l RÉFLEXION Plaidoyer pour une réforme de l’Islam filePhotos : NewPress Le Bonjour du «Soir»...

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Photos : NewPress Le Bonjour du «Soir» Je connais la chanson : tout ce que tu sais est que tu ne sais rien ! Ta tête est un vieux tourne-disque qui fait hurler Jean Gabin et tous les autres et ça chuinte comme une pluie d’automne sur les vitres du café douillet du Quartier latin. Le blues se réveille au son des fanfares et dans les lumières de Noël. L’Algérie, c’est quoi, c’est qui ? C’est là-bas, derrière la mer, une montagne, un ciel, un village… un vieillard qui tousse sa colère contre la sécheresse qui brunit sa terre. C’est un soleil nouveau qui brûle même en novembre. S’il n’y avait pas le terrorisme et ces restes de GSPC mélangés à des bouts d’Al-Qaïda flambés au Daesh, nous ferions des miracles avec ce soleil fou : nous en vendrions par paquets colorés à tous les visages pâles de chez toi et des environs ! L’Algérie, pour toi, c’est un aéroport ! Un voyage entre le dernier film sur les Champs-Elysées et le pot à La Madrague. Tu connais Chebli ? Et Bensekrane ? Et Mekla ? Et Zribet-El-Oued ? Et Meskiana ? Mais pourquoi aller aussi loin ? Tu y vas encore chez le «Roi de la loubia», rue Tanger ? Non ! Ça fait ringard, dégradant… Ce n’est plus de ton niveau, toi le Parisien, l’aristocrate… C’est ta vie, tu es libre de la mener comme tu veux et, selon les normes, c’est toi qui as raison. Et tu seras toujours le bienvenu ! Mais ne nous méprise pas : dans nos petites vies grillées par le soleil, il y a aussi du bonheur. Je sais, je sais… Il ne vaut pas celui qui court sur la plus belle avenue du monde, mais il nous convient. Quand mon regard se perd dans l’ocre de la steppe avec ces lointaines murailles bleuâtres de l’Atlas saharien, j’ai l’impression de voir onduler des vagues des résistants dans l’océan houleux de notre histoire millénaire. Tu n’aimes pas que j’attaque l’Union européenne ? Moi, je n’aime pas qu’on sous-estime la grandeur de l’Afrique ! Bruxelles est une calamité européenne et non algérienne ! Je suis encore fidèle à nos Aguellid et je pense à eux en ce moment où je débarque à Hippone, la ville vieille de 3 000 ans où ils venaient en villégiature ! [email protected] LUNDI 24 NOVEMBRE 2014 - 1 er SAFAR 1437 - N° 7338 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l RÉFLEXION Plaidoyer pour une réforme de l’Islam Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 6 et 7) l SAHARA OCCIDENTAL «Introduction des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso dès 2015» PAGE 24 l ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN TUNISIE l CAISSES DES ASSURANCES SOCIALES Des députés alertent sur le risque de faillite PAGE 5 FLN Spleen d’automne… Pourquoi Saâdani ne convoquera pas le comité central l La bataille entre Amar Saâdani et ses contestataires pour le contrôle de l’appareil de l’ex-parti unique s’accentue crescendo, à mesure qu’approche l’échéance décisive de la tenue du 10 e congrès. Imposé de force, à la surprise générale, comme secrétaire général du Front de libération nationale par Abdelaziz Bouteflika, le 29 août 2013, Amar Saâdani n’a qu’une seule obsession, depuis : s’offrir un semblant de légitimité, via un congrès entièrement acquis. D’où «la restructuration organique» en cours. PAGE 3 Photo : DR Une participation en deçà des attentes PAGE 24

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Le Bonjour du «Soir»

Je connais la chanson : tout ce que tusais est que tu ne sais rien ! Ta tête est unvieux tourne-disque qui fait hurler JeanGabin et tous les autres et ça chuintecomme une pluie d’automne sur les vitresdu café douillet du Quartier latin. Le bluesse réveille au son des fanfares et dans leslumières de Noël. L’Algérie, c’est quoi,c’est qui ? C’est là-bas, derrière la mer,une montagne, un ciel, un village… unvieillard qui tousse sa colère contre lasécheresse qui brunit sa terre. C’est unsoleil nouveau qui brûle même ennovembre. S’il n’y avait pas le terrorismeet ces restes de GSPC mélangés à desbouts d’Al-Qaïda flambés au Daesh, nousferions des miracles avec ce soleil fou :nous en vendrions par paquets colorés àtous les visages pâles de chez toi et desenvirons !L’Algérie, pour toi, c’est un aéroport !

Un voyage entre le dernier film sur lesChamps-Elysées et le pot à La Madrague.Tu connais Chebli ? Et Bensekrane ? EtMekla ? Et Zribet-El-Oued ? Et Meskiana ?Mais pourquoi aller aussi loin ? Tu y vasencore chez le «Roi de la loubia», rueTanger ? Non ! Ça fait ringard,dégradant… Ce n’est plus de ton niveau,toi le Parisien, l’aristocrate…C’est ta vie, tu es libre de la mener

comme tu veux et, selon les normes, c’esttoi qui as raison. Et tu seras toujours lebienvenu ! Mais ne nous méprise pas :dans nos petites vies grillées par le soleil,il y a aussi du bonheur. Je sais, je sais…Il ne vaut pas celui qui court sur la plusbelle avenue du monde, mais il nousconvient. Quand mon regard se perd dansl’ocre de la steppe avec ces lointainesmurailles bleuâtres de l’Atlas saharien,j’ai l’impression de voir onduler desvagues des résistants dans l’océanhouleux de notre histoire millénaire. Tun’aimes pas que j’attaque l’Unioneuropéenne ? Moi, je n’aime pas qu’onsous-estime la grandeur de l’Afrique !Bruxelles est une calamité européenne etnon algérienne ! Je suis encore fidèle ànos Aguellid et je pense à eux en cemoment où je débarque à Hippone, la villevieille de 3 000 ans où ils venaient envillégiature !

[email protected]

LUNDI 24 NOVEMBRE 2014 - 1er SAFAR 1437 - N° 7338 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

4

l RÉFLEXION

Plaidoyer pour uneréforme de l’Islam

Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 6 et 7)

l SAHARA OCCIDENTAL«Introduction des droits

de l’Homme dans la missionde la Minurso dès 2015» PAGE 24

l ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLESEN TUNISIE

l CAISSES DES ASSURANCESSOCIALES

Des députésalertent sur le

risque de faillitePAGE 5

FLN

Spleend’automne…

PourquoiSaâdani neconvoquera

pas le comitécentral

l La bataille entre Amar Saâdani et ses contestataires pour le contrôle del’appareil de l’ex-parti unique s’accentue crescendo, à mesure qu’approche

l’échéance décisive de la tenue du 10e congrès. Imposé de force, à lasurprise générale, comme secrétaire général du Front de libérationnationale par Abdelaziz Bouteflika, le 29 août 2013, Amar Saâdani n’a

qu’une seule obsession, depuis : s’offrir un semblant de légitimité, via uncongrès entièrement acquis. D’où «la restructuration organique» en cours.

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Une participationen deçà des

attentes PAGE 24

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 57,71%

Non :36,91%

Sans opinion :5,37%

Pensez-vous que leministère de l’Educationnationale devrait revoirprofondément le cahier

des charges desétablissements sco-

laires privés ?

Résultat sondage

La tenue des élections présidentielles en Tunisie marque-t-elle pour vous lafin de la phase d’instabilité politique dans ce pays ?

C o n n a i s s e z - v o u sC o n n a i s s e z - v o u sKalthoum Kennou ? Non ?Kalthoum Kennou ? Non ?Tu ne vois vraiment pas ?Tu ne vois vraiment pas ?Eh bien, moi non plus !Eh bien, moi non plus !C’est une magistrate tuniC’est une magistrate tuni--s i e n n e , p r é s i d e n t e d es i e n n e , p r é s i d e n t e d el’Association des magisl’Association des magis --trats, qui a décidé de setrats, qui a décidé de sejeter dans la bataille de lajeter dans la bataille de laprésidentielle en Tunisie.présidentielle en Tunisie.Ses chances sont mincesSes chances sont mincesface à des poids lourdsface à des poids lourdscomme Moncef Marzouki,comme Moncef Marzouki,B é j i C a ï d E s s e b s i e tB é j i C a ï d E s s e b s i e tHamma Hammami , ma isHamma Hammami , ma iscette personnal i té indécette personnal i té indé --pendante veut faire paspendante veut faire pas--s e r c e m e s s a g e : « L as e r c e m e s s a g e : « L af e m m e t u n i s i e n n e p e u tf e m m e t u n i s i e n n e p e u te n t r e r e n c o n c u r r e n c ee n t r e r e n c o n c u r r e n c eavec les hommes dans lesavec les hommes dans lespostes de décision polipostes de décision poli --tique.» tique.»

La candidature d ’uneLa candidature d ’unefemme rappe l le tou t defemme rappe l le tou t dem ê m e q u e , g r â c e àm ê m e q u e , g r â c e àBourguiba, la femme tuniBourguiba, la femme tuni--s ienne ava i t acqu is l ess ienne ava i t acqu is l esdro i ts les p lus avancésdro i ts les p lus avancésd e s p a y s d ’ A f r i q u e d ud e s p a y s d ’ A f r i q u e d uNord et que ces droits ontNord et que ces droits ontchancelé après la chute dechancelé après la chute deBen Al i . Une magistrateBen Al i . Une magistratebriguant la magistraturebriguant la magistratures u p r ê m e ? C ’ e s t s a n ss u p r ê m e ? C ’ e s t s a n sdoute plus que cela quedoute plus que cela quereprésente la candidaturereprésente la candidaturede Kalthoum Kennou.de Kalthoum Kennou.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

DIGOUTAGESource

de femmes

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Suite à l’affaire de ce magistrat d’Alger dont le train de vie dépassecelui de pas mal de grosses fortunes d’Algérie, ce dernier a été destina-taire d’un questionnaire envoyé par le service concerné afin des’expliquer sur cette richesse affichée ostentatoirement sur sapage Facebook alors même qu’il ne bénéficie d’aucune renteou d’un soudain héritage. Depuis, ce magistrat n’a plus étéinquiété par sa tutelle. Affaire classée ?

Nouveau barèmeLe classement national des établisse-

ments scolaires en fonction des résultatsobtenus par les élèves n’obéira désor-

mais plus aux mêmes cri-tères. La ministre del’Education compteprendre en compte denouveaux paramètres.

Désormais, les chefsd’établissement seront

jugés sur leur capacité d’in-tégrer des enfants aux

besoins spécifiquesdans des classesdites «normales».

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Lundi 24 novembre 2014 - Page 2

InquiétudesLes émeutes touchant certains quartiers de

la capitale suscitent l’appréhension des habi-tants, notamment ceux de Bab-el-Oued etBouzaréah. Ils redoutent ainsi la fermeturedes routes à la dernière minute et surtout l’ar-

rêt des moyens de transport. Cela aété le cas la semaine dernière

pour des habitants deBouzaréah et des hauteurs deBab-el-Oued, qui se sont vuempêchés d’accès à la station

du téléphérique par desgroupes de jeunes

manifestants.

Affaire classée ?

Le Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 3Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - En revoyant le nombredes mouhafadhas à la hausse eten optant pour le mode de dési-gnation des responsables des-dites mouhafadhas, Saâdani necherche en réalité, comme l’accu-se d’ailleurs l’un des leaders de lacontestation, AbderrahmaneBelayat, «qu’à se constituer uneclientèle en prévision du pro-chain congrès». De 54 , l’on en est , aujour-

d’hui, à 74 mouhafadhas alorsmême que l’opération «restruc-turation» est toujours en cours.«Il ne faut pas se faire d’illusion: à terme, l’on aura affaire à des

congressistes tous désignés parAmar Saâdani, du moins dansleur écrasante majorité, et lecongrès ne sera, dès lors,qu’une simple formalité pourlui», commente une source bienau fait des arcanes du plusvieux parti d’Algérie. Et pourmieux réussir ce parfait faitaccompli, Amar Saâdani auratout prévu, notamment en sup-primant toute étape «orga-nique» intermédiaire avant laconvocation du congrès. Enl’occurrence, «il ne sera pasprocédé à la convocation d’unesession du comité central, d’icilà», nous confie-t-on de source

sûre. Plusieurs raisons moti-vent ce choix. Il y a d’abord lefait que le comité central étantune instance souveraine, il a laprérogative d’élire ou de retirer

confiance au secrétaire général.Du moins, c’est ce que pré-voient les textes du parti.Ensuite, il y a lieu de préciserque le comité central est l’ins-

tance habilitée à se prononcersur les cas disciplinaires. Ainsi, pour, précisément,

exclure un membre, le secrétai-re général ne peut que prendre,dans un premier temps, unemesure conservatoire enverslui, en procédant au gel de sesactivités au sein du parti, via lacommission de discipline et ce,jusqu’à la réunion du comitécentral qui se prononcera défini-tivement sur le cas en question.Or, il convient, en l’espèce, derappeler que Amar Saâdani aprocédé, depuis quelques mois,au «gel» des activités de huitparmi ses plus farouches adver-saires, notamment Abderra-hmane Belayat, Kassa Aïssa,Daâdoua Layachi, pour ne citerque ceux-là. L’objectif de Saâdani, en ne

convoquant pas le comité cen-tral avant le congrès, est de lais-ser leurs cas «pendants» ce quiles exclut, de fait, de participerau congrès.

K. A.

FLN

Pourquoi Saâdani ne convoquera pas le comité central

La bataille entre Amar Saâdani et ses contestatairespour le contrôle de l’appareil de l’ex-parti unique s’ac-centue crescendo, à mesure qu’approche l’échéancedécisive de la tenue du 10e congrès. Imposé de force, àla surprise générale, comme secrétaire général du Frontde libération nationale par Abdelaziz Bouteflika, le 29août 2013, Amar Saâdani n’a qu’une seule obsession,depuis : s’offrir un semblant de légitimité, via un congrèsentièrement acquis. D’où «la restructuration organique»en cours.

LES PARTIS PRO-POUVOIR DÉSAVOUENT LE FLN ET S’ALIGNENTSUR L’INITIATIVE DU FFS

Les lignes bougent à l’intérieur du système Alors qu’Amar Saâdani entre-

prenait de mobiliser pour unbouclier commun contre l’op-position et en faveur du prési-dent Abdelaziz Bouteflika, lespartis pro-pouvoir, à l’exemplede Taj et l’ANR, semblent mieuxse reconnaître dans ladémarche dite consensuelle duFFS. Amar Ghoul a particulière-ment désavoué et dans despropos tranchants le SGcontesté du FLN.

Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Intrigante sortie médiatique du présidentdu parti «Tajamoue Amel Jazaïr», avant-hier, samedi, à Alger. Dans une déclaration rapportée dans

l’édition d’hier, du quotidien Liberté, AmarGhoul n’a pas lésiné sur les mots, pourafficher sa position quant à la propositiond’Amar Saâdani de constituer un frontcommun pour contrecarrer la CNLTD :«Ce qui nous réunit avec le FLN est clair,mais nous ne voulons pas créer un bloccontre un autre, ni un clan contre unautre.» Une démarche qu’il soupçonne même

susceptible de quelque «dérapage» etpouvant mener à l’«affrontement». Undésaveu loin d’être anodin, puisque lepropos «ce qui nous réunit avec le FLNest clair», s’avère lourd de sens. En d’autres termes, le FLN et Taj sont,

certes, autour d’Abdelaziz Bouteflika,mais désormais chacun le servira à samanière, et dans l’alliance qui lui sied.Plus encore, puisque celui qui est égale-ment ministre des Transports, est alléjusqu’à médire de la démarche de sonex-coéquipier dans la campagne électo-

rale de l’actuel président, lors des prési-dentielles d’avril 2014. En même temps,Amar Ghoul, dit tout le bien qu’il pensede l’initiative de consensus du FFS, qu’iljuge «rassembleuse», appelant les diffé-rents acteurs de la scène politique natio-nale à y adhérer. Aussi, ce n’est certainement pas for-

tuit, si Amar Ghoul renonce à son projetde conférence nationale sur le consen-sus pour consolider les consultationsd’Ahmed Ouyahia, autour de la révision

de la Constitution, pour s’aligner sur uneinitiative plus récente que la sienne. Avec la position similaire de l’Alliance

nationale républicaine de BelkacemSahli, quoique exprimée à travers despropos moins crus, le même jour samedi,le doute est désormais permis sur le rôleque sera appelé à jouer le FLN dansl’avenir. Une telle précipitation des partis pro-

pouvoir à rejoindre la démarche du FFS,tout en tournant le dos à l’initiative d’un

Amar Saâdani dont la légitimité est large-ment contestée, peut dénoter d’une som-mation venant d’en haut. Le FLN ne se voit-il pas retirer son

rôle de fil conducteur des partis pro-sys-tème, pour le céder au plus vieux parti del’opposition qui, à chaque fois, reformulesa prédisposition à «mettre sa légitimitéhistorique au service du pays». Commequoi, à chaque situation d’impasse poli-tique son… cheval de bataille.

M. M.

APRÈS 77 JOURS DE GRÈVE

Les intendants trancheront aujourd’hui

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - Les intendants persis-tent dans leur mouvement deprotestation. Avec 77 jours dedébrayage, ils s’approchentdu plus long mouvement degrève dans le secteur del’éducation, celui du Cnapest(Conseil national autonomedes professeurs de l'enseigne-ment secondaire et technique)en 2003 qui a duré trois mois.Affiliée à l’Unpef (Union

nationale des personnels del’éducation et de la formation),la commission des intendantstiendra son assemblée géné-rale aujourd’hui. Il sera ques-

tion de décider de nouvellesactions à entreprendre «sanspour autant tenir compte desmenaces de la ministre». Dépité par la décision de

ponction sur salaire décidéepar le ministère, le présidentde la commission des inten-dants, Mustapha Nouaouria,qualifie cette mesure d’«injus-tice». «Pourtant, noussommes présents dans nosétablissements et nous pou-vons rattraper l’intégralité denotre travail après la reprise»,dit-il. Il estime ainsi, que laministre a été «malconseillée» sur ce dossier.

Dans leur entêtement, lesintendants continuent à exigerla prime de l’indemnité d’ex-périence pédagogique, leurprincipale revendication.«Depuis 1991, le statut parti-culier de l’éducation fait réfé-rence à l’indemnité d’expé-rience pédagogique.Seulement, les intendants ontété exclus et ne bénéficientpas de cette prime bien qu’ilssoient dans la pédagogie»,explique-t-il. Ils revendiquent également

la prime de responsabilité etde caisse. Une prime qui, pré-cise-t-on, «existe chez lescomptables publics mais pasà l’éducation». Autre revendication : l’inté-

gration des deux corps ASE(adjoint du service écono-

mique) et ASEP (adjoint duservice économique principal)au grade de sous-intendants.Un point sur lequel la tutelleest d’accord mais attend l’ac-cord de la Fonction publique,souligne-t-on encore. Les intendants demandent

aussi la révision de l’arrêté829 qui définit les préroga-tives et fonctions des inten-dants. Selon la commissiondes intendants, cet arrêté secontredit avec la loi 90-21relative à la comptabilitépublique. «Cette loi stipuleque la responsabilité desinventaires est liée à l’ordon-nateur alors que l’arrêtéconfie cette tâche à l’inten-dant», cite-t-on à titred’exemple.

Ry. N.

Abderrahmane Belayat, un farouche adversaire de Amar Saâdani.

En grève depuis 77 jours, les intendants ne comp-tent pas faire marche arrière. Seule l’assemblée géné-rale de leur commission prévue aujourd’hui permettrade déterminer la suite à donner à leur mouvement deprotestation.

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Le Soir d’Algérie : Commentappréciez-vous la situation dupays en ce mois de novembre oùl’Algérie fête le soixantièmeanniversaire du déclenchementde la guerre de Libération natio-nale ?Moulay Chentouf : Cet anni-

versaire n’est malheureusementpas fêté dans la liesse populaire.Notre peuple, modèle de courageet d’héroïsme dans sa lutte de libé-ration, est aujourd’hui un peuplesous tutelle, broyé par un systèmequi l’écrase. Au lieu d’inscrirel’Algérie dans la perspective d’undéveloppement réel et d’associerla société à l’effort de constructiondu pays, le système a marginaliséles compétences nationales etenglouti des sommes considé-rables dans des opérations com-merciales d’importation dont le seulobjectif est d’assurer la paix socia-le.

L’Algérie ainsi, est devenue pro-gressivement un déversoir de mar-chandises. Le pays se retrouveaujourd’hui dans une telle dépen-dance qu’il importe l’essentiel dece qu’il consomme au quotidien

En fait, l’Algérie est plombée deplus en plus par un système quil’enferme dans des choixcontraires aux intérêts de la nationet où l’opacité institutionnelle, lacorruption et l’économie informellel’ont conduit au délitement del’Etat. L’Algérie est aujourd’huiincapable à faire émerger une éco-nomie productive, créatrice derichesses, basée sur des normesde fonctionnement modernes etdes critères de rationalité.

Le pouvoir actuel a cédé à lafacilité du carnet de chèques etcassé les ressorts par lesquels lepays aurait pu se construire. Il aacculé l’Algérie à une impasse his-torique par la conduite chaotiquedes affaires publiques, la ruine deson agriculture et la destruction deson industrie. Fragilisé par uneéconomie totalement extravertie etsans valeur ajoutée, le pays estvulnérable de tous les points devue et son avenir incertain. Achaque instant, il est à la merci del’effondrement sans qu’il n’ait lapossibilité de rebondir car le paysn’existe pour une large part quepar la grâce des recettes tirées deshydrocarbures. Il suffirait d’ailleursque le prix du baril continue à chu-ter pour que l’Algérie revive dans lemeilleur des cas le scénario catas-trophe du milieu des années 1980.

Nos jeunes veulent un autreavenir, pas celui de la rente qui meten jachère leurs projets pour le res-tant de leurs jours, mais celui quiles met en capacité de rêver, quiinterpelle leur intelligence, solliciteleurs initiatives et les associe àl’élan d’une nation entière pourdessiner de leurs propres mainsleur destin. Ils ne veulent plus êtrebiberonnés mais édifier une socié-té moderne, démocratique socialeet laïque, où ils seront des citoyensà part entière.

Nos moins jeunes, ayant vécules souffrances de la guerre,savent mieux que quiconque cequ’il a fallu consentir de sacrificespour que l’Algérie arrache l’indé-

pendance dans le respect de sonintégrité territoriale. Aujourd’hui, lerisque d’implosion du pays les tour-mente et n’ont qu’un vœu : quitterce monde dans une Algérie unie etréconciliée avec son peuple.

Les anciens membres du Particommuniste algérien d’origineeuropéenne sont plus que des«amis de l’Algérie». Ce ne sont pasdes étrangers mais des nationauxqui n’ont pas à être discriminés enrefusant de les considérer pleine-ment comme des citoyens algé-riens.

Mais comment se fait-il que lePLD soit absent de la scène poli-tique ?

Je ne sais pas quelle est lasignification réelle que vous don-nez à l’absence du PLD, mais per-mettez-moi de vous rappeler lecontexte pour répondre objective-ment à votre question.

A partir du moment où l’accessi-bilité aux médias lourds est totale-ment verrouillée par le pouvoir etque l’épée de Damoclès des pour-suites judiciaires pèse sur la têtedes journalistes, il va de soi que lePLD ne peut espérer qu’une placeanecdotique au sein des médiasalgériens. Les partis du pouvoir etleur cour quant à eux ont tous lesprivilèges pour s’y tailler la part dulion. C’est pourquoi l’audience d’unparti ne se mesure pas à la fré-quence de ses passages à la télé-vision ou bien au nombre d’articlesqui lui sont consacrés dans la pres-se ? Loin s’en faut !

Venons-en maintenant au fonddes choses et en particulier aucontenu de ce qui est commentéces dernières semaines par lesmédias. Un tapage médiatique estfait sur les «grosses cylindrées» del’échiquier politique qui se retrou-vent en «conférences» pourconstruire soi-disant «une alternati-ve au pouvoir actuel» mais qu’enest-il vraiment ?

En réalité, la vie politique enAlgérie est biaisée : les partis poli-tiques ne sont pas la traductiond’un scrutin démocratique mais lerésultat d’arrangements concoctésau sommet et leur existencedépend essentiellement de la tireli-re du pouvoir. Leur fonction uniqueest de rouler pour l’agenda du pou-voir et donner l’illusion d’une viepolitique démocratique mais qui ycroit ? Nous sommes dans la ges-ticulation politicienne. La pluralitédes sigles n’est pas dans ce casune richesse et la frénésie qui s’estemparée de la classe politiquen’est que factice. Comment est-ilpossible à une classe politique alié-née au pouvoir de créer les condi-tions de son départ quand celle-ciest sa caisse de résonance etqu’elle agit au doigt et à l’œil duprince ?

Pourquoi le PLD n’est pasencore un parti agréé ?

Votre question prend tout sonsens lorsqu’elle est posée dans lecadre d’un Etat démocratique res-pectueux des lois. Voyez-vous, cepouvoir ne respecte même pas sespropres lois et peut y compris frap-per d’interdiction toute organisation

politique déjà légalisée qui oseraitrompre le «contrat» d’allégeance.L’Algérie n’est pas un Etat de droitet au-delà, elle se débat dans lacrise la plus grave de son histoire.Le dépassement de cette crise, ànotre sens, passe par la dissolutionde toutes les institutions du pays ycompris celle du syndicat maison«UGTA» et de la classe politique età partir de là, la question de l’agré-ment devient pour nous sans objet.

Mais comme je viens de vous ledire, en dernier ressort, le pouvoirne reconnaît que les partis quiémargent sur ses ardoises si bienque «l’opposition» est en fait uneopposition cooptée. Le PLD tient àson autonomie politique et nousestimons qu’il est de notre devoirde dire à notre peuple les chosestelles qu’elles sont. Nous payonstrès cher cet exercice de véritémais il ne peut se faire que si lePLD a les mains libres.

Une grande première se pro-duit en Algérie : le dialogue s’estinstauré entre partis islamisteset démocrates. Ne pensez-vouspas que cette convergence estune garantie pour produire unealternative crédible au pouvoiractuel et sortir de la crise ?

Pour répondre rapidement àvotre question, je suis tenté devous dire que la démarche que l’onpropose aujourd’hui est une recetteéculée mais qu’elle n’a jamaisabouti et ne pourra jamais aboutir.On nous ressort un Sant’Egidioréchauffé mais qui se déroule cettefois-ci sous nos yeux à Alger. Déjà,d’un point de vue tactique, cettedémarche est suicidaire. Commentpeut-on peser sur le rapport deforce national quand les démo-crates se présentent en rivaux surla scène politique ??!!

Par ailleurs, il ne s’agit pas dechanger de pouvoir mais de refon-der les bases sur lesquelles doit sereconstruire ce pouvoir. Le FFS etle RCD commettent deux erreursgravissimes : premièrement, ilssous-estiment le danger islamisteet celui du système ; deuxième-ment, ils pensent à tort représenterà eux seuls toute la mouvancedémocratique. Peut-on dire raison-nablement aujourd’hui que l’isla-misme est en déclin ? Evidemment

au plan militaire, celui-ci n’a pas enAlgérie les capacités de nuisancedes années 1990 mais la situationsécuritaire est très fragile et peutbasculer de nouveau dans le rougevu les attaques quotidiennescontre les forces de sécurité et ledernier assassinat spectaculairede l’otage français. Par ailleurs, ànos frontières, l’important arsenallibyen est tombé entre les mainsd’Al-Qaïda et au Moyen-Orient unenouvelle menace est née : l’«Etatislamique». Ce qui a radicalementreconfiguré le rapport de forcedans la région sinon commentexpliquer l’implication militaire de laFrance au Mali et la révision à lahausse de l’engagement américainen Irak ? Conjoncturellement, onpourrait croire que les islamistessont en perte de vitesse parce queleur représentation politique dansles institutions officielles du paysest en recul. Mais ne nous leurronspas, l’organisation des islamistes adevant elle de beaux jours. Elle tiresa puissance du relais gigantesquedes mosquées, du vivier de l’Ecolequi fabrique des cohortes dejeunes formatés au discours obs-curantiste, de l’économie informel-le dont elle détient l’essentiel desleviers sans oublier l’aide financiè-re de l’Arabie Saoudite, la Turquie,le Qatar, etc.

La deuxième erreur est laconséquence directe de la premiè-re. C’est pourquoi ces partis démo-crates, le FFS et le RCD, veulentfaire cavalier seul en tournant ledos aux autres démocrates. Ils nesont pas dans la dynamique durassemblement patriotique etdémocratique mais dans l’idée deconstituer une alliance contre-natu-re pour renverser le rapport deforce actuel à leur profit. Ils pen-sent ainsi pouvoir s’extraire dupiège du couple infernalsystème/islamisme en s’alliantavec l’un de ces deux protago-nistes mais l’expérience démontreque le système et l’islamisme nelaisseront aucun espace à leur alliérespectif et les écraseront sansvergogne. Le camp des démo-crates a besoin d’être consolidéplus que jamais par les voies dudialogue et de la concertation.Faisons en sorte que le débats’instaure d’abord et avant tout

entre tous les courants de la gran-de famille démocratique et républi-caine. Rapprochons nos points devue loin de tout sectarisme en scel-lant nos points de convergencedans un pacte républicain. Ce n’estqu’à partir du moment où unefeuille de route commune aura étéélaborée que la mouvance démo-cratique devra alors passer à lavitesse supérieure en mobilisant lasociété et en entamant des discus-sions politiques avec les autresparties.

Le Forum des citoyens pour ladeuxième République (FCDR), àl’aide de quelques pionniers de lasociété civile, a pris l’initiative debaliser la voie à une telle conver-gence. Faisons en sorte de renfor-cer ce premier cadre rassembleurdes démocrates, ou d’en créer unautre vers lequel devraient conver-ger toutes les forces éprises deliberté et de dignité pour bâtirensemble une transition républicai-ne et démocratique dont le pays atant besoin.

Que propose alors le PLDpour résoudre la crise ?

Il nous faut tirer les leçons deces deux dernières décennies quiont été marquées par une violenceislamiste sans précédent. L’Algériea failli basculer dans une dictaturethéocratique mais des courantsanti-islamistes au sein du système,soutenus par les pôles les plusavancés de la société, ont éloignéle spectre de son désastre. Pourautant, la situation politique aujour-d’hui demeure très grave : lavacance du pouvoir continue ausommet de l’Etat, le pays est tra-vaillé par des forces centrifugesinternes et externes dont la résul-tante générale risque de conduire àson éclatement, certains partisdémocrates aveuglés par desconsidérations politiciennes frayentdésormais dans les eaux troublesde l’islamisme politique ou ontvendu leur âme au pouvoir.

Un système qui transforme toutce qu’il touche en champ de ruinesdoit disparaître. C’est pourquoi, il ya urgence à s’en émanciper ens’engageant pacifiquement sur lavoie d’une transition républicaineavec l’ensemble des forces patrio-tiques. A cet effet, nous avonsavancé un certain nombre de pro-positions de sortie de crise dontl’essentiel consiste à mettre unterme au système actuel en pro-nonçant la caducité de toutes sesinstitutions (APC, APW, APN,…),classe politique comprise, et enproclamant une nouvelleRépublique qui consacre la sépa-ration du politique et du religieux etl’égalité en droit des femmes et deshommes. L’armée a un rôle primor-dial à y jouer. Elle doit être legarant du caractère pacifique de latransition et de son issue démocra-tique comme n’a jamais cessé dele demander le PAGS, bien avantl’arrêt du processus électoral de1991, Ettahadi, le MDS de feuHachemi Chérif, et aujourd’hui lePLD.

M. F.

Le Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE4Actualité

MOULAY CHENTOUF, COORDINATEUR DU BUREAU NATIONALDU PARTI POUR LA LAÏCITÉ ET LA DÉMOCRATIE (PLD) :

«Le FFS et le RCD commettentdes erreurs gravissimes»

Phot

o : D

. R.

Entretien réalisépar Mokhtar Ferdi

Moulay Chentouf.

Le Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE5Actualité

CAISSE DES ASSURANCES SOCIALES

Des députés alertent sur le risquede faillite

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Un projet qui n’a, comme sesprécédents, pas emballé grandmonde parmi les députés, pasnombreux à avoir fourni l’effortd’être présents et ainsi participeraux «débats».

Et comme le veut la tradition,les parlementaires du parti majo-ritaire et ceux des partis du pou-voir ou ceux se réclamantcomme tels, n’ont pas raté l’oc-casion de «prendre acte» duditprojet qui vise à actualiser lesdispositions de l'article 84 de laloi relative aux assurancessociales, en vue de mentionnertoutes les catégories d'assurés

sociaux en fonction ou en forma-tion à l'étranger, bénéficiairesdes prestations de la Caissenationale des assurancessociales des travailleurs salariés(Cnas).

Entre autres agents diploma-tiques et consulaires désignés àl'étranger, des membres du par-lement élus ou désignés repré-sentant et/ou appartenant à lacommunauté nationale à l'étran-ger durant leur mandat parle-mentaire et des agents desreprésentations algériennes, lespersonnels exerçant à l'étrangerau titre de la coopération, de l'en-seignement, de la formation et de

l'encadrement pédagogique etcultuel, les étudiants, stagiaireset travailleurs salariés admis enformation à l'étranger. Une com-munauté «restreinte», estimeNamane Laouer, du groupe par-lementaire de l’Alliance del’Algérie verte pour qui l’essentielde cette loi, ce qui intéresse lepetit peuple, a été éludé. Et deciter la problématique des prix deréférence des médicaments etles prestations dans les établis-sements privés, mettant le doigtsur la transparence dans lebénéfice de soins à l’étranger.Comme Laouer, Rachid Khan duParti des travailleurs, insiste surle «risque de faillite» qu’encourtla Caisse nationale d’assurancessociales qui bénéficie de 1% desrevenus pétroliers.

M. K.

Le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 83-11 du2 juillet 1983 relative aux assurances sociales a été pré-senté, hier dimanche, à l'Assemblée populaire nationale(APN).

FORUM D’AFFAIRES ALGÉRO-MEXICAIN

Les opportunités de partenariat passées en revue

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - «Entre le Mexique etl’Algérie, il y a des opportunitésd’affaires et de partenariat. Nousvoulons que les entreprisesmexicaines s’implantent dans lemonde et notamment dans lenord de l’Afrique», a déclaréFransisco Gonzales Diaz, direc-teur général de l’agence mexicai-ne de promotion du commerceextérieur (ProMexico).

«Nous devons établir unecoopération étroite et efficace», aaussi précisé le responsablemexicain qui mettra aussi en évi-dence le fait que les opportunitésentre les deux pays sont mul-tiples, d’où la présentation des

opportunités d’affaires entre lesdeux pays.

L’ambassadeur du Mexiqueen Algérie, Juan José Gonzales,a toutefois précisé que les oppor-tunités d’affaires entre les deuxpays sont à peine lancées.

Pour sa part, AbdelkrimMansouri directeur général del’ANDI dira que la rencontre coïn-cide avec un événement écono-mique important en Algérie àsavoir le lancement du plan quin-quennal du développement éco-nomique et qui concerne 260 mil-liards de dollars d’investisse-ments.

Ces derniers, rappelle le res-ponsable, sont destinés au ren-

forcement des infrastructures debase que sont notamment lesroutes et les autoroutes, les infra-structures de l’enseignement, lasanté, le logement.

«Ce programme est impor-tant. Ceci, alors que le deuxièmegrand axe de développement estle redéploiement de la produc-tion», a souligné l’intervenant. Ildira aussi que l’objectif est defaire passer le taux de croissan-

ce de 3 à 9%. «Ce programmede développement des activitésde production, nous le faisons enpartenariat, il est ouvert aussibien aux entreprises algériennesqu’étrangères», a déclaré ledirecteur général de l’ANDI.Mme Kouiret, responsable àl’ANDI, a aussi mis en évidencela position géostratégique del’Algérie entre l’Europe, le modearabe et l’Afrique et les opportu-

nités d’investissement qui endécoulent. Ont ainsi été mis enévidence les possibilités d’inves-tissement dans les secteurs del’agriculture, la pêche, laconstruction, les énergies renou-velables, le tourisme, la santé,l’industrie ainsi que la productionpharmaceutique.

Les présents mettront aussien évidence le chiffre de 54 mil-liards de dollars d’importationsen 2013, tous secteurs confon-dus qui, selon eux, peuvent êtretransformés en productionslocales et pourraient éventuelle-ment intéresser les entreprisesmexicaines.

La rencontre est organiséepar la Chambre algérienne decommerce et d’industrie en colla-boration avec l’ambassade duMexique à Alger et les servicesde l’Agence mexicaine de pro-motion du commerce extérieur.

F.-Z. B.

Le coup de gueulede Nordine Aït

HamoudaLa polémique suscitée par des organisations

fantoches se réclamant garantes de la moralerévolutionnaire autour du film L’Oranais, où onmontrait des moudjahidine dégustant de la bière,me révolte. Même la ministre de la Culture ademandé de boycotter ce film. Mon Dieu,Goebbels est de retour.

Pour ma part, je suis scandalisé par l’affairedes faux moudjahidine, par les licences de voitu-re octroyées aux moudjahidine et qui les reven-dent à des personnes pour échapper à la TVA.

Je suis scandalisé que l’Etat révolutionnaireait réservé l’exploitation des débits de boissonsalcoolisées aux seuls moudjahidine.

Je ne pense pas avoir entendu ces gens-làdénoncer cela. Quant aux authentiques moudja-hidine, ils sont encore dans la misère.

Nordine Aït Hamouda

Hommage à Saïd AbdicheL’Association des retraités de la

Sûreté nationale a enregistré avec tris-tesse et consternation le décès, à l’âgede 76 ans, de l’un des siens survenujeudi 20 novembre 2014, à Paris, suite àune grave maladie contre laquelle il alutté courageusement pendant près dedeux mois. Il a été inhumé vendredisous un ciel radieux au cimetière deBouzaréah, ville où il est né et a grandi,en présence d’une grande foule d’amis,de collègues et de membres de safamille.

Il s’agit du regretté Saïd Abdiche quia consacré une brillante carrière au ser-vice de la Sûreté nationale au sein delaquelle il a occupé de nombreux postesde commandement notamment celui deDirecteur de la Règlementation et de laPolice générale pendant de longuesannées, avec le grade de Commissairedivisionnaire.

En 1988, il a été détaché au ministè-re de l’Intérieur et des Collectivités

locales en qualité de chef de cabinet deplusieurs ministres qui se sont succédéà la tête de ce département, fonctionsqu’il a exercées avec une grande com-pétence jusqu’à 1993, avant d’êtrenommé comme Consul d’Algérie àBesançon (France), puis à Vitry et enfinen qualité de Consul Général à Parisjusqu’à 2004.

Le défunt Saïd Abdiche, licencié endroit et doté d’une riche culture, a faitpartie de la première promotion decadres de la Police algérienne ayantplacé les premiers jalons de l’institutionaprès l’indépendance. Durant tout sonparcours professionnel, il a fait montrede rares qualités humaines qui ont faitde lui l’ami de tous. Intègre, compétentet toujours rigoureux dans l’accomplis-sement de sa mission, il a excellénotamment dans le domaine des rela-tions publiques. Il a souvent représentédignement la DGSN dans différentescommissions, colloques et congrès tant

au niveau national qu’à l’étranger.Dans le corps diplomatique qu’il a

servi durant une dizaine d’années, ils’est également distingué par sa dispo-nibilité, son élégance, son sourire dis-cret et permanent, son amabilité, saprévenance et sa courtoisie légendaire.C’est un haut fonctionnaire d’une gran-de valeur, un serviteur loyal de l’Etatque l’Algérie vient de perdre.

L’Association des retraités de laSûreté nationale présente en cette dou-loureuse épreuve, à son épouse, à sesenfants et à tous les membres de safamille, ses condoléances les plusattristées et les assure de sa profondecompassion.

Que Dieu le Tout-Puissant accordeau défunt sa Sainte Miséricorde et l’ac-cueille en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

L’Association des retraités de la Sûreté nationale

Fransisco Gonzales Diaz, directeur de ProMexico.

Les opportunités d’affaires et de partenariat entrel’Algérie et le Mexique ont été passées en revue, hier, lorsd’un forum d’affaires. Pour le directeur général de l’ANDI,présent à la rencontre, il s’agit de faire participer lesentreprises étrangères au programme de développe-ments des activités de production à travers le partenariat.

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Réflexion Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 6

«Celui qui accomplit un effort deréflexion (ijtahada) et réussit auradroit (dans l’au-delà) à deux récom-penses ; s’il échoue, il aura droit àune.»

(Hadith)

Fort de cette assurance du Prophète(QSSSL), nous allons plaider dans cettecontribution, qui sera suivie d’autres, enfaveur d’une réforme de l’Islam. Selonnotre modeste «ijtihad», car la questionnous taraude depuis longtemps, lemoment est venu de poser la probléma-tique de la réforme de l’Islam en cetteétape critique de son devenir. Il est impé-ratif de réformer l’Islam de l’intérieur car,en tant que système de valeurs et de reli-gion majeure de l’humanité, il est en dan-ger d’être détruit par l’inconscience de ses«ulémas» et la barbarie d’une espècehumanoïde surgie en petit nombre maispartout. Qui se souvient dans l’ambianceactuelle qu’il a été derrière une grandecivilisation, de grands exemples moraux,des leçons humanitaires emblématiques,une littérature flamboyante, des arts dont

la trace demeure en divers endroits de laplanète, une musique qu’on étudiaitcomme une science, des savants, des phi-losophes avant-gardistes et des inven-teurs de techniques ? Pourquoi chercher àréformer l’Islam plutôt que de plaider enfaveur d’une législation visant à le contenirdans la sphère privée ? Parce qu’aussi dif-ficile, aussi sacrilège, aussi inconcevableque puisse paraître l’idée de le réformer,elle est encore plus envisageable que decroire pouvoir le balayer puis le cacher,comme la poussière, sous le tapis. Despays comme la Turquie et la Tunisie quipensaient, depuis les années 1930 pour lapremière et les années 1950 pour laseconde, que la laïcité s’était définitive-ment ancrée dans leurs sociétés avaientlancé à la cantonade «Vogue la galère !»en croyant naviguer sur une mer de tran-quillité.Puis un jour, quelque chose se produi-

sit, des troubles éclatèrent, le peuple futconsulté et le djinn d’Aladin jaillit du fondde la bouteille pour rafler la mise électora-le. On a vu aussi en Orient et en Occidentdes hommes ayant reçu des formationssupérieures et scientifiques dans lesmeilleures universités du monde se rangerderrière des cheikhs incultes ou se com-promettre dans des actions de terrorisme.Qu’on le veuille ou non, notre être y estchevillé ; il est incrusté dans notre incons-cient collectif et notre imaginaire ; il aconditionné notre histoire et est un mar-queur de notre identité ; il domine notreculture sociale, nos mentalités, nosmœurs, notre habillement, notre langageet notre espace public ; il est au cœur denotre Constitution, de notre législation, denotre code de la famille, de notre systèmeéducatif, de notre paysage politique, denos programmes télé ; il est au centre denos débats et différends politiques ; descentaines de milliers d’Algériens sontmorts et d’autres continuent de tomber enrapport avec lui ; il entre pour beaucoupdans le regard que nous jetons sur lesautres, les non-musulmans ; nous

sommes touchés par ce qui arrive auxmusulmans dans le monde, victimes oupar leur faute… La réforme de l’Islam, laréforme de la vision du monde des musul-mans est indispensable dans l’intérêt del’Islam, des musulmans, des relationsentre les peuples et les religions, de la paixdans le monde et de l’humanité dans sonensemble. Cette réforme n’est pas unenjeu philosophique, mais stratégique ;l’enjeu ne concerne pas Dieu mais l’avenirde la planète devenue exiguë et ses par-ties interdépendantes. Quand l’une estmalade, les autres s’en ressentent. Dansl’immédiat, il s’agit de préserver son paysde l’autodestruction qui peut le viser d’unjour à l’autre ; d’arrêter le bain de sang aunom de l’Islam ou en relation avec lui ; deréconcilier les musulmans entre eux, avecle monde, l’humanité, la modernité, la gou-vernance démocratique ; de vivre en paixavec les non-musulmans et de contribuerau progrès humain. Il est vital de réformerla vision du monde des musulmans carleurs idées courantes, leurs mentalités etles comportements qu’elles induisent sontdevenus, sous l’influence de «chouyou-kh», d’«ulémas» et de chefs de guerre

déconnectés de la marche de l’Histoiredes sources de blocage à leur évolution etdes générateurs de conflits qui ont fait dequasiment tout «dar-l-islam» un «dar-l-harb » (champ de bataille). C’est toute la«weltanschauung» de l’Islam, notre com-préhension du Coran, nos idées arrêtéesqui ont impérativement besoin d’êtrerevues de fond en comble pour rendrepeut-être possible un nouveau départ dansl’Histoire à l’instar des nations qui ont sur-monté leur décadence et lancé au XXesiècle un «nouveau cycle de civilisation» :Japon, Inde, Chine, Corée du Sud... L’Islam n’est pas que le Coran et

l’exemple du Prophète. C’est aussi et sur-tout ce qu’en ont fait les hommes en quin-ze siècles en divers points de la terre, cequ’y ont ajouté les haines tribales qui ontsurvécu à l’Islam, les conflits politiquesprécoces pour la prise du pouvoir, le laxis-me des «ulémas» dans ces crises, lesinterprétations des écoles juridiques, lesécrits bons et mauvais, anciens et récents,des uns et des autres, les traditions depeuples de toutes les races, les siècles dedécadence, la dégénérescence de la foi enmaraboutisme, la colonisation, l’échec despolitiques d’inspiration marxiste ou libéraleau XXe siècle et, bien sûr, l’Islam politique.L’islam historique est l’œuvre deshommes, et c’est aux hommes qu’il revientde le réformer. C’est sur cette partie quedevra porter la réforme que nous appelonsde nos vœux mais pas seulement,puisque, joignant l’acte à la parole, nousallons essayer d’y contribuer avecquelques idées.A voir l’état dans lequel il se trouve, il

est impossible de nier que rien ne va plusdans le monde de l’Islam et qu’il court à saperte, pan par pan, pays après pays. Déjàlargement sous-développés, traînant enqueue de peloton de l’humanité dans tousles domaines hormis celui de la violence,loin derrière les nations issues de religionsjugées inférieures à la leur (hindouisme-Inde, judaïsme-Israël, bouddhisme-Chineet Corée du Sud, christianisme-Occident,

shintoïsme-Japon…), bon nombre de paysmusulmans sont entrés, avec le troisièmemillénaire, dans une guerre de religionanachronique qui s’est déjà soldée par descentaines de milliers de morts, accroît lessouffrances de leurs populations, pousse àl’exil leurs maigres ressources en matièregrise et démantèle les fragiles Etats péni-blement édifiés au cours du XXe siècle. Dans cette guerre mondiale intra-isla-

mique, toutes les raisons de s’entretueront été activées en même temps : régimesdespotiques refusant le changementdémocratique ; manigances de puissancesétrangères pour sécuriser leurs sourcesd’énergie, protéger leurs alliés ou mainte-nir leur zone d’influence ; procédés sour-nois des Etats-pivots chiites et sunnitesdans leur lutte par groupes armés interpo-sés pour le leadership régional ; nouvellesaspirations identitaires et nationales… Rares sont les pays musulmans qui ne

sont pas touchés par cette guerre qui rap-pelle la guerre du Péloponnèse qui aemporté la civilisation grecque : chiitescontre sunnites en Irak, Syrie, Yémen,Pakistan, Liban, Bahreïn, Arabie Saoudite; sunnites contre sunnites en Afghanistan,Somalie, Turquie (Kurdes), Egypte, Libye,Mali, Algérie et Tunisie (terrorisme), Maroc(Sahara occidental) ; Indonésie (il n’y apas longtemps) ; sunnites d’un côté(Daech) et sunnites, chiites, chrétiens etyazédis à la fois de l’autre ; affrontementssporadiques ou permanents entre musul-mans et non-musulmans au Nigeria,Cameroun, Kenya, Philippines, en Centra-frique, Inde (Cachemire), Birmanie, Chine,Russie, Thaïlande… Enfin, actions terroristes ponctuelles

partout sur la planète qui, même lors-qu’elles ne sont pas commises par desmusulmans de souche, le sont par dessociopathes occidentaux convertis à l’Is-lam pour assouvir leurs instincts sangui-naires. Avant, d’innombrables Occidentauxchrétiens ou juifs, savants, philosophes,artistes, orientalistes, hommes d’Etat etd’Eglise se convertissaient à l’Islamconquis par sa spiritualité, ses valeursmorales, ses vertus altruistes, sa toléran-ce, son passé, sa vérité métaphysique oules accointances du Coran avec la sciencemoderne. Même les musulmans ayant

trouvé asile dans le reste du monde nevivent pas tranquilles, pris en tenaille entreles pressions exercées sur eux par la mon-tée de l’islamisme, d’un côté, et l’islamo-phobie qu’il a déclenchée en réaction àses provocations, de l’autre.Le monde musulman comme entité

sociale, organique et politique, comme«oumma», n’existe plus depuis la fin ducalifat abbasside. Mais il n’a jamais cesséd’exister comme conglomérat culturel etmental, comme vision du monde entrete-nue par un savoir religieux périmé etcomme psychologie soumise à l’irration-nel. Dans quel pays n’y a-t-il pas eu deproblèmes ces dernières décennies ? EnIndonésie qui se remet à peine des atten-tats de Bali qui ont fait des centaines demorts et de blessés ? En Malaisie où c’est

grâce à sa structure ethnique compositequ’elle n’a pas (encore) été entraînée dansle sillage de la dynamique régressiveobservée ailleurs ? De même qu’il n’y a plus de monde

musulman, il n’y a plus d’Islam unique, il yen a une diversité issus de la pulvérisationde l’Islam originel, des schismes qui l’ontsecoué et dénaturé ses idéaux à partir durenversement de Ali par Moawiyya et l’ins-tauration du pouvoir dynastique. Depuis,on a l’islam chiite, l’islam sunnite, l’islammystique, l’islam réformiste, l’islam moder-niste, l’islam salafiste, l’islam asiatique,l’islam noir, l’islam politique, l’islam djiha-diste, l’islam takfiriste… Ceux qui continuent de se voiler la vue

pour ne pas voir le problème qui débordede partout et empoisonne la vie à la planè-te entière persistent à soutenir que le ter-rorisme n’a ni religion ni frontières, qu’il estétranger à l’Islam et qu’il ne représenterien par rapport à la masse de musulmansvivant paisiblement. Ce n’est pas vrai. Lefanatisme et le terrorisme sont les produitslogiques d’une vision de l’Islam apparueau XIIe siècle et qui a conduit à la décaden-ce par l’abandon de l’effort intellectuel etde là, directement, à la «colonisabilité quiappelle le colonialisme» (Bennabi). Cette vision, résultat d’une lecture litté-

raliste d’un Coran à l’envers (je m’expli-querai sur cette expression), a fait sonentrée dans la sphère politique dans lesannées 1920 avec l’apparition des «Frèresmusulmans» en Egypte et «Jamaât at-tabligh» dans le sous-continent indien dontdérivent tous les courants islamistesactuels, violents ou non. Que l’islamismeet son avatar terroriste soient marginauxne change rien à la réalité quotidienne despays qui les subissent. Comme on le sait,quelques centaines de terroristes détermi-nés suffisent pour mettre un pays sensdessus-dessous pendant des décennies. En Algérie, nous en sommes à la 22e

année de lutte contre le terrorisme et cen’est pas fini alors que nous pouvons noustarguer de posséder une armée aguerrie.

Par Nour-Eddine [email protected]

L’islamisme est le fils maudit de l’Islam, son «bad boy» ou son Robindes bois, selon le point de vue où on se place, mais c’est son fils et les

versets dont il se prévaut proviennent du Coran, d’où le silenceembarrassé des «ulémas». Ces versets, on les apprend à l’école, à lamosquée, dans les livres, les documentaires, les films, à la maison, sur

internet, dans la rue, partout où vivent des musulmans.

Jusqu’à la veille de l’Hégire en 622, soit près de treize ans depuis ladescente du premier verset coranique, jusqu’à la révélation de la 87e

sourate dans l’ordre chronologique sur un total de 114, on ne trouvepas dans le Coran des exhortations à tuer pour sa religion ou une

autre raison, à faire la guerre à quiconque ou à rompre avec les autresreligions et communautés humaines, comme il n’est pas encorequestion de jeûne, d’interdiction du vin, de voile des femmes,

d’amputation de la main en cas de vol, de lapidation, de hadj, d’usure,de règles du mariage, du divorce, de la polygamie ou de l’héritage…

Plaidoyer pour une

L’islamisme est le fils maudit de l’Islam,son «bad boy» ou son Robin des bois,selon le point de vue où on se place, maisc’est son fils et les versets dont il se pré-vaut proviennent du Coran, d’où le silenceembarrassé des «ulémas». Ces versets,on les apprend à l’école, à la mosquée,dans les livres, les documentaires, lesfilms, à la maison, sur internet, dans la rue,partout où vivent des musulmans. Ils nesont pas chuchotés en secret mais clamésquotidiennement et enseignés ingénumentau même titre que le reste des versets duCoran et les autres matières scolaires. Ilssont surtout chirurgicalement sélection-nés, délicatement prélevés par les imamsradicalisés dans leurs prêches et les lea-ders terroristes dans leurs harangues :«Tuez les polythéistes partout où vous lestrouvez… Combattez-les jusqu’à ce qu’iln’y ait plus d’infidèles et que la religion soitentièrement à Allah Seul…» (al-Baqara,193) ; «La récompense de ceux qui font laguerre contre Allah et son messager et quis’efforcent de semer la corruption sur laterre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés,ou que soient coupées leur main et leurjambe opposées, ou qu’ils soient expulsésdu pays» (al-Maïda, 33). Pour justifier leterrorisme, des versets où apparaît l’équi-valent en arabe du verbe terroriser sontprivilégiés : «Et préparez-vous pour luttercontre eux tout ce que vous pouvezcomme force et comme cavalerie afin deterroriser l'ennemi d'Allah et le vôtre…»(al-Anfal, 60) ; «Nous allons jeter la terreurdans les cœurs des mécréants» (al-Imran,151)… Ces paroles et d’autres, si ellesn’étaient pas liées à un contexte historiqueprécis, si elles avaient un sens intemporelcomme le prétendent les fanatiques,paraissent en effet terrifiantes.

Il ne faut pas faire mine de les oublier,mais les sortir à la lumière du jour pour endébattre, analyser les problèmes qu’ilsposent à la vie internationale et arrêter uneposition à leur sujet. Ils ne sont pas trèsnombreux, mais assez cependant pourconstituer un arsenal de justifications desactes de barbarie auxquels nous assis-tons, révulsés. Le tout n’est pas que cesversets existent, il faut expliquer pourquoi,où et quand ils ont été révélés.Jusqu’à la veille de l’Hégire en 622, soit

près de treize ans depuis la descente dupremier verset coranique, jusqu’à la révé-lation de la 87e sourate dans l’ordre chro-nologique sur un total de 114, on ne trouvepas dans le Coran des exhortations à tuerpour sa religion ou une autre raison, à fairela guerre à quiconque ou à rompre avecles autres religions et communautéshumaines, comme il n’est pas encorequestion de jeûne, d’interdiction du vin, devoile des femmes, d’amputation de la mainen cas de vol, de lapidation, de hadj,d’usure, de règles du mariage, du divorce,de la polygamie ou de l’héritage… C’est àpartir de cette 87e sourate, al-Baqara (LaVache) qu’il est fait mention de «djihad» etque les prescriptions et les interdictionsqui distinguent le rite musulman sont insti-tuées. 86 sourates totalisant 4 613 versetsont été révélées à La Mecque et 28 sou-rates totalisant 1623 versets à Médineaprès que le Prophète eut choisi cette villecomme terre d’exil pour échapper à lamort dans sa ville natale, La Mecque. La marque distinctive des 86 sourates

mecquoises est qu’elles ont une portéecosmologique, universelle, spirituelle,morale, philosophique et esthétique alorsque le dernier cinquième, révélé à Médine,recèle les versets normatifs relatifs à l’or-ganisation de la nouvelle société, du culte,des relations avec les juifs, les chrétiens et

les polythéistes mecquois. Or, ces 86 sou-rates ont été disséminées, disperséesdans le Coran de sorte qu’elles ont perduleur enchaînement et leur cohérence. La première sourate qu’on rencontre en

ouvrant le Coran, après les sept lignesconstituant la Fatiha (5e dans l’ordre chro-nologique), est justement al-Baqara.

C’est la première sourate révélée àMédine et la plus longue (286 versets). Leton et le style changent brusquement àpartir de cette 87e sourate, devenant trèsdurs à certains moments. Et c’est sur cesversets que le lecteur du Coran tombedans les sourates 2, 3, 4, 5, 8 et 9 alorsque dans l’ordre chronologique, ellesoccupent les places 87, 89, 92, 112, 88 et113. Dans ces sourates Dieu s’adresse àune communauté en particulier qui doits’identifier par des rites, des règles de vie,une organisation ad hoc et défendre sonexistence. Les adeptes de la nouvelle reli-gion ont subi pendant plus de douze anspersécutions et exactions à La Mecquesans réagir parce qu’il leur était interdit derecourir à la violence. Mais maintenant qu’ils sont concentrés

en un même endroit, qui plus est dans uneville qu’ils ne connaissent pas, il devientessentiel pour eux de s’organiser, de sedéfendre contre l’hostilité des Médinoisnon convertis, des «mounafiqine» (ceuxqui font semblant de s’être convertis maiscomplotent contre l’Islam), des puissantestribus juives à l’intérieur de la ville et desMecquois à l’extérieur. Encore qu’il n’est pas question dans

ces versets «durs» d’un appel à la guerremondiale, au djihad tous azimuts, mais denettoyer Médine (et plus tard la péninsulearabique) de l’ennemi intérieur et de forti-fier la citadelle. Là s’arrêtent le sens et lechamp d’application de ces versets. Le contraire de ces versets existe aussi

dans le Coran, en plus grand nombre, etce sont ces versets qui ont fait la grandeurde l’Islam et sa civilisation et pourrontencore le refaire. Ils appellent au respectdes autres religions, des autres commu-nautés humaines, dissuadent de se ven-ger et inclinent au pardon : «En vérité, lesmusulmans, ceux qui pratiquent le judaïs-me, les sabéens, les chrétiens, quiconquecroit en Dieu, au jour dernier et fait dubien, tous ceux-là trouveront leur récom-pense auprès de leur Seigneur» (al-Maïda, 69) ; «Nous avons fait descendrela Thora dans laquelle il y a guidance etlumière. C’est sur sa base que les pro-phètes qui se sont soumis à Allah, ainsique les rabbins et les docteurs jugent lesaffaires des juifs» (al-Maïda, 43-44) ;«Nous envoyâmes, à leur suite, Jésus, filsde Marie, pour confirmer ce qui, dans laThora, avait été antérieurement révélé.Nous lui donnâmes l’Evangile contenantune direction et une lumière»(al-Maïda, 46) ; «Que les chrétiens jugentd’après ce qui est révélé dansl’Evangile !… A chacun de vous nousavons donné une loi et une voie. Si Dieul’avait voulu, il aurait fait de vous une seulecommunauté. S’il ne l’a pas fait cepen-dant, c’est pour vous mettre à l’épreuve eu

égard à ce qu’il vous a donné» (al-Maïda,48) ; «Tu te rendras assurément compteque ceux qui sont les plus proches desmusulmans par l’amitié sont ceux quidisent : ‘‘Nous sommes chrétiens’’ (al-Maïda, 82) ; ‘‘Avec les juifs et les chrétiensne discutez que de la manière la plusaffable, sauf quand il s’agit de ceux qui

commettent des injustices parmi eux.Dites-leur : ‘‘Nous croyons en ce qui nousa été révélé et en ce qui vous a été révélé.Notre Dieu et le Vôtre sont le même Dieuet nous Lui sommes soumis’’ (al-Ankabût,46) ; «A chaque communauté nous avonsassigné un rite sacré auquel elle seconforme» (al-Hadjj, 67) ; «Que la hainepour un peuple ne vous incite pas à êtreinjustes. Pratiquez l’équité»(al-Maïda, 2)» ; «Quiconque transgressecontre vous, transgressez contre lui, àtransgression égale» (al-Baqara, 194) ; «Ets'ils inclinent à la paix, incline vers celle-citoi aussi…» (al-Anfal, 61)… Tous ces ver-sets, excepté ceux de sourate al-Ankabût,sont postérieurs à la 87e sourate. Réformer

l’Islam ! Le sujet est d’autant plus sensibleque la liberté de pensée n’est plus cequ’elle était aux premiers temps de l’Islam,quand on pouvait discuter en public del’essence de Dieu, du Coran créé ouincréé, de la prédestination, de l’interféren-ce de Dieu dans les affaires humaines... Il y avait plus d’esprit critique, de tolé-

rance et de liberté d’expression au tempsdes califes omeyyades et abbassides quede nos jours où on peut être mis à mortpour des choses qui passaient pourbanales au temps des «mû’tazila»,époque où les musulmans ont donné ungrand essor à la science et à la technique,tandis que de nos jours, on ne se soucieque du respect des rites sans aucun inté-rêt pour les sciences et les technologies,abandonnées aux autres. S’ils ne se résolvent pas à se réformer,

s’ils ne réalisent pas les changementsnécessaires à leur cohabitation avec lesautres peuples du monde, les musulmansne pourront pas rêver d’un avenir moderneet pacifique parmi les nations. Ils se rap-prochent de cet avenir-régression au fur età mesure que leurs ressources en hydro-carbures s’épuisent. Ils retourneront alorsà l’état où les a trouvés l’Islam et le colo-nialisme. Tous les peuples de toutes lesconfessions les dépasseront, y comprisles anciens animistes qu’aucun frein men-tal ou culturel n’entrave dans leur marchevers le progrès.

N. B.Prochain : Peut-on réformer l’Islam ?

Le Soird’Algérie Réflexion Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 7

Réformer l’Islam ! Le sujet est d’autant plus sensible que la libertéde pensée n’est plus ce qu’elle était aux premiers temps de l’Islam,quand on pouvait discuter en public de l’essence de Dieu, du Coran

créé ou incréé, de la prédestination, de l’interférence de Dieu dans lesaffaires humaines... Il y avait plus d’esprit critique, de tolérance et deliberté d’expression au temps des califes omeyyades et abbassidesque de nos jours où on peut être mis à mort pour des choses qui

passaient pour banales au temps des «mû’tazila».

réforme de l’Islam

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Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 8

L’artiste est arrivée en Algérieen 1981. «Reflets d’Alger estune exposition pour fêter trente-trois années de vie et d’amouren Algérie», nous a-t-elle expli-qué lors du vernissage.

«Petite est notre galerie.Grand est notre cœur», aurait puêtre la devise de la bonne étoileSirius. En cette journée du ver-nissage, l’été semble être deretour en plein mois denovembre.

Les amoureux de l’art sepressent dans les deux salles(rez-de-chaussée et 1er étage) dela galerie située au quartier duTélemly. Par bonheur, le trottoirest assez spacieux et devient unprolongement naturel de la gale-rie. On y parle toutes les langues,russe, français, arabe et anglaisnotamment. La musique est toutaussi diversifiée : russe, améri-caine et algérienne.

Les œuvres picturales, semi-abstraites, portent des titrescomme «Alger la blanche»,«Colombes de La Casbah»,

«Dans les rayons de l’arc-en-ciel» ou «Vers la fête». Le regardest également attiré par lestableaux des séries «Haïk» et«Lumière». La couleur blancheest omniprésente. «La couleurblanche symbolise la pureté et lapossibilité de rêver. La capitaleétait toujours Alger la blanche»,fait remarquer l’artiste peintre.

L’œil, même profane, dis-tingue çà et là des formes imma-culées de femmes en haïk, desportraits, un musicien, desformes architecturales, etc.

«Ce sont mes premièresimpressions en Algérie : soleil,palmiers, chaleur, haïk. Tout letravail est fait de flashs, devisions sur Alger, ses ruelles, seshabitants, son aura, ses mouve-ments, son envoûtement»,explique-t-elle encore.

Valentina Pavlovskaya estnée au sein d’une famille d’ar-tistes, dans l’ex-URSS. Après lediplôme de l’Ecole des beaux-arts de Grekov à Odessa, enUkraine, elle enseigne le dessin

et l’art de la composition à l’Ecoledes beaux-arts de Khotine quedirige son père Valentin Vassilie-vitch Pavlovsky. En 1981, ellearrive en Algérie avec son mari,M. Ghanem.

Aujourd’hui, elle a animé ungrand nombre d’expositions indi-viduelles et participé à des exposcollectives, en Algérie et à traversle monde, notamment en Franceet en Ukraine. Valentina Ghanem

Pavlovskaya est lauréate deplusieurs prix et distinctions,notamment le Grand Prix de lapeinture du gouvernorat duGrand Alger en 1999 et le pre-mier prix de peinture au concoursinternational de peinture organiséà San Francisco (Etats-Unis) parle National World Museum deSan Francisco. L’artiste slave estégalement médaillée par leministère de la Culture en 2002.

L’exposition-vente de Valenti-na Ghanem Pavlovskaya à lagalerie d’arts Sirius est ouvertejusqu’au 20 décembre 2014.

Kader B.

CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA : Samedi 29 novembre à 14h :Aomar Aït Aïder sera l’invité au cafélittéraire de Béjaïa, au Théâtrerégional Malek-Bouguermouh deBéjaïa, pour présenter son livreUniversité, le chaos.

LIBRAIRIE CHIHABINTERNATIONALE (10, AVENUEBRAHIM GHARAFA, BAB-EL-OUED,ALGER)Mardi 25 novembre à 14h30 :Rencontre-débat avec SalahLaghrour autour de son ouvrageAbbès Laghrour : du militantisme aucombat, wilaya I (Aurès-Nemamchas).

MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA (KOLÉA, TIPASA)Mardi 25 novembre à 18h : Soirée

poétique avec des poètes algériens,égyptiens et marocains (dans lecadre du Festival culturel arabo-indien).CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 4 décembre : Expositionde peinture de l’artiste Karim Tebaïla.

GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 2 décembre : Expositionde peinture de l’artiste HakimAkhenak.

MAISON DE LA CULTUREMOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Du 24 au 27 novembre : 5e éditiondu Festival culturel local du tapis

d’Aït Hichem.Jusqu’au 26 novembre : 2e Festivalculturel arabo-indien.

ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEUREDE JOURNALISME ET DESSCIENCES DE L’INFORMATION (11,RUE DOUDOU-MOKHTAR, BEN-AKNOUN, ALGER) Lundi 24 novembre à 13h :Rencontre intitulée «Les nouvelles voixde la chanson algérienne moderne»,en présence des groupes Dzaïr,Freeklane, 6 Rocko, de l’artiste SamirFares, etc. Cet événement a pourobjectif de débattre sur le nouveaustyle musical émergent et le regarddifférent qu’il apporte sur la scèneartistique et sociale algérienne.

MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏA Jusqu’au 28 novembre : 3e édition

du Salon du livre de Béjaïa.GALERIE BOUFÉE D’ART(RÉSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX-BASSINS, BEN-AKNOUN,ALGER)Jusqu’au 6 décembre : Expositionde peinture de l’artiste NoureddineChegrane.

CAFÉ LITTÉRAIRE ETPHILOSOPHIQUE DE LARBAÂ-NATH-IRATHEN (WILAYA DETIZI-OUZOU) Samedi 29 novembre à 14h : Emev,l’Entreprise d’organisation desévénements culturels économiques etscientifiques, organise un café littéraireet philosophique à la bibliothèquecommunale de Larbaâ-Nath-Irathen.Thème : «Algérie : jeunesse etpolitique». Auteur invité : Nacer Djabi,sociologue.

ESPACE DE LOISIRS ET DEDÉTENTE POUR ENFANTSKIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectaclesd’attractions pour les enfants de 3 à12 ans.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI- ZAKARIA (KOUBA,ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7eédition du «Salon d’automne» desarts plastiques.

GALERIE SIRIUS (139,BOULEVARD KRIM-BELKACEM(TELEMLY, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre :Exposition de peinture «Refletsd’Alger» (collection 2013-2014), parl’artiste Valentina GhanemPavlovskaya.

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Parmi le groupe d’exilés, cer-tains souffrent plus que lesautres. Les trois amis sont dansle train qui les emmène vers l’exil.Ils sont silencieux. Le traindémarre. Les trois amis regardentleur ville «natale» par la fenêtredu wagon. Ils ne veulent perdreaucune image de leur pays bien-aimé. Le train traverse le pont surla rivière. Ils sont maintenant enpleine campagne, car la ville estsituée sur l’autre rive. Surquelques centaines de mètres, lavoie ferrée longe la ville désor-mais de l’autre côté de leur vie.Les trois amis retrouvent le sensde la parole et nomment chaquequartier, chaque rue et chaquemonument qu’ils voient encore.Le train s’éloigne de plus en plus.Les trois exilés voient les der-nières images de leur ville. Bien-tôt elle n’est plus qu’un point trèsloin. Subitement, elle a disparu.Les trois exilés sont assis silen-cieux. Il n’y a qu’un exilé qui peutavoir une idée de la tristessequ’ils ressentent à ce moment-là !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Par Kader BakouLa braise de l’exil

C ette année, Carthage fête un quartde siècle de cinéma. La 25e éditiondes JCC se tiendront du 29

novembre au 6 décembre 2014.L'Algérie y participera avec six filmsentre longs, court-métrages etdocumentaires. C'est la plus anciennemanifestation dédiée au cinéma enAfrique et son Grand Prix, le Tanit d'or,est l'un des plus prestigieux de la région.Les Journées cinématographiques deCarthage (JCC) débuteront samediprochain à Tunis ; une cinquantaine defilms, représentant 36 pays africains etmoyen-orientaux, y seront en lice dansles différentes compétitions.

Du côté algérien, deux long-métrages de fiction sont au program-me : L'Oranais de Lyès Salem et Lou-bia Hamra de Narimane Mari tandisque Anis Djaâd et Karim Moussaouiprésenteront leurs deux films courtsPassage à niveau et Les jours d'avant.Dans la section documentaire, onretrouve El Oued El Oued de Abden-nour Zahzah et Chantier A de KarimLoualich, Tarek Sami et Lucie Dèche.Citons parmi les cinquante films encompétition, l'excellent long-métragemarocain C'est eux les chiens deHicham Lasri ; un walk-movie palpitantoù le réalisateur transpose dans une

brillante mise en abîme la grève géné-rale de 1983 et le Mouvement du 20février 2011. Au-delà de son scénariomagistralement construit et sa mise enscène tout en nuances, c'est indénia-blement l'acteur principal HassanBadida qui s'est illustré dans une inter-prétation bouleversante, aussi sobreque riche en émotions.

Les JCC accueilleront aussi le filmchoc du Palestinien Hani Abou SaadOmar qui a été, rappelons-le, nominéaux Oscars et qui a décroché le prixspécial du jury au Festival de Cannes2013. A rappeler que le jury de la com-pétition long-métrage sera présidé parl'acteur américain Dany Glover etcomptera parmi ses membres lecinéaste algérien Nadir Moknèche.

Dans la section des court-métrages, Les jours d'avant de KarimMoussaoui est le le film le plus priméde la récente filmographie algérienne,tant à l'intérieur qu'à l'extérieur dupays. D'une durée de quaranteminutes, cette œuvre de cinémarevient sur le douloureux traumatismede la décennie noire à travers les sou-venirs de Amina et de Jaber, deuxlycéens qui nous livrent leurs récitssur cette période dans une narrationintrospective et raffinée tandis que lamise en scène célèbre à la fois uneesthétique urbaine assez agressive etun mysticisme de l'image où lemoindre plan est un tableau d'art.

Enfin, parmi les documentaires encompétition, au nombre de seize, qui

seront départagés par un jury présidépar le Libanais Pierre Abi Saab, figuredes Murs et des Hommes de la Maro-caine Dalila Ennadre qui a décrochéle Grand Prix du documentaire au der-nier Festival d'Alger du film maghré-bin. Sensible et profondémenthumain, le film déambule à la vieilleville de Casablanca où la caméra deDalila interroge autant les visages queles esprits de ses habitants.

Il en sort une œuvre pleine denuances et une mise en scène raffi-née même si elle frôle parfois le repor-tage. Les 25es Rencontres cinémato-graphiques de Carthage proposentégalement des sections parallèles enoff, à l'instar de «Cinémas du monde»qui verra la projection de deux films

algériens : Barakat de Djamila Sah-raoui et La voie de l'ennemi de RachidBouchareb. Aussi, sont prévus deuxrétrospectives dédiées aux cinémaschilien et roumain.

Par ailleurs, plusieurs hommagesseront rendus à des figures mar-quantes du cinéma africain et moyen-oriental à l'instar du cinéaste françaisMaurice Pialat, du Syrien Omar Ami-ralay, du Tunisien Nacer KKhemir etdu Sénégalais Samba Félix Ndiaye,considéré comme le père du docu-mentaire africain. Décédé en 2009,son premier film datant de 1974 estconsacré au massage traditionneldes nourrissons chez les mèressénégalaises. Lancées en 1966, lesJournées cinématographiques de Car-thage se déroulent tous les deux ansen alternance avec les Journées théâ-trales. La création de cet événementfut l'idée du cinéaste tunisien TaharCheriaâ et garda longtemps son statutde manifestation incontournable tant àl'échelle régionale qu'internationaleavant que son astre ne décline relati-vement à cause de sa baisse d'exi-gences cinématographiques et la nais-sance d'autres festivals, financière-ment plus importants.

Sarah Haider

25es JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE CARTHAGE

Six films algériens en compétition

Les reflets de la capitale sont toujours beaux dans les tableaux de l’exposition de Valentina Ghanem Pavlovskaya à la galerie d’arts algéroise Sirius

et intitulée, à juste titre, «Reflets d’Alger».

EXPO «REFLETS D’ALGER» DE VALENTINA GHANEM PAVLOVSKAYA

En signe d’amour

Valentina Ghanem Pavlovskaya et ses «Reflets d’Alger».

CultureLe Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - Page 9

La veille, il avait revu avec sesproches, dans une ambiance où onpercevait tantôt des signes d’exci-tation tantôt de la tension, tous lesdétails du protocole de la cérémo-nie.

Durant sa longue carrière, l’homme aucharisme indéniable, qui entame dans labonne humeur la neuvième décennie deson existence, avait assisté pourtant à biendes avant-premières à travers le monde,côtoyé les grandes figures du septième art,scénaristes, metteurs en scène, comé-diens, compositeurs et techniciens souventaux doigts magiques ; dirigé des entre-prises de production et de distribution ciné-matographiques, comme il avait connu defaçon solennelle ou conviviale, de près oude très près, par des combinaisons dont ildétient le code d’accès, présidents etmembres du gouvernement, émerveillantparfois ses partenaires professionnelsétrangers en visite de travail en les mettant,en l’espace de quarante-huit heures seule-ment, au contact de cinq ou six ministrespour faire avancer tel ou tel dossier, ce quiajoutait bien évidemment à sa notoriété.Mais cette fois-ci, il ressentait curieusementune indéfinissable appréhension à l’ap-proche de l’évènement. Auréolé il y a prèsde quarante ans d’une distinction presti-gieuse dont l’éclat tout en or avait projetésur les écrans des plus grands cinémas dela planète une image inattendue de cetteAlgérie laborieuse, aux mains rocailleuses,au visage austère, au verbe haut et tran-chant, au regard trempé dans l’acier, quin’imaginait pas un seul instant, au regardde ses urgences du moment, escalader lapremière décennie de son indépendance àpeine célébrée les marches toutes tapiesde rouge d’un majestueux palace méditer-ranéen pour recevoir, sous une multitude deflashs, une nouveauté dans le mondearabe, le fameux trophée qui récompense àl’échelle mondiale la meilleure œuvre ciné-matographique. L’homme qui avait traversébien des tumultes et connu des heures degloire laissait soudainement place à un êtrefragile, plein d’humilité, attaché au crépus-cule de sa vie à laisser à la postérité uneimage digne de son parcours et où lesséquences d’hier mêlées de terre et desang laisseraient place à des interrogationsphilosophiques à résonance universelle surcette grande aventure humaine, la lutte deLibération nationale, dont l’issue victorieuseavait libéré le pays et les consciences.

En somme, pour une fois, faire un filmsur la révolution avec le moins de coups defeu possible… en convoquant, au détourd’une singulière histoire à trois, qui aurait puse jouer au théâtre de la Grèce antique, lesquestions d’objection de conscience, derepentir, de valeurs humaines opposéespuis graduellement partagées par leshommes sur les champs de bataille,lorsque les agresseurs réalisent enfin l’ab-surdité de leur combat et que les résistants,convaincus de l’universalité de leur lutte,leur ouvrent sans haine le chemin du par-don, même sur les sables brûlants d’unimpressionnant et merveilleux désert.Cinéaste du «système», selon ses détrac-teurs ou simplement selon des grilles delecture d’observateurs critiques grandsamateurs de la lutte des classes, il a eu àgérer dans les années fastes, loin de touteorthodoxie, des entreprises publiques dontl’une sera dissoute à défaut, murmurait-onà tort ou à raison, de le démettre, et l’autretombée peu après son départ dans l’œil ducyclone qui l’emportera lorsque les«orfèvres» de la restructuration en toutgenre, et plus tard les experts de la liquida-tion toujours en poste à ce jour viendront àsévir. Et s’il a eu bien des démêlés, maisdans les règles de l’art pourrait-on dire auregard des confrontations souvent violentes

d’aujourd’hui, avec la «profession», ilempruntera bien volontiers, sourire en coin,il y a quelques mois, à celle-ci le lexiqueprotestataire pour s’indigner des embûchesqui ont retardé et menacé son projet,devant une assistance parmi laquelle onpouvait distinguer des figures crépuscu-laires de la «vieille garde» du cinéma d’Etat,reconnaissables de loin à leur hésitation àapplaudir franchement l’ancien dirigeant«fort, arrogant, libéral avant l’heure, et sûrde lui», selon les canons de la littératuresyndicale de chevet, reconverti tardivementà leurs yeux en compagnon contestataire.

L’homme fera pourtant le procès sansappel de pratiques parasitaires dans l’activi-té cinématographique, ennemies histo-riques de toute lutte syndicale, décriées àvoix basse ces dernières années, maisdénoncées pour la première fois publique-ment, de surcroît en face de la ministre nou-vellement investie de la responsabilité dusecteur de la culture, ce qui pouvait suggé-rer d’ailleurs d’autres lectures même si celane participait pas d’unequelconque préméditation.Que pouvait-il se reprocherpour être sujet subitementau trac d’un débutant, laveille de la cérémonie deprésentation officielle de sadernière œuvre, en ce moisde novembre dont le pre-mier jour a sonné il y asoixante ans, le début ducrépuscule puis la fin d’unelongue nuit coloniale ?

Enfant de ces vastesétendues présahariennesécrasées par les méfaits dela colonisation qui a confis-qué les terres et les chep-tels, détruit les lienssociaux, réduit des popula-tions entières à la famine, ila su garder dans sa«mémoire des noms et deslieux», même s’il a succom-bé vite selon certains à unmode de vie «seigneurial»,le souvenir des années de misère et debraise dans lesquelles se ressourcent avectalent ses meilleures œuvres. Est-ce parceque sa région natale a donné, malgré saforte paupérisation matérielle, de grandesrichesses de l’esprit, des héros de la résis-tance et d’éminents cadres à la Révolutionet plus tard à la nation et à l’Etat, qu’il nepouvait pas ne pas inscrire sa trajectoiredans le sens de l’histoire en se mettantjeune au service de la lutte de Libérationnationale pour le retentissement de laquelleil a aidé à confectionner les premièresimages ? De ce côté-là, qui peut donc luiadresser le moindre reproche ? Si certainsde ses modes de gestion et ses colèreslégendaires à la tête d’organismes publicsavaient fourni en leur temps matière ànombre de motions syndicales, aucune

sanction institutionnelle n’est venue leurdonner raison, ce qui signifiait si on se placedu côté de ses contradicteurs et dénoncia-teurs les plus déterminés que l’homme étaitdécidemment «intouchable» en haut lieu,ou si on s’en tient à l’absence de réactionde la tutelle administrative et des instancesordinaires de la loi que les arguments del’accusation ne résistaient à aucun test devérité, qu’ils ne justifiaient aucun examenet aucune poursuite, et qu’ils pouvaient enrevanche valoir dans le cas le plus clémentà leurs auteurs toujours habités par ledoute une décision de suspension à titreconservatoire. Qui peut ignorer tout comptefait, que c’est sous son «mandat» que les«actualités filmées algériennes» projetéesen avant-programme, c'est-à-dire avant ladiffusion du film à l’affiche, avaient connuleur rayonnement dans les salles obscures,que les réalisateurs salariés ont été invitésà quitter les postes administratifs qu’ilsoccupaient à l’Office national du cinémadès qu’il en prit plus tard la direction, et àrejoindre sans délai leur terrain naturel,donnant ainsi aux uns et aux autres la pos-sibilité de réaliser enfin leurs projets etleurs rêves, à charge pour le public de jugeren dernier lieu de leur qualité, que le débatsur la réhabilitation et la modernisation dessalles de cinéma avait été amorcé et qu’unemission de récupération des archives avaitété engagée dès ces années-là ? Que celuiqui doute de ces réalités-là lève le doigt.

Toutes ces interrogations traversaientmaintenant et en même temps son espritsans qu’il sache la raison, à moins que dansson subconscient il se trouvait déjà à l’heu-re du grand bilan, revisitant à la vitesse devingt-cinq images seconde, les séquencesmajeures de son long itinéraire. Ce Crépus-cule des ombres qu’il s’apprête à présenterdemain dans une cérémonie solennelleserait-il donc son propre crépuscule, sadernière avant-première ?

Seul maintenant dansson salon dont les fenêtreslaissent glisser les dernièreslueurs du jour, il se surprendà dérouler le découpage deson film, à expliquer seschoix à haute voix commepour se préparer aux ques-tions à venir. Dans uneséance d’autocritique dont ilest à la fois l’acteur etl’unique témoin, il sait qu’ilpourrait être interrogé, dansle respect dû à son autoritéprofessionnelle, sur la lon-gueur des préliminaires au«crépuscule», sur les dia-logues qui peuvent semblercéder parfois au discoursanticolonialiste à l’état brutet à des formules conve-nues, sur l’accent desjeunes enfants des tentesdont les sonorités peuventparaître en dernier ressortplus proches des quartiers

des hauteurs d’Alger que de leur terroir,celui de son enfance, sur l’exagérationpeut- être du personnage de l’objecteur deconscience qui n’hésite pas à recourir parmoments à la violence des mots et desgestes que sa posture morale condamneprécisément, sur le profil de ce combattantde l’armée de Libération nationale au centrede l’histoire, qui déclame avec élégance etprécision la langue de l’«occupant», qui n’aapparemment aucun souvenir de ses com-pagnons laissés derrière lui et qui s’oubliedans d’intenses joutes oratoires en pleindésert transformé en amphithéâtre allantjusqu’à laisser échapper imprudemment, onpourrait le ressentir, un parfum de «fraterni-sation» en donnant plus d’une fois du «moncommandant» à celui qui avait ordonné samise à mort et qui continue à l’interpeller

même sur la voie du repentir, de façon fortpéjorative et blessante durant cette longueet lente traversée du désert… Il sait aussiqu’il peut être interrogé sur la compositionde l’équipe technique et artistique, qu’il luifaut répondre à la question habituelle dubudget du film, l’écran étant au cinéma, onle sait, le témoin incorruptible du coût réelde toute production… sur les voies et lesmoyens sollicités pour faire aboutir aprèstant d’années de mûrissement et d’attentele financement de son projet qualifié avantmême sa mise en œuvre de colossal si ons’en tient aux capacités connues du fondsd’aide à la production cinématographique…

Mais toutes ces questions qui auraientété qualifiées sans doute de «déplacées»au temps de la parole unique ressortentaujourd’hui de la liberté d’expression se dit-il et un film livré au public est un produitexposé à la critique pour peu que celle-cisoit sincère et professionnelle.

Ce film a été construit avec l’argent duTrésor public et le public a bien le droit dedemander des comptes, murmurait-il à lui-même. Crépuscule des ombres, film testa-mentaire ? Il ne pourra pas se dérober àcette question, en fait la seule qui le préoc-cupait vraiment depuis le début, et quientretenait en lui cette indéfinissable appré-hension, la veille de cette fameuse cérémo-nie d’avant-première. Au fond de lui-mêmese dit-il, peut-être… la dernière ou l’avant-dernière avant-première… car l’hommereste un gisement d’histoires à raconter, etnourrit depuis fort longtemps le désir defaire ses adieux avec une fresque histo-rique sur la plus grande personnalité algé-rienne du dix-neuvième siècle qui a portél’épée et la plume jusqu’à la fin de ses jourset dont le nom est inscrit au fronton de l’Etatalgérien moderne. Dans sa pleine maturitéet sa haute maîtrise de l’art cinématogra-phique, qui peut lui contester cette ambition? Admiré, chahuté ou contesté, il aura mar-qué son retour à l’écran au moment où l’Al-gérie célébrait le soixantième anniversairedu déclenchement de sa guerre de Libéra-tion nationale dans une œuvre où le talentdu cinéaste qui a pris de l’âge et donc de lasaveur emprunte, dans une touche et unregistre dont il a le secret, au geste géné-reux et suprême de l’artiste peintre et à labaguette magique et céleste d’un chef d’or-chestre, dans la peinture des sentiments,des espaces et des mirages. Il aura égale-ment osé, en y intégrant des ingrédients dela fiction, nonobstant ce que la critique offi-cielle et publique pourrait toujours lui repro-cher, elle est dans son rôle, poser mieuxque quiconque la question de l’objection deconscience et de la repentance dans lesguerres contemporaines terribles commecelle qui a été imposée au peuple algérienpar une colonisation française grosse deplus de cent trente ans de crimes, deméfaits et d’injustices.

Soyons naïfs : et si ce film qui fait,davantage en paroles c’est vrai, le procèsde la colonisation participait de ce nouveaucombat pour la vérité dans tous ses conte-nus et dans toutes ses formes pour fairetriompher enfin le pardon dû au peuplealgérien et aider à construire dans le res-pect, la sincérité et la confiance l’amitié et lacoopération entre les générations d’au-jourd’hui des deux rives, dans un monde deplus en plus menacé par les extrémismesdestructeurs et barbares internes etexternes ? Cette chronique est une pure fic-tion basée parfois sur des faits réels, et lefilm dont il s’agit Crépuscule des ombresdont l’avant-première a eu lieu le 16novembre 2014 à la salle El Mouggar àAlger est signé Mohamed Lakhdar Hamina,Palme d’or 1975 à Cannes auquel il estsouhaité ici un long souffle pour de nou-velles moissons.

B. A.

Par Boualem Aïssaoui

La dernière avant-première ?

Admiré, chahuté oucontesté, il aura marquéson retour à l’écran aumoment où l’Algérie

célébrait le soixantièmeanniversaire du

déclenchement de saguerre de Libérationnationale dans uneœuvre où le talent ducinéaste qui a pris de

l’âge et donc de la saveuremprunte, dans unetouche et un registredont il a le secret, augeste généreux etsuprême de l’artiste

peintre et à la baguettemagique et céleste d’unchef d’orchestre, dans lapeinture des sentiments,

des espaces et des mirages.

Phot

o : D

RMohamed Lakhdar Hamina.

L’inquiétude des citoyens estgrandissante d’autant plus qu’au-cune issue ne se dessine à l’hori-zon de cette insoutenable réalité,qui risque aux yeux de tous unecatastrophe humaine.

Il s’agit là d’une très graveurgence sanitaire jamais vueailleurs. Akbou ne respire plus etce depuis plus de six mois, aprèsla fermeture «musclée» de ladécharge de Biziou, relevant de lacommune d’Amalou. Toutes lesnégociations possibles des autori-tés soit de la municipalité d’Akbouou de l’administration de la wilaya,

ont échoué devant l’inflexibilité deshabitants de la localité de Biziouqui ne veulent rien savoir.

Le chef de l’exécutif de lawilaya de Béjaïa, avait pour rap-pel, regroupé les deux parties enconflit plusieurs fois en présencede la presse et des directeurschargés du dossier afin de trouverdes solutions d’urgence à cet épi-neux problème, mais sans succès.

Tous les appels à la sagesse età l’effort, surtout des citoyens de larégion d’Amalou pour contribuer àla lutte contre une éventuelle épi-démie, ont été rejetés pour le motifde «fermeture immédiate et indis-cutable de la décharge».

Les délais de six mois priscomme engagement public parHamou Ahmed Touhami, le wali deBéjaïa, lors de la dernière réunionen attendant la réalisation expressd’un CET dans la région n’a pasété accepté par les citoyens de lalocalité où est basée la déchargeen question.

Un tour dans cette ville s’impo-se, notamment après la tombée de

la nuit où les citoyens des quar-tiers s’empressent tant bien quemal d’incendier les immensesbuttes de déchets. De loin nousobservons des épais brouillards defumée noire mélangés à desexplosions assourdissantes debouteilles en verre et de celles desdétergents. Les images sontimpressionnantes, où il est difficilede croire, un seul instant, qu’on estdans la seconde ville de Béjaïa etde surcroît la plus industrielle et laplus commerçante.

Les Akbouciens ne peuventplus sortir ou du moins respirerdevant les montagnes de déchetsménagers qui leur empoisonnentla vie quotidiennement. Kamel N.S., un des habitants du centre-villeque nous avons rencontré jeudidernier, nous a exprimé sa fortefrustration face au manque d'impli-cation de certaines personnalitéssoit de sa ville soit de l’autre, sansles nommer, pour faire bouger leschoses, «c’est inadmissible devivre une telle catastrophe à l’aubede 2015 et dans une ville aussiriche et cultivée. Regardez parvous-même, il n’y a pas une seulefenêtre d’ouverte ici dans monquartier ou ailleurs, les fuméesdégagées par les feux à répétitiondes tonnes d’ordures chaque nuit

tombée, coupent la respirationdans les foyers. Des enfants etdes personnes âgées sont tout letemps évacués aux urgences del’hôpital pour des nausées, desvomissements et le manque ter-rible d’oxygénation, ça y est, on nepeut plus et moi personnellement,j’ai décidé de tout vendre et dequitter cette ville», a-t-il ainsilancé. «Ce n’est un secret pourpersonne que derrière cette histoi-re, des intérêts purement person-nels et financiers. Allez-y enquêtersur la présence d’une briqueterieprivée érigée à quelques pas de ladécharge en question. La déchar-ge existait depuis des années etjamais personne n’en a parlé,pourquoi donc maintenant et enplus, ils demandent sa fermeturedans l’immédiat sans se soucierde la santé des dizaines de milliersde citoyens d’Akbou. Nous savonspertinemment que beaucoup demonde a trempé dans cette affaireet si un jour la vérité éclate, lemonde aura compris les véritablesartistes de cette machination ayantentraîné la ville dans cetteincroyable situation que vit lepauvre Akboucien», ajouteraensuite Yazid, un jeune fonction-naire d’une société privée, natif dela même ville.

Le raisonnement d’une«machiavélique» manipulation àpropos de la fermeture de ladécharge d’Amalou court danstous les sens au centre de la citéakboucienne y compris dans lesadministrations, en témoigne unfonctionnaire qui avance que «cer-tains élus ont une grande part deresponsabilité dans cette affaire,ces derniers œuvrent à ce qu’onfinit par avoir la tête du maire de laville, c’est tout ce qui les intéresse.Ils ne se soucient guère de cettecatastrophe sanitaire, au contraire,ils s’en réjouissent».

Le RCD de son côté a appeléles citoyens de la ville d’Akbou jus-tement à répondre massivement àune marche de protestation devantl’«infernal» problème, le 29novembre prochain pour exiger«une solution immédiate pourl’évacuation des ordures et contrela dégradation du cadre de vie».

La population et les commer-çants sont ensuite appelés àobserver une grève générale de8h à 12h.

La marche s’ébranlera de latrémie de Guendouza vers la placeColonel-Amirouche d’Akbou, sou-ligne le parti politique dans unedéclaration-appel.

Kamel Gaci

Le Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 10Le Soir du Centre

APRÈS LA FERMETURE DE LA DÉCHARGE DE BIZIOU

Akbou croule sous les orduresLa situation sanitaire au niveau du centre-ville d’Akbou,

exige expressément l’intervention accrue du gouverne-ment, afin d’évacuer les millions de tonnes d’orduresménagères entassées ça et là dans la quasi-totalité desquartiers.

C’est ainsi que les promoteurs,les porteurs d’idées et de projets,bénéficièrent d’accompagnementet d’actions de formations.L’entrepreneuriat féminin ne futpas en reste, particulièrement lesactivités de la femme rurale deBéni-Mileuk, de Messelmoun et deGouraya. Mais ce furent les confé-rences portant sur le thème del’entrepreneuriat qui avaient retenule plus l’attention des participants,notamment la conférence animéepar M. Mounir Belabdelouahab, unexpert du Conseil national consul-tatif (CNC/PME), qui avait mis l’ac-cent sur l’écosystème entrepre-neurial présenté comme un orga-

nisme chargé d’encourager et depromouvoir la création de nou-velles associations profession-nelles, mais aussi de collecter l’in-formation économique auprès desassociations professionnelles etdes organisations patronales etdes systèmes intermédiaires, envue d’asseoir une politique et unestratégie de développement dusecteur.

S’agissant de la stratégie adop-tée dans le cadre des ambitions duCNC, le conférencier estime que leCNC prône toute forme de concer-tation avec les pouvoirs publics envue de la prise en charge des pré-occupations de la PME et pour

adosser à cette stratégie des poli-tiques publiques de développe-ment de l’entreprise. A ce titre, leconférencier insiste sur l’assainis-sement de l’environnement de laPME en développant des relationsavec les différents partenaires, àl’instar du tryptique syndicat-patro-nat-gouvernement.

Cependant, en marge de cetévénement, c’est l’université qui amarqué sa présence et qui s’ests’imposée comme partenaireincontournable du développementde l’entrepreneuriat. En effet, le Dr

Nawal Benlakhal, maître de confé-rences à l’université de Tipasaavait, dans sa conférence, décorti-qué l’avènement de l’entrepreneu-riat, depuis les réformes écono-miques algériennes. Elle dira à cepropos que «l’application desréformes économiques depuis les

années 1990, en Algérie avait vu lalibéralisation des prix et la mise enœuvre des réformes fiscales», enpoursuivant que «ce libéralismes’est accompagné de transforma-tions et de bouleversements ayantprofondément marqué la politiqueéconomique du pays».

C’est dans ce cadre que leconférencier a aussi expliqué lanotion d’ entrepreneuriat en propo-sant trois définitions et les diffé-rents types d’entrepreneurs, et deprocéder à une comparaisondéterminant le profil-type de l’en-trepreneur où se retrouve sa psy-chologie, ses attentes, ses objec-tifs et ses ambitions pour une adé-quation entre l’homme et la situa-tion économique et professionnelledes activités qui se greffent à sonenvironnement économique.

Houari Larbi

TIPASA

L’entrepreneuriat dans tous ses étatsLa semaine mondiale de l’entrepreneuriat a été célé-

brée avec faste durant plus de huit jours, en rassemblanttoutes les potentialités humaines et matérielles localesconcernées de près ou de loin par cet événement.

M. Brahim Azoug, directeur dela Caisse de M'sila, a précisé quelorsqu'un agriculteur n'obtient pasla quantité escomptée faite sur unpérimètre assuré, dans ce cas, laCRMA assure d'indemniser la dif-férence enregistrée. Quant aucôté animalier, la caisse a mis enplace pour la première fois, undeuxième produit, il s'agit d'uneassurance contre le vol.

Le wali Abdallah Ben Mansoura donné le feu vert dans la mati-née de ce dimanche de lance-ment de ces portes ouvertes quisont organisées du 23 au 27

novembre dans la ville de M'silaet seront animées par plusieurscommunications et explicationsassurées par des cadres de laCRMA et autres universitaires afind'expliquer aux agriculteurs etéleveurs de la région portant surles multirisques menaçant lesproduits de céréalicultures et ani-maliers.

La CRMA de M'sila compte123 600 assurés, toutes filièresconfondues dont 5 0796 decontrats des agriculteurs, 2815contrats contre les catastrophesnaturelles et 586 assurances du

cheptel animalier. La caisserecense 70 000 contrats en matiè-re automobile dont 30% d'enginsagricoles tels que les tracteurs,moissonneuses-batteuses etautres...

Cette année, la CRMA deM'sila a connu une évolution duchiffre d'affaires estimée à 20 %par rapport à l'an dernier, nousfait savoir B. Azoug, directeur dela Caisse de M'sila. Une deuxiè-me rencontre sera organiséedans une exploitation agricole dela wilaya où les fellahs et éleveursde la wilaya auront l'occasion dedébattre en présence des cadresde la direction de la CNMA, l'im-portance et le rôle de l'assuranceagricole dans le développementde l'agriculture nationale.

Le P-dg de la CNMA, M. CherifBen Habilès contacté par télépho-ne, a déclaré en cette occasionque plusieurs wilayas du paysvivent le même évènement organi-sé à M'sila, juste pour une seuleraison, c'est de faire connaître lerôle joué par la CNMA et se pré-sente en tant que soutien financierindispensable, a-t-il dit, etapprendre aux agriculteurs com-ment minimiser les multirisques.Parmi ces objectifs, montrer auxpartenaires que la Caisse joue unrôle purement économique, touten adaptant le produit assuranceet jouer sur les nouveaux tarifs etrendre cette assurance accessibleaux agriculteurs et faciliter la pro-cédure de paiement, a-t-il conclu.

A. Laïdi

ASSURANCES AGRICOLES

Portes ouvertes sur la CRMA à M’silaL'édition de cette année connaît le lancement d'un

nouveau produit appelé «perte du rendement» destinéaux céréaliculteurs et notamment les producteurs depomme de terre.

TIZI-OUZOU

Réouverturedes marchésaux bestiaux

dans plusieurslocalités

Mis à part les localités deFréha, Boghni, Ouacif et Aïn-El-Hammam, où l’interdiction de latenue des marchés aux bestiauxest encore en vigueur en raisonde l’épidémie de la fièvre aphteu-se qui aura enregistré un netrecul, toutes les autres localitésde la wilaya de Tizi-Ouzou nesont plus concernées par cettedisposition dès lors qu’un arrêtépermettant la réouverture desmarchés a été signé par le wali deTizi-Ouzou début novembre. Unecampagne d’information en direc-tion des éleveurs a été, ainsi, lan-cée à travers la soixantained’autres communes de la wilaya.Et certains marchés (bovins etovins) sont déjà rouverts.

Il convient de souligner, parailleurs, que le certificat de vac-cination des cheptels lors deleur déplacement est toujours demise, autrement dit les servicesde sécurité ont été instruits àl’effet de diriger tout droit versl’abattoir toutes les bêtesn’ayant pas été auscultées aupréalable par les docteurs vété-rinaires.

C’est dire que la préventionest toujours de mise, même sicette pathologie qui a défrayé lachronique nationale durant cetété, aura enregistré un net reculà travers les quatre coins du ter-ritoire national, pour ne pas direa disparu.

Aussi, pour une meilleureprévention, le ministère del’Agriculture et duDéveloppement rural a décidéd’importer, à cet effet, deux mil-lions de doses de vaccin.

Plus de 1,6 million de têtesbovines ont été déjà vaccinéesdepuis la déclaration de cettemaladie en février dernier enTunisie. On croit savoir égale-ment que le taux d'avancementde l'opération d'indemnisationdes éleveurs ayant subi despertes se situe entre 80 et 90%.

Amayas Idir

Cet atelier, auquel participeune centaine d’inspecteurs etenseignants formateurs venantde 17 wilayas de l’est, s'inscritdans le cadre de la coopérationbilatérale entre l’Algérie et laGrande-Bretagne dans le sec-teur de l’éducation et notam-ment l’apprentissage de lalangue anglaise, langue étran-gère dans ses dimensionsdidactique et phonologique.

Les travaux de cet ateliersont dirigés par cinq experts bri-tanniques et portent sur l’évalua-tion des programmes de forma-tion initiés depuis 2008 en parte-nariat avec le Centre culturelanglais pour l'amélioration del'enseignement et de l'apprentis-sage de l'anglais dans les écolesalgériennes. A cet effet, près de 3 000

enseignants d'anglais du palier

moyen et 300 inspecteurs delangue anglaise ont été formésdepuis 2008 dans le cadre de lacoopération entre l'Algérie et leRoyaume-Uni.Ces formations ont été spon-

sorisées par Anadarko AlgeriaCompany LLC, une filialed'Anadarko PetroleumCorporation. Les wilayas concer-nées par cette opération sont :Batna, Oum-El-Bouaghi, Béjaïa,El-Tarf, Annaba, Skikda, Tebessa,Jijel, Constantine, Sétif, Mila,Souk-Ahras, Khenchela, Biskra,Guelma et Bordj-Bou-Arréridj. Lors de son allocution d’ou-

verture du séminaire, le direc-teur de l’éducation de la wilaya

de Sétif, M. Abdelaziz Bezala, aaffirmé que l’opération de forma-tion pour l'amélioration de l'en-seignement et de l'apprentissa-ge de l'anglais sera étendue aucycle secondaire. «Un accord a été signé, au

mois de septembre dernier,entre le ministère de l’Educationnationale et l’institution culturellebritannique, qui permettra la for-mation d’inspecteurs et ensei-gnants du cycle secondaire afinde développer les normes d’en-seignement de cette languedans l’école algérienne. Ce programme facilitera l’ap-

plication du programme SEEDS(Développement stratégique de

l’enseignement de la langueanglaise dans les écoles). Ceplan de réforme des normesd’enseignement de la langueanglaise dans les écoles estfinancé par le ministère del’Education, avec le soutien dessociétés Anadarko, Hess etHSBC», a-t-il affirmé.Notons que le British Council

est présent dans 109 pays dansle monde, et a pour objectif depromouvoir la compréhensionintellectuelle entre le Royaume-Uni et les autres pays à traversl'art, l'éducation et la formation,les sciences et la technologie, etla gouvernance.

Imed Sellami

Le Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 10Le Soir de l’Est

SÉTIF

Atelier de formation pour les inspecteurset enseignants d’anglais

Le British-Council, l'organisme britannique pourl'éducation et les relations culturelles, en collaborationavec la Direction de l’éducation de la wilaya de Sétif,organise un atelier de formation de cinq jours, du 23 au27 novembre, pour les inspecteurs et enseignants d'an-glais du cycle moyen.

Le nouveau secrétaire géné-ral, Hacène Latrèche, marié, 4enfants, est un énarque et vieuxroutier de l’administration. Etpour cause, il a occupé pendantdes décennies des postes de

responsabilité au sein de celle-ci. Ainsi, il a notamment été SGde la daïra d’El Hadjar, chef deservice de la réglementationgénérale et de celui de la circu-lation des personnes à la wilaya

de Annaba. Lors de son installa-tion qui s’est déroulée à la gran-de salle de l’Hôtel de ville, enprésence des directeurs de l’ad-ministration locale et de la régle-mentation générale de la wilaya,le président de l’Assembléepopulaire communale deAnnaba, Farid Merabet, s’estfélicité de cette nomination parle wali d’un homme «connu pourson abnégation au travail. Il apportera sans aucun

doute son expérience profes-sionnelle à cette collectivitélocale, ce qui aura un impactpositif sur le renforcement del’ensemble de l’administrationcommunale». Quatrième ville du pays avec

une population de près de 400000 âmes, Annaba n’a toujourspas eu l’encadrement qu’elledevait avoir. Celui-ci ne repré-sente que 4% des 4 500 tra-vailleurs. Un chiffre éloquent

quand on sait par exemple quele service de comptabilité decette APC ne dispose que d’unepersonne qualifiée. Autre problème qui se réper-

cute négativement sur les pro-grammes de développementcommunal, c’est celui dumanque des bureaux d’études. Le nouveau secrétaire géné-

ral aura une lourde responsabili-té pour remettre la machine surles rails. Le maire à la tête de cette

commune depuis moins de deuxans, est conscient des dysfonc-tionnements qui marquent lacommune depuis des lustres. Ilcitera lors de la cérémonie d’ins-tallation trois priorités pourl’amélioration du cadre de vie dela population. Il s’agit principalement du

service de l’état civil. À ce sujet,Il fera part du prochain transfertde ce service vers des locaux

fonctionnels et plus spacieux àla rue Bouzered-Hocine. Il aégalement évoqué le respect quidevait être accordé à l’hygièneet àl’environnement par l’enlè-vement des ordures et l’entre-tien de la voirie, d’autant qu’unquota de camions et bennes-tasseuses, déjà commandés,seront livrés dans quelquessemaines.

L’autre priorité fixée par lemaire au nouveau secrétairegénéral a trait à l’améliorationurbaine à travers l’entretien del’éclairage public et des espacesverts. Lui souhaitant plein succès

dans sa nouvelle mission, lemaire a assuré le nouveau SGde sa disponibilité et celle detous les membres de l’APC dansun seul et unique but, celui del’amélioration du cadre de vie dela population.

A. Bouacha

ELLE EN ÉTAIT DÉPOURVUE DEPUIS PLUS D’UNE DÉCENNIE

Installation d’un SG à la commune de AnnabaAvec l’installation d’un secrétaire général en titre, la

commune chef-lieu de la wilaya de Annaba a mis un termeà plus d’une dizaine d’années d’intérimaires à ce postesensible notamment pour une ville de la dimension del’antique Hippone.

La cérémonie d'installation aeu lieu au niveau de l'amphi-théâtre de l'unité républicaine dela Sûreté de wilaya en présencedu secrétaire général qui a repré-senté M. le wali, des cadres de laSûreté des daïras, les autoritésmilitaires et civiles, la sociétécivile et les différents correspon-dants de presse.En ouverture, l'inspecteur

régional a fait un léger briefingsur le rôle que doit jouer la policeen insistant sur la formation desressources humaines pour unmeilleur service de qualité.

L'inspecteur régional a aussi rap-pelé les dernières mesuresprises au niveau central pouraméliorer les conditions socio-professionnelles du corps de laSûreté. Avant de passer à l'installation

du nouveau chef de Sûreté dewilaya, le responsable régional arappelé les efforts déployés parle chef de Sûreté de wilaya sor-tant durant son séjour à Oum-El-Bouaghi qui a, à son tour remer-cié ses collègues pour leur assis-tance dans l'exercice de sesfonctions.

M. Krasdi El Hadj, nouveauchef de Sûreté qui vient d'êtreinstallé officiellement dans sesfonctions après avoir occupé lesmêmes fonctions dans la wilayade Béjaïa a sollicité ses nou-veaux collaborateurs à œuvrerensemble dans le seul intérêt dela population de la wilaya et de luiprêter main forte pour réussir lanoble mission, celle de luttercontre le crime, protéger lecitoyen et ses biens. A signaler que le chef régional

a regoupé tous les cadres de laSûreté de wilaya pour uneréunion de travail juste après laclôture de la cérémonie d'instal-lation.

Moussa C.

OUM-EL-BOUAGHI

Installation du nouveau chef de Sûreté de wilaya

L'inspecteur régional de la police de l'Est algérien aprocédé avant-hier à l'installation du nouveau chef deSûreté de wilaya.

Les incivilités, les violences et les crimes sont-ils plusnombreux ou mieux signalés ? Les numéros d'appel d’ur-gence 1548 et 17 ont vu leurs appels bondir ces deux der-nières années. 14 271 appels ont été reçus par les services de police, entre le 1er

janvier et le 31 octobre 2014 (3 804 appels en 2013), précise le com-muniqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, qui aprésenté ce week-end le bilan de ces activités. Selon la police deGuelma, ces chiffres expliquent le résultat des campagnes de sensi-bilisation et de communication organisées ces dernières années surce sujet, et ayant ciblé un large public. «Les Guelmis sont maintenantconvaincus qu'ils peuvent être écoutés, et qu'on a des solutions poureux et pour tous ceux qui sont en difficulté», nous déclare un officierde police. Ce dernier nous révèle qu'«il s'agit essentiellement d'appelsd'urgence pour signaler des suspects, des délits et même des crimesmais aussi des demandes d'assistance».

Noureddine Guergour

POLICE DE GUELMA

Les appels d'urgence en hausse

Un incendie, provoqué par unefuite de gaz, maîtrisé

Le feu a pris samedi entre la cité universitaire Hebache Cherif etla cité des 1 000 lots de la ville de Guelma, à la suite d'une fuite degaz venant de la conduite principale, alimentant ces deuximmeubles. L'incendie a provoqué une grande panique chez les résidentes

et les riverains, apprend-on de la cellule de communication de laProtection civile. Une personne âgée de 20 ans s'est blessée en tentant de fuir,

et deux autres employées âgées de 20 et 35 ans ont été brûlées aupremier degré. Les blessés ont été transportés vers l'hôpital Okbi de Guelma, a

fait savoir la même source. La brèche a été rapidement colmatée. N. G.

L’association locale de lawilaya de Relizane a organisécette journée sous l’égide du walide Relizane en étroite collabora-tion avec la Direction de l’actionsociale.

L’ouverture de cette journée aété faite par Smaha Mohamed,chef de daïra de Sidi-M’hamed-Benali, où il a remercié l’assistan-ce d’être venue en masse pourassister à cette journée de sensi-bilisation sur le cancer du sein.

Malgré toutes les mesures pré-ventives, le cancer du sein conti-nue de faire des ravages auprèsd’une population féminine désem-parée et souvent non prévenuede ses attaques sournoises.Selon le docteur Remili, spécialis-te en endocrinologie obstétrique

et gynécologie, le nombre de casnouveaux enregistrés durant le 1er

semestre 2014 s’élève à 470patientes.

Le docteur n’en rappelle pasmoins que nombre de femmesatteintes sont prises en chargepour des séances de chimiothéra-pie, soit 44% des patientes enre-gistrées. Il notera, par ailleurs,que sur ce lot, des femmes ontété opérées et ont donc subi desablations du sein.

En moyenne, dira M. Remili, le1/3 des patientes nous reviennentavec des métastases bien enraci-nées contre lesquelles l’on nepeut rien faire que la chimiothéra-pie.

Aussi, le docteur mettra l’ac-cent sur la nécessité impérative

de procéder à des dépistagesprécoces et suivis. C’est la seulemanière de prévenir à temps cetteterrible affection qui, assurément,fait des ravages et occasionnedes prises en charge doulou-reuses et coûteuses.

Signalons qu’un cross scolairea été organisé par l’association

locale où on a vu la participationd’une quarantaine de lycéennes,primées par un petit short et unecasquette portant le nom de l’as-sociation du cancer du sein,octroyé par le fils et notable de laville de Sidi-M’hamed-Benali,Ould Henia en l’occurrence.

A. Rahmane

Le Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - PAge 10Le Soir de l’Ouest

RELIZANE

Journée de sensibilisation sur le cancer du sein à Sidi-M’hamed-BenaliLa daïra de Sidi-M’hamed-Benali a abrité une journée

d’information et de sensibilisation sur le cancer du sein,au niveau du lycée Toumi, en présence des autoritésciviles et militaires, sponsorisée par Ould Henia MohamedHafid, coordinateur des commerçants de la wilaya deRelizane.

Cette opération qui rentre dansle cadre du programme nationalde l’assainissement et de la pré-vention du cheptel, contre lesmaladies infectieuses (telle laclavelée, la brucellose, la tubercu-lose, la gale, la blue tongue…),toucherait un peu plus de 195 000têtes et serait encadrée par plusd’une vingtaine de vétérinaires, a-t-on appris.

Dans le but de traiter et d’éra-diquer les vecteurs de ces mala-dies à déclaration obligatoire, undépistage a été opéré sur uneffectif de 1 700 vaches laitières,où 14 cas ont été relevés positifs,alors que l’opération de dépista-ge se poursuit à travers leszones rurales de la wilaya ; demême que des foyers de gîtes demoustiques et des dizaines

d’hectares, ont été aussi traitésd’aspersion d’insecticides.

Notons que la brucellose estune maladie infectieuse bacté-rienne, qui peut facilement êtretransmise à l’être humain, cecidit, la prévention demeure tou-jours l’aspect primordial pourépargner les maladies.

Les conditions climatiquescausent, en ce moment, un véri-table parcours du combattantaux éleveurs. Pour éviter les dif-ficultés émanant de la sécheres-se, l’Etat a décidé de soutenir leprix de l’aliment du bétail ; une

mesure d’accompagnementaccueillie favorablement au seindes éleveurs.

Signalons que sur les 20 mil-lions d’hectares composant lasteppe nationale, la wilaya deNaâma totalise près de 3 millionsd’hectares, dont les 50% sontdégradés, et dont au moins letiers est mis en défens ; unerégion jadis connue pour sesimportantes superficies d’alfa,dévastées aujourd’hui par lesagressions humaines et natu-relles.

B. Henine

NAÂMA

14 vaches laitières atteintesde la brucellose

Les services vétérinaires, relevant des services agri-coles de la wilaya de Naâma, ont relancé depuis le débutdu mois de novembre une campagne de vaccination ducheptel contre les zoonoses transmissibles et qui s’étale-ra jusqu’à la fin du mois de décembre 2014.

Sur 86 femmes battues, 29 ontété placées à Diar Errahma, 9 auniveau de centres de formation etd’enseignement professionnels et11 ont regagné leurs foyers conju-gaux pour préserver les liensfamiliaux durant la période de jan-vier à fin juin 2014, a indiqué unepsychologue de la cellule d’écou-te de la direction de l’action socia-le, Zouaouia Yahiaoui.

Une vingtaine de femmesparmi ces victimes de violencephysique, morale et autres ont

bénéficié d’une prime d’insertiondans le cadre de la solidaritésociale et trois autres de micro-crédits auprès de l’Agence natio-nale ANGEM, a-t-on ajouté demême source.

La prise en charge psycholo-gique et socio-économique desfemmes battues a été possiblegrâce aux cellules d’écoute misesen place par la direction socialede la wilaya, surtout l’activation duréseau de communication inter-sectoriel, représenté par diffé-

rentes directions et institutionslocales dont notamment la Sûretéet la Gendarmerie nationales, lesdirections de l’action sociale, de lasanté et de la population, del’éducation, de la jeunesse et dessports, a affirmé la coordinatricede l’action sociale, S. Tabet.

Elle a rappelé, à ce propos,l’existence depuis 2009 de cinqcellules d’écoute à l’indicatif de ladirection de l’action sociale de lawilaya, particulièrement celles duservice d’observation des jeunesen danger moral en milieu ouvert(SOWEMO), du foyer pour per-sonnes âgées et de DiarErrahma.

Il est prévu, à la faveur de lajournée internationale des

femmes battues, célébrée le 25novembre de chaque année, unprogramme d’activités varié, étalésur un mois, a déclaré à l’APS ledirecteur de l’action sociale,Mohamed Fedala.

Ce programme comporte, enplus d’une journée d’études sur lanon-violence des femmes auniveau du centre des loisirs etsciences de Haï USTO, destables rondes sur cette probléma-tique, des soirées poétiques etthéâtrales à Aïn El Turck et Es-Sénia, une visite au centre derééducation de Gdyel et desexpositions au niveau de plu-sieurs établissements de jeunes-se.

APS

ORAN

Placement en 2014 d’une trentainede femmes battues à Diar Errahma

Pas moins de 29 femmes battues ont été placées,durant le premier semestre de l’année en cours, à DiarErrahma, une structure sociale sise à Misserghine àl’ouest d’Oran, a-t-on appris dimanche auprès de laDirection de l’action sociale et de la solidarité de la wilaya.

SIDI-BEL-ABBÈS

Des mal-logésinterpellent

le waliLeurs demeures recen-

sées comme étant, seloneux, très vétustes et mena-çant ruine par la commissiondéléguée par les services encharge de l’attribution deslogements sociaux, de nom-breuses familles installéesaux abords du châteauGuendouz, à la périphérie dela ville de Sidi-Bel-Abbès, sesont manifestées jeudi der-nier pour demander leur relo-gement. En effet, les famillesconcernées ont adressé unepétition au premier respon-sable de la wilaya, afin de sepencher sur leur situationlamentable, notamment àl’approche de la saisonhivernale où il est impos-sible, selon eux, de resterdans ces habitations trèsvétustes que les infiltrationsd’eau de ruissellement fragi-lisent davantage.

A. M.

Un déficientmental tue etun autre se tue

Deux vies de perdu àcause de déficience mentale.En effet, dans la soirée devendredi dernier, un déficientmental a poignardé, dans larue, le nommé T. Y., âgé de34 ans, dans la localité deAïn-El-Berd. Evacuée versles UMC, la victime a rendul’âme quelques instants plustard. Et dans la même jour-née, un autre déficient mentalest tombé du 2e étage de lademeure parentale. Celui-ci,âgé de 21 ans, est décédéaux UMC de l’hôpital, dans lalocalité de Sfisef.

A. M.

2 voleurs arrêtés

en flagrantdélit dans unepharmacie

Dans la nuit du 19 au 20novembre, la 13e Sûreté deSidi-Bel-Abbès agissant surla base d’informations, a sur-pris en flagrant délit deuxmalfrats en train de piller uneofficine de pharmacie.

Entrés par effraction dansla pharmacie, les voleurss’apprêtaient à partir à bordd’un véhicule, garé devantl’entrée, avec 4 micro-ordina-teurs, un lot de médicamentspsychotropes et 40 000 DA.Mais malheureusement poureux, les policiers étaient làpour les cueillir.

A. M.

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. R.

Le Soird’Algérie Sports Lundi 24 novembre 2014 - PAGE11

FOOTBALL

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À SEPT SEMAINES DU COUP D’ENVOI DE LA CAN-2015

Ultimes retouches sur le plan Gourcuff

Mohamed Bouchama - Alger (LeSoir) - Le premier regroupement, pro-bablement l’unique pour préparer letournoi équato-guinéen, de la sélec-tion se tiendra au CTN de la FAF àSidi Moussa. Il devrait débuter aprèsles fêtes de fin d’année, le 2 ou 3 jan-vier 2015. Soit deux semaines avantle coup d’envoi de la Coupe d’Afriquedes nations que la CAF a officielle-ment attribuée le 13 novembre dernierà la Guinée équatoriale en remplace-ment du Maroc, pays organisateurdésigné préalablement pour abriter lafête biennale du football africain. Unequinzaine de jours durant laquelle lesheureux 23 élus de Gourcuff s’attelle-ront à peaufiner leur préparation envue de ce rendez-vous pour lequel lesVerts étaient les premiers à se quali-fier à telle enseigne qu’aujourd’hui, enAfrique, ils sont affublés du statut defavoris incontestés de la prochaineCAN. Un rôle que Brahimi et consorts

devront savoir assumer en dévelop-pant leurs vertus premières. En l’oc-currence une solidarité acquise sousles ordres de Vahid Halilhodzic et unecertaine liberté de mouvement conso-lidée sous les commandes du techni-cien breton. Mais également à traversla confiance engrangée lors des élimi-natoires de la CAN au cours des-quelles leur parcours était presqueparfait. La dernière déconvenue, àBamako, face au Mali ayant visible-ment donné lieu à une certaine remi-se en cause de la part de ceux quipensaient que l’EN algérienne étaitdevenue cet adversaire indéboulon-nable, indétrônable. Gourcuff ainsique certains cadres de l’équipe,comme Bougherra et Lacen, s’étaientprononcés justement sur la questionde cette suprématie à faire. Et à par-faire. Un perfectionnement qui passe-ra inévitablement par des matchesd’application. Une opportunité qui nes’est pas présentée depuis le 17 juilletdernier, date pour laquelle Gourcuff apris les rênes de la sélection algérien-ne en replacement du BosnienHalilhodzic. L’ancien coach du FCLorient s’est jeté dans le grand bainsans même jauger du potentiel de sonnouveau team, il est vrai bien enjambes suite à sa brillante prestation

en Coupe du monde. Les six matchesque les Verts ont disputés sous lescommandes de Gourcuff entraientdans le cadre des qualifications pourcette phase finale de la CAN-2015durant lesquelles l’EN a réalisé cinqvictoires et concédé une défaite lorsde la dernière journée. Une dyna-mique qu’il faudrait maintenir lors dutournoi final prévu dans moins dedeux mois. Un laps de temps qu’il fau-dra mettre à profit à travers une stra-tégie pratique et efficace où la formedu moment des joueurs ne sera pasl’unique équation à respecter. Nombrede nos internationaux devront subir,lors de ces deux prochains mois, unvéritable marathon au sein de leursclubs employeurs. Excepté les locaux,pour la plupart des gardiens, et éven-tuellement Bougherra (Fujaïrah,Emirats arabes unis) et Halliche(Qatar SC), les joueurs évoluant enEurope arriveront au CTN de SidiMoussa dans un état de surchauffecompétitif. Une préparation spécifiques’impose, en somme.

Tunisie- Algérie avant la CAN-2015 ?Gourcuff qui dit avoir l’ossature en

tête misera aussi sur des méca-nismes travaillés par les joueursdepuis novembre 2011. Une date«symbolique» puisque c’est le 12novembre 2011 que l’ancien driverdes Verts, Halilhodzic, avait, lors dumatch amical contre la Tunisie disputéà Blida, «compris» qu’il lui fallait toutreconstruire. De l’équipe qui avaitaffronté les Aigles de Carthage, eneffet, il ne reste que deux gardiens(Zemmamouche et Doukha), Medjaniet… Boudebouz, l’auteur du but de lavictoire face aux Tunisiens. Ces der-

niers devraient être, de nouveau, lessparring-partners du Onze algérienavant le déplacement en Guinéeéquatoriale. Des sources avancent lesdates du 8 ou le 10 janvier pour latenue de cette joute amicale vraisem-blablement au stade Radès à Tunis.L’équipe dirigée par le Belge GeorgesLeekens semble, à ne point en dou-ter, l’adversaire idoine pour les capésde Gourcuff. Leaders de la poule Hconsidérée comme le « groupe de lamort », les Aigles de Carthage affi-chent des statistiques assez remar-quables à l’issue des éliminatoires dela CAN-2015. Totalisant 14 points,soit un de moins que l’Algérie, l’en-semble tunisien a réalisé 4 victoires (3à domicile) sur les six rencontresjouées et n’a concédé aucune défaite(un succès au Caire et deux nuls endéplacement à Dakar et Gaborone) etpossède la deuxième meilleure défen-se (après le Sénégal et le Cameroun)

des qualifications. Un beau parcoursd’une formation qui semble avoirrepris des couleurs sous la conduitede «Long Couteau», technicien connupour ses méthodes de travail où larigueur tactique est prédominante.C’est également l’un des derniersadversaires africains à avoir battu lesVerts. C’était lors de la CAN-2013 enAfrique du Sud à Rustenberg grâce àune réalisation, dans les derniers ins-tants de ce match du 1er tour, signéeMsakni. Une défaite qui avait fait malaux Algériens qui concéderont uneseconde déconvenue dans ce tournoiface au Togo, synonyme d’élimina-tion. Un souvenir que les camaradesde Feghouli veulent effacer au débutde l’an 2015 en Guinée équatorialeoù, une fois n’est pas coutume, ilsposeront leurs valises en tant quefavoris en puissance pour le sacre.Plus facile à écrire qu’à matérialiser…

M. B.

l Le plan préparatoire des Verts en prévision de la CAN-2015, prévue entrele 17 janvier et le 8 février 2015, commence à se dessiner. Même si les dernierscontours seront livrés par le sélectionneur national, Christian Gourcuff, au lende-main du tirage au sort, le 3 décembre à Malabo, il est quasi certain que ce chantiercomprendra, outre le regroupement de Sidi Moussa, au début de l’année prochai-ne, puis un stage d’acclimatation de cinq jours, sur les lieux de la compétitioncontinentale, un match amical international avant le départ pour la Guinée équato-riale, éventuellement une dernière répétition générale, sur le site où les Verts dis-puteront le premier tour de la 30e phase finale.

Le Soir d’Algérie recrutePour renforcer sa rubriquesportive, Le Soir d’Algérierecrute un (01) journaliste

confirmé. Transmettre CV à[email protected]

Le Soird’Algérie Sports Lundi 24 novembre 2014 - PAGE12

FOOTBALL HANDBALL : VICTIME D’UNERUPTURE DU TENDON D’ACHILLE

Anis Zamoum seraopéré aujourd’hui En effet, ce jeune élément qui s’est blessé

lors d’un match amical à Tunis de notre équipenationale messieurs avec le club de DjichQatari sera opéré aujourd’hui, à la clinique«Ennahda», par le Pr Kihal. Ce joueur qui estsociétaire du Groupement des Pétroliers a res-senti de violentes douleurs au pied droit, lorsd’une accélération pendant ledit match.Secouru rapidement par le Docteur MellalYoucef, médecin des Verts, l’infortuné Anis estrevenu avec ses coéquipiers à Alger malgrél’insistance des responsables de la Fédérationtunisienne de handball pour le prendre en char-ge à Tunis. Ce coup dur privera Zamoum de laparticipation du Mondial 2015 au Qatar puisqu’ileffectuera sa rééducation après 45 jours d’im-mobilisation sans compter la période de conva-lescence. Pour rappel, ce joueur a déjà eu unevilaine entorse à la cheville, lors de finale de laCAN de janvier dernier à Alger qui a opposél’Algérie à la Tunisie.

H. C.

LE CLUB SAOUDIEN ABANDONNELA PISTE MADOUI

Tewfik Rouabah entraîneraIttifak Saoudi

Le club saoudien d’El-Ittifak a jeté son dévolu sur le technicien algérien,Tewfik Rouabah en remplacement de l’entraîneur espagnol Benat SanJosé. L’ancien coach du MCEE et du MCS atterrit à la barre technique de laformation de la ville de Dammam au moment où le club saoudien semblaitavoir tout conclu avec l’actuel entraîneur de l’ES Sétif, Kheïreddine Madoui.Rouabah qui a drivé les clubs de Taâwoun et Shoallah n’est pas le premieralgérien à faire partie de cette équipe. L’ex-meneur de jeu de l’ESS et desVerts, Lazhar Hadj Aïssa, était sous contrat avec les «Rouge et Vert».L’Ittifak FC a également connu des entraîneurs ayant exercé en Algérie àl’exemple du Suisse Alain Geiger recruté immédiatement après son limo-geage par la JSK. M. B.

COUPE DU MONDE DES CLUBS

Le trophée visite Sétifl Après Buenos Aires, Mexico City, Auckland

et Madrid, le trophée de la Coupe du monde desclubs de football a été exposé hier dimanche àSétif dans le cadre de la tournée promotionnellede la 11e édition de cette importante manifesta-tion sportive qui aura lieu au Maroc en décembreprochain.

Le trophée fait ainsi sa cinquième escale dansles villes hôtes des équipes qui prendront part à laseule compétition internationale interclubs qui sedisputera au complexe sportif «Moulay-Abdellah»de Rabat et au Grand-Stade de Marrakech du 10au 20 décembre 2014. Le trophée est exposé au

Centre commercial «El Maâbouda» qui connaît unegrande affluence, notamment des supporters del’Entente de Sétif, champion d’Afrique, pour décou-vrir de près la Coupe. L’ES Sétif, récent vainqueurde la Ligue des champions d’Afrique 2014, repré-sentera le continent, au Mondial-2014 des clubs. Latournée promotionnelle prendra fin à Tétouan le 29et 30 novembre, à 10 jours du lancement de lacompétition au Maroc. La précédente édition dispu-tée en décembre 2013 à Marrakech et Agadir a étéremportée par le club allemand du Bayern Munich,champion d’Europe, vainqueur du Raja Casablancapar 2 buts à 0, en finale.

Imed Sellami

LES PARISIENS LUI PRÉPARENTUN GROS CHÈQUE

Brahimi ne fermepas la porte au PSGl Le retour de l’international algérien du FC Porto en

France est de nouveau d’actualité. Interrogé par Téléfoot,Yacine Brahimi a laissé entendre qu'il pourrait être intéres-sé par un départ au PSG.

«L'ambition est de jouer dans les meilleurs clubs dumonde. C'est comme toujours. On ne sait pas ce qu'il peut sepasser. Moi, ma tête est à Porto. Et Paris, c'est loin», a-t-ilrépondu aux rumeurs de l’annonce de retour en championnatde France, au sein du club de la capitale.

Yacine Brahimi brille de mille feux depuis son arrivée au FCPorto. Ses prestations étincelantes avec les Dragons sont lacontinuité de sa belle saison 2013-2014 sous le maillotRojiblanco de Grenade. Recruté par Porto pour la modiquesomme de 6,5 millions d’euros, Brahimi vaut aujourd’hui cinqfois plus cher. Sa clause de libération a été fixée à 50 millionsd’euros.

M. B.

Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 24 novembre 2014 - Page 15

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_ [email protected]

CONVENTION INTERNATIONALE D'ASSISTANCE ADMINISTRATIVE MUTUELLE EN MATIÈRE FISCALE

Pourquoi l’Algérie ne veut pas la signer ?

Pour répondre à l’appellancé par le G20 en avril 2009au Sommet de Londres, laConvention a été alignée surla norme internationaled’échange de renseignementssur demande et, le 1er juin2011, a été ouverte à tous lespays. Depuis 2009 les leadersdu G20 ont encouragé lespays à signer la Convention etréitéré leur appel au sommetdu G20 de septembre 2013 oùle communiqué final appelle«tous les pays à signer sanstarder la Convention concer-nant l'assistance administrati-ve mutuelle en matière fisca-le». A l’heure actuelle, plus de60 pays l’ont signée et elle aété étendue territorialement àplus de 10 juridictions. Cecireprésente un large éventailde pays comprenant tous lespays du G20, les BRIICs (Bré-sil, Russie, Inde, Indonésie,Chine) presque tous les paysde l’OCDE, les centres finan-ciers les plus importants et unnombre croissant de pays envoie de développement. LaConvention a pris une impor-tance croissante avec l'appelrécent du G20 pour quel'échange automatique de ren-seignements devienne la nou-velle norme fiscale internatio-nale en matière d'échange derenseignements.

La convention constituel'instrument idéal pour mettre

en œuvre rapidement l'échan-ge automatique d’informationsfiscales.

En Afrique, seuls à ce jourla Tunisie, le Maroc, l’Afriquedu Sud et le Cameroun l’ontsignée. L’Algérie est auxabonnés absents.

Quel est l’objet decette convention ?Cette convention de l’OC-

DE, signée également par unesoixantaine de pays dont tousles membres du G20, renforcela coopération entre les admi-nistrations. Les pays s’enga-gent à échanger leurs informa-tions ou à organiser descontrôles simultanés. Il s’agitde faciliter la chasse aux frau-deurs qui domicilient leursavoirs à l’étranger afind’échapper à l’impôt. Laconvention «prépare le passa-ge à l’échange automatique dedonnées fiscales», expliquePascal Saint-Amans, directeurde la fiscalité à l’OCDE.

Il s’agit d’une «étape trèssignificative» dans la luttecontre l’évasion fiscale, quisigne «la fin du secret bancai-re en Suisse». Évoquant lenombre grandissant de paysayant signé le texte ou s’ap-prêtant à le faire, dont parexemple les paradis fiscauxsous influence britannique,Pascal Saint-Amans estime

qu’il s’agit d’un «mouvementinéluctable». La conventionrespecte les législations natio-nales et garantit un traitementconfidentiel des données descontribuables échangées. Letexte prévoit ainsi que lesÉtats s’informent spontané-ment lorsque des contri-buables ont intentionnelle-ment commis des infractionsfiscales.

De plus, il comporte uneffet rétroactif : les paysdevront accorder l’assistanceadministrative durant au maxi-mum les trois ans qui précè-dent son entrée en vigueur.Les spécialistes s’accordent àdire qu’il faut éviter que lescontribuables ne contournentces dispositions par le biais destructures qui font office d’in-termédiaires, comme lestrusts. Par rapport aux procé-dures d’échange sur demandequi prévalaient jusque-là, cetinstrument permet d’aller trèsloin dans l’échange de rensei-gnements fiscaux. La conven-tion permet également lescontrôles fiscaux coordonnéset l’assistance des pays signa-taires au recouvrement decréances. Quel est le calen-drier de sa mise en place ? Enseptembre 2013, à Saint-Pétersbourg, en Russie, lespays du G20 se sont engagésà commencer à la fin de 2015à échanger de manière auto-

matique des données fiscalespour enrayer la fraude. L’OC-DE a produit en janvier puis enjuin 2014 des standards entermes de procédure, dereporting (rapport) et d’infor-matique à destination desbanques et des Etats.

Ces derniers ont alors unan pour s’adapter. L’échangeautomatique devrait ensuite,en règle générale, intervenirune fois par an. Mais cette

politique de transparence ren-contre des résistances du côtéde certains pays, des petitesbanques, des discrètes bou-tiques de gestion de fortune etdes avocats d'affaires. A titred’exemple, la Suisse restedans le viseur du «Forummondial de l'OCDE».

Cette instance est chargéepar le G20 de vérifier si lespays coopèrent vraiment, sileurs lois et pratiques sont

adaptées, de pointer les blo-cages... Ce travail est encours et devrait aboutir à l'éla-boration d'une nouvelle listenoire mondiale des paradis fis-caux. L’Algérie n’a toujourspas signé cette importanteconvention. Pour quelles rai-sons ? Nous avons essayéd’en savoir plus auprès duministère des Finances, sanssuccès.

Djilali Hadjadj

Il n’existe pas de «solution miracle».Certes, quelques secteurs pourraientconnaître des améliorations rapides (tellesl’accélération de procédures dans l’adminis-tration douanière et la transparence dans lesprocédures d’attribution des marchéspublics). Certains progrès peuvent être réali-sés dans les contreforts. Toutefois, laconquête de la montagne que représente lacorruption systémique exige du temps, del’effort, de l’engagement et une stratégie àlong terme. Le fait de traduire devant les tri-bunaux un grand nombre de fonctionnairescorrompus ou de «faire frire les gros pois-sons» peut bien paraître en théorie (ou dansun discours politique), mais à peu près par-tout (même s'il existe une volonté politique),

la démarche complète peut prendre desannées à suivre son cours — et il sera alorstrop tard.

Ces actions risquent d'être des mesuresponctuelles et de courte durée au bénéficedes relations publiques sans pour autantapporter des changements institutionnels fon-damentaux. Le pire, c'est que cette approchepourrait servir à persécuter des ennemis poli-tiques. De plus, des poursuites sont généra-lement engagées après un changement d’ad-ministration, ce qui signifie que non seule-ment on s’attaque aux adversaires politiques,mais qu’on se préoccupe du passé, souventau détriment de la recherche de solutionspour l’avenir.

D. H.

Lors de la première journée du Forum mondial le 21 novembre 2013 àDjakarta en Indonésie, de nouveaux pays et territoires ont convenu dese joindre à plus de 60 autres pays pour coopérer au moyen d’un instru-ment fiscal multilatéral. La Convention a été élaborée par le Conseil del'Europe et l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développe-ment économiques) en 1988 et a été amendée en 2010 par un protocole.La Convention — dont l’entrée en vigueur est prévue en 2015 — est l’ins-trument multilatéral le plus complet et offre toutes les formes possiblesde coopération fiscale pour combattre l’évasion et la fraude fiscales, unepriorité pour tous les pays. Visiblement, pas pour l’Algérie.

Il n’y a pas de solution miracle…

Initiative américaine.«Donner une voix plusimportante au citoyen dansla gouvernance nationale»,c’est l’objectif de «Coun-table» («Comptable»), uneapplication pour mobiles quifournit quotidiennement àses utilisateurs la liste desprojets de loi débattus auCongrès américain et quipermet aux citoyens de don-

ner à leur député un avis surune réforme d’un simple clic,rapporte Wired (journal élec-tronique).

L’application résume etexplique chaque loi, sou-ligne ses avantages et sesinconvénients, puis proposedeux boutons à ses utilisa-teurs («oui» et «non»). Laréponse est automatique-ment envoyée par courriel à

l’élu. «Countable» gardeensuite l’historique desvotes du député et les com-pare à ceux du citoyen, pourdresser un récapitulatif com-plet en fin de mandat.

L’application est dispo-nible depuis mi-mai et pour-rait à présent se développerpour les décisions au niveaulocal.

LSC

La démocratie au bout des doigts

Photo : D

.R.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 17

[email protected]

Tarte à l 'orange Pâte brisée : 200 g de farine, 100 g de beurre,

lait, sel. Garniture : 3 oranges, 1/2 citron, 120 g de beurre,

250 g de sucre, 3 œufs, 1 blanc d’œuf, 1 pincée de sel

Préparer la pâtebrisée. L’étalerau rouleau et lamettre dans unmoule à tartebeurré et fariné.Piquer la pâteavec unefourchette. Dansun saladier,battre les œufsentiers, ajouterune pincée desel et 200 g de sucre. Mélanger. Ajouter le jus des troisoranges et du 1/2 citron, puis le beurre fondu. Cela doitformer une crème liquide. Verser cette préparation surla pâte et faire cuire au four th.6-7 (200° C) pendant 30min. Meringue : battre le blanc d’œuf en neige, ajouter50 g de sucre et continuer de battre quelques instants.Etaler la préparation sur la tarte et mettre au fourmoyen th.6 (180° C) pendant 5 min puis doux th.4-5(150° C) 5 min de plus.

TRUCS ETASTUCESPour nettoyer tout ce qui

est en verre

- Pour donner de l'éclat auxverres ternis, il suffit de lesplonger dans unebassine de vinaigre blancchaud pendant 2 heuresenviron. Passer ensuiteles verres sous l'eau bienchaude en les frottantavec une éponge et lesessuyer.- Pour nettoyer les vitres demanière écologique,

mélanger une tassed'eau tiède, une tassed'alcool à brûler et unpeu de vinaigre blanc(environ 2 c. à soupe).Projeter ce mélange surles vitres et essuyer avecdu papier ménage ou dupapier journal. - Pour faire briller lesmiroirs, mettre de l'eau

dans une bassineadditionné d'une tasse devinaigre blanc et frotter lemiroir avec du papierjournal. Pour sécher,utiliser du papierménage. - Pour raviver le verre devotre vase préféré, rien de

plus simple et surtouttrès économique !Remplissez le d'eauchaude, ajoutez quelquesgouttes de liquidevaisselle et une poignéede riz cru. Couvrez-leavec votre main etsecouez-le. Laissezensuite ce mélange agirune nuit et rincez lelendemain avec de l'eauchaude. Pour faire briller,essuyez ensuite avec dupapier journal.

Appliquée à l’administrationdes traitementsmédicamenteux, lachronobiologie devientchronothérapie. Elle aessentiellement pour but dedéceler l’instant où unmédicament a la meilleureefficacité thérapeutiquepour des effets secondairesminimum.On sait en effet que laréponse de l’organisme àun produit toxique estvariable dans le temps.Une notion qui s’est révéléeessentielle etrévolutionnaire, notammentdans les traitementsanticancéreux pour mettreen place une

chimiothérapie, ou dans lecas de maladiescardiaques. Mais dans lavie courante, sachez que : - l'aspirine est plus efficaceprise le soir et que seseffets secondaires sontréduits. A recommandernotamment pour ceux quisouffrent de troubles de lacoagulation du sang, maiségalement, toutsimplement, pour effacerles effets d’un dîner un peutrop copieux ; - les anti-inflammatoires,notamment ceux quicontiennent descorticoïdes, seront pris endeux fois : deux tiers lematin et un tiers le soir.

Mais, dans le traitement del’asthme, la prise decortisone est plus efficaceet bien mieux tolérée lematin vers 8h, car ellerespecte le rythme naturelde la sécrétion de cortisone; - les médicamentsantiallergiques seront prisde préférence le soir, vers19h ;- les médicaments contrela tension artérielle serontconseillés le matin pourêtre protégé pendant toutela journée.

Les aphtes Eviter de consommer des aliments (épices, fromages,chocolat, amandes, noix...) susceptibles de favoriserl’apparition des aphtes. Respecter des mesures d’hygiène

buccodentaire strictes(brosse à dent, fildentaire, solutionfluorée).Pour diminuer la douleuril est possible detamponner les aphtesavec un collutoiredésinfectant. Il estconseillé de s’orientervers un médecin lorsqueles aphtes apparaissent

trop souvent, lorsqu’ils dépassent les 1cm de diamètre(géant), lorsqu’ils saignent ou que la douleur est tropintense. S'alimenter en nutriments ou compléments richesen vitamine C et/ou vitamines B. Ces vitamines auraientun effet favorable pour soigner et prévenir les aphtes.Veillez donc à un bon équilibre acidobasique, en faisantattention à l'alimentation : les viandes rouges, sucreries,melons, noix, etc, favorisent l'apparition des aphtes. Parcontre, une alimentation comportant des saladesrééquilibre cette surcharge d'acidité.

SantéPrenez vos médicaments

à la bonne heure

Biscothon100 g de thon à la tomate en boîte, 12 biscottes,

15 g de farine, 15 g de beurre, 20 cl de lait, 50 g de fromage râpé, poivre

Préparer la béchamel enfaisant fondre le beurredans une casserole,ajouter la farine, bienfouetter pendant 1 min.Puis d'un coup sec verserle lait tout en continuantde fouetter. Dèsépaississement, arrêter lefeu. Poivrer. Préchaufferle four à 180°C. Mélangerla béchamel avec le thon

et le fromage râpé. Déposer généreusement cettepréparation sur les biscottes. Enfourner pour 15 min.Déguster tiède ou froid.

Nombreux sont lesévénements dans la vied'une femme qui mettentson corps à rude épreuve.La puberté, les régimes àrépétition et la grossessesont autant de périodessensibles pour l'épiderme.Cette sensibilité peut semanifester par l'apparitionde petites stries pourpres,puis blanches,communément appelées«vergetures».Les vergetures sont une lésion de la peauqui résulte de la rupture des fibresélastiques de l'épiderme sous l'effet d'unétirement trop important de la peau oud'une modification hormonale. Ellesapparaissent principalement sur le ventre,les seins, les hanches, les cuisses et lesfesses. Souvent multiples, les vergeturesse groupent en faisceaux de lignesparallèles, adoptant une dispositionfréquemment symétrique. Au départ, ellessont légèrement en relief et de couleurrouge, voire violacée. Par la suite, elles

prennent un aspectatrophique.Peut-on prévenir lesvergetures ? Malheureusement non.Certaines personnes y sontprédisposées. Si les crèmescosmétiques ditespréventives n'ont jamaisprouvé leur efficacité, onpeut quand même prévenirleur apparition ennourrissant constamment lapeau à l'aide de massages

et d'applications de crèmes. Hydratée etrelaxée, la peau s'assouplit et se détend.Moins étirée, elle risque moins de se«fissurer».Les solutions pour les atténuer Une fois installées, ces marques peuventêtre estompées. Les traitementsmédicamenteux à la vitamine A acideutilisés pour les soins de l'acné sontefficaces. Consultez votre dermatologue.Les autobronzants parfaitement inoffensifsles camouflent bien.

SOINS ANTI-VERGETURESSOINS ANTI-VERGETURES

Phot

os: D

R

1 blanc d'œuf, 80 g de sucreen poudre, 65 g de farine,

80 g de beurre, 30 g d’amandes

Concasser des amandesdorées au four. Mélanger lesucre, la farine, le beurre fondu et les amandes. Monter leblanc en neige et l’incorporer à la préparation. Verser lapâte en petites tuiles sur une plaque recouverte de papiersulfurisé, à l'aide d'une cuillère. Parsemer d’amandes.Enfourner pendant 10 min à 200°C (thermostat 6-7).

Tu i l e s c r o u s t i l l a n t e sTu i l e s c r o u s t i l l a n t e saux amande saux amande s

VRAI/FAUXLa coloration ton sur tonpermet de couvrir tous lescheveux blancs : FAUX !La coloration ton sur ton,sans ammoniaque,

apporte brillance et refletà la base naturelle. Ellecouvre les cheveuxblancs seulement s’ilsreprésentent moins de50% de la chevelure. Audelà, seule unecoloration permanentepermet de couvrir latotalité des cheveuxblancs.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde six films de Akira Kurosawa.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =«Y gagna sa palme d’or»

1- L’ANGE IVRE2- CHIEN ENRA-GÉ3- LES SEPTSAMOURAÏS

4- DERSOUOZALA5- LES SALAUDSDORMENT ENPAIX

6- SI LES

OISEAUX

SAVAIENT

MOT RESTANT = CANNES

S S E P T S A M O U R AE L E G A R N E N E I IL A N G E I V R E C H SA P N S S DI C E A E EX A T L L RS N N A A SI N E M R O D S D U L OL E S T N E I A V A A UE S O I S E A U X S Z O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

D O D E L I N E R - A M I S - PI D E E - R E P U T E - N - P RM E S - C - O I E S - S E R R EE S - G L A N E S - F - R I E S- - T R O P - R - P I N T A D EG A R A N T I - S A - U E - I NE V A D E E - V A I N E - E S TN O - E S - M O U R U S - P - ST I R E - V E U L E S - P I S -E S T - A I G L E S - P O - U RS I - E B - E U S - C E R N E E- N A G U E R E - P A R T E - CD E L A S S E - E C R I E S - OE - I L E S - R T - A M E - S NC O T E S - C H A S T E - B A CO S E R - F O U L E S - R A V IR A S - N O R M E S - T A - R LA I - B O R N E S - R E L I A I

T - C R I M E S - G - N E F - EI N S E R E S - R E P O S - H RV A - V E R - M E N E R - S A AE R R E S - N I M E S - M A R I- R A T - M O T U S - D E P O TL E S - B O U E E - V O L E - -E R - D O R E S - L I R E - B BM - C A R T E - M O D E - C O RA V O I N E - J O U A - M I N AN O R M A L E S - P I G E O N S

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A M E - M A T I N - D I T - T TO E - F I L E S - G E S I R - CU - M I S E R - R A S E R - S AI S O L E R - P O L I R - L E V- M U E R - C I T E R - J O U AP O E T E S S E - T E M O I N -

LETTRES DELETTRES DEKU KLUX KLANKU KLUX KLAN

- - - - U S A - - - - - - - -- - - - - - T E N E S S E - -- C A G O U L E - - - - - - -- - - P U L A S K I - - - - -- - - - - - N A S H V I L L EF O R R E S T - - - - - - - -- - - - - R A C I S M E - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpeuple Son métier

Exprimera----------------Verdure----------------Sensés

Décorée----------------

PaysPossessif----------------Ecole----------------Berges

Dans lemois----------------Garanties----------------Note

Argon----------------

CuivreConviendra----------------Néon----------------Lots

Note (inv)----------------Loupée

Possédé----------------

Calée

Soigneur----------------Peuple

Hardie----------------Défauts----------------Compris

Pays----------------Poète----------------MéprisTellure----------------Préposition----------------Ministère

Sonpays

Entières----------------Mesures

Insensibles----------------

Médite

Pièces----------------Repli cousu

Mauvaisélève

Afin de----------------Baguette

Ecole----------------Confiera

Inactif----------------Encerclés

Négation----------------Vedette

Ogive----------------

FleuveVie animale----------------

TicEtoffe----------------Titres----------------Organisationrégionale

Fin de série----------------Compact----------------Adepte

Religieux----------------Radon----------------ChoixPossessif----------------Tables----------------Note

Misé----------------Possessif----------------Chlore

Sadiscipline

Situées----------------

FlaqueOcéan

----------------Ceinture

Contraint----------------

Hurle

Y a battu lerecord dumonde

Sage----------------Organe

1- MONTAGNE

2- COURS D’EAU

3- PAYS

4- DYNASTIE

5- PALAIS

6- EMPEREUR

FONDATEUR

HONSHU

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Kyoto

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 24 novembre 2014 - PAGE 19

Près de Jijel----------------

MonstreDanse

----------------Calme

Villeengloutie

----------------Foot à Oran

Exiguës----------------Agression

Hahnium----------------Argon----------------Richesses

Possessif----------------Type (ph)----------------Volonté

Fin de soirée----------------Institut----------------Danse

Lithium----------------

Grecque(inv)

Mélodie----------------

Actinium

Pays----------------Gueux----------------Gros titre

Métro----------------

Perforer

Thallium----------------Rush----------------Foot à AlgerDodu----------------Déguste----------------Frises

Etoffe----------------

TunnelExpert----------------Néon----------------Sélénium

Instrument----------------

Dans lafrappe

Europe----------------Pays----------------Direction

Montagnes----------------

DoublesOubliée----------------Gratta----------------Pronom

Panne----------------

Héros deCorneille

Spécimen----------------Femme----------------Prière

Loupe----------------

SuffoqueBout de

tissu----------------

Paquet

Manganèse----------------

Divinité

Sudiste----------------Interjection----------------Nota

Repose----------------

Cube

Déplacement----------------Ville suisse

Article----------------

PartiMétal

----------------Foot à Sétif

Armée----------------

Editées

Dinar----------------

Dans larose

Dotait----------------Moqueries

Epluchures----------------

Roche

Sans issue----------------Aluminium

Pierres----------------

Langue

Digitigrades----------------

LenteurStoppa

----------------Article

Dans la nuit----------------

Lanthane

Nazis----------------Cours d’eau----------------Semoule

Rejeta----------------

Tamis

Terre----------------

En plus

Dans lafoulée----------------Avec descornes

Meranglaise

----------------Issue

Evincé----------------

ArmeRongeurs

----------------Eprouverions

Ecole----------------

TonneVille deFrance

Endurer----------------Réconfort

Xénon----------------

AstateCanyon

----------------Joue

Déballe----------------

AccrochéPossessif

----------------Feuille

En vogue----------------

SéléniumPerfora

Entame lechant

----------------Pays

Etoffe----------------Halte----------------DiplômeDinar

---------------Institut

Dévêtue----------------

Arrêta

Champ----------------Creux de la

mainPatronage

----------------Cou

Démonstratif----------------

FauveFootballeurportugais

----------------Fer

Pousse----------------Bulletin----------------Orné

Grecque----------------Vieux do----------------Dans lanoteTrou

----------------Refile

Arbre----------------Maudissai----------------FemmesAmas

----------------Adverbe

Iran----------------

CoûtStock

----------------Achevé

Bout

Flottai----------------

SalutPraséodyme----------------

GalliumManière

----------------Assurances

Pour deux----------------

EmpestaPénurie

----------------Lettres de

Filham

Poisson----------------Prénom----------------ExpertContourna

----------------Détériorer

Pays----------------

Mois

Possessif----------------

OrganeSièges

----------------Durées

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Conformément à la loi 06.12 du 12 janvier2012 relative aux associations, il a été procé-dé au renouvellement de bureau de l’associa-tion du comité Vge vieux Azeffoun.Agréée sous le n°08 du 31 juillet 2014.Et sont élus :Président : ARHAB Mohammed.SG : ARIDJ Belaïd.Tré. : SEDAR Madjid.

R119214/B13

RENOUVELLEMENT DE BUREAURENOUVELLEMENT DE BUREAU

Maître : BOULEKLOUK RabahCommissaire-priseur près le Tribunal de Chéraga

Tél. : (021) 30.50.27 & (0665) 96.72.41 Email : [email protected]

Lot Désignation Lot Désignation

02VL/Peugeot Partner imm :

10656-101-1605

VL/Peugeot 306imm :

09242-101-16

03VL/Renault Mégane imm :

02961-103-1606

VL/Daewoo Lanosimm :

03473-108-16

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24016-104-1607

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Conditions de Vente : Les mêmes conditions de ventementionnées dans l’annonce précédente datée le mercredi19/11/2014 P08.

Tu as quitté ce mondele 21 novembre 2010,sans pour autant nousquitter, très cher père etgrand-père

AZOUAOU MénadLa douleur de ta séparation est toujoursaussi vive et intense. Ni la dure épreu-ve de ton départ, ni le temps qui passene peuvent changer quoi que ce soitdans ce que tu représentes pour nous. En ce douloureux souvenir, tes enfantset petits-enfants demandent à tous ceuxqui t’ont connu d’avoir une pieuse pen-sée pour toi et d’associer leurs prièresaux leurs pour que le Tout-Puissantt’accueille parmi les siens.

Repose en paix. AZ/B1

PENSÉE

PENSÉEPENSÉE24 novembre 2008, une dateà jamais gravée dans nosmémoires. Six longuesannées sont passées mais jecrois bien qu’on ne se remet-tra jamais de ta brutale dispa-rition. Tu t’en es allé versd’autres horizons nous laissant dans une douleuratroce. Papa, j’ai pensé à toi aujourd’hui, je pense àtoi chaque jour, chaque seconde, en silence, enmentionnant ton nom, mais tout ce que je possèdece sont des souvenirs, des photos, des larmes etcette immense douleur dans le cœur.A tous ceux qui ont connu et côtoyé notre bien-aimé

Maouche Mohamed «Hamou» à tous ceux qui nous ont soutenus et partagé notrepeine, toute sa famille vous dit merci et nous vousdemandons d’avoir une pieuse pensée pour lui.Papa, Dieu t’a dans ses bras et moi je t’ai dans moncœur.

Ta fille Soraya.RN143727/B4

PENSÉEPENSÉEIl y a une année, le 23novembre 2013, nousquittait à jamais notrecher père

Hamoud AoumeurDepuis cette date fatidique dont on sesouvient encore, notre douleur resteencore vivace.Rien au monde ne peut combler le videque tu as laissé cher père.Ton image et ton souvenir resteront àjamais gravés dans nos mémoires.Tes enfants, tes petits-enfants et tonépouse demandent à tous ceux qui t'ontconnu et aimé d'avoir une pieuse penséeen ta mémoire.

Repose en paix papa.R119211/B13

VEILLEE DU40e JOUR

Cela fait 40 jours quenous a quittés notrechère fille et belle-fille

Benacer Samia née Abdelfettah à l’âge de 48 ans

laissant derrière elle une immense dou-leur et un vide incommensurable. A laveille du 40e jour de sa disparition, lesfamilles Benacer, Madi, Abdelfettah etKendi prient toutes celles et tous ceuxqui l’ont connue d’avoir une pieuse pen-sée en sa mémoire et prient Dieu le Tout-Puissant de lui accorder Sa SainteMiséricorde.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

R143726/B???

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESL’ensemble du personnel dubureau du Soir d’Algérie -Tlemcen, présente ses condo-léances les plus attristées àMonsieur Abdelmadjid Dennouni,ainsi qu’a ses frères, suite audécès de leur mère

Hadja Fatima Dennouni née Ghazi, âgée de 82 ans.

En cette douloureuse circonstance,nous exprimons toute notre com-passion à la famille de la défunteet prions pour son âme. «A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

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Ouzou, acte, accepte crédit bancaire. F119216/B13

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ANNIVERSAIRES–––––----------------------Notre cher et adorable petitgarçon a fêté son5e anniversaire le 20 novembre2014, une date qui coïncideavec l'anniversaire de mariagede ses parents.Son papa Djamel, sa maman Farida,sa grand-mère maternelle Ayis dite Djouher(Dahbia), ses grands-parents paternelsjedis Moumouh et jidas Nora, ses tantes etses oncles, ses cousins et cousines ainsi quetoute la famille crient haut et fort : «Bonanniversaire, Kamel. Nous te souhaitonstous santé, amour, prospérité et longue vie.A tes 100 ans, inch’Allah.»Papa Djamel et maman Farida quit'adorent. F119215/B13

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Sab, parents et alliés ont la

douleur de faire part du décès de son cheret regretté

Sab Rachidretraité de la CNAS

à l’âge de 64 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui lundi 24 novembre au villageAït-Larbâa, Beni-Yenni, à 13 h.

Que Dieu l’accueille en Son VasteParadis. A Dieu nous appartenons, à Luinous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Déjà 12 ans, le 24/11/2002,

que nous a quittés à jamaisnotre cher et regretté père etgrand-père

Mammar Ahmedancien greffier à la cour de Tizi-Ouzou

laissant derrière lui un vide que nul ni per-sonne ne pourra combler.

En cette douloureuse circonstance, sesenfants, ses petits-enfants, ses belles-filles,les amis et les proches demandent à tousceux qui l'ont connu, aimé et apprécié poursa bonté, sa gentillesse d'avoir une pieusepensée à sa mémoire. Puisse Dieu le Tout-Puissant l’accueillir en Son Vaste Paradis,lui accorder Sa Sainte Miséricorde et luiréserver une place parmi les siens.

Repose en paix, cher père.A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.Tes enfants. F119218/B13

NECROLOGIE

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

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Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - LesTunisiens ont commencé hier à voter avec l’es-poir de sortir définitivement de la phase detransition. Une consultation populaire placéesous très haute surveillance. Autour desbureaux de vote, les forces de sécurité ont étédéployées dès les premières heures de la jour-née.

Pour réduire les risques d’attentats terro-ristes, le gouvernement tunisien avait pris, à laveille de l’élection, la décision de fermer lesfrontières avec la Libye voisine. C’est dans cecontexte régional tendu que la Tunisie vit cetteexpérience démocratique avec l’ambition d’ap-porter la preuve que sa révolution ne connaîtrapas le même sort que celui qu’a connu laLibye.

En dépit d’une pléthore de candidats, labipolarité Marzouki- Essebsi s’est installée. A87 ans, Béji Caïd Essebsi, de Nidaa Tounès,se place comme l’alternative au président sor-

tant. Auréolé de la victoire de son parti lorsdes législatives du 26 octobre, il est considérépar les analystes comme le favori. Il a étéparmi les premiers à voter dans une banlieuede Tunis, lançant «Vive la Tunisie !» peu aprèsavoir glissé son bulletin dans l'urne.

Moncef Marzouki, qui avait pris la tête del'Etat fin 2011 à la suite d'un accord de coali-tion avec les islamistes d'Ennahda, est consi-déré par ces mêmes analystes comme outsi-der dans une élection qui devra confirmerl ’expérience tunisienne. Les islamistesd’Ennahda, classés deuxièmes lors des légis-latives, n’ont présenté aucun candidat et n’enont soutenu aucun. Près de 5,3 millions d'élec-teurs sont appelés à départager les candidatsdans cette course au palais de Carthage. Siaucun d’entre eux n’arrive à rafler la mise enobtenant la majorité absolue, un second touraura lieu fin décembre.

L'instance électorale (ISIE) doit annoncer

au plus tard le 26 novembre les résultats. Lapublication de sondages réalisés à la sortiedes bureaux de vote a été interdite. Le vain-queur sera appelé à présider la Tunisie pen-dant cinq ans, un mandat renouvelable uneseule fois. La Constitution tunisienne a, eneffet, limité le nombre des mandats à deux.

En réussissant à organiser des électionsdans les délais initialement fixés et sans som-brer dans le chaos, la Tunisie aura au moinstenu le pari de sortir indemne d’une zone deturbulences dans laquelle d’autres pays de larégion continuent de se débattre.

N. I.

ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES EN TUNISIE

Une participation en deçàdes attentesLe Soir sur Internet :

http:www.lesoirdalgerie.comE-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’estla lecture que fait Smaïl Debch, enseignant dessciences politiques et des relations internatio-nales à l’Université d’Alger, du dernier rapport

de l’envoyé spécial du secrétaire général del’ONU.

Dans son dernier rapport présenté auConseil de sécurité des Nations unies datant

du mois d’avril dernier, Christopher Ross esti-me que «tous les moyens classiques ont étéusés dans le processus de négociation avec leMaroc et le temps est venu pour engager denouveaux moyens pour 2015».

Smaïl Debch estime que ce nouveaumoyen dont parle Ross ne peut être que l’intro-duction du volet des droits de l’Homme dans lamission de la Minurso.

L’enseignant qui s’exprimait, hier, au forumdu quotidien Ech-Chaâb sur la question duSahara occidental estime que le Maroc se trou-ve actuellement dos au mur et l’avenir duSahara occidental passe par un référendumpour l’autodétermination.

D’ailleurs, dit-il, l’opinion internationalereconnaît qu’il n’y a pas de solution pour larégion que d’aller vers un référendum pour que

le peuple sahraoui retrouve son indépendance. «Le Maroc se retrouve en marge de la

scène internationale et l’ONU tente de pousserl’opinion internationale à prendre des positionscar si elle échoue dans ce processus, l’ONUaura échoué à faire appliquer l’une de ses prin-cipales recommandations, à savoir le droit despeuples à l’autodétermination.»

Selon l’intervenant, même la France achangé de «camp». D’ailleurs, poursuit-il, poursauvegarder ses intérêts économiques, laFrance n’a pas le choix que de s’aligner avecles pays où elle a plus d’intérêts.

Le conférencier a rappelé que 80 paysreconnaissent la République arabe sahraouiedémocratique (RASD).

S. A.

SAHARA OCCIDENTAL

«Introduction des droits de l’Homme dans la mission de la Minurso dès 2015» Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) introduira le volet desdroits de l’Homme dans la mission de la Minurso, (Mission de l’ONUpour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).

A la sortie du dernier meeting du milliardaire Haddad, lesministres ont déclaré en chœur : «Vous voyez bien quele…

… président se porte comme un charme !»

Belayat fronce les sourcils, prend son air le plusoutré, arrondit sa bouche et lance le projectile qu’ilvoudrait le plus meurtrier possible : «Il est irrespon-sable de confier le plus grand parti du pays à unhomme qui a une carte de résidence en France.» Ah !Bon ? Ah ! Oui ? Et le FLN que vous dirigiez avecd’autres avait bien accepté, si je ne m’abuse, deconfier non pas seulement le parti, mais le pays toutentier, l’Algérie Ya Aâdjaba à un homme qui a résidépartout ailleurs sauf ici, qui a embrassé les boutsd’nez d’émirs lui payant des traitements de précep-teurs pour leurs enfants et le gardant en obligé dansun coin de leur cour, durant sa traversée du désert.Ah ! La belle traversée du désert que c’était, ma foi !Je trouve Belayat en accès de coquetterie aiguë assezcocasse ! Voilà qu’il s’insurge en tapant ses petitspoings sur la table, la même sur laquelle il avait signéde ses deux… mains pour donner les clefs del’Algérie, son acte de propriété, son livret foncier, soncadastre et les gens fourrés dedans à un mec partidans les années 1970 sur une bouderie et revenu plusde vingt ans après encore plus boudeur que le jour dudépart. Et tous, y en a pas un parmi vous qui pourra

prétendre le contraire, connaissiez le parcours de cethomme-là. Son «historique étranger» était tout demême un p’tit chouia plus chargé que celui de Amar ElFennan et sa carte de résidence. Ou alors quoi ? PourBoutef’, c’est permis, et pour Saâdani, La Yadjouz ?Eh bien, figurez-vous qu’ici, maintenant, et surtoutaprès votre surprenant assaut contre la carte de rési-dence de Si Amar, ça sera «Yadjouz» pour lui aussi !Oui ! Par rapport à vous et à ce FLN qui a livré le paysau précepteur exilé, Saâdani est d’utilité publique.Enaâm Sidi ! Il est plus utile que vous ! Lui, au moins,sert à quelque chose. C’est grâce à son intronisation,à son transfert au Mercato, du tour de chant aux mee-tings politiques et à la direction du Front que les gens,tous ceux qui s’en foutaient un peu de la vie des par-tis, et surtout de celle du FLN, s’y sont intéressés surle mode scandalisé. Oui ! Saâdani a grandement aidéun immense pan de la société algérienne à prendre lamesure de l’état de déliquescence des institutions dece pays et à s’insurger contre les parcours magiques.Je déclare donc ici même, solennellement, Saâdanid’utilité publique. Et de toutes les façons je lutteraiférocement pour que vous ne m’ôtiez pas ce si bonclient de la bouche ! Cette aubaine, cette corned’abondance humoristique, ce filon de la vanne à deuxballes. En clair, pas touche à mon Amar ! Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Touchez pas à mon Amar !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs et toute l’équipe du Soir d’Algérie, très peinés par

le décès de Hadja Fatima Denouni née Ghazi

présentent à leur ami Abdelmadjid Denouni et à sa famille ainsi qu’à la familleGhazi leurs condoléances les plus attristées et les prient de trouver ici l’ex-pression de leur profonde sympathie.Que Dieu le Tout-Puissant accueille la défunte en Son Vaste Paradis.

Élection historique en Tunisie. Les Tunisiens prenaient part, hier, à lapremière élection présidentielle libre. Pas moins de 27 candidats se dis-putent le poste de président. Moncef Marzouki, candidat à sa propre suc-cession, et Beji Caïd Essebsi sont donnés favoris. Celui qui aura lafaveur des urnes aura la lourde tâche de faire sortir la Tunisie de la zonede turbulences. Au pointage de 15 heures, le taux de participation avoisi-nait les 32 %. Une participation en deçà de celle espérée pour uneconsultation aux enjeux multiples.

Photo : D

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