

Le groupe Sofé Séga pratiquele maloya et le séga qui sontdes genres musicaux et destypes de danses. Le Maloya estoriginaire de l'île de la Reunion,il se jouait et se dansait àl'époque de l'esclavage, unemanière de s'exprimer. Le Ségaest originaire desMascaraignes: l'île Maurice, l'îlede La Réunion et Rodrigues,Seychelles, Agaléga, Saint-Brandon, îles Chagos etd'autres îles de l'Océan Indien.Cependant, il y a des variantesselon les îles.

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"Suite aux inscriptions, les adhérents peuvent directementassister aux cours. Ces derniers ont lieu tous les vendredisà 18 h 30 et finissent entre 20h30 et 20h45, mais il arrivequ'ils finissent plus tard; dans ce cas là nous prévenonsles partcipants avant ou leurs parents pour les mineurs."

De la flexibilité sur l'assiduité

"Nous ne sommes pas exigents au niveau del'assiduité et de la ponctualité ", comme leprécise l'une des responsables, "il arrive qu'ily ait des absences." Cela arrive quandcertains adhérents travaillent et ne peuventpas toujours être présents, et puis les courscommencent à 18h30 alors que certainesfinissent les cours ou d'autres le travail. Noussommes bien conscients que toutes les fillesne pourront pas être là à 18h30, notammentparce que c'est une heure de pointe et qu'il ya parfois des grèves " ajoute Eric, leprésident de l'association.

Un fort esprit de groupe

"Pendant leur cours, nous répétons leschorégraphies et nous en créons denouvelles toutes ensemble, l'esprit de groupeest bien présent !" nous confie Fiona, unmembre du groupe particulièremententhousiaste. Une des danseuses nousexplique que les prestations sont vraimentbien réalisées et qu'elles ne sont obligées derien. C'est en fonction de leur disponibilité,mais surtout de leur envie. Toutes racontentmême qu'elles sont très pressées de montersur scène pour la première fois malgré lestress. "J'en avais les mains moites",confesse une de ces danseuses novices. Lerenouveau des danses traditionnelles estdonc en marche, des danses qui reviennentà la mode chez les plus jeunes et qui font lagloire et le plaisir des plus âgés.

Coumba, Gamze, Nadia, Stency.

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