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Photo : Samir Sid l LORS D’UN POINT DE PRESSE VEND. 20 - SAM. 21 JUIN 2014 - 22-23 CHAÂBAN 1436 - N° 7208- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Ouyahia critique et... tente de séduire l’opposition l SIDI-BEL-ABBÈS Le cadavre d’un bébé volé de sa tombe l Le directeur de cabinet de la présidence de la République a appelé, hier, une nouvelle fois les partis et les personnalités de l’opposition à participer au processus de consultations autour de la révision de la Constitution. Le ton souvent acerbe, Ahmed Ouyahia a critiqué les options politiques défendues par les opposants, notamment Ali Benflis et Mouloud Hamrouche. PAGE 3 PAGE 6 l LES VERTS DEPUIS HIER À PORTO ALEGRE Veillée d’armes pour éviter le drame ! Veillée d’armes pour éviter le drame ! l La pilule belge passe mal. Mais, comme disait Halilhodzic lors de la conférence d’après-match, «la vie continue, il ne faut pas pleurer éternellement». Surtout que la confrontation contre les Sud-Coréens arrive à grands pas. Avec un enjeu de taille : la victoire sinon le retour au pays. Lire les articles de nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid (P. 12-13 et 14) Le Bonjour du «Soir» En 1992, nous arrêtions notre beau bébé, Match, l’un des premiers quotidiens sportifs algériens, faute de moyens. Quand on n’a pas de quoi payer l’imprimerie et que la publicité n’arrive pas, on ne force pas le destin. On s’arrête dignement et on n’accuse pas les autres. Personne n’a levé le petit doigt pour secourir ce journal mort depuis 22 ans. Une année plus tard, un autre bambin du Soir périssait dans ses premiers cris : Le Journal, un magnifique quotidien ayant réuni quelques anciens d’Algérie Actualités. Pas assez de ventes et pas assez de pub. Nous nous faisons hara-kiri et nous n’incriminons personne. Nous assumons dignement. Plus tard, notre cher Journal de Kabylie sera forcé de s’arrêter. L’intendance ne suit pas. Commercialement, l’affaire ne tourne pas et il faut savoir s’arrêter. Nous ne crions pas au «complot» ! Nouveau flop : Confidences. Ce bimensuel avait beaucoup de succès mais, au rythme de deux parutions par mois, les recettes étaient maigres et la pub inexistante. Il faut savoir quitter la table… Quatre naufrages assumés intégralement par les actionnaires du Soir qui n’ont jamais incriminé les imprimeurs ou l’agence nationale de publicité, ni «politiser» une affaire purement commerciale. Les «pistonnés» de la presse, ces génies qui ont créé des réceptacles pour des tonnes d’annonces publiques, sans lecteurs, ni professionnalisme, doivent savoir que tout a une fin… «Vive Bouteflika !» devrait cesser d'être ce sésame qui ouvre automatiquement les vannes de la publicité ! [email protected] La preuve par quatre Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074

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Page 1: l LORS D’UN POINT DE PRESSE Ouyahia critique et tente de ... · Du coup, cela a irrité le palais royal qui ... E-Mail : lesoirbouira@hotmail.com BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi

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l LORS D’UN POINT DE PRESSE

VEND. 20 - SAM. 21 JUIN 2014 - 22-23 CHAÂBAN 1436 - N° 7208- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Ouyahia critique et... tentede séduirel’opposition

l SIDI-BEL-ABBÈSLe cadavre d’un bébévolé de sa tombe

l Le directeur de cabinet de la présidence de laRépublique a appelé, hier, une nouvelle fois lespartis et les personnalités de l’opposition à

participer au processus de consultations autourde la révision de la Constitution. Le ton souventacerbe, Ahmed Ouyahia a critiqué les options

politiques défendues par les opposants,notamment Ali Benflis et Mouloud Hamrouche.

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l LES VERTS DEPUIS HIER À PORTO ALEGRE

Veillée d’armes pouréviter le drame !

Veillée d’armes pouréviter le drame !

l La pilule belge passe mal. Mais, comme disaitHalilhodzic lors de la conférence d’après-match, «la vie

continue, il ne faut pas pleurer éternellement». Surtout quela confrontation contre les Sud-Coréens arrive à grands pas.Avec un enjeu de taille : la victoire sinon le retour au pays.

Lire les articles de nos envoyés spéciaux, M. Bouchama,A. Andaloussi et S. Sid (P. 12-13 et 14)

Le Bonjour du «Soir»

En 1992, nous arrêtions notre beau bébé,Match, l’un des premiers quotidiens sportifsalgériens, faute de moyens. Quand on n’a pasde quoi payer l’imprimerie et que la publicitén’arrive pas, on ne force pas le destin. Ons’arrête dignement et on n’accuse pas lesautres.

Personne n’a levé le petit doigt pour secourirce journal mort depuis 22 ans. Une année plustard, un autre bambin du Soir périssait dans sespremiers cris : Le Journal, un magnifiquequotidien ayant réuni quelques anciensd’Algérie Actualités. Pas assez de ventes et pasassez de pub. Nous nous faisons hara-kiri etnous n’incriminons personne. Nous assumonsdignement. Plus tard, notre cher Journal deKabylie sera forcé de s’arrêter. L’intendance nesuit pas. Commercialement, l’affaire ne tournepas et il faut savoir s’arrêter. Nous ne crions pasau «complot» ! Nouveau flop : Confidences. Cebimensuel avait beaucoup de succès mais, aurythme de deux parutions par mois, les recettesétaient maigres et la pub inexistante. Il fautsavoir quitter la table…

Quatre naufrages assumés intégralementpar les actionnaires du Soir qui n’ont jamaisincriminé les imprimeurs ou l’agence nationalede publicité, ni «politiser» une affaire purementcommerciale. Les «pistonnés» de la presse, cesgénies qui ont créé des réceptacles pour destonnes d’annonces publiques, sans lecteurs, niprofessionnalisme, doivent savoir que tout aune fin… «Vive Bouteflika !» devrait cesserd'être ce sésame qui ouvre automatiquement lesvannes de la publicité !

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

OUI : 29,84%

NON :67,93%

Sans opinion :2,23%

Pensez-vous que leCnes assume

encore sa missiond’expertise

économique etsociale ?

Résultat sondage

Selon vous, les Verts peuvent-ils encore croireen une qualification au 2e tour du Mondial ?

Catastrophe écologiqueen vue

Des déchets pharmaceutiques ne cessent d’êtrerefoulés par la mer, et ce depuis plusieurs mois, dans

les plages de l’est de la capitale, plusparticulièrement à Alger-Plage. Les riverainssoupçonnent certaines cliniques privéesd’être derrière cet acte de dégradation del’écosystème et hautement périlleux pourl’homme.

PPLa chaîne de télévision marocaine 2M a

récemment diffusé une carte géographique duMaroc qui ne mentionne pas le Sahara

occidental. Du coup, cela a irrité le palais royal quia fait réagir ses relais afin que cette «bourde» soitimputée au gouvernement seulement. C’estainsi qu’un «simple citoyen» vient dedéposer plainte contre la chaîne detélévision, le ministre de laCommunication et contre la HauteAutorité de la communicationaudiovisuelle (HACA).

ERISCOOPERISCOOPTassili Airlines optepour les femmes

Afin de développer ses activités à l’échellenationale et internationale, la compagnieaérienne Tassili Airlines, filiale deSonatrach, va procéder au recrutement dedix pilotes femmes. Une louable initiative quiva encourager les futures lauréates du bac àopter pour cette filière du fait que,désormais, il y a des débouchés.

Plainte contre 2 M

Khalida et le livreL’ex-ministre de la Culture, Khalida Toumi,

a été aperçue, mercredi dernier,à l’esplanade de Riadh-El-Feth où se déroulait,jusqu’à hier vendredi, la 7e

édition du Festivalinternational de lalittérature et du livre dejeunesse (Feliv). Toumis’est longuement attardée

au stand des éditionsDalimen, où elles’est vu offrirquelques livres.

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :Fax : 021 67.06.76

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et lesréformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; ilattaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes

privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sasympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué aubien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, iln’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provientde la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Vend. 20- Sam. 21 juin 2014 - Page 2

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Tarek Hafid - Alger (Le Soir)- Officiellement, Ahmed Ouyahiaétait, hier, face à la presse pourdresser le bilan des consultationsdans le cadre de la révisionconstitutionnelle. Mais le direc-teur de cabinet de la présidencede la République a surtout adres-sé une série de messages auxpartis et personnalités activantdans l’opposition. Le premierétant une nouvelle invitationpublique pour participer au pro-cessus de dialogue qu’il est char-gé de conduire. «Le président dela République m’a autorisé àannoncer que la porte de la pré-sidence reste ouverte. Ce round de consultations

n’est pas un avion qui s’apprête àdécoller. Nous attendons, à toutmoment, les frères qui ne parta-gent pas notre vision à se joindreà nous. Nous leur souhaitons la bien-

venue chez eux et nous sommesprêts à écouter leurs avis etprendre en considération leurplate-forme de revendications»,a précisé Ahmed Ouyahia dansla déclaration liminaire de laconférence de presse animée àla résidence Djenane-El-Mithak.Et pour mieux appuyer sur l’es-prit d’ouverture du pouvoir, le

chef de cabinet de la présidencea cité l’exemple du Front desforces socialistes, parti politiquequi a pris part à la conférence del’opposition de Zéralda avant departiciper aux consultations. «Jedis aux membres du camp desboycotteurs que votre participa-tion ne saurait être un engage-ment. Venez, participez puis pre-nez à témoin l’opinion publique»,a-t-il insisté. Mais l’interventionde Ahmed Ouyahia ne s’est paslimitée à lancer une invitation. Ils’est également montré très cri-tique envers l’opposition. Des reproches qu’il a classés

dans le registre des «dangereuxdésaccords entre les boycotteurset la présidence de laRépublique». «Ceux qui ont choi-si de ne pas participer auxconsultations estiment quel’Algérie est plongée dans unprofond marasme, une Nekba.Pour notre part, nous estimonsque le pays fait face à une sériede grands défis. Le 17 avril, le président de la

République a été mandaté par lepeuple pour ouvrir des chantierssur tous les fronts, en mêmetemps. Mais eux souhaitent unepériode de transition. Cela nedépend pas d’un accord entre

l’opposition et la présidence de laRépublique, mais entre cesopposants et le peuple algériensouverain. Je rappelle que dansle monde arabe, l’Algérie a été lepremier pays à subir une périodede transition et le premier pays àen payer les conséquences.Aujourd’hui, l’Algérie disposed’institutions et le peuple algériena la possibilité, tous les cinq ans,de choisir ses représentants. Ce principe doit être respec-

té.» Il use donc de «la souverai-neté populaire» comme argu-ment pour contrecarrer les oppo-sants. Ahmed Ouyahia ira plus loin

encore en s’attaquant à AliBenflis (qu’il ne cite pas) person-nalité politique qui rejette publi-quement les résultats du scrutindu 17 avril. «J’entends certains

dire qu’ils ne respectent pas lesrésultats de l’élection présiden-tielle du 17 avril. De tels propossont regrettables, mais je n’aiaucun commentaire sur cesujet.» Puis c’est au tour de Mouloud

Hamrouche d’essuyer une salve.«Certains soutiennent l’optiond’une participation active de l’ar-mée dans cette phase de transi-tion. L’armée est au service de

l’Algérie, mais elle ne saurait êtreau service des manœuvres politi-ciennes. L’armée a payé les fac-tures des défaillances deshommes politiques, je vous rap-pelle à ce titre la période de1992. Puis l’institution militaire aété insultée, bien qu’elle n’atten-dait pas de remerciements.L’armée a un rôle constitutionnel

clair qui consiste à défendre leterritoire algérien.» Les critiquesdu chef de cabinet de la prési-dence iront également à ceux quiappellent à l’intervention «de larue». «Nous respectons tousceux qui s’opposent au pouvoir,et nous n’irons pas jusqu’à lestraiter d’anarchistes. Mais ils doivent savoir que

l’Etat veille et que le peuple n’estpas dupe. Ni l’Etat ni le peuple nesont prêts à voir des enfants del’Algérie devenir les victimes demanœuvres politiciennes.» Etpas question d’organiser deconférence nationale pourdépasser la crise, «les expé-riences passées ont démontréque les participants ne sont pasprêts à faire l’effort de s’écouter». Pour Ouyahia, le débat ne

saurait sortir du cadre officieltracé par le pouvoir. D’autant plus qu’il estime que

toutes les parties défendent lesmêmes principes. «Nous nousrejoignons sur les mêmes prin-cipes fondamentaux, à savoir lerenforcement de la séparationdes pouvoirs, le renforcement durôle du Parlement, la créationd’un champ d’expression pourl’opposition, et la consolidationdes droits et des libertés descitoyens». Reste maintenant à savoir

quelle sera la réponse des partiset des personnalités engagéescontre le pouvoir. Les réactions àce forcing politico-médiatiqued’Ouyahia ne sauraient tarder.

T. H.

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 3Actualité

LORS D’UN POINT DE PRESSE

Ouyahia critique et… tentede séduire l’opposition

Santé du Président

Le directeur de cabinet de la présidence a saisi l’oc-casion de cette conférence de presse pour faire unemise au point à propos de l’état de santé de AbdelazizBouteflika. «La maladie du Président a provoqué un grand

désarroi dans le pays et au sein de la société. Les com-merçants de la politique attendaient son départ pourprendre sa place. Ils ont mené une campagne qui s’estfinalement retournée contre eux.»

D’après Ouyahia, c’est l’apparition de Bouteflika lejour du scrutin qui a «poussé les électeurs à aller voter».«La santé du Président est devenue matière à desactions politiciennes.

El hamdoulillah, l’Algérie a un Président et que Dieului accorde une bonne santé.»

Mezrag et SahnouniLa participation de El Hachemi Sahnouni et de

Madani Mezrag aux consultations sur la révision de laConstitution a fait l’objet de plusieurs questions. Ouyahiaa tenté de justifier l’invitation des deux «personnalitésnationales». «A propos de Hachemi Sahnouni, l’histoireest là pour rappeler qu’il a fait partie des trois dirigeantsdu FIS qui ont eu le mérite d’aller à la télévision pouravouer que la démarche de leur parti allait conduire lesAlgériens à une catastrophe.» Quant à Madani Mezrag,Ahmed Ouyahia a loué ses actions qui ont conduit à latrêve de l’Armée islamique du salut (AIS). «Je suistémoin de cette période, les politiques (du FIS) nous ont

fait tourner en rond. L’histoire récente de notre paysn’est pas connue. Le lendemain de l’élection duPrésident Liamine Zeroual, Madani Mezrag a envoyé unmessage pour annoncer qu’il était disposé à trouver unesolution.» Et de reconnaître que la «sensibilité de lasalafia» est une réalité en Algérie. Ahmed Ouyahia a parailleurs indiqué que lors des consultations, ni ElHachemi Sahnouni, ni Madani Mezrag n’ont exigé laréhabilitation du FIS.

Absence de LiamineZeroual

Le Président LiamineZeroual n’a pas été invitéaux consultations politiques.L’information a été confirméepar Ahmed Ouyahia. Selonlui, «Liamine Zeroual nepouvait mener des discus-sions avec une personne derang inférieur, moi-même enl’occurrence». Cette absen-ce n’est donc pas d’ordrepolitique mais purement protocolaire.

État des consultationsJusqu’à jeudi, Ahmed Ouyahia a mené 64 consulta-

tions avec 75 «partenaires». Le processus va se pour-suivre jusqu’au mardi 8 juillet avec la programmation de46 autres rencontres avec 65 invités.

T. H.

Le directeur de cabinet de la présidence de laRépublique a appelé, hier, une nouvelle fois les partis etles personnalités de l’opposition à participer au proces-sus de consultations autour de la révision de laConstitution. Le ton souvent acerbe, Ahmed Ouyahia acritiqué les options politiques défendues par les oppo-sants, notamment Ali Benflis et Mouloud Hamrouche.

Levée de la limitation des mandats

«La levée de la limitation des mandats présidentielsétait une revendication d’une large frange de la socié-té.» C’est l’argument avancé par Ahmed Ouyahia pourjustifier l’opportunité offerte dès 2008 à AbdelazizBouteflika pour briguer un troisième puis un quatrièmemandat. Et selon lui, le retour à une formule à deux quin-quennats est «une exigence du chef de l’Etat».

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Venez, participez puis prenez à témoin l’opinion publique.

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 4Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Etdans cette guerre menée en sour-dine, les partisans de l’actuelsecrétaire général qui n’a jamaiscessé d’être contesté depuis sonintronisation le 29 août dernier, nebaissent pas les bras. Desmembres du comité centralacquis à Amar Saâdani et issusde plusieurs wilayas du pays, sesont retrouvés ce week-end pourréitérer leur fidélité à l’actuelledirection dont ils dénoncent, parailleurs, toute velléité de remiseen cause de la légitimité. C’estainsi que les membres du comitécentral de 14 wilayas du centre dupays (Tizi-Ouzou, Alger, Blida,Médéa, Tipasa, Béjaïa, Bouira,Aïn-Defla, Chlef, Tissemsilt,

Boumerdès, Tamanrasset, Illizi etTindouf) se sont retrouvés, jeudidernier, au niveau de la maisonde la culture Hassan el Hassanide Médéa Les présents ont eu àinsister, au terme de leur concla-ve présidé par le trio du bureaupolitique Mustapha Bouallag, AliMérabet, Abdelakder Zehali etYamina Meftali, sur la nécessitéde resserrer davantage les rangs,seul moyen, à leurs yeux, de«garantir la réussite des pro-chains rendez-vous politiques»,dont notamment la session ducomité central de ce mardi, enfinir avec les adversités entre lesenfants du Front dans le cadre dela légalité et la réalité qui ont pré-valu à l’issue des élections ayant

porté Amar Saâdani à la tête duFront le 29 août dernier.

Ils prennent acte des effortsconsentis par l’actuelle directiondu parti pour conforter l’unité duparti, ceci tout en exprimant leursoutien total à tout ce qu’entre-prend le «frère secrétaire généraldans cette optique».

Ils expriment, également, lesouhait que la commission natio-nale de préparation du 10e

congrès du vieux front, qui seradésignée ce mardi, puisse êtrereprésentative des cadres et desdirigeants ayant travaillé avecabnégation, et ayant prouvé entoute étape «leur soutien au partiet les intérêts suprêmes», loindes «manœuvres» dont le parti apâti que ce soit dans ses visionsou ses perspectives. Notamment,citent-ils, les secrétaires desMouhafadhas qui ont prouvé leurcapacité de gestion, confortant

ainsi la position du parti dansleurs wilayas respectives.

Pour eux, la légitimité de l’ac-tuel secrétaire général et dubureau politique est une «lignerouge» qu’ils invitent indirecte-ment à «ne pas franchir».

Car toute discussion à ce sujetest, à leurs yeux, «unemanœuvre» qui ne pourra êtreassimilée à un élément de débat àaborder. Ils invitent les parties quise sont «professionnalisées dansle marchandage» au nom de lalégitimité à cesser de «nager àcontre-courant» et à se conformeraux seules «règles et résolutionsdu parti». Et de réitérer leur sou-tien à la stabilité et la continuité àmême de garantir l’améliorationde la gestion et de la mission duparti et la construction de ses ins-titutions à même de «conforterson leadership par ses positionset ses visions». Et parallèlement à

ce conclave de Médéa, un autres’est tenu à Djelfa ayant regroupéles membres du comité central duparti issus de six autres wilayasdu centre du pays (Djelfa,Laghouat, Ghardaïa, El-Bayadh,Ouargla et M’sila) sous la prési-dence de Mohamed Alioui, SadekBouguettaya et MustaphaMecheri, membres du bureaupolitique. Au bout de longsdébats, les présents ont retenu lanécessité de l’unité des rangs etde faire échouer «toutes les velléi-tés de toucher à la stabilité duparti». Ceci tout en dénonçant la«campagne médiatique féroce»menée par «des parties qui necherchent qu’à se positionner» etce, loin de tout intérêt du parti.Ceci en réexprimant leur soutien àl’actuelle direction du parti avec àsa tête le secrétaire général AmarSaâdani.

M. K.

DES MEMBRES DU CC DU FLN L’ONT SIGNIFIÉ CE JEUDI

«Remettre en cause la légitimité de Saâdani,une ligne rouge à ne pas franchir»

Branle-bas de combat au FLN où l’heure, au niveau dechaque partie, est à «l’affûtage des armes» en prévisionde la tant attendue session du comité central qui se tien-dra mardi prochain.

L’Organisation nationale desanciens combattants du Moyen-Orient (Onacmo), a tenu, jeudi, unsit-in à Alger. Mobilisés pour parti-ciper aux deux guerres de 1967 et1973 en Egypte contre Israël, ilsexigent une reconnaissance deleurs droits moraux et sociaux.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) –Les anciens combattants du Moyen-Orientde 1967 et 1973 ont encore une fois inves-ti la rue. Ils étaient une cinquantaine àavoir répondu à l’appel de l’Organisationnationale des anciens combattants du

Moyen-Orient (Onacmo) pour tenir un ras-semblement devant la Grande-Poste, àAlger. Cette énième occupation de rue avisiblement réussi à attirer l’attention despouvoirs publics.

En effet, une délégation a été reçue pardes représentants du ministère de laDéfense nationale. «Ils nous ont promisde régler ce dossier avant les fêtes del’Aïd. Nous allons attendre jusqu’à expira-tion de ce délai, si rien n’est fait, nousallons revenir avec nos femmes et nosenfants pour investir la rue jusqu’à satis-faction définitive de nos revendications», aindiqué Kaci Ramdan, porte-parole de

l’Onacmo. Ce dernier a rappelé qu’il nes’agit pas du premier engagement despouvoirs publics envers ces anciens com-battants. M. Kaci a expliqué que parmi cescombattants il y a eu des actifs mais aussides appelés.

«En tant qu’appelés nous avons droit àdes salaires et une prise en charge sani-taire. Car, poursuit-il, «Il y a eu parmi cessoldats, des morts, des blessés, des han-dicapés et aussi des malades mentaux quinécessitent une prise en charge par l’hôpi-tal militaire». Or, souligne le porte-parole«ces 4 500 anciens combattants sontexclus de tous ces privilèges qui leurs ont

été promis». Selon lui «l’armée nationale aabandonné ses combattants qui ont sacri-fié une partie de leur vie pour la causepalestinienne, la dignité de l’union arabeet de l’Algérie». M. Kaci a rappelé quetous les rassemblements et lesdémarches faites dans un cadre pacifiqueauprès des différentes institutions del’Etat, depuis treize ans, pour demander«de mettre fin à l’oubli du sacrifice des mil-liers d’Algériens dans les guerres arabo-israéliennes de 1967 et 1973 se sont heur-tés à un mur de silence voire à du méprisdes autorités concernées».

S. A.

UN HOMMAGE A ÉTÉ RENDU MERCREDI À NOTRE DÉFUNT CONFRÈRE

Mohamed Dorbhane, ou «l’œuvre inachevée»

M. Kebci-Alger (Le Soir) -Une « résurrection», le tempsd’un hommage qui lui a été rendudans le sillage du Festival inter-national de la littérature et dulivre de jeunesse d’Alger (Feliv)qui devait boucler, hier vendredi,sa septième halte au niveau del’esplanade de l’Office Riadh ElFeth d’Alger. Et ce fut une pen-sée aussi sobre, simple etmodeste comme avait étéDorbhane qui a consisté à l’évo-quer à travers une oeuvre littérai-re, la sienne et l’unique éditée il ya de cela trois années, à titredonc posthume.Et il n’y avait pasmieux, à l’occasion, que ceux quil’ont connu de très près pouravoir été à ses côtés des annéesdurant, pour parler de «cetenfant du peuple qui s’est fait par

lui-même», comme a tenu à lequalifier Abdallah Dahou, ancienami et confrère du défunt et qui aeu la louable entreprise de per-pétuer la mémoire et le parcoursplein d’enseignements deDorbhane en éditant un «tapus-crit» que ce dernier a laissécomme «legs».

Et Dahou n’a pas hésité àavouer que c’est ce «tapuscrit»auquel le défunt journaliste, chro-niqueur et illustrateur de presse amis le point final un certain 14juillet 1989, qui a été derrière lacréation, par ses soins, de samaison d’édition Arakom. . «Jen’avais pas de vocation particu-lière pour faire le métier d’édi-teur», a-t-il reconnu. Une maisond’édition qui a ouvert le bal avec,justement, cette oeuvre posthu-

me qui «m’était tombée entre lesmains comme une espèced’OVNI», a encore poursuiviAbdallah Dahou qui a eu à «s’ex-pliquer» sur le titre choisi àl’oeuvre. «Voilà une question quim’embarrassait au tout début car

cela relevait d’une lourde respon-sabilité. J’ai dû me référer auxneufs stations, séquences quistructurent, l’oeuvre, d’où le titre :les neufs jours de l’inspecteurSalah Eddine».

Pour sa part, AbdelmadjidKaouah, talentueux journalistequi était le tout premier directeurdu journal «L’Unité» que ledéfunt Dorbhane a rejoint danssa toute première expériencejournalistique, lui le diplômé eninterprétariat de l’universitéd’Alger, a estimé que cetteoeuvre relève d’un travail«inachevé, ce qui lui permettracertainement de durer, uneoeuvre inépuisable et singulière.Il était un vrai poète».

Et Kaouah avait bien vupuisque des élèves, ceux dugroupe scolaire Kateb Yacine àKouba, Alger, ont eu à partageravec le public, leurs lecturesfaites de l’oeuvre de Dorbhanedans le cadre du club de lecture

instauré depuis peu. Une initiati-ve qui s’assigne comme objectif,a expliqué le directirce de cetétablissement d’enseignementprivé, Mme Bélaidi, de «faire aimerla lecture à nos enfants. Chaquequinze jours, il est fait lectured’un roman et le dernier en dateest justement celui du défuntDorbhane», a-t-ele ajouté.

«Ce n’est pas un roman facileà lire comme les autres», a faitremarquer un lycéen. Ce queRachid Mokhtari, qui modéraitles débats, trouvait juste en affir-mant que ledit livre «n’était pascomme toutes les grandesoeuvres littéraires, il demandeune lecture attentive car ce n’estpas un roman traditionnel ouclassique. Il y a comme du KatebYacine dedans». Et à Kaouah derajouter que l’oeuvre deDorbhane est «lyrique et épique,un véritable «kaléidoscope dansle temps et l’espace».

M. K.

Le défunt confrère, Mohamed Dorbhane, tragiquementdisparu lors du terrible attentat terroriste ayant ciblé notrerédaction, un certain 11 février 1996, a eu droit, mercredidernier, à une pensée pour le moins singulière.

ILS SE SONT RASSEMBLÉS, JEUDI À ALGER

Les anciens combattants du Moyen-Orient exigent la reconnaissance

Mohamed Dorbhane.

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 5Actualité

Ainsi, le numéro 1 de laCentrale syndicale, sachant lemécontentement des travailleursde cette fédération par rapportaux salaires jugés insuffisantscomparativement aux autressecteurs, a déclaré avec forceconviction que «l’article 87 bis aété abrogé par le président de laRépublique, et cette abrogationne peut faire l’objet d’aucunespéculation !» Puis le SG del’UGTA fera des allusions sansêtre plus précis «il ne sert à rienà certains de faire de la spécu-lation sur l’article 87 bis, de vou-loir semer la zizanie dans lemonde du travail… je le dis à

ceux qui tentent de déstabiliserl’UGTA, vous cauchemardez, ladécision de l’abrogation est priseet nul n’a le droit de remettre encause cette abrogation».Plus tard, alors qu’il était

interrogé sur les textes d’applica-tion de cette abrogation, celui-cidira qu’elle sera appliquée avecla loi de finances 2015.Par ailleurs, Sidi-Saïd qui

était accompagné par le ministredu secteur, commentera longue-ment l’éviction de l’UGTA et del’Algérie au niveau des instancesde l’OIT et de la Confédérationsyndicale internationale (CSI).C’est passablement avec colère

que le patron de l’UGTA réagiraà ces deux échecs sur la scèneinternationale. «Sur le plan inter-national, l’UGTA a fait barrageaux velléités de déstabiliser lepays, ils essaient de déstabiliser

l’Algérie et ont l’a dit à l’OIT, c’estune grande fierté de voir quel’UGTA a mis un rideau de fer…La SG de la Confédération l’a ditet c’est écrit noir sur blanc,l’UGTA a été combattue parce

que nous défendons la stabilitédu pays, ils n’ont pas acceptéqu’en 2011, nous avons refuséde déstabiliser le pays commeailleurs…» Sur ce, Sidi-Saïdévoquera encore que «ces par-ties qui tentent de déstabiliser lepays ont fait des alliances poli-tiques, syndicales avec desONG et avec des complicités.Mais le SG de l’UGTA resteraénigmatique sur ces complicitéset ces parties déstabilisatrices.S’adressant encore aux pré-

sents dans la salle du centre deformation de Maraval, le patronde la Centrale plaidera pour unnouveau concept, celui du dia-logue social et de la concertationdisant que la grève, même sic’est un droit constitutionnel doitêtre modérée et qu’il y est plusde dialogue.

Fayçal M.

SIDI-SAÏD :

«Personne ne doit remettre en causel’abrogation de l’article 87 bis»

Le SG de la Centrale syndicale UGTA a tenu à fairedes mises au point ce jeudi à Oran, à l’ouverture des tra-vaux initiés par la Fédération des travailleurs de la for-mation professionnelle, dont les délégués doiventrenouveler leur mandat pour préparer le 4e congrès decette fédération.

Phot

os :

Sam

ir Si

d.L'Agence nationale de promo-

tion du commerce extérieur (Algex)a commémoré ce jeudi son dixièmeanniversaire. L’agence est appeléeà booster les efforts dans l’objectifd’une meilleure connaissance desmarchés extérieurs. L’Algex, selonses responsables, mise sur davan-tage de proximité avec les opéra-teurs économiques spécialisésnotamment dans les exportations.

F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Uneconnaissance sans cesse enrichie desmarchés extérieurs est une condition sinequa non pour une meilleure maîtrise desexportations. C’est le message qu’a

transmis ce jeudi le secrétaire général duministère du Commerce El Hadi Mekboullors de la cérémonie commémorant ledixième anniversaire de l’Algex. Pour leresponsable la priorité devra être donnéeaussi à davantage d’efforts dans le cadredu soutien aux exportations des produc-teurs locaux. El Hadi Mebtoul mettra ainsil’accent sur le travail effectué par Algexau cours des dernières années et sonexpérience acquise. Selon le respon-sable, l’agence s’est inscrite comme ins-trument de promotion des produits locauxdestinés notamment à l’exportation. Lesentreprises exportatrices sont aussiappelées à se mettre à niveau et à amé-liorer leur production en vue d’un meilleur

positionnement sur le marché internatio-nal. Ces entreprises, a précisé le respon-sable, doivent bénéficier d’une nouvelleimpulsion tel que le dicte la nouvelle stra-tégie sectorielle. Le secrétaire général duministère du Commerce a aussi rappeléque le potentiel national à l’exportationrelatif au secteur public est évalué à 3 mil-liards de dollars. L’Algex et selon son premier respon-

sable Boukhalfa Khemou, s’oriente versl’investissement dans les capacités deses ressources humaines en vue de rele-ver le défi d’accompagnement des entre-prises dans l’aventure des exportations.Pour le responsable l’agence s’est aussiimposée comme partenaire privilégié

pour les exportateurs algériens ainsi quepour les interlocuteurs des institutionspubliques en matière d’exportations.L’Algex a aussi misé selon ses respon-sables sur une stratégie de communica-tion qui a permis une meilleure visibilité.Ils citeront ainsi l’utilisation de supportsmodernes d’information comme un siteweb et une revue ainsi que les différentesrencontres et journées d’études, et cenotamment au niveau régional. ÒCesrencontres ont notamment comme objec-tif, précise un communiqué de l’Algex, dese rapprocher des opérateurs écono-miques et de cerner les difficultés qu’ilsrencontrent dans l’acte d’exportation.

F.-Z. B.

«Il ne sert à rien à certains de faire de la spéculation sur l’article 87 bis.

10e ANNIVERSAIRE DE L’ALGEX

L’agence appelée à booster ses connaissancesdes marchés extérieurs

Le coup d’envoi de l’opérationde relogement tant attendue àAlger sera donné aujourd’hui. Ils’agit de la plus grande opérationdu genre selon la stratégie tra-cée, annonce la Wilaya d’Alger.L’opération de relogement dansson ensemble touchera lesfamilles vivant dans l’exiguïté,celles qui occupent les logementsmenacés d’effondrement, celleshabitant les bidonvilles et cellesoccupant des chalets et des ter-

rasses. La première opérationprévue aujourd’hui concerne leshabitants habitant les bidonvillesse trouvant aux alentours desnouvelles cités destinées au relo-gement. Ceci en plus des bidon-villes installés sur des terrainsdestinés aux grands programmesde logements, des infrastructuresroutières, des projets de l’hydrau-lique et des chemins de fernotamment. L’opération de relo-gement se poursuivra aussi

après le mois de Ramadhan aufur et à mesure de la réceptiondes nouveaux logements qui,selon la Wilaya d’Alger, serontdotés de toutes les infrastruc-tures publiques. Ainsi est prévueune opération tous les deux moisen vue de reloger 72.000familles recensées ou celles dont

les demandes ont été enregis-trées dans le cadre d’un vasteprogramme de relogement. Ainsi,11.000 autres unités de loge-ments seront réceptionnéesavant la fin de l'année en cours,précise un communiqué de laWilaya d’Alger. L’opération derelogement a nécessité une enve-

loppe financière de 300 millionsde dinars allouée par l’APWd’Alger pour sa prise en charge.Ainsi, quatre agents et deuxcamions par famille seront mobili-sés. 4 000 agents et 2 000camions ont été réservés à l’opé-ration. 200 bus seront aussiconsacrés au transport desfemmes et des enfants vers leursnouveaux quartiers. Pour ce qui est des sites vidés

de leurs occupants, ils serontdans leur majorité démolis et pré-parés pour les nouveaux projetsqu’ils doivent accueillir, précisentles responsables de la wilayad’Alger. Le wali AbdelkaderZoukh avait aussi déclaré que72.000 habitations précairesavaient été recensées.

F.-Z. B.

HABITAT PRÉCAIRE DANS LA CAPITALE

Coup d’envoi aujourd’hui d’une vaste opération de relogement

Après plusieurs mois d’attente et de tensions concer-nant l’opération de relogement au niveau de la capitale, lerendez-vous est donné pour aujourd’hui samedi auxfamilles en attente d’un logement. Les services de lawilaya d’Alger ont assuré avoir mis les bouchées doublespour la réussite de cette première opération. 84 000 loge-ments seront réservés à l’opération au cours des pro-chains mois.

Eradication de l'habitat précaire à Alger.

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Annaba a vécu ces dernières 72heures au rythme d’une opération coup-de-poing contre le marché informel.C’était à El Hattab et ses alentours,connus pour être un point de chute desanimateurs du secteur de l’informel etdes contrebandiers. «Place nette»paraissait être la consigne donnée parles responsables de la Sûreté de wilayaà leurs agents. Ce type d’opérationétant devenu presque un quotidien, lecitoyen lambda n’y avait pas accordéune grande attention. Et pour cause, leterrain occupé par «l’informel» étaitrepris aussitôt partis les policiers.Cependant, cette fois-ci, le face-à-facedes délinquants avec les représentantsde la loi dura plus que de coutume. Pire,si du côté des policiers l’on se limitait àfaire son travail de maintien de l’ordre, iln’en était pas de même dans le milieudes animateurs du commerce illicite.Bon nombre de ces derniers n’avaientpas hésité à tirer des armes blanches etdes gourdins. Dans une tentative detroubler l’ordre public, d’autres connuspour être les barons de l’informel et les«patrons» des conteneurs ont fait appelà des adolescents pour porter atteinteaux biens d’autrui. Et si les policiersavaient élaboré un plan d’interventionpour éradiquer, autant que faire se peut,le commerce illicite, les «barons et lespatrons», quant à eux, avaient préparéle leur dans une tentative de les contre-carrer. Ce qui a eu pour conséquence,une confrontation de quelques minutesavec démonstration de force et armes

blanches par les délinquants et reprisde justice. Sabre en main, l’un desdélinquants menaçait les policiers posi-tionnés à quelques dizaines de mètresde lui. Une mine patibulaire, le torse etles pieds nus, il paraissait être prêt àcommettre l’irréparable. La scène s’étaitdéroulée ce dernier jeudi à proximité duCentre d’affaires méditerranéen (CAM),l’un des lieux du centre-ville quotidien-nement squattés par l’informel. Avec lamise en place d’un important dispositifdu service de la voie publique auquelont participé les éléments de plusieurscommissariats d’arrondissement (9e, 5e,4e…), la dissuasion était à l’évidence demise. D’autant que l’on avait opéré desarrestations de certains malfrats vérita-blement dangereux.

Ce qui n’a pas manqué d’intéresserles citoyens, particulièrement les habi-tants riverains et les commerçantslicites qui, à maintes reprises, avaientappelé à une réaction des autorités. Lespremiers avaient exprimé leur ras-le-bolde l’insécurité générée par ces com-merces informels à proximité de leursdemeures qui, de jour, leur est interdited’accès pour cause d’étalage à mêmele sol des produits informels. Lesseconds qui voyaient leur gagne-painpériclité chaque jour au point d’envisa-ger à fermer ou à faire dans l’informel.«Chaque jour, ces délinquants occu-pent le trottoir et même les couloirs denos habitations. Nos femmes et nosfilles sont constamment agressées duregard ou verbalement à chaque fois

qu’elles s’aventurent à l’extérieur ou àtenter de rejoindre le domicile. En guisede réponse à nos tentatives de les ame-ner à plus de respect envers nosfamilles, nous avons entendu desvertes et des pas mûres. Ils ne font passeulement dans le commerce des pro-duits illicitement importés. Ils font aussidans le trafic de drogue et desdevises», a indiqué un père de famillede la rue marchande Ibn-Khaldoun ex-

Gambetta. Sa déclaration est approu-vée par plusieurs de ses voisins quisoulignent ne plus être en mesure decontenir leur colère. «Nous payons desimpôts et autres charges. Le moindreretard de paiement du fisc entraîne sys-tématiquement des pénalités, voire dessanctions pénales. Or, nos commerceset proximité ainsi que nos devanturessont quotidiennement squattés par lesanimateurs du marché informel. On les

a laissés agir à leur guise qu’ils secroyaient en terrain conquis. N’ayantpas d’impôt à payer et encore moins decharges salariales, fiscales ou d’entre-tien, ces animateurs cassent les prix. Etquand on sait que la qualité de nos pro-duits est contrôlée, cela veut dire quenous n’avons aucune chance. Bonnombre d’entre nous envisagent de fer-mer boutique, déposer leur registre decommerce pour ne plus payer d’impôtsou avoir affaire à des contrôleurs de laDirection du commerce.

Il ne faut pas oublier qu’avec lesrepris de justice qui animent l’informel, ily a aussi les organisateurs de préten-dues foires commerciales», révèle uncommerçant dont le local est situé rueZenine-Larbi. D’autres de la rue Emir-Abdelkader, El Qods, Khemisti, CNRA… sont dans le même état d’esprit.C’est pourquoi cette opération coup-de-poing contre le marché informel lancéece dernier jeudi dans la commune duchef-lieu de la wilaya de Annaba, a étébien accueillie.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAge 6Régions

DEVANT SON EXTENSION À ANNABA

Opération coup-de-poing contre le marché informelAnnaba a vécu ces dernières 72 heures au rythme d’une opéra-

tion coup-de-poing contre le marché informel. C’était à El Hattab etses alentours connus pour être un point de chute des animateursdu secteur de l’informel et des contrebandiers. «Place nette»paraissait être la consigne donnée par les responsables de laSûreté de wilaya à leurs agents.

RELIZANEBaoulo, un

quartier oubliépar les élusLa cité «Baoulo» antique

quartier Sanafir, crie son ras-le-bol, asphyxiée par l'insalu-brité et l'état de dégradationavancé des artères et voiesde circulation. «La situationest entièrement déplorableavec les fuites d'eau potableet d'eaux usées qui ruissel-lent en pleine nature. Elle estdevenue invivable et insup-portable alors que la tendan-ce officielle est à l'améliora-tion du cadre de vie ducitoyen», regrette un riverain.«Le quartier, l'un des plusvieux, mais rénové depuis lesannées 1970 n'a pas connupareille défiguration mêmequand il n'était que bâtissesen «toub» et constructionsprécaires sillonnées par dességuias alimentées par lesfontaines publiques où leréseau assainissement était àciel ouvert », ajoute un ancienhabitant. Les habitants inter-pellent leurs élus afin que lasituation du quartier s'amélio-re et réhabilite un pan histo-rique du patrimoine urbain dela ville de Relizane.

Les directions concernéesauraient promis de remédierà la chose et l'APC seraitprête à doter Baoulo de bacsà ordures, «ces contenantsverts ayant disparu, commepar enchantement des citésde la ville» s'étonne uncitoyen las de réclamer lespoubelles, «le citoyen refu-sant de s'adapter au pro-gramme de collecte et préfé-rant se débarrasser de sesrestes».

A. Rahmane

Pas moins d’une centained’artisans venus de plusieurswilayas du pays ont pris part aulever du rideau de la 5e éditiondu festival de la poterie ce jeudi19 juin à Maâtkas.

C’est le wali de Tizi-Ouzou, accompa-gné du chef de daïra de Maâtkas, dudirecteur de la culture et des présidentsdes APC de Maâtkas et de Souk-El-Ténine, qui a étrenné cette 5e édition dansune ambiance bon enfant et sous l’air trèsfestif des Idebalen. Plusieurs potières,d’un âge avancé, ont reçu cette déléga-tion d’officiels qu’elles ont invitée à allu-

mer le feu à une cuisson primitive depoterie à l’entrée même du CFPA, princi-pal site des festivités.

Il faut dire que beaucoup de mondeétait également présent pour une premiè-re journée qui s’annonçait déjà riche encouleurs de par les nombreux artisanspotiers, mais également de bijoutiers,tapissiers, vanniers….

«Le festival de Maâtkas se doit d’avoirune autre dimension, il n’est plus localdès lors que plusieurs wilayas sont pré-sentes, il est donc national, j’ai pu mêmeremarquer des potières étrangèresvenues échanger avec celles de larégion. C’est tout à l’honneur de Maâtkas

qui devra avoir une ambition internationa-le pour la promotion de son artisanat»dira fort à propos le wali de Tizi-Ouzou,M. Abdelkader Bouazghi, qui n’a pascaché sa satisfaction par rapport à l’orga-nisation de cette grandiose manifestationculturelle. Il convient de rappeler qu’unriche programme a été concocté par lecommissariat du festival. Ainsi en plus dumarché de la poterie et autres objets arti-sanaux, des conférences portant sur lepatrimoine potier algérien ( poterie de SidiSemiane, des Ath Smaïl à Béjaïa….) sontaussi au menu au grand bonheur des arti-sans mais également des étudiants etautres passionnés de cet art ancien.

De l’animation artistique, il y en auracomme à l’accoutumée où beaucoup d’ar-tistes chanteurs du cru et d’ailleurségayeront les nombreux jeunes férus dela musique et de la danse. C’est dire quel’équipe du commissaire du Festival enl’occurrence Mustapha Meziani, fort deson expérience, a réussi encore une foisle pari d’être à la hauteur des attentes desartisans et du grand public fidèle à cettefiesta fétiche de Maâtkas. Pour preuve,un important nombre de journalistes toussecteurs confondus (presse écrite etaudiovisuelle) est sur place pour couvrirl’événement. Bon vent les gars !

A. Idir

La couverture végétale du territoire de lawilaya de Aïn Defla accuse un déficit dont latendance est à l’accroissement. Le taux decouverture actuel est estimé entre 28 et30% alors que la norme prescrite est fixée à40%. Ce déficit est comblé par une déserti-fication qui s’installe.

Il semble que ce n’est pas le désert qui monte à l’as-saut de la bande verte du nord du pays comme on pour-rait le croire mais ce sont les actions menées ici et là quiportent atteinte à la couverture végétale vitale qui créentcette désertification.

En effet, c’est un faisceau de facteurs qui sont à l’ori-gine de ce phénomène. Chaque année, les incendies deforêt ravagent des centaines d’hectares, une déforesta-tion à des fins de charbonnage ou pour les besoins desentreprises de construction (poteaux de soutènementdes dalles), des montagnes incendiées par le sommet cequi ne permet pas la régénérescence des végétaux,entraînant parfois des glissements de terrain à l’image decelui de Aïn-Torki, en octobre 2 008 où 5 personnesavaient péri, emportées par un torrent de boue noire de

cendre, en plus des habitations détruites. A ces facteursvient s’ajouter la frénésie de la construction qui fait quedes vallées verdoyantes jadis ont laissé place au bétonarmé, constructions individuelles et de promotion immo-bilière qui érigent de grands ensembles sous la pousséeeffrénée de la demande, l’emprise des voies de commu-nication, routes, autoroutes et voies de chemin de fer.

Pour ce qui est du reboisement, le taux demeure déri-soire eu égard au déboisement. Il suffit qu’un arbre gêneune échoppe pour que le propriétaire le détruise sansqu’aucune autorité n’intervienne.

L’Etat quant à lui s’est désengagé des grands projetsde reboisement à l’image du fameux barrage vert d’unecertaine époque construit par les jeunes du service natio-nal. Selon les services de l’environnement, on plantemal, n’importe quoi et n’importe comment. Pour preuve,ces «faux poivriers» résineux insalubres, et allergisants.On s’en est aperçu a postériori et maintenant on échafau-de un plan pour s’en débarrasser, particulièrement enmilieu urbain. Quand on sait qu’un arbre demande 50 anspour devenir adulte, on imagine l’ampleur de la perte detemps. Cependant, dans nos cités, depuis peu des bud-gets considérables sont engloutis dans des opérations

d’amélioration du cadre de vie urbain et ce par l’aména-gement d’espaces verts, très souvent non entretenus,abandonnés et dans la majorité des cas saccagés parl’incivisme de certains à qui on n’a pas inculqué cettefibre d’amour pour la verdure et pour l’arbre.Récemment, nous avons constaté qu’une équipe œuvraità réaliser un espace vert et même à planter du gazondans un ensemble d’immeubles. Un habitant nous dira«avant de planter du gazon il faut faire face à la saleté,éradiquer les amoncellements des ordures, sources deprolifération, de microbes et de moustiques…. à quoicela sert-il de planter du gazon qui va être piétiné par lesenfants et même les adultes, du gazon coûteux qui vatrès vite dépérir faute d’entretien ?»

S’agissant des moustiques qui font des ravages, unautre citoyen nous dira «à quoi cela sert-il d’épandre despesticides en juillet et août alors que les services commu-naux ont oublié que les traitements doivent être appli-qués au niveau des foyers pendant la période d’éclosion,c'est-à-dire en février ?» Le directeur de l’environnement,M. Bounebab, résume ainsi la situation «Ce n’est pas ledésert, c’est la couverture végétale qui recule».

Karim O.

AÏN DEFLA

La couverture végétale rétrécit, la désertification s’installe

Dans la matinée de vendredi dernier, le cimetière deSidi-Abdelkader, situé à la sortie de la ville de Sidi-Bel-Abbès a été secoué par un agissement innommable à savoirle vol du cadavre d’un bébé de 7 mois, décédé depuis peu.En effet, la fosse de la tombe où reposait un bébé de 7 mois,décédé il y a une quinzaine de jours, a été éventrée et lecadavre a disparu. Cependant, le ou les profanateurs ontlacéré le linceul qui l’enveloppait pour retirer le corps et ontabandoné une partie du drap blanc. Ce qui permettra peut-être de retrouver des empreintes. A peine les premiers visi-teurs du cimetière ont-ils pénétré dans l’enceinte du cimetiè-re, que la fosse éventrée a attiré les regards médusés. C’est

un citoyen qui a usé de son portable pour avertir les servicesde sécurité. La police scientifique a aussitôt accouru pourprocéder aux constatations nécessaires pour ouvrir uneenquête. La famille de l’enfant, avertie, n’arrive pas à s’ex-pliquer un tel acte immonde. Et les spéculations y sontallées de bon train. Le cadavre a-t-il été volé aux fins de pra-tiques de sorcellerie ? S’agit-il d’un acte de vengeancepuisque le ou les profanateurs ont laissé une partie du linceulpas loin de la tombe ? Ou comme ont supposé certains, justepour profaner le cimetière. Une question reste ouverte : oùest le cadavre du bébé ?

A. M.

LE WALI DE TIZI-OUZOU INAUGURE LA 5e ÉDITIONDU FESTIVAL DE LA POTERIE À MAÂTKAS

«Le festival se doit d’avoir une dimension plus importante»

SIDI-BEL-ABBÈS

Le cadavre d’un bébé volé de sa tombe

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Désormais, les petits comparti-ments intégrés au réfrigérateur nesuffisent plus. Les Algériens inves-tissent carrément dans un grandbahut dans lequel ils stockent tout: légumes, fruits, viandes, platscuisinés… une véritable caverned’Ali Baba. De quoi nourrir tout unrégiment pendant plusieurs mois.Par souci d’organisation ou d’éco-nomie, les accros de la congélonous disent tout.

Kenza, 54 ansKenza est une grande amatrice

de congélation. Avec la fluctuationdes prix des légumes et desviandes, notamment lors duRamadan, elle trouve que c’est unmoyen comme un autre de faire desubstantielles économies.

«J’achète des fruits et légumesde saison pour les congeler»,

confie-t-elle. Au printemps,je fais le plein de petits poispar exemple. En été, lorsquela tomate, les poivrons et lesharicots verts sont bon mar-ché, j’en profite pour les stoc-ker. En hiver, leurs prix sontvraiment inaccessibles et jen’ai qu’à ressortir mes petitesboîtes du congélo. Je guette aussila période où les viandes blanchesaffichent des prix raisonnables.L’occasion de mettre quelqueskilos d’escalopes de dinde etquelques poulets de côté. A

quelques semaines du Ramadan,je renouvelle mes congélationsavant la grande flambée des prix.C’est devenu une tradition : lescommerçants font leur beurre ennous saignant à blanc, mais moij’ai trouvé l’astuce.

Pour ne pas avoir à payer troisfois les prix des produits, je prendsles devants : tomates, courgettes,artichauts, petits pois, viandes,pois chiche… Tout est déjà dansmon congélo ! Pendant leRamadan, je ne vais pratiquementpas au marché. Tout est disponibleà la maison grâce à ce système etmon porte-monnaie s’en portemieux du coup !»

Sihem, 34 ans Femme active, Sihem, mère de

deux enfants, a investi dans l’achatd’un grand congélateur. «Je trouvecet appareil très pratique, confie-t-elle. Mon travail me prend beau-

coup de tempsalors j’essaye dem’organiser aumaximum afinque mes enfantsne mangent pasdu «fast-food»tous les soirs.Une fois par

semaine (le vendredi générale-ment), je prépare plusieurs platsque je mets dans des boîtes decongélation. Mon menu est ainsiprêt pour toute la semaine. En ren-trant du boulot, je n’ai qu’à décon-

geler le dîner. Ce procédé m’a vrai-ment soulagée même si je sacri-fie une journée entièrepour la préparationde ces repas paranticipation. Je merattrape le samedien sortant avecmon mari et mesenfants. D’ailleurs,j’invite toutes lesfemmes activesà faire commemoi. Et pas d’in-quiétudes à sefaire, la nourritu-re est aussi déli-cieuse que si ellevenait de cuire.

En outre, lorsqu’ilm’arrive d’avoir des mis-sions, je laisse des platscuisinés à mon mari età mes enfants aucongélateur. Ça facili-te vraiment la vie !»

Hafida, 44 ansElle aussi est une fervente

adepte de la congélation.«Lorsqu’on n’a pas le temps decuisiner ou qu’on est fatigué, le

congélateur sauve la vie.Personnellement, je planque tou-jours un plat au congélo avant unvoyage par exemple. Au retour,

ma famille et moi sommes tou-jours contents de trouver de quoimanger. La congélation m’estaussi d’un grand secours lorsqueje reçois des invités-surprise.

Je sors mes petites boîtes vitefait, mets le tout au micro-ondeset le tour est joué. J’aime aussifaire provision de certainslégumes pendant leur saison,comme les fèves, les artichauts,les haricots verts ou les poivronset les déguster en hors saison !

Et puis il faut penser à toutesces fêtes durant lesquelles les prixbrûlent : Aïd, Mouloud, Achoura...

Pourquoi se ruiner lorsqu’onpeut éviter ces écueils juste enétant prévoyant ? Finalement, lecongélateur est l’un des meilleursalliés des femmes. Pratique, com-mode et astucieux, il vole ausecours de nombreuses maî-tresses de maison, prises par lesobligations du quotidien. n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 7

Il gare sa voiture à proximité deson immeuble, ouvre son coffre, etentame le déchargement de sa mar-chandise. Il lui faut un sacré temps etde bons biceps pour vider la malle.

Il commence par les 5 bidons de 5litres d’huile, suivront les dix paquetsde sucre, les sacs de 10 kilos de fari-ne, ceux de semoule, les packs de jusde fruits, de lait. Il est en nage. Il faitune pause, éponge son front etreprend le déballage. Il plonge la têtedans sa grosse caisse et vérifie lesproduits qu’il doit encore transporter.C’est au tour du bidon de miel. Une

mauvaise manœuvre, et il se retrou-ver par terre. Il se relève, et le ramas-se en rouspétant. Les articles s’amon-cellent sur le trottoir. Les voisins, pasdiscrets, les inspectent avec desyeux ronds ; l’un d’eux lâchera : «Maparole, on dirait qu’il vient de dévali-ser une supérette !»

Lui, les yeux rouges de colère, lesfustige du regard. Eux, sourire encoin, se permettent même une plai-santerie :- Si t’as besoin d’aide, on est là !- Non merci, répond-il en grinçantles dents.

Il continue son étalage. Il auratoutes les peines du monde à extirperla viande : une bonne moitié de mou-ton enfouie sous la montagne decommissions Ses efforts ne serontpas vains puisqu’il réussit sonexploit. Il faut à présent disposer toutça dans la cage d’escalier. Des va-et-vient incessants s’en suivirent alors.Il n’en peut plus. Il reste encore descartons, qu’il n’a pas encore enlevés: les boîtes de tomate en conserve, lethon, le beurre. Il ferme la porte deson coffre, prend son téléphone, etappelle à l’aide. Son fils lui répond :«Désolé, je ne suis pas à la maison.»

Il raccroche, excédé. Il se résigne àaccomplir l’ultime étape seul, celle detout disposer dans l’ascenseur qu’ilréquisitionnera. Les voisins devrontprendre leur mal en patience. Lui,confus et fou de rage à la fois, se

confondra en excuses. Il arrive à bonport, prend le temps qu’il faudra pourvider le monte-charge, pendant queceux qui attendent pour qu’on leurrenvoie l’ascenseur grommellent :«Mais quelle folie, il a peur de mourirde faim pendant le mois sacré, ondirait qu’il a vidé un supermarché.»

Lui, soulagé de n’avoir pas failli àsa mission, rassuré que sa famillene manquera de rien le jour J, seréjouissant qu’il s’y est pris àtemps, s’affale sur le canapé, pen-dant que son épouse procède à l’in-ventaire. Tout à coup, elle pousseun cri qui le fera sursauter.

En une fraction de seconde il estdans la cuisine au garde-à-vous. «Tuas oublié les feuilles de briks, tu ver-ras, le premier jour de Ramadhan,elles seront prises d’assaut et coûte-ront le double.» n

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Les fruits et

légumes conserventleur valeur nutritive

si les règlesde congélation

sont respectées»La congélation, unepratique des temps

modernes. Toutes sortesd’aliments

sont stockés dansl’appareil magique.Mais quelles sont lesrègles à observer ?

Doit-on tout conserverau congélateur ?

Boussouf Oussama,nutritionniste, nous éclaire.

Lire en page 08............

C’EST MA VIEIslam ou les secrets

d'une réussite presque parfaiteFaite de hauts et debas, la vie d’IslamBessaci devraitinspirer, par sa

trajectoire cahoteusemais salutaire, les

jeunes qui cèdent audécouragement et aufatalisme après avoir

cédé au chant des sirènes. ............

VOYAGE CULINAIREDes parfumsannonciateurs

Nous allons ensembledécouvrir comment les

familles algéroisesaccueillent le mois

sacré de Ramadhan ettout ce qu’elles

préparent pour lepasser agréablement dans une ambiance depiété et de convivialité.

Lire en page 09

Animé par Naïma YachirNuméro 125

[email protected]

Par Naïma [email protected]

ATTITUDES

J-7

Soirmagazine

Quand vous leur posez la question : quel est à votre avis l’appareil le plus utileinventé par l’homme, ils vous répondront spontanément : «Le congélateur.» Plus fortencore que le lave-linge, la cocotte-minute ou le micro-ondes, le congélateur quiaide à conserver toutes sortes de victuailles séduit de plus en plus d’Algériens.

Les adeptes du congélateur Par Soraya Naili

«Je guette aussi lapériode où les viandes

blanches affichent des prixraisonnables. L’occasionde mettre quelques kilos d’escalopes de dinde et

quelques poulets de côté. A quelques semaines duRamadan, je renouvelle

mes congélations avant la grande

flambée des prix.»

Photos : D.R.

Page 8: l LORS D’UN POINT DE PRESSE Ouyahia critique et tente de ... · Du coup, cela a irrité le palais royal qui ... E-Mail : lesoirbouira@hotmail.com BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 8

Soirmagazine : Aujourd’hui, lecongélateur est devenu pour beaucoupde familles un article ménager indispen-sable, comment peut-on l’expliquer ?

Boussouf Oussama : Le congéla-teur est le seul moyen de gagner dutemps en cuisine. La congélation est latechnique de conservation la plus utili-sée aujourd’hui. Cette dernière retardela détérioration des aliments et préser-ve leur qualité, en empêchant la crois-sance des micro-organismes et enretardant l'activité des enzymes quialtèrent les aliments, car congelersignifie amener un aliment ou une pré-paration à une basse température,entre 0° et -18°. Et cette opération seréalise chez soi. Mais encore faut-il lefaire correctement.

Couple travailleur, la maîtressede maison n'a plus le temps decuisiner pour les enfants, deve-nus de plus en plus exigeants,alors on congèle les plats prépa-rés le week-end. La nourriture a-t-elle la même saveur et les mêmesvertus nutritives ?

En général, on croit que les fruits etlégumes frais demeurent le meilleurchoix. Pourtant, leur valeur nutritive sedégrade lors de la préparation et avecle temps. Dès la cueillette, ils com-mencent à perdre des vitamines et desminéraux. Ces pertes sont variablesselon les conditions d’entreposage etles procédés de transformation que lesaliments subissent. L’air (oxygène), lalumière et la chaleur affectent leurvaleur nutritive. Et bien sûr, plus letemps s’écoule, plus ils perdent deséléments nutritifs. De ce point de vue,les fruits et les légumes congelés sontintéressants puisque leur valeur nutriti-ve demeure stable, mais seulement siles règles et la durée de congélationsont respectées.

Pain, lait, légumes, on entassetout dans notre boîte glacée, et den'importe quelle manière. Peut-onjustement tout congeler, et quellessont les règles de congélation àobserver ?

La congélation peut endommagercertains aliments par la formation decristaux de glace qui entraînent la cas-sure des membranes cellulaires. Celan'a pas d'effets néfastes en termes desécurité (en fait, certaines cellulesbactériennes subiraient le même sort).Néanmoins, les aliments tels que lessalades, les champignons ou les fruits

mous (fraises…) ne supportent pas lacongélation et perdent leur croquant etleur fermeté, comme les œufs crus(sauf s’ils sont battus). Ainsi que lesaliments riches en matière grasse,

comme la crème et certaines sauces,qui ont tendance à se déstabiliser lors-qu'ils sont congelés.

Quels sont les conseils pratiquesque vous pouvez prodiguer auxconsommateurs, adeptes du congé-lateur, pour préserver leur santé etcelle de leurs enfants ?

Voici les règles de congélation :• se souvenir que les gros morceaux deviande (escalopes, steaks) se conser-vent plus longtemps que les petits ;

• dégraisser la viande au maximum ;• ne pas assaisonner les aliments ;• tout aliment à congeler doit être frais ;• laver les fruits et légumes avant deles congeler ;

• évitez de placer des aliments chaudsdirectement dans le congélateur carvous allez en élever la température, cequi peut affecter les autres aliments.Refroidissez les aliments avant de lescongeler ;• assurez-vous que les aliments conge-lés soient complètement décongelésavant de les cuire ;• il ne faut jamais recongeler un produitdécongelé ;

• l'utilisation de sachets alimentairesou de récipients alimentaires en plas-

tique, appropriés, favorise la protectiondes aliments et évite la «brûlure decongélation»;• pour chaque produit, on collera uneétiquette où seront indiqués le contenuet la date de congélation ;• les petites portions facilitent la congé-lation, le rangement et la décongélation;• lorsque vous congelez des liquides, neremplissez pas le contenant à ras bordet évitez les récipients en verre : il y aun risque d’éclatement. Préférez ceuxen plastique ;• les congélateurs doivent être mainte-nus à -18°C ou à une température infé-rieure ;• respectez la capacité de congélationde votre appareil ;• avant de mettre à congeler un plat faitmaison, collez une étiquette avec la date;• les temps de congélation des alimentssont donnés à titre indicatif, ils peuventvarier en fonction de la nature précisedu produit congelé : la durée de conser-vation des produits congelés à la mai-son est en moyenne de 1 mois pour lepain, de 1 à 6 mois pour les pâtisseries,de 3 à 5 mois pour les poissons, de 6 à8 mois pour la viande d’agneau et deveau (selon la taille des morceaux), de8 à 10 mois pour les fromages, de 8 à10 mois pour les fruits et légumes et de12 mois pour le bœuf et les volailles.Pour les plats cuisinés (ragoût) ladurée est entre 2 et 3 mois. n

Photos : D.R.

BOUSSOUF OUSSAMA, NUTRITIONNISTE À L’ÉTABLISSEMENT HOSPITALIERABDERREZAK-BOUHARA DE SKIKDA, AU SOIRMAGAZINE

oirmagazineS

Par Zaïd Zoheir

L’entretien de la semaine

«Les fruits et légumes conservent leur valeurnutritive si les règles de congélation

sont respectées»La congélation, une pratique des temps modernes. Toutes sortes d’aliments sont stockés dans l’appareil magique. Mais

quelles sont les règles à observer ? Doit-on tout conserver au congélateur ? Boussouf Oussama, nutritionniste, nous éclaire.

Page 9: l LORS D’UN POINT DE PRESSE Ouyahia critique et tente de ... · Du coup, cela a irrité le palais royal qui ... E-Mail : lesoirbouira@hotmail.com BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi

Il a préféré l’insolence des siens à l’hypo-crite comportement des autres, lui dontl’éducation ne permet pas de subir un affrontraciste ou même de sentir sur lui un simpleregard allusif. Cet universitaire licencié ensociologie a peiné pour être aujourd’hui ce qu’ilest : un homme heureux qui fait le travail qu’ilaime auprès de gens qui l’aiment. Mais à quelprix ! Il a trimé, sué et enduré les pires souf-frances et bien des situations frisant l’humilia-tion avant de voir le bout du tunnel auquel il n’ajamais cessé de croire. Des moments devantlesquels il est resté digne et stoïque, attendantson heure qui est venue un jour pour le récom-penser de sa patience, de son courage et de saténacité. Servi par un physique de jeune premierhollywoodien, il aurait pu contribuer à améliorerl’image d’entreprises concurrentes qui sollici-taient ses services. Mais au lieu d’être décor, ila choisi d’être mentor. Retour sur un passé ver-tigineux. Parce qu’il a toujours refusé de mar-cher sur les chemins des mensonges pouremprunter ceux de la vérité, Islam a d’abord faittous les boulots et métiers sans rechigner, atten-dant son heure. Il a été tour à tour manœuvre,peintre, chauffeur, pizzaïolo, serveur dans unrestaurant, cuisinier. Il a participé à des chœurs,psalmodié le Coran devant les linceuls et creu-sé des tombes au village, fait la cueillette desolives, participé aux campagnes de fenaison,planté des arbres et même fait du cinéma.Autant de métiers et d’épreuves surmontéesavec courage qui ont forgé son caractère etmodelé son tempérament de gagneur. Et autantde tribulations qui l’ont marqué dans sa chair etson âme torturée. Et pour exorciser ses vieuxdémons de la poésie qui l’a hanté depuis tou-jours, il s’est lancé dans la production d’œuvresdéclinées sous forme de recueils de poésie frap-pés du sceau de l’espoir, de nouvelles et d’es-sais en attendant d’autres surprises. Et voilàdonc né Mazal assirem (l’espoir demeure), untitre qui a subjugué les rédactions culturellesdes quotidiens nationaux des deux langues quilui ont ouvert leurs pages avec des manchettesrivalisant de belles phrases ciselées à la poésiequi habite l’auteur : «A la recherche de l’espoirperdu», «Lorsque le verbe hante la vie», «L’es-poir à fleur de peau», «L’immense espoir»,«Islam Bessaci décrète la pérennité de l’es-poir», «Islam Bessaci publie son recueil Demeu-

re l’espoir en tamazight»... Celui de notre confè-re Sofiane Aït-Iflis L’air du temps fait poésiepose la question de savoir s’il était possible derespirer l’air des hautes montagnes et resterinsensible à la poésie. Et c’est cette poésie quia justement donné à Islam cette envie de nejamais s’arrêter d’écrire, aidé d’abord par sa for-mation en sociologie. Cette science humainequi étudie les phénomènes sociaux et les évolu-tions de la cohabitation l’aide en effet beaucoupdans sa quête de rêves et d’aspirations à unmonde fait d’espoir. Ainsi, lorsqu’il a été chauf-feur, c’est aussi sur l’asphalte de l’espoir qu’ilconduisait ses clients heureux de partager aveclui un morceau de temps et d’espace. Quand ila fait de l’art culinaire, c’est aux délices des«mais» qu’il préparait ses convives invités à latable de la

réflexion, quand il a faitfleuriste, c’était du parfum des fleurs de son jar-din qu’il arrosait les unions conjugales, et enfin,c’était aux mélodies de l’amour et du bonheurque renvoyaient les chants qu’il fredonnait ensilence. Aux sites sociaux qu’il anime pourrendre le sourire aux Algériens établis à l’étran-ger à travers ses nostalgiques écrits dans lalangue maternelle, c’est tout un torrent de géné-rosité qui coule de son verbe, suscitant lesréactions les plus folles. Et si sa poésie chantefinalement la vie de tous les jours, elle est aussipeinture des peines et des souffrances qu’elleinflige à ceux qui osent la braver. Mais avec cetaveu secret que si la vie ne vaut rien, enrevanche rien ne valait la vie. Et ce sont cesparadoxes qui font la force d’Islam qui, en

côtoyant la nature fulgurante de sa région denaissance, a pris le risque de mettre sa sensibi-lité au service de l’écriture. Et le voilà écrivain,poète, journaliste et essayiste. Puis il passe del’écriture à la parole en entamant une carrièrede journaliste à la radio. Ainsi, chaque matin, ilalimente les auditeurs de nouvelles et d’informa-tions de proximité utiles et variées allant de l’an-nonce d’un simple tournoi de ping-pong à celle,culturelle, d’une rencontre avec un éminent phi-losophe, berçant aussi les auditeurs de sa voixqui tonne et détonne.

Des nouvelles audevant desquelles il vaquand elles ne viennent pas à lui. Ses initiativesvont jusqu’à proposer des enquêtes, des repor-tages et des documentaires sur des thèmessociétaux sensibles osant des sujets jusque-làtabous. Son exhortation ne s’arrête pas là.Dans sa quête de perpétuer le message deceux qui se sont sacrifiés pour le pays en le libé-rant du joug colonial ou encore de ceux qui ontaujourd’hui la charge d’en sauver l’économie oula santé, il ne lésine sur aucun moyen pour enfaire connaître le combat et les sacrifices.

Après L’espoir demeure, le voilà revenu à lacharge avec Azal N Tayri (Le prix de l’amour),toujours rédigé dans sa langue maternelle, unrecueil de nouvelles où l’on s’interroge commentil a pu, tout au long de sa narration, introduirecette touche sociale dans son œuvre pour enfaire un véritable chef-d’œuvre. Le poète, écri-vain et journaliste qu’il est devenu après uneformation dans une école privée en fera unhomme respectable et respecté. Il écrira dansun quotidien d’information, collaborera avec desrevues et magazines évoluant d’un genre à unautre avec aisance et dans les trois langues.

La place et le rôle de la femme dans lasociété est son discours favori. La misogyniel’interpelle et pour faire changer le regard del’autre sur la femme, il lui rend hommage à tra-vers un sublime essai mettant sa sensibilité àson service. Poète de la solitude et du silence,cela ne l’empêche pas de crier sa rage dansl’exploration de son petit monde, balayant surson chemin les doutes et les incertitudes qui leminent. Ainsi, le pays dont il pleure le malheurreste sa source d’inspiration. Et le premier

poème Thayemats (La mère) écrit à l’âge de 15ans donne le la d’une carrière qui fait la partbelle à la découverte des trésors de son pays.Il figurera ainsi parmi les quinze créateurs, àcôté de Mohia, Ben Mohamd et Youcef Merahidans l’Almanach de Tizi-Ouzou pour son œuvreLe Prix de l’Amour en tamazight.

Cet éternel insatisfait qui a lancé divers pro-jets dont celui magistral «La Malédiction desParents», travaille depuis trois ans 19 heurespar jour, sept jours sur sept quels que soient letemps qu’il fait et le moment pour être au ren-dez-vous de l’information, devenant la référenceen la matière. L’éternel insatisfait qui a prospec-té tous les sentiers fut aussi secrétaire de l’as-sociation Mohand-Oulhadj à 25 ans, membrefondateur de la Ligue algérienne contre le can-cer avec Aït Menguellet et l’ancien ministre dela Communication Abdelaziz Rahabi, il a antici-pé aux actions de gens qui luttent pour la réap-propriation de la culture algérienne en animantassidument les pages en tamazight d’un hebdo-madaire. Et ses textes, devenus des références,seront repris dans des études et recherches ouencore pour servir de support aux projets decréation et d’enseignement. C’est ainsi qu’unextrait de Azal N Tayri a servi d’épreuve de dic-tée dans un examen de passage à Montréal en2009, alors que des associations culturellesd’Algérie, de Libye, deTunisie, du Maroc etdes Iles Canaries l’ont sollicité pour les besoinsd’enseignement de tamazight. Ce qui lui a valud’écrire dans un site libyen.

Sa participation au Salon multimédias et sacontribution à la réussite de rencontres cultu-relles par des exposés et des récitals poétiquesle poussent à faire encore plus pour aider sonpays à s’affranchir des obstacles qui s’opposentencore à son épanouissement culturel. Riend’étonnant pour ce battant dont la vie a étésynonyme de lutte, mais aussi de déclamationde poésies d’amour et d’espérance. n

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 9

Par Salem Hammoum

Dans notre voyage culinaire de cettesemaine, nous allons ensemble découvrir

comment les familles algéroisesaccueillent le mois sacré de Ramadhan et tout ce qu’elles préparent pour le

passer agréablement dans une ambiancede piété et de convivialité.

Il ne reste plus que quelques jours avantl’arrivée de Sidna Ramadhan qui se fait sentiragréablement. Certaines familles, dont lesaînés font partie, restent attachées aux tradi-

tions ancestrales, alors que d’autresont été atteintes par le syndrome de lavie moderne et oublié quelque peu lerituel des préparatifs de ce moissacré. Dans la grande maison, onhume à grande bouffée les senteursdes épices et des condiments queMennana prépare depuis déjà unebonne semaine. Assise à l’ombre ducitronnier à même le sol, vêtue de sonseroual en coton fleuri, elle s’affaire àpiler chaque épice qu’elle met dansdes bocaux en verre qu’elle essuiesoigneusement avant de les fermer etles réserver pour le mois des jouis-sances culinaires. Elle prépare aussiles pâtes maison comme el mketfa

pour la chorba et le couscous qu’elle roule elle-même pour le repas du s’hour.

C’est un rituel qu’elle s’est promise de res-pecter jusqu’à la fin de ses forces. C’est ce qu’illui donne, chaque année, la volonté d’accueillirce mois de piété et de foi malgré ses 85 ans.Pendant ce temps, les plus jeunes femmes dela maison s’entraident pour le nettoyage. C’estMennana qui répartit les tâches chaque annéeentre elles et avec entrain et dans une ambian-ce chaleureuse, elles frottent et lavent à grandeeau sans jamais se plaindre. Une fois le grand

ménage terminé, elles font sortir la vaisselleconsacrée à ce mois et chacune d’elle montreavec fierté la nouvelle pièce qu’elle vient d’ac-quérir, car on ne peut concevoir passer Ramad-han sans une nouveauté dans la cuisine. Il yavait aussi un plat dont on ne pouvait se passerpendant tout le mois : le fameux bourek laâdjineclassique. Dans ma famille, on n’achetait pasles feuilles de diouls pour le confectionner quo-tidiennement et qui accompagnait la mketfa,mais Mennana nous a appris à les prépareravec une pâte faite maison. Elle insistait pourqu’on respecte la recette d’origine et ne permet-tait pas qu’on déroge à la règle. Aucune fantai-sie n’était permise et on se contentait de la farcede viande hachée, d’oignon et d’œufs. Etcomme la chorba, pendant trente jours dejeûne, on les dégustait avec grand appétit.

Ingrédients1) La pâte :• 250 g de farine• 25 g de beurre• 1 pincée de sel• De l’eau pour ramasser la pâte2) La farce :• 300 g de viande hachée• 1 oignon, 3 œufs• 3 c. à s. d’huile• Huile pour friture• (Un moule à chaussons, sinon un couverclede boîte ronde)

Préparation :1) Tamiser la farine. La mettre dans un

récipient, ajouter le sel. Creuser un puits etdéposer le beurre ramolli. Mélanger bienentre la paume des mains jusqu’à l’obtentiond’une pâte sablée.

Ajouter l’eau à petites doses et ramasserla pâte en boule sans pétrir. Couvrir d’un filmplastique et laisser reposer pendant 30mn auréfrigérateur.

2) Pendant ce temps, peler et émincerl’oignon.

Dans une poêle, verser l’huile et fairerevenir. Ajouter la viande, saler, poivrer etlaisser cuire puis réserver. Prendre une autrepoêle et cuire une omelette assez ferme puisla mélanger à la viande.

3) Étaler la pâte sur un plan de travail fari-né. À l’aide d’un moule à chaussons ou d’uncouvercle de boîte, découper des disques depâte. Y déposer au centre un peu de farce,rabattre la pâte et à l’aide d’une fourchette,sceller les bords.

4) Faire chauffer l’huile dans une poêle ety plonger les boureks un à un en mettant del’huile dessus pour que la pâte fasse desbulles. Lorsqu’ils sont bien dorés des deuxcôtés, les retirer et les mettre à égoutter dansun couscoussier.

5) Servir chauds, décorés de feuilles depersil et de quartiers de citron. n

Des parfums annonciateurs

Il a trimé, sué et enduré les pires

souffrances et bien des situations

frisant l’humiliation avant de

voir le bout du tunnel auquel il

n’a jamais cessé de croire. Des

moments devant lesquels il est

resté digne et stoïque, attendant

son heure qui est venue un jour

pour le récompenser de sa patience,

de son courage et de sa ténacité.

Par H. Belkadi

Voyage culinaire

Islam ou les secrets d'une réussitepresque parfaiteoirmagazineS

Faite de hauts et debas, la vie d’Islam Bes-saci devrait inspirer,par sa trajectoire caho-teuse mais salutaire, lesjeunes qui cèdent audécouragement et au

fatalisme après avoir cédé au chant dessirènes. Plutôt que de défier les merspour aller à la recherche d’un hypothé-tique rêve qui vire souvent au cauche-

mar, Islam Bessaci a fait exactement lecontraire : il a convoqué le rêve pourl’accompagner dans sa quête d’un ave-nir dans son pays. n

Photos : D.R.

Page 10: l LORS D’UN POINT DE PRESSE Ouyahia critique et tente de ... · Du coup, cela a irrité le palais royal qui ... E-Mail : lesoirbouira@hotmail.com BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi

Monsieur le Ministre d’Etat,Vous m’avez fait l’honneur de me trans-

mettre des documents relatifs au projetd’une révision consensuelle de laConstitution et me demander mon opinion.En relisant le texte de ma déclaration àl’«instance de consultations en vue desréformes politiques» dite «CommissionBensalah», il me paraît que la plupart desobservations formulées dans ce texte du14 juin 2011 toujours d’actualité, n’ont rete-nu aucune attention.

Depuis l’Assemblée constituante àlaquelle j’ai participé en 1963 commedéputé d’Alger et membre de la commis-sion de rédaction du projet de Constitution,nos propositions ont toujours été mécon-nues. Le pouvoir du moment s’est appuyésur les éternels laudateurs opportunistes,pour imposer la loi fondamentale de sonchoix. Aussi je vous avoue avoir toutd’abord hésité à rédiger ce texte et à vousen donner la primeur. Mais à la réflexion etcomme je l’écrivais à la CommissionBensalah il y a exactement trois années :«En conscience, j’ai toujours cru indispen-sable de répondre à l’appel de la patrielorsqu’elle le réclamait et à l’invitation dupouvoir politique, lorsque ma modestecontribution pouvait présenter quelqu’utili-té…»

Cependant je me sens troublé sur lesens de la démarche proposée car je m’in-terroge sur la manière de procéder retenuepour ces consultations et la suite qui leursera donnée.

Vous pouvez être certain Monsieur leMinistre d’Etat que je m’exprime du fonddu cœur dans un souci de vérité indépen-dant de toute influence. Le message queles hommes de notre génération en fin deparcours auront à transmettre à la postéri-té, devrait s’inspirer de deux principes fon-damentaux : ne rien dire de FAUX maisoser dire ce qui est VRAI. S’adressant àses compagnons, Aboubakr, premier califesuccesseur du Prophète, leur déclara :«Dire la vérité au dépositaire du pouvoirest un acte de dévouement, la lui cacherest une trahison…»

Lors de notre discussion téléphoniquevous m’avez confirmé que dans le respectdes composantes fondamentales de lanation, il n’y avait aucun tabou qui m’inter-dirait d’exprimer ma pensée. Aussi com-prendrez-vous que l’opinion ici expriméene sera pas unanimement partagée.

Par ailleurs, dans votre lettre du 13 maiécoulé, vous précisiez que les suggestionsdes experts de la présidence sont faites àtitre indicatif et «que le chantier de révisionconstitutionnelle ne fait l’objet d’aucunelimite préalable, hormis celles relatives auxconstantes nationales ainsi qu’aux valeurset principes fondateurs de notre société».C’est bien dans cet état d’esprit que jem’adresse, dans le respect de ce que jecrois être la vérité, à Monsieur le Ministred’Etat chargé du projet de révision consti-tutionnelle.

Il eût été à mon sens plus crédible etplus conforme aux principes d’une démo-cratie de base, qu’une instance aussireprésentative que possible, incluant lesreprésentants de l’opposition, fût chargéede dégager, synthétiser et formuler les pro-positions d’amendement, en vue de la révi-sion constitutionnelle projetée.

Quoi qu’il en soit, et pour nous per-mettre d’espérer que nos efforts antérieursn’auront pas été totalement vains, la pré-sente note inspirée de celle du 14 juin2011, s’articule sur 4 points : a) les mauxdont souffrent nos lois ; b) un rappel som-maire de nos Constitutions et leurs insuffi-sances ; c) la volonté populaire méconnue

et parfois trahie ; d) un examen critiquedes principaux articles de la Constitutionen vigueur et des amendements proposés.

1. Les maux dont souffrent nos loisSi le chef de l’Etat, président de la

République et premier magistrat prescritdes «réformes politiques cruciales etdéterminantes» pour l’avenir, l’on en déduitimplicitement qu’il cherche à remédier auxmaux dont souffre le pays. Mais on ne peutproposer de traitement efficace qu’aprèsun examen objectif et approfondi dupatient. Pas de thérapeutique efficientesans diagnostic préalable et sérieux. Undemi-siècle s’est écoulé depuis sa nais-sance, et jusqu’à ce jour, l’Algérie estmalade de ses rapports entre le peuple etle pouvoir, le gouverné et ses gouvernants,l’administration et ses administrés. Il n’y apas lieu certes de remonter le cours del’Histoire, ni de rappeler à une Algérie adul-te, ses maladies infantiles de l’indépen-dance. Cependant, depuis 1962, un filconducteur relie tous les dysfonctionne-ments qui entravent notre évolution versun Etat de droit. Il faut absolument l’identi-fier pour le trancher, si l’on veut vivre sur labase d’un réel consensus émanant de lavolonté nationale et non d’un scrutin mani-pulé, trituré, falsifié, comme il l’a été par lespouvoirs successifs qui ont géré le pays.C’est pourquoi l’amendement primordialserait d’assurer la sincérité du vote dès lepréambule et la sanction de la fraude dèsles premiers articles de la Constitution.

Les réformes politiques projetéesauraient pour but de remédier aux insuffi-sances de la loi fondamentale et des loisorganiques. Or, si la Constitution et lestextes subséquents avaient été librementdébattus, régulièrement votés puis loyale-ment appliqués, les réformes à répétitionne s’imposaient guère. L’on sait que leslois ne valent que par les hommes qui lesappliquent et celles qui nous régissentn’ont été, ni élaborées par un législateurcrédible, ni loyalement appliquées, maisau contraire, souvent dévoyées et parfoistrahies.

2. Rappel sommaire de nosConstitutions.

a) La première Constitution, celle deseptembre 1963, ne fut ni rédigée parl’Assemblée constituante, ni librement dis-cutée. La «Commission de rédaction duprojet de Constitution», investie parl’Assemblée plénière, fut poussée à perdreson temps en discussions byzantines, pourpermettre à notre premier président de laRépublique de faire adopter, dans un ciné-ma de la ville (sic), un projet deConstitution que, bien entendu,l’Assemblée constituante choisie dans sagrande majorité par lui-même, allait entéri-ner. Telle fut la première Constitution quidevait régir l’Algérie. Pour l’honneur dupays, une vingtaine de députés osèrents’opposer par vote à main levée en dénon-çant ce «costume sur mesure» taillé pourfaire du Président un despote. Texte appa-remment légal dans sa forme mais totale-ment contraire à la volonté nationalebâillonnée, la Constitution ne dura guèreplus de 21 mois. Après quoi, les plusfidèles soutiens du Président qui le hissè-rent au sommet, allaient le destituer etl’emprisonner, sous l’accusation de «tyran-nie». La justification du coup d’Etat devaitêtre fournie par un «livre blanc» dont onpromettait la publication imminente. Celivre n’a jamais paru et le Présidentdemeura emprisonné sans jugement pen-dant 14 années.

b) Après le 19 juin 1965, le second chef

d’Etat limoge l’Assemblée nationale et ren-voie les députés dans leurs foyers. Il sus-pend la Constitution pendant une dizained’années et va gérer le pays par voie d’or-donnances. Un Conseil de la Révolutionnommé puis «épuré» par lui, constituait unorgane de façade, incapable de discuter etencore moins de s’opposer à la volonté ducolonel-chef-d’Etat.

c) La Constitution de Novembre 1978Inspirée de la Charte du 27 juin 1976

établie par le parti unique sous le contrôlevigilant et sourcilleux du chef de l’Etat, laConstitution qui optait pour un socialismeirréversible ̶ pour ne pas commettre l’hé-résie de le déclarer éternel ̶fut votée le 19novembre 1976 au score de 99,18 % dessuffrages exprimés ! Et dans la foulée, lechef du Conseil de la Révolution se faisaitélire président de la République le 11décembre 1976 avec un meilleur score :99,38 % des voix !... Nous verrons plus loincomment qualifier ces scrutins manifeste-ment fallacieux.

d) La Constitution de novembre 1989Intervenant après les révoltes

d’Octobre 1988, elle allait abroger l’optionirréversible du socialisme proclamé par laConstitution précédente, mettre un termeau parti unique et ouvrir les perspectivestant attendues du pluralisme politique qui,en réalité, est demeuré balbutiant.

e) La Constitution de décembre 1996Confirmant les timides avancées démo-

cratiques, elle a eu le mérite remarquablede mettre un terme au pouvoir à vie du pré-sident de la République et d’instaurer l’al-ternance en limitant à deux le nombre demandats présidentiels. Faisant exception àtoutes les insuffisances et critiques adres-sées à nos Constitutions, il est à noter quele principe de l’alternance, ainsi que lacondamnation de l’accès ou du maintienau pouvoir par la violence, avaient été pro-clamés lors des discussions de l’été 1993.A la fin de sa mission, le Haut Comitéd’Etat a respecté le principe. C’est dans lapaix et la sérénité que le pouvoir fut, pourla première fois, transmis par le HCE auPrésident Zeroual, comme il l’a lui-mêmeretransmis au Président Bouteflika, en1999.

f) L’amendement de la Constitution du12 novembre 2008

Il a constitué - nous le verrons ci-après- une violation grave du principe de l’alter-nance au pouvoir, en permettant la réélec-tion indéfinie du Président en exercice,aboutissant en fait à la présidence à vie.Ce qui pratiquement confiait à laRépublique les attributs de la monarchie.

Aussi depuis l’indépendance, nosConstitutions ont-elles subi injures etdévoiements, si ce n’est violations etoutrages.

3. La volonté populaire méconnueComme nous l’avons vu, les scores

dans notre pays ne traduisent guère la réa-lité du scrutin. Les relations Etat-citoyenfurent dès 1962 des rapports de force etnon de droit. Par le biais de l’administrationà ses ordres et de la présence inéluctablede l’officier de la Sécurité militaire danschaque bureau de vote, le pouvoir dumoment dirige en fait l’opération électora-le, en faisant usage de la violence d’Etatdont il dispose légalement. Il faut rappelerque les vainqueurs des combats fratri-cides de l’été 1962 n’ayant pu dominer leurvictoire, ils ont établi leur pouvoir sur leslauriers de leur succès. En définitive, lepouvoir initial s’est imposé par la force desarmes, ce que l’on oublie aujourd’hui aprèscinquante-deux années d’indépendance.Cette violence suscita l’inhibition du

peuple, puis la crainte et parfois la peur.Aussi pour préserver sa tranquillité s’incli-nait-il sous le joug de l’Etat-parti et de sesservices de sécurité.

Par la suite, cette violence de l’Etat – ouplus exactement du système instaurédepuis 1962 – s’est manifestée de façonnon apparente mais réelle lors des diffé-rents scrutins. Dans un premier stade –celui de Ben Bella, Boumediène, Chadli –le prétendant au poste suprême étant seulcandidat et le résultat acquis d’avance,aucune violence n’était nécessaire. Iln’était presque pas besoin de bourrer lesurnes. Il suffisait d’en triturer les résultats,pour montrer, par des scores frisant les100 %, combien l’heureux élu était adulépar ses électeurs. Par la suite, avec l’ac-cès au pluralisme, il demeurait encore,entre les mains de l’administration à lasolde du pouvoir, la faculté de manipulerles scrutins, pour distribuer à ses affidésles sièges promis à l’avance.

Il ne s’agit pas ici de critiques gratuitesou injustes, d’amertume ou de dépit. Sinoncomment croire que notre premierPrésident de la République ait été élu avec99,61% de voix favorables, le deuxièmeavec 99, 38% et le troisième avec 98,91%lors de son … 3e mandat ? Ces scores sta-liniens n’ont jamais rien traduit d’autre, quele résultat de l’indifférence du peuple, faceau magouillage du pouvoir, ou de la peurface aux services de sécurité. Ils n’ont cer-tainement pu exprimer la réelle opinion del’électeur, trahi par cette évidente falsifica-tion. Au-delà des campagnes présiden-tielles, ce mode opératoire fut égalementpratiqué lors des élections législatives etlocales, où le système des «quotas» a per-mis aux manipulateurs de répartir lessièges à leur convenance au mépris de lavolonté de l’électorat.

Aussi l’objectif primordial de la révisionconstitutionnelle initiée par Monsieur lePrésident de la République serait d’excluredéfinitivement ces pratiques néfastes denos mœurs électorales, ce qui, malheureu-sement, n’est même pas visé par les «pro-positions d’amendement» transmises àvos interlocuteurs.

4. Examen critique des textes etamendements proposés

Le préambule.a) Le paragraphe 6 : Ajouter au paragraphe 6 l’expression

«peuple algérien», ce qui paraît à premièrevue correct n’est cependant pas anodin,car les conséquences de cet ajout seraientnon maîtrisables et historiquement inac-ceptables. Le texte actuel dispose : « …le Front de libération nationa-le restaure enfin, dans toute sa plénitude, un Etat moderne et souverain»et l’amendement proposé stipule :

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 10Contribution

CONSULTATIONS AUTOUR DE LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Lettre de Ali Haroun à Ouyahia

Ali Haroun (*)

(1re partie)

(Suite en page 11)

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« …sous la conduite du Front de libérationnationale, le peuple algérien restaureenfin…». Quoique non apparente, la diffé-rence est de taille. Affirmer que le peuplealgérien dans sa totalité et sans exclusive«a restauré… un Etat moderne» estcontraire à la vérité historique. LesAlgériens indifférents à la lutte deLibération, les «administratifs» «agents ducolonialisme français», les harkis, lesmembres des «Comités de salut public» etde certains partis politiques qui ont refuséde se placer «sous la conduite du FLN» etl’ont même combattu les armes à la main,… faisaient tous partie du peuple algérienet s’exprimaient comme tels. Ont-ils «res-tauré dans toute sa plénitude un Etat sou-verain ? On voit dès lors la visée lointainede la proposition d’amendement qui neconcernera en fait qu’un parti déterminé.Dès lors, la question doit être posée,débattue en toute clarté et soumise à laratification de l’opinion nationale.

b) Le paragraphe supplémentaire : la«réconciliation nationale»

Elever la «réconciliation nationale» austade de valeur et constante de notre Etatau même titre que l’Islam, l’arabité etl’amazighité est tout d’abord contraire auconcept d’unité admis par l’ensemble dupeuple algérien, car elle laisserait suppo-ser que cette unité serait fragile, menacéeen permanence, alors que ceux à qui cette«réconciliation» profiterait n’ont pas, et deloin, visé la division de la nation mais sonmaintien comme Etat théocratique, aprèsdestruction de l’Etat démocratique annon-cé dans l’appel du 1er Novembre 1954. Enfaire une valeur, une constante comme lestrois autres et l’inscrire sur le marbre de laConstitution, loi fondamentale qui exprimeles options profondes et pérennes dupeuple, suppose que l’on veuille se pré-munir contre un probable avenir de non-conciliations et de discordes. De plus, sicette réconciliation est «nationale» quiinclure et qui exclure ? Qui en bénéficieraet qui en serait indigne ? Sur quels critères ?

Par ailleurs, si cette «réconciliation» estconstitutionnalisée, ce serait pour assurerdavantage les bénéficiaires de grâce etd’amnistie. Or, ils sont déjà protégés par lesarticles 77 (9°) et 122 (7°). Mais si elle visele but politique de recherche d’un certainélectorat, elle ne saurait prospérer au détri-ment des victimes des atrocités du terroris-me durant la «décennie noire». Cetteréconciliation nationale toujours contestéepar les ayants droit des morts et des bles-sés de cette décennie, aurait sans douteété acceptée par tous, si comme dansd’autres pays, l’on avait répondu au vœugénéral : justice d’abord, clémence ensuite.

Autant de questions et d’interrogationsqui s’opposent formellement à l’adjonctionde ce nouveau paragraphe au préambulede la Constitution.

article 1. – L’Algérie est uneRépublique démocratique et populaire.

Cette affirmation n’est plus d’actualitémême dans les pays du monde socialisteoù l’on sait quelle fut la triste fin des«démocraties populaires». Quant à nous,et pour être francs envers nous-mêmes,l’Algérie depuis son indépendance n’a éténi une république au sens propre duterme, ni une démocratie dans les rela-tions Etat-citoyen. La «res publica» est «lachose de tous». Elle exprime un consen-sus général. Or, notre premier chef d’Etat,excluant la plupart des grands acteurs duFLN authentique et de la libération natio-nale, s’est imposé par une Assemblée auxtrois quarts choisie par lui. Il devait sa pri-mauté sur l’ensemble de ces «grands»,essentiellement au soutien de l’état-majorde l’Armée des frontières, qui mettait à sadisposition ses bataillons disciplinés. Ainsiaprès des combats meurtriers, le consen-sus est rompu mais s’instaure enfin le pre-mier Etat algérien… sur la force.

Dès lors, de septembre 1962 au 19 juin1965, l’Algérie est une «autocratie popu-liste» mais certainement pas une répu-blique. De 1965 à 1978, le système est ini-tié puis dirigé par une «oligarchie militai-re» qui s’oriente vers la dictature de celui

qui aura épuré le groupe. Après le décèsde ce deuxième chef d’Etat, le troisième,encore choisi par un nombre restreint d’of-ficiers supérieurs, n’avait guère l’obliga-tion de solliciter les voix des citoyens,puisqu’il était candidat unique à la prési-dence. Si l’élection du Président LiamineZeroual a fait à peu près exception auxnéfastes habitudes ancrées dans le systè-me, la manipulation du scrutin s’est pour-suivie puisque le Président Bouteflikadans son discours du 11 juin 2011 à Sétif,souhaite que l’on mette un terme aux«élections à la Naegelen», ce qui supposeque l’on y procédait jusqu’à cette date,donc y compris ses propres électionsantérieures.

Après ces observations, il serait peucrédible et au surplus obsolète, de mainte-nir l’article 1er de la Constitution dans saversion actuelle. « L’Algérie est une répu-blique une et indivisible» exprimeraitdavantage et plus précisément la volontédu peuple et la réalité de notre Etat.

article 2. - L’Islam est la religion del’Etat

Abrités derrière l’article 2 «l’Islam reli-gion de l’Etat», certains, par une interpré-tation dogmatique littérale et sectaire dutexte, ont pu exploiter notre religion com-mune, à des fins politiques exclusives,dans le but avoué d’accéder au pouvoirpour substituer à la République «impie»l’Etat théocratique de leur choix. Ainsi, lespartisans de cette distorsion de l’article 2ont été à l’origine de l’une des pluseffroyables périodes de notre Histoire. Leterrorisme de la «décennie rouge» quientraîna la mort de dizaines de milliers denos compatriotes et des ravages incalcu-lables dans les corps, les consciences etles biens, traîne encore des «effets rési-duels» qui n’en finissent pas de finir, touten provoquant quotidiennement au seinde notre armée et nos services de sécuri-té, d’incessantes pertes en vies humaines.

Aussi une interprétation claire de l’ar-ticle 2 et sa traduction incontournable parla loi fondamentale, doivent-elles affirmer

le caractère intangible de l’Etat républicainet de la démocratie, mettant le pays àl’abri de toute résurgence d’un extrémis-me destructeur. Dans certaines démocra-ties, le droit à l’insurrection contre la tyran-nie est constitutionnellement reconnu. Ilimporte donc que la nôtre inscrive dansson préambule, le droit imprescriptible des’opposer par tout moyen à l’intégrisme,matrice du terrorisme dévastateur. A cettefin, tout parti qui entend inclure dans sonprogramme, de quelque manière que cesoit, l’utilisation de la religion, ne sauraitprétendre aux autorisations légales pourparticiper à la vie politique.

Par ailleurs, comment interpréter l’ar-ticle 2 au regard des dispositions de l’ar-ticle 36 relatif à la liberté de conscience etla liberté d’opinion. La tolérance, vertuéminemment musulmane, semble dispa-raître de nos mœurs. Alors que l’abbéBerenguer, - l’un des 16 députés françaisd’Algérie siégeant à notre premièreAssemblée nationale - fut durant la guerrele plus efficace porte-parole du FLN enAmérique latine, aujourd’hui, le méprisdes dispositions de la Constitution, en par-ticulier celle de l’article 36, traîne devantles tribunaux, des citoyens accusés dedétenir les livres de leur confession reli-gieuse. Ce sont de telles méconnais-sances de notre loi fondamentale quisituent l’Algérie parmi les pays peu respec-tueux de la Convention universelle desdroits de l’Homme. Aussi faudra-t-il préci-ser le sens, l’étendue et l’interprétation del’expression «l’Islam est la religion del’Etat» dans le texte même de l’article 2 dela Constitution et ne pas en laisser la conci-sion permettre toutes les exploitations.

a. H.(a suivre)

(*) Docteur en droit - avocat à la couragréé à la Cour suprême et au Conseil d’etatMembre du Conseil National de laRévolution Algérienne (1961-1962)Député à l’Assemblée NationaleConstituante (1962-1963)

(Suite de la page 10)

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - Page 11Monde

Les forces irakiennes ontrepris hier le contrôle total de laraffinerie de pétrole de Baïji, laplus importante du pays, située à200 km au nord de Baghdad. Lamajorité des 15 000 employésde la raffinerie dont une centained’experts étrangers ont pu êtreévacués dès mardi. Ce retraitdes combattants de l’EIIL (Etatislamique en Irak et au Levant)ne signifie pas forcément que laprogression des combattants dji-hadistes et leurs alliés a étéstoppée. Hier, les insurgés djiha-distes ont pris la localité deMoutassim, près de Samara, quiabrite le mausolée chiite datantdu 11e siècle de Hassan al Mahdiet Hassan al Askariun, désor-mais à portée de canon des isla-mistes. La menace qu’ils fontpeser sur cet important lieu depèlerinage chiite n’est pas étran-gère à la vive réaction du prési-dent iranien promettant de ledéfendre «contre les tueurs etles terroristes». En plus deSamarra, les insurgés, quicontrôlent de larges parties desprovinces de Kirkouk,Saleheddine et Diyala, sont

désormais à moins de cent kilo-mètres de Baghdad.

En fait, le gouvernement deNouri al-Maliki fait face à unecoalition de groupes sunnitesagrégés autour de l’EIIL, com-prenant les islamistes d’AnsarSunna, de l’Armée islamique etl’Armée de Mohamed mais aussides groupes comprenant d’ex-officiers et soldats de SaddamHussein comme l'armée del'ordre des Naqshabandis (ordresoufi présent surtout dans lesBalkans, en Turquie, en Asiecentrale et en Iran). «Même s'ilsdivergent sur certains points, ilscoordonnent leur action etéchangent les informations»,explique Khalaf al-Joubouri,ancien général de l'armée sousSaddam Hussein, aujourd’huiexpert militaire.

Objectif, prendre Damasen tenaille

L’objectif de cette coalition oùl’EIIL est la principale forcemotrice, financée et armée parles pétromonarchies du Golfe viades fondations humanitaires

caritatives, et même par laTurquie, est bien d’abattre lerégime autoritaire et sectaire duPremier ministre chiite Nouri al-Maliki, et partant, établir dansune région à cheval sur l’Irak etla Syrie, un Etat d’obédienceislamique. Et prendre en étau lerégime de Bachar. Il faut rappe-ler que le gouvernement deNouri al-Maliki n’a jamais rompules liens avec Damas et qu’il aenvoyé des forces en Syrie pouraider le régime de Bachar àcombattre les insurgés syriens.Qui plus est, une partie de l’aidede l’Iran à la Syrie de Bachartransite par le territoire irakien.

L’établissement d’un Etat isla-miste dans la région sunnite ira-kienne n’est pas une lubie depolitologue. C’est le résultat duprocessus de dislocation del’Irak ayant débuté en 2003 avecl’occupation américaine, au pointoù, en 2011, année du retrait desforces US d’Irak, le paysexsangue était déjà divisé entrois entités ethnico-confession-nelles : un sud chiite, une régioncentre dominée par les sunniteset le nord du pays, le Kurdistan,

devenu un Etat autonome. Avec,en arrière-plan, une capitale,Baghdad, où les communautéschiite et sunnite, repliées dansleurs quartiers respectifs, sontséparées par des murs en béton.Ecartés des principaux centresde décision par le gouvernementsectaire chiite de Nouri al-Maliki,marginalisés, quand ils ne sontpas victimes de représailles, lesArabes sunnites irakiens (20%de la population) ont fini paradopter, par crainte ou par sym-pathie, une posture de non-rejetdes islamistes radicaux.

Inquiet de l’évolution de lasituation et oubliant sa respon-sabilité écrasante dans cetterégion du monde, Washington,par la voix du chef duPentagone, Chuck Hagel, incri-mine le gouvernement d’AlMaliki accusé de n’avoir pastenu ses promesses de forger«une réelle coopération avec lesdirigeants sunnites et kurdes».«Il n'y avait pas grand-chose àfaire qui aurait permis d'oublier àquel point le gouvernementd’Irak a négligé les siens. C'estce qui est à l'origine du problème

actuel», a renchéri le généralMartin Dempsey, chef d'état-major interarmées à des élus duCongrès. Quant à BarackObama, qui a envoyé desconseillers militaires pour faireface à la situation, il oscille entredes frappes aériennes etd’autres options qu’il n’a pasrévélées.

Acculé, Baghdad a officielle-ment demandé aux Etats-Unisdes frappes aériennes pourcontrer l'offensive fulgurante lan-cée le 9 juin par des insurgésmenés par les djihadistes sun-nites de l’EIIL, qui contrôlent delarges pans du territoire dans lenord et le centre du pays, etdemande dans le même temps àl’Arabie Saoudite de faire cesserles campagnes médiatiques d’in-citation à la haine contre leschiites. Tandis que l’Iran, quiconditionne une éventuellecoopération avec les Etats-Unis,a fait savoir qu’il «fera tout» pourprotéger les lieux saints de l'is-lam chiite.

H. Z.

Irak, derrière l’offensive des djihadistes,prendre la Syrie en étau

Par Hassane Zerrouky

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De nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid

Demain, les Verts affronteront la Coréedu Sud dans une rencontre capitale quidécidera de leur sort en Coupe dumonde. Au fond, et sachant que cetteéquipe nationale a totalement raté sonpremier match et montré un visage quin’a rien à voir avec le football, les sup-porters n’attendent plus une qualifica-tion au second tour comme souhaitéauparavant, mais simplement que leursélection se batte, enfin ! Peu importesi c’est nul, une victoire ou une défaitequi sanctionnera ce match, on n’en estplus là ! On a envie de voir les Vertsjouer au football et non à une espècede handball sans attaque où toute lamanœuvre serait de défendre conti-nuellement sa zone. Contre la Belgique, nous avons vu uneéquipe jouer au football et une autrerefuser d’aller au combat. Parfois, lesattaquants semblaient ne pas savoir cequ’ils devaient faire du ballon, alors ilsle… remettaient gentiment aux adver-saires et s’en retournaient à leur ahu-rissante mission : défendre et défendreencore ! Jusque-là, nous avons vu desfaibles et des forts, des stars et despousse-ballon, des équipes offensiveset d’autres défensives mais nousn’avons vu aucun team refuser dejouer comme l’ont fait les nôtres. Je l’aiécrit jeudi : si, à chaque fois, nousarrachons notre qualification pour aller«défendre» et se contenter de «limiterles dégâts», il serait plus juste de lais-ser partir nos meilleurs adversaires enpoules éliminatoires. L’Egypte en 2010ou le Burkina en 2014 auraient, aumoins, tenté de monter vers les boisadverses ; au moins, tenté de montervers les buts adverses ; au moins jouerdevant ; au moins tirer dans les boisbelges… Je vois d’ici ces éternels défaitistes,ces applaudisseurs professionnels quivont nous sortir l’incroyable histoiredu «sauvetage» de l’honneur ! Mais tonhonneur, petit gars, il est déjà à ramas-ser quand tu baisses tes gants, que tune veux plus te battre !Ton honneur, tu l’as taché en laissantton vis-à-vis sans adversaire : unebataille à un seul combattant… Tuavais peur d’avancer, de lutter, d’ycroire, d’espérer… Que fais-tu doncdans cette bataille ? Tu n’es pas l’ar-bitre, ni les spectateurs ! Qui es-tudonc ? A défaut de gagner la Coupe dumonde (sic), ou au minimum de se qua-lifier pour le prochain tour, jouez lesgars, jouez comme vous savez le faire,jouez à l’algérienne, composez cesremarquables fresques dont vous avezle secret, dribblez comme les artistesque vous avez toujours été, tirez, allu-mez le feu dans le camp coréen…Tant pis si vous devez sortir de la com-pétition ; au moins, on aura comprisque les livides fantômes de l’autre journ’étaient pas des nôtres, une mysté-rieuse erreur de programmation àoublier très vite ! Prouvez-nous quevous savez aller au combat et que vousn’êtes pas du genre à vous enfermerdans vos quartiers à l’heure où sonnele clairon. Allez-y : lavez notre honneur! Quant au résultat, peut-être que sivous y croyez, les dieux du stade, trèsindulgents au Brésil, sauront vousrécompenser…

[email protected]

Perdez, gagnez,faites un nul…

mais battez-vous,bon sang !

lSUR UNAIR DE

SAMBAlLES VERTS DEPUIS HIER À PORTO ALEGRE

Veillée d’armes pouréviter le drame !

La nuit porte conseil, aussi.Et l’entraîneur de l’EN algérien-ne qui avait perdu la parole ausoir de la défaite devant lesDiables rouges de Marc Wilmotsa fini par recouvrer une certainefaculté à communiquer avec sesjoueurs dont certains n’ont pasmanqué de lui incomber l’échecdu mardi belohorizontin. Un joursombre qui avait, pourtant, biencommencé quand Feghouli amis fin à 28 ans d’impuissanceoffensive. Grâce, il est vrai, àune nouvelle balle arrêtée(penalty) presque commeDjamel Zidane (coup franc indi-rect) contre l’Irlande du Nord, en1986 à Monterrey (Mexique). Ceweek-end, un semblant de séré-nité a regagné le camp de basedes Algériens à Sorocaba. Avantde quitter le World SportsCenter, les coéquipiers deMedjani ont tenu, hier matin, undernier entraînement avant des’envoler à Porto Alegre, en find’après-midi. Une séance, à huisclos, durant laquelle Halilhodzica mis en place son plan anti-Taiguk Warriors. Pas la moindreinformation fiable n’est sortie dela citadelle qui entoure laFazenda Ipe de Sorocaba.Quelques chuchotements assu-rent que des changementsseront apportés. Au niveau del’effectif de départ et de la straté-gie à adopter devant les vivaces(et voraces) coréens. «Troischangements seront opérés lorsdu match contre la Corée duSud», assure une source prochede la sélection qui a requis l’ano-nymat. Selon notre interlocuteur,«chaque compartiment de jeu

aura son lot de nouveauté ausein du Onze de départ».

Soit un défenseur, un milieuet un attaquant à incorporer parHalilhodzic, dimanche après-midi au stade Beira-Rio de PortoAlegre. Un temple que les Vertsdécouvriront aujourd’hui à l’oc-casion de l’entraînement officielet final. En premiers ou après laséance des Coréens ? Jusqu’àhier matin, aucune confirmationn’a été communiquée par lesdeux fédérations encore moinspar la Fifa.

3 changements attendusface aux Taiguk

Des détails qui ont leurimportance. Halilhodzic en fait,lui, un détail vital que de prendrepossession du terrain du Beira-

Rio avant son homologue sud-coréen, Myung-Bo Hung.Superstit ion oblige (Wilmotsavait programmé l’entraînementfinal, lundi dernier avant leBosnien), Coach Vahid a envoyéjeudi, lors de la mixte zone, ungroupe de joueurs parmi les-quels des joueurs annoncés deretour dans le Onze rentrantface à la Corée du Sud,dimanche. I l s’agit, outreBougherra, Taïder et Hallichequi avaient joué le match faceaux Diables rouges, mardipassé, de Brahimi, Djabou,Cadamuro, Mandi et Mesbah.

Un avant-goût des change-ments espérés (réclamés) mêmes’il est évident que faire évoluerDjabou et Brahimi, deux vir-tuoses, côte à côte est plus

qu’improbable. Alors, le scénariod’un changement de trois«fusibles» devient plausible. Enl’occurrence Cadamuro quireviendra dans l’axe, Mandi pre-nant le couloir droit de la défen-se (Mostefa devrait passer aumilieu à la place de Medjani,blessé) et enfin, Mesbah quiviendra renforcer le couloirgauche dans un rôle qu’il a déjàtenu à Livourne (milieu gauchedéfensif). Djabou et Brahimi neferont, en somme, leur entrée(du moins l’un des deux) quedans le cas d’un scénario-catas-trophe. Une autre stratégiedéfensive, en définitive, que leBosnien justifie par la vivacité etla force physique des cama-rades de Lee Chung-Yung.

M. B.

l La pilule belge passe mal. Mais, comme disait Halilhodzic lors de la conférence d’après-match,«la vie continue, il ne faut pas pleurer éternellement». Surtout que la confrontation contre les Sud-

Coréens arrive à grands pas. Avec un enjeu de taille : la victoire sinon le retour au pays.

Les gardiens ont travaillé sur du sableSi les joueurs de champ, parmi lesquels

Medjani et Yebda qui relèvent de blessures, ontété soumis à des exercices en atelier et avec bal-lon, les gardiens de but ont effectué un travailspécifique sur sable. Une manière d’éviter de tom-ber dans le… sable mouvant.

L’hôtel Deville accueille les VertsLa délégation algérienne a pris ses quartiers àl’hôtel Deville (et non Devil comme annoncé parnos soins dans notre édition de jeudi). Situé prèsde l’aéroport Salgado Filho, cet établissement 5étoiles offre toutes les conditions de confort etconcentration aux joueurs de Halilhodzic.

L’escapade du BosnienVahid Halilhodzic vit des moments difficiles depuisle début de ce Mondial. Au lendemain de la défai-

te face aux Belges, le Bosnien s’est d’abord isolédans sa suite au World Sports Center deSorocaba. Le lendemain alors que tout le mondes’apprêtait à tomber dans les bras de Morphée,l’ancien driver du PSG a quitté le centre pour aller«voir ailleurs». Une escapade captée par lescaméras indiscrètes de Dzaïr TV qui l’ont montréen train de chercher une voie dans la nature…

Le «score» des télévisions belgesLa victoire de la Belgique sur l'Algérie a été

suivie par 1,5 million de téléspectateurs sur laRTBF. C’est le score le plus élevé réalisé par unetélévision belge d’expression française. La cou-verture du match par la VRT a attiré une audiencede 2,2 millions de téléspectateurs, le deuxièmeplus élevé jamais enregistré en Belgique néerlan-dophone.

ÉCHOS DE SOROCABA

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De nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid

LE GROUPE S’EST ENTRAÎNÉ DANS UNE AMBIANCEPLUTÔT BON ENFANT

Une sérénité de façade…

Une défaite qui avait fait mal auxjoueurs, aux différents staffs ainsiqu’au public algérien. Mener au scoreune bonne partie du temps de la ren-contre pour finalement lâcher les troispoints n’était pas sans provoquerquelques désenchantements et autresfrictions. Au lendemain de la confron-tation algéro-belge, des joueurs sontmontés au créneau pour faireentendre leur voix à l’exemple deFawzi Ghoulam qui, mis à l’index parle sélectionneur sur l’action du secondbut inscrit par son équipier de Naples,Mertens, a répliqué sèchement enaffirmant, selon plusieurs sources, que«le système mis en place (parHalilhodzic, ndlr) est la cause» del’échec. Si bien que cette mise aupoint du Napolitain peut lui valoir unemise à l’écart à l’occasion du prochainmatch, dimanche face à la Corée duSud. D’autres éléments se sont publi-quement exprimés sur leur statut ausein de la sélection. A l’image deDjabou qui espérait disputer le matchcontre les Belges et qui continue d’es-pérer de le faire face aux Sud-

Coréens. Le prodige du Club Africainde Tunis a même confié, lors de lazone mixte, jeudi, que «le match faceaux Belges était jouable. A partir dubanc de touche, je voyais desespaces libres qu’on pouvait exploi-ter…», dira-t-il. Aïssa Mandi aura lamême réflexion même s’il a évité d’al-ler au clash avec son sélectionneur,en déclarant que «l’équipe était si prèsd’un exploit historique».

La succession à l’origine de cettelevée de boucliers ?

Des propos, peu habituels, que denombreux observateurs renvoient aufait que l’heure de la séparation avecle Bosnien approche. En effet, ledépart de l ’ancien attaquant deNantes en Turquie, cet été, pour coa-cher la formation de Trabzonspor. Untransfert quasi conclu, à en croire desenvoyés de la presse turque qui sui-vent de près l’actualité des… Verts auBrésil. L’épisode Feghouli, un deschouchous du président de la FAF,n’étant pas «un cas isolé», la répliquede Ghoulam à la face de son entraî-

neur en sélection n’est pas sans nousrappeler le vieux «contentieux» datantde la CAN-2013, quand l ’ancienStéphanois avait simulé une blessurepour ne pas jouer le troisième match,sans enjeu il est vrai, contre la Côted’Ivoire. Ce jour, Halilhodzic avaitchargé l’ancien médecin-chef de lasélection, le Dr Yekdah, le rendant res-ponsable de cette situation. L’affairequi avait été classée suite à l’interven-tion du président de la fédérationMohamed Raouraoua aura précipité lamise au frigo du médecin algérien, àqui on a confié, par la suite, la gestiondu centre médical du CTN/FAF de SidiMoussa. Désormais, Ghoulam etd’autres sélectionnés savent bien queHalilhodzic vit ses dernières heures àla tête de la barre technique desVerts. Ils peuvent non seulement luidire «non» mais osent également lecritiquer. Un malaise qui risque deporter préjudice, non pas à lasérénité du groupe, mais égale-ment au challenge que l’équiped’Algérie est venue réaliser auBrésil… M. B.

l La séance d’entraînement ouverte aux médias, jeudi au World Sports Center deSorocaba, s’est ensuite déroulée dans une ambiance plutôt bon enfant. Sous la conduite deVahid Halilhodzic et de son staff, l’entraînement a donné l’impression d’un groupe Algérieremis relativement de sa déception générée par l’échec de mardi passé, face aux Belges.

ABDELMOUMEN DJABOU (MILIEUOFFENSIF DE L’EN) :

«Je veux êtrede la partie face

aux Coréens»Annoncé titulaire à la veille du match contre la

Belgique, Abdelmoumen Djabou n’a pas été du toutincorporé par Coach Vahid, qui a opté pour RyadMahrez.Très déçu en fin du match, Djabou n’avait pas mâché

sa grande déception, en quittant les vestiaires sansadresser la parole aux médias qui l’attendaient dans lazone mixte. Une déception qui s’est visiblement consu-mée puisque le natif de Sétif a affiché, lors de la zonemixte de ce jeudi au WSC de Sorocaba de meilleurssentiments. «Je ne vous cache pas que j’avais trèsenvie de jouer ce match là face aux Belges. Je voulaistant aider mes coéquipiers sur le terrain», dira le talen-tueux lutin qui souffre toujours de son statut de réservis-te. Pourtant, quelques semaines auparavant, l’ex-Harrachi avait reçu les éloges du staff techniquenational notamment le sélectionneur, Vahid Halilhodzic,suite à son excellente production, en match amical, faceà la Roumanie. «J’ai vécu des moments difficiles sur lebanc. Enervement et stress étaient au rendez-vousquand je voyais depuis le banc que mes coéquipiersétaient acculés en défense par les attaquants belges»,se souvient Djabou. «A partir du banc, j’ai vu que le jeuétait ouvert. Il y avait plein d’espaces à exploiter sur lescontres», affirme-t-il en souhaitant s’exprimer sur le sujetafin d’éviter la polémique. «Mes sentiments n’engagentque ma personne, je les garde pour moi. Je préfère meconcentrer sur le travail. Le staff technique doit justesavoir que je suis apte à tout moment pour honorer lemaillot que je porte», précise Djabou. De l’avis de tousles spécialistes et amateurs de la balle ronde, c’estDjabou qui devait être incorporé en début de seconde

mi-temps, associé à YacineBrahimi. Deux joueurs qui possè-dent un potentiel techniqueassez intéressant où force depénétration et vitesse d’exécu-tion auraient été profitablesaux Verts. Au sujet de la suitedu parcours de l’EN dans ceMondial, Djabou est convaincuque la sélection a des atouts àfaire valoir lors des deuxmatches qui lui restent et quela qualification est toujoursdans ses cordes. «Cettedéfaite ne va pas nousaffecter car on garde noschances intactes pour laqualification au second tour.On s’est parlé entre nouspour se projeter sur lesecond match face à laCorée du Sud», confiele sociétaire de CA deTunis qui pense que laCorée du Sud est unadversaire coriace àprendre très au sérieux.

«C’est une rencontre qui s’an-nonce difficile, car les matchesde Coupe du monde sont tou-jours difficiles et intenses. Onva aborder ce match avec lemaximum de sérénité et deconfiance. On est conscientsde l’enjeu du match et on va toutdonner pour réussir un résultatpositif. Notre adversaire a déjàun avantage d’un point surnous», explique Djabou qui sou-haite énormément être de la par-t ie face à la Corée du Sud.Réponse ce dimanche 22 juin àBeira-Rio de Porto Alegre.

A. A.

MADJID BOUGHERRA (DÉFENSEUR DE L’EN) :

«Il faut gagner face à la Corée du Sud»

Accosté dans la zone mixte, lecapitaine des Verts estime que lasélection nationale conserve toutesses chances de se qualifier pour les8es de finale. «Nous pouvons avoirbeaucoup de regrets puisque nousavions le match en main avant decéder en quelques minutes. Ce n’étaitpas un match facile, mais je penseque nous avons bien préparé et nousavons débuté positivement la ren-contre. Nous avons inscrit un but, puisnous avons tout fait pour préserver

notre acquis. Malheureusement, jepense que c’est compliqué face à degrandes équipes où la moindre erreurpeut être fatale. Nous l’avons appris ànos dépens», assure l’un des resca-pés de l’épopée d’Om Dourman.«On n’a pas à rougir de cette défai-

te. C’était un match compliqué pournous. L’équipe belge avait un banc detouche très fourni. D’ailleurs, ce sontles remplaçants belges qui ont réussià faire la différence», a-t-il ajouté.«Maintenant, il faut penser au match

de la Corée. Nous savons que si nousne gagnons pas, nous serons élimi-nés. Il faut gagner le prochain matchcoûte que coûte», explique MadjidBougherra qui dit ne pas disposer debeaucoup d’informations à propos decet adversaire asiatique. «Nous avonsnotre petite idée sur cette équipe,grâce au visionnage de ses matches,sans plus. Rendez-vous, toutefois, surle terrain pour en savoir davantage surleurs réelles capacités», a-t-il conclu.

A. A.

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Le Soird’Algérie Sports Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE14

Phot

o : D

R

De nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid

AÏSSA MANDI (LATÉRALDROIT DE L’EN) :

«Je suis prêtà jouer»

l Approché à la fin du match, perdu faceaux Diables rouges, le défenseur de Stade deReims était aussi dégoûté que ses coéquipiersqui ont disputé la rencontre face à Hazard etconsorts. Le latéral droit de Reims est revenu,jeudi, devant la presse pour livrer, à froid, sonanalyse faite à partir du banc de touche.

«C’était unmatch intense,

plein d’émo-tions et sur-tout dedéception àla f in»,pense d’em-

blée Mandiqui t ient à

remercier toutde même ses

camarades. «Mes coéqui-piers ont fait le match qu’il fallait sur le ter-rain. Malheureusement, nous avons lâchéen seconde période. Sur le plan tactique,nous avons été solides, mais même enétant bien en place, nous ne pouvions évi-ter le pire face à un adversaire de cecalibre», admet-il. Et de faire remarquer :«On méritait au moins de faire match nul.Nous avons raté ce qui aurait pu être unmatch historique», affirme le néo-internatio-nal, tout on préférant tourner la page belge.

«Nous pouvons parler des heures etheures sur les raisons de cette défaite. Il vafalloir se remobiliser. Nous formons ungroupe solidaire et je sais que nous allonsdigérer cette défaite et repartir du bon pied.Il reste encore deux matches, rien n’estencore perdu», avoue encore Aïssa Mandi.

A propos de sa non-incorporationdurant la première sortie des Verts dans ceMondial, Mandi s’est dit «très impatient» devoir son nom sur la liste du Onze rentrant.«Il est vrai que chaque joueur souhaite êtresur le rectangle vert et non sur le banc desréservistes», estime le défenseur rémoisqui préfère regarder vers l’avenir. «De moncôté, je suis prêt à disputer le match face àla Corée si le coach me fait appel. Je suis àsa disposition, révèle, en guise de conclu-sion, l’ambitieux et jeune latéral des Verts.

A. A.

ILS COMPTENT JOUER LA CARTE DE L’OFFENSIVE FACE À L’ALGÉRIE

Les Taiguk Warriors ne jurentque par la victoire

l Auteur d’un nul méritoire qui aurait pu setransformer en victoire, face à la Russie, la sélec-tion sud-coréenne semble «prête» pour la bataillede ce dimanche, à Porto Alegre, face aux Fennecs.

Une confrontation entre bras courts quidécidera du sort de la sélection algérienne,désormais dos au mur suite à sa défaite, mardipassé, face à la Belgique à Belo Horizonte.Les joueurs sud-coréens qui ont regagné leurcamp de base à Foz do Iguaçu (Etat de SaoPaulo) mercredi matin, se préparent active-ment au rendez-vous de demain. La séance dedécrassage que le sélectionneur des TaigukWarriors a prévue durant l’après-midi de mer-credi a permis aux joueurs qui avaient arrachéle point du nul devant la Sbornaja de récupéreralors que les remplaçants ont réalisé les ate-liers d’un entraînement ordinaire. Myung-Boqui s’était félicité de la performance de sonteam, mardi soir, a néanmoins averti sesjoueurs que le match de l’Algérie sera autre-ment «plus difficile» .

Aussi, il les a invités à conserver leurconcentration en vue de cette explication quipourrait s’avérer décisive pour la qualificationau second tour, sachant que les deux favoris,Belgique et Russie, s’affrontent dans la soiréede dimanche à lundi, à Rio de Janeiro.

Les joueurs sud-coréens, à l’instar de leurvedette Lee Kunhoo, auteur du but face auxRusses, pensent que l’exploit est faisabledevant les hommes de Halilhodzic. «A la seulecondition d’être plus performants», insiste celuiqui avait manqué le Mondial-2010, en Afriquedu Sud en raison d’une grave blessure. Soncamarade, le gardien Koo Ja-Cheol est beau-coup plus tranchant en affirmant que la victoireest impérative dimanche. «Nous devons lesbattre pour nous qualifier aux 8es. Nous allons

nous concentrer sur cet objectif et faire ce qu’ilfaut pour gagner», a-t-il confié à Fifa.com. Etde convenir que «l’on se doit d’être attentifscar les Algériens sont très doués technique-ment». A quelque 24 heures de ce duel inédit,les Sud-Coréens se préparent. Al’instar desVerts qui avaient organisé leur dernière séan-ce d’entraînement au niveau de leur camp debase, à Sorocaba, à huis clos, l’équipe sud-

coréenne, domiciliée au Flamengo EsporteClube, a programmé son ultime entraînementd’hier après-midi (14 heures, heure locale, 18heures, heure algérienne) en l’absence de per-sonnes étrangères, la presse notamment. Unhuis clos au cours duquel Myung-Bo a finaliséses plans d’attaque pour le match de demain.

M. B.

Les Coréens fouleront les premiersla pelouse du Beira-Rio

Finalement, la première équipe qui foulerala pelouse du stade de Porto Alegre, l’EstadioBeira-Rio, sera celle de la Corée du Sud. Lesjoueurs de Hyung-Bo débuteront leur entraî-nement à 16h15 locales (20h30 à Alger) quisera précédé par la conférence de presseofficielle (14h30 locales, 18h30 à Alger).

Les Algériens devront les suivre aussitôtavec, comme d’habitude, la conférence depresse à la fin de la séance de travail

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IL A DÉJÀ OFFICIÉ MEXIQUE-CAMEROUN

Le Colombien Roldan Wilmapour Algérie-Corée du Sud

La commission d’arbitrage de la Fifa a désigné le Colombien Roldan Wilmar pour larencontre Algérie-Corée du Sud, comptant pour la seconde journée du groupe H. Cetarbitre directeur, qui détient la palme du plus jeune arbitre de ce tournoi (34 ans), assistépar son compatriote Eduardo Diaz et l’Equatorien Christian Lascano, a déjà officié laconfrontation du groupe A entre le Mexique et le Cameroun (2-1). Le quatrième arbitreest l’Iranien Alireza Faghani alors que son compatriote Kamranifar Hassan sera deréserve.

L’EN EST ARRIVÉE EN FIN DE JOURNÉE DANS LA CAPITALEDE RIO GRANDE DU SUD

Il fait froid à Porto AlegreContrairement à l’Etat de Sao Paulo où

l’été peine à céder la place à l’hiver, PortoAlegre, qui accueillera demain après-midi(16h locales, 20 heures à Alger) la confron-tation Algérie-Corée du Sud, se singularisepar son froid et ses pluies subtropicales denuit. Hier, en mi-journée, il faisait à peine13°. De quoi refroidir les premiers suppor-ters algériens qui avaient rallié, tôt le matin,

la ville du célèbre club de football, le GremioPorto Alegre. En effet, à notre arrivée, hier,un groupe de quatre fans algériens quiavaient réussi à gagner une tombola organi-sée par une multinationale établie enAlgérie, partenaire de la Fifa, a créé unebelle ambiance dans l’enceinte de l’aéroportSalgado Filho, suscitant les regards curieuxmais ébahis des voyageurs présents.

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Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

Il fait nuit. Le véhicule qui roule à une vitessemoyenne arrive à l’ex-«pont des suicides»,devenu depuis peu «le pont des cadenasd’amour», au Telemly, à Alger. Le conducteurserre brusquement à droite. Au beau milieu dupont sur la ligne continue, un policier estdebout. En «tenue de combat» sombre, il estpresque invisible et aucune plaque n’avertit lesautomobilistes qu’il y a un barrage de police(improvisé) sur le pont.«Il prend des risques inutiles. Il aurait pu, aumoins, porter l’uniforme en usage pour ce genrede missions», fait remarquer un des passagersdu véhicule léger.«Il se dit que puisque c’est un flic, personnen’osera le renverser. C’est comme ça qu’il raison-ne», lui répond son ami, assis à l’avant, près duconducteur.Il fait jour. Un jeune en vélo escalade la rueDidouche-Mourad en sens inverse de la circula-tion automobile. Vu la manière de conduire et dese conduire de la majorité des automobilisteschez nous, ce jeune prend d’énormes risquesinutiles. Lui aussi doit penser comme ça : «Jesuis tellement ‘dégourdi’ que personne n’oserame renverser.» C’est encore cette (sous)-culture du «moi je suisfort !» qui fait des siennes !

K. B. [email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 15

LIBRAIRIE LIVRES ART ET CULTU-RE (22, RUE MOULAY-MOHAMED,ORAN) Samedi 21 juin à 15h : Ali YahiaAbdennour présentera son livre Lacrise berbère de 1949.

LIBRAIRIE EL IJTIHAD (9, RUEHAMANI, ALGER)Samedi 21 juin à 15h : Arezki Taharsgnera son livre Béjaïa, ma ville, mapupille, avec un texte de RachidBoudjedra, paru en 2014.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR(4, PLACE KENNEDY, ALGER) Samedi 21 juin à 14h30 : NoureddineBenamara signera son ouvrage LesMeknassas de l’Ouarsenis, paru auxÉditions Alger 2013.

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI-OUZOUSamedi 21 juin à 14h: Générale dela pièce Mygale du Théâtre régionalde Tizi Ouzou. Texte de MalekHeddar. Mise en scène de MohamedYabdri.

BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE DELARBAÂ-NATH-IRATHEN (TIZIOUZOU) Samedi 21 juin : Printemps du livre.10h : Ouverture, prise de parole par

Amirouche Malek, organisateur del’événement. 10h10 : Hommage à Mme DjoherAmhis. 10h30 : Dans le cadre du travail de larelecture, Djoher Amhis présenteraLettre à René de l’écrivain KamelBouchama.10h45 : Table ronde autour du thème«La contributions de nos ancêtresdans la civilisation hors de nosfrontières», animée par Djoher Amhiset Kamel Bouchama. 11h15 : Débat. La rencontre serasuivie d’une vente-dédicace 14h : Table ronde autour du thème«Ces femmes et ces hommes qui ontcombattu dans et pour le FLN»,animée par Annie Steiner, Gisela AïtMokhtar et Daho Djerbal.15h00 : Débat. La table rencontresera suivie d’une vente-dédicace.Dimanche 22 juin : Printemps du livre.10h : Table ronde autour du thème«Tamazight, vue générale», animéepar Abdenour Abdesselam, HacenHalwan, Mohand Arkat et Si ElHachimi Assad. 11h : Débat. La table ronde serasuivie d’une vente-dédicace.14h : Table ronde, littérature,expressions plurielles animées parLeïla Hamouten, Mohamed Magani,Anya Merimeche.

15h10 : Débat

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(PLACE ÉMIR-ABDELKADER,ALGER-CENTRE) Samedi 21 juin à 14h : L’auteurHocine Benmaalem signera son livreMémoires du général-major. Tome I :la guerre de Libération nationale, paruchez Casbah Editions.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SELIM(CHENOUA,TIPASA) Samedi 21 juin 2014 à 18h : Finalede Mawahib Tipasa 2014, avec :Kafta Asma et Amirache Mohamed Ali(poésie), Bilal Beat Box, MoharibineRoker's (break dance), les groupsC4trys (rap), Icosium (flamenco) etFun Klam (moderne), les solistesFadhila Homri (moderne), IdrisseDjellouli (chenoui), Amine Abdi (hawzi)et Kami Phénomène (rap).Jusqu’au 30 juin : A l’occasion de laJournée de l’enfant africain, expositionde dessins des élèves de l’atelier dedessin du complexe Abdelouaheb-Salim.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 30 juin 2014 et sauf lesdimanches : Projection du film Omar

m’a tuer de Rochdy Zem, à raison de3 séances : 14h, 17h et 20h.

SALLE ATLAS (BAB EL-OUED,ALGER)Samedi 21 juin 2014 : Semaineculturelle de la wilaya d’El Tarf,organisée par la Direction de laculture d’Alger.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 26 juin : Installation vidéo«Le corps manquant», autour de lathématique du corps.

GALERIE BAYA DU PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 30 juin : 4e salon de laphotographie insolite.

GALERIE DAR EL-KENZ (16 LOTBEN HADDADI, CHÉRAGA,ALGER) Jusqu’au 24 juin : Expositioncollective d’arts plastiques Regardscroisées II, par les artistes BettinaHeinen-Ayach, Valentina Ghanem,Souhila Belbahar, Djahida Houadef,Assia Abdelmoumen, Djanet Dahel,Zohra sellal, Safia Zoulid, Meriem AïtEl Hara, Feriel Kouadria et KarimaSahraoui. La galerie est ouverte du

samedi au jeudi de 10h à 18h. Lagalerie est fermée le vendredi et ledimanche.

GALERIE LES ATELIERS BOUFFÉED’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI,LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 30 juin : Expositioncollective d’arts plastiques, avec lesartistes Djahida Houadef, MustaphaBoucetta, Amar Briki, Saïd Debladji,Adlane Djeffal, Hacen Drici, JaoudetGassouma, Mustapha Nedjaï et HellalZoubir.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 5 juillet : Exposition dephotographies «El moudjahidate, noshéroïnes», par les jeunes photographesNadja Makhlouf et Benyoucef Chérif,accompagnée de textes de l'historienneMalika El-Korso.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D'ALGER (EL-BIAR, ALGERLes inscriptions aux cours intensifs delangue italienne session été 2014 sontouvertes.Inscriptions : Du lundi au jeudi de10h à 12h30 et de 14h30 à 16h.

7e ÉDITION DU FESTIVAL DE LA CHANSON RAÏ

Une soixantaine de chanteursà Sidi Bel-Abbès

Une soixantaine de chan-teurs prendront part à la 7e

édition du Festival nationalde la chanson raï, qui auralieu du 19 au 24 juin austade Trois-Frères-Ama-rouche de Sidi Bel-Abbès.

M. Taïbi Mohamed, com-missaire du festival, aégalement indiqué que

ce festival doté d’une envelop-pe de 30 millions de dinarsprévoit cette année des soi-rées dans cinq daïras de lawilaya dont Ben Badis, Sfisef,Sidi Lahcen, Aïn El Berd etMostefa Benbrahim. «C’est une première. Nous

avons pensé aux gens qui nepeuvent pas se déplacer à laville de Sidi Bel-Abbès», a-t-il

déclaré. Pour sa part, le res-ponsable de la cellule de com-munication du festival, M.Aberkane Hocine, a soulignéque les organisateurs ont eul’idée d’ouvrir ce rendez-vousmusical avec des jeunes chan-

teurs qui ne sont pas bienconnus. Ce festival sera mar-qué aussi par une initiative dela Direction de la culture quiconsiste en l'installation detrois écrans géants au Théâtrerégional de Sidi Bel-Abbes, à

la cinémathèque Tessala et àla maison de la culture Kateb-Yacine, pour transmettre lesspectacles en direct au profitd'un large public, a-t-il ajouté.En outre, une journée d’étudesur la chanson et la musiqueraï sera animée, au 2e jour dufestival, par Lotfi Attar du grou-pe Raina Raï. L’ouverture offi-cielle de la 7e édition du Festi-val national de la chanson raïsera animée, jeudi soir, par legroupe Raina Raï, cheba Khei-ra, cheb Redouane, cheb Yaci-ne El Abbassi et cheb Abbès,en plus de jeunes chanteurs. Le programme de cette

manifestation artistique com-porte également des soiréesavec des vedettes de lachanson raï dont chebaZehouania, cheb Houari Dau-phin et Hakim Salhi.

Photo : D.R.

Les invincibles !

L es participants aux jour-nées d’étude sur «Lesmoyens technologiques uti-

lisés au théâtre» à Mostaga-nem, ont plaidé pour la généra-lisation des moyens modernesdans l'œuvre théâtrale. Ils ontinsisté, dans ce sens, sur l’utili-sation des moyens technolo-giques comme l’image virtuelle,le son et la vidéo pour toucherun large public, surtout lesjeunes, partant du fait que l’ima-ge attire plus.

Dans ce cadre, DjaâfarYabouche de l’université deMostaganem a suggéré de pro-fiter des expériences arabesdans ce domaine pour présen-ter une production algérienne àla hauteur et de coordonner

entre spécialistes en technolo-gies et l’innovateur. Pour sapart, le directeur général duThéâtre national tunisien etencadreur

de cette rencontre, AnouarEch-Chaâfi a indiqué, à l’APS,que le théâtre traditionnel estmenacé par les nouvelles tech-nologiques dont l'internet,nécessitant son développe-ment. Il a insisté sur la nécessi-té de construire un nouveauthéâtre basé sur des technolo-gies nouvelles pour s’adapter àl’évolution sans renoncer à savocation, ajoutant que ces tech-nologies mettent en exergue ladiversité de la forme et l'esthé-tique, sans négliger son aspecttraditionnel. Au programme de

cette rencontre de trois jours,initiée par la direction de la cul-ture, des communications ontété animées traitant notammentde «L’art et technologies : muta-tions de la forme et du contenu»et «Le récepteur entre théâtreactif et traditionnel».

Trois ateliers sur le théâtre,la scénographie et l'infographiesont programmés avec la parti-cipation de 30 stagiaires desthéâtres régionaux du pays, duThéâtre national (TNA), desréalisateurs et des comédiensamateurs. Les ateliers serontclôturés par une représentationthéâtrale de montage et uneautre filmée de la pièce Tara maraayt (Tu vois ce que j’ai vu) duTunisien Chaâfi.

RENCONTRE

Plaidoyer pour la généralisation de l’utilisationdes moyens technologiques au théâtre

Le site YouTube va bloquer les vidéosd'artistes comme Adele ou les Artic Mon-keys après le refus de certains labelsindépendants de signer les conditionstarifaires de son service de diffusion enflux («streaming») par abonnement, aindiqué un de ses responsables.

La plateforme va commencer à blo-quer ces vidéos «dans les jours qui vien-nent», a déclaré Robert Kyncl, directeurdes opérations commerciales de la filialede Google, cité par le Financial Times demercredi. M. Kyncl a précisé au journal écono-

mique que les labels ayant signé ses nouvelles conditions tarifaires repré-

sentaient 95% de l'industrie musicale. Mais selon le FT, certains importants

labels indépendants comme XL Recor-dings et The XX and Domino refuse-raient de signer. Fin mai, les labels indé-

pendants avaient accusé YouTube de lesmenacer de retirer leur catalogue s'ilsrefusaient des conditions tarifaires qu'ilsjugeaient «fortement défavorables» et«non négociables».Le Syndicat français des producteurs

indépendants avait déclaré que si You-Tube ne revoyait pas sa position,«les organisations professionnellesreprésentant les intérêts de ce secteurseraient contraintes de saisir la Commis-sion européenne». L'année dernière, le géant américain

avait momentanément arrêté de diffuserdes publicités accompagnant les vidéosmusicales sur sa plateforme, dans lecadre de difficiles négociations avec laSacem (auteurs-compositeurs, France)et de grands éditeurs internationaux, pri-vant les ayants droit de cette source derémunération.

INTERNET

YouTube va bloquer les vidéos d'artistes qui refusent ses conditions tarifaires

Hakim Salhi

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 17

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PHOTOS

: DR

Polenta aux olives noires

200 g de semoule, 20 olives noires, 75 cld’eau, huile pour friture avec une cuillère à

soupe d'huile d'olive, 2 gousses d’ail, 1 c. à s.de graines de cumin, sel, poivre

Faites bouillir 5min l'eau avecles gousses d'ailépluchées, dusel et du poivre.Retirez l'ail,versez lasemoule en pluieen remuant.Cuisez la polenta10 min sur feumoyen jusqu'à cequ'elle se

détache de la casserole. Hors du feu, ajoutez lecumin et les olives en morceaux. Etalez lapolenta sur un papier alimentaire huilé, laissezrefroidir. Taillez des carrés de 5 cm de côté etfaites-les dorer 5 min à la poêle dans l'huile.Servez en accompagnement ou en entrée.

Verrines de pommes caramélisées 2 pommes, 70 g de chocolat, lait, 3 noix de beurre, 3 c. à soupe de sucre, le jus

d'un citron frais, crème anglaise

Préparez le chocolat fondu : mettez le chocolat, unepetite noix de beurre, 2 c. àsoupe de sucre et un peu delait dans une casserole.Faites fondre à feu trèsdoux en remuant sans arrêt.Réservez. Epluchez etcoupez en lamelles lespommes. Mettez-les dansune casserole avec un peude beurre. Saupoudrez desucre. Mouillez d'un jus decitron et d'un peu d'eau.Faites confire à feu moyenen remuant souvent. Faitescaraméliser les pommes sans toutefois les brûler.Pour servir : versez la crème anglaise froide dans 2 verrines. Dressez les morceaux depommes sur la crème. Ajoutez un filet de chocolat fondu. Variante : utilisez des poires à la place des pommes ou agrémentez de petits fruitsrouges (petites fraises…). On peut également se servir de cette préparation pour garnirdes crêpes.

Quelques gestes simplespermettent de préserver lasouplesse et la fermeté devotre corps et de votrevisage pendant cet été.L'hydratation fait partied'une des meilleures armesde la peau. Quelques gestes simplespermettent de préserver lasouplesse et la fermeté devotre corps et de votrevisage. La meilleure façond'hydrater la peau est deprendre un bain tiède,jamais chaud, pendant 15minutes au moins. Epongezensuite la peau etappliquez immédiatementune crème hydratante pouremprisonner l'humidité, cequi gardera votre peau lisseet souple. Hydratez votrepeau aussi souvent quepossible durant la journée

afin d'éviter qu'elle sèche.Notez que l'expositionsolaire serait responsablede près de 80% des

marques de l'âge ! Ce sontmajoritairement les UVA quiagissent en ce sens : enpénétrant profondémentdans la peau, ils favorisentla libération de radicauxlibres. Pensez donc à vousprotéger ! Pour améliorer votre qualité

de vie cet été ! - Prenez des bains tièdeset hydratez votre peau - Portez des vêtements

amples, en coton depréférence - Limitez l'exposition auxirritants (savons,détergents, parfums, etc.) - Evitez les changementsextrêmes de température - Identifiez et limitez lestress.

Les légumes «perdent» très rapidementleurs «réserves» de vitamines après leurcueillette (40 à 90 % après une journéede stockage pour les vitamines B et C).L'épluchage en élimine également unebonne part. Alors, faites le plein de fruitset légumes frais !Bon à savoir : Les produits en conserveou surgelés possèdent beaucoup plus devitamines qu'un produit frais ayantséjourné trop longtemps au réfrigérateur.La plupart des vitamines sont sensibles àl'eau, à l'air ou à la lumière (ou aux trois).Ne stockez donc pas les aliments troplongtemps, ne laissez pas tremper lesaliments que vous lavez et utilisez desemballages étanches et opaques. Quant àla cuisson, elle détruit aussi une grande

partie des vitamines (surtout la vitamineC). La cuisson à la vapeur et le four àmicro-ondes les préserveraient mieux quela cuisson traditionnelle… Mais ceci estencore très controversé. La meilleuresolution est de manger des fruits etlégumes crus quand c'est possible etsinon de faire cuire ses repas juste letemps nécessaire.

Les aliments, bien difficiles à conserver

Comment hydratersa peau en été

Trucs et astuces

Pommes Enduisez d’huile lespommes que vousvoulez faire cuire au fourpour éviter qu’elles ne serident. Elles auront aucontraire un aspect lisseet luisant. Vos quartiers depommes ne noircirontpas si vous les trempezdans du jus de citron.Vous pouvez remplir unesoucoupe de jus, ou bienfrotter les morceaux despommes contre la chairdu citron.

Pommes de terre La salade de pommesde terre doit êtreassaisonnée et servietiède. Si vous voulezutiliser un reste depomme de terre,mélangez à la vinaigretteune quantité égale de

bouillon chaud, ce quileur redonnera un aspectmoelleux (vous pouvezutiliser du bouilloninstantané). Pour que lespommes de terresautées soient bienmoelleuses à l’intérieur,plongez-les une foislavées dans unecasserole d’eaubouillante, l’ébullitions’arrête alors, et, dèsqu’elle reprend, retirezles pommes de terre,passez-les sous l’eaufroide, égouttez-les bienavant de les mettre dansle beurre ou autrematière grasse pour lesfaire rôtir.

BON À SAVOIR LES POIVRON, QUEL TONUS !

Croquant : Le poivronparfume les plats et égayeles salades. En plus, il estpeu calorique. Vitaminé : Le poivron estriche en vitamine C (160mg pour 100 g). 50 g depoivron cru couvrent lesbesoins journalier del’adulte (80 mg). Il contient3 fois plus de vitamine Cque l’orange. Autre atout :sa richesse en carotène (3500 microgrammes/100 g),qui se transforme envitamine A.

Peu calorique : Le poivronest aussi l’allié de celles quiveulent rester minces.Constitué à 90% d’eau, iln’apporte que 21 kcal pour100 g. Dépourvu de lipides(0,2 g/100 g), il est riche englucides (6,4 g/100 g). Ses

fibres (2 g/100 g) facilitentle transit intestinal. Parfois difficile à digérer :Sa texture et ses fibrespeuvent le rendre difficile àdigérer. Mieux vaut alors lecuire ou le peler. Pour l’éplucher plusfacilement : Déposez-lesous le gril du four : il seboursoufle et noircit.Laissez-le reposerquelques instants dans untorchon humide ou un sacplastique, et vous retirerezfacilement sa peau.

CONSEIL FAITES-VOUS UNE VIE

DE BEAUTÉLe style de vie estaussi un élémentimportant dans levieillissement de lapeau. Si vous arrêtezde fumer, que vousbuvez suffisammentd'eau, que votrealimentation est richeen fibres et envitamines, et que vosheures de sommeilsont suffisantes, vous verrez les résultats en termesd'années gagnées sur votre âge apparent, probablementplus vite que vous ne le pensez ! Alors quand vous faites les bons choix pour votre santé,sachez qu'ils sont aussi les bons choix pour votre beauté.

SaucesMousseline au citron vert1 œuf + 2 jaunes, le jus de 3 citrons verts, 100 g beurreDans un terrine au bain-marie sur feu doux, fouettez aubatteur l’œuf entier, les jaunes et le jus de citron. Horsdu feu, incorporez le beurre en petits morceaux enfouettant.

Sauce aux fines herbes 250 g de fromage blanc à 20% de MG, 2 cuillères à soupe de vinaigre, 1 cuillère à caféde moutarde, 1 bouquet de cerfeuil, 1⁄2 bouquet d’estragon, sel/poivreBattez le fromage blanc avec le vinaigre, la moutarde, sel, poivre. Ciselez cerfeuil etestragon puis incorporez.

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 20 - Sam. 21 juin 2014 - PAGE 19

Monotones----------------

Danse

Contourna----------------Artère (inv)

Infinitif----------------Manie----------------Coupé court

Rocher----------------Tester

Calcium----------------Passion----------------Déplaces

Séaborgium----------------Assainie----------------Accroches

Monsieur----------------Dans laniche

Enleva----------------Pronom----------------Prévenus

Touffu----------------Avalée----------------Erbium

Fin de série----------------Arsenic----------------LisserRefuges----------------Tellure----------------Infinitif

Sociétés----------------Artères----------------SacréeCoquille

----------------Aperçue(dés)

Infinitif----------------Préposition

Rase----------------Découpée

Lithium----------------Epaulé (ph)

Pense----------------

BâtieTubes

----------------Gonflement

Poisson----------------

Appris

Filet d’eau----------------Changea

Redite----------------Possessif----------------Trou

Débiter----------------

Saint

Equipés----------------Monton

Shoot----------------Direction----------------Pronom

Venelle----------------Diplôme----------------FleuvePronom

----------------Saints

Règlement----------------

EnviesDonner

----------------Rôtirai

Banque----------------Torture----------------Calcium

Augmente----------------Joindre

Dans l’œil----------------Espions

Récipient----------------

SeulsCommande----------------

AirVieux

continent----------------

Latent

Possessif----------------

ReliefPénurie

----------------Possessif

Contrepartie----------------Voyelledouble

Lac----------------Possessif

Malle----------------Epluchure

Mesure

Exagérer----------------Havane

Blêmira----------------Voyelledouble

Autoriserions----------------Délocalisée

Niais----------------Abréviation

Peuple----------------

Fête

Rongés----------------Dissimulés

Poil----------------Précieux----------------Cube (inv)

Palpe----------------

Fleuve

Exagération----------------Thallium

Flous----------------Insectes

Lanthane----------------

CartonRegistre

----------------Sélénium

Cinéastefrançais

Touffue----------------Vie animale

Détalé----------------Cumulus

Note----------------Habitudes

Echoue----------------Oiseau

Saine

RadonChoisie

----------------Peuple

Elu----------------Platine----------------Sommet

TrompéProfesseur----------------Décédée

Cacher----------------Horde----------------ParoiEntâchées----------------Fleuve----------------Arbre

Creusa----------------

Impie

Péchés----------------Liquide

Gueux----------------Passéel’heure

Tempête----------------Commission----------------Joua auRealManche

----------------Ceinture

Planète----------------Possessif

(inv)

Philosopheallemand

----------------Mélodie

Décoda----------------Baryum

Formed’être

----------------Article

Champinion----------------Tableau

Crack----------------

CoupéFruit

----------------Dosé

Adeptes----------------

Réfute

Géante----------------Façade

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AVISAVISDE DÉCÈSDE DÉCÈS

Les familles Yata, Benaïssa etBoudjemaâ ont la douleur defaire part du rappel à Dieu àl’âge de 80 ans de leur trèscher

El-Hadj Mohamed Yataancien médersien

L’enterrement aura l ieu lesamedi 21 juin 2014 au cime-tière de Hadjout (wilaya deTipaza) après la prière du dohr.«A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»

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Belhocine Mustaphadiplomate en retraite

survenu à Paris à l’âge de 87 ans.L’enterrement a eu lieu le 18 juin

2014.Que Dieu accueille le défunt en Son

Vaste Paradis.––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––

Triste fut et sera pournous le 19 juin 2013quand nous a quittés àjamais notre cher etregretté père, grand-père

Tarmoul Moh Sghir En ce triste et doulou-

reux souvenir, ses enfants, ses petits-enfants, ses belles-filles, la familleTarmoul, les amis et les proches deman-dent à tous ceux qui l'ont connu et aiméd'avoir une pieuse pensée à sa mémoire etque Dieu le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde et l'accueille en SonVaste Paradis.

Repose en paix, cher père. Ta famille qui ne t'oubliera jamais.A Dieu nous appartenons et a lui nous

retournons. F118592/B13

––––––––––––––––––––Le 17 juin 1993 et le

20 juin 2000, nous quit-taient à jamais nos chersparents

Bouchareb Amaret

Bouchareb Dahbianée Mellal

En ces deux souvenirsdouloureux, leur filledemande à tous ceux et àtoutes celles qui les ontconnus d’avoir une pieu-se pensée à leur mémoireet de prier Dieu le Tout-Puissant de lesaccueillir en Son Vaste Paradis.

Nul ne pourra oublier votre bonté,votre gentillesse et votre sens du devoir.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

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––––––––––––––––––––Voilà 9 ans, le 19 juin

2005, que nous a quittésmon cher papa

Menia MalekEn ce douloureux

souvenir, sa familledemande à tous ceux quil’ont connu et aimé d’avoir une pieusepensée à sa mémoire.

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La sublime armadamouillant dans les eauxdu Brésil ne serait-elle

finalement qu’une cohortede cabotiers inaptes au longcours ? Touchée d’entrée dejeu, lors d’une premièreparade en demi-teinte, l’onpeut craindre, en effet, qu’el-le ne finisse par couler lors-qu’elle se mesurera auxCoréens et aux Russes. Maispeut-être ne faut-il pas tou-jours croire aux vaticina-tions des Cassandre enpapier imprimé. Ces journa-listes prophétisant la catas-trophe quand ils seraientmieux inspirés d’entretenirle moindre petit feu d’opti-misme pour ne pas désespé-rer le peuple des stades.

En attendant que ladouble bataille ait lieu, là-bas dans les rivages améri-cains, contentons-nous pournotre part de revenir à nosjours ordinaires. Ceux quiparlent des calendes de cemois de juin depuis long-temps synonyme de commé-morations. Certes, lestemples du sport constituentd’excellents exutoires pourla communion, cependant illeur manque la dimension du

souvenir. Les seuls capablesde ressourcer ponctuelle-ment la communauté natio-nale ne sont-ils pas, avanttout, nos cimetières ?Lieux géométriques où,dans l’enfouissement défini-tif, se trouvent les grandstémoins de notre passé etnotamment ceux qui, parmieux, nous interpellent cesjours-ci à propos d’une cer-taine amnésie érigée envertu patriotique. C’estqu’en cette fin de mois dejuin deux gisants nous don-nent rendez-vous. Boudiaf le29e jour et Maâtoub Lounèsquatre jours auparavant. Eneffet, à cause du compa-gnonnage pesant de la mortnous avions appris à ne plustenir compte de la sanctifica-tion des martyrs jusqu’àescamoter les repères deleurs commémorations. Deplus en plus discrètes,celles-ci ne réunissent plusque quelques fidèles qui serendent à El Alia et à Taourirt-Moussa. L’homme politiqueet le troubadour révolté sontdésormais confinés dans laconfidentialité d’une éternitépropice à l’indifférence et àl’oubli. Terrible signe destemps pour ce pays dont lesdirigeants ont perdu le sensà donner à sa grandeur afinde n’avoir pas à célébrer l’unde ses pères fondateurs.

L’homme du 1er Novembre54, inhumé dans le très offi-ciel carré des héros, là oùparaît-il l’immortalité d’appa-rence a pris ses quartiers,est de nos jours passé à latrappe (sans jeu de motdéplacé) des références toutcomme il fut effacé deslivres d’histoire de sonvivant. L’ostracisme quientoure son souvenir nes’explique en vérité que parle fait qu’il demeure lecontre-modèle aux turpi-tudes de nos dirigeantsactuels. Leader de hauteprobité morale ne lui a-t-ilpas suffi d’à peine 6 mois depouvoir pour ré-enchanterune Algérie qui doutait ?Moins compassé dans sacommunication, n’avait-ilpas fait sienne, par exemple,la langue vivante du petitpeuple même lorsqu’il avaitpour auditoire les élitesautoproclamées formatéespar le carriérisme politique ?En 150 jours de présence àla direction de l’Etat, n’était-il pas parvenu également àréapprendre aux Algériensles rudiments oubliés de lagrandeur de leur nation et dela rectitude de la puissancepublique ? Tout le contrairequ’inspire l’actuel pouvoir !La sincérité de ce Boudiafdont la conscience moraleétait au-dessus de tout

soupçon contribua, en peude temps, à gommer le pes-simisme ambiant mais aussià engager une «croisadesans croix» contre l’islamis-me armé. Dans une sociétédéchirée et blessée, l’Algérielui doit notamment ce réar-mement moral que juste-ment un certain Zeroual, quilui avait succédé, a mis enapplication sur le terrain dela lutte.

C’est cet élan, dont lapédagogie du personnageétait le moteur, qui fut mor-tellement stoppé le 29 juin1992. Même si le temps poli-tique n’est pas le même quecelui de l’Histoire, dont cer-taines pages se sont déjàécrites, pourquoi le pouvoirs’interdit-il d’en faire réfé-rence, voire même de serevendiquer d’une filiationaussi exemplaire ? C’est quece déni de mémoire à l’en-contre de Boudiaf est perçupar le pouvoir comme unedémarche objectivement jus-tifiée, car, selon lui, il contre-dit fondamentalement toutses choix qualifiés de réa-listes, notamment sur laquestion de la «réconcilia-tion». En clair tout ce quis’est accompli sous la férulede Bouteflika ne le fut globa-lement que parce que l’onavait estimé que les crédosde Boudiaf seraient tout à

fait erronés et qu’il souffraitd’un déficit de pragmatismequ’il ne compensait,d’ailleurs, que par des illumi-nations morales ! C.Q.F.D.

Comme quoi, le boutefli-kisme, tel qu’il se déploiedepuis 15 ans, n’est en faitqu’une entreprise de«déboulonnage» des statutsdes commandeurs qui l’ontprécédé. Après Boumediène,tombé dans l’oubli au fil deses mandats, il est significa-tif que depuis 1999, lePrésident n’a jamais fait allu-sion à Boudiaf. C’est toutdire…

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

De quoi juin est-il d’abordle synonyme ?PANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Crise du logement. Elle atteint son paroxysme chezles Algériens. Ils peuvent vivre à …

…11 dans une cage de but !

«Tu radotes ! Le FIS ne reviendra jamais !Bouteflika joue sur les peurs collectives.» Lesamis qui me susurrent ces aimables éclairages àl’oreille se trompent lourdement. Je ne suis plusdu tout inquiet sur les pourcentages de«chances» de retour du FIS ou de son clone sur lascène publique. J’ai ma petite idée là-dessus. Et jen’ai pas pour habitude de forcer les gens àadmettre mes idées. Non ! Pour moi, il y a uneavancée plus grave de l’islamisme politique etmilitaire qu’à travers la seule réhabilitation du FIS.Il y a cette vidéo de quelques secondes, un courtextrait du JT de l’ENTV montrant le tête-à-têteentre Ouyahia et Madani Mezrag. L’idée mêmequ’une telle rencontre ait pu avoir lieu en un siteofficiel de la République algérienne me pose unproblème existentiel par rapport à cette chro-nique, à la pratique du billet en page 24 du Soir.Madani Mezrag reçu comme personnalité nationa-le dans le Palais d’une RADP plusieurs fois atta-quée par ce personnage, ciblée directement dansces démembrements institutionnels, civils et mili-taires, que faut-il de plus pour vous réveiller ?Vous déguiser en Calaisiens habillés de sacs dejute, portant sur des coussins les clés de vosvilles et les remettant à ce sinistre «chef de guer-

re» ? Madani Mezrag sur un fauteuil aux dorures àchier, que vous faut-il de plus pour vous rendrecompte de ce qui se passe ? Sommes-nous tousdevenus sourds ? Sommes-nous atteints collecti-vement de cécité ? M’enfin ! Ne voyons-nous pasque les intégristes n’ont même plus besoin defaire revenir le FIS, puisque c’est son bras arméqui est devenu personnalité nationale et interlocu-teur politique ? Et les amis qui me soufflent enco-re dans les oreilles «le FIS ne reviendra pas !» Labelle affaire ! Mais je m’en fous maintenant que leFIS revienne ou pas. L’AIS est revenue. Lesgroupes armés sont dans le palais. Les tangosboivent le thé et mangent les petits-fours au cœurmême du lieu symbole de la République. Et tu mebassines sur les chances du FIS de revenir oupas ! C’est comme si je venais d’être piqué par unserpent cobra et que tu tentes de me sauver en mefaisant avaler un cachet de paracétamol ! Kif-kif !Le retour du FIS n’est même plus d’actualité !Sujet dépassé, réchauffé et devenu presque rin-gard. Dans l’ordre du mérite, l’AIS et le GIA sontpassés devant le FIS ! Et dans les fastes du Palais,les oreilles ne tintent même plus lorsque le cham-bellan annonce l’arrivée de Mezrag et qu’en facede lui un «éradicateur Taïwan» lui tend café, thé etsourires. Voilà où on en est ! En attendant plus,car il va y avoir plus, faute de résistances. Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Personnalité nationale, un label taché de sang !