L-heure-de-Dieu

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IL EST TOUJOURS L’HEURE DE DIEU OU L’ACCOMPLISSEMENT DE LA JERUSALEM CELESTE PAR LA FLAMME CHRISTIQUE

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IL EST TOUJOURS L’HEURE DE DIEU

OU

L’ACCOMPLISSEMENTDE LA JERUSALEM CELESTE

PAR LA FLAMME CHRISTIQUE

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ANNE-MARIE LYS

IL EST TOUJOURS L’HEURE DE DIEU

OU

L’ACCOMPLISSEMENTDE LA JERUSALEM CELESTE

PAR LA FLAMME CHRISTIQUE

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REMERCIEMENTS

Je m’incline devant notre Grand Maitre et Seigneur JésusChrist pour le chemin qu’il a ouvert à l’humanité voilà 2000 ans,et le glorifie comme le Père l’a glorifié. Ce manuscrit écrit à sademande en est l’aboutissement.

Je m’incline devant toute la Fraternité Blanche, les Maitresles Saints les Archanges les Anges qui ont balisés mon sentier.

Je m’incline devant mes Maitres personnels et connus qui sesont dévoués à ma cause.

Je m’incline devant mes Mères bénies et encore plusprofondément devant Marie qui m’a choisie pour assurer sonministère.

Je m’incline devant les êtres incarnés qui m’ont fait évoluer,du plus grand au plus petit.

Je m’incline devant ma mère et mon père qui ont accepté deme mettre au monde et de m’éduquer.

Je m’incline devant mes enfants qui m’ont choisie pour lesaccompagner un bout de chemin dans leur vie.

Je m’incline devant le Créateur qui s’engendrecontinuellement sur cette terre.

Que la Lumière et la Paix inondent la terre ! Amen.

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TABLE DES MATIERES

Introduction ...................................................................11

Chapitre I : Mon départ dans la vie ...............................13

Chapitre II : Aspiration Divine ......................................21

Chapitre III : La Grande Fraternité Blanche..................47

Chapitre IV : Initiation spirituelle..................................61

Chapitre V : La recherche de soi ...................................89

Chapitre VI : Nouvelle orientation de vie .....................107

Chapitre VII : Recherche de travail ...............................127

Chapitre VIII : Grandir par l’Esprit Divin.....................149

Chapitre IX : Le chemin Christique ..............................181

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INTRODUCTION

Ceci est mon témoignage spirituel du retour dans le sein deDieu, dédié à toutes les âmes qui ont soif de la véritableconnnaissance de Dieu.

Je l’ai écrit à la demande de mon Grand Maitre Jésus-Christlors d’un séminaire spirituel où il était lu une lecture faite parlui-même sur la Flamme Christique.

Je dis : « Je connais bien la Flamme Christique.— Alors rapporte-la à la terre, ce sera ta mission avec moi.

Je déferrai tes chaines, porte moi toujours sur toi, je teprotégerai. Pour me servir tu mettras ton manteau blanc.

— Mais je me suis trompée.— Non, c’est ce qu’il fallait faire, tu es l’Elue de Dieu ».

Un temps plus tard, alors que je me sentais déportée de moncorps, je mis mon Grand Maitre Jésus sur moi comme s’ilm’incorporait et je sentis une grande force m’envahir. Après lerepas pris en groupe, une amie vint me saluer. Alors que je laserrais dans mes bras je fus prise d’une grande pitié et desparoles s’écoulèrent de ma bouche qui n’étaient pas les miennes.

« O toi qui souffres tu vas bientôt trouver du travail » je luiredis par deux fois avec des mots différents. J’étaisimpressionnée de ce qui se passait en moi. Mon amie me regardaet dit :

— Tu as une inspiration divine, je le vois tes yeux brillent ettu es toute différente.

Le Maitre Jésus passait à travers moi sa grande compassionpour ses enfants comme il le fit il y a 2000 ans.

Pour écrire ce manuscrit j’ai pris les évangiles que j’ai lu etrelu la journée et le soir avant de m’endormir. Je me sentaisbaignée dans une douce énergie remplie de paix et d’harmoniequi m’apportait la compréhension de ces paroles sacrées à tel

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point que lorsque je lisais un enseignement d’un Maitre où étaitrelatée une parole d’évangile, je sentais la différence entre lessiennes et celle de l’évangile qui me parvenait comme unedouce musique, m’attirant comme un aimant.

Ma mère Marie bénie me dit : « Nous avons la garde de cesévangiles ».

Ainsi ce trésor pouvait passer tous les siècles sans uneégratignure parce que des êtres saints en avaient la charge. Demême toutes les églises, les temples et les lieux spirituels detoutes religions sont gardés de l’autre côté du voile par desSaints, des Maitres, des Lamas, des Yogis pour maintenir unevibration de pureté qui attire les fidèles afin que puisse seperpétuer l’enseignement divin sous ses différentes formes,amenant au Seigneur Dieu.

Que ton règne vienne sur la terre comme au ciel, O Seigneur,et que j’en sois partie intégrante.

La Fraternité Blanche gère ces trésors et tient les rênes dugouvernement de la terre, assurant la mise en place d’un plancosmique instauré depuis des millénaires qui avait étéabandonné puis repris et modifié. Sans elle, la terre péricliterait,les consciences humaines ne progresseraient pas.

Je serais bientôt avec eux car voici que je m’en vais vers monPère pour assurer un service cosmique à l’humanité avec maMère Marie.

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CHAPITRE IMON DEPART DANS LA VIE.

Je suis née d’une famille paysanne, où le pain était rude àgagner. Cependant je n’ai manqué de rien. J’ai vu mes parentsse priver de vêtements pour que nous, les enfants ayons destenues correctes. J’ai connu l’eau au puits, la toilette dans lescuvettes, les tinettes dans le jardin. Cela n’avait riend’extraordinaire, il y avait dans les campagnes des tas de genscomme nous.

Mes parents étaient maraichers et élevaient de la volaille ; dece fait nous n’avons jamais connu la faim.

Je me souviens que petite, je m’exerçais à ne pas avoir peurla nuit lorsque je sortais avec une lampe électrique pour allerfaire pipi, et que la lune projetait l’ombre des arbres sur monparcours. De même je marchais à tâtons dans les chambres,celles-ci étant en enfilade, lorsque tout le monde dormait pouraller chercher un objet dans la cuisine ou satisfaire quelqueenvie. Cet agissement m’a beaucoup servi car je n’ai jamaisconnu la peur.

Je n’étais pas très douée à l’école, sauf pour le calcul et lesrédactions. Je faisais 12 fautes dans les dictées le vendredi, jouroù je prenais de très grands maux de ventre pour ne pas aller àl’école ; mes parents n’ont pas été très perspicaces à ce sujet.J’avais du mal à apprendre mes leçons par coeur, je préférais mebalancer et jouer au docteur avec ma cousine.

Mes parents, de religion catholique, étaient très pieux, trèsdroits, avec beaucoup de tabous. Le mot amour par exemplefigurait comme un interdit. Il n’était pas prononçé, mais on avaitnos amoureux à qui on ne parlait jamais, que l’on ne regardaitpas en face, mais de qui on rougissait tout le temps. L’éducationséparait les garçons et les filles, et si je n’avais eu un frère,j’aurais eu du mal à savoir ce que c’était qu’un garçon.

J’ai passé 2 ans, de 13 à 14 ans dans un pensionnat, je ne

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sortais que pour les vacances scolaires. Ma soeur plus grandeétait avec moi ainsi que d’autres cousines. La discipline était defer, la nourriture infecte. J’ai appris à ne faire que 4 fautes dansles dictées, et à éduquer ma mémoire.

Nous avions des prières le matin et le soir, des bénédicitésaux repas, la messe en semaine à la chapelle de l’école, et ledimanche messe et vespres à l’église paroissiale. J’allais ensolitaire le soir à la chapelle qui restait ouverte pour prier ; jecontemplais, j’adorais. Mon âme ardente a toujours été portéevers la Divinité.

J’adorais Jésus sur la croix, et lorsque nous jouions à la balleau mur et que nous arrivions à la partie où il ne fallait pas rire,je me le représentais dans ses souffrances, et malgré les pitreriesdes copines, j’étais imbattable.

J’aimais beaucoup le catéchisme car nous avions des extraitsde l’ancien testament comme les trompettes de Jéricho, David etGoliath, l’histoire des Saints, que des récits extraordinaires quime rappelaient les contes de fées que j’adorais. Le merveilleux,l’impossible, les mystères m’ont toujours facinés, encoreaujourd’hui.

Lorsque je priais Marie le soir devant la statue de la Viergede Lourdes, j’inclinais ma tête, car j’avais lu qu’un Saint l’avaitfait et qu’un jour il avait vu Marie s’incliner devantlui ; j’attendais le retour.

Marie était ma confidente de tous les instants depuis quenotre Père Curé nous avait dit à la 1ère leçon de catéchisme quec’était notre Mère du Ciel. Maman récitait beaucoup sonchapelet et faisait régulièrement des pélerinages à Lourdes, maiselle ne m’y emmena jamais.

Je lisais tous les livres que je trouvais, y compris du VictorHugo comme les 2 jumeaux à 10-12 ans lorsque j’étais malade,et je l’étais souvent avant d’aller en pension. J’étais bourrée demédicaments, mon corps en a gardé des traces indélébiles.

Tous les jours je barrais la date sur un calendrier, j’attendaisla sortie du dimanche après midi avec mes parents. Nous nouspromenions puis allions goûter dans un café avant les vespres.

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Au déjeuner du matin après la soupe, nous mangions nosprovisions gardées dans un coffre. Il y avait surtout : saucissonfromage oeufs durs beurre, des gâteaux maison et des friandises.Le dimanche exceptionnellement nous avions du chocolat aupetit déjeuner, et le soir menu extraordinaire : une semoulesucrée fourrée aux abricots que j’allais déglutir peu de tempsaprès.

J’ai dit que j’avais fait 2 ans de service militaire dans cettepension. Dès ma sortie définitive, j’ai jeté tous mes cahiers. Jene suis jamais allée à l’amicale des anciens élèves, ni reçu larevue s’y rapportant.

Vers l’âge de 11 ans, j’ai éprouvé la honte de mon langage.Mes parents parlaient le patois bressan et roulaient les R du boutde la langue. Alors que j’étais en vacances chez une amie dontles parents tenaient un hôtel, les clients se sont moqués de moi.J’ai aussitôt décidé de changer ma voix et j’ai grassouillé à lalyonnaise. La réussite était totale, j’ai châtié mon langage et jel’ai maintenu ainsi tout au long de ma vie, me gardantd’emprunter mes mots à la bibliothèque des gens quigravissaient autour de moi.

J’ai continué mes études dans une petite école libre de la villeproche. Les élèves étant peu nombreux, les classes étaientregroupées. Les professeurs très moyens nous enseignaient justeles matières obligatoires au BEPC. Mon classement était entre la1ère et 3° place, mais lorsque je me suis retrouvée au lycée,j’étais dépassée par un enseignement bien différent, approfondi.Ma fierté en a pris un coup et j’ai quitté les études après untrimestre. C’était la première grosse bêtise de ma vie, et mesparents ont accepté, quelle erreur ! J’ai décidé de la rattraper,mais à quel prix… autodidacte toute ma vie, aujourd’hui encoreje suis boulimique d’apprendre.

Je voulais être infirmière, j’ai toujours aimé les fonctions ducorps humain ; mais ma mère m’a dit

« c’est un travail pour une fille de docteur (ma copine étaitfille de docteur) mais pas pour nous », voulant dire nous

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sommes de petites gens. Travail de sape s’il en est, ladépréciation de soi, des talents potentiels. Ce shéma de penséem’a poursuivi toute ma vie, c’est le modèle que j’ai appliqué,reflet de gens humbles qui n’ayant jamais pu exprimer leur êtrepropre se sont rabaissés. Traitrise, car je n’ai jamais exprimé quij’étais, je me suis enfermée, je parlais peu. Je me rappelle quelorsque je prenais mes repas le midi chez une amie de la famillequi tenait lieu de cantine, je restais souvent sans décrocher 2phrases : dire des banalités ne m’intéressait pas. Je n’avais pasd’interlocuteurs valables dans mon entourage, ni de déballeursd’idées. C’est pourquoi lorsque j’entendais quelques parentsentreprenants, créatifs, je dévorais leur conversation. Latélévision avec ses émissions culturelles et son ouverture surl’extérieur allait remplir une partie de mon manque, mais je nepouvais renvoyer la balle.

Comme tout un chacun je cherchais ma personnalité dans lesvêtements et dans la culture de mon moi intérieur. J’adorais lalittérature, les belles lettres et cherchais les preuvesexistentielles de Dieu. A 15 ans, je posais les questions : quisuis-je et qu’est-ce que je suis venue faire sur terre. Personnedans mon entourage n’était capable de me répondre, même cellequi nous faisait le catéchisme dans l’école religieuse, même leprêtre qui discutait avec nous pour approfondir l’évangile etnous guider dans le chemin de Jésus, ses réponses ne pouvantêtre miennes.

Je me retrouvais seule avec mes questions sans réponses.Mes parents très pratiquants et droits dans l’application moraledes commandements de l’église, n’avaient jamais pu dansaucune matière intellectuelle et spirituelle combler mon attente.

J’avais des amies avec lesquelles je sortais le dimanche.Nous allions au cinéma ou à la danse.

Les hormones et le scorpion talonnant mon jeune âge, jecherchais chez les hommes celui qui pourrait remplir mon coeuret se rapprocher de mon esprit vindicatif. Hélas les perles étaientdifformes. Le lieu de ma naissance et l’entourage que jefréquentais ne recelaient pas d’âmes conquérantes pour me

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séduire. J’étais trahie encore une fois. Le seul moyen derencontre était le bal du pays aux fêtes foraines ou celui dudimanche après midi dans la ville proche. Mais les têtes étaienttoujours les mêmes. Je finis par trouver un homme de bonnesmanières, de 9 ans plus âgés. J’ai eu trois beaux enfants de cethomme. Ils étaient ma consolation car le couple battit de l’ailetrès vite. Deux tempéraments de feu ne survivent pas longtempssans escarmouches, et j’allais souvent sécher mes larmes sur lachaume avoisinante. L’éducation que je donnais à mes enfantsrelevait de beaucoup d’amour, de morale, de religion,d’ouverture d’esprit et d’intellect. Ma vie était structurée à lademi-heure prêt, je ne laissais rien au hasard. Je cousais ettricotais beaucoup pour habiller la famille, sachant par intuitionque cela ne durerait qu’un temps. J’ai travaillé dans les P.T.T.jusqu’à la naissance du 3ème enfant, puis j’ai pris des congéssans solde.

J’avais des contacts avec d’autres couples, compagnons detravail du mari. Les conversations ne portaient que sur lesenfants, le ménage, les potins. Je fulminais intérieurementdevant cette étroitesse d’esprit, de vie, cette soumissionconditionnée de mère au foyer. J’aurai facilement porté labannière : libérez les femmes, laissez les exprimer leurs valeurs.J’essayais moi-même de faire éclater ce carcan où nous tenaientenfermées les idées castratrices de nos ancêtres.

Je méditais beaucoup sur des pensées de sagesse que jerelevais dans des livres ou des revues. Je les disséquais, lescritiquais et m’en imprégnais lorsque je les trouvais juste. Lapsychologie, la philosophie, la morale et toutes les belles idées,revêtaient pour moi une grande importance. L’homme n’estgrand que par sa pensée, il ne se construit qu’à partir de cela, sessentiments même s’y soumettent, je bénissais Pascal avec « sonroseau pensant ». La tête doit rejoindre le coeur pour marchercôte à côte, la vie est une projection des deux.

Je prenais des cours de gymnastique à la ville voisine, que jeredonnais aux femmes de mon village. J’y ajoutais desmouvements lents tirés du yoga et de livres pris à labibliothèque.

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Un ami me fit entrer comme hôtesse d’accueil à la maison dela culture. Pendant deux ans je me suis ouverte à la connaissancedes arts plastiques, théâtraux, musicaux. Tous les samedis nousavions des réunions où chaque groupe rapportait son travail,exposait ses projets. Tout était création, axé sur la culture et laconnaissance de soi et des autres. Nous avions des séancesd’entrainement pour mener des interviews, diriger desconférences, pour concevoir des revues de presse. C’était trèsriche, mon horizon éclatait d’un coup. Enfin je vivais !

Cette prise de conscience a bouleversé mon foyer, et jequittais mon mari dans un effroyable cataclysme psychique. Jepartis travailler à Paris au télégraphe, puis dans les bureauxadministratifs, dix ans après y avoir suivi des cours. J’yretrouvais cette ouverture d’esprit caractéristique quej’affectionnais, l’anonymat, la recherche d’autres critères de vie.

Mes enfants à la charge du mari étaient élevés par leursgrands parents paternels. La séparation étaient un arrachementpour tous.

Pour payer mes déplacements en province et les vacancesavec les enfants, je travaillais de 6H le matin à 21H le soir. Enplus du travail normal, je triais du courrier et faisais desménages chez des particuliers. J’avais calculé exactement monbudget, tenant compte de toutes les charges et dépenses àeffectuer. Je m’octroyais peu d’argent pour la nourriture, jevivais chaque jour d’une baguette de pain, d’un quart decamembert et d’une banane, ou d’un steak hâché et des pâtes.J’avais faim et j’étais heureuse lorsqu’on m’offrait des gâteaux.Je maigrissais mais j’étais pleine de dynamisme actif. J’ai puainsi faire réparer ma voiture, acheter tente et matériel decamping.

Dans mon désarroi j’allais priais à l’église Jésus, Mariesurtout, ma bien-aimée Mère. J’assistais à la messe, jedemandais de l’aide pour sortir de cette situation. Je pleurais,demandais pardon à Dieu du mal que j’avais fait au mari, auxenfants et à la famille. Je m’étais déjà tournée vers Dieu depuisla séparation. La grande souffrance et les difficultés nousamènent à demander de l’aide aux êtres merveilleux de Sainteté.

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Matthieu 7.7 : Demandez et on vous donnera.Cherchez et vous trouverez.Frappez et on vous ouvriraCar quiconque demande reçoitQui cherche trouve et à qui frappe on ouvre.

La grâce répondit à mon appel. Je connus mon second mariun an après avoir divorçé. Cela c’est fait inopinément, en allantchercher des papiers administratifs vers le directeur d’uneentreprise, un soir après le travail. Nous avons beaucoup discutéde la gestion des affaires. J’avais des idées très claires à ce sujet,car je potassais des cours de législation pour passer un concours,je lisais le journal « Le Monde » (très dur pour moi au départ derentrer dans les sujets traités de façon abstruse).

Je lui ai plu et il m’a invitée au restaurant. Là, nous avonschacun mis en valeur notre personnalité et notre vie. C’était unhomme de petite bourgeoisie, plein de déférence envers lafemme, l’antinomie du premier mari. Il avait repris à son comptel’entreprise familiale centenaire, après avoir fait sonapprentissage comme magasinier. Il connaissait ainsi tous lesrouages du système qu’il mettait en place. Il était aimé et craintde ses employés, car s’il écoutait et aidait, il avait des sautesd’humeur très coléreuses, cela je l’ai appris par la suite à mesdépens.

Je mettais au monde mon quatrième enfant, une fille, dansune superbe propriété à la campagne. Je travaillais alors avecmon mari, partant tôt, rentrant très tard. Le bébé donné ennourrice restant chétif et parlant peu, je résolus de rester à lamaison. Je m’en occupais activement, lui donnant beaucoup detendresse, jouant avec elle pour développer son intelligence ; 6mois après, la métamorphose était complète.

Je passais ainsi mes journées en solitaire, ne parlant qu’àmon enfant. Pas d’amis, je ne sortais pas ; mes occupationsétaient celles de maison et de jardinage. C’est ainsi que j’aicommençé mes premières méditations sur la vie en général, lamienne en particulier.

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Ayant un foyer stable, j’entrepris des démarches pourrécupérer mes enfants. Leur père me confia les deux filles l’uneaprès l’autre, mais garda toujours le garçon avec lui.

Les jours passaient et je sentais un grand vide dans ma vie.J’avais peur le soir, surtout au moment de l’endormissementcomme si j’allais mourir. Pour le mal que j’avais fait à mon ex-mari et à mes enfants en partant de la maison, je me sentais taxéede purgatoire. Ce mariage et la suite avait été un affreuxcauchemar, et j’angoissais, la peur d’être jetée dans l’abime.

Je trainais ainsi ma misère, très humble dans cette grandemaison qui était faite pour recevoir, et moi j’avais peur de lasociété bourgeoise, de ces êtres qui paradaient, tenaient leursrangs, avaient de la conversation, étaient dans le monde. Jen’étais pas à leur niveau d’expression, leur langage mondainn’était pas le mien.

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CHAPITRE 2ASPIRATION DIVINE

J’ai passé toute ma vie à chercher Dieu, et je le chercheencore dans d’autres dimensions. Je sentais cette grandeaspiration divine. Rien d’humain ne comblait mon attente. Toutétait vide de sens, je ne vivais que des choses banales.

Au fond de moi, je souffrais d’un manque que je ne pouvaisnommer. J’aspirais à être remplie d’une autre dimension que jene concevais pas, car inconnue. La vie quotidienne perdait deson intérêt. J’avais épuisé une partie de mon être, ce moi connutangible, qui se manifeste dans les actes bien huilés.

L’amour humain ne me comblait plus depuis longtemps,même mes enfants qui gardaient toute ma faveur et ma ferveur,ne me remplissaient plus. J’étais devenue une enveloppe vide.

Mon coeur était de nouveau brisé. J’étais coinçée àl’intérieur de moi, femme au foyer et solitaire. La vie se jouaitsans moi.

C’est alors qu’une amie me prêta un livre : « Le livre dePierre » de Jean Prieur, où un jeune mort de la dernière guerrerévèle par sa mère médium ce qu’il fait là haut, et ce qu’un guidede Lumière lui apprend. C’est un vrai coup de tonnerre pourmoi, une révélation sans pareille : on se réincarne toujours ettoujours pour payer ses fautes passées, (cela s’appelle équilibrerson karma), et atteintre la perfection divine : devenir UN avecDIEU, rien à voir avec ce que j’avais appris au catéchisme.

Matthieu 11.14 : et si vous voulez comprendre, Jean Baptisteest cet Elie qui doit revenir.

Jean 9.56 : Abraham notre père a tressailli de joie à la penséequ’il verrait mon jour. Il l’a vu et s’est réjoui. — Tu n’as mêmepas 50 ans et tu as vu Abraham ! En vérité, en vérité, je vous ledéclare, avant qu’Abraham fût, Je Suis.

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C’était la fin de mon cauchemar, l’explication que j’attendaisdepuis mon enfance. Depuis ce jour ma vie a été bouleversée.Tout se paie sur terre. Enfin je comprenais le sens de la vie et dema vie. J’imaginais toute cette suite de réincarnations et àchaque fois tout réapprendre : être propre, lire, s’instruire, avoirun métier, construire une vie de couple mettre au monde desenfants et les éduquer… Non, je ne voulais plus revenir. J’aidécrété que ce serait ma dernière vie. Je comprenais la nécessitéde cette suite de vie pour manifester d’autres qualités, vertus,dans un autre cadre, une autre famille, avec d’autres signeszodiacaux. Chaque vie nous permet d’emmagasiner des bagagesspirituels supplémentaires, et nous rapproche de Dieu, enlevantles voiles 1 à 1 qui nous cachent sa face.

Je devins boulimique de connaissances ; j’allais à Paris chezGibert et à la FNAC, et j’y restais des heures à lire des livresésotériques. J’achetais ceux que je pressentais révéler la suite dema recherche. Tout prenait place dans ma compréhension.

Je lisais un peu dans la journée et le soir couchée. Les livresdes « Meurois-Givaudan » me firent connaitre un univers caché.Lorsque parut leur livre sur Jésus, de gros sanglots montaientdans ma gorge, et je pleurais tout l’après midi. Jai su que j’avaisété un disciple de Jésus, ce qui me fut confirmé par la suite. Jeme sentais monter dans une autre dimension spirituelle, et si jerestais quelques temps sans lire tout redescendait. Je résolusainsi de toujours m’endormir après la lecture de livres spirituels.Je commençais d’agrandir mon champ de conscience et depositionner ma vie d’après ma compréhension.

Je parlais à mon mari de cette découverte de nos nombreusesvies, mais il restait sourd à cet entendement. Je me renfermais etfis mes recherches en solitaire.

Ma dernière fille faisait ses études dans une école librecatholique. Je décidais d’y faire le catéchisme pour connaitrel’enseignement que l’on donnait à cette époque, et être sûre quece qu’elle apprendrait, correspondait à ma pensée. Jel’accompagnais ainsi jusqu’à sa profession de foi.

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J’aimais éveiller ces enfants à la dimension de l’amour àpartir des évangiles. J’ai eu du mal à terminer la dernière annéecar j’introduisis des notions de vie après la mort, ce qui me valutdes réprimandes de la part des autres catéchèses. Je n’étais plusà l’unisson avec l’enseignement pratiqué.

A l’heure actuelle où les livres sur ce sujet sont à l’ordre dujour avec les N.D.E., je pense qu’il en est autrement, mais queleur dit-on à ce sujet ? Les laisse-t-on autant dans l’ignorance?

A partir de livres, je continuais à faire du yoga, à faire tairele mental en méditant, j’avais à ma disposition un livre aveclequel je travaillais : 50 méditations de G. de Smetd. Jem’exerçais à regarder les auras, à pratiquer le do-in ouautomassage, et les psychologies orientales correspondantes.Tout cela m’ouvrait l’esprit à d’autres dimensions.

J’ai commençé à faire de la méditation seule, tous les jours.J’avais adopté un modèle simple : assise

au sol, les jambes croisées, le dos au mur, je posais les mainsl’une sur l’autre, les pouces se touchant. Je portais mon attentionau 3° oeil, et je répétais mentalement le OM, puis je restaiscalme. Le but est de faire taire le mental pour retrouver son soi,sa véritable nature. Au départ les pensées de toutes sortes serapportant à la vie courante affluent, comme les repas que l’onva préparer, les courses à faire, les enfants, la famille, le travail.Puis après plusieurs semaines, le nombre diminue. Laméditation ne dure pas plus de 10’au départ, jusqu’à 20’, et doitse faire le plus possible à la même heure. Au bout d’un anl’habitude est prise, et l’âme réclame ce moment d’absolu oùelle peut se ressourcer en se connectant à son Moi Divin.

La vie s’ordonne d’elle-même, calmement, guidée par sonintuition. La méditation m’a permis de basculer dans une autredimension.

Tous les matins au réveil et tous les soirs avantl’endormissement j’entonne 3 OM bien sonnant pour merecentrer. Le OM est le son fondamental de l’univers. Et je disles 3 mots « Paix, Amour, Harmonie » qui nous mettent danscette vibration.

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J’allais de temps à autre à un centre de méditation à Neuilly,celui-ci étant assez éloigné de mon domicile. Un Maitre qui étaitresté plusieurs années en Inde dans un Asrham, nous donnait unenseignement spirituel. L’amour et la lumière émanait de lui, etnous en étions nimbés.

Assis en tailleur sur des coussins nous l’écoutions parler. Il yavait des moments de questionnement et des moments de silencepour expérimenter et intégrer. Dès la deuxième fois, alors qu’ilparlait de nos corps spirituels et de la façon de les percevoir, jevis sa tête auréolée d’or comme un Saint, l’arrière se terminanten cône pointu. C’était très fugitif. Pour conserver cette vision,je devais faire abstraction totale de mon intellect. Je n’étais plusqu’en perception-réception. C’est ce que l’on appelle un regardprojeté à l’intérieur, celui que l’on prend en méditation oulorsqu’on regarde les auras des arbres, des gens, etc.

Qu’est-ce que l’aura? C’est un halo éthérique vital quientoure tout ce qui est sur la planète : roches, plantes, animaux,humains. Tout vit avec des vibrations plus ou moins rapides.Tous les sentiments et les pensées y sont logés. Chacun traineavec lui ce qu’il est en permanence. Lorsque ces vibrations sontremplies de haine, jalousie, désirs des sens et d’argent, peurs,elles prennent des couleurs grises, brunes, rouges, vert kaki, etsont très agressantes pour ceux qui les reçoivent de plein fouet,allant jusqu’à pénétrer l’aura de ceux qui sont trop tendres, endéliquescence, et qui n’ont pas construit de coque solideprotectrice de force bleue pour les sceller. Je me suis beaucoupinstruite à ce sujet par de nombreux livres avec images d’auracouleur à l’appui.

Lorsqu’on regarde en méditation la flamme d’une bougie, onvoit tout autour et à l’intérieur différentes couleurs. Enpersistant, la flamme ruisselle de traits d’or en mouvement. Nosyeux absorbent cet ensemble vivant qui pénètre à l’intérieur denotre corps, apportant l’harmonie et la sérénité. Les bougiesblanches ont la propriété de nettoyer l’atmosphère, brûlant toutce qui est négatif.

Je regardais également les auras du soleil, lorsque celui-ci

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n’était pas trop fort dans la saison, ou le matin et le soir. Jevoyais le disque solaire devenir rouge, puis sortant de lui en toussens et de la même grosseur plusieurs disques noirs. Jedétournais alors mes yeux remplis de lumière et les portais surl’environnement où je projetais toutes les couleurs de l’arc enciel.

Tout cela s’appelle « des phosphènes ». C’est la diffractionde la lumière. Les pêcheurs au bord de l’eau connaissent cettesensation de plénitude qu’apporte une journée ensoleillée àsuivre la dérive d’un bouchon. C’est un bienfait pour les trèsgrands nerveux.

Ces procédés me permettaient de rester dans mon centreméditatif, en paix et harmonie avec moi-même et les autres.

Je faisais beaucoup de sortes de respirations, surtoutspirituelles, pour ouvrir mon chakra du 3° oeil et le coronaire, entravaillant avec les livres de Michio Kuschi que j’achetais tous.Cela consiste à prendre une respiration et à l’envoyer au sommetde la tête et aux deux yeux, en poussant très fort, petit à petit lescircuits s’ouvrent. C’est très efficace. L’aura est égalementnettoyée de toutes nos pensées négatives et de celles des autresqui s’y seraient logées. Je procédais de même avec le son« OM » faisant vibrer toute ma tête. Cette façon orientale deconcevoir le monde et la vie était pour moi nouvelle, je rentraisdans une autre dimension de l’être.

Les musiques sacrées et les mantras ont aussi pour fonctionde nettoyer les auras et d’élever les vibrations à la dimensionspirituelle, faisant taire le mental inférieur qui lui, est tournévers la matière. Les vibrations sont des claviers sur lesquelsl’humain fait ses gammes. Plus il nettoie son aura, transforme sapensée, affine son ressenti, s’ouvre à des consciences plusgrandes, plus ses vibrations sont légères et donc montent sur ceclavier, plus il fait rentrer de la lumière dans son corps physique.

Je m’exerçais à mesurer les taux vibratoires des musiques etdes lieux avec mon pendule. Toutes les églises, les lieux saints

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sont placés sur des zônes telluriques extrêmement vibratoirespour relier le ciel à la terre, ce qui fait que nous nousrechargeons en vitalité dans ces endroits. Il est dit qu’à Carnac,les malades notamment des poumons, peuvent guérir en sepromenant 1/2 à 1h par jour pendant 1 mois, parmi les dolmenset les menhirs les plus gros, donc les plus chargés.

Tout endroit de prière est un lieu vibratoire élevé, imprégnéde la dévotion de ceux qui prient et surtout des Divinités priéesqui répondent à l’appel en inondant le lieu de leurs essences etde leurs grâces. Les sanctuaires fermés gardent les vibrationsdans les murs qui s’additionnent aux vibrations telluriques.

Les églises, cathédrales, abbayes et monastères sont deshauts lieux spirituels où l’on peut venir prier, méditer, éclairerson chemin. C’est une bénédiction que d’avoir partout en Franceces multiples églises, chapelles, attestant de la haute foi desadeptes du Christ. Je suis une amoureuse de ces temples, tantpour l’architecture que pour le sanctuaire lui-même. Mon oeil nese lasse pas de caresser les hautes voûtes des cathédrales, deréceptionner les lumières des vitraux, de m’attarder sur lesfresques, les sculptures. Je remercie toujours les architectes, lesbâtisseurs et ceux qui les ont inspirés.

Toutes les représentations de Saints et de Maitres déversentleur lumière à travers les icônes, statues, images, croix,bénissant, protégeant et déversant leurs grâces sur ceux quiprient. C’est un point d’ancrage du ciel dans la matière. La nuitlorsque je me réveille 2 ou 3 fois, je prie Marie par sa prièrespécifique qui nous relie directement à elle, et la journée je metssouvent les Stabat Mater et les Ave Maria et d’autres chantssacrés de messe en latin et chants grégoriens qui nous ramènentau coeur de nous-même.

J’étais consacrée dans ma vie passée à Marie, (dans celle-ciégalement) et le nom de Nivédita que mon Maitre d’alorsm’avait donné voulait dire la consacrée. En Bretagne, on trouvedes calvaires et des croix dans tous les villages créant deschamps de force, attestant et attisant la piété de la population.

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Il est bon d’avoir chez soi son sanctuaire personnel au mêmeendroit où l’on prie tous les jours en faisant brûler des bougieset de l’encens. Prions en devenant une prière continue, uneflamme toujours allumée. L’encens a des propriétés d’élévationspirituelle, il ouvre la voie, régénère les lieux. Le plus fort estl’encens pontifical en grains à brûler sur des charbons de boisspécifiques, le benjoin, et les encens orientaux.

Les huiles essentielles font le même nettoyage sur les corpssubtils de l’homme et assainissent les lieux. C’est l’esprit desplantes en grande concentration. Les respirer s’avère suffisant,leurs fluides passant directement dans le sang : la lavande leravensara pour calmer le système nerveux, le romarin le pin etl’eucalyptus pour dynamiser. Elles ont toutes un pouvoirparticulier de guérison. Il est bon d’en avoir un flacon dans sonsac et de l’inhaler dès qu’il y a perte d’énergie, situationconflictuelle, côtoiement de personnages douteux dans le corpsou dans l’âme, endroits mal fréquentés. Notre esprit est ainsimaintenu dans une vibration élevée au-dessus de celui desmasses et de leurs problèmes. J’ai travaillé quelques temps dansles maisons de retraite, seules les huiles essentielles mepermettaient de maintenir mon champ vibratoire, les personnesâgées n’ayant plus de vitalité et ressassant inlassablement leursmauvaises fortunes sont entourées de voiles négatifs pompant lavie de ceux qui les entourent. Les champs énergétiques sonttoujours en mouvement et vont des uns aux autres. Lorsqueplusieurs personnes sont assemblées en groupe, une vibrationmoyenne s’instaure qui est l’addition des fréquences de chacundivisé par le nombre de personnes. Bougies, encens, huilesessentielles, images pieuses, médailles, bible, pyramide orientéeune face à l’est et tous les systèmes mis au point pour capter lesénergies remontent le taux vibratoire.

J’assistais à un séminaire sur le stress, et je voyais notreconférencier respirer périodiquement des émanations d’un petitflacon. D’autres s’enhardirent et lui demandèrent avec quoi il sedroguait. C’était un flacon d’huiles essentielles de rosemusquée. Il expliqua que chacun avait son odeur particulière

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pour retrouver sa forme. J’achetai un flacon de Myrrhe. Jecompris bien vite qu’il était nécessaire pour recréer les énergiesspirituelles toujours absorbées par les gens autour de soi.Actuellement j’ai des H.E. différentes que je respirequotidiennement, au travail, dans mon sac, à la maison. Ellessont sources de nettoyage de l’aura, et sources de vitalitélorsqu’on en met dans un diffuseur, surtout en période d’hiverpour conjurer les microbes dans les locaux peu aérés.

Comme j’avais des difficultés à m’équilibrer, tantôt je nefaisais vibrer que ma flamme du coeur, tantôt qu’une très grandevolonté, un Maitre me donna un moyen de m’en sortir.

« Imagines que tu te propulses sur terre attachée par unecorde blanche pour garder ta pureté, que tu fais coulisser, puis tuouvres ton coeur, et ensuite tu fais jaillir ta volonté ».

Cet équilibre entre l’amour et la force de volonté s’appelle lasagesse.

L’affirmation est nécessaire aussi pour protéger son aura detoutes les souillures extérieures, et la sceller dans ce que l’onveut qu’elle soit. Il est vendu actuellement des cassettes dephrases positives avec des musiques relaxantes, mais il estpréférable de faire soi-même les siennes car elles sontpersonnalisées et correspondent exactement à la situation dumoment. Toute affirmation est un rideau invisible qui est tiréentre les autres et soi, mais il faut le renouveler souvent en levisualisant pour qu’il soit effectif, imperméable et opaque.

Luc 9.46 : Jésus « Quelqu’un m’a touché, j’ai senti une forcesortir de moi. »

Je ne m’endormais jamais avant d’avoir revu en détails lajournée, remontant du soir au matin. Je me posais la question sitout était fait parfaitement, comment je pourrais améliorer lastucture. Je revoyais les rapports avec les personnes que jecôtoyais : étaient-ils sincères? qu’aurai-je dû dire pour ouvrirleur conscience à d’autres dimensions, et eux, qu’auraient-ils pum’apporter que je n’avais pas demandé?

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Je repositionnais ainsi toute ma vie, prenant des décisions dechangement pour l’améliorer et la diriger vers les buts que jem’étais assignés. Je gagnais du temps sur le travail quotidienpour le consacrer à mes recherches spirituelles. Je calquais mavie d’après des conseils que j’estimais justes et sages, pris au gréde mes lectures, et que j’avais mûris dans ma conscience. Jem’en suis toujours bien trouvée, ces changements incessants devisions me conduisaient à des actes différents du commun deshumains. Je me singularisais donc, ou plutôt je m’individualisaispar rapport à la masse. La journée du lendemain était orchestréedans ma tête avec des horaires bien précis, ne laissant rien auhasard, comme le fait un chef d’entreprise soucieux de sonrendement. Je ne perdais pas de temps à batifoler, ce temps quim’est si précieux et après lequel je cours sans cesse. Toute mavie j’ai eu la phobie de perdre mon temps.

Je m’organisais pour faire deux choses en même temps sic’était possible : préparer les légumes, repasser, coudre enregardant à la télévision des émissions instructives ou enapprenant des définitions de mots français que j’avais mis surfiches, refaisant ma mémoire en apprenant par coeur despoèmes, ou méditant sur des sujets précis comme par exemple lalumière ou des situations du monde. Je développais monintelligence tout azimut, et m’ouvrais à la Connaissance Divine.

Le travail manuel s’alliait toujours au spirituel. Dans monsac, j’avais et j’ai toujours un petit livre de pensées de Maitrespirituel que je compulse à mon travail de bureau, transformantune journée insipide en une bénédiction. Qu’est-ce qui fait labeauté d’une journée ordinaire sinon la lumière qu’on peut yintroduire ! Qu’est-ce qui produit notre avancée spirituelle sinonnos recherches incessantes et nos intégrations successives !

Nous avions une grande maison en Bretagne, que nousavions toute refaite avec mon mari. Je me rappelle avoir passédes vacances à refaire des peintures des tapisseries et à nettoyerle jardin dans une grande méditation active.

Tout d’abord, je suis partie de mes premiers souvenirsd’enfance, et j’ai retraçé toute ma vie pour en comprendre le

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cheminement, les motifs derrière les actes, et j’analysais toutd’après la connaissance acquise par les livres spirituels, à lacompréhension de cette loi de cause à effet qu’on nomme karmaen Orient, ou rachat du péché dans la religion catholique.

Je cherchais à comprendre pourquoi j’avais choisi de naitredans cette famille paysanne, et pourquoi ces parents-là. J’ai faitrevivre toutes les personnes que j’avais côtoyées, aimées, cellesqui m’avaient fait du mal et du bien, et j’ai remis en scène toutesles situations importantes de ma vie, analysant et critiquant meschoix. Puis chaque jour, je prenais un temps pour revivre avecune personne de ma famille décédée, pour la comprendre, luirendre hommage, me pardonner et lui pardonner ce qui n’avaitpas été vêcu pleinement. C’est ainsi qu’en faisant ressurgir toutce passé je l’ai gommé de ma mémoire, les moments difficilesayant été compris, acceptés, rédimés.

Je n’en voulais donc plus à mes parents de n’avoir pas étécomme j’aurai voulu qu’ils soient, puisque je les avais choisisavant ma naissance en fonction du chemin christique d’humilitéque je voulais suivre. Je les acceptais tels qu’ils étaient et je leurdemandais pardon. J’acceptais aussi cette vie étriquée quej’avais choisie en m’incarnant, sachant que moi seule devais lafaire évoluer.

Dans un deuxième temps, je passais mentalement chaquejour avec une personne différente de ma famille ou des amisimportants, beaucoup étant morts, retraçant les moments vêcusensemble, les faisant vivre dans ma mémoire. Je les remerciaispour ce qu’ils m’avaient appris, l’amour qu’ils m’avaient portés,leur pardonnant leurs manques à mon égard, et inversement, jevoyais ce que j’aurai pu leur donner. Je pardonnais tout, etdemandais pardon à tous ainsi qu’à Dieu, pour ne pas avoir étéà la hauteur. J’avais rédimé ma vie. Je me sentais légère,heureuse, remplie de compassion. L’amour remplissait moncoeur.

Mon but était d’arriver au plus haut sommet de laconnaissance et de la conscience de Dieu qu’il soit possible à

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l’homme d’avoir sur terre. Dieu omni-présent, omni-potent,omni-scient.

Ma devise : Toujours plus haut pour la gloire de l’UN.

Elle figure sur mes armoieries représentées par deux lionsd’or affrontés de gueule tenant haut une couronne d’or.

Restant à la maison je n’entrais pas dans les vibrations ducontexte de la société. Je n’en portais ni les joies ni les peines.Bien sûr j’avais le contact avec mes voisins, ma famille, et latélévision m’apportait le reflet de la vie. N’en étant point partieprenante, mon jugement s’en démarquait, et c’est sur ma hauteurspirituelle que je voyais les motifs profonds du monde : de vice,de haine, de domination, de luxure, de lucre et tous les autres,engendrant les phénomènes pervers de l’humanité s’entredéchirant. Mon coeur souffrait, et ma sensibilité nerveuses’exacerbait. Aujourd’hui encore il m’arrive d’avoir desdéchirures à l’âme à la vue ou l’entendu d’atrocités, ousimplement lorsque à la télévision je me trouve face à face avecla pornographie ou les vendeurs de sexe. Je gémis et je crie versDieu, demandant pardon et implorant de l’aide pour tout ce quiest à l’opposé du principe créateur.

L’inverse est vrai également. J’encense toute la beauté del’humain, de la nature, et je remercie Dieu d’implanter des filsde Lumière pour l’accomplissement d’actes parfaits. L’hommeest un co-créateur avec Dieu, dans le sens où il va chercher soninspiration dans des couches vibratoires élevées spirituellement.Chaque couche d’éther est habitée par des Esprits différents,allant du grossier au subtil. Si par exemple nous prenons lesinspirations musicales, nous voyons par ordre croissant : le hardet toutes ces musiques psychédéliques qui détruisent les corpssubtils de l’homme, le rivant à ses sens, les chansons populairesfleur bleue ou mettant en scène la misère du monde, lesmusiques influençant l’âme, travaillant le corps émotionel, lapalette allant des marches guerrières à l’amour, en passant partous les sentiments humains, et les musiques sacrées qui mettent

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directement en rapport avec le Divin. Il y a de très bonsdocuments à ce sujet.

Tous les corps doivent être nettoyés pour retrouver notreSource Divine : le corps physique, émotionnel, mental etspirituel. Tous ont été perverti dans cette vie et dans cellespassées. Le travail est là, il faut tout repositionner par rapportaux Archétypes Divins.

Quel chemin suivre pour cela : il faut un guide- fil sûr ou unaccompagnateur chevronné, car les dérives et les chutes sontnombreuses, et les culs-de-sac redoutables. Etre vigilant etaiguiser son discernement car « la porte est étroite » et le sentiercomme « le fil du rasoir », rester dans le monde car les épreuvessont là, bien qu’on est vu des Saints comme Ste Thérèse deLisieux au Carmel, terminer leur séjour sur terre.

Matthieu 7.13 : Entrez par la porte étroite, car large est laporte et spacieux le chemin qui mène à la perdition ; beaucoups’y engagent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin quimène à la vie, peu le trouvent.

La plupart de ceux déclarés Saints se sont réincarnésplusieurs fois après. J’ai pour ma part vêcu deux vies de Saint :Ste Blandine, martyre des premiers siècles à Lyon, et St Odilon,Abbé de l’abbaye de Cluny vers l’an 1000, et cette vie qui est ladernière ne me verra pas déclarée Sainte, bien que je le sois, carje ne ferai pas de miracles.

Jésus-Christ a tracé un chemin : « Je Suis le Chemin, laVérité et la Vie ». Gautama Bouddha en a traçé de multiples,pour que chacun puisse atteindre la réalisation, quelque soit lerang qu’il occupe dans la société, Lao-Tseu, l’Empereur Jauneen Chine, Shiva, Krishna en Inde, etc. Tous leurs disciples onttraçé des voies d’accès définissant les buts à atteindre. Ces butscorrespondent à différents niveaux de réalisation, mais tous nevont pas jusqu’à l’ultime sommet. Les religions déclarées ontdes niveaux variables, ouvrant surtout la porte du coeur, mais il

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y a la suite jusqu’à la couronne et ses pouvoirs decommandement, et l’unité avec tout ce qui vit en haut comme enbas.

Pierre Lassalle a bien défini le chemin avec ses marches dansle premier de ses livres, allant du 1er chakra à la base de lacolonne vertébrale jusqu’au sommet du crâne, la couronne.Jésus en a tracé le chemin — de croix — la montée ausommet du Golgotha qui veut dire crâne où il a agonisé c’est àdire perdu la conscience humaine pour prendre la consciencedivine, il est retourné chez son père dans les cieux (notre Pèrequi êtes aux cieux…) par opposition à la mère qui est la terre.

J’avais acheté des livres sur le végétarisme pour nettoyermon corps physique, mais je restais fidèle à mes repastraditionnels, bien que diététiques. Un jour, après une bonneindigestion avec des merguès, je résolus de ne plus manger deviande. Cela dura un an. Je me sentais devenir de plus en pluslégère, mon corps s’épurait, je ne souffrais plus de mauvaisecirculation du sang. Et puis je me suis rendue compte que mesgestes devenaient lents, que mon cerveau n’enregistrait plus lescalculs, comme le fait de compter la monnaie que me rendaientles commerçants. Je me remis à manger de la viande, et monintellect se refit progressivement. Je n’en ai gardé aucuneséquelles. Mais voulant aller jusqu’au bout de mon expérience,j’entrepris d’apprendre la diététique en profondeur. Je compristrès vite mon erreur en n’introduisant pas de céréalescomplémentées pour l’effet protéines, celles-ci entretenant notrematière grise. Je recommençais l’expérience en prenant desalgues spiruline à haute dose, ce qui me réussit fort bien. J’étaisen superbe forme physique.

Je fis venir de la documentation sur les écoles denaturopathie et en choisis une dont les commentairescorrespondaient à ma façon carrée de penser. Je m’en féliciteencore aujourd’hui. Je fis mes études par séminaire le week-end,sur trois ans. C’était une nouvelle façon de penser la maladie, en

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travaillant à partir de la force vitale. Je mis beaucoup de tempsà intégrer ces nouvelles données. J’achetais beaucoup de livrespour ma formation comme la morpho-psychologie, les effets desdifférentes diététiques, les plantes etc, j’en ai bien 150actuellement. Nous avions des cours d’anatomie, physiologiepathologie faits par un kinésithérapeute formé sur 5 ans enAngleterre et qui donnait également des cours à la faculté deBobigny. Je m’émerveillais et m’émerveille encore del’intelligence du corps humain, de la finesse de ses rouages et deses besoins réels et simples en nourriture. Nous le surchargeonsde mets inutiles et compliqués pour le plaisir des sens ; pasétonnant qu’il réponde par la maladie. O Créateur, merci de cevéhicule adapté à la vie terrestre pour notre Ame et notre Esprit !Il faut savoir le faire chanter dans ses gestes et ses mouvementsen travaillant sur les énergies comme le Yoga, le Qi Gong et leTaï-Chi que j’appris un peu par la suite.

J’ai découvert le hata yoga à l’âge de 24 ans par un livre deVan Lisbeth, où j’appris une série d’asanas assouplissant lacolonne vertébrale, et l’étude des différents souffles. 10 ans plustard je pris des cours pendant une année pour me parfaire et leslivres m’ont permis de continuer et d’approfondir la méthode.De temps à autre j’allais au centre Hindouiste Shivananda àParis, centre qui forme des professeurs, pour la correction demes mouvements, les méditations et les enseignements.

Le Yoga apporte l’équilibre, la concentration, l’harmonie, lapaix, l’intériorisation. Il fait travailler tous les organes du corps,les muscles et les articulations. Lorsque je donnai à mon tour descours de gymnastique j’introduisis ces mouvements que jedécomposai en gestes simples et lents pour être pratiqués partous.

Le Qi Gong et le Taï Chi ne font travailler que des énergies :le Chi, à l’extérieur du corps et à l’intérieur des viscères. Ilsapportent la concentration mais pas la perfection musculaire.

Mes mains excellaient à faire des massages. Ceux-ci nousétaient enseignés dans le cursus de naturopathie par 3 kinétravaillant en thalassothérapie. Encore une découverte pour moi

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de sentir sur mon corps des mains qui dénouent mes centresnerveux, et l’inverse mes mains qui se mettent en harmonie avecun corps, qui le pénètrent pour travailler les masses musculaireset organiques.

Toutes les sortes de massage sont bénéfiques, travaillant soiten surface pour calmer le système nerveux, ou en profondeur surles noeuds musculaires. Mixer les deux me parait être lemeilleur pour convoyer les toxines dans la circulation sanguine,puis terminer en relaxant.

J’appris aussi le drainage lymphatique qui se pratiquelentement et en douceur, et les rudiments du massage chinois,qui lui, est une véritable bourrasque sur le corps créant l’effettonique.

J’ai obtenu mes deux diplômes de fin de stage et celui de lafédération. Je complètais le tout par la reconnaissance et leclassement par thème des produits de diététique du commerce.C’était un gros travail qui me prit beaucoup de temps.

Je pouvais exercer mais il fallait se faire connaitre. Les gensne sont pas prêt à franchir le pas, car les consultations etprescriptions ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, etpuis bousculer leurs menus et envisager un mode de penséesdifférentes de prise en charge d’eux-même et non d’assistanat,n’est pas très bien perçu. J’essayais cependant, mais j’eus peu declients. Je n’étais certainement pas bien pête dans ma tête, car jepoursuivais activement mes recherches spirituelles.

Je dois dire que je refusais de rentrer dans le système derecevoir des ristournes pour des prescriptions avec des labos,pas plus que de faire cavalier seul avec un magasin diététique ouune pharmacie. Je voulais être libre de toute compromission.C’est un grand test initiatique de garder le chemin droit quelqueque soit la situation. C’est la confrontation permanente du bienet du mal. Quel côté prendrons-nous? Aucun passe droit ouécart n’est permis sans une sanction immédiate même la pluspetite, comme passer devant d’autres personnes dans une filed’attente, c’est la rectitude même, c’est la loi divine.

Ma raison me disait d’avancer sur le chemin de la diététique

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puisque j’en avais suivi les cours, mais mon intime désir était dene travailler que la spiritualité, car là était positionnée toute maforce vive.

Cependant je mis au point des conférences et je les affichaisdans le magasin diététique où j’étais censée les donner. L’affichen’était pas très en vue, le vendeuse n’en fit pas de publicité, cesconférences n’eurent pas lieu. La nuit j’interrogeai un Maitre,lui demandant pourquoi cet échec? Il me répondit que je mettaistout en place parfaitement, mais que je créais secrétement unégrégore qui sapait le travail.

Pour réussir il faut qu’il y ait un grand désir et une foi sansfaille. C’est le propre de l’alchimie céleste. La méthode Couéqui est la répétition d’une assertion de ce que l’on veut fairearriver n’est pas du bourrage de crâne, mais la mise enmouvement d’un décret vibratoire qui se renforcera par la rediteet produira son effet dans la matière.

Plus tard, j’ai de nouveau lancé des cours de diététique, et mesuis installée officiellement naturopathe, allant conseillergratuitement dans une surface de vente bio. Je n’ai sans doutepas assez défricher le terrain pour attirer la clientèle, mon zêledevant être mou. J’ai dû chercher un travail administratif car lesclients n’étaient pas assez nombreux pour m’assurer unesubsistance, et pourtant j’y étais très attachée.

Il y a un livre de Napoléon Hill « Les clés du succès » quidonne dans le détail la voie à suivre pour l’aboutissement desprojets. Bien que mon fils me l’ait offert, je ne l’ai pas misbeaucoup en pratique, étant toujours aimantée par ce désir derecherches et de pratiques de pures connaissances spirituelles.Là par contre j’ai gagné, car j’y ai engagé toutes mes énergies.

Ce désir si fort dont j’ai parlé est celui de terminer monkarma et de remonter définitivement à ma source divine pour neplus revenir sur ce plan de conscience terrestre. C’est pourquoidans cette vie j’ai monté la barre à l’ultime limite pour ne fairequ’une unité avec Dieu. Avant de m’incarner, j’avais choisi deporter la croix de St André en X, qui est la croix des épreuvesreprésentées par le chiffre 4. J’aurai lutté jusqu’à mon dernier

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souffle de vie contre l’enchainement de la matière, qui toujourscherche à détourner du but, tendant de nouveaux filets dès queles amarres ont été rompues pour faire chuter, surtout à deuxdoigts de l’arrivée triomphante.

Par contre j’ai une amie qui prépare son incarnation suivanteen s’investissant dans l’art par l’apprentissage à l’école duLouvres, la découverte des grandes oeuvres musicales etthéâtrales, et l’ouverture spirituelle par la pratique de laméditation chinoise, les conférences et la diététique. Elle esttoujours en joie, vive, gaie, svelte, dynamique à l’approche deses 70 ans, célibataire, très intellectuelle ouvrant la porte à denombreux amis.

Indépendemment de la naturopathie, j’apprenais égalementle magnétisme. Je soulageais ainsi nombre de personnes de monentourage. Voilà la façon dont cela c’est fait.

Je trouvais que mes mains déchargeaient une grande forcevibratoire, et je désirais apprendre à m’en servir. Une amie à quij’en avais parlé se trouva un jour dans un café à Paris, où unepersonne faisait l’éloge de cours de magnétisme. Elle s’enquitde l’adresse et me l’a communiqua. C’est ainsi que je fis mespremiers pas dans ce domaine. Le magnétiseur avait instauréune fois par mois des séances gratuites dans une salle de lamairie, et ses élèves faisaient une imposition d’énergie avec lesmains sur la tête des malades. On ne parlait d’aucune religion.Je m’y rendis et pu constater que tout s’organisait avecsimplicité.

Les cours avaient lieu 2 fois par mois. Après la présentationgénérale des sujets abordés, nous commençâmes la pratique.Nous devions capter par imagination la force magnétique de lanature au moyen de la respiration. Celle-ci entrait par le sommetdu crâne et se propageait à travers les bras, les mains, vers lesujet ou l’objet à magnétiser. Nous devions nous exercer tous lesjours 10’ou plus, à transmettre cette force sur un fruit ou unmorceau de viande pour le momifier. Je choisis de m’exercer surune pomme. Je coupais celle-ci en 3, j’en gardais une partie

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comme témoin, j’en mis une autre sous une pyramide, et jemagnétisais la 3°. Je tenais cette pomme 10’tous les jours entremes mains et je respirais très fort. Je sentais très bien le fluidepasser et accomplir son oeuvre. En 8 jours la pomme témoinétait pourrie, la pomme sous la pyramide se desséchait, et lapomme magnétisée se momifiait, gardant sa belle couleur rougeet sentant le miel. Je mis 3 semaines pour arriver à mes fins ; jela jetais 10 ans plus tard.

Toutes les séances commençaient par un magnétismegénéral. Tous debout, nous mettions nos mains sur le dos ou surles douleurs d’une personne et nous respirions fort. Cetteénergie curative apportait de grands bienfaits au corps.

A la deuxième séance, nous devions détecter les problèmesd’une personne avec nos mains. Je passai la première. Je mis mamain droite sur son plexus solaire pour me mettre en harmonieavec elle, puis je balayai son corps du haut jusqu’en bas, à 5cmde distance de celui-ci. Arrivé au niveau des reins, une énergieélectrique, chaude, me hapait la main. Cela correspondait à sadouleur que bien sûr je ne connaissais pas. J’avais cette chancede ressenti immédiat ; beaucoup ont dû le développer, ne l’ayantpas naturellement au départ.

A la maison je m’exercai sur ma famille, et me rendis compteque je recevais en retour leurs perturbations. Aussi j’eus l’idéede faire passer cette énergie par le coeur, avant de l’envoyer parles bras et les mains, sachant que le coeur est « un bouclier »comme dit St Paul.

J’ai magnétisé depuis des personnes suicidaires, cancéreuses,je cassais leurs coques, cristallisation d’énergie qu’elless’étaient formées par leur mental négatif, et je discutaisbeaucoup avec elles pour éclairer leurs problèmes. J’ai reçubeaucoup de décharges électriques. J’ai mis mes mains dans deszônes froides et tirais les corps subtils qui s’éloignaient de lapersonne, pour les raccrocher au corps physique. Les premierslivres de Jeanine Fontaine que je dévorais, m’éclairèrent sur cesujet, beaucoup d’autres livres également m’apportèrent desprécisions, notamment Kali et B.A. Brennan dans son livre « Lepouvoir bénéfique des mains ».

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J’eus des résultats spectaculaires sur des personnes dont lesénergies étaient déséquilibrées, et pour d’autres, pas du tout. Lerésultat le plus étonnant fut sur une personne âgée de 85 ans queje gardais à domicile. Tous les jours je la magnétisais pour luiredonner des forces. Lorsque je m’absentais une semaine je laretrouvais clouée au fauteuil, ne pouvant faire un pas, sesenfants étant obligés de la porter. En 3 jours je la remettaiscomplètement sur pieds.

Tout le corps est imprégné d’énergies circulantcontinuellement à l’intérieur et à l’extérieur. Cette énergieprovient du Cosmos, mais aussi des mouvements que nousfaisons et des pensées que nous avons.

L’énergie suit la pensée, tous les yogis le disent. C’estl’aphorisme sur lequel s’appuyait notre enseignement.Aujourd’hui je le vis quotidiennement, car étant d’une extrêmesensibilité, je sens sur moi les vibrations correspondantes à toutce que je dis.

Nous pratiquions la boule d’énergie pour notre protection.Assis en cercle, nous faisions venir d’un endroit lointain unepetite boule blanche lumineuse, qui grossissait, grossissaitjusqu’à une taille impressionnante, et nous y mettions àl’intérieur notre maison, notre famille, nos voyages, notretravail, etc. J’ai toujours pratiqué ce système et je m’en trouvefort bien.

Nous apprenions aussi les transmissions de pensées. Assis enrond, les yeux fermés, jambes et bras décroisés, notre instructeurfaisait vivre dans son mental une scène comme un cavalier autrop et au galop, et nous devions deviner. Tous avaient desressentis différents ; moi, je tressautais sur la chaise sans encomprendre le sens.

Nous apprenions également à sortir de notre corps par la tête,pour regarder dans une pièce à côté les objets entreposés. C’étaittrès intéressant comme technique, et même si nous n’y arrivionspas, nous sentions notre corps se nettoyer et se remplir delumière.

Notre magnétiseur avait une maison de campagne en

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Normandie, et en bon serviteur décida d’y passer les 3/4 de sontemps pour ouvrir l’entourage à la dimension spirituelle. Ildélaissa son groupe de guérison qui continuait avec son second.Le mercredi tous ensemble nous lui envoyions de l’énergie parla pensée, car il déprimait dans sa solitude et ses difficultésrelationnelles. Et je voyais cette boule comme une pelotte delaine jaune venir sur sa tête. De même lorsque mon filsm’envoie de la lumière, je vois une boule lumineuse descendresur moi. Le mieux serait de visualiser la personne complètemententourée de lumière intérieur et extérieur, et de penser que cettelumière transforme son négatif en positif.

Lorsque je suis en prise avec des personnes qui me font desdifficultés pour me donner satisfaction alors que je suis dansmon droit, ou que je veux leur donner un éclairage sur leurincompréhension je dis « Lumière », immédiatement lapersonne réagit favorablement.

Je pris des déménageurs lorsque je partis en province, et jeles maintins continuellement dans la lumière lorsqu’ilschargèrent le camion. Ils accélérèrent leur rendement avec un telrythme qu’ils écorchèrent la plupart de mes meubles. J’appris àdoser. Lorsque je magnétise je termine la séance en prenant uneboule de lumière dans mes mains et je la fais descendre de la têtejusqu’aux pieds. De même pour protéger ma voiture, mamaison, je mets la lumière au-dessus, une grosse boule et jevérifie souvent qu’elle y est toujours, c’est à dire que jereconcentre la lumière, il faut le faire tous les jours et souventdans les longs voyages. Lorsque je double des camions qui onttendance à empiéter sur la voie de gauche, je dis « Laisser passerla Lumière de Dieu »

Une amie m’avait invitée dans sa résidence au bord de mer.J’y allais un week end et faisais la connaissance de son mariqu’elle avait épousée récemment. Je fus étonnée de soncomportement avec lui, toujours à le critiquer, ne la connaissantque pleine de soins pour moi. J’étais très gênée. Je dormis dansla pièce commune. Dès l’extinction de la lumière je sentis surmoi ses démons rejetés qui m’attaquaient, me suçaient les

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lèvres, passaient sur ma peau. Je fis vite brûler une bougieblanche et de l’encens pour les détruire, et renforçais parbeaucoup de prières. Je fais çà tous les soirs avant dem’endormir chez moi et encore plus si je couche à l’extérieur. Jepasse le bâton d’encens à l’intérieur des draps, sous le lit, autourde la pièce tout en priant et chassant les démons. L’effet a étéimmédiat, j’ai pu dormir calmement.

Ces cours de magnétisme m’ont ouvert à d’autresdimensions que j’ai continué d’explorer avec d’autresorganisations dans des domaines plus vastes. Le dédoublementpermet d’aller où l’on veut dans le Cosmos sur simplecommande, ou dans un autre lieu de la terre, nommé. Je me suisbeaucoup promené dans les Himalayas, et j’ai rencontré desMaitres qui me donnaient leurs enseignements. J’y ai rencontréaussi le Grand Seigneur Blanc ; plusieurs personnes attendaientsa venue, je me suis jointe à elles. Je n’ai distingué qu’un grandmanteau de fourrure blanc, mais il a répandu une trainéed’amour magnétique. Revenant dans mon corps, je me sentiscomplètement purifiée.

Je fis un séminaire sur l’ouverture du coeur pendant deuxweek-ends consécutifs, consistant à travailler sur latransformation de soi avec des méthodes faisant fi de l’intellect,mais en créant des situations et leurs ressentis. Mon amie B. enavait fait plusieurs avec un groupe similaire pour nettoyer lecorps émotionnel et mental de situations mal-vêcues pouvantremonter jusque dans le foetus de la mère, et de faussescroyances apportées par la famille, les éducateurs et la société.Elle me relatait tout ce qu’elle faisait et appliquait cestechniques sur moi. J’avançais progressivement dans le lâcherprise et la compréhension des motifs de mes actes. Celacomplétait l’enseignement de mes livres.

Le véritable lâcher-prise s’est s’abandonner à la Volonté deDieu, tout faire sans attendre de récompense, et se détacher desdésirs de la matière et de la chair.

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Toutes ces sortes de séminaires se font en relaxation pouratteindre l’état alpha qui introduit dans le subconcient. Larespiration est employée pour calmer le mental, détendre lecorps, induire un bien être qui ferme graduellement la porte dela vie active.

Voici l’expérience que j’ai vêcue. Etendus sur des coussins,nos formateurs nous amenaient en état alpha, et nous faisaientpénétrer à l’intérieur de nos chakras (roues d’énergie dans noscorps où sont entreposés nos vêcus) qui nous étaient décrits avecleurs couleurs et leurs fonctions respectives. Nous montions lagamme des sept, allant de la base coccygiène représentant lastucture de la terre jusqu’au sommet de la tête qui correspond ànotre être spirituel, puis redescendions jusqu’au premier pourretrouver notre assise de la terre dans le « ici et maintenant ».Des images en couleur ou des situations avec des ressentisapparaissaient devant nos yeux, que nous notions sur un cahier.Nous purifions chacun d’entre eux par la lumière, afind’éliminer les situations négatives bloquant son fonctionnement,et donnions des affirmations positives. Chaque chakra a unevibration qui lui est propre, plus lourde et matérielle à la basepour asseoir notre structures à la terre, fine, ténue, impalpable ausommet. Nous avions envie de rester sur ces hauteurs divines oùnous étions en accord avec l’infini.

Nous abordions aussi les techniques de lâcher-prise sur lamatière, l’égotisme et l’égoïsme humain, en créant dessituations symboliques, où nous nous laissions porter avecamour confiance et foi. De même nous faisions de la danse surdes musiques différentes : le tam-tam africain nous réunifiait à laterre, et les musiques légères nous éthérisaient. Nousretrouvions l’équilibre entre ciel et terre.

Quelques jours après, pour m’ancrer à la terre, je mis unemusique émotionnelle rapide, et je me mis à danser en faisantdes mouvements de bas en haut. Une demi-heure après desgrossièretés venaient dans ma tête, avec des jurons de toutessortes. Je compris vite mon erreur, la terre est saturée desbassses énergies des hommes. Je rectifiais aussitôt en prenant lesénergies du ciel et de la lumière, et tout se rétablit.

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Je fis une autre expérience très significative de lâcher prise.Je me mis en relaxation avec une cassette de mon amie. Par desbruitages de la nature la voix nous entrainait dans le courantd’eau d’une rivière qui dévalait des pentes plus ou moins rapide,pour se jeter dans la mer. Les berges étaient bordées d’arbres etd’arbustes, et les branches s’étiraient dans la rivière de tellesfaçons que nous pouvions les prendre pour nous reposer. Le butrecherché était de se débarrasser de ses peurs pour avancer dansla vie avec une foi totale, sans filet de sécurité. Je me laissaisporter par le courant sans appréhension, mettant la tête sousl’eau, explorant le fond. Je me sentais bien. J’eus lamalencontreuse idée de mettre mon mari avec moi, et jel’immergeai complètement. Je sentis qu’il se débattait, il étaittrop rigide pour se genre d’exercice. A son retour de travail, ilm’apprit qu’il avait eu un malaise de quelques instants où ils’était senti défaillir. La pensée a des effets terribles et je ne suispas une sorcière ! Pensez à ceux qui ont de la haine et qui s’enservent savamment pour faire arriver le mal, il y en a beaucoupdans les campagnes reculées.

Je fis d’autres expériences que je vais relater ici, bienqu’elles se soient étalées dans le temps.

Je faisais de la guérison par la pensée, et comme appris, jeme fis tout petit bonhomme et je pénétrais par la porte du coeurdans le corps d’une personne pour contrôler par l’intérieur cequi n’allait pas. Dix minutes après je me mis à étouffer,manquant d’air, et je ne pouvais plus sortir. Je me suis souvenued’un adage qui dit : « il faut sortir par où l’on est rentré » et j’airepris la porte du coeur. J’aurai dû m’imaginer au départbranchée sur un tuyau d’aération à l’extérieur.

Ma fille ainée fit ce que j’appelle « des crises de rébellioncontre le passé » ça c’est la véritable cause, l’effet s’appellemaniaco-dépressif. A chaque crise, avant tout traitement par lepsychiatre, elle avait contre moi un amour intense qui setransformait en haine. Ces vibrations arrivaient jusqu’à moi etme paralysaient la nuque. Plus je devenais sensible plus je les

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recevais, car les auras ou corps subtils deviennent si fins, sitransparents comme du cristal, que tout ce qui est dirigé contrela personne atteint directement le physique.

Je vis un médeçin qui ne trouva rien. Je suppliais mon maride vite retrouver ma fille et de l’emmener à l’hôpital pour lafaire soigner, c’est à dire arrêter d’urgence le fonctionnement dumental mal polarisé par des neuroleptiques. Dès que lesmédicaments produirent leur effet, je retrouvai normalement lamobilité de mon corps.

Je connaissais bien la maladie de ma fille. J’ai essayé de l’ensortir par toutes les médecines douces à ma disposition, rien n’yfit, les crises étaient trop fortes. Je suis persuadée que lorsqu’ellecheminera vers le sentier spirituel, les crises se dissoudrontd’elles-mêmes.

Il faut savoir se regarder, s’auto-analyser par rapport auxdéveloppements successifs des vies et des lois karmiques, et nonpas par des psychiatres ou des psychologues qui ne pensent qu’àchercher un fautif dans la famille pour décharger l’âme dupatient.

Je le répète, L’énergie suit la pensée, je pratiquequotidiennement sur moi des affirmations positives, pour fairecirculer mes énergies, me détendre, me concentrer, mémoriser,couper les liens que d’autres tissent sur moi me prenant maliberté de pensées et d’actions, celles-ci j’en reparlerailonguement plus tard car c’est primordial pour trouver sonidentité et non pas celle des autres. Ces énergies sont bien cellesde l’ère du Verseau où nous pouvons créer toute notre vie par lapensée et la foi. Il y a 2000 ans Jésus en avait déjà parlé.

Marc 11.22 : « Ayez foi en Dieu » si quelqu’un dit à cettemontagne : « Ebranle-toi et jette-toi dans la mer, s’il ne doutepas et croit que ce qu’il dit va se réaliser, cela lui sera accordé. »

Je relate une expérience d’un autre ordre. Alors que jetravaillais dans une cave à ranger des archives, je pensais auxéléments macrocosmiques comme l’eau, le feu, l’air, et les

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élémentaux qui les dirigent, et leurs réflexions sur la terre : lesmers, fleuves, eaux souterraines. J’avais uni dans ma penséemacrocosme et microcosme avec une telle puissance qu’il se mità couler de l’eau à l’extérieur de la tuyauterie. Pensant à unefuite, j’en avertis mon chef de service qui constata que tout étaiten ordre à l’étage supérieur. Ne me concentrant plus sur l’eautout s’arrêta. Je me gardais bien d’expérimenter le feu !

Une autre expérience me fit comprendre que j’avais laclairaudiance, mais celle-ci ne se manifestait qu’en certainesoccasions. Je participais à une soirée dirigée par une personnequi travaillait avec des cristaux. C’était un homme que je sentaistrès équilibré. Il avait une provision de pierres de toutes couleursqu’il vendait pour les soins d’harmonisation des différentschakras. J’avais moi-même compulsé beaucoup de livres sur cesujet et je me servais de cristaux de roche pour maintenir mavibration élevée contre toute noirceur. Nous nous retrouvionstout un groupe en rond à répéter un mantra en français par lequelnous demandions aux esprits des cristaux de nettoyer nos corpssubtils. Chaque personne prenait à son tour un énorme cristaltaillé de 20 cm, et le positionnait sur son coeur. Je me rendiscompte qu’à chaque passage j’entendais des paroles et je voyaisun symbole. Par deux fois j’ai entendu « celle-ci est mon enfantbien aimé ». Lorsqu’arriva mon tour, j’étais la dernière, je levaisle cristal à bout de bras comme pour bénir l’assistance, et je legardai ainsi 5 minutes, mais je n’entendis rien sur moi.

Après cette expérience je discutais avec une personne quiavait travaillé en séminaire sur l’ouverture du coeur, méditanttoujours à ce niveau là. Alors que j’approchais ma main sur ellepour regarder son collier, en la passant à 15 cm de son coeur, j’aisenti un tourbillon d’énergie qui m’aspirait. C’était la rotation deson chakra largement ouvert. Belle expérience que je n’ai jamaisretrouvé.

Je poursuivais mes recherches spirituelles avec acharnementpour grandir vite en connaissance. Comme une enfant jem’émerveillais des possibilités que l’être humain pouvait

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accomplir hors de son corps qui ne devrait pas nous rendreprisonnier. Avant l’endormissement, je voyais souvent des croixde différentes natures, toutes très belles ; je remarquais que lelendemain j’avais toujours de petits problèmes à résoudre, desanicroches avec la famille, c’étaient des croix à porter commedit Jésus. La dernière que je vis était une merveilleuse croixd’or, les branches à égale distance se terminaient chacune partrois lobes, ce qui faisait 12 parties, comme les 12 signes duzodiaque, très symbolique ce chiffre 12.

Puis je vis un cercle lumineux et un Saint moine tenait unenfant. Les statues de Saints sont souvent représentées ainsi,l’enfant Jésus signifiant l’innocence, le lis, la pureté, le conceptimmaculé, cette renaissance de l’homme par laquelle il fautpasser pour arriver à la délivrance de nos chaines terrestres.

Qu’est-ce que le symbole de la croix?L’énergie montante représente les sens de la personnalité,

l’énergie descendante l’âme, les forces. Elles s’unissent dans lecoeur, et s’évacuent par les 2 branches horizontales, bras etmains tendues vers l’humanité pour donner.

On peut le traduire aussi par : le grand Ego ou Ame glisse surle petit égo personnalité comme s’il y avait de la glycérine, et lerecouvre entièrement, ils ne font plus qu’un.

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CHAPITRE 3LA GRANDE FRATERNITE BLANCHE

Je découvris ce qu’est la Grande Fraternité Blanche,groupement de tous les Saints d’Orient et d’Occident et de tousles Maitres spirituels, qui ont terminés leurs classes sur la terre,et ont fait leur Grand Retour dans le Sein de Dieu. Ils s’occupentdu Gouvernement spirituel de la planète dans un lieu éthériqueau-dessus du désert de Gobi appelé Schamballa. Les Maitres ontaussi ancré leurs demeures et leurs forces dans des points précis,particulièrement sur les montagnes et les grands lacs. La nuit ilsenseignent à leurs disciples le chemin spirituel. Chacun de nousy a accès, si nous le demandons, lors du dédoublement pendantle sommeil. Les niveaux des classes se forment d’aprèsl’ouverture de conscience.

Nous ne sommes donc jamais seuls, et des guides de Lumièresont là pour nous faire progresser, à la condition que nousdésirions entreprendre une transformation spirituelle. Ceci estappelé :

L’ouverture du sentier qui mène à la haute montagne deDieu.

Je mets tout de suite en garde : sachez quel Maitre vousenseigne, car vous pouvez tomber dans les pièges de l’astral etrester dans des voies sans isssues ou être détourné du chemindroit qui ramène à la source divine. Celui à qui vous donnezvotre confiance, la guidance de votre âme, doit vous amener à lalibération finale, vous traçant un sentier droit et vous soutenantdans vos défauts pour les transcender. Il vous mettra à l’épreuvedans tous les domaines qui vous permettront d’acquérir votremanteau de Sainteté et de pouvoir. Les épreuves sont différentesselon la pensée du Maitre, sa position dans la hiérarchie blanche,et le degré d’élévation spirituelle de l’élève. Je dirai même que

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selon notre avancement, nous avons à faire à différents Maitres.Le sentier étant fait de marches à gravir, ou plan de conscience,il y a des spécialistes sur chaque marche, chacun initiant à sespropres qualités développées.

Un Maitre d’un niveau extrêmement élevé ne peut accepterdes disciples d’un niveau spirituel trop bas, car ils ne pourraientpas rentrer en concordance. Si vous appelez un Maitre nommé(il y a beaucoup de Maitres connus) celui-ci étudiera votredossier dans les 48H, avant de donner sa réponse, vousaiguillant vers un autre Maitre ressemblant à votre façon depenser, si vous lui demandez.

Qu’enseignent les Maitres? les vérités Divines, l’amour,l’empathie, la compassion, la sagesse, la volonté de Dieu,l’architecture Divine (on appelle aussi Dieu le Grand Architecte,puisqu’il a créé l’univers) la cosmologie, la science desnombres, etc. Nous avons des devoirs à rédiger. Les leçons sontapprises dans la vie quotidienne sous forme de confrontationavec des gens qui poseront des questions ou créeront dessituations pour lesquelles nous devrons appliquerl’enseignement donné, et cela jusqu’à ce que nous ayons intégréla leçon. Nous rappelons nous ces enseignements? peu s’ensouvienne. Les rêves donnent d’une façon détournée une partiedu contenu à condition de se réveiller immédiatement et denoter.

Je me rappelle des cours magistraux où assistaient 2000personnes, et de petits comités spécifiques et des chants s’yrapportant selon le Maitre. Je me rappelle aussi avoir assisté àdes remises de médailles et à des initiations sur des plans deconscience que j’avais déjà dépassés, simplement parce quej’avais décidé d’aller sur ce plan. Les différentes religions etmouvements spirituels ont tous leurs initiateurs ésotériques etleur chemin correspondant : celui-ci est tracé selon lesenseignements de la Bible, de la Bhagavad Guita, le Coran, leBouddhisme, l’Hindouisme etc ou des enseignements secretsrévélés qu’à leurs membres.

Beaucoup de religions ne vont que jusqu’au niveau de la

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porte rose de l’amour et de la compassion, parce que Jésus,Grand Avatar, est venu ouvrir la porte du coeur dans l’ère despoissons.

L’humanité actuellement dans son ensemble passe le niveaudu chakra du coeur, même si elle ne fait aucune démarchespirituelle, elle apprend sur le tas dans la confrontationquotidienne des uns avec les autres. La planète terre est enquelque sorte jumelée avec la planète Vénus pour apprendrel’Amour.

Ce passage occasionne beaucoup de larmes et de souffrancespour arriver à l’amour inconditionnel. Je ne parle pas de lacompassion qui est à un degré plus élevé.

Il y a deux autres portes à franchir : la porte bleue ou l’onapprend la pureté intégrale ou Sainteté, et la porte jaune quiouvre le Royaume de Dieu, c’est à dire la couronne ou chapeaude pouvoir qui donne autorité sur la matière.

Viennent s’ajouter la claire-sentience, le claire-voyance, laclaire-audience.

La claire-sentience est une perception fine de ce qui se passeautour de nous, dans l’océan vibratoire. Après ma premièreinitiation, je ressentais les lieux telluriques importants,simplement lors de mon passage à pieds ou en voiture, tels quedes anciens sanctuaires chrétiens, des lieux druidiques, desvibrations fortes me venaient sur la tête.

J’ai assisté à un séminaire de géobiologie dans un châteauauberge dans les vosges. Dès mon arrivée, et je n’étais pas laseule à le ressentir, des vibrations fort désagréablesm’assaillirent, surtout dans certaines pièces et pompèrent monénergie. Les chefs du groupe nous apprirent que cet hôtel avaitété réquisitionné par la gestapo, et qu’il y avait eu des tortures.Petit à petit les lieux se rééquilibraient par le passage des clients.

La claire-voyance ou ouverture du 3° oeil, qui permet de voirles êtres invisibles lorsqu’ils viennent vers vous, même

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lorsqu’ils font une légère projection. Ainsi j’ai un de mesMaitres favoris qui regardent toujours ce que je lis, je vois sonimage en superposition sur ma lecture et j’entends soncommentaire.

C’est aussi l’oeil des plans psychiques qui capte la nuit toutce qui se passe sur les autres plans de conscience, qui peut lireles archives akashiques, c’est à dire tout ce qui s’est passé surterre concernant des faits précis, aussi lire la vie des personnesdans leur aura et leur avenir très proche. Il n’est pas rare quejuste à l’endormissement je vois les points importants de majournée du lendemain.

La claire-audience c’est entendre tout ce que nous disent lesêtres incarnés qui nous envoient des messages et les êtresinvisibles, Maitres, Anges, décédés. Je mets en garde contre cesderniers pour éviter de les garder prisonniers du désir de la terre.Il faut les repousser vers la lumière sur des plans supérieurs pourqu’ils puissent continuer d’évoluer, donc ne pas rentrer enmédiumnité avec eux, sauf cas exceptionnels. Les décédésproches viennent souvent regarder ce que fait la famille, pendantl’année qui suit leur départ. C’est ce qu’à fait maman qui venaitvoir les travaux de rénovation que je faisais à sa maison. Je sentaissa présence très forte, même ma chienne aboyait. Son approchemettait dans ma tête les paroles qu’elle avait coutume d’employeret qu’elle portait toujours dans son aura, puis elle me parlait. Jel’ai questionnée quelquefois pour savoir ce qu’elle apprenait là-haut, peu de choses encore bien qu’étant dans la lumière, maistout se rapportait au nouvel age, puis je la pressais de partir carelle dérangeait ma liberté d’être et de penser, ses réflexionsm’importunaient. Elle avait des contacts fréquents avec papa quiétait parti 23 ans plutôt. Les photos des morts étalés dans lesappartements sont des supports qui attirent ceux-ci, il estpréférable de s’en abstenir. Actuellement maman est montée dansun plan supérieur et ne me fait plus sentir sa présence.

Le 6 juin 94 lors de la célébration du cinquantenaire dudébarquement des alliés sur les côtes normandes, tous les morts

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ayant participés à la guerre étaient présents et assuraient leservice d’ordre. J’ai vu papa habillé d’un costume et cravatenoirs avec chemise blanche rendre visite à sa famille après lacérémonie, une permission spéciale avait été donnée dans leciel.

La claire-audiance est à son extrême limite entendre lesréflexions que font les gens intérieurement, les animaux, lesarbres. C’est ainsi que je me suis aperçue que les mots quivenaient dans ma tête ne m’appartenaient pas, surtout lorsqu’ilsétaient grossiers. Pour les recevoir, il faut être en état de vacuitéet de transparence à un niveau vibratoire élevé. Cela fait partiedu chemin, mais c’est très gênant car il n’y a plus de liberté depensée. Tous les Maitres orientaux incarnés dirigeant leursélèves emploient cette méthode. La distance n’influe pas. Ilsentrent ainsi dans le mental et suggère le chemin à suivre. Ilssont très forts en Indes et certains vont même jusqu’à se mettredans les bagues portant des pierres pour vous contrôler,méfiance !

Voici quelques exemples de cette claire-audiance pourillustrer les possibilités.

J’avais un petit chien de 2 mois tout noir que j’allais donner,je le tenais sur mes genoux et le caressais. Je regardais sa tête etses babines retroussées un peu démoniaque. Il a dû sentir cetteattribution que je lui donnais, car il s’est mis à trembler, le poilà se hérisser et j’entendais : j’ai peur, je vais être attaché, battu,maltraité. Je le rassurais immédiatement, niant ce fait,l’embrassant ; il comprit mes paroles et oublia. Mon GrandMaitre à qui j’en parlais le soir me répondit que c’était l’âme duchien, mais qu’elle ne disait pas toujours la vérité.

Un autre phénomène. Alors que je pourchassais un insectequi était entré dans la maison, j’entendis laisse-moi la vie. J’aiouvert la fenêtre et l’ai fait sortir.

Je me souviens qu’un jour j’assistais à une projection d’unfilm de connaissance du monde sur Jérusalem et ses environs,

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où les grands prêtres orthodoxes vivant dans les grottes, priaientde façon rituellique et incantatoire dans leurs églises. Un d’entreeux allait au village proche donner des oracles aux personnesqui lui demandaient. Je dis dans ma tête, « et pour moi quel estl’oracle? » J’eus immédiatement une réponse. Cela veut direqu’un certain destin est déjà inscrit dans notre aura.

Je mets en garde contre des entités plus ou moins bienintentionnées qui se positionnent sur les portraits des Maitres etdonnent des ordres. Lorsque l’on veut poser une question à unMaitre il faut le regarder dans les yeux, l’appelant par sonMantram, son chant, et attendre de sentir sa présence, qui peutse manifester par une parole, une force sur la tête, une vibrationparticulière, après quoi l’on peut discuter.

Je vais relater un fait qui m’est arrivé il y a quelques années.Un soir dans ma prière à Marie, j’avais crié intérieurement avecune grande intensité : Marie, je suis ta Fille ! Une fois couchéeet endormie, je suis allée à sa cour là-haut à Shamballa, et j’aichanté avec un groupe tous les grands chants sacrés à Marie. Jeme réveillais de temps à autre car mon sommeil était très agité,et je voyais descendre sur mon corps physique une pluie d’or.Ma fille couchée à côté de moi ne créait aucune gêne. J’ai misune journée pour redescendre dans mon corps physique. J’étaisune zombie.

Actuellement lorsque Marie vient me voir, je sens un soufflefrais d’une grande finesse descendre sur moi, elle me prend dansson aura et je me sens devenir toute blanche. C’est pareil lorsquemon grand Maitre nettoie mes corps, mais leurs vibrations sontdifférentes, Marie représentant le principe de l’immaculéeconception.

Je vais également parler de télépathie ici, car cela fait partiede la spiritualité. Tout est vibration, et notre mental émettoujours des ondes comme une radio-émettrice, qui vont sepositionner sur la cible.

J’avais une chienne qui reniflait le gibier et qui n’obéissait

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pas au rappel. Je ne voulais cependant pas la priver de courir enliberté à la campagne. Aussi ai-je imaginé un système pour lafaire revenir. Je me voyais soulever son oreille et lui parler àl’intérieur avec une grande force, lui disant : « si tu ne rentrespas immédiatement, je m’en vais tu resteras toute seule ». Je fusla première surprise du résultat. Ma chienne se mit à bondir aumilieu des betteraves sucrières pour me retrouver. J’appliquaistoujours cette méthode, et si elle ne portait pas ses fruitsrapidement, je lui piquotais le train arrière. Un jour j’étais enforêt, et malgré mes menaces réitérées, je ne la voyais pasrevenir. De guerre lasse, je retourne à ma voiture. Ma chienneétait sur le toit, toute tremblante de peur, je la pris dans mes braset la calma.

La communication peut donc se faire sans expressionextérieure, juste par la force pensée.

La télépathie est courante entre personnes. Il suffit de penserà quelqu’un pour qu’il se manifeste, ou qu’il fasse l’action quevous vous apprêtiez à faire. Nous en faisons tous l’expérience,et l’ère du Verseau sera rempli de ce type d’échanges vibratoirestransmis sur les couches d’air, et l’on se parlera consciemmentsous cette forme.

Il y a beaucoup de mouvements spirituels actuellement, pournous permettre d’accélérer notre retour dans le coeur de Dieu,terminant nos vies sur terre. Le sentier s’ouvre pour tous ceuxqui sont prêts à chercher l’Esprit Divin, la Connaissancesuprême. Qu’ils sachent que c’est un long cheminement detransformation de ses pensées, de ses paroles et de ses actes,avec beaucoup de tests, d’obstacles à franchir dans lequotidien ; et si nous trébuchons une première fois, d’autrestests seront donnés ultérieurement jusqu’à ce que nous prenionsle chemin droit.

Des initiations successives ponctuent le sentier, scellant letravail accompli et ouvrant la porte suivante. Les initiations sontdonnées par les Maitres au disciple pour accélérer le grandretour à la Source Divine, évitant de nombreuses vies ultérieurespour équilibrer le karma.

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Jésus a été l’initiateur d’un grand et large sentier de l’ère desPoissons : le chemin de croix, où l’on se noit au fond de l’eau,c’est à dire dans les larmes de la souffrance, jusqu’à ce que l’onarrive à émerger sur le rocher solide de l’union divine. Il esttombé 3 fois, il a eu de l’aide pour porter sa croix jusque sur leGolgotha, lieu nommé crâne, par Simon de Sirène. Il a eu sacouronne d’épines, ces épines du chemin qu’il faut ôter de savie, celles qui font tant souffrir pour obtenir la couronneglorieuse, la mort de l’homme temporel pour accéder à larenaissance de l’homme transcendé, immortel, divin, larésurrection à la vie, puis le stade final : l’Ascencion c’est à direle grand retour. Je ferai remarquer que la religion catholiqueattend la résurrection des morts dans des temps lointains. Maisce n’est pas cela ; ce chemin que j’ai fait jusqu’au bout et qui estcalqué sur tous les autres chemins dans les grandes lignes,comporte bien une mise à mort mais symbolique de toutes nosanciennes croyances, par un travail acharné de destruction detout ce qui nous attache à la matière, puis de reconstruction à lavie ou résurrection. Jésus a incarné ce chemin initiatique,passant lui-même par la grande renonciation à la vie terrestrepour accéder au Royaume supérieur du Père ou Gloire éternellepar son Ascension. Les miracles que Jésus a accompli font partidu chemin lorsqu’il y a concordance et application des grandeslois divines vibratoires. J’en parlerai plus loin

Jean 17.4 - « Moi je t’ai glorifié sur terre en accomplissantl’oeuvre que tu m’as donnée. Maintenant Père glorifie moi de laGloire que j’avais auprès de toi avant le commencement dumonde. »

Je vais citer d’autres sentiers connus :La kabbale est aussi un sentier initiatique, l’équilibre entre

les 2 colonnes de rigueur et de tolérence.L’Odyssée d’Homère, Ulysse retrouve Pénélope après

maintes aventures terribles mais dont il sort victorieux.Les chevaliers du Roi Arthur à la recherche du Graal.Les Egyptiens avec Isis et Osiris.

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La table d’Emeraude.Les Templiers, Les Francs-Maçons, les Rosicruciens, la

Théosophie.Les chinois avec le Yi-King, Lao-Tseu, Confucius.Tous les différents sentiers Bouddhiques, Hindouistes, toutes

les religions.et il y en a bien d’autres que je ne connais pas.

Je ferai remarquer qu’il y a beaucoup de personnes quipratiquent des religions en allant à l’église, au temple ou autrelieu de culte, reçoivent des sacrements, mais qui restent en-deçàde la vraie recherche de transformation profonde de l’être, secontentant de suivre le prêche du prêtre et les grandscommandements de l’église concernée. Ce n’est pas suffisant. Ilfaut réfléchir, méditer, chercher à la source et appliquer. Ainsicombien de Chrétiens ont lu la Bible ancien et nouveautestament, l’ont méditée et appliquée? J’ai travaillé beaucoupavec les évangiles pour les comprendre et les appliquer. Je merevois dans ma cuisine méditant sur les béatitudes. Actuellementle soir avant de m’endormir j’en lis un passage. Dans les hôtelsen Angleterre et aux Etats Unis il y a toujours la Bible dans latable de nuit. Tout livre qui est lu le soir avant l’endormissementpermet de se relier à celui qui l’a écrit. Alors faites attention àvos lectures du soir ! Un livre Saint met en concordanceimmédiate avec le plan Divin et apporte une nuit calme, un livrespirituel nous uni à l’auteur qui nous en ouvre la compréhensionla nuit. J’ai toujours sous mon lit et dans ma voiture une Biblequi projettent de hautes vibrations ne serait-ce que par le nombreimportant du mot Dieu. Si vous êtes attaqués par un démon,répétez sans cesse Dieu, Dieu, Dieu. J’ai une formule qui m’estpropre, que je répète assez souvent :

« En tout temps, en tout lieu Je Suis UN avec Dieu »

Je me rappelle qu’en allant dans un centre védantique j’airencontré un bibliothéquaire qui claudiquait. Il me dit qu’il était

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perclus de rhumatismes, qu’il s’en était sorti pendant un an ensuivant sa religion qui recommandait de ne pas dire du mal duprochain (toutes les religions le disent) mais n’a pu tenir pluslongtemps, et son mal est revenu. Le mal physique peut veniraussi d’une réparation de vie précédante, ce qui expliquerait lesmalformations à la naissance ou déclarées ultérieurement.

J’ai une amie Bouddhiste de 30 ans, qui fait une cheminspirituel remarquable, et qui est dans un fauteuil roulant depuis3 ans à cause d’une myélite qui s’est déclarée ouvertement il ya 5 ans. Elle croit qu’elle accélère ainsi son retour à Dieu, carson immobilité lui ouvre le coeur généreusement aux autres, lesaidant psychologiquement en répondant au courrier desmagazines.

Il faut prendre en considération la réincarnation, et savoirque toutes les barrières de la vie ne sont là que pour réparer nosmauvaises pensées, actions dans cette vie ou celles passées. Làest la justice divine. C’est une loi dont personne ne peut sesoustraire.

Luc 13.11 - Une femme se trouvait là qu’un esprit du malrendait infirme depuis 18 ans. Elle était toute courbée, incapablede se redresser. Lorsqu’il la vit Jésus l’interpella en ces termes :« Femme te voilà libérée de ton infirmité », et il lui imposa lesmains. A l’instant même elle se redressa et glorifia Dieu.

Il y a beaucoup d’opportunités actuellement d’accélérernotre transit sur terre, car les Maitres Cosmiques déploient uneffort considérable pour aider les âmes fortes, désireuses degravir les échelons rapidement, acceptant de se mettre au servicedes autres sous quelque forme que ce soit, appliquant etdivulguant la connaissance qu’eux-même ont appris desMaitres. Une dispense est donnée par la fraternité permettant departir définitivement de ce plan en n’ayant fait que 51 % deremboursement des dettes karmiques, accomplissant le restantde l’autre côté du voile. Cependant il est bien plus aisé et plusrapide de faire les 100 % sur terre, car le travail d’aide à l’autre

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ne manque pas. Là haut il faut trouver des opportunités de servir,par exemple si nous avons laissé une oeuvre caritative,spirituelle, ou un livre à valeur spirituelle, nous pouvonsconduire et éclairer ceux qui prennent la relève ou qui s’inspirede nos écrits.

Nous pouvons aussi sur terre nous mettre à la dispositiond’un Maitre Ascensionné nommé, qui nous utilisera pouravancer son travail cosmique.

C’est ainsi que j’ai pratiqué sur la fin de ma vie. Mon Maitrem’a utilisé pour ses besoins particuliers dans des tâchesdélicates sans que j’en connaisse la teneur. J’ai vu mon karmaqui était aux alentours de 65 %, remboursé à 100 % par l’octroid’une grande grâce accordée par le conseil karmique.

La connaissance est donnée tout au long de ces sentiersjusqu’à l’obtention finale de l’ouverture du 3° oeil, et de laconscience universelle. Certains sentiers sont dits voies sèches,donc plus rapides, intellectuels, occultes, d’autres voieshumides, plus longs et doux, plus avec le coeur, la dévotion, lessentiments. Chacun doit trouver celui qui lui convient. On peutaussi en changer, mais il faut tout recommencer car les épreuvessont différentes même si le but final est identique. C’est unengagement de tout son être, de toute sa vie, absolument tout estremis en question.

Un enseignement est donné par oral, écrit ou les deux. Il fauts’y conformer, c’est la voie à suivre, c’est le seul moyen pourterminer ses vies sur terre. L’enseignement qui est donné n’estpas restrictif et ne fait qu’induire la recherche d’autres écrits.

Un livre de Vie Spirituelle est tenu par le Maitre qui prend encharge l’élève, toutes les Victoires les Diplômes et les Initiationsy sont notées. Ce livre est transmis de Maitre en Maitre, quelquesoit le mouvement spirituel agréé, et de vie en vie jusqu’àl’aboutissement final.

Actuellement il y a d’autres mouvements spirituels qui sontmis en place pour la nouvelle ère du Verseau, beaucoup sonttournés vers la Jérusalem Céleste, ce nouvel âge d’or tantattendu sur terre. Prendra- t-il toute son ampleur dans l’âge duCapricorne?

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Les Maitres Cosmiques projètent très loin l’évolution de laterre, les grandes structures de Vie sont établies, les modèles àatteindre sont prêts, les hommes doivent s’y conformerquelqu’en soit le prix à payer. Les exactions sont dénonçéespubliquement comme les cas de vache-folle, de listériose, dediocyne, au niveau de la nourriture, de pot de vin, d’argentblanchi, de détournement de fonds au niveau politique.

Toute la mafia est rendue publique, c’est l’effet de laFraternité Blanche qui s’approche de plus en plus de la terrepour nettoyer l’aura de la planète, et transformer l’esprit demasse.

Tous les 2000 ans, un changement est amorçé à la grandehorloge cosmique zodiacale, avec d’autres forces directives àassumer, et nous sommes dans cette période de transition. LesMères Cosmiques baignent le berçeau terre avec leurs auras dedouceur de pardon de compassion de paix pour arrêter lesviolences, ce qui rendra les hommes moins matcho etdominateur, et équilibrera les relations dans le couple. Déjà onvoit les jeunes appliquer ces méthodes et se partager le travailquotidien de vie, de soins et d’éducation aux enfants. Chaquepartie perd ses prérogatives de sexe pour accomplir des tâchesqui autrefois étaient attributives, sans pour autant déchoir dansson honneur, tant les mentalités sont changées ; lespsychologues y sont pour quelque chose, cette science prend deplus en plus d’importance, et Yung avec sa psychanalyse estbien controversé. Sans entrer sous le matriarcat ce sera laféminisation de l’homme, ou l’accomplissement de l’ouverturedu coeur. C’est le nouveau paradygme tel que l’a écrit MarylinFerguson dans « Les enfants du Verseau ».

Ce sont les Maitres Cosmiques qui ont la charge dugouvernement de la terre qui déversent ces idées, réceptionnéespar le mental des plus réceptifs. J’ai fait la connaissance d’unepersonne (dans un sauna) qui avait pour fonction la recherched’idées créatrices pour renouveler les fondements relationnelsde la société et l’application aux niveau administratif. Soncerveau était d’une extrême complexité, mais nous avons réussi

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à échanger des points de vue, et il m’a donné le texte de sesconférences.

Toutes les idées mises en mouvement ne viennent pasforcément des Maitres Cosmiques, ils sont aussi forgés par lecerveau des hommes, et les motifs invoqués sont loin d’être unecollaboration avec la Fraternité. Je ne citerai que lecommunisme, le socialisme et le nazisme comme l’extrêmedroite, qui sont des bourrages de crâne et l’annihilisme de toutevaleur personnelle.

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CHAPITRE 4INITIATION SPIRITUELLE

Quatre ans après mes premières recherches, je trouvais quej’avais grandi dans mes connaissances, et que je devrais avoir unsigne. J’en eu un effectivement à l’endormissement. Je vis unegrosse montre à mon bras, et une voix me disait :

« IL EST TOUJOURS L’HEURE DE DIEU ».

C’était la première fois qu’on me parlait dans la tête. Je nedormis pas, et méditais toute la nuit sur cette assertion. J’aienvisagé toutes les hypothèses de manifestation de cette Heurede Dieu.

La conclusion était qu’à chaque instant nous manifestonsDieu dans tout ce que nous faisons, car Dieu est en nous etautour de nous. Il pénètre toute sa création. C’est la spiritualitéen continue, car tout provient de lui et tout y retourne. Ainsibénir son repas, remercier pour la beauté des lieux, pour untravail bien fait, pour la perfection rencontrée, pour l’amouréchangé. Mais aussi cela voulait dire que nous devons faire agirDieu à chaque instant. « Nous sommes la main de Dieu enaction » gagnant la victoire sur toutes les barrières, souffrancesrencontrées, et cocréateur avec lui dans la matière.

Une autre idée qui a été la quête de toute ma vie, est qu’ici etmaintenant, à cette heure même, je continue de chercher Dieudans le plein potentiel de sa conscience sur terre et au-delà decette manifestation physique, comme Esprit infini, omniprésent,omnipotent, omniscient, car Dieu se fait découvrir de Gloire enGloire, de la plus petite étoile aux galaxies, du soleil de notreterre au soleil de l’univers, de la plus petite conscience à la plusgrande. Chaque Gloire est la maitrise d’un corps de consciencede Dieu qui vient s’ajouter au-dessus de nos 4 corps inférieursconnus, c’est à dire le physique, l’astral, le mental et l’éthériqueou vital ou corps de mémoire.

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Thérèse de Lisieux a accompli parfaitement les toutes petiteschoses, elle mettait là son honneur à manifester son Dieud’amour. C’est la structure même de la spiritualité et del’ouverture du coeur. Mais la connaissance va plus loin, car lesvoiles sont levés sur ce qui se passe dans les dimensions autresque l’espace-temps où nous confine notre corps humain. Leslibrairies regorgent de livres sur ces sujets, et ceux qui n’enlisent pas ne sont pas prêts à rentrer dans la spiritualité ou sontconditionnés par leurs croyances. Il y a un temps où aprèsmaintes vies de souffrances l’homme se dit qu’il y a peut être unmoyen d’y porter remède et il commence à chercher pourdonner un autre sens à sa vie. C’est alors qu’il va commencer àfouler le sentier spirituel.

Les N.D.E. ou expériences post-mortem nous révèlentl’amour magnétique de cet au-delà qui aspire tous les êtres quifranchissent le tunnel, et ceux-ci une fois revenu sur terrechangent toute leur vie pour la rendre conforme à ce qu’ils ontressentis.

Et je me disais à chaque fois que je voyais les gens affairés àsatisfaire leurs désirs des sens, ou à passer beaucoup de temps àla réalisation de gros capitaux : s’ils employaient toute cetteénergie à chercher Dieu, le visage de la terre seraitcomplètement changé. Ma grande devise qui est un désiraimanté était et est toujours :

« j’irai jusqu’au bout de la réalisation de Dieu sur terre. »

« Il est toujours l’heure de Dieu ». Méditez sur cette assertiontrès longtemps, vous trouverez la formule qui vous correspond.

Mais Dieu est infini, décrit de bien des façons selon lesreligions.

Saint Paul : Nous allons de gloire en gloire.

Je me suis inspirée des livres de Sakti Gawen « Vivez dansla Lumière » et « La visualisation créatrice » pour être vraie

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avec moi-même. C’est ainsi que je supprimais les soirées debridge, qui n’avaient plus d’attraits pour moi, tant j’entrevoyaisd’autres plénitudes à atteindre.

Cela a été très dur à annoncer à mon mari, car il tenait à ceque nous fassions tout ensemble. Il en a eu de la rancoeur, maisj’ai tenu bon.

Le soir avant l’endormissement, je faisais trois grandesrespirations en disant :

« Que la Lumière et l’Amour infini de Dieu remplissent monêtre et chassent toutes mes négativités de pensées de paroles etd’actions. Je deviens le cristal de Dieu ».

Si nous répétons toujours les mêmes affirmations en lesvisualisant, nous les faisons arriver.

J’ai lu beaucoup de livres ésotériques qui m’apportaient lacompréhension de ce qui se passe de l’autre côté du voile, c’està dire en dehors de la terre.

Les plus marquants qui furent mes points référents sont :« La vie des Maitres de Bard Spalding, J’ai vêcu sur deux

planètes » de PhylosJ’ai beaucoup travaillé sur le 1er livre et surtout sur la prière

faite par Jésus qui relate bien son véritable enseignementésotérique. Je la disais plusieurs fois par jour et en mepromenant j’en cherchais profondément le sens. J’ai relu ce livre10 ans plus tard et j’en ai capté la vérité profonde, alors que la1ère fois c’était une découverte vertigineuse de tout ce quel’homme pouvait faire en devenant comme Dieu.

Je vais ici copier la 1ère strophe pour exprimer cetterecherche spirituelle que j’ai fait tout au long de ma vie, lemieux est de lire le livre en entier.

De tout mon coeur.

O coeur de mon être, O Père, je ne fais qu’un avec toi. Je te

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reconnais pour l’Eternel, le Père de tous. Tu es Esprit,omniprésent, omni-potent, omniscient. Tu es sagesse, amour etvérité. Tu es le pouvoir, la substance et l’intelligence dont touteschoses ont été formées et grâce à quoi elles ont été créées. Tu esla vie de mon esprit, la substance de mon âme, l’intelligence dema pensée. Je t’exprime dans mon corps et mon activité. Tu esle commencement et la fin, la totalité du bien que je peuxexprimer. Le désir de ma pensée, implanté par mon âme etvivifié par toi en mon esprit. Dans la pléniture du temps, et parla loi de la foi, il est rendu visible dans mon expérience. Le bienque je désire existe déjà en esprit sous forme invisible, et je saisque je le possède déjà.

Deux autres livres m’ont façonnée profondément,bouleversant toute ma conception de vie. J’ai travaillé deuxannées dessus, les appellant ma bible occulte :

« Traité sur la Magie Blanche et Lettres sur la méditationocculte » de A. BAILEY.

Ces livres sont extrêmement difficiles à comprendre, aussidemandai-je à ces Maitres de m’éclairer. Actuellement unecompilation a été faite d’accès plus facile.

Tous les matins je lisais 3 à 4 pages du livre et je méditaisdessus toute la journée, et le reprenais le soir. Quel bond j’aifait ! C’était un vrai champ de bataille dans mon esprit. J’aiabandonné des idées inculquées, des fausses croyances. Je mepositionnais toujours par rapport à ce que je lisais, j’intégrais etje mettais en pratique. Je découvris l’Amour, le Grand Amourinconditionnel et la façon de le faire rejaillir sur les autres,surtout si ceux-ci nous envoient des paroles mauvaises ou de lahaine. Ainsi lorsque des personnes nous agressent moralement,nous entourons tous leurs mots par l’amour et nous lesrenvoyons à leur auteur pour atténuer le choc en retour, puisquela loi est que tout retourne à l’émetteur multiplié par cent oumille comme un boomerang.

J’appris à ne pas être dominé par la matière. De tout temps etdans toutes les églises et les religions d’occident et d’orient, il a

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été dit aux fidèles de terrasser le dragon, le malin, la bêtehumaine, celui qui s’introduit si facilement dans la tête pour separer d’orgueil, de colère, d’envie, de sexe, de désirs, tout ce queles églises appellent pêcher contre l’Esprit Divin.

Je ne ferais pas une liste, tous ont été commentés dans denombreux livres et remis dans un langage moderne. De par manaissance dans une famille très croyante, et par le cheminementde mes vies antérieures, la stricte moralité limitait ces désirs surlesquels j’avais beaucoup travaillés pour m’en débarrasser à toutjamais. J’ai lu que pour chasser un désir négatif, il fautdévelopper la qualité qui lui correspond, afin de ne pascristalliser sur l’objet du désir. C’est exact, nombre de MaitresHindous se sont spécialisés dans ce domaine pour instruire leursdisciples. Arnaud Desjardin relate tout cela dans de nombreuxlivres et j’en ai tiré un grand profit. Bouddha a bien déterminéce chemin du non attachement, du juste milieu, pour éviter toutesouffrance. Car tout esprit possessif est un attachement à lamatière, un développement de la personnalité égoiste,égocentrique. Jésus-Christ a donné un antidote : l’amour duprochain, le service à l’autre, afin d’éviter de rester centré sursoi.

Luc 10.26 - d’après la loi de Moise :Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute

ton âme, de toute ta force, de tout ton esprit et ton prochaincomme toi-même.

Jean 13.34 : Je vous donne un commandement nouveau :C’est de vous aimez les uns les autres, oui, de vous aimezcomme je vous ai aimés. Tous reconnaitront que vous êtes mesdisciples à l’amour que vous aurez les uns pour les autres.

Jésus ce grand Avatar de l’ère des Poissons est venu ouvrir laporte du coeur : C’est sa Clé Divine. L’eau représente tout ce quiest d’ordre affectif, émotionnel, les grandes eaux comme l’on ditdans les livres ésotériques. On pleure beaucoup par le perçagedu coeur, le coeur saigne, tous les Saints en parlent. Ce sont de

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grands déchirements, la Rose de Sharon est difficile à conquérir.L’amour inconditionnel demande une longue pratique.

J’ai vêcu tout cela, puisque c’était ma première initiationcosmique. Encore aujourd’hui je pleure d’amour enreconnaissant le divin dans des gestes de don de soi, ou dans descélèbrations rituelliques avec des chants sacrés d’une intensebeauté, ou simplement en méditation profonde sur le chakra ducoeur. L’amour a été chanté sous toutes ses formes humainesplus ou moins perverties, mais l’amour Divin est un réservoird’une telle pureté qu’il illumine le corps, l’âme et l’esprit etamène à l’extase.

A la messe catholique romaine que je connais bien, l’hostieest un sacrement d’une reliance exceptionnelle à cet AgneauDivin — les Noces de l’Agneau — qui efface véritablementen nous les souillures, si nous avons auparavant ouvert notrecoeur pour la recevoir, fait une démarche de pardon et entreprisl’effort à fournir pour corriger le défaut. Tout rituel de messequel que soit l’église pratiquée, est une ouverture vibratoiredivine par ses phrases incantatoires rituelliques, ses chantssacrés conduisant à ce phénomène de transubstantiation dusymbole pain et vin, en corps et sang du Christ. Monseigneur deLeadbeater dans un livre qui n’est parait-il plus imprimé,explique avec croquis à l’appui comment se forment la descenteet l’expression angélique au moment des sacrements. Cettelecture m’a fait percevoir ce que je ressentais intérieurementsans en connaitre la nature.

Lorsque j’étais en Chine avec mon groupe de médecinechinoise, mon ami Sam, très accroché à son travail, toutevolonté tendue, avait déniché une église où il participait à lamesse. Lorsqu’il en sortait son visage était angélique, on sentaitque le divin l’avait envahi. Le divin représente la pleineexpression de notre âme, faite de douceur et de pur amour.

Jean 6.35 - « Je suis le pain de la vie, dit Jésus, qui vient àmoi n’aura plus jamais faim, qui croit en moi n’aura plus jamaissoif. »

On trouve actuellement sur le marché nombres de livres new-

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age, relatant comment se débarrasser de ses émotions en lesfaisant ressurgir dans la conscience par des méthodes desophronisation, de rebirth, qui font revivre des scènes desouffrance de cette vie là ou des vies antérieures, mais quidéchirent les corps subtils de l’âme. Je pense au livre de RikaZarai, mais il y en a bien d’autres de cette trempe, et toute cettecohorte de séminaires très chers de transformation de soi. Moiaussi j’ai essayé cette sorte de séminaire, et je me suis mise àaccuser mes parents parce que j’aurais voulu qu’ils soientautrement, alors qu’à la lumière de l’analyse que j’en avais faitet la compréhension karmique des réincarnations, j’avais choisice couple qui m’apportait les élèments de réparation de viesantérieures.

De quel droit peut-on juger un parent, avons nous tous lesélèments en main? Chacun à un moment donné devant unesituation, un concours de circonstance, a une réaction suivied’un agissement dont il subit les conséquences bonnes oumauvaises, c’est le sort de tous.

S’assugétir à cette pratique nous coupe de notre esprit divinet nous met sous la dépendance des bas esprits de l’astral qui enprofitent pour amplifier les phénomènes en entrant dans lesfailles ouvertes dans la cuirasse. Ce système nous éperonnecontre notre famille, employeur, société, qui n’ont pas accomplila fonction que l’on aurait souhaité. Peut-on leur en vouloir den’avoir pas été au niveau ou on voudrait qu’ils soient !

Luc 6.27 : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux quivous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,priez pour ceux qui vous calomnient… Prêtez sans rien espéreren retour, alors votre récompense sera grande et vous serez filsdu Très-Haut ».

J’appris à dompter mes désirs des sens, à dominer mon corpsémotionnel, à diriger mes pensées par ma volonté, à maintenir lemental calme dans la lumière, à pratiquer l’innocuité de pensées,de paroles et d’actions : c’était mon cheval de bataille. Essayez

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cette innocuité, vous verrez immédiatement la transformation devotre être par l’application que vous y mettrez. Ce dur labeuraffine l’âme et l’esprit par l’écoute de soi et des autres. Ce sontde petites touches de peinture étincelantes et multicolores quitapissent délicatement l’aura. Je bénis le Maitre qui l’a écrit.

Je suis bien restée quelques mois à pratiquer sous cetteforme, avant de voir l’arrivée des premiers phénomènes. Enfermant les yeux je voyais des points lumineux. Un soir avantl’endormissement, alors que je réfléchissais, j’ai senti sortir demon 3° oeil et vu s’éloigner, avec un bruit de froissementd’ailes, une boule blanche qui partit face à moi.

Une nuit, alors que j’étais en séminaire de Naturopathie, jevêcu un rêve éveillé, ou plutôt je visualisai ce quej’accomplissais la nuit dans un autre plan de conscience. Je visle Maitre et ses élèves dans sa classe. Cette dernière étaitremplie de bureaux à pupitre avec les bancs accolés ; desfenêtres sur la gauche donnaient la clarté, à droite des tableauxnoirs muraux ; le Maitre était assis derrière son bureau, surl’estrade. J’arrivais vers lui tenant une affiche que je devaisaccrocher au mur, et j’allais lui demander la permission deprendre en charge une partie de son cours que je connaissaisbien.

Il me dit : « Je crois que maintenant tu es prête, tu vasenseigner les cours de mathématiques ».

J’enregistrais dans ma conscience physique tous les détailsde la scène, et le visage du Maitre qui se laisser regarder par sonélève. J’identifiais son visage de type oriental à celui d’unecopine de jeunesse, pour le mémoriser ; il faut pratiquer de cettefaçon avant de tout oublier. Que de Joie j’ai reçue !

Depuis lorsque j’ai des problèmes quels qu’ils soient que jen’arrive pas à résoudre, je l’appelle au secours et tout rentre dansl’ordre.

C’était la 1ère approche d’un Maitre en février 1990. Jen’étais pas très attentive ce dimanche à mes cours. A partir de cejour je vis le soir des images devant mes yeux en réponse à mesquestions. Je devenais d’une extrême sensibilité, en méditation

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je me sentais envahie par l’amour qui me faisait pleurer de joie,que de félicité !

Je lisais à ce moment là « Lettres sur la méditation occulte »et mon Maitre s’en servit pour faire ses approches comme il étaitindiqué. (un Maitre se sert toujours des connaissances de sonélève pour le faire avancer) Il me serrait sur son coeur, et c’étaitpour moi une effluve d’amour que j’essayais de maintenir et derappeler à moi toute la journée. Lorsque notre naturopathe nousdisait qu’avec les pollutions des villes il faudrait des bornesfontaines d’oxygène, je pensais qu’il serait primordial d’en créerpour y mettre de l’amour. Et je voyais tous les gens stressés,angoissés, malheureux, et tous quels qu’ils soient venir s’yabreuver. Que les relations en seraient changées ! De tendus,serrés, noués, égoistes, ils en ressortiraient le coeur pleind’allégresse, et les yeux débordants de lumière. Je sais qu’uncertain gaz rend hilarant, mais si le rire est le précurseur del’amour, car il met en joie, et transporte à l’extérieur de soi, cen’est pas le pur amour ou le coeur se gonfle si fort qu’il débordepar toutes ses portes.

J’ai trouvé un moyen pour faire émerger cet amour hors demoi, que je pratique le soir avant de m’endormir à la fin de mesprières, en méditation. Je me décontracte, je ferme les yeux, jemets un sourire léger sur mes lèvres qui détend mon front, monmental, je prends ma respiration au niveau du coeur et je la faisressortir au niveau des yeux, une fois bien prolongée ou 3 fois.Il se crée une grande détente et un nettoyage du cerveau. Je mesens en parfaite paix et harmonie, et je passe facilement àl’endormissement.

Cet énergie d’amour est l’antidote de l’intellect puissant.Alors que j’étais dans une maison de retraite à ranger lesproduits de vente aux résidents, je me suis mise en cet état. Levide créé était si fort qu’il a happé le mental très serré de lasecrétaire qui travaillait à 20 mètres de moi, et j’entendis « oh làlà qu’est-ce qui m’arrive ! » Elle se prenait la tête à deux mainsne pouvant plus travailler. J’avais sans le savoir desserré sonétau intellectuel. Promptement je revenais à la norme

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d’équilibre, elle aussi, mais elle prit quand même 2 cachetsd’aspirine.

Une autre fois j’étais sur un banc vers 19H au Bd Sébastopolà Paris, attendant un ami. Des gens peu rassurant étaient assis àquelques pas. Je me mis en état de défense, c’est à dire que je fissortir beaucoup d’amour et de lumière au niveau des yeux et jele maintains là en bouclier. Un homme s’arrêta pour meparler ; je me sentais si forte qu’il me semblait que je ne pouvaisêtre agressée.

Si vous fermez la porte de l’Ame (les yeux) comment Dieupeut-il se faire connaitre ? comment parvenir aux foules?

Le masque est une barrière, il crée la séparativité ; la lumièredoit-elle être emprisonnée? Tu refuses à ton frère de s’allumer àl’étincelle Divine.

Luc 11.34 : La lampe du corps c’est l’oeil, quand ton oeil estsain tout ton corps est lumineux.

J’avais des moments d’extrêmes lucidités où je voyais toutela vie d’un plan supérieur. Mon Guide me conduisit dans dessphères éloignées de la terre, et là, je vis et compris lefondement du monde, sa forme actuelle et son devenir. Monenseignement se passait la nuit. Malheureusement ces flashs desuper conscience ne persistent pas lorsqu’on reprend laconscience ordinaire, ce qui fait que quelques heures après nousen avons perdu la teneur. Pour garder intact tout ce qui a étévêcu et entendu, il faut l’écrire immédiatement. C’est pourquoisous mon oreiller j’ai une lampe électrique, un crayon et dupapier. Cela suppose aussi que l’on se rendorme immédiatementsans approfondir les paroles données. Je suis passée maitre dansce domaine à force de m’exercer, me remettant très vite en étatalpha pour continuer de travailler dans le plan de consciencesupérieur. Je méditais toutes ces phrases le matin pendant lepetit déjeuner, j’en intégrais la portée, et je les recopiais sur moncahier spirituel. Chaque mot a son importance. Les Maitrestransmettent ainsi leurs enseignements.

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Je fis un voyage au Sénégal avec mon mari et ma fille. Là, jevêcu en un éclair tout le drame et la souffrance de ce peupled’esclaves. Je me vis aussi dans une précédente incarnationchevauchant un éléphant, j’étais un homme noir.

Dès mon retour, au mois de mars, je fus préparée àl’initiation. Tout se passait entre 2h et 4h du matin. La premièrenuit, je sentis monter dans ma colonne vertébrale despicotements électriques glacials. Ayant peur de ce phénomène,je me levai, je bus une boisson chaude et fis des mouvementspour me réchauffer. Je suis restée longtemps debout, tout s’estarrêté. La 2ème nuit, la même chose se reproduisit. Je décidai derester couchée et de suivre ce qui se passait. Je me suis mise enchien de fusil, les bras croisés sur la poitrine, trèsattentive ; quelque chose bougeait le long de ma colonnevertébrale, mon coeur battait fort mais en cadence. J’avaisimmmensément froid dans le dos. De grandes vibrationsm’envahissaient avec une supra-conscience de la vie. A 4h,doucement tout redevint calme et je m’endormis.

La semaine suivante, même heure, je ressentis les mêmesvibrations froides, et je vis un serpent à deux têtes portant lamarque du losange. Il monta géométriquement le long de lacolonne. Je compris que c’était la kundalini qui montaitjusqu’au niveau du coeur, ma joie n’avait pas de borne. Jedormis peu. J’étais toute électrique et grelottais de froid. Monmari couché à côté de moi dormait, sans rien ressentir. MonGuide avait dû lui jeter du sable dans les yeux et cela jusqu’à lafin de nos nuits conjugales. Je n’ai jamais parlé à mon mari deces phénomènes, comme je l’ai dit précédemment j’étais muettesur tout ce que je vivais de spirituel.

Les nuits suivantes les phénomènes s’atténuèrent, lakundalini montait facilement, cela dura plusieurs mois et sestabilisa. Je mis une couverture supplémentaire sur mon dos,puis je pris une bouillotte.

Deux mois après un autre phénomène se produisit. J’eu malau niveau du cervelet gauche, juste dans l’emboitement ducrâne, un petit creux, comme s’il allait s’expanser. Je frottai ces

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parties douloureuses par intermittance dans la journée, et tout àcoup il me vint une très grande vibration, mon coeur battit à unrythme soutenu, et je sentis mon sang circuler dans toutes lesparties de mon corps. C’était merveilleux, très exaltant, etj’avais beaucoup de joie. Mes vibrations étaient si fortes, quedes personnes sur qui je posais mes mains ne pouvaient lessupporter. Je pense que c’est un point important d’accupuncturechinois.

J’avais l’habitude de prier et de faire des rituels avec del’encens pontifical et des bougies, ce qui relevaitconsidérablement le taux vibratoire de la maison, que je testaisavec mon pendule et une échelle de graduation. Je testais aussima vibration spirituelle avec les mêmes instruments. Elle étaittrès fluctuante, mais depuis ce jour je la voyais monterrégulièrement, et je sentais mon coeur qui battait plus vite. Nousarrivions au temps de Pâques 1991, le feu s’intensifiait sur moi.Je sentais cette grande pression dans la colonne vertébrale et lecoeur. Par trois fois je reçu de grandes vibrations après minuit,que je mesurais le lendemain avec mon pendule. La 1ère fois, iltourna en rotation dans le sens des aiguilles d’une montre ; la 2°fois, il inversa le sens, et la 3° fois il tourna à l’envers puis sepiqua immobile.

Cette montée de la kundalini jusqu’au coeur me faisaitsouffrir au niveau de la colonne vertébrale et des poumons. Jevis un docteur pour vérifier si je n’avais pas d’atteinteorganique, mais tout était en ordre à l’intérieur. Sur moninsistance il me donna un fortifiant naturel.

La semaine de Pâques, je sentis intuitivement que je devaisjeûner, qu’il allait se passer quelque chose d’important.D’ailleurs je perdis l’appétit, moi qui n’avait jamais pu sauter unrepas. Le Maitre agissait sur mes centres organiques. J’avais degrandes envies d’oranges et de jus pour nettoyer mon corps. Jerestais 7 jours sans manger et même sans boire, après avoir prisun laxatif qui, en libérant l’intestin, libère de la faim. Je

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continuais à faire les repas pour la famille, car j’avais tous lesenfants avec moi. Je leur disais que je faisais une expérience.Mon fils inquiet me fit téléphoner à une personne quiconnaissait ces phénomènes. Elle voulait que j’arrête le jeune,ce que j’ai refusé, heureusement pour moi !

Mon Maitre me donnait des enseignements la nuit en meréveillant à 2h le matin. La 1ère nuit où il vint me voir, j’avaisune folle envie de dormir et lui dit, que c’était très impoli des’introduire dans la maison sans y être invité ni annonçé. Je l’aitout simplement mis à la porte avec force. Il partit et me laissadormir une heure, puis j’entendis retentir la sonnette stridente del’entrée. Je me réveillais brutalement et après un momentd’hébètude prête à aller voir à la porte, je compris que le Maitrerevenait. J’ai dit en riant : « Tu peux entrer, je t’accepte,dorénavant ma porte sera toujours ouverte pour toi ».

J’appris que dans ma vie passée, j’étais la grande disciple deV. Swami en Inde. Mon fils me procura les livres de sesenseignements et ceux de R. son Maitre. Je suis allée au centreVédanta, et là, j’ai trouvé un livre relatant ma dernière vie, quej’ai photocopié. Je reconnaissais bien les traits de mon caractère,cette force qui me poussait toujours à de grandsaccomplissements. Je compris aussi les deux grands défauts queje n’avais pas maitrisés : l’orgueil et le commandement rigide.L’amour du Maitre avait tout bouleversé, car il m’inondaitd’amour lorsqu’il ouvrait son coeur. Je n’étais plus la même. Cetamour quelquefois ressemblait à des orgasmes, heureusementque j’avais lu que des Saintes avaient connu cela !

Un soir que j’étais seule, les enfants couchés, je mis à brûlerde l’encens pontifical, le plus fort qu’il puisse exister pournettoyer les lieux et attirer les vibrations spirituelles, et unebougie blanche. Je fis de grandes respirations dans mes chakras,de la tête à la base pour les intensifier pendant une demi-heure.

C’est alors qu’un Grand Maitre vint vers moi, que je saluais.(J’étais toujours en communication avec mon Maitreparticulier.) Je le vis décaloter le sommet de ma tête. Il en sortitun petit oiseau noir tout frippé qui s’envola. Puis devant moi, il

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traça un grand R, je suppose l’initiale de son nom, et partit dansun engin céleste. Il venait d’ouvrir le pont appelé « antakarana »en Inde, avec ma supra-conscience. Depuis ce jour, j’ai toujoursdes chants dans ma tête, chansonnettes ou religieux que jechantais pendant mon enfance ou ma jeunesse. Ceux-ci relatenten quelques mots le reflet de la situation que je vis ou répondentaux questions que je me pose, ou me donnent des conseils, etc’est la vérité : c’est ce qu’on appelle « le Maitre Intérieur ». Jel’appelle « Mon Bol Chantant ». Cette ouverture de la couronnedoit impérativement être faite pour être en relation avec tous lesêtres incarnés ou non. C’est par là que se font les échanges.

Je me couchais peu avant minuit, dans des vibrationsspirituelles extrêmes. Lorsque mon mari rentra du bridge, jen’étais pas endormie. Il apportait avec lui toutes les odeurs detabac, tous les appétits du jeu. Une demi-heure après qu’il se soitglissé dans les draps (j’ai remarqué qu’il faut toujours 1/2H pourchanger les vibrations), j’ai senti ma poitrine se serrer et separalyser, les larves qu’il apportait m’ôtaient toute respiration.J’aurai dû me lever et aller me coucher dans une autre chambre,mais je ne voulais rien laisser paraitre. J’ai imaginé un systèmepour prendre mon souffle. J’ai déroulé à partir du sommet demon crâne une spirale dans le sens inverse des aiguilles d’unemontre, et je l’ai montée très haut dans le ciel passant entre lesétoiles, derrière la lune, le soleil, la déployant jusqu’à la planèteSirius. Et là j’ai pris la couleur spirituelle violette que j’ai faitredescendre à l’intérieur de ma spirale jusqu’à mes poumons,dans le sens des aiguilles d’une montre, puisque c’est le sens oùl’énergie descend. Je me suis abreuvée à cette source toute lanuit. (J’avais lu que la planète Sirius gardait le feu violet).

Le lendemain j’ai quand même demandé à mon mari d’allercoucher ailleurs. Il considéra que c’était à moi de partir, maisj’alléguai que cette chambre était chargée de vibrationsspirituelles, et que je devais rester là seule jusqu’à dimanchesoir.

Une nuit après avoir lu les livres du Maitre, je les mis sousmon lit, et m’endormis. Lorsque celui-ci vint vers 2H du matin

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pour m’enseigner, ses vibrations plus celles des livres étaient sifortes que j’en reçu une décharge électrique d’une grandeintensité. Je n’en compris pas immédiatement l’origine et subitce feu, pensant que ma dernière heure était venue. L’instantd’après j’enlevais de ma chambre tout ce qui était vibratoirecomme des cristaux, des images saintes et tous les livresspirituels.

A ce propos je vais citer deux faits.Un magnétiseur me raconta l’histoire suivante. Une personne

dévote de Bouddha, caressa la tête d’une énorme statue de celui-ci dans un temple, et reçue des vibrations si fortes qu’elle endevint folle, et finit sa vie dans un hôpital psychiatrique. J’ai luaussi dans l’ancien testament qu’un prêtre perdit l’équilibre ettoucha l’Arche d’Alliance. Il mourrut immédiatement. Jesuppose que l’émanation vibratoire était de toute puissance,mais ça on ne le dit pas, il faut savoir lire ce qui se cache derrièreles mots, seuls les initiés peuvent décrypter. Moi même depuisj’ai reçu fortes vibrations électriques toujours pour desinitiations, mais j’ai réussi à récupérer mes facultés avec letemps.

L’autre fait concerne les livres. J’avais mis dans ma chambreface à mon lit des étagères où j’avais entassé les livres spirituels.Je ne pu dormir de la nuit, je sentais une vibration amplifiéederrière ma tête, correspondant au corps spirituel partant de lapinéale. Le lendemain je mis à la place mes livres intellectuelsconcernant la diététique et les soins du corps. La vibration se fitdifférente et se plaça à l’avant de la tête, au niveau del’hypophyse.

Je recevais des clients en magnétisme dans la semaine.J’avais aménagé une pièce à cet effet. Mon Maitre était assis àcôté de moi et lisait. Je lui disais : « Si tu continues toujoursd’apprendre tu seras plus avançé que moi. Il me dit :

— Non, nous sommes pareil à présent ».Un après-midi où je me reposais dans la chambre, je lui dis

que j’aimerais le voir. Après un certain temps je sentis un rai de

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lumière sortir du 3° oeil et toucher la poignée de bronze d’unecommode, je vis son buste se profiler dessus. Oh ! ce n’était pasparfait, mais suffisant.

Il essaya aussi de me jouer un morceau de musique, mais jen’entendis pas de son, je vis simplement battre la mesure, mesouvertures à d’autres dimensions commençaient juste àfonctionner.

Je demandai à mon fils de me prendre en photo, car je mesentais adombrée par mon Maitre, et je voulais percevoir sonvisage sur le mien ; mais au tirage je ne vis rien et je ne pu créerce miracle.

La journée, j’essayais de retrouver d’autres vies passées, enme mettant en état de relaxation avec cassettes enregistrées àpartir de livres. Mon Maitre me dit : « va à l’essentiel ».J’abandonnai cette recherche.

Jean 6.27 : « Travaillez non pas pour la nourriture périssable,mais pour celle qui demeure dans la vie éternelle »

Qu’est-ce que l’essentiel ? C’est chercher le Royaume deDieu, les valeurs qui nous donneront la vie éternelle, le salut denotre âme, c’est développer les qualités et vertus et pratiquerl’amour de Dieu et du prochain, et le pardon. C’est donctransformer toute sa vie, faire grandir sa conscience, engravissant tous les escaliers jusqu’au sommet de la montagne deDieu. Ces escaliers sont représentés dans le corps de l’hommepar l’ouverture des 7 chakras, allant de la base au sommet de latête, et 2 chakras au-dessus qu’on pourrait appeler l’âme etl’esprit de Dieu, c’est aussi dans la Bible l’échelle de Jacob oùles anges montent et descendent. Le dernier échelon ouvre laporte du Royaume de Dieu, ou la pleine connaissance de Dieu etses pleins pouvoirs.

Luc 13.20 : « A quoi comparer le royaume de Dieu? Ilressemble au levain qu’une femme a enfoui dans trois mesures

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de farine jusqu’à ce que toute la pâte ait levée. »

Je repris mes livres pour travailler avec lui, j’avais tellementde questions à poser !

Comme il faisait beau cette semaine avant Pâques, j’allaissouvent au soleil sur les marches d’escalier pour me vitaliser, lelivre du Maitre à la main. J’apprenais ses pensées, sa vie et lamienne passées. Je tirais des fils entre ma dernière incarnation etles 30 premières années de ma vie, il y avait continuité, la mêmediscipline imposée, même recherche de perfection et de maitrisedes évènements.

Et puis dans cette vie là venaient se superposer après bien dessouffrances vêcues avec le 1er mari, la douceur et l’amour avecles enfants, la famille, et toutes les personnes que j’étaisamenées à côtoyer.

Mon Maitre me fit faire un rituel initiatique ancien trèsparticulier que je garderai secret.

J’avais écrit à l’école Arcane à Genève les phénomènes queje vivais, voulant me prémunir contre les illusions du plan astral.Je reçu une lettre quelques jours plus tard avec photocopies detextes de livre expliquant la différence entre l’astralisme et lavéritable initiation. Je compris que je vivais bien une initiation,et que je devais la laisser se dérouler.

Le vendredi Saint j’assistais à une projection de film sur lavie de Jésus avec une amie, puis le soir je vêcue ma grandeinitiation. C’était la pleine lune. Etant affiliée à l’écoleésotérique Arcane, j’avais un rituel à faire. Lorsqu’il futterminé, mon Maitre me fit lire une page dans un livre : ledictionnaire des symboles. L’écrit s’adressait à Marie et luidemandait d’ouvrir la porte du coeur pour aller au Christ. Lesdifférents noms de cette porte étaient d’une magnifique beauté,c’était de la musique céleste. Je n’ai jamais retrouvé cette pagedans ce livre. Les Maitres jouent ainsi avec les écrits pour nousdonner ce que nous avons besoin.

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Dans la nuit, mon Maitre entreprit de me faire passer destests comme à Jésus lorsqu’il était dans le désert pourl’éprouver. Une tentation déferlait sur moi, et je devais m’endésaisir. J’ai dû en avoir 7, je ne me rappelle que de 4. L’uneétait sur la nourriture. Comme je ne suis pas gourmande et quej’aime manger très simplement et naturel en peu de temps, j’eusvite fait de m’en sortir. Une autre était sur l’attachement àl’argent, je compris très vite où il voulait en venir, et démolisson système d’attaque.

Les 2 autres furent difficiles. Une correspondait aucouple ; je trouvais normal de continuer à vivre avec lui enfamille, mais il fallait que je m’en sépare pour rencontrer entoute liberté des personnes plus avançées que moi sur le sentier,et retrouver mon individualité, étant sous sa coupe dominatriceje ne pouvais exprimer mon potentiel. Cela s’est avéré exact parla suite, car tandis que mon évolution prenait une grandeampleur, je le trouvais aussi coinçé dans ses idées.

Mathieu 10.34 : Ce n’est pas la paix que je suis venueapporter, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer le fils de sonpère, la fille de sa mère, la belle- fille de sa belle-mère. On aurapour ennemis les gens de sa maison.

La dernière portait sur l’humilité. Je voulais que ma famillesache que je passais une initiation. J’ai mis longtemps à m’endéfaire. C’était si naturel pour moi de faire participer mesparents à ma joie ! Mais non, tout devait se passer dans le secret,cela fait partie du plan caché. Lorsque j’avais trouvé la bonnesolution la scène se défaisait.

Puis mon Maitre me fit passer une partie des annalesakashiques relatant le karma que j’avais contracté avec monmari actuel, et je compris comment je l’avais réparé.

J’ai démanagé très souvent pendant mon 2ème mariage, tousles 5 ans environ et quelquefois plus rapproché. C’était moi quile demandais. Je remettais toutes les tapisseries et les peintures

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en état, ainsi que le jardin. A chaque déménagement je medébarrasssais d’un peu tout l’inutile que mon mari gardait, et ily avait un sous-sol rempli de meubles de famille abimés, dedivers matériaux pour bricolage éventuel, de matériel delaboratoire périmé mais pouvant être vendu pour décoration, etde livres et revues début du siècle. A la réfection de la dernièremaison, je pleurais en faisant mes tapisseries, et en triantjusqu’au dernier clou rouillé de l’atelier, mais je savais que jedevais le faire. Lorsque tout fut fini, un petit film est passédevant mes yeux la nuit. C’était aux alentours des années 1200au Pays Bas. J’étais la servante de mon mari actuel qui, lui, étaitparti en guerre. Pendant son absence je n’avais pas entretenu lamaison et le jardin, je jaquassais avec sa mère qui est aussi samère aujourd’hui. Lorsqu’il rentra et vit les faits, la colère luimonta à la tête, sans rien dire il entra dans la maison, mit sacagoule de bourreau et prit un grand fouet. Je tremblai d’effroi.Je reçu un châtiment corporel qui a dû briser mes jambes etpeut-être pire, mais le film s’est arrêté là, évitant la scèned’horreur. Ainsi j’équilibrais cette vie là, mettant de l’ordre dansses affaires personnelles, comme je l’ai fait dans son entrepriseau niveau des papiers. Mon karma négatif était terminé avec lui,je pouvais le quitter à condition de partir en bon entendement,sans trop faire de dégâts ; mais il y a toujours de la casse enbrisant une vie de couple bien huilée.

La nuit du samedi était radieuse. Je passai cette nuit là lafenêtre entr’ouverte, les rideaux tirés, une étoile énorme seprofilait face à moi. Je la regardais avec intensité : « C’est tonétoile » Quel bonheur ! Ce long cheminement de transformationintérieure, toute cette phase de destruction de l’être pour renaitrecomme un enfant dit Jésus. Je savourais ma récompense,croyant à un aboutissement final. Comme je me trompais, ilrestait du chemin entre le coeur et la couronne !

Je dis : « C’est notre nuit de noce ». Je me vis allongée sur unlit, revêtue d’une robe de mariée d’organdie blanche, mais je melevai d’un bond, et tenant un flambeau dans chaque main, je

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courus sur le sommet de la colline comme un marathonien.Cette image est très parlante ; les épousailles ne sont qu’un pointde départ, une porte, la vie nouvelle se forme après. Mesarmoieries que j’ai créées par la suite, représentant deux lionsdebout se regardant et tenant chacun un côté d’une couronne,ont la même signification que ces deux flambeaux, les deuxpôles masculin et féminin, le yin et le yang, l’équilibre.

Mon Maitre me dit d’écouter la K7 du chant sacré « Gloria »de Vivaldi sans interruption. Je suivais les intonations du chantavec intensité. J’étais ce chant. Mon mental se tut, moi quin’arrêtais pas de poser des questions, le vide total s’installa.J’avais atteint le sommet spirituel de mon être. Mon intellectpartit du même coup, d’une coupure nette et franche. Lorsque lemantram du Gloria eut produit son effet, il magnétisa le radio-cassette qui s’avéra irréparable. Après un grand temps jem’endormis.

J’avais invité tous mes enfants le jour de Pâques, et je restaiscouchée jusqu’à 10h le matin. J’attendais que mon Maitrem’ouvre la porte de la liberté.

Il fit défiler une scène devant mes yeux. Une personne sebalançait debout sur une planche de plus en plus haut, puis elleprit tellement d’élan qu’elle réussit à sauter sur la barre quisoutenait les cordes de la balançoire. Là haut perchée, elle devaitsauter dans le feu qui se trouvait en bas. Ce qu’elle fit ; puis elledevait très vite casser les montants de la balançoire avec unemasse pour que celle-ci ne l’engloutisse pas.

Quel en était la signification? Un moyen a été donné demonter très haut dans la spiritualité, à force de travail acharnépour découvrir notre Unité Divine. Mais cette élévation ne peutêtre maintenue perpétuellement, il faut redescendre dans le feudu quotidien et casser cet appareillage qui a conduit àl’initiation. Autrement dit il fallait que je revienne dans lasociété pour y retrouver ma place, les hautes cimes spirituellesnous isolant de l’humanité.

Jean 17.18 - Comme tu m’as envoyé dans le monde, moiaussi je les envoie dans le monde.

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Puis il fit défiler devant mes yeux des extraits de scènes oùnous vivions ensemble mari et femme, nous nous disputions etmoi je courais au lac prendre une barque pour fuir. Une autrefois au cours d’une soirée dansante, où je portais une robeblanche à crinoline, il me bascula sur ses genoux pourm’embrasser.

Les mêmes personnages qui se sont unis se retrouvent doncaux cours des différentes vies jusqu’à ce que leur amourdevienne parfait.

Dans ma dernière vie, V. était « Mon Bien Aimé » que j’avaisretrouvé à Londres où j’exerçais mes fonctions d’institutricenouvelle garde, et que j’avais suivi par affinité devenant sadisciple. Je le rejoignis en Inde et fis mes voeux monastiques depauvreté, chasteté et obéissance. Dès mon arrivée il me laissa unmois dans un monastère de femmes où j’étais toujours enméditation avec la Sainte Mère des heures durant. J’apprisl’intériorisation profonde, les mantras répétés, la déférenceenvers les autres. Seule occidentale, présentée par le successeurde R. mon protecteur, j’étais regardée curieusement puisacceptée.

Il me fit connaitre l’Inde profonde avec des amiesoccidentales qui étaient venues me rejoindre, pour m’imprégnerde l’esprit particulier de ses habitants.

Il me demanda d’ouvrir une école basée sur la créativitéinnée des enfants tenant compte de leur religion.

Mon Maitre n’était pas tendre avec moi, voulant m’amener àson point de vue védantiste, et j’argumentais beaucoup, nosdiscussions étaient vives. Il m’envoya plus d’une fois dans machambre pour me calmer jusqu’à ce que j’ai compris. J’aitoujours cet esprit aujourd’hui d’insoumission, voulant garderma liberté de pensées, n’acceptant d’autres idées qu’après lesavoir jugé dans ma haute conscience.

J’ai donné des conférences en Inde, aux Etats Unis où j’étaisallée avec lui prêcher les Védantas.

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Comme journaliste, j’envoyais régulièrement des articles auxjournaux de Londres, critiquant la politique menée en Inde.J’écrivais aussi des livres pour enfants qui permettaient d’avoirde l’argent pour l’école.

J’étais très révolutionnaire dans mes idées, prenant partiepour l’Inde je faisais brûler tous les produits fabriqués enAngleterre. Je conservais le Christianisme, lisant même la bibleaux moines à Noël.

Lorsque V. sentit que sa fin était proche, il me transmis lepouvoir de la lignée, que je transmis à mon tour à S.A. vers lafin de ma vie. Je faisais partie de la chaine. Tous les ans SoeurNivédita (c’était moi) est révérée dans les centres R.

Dans cette vie-ci j’avais choisi le christianisme pour point dedépart, mais je l’ai élargi par toutes mes recherches, et mesconnaissances actuelles ont englobé les Védantas qui nem’étaient pas étrangers. Je ne peux m’en tenir à une seule église,je cherche vers l’universalité car l’esprit est UN, le Christuniversel, le fondement de toute chose.

Toujours plus haut pour la gloire de l’UN.

J’étais toujours couchée, et j’attendais que mon Maitrem’ouvre la Porte. Rien ne se passait, et mes enfants attendaientque je prépare le repas, mais j’avais confiance, l’expériencedevait aboutir, ce jour de Pâques était la résurrection et la fin demon jeûne, j’avais perdu 5 kgs et n’avais eu aucune faim.

Il me demanda de positionner mon pendule en nacre blanchesur chacun de mes chakras du haut jusqu’en bas, puis il me dit :« Alors tu l’ouvres cette porte? » La porte pour moi était celledu Samsara des Bouddhistes, un cercle et des barreaux àl’intérieur, la même que mon portail d’entrée. Je visualisais cetteporte et la poussais. J’étais libre !

« Tu ne dois pas te séparer, dans les plus humbles tâches tudois être Dieu. Prends conscience de la force qui est en toi, reste

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centrée dans le coeur et la couronne. » dit le Maitre.

J’ai noté cette phrase sur mon carnet, je vous la redonneaujourd’hui intacte. Malgré les aléas que j’ai vêcu depuis, je laretrouve pleine de fraicheur de force et de vérité, et je la fais ànouveau mienne jusqu’à la fin de ma vie.

Je me levai, fis ma toilette, revêtis de beaux habits, enfin lesplus étroits, c’était la fin de mon initiation du coeur. Je préparaile repas de Pâques traditionnel avec gigot et haricots verts, bonvin.

Je mangeai avec grand appétit et bu du vin. La table étaitjoyeuse car j’avais mes 4 enfants. Je pris part à la conversationgénérale et parlai un peu de mon expérience dans les grandeslignes.

Je fis une promenade l’après-midi avec mon mari et mon fils,j’étais faible, je me reposais sur son bras. Je voyais devant mesyeux mon Maitre qui me portait dans ses bras, mais sur le planterrestre, il ne pouvait rien faire.

Les jours qui suivirent je continuais dêtre en grandeconversation la journée avec mon Maitre, toujours sur desquestions spirituelles, le matériel est laissé au bon entendementdu disciple, sauf une fois où il m’a dit de faire réparer la serrurede mon portail lorsque j’étais en jeûne. Mon coeur battait encoretrès vite surtout la nuit, cela a bien duré un an.

Un matin après une grande discussion avec V., je ressentis laplénitude de la vie -ici et maintenant- dans chaque acte, chaquepensée, chaque émotion, chaque sens, puis vers 11H j’ai crié : jesuis libre, je suis libérée, qu’ai-je besoin de chercher, j’ai tout enmoi, je suis le tout, je suis unifiée, ma mission est où je suis, àchaque instant.

Mon Maitre resta une semaine avec moi, puis il partit sansme prévenir, ses paroles s’éloignaient de moi jusqu’à devenirinaudibles. J’en eu du chagrin comme une veuve, complètementdésorientée, un an après j’en portais encore les traces. J’écoutaissouvent la cassette du Gloria qui me remettait dans sa mémoire,

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et je continuais mes lectures ésotériques sur ses livres deconférences et sur les livres de A.

Bailey, mon Maitre m’a ouvert le chakra du coeur et faitdécouvrir l’amour universel. C’était pour moi unanéantissement dans le Divin. Je me perdais dans cetteuniversalité, emportée, englobée. L’humain essaie de reproduirecet amour dans la matière par l’acte sexuel en recherchantl’orgasme, dans ces moments là il est en communion avec leDivin, c’est un amour transcendé. J’eus la joie une fois dans mavie de le vivre avec un partenaire, ce fut fulgurant, et jem’écriai : « maintenant je sais ce qu’est Dieu » bien sûr cen’était qu’une étincelle de Dieu. Si l’humain ne recherche que lachair, le plaisir érotique, il est dans un règne inférieur, plus ils’élève dans la spiritualité, plus il monte dans l’Amour Divinplus celui-ci est purifié, subtil, harmonieux.

Le plus grand amour ne relève pas de la chair, il se suffit àlui-même, complètement orienté vers l’âme universelle qui estpur amour inconditionnel dans le subjectif et dans l’action. Cetamour ne demande rien, c’est un débordement de tendresse, deservice à l’autre d’un mouvement naturel, sans attendre deretour.

L’âme devient si fine qu’elle n’agit plus par devoir mais parnature. C’est la Divinité de l’âme.

Après l’initiation de l’amour sur le chakra du coeur, ou laplume rose, rouge rubis, aucun retour en arrière n’est possible.Le coeur devient de l’or pur et s’écoule continuellement vers lesautres. Mais pour y arriver il faut passer par la vallée des larmes,les eaux amères, et boire la lie jusqu’au fond. C’est le nettoyagede nos quatre corps inférieurs : le physique, l’émotionnel, lemental, l’éthérique et le développement de notre corps spirituel.Après seulement l’aura deviendra transparente comme ducristal.

Nettoyer nos corps c’est enlever le négatif que nous y avonsmis ou que d’autres y ont mis. Tous nos corps doivent êtrenourris avec une nourriture qui leur est propre.

Celle de notre corps physique est bien sûr substancielle,

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simple, légère, de bonne qualité et en petite quantité ; aussi soinsdu corps, massage, détente, sport, yoga.

Celle de notre émotionnel est en rapport avec l’art, la poésie,la musique, la nature, la pratique de l’amour, le don, l’harmonie,c’est l’expression de l’âme.

Celle de notre mental est l’étude, la mémorisation, laréflexion, la méditation.

Celle de notre corps éthérique est la recharge en vitalité dansdes lieux vibratoires telluriques, en montagne, mer, forêt de pinssurtout, à la maison en huiles essentielles, fontaine d’eau.

Celle du spirituel est la recherche du Divin.Tous ces corps sont imbriqués les uns dans les autres,

travaillent en inter-action et inter-dépendance. L’équilibre etl’harmonie consistent à les assujétir, à les dompter mais pas à lesviolenter. Tout doit être fait dans le juste milieu pour ne pastomber dans la paresse ni dans l’extrême rigueur.

Matthieu 15.19 - « C’est du coeur en effet que procèdentmauvais desseins, meurtres, adultères, débauches, vols, fauxtémoignages, calomnies ; et c’est tout cela qui rend impur, alorsque manger avec des mains non lavées ne souille pas. »

Je relève dans mon carnet spirituel un hymne à l’amour quej’avais écrit à ce moment là.

— L’Amour unifi, c’est le divin révélé, c’est la prière elle-même. L’Amour qu’est-ce donc? Comment l’as-tu découvert toiqui depuis ton enfance et de vie en vie ne t’étais entourée que debarricades et d’oeillères, d’interdits, de religions dogmatiques,d’expressions prêchées et vêcues par ta famille, tes proches, lamoralité qui t’était imposée.

Comment tout à coup te singularises-tu en laissant toutchoir ? Quelle magie as-tu pratiquée? Quel esprit s’est introduiten toi ? Sur quel lit il t’a couché? Comment il t’a ensorcelé? Dequel feu il t’a consumé? Par quelle partie de ton corps il t’aenvahie? A-t il fait une simple visite ? T-a-t’il laissé tomber?

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Est-il revenu? S’est-il mis à tes pieds? T-a-t’il assujéti ? Versquelle sphère il t’a transportée? Connais-tu le 7° ciel ? As-tul’impression de naviguer ou d’être attachée ? As-tu de ladouleur, de la joie? As-tu connu le bonheur? L’as-tu conservéen toi ? De quelle sorte est le sang qui coule dans tes veines?Est-il chaud ou glacé? Frémis-tu encore sous sa caresse? Où estton esprit, le loges-tu à l’intérieur ou à l’extérieur de ton corps?Et ton Ame où crois-tu qu’elle soit ? Et ton coeur à qui est-il ?Mais que fais-tu sur terre? Quel est ton devenir ? Commentpenses-tu l’exprimer? Y aura-t-il un après?

Que de questions, vous qui cherchez ! Mais que cherchezvous donc que vous n’ayez déjà ! Tout est en vous. Aplanissezle chemin, brûlez vos barrières, ôtez vos oeillères, vous n’êtesqu’une forteresse et vous vous défendez contre celui que vousappelez votre ennemi. Laissez vous tuer par lui, il ne fait quetuer votre laideur, ombre de vous-même, ce côté négatif quivous harcèle sans cesse.

Ah, mais laissez-vous donc aller ! Laissez-vous donccoucher dans cette mort, celle qui nivelle tout, celle qui vousmet à nu. Que craignez-vous donc qu’elle vous fit ? Qu’ellearrache vos parures qui camoufle votre gouffre? Qu’elle tranchede son glaive vos maisons, vos animaux domestiques, votrefemme ou votre mari, vos enfants, vos amis, votre travail, vosloisirs, vos passions, tout ce que vous avez acquit dites-vous à laforce du poignet par une vie bien ordonnée, organisée, bienremplie.

Ah ! Que ne vous laissiez-vous aller dans la mort qui aplanittout, les joies comme les souffrances, les justes comme lesmauvais, les sages comme les fous. Elle nous met tous au mêmerang sans distinction aucune. Car qu’est-ce que la mort sinon lavie? La vie UNE qui déferle comme un torrent, qui vousemporte dans le vent, dans les nuages, qui vous brûle au chaudsoleil, qui vous glace dans ses neiges, qui vous lave dans la mer,qui joue dans les vagues.

Ah qu’est-ce que la vie sinon l’amour ! Celui qui déferle survous sans vous prévenir, qui vous bouscule, qui vous bascule,

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succombez à l’Amour, vivez-le passionnément avec votre coeur,stoppez le mental. Soyez le fétus de paille. Jouez avec les quatreéléments, immergez vous dans l’eau, bondissez dans l’air,brûlez dans le feu et revenez sur terre consumé dans l’Amour !

Que reste-t’il de vous, de cette personnalité que vous choyez,dorlottez, mettez en valeur, dans laquelle vous vous complaisez,mais qui vous rend duel ? Rien, vous avez tout brûlé, toutsacrifié à la mort la vie l’Amour. Vous êtes devenu Divin, c’està dire libéré, vous avez ouvert la porte et franchit le sentier.

Vous êtes tout, mais vous n’êtes rien. Vous êtes le zéro etl’infini. Le cercle s’est refermé, vous n’avez ni commencementni fin, vous êtes l’entier, vous êtes Dieu.

C’est le « Je Suis » de toutes les religions.

Je Suis l’Amour.L’Amour ne se plie pas, il se donne.L’Amour est mouvant, il ondule, il est rythmé.L’Amour n’est pas l’effort, n’est pas structuré.L’Amour ne tire pas de plan.Il se laisse tirer au gré de l’envie.

V. disait :Si vous pensez que vous êtes libre, libre vous êtes dès cet

instant.Si vous pensez que vous êtes enchainés, enchainez vous

serez.

De cet amour particulier je m’ouvrais à l’amour universel. Jesentais cette fibre ténue qui me reliait à chacun de mes frèreshumains, j’englobais toute la création, tous les mondes, jeremerciais, remerciais sans cesse le créateur et mon Maitre ettous ceux qui m’avaient donné leur tendresse, leur présence.

L’Amour doit être vêcu dans le corps et dans l’Esprit, c’estun don total à tout ce qui vit. C’est à cette lumière là qu’il fautvivre en permanence pour ne pas créer de dualité. C’est celaenlever ses limites, c’est nous mêmes qui les enlevons comme

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c’est nous mêmes qui les mettons.Toute situation, même la guerre, le mal, est Dieu dans sa

partie négative, parce que mal orientée vers l’amour vers lalumière, c’est la même énergie originale que le bien, c’est ladualité avant l’unification. C’est la même situation qu’un êtredépressif qui se bat entre deux opposés, il choisit tantôt l’untantôt l’autre avant de voir clair, il faut que le noir se lavejusqu’à la pureté, il sera alors uni.

Le royaume de Dieu est ouvert à celui qui a un coeurd’enfant, et qui chante sa joie sans être duel, faire confiance,tenir ferme la foi inébranlable sans doute, aller à l’essentiel,faire les choses simplement.

Matthieu 7.12 : Tout ce que vous voulez que les hommesfassent pour vous, faites le donc vous-même pour eux, voilà cequ’enseignent la loi et les prophètes.

Se dévêtir vêtement par vêtement, jusqu’à la mort du petitégo personnel cloué sur la croix des croyances humaines, pournaitre à la vie spirituelle comme un petit enfant. C’est larésurrection des morts symboliquement.

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CHAPITRE 5LA RECHERCHE DE SOI

Je continuais de vivre dans une conscience élargie bienbloquée au plus haut niveau spirituel. J’étais sur mon triangle 6°7° 8° chakra ou supra conscience christique.

Qu’allais-je faire à présent de ma vie? Je ne pouvaiscontinuer comme avant. La cassure était faite, les vieuxvêtements étaient ôtés j’avais retrouvé mon innocence d’enfant,ma robe blanche.

Je m’aménageai une chambre dans un grenier largementéclairé qui avait servi de salle de jeux aux enfants. J’étais chezmoi isolée au plus près du ciel. Je refaisais toute ma vie avec denouvelles données.

Dans cette vue au plus haut sommet de la montagne,l’intuition ne trompe pas. Il fallait me séparer de mon mari, unmur infranchissable d’incompréhension s’était installée. Je nepouvais faire de retour en arrière. J’analysais tout avec unegrande lucidité. La spiritualité va de l’avant, elle ne peut pass’arrêter pour attendre un compagnon récalcitrant. J’en parlaisavec emphase à mes enfants qui en étaient tous bouleversés,mais n’avaient pas d’arguments valables pour me retenir.

L’initiation m’avait débloqué le chakra de la gorge, moi quiétait timide, humble, parlais peu, poussée par ce feu rédempteur,je n’avais aucune peur de confronter mes opinions avec lafamille. Cependant j’hésitais encore, je voyais le mal que j’allaisfaire à cet homme qui suivait son rythme de vie. C’est moi quigravissait très vite le sentier de haute montagne.

Je fis une mise au point avec lui, et lui dit que j’avais toujourscherché à lui faire plaisir en prenant mes loisirs avec lui, maisque maintenant je voulais bien vivre ce que Je Suis.

Il m’allégua que « je l’avais trompé sur la marchandise »voulant dire que je paraissais autre que je n’étais. Je ne pouvaispas lui dire que j’avais trouvé mon identité profonde de fille de

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Dieu, ma vie ne pouvait qu’être orientée vers le service, et quej’attendais un signe pour agir, ne sachant quelle directionprendre. Je me décidai à rompre lorsque je compris par sespropos, bien qu’il le nia, qu’il avait d’autres regards sur lesfemmes.

J’avertis toute la famille qui me pris pour une folle, etj’entamais une procédure de divorce à l’amiable. Je partais pourune noble cause, sans penser à l’argent ou au travail que jedevrais faire, n’étant plus dans la vie active depuis 10 ans.

Luc 14.33 : « Quiconque d’entre vous ne renonce pas à tousses biens ne peut-être mon disciple »

Il y a dans la vie de grands moments où l’esprit divin talonnela personnalité, de telle sorte qu’il n’y a rien d’autre à faire qued’obéir et d’avancer. Je suppose qu’à ce moment là il doit yavoir dans le thème astrologique quelques planètes fortes quipoussent à franchir une grande marche d’existance.

Luc 10.41 : Marie assise aux pieds du Seigneur est attentiveà sa parole. Marthe dit : « Seigneur, dis-lui donc de m’aider. -Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup dechoses alors qu’une seule est nécessaire. Marie a choisi lameilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »

Je pu disposer de la moitié des biens de la communauté. LeCosmic avait bien garni mon berceau puisque mon mari venaitde vendre une grande partie de son entreprise.

Je m’achetai un appartement avec un petit terrain dans lamême ville, et je pris ma dernière fille avec moi, les autresenfants étant partis de la maison. Je la meublai avec de vieuxmeubles que je remis en état, et d’autres achetés d’occasion.

Je conservai pour mon mari de l’affection et une grandereconnaissance, je l’invitai tous les dimanches et je continuai derepasser son linge. Je voulais que la séparation se fassedoucement pour ne pas le blesser davantage. Dans le partage dulinge je lui laissai le plus beau.

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Deux mois après la séparation, il avait trouvé une autrefemme, et ils se mirent très vite en ménage. J’en éprouvais ungrand soulagement.

Lorsque la force de l’épreuve fut passée, je me trouvais trèsaffaiblie, en grand stress moral et physique. Je pris des boites devitamines et de sérum de quinton, mais je n’avais plus demoteur. J’étais certaine que je trouverai le travail quicorrespondait à mes aspirations, me permettant de vivre et deservir, car je n’avais que deux ans de pension alimentaire.

J’avais tout un champ de peurs que je devais surmonter,comme prendre la voiture pour de longs parcours, sortir seule,tout assumer. Bien que ma fille soit à la maison, elle y resta deuxans encore, je ressentais une grande solitude. Je n’avais jamaisvêcu cet état m’étant mariée très jeune.

Je repris mes livres de naturopathie pour terminer mondiplôme. Mais quelles difficultés pour apprendre, mon intellectne retenait plus, j’étais bloquée sur ma haute montagne.

Prévoyant que j’aurai à me servir d’ordinateur pour moi-même et un futur travail, je pris des cours de bureautiquependant 4 semaines. Je ne comprenais rien, je n’arrivais mêmepas à accrocher les phrases de notre enseignant. Mon fils me fitacheter un ordinateur et je m’exerçai.

Je fis aussi un stage de création d’entreprise, pensant peut-être ouvrir une boutique. La compréhension était plus facile, carje m’appuyais sur du déjà connu, et le temps avait passé. Je nepouvais concevoir de retourner dans la vie active avec un travailde bureau, je ne voulais plus être enchainée à quoi que ce soit.J’attendais avec confiance l’étincelle, mais rien ne vint. J’avaisun ami qui me pressait de reprendre un magasin diététique où iltravaillerait avec moi, mais je sentais qu’il était surtout intéressépar l’argent, car ses propositions de faire des produits naturelssans connaissance de biologie me paraissaient très louches.Etant étranger et faisant vivre une famille avec peu, il cherchaitplutôt à raccoler quelqu’un ; mais j’avoue qu’il avait une grandeénergie et était capable de développer une affaire si une autre

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personne tenait les comptes. Je mettais en doute sa puretéd’intention, ne voulant pas salir mon manteau blanc enm’abandonnant à ses méthodes de vente sur le dos de clients.

Lorsqu’on est devenu la blanche colombe, tout ce que l’onfait doit être parfait et pure d’intention, car l’on est réellementDieu en action. On ne peut laisser aucune faille au démon pourrentrer à l’intérieur de vous, et il vous assaille souvent par ruse,déguisé sous les traits d’un ami qui vous veut du bien, la famillequi veut vous protéger et vous reprend dans ses façons de penseret de vivre, la société sursaturée de désirs et d’émotions. Il fautêtre perpétuellement vigilant et discerner le bien du mal. Un amiqui était passé par l’initiation me disait qu’il ne pouvait plusprendre la place d’un autre qui attendait avant lui dans leparking, sous peine de sanction immédiate, c’est la justiceimmanente.

Matthieu 10.16 : Voici que je vous envoie comme des brebisau milieu des loups. Montrez- vous rusés comme des serpents etinnocents comme des colombes.

J’assistais à des conférences spirituelles chez lesRosicruciens Amorc. Leur langage était le mien. Je trouvais uneéquipe très dynamique, et je m’inscrivis là. Ce grouperemplissait ma solitude, je participais à toutes lesmanifestations.

Le 1er jour où j’installai mon autel, une odeur de térébinthinese répendit dans la pièce pendant une journée. Ma fille medemanda quel encens j’avais encore trouvé. J’étais dans la joie,de l’autre côté un Maitre me prenait en charge. Lesenseignements me plaisaient, j’élargissais de nouveau macompréhension.

J’appris à faire des projections mentales, à me dédoubler, àme considérer autre que rivée à un corps physique, car lepouvoir de Dieu que nous possédons tous est illimité. Il fautenlever ces barrières du mental que nous nous mettons, nousn’apprenons que le concret, la matière, Dieu n’est pas que cela,

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il est transcendant à toute sa création, mais la nuit toute sacréation se dédouble.

Je me souviens, lorsque j’étais en camping dans l’aveyron àConques, haut lieu spirituel, avoir vu le corps astral de machienne qui dormait à côté de moi au dessus d’elle. Une autrefois à la maison je n’arrivais pas à dormir. Ma fille dans lachambre à côté avait glissé rapidement dans le sommeilréparateur. Je la voyais venir vers moi me disant : « maman vientvite si tu savais comme on est bien ! »

Nous travaillions aussi la nuit en formation spirituelle avec legroupe, au-dessus des foyers de guerre, pour apporter desénergies de paix, de lumière. Nous n’appartenons à cette terreque lorsque nous sommes éveillés et rentrés dans nos corpsphysiques, la nuit nous nous promenons dans les éthers,rencontrons tout un tas de gens avec qui nous avons desaffinités, échangeons des idées, donnons des conférences (je mesuis vue en donner une sur la comparaison entre la spiritualitéchinoise et christique, lorsque j’apprenais la médecine chinoise)et nous sommes les élèves de Maitres spirituels si nous levoulons. Un matin alors que je revenais dans mon corps,j’entendis « bonne nuit », je compris que quittant la lumière jerevenais dans l’obscurité de la terre. Une autre fois, monaccompagnatrice me dit « tu n’es pas rentrée complètement, jete vois, tu diminues, diminues, c’est fait. » Notre corps delumière ne rentre jamais complètement pour certains dont je faispartie, et j’ai souvent cette sensation de vide dans ma tête, je suisobligée de l’appeler, de faire des mouvements de brossage desénergies ou de yoga.

J’eus envie de reformer un couple, avec comme l’on dit « uncherchant Dieu ». Je fondais quelques espoirs sur un hommeveuf père de 3 jeunes enfants avec qui je m’entendais très bien,mais je ne pu me déterminer à assumer toute cette famille, je lequittai au bout d’un an, d’autant plus qu’un jour en mepromenant avec lui j’eus la sensation très nette que je ne mevoyais pas vivre à ses côtés.

Toujours dans mon groupe, je rencontrais un artiste

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musicien, peintre, mais qui tenait boutique d’instruments demusique. Nous étions très attirés l’un vers l’autre, maisextrêmement différents. Un soir, alors que nous étions attablésen tête à tête, une petite voix dit en moi : « tu n’as rien à faireavec lui » et je fus envahie de grands frissons. Je rompis avec luice soir là.

Je me retrouvais de nouveau seule. Conseillée par un ami jem’inscrivis dans un ordre Templier dont il faisait parti. Jemultipliais par deux mes recherches spirituelles. J’avais là aussides réunions qui comblaient mes voeux, et je m’y fis beaucoupd’amis. Je reçu un signe de reconnaissance, les Maitres noustestent et nous récompensent. Deux jours de suite, une grossegoutte d’eau s’écoula de mon front, ce qui me surprit, c’étaitsans doute l’initiation avec l’élément eau. J’ai bien travailléavec ce groupe, j’en ai obtenu des diplômes spirituels qui ont étégravés dans mon livre de vie.

Ne travaillant pas je voyagais très souvent, l’été surtout, jefaisais du camping itinérant. J’ai visité tous les sanctuaires de laBretagne petits ou grands et les châteaux, je priais partout dansles chapelles, devant les jubilés, les statues de saints. J’allaisaussi en Dordogne sur les routes de Compostelle, àRocamadour, Bergerac, St Cirq la Popie, Conques, et j’yrencontrais des pélerins qui faisaient un bon bout de chemin àpieds. C’était très intéressant de discuter avec eux. Seule, jem’enrichissais de ces échanges.

Je faisais toutes les expériences spirituelles que je voulais lanuit. Je demandais d’aller dans un lieu et j’y allais. Un soir jedis : « je vais dans le mental spirituel ». Je me trouvais peu aprèsdans une pièce en présence d’un grand Etre qui m’acceuillit sansétonnement. Je compris que c’était le Saint des Saints de notremouvement Templier. Je lui posais beaucoup de questions,j’appris que nous travaillions avec le Maitre Jésus. Il m’emmenadans une pièce à côté, ouvrit un rideau blanc et me montra laJérusalem Céleste. Je vis toutes ces pierreries étincelantesd’éclats multicolores. Il referma très vite. Je lui demandais si jepouvais revenir. Il me dit oui, mais je devais en payer le prix.Quel en était le prix? Celui de ma Sainteté.

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Continuant dans ce domaine, je décidai d’aller dans laJérusalem Céleste, ce lieu Saint de toute la chrétienté, celle quej’avais vue n’étant qu’une petite reproduction. Je ne sais pas cequ’il se passa, je me réveillai rapportant un lingot d’or pur de100 carats, et j’étais remplie de lumière.

Je continuais d’explorer tout ce qu’il venait à monimagination. Je passai le cercle qu’on dit infranchissable autourde la terre se situant au niveau de Shamballa. Je traversai toutesles sphères et je continuais ma route. Pour moi rien n’étaitimpossible, mes corps subtils n’étaient que du cristal. Jerencontrai un Etre qui me dit de revenir et de remplir à nouveaumes corps de vie. Je rentrais dans mon corps physique, et lelendemain je m’exercais à me remplir de la vie de la terre. Jeregardais la télévision, les pensées humaines, je lisais des livresde plantes, ou de la politique, mais rien ne s’imprimait dans mescorps, mon cerveau renvoyait tout ce que j’y mettais, seul lespirituel rentrait, j’avais coupé les ponts avec le temporel.J’insistai cependant, j’arrivai à accrocher quelques phrases, et jeme remplis petit à petit. J’évitais de sortir trop haut dans lalumière pour garder mon esprit de la terre.

Toute ma vie était axée sur la spiritualité. J’allais faire uneretraite d’une semaine à la communauté de la Roche d’Or àBezançon, centre catholique dont les enseignements étaientbasés sur Theillard de Chardin. Je n’étais pas toujours en accordavec les conférenciers, mais je renouais avec ma structure debase chrétienne, et je montais à un grand sommet spirituel.

Le Père avait fait une conférence sur le thème marial, où ildécrivait les multiples essences de Marie. Au cours de la messequi suivit, au moment de la communion, j’entendis : « ce n’estpas un homme que tu auras, mais des milliers à servir ». Je necompris pas bien sûr ce que cela voulait dire sauf que je nereformerai plus de couple, et j’en étais chagrinée. A présent jesais que je tiendrai le manteau de ma mère Marie pour serviravec elle. Déjà la nuit j’apprends mon futur travail dans le plancosmique.

Deux ans après moi, mon ami M. reçu lui aussi sa grande

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initiation. Ses yeux brillaient d’une grande lumière, et sesparoles étaient de l’or qui s’écoulait, animées par son grandMaitre Tibétain. Nous avons tous plusieurs Maitres comme jel’ai déjà dit. Bien que séparés de 60 kms, nous nous voyionsfréquemment. Je reconnaissais en lui ce feu intérieur, cette forcedivine qui le transperçait. Il n’était plus sur la planète terre. Ils’était arrêté de travailler ne pouvant supporter les vibrations dumonde que réclamait son emploi. Sa femme assurait le quotidienpour la famille de 3 personnes.

Un jour il me téléphona et me dit que son Maitre luidemandait quelque chose de très spécial, il m’avait choisi pourcompléter son initiation. Je devais faire office de vestale par 3fois. Je me pliais à cette demande en connaissant parfaitement lasignification : les deux pôles masculin et féminin doivent s’unirpour former l’unité divine. C’est le retour à l’un. Cela se fit sansdésir de chair. Son Maitre parlait par sa bouche après cetteunion. Il me dit que j’avais été le Maitre de M. en Lémurie, etque je travaillais avec les cristaux. J’étais maintenantl’ouroboros, c’est le serpent qui se mord la queue représentant lecercle accomplit de l’unité avec Dieu.

Depuis la Lémurie il y en avait eu des vies ! Imaginez tout lecheminement pour se parfaire. Mais je sais aussi que j’avaisvoulu connaitre la flamme christique, clé que notre grand MaitreBien Aimé Jésus apporta à l’humanité, et je me suis réincarnéejusqu’à son total accomplissement. C’est ma dernière vie, j’en aifranchi toutes les étapes et ne désire nullement continuer car il ya toujours une suite tous les 2000 ans, mais le prix est cher àpayer, je désire être déchainée de ce corps. J’ai appris l’amourparfait, la pureté, la sagesse et bien d’autres choses, la moissonest suffisante.

J’avais été prévenue dans une vision de la vieille amitié deM. J’avais vu un coeur en bois pétrifié qui s’était soudain remisà vivre en coeur de chair.

M. me fit une démonstration de sauts, habité par l’énergie duMaitre. Accroupi, les jambes croisées, il se mit à faire des bondsd’un mètre de hauteur. Il n’avait rien d’un accrobate ne s’étant

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jamais exercé.

Il y avait plus de 10 ans que je savais intuitivement quej’aurai à parler anglais, ne sachant pas pourquoi. J’avais bienessayé seule, mais il me fallait un moteur. Je pris des cours, maisje n’entrais pas dans la conversation. C’était très difficile de m’yremettre, pourtant je répétais et écrivais les textes sur moncahier, mais j’étais encore trop sur le spirituel. Je repris descours 6 ans après, et ce n’est qu’à la 3° année que ma mémoireaccepta de fonctionner. Mon fils habitait l’étranger, j’avaisbesoin effectivement de parler la langue, et j’avais des livresspirituels très important à lire qui étaient écrits en anglais.

Pour continuer à me nettoyer le corps et à garder le contactavec mon groupe de naturopathie, j’entrepris une semaine demonodiète au jus de carottes dans les pyrénées. Notre groupeétait composé d’une dizaine de personnes. L’hébergement étaitspartiate mais propre. Nous nous levions à 6H et partionsimmédiatement sur la colline pour voir le lever du soleil et fairedes mouvements de gymnastique façon Dubonnet. De retournous faisions notre toilette. Nous apprenions la relaxation, lesmassages, la réflexologie plantaire, l’exercice des sons chantés,et la botanique par nos promenades et la reconnaissance desplantes. Nous lisions des lectures spirituelles et chacun enparlait librement à la veillée où nous avions un entrainement deprise de conscience et de transformation de soi, très bien préparépar nos enseignantes. Il nous était recommandé de parler leminimum pour nous intérioriser.

Un après midi nous nous sommes baignés entièrement nudans une retenue d’eau d’un torrent glacé à 16° pour fortifiernotre vitalité et nous nous sommes mis sous une cascade, le doscollé à la paroi rocheuse. L’eau forte et glacée qui ruisselle surnos épaules serre nos poumons, il faut pousser des cris pour s’endégager. Je le fais maintenant lorsque je rentre dans le bac d’eauglacée d’un sauna, ou que je finis ma douche par un jet froid. Ala sortie du bain, nous nous étendions au soleil pour nous

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réchauffer. Je ne suis pas restée plus de 10’dans l’eau, c’était trèstonique et complétait bien notre cure. Nous mettions enapplication tous nos cours, nous préparant à un bonenseignement.

La monodiète avait été préparée par la prise de laxatif, suiviede lavement pour nettoyer complètement l’intestin et éviter lafaim. Je fis 2 jours de jeûne total, puis me mis au jus de carottes.Le 5° jour j’avais une si grande faim que je chipais un morceaude pain de mie sec dans la cuisine. Je me sentis régénérée. Lematin même je n’avais pas voulu me lever pour aller dans lamontagne. Je me sentais faible, je me trainais pour lespromenades, quelques baies de myrtille me donnèrent unepoussée d’énergie, c’était autorisé. Je n’avais pas les vibrationsdu Maitre comme au moment de l’initiation. J’étais seule avecmoi-même, et j’accusai le coup comme les autres.

Toute personne qui jeûne, même monodiète, avec un livrespirituel en main, fait une prise de conscience de sa vie et seremet totalement en question. Deux personnes ont craqué avecgros sanglots, grands stress, revoyant sans doute les erreurs, lessouffrances, les mauvaises directions. Plus d’un a pris un autrechemin au retour. Moi j’y étais déjà engagée.

Le samedi jour de départ, nous avons eu un repas consistantcuit et léger, avec du quinoa des carottes et des courgettes. Quec’était bon ! La très grande énergie revint aussitôt, la forme étaitparfaite. Sur le chemin du retour j’achetais des pêches que je nepu manger, l’acidité me brûlait l’estomac, c’était trop tôt, ilfallait du cuit sans viande et léger pendant une bonne semaine.C’était une très belle expérience.

Il faut balayer devant sa porte avant d’entrer chez soi. Cetaphorisme a toujours été le mien. J’ai fait de la remise d’ordrepartout où je suis passée, ne gardant que le nécessaire, et surtoutl’utile, rangeant et classant chaque chose. S’il fait clair autour desoi, il fait clair en soi, si tout est ordonné à l’extérieur dans lamatière, tout est ordonné dans les idées et les sentiments, la viese trace d’elle même.

Le désir nous enchaine, on devient son esclave, il faut

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apprendre à le dominer, à le diriger, à le transcender. C’est avecces principes que j’ai fait la chasse à tout ce qui pouvait megouverner dans la matière. Je contrôlais tout. Je déterminais lanourriture qu’il me fallait et non pas celle que mes sens alertéspar quelque odeur, ou habitude réclamaient. J’avais appris quele café thé sucre et alcool étaient néfastes à la santé, je lesenlevais, mettant des tisanes. Depuis j’ai repris le thé, étant trèsamatrice, il me procure un grand plaisir de par la subtilité de sonarôme, mais j’ai supprimé le chocolat car j’en étais devenuesclave comme d’une drogue. Lorsque j’allais en Angleterreavec mon mari, dès la montée sur le bateau je buvais du thé pourla finesse de son goût, et j’en rapportais de belles boites. Je neconnais de l’Angleterre que le bon côté. De par sa professionmon mari prenait des contacts avec ses fournisseurs au salon dulaboratoire, et nous en profitions pour visiter les sitestouristiques. Nous descendions toujours dans des châteauxhôtels et recherchions particulièrement les lits à baldaquin.C’était sublime ! J’ai connu le luxe et l’opposé le minimum.

Dans l’entreprise lorsque je travaillais avec mon mari, il yavait un employé extrêmement stressé, ses tiroirs de bureauregorgeaient de médicaments. Je lui donnais beaucoup deconseils pour se détendre, respirer, sur la nourriture, je lemagnétisais environ une fois par mois, il s’en trouvait très bien.Lorsqu’il y avait des pots d’anniversaire, il ne buvait jamaisd’alcool. Nous le croyons très sobre, jusqu’au jour où nousapprimes qu’il était hospitalisé pour cure de désintoxication.Dans la soirée en regardant la télévision, il buvait jusqu’à 2 l debière et du vin rouge. Il n’en éprouvait aucune envie dans lajournée, parce qu’il forgeait son image de marque vis à vis dupersonnel. L’humain est un être conditionné, instinctif,dépendant. Je me suis appliquée à me déconditionner pourretrouver ma vraie nature d’être libre et pensant, pourm’individualiser.

Je me suis dépouillée de tout l’inutile, triant jetant pendantdes années les objets ne servant pas. Dans mon appartement jeconservais un cadre de vie harmonieux. Mon mari m’avait

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appris à créer de la beauté, et j’y étais devenue très sensible,sachant que tout ce que nos yeux regardent nous pénètre et forgenotre âme. Jésus parle de l’oeil comme d’une lampe, mais c’estaussi un miroir de son environnement, codifiant ce qu’il voit etle transmettant au cerveau. Actuellement une méthode japonaiseapprend aux bébés une reconnaissance de signes en passant trèsvite devant les yeux une succession d’images pour la formationde l’intellect dès 3 mois. L’enregistrement se fait etl’apprentissage de la lecture en sera facilité. Tous nos corpssubtils formant nos auras sont remplis d’images de tout ce quenous absorbons par nos sens.

C’est le principe de l’image subliminale, de la publicité pourfaire vendre. Les films violents qui agressent le corpsémotionnel, le perturbent et le stressent, créent de l’agitation etdérèglent le système nerveux.

En résumé, tout ce que l’on voit et entend conditionne nosagissements. Je m’émerveillais en lisant un traité de Montaigneoù il parlait d’un réveil en musique douce pour prendre contactavec la vie harmonieusement. Aujourd’hui le réveil fait du bruitet nous met directement en relation avec le monde extérieur parles informations qu’il claironne dans nos aureilles, alors que noscorps psychiques purifiés pendant la nuit -on peut le supposer-sont à peine rentrés dans notre corp physique.

La méditation zen devant un mur blanc est faite pour calmerle mental et l’émotionnel, les blanchir.

Chaque couleur, odeur, aspect, son, saveur possèdent touteune gamme de qualités allant des plus nauséabondes aux plusexquises. Recherchons ces dernières à condition qu’elles soientnaturelles pas chimiques. Dieu a créé pour nous de puresmerveilles, et l’homme doit en prendre soin et l’ordonner, et nonpas le galvauder pour en tirer profit, comme c’est le cas auniveau alimentaire déforestation et pollution.

Prions : Je t’adore Seigneur dans toute ta création.

Au moment de mon initiation, j’avais beaucoup de personnes

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qui venaient se faire soigner par magnétisme. Je recentrais tousleurs corps subtils. Ils sont tellement fluctuants ! Les énergies serepositionnant sur le corps physique redonnaient de la vitalitéaux organes et aux muscles. La médecine chinoise emploi cessystèmes énergétiques. C’est nous même qui forgeons nosmaladies selon nos pensées. Chaque conflit que nous vivonsdéstructure nos corps et les casse. Il faudrait toujours être enplein accord pensées et actions pour ne former qu’une unité.Mais alors que nos pensées progressent, évoluent, l’action dansla matière ne peut suivre, car les volitions sont rapides et lesstructures de la matière lourdes, soumises aux lois de l’espace-temps.

Une personne qui décide de faire un chemin spirituel voitconstamment sa conscience progresser, car celle-ci estexponentielle. Par contre son entourage sera toujours le même,et les situations deviendront confictuelles. Si elle vit en couple,peut-elle cheminer sans être bridée? Gardera-t-elle le mêmetravail alors que son esprit voudra refléter sa consciencenouvelle dans son oeuvre? Je connais beaucoup de femmes quin’ayant pas de métier restent avec leur mari. Les couples ne sontpas heureux car les terrains d’entente s’amenuisent et serompent, chacun vit pour soi, et personne n’y trouve sonapothéose. Je fais parti des âmes qui suivent un chemin droit etne peuvent pas louvoyer, faire semblant. J’ai supporté par deuxfois, puisque deux mariages, de me soumettre un certain temps,le temps sans doute de régulariser du karma. Puis le conflitarrivant à son paroxisme, j’ai rompu, pour garder la fidélitéenvers ma conscience, être en plein accord avec moi même.

Marc 6.4 : Jésus leur dit qu’un prophète n’est méprisé quedans sa patrie, dans sa parenté et sa maison.

Lorsque notre Divinité appelle, notre personnalité ne peutrésister. La plus grande Heure de Dieu est arrivée, il faut obéir,se détacher de l’ancien contexte et en recréer un autre à samesure. Au fur et à mesure que le disciple monte les marches de

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l’escalier menant au trône de Dieu, il laisse sur chacune d’elle« son habit » c’est à dire ce qui l’a habité à ce moment là ; il sedépouille d’un voile qui cache son moi réel. Bien sûr ce longcheminement jusqu’au retour ne se fera pas en une vie. Bien sûrau cours d’une même vie il ne se séparera pas de son entourageà chaque fois qu’il prendra un degré de consciencesupplémentaire, mais il le fera par étage.

Seuls les chemins initiatiques nous permettent de terminernos vies sur terre. Ils peuvent être pris dans le grand service àl’humanité comme Mère Thérésa et d’autres, ou parappartenance à un mouvement initiatique, ou sous la directiond’un Maitre incarné, mais il y aura toujours des tests sur l’aideà l’autre, l’amour en action, la non-séparativité. Tous lesarchétypes divins doivent être respectés : humilité, moralitévertus, liberté individuelle de pensée, dons, rapports conjugauxexprimés dans l’amour du coeur, et même sur la fin du parcourschasteté.

Matthieu 19.15 : « Il y a en effet des eunuques qui se sontrendus tels en vue du Royaume des Cieux »

Lorsque je quittai mon mari, je louai un local pour continuerle magnétisme. Mais je ne revis plus guère mes clients, juste dequoi payer mon loyer. C’est la loi d’attraction vibratoire. Lesvibrations intenses de feu, d’amour que j’avais vêcu dans mamaison attiraient inconsciemment les gens. Il fallait remonter lesvibrations spirituelles du nouveau lieu comme je l’ai décritprécédemment, y demeurer en permanence alors que je n’y étaisque pour recevoir. Je n’y restai qu’un an. Après toutdéménagement, le taux vibratoire spirituel doit être recréé.

De même lorsqu’on veut exercer un métier spécifique, il fauttravailler à ce métier un certain temps avant d’avoir uneclientèle, et rester soi-même continuellement dans ces énergiesde travail pour aimanter ce qui lui correspond, tout enfréquentant ceux qui le pratiquent.

Tout lieu de culte religieux est un champ de forcesspirituelles, car l’appel intense vers les déités font descendre les

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vibrations de ces êtres sublimes qui servent l’humanité. LaChrétienté a construit nombre d’églises, chapelles, croix,calvaires, statues de Saints, lieux bénis. Ce sont descondensateurs d’énergie, des points d’équilibre d’autant plusforts s’ils se trouvent sur un lieu tellurique. Mesurée au pendulela vibration est différente surtout s’il y a un culte ; le choeurd’une église au niveau de l’autel renvoi les vibrations reçues parle prêtre au moment de l’offertoire.

Une cliente amie venait de monter une association caritativesuite à un voeu formulé au Tibet. Elle me demanda d’en être letrésorier. J’acceptai, connaissant le système comptable pourl’avoir pratiqué. Je fis la connaissance de toute une filière degens qui s’y étaient déjà rôdé. Chacun apportait sa note plus oumoins fleurie, sa redondance, son tempérament. Même dans desassociations de ce type, beaucoup y viennent pour se faireprévaloir, la pureté d’intention n’est pas toujours à l’ordre dujour. Ce que je ne supportais pas était la flatterie qu’il fallaitexercer vis à vis des hommes de pouvoir pour l’obtention delocaux, de véhicules de transports, de subventions, pour êtreconnu. Mon amie y excellait, elle ménageait tout le monde pourarriver à ouvrir des portes et accomplir son oeuvre. Mais que desacrifices de sa personne ! Elle a appris le discernement,l’endurance, a soudé beaucoup d’âmes à sa cause, tout enconservant l’éthique du départ, ouvrant son champ d’actionsselon les opportunités. Très pieuse, elle invoque les Saintsconstamment pour la sortir des calomnies et des attaques dontelle fait l’objet. Elle a récemment consacré son association aucoeur immaculé de Marie au sein de l’église catholique.

Je me suis démise de mes fonctions lorsque l’associationprenant de l’ampleur, il fallut prendre un comptable informatiséet expérimenté. Depuis 4 ans que j’ai quitté la région parisienne,je me suis séparée de cette ouverture du don de soi-même pourune cause humanitaire. Ce n’était pas ma mission. Mon intuitionou mon Maitre intérieur me guidait irrévocablement vers laréalisation totale de Dieu.

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Je continuais de vivre à un haut niveau spirituel, nedemandant qu’à le transmettre, sans en voir l’application. Jedonnais toute ma connaissance aux personnes qui venaient mevoir pour des soins, examinant leurs problèmes, leurs ouvrantles portes de compréhension spirituelles, et je réussissais. Là estma voie. Je lisais continuellement des livres sur latransformation intérieure, surtout orientaux, me perfectionnantsans cesse. La loi d’attraction attirait l’auteur, et je passais lanuit avec lui, apprenant son langage. C’est ainsi que nous avonsde l’aide, pour mettre en pratique d’autres conceptions. Lorsqueje lisais des livres qui me semblaient dévier du sentier droit jedéclarais « ce que je lis ne m’atteint pas ». L’homme croit donctoujours avoir son libre arbitre. En réalité, il est soumis à toutessortes de littératures qu’il prend pour siennes : celles des médias,les intellectuelles, les émotionnelles, les sensationnelles, lesspirituelles. Il avale tout ce qui peut être en correspondance avecson esprit du moment, celui-ci étant toujours en évolution, s’ilest entretenu quotidiennement et rentrant dans un champ deconscience de plus en plus élevé.

Il peut aussi rétrograder et se laisser polluer et souiller par lesfilms et les littératures noirs, sexuels, violents, les musiquesdéstructurantes. C’est un engrenage. Si nous macérons toutenotre vie dans un même cadre de travail, n’assimilant que le toutvenant, nous n’agrandirons pas beaucoup notre champ deconscience. Il en faudra des vies et des vies pour s’ouvrir àd’autres dimensions.

Les orientaux appellent cela « la grande illusion ». Je necomprenais pas il y a 10 ans. En réfléchissant bien nous clônonsune partie de chaque auteur que nous intégrons. Comprenez laresponsabilité de celui-ci et le karma encouru s’il pervertit sonlecteur, empoisonne sa pensée ou donne de faux enseignements.C’est la grande loi cosmique d’en supporter les effets.

Jean 18.9 : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donné »En analysant chacune de nos pensées, nous pouvons dire : à

qui appartient-elle ? Une nuit mon Maitre me monta dans cette

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compréhension du domaine de l’illusion et me dit : « lorsque turevivras ceci, tu ne seras pas loin de faire ta transition ».

Mon travail spirituel ne me faisait pas vivre. Je voyais mesfinances diminuer tous les mois, car je vivais sur mes réservesn’ayant plus de pension alimentaire. Ma dernière fille n’habitaitplus avec moi. Je me retrouvais solitaire, et le peu de soins queje donnais ne me faisait pas vivre. Je restais très détachée decette situation comme les orientaux. J’attendais une ouverturequi ne venait pas, et les années passaient. C’est maintenant queje comprends cette parabole des vierges sages et des viergesfolles.

Matthieu 24.25 : Le royaume des cieux est comparable à dixvierges qui vont avec leurs lampes à la rencontre de l’époux. Lescinq sottes n’emportent pas d’huile.

Lorsque l’époux vient, c’est à dire l’initiation comme jel’avais vêcue, les noces de l’agneau, il faut avoir de la réserve,c’est à dire de quoi vivre jusqu’à le fin de son existence sanstravailler pour ne pas retourner dans le magma du monde. J’étaisprise à mon propre piège, ne pouvant assumer aucun travailintellectuel. Cette interprétation est la mienne, et je prétendsqu’elle est valable.

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CHAPITRE 6NOUVELLE ORIENTATION DE VIE

Je trouvais un emploi par l’ANPE, un contrat CES de 20h parsemaine d’accueil en église. Moi qui adore les églises, caressantces joyaux architecturaux, je me retrouvais dans ma plus hautespiritualité christique, baignant dans la musique sacrée deschants grégoriens qui passait en continu. Nous assumions cetemploi à trois pour couvrir toute la semaine. Le travail consistaità changer les fleurs et les nappes des autels, à préparer lesbougies-veilleuses, grattant les résidus pour en mettre denouvelles, à balayer, préparer la tenue de l’autel pour la messe,et bien sûr surveiller et répondre aux visiteurs.

Tous les jours j’étais aux pieds de la Madone, de Ste Thérèsede Lisieux et je priais avec une grande ferveur. Je priais avectout mon coeur et toute ma connaissance, sans tenir compte dedogmes et de croyances telles que les pratique l’églisecatholique ; je gardais mes convictions intimes desréincarnations successives, et j’en parlais même au bedeau quinous dirigeait lorsque l’occasion m’en fut donnée. J’aimaisdiscuter avec lui pour lui ouvrir une autre conscience, la grainegermera-t-elle ? Je me demande comment les églises chrétiennespourront rétablir la vérité. Le futur Pape fera-t-il le procès desanciens conciles ?

Les religions « des noces de l’agneau » ne doivent pas êtredétruites, mais la théologie et les dogmes révisés, avecintroduction d’ésotérisme, les fidèles sont trop ignorants.L’orient ne s’est pas laissé prendre à ce piège, bien qu’il y aiténormément de dérives dans toutes sortes de sectes.Râmakrishna et son fils spirituel Vivekananda ont apporté lavérité en développant les Védentas et l’Advaïta, et la BhagavadGuita est l’équivalent et le complément de notre Bible.

Ce travail n’était qu’une attente, la paie était maigre, jedevais construire un autre pôle, j’en étais très consciente. Je ne

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me voyais que construire une boutique, être le maitre à bord,mais c’était un fil à la patte, moi qui ne voyait que par maliberté !

Je vendis mon appartement pour libérer du capital, à perte, lemarché n’étant pas favorable. Je trouvais une location dans unappartement neuf, en campagne, tous les murs étaient blancs, ceblanc de la virginité que je chérissais. Déjà lorsque j’avais refaitmes peintures dans mes différentes maisons, je ne voyais quecette couleur pour les portes et les fenêtres. Je dus mettre dans 2greniers de mes amies tous les meubles en surplus, mon horizondiminuait, mais j’étais toujours battante.

Le nouveau Maitre qui me suivait, dont je ne connaissais pasle nom, se manifesta avec force en moi, par un canal qui vibraiten résonnance dans ma tête. Il me dit : « A ton retour (de l’Inde)tu montes un magasin champion » voulant dire un magasin où tumets tout ton art.

Je fis un voyage de 3 semaines dans l’Inde du nord et auNépal, avec mon groupe Rosicrucien. Une merveille ! Nousvisitions tous les sanctuaires, forts, châteaux, Bénarès, villeSainte sans pareille avec ses pélerins, son gange, fleuve sacré,purifiant ses fidèles, accueillant sur ses berges les crémations.

Une vie après je revenais dans mon ancien berceau, et j’ycherchais l’enchantement qui m’avait porté au faîte de ma viemonastique et glorieuse de transmission de connaissances. Jeme sentis transportée, dans le temple de Kali à Udaipur dans leRajasthan, mais l’appel du groupe coupa net mon élan vers lessommets. La terre de l’Inde est imprégnée de spiritualité. Tousles multiples Dieux représentants des qualités divines sonthonorés, priés, même s’il s’y mêle beaucoup de superstitions, lepeuple est joyeux et spirituel de naissance. Connaissant les loisdes effets du karma, ils subissent leur sort et font en sorte que lavie suivante soit plus aisée et dans une caste supérieure, malgréque Gauthama Bouddha les ait supprimées, elles persistent dansl’Hindouisme.

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Nous couchions dans des hôtels grands luxes, qui nousfaisaient oublier un instant la misère des sans toits. C’étaitnécessaire, tant l’âme compatit à la souffrance humaine sanspouvoir agir. Les dons que nous faisions de monnaie ou crayonsattiraient la convoitise, si bien qu’il était préférable de s’abstenirpour arrêter cette mendicité apprises aux bambins par leur mère.Nous nous voilions ainsi la face, ne regardant que les beautés,priant dans les temples, emmagasinant tout ce que nouspouvions de valeurs spirituelles, photographiant ce quideviendrait des souvenirs impérissables. Nous remplissions nosvalises d’artisanat local fait avec grand art, et d’un prix dérisoirepour nous.

Le sort m’avait désigné une compagne de chambre qui devinttrès vite mon amie intime. Les véritables amis se trouvent là oùest notre pôle d’intérêt. C. était célibataire, très dynamique, plusjeune que moi. Elle avait beaucoup voyagé en solitaire, raresétaient les pays qu’elle ne connaissait pas, aussi son bagage descoutumes des autochtones était-il grand, et nous en profitions.Dans l’ensemble le groupe était soudé et bien dirigé par 2accompagnatrices françaises et 1 Hindou parlant français.

Nous avons terminé le séjour par une visite dans un hasramShivananda où un jeune adepte nous fit un cours sur le yoga. Cejour là j’avais un mal de tête qui me serrait au niveau des deuxyeux. Assise au sol, jambes croisées, je portais un regard intensesur notre interlocuteur, expliquant mentalement mon problème.L’instant suivant, par sa clairvoyance et son pouvoir il dénouamon noeud. Dans le car qui nous ramena à l’hôtel je fis écrire unpetit mot de remerciement en anglais par C.

La nuit, grande fut ma surprise en recevant sa visite dans soncorps éthérique. Je ne le vis ni ne l’entendis, mais il travailla surmoi, à moins que ce soit son Maitre spirituel. Il passa en revuetous mes chakras, les ajustant ; il travailla surtout à m’ouvrir le3° oeil en poussant les os, les chairs pour faire un trou. Lorsqu’ileut fini, il fit la danse de Shiva que je perçus fort bien, etm’envoya une grande effluve d’amour. A partir de ce jour-lànous avons correspondu en anglais et je passai beaucoup de

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temps à écrire avec un dictionnaire. Chacune de ses lettres étaitemprunte d’une vibration spirituelle élevée qui me rehaussait.

Je suis allée le voir en Italie lorsqu’il vint s’y installerdéfinitivement pour vivre avec son amie et donner des cours deyoga. Je lui allouais une certaine somme d’argent pour terminerses études.

La nuit il venait me voir, me confortait toujours, s’occupantde moi pour que je maintienne ma spiritualité. Je réalisais quesous cette forme il n’y avait pas de barrière de langue, moncerveau décryptant les vibrations-lumière, et me les transmettanten bon français.

Tous les Maitres parlent ainsi à leurs disciples, il n’y a pas desons, juste impressions et paroles plus ou moins audibles selonl’éloignement dans les plans supérieurs.

Au retour de l’Inde je suis restée un mois dans un coconspirituel, complètement étrangère au monde occidental. Quelécart ! La première nuit passée dans cette terre fabuleuse, unevérité s’était imposée à mon esprit : l’orient est le complémentdisons féminin de l’occident masculin, les 2 formant unetotalité. La finesse de leurs perceptions s’oppose aupragmatisme de chez nous. Nous le retrouvons dans tous leslivres qui nous parviennent, c’est un enchantement que de sebaigner dans cet océan de sagesse. L’architecture des temples etles peintures miniatures reflètent également cette abondanceartistique finement ouvragée. Mon album photo déborde detoutes ces grâces qui m’émeuvent toujours, de même que nosbelles cathédrales et nos villes moyenâgeuses. Je les regardetoujours béatement, les faisant rentrer dans mon être pour mieuxles capter, souvenirs infinis de vies antérieures qui metransportent de joie.

Dès mon retour en France, je repris mon habitude depromenade, et j’allai cueillir les jonquilles dans les bois bordantune piste piétonnière. Comme je regardais dans les fourrés, unhomme m’aborda, me demandant quelles fleurs je cherchais. Ilm’emmena quelques mètres plus loin pour ramasser les

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dernières qui n’étaient pas trop flétries, la saison étant avancée.Je lui dit que revenant de l’Inde, je n’avais pu le faire avant.Nous discutâmes longuement de mon séjour et des religions. Ilpratiquait le Bouddhisme japonais et m’invita chez lui pour memontrer son sanctuaire et m’expliquer sa doctrine et sesmantrams. Il habitait tout à côté une petite maison avec jardin.Il fit du feu dans la cheminée et nous passâmes la soiréeensemble à discuter. Je comprenais très bien toutes les théoriesqu’il avançait pour les avoir étudiées, mais je voyais qu’iln’arrivait pas à les mettre en pratique, tant il y a de difficultés àsoumettre son action au bel esprit que l’on perçoit.

Nous devînmes amis immédiatement, ce n’était que desretrouvailles d’une vie antérieure. Les fils se tissent rapidementdans ce cas là. J’appris la nuit que nous avions formé un couplemarié, très heureux en Afrique, il y avait 5000 ans, et que nousnous occupions de plantes médicinales. Et justement dans cettevie, nous nous occupions tous les 2 de la nature. Il était trèsbranché sur ce sujet. Lorsque nous nous promenions, je luiparlais ésotérisme, il me répondait : « regarde, le chevreuil estpassé par là, il a mangé l’écorce de l’arbre, tu connais cetteplante? c’est du bouillon blanc ». Il m’apprit directement sur leterrain la botanique. Il charmait mes oreilles et comblait masolitude. Il devint mon confident.

Je cherchai un local à louer à R. pour monter une boutiqued’artisanat d’art et de livres, sans doute parce que je m’étaisimprégnée de beauté en Indes et que je voulais la retranscrire, jepensais pouvoir importer de la marchandise de ce pays, par lebiais de notre accompagnateur Hindou qui devait venir enFrance. Cette perspective me dynamisait. Je retrouvais desdésirs d’entreprendre qui m’avaient quittés depuis longtemps, jereprenais pied dans la vie avec confiance. Je fis toutes lesdémarches seule, et j’obtins une aide à la création d’entreprisede 23 000F, après avoir rempli les papiers avec projection deventes dans les 3 années à venir, je n’avais jamais fait cela. C’estbien parce que le Maitre me l’avait demandé que j’ouvris ce

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magasin, je ne fis que lui obéir.Je pris en dépôt vente un assortiment de poteries, pièces

uniques que j’emportais précieusement dans ma voiture tantelles représentaient le travail alchimique de celle qui deviendraitmon amie. Je sentais vibrer ces jarres et ces vases en grès gris-vert-bleu inspirés de dessins grecs, et j’en fis monter certainesen lampadaire. J’achetais des fontaines avec pompes aspirantes,des éoles cliquetantes. Une amie m’agrandit ses dessinsgéométriques fait au pastel, sous inspiration. Un autre ami meconfia ses peintures, et je fis tout encadré bois et métal. Je misdes dentelles crochetées par ma collègue d’église, des livres surla psychologie, la symbolique, introduisant à une prise deconscience de soi, et des cassettes détente, relaxation. Mon amiG. m’avait aidé à monter les meubles en bois, à installerl’électricité. Je baptisais ma boutique « ANANDA » oubéatitude en sanscrit, que je fis inscrire sur un panneau fondblanc en lettres bleues et or. Tout était fait parfaitement.

Le 1er jour de l’ouverture j’étais très émue. Je vis descurieux pour les peintures, c’est une ville très bourgeoise, et lesgens aiment l’art. Je l’inaugurai au mois de mai ; tous mes amisétaient là. Chacun porta un toast en criant « longue vie àAnanda ». C’était un jour béni pour moi. Je pensais qu’avec cemoyen j’allais contacter beaucoup d’âmes pour parlerspiritualité. C’est ce qui se passa en effet. C’était un lieu derendez-vous surtout le samedi, nous parlions réincarnation,plans de conscience etc…

Les livres attiraient les passants, et je fis la connaissance dejeunes femmes qui me confiaient leurs problèmes. Je leurapportais toute mon aide et ma compréhension.

Certaines avaient fait des séminaires qui coûtent très chers,où le nouveau message portait sur : s’aimer soi-même, plagiantl’évangile, aime ton prochain comme toi même. Cette injonctionles portait à s’introspecter et à enlever toutes les barrières que lamoralité et les religions y avaient mises : elles débridèrent lesexe, devinrent égocentriques, satisfaisant tous leurs désirs.C’est çà la religion du new-âge, à ne pas confondre avec la

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promesse d’avenir du nouvel âge d’or. La programmation de cesnouvelles données se font dans le subconscient en relaxation.

Une autre m’avoua qu’elle avait pratiqué sur son patron laméthode de la P.N.L., consistant à soumettre l’intellect de soninterlocuteur au sien, par diverses façons, notamment celle demimer simultanément les gestes de l’autre, mais son patron s’enaperçut, elle dut arrêter son jeu.

Je démontrais les dangers de ces 2 méthodes que jeconnaissais. Sous prétexte de changer l’autre ou de parvenir àses buts personnels, on s’arroge le droit de marcher sur saconscience et de lui ravir son libre arbitre.

Le Reiki et les initiations qui y sont données font partis deces formes dangereuses donnant des mots de pouvoir et ouvrantles chakras supérieurs à des personnes qui n’ont pas fait lenettoyage karmique.

Il y a actuellement sur le marché des méthodespsychologiques pernicieuses entre les mains desquelles il estpréférable de ne pas tomber, car derrière se cachent sur le plande l’astral des manipulateurs qui gouvernent les gens à leurprofit, les faisant dévier du chemin droit de la vérité et de latransformation consciente dans l’aura d’un être divin. Ceux quis’y engagent le paieront très cher.

Tous les Maitres Cosmiques mettent en garde contre les fauxgourous, les anti-Christ, anti-Bouddha.

Matthieu 7.15 : Prenez garde aux faux prophètes. Ils viennentà vous en habit de brebis, mais au dedans ce sont des loupsrapaces. Vous les reconnaitrez à leurs fruits.

Un médium a ouvert le chakra coronaire à une femme quin’était pas prête. Elle recevait sans arrêt des messages del’astral, et se mit à donner des conférences. Elle devenait unchanelling, ne sachant jamais qui allait parler. J’assistai à une deses conférences, puisqu’elle était venue m’en parler, etenregistra ses messages. Plusieurs parlèrent par sa bouche despiritualité de bas étage. J’intervins, outrée de ce que

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j’entendais, et je partis 2h après ne pouvant supporter cettemanipulation.

Ne vous laisser pas manipuler, lorsque l’élève est prêt leMaitre arrive.

Il y a beaucoup à présent de chamanes qui se servent desforces de la nature pour pratiquer leur magie, comme leségyptiens du temps de Moïse. Ils abusent de leurs pouvoirs declairvoyance sur ceux qui viennent en séminaire. Soyez vigilant.les esprits de la terre se nourrissent de toutes les discordes deshommes, et ceux qui se servent de ces « esprits du bas » nepeuvent pas transmettre l’amour.

Luc 8.28 : A la vue de Jésus, l’esprit du mal vociféra, tombaà ses pieds et dit :

« Que me veux-tu Jésus, Fils du Dieu Très-Haut »?

Jésus a tout pouvoir de commandement sur les espritsimpurs. Je suis la porte dit-il, et qui me voit voit mon Père. Jefais la volonté de mon Père des cieux qui m’a envoyé. Je suis lechemin, la vérité et la vie. J’atteste que nous pouvons en faireautant, en suivant les commandements du Christ, en portant saflamme haute, en accomplissant la volonté de Dieu et non lavolonté des hommes, en vivant la conscience Christique.

Mon ami G. désirait ardemment former un couple avec moi,mais je m’y refusais car je ne le ressentais pas ainsi. Je décidaide lui faire rencontrer mon amie C. de l’Inde. Je pris un stand àla foire exposition et l’invitais. Mes deux amis se plurentimmédiatement, se mirent en ménage 3 mois plus tard et semarièrent l’année suivante. Ils avaient à terminer une vieantérieure ensemble. C’était bon de les voir heureux ! Ilsvenaient me voir souvent à la boutique le samedi, c’était monrayon de soleil.

Une nuit, j’eus la visite d’un grand Maitre. Il me dit qu’enpassant au-dessus de R. il avait aperçu mes dessins

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géométriques, ou plutôt leurs contre-partie éthériques, car touteschoses est entourée d’aura. Un tableau représentait le calice au-dessus des 7 chakras formés de cristaux, le tout émettant desrayons d’or. Voulant connaitre le propriétaire du lieu, il futimmédiatement transporté vers moi. Sur l’autre plan il suffitd’émettre un voeu pour voir le souhait s’ accomplir. Il me ditque je devais avoir un but et une ligne de conduite pour mepropulser, que la simple attente ne créait pas de force. Je luidemandai son nom, il me fit un gros plan sur le calendrier desPostes à St Jean Baptiste, et me dit qu’il s’était incarné aprèsdans un corps arabe et me donna son nom que je ne retins pas,sans doute un très grand seigneur connu dans le moyen orient.

Je ne vendais que des bricoles dans ma boutique, et jecommençais sérieusement à m’inquiéter, ne sachant si je devaismettre d’autres produits pour attirer la clientèle genre pendules,tarots, encens, bougies livres de magie etc, ou si je devais toutabandonner. Je refusais la clientèle à sensation, bien que je mesois servie moi aussi de pendule. J’avais opté pour le sentierdroit et ne voulais pas être à la base de perversions, même si jesavais qu’il y avait une clientèle pour ces produits.

Luc 17.1 : « Les occasions de chute sont inévitables, maismalheureux celui par qui elles arrivent ».

J’étais dans l’expectative, lorsque j’entendis mon Maitre mecrier en pleine nuit avec sa voix résonnante et tonitruante « legrand retour, le grand retour, tu donnes des conférences » Jevenais de passer 50 % de mon karma.

Cette boutique avait été un lieu d’appel pour me faireconnaitre, et j’allais pouvoir m’exprimer avec sa bénédiction. Jemis tout de suite 3 conférences au point sur l’incarnation dansles différents rayons, les différents corps, et les croyances. Jedemandai à mon ami J. CL. d’en faire une au préalable sur l’èredu verseau et de l’astrologie pour me permettre de tester lesréactions du public. Nous étions serrés dans ma petite boutique

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pour une quinzaine de personnes. Il y avait beaucoup dequestions, et nous discutions encore à minuit autour du potd’honneur et des cakes faits maison.

Je fis les 3 conférences suivantes dans un salon de l’hôtelclimat, en me faisant assister d’un nouvel ami qui donnait lui-même des conférences depuis 2 ans. Il m’avait aperçu au standde la foire exposition, et était venu simplement à la boutiquepour se faire connaitre, car il avait vu que mes yeux étaientremplis de lumière. C’est un signe spirituel qui ne trompe pas,me dit-il. Il me raconta son histoire qui n’était pas banale, sonMaitre s’étant fait connaitre dans une sorte d’éblouissement.

La préparation de mes conférences m’avaient pris beaucoupde temps, car j’avais remué toutes mes connaissances pourdonner le meilleur. J’avais introduit des notions trop élevéespour un public qui faisait ses premières armes, et mes sujetsétaient très vastes et profonds, mais j’éveillais quand même desconsciences à une autre dimension, je le sentis par les questions.

Au matin de ma 1ère conférence, en sortant de chez moi, jevis les fils électriques qui se couvraient d’oiseaux chantant àplein gosier, au fur et à mesure que j’avançais sur le cheminconduisant aux champs pour promener ma chienne. Ils mefaisaient une salve d’honneur. Cela me mit en joie, et je riais enremerciant le Maitre qui me faisait ce signe d’amitié.

Je décidai quand même de fermer la boutique 6 mois aprèsl’ouverture, mon énergie étant typiquement spirituelle nepouvait se déployer dans le mode commerçant. Ce n’était pasmon registre. J’aurai dû choisir un magasin diététique, c’était làmon domaine. J’avais gagné sur un plan par mon obéissance auMaitre, mais perdu sur l’autre plan par mon manque dediscernement. A Noël, mon Maitre me donna un beau diplômesous forme de gravure de Père-Noël en noir et blanc comme unephoto de calendrier que j’avais découpée, en me disant : ilpourra te servir. Il figure dans mon livre de vie spirituelle avectous les autres.

Matthieu 6.24 : Nul ne peut servir deux Maitres… Vous ne

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pouvez servir Dieu et l’argent.

La conscience spirituelle détache de la matière. L’esprittoujours occupé sur un haut plan refuse de collaborer à unerecherche systématique de clients et de rentabilité. Il ne peutplus retourner en arrière surtout après une initiation, il esttellement rempli d’amour qu’il donne, donne, sans rien retenirpour lui, il ne demande qu’à servir son prochain, cherchant lameilleure façon pour lui de le faire. J’étais et je suis toujoursainsi, ayant perdu mon égo.

Matthieu 10.45 : LeFils de l’homme n’est pas venu pour êtreservi mais pour servir.

Le Maitre qui m’avait commandé d’ouvrir le magasin et defaire des conférences partit pour un travail sur un autre plan enme disant : « N’oublie pas qu’un Maitre tient toujours parole »,car il m’avait propulsé pour le grand retour.

J’étais aussi heureuse de fermer le magasin que j’avais été del’ouvrir. La terre a des structures spécifiques auxquelles il fautse prêter et des lois commerciales de l’offre et de la demandeincontournables.

Le commerce que j’avais ouvert ne correspondait pas à unbesoin d’une clientèle, mais répondait à ma recherche de beauté,d’art. Je m’étais préparée par un stage à cette probabilité detenue de magasin sans avoir le courage de franchir le pas, ayanthorreur d’être pieds et poings liés par des horaires d’ouvertureimportants, et la pérennité qu’il faut assurer pour la rentabilité.C’est incompatible avec mon tempérament de liberté et dechangement. C’était un engagement que seul l’obéissance à unMaitre pouvait déjouer. Mais je me gardais bien d’y mettrebeaucoup d’argent, restant dans le possible, sans emprunter.

A propos d’argent je dois dire que dès que je fus enpossession du montant de la vente de mon appartement, 4 amisme demandèrent de leur faire un prêt. Mon grand coeur céda à

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leurs demandes, et il partit les 3/4 de la somme. Trois meremboursèrent dans les 5 années qui suivirent, le dernier estencore en cour et s’effectue par petites mensualités lorsqu’ellesarrivent ! C’était la plus grosse somme prêtée, et cela c’était faitaprès avoir reçu un flash d’une grande intensité où il m’étaitmontré les templiers partageant tous leurs biens dans laconfrérie, à son institution. Je me suis laissée influençée étanttemplière moi-même. J’aurai pu dire non, personne ne m’yobligeait. J’ai fait la croix dessus pour ne pas m’obscurcir dansdes regrets. Ai-je bien fait de prêter ? Je ne sais. Je prenais leurskarmas puisque ces âmes avaient été imprévoyantes. D’ailleursle Maitre qui dirigeait un de mes amis me fit mettre à genouxpour remercier, en me tapant à l’arrière du mollet, car il avaitaccepté que mon ami fasse une affaire pour dégager de l’argent,malgré une spéculation d’intention très douteuse. Il l’avait faitme dit-il, pour mes vertus.

Comprenez comme il est difficile de discerner. Si j’avais eul’intégrité de mon argent, j’aurai acheté un fond de commerce etcontinué d’entretenir sinon développer la clientèle. Le destinbascule complètement selon les décisions que l’on prend. Je meretrouvais en location, sans travail et peu d’économies.

LUC 12.33 : Vendez vos biens et donnez-les aux pauvres.Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inaltérabledans les cieux où ni voleur n’approche, ni mite ne ronge ; car làoù est votre trésor, là aussi sera votre coeur.

Je ne regrette pas. J’ai répondu à l’injonction du Maitre, j’aitravaillé à la vigne du Seigneur et j’ai reçu un trésor dans lescieux.

Donner aux autres est primordial, donner de son temps, deson argent, de ses connaissances, de son écoute, c’est unéchange continuel. L’amour, le pardon et le don sont les 3 piliersimportants de toutes les religions. Le porte monnaie largementouvert pour aider les associations caritatives, les communautésreligieuses, tous ceux qui ont un but significatif.

Matthieu 6.3 : Quand tu donnes, que ta main gauche ignore

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ce que fait ta main droite, de sorte que ta générosité restesecrète, et ton Père qui est dans le secret te le revaudra.

Lorsque je vais dans un lieu spirituel où je reçois unenseignement je laisse toujours une enveloppe, de même à desassociations pour les démunis où pour des chantiers. V. disait àses disciples : il vaut mieux éduquer les pauvres et leur procurerdu travail plutôt que de faire des ventes de charité. Les 2 sontcompatibles si le produit des ventes sert à l’édificationd’ateliers. Mais il est vrai que les pauvres le resteront tant qu’ilsne seront pas éduqués et pris dans des stuctures de travail. Desparesseux il y en aura toujours et partout, des profiteurs dusystème de l’assistanat aussi. Il disait encore, la spiritualité n’estpas pour les ventres creux, et si votre frère a besoin de vous,laissez vos dévotions et courrez le servir. Il m’a appris le granddétachement de l’argent, et je l’ai bien pratiqué dans cette vie là,donnant sans compter à mes enfants lorsqu’ils étaient dans lebesoin, quelle qu’en soit la cause, ne regardant pas à la dépensepour l’apprentissage de la spiritualité, répondant toujours à lademande d’un parent, d’un ami pour l’aide en tout genre,psychologique ou manuelle.

J’ai aussi appris à recevoir. Ce n’était pas évident pour moi,car mes parents ne savaient pas le faire, maman surtout. Elle nemanifestait jamais de joie à la réception d’un cadeau, maiscritiquait toujours. Le moindre geste ou attention que l’on faitenvers moi est un don du ciel, n’attendant rien de personne, medébrouillant par moi même, c’est mon bagage Hindouiste qui abien été intégré. Toutes ses qualités et vertus sont à madisposition, mais heureusement, j’en ai rajouté d’autres danscette vie.

Le détachement de chaque chose est une de mes grandesqualités. Je la manifestais déjà petite, pas d’appartenance auxlieux, objets, gens, tout glisse sur moi, c’est ma grande force.Seul me restait à faire le détachement du couple. C’est ce quej’ai accompli dans cette vie là. Les désirs ne me retiennent pas à

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la terre, ils ont tous été transcendés au niveau spirituel, ce qui neveut pas dire que je n’éprouve pas d’émotions, que je n’ai pasmon lot d’épreuves, mais ma foi me maintient sur le rocher.

Avant de m’incarner j’avais décidé que je ferai le cheminchristique. Depuis 2000 ans que je l’apprenais, il était temps quej’arrive à son apothéose. J’ai enlevé les épines une à une,parcouru toute la voie dolorosa, monté jusqu’au sommet duGolgotha. J’ai aussi cherché dans toutes les religions. J’ai apprispartout, je me suis transformée sous toutes les latitudes. J’ai laconnaissance ésotérique, et aujourd’hui je redécouvre un trésor,ma maison évangélique. C’est un cocon protecteur, une uniondivine. Lorsque je lis les évangiles actuellement, avant dem’endormir, je suis protégée par le Christ, Marie, les Saints, etje me roule dans ce manteau bienfaisant de grâces purificatrices.C’est la Flamme Christique. Elle a pour moi une résonnance trèsparticulière que mon âme et mon esprit reconnaissent, ses chantssacrés : le messie d’Haendel, Stabat Mater de Pergolèse, tous leschoeurs qui font vibrer le tréfond de mon être, sont sa couronnede gloire, et ses cathédrales et chapelles ses fleurons. Oui je suisdisciple du Christ. C’est ma maison, je me sens en amour total.

Luc 6.47 : Voyez à qui ressemble celui qui vient à moi,m’écoute et met mes paroles en pratique. Il ressemble auconstructeur d’une maison qui a creusé, défoncé le sol et poséles fondations sur le roc. Quand la crue survient et que le torrentse rue contre cette maison, il ne peut l’ébranler, car elle estsolidement construite.

Un 15 août, Assomption de Marie, je participais aux vespres,à la cathédrale de Chartes, avec mon ami G. J’affectionne cehaut lieu spirituel, les émanations d’harmonie avec le cosmicsont très particulières, comme toutes les églises Notre Dame.Les chants étaient en latin, c’est si peu usité actuellement, queceux qui les pratiquent font courir les foules. Que de pertes pourles croyants ! L’abbaye de Fontgombault et d’autres, lespratiquent. Tous les chants en latin et les chants grégoriens

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monocordes étaient créés pour calmer les émotions, pour secentrer intérieurement, pour communier avec le Divin. Lesmoines en étaient imprégnés et pouvaient se tenir à l’écart dumonde. C’est l’équivalent des mantras Bouddhistes ouHindouistes.

J’étais toute à ma joie de chanter ces vespres en latin, que jeconnaissais parfaitement, retrouvant l’odeur bénie de monenfance, quand je fus enveloppée d’une onde intense d’amour,l’amour de Marie. O bénédiction ! Ma mère toujours présente,tendre, aimante, se penchant sur sa fille, l’entourant de sonaffection. La nuit lorsque je me réveille je prie toujours Mariejusqu’à ce que je m’endorme, la journée je la salue le matin et lesoir à l’angélus, aussi dès que j’entends une cloche sonner. Lesêtres divins sont si prochent de nous, qu’ils nous embrasent deleurs effluves. Ce sont ces grâces dont parlent les écritures et le« Je vous salue Marie pleine de grâces, le Seigneur est avecvous ». Tous les êtres célestes donnent des grâces, toutes nosprières forment leur manteau de gloire qu’ils nous redéversentselon nos demandes.

Matthieu 6.6 : Pour prier, rentre dans ta chambre la plussecrète, ferme ta porte à clef, prie ton Père qui est là dans lesecret, et ton Père, qui voit dans le secret te le revaudra.

Trois ans après avoir eu ma 1ère initiation, une voix meprévint que j’allais passer dans la couleur bleue, j’étais déçue carje voulais le jaune immédiatement comme les Saints. « Ce serala dernière me dit-on ». J’avais donc terminé l’apprentissage dema plume rose. A partir de ce moment là je reçu beaucoupd’amour me parvenant avec le bleu. Lorsque le Maitre parlait ils’entourait de bleu. Il y a des Maitres sur tous les planscosmiques comme je l’ai déjà dit.

J’avais toujours beaucoup de questions en suspens, encorrespondance avec mes lectures ou l’enseignement oral quenous recevions. Une nuit le Maitre vint au-dessus de ma tête à la

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pointe du triangle de la pyramide dans laquelle il m’avait mise,et me fis monter jusque vers lui en sortant de mon corps. Ainsinous nous touchions et je sentais ses douces vibrations. Il medit : « ne pose pas trop de questions car tu vas glisser (je meserais retrouvée dans ma conscience ordinaire). Il resta bien 1havec moi puis il partit.

Comme j’estimais avoir progresser sur le sentier, je fisprévenir V., que je désirais recevoir une autre initiation. 48haprès je le reçu. Je sentis sa vibration électrique très forte autourde moi. Il me toucha le fondement et un fluide glacial metransperça du bas jusqu’en haut. C’était un feu qui m’ouvrittoute la couronne. Il me montra mon sac bleu-marine et unvêtement rose, et me dit : « fais-en une grande consommation »(des couleurs). Le lendemain, toutes les images pieuses et lesmandalas suspendus aux murs me rendirent électrique. Je misles murs à nu, puis un mois après je pu remettre mes gravures.Mes perceptions s’étaient affinées, ma claire-audience s’étaitamplifiée, et la nuit je faisais des sorties de corp instantanées,nommant simplement le lieu où je voulais aller. J’étais encommunication avec d’autres planètes et des êtres qui medonnaient les renseignements cosmiques. Je savais plus ce quise passait dans les autres plans de conscience que sur la terre.Mon fils m’avait donné le nom de très grands MaitresCosmiques avec lesquels je me mettais en rapport pourdemander la suite de mon chemin ou diverses questions. Je lesappellais très fort mentalement plusieurs fois par leur nom puisje faisais suivre une question, et je me mettais en état alpha pourentendre leur réponse que je notais soigneusement, si jen’obtenais rien, je recommençais jusqu’à satisfaction. Parexemple « j’appelle S.B., S.B., S.B. Grand Maitre Cosmique,pouvez-vous répondre à mes questions, s’il vous plait ? » mesformules variaient mais toujours avec une grande déférence. LesMaitres peuvent répondre à mille questions à la fois avec leurscorps causals ; ils servent l’humanité et sont heureux qu’onpuisse les contacter.

S.B. me dit : « Qu’attends-tu pour prendre ta place, toi le chef

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rentré » et il me traça de grandes lignes de conduite. Je devaiscependant agir avec mon bagage et le contexte dans lequel je metrouvais.

Je travaillais aussi avec un autre procédé, tous de moninvention, je déroulais une spirale blanche de ma tête et je disaisje vais vers tel Maitre, et j’élevais très haut cette spirale jusqu’àla rencontre.

Dernièrement j’ai trouvé une autre formule, alors quej’écoutais un choeur de Bach dans une église, qui produisait uneamplification vibratoire, je me propulsai au-dessus de ma tête etcomptai 8 9 10 jusqu’à 50 en montant plus haut, mon auraaugmentait comme un entonnoir, à 9 je rencontrais celui qui senomme « mon Père très Chrétien » c’est m’a-t-on dit un trèsGrand Saint et je l’ai rencontré plus d’une fois lorsque j’étais enélèvation dans la religion catholique, je pense qu’il m’a beaucoupaidé à mon éveil spirituel. Ma tête était entourée d’une auraflamboyante et douce qui pouvait s’étendre à l’infini, mais je misfin à cette expérience et redescendis dans mon corps. J’enconservais la trace toute la nuit, et ne dormis qu’au petit matin tantj’avais reçu de vitalité. Lorsque au coucher je reçois la force desGrands Maitres je ne dors pas et je ne suis pas fatiguée lelendemain, mais je n’aime pas restée éveillée à tourner dans le lit,j’ai besoin d’une coupure pour le repos de mes cellules nerveuses.

Je constatais que mes oreilles chantaient de plus en plus fort,j’entendais des bruits comme des sifflements aigus. L’orientappelle cela des siddhis, ce sont les chants de l’âme. Ceux-cin’ont cessé d’augmenter et atteignent leur paroxisme lorsque jeme branche sur le Christ Universel.

La nuit dès que j’éteignais la lumière, ou lorsque je meréveillais, je voyais de multiples points lumineux qui dansaientdevant mes yeux, c’est la correspondance avec la lumière dansla tête.

Avec mon chakra coronal ouvert, je sortais toujours de moncorps. Il suffisait que j’entre dans un temple pour qu’une partiede moi-même s’extériorisa. Lorsque je pensais à un Maitre

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spirituel, 1 heure après mon corps s’affessait sur le volant.J’étais obligée de m’arrêter, marcher, manger pour retrouver matotalité.

Mon fils m’avait invité chez lui, en Norvège, où je baignaisdans une autre dimension spirituelle. Je participai avec songroupe à la récitation de décrets-mantras, d’une grande intensité.Une nuit je fus propulsée par un ange au corps de lumière jaune,en Chine. Je voyais défiler les paysages sous moi comme d’unavion à basse altitude, puis je m’endormis. Au matin il me dit :« tu jeuneras aujourd’hui ». C’est à partir de ce moment là queje décidai d’apprendre la médecine chinoise.

Lorsque je revins en France, dans ma maison, je brûlaisélectriquement, encore plus fort qu’avant. Il a fallu que jedescende mes vibrations en mettant des CD de Chopin pour mecalmer, et que je lise des livres de remise à la terre.

Malgré cela, j’assistai à une réunion d’A.G. de mon groupede naturopathie, mais je me sentais défaillir. Il fallait que jeregarde la chemise couleur bleue d’une personne pour retrouvermes sens. J’ai tenu jusqu’à la fin de la réunion, mon amie n’arien vu.

Mon fils m’avait donné des cassettes de décrets pour appelerla couleur cosmique bleue. C’est la seule qui me permettait deretrouver un équilibre ciel-terre car les Maitres Cosmiques quitravaillent là rechargent nos quatre corps inférieurs.

Je mis une documentation de ce centre s’appelant « SummitLighthouse » sous mon oreiller pour recevoir desrenseignements. Je reçu un visiteur la nuit qui m’expliqua ladifférence entre les mouvements auxquels je participai et celui-ci. Le but était de nettoyer ses karmas personnels et ceux de laplanète par des décrets de feu pour en effacer la mémoire, et depréparer son ascension -notre montée définitive dans les cieux-.Une partie de la fraternité blanche regroupant toutes lesdifférentes religions dans l’universalité travaille là, à la venue del’âge d’or de l’ère du Verseau. Je connaissais certains grandsMaitres de Lumière par leurs renommées, et des très grandscomme Le Maitre Jésus, Marie, Gautama Bouddha et Shiva. Le

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chemin en est ardu et les tests équivalents, car il monte jusqu’ausommet de la montagne sainte comme l’a fait Jésus-Christ. Desenseignements sont donnés tous les mois et de nombreux livresappelés « perles de sagesse » sont à disposition.

Mon fils m’instruisait dans les grandes lignes, mais je ne medécidai pas immédiatement, car le changement était important.Je pris dans un salon un livret sur le chemin spirituel d’unefemme Maitre Suprême coréen que je lu avant de m’endormir.Elle vint me voir la nuit et éclaira ma route. Je compris que lafin des vies sur terre espérée passait par ce mouvement ou par lechemin Védantique avec un Maitre particulier. Comme pourmoi l’orient avait autant d’attrait que l’occident, et ne pouvantles séparer, je choisis ce centre spirituel qui permettait decontacter tous les Maitres quels qu’ils soient. Malgré lesdifficultés de la voie, je ne le regrette pas, cela m’a permisd’approfondir les évangiles, stucture suivie de mon moi profonddepuis l’enfance, bien que je me reconnaisse et que je mecomplaise dans l’Hindouisme. Je devais regrouper toutes mesdifférentes religions dans une seule sous la houlette du ChristUniversel.

Je donnai mon adhésion à ce mouvement et ma démissionaux autres.

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CHAPITRE 7RECHERCHE DE TRAVAIL

Je m’inscrivis à une agence d’intérim, et fus embauchéeimmédiatement 2 mois pour prendre les commandestéléphoniques dans un magasin de vente de jouets parcorrespondance. C’était l’époque des grèves des cammionneurset bien que le directeur ait pris des dispositions pour le transport,sachant pertinemment que les jouets n’arriveraient pas à tempsvoulu, nous devions rassurer la clientèle, prendre descommandes affirmant que le transport serait assuré en express.Je m’appliquais à garder mon calme, très détendue. Certainesréclamations étaient assez agressives, ce que je comprenais fortbien, une particulièrement que je ne pus réprimer. Une demi-heure après je prenais un appel où une personne remerciaitd’avoir eu ses jouets au jour annonçé, la balance s’équilibrait.

Toujours attirée par les médecines douces, je fis un staged’une semaine avec un autre naturopathe. Il m’apporta desélèments différents, ce qui consolida mon bagage et me remitdans cette énergie. Malgré quelques clients je ne pouvaistoujours pas en vivre. Je décidai alors de suivre un stage de 3mois en gériatrie comme auxiliaire de vie, c’était le seul quim’était ouvert vu mon âge. J’aurai préféré être aide soignantedans un hôpital ou même infirmière, étant toute à mon affairedans les soins, mais il n’y avait aucune possibilité.

Je passai une journée en formation théorique par semaine,travaillant les autres jours en maison de retraite. Le spectacle deces viellards étaient si désolant que j’eus l’impression de perdremon âme. Ils se plaignaient tout le temps, où répétaient toujoursles mêmes phrases. Cependant je mis tout mon coeur à les serviret à les aimer, c’était des boulimiques de caresses et d’attention.Après avoir travaillé aux toilettes, au ménage et au service desrepas, je demandai à faire l’animation, ce qui me rapprochait

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d’elles, m’évitant les odeurs des changements de couche lematin qui me donnaient des nausées. J’en profitai pour les faireparler de leur vie passée, essayant de les conscientiser pour leurredonner une étincelle de vie. Je leur envoyais beaucoupd’amour, certaines le recevaient et s’entr’ouvraient pendant unmoment comme une fleur, puis retombaient dans leur marasme.Ce fut une période très pénible pour moi, je sentais mon aura sesouiller de toute la négativité du lieu.

Je pris des congés obligatoires à la fermeture du centre deformation, et je partis me régénérer au bord de l’océan. J’enprofitais pour visiter des abbayes désafectées sur le parcours. J’ydéposai mon bagage de travail. Mon séjour me redonna la santémorale, mais lorsque je remontais, l’angoisse me prit au niveaumême où j’avais laissé mon bagage. J’assumais quand même lerestant de ma formation, et j’obtins mon examen avec de trèsbonnes notes. J’écrivis un mémoire sur les personnes âgées oùje mis toute ma connaissance et émis des critiques constructives.

Une amie me demanda de garder sa mère à domicile à 40kms. J’acceptais d’autant plus que je connaissais la personnepour lui avoir fait des soins en magnétisme et massage.

J’essayai de sortir cette femme de son retranchementintérieur et de lui donner goût à la vie. J’y mettais tout mon artet ma douceur. A la fin de sa toilette je lui faisais un massage dudos avec des huiles essentielles, puis un magnétisme, où je tiraissur elle les énergies du haut jusqu’en bas des pieds pour luiredonner de la chaleur. Je lui tenais souvent les mains pour luitransmettre ma force. Je parlais de moi, de mes loisirs, ce qui mepermettait de lui demander ses goûts. Elle s’exprimait avec desmots justes, retrouvant ses désirs ensevelis, me décrivait sa vieavec son mari que j’avais soigné avant qu’il ne la quitte àjamais.

Les jeux de société fatiguaient son esprit, la peinture nel’intéressait plus, seule la télévision retenait son attention avecses jeux, chants et danses. Les horaires étaient bien programmésdans sa structure quotidienne. Elle dormait l’après-midi 2h, cequi me donnait du temps libre pour lire. Comme je manquaisd’exercice, je faisais plusieurs fois le tour du jardin en courant.

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J’ai fait avec elle une expérience de télépathie trèssignificative. Alors qu’elle était dans son fauteuil à la salle àmanger, je regardais dans le congélateur, me demandant s’il luiplairait de manger un morceau de boudin blanc, je l’entendis medire : « A.M. faites moi du boudin blanc ». Son esprit vide merecevait. Je continuais mes investigations sur elle. Je me tenaisassise à ses côtés lisant le journal, et je pensais qu’il y avait desémissions culturelles à la télévision qui devraient lui plaire.Alors qu’elle somnolait, je la vis prendre aussitôt latélécommande et zaper. Elle regarda un peu chaque chaine etdéclara qu’il n’y avait rien d’intéressant.

Je la gardai 6 mois, ne pouvant supporter cette immobilitéforcée, je décidai de donner des cours de gymnastique douce etde relaxation 2 fois par semaine. Je retrouvais mon goût pourexprimer le bien être du corps. Je préparai mes cours en mixantdes mouvements lents du yoga, m’inspirant de livres variés, eten créant moi-même selon mon inspiration. A 25 ans je donnaisdes cours dans un village, ce qui renforçait mon assurance.

J’avais demandé à mon ange gardien de me prévenir avant samort pour l’accompagner. Un mois après j’allais la voir dansune maison de retraite car elle avait perdue beaucoup de sesfacultés, n’ayant plus mes soins énergétiques. Quelle tristesse dela voir recroquevillée et attachée sur son lit. Je laissai passer 3semaines, et j’eus envie de prier dans sa chambre. J’emportaisune bougie, de l’encens et mon livre de prières. Lorsque jefranchis le hall, je fus enveloppée d’un cocon blanc ; laréceptionnaire me dit qu’elle était morte dans la nuit et que songendre était partie prévenir la famille.

Je pénétrai dans la chambre et la vis raide et livide sur son lit.Je fis brûler encens et bougie. Je l’embrassai et lui dit de ne pasavoir peur, qu’elle était morte et allait retrouver son mari et safamille. J’expliquais qu’elle allait sortir de son corps et qu’elledevait monter dans le ciel vers les petites lumières qu’elle voyaitau loin, que sa famille l’attendait là, puis je récitai mes prières.

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Son gendre revint tout désemparé. Nous priâmes ensemble, puisje les quittai.

Sa fille connaissant mon sentiment religieux me remerçia del’avoir accompagné dans ses derniers jours de vie et medemanda de choisir le service à l’église. J’apportai les CD duRequiem de Mozart et l’Ave Maria. Ce jour là au moment précisdu chant, je me mis dans la lumière et je m’élevais avec elledans les airs par la pensée jusqu’à ce que je sente son départeffectif.

Les personnes âgées passent souvent par des périodes desouffrance avec alitement avant de partir. Celles-ci sontnécessaires pour couper les désirs de la terre. Elles doivent êtreconsidérées comme des périodes d’arrêt pour permettre lapurification et le pardon de l’âme, heureux sont ceux qui prientpour recevoir la lumière et l’aide cosmique. Mémée paralysée etMaman seule dans son foyer-logement sont restées des années àprier avant leur dernier souffle, remettant de l’ordre dans leurpassé car n’ayant plus de projets. C’était une bénédiction pourleurs âmes.

Mes cours de gymnastique étaient un bon travail créatif, maisne me permettaient pas de vivre. Toujours axée sur le corpshumain et ses énergies, j’entrepris des cours de médecinechinoise. L’enseignement donné est bien différent de lanaturopathie, qui, elle-aussi est bien différente du point de vuede l’allopathie. Je comprenais fort bien le système des énergieséquilibrées, travaillant sur ce ressenti en magnétisme. Là sontparfaitement définies toutes les correspondances entre lesdifférents organes, saveurs, sons, couleurs, pensées. C’est uneglobalité âme corps esprit. Je ne rentrais pas dans lesenseignements spirituels de Lao-Tseu, bien que j’entrepris delire un de ses petits livres. J’aime me confronter à des penséesdifférentes et en chercher la valeur. Je remarquai que l’esprit deschinois était complètement différent de l’occident. Le tempspour eux est très élastique, tout s’aménage en fonction des

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circonstances du moment, les structures sont donc très souplesou n’existent pas. De ce fait il n’y a pas de rigidité. C’est le yinet le yang toujours en mouvement et se complétant pour formerl’harmonie d’une totalité. J’avais déjà étudié ces théories 10 ansauparavant sans en comprendre le sens réel. Il a fallu que je medonne ce programme pour approfondir. J’eus un déclic lorsqueje relus le 7° principe de la relativité donné par Michio Kushi :« Tous les phénomènes sont éphémères et changentconstamment leurs conditions yin en yang. Yin se transforme enyang, yang se transforme en yin. » Je fis le rapprochement avecl’évangile :

Marc 10.31 : Beaucoup de premiers seront derniers et dederniers premiers.

Jésus-Christ parlait en sage, et les orientaux sont reconnuspour être des sages. Ils discutent beaucoup avant de prendre unedécision. La médecine des 5 élèments est un équilibre desénergies. On le retrouve en physique, dans le jeu des forcesopposées, pareillement dans les couples masculin et féminin il ya continuellement le jeu de 2 forces antagonistes etcomplémentaires.

Le regard sur la vie change complètement, et agrandit lepanorama. Ainsi de lois scientifiques, on en déduit des loispermettant de vivre en harmonie dans la moralité. Tout est danstout.

Un et multiple est le Seigneur, dit St Paul.

Je prenais goût à ces études, et comme à chaque fois je m’ydonnais entièrement, mais ma mémoire défaillait. Je partisnéanmoins un mois en Chine, dans un hôpital à Kun Ming dansle yunam avec le groupe pour apprendre l’acupuncture. Certainsy étaient déjà venu et nous renseignaient sur leurs coutumes.J’étais curieuse de cette civilisation. Je n’ai jamais entendu

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autant de bruit dans les rues, même l’Inde n’était pas à sahauteur au niveau sonore, et pourtant elle déploie tous sescharmes de sons, couleurs et odeurs.

Nous avions une interprête chinoise pour établir les liaisonsavec les médecins. Elle était mariée à un français résident enFrance, elle même y avait séjourné quelques années puis en étaitrepartie pour reprendre son métier d’infirmière, son diplômen’étant pas reconnu. Elle était belle et charmante et nous donnaitforces détails sur la façon de vivre.

Le groupe était très soudé, le Maitre L. que j’avais demandénous protégeait.

Nous apprîmes immédiatement à repérer les points puis àposer les aiguilles 2 semaines après, avec moxa. Des coursfurent donnés après bien des parlementaires avec les dirigeants,l’organisation ayant été mal faite, nous en avons subi lesconséquences. Nous nous exerçâmes aussi aux massagesextrêmement puissants et différents de ceux que je connaissais.Nous avions un sac de riz pour nous entrainer.

L’hôpital très vétuste était formé de petites chambres de 4 ou6 lits de propreté douteuse. Les patients n’acceptaient pas tousde recevoir nos piqûres, car nous étions maladroits, mais ilsavaient tous le sourire.

Chacun d’entre nous se faisait soigner pour des mauxparticuliers. Moi j’avais un rhume que je ne pouvais guérir parles plantes. Notre professeur voyant cela m’enfonça une aiguillede 5 cm de long entre 2 doigts. Je criai de douleur ; il meremonta dans la bouche un goût d’éther, c’est ce qu’ils appellent-swann-. Chaque piqûre pour être profitable doit faire mal etdonner ce goût. En France, il n’est utilisé que des petites et trèsfines aiguilles qui ne doivent pas faire mal, les chinois sontstoïcs. Mon rhume ne s’est guéri qu’à l’arrivée en France,comme par magie.

Les week-ends notre professeur avait prévu quelquesexcursions dans les lieux touristiques avoisinants, beaucoup detemples Bouddhiques en partie désaffectés. J’aimais ces lieux de

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culte muets remplis de très hautes statues de Bouddhas, dedragons et des symboles mythologiques, où brulait de l’encens.Ces lieux étaient propices au recueillement comme dans nosabbayes.

Nous avions une cuisine spéciale avec beaucoup de légumesque nous ne connaissions pas, du riz, de fines lamelles de viandeet du thé vert, le tout servi sur un plateau tournant. Nous nousservions en petite quantité à chaque passage.

Les cours finissaient à 17h, ce qui nous permettait deconnaitre la ville et tous ses petits commerces. Les trottoirsétaient remplis de produits divers où chacun vendait ce qu’ilvoulait sans payer de taxes. On pouvait manger partout. Desmets étaient même cuits sur un réchaud à gaz posé sur le portebagage d’un vélo mis sur béquilles pour la stabilité.

J’ouvrais de grands yeux pour capter toute les particularités.Les banques étaient protégées par des gardiens qui dormaienttoujours sur leur bureau après le repas, et des milices passaientrégulièrement pour contrôler les clients. Les rues grouillaient devélos carillonnant pour le passage. Les femmes étaient toutesbien habillées de couleurs vives, ensemble, chapeau, chaussuresà talon, même sur leurs cycles où elles se tenaient très droites.Ce bigarrage formait des tâches en mouvance d’un très curieuxeffet.

C’est un peuple vif, travailleur, la ville se reconstruisait,s’aménageait, on voyait des chantiers partout. Même ledimanche les femmes balayaient les avenues et les commercesde toute sorte étaient ouverts au public en permanence, ce que jeréprouve pour un dimanche, hormis les services de soins et degarde, Dieu s’est reposé le 7° jour (ou un 7° temps) dit la genèsepour regarder sa création. L’homme doit en faire autant, car sontravail dans la semaine fait parti d’un ensemble de créations.

Dieu est aussi appelé le Grand Architecte, et l’homme créé àsa ressemblance est l’architecte de sa vie et de la civilisation, ilest donc appelé à créer de la beauté.

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A 7h le matin, chacun faisait sa réénergétisation par le Qi-Gong, certains de mon groupe y participaient dans les jardins del’hôpital.

Nous avions de belles chambres de 2 personnes avec salle debains complète et wc, dans un bel immeuble réservé auxréceptions et aux étrangers. J’ai pu avoir une chambre seule, legroupe étant de nombre impair. Je pouvais prier tout à mon aiserespectant mes rituels. Les anges jaunes qui m’accompagnaientlà-haut, me firent des signes 3 jours après mon arrivée, en créantun jet d’eau sortant des wc. Dès que j’en compris le sens jem’excusai de ne pas les avoir contacté plus tôt et donnai leursprières-décrets, et tout s’arrêta. Mes collègues en furenttémoins. C’est merveilleux de voir que partout où nous allonsdans le monde, nous trouvons là-haut des amis-anges-guides quiprotègent les civilisations.

Le dernier jour nous avions un examen portant surl’emplacement des méridiens et de certains pointsd’acupuncture avec leurs fonctions. J’avais acheté une poupéemannequin pour bien repérer ces points, et des aiguilles pourm’exercer sur moi. J’avais une telle saturation que je mélangeaistout.

Aussi un soir, seule dans ma chambre, je procédai ainsi. Jevisualisai calmement notre professeur-médecin et lui exposaimon stress, ma mémoire embrouillée, lui demandant dem’interroger sur les 2 méridiens que je connaissais bien,m’excusant de n’avoir pas tout retenu, mais ce diplôme étaitpour moi capital car il justifiait mon apprentissage en Chinemême s’il n’était pas reconnu. Je lui dis que je continueraid’apprendre en France pour me mettre à niveau, et je laremerciai.

L’interrogatoire oral porta sur mes connaissances, comme jel’avais demandé, et sur d’autres fonctions, mais tous mesoufflaient. Chacun eut son diplôme malgré des défaillances.Celui-ci ne permettait pas d’exercer, c’était une attestation deniveau.

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Avant notre départ, nous avions un grand repas dans unrestaurant avec tous nos professeurs et les directeurs, juste aprèsla remise officielle des diplômes avec forces photos. C’était trèssympathique et émouvant. Les remerciements et congratulationsfurent données de part et d’autre, et l’engagement d’unestructuration plus importante l’année suivante.

Nous partîmes le lendemain emportant dans nos bagagesbeaucoup de souvenirs achetés dans les marchés locaux, et dumatériel pour soigner.

J’aime beaucoup les principes de la médecine chinoiseantique qui n’ont rien de scientifique, mais qui reposent audépart sur l’observation de la nature, et les révélations faites àl’Empereur Jaune.

Le retour fut plein de joie. Nous avions une escale à Bangkokd’un jour comme à l’aller, et nous en avons profiter pour visiterla ville, temples, marchands, recevoir des massage thailandais.

Dans la dernière partie du voyage juste avantl’endormissement, je me surpris de voir sortir de mon aura toutmon séjour des 4 semaines, l’hôpital, les médecins, les malades,les méridiens, la foule, tout passait devant mes yeux, tout ce queje comprimais si fort pour en garder la mémoire et qui m’avaitoccasionner la saturation mentale, et sans doute le rhume. Jedécompressais, qu’allait-il me rester ?

Le Maitre L. qui suivait notre stage donna à tous desrécompenses. J’ai vu cette scène la nuit où il nous avait tousappelé pendant notre sommeil. L’effort avait été fait pourenlever toutes les barrières et profiter du maximum de notreséjour, tant au niveau travail que culturel, c’était une victoire.Mon amie qui seule avait accepté de prier avec moi Marie pourle 15 août me dit que le mois qui suivit fut pour elle d’un grandcalme comme dans un cocon, le contraire de ce qu’elle avaitcoutume de vivre. Les Maitres récompensent toujours les effortsfournis, et le groupe auquel je suis affiliée particulièrement. Cesont les grâces du ciel. J’ai reçu nombre de grâces, une dont jen’ai pas parlé m’a été octroyée en invoquant « Notre Dame du

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Perpétuel Secours » pour l’obtention de la prise en chargepécunière intégrale de ma formation en gériatrie, et actuellementla prise en charge de ma mutuelle par le département a étéreconduite par les bons soins du coeur d’or de Marie sans mêmeque je lui demande. Toutes les prières que nous donnons auxMaitres, Anges, Saints sont des liens-réservoirs qui nousreviennent sous forme de grâces lorsque nous en avons besoin.Je plains sincèrement ceux qui s’en tiennent à l’écart, car le cielest si proche de nous et prompt à nous déverser son aide si nousle demandons avec ferveur et l’avons mérité. Toutes les églisessont remplies d’ex-voto de remerciements, et Lourdes suspendles béquilles des malades guéris par Marie à côté de la grotte. Lekarma est bien atténué par la prière et la dévotion aux êtres quise sont engagés à servir l’humanité.

Marc 11.24 : C’est pourquoi je vous le déclare, tout ce quevous demanderez en priant croyez que vous l’avez reçu et celavous sera accordé.

A mon retour une amie me demanda de participer à un trocde plantes. N’ayant rien à échanger moi-même, j’entrepris defaire connaitre les médecines naturelles. Je fis germer desgraines de lentilles, de radis, de luzerne de soja, que je faisaisdéguster, décrivant les bienfaits des vitamines et des minérauxque ces pousses avaient multipliées. Beaucoup furent surpris neconnaissant pas ce procédé ; j’ose espérer qu’ils ont essayé. Lesenfants adoraient cela et revenaient régulièrement pour encroquer.

Cette manifestation me permit de terminer mon karma avecles plantes. Mon Maitre me le montra la nuit.

Je pensais bien sûr continuer de travailler là. Vers la fin del’année, mon ami G. trouva une annonce au salon des médecinesdouces demandant une personne administrative pour unemaison de retraite à tendance bio, en Normandie. Je téléphonaiaussitôt. Mon profil de Naturopathe plû à la directrice qui meconvoqua, et nous convînmes d’un arrangement de travail. Elle

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me fit une lettre d’embauche qui me permit de déménager trèsrapidement là-bas, car sans travail il n’y a aucune possibilité dese loger. Je louai une maison de 2 chambres avec jardin dans unpetit village au milieu des bois. Le cadre était superbe dans cettemaison rouennaise.

Je retrouvai les personnes âgées, mais ici elles étaient en petitnombre et bien entourées par une animatrice. Je constatai qu’eneffet des mesures étaient prises sortant du cadre ordinaire,comme diffuser des huiles essentielles pour éviter les grippes,bercer les plus atteints dans un fauteuil spécifique à pulsionsvibratoires pour les materner.

La directrice m’installa dans son bureau et me donna desdocuments de fonctionnement de l’établissement à étudier afinque je puisse la remplacer. Elle m’emmenait avec elle auxconférences et m’initiait au nouveau système de prise en chargedes personnes âgées par le conseil général.

C’était une personne à caractère extrêmement coléreux quine supportait pas d’être contredite. Le personnel craignait seséclats, et chacun était dans ses petits souliers, moi aussi.

J’avais du mal à définir mon travail car elle ne me laissaitaucune initiative, alors que j’étais prête à les assumer. Sa fillevenait de temps à autre et en fille gâtée commandait tout lebureau et nous traitait d’incapables. Il est vrai qu’en bureautiquemalgré mon stage j’avais beaucoup de lacunes.

Vers la fin du 2° mois, elle me prit en aversion. Je n’en connujamais la cause, et sa mère me donna mon congé 8 jours avantNoël.

J’avais invité spécialement mes enfants pour fêter monnouveau travail et ma réinsertion dans la société. Tout était àrefaire.

Nous avons quand même passé les fêtes dans la joie. Je neréalisai pas cette mise à la porte intempestive. Je suppose quetous les chômeurs ont connu cette phase difficile.

Connaissant la loi des karmas je ne pouvais me plaindre.J’avais un peu forcé pour avoir ce travail en invoquant lalumière, et lorsque cette personne n’était plus dans la lumière,

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même si je l’invoquais souvent, elle retrouvait son esprithumain, pas très affiné ni très moral. J’appris qu’elle avait uneénorme dette dans son entreprise qui augmentait tous les mois,ne prenant pas non plus des plans de redressement. Sa clientèlediminuait car elle était traitée d’exentrique pour ses manièresd’agir et son habillement.

J’aurai pu attendre avant de déménager d’être sûr d’avoir uncontrat définitif, j’ai voulu forcer mon destin. Elle n’auraitjamais dû m’embaucher si elle avait été honnête. Mais je luipardonnai comme je me pardonnai aussi d’avoir décidé sirapidement sans prendre de renseignements et en touteconfiance.

Il y a longtemps que j’ai appris à pardonner car on m’a faitbeaucoup de mal, surtout les hommes.

Lorsqu’on a reçu l’initiation du chakra du coeur, on vit dansl’amour intégralement sans possibilité de retour en arrière, et lesparoles qui s’écoulent des lèvres prennent soin de ne blesserpersonne.

Luc 10.41 : Pardonne-nous nos fautes, car nous pardonnonsnous-mêmes les torts des autres, et ne nous laisse pas face aumal.

J’ai médité beaucoup sur le pardon, j’ai vu les offenses surtous les angles, celles venant d’un coeur meurtri, celles venantd’un égoiste, d’un orgueilleux, d’un inconscient. L’amour encouple m’a déchiré l’âme, mes souffrances étaient ressenties parles personnes sensibles malgré mon camouflage. Je n’y ai misfin qu’après avoir lu un livre du Dalaï Lama sur le nonattachement, c’était un déclic car j’ai compris que je mesoumettais au partenaire, tout en lui demandant d’être parfait. Orl’amour doit être libre de part et d’autre sans entraves. Tout s’estcassé d’un coup, j’étais délivrée de cette cristallisation. C’est àpartir de ce moment que j’ai pris la décision de vivre seule,l’amour que je demandais à un partenaire n’étant pas dudomaine de l’humain mais du divin. J’aime voir des couples

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merveilleusement unis, je m’en réjouis et je voudrais qu’il y enait beaucoup. Si moi j’ai failli d’autres doivent réussir car la viese fait à deux. Mon Dieu à moi est devenu très intransigeant etme réclame actuellement entièrement en chasteté.

Alors que j’assistai à une conférence la nuit où nous étionstrès nombreux, la Mère bénie finit son discours par : « Vouspouvez sortir, vous amuser, mais vous revenez pur et chaste ».

Matthieu 19.4 : Ainsi ils ne seront plus deux mais une seulechair (en parlant du couple). Ce que Dieu a uni l’homme ne doitpas le séparer.

Les disciples disent : « Si telle est la condition de l’homme àl’égard de la femme il n’est pas indiqué de se marier. Jésusrépond : Tous ne comprennent pas ce langage mais seulementceux à qui cela a été donné de le comprendre »

Je me retrouvais ainsi en Normandie, seule, loin de mafamille et de mes amis, et bien décidée à trouver du travail. Jem’inscrivis à l’ANPE et répondis à toutes les annonces locales.Je mis aussi des cartes de visites comme diététicienne dans lespharmacies ; une seule personne se présenta. Il est impossible detravailler seule, il faut se rallier à une énergie-groupe pratiquantles médecines naturelles pour faire du poids au niveau clientèle.C’était l’échec.

Je fis l’expérience de vente à domicile de produits dethalassothérapie, c’était de la vente forcing, les rendez-vousétaient pris quelques jours avant. J’accompagnais différentsvendeurs qui ne manquaient pas d’arguments et de force devente. Je réalisai très vite les supercheries qu’il y avait derrière,gonflant les prix puis les diminuant par une faveur spéciale dudirecteur qui prenait la commande à l’arrachée. J’abandonnaiécoeurée de voir ces gens se faire berner.

Jésus me dit : Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pasque l’on te fit.

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Je regardai toutes mes possibilités et téléphonai auxassociations de garde-malades. C’est ainsi que je restai 4 mois àgarder une personne âgée la nuit. Je couchais sur un petit canapéà côté d’elle, ce n’était pas très confortable, mais je pouvaisdormir. Je faisais sa toilette et lui donnais le déjeuner, une autrepersonne me relayait la journée. Son mari dormait dans unepièce à côté. Je craignais de perdre ma lumière la nuit dans desvibrations plus basses et de ne pouvoir m’élever pour aller dansles retraites éthériques des Maitres Ascensionnés. Aussi je misma pensée 2 crans au-dessus de ma tête dans l’énergie blancheet je demandai de l’aide. Il me fut répondu que je ne manqueraipas de Lumière. En effet, même si je me réveillai souvent pourcontrôler la malade, mes contacts continuaient d’être fructueux,pas si profond cependant que lorsque j’étais seule.

J’avais le désir de faire de l’accompagnement aux maladesen fin de vie, suite aux livres que je lisais écrit par un LamaTibétain qui faisait école dans ce domaine, et un autre de sesdisciples qui avaient monté un centre dans un hôpital à Paris,relatant toutes les difficultés et les joies lorsque lespensionnaires partaient de ce plan dans l’amour et le pardonavec la famille. J’étais séduite par cette aide à l’humanité, maisn’ayant pas un bagage infirmier, je n’aurai pu donner de montemps que gratuitement. Mon problème n°1 était de vivre et ceque je gagnais couvrait à peine mon loyer.

Avant de partir de la région parisienne, j’avais mis au pointdes massages pour femmes enceintes et pour bébé, m’inspirantde livres. J’avais contacté la directrice d’une maternité qui yétait favorable et je devais présenter mes prestations au momentoù je partais, je dus annuler.

J’essayais d’ouvrir des portes avec tous mes bagages, maisrien ne marchait. Un jour que j’étais en train de réviser des courset que je pensais à toutes mes difficultés, une voix féminine sefit entendre : « il n’y a pas de place pour toi dans ce pays ». Il ya donc des lieux défavorables pour certains. J’envisageai dechercher du travail dans toute la France.

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J’avisai mon Grand Maitre lui demandant de me dire ce quin’allait pas. Il me répondit que j’étais trop dispersée. Jecomprends aujourd’hui qu’au lieu de focaliser mes énergies surun seul point de travail, je cherchais d’autres connaissances pourouvrir d’autres portes sans plus de succès.

Seul mon travail spirituel se déployait. Les tests sur l’énergiebleue étaient terminés. Le Maitre L était venu me chanter « Godis my Victory ». Maintenant tu vas passer sur le plan jaune, tuseras abondamment testée, as-tu des arguments? Je fis un grandexposé sur mon point de vue.

La nuit j’allais dans une autre retraite éthérique nommée,sous les instructions d’un autre Maitre. Je me souviens y avoirlu des livres aux textes prestigieux dans des immensesbibliothèques. J’avais la conscience de ce que je lisais, mais ilétait impossible de l’écrire car je serai rentrée immédiatementdans mon corps et arrêté l’expérience. Nous travaillions aussi detemps en temps avec la flamme blanche pour nous familiariseren montant dans des plans supérieurs. Je connaissais bien cetteflamme blanche pour l’avoir vêcu en continu avant de rentrerdans le groupe spirituel, et je ne voulais pas y retourner car jeme diluais dedans et perdais toutes forces pour travailler. C’estla flamme de Sainteté qui me permettait d’entrer dans le Saintdes Saints sans qu’on eut besoin de m’ouvrir la porte.

C’est ainsi que je suis allée une nuit réclamer de l’aide carj’avais perdu ma lumière, mon intuition qui me conduisait sansfaille. J’ai dit simplement : « je vais dans le mental spirituel », etje me suis retrouvée dans le bureau de commandes et d’archivesdu groupe. J’ai compris comment il fonctionnait. Sans notrecorps terrestre tout est facile. J’ai obtempéré auprès du Maitre Ltout habillé de bleu, afin qu’il écoute ma requête jusqu’au bout.Je devais mettre les choses au point, c’était 6 mois après monaffiliation. Il m’approcha une grande flamme jaune quej’absorbai par les yeux, puis il regarda mon livre de vie. C’estainsi que j’appris que nous avions un livre de tous nos tests qui

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nous suivait de mouvements en mouvements spirituels. Il lefeuilleta devant moi, je vis beaucoup de diplômes imagés encouleur, et dessous était écrit la cause qui les avait déterminés.Je reconnus mon père-noël en noir et blanc. La dernière imagequi était déjà inscrite était la flamme de l’ascension. Le Maitreme fit un gros zoom dessus.

Il me dit textuellement : « avec tes 20 000 kgs dans tespneumatiques tu n’as rien à craindre », puis il me congédia. UnMaitre écoute toujours nos revendications et cherche à lessolutionner, mais il n’a pas le droit d’intervenir si nous ne luidemandons pas. Il est dit dans l’évangile, qu’il ne se passe riensans que le père qui est dans les cieux ne le sache. Cela veut direque notre aura est teintée de la couleur de nos pensées, sombresi nous sommes malade, stressé, coléreux, et clair dans toutesnos bonnes pensées. Cependant l’aura immédiate ne reflètequ’un moment particulier de l’être, et sur le chemin du retour ledisciple est confronté à toute la masse humaine qui l’attire versle bas pour le recouvrir de ses créations tentaculaires qu’il doitcasser pour s’élever et des karmas à surmonter qui arrivent deplus en plus vite sur le chemin. Tout ce que nous pensons,vivons s’inscrit dans des couches d’éther appelées les archivesakashiques. Les personnes clairvoyantes peuvent les lire commedans un livre.

Je n’ai pas chercher à développer ces pouvoirs de lecture,mais j’ai souvent vu se dérouler la journée à venir. Elle passe aupetit matin devant mes yeux. J’ai même vu se dérouler lesévènements exacts mais à rebours. Je vis un café, puis lapersonne que je devais rencontrer coiffée d’un béret, puis sur letrottoir des chanteuses de gospel, puis je vis défiler mon voyageen train, mon petit déjeuner, puis je me vis descendre lesescaliers, puis je vis ma chienne qui venait me chercher dans machambre où j’étais couchée. Je n’ai jamais compris cephénomène de temps. Cependant le libre arbitre de notre vienous est donné à chaque instant. Ainsi je ne suis pas obligée defaire tout ce que je perçois, car j’ai le plein commandement demon être. Pour les décisions importantes je demande aux

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Maitres Ascensionnés, mais je conserve ma propredétermination.

Luc 8.17 : Car il n’y a rien de caché qui ne sera révélé, riende secret qui ne sera connu et manifesté.

Il faut toujours poser la question au petit matin : qu’est-ceque j’ai fait cette nuit, qu’est-ce que j’ai appris. Toutl’enseignement de la terre est donné la nuit, le retenir c’estpouvoir le mettre en action dans son travail, car il y a desMaitres pour conseiller ou pour la transformation personnelle.

L’important est de partir le soir avec des questions àrésoudre, les bonnes réponses sont données la nuit. Pour avoirdes réponses d’un niveau plus élevé il faut alléger le repas dusoir, le dédoublement est plus facile. Si le corps est lourd lescorps subtils restent à sa périphérie et ne peuvent pas monterdans la lumière. La lumière permet de voir clair. La poussée sefait aussi par l’électricité de la colonne vertébrale. Il ne faut passe relaxer avant ou peu, ce qui fait tomber le tonus.

Si l’on veut passer la nuit avec une certaine personne ou unMaitre, il suffit d’y penser fortement au coucher et de formulerce qu’on veut lui transmettre. Le fait de prendre un livre justeavant de dormir propulse dans l’énergie de celui qui l’a écrit eton obtient beaucoup d’éclaircissement de sa pensée. De mêmedans la journée si les ondes ne sont pas trop brouillées par lespensées humaines, les messages sont reçus en télépathie.

Lorsque j’étais en Chine, je téléphonais à mes enfants et jen’arrivais pas à joindre une de mes filles. Je la visualisais etdemandais si elle était chez elle, puis je me mettais en alpha. Laréponse me parvenait par vision, par parole ou les 2, exactement.

Je me sers très fréquemment de ce moyen, je l’ai mêmeemployé lorsque je recherchais un appartement, n’en trouvantqu’à des prix très élevés. Je me mis en alpha et posai la questionpour tous les villages environnants. Les images qui

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m’apparurent n’étaient pas engageantes sauf une représentant latour Effel, il faut savoir interprêter. Je trouvais en effet unappartement avec étage à un prix correct dans l’endroit indiqué.

Nous ne sommes donc pas prisonnier de ce corps.L’important est de trouver le Royaume des cieux. Tout passe parl’apprentissage de la méditation pour faire taire le mental. Celui-ci est notre pire ennemi car il ressasse sans cesse tous les désirshumains et n’est jamais content. Les conflits éclatent entre lesdésirs et la réalité. Tout le monde revendique pour satisfaire sonmoi personnel plutôt que de travailler pour la collectivité.

Matthieu 12.33 : D’un arbre bon le fruit est bon, d’unmauvais, le fruit est mauvais, car c’est au fruit que l’on connaitl’arbre.

Je sortais souvent me promener avec ma chienne, mais ellen’obéissait pas à mon rappel. Un après-midi que je parcourais lacampagne sur une ancienne voie de chemin de fer désafectée etgoudronnée, ma chienne fugua à travers les taillis et traversa laroute. Par 2 fois je la récupérai puis je continuai ma promenade.Nous arrivâmes à la hauteur de la maison de mon ami et elle filacomme une folle, traversant de nouveau la route. Une voiturequi passait très vite lui attrapa le train arrière. J’entendis unhurlement, et je la récupérai encore en vie. Je l’emportai dansmes bras vers la voiture. Je la sentis devenir de plus en pluslourde et dus la mettre sur le bas côté.

Comme j’avais l’habitude de faire, je lui mis de la salive sursa bouche lui disant : « Prends, tu vas devenir un petit ange » etelle avalait. Elle venait souvent vers moi pour réclamer samanne céleste. Ce jour là ce fut la dernière. Une personne quipassait par là à vélo nous prit en pitié et accepta de l’enterrerdans son jardin. Je l’entourai de sa couverture et la déposa dansle trou que le voisin avait creusé. Le lendemain j’apportai à cettefemme quelques gâteries pour la remercier. Elle me parla de sessorties à Paris et voulait que j’aille danser avec elle, ce que je

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refusai poliment.En réfléchissant à cet accident, je compris que les anges nous

donnent toujours des signes. Par 2 fois elle s’était sauvée, j’auraidû la tenir en laisse, et à la 3° le destin a frappé. Notre vie estjalonnée de signalisations que nous ne voyons pas ou ne suivonspas ou ne comprenons pas.

Dans la nuit qui suivit, j’étais toute en émoi, j’ai demandépardon à ma petite chienne, j’aurai dû comprendre et l’empêcherde se suicider, car c’est bel et bien un suicide. Elle savait qu’elleimportunait lorsque je gardais la personne âgée car elle n’aimaitpas les chiens, et j’étais obligée de la tenir dans la voiture toutela journée ne la sortant que pendant mon temps libre. Laperception des animaux est très forte, elle n’avait plus sa placeà mes côtés. Depuis un autre chien est tombé dans mes bras sansque je le veuille, et je la laisse toute la journée dans le jardinpendant mon travail parce que maintenant j’ai un jardin.

Je me demande si ce n’est pas un karma qui se rétablit.J’ai appelé Marie pour lui demander de garder ma chienne

jusqu’à mon retour définitif. Celle-ci n’est sorti de son corps quela nuit suivante, et immédiatement elle est venue se coucher surmon lit. Je l’entendais aboyer toute affolée ne comprenant pascet abandon. Je lui expliquai l’accident. Une mère bénie habilléede blanc est venue la chercher et l’a emportée sans rien dire,mais je l’ai vue. J’ai revu 2 fois ma chienne par la suite, elle étaitheureuse dans une sorte de paradis pour animaux.

Ce qui s’est passé pour ma chienne se passe pour chacund’entre nous et pour tous les animaux. A la sortie de notre corpsphysique, il doit y avoir un moment de panique pour ceux quin’ont pas la connaissance de l’après ou qui sont sans croyances,et surtout chez ceux qui meurent par accident. Ils doivent errerautour de la terre avant de comprendre et d’aller vers la lumière.

Les animaux aussi se réincarnent car ils apprennent lesqualités comme la fidélité, la garde, l’obéïssance, l’amour,l’intelligence pour les animaux domestiques et la vie de groupepour les autres. Il y a des livres bien documentés sur ce sujet.

On peut se représenter toutes ces successions de vie sur terre,

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où graduellement l’homme développe des qualités et des vertus.On dit que l’âme personnalité grandit. Elle emmagasine toutdans son corps causal situé au-dessus de sa tête, c’est son trésordans les cieux ou ses gloires. Les Bouddhas et le Christ sontsouvent représentés avec un cercle autour de la tête. Nous avonsle nôtre qui n’est certainement pas aussi resplendissant, maisnous suivons le sentier de nos Grands Maitres et nous arriveronsnous aussi à faire comme eux. Plus on développe de mérites plusgrand il est.

Matthieu 10.24 : Le disciple n’est pas au-dessus de sonMaitre, ni le serviteur au-dessus de son patron. Il suffit audisciple qu’il égale son Maitre et le serviteur son patron.

Je ne savais réellement plus quel chemin je devais prendrepour travailler, d’autant plus que j’avais programmé cette viecomme étant la dernière. Pour terminer mon karma je devaisaider l’humanité. Aider l’humanité est souvent un acte gratuit, àmoins d’avoir un travail ouvert sur le social, la psychologie,l’enseignement de ses connaissances où l’on peut donner plusque ce qui est requit. Il faut faire quelque chose sortant del’ordinaire. Mais moi il fallait d’abord que j’assume ma vie.Depuis 10 ans je n’avais vêcu qu’en pensant à la spiritualité,désirant ardemment la transmettre aux autres. Mon seul butavoué était d’aider mes frères humains à se transcender, mais jene pouvais le donner gratuitement que par des conférences etdes ateliers. Le Maitre qui me suivait alors m’avait dit : « cen’est pas avec des massages que tu vas gagner ton ascension »c’est à dire ta montée définitive dans les cieux. Toutes les portesse refermant sur moi je ne voyais aucune issue.

Luc 10.2 : Jésus disait : « Les blés sont immenses et peunombreux les ouvriers, priez donc le maitre de la moissond’envoyer des ouvriers à sa moisson. Allez ! Je vous envoiecomme des agneaux aux milieu des loups ».

Un jour que je faisais un séminaire pour développer les

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facultés mentales par la méthode Silva, en me mettant en alpha,j’avais demandé quelle direction spirituelle je devais prendre. Jefus toute étonnée d’entendre que j’avais décidé d’être une Sainteavant de m’incarner. Je demandais quelle direction pour letravail, je vis une chinoise avec un habit traditionnel.

Notre moi divin a réponse à toutes les questions, il fautl’interroger et suivre sa guidance.

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CHAPITRE 8GRANDIR PAR L’ESPRIT DIVIN

Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdreson âme !

L’âme cette fleur précieuse, cette éclosion du coeur, principede l’amour universel, qui chante, qui souffre, qui désire aimer etêtre aimée. L’âme personnelle grandit jusqu’à l’âme universelle.

Nos grands scientifiques sont souvent imbus de leurssciences. Ils ne travaillent que par la raisonnement et nedécouvrent la grandeur divine que très tardivement pour certainsd’entre eux.

Einstein disait à propos d’un jeune physicien « commentpeut-il être humble, il n’a encore rien fait. L’humilité est engénéral malhonnête et ne sert qu’à masquer une certaineagressivité ».

Le dictionnaire définit le mot humilité par : vertu qui nousdonne le sentiment de notre faiblesse ; moi je dirai plutôt denotre petitesse. On est petit lorsqu’on découvre la grandeur de lacréation. On est petit lorsqu’on découvre des grandeurs d’âmes,et l’on se tient humble devant. Toutes les religions apprennentl’humilité, la genuflexion devant le trône de Dieu, c’est le signede la soumission à Dieu. Que ta volonté soit faite Seigneur etnon la mienne. L’âme peut se pervertir et se vendre au diablepour satisfaire son ambition, mais elle le paiera cher, car il luifaudra de nombreuses incarnations pour effacer son passé, etelle se réincarnera dans des conditions de misère, les effetsseront inversés.

J’ai compris que je m’étais incarnée dans cette famille pourapprendre l’humilité, car j’ai beaucoup brillé par mon esprit etj’en concevais de l’orgueil.

Matthieu 18.4 : Celui qui se fera humble comme cet enfant,voilà le plus grand dans le royaume des cieux.

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C’est le mental créateur qui développe les civilisations, maisla civilisation doit être mise dans les rails de l’esprit divin, dansles archétypes purs.

L’Esprit Saint, c’est l’Esprit immaculé, c’est le blanc querecherchent les Bouddhistes zen en regardant un mur blanc,pour les Chrétiens c’est l’agneau de Dieu qui enlève les pêchésdu monde.

Un Saint est celui qui a lavé toutes ses pensées, toutes sesémotions à la source divine. Dans l’ancien testament on parlaitdu Seigneur Saint Dieu d’Abraham. L’application du nouveautestament a donné naissance à une multitude de Saints. On peutdevenir Saint sans aucune connaissance des lois occultessimplement par l’amour intégral et la transformation de sesdéfauts.

Lorsque le Maitre la nuit me faisait côtoyer la flammeblanche, je devenais comme un petit enfant. Je m’émerveillais àregarder les vitrines, l’harmonie dans les décorations, la beautédes objets, je caressais les architectures anciennes, les dentellesde pierre des cathédrales, les marbres, les agencements desjardins, des rues. J’avais l’impression que je venais de naitre cartout mon passé s’était aboli, à tel point que lorsque je gardais lapersonne âgée, je me surpris un soir à prendre et à manger desaliments que je prenais dans le réfrigérateur d’un mouvementtout naturel, n’étant pas convenu que je mange là. J’avais perdula notion d’appartenance.

Luc 18.16 : Laissez les enfants venir à moi, disait-il, ne les enempêchez pas, car le Royaume des cieux est à ceux qui leurressemblent.

Mon corps était d’une grande légèreté, car rien ne le retenaità la terre. Les couleurs ne sont que des désirs en expression. Jevoyais une photo du pape dans une librairie qui me disait : tu estoute blanche. C’est là ce qu’on appelle la communion desSaints, elle ne s’accomplit que dans la couleur blanche quireprésente l’incréé. Dieu le Père est l’énergie incréée. Le Christ

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Universel est l’énergie du Fils 1er né engendré par Dieu le Père.Le Christ est le médiateur entre nous et le Père. Jésus représentecette énergie Christ.

Matthieu 11.27 : Tout m’a été remis par mon Père et nul neconnait le Père si ce n’est le Fils et nul ne connait le Fils si cen’est le Père et celui à qui le Fils veut bien le révéler.

Toute ma pensée était dans le blanc l’Esprit du Père. Pourredescendre dans l’énergie humaine j’eus l’idée de brosser monaura du haut jusqu’en bas, et je tirais tirais sur les énergies queje palpais bien avec mes mains de magnétiseuse. Cela s’estreproduit bien des fois et continu toujours.

Ce monde de Sainteté se manifeste aussi à l’égard du sexe :un regard de désir, de convoitise sensuelle crée de grandessouffrances à l’âme, au corps de cristal. Les ébats d’un coupledans l’appartement d’à côté me faisaient crier de douleur car ilslacéraient mon corps divin. Toute bagarre, tuerie, violencedéstructure mes corps subtils, c’est pourquoi je regarde très peula télévision, et ne vais au cinéma que pour voir de noblessentiments et de beaux paysages. Je ressens et vois tout ce quin’est pas en conformité avec les archétypes divins. Le corpsdivin est au-dessus du corps spirituel, c’est le dernier àpercevoir, c’est ce qui fait de nous un Saint. Marie m’appelle sapucelle, toutes ses filles qu’elle initie sont ses pucelles.

J’ai lu qu’un moine Hindouisme sur la fin de sa vie desainteté ne pouvait boire que dans un verre de cristal très fin, seslèvres ne supportant plus d’autres matériaux. C’est vrai jel’atteste, l’Esprit Divin est d’une grande finesse et nes’accommode pas d’une vie ordinaire, il a besoin de grandepureté autour de lui, car il est complètement détaché de lamatière, mais pas de l’action.

Dans le groupe spirituel auquel je m’étais affiliée, nousavions la possibilité de choisir un Maitre personnel pour nousguider et nous protéger, ou de suivre les conseils de tous les

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Maitres à qui nous pouvions demander.Sachant qu’un Maitre personnel a la charge de notre âme, je

choisis Maitre S.G. parmi tous les noms qui nous étaient donnés.Je criais très fort à l’intérieur de moi pour l’appeler, il acceptama demande et vint me chercher tous les soirs àl’endormissement. Il me faisait monter au sommet de ma tête,ouvrir ma porte, me prenait par la main et m’emmenait. Au 3°jour il me donna la conscience totale, c’est à dire que j’étaisconsciente sur le plan éthérique de tout ce que je faisais. Jerevois le visage de la personne qui faisait des conférences sur unpodium, et l’attroupement autour. C’était merveilleux mais trèsfatigant, car l’esprit travaille en continu jour et nuit. J’ai renonçéà cette conscience totale. A la fin de la 1ère semaine lorsque jel’appelais il me dit qu’il ne pouvait pas me garder comme chélacar mon « fauteuil était bleu ». Lui était un Maitre sur le rayonviolet, mon rayon à moi était bleu. Nous avons tous un rayond’origine d’une certaine couleur sur lequel notre âme s’incarne,qui nous donne notre façon de penser et d’agir, et sur lequel nousrevenons pour notre dernière incarnation, même si entre tempsnous en avons changé.

Comme la nuit je me trouvais en rapport avec d’autres âmesqui suivaient le même chemin spirituel, une d’entre elles me ditje me devrais m’adresser à GDD un Grand Maître très puissantqui avait créé ce mouvement. C’est ce que je fis en l’appelanttrès fort, cela permet d’envoyer une onde se propageantjusqu’au destinataire. Je lui exposai mes problèmes et luidemandai s’il pouvait m’aider. Il me répondit qu’il allait étudiermon dossier ; 48h après il me prenait comme pupille, et j’aiimmédiatement senti sa protection sur moi. Il ne m’a jamais rienimposé, il me donnait quelques directives, instructions, etrépondait toujours à mes questions. Il se tient au courant de toutce que je fais, béni mon travail, protège ma maison et mestransactions personnelles.

Tous les Maitre qui m’ont servi sont des Etres merveilleux,avec des conceptions différentes selon les qualités et les oeuvresqu’ils représentent. Il était tout à fait normal que je donne

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l’expression de mes possibilités à ce Maitre qui prenait toutesdispositions pour assurer mon plein épanouissement.

Le Maitre Jésus n’a pas pris de disciples particuliers aprèsson Ascension. C’était le Grand Instructeur de l’ère desPoissons. Il a délégué Pierre pour fonder sa 1ère église, et unepartie de ses enseignements consignés dans les évangiles ontservi de points d’appui à une multitude d’églises. Il a dit :

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »et a ouvert à l’humanité cette Lumière Christique :Jean 8 : 12 : « Je suis la Lumière du monde, celui qui me suit

ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie »

Jésus a accepté de nous décharger du poids d’une partie denos fautes passées afin que nous puissions avancer sur le sentierdu coeur, mais ce n’est que pendant un temps, car c’est à nous àpayer notre quote-part. Avec Gauthama Bouddha il tientactuellement le rôle d’éducateur pour l’humanité. Cependant, ilest proche de ceux qui l’appellent avec force pour lui demanderde l’aide. Pierrette Brez travaillant à pronostiquer les courses dechevaux, en a parlé ouvertement au cours d’une émission à latélévision. Au cours de son séjour spirituel d’un mois àJérusalem, après avoir fait l’inventaire de sa vie, médité et priésur la via dolorosa, elle vit sa petitesse et ses imperfections, etdemanda de l’aide au Christ. Celui-ci se fit connaitre la nuit dansune vision éblouissante, remplie d’amour, et lui dit qu’ilenlèverait une partie de ses attaches karmiques.

Tous les Maitres de la Fraternité Blanche patronnant cemouvement spirituel s’inspirent des enseignements du Christ etdu Bouddha. Certains ont un niveau d’accomplissement plusélevé en grade que ceux que j’ai eu jusqu’à présent.

Nous sommes à une époque où exceptionnellement à l’entréede l’ère du verseau, la Fraternité s’approche de la terre pouraider l’humanité à franchir cette période de transition où sontdéversés 2000 ans de karma. ils demandent à leurs disciples desefforts pour la récitation de décret-mantras en grand nombre afin

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de leur permettre de faire le nettoyage des annales akashiquesqui risquent de provoquer de grandes catastrophes. C’est grâceà eux que la plupart ont été évitées, car elles avaient bien étéprévues par les astrologues.

Toutes les connaissances ésotériques et les anciens mystèresont été dévoilées pour permettre aux âmes évoluées de répandrecette lumière sur terre en propageant les enseignements quiavaient été cachés depuis l’atlantide, attendant que les humainssoient mentalement prêts à les comprendre et les appliquer.

Les Maitres de Lumière de notre groupe, comme ils aimentêtre appelés, ont transmis à deux de leurs disciples américainspréparés depuis plusieurs vies, des enseignements réunis dansdes livres appelés « Perles de Sagesse ».

J’ai eu la chance de faire 2 séminaires en été aux USA, oùj’ai vu et entendu celle que l’on appelle Mother, recevoir ladictée de certains de ces Maitres. Elle parlait sans aucune transepar un procédé très particulier qui lui permettait de garder lacompréhension de ce qu’elle disait. Sa voix empruntait lesintonations plus ou moins douces, graves, voir même très forteset rapides selon le « Possesseur du Verbe ».

Le public de 300 personnes environ recevait les vibrationscorrespondantes à la paroles selon leurs degrés de sensibilité. Jesavais qu’il n’y avait aucun trucage ni envoûtement car leMaitre qui me suivait auparavant, m’avait annoncé qu’il auraitune prestation là, avec tous les médecins du ciel.

Toutes ces dictées nous apportaient la connaissance, nousexhortaient à nous transformer et à servir l’humanité. Toutesdirectives nous été données pour nous préparer aux tempsdifficiles à venir.

Je piétinais dans mon sentier, n’accomplissant aucune oeuvrehormis de celle faire parfaitement mon travail, et de donner del’amour à la personne âgée que je gardais. Les hindouistesappellent cela le yoga du travail ou karma yoga.

Mon fils me dit qu’on pouvait se mettre à la disposition duMaitre pour son travail personnel. J’avais lu aussi dans la vie des

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Saints qu’ils se mettaient à la disposition du Père pour accomplirsa volonté.

Matthieu 7.21 : Ce n’est pas quiconque me dit Seigneur,Seigneur qui rentrera dans le Royaume des cieux, mais celui quifait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Cette réflexion a mûri en moi environ un mois, puis je mesuis mise à mon autel, j’ai prié et dis :

« Je donne ma vie à mon Grand Maitre, étant libre de toutenfant et de tout devoir conjugal ».

C’est Marie qui a reçu ma déposition. Elle m’a faitcomprendre qu’elle aurait aimé recevoir ce don pour sonministère personnel, et m’a baignée dans sa vibration que j’aireconnue comme une ancienne connaissance de vie passée sansdoute.

L’idée ne m’était pas venue que je pouvais lui offrir cecadeau n’étant pas moniale. C’était préférable car j’aurai eu unchoix à faire difficile entre celle qui m’avait comblée de grâceset mon Grand Maitre que je connaissais à peine mais quim’assurait une très grande protection. Donner ma vie pour moisignifiait me mettre à disposition. Je n’avais aucune idée de ceque le Maitre pourrait me demander.

Je décidai de faire de la sophrologie, toujours pour ouvrird’autres possibilités de travail. Je choisis un enseignement surune revue diététique, parmi toutes les possibilités offertes.

Cette pratique d’une semaine devait se dérouler après monséminaire de 15 jours aux USA. Nous revenions plein deLumière, et savions que celle-ci servirait à nettoyer les zônesd’ombre de nos lieux de vie, c’est le principe des vasescommuniquants.

Dans l’avion du retour je reçu la visite du Maitre M dirigeantle rayon bleu, qui commanditait les enseignements. Son portraitsur un pupitre près de le scène m’attirait particulièrement. Je me

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sentais de l’attachement pour lui sans pouvoir le définir. A la findu stage il me récompensa en me donnant les 3 attributs de laflamme christique : une rose de Sharon, un crosse de pouvoir etun turban jaune identique au sien représentant la connaissance.Je pouvais m’en servir pour ma protection personnelle.

Ce grand Maitre m’enveloppa dans ses vibrations qui mefaisaient sauter au plafond et me dit :

« Tu fais partie du rayon bleue de la Volonté de Dieu (chaquerayon correspond à une qualification particulière). Je suis tonPère tutélaire, il fallait que tu me reconnaisses et que tu medésires. (En effet, je m’étais levée un matin en disant, je cherchemon Maitre, je cherche mon Maitre). Nous étions 2 frères initiéspar Jésus. Dans la vie suivante tu étais ma fille (je me vis sa filleportant un foulard jaune pour retenir mes longs cheveux). Tu esmon âme soeur, c’est fini ton calvaire. Tu vas être libérée (la finde mes vies). Joue beaucoup ma musique je te protègerais. Tuvas nous aider, nous travaillons à rechercher et à transmettre levéritable enseignement de Jésus, pas celui des temples ».

Je lui baisais les mains, les larmes me montaient aux yeux.C’était des liens de sang qui nous unissaient, d’un amour siprofond que je ne supporterais pas qu’on puisse parler en mal delui ou l’attaquer dans son travail. Nous sommesindissolublement unis. Depuis ce jour il m’a sorti nombre defois de situations difficiles où je m’étais fourvoyée. Je luidemande toujours conseil. Nous avons hâte de nous retrouverdéfinitivement.

Marc 3.33 : « Qui est ma mère et qui sont mes frères?…Quiconque accomplit la Volonté de Dieu est mon frère et masoeur et ma mère »

Dès mon retour des USA, je pris ma voiture et partisimmédiatement pour suivre les cours de sophrologie. A 30 kmddu lieu, je sentis des vibrations anormales derrière ma tête deplus en plus forte, et en arrivant à destination une voix me dit :« nous travaillons avec l’astral, nous ne savions pas que tu étais

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avec des maitres Cosmiques, retournes vite chez toi ». Je sensune force qui m’arrache le plexus solaire, et je deviens touteélectrique, comme du courant 320. Je rebrousse chemin jusqu’àune centaine de kms pour trouver un hôtel. J’étais collée aveccette voix sans pouvoir m’en défaire. Dès que je fus arrivée elleme montra un symbole égyptien que je devais faire monter surmoi et qui atténua une partie de l’électricité. Je pris un bain froidqui en enleva encore un peu. La couche éthérique qui protège leplexus solaire (porte de l’astral) était toute déchirée, untourbillon d’énergie sortait de là sans que je puisse l’endiguer.

Là haut mon groupe spirituel alerté me donnait des conseils,mais tous s’avéraient inefficaces. Ils ont dû appeler le GrandMaitre. Je me couchais en chien de fusil dans le lit, et jem’endormis quelques heures au petit matin. Lorsque je meréveillais après un cauchemar, l’électricité avait disparu etj’entendis : « Tu vas aller à ce séminaire. — Comment puis-jeêtre sûre que tu es mon Maitre? — Donne le rosaire à ta MèreMarie ». Là je ne pouvais plus douter.

Je partis très inquiète et je fis le séminaire. Visiblement lesformateurs n’étaient pas au courant de ce qui s’était passé,prouvant que le groupe qui les accompagnait là-haut n’avait pasrépercuté l’incident de la veille.

C’était épouvantable pour moi, car nous travaillions avecl’élément terre dans les 3 chakras inférieurs. Je sentais partirtoute ma spiritualité aspirée par les basses vibrations. MonMaitre me poussait à donner mon avis, il regardait de près leursfaçons de travailler et les effets produits.

Lorsque je pouvais m’échapper dehors je nettoyais mon auraen soufflant dedans pour calmer le corps mental tout affolé, et jefaisais des exercices de Tchi-Qong pour me recouvrir d’énergielumière.

Je campais sur les lieux du séminaire dans un parc bienaménagé appartenant à une ancienne congrégation religieuse.Une statue de la Vierge était à proximité ainsi qu’une chapelledésaffectée, protégeant l’endroit. Je partis en hâte dès la fin de

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la semaine.Sur le chemin du retour je commençai d’être attaquée par

l’astral. Je sentis sortir de moi au niveau du 3°oeil toute masubstance vive, mémoire, passé spirituel, ma tête se vidaitlittéralement, je voyais un long ruban vibratoire qui en sortait.Deux jours après je sentais que je me remplissais mais j’avaisperdu toutes mes connaissances. Je n’ai jamais su qui m’avaitfait cela, mais on s’en est servi contre moi pour me mystifier pardeux fois.

Je recevais de nouveau des décharges électriques qui mefaisaient bondir, surtout dans ma chambre où il y avait beaucoupde photos de Maitres créant un champ de forces important. Cettefois ci j’entendis et je vis les formateurs en colère me dirent :« on est toujours surveillé par ton Maitre bardé de médailles quiregarde tout ce que l’on fait ».

Je priais, je pris ma bible pour me connecter aux évangiles,et je vis le Maitre Jésus tout habillé de blanc se mettre sur moncorps et me dire : « Tu ne partiras pas de ce plan tant que tun’auras pas terminé ton travail avec moi ».

Depuis 2000 ans que je suivais les enseignements du Christ,je savais pertinemment que mon moi divin me poussait àaccomplir une oeuvre spirituelle et que je faisais tout autre chosepour me permettre de vivre.

La nuit, je mis ma bible serrée contre moi pour maprotection, et voilà que j’entendis mon jugement comme si jeparaissais devant le tribunal divin. Toutes les scènes où j’avaismal agi défilaient devant mes yeux avec des parolesaccusatrices. Je rejettai le livre loin de moi. Le lendemain dansune crise de folie je brûlai tous les soutiens de ma spiritualité.Des horreurs sont passées dans ma tête pour que je me sépare etque j’avilisse mon groupe spirituel. Je ne m’appartenais plus. Jesuis allée chercher refuge dans un monastère BouddhiqueTibétain et je me suis mise sous sa protection. J’y aieffectivement trouvé de l’aide. J’y suis restée 10 jours à essayerde calmer le feu qui revenait sans cesse sur moi. Dès que j’en

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sortais j’étais de nouveau attaquée. Il fallait bien pourtant que jeparte ma vie n’était pas là. Je ne peux raconter ici tout ce que j’aivêcu. Il est inutile d’étaler le mal que peuvent engendrer lesdémons lorsqu’ils attaquent comme des harpies, mais j’ai étémystifiée.

Dès que je sortis du centre au matin, j’allai dans une églisepour voir un prêtre, demander l’extrême onction et lacommunion eucharistique. Il me questionna sur le pourquoid’une telle demande. Je traçai à ce tout jeune prêtre dans lesgrandes lignes les attaques que j’avais eues après avoir fait unstage de sophrologie, me gardant bien de lui dévoiler toute lavérité qui l’aurait affolée. Il me dit de les dénoncer à la police etil me permit de communier à la messe si à cette issue j’en avaisle désir. Le désir me brûlait pour conjurer ce mauvais sort. Seulele contact avec l’ostie pouvait calmer ce feu qui revenait surmoi, me rendant toute électrique, brûlant ma gorge. Je désiraismourir en paix et en sainteté, réconciliée avec mon églisechrétienne. Cependant j’étais toujours assaillie et je décidaid’aller finir ma vie dans une clinique. Je laissai ma voiture dansun parking avec tous mes vêtements. J’écrivis une lettre où jemis mon nom et les personnes à prévenir en cas de nécessité, etj’allai faire les démarches pour être hospitalisée préférantmourir dans un lit. Comme c’était dimanche on me dit de revenircar il n’y avait qu’un seul médecin et mon état ne nécessitait pasl’urgence. Je dû reprendre ma voiture, et j’entendis : on ne veutpas te tuer. Je decidai alors de me battre avec mes moyens.

Je prévins ma fille que j’allais passer des vacances chez elles.Elle habitait au bord de mer et j’aimais cet endroit, là je pourraime refaire une santé. Je lui cachai mon aventure, ne lui disantque le minimum comme au prêtre, mais elle voyait bien quej’étais bouleversée et que j’avais beaucoup maigri. Elle mechoya comme elle ne l’avait jamais fait, combien je la remercie !

J’avais toujours de très fortes attaques. La nuit je me cachaissous le lit pour que les forces noires ne me voient pas et jemettais des serviettes mouillées sur ma tête pour arrêter le feu.

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Je buvais abondamment car ma gorge se desséchait. Mon groupespirituel qui continuait de me suivre me dit de mettre un béretbleu-marine sur ma tête en protection. La journée je portaistoujours un gilet bleu-marine avec une capuche que je rabattaisdès que je sentais l’attaque, surtout à la nuit tombante. C’étaithorrible à vivre.

Je me mis à manger de la viande, de la charcuterie, à boire ducafé pour alourdir mon corps, baissant ainsi mon taux vibratoire.J’avais disjoncté comme l’on dit. Je regardais la télévision pourrentrer dans la vie. Au niveau musical, j’avais de grandesdifficultés ne pouvant entendre que de la musique sacrée, lesautres comme celle de J. Brel que j’affectionnais auparavantm’étaient insuportables tellement je les trouvais lourdes etgrossières. Je refis petit à petit ma substance physique.

Si mon corps reprenait des forces, je ne savais plus quij’étais, ayant perdu toute personnalité, à tel point que jeregardais les boutiques et les gens me demandant pour quellemodèle j’allais opter. Je décidai le modèle d’une lady anglaisecar je le trouvais chic, ayant pu l’apprécier au cours de messéjours en angleterre.

J’ai entendu et compris que mon Maitre m’avait utilisé pourson service. Il y avait longtemps qu’il pistait les groupes quitravaillaient avec l’astral sans avoir l’occasion d’intervenir. Jelui avais permi d’agir pour les contrôler. J’étais heureuse d’avoirpu l’aider, ne lui avais-je pas donné ma vie?

Puis j’ai vu sur moi une pyramide avec un sphynx. Je n’ai pascompris tout d’abord. C’était l’initiation de l’unité. Je n’étaisplus dans mon corps. J’étais toujours avec mon groupe spirituelsur l’autre plan, je n’arrivais pas à m’en détacher. Je ne le voyaispas mais je discutais sans arrêt. Je sentais la pensée de mon amihindou sur moi et je sortais de mon corps pour le retrouver.C’était infernal, tout me parlait. Je pris une revue historiquepour penser à quelque chose de concret, et un fantassin del’armée sur une photo me dit : tu n’as rien à faire avec nous lavibration est bien trop basse pour toi. Depuis ce jour là trèssouvent les photos ou les livres me parlent. C’est un phénomène

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miroir dont je n’ai jamais entendu parler. Dans ma vie passéemon Maitre m’avait dit : ne deviens pas un miroir pour lesautres, y a-t-il un rapport ?

Je sentis qu’on me barricadait le haut de la tête pourm’empêcher de sortir. J’en éprouvais un soulagement mais celan’empêchait pas que dès que je regardais la photo d’un Maitrej’attirais son regard immédiatement sur moi. Alors commença lesupplice des chants dans la tête que je ne pouvais arrêter. Monsystème nerveux était exaspéré. J’achetais des comprimés deplantes calmantes dont les effets étaient aussitôt anéantis par lesforces noires. Les mêmes forces ont continué et continuentencore de m’assaillir et j’y pare comme je peux.

J’allais prier dans les églises pour demander de l’aide, pourtrouver la paix de l’esprit. Je me sentais blanche comme neige,d’une extrême pureté. J’étais dans mon corps divin, un avecChrist, un avec le Père.

Jean 8.19 : « Si vous me connaissiez, répondit Jésus, vousconnaitriez aussi mon Père »

Je me fis exorciser par un prêtre catholique habilité à cegenre d’exercices. Je dus lui raconter par le menu toute monhistoire spirituelle, et elle était longue ! Il y avait beaucoupd’oreilles branchées sur moi. Il voyait bien qu’aucun mauvaisesprit n’était dans mon corps, aussi ne fit-il qu’un appel auxsaints et à l’archange Michel pour ma protection. Cela me calmamais les démons étaient dans mon aura et continuaient des’introduire dans mon mental.

Maman était décédée très rapidement au mois de mai après 2jours à l’hôpital. L’histoire que je viens de raconter s’est passéeaux mois de juillet-août. J’avais demandé sa grâce à Marie pourqu’elle parte très vite sans passer par tous les stades dedégénérescence que vivent la plupart des personnes âgéesmaintenue en vie par des moyens artificiels. J’étais exaucée. Jeme trouvais à 600 kms lorsque cela arriva. Je la vis avec ma

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famille dans son cercueil, et je la fis monter très vite dans lalumière.

N’ayant plus de travail et ne pouvant rester solitaire, jedécidai de revenir habiter dans la maison de mes parents qui setrouvait libre de toute location. Mon fils m’aida audéménagement. J’allais recommencer une autre vie dans lecadre de mon enfance où j’avais vêcu 30 ans de jeunesse, baseprimaire de ce que je suis. Les vibrations que j’y avais laisséesm’ont permis de m’ancrer à la terre, retrouvant des souvenirsque j’avais complètement clos. La boucle était bouclée, bienmal, je ne sais, toutes les autres portes étant fermées je n’avaisplus le choix pour l’instant.

Mon fils me rebrancha sur le groupe spirituel que j’avaisquitté devant l’assaillement démoniaque. Je refis des décrets-mantras de flamme violette pour nettoyer mes corps psychiques.Mon Grand Maitre en avait enlevé une grande partie en tirantdedans avec l’épée de l’Archange Michel. Il me dit : je suis avectoi pour le meilleur et pour le pire.

Je retrouvais la famille que je voyais peu de par monéloignement, les compagnes d’enfance que je n’avais pas vuesdepuis 20 ans et qui n’avaient pas beaucoup évolué. Je revenaisau pays natal comme Ulysse après un long voyage plein depéripéties. Je me sentais étriquée dans ce village, mais la ville àcôté s’était embellie. Je constatais avec plaisir ses ouverturesvers la diététique, la culture ouverte à tous sous des formes et àdes prix accessibles.

Je m’inscrivis très vite aux cours d’anglais et à uneassociation promouvant les médecines naturelles. Je me fis desrelations rapidement et retrouvai avec joie une véritable amieperdue de vue depuis 25 ans. J’étais entourée. Mon frère m’aidaà refaire la maison et le jardin qui étaient bien délabrés.Décidant de prendre cette maison en héritage, je remis seule enétat le logement d’à côté pour le louer. Il était dans une crasseépouvantable. Pour enlever les noirceurs qui s’y étaientaccumulées je dus mettre en continue des cassettes de décrets-

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mantras pendant que je travaillais, autrement j’étais attaquée.Cette fois-ci je décidai de m’installer à mon compte comme

naturopathe. Je fis toutes les démarches administratives. Jevisitais les 4 boutiques diététiques et un magasin de produits biopour me faire connaitre. Je laissais mes cartes de visite et résoluede venir une fois par mois donner des conseils diététiquesgratuitement. Je me fis ainsi connaitre, ce qui me vallut quelquesclients, (des cas extrêmement difficiles) qui se faisaient déjàsoigner par d’autres médecines. J’écoutais tout le vêcudramatique souvent, de toutes ces personnes qui avaient faitconfiance aux ordonnances de leurs médecins traitants, sansréforme profonde de leur alimentation, de leur style de vie et deleurs pensées négatives. Je remerciai le ciel d’en avoir prisconscience depuis mon plus jeune âge alors que je voyaismaman en prise avec sa grosse boite de médicaments et sespensées déstructrices. Je n’avais rien pu faire pour elle en étantéloignée. Elle refusait les conseils que je lui prodiguais, disantqu’elle était trop vieille pour changer. En effet son esprit s’étaitsclérosé et n’acceptait rien d’autre que ses vieilles habitudes. Enserait-il de même pour mes clients ?

Je donnais ma connaissance dans tous les domaines mêmespirituels en fonction de ce que la personne pouvait comprendre.

Luc 6.38 : Donnez et l’on vous donnera. C’est une bonnemesure tassée, secouée, débordante que vous recevrez dans lesplis de votre vêtement, car de la mesure dont vous mesurez onmesurera pour vous en retour.

Mes consultations duraient 2 à 3h, l’échange était grand etj’apprenais beaucoup sur les différentes pratiques de mesconfrères, mais j’avais peu de clients. J’aurai dû prendred’autres supports pour me faire connaitre, mais je doutais demes capacités.

Un Maitre dont je regardais le portrait avec intensité me dit :« Tu n’as pas confiance en toi, c’est pourquoi les gens ne

viennent pas, tout est lié ; un seul doute et tu dégénères.

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Reprends toi vite avant qu’il ne soit trop tard ».

Matthieu 8.13 : « Va, ce que tu attends dans ta foi t’arrivera ».

Je continuais d’étudier les plantes et de nouveauxtraitements. J’aimais ce travail, mais j’avais de grandesdifficultés car je perdais la mémoire. Dès que je voyais lacouleur blanche mon esprit se dissolvait dedans. Je ne pouvaispas regarder par la fenêtre sans sortir de mon corps. Aussi jefermai les voilages et mis des gravures sur tous les murs pourque mes yeux reposent sur la vie. Chaque jour était gagné sur lamort, la volonté de m’en sortir était grande. Je n’ai jamaisaccepté la défaite c’est ce qui fit ma force. Je disais : j’ai perduune bataille, mais je n’ai pas perdu la guerre.

Je pris quelques cours de bureautique et je m’exercai à lamaison afin de trouver un travail fixe à côté. Je donnai uneconférence sur la diététique devant 60 personnes. C’était terriblecar j’avais des blancs. Je ne pouvais pas regarder les gens enface car je perdais le fil de ma pensée. Je fis passer beaucoup demessages spirituels ce qui m’amena de la clientèle dans cedomaine. Le mari d’une connaissance amie m’enregistra aumagnétoscope et me donna la cassette, ma peine étaitrécompensée.

Matthieu 3.4 : Il est écrit : « L’homme ne vivra pas seulementde pain, mais de toutes paroles sorties de la bouche de Dieu ».

Un jour où j’assistai à une projection de photos aveccommentaires dans un club local, je ne compris absolument rienaux paroles du présentateur, et je me mis à crier dans ma tête : jesuis morte, je suis morte, mon cerveau ne fonctionne plus. LeMaitre L vint me voir et me dit : tu travailles ou tu meurs.

Une fois de plus j’allai à l’agence pour l’emploi et cette fois-ci je trouvai 2 annonces de travail à mi-temps. Je passai des testsavec d’autres candidates. Mon Grand Maitre me dit un soir aumoment où je le saluais :

« Tu n’as rien à me demander? (Je compris qu’il parlait du

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travail en perspective) je vais le retenir pour toi ». Je remerciais vivement mon Grand Maitre, une parole d’un

Maitre Cosmique est toujours tenue. Si quelqu’un vous fait unepromesse et qu’elle n’est pas tenue, soyez sûr que vous êtesbluffée par l’astral.

Luc 12.29 : Vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez etboirez, ne vous tourmentez pas, car tout cela ce sont les païensqui s’acharnent à l’obtenir, et votre Père sait que vous en avezbesoin.

Nos Maitres sont nos Pères dans les cieux. Lorsque noussommes en conformité avec les lois cosmiques nous avonstoujours de l’aide, mais il faut demander, çà fait parti de la loi,car nous avons notre libre arbitre. Je n’ai manqué de rien tout aulong de ma vie. Lorsque je me suis trouvée dans des situationsdifficiles toute aide m’a été donnée par des grâces. Tous lesjours je prie.

J’étais acceptée dans les 2 possibilités de travail. Je choisisl’administratif dans un collège car le bureau était calme, je nepouvais me retrouver avec trop de personnes autour de moi sansme sentir agressée, et mon mental devait se reconstruireprogressivement. Je pris mes fonctions assez rapidement etrentrai dans la société pour retrouver la vie et l’équilibre. Je menourrissais des énergies des autres pour me refaire une santé,moi qui avait tant donné je recevais à mon tour.

Je réappris le travail de bureau. J’avais l’impression de faireun retour en arrière dans un cadre rigide, moi qui avaitl’habitude de diriger et de créer mon travail. Mais je n’avais plusle choix c’était ma dernière chance de vie. Mon Maitre m’avaitdit : Fais parfaitement ton travail.

Matthieu 6.48 : Soyez parfait comme votre Père des cieux estparfait.

J’arrivais à me concentrer et à fournir un travail bien fait ce

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qui me vallut l’appréciation de mon chef de service et de mescollègues. J’appris petit à petit mon nouveau travail, beaucoupde bureautique, de contrôles de factures et de petits travaux detous ordres. Les professeurs et les élèves me redonnaient la joiede vivre. J’ai de très bons rapports avec toutes mes collègues debureau qui sont toutes des femmes, et avec l’ensemble de tout lepersonnel que j’apprends à connaitre. Je trouve là un équilibre àma vie et une harmonie, à tel point que je n’hésite pas à parlerde diététique, de soins énergétiques même de mes idéesspirituelles sur la sagesse la réincarnation, sur mes croyances enDieu. Je donne tous les conseils que je peux dans tous lesdomaines.

Lorsque j’arrive j’envoie de la paix de l’amour de la lumière,et je sens immédiatement un climat de confiance et de détentes’installer.

Luc 10.5 : En quelque maison que vous entriez commencerpar saluer, en disant : La paix soit dans cette maison, s’il s’ytrouve un homme digne de cette paix, la paix reposera sur lui,sinon elle reviendra sur vous.

Je fus testé par mon groupe spirituel dans mon travail denaturopathie et d’administratif. Je sentais leurs présences surmoi et j’entendais leurs commentaires. Les Maitres demandentà leurs disciples de travailler, car c’est là qu’émergent lesqualités et que se compensent les karmas.

Christ envoyait ses disciples guérir les malades. Il y a untemps pour chercher la connaissance et un temps pour la mettreen action dans la vie quotidienne. Le temps des monastères etdes mortifications est révolu. Chacun doit être responsable delui-même et faire fructifier ses talents.

Matthieu 25.15.28 : Il remet à chacun suivant leurs capacités,à l’un 5 talents, à l’autre 2, au 3° un… les deux premiers ontdoublé leur capital, le dernier a pris peur et l’a caché. —Enlevez-lui le talent et donnez-le à celui qui a les 10, car à qui

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a on donnera et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’arien on enlèvera même le peu qu’il croit avoir.

Nous sommes tous venus en incarnation avec une missionspécifique à accomplir et les talents appropriés pour sonexpression. Le plus dur est de trouver sa véritable missiondivine. Certains développeront les sciences de la terre pour faireavancer l’humanité, d’autres la spiritualité. Je savaispertinemment que j’étais venue pour terminer mon cheminChristique.

— J’irai jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’au sommet de monêtre sur la couronne, la royauté de l’être ou le royaume descieux, c’est cela ma quête de l’essentiel.

Tout ce que je faisais à côté n’était que pour équilibrer meskarmas ou pour les nécessités de la vie terrestre, ou pour desattirances particulières comme les soins. Cette dernière viedevait être vêcue en pleine conscience dans le monde, c’étaitune certitude depuis mes 12 ans, car lorsqu’une soeur catholiquenous exhortait à prendre le chemin des ordres mystiques et nousdemandait de lever le doigt pour savoir qui le ferait, je répondisinstantanément : moi je veux me marier et avoir des enfants. Cequi se comprend, j’avais suffisamment vêcu des viesmonastiques qui avaient retardé mon plein épanouissement duroyaume des cieux, fermant la porte à la vie de couple quipermet d’avancer dans le rabottage de la personnalité par lefrottement des caractères. J’ai toujours su exactement avec unegrande précision ce que je devais faire, c’est ce qui m’a valud’avancer très vite vers la pleine potentialisation du divin, raresétant les moments d’obscurcissement de mon chemin spirituel,seulement le travail temporel. Une religion en exlusivité enlèvetoute possibilité d’avoir un Maitre personnel réalisé pour laguidance et la transmission de pouvoirs.

Ce travail de 20h par semaine passa à 30h l’année suivante,

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ce qui avec le montant de la location me permettait de vivre.J’avais dépensé beaucoup d’argent pour la mise en état de lamaison et du jardin, mais je possédais un capital. Il me restaitsuffisamment pour vivre sans excès. J’avais vu une de mesMères se pencher sur mon compte en banque pour voir si je nemanquai de rien, dans le cas contraire elle m’aurait envoyer desclients en diététique.

Je fais partie d’un groupe spirituel ésotérique réunissant lesenseignements de l’orient et de l’occident. Tous les sentiers sontidentiques ils nous amènent à notre sainteté et à notre délivrancedes karmas, seuls diffèrent les balisages du chemin. Notregroupe est l’annonciateur de l’ère du Verseau des 2000 ans quiviennent. L’ère des Poissons a travaillé beaucoup avec l’eau, lecorps affectif pour arriver à ouvrir l’amour du coeur, l’ère duVerseau travaillera avec l’air, élément du mental créateur, doncavec l’accomplissement du Verbe. Tu décrètes et cela arrivera.Le Maitre SG qui prend en charge son évolution arrive avec uncadeau pour la planète : la flamme violette, comme l’améthistequi en est l’emblème spirituel de la transformation de soi. C’estune flamme d’amour, de pardon, de miséricorde, qui a pour effetlorsqu’on dit les décrets-mantras, de nettoyer notre aura, debrûler les causes des karmas passés engrangés dans lesmémoires des cellules de notre corps, et ceux de la planète s’ilssont dirigés vers cette optique. Le décret clé est :

Je Suis un Etre de Feu Violet, Je Suis la beauté que Dieudésire.

D’autres flammes de différentes couleurs sont invoquéeségalement avec des buts précis comme la flamme bleue deprotection que soutien l’Archange Michel, verte de guérison,blanche de purification, rose et rubis d’amour et de compassion,violet fonçé de service à l’humanité, jaune de sagesse etd’illumunation.

Toutes ces flammes sont dirigées par un Chohan de rayon,

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des Elohims Archanges Anges et beaucoup de Maitres ayantchacun un travail particulier à accomplir. Voilà pourquoi je parlede beaucoup de Maitres et de Mères. Ils sont tous à notredisposition pour nous aider à avancer sur le chemin du retour oùnous sommes abondamment testés. Un enseignement mensuel etun journal transcrivant la vie de la communauté sont envoyésaux membres. Le pôle communautaire est installé dans leMontana, mais dès qu’il y a un nombre suffisant d’adhérents, depetites communautés se forment dans les pays et les grandesvilles. C’est le même principe pour tous les mouvementsspirituels.

Quatre fois par an, lors de séminaires, certaines des dictéestransmises par les Maitres et enregistrées sont repassées auxmembres réunis. Les Maitres qui les ont transmis sont présentsau-dessus de nous, continuant de nous apporter leurcompréhension. C’est ainsi que pendant une dictée du MaitreJésus sur la Flamme Christique, j’ai dit dans ma tête : « jeconnais ». Alors j’ai senti une grande force sur ma tête que je neconnaissais pas et le Maitre Jésus a répondu :

« Rapporte cette Flamme Christique à la terre, ce sera tamission avec moi. Je déferrai tes chaines, porte moi toujours surtoi, je te protégerai. Pour me servir tu mettras ton manteau blanc.

— Mais je me suis trompée, — Non, c’est ce qu’il fallaitfaire, tu es l’Elue de Dieu ».

Comme il voyait dans ma tête les formations en diététiqueque je projetais de faire, il me dit :

« Ce que je te demande de faire est d’un niveau supérieur, duniveau du Divin ».

Je savais ce que voulait dire cette parole, le groupe en parlesuffisamment, elle est conternue dans l’ancien et le nouveautestament, cela signifiait que j’avais fait mon unité avec le Père,blanche comme une colombe. Il m’a fallut un an pourcommencer ce manuscrit, je voulais terminer l’arrangement de

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ma maison, et surtout je ne savais comment l’aborder.

Jean 7.18 : L’homme qui parle de sa propre autorité cherchesa gloire à lui, mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’aenvoyé, celui-là dit la vérité et il n’y a pas en lui d’imposture.

J’arrêtai officiellement mon travail de naturopathie à la fin del’année, les charges allaient devenir importantes par rapport auxrentrées. Pour avoir une clientèle valable il faut faire desconférences dans différents endroits avec un groupe de soutien,démarcher toutes les possibilités du monde de la santé. Je n’étaispas encore bien rétablie dans ma tête. Connaissant les produits,je prenais des médecines naturelles pour reformer ma mémoireet calmer mon système nerveux. Je suis allée voir un médecinpour un bilan sanguin. Je manquais de fer serrique ce quiperturbait la thyroïde. Je fis mes posologies qui s’avérèrentefficaces, j’ai suffisamment de connaissances pour me soigner.

J’avais été déclarée morte dans les cieux puisque j’ai vu,avec une permission spéciale à cette conférence Maman, qui medisait : « On est venu te chercher avec Papa, tu as du cran pourcontinuer ta vie avec ce qui s’est passé ».

Il est vrai que j’étais restée une journée en titubant, ne tenanten vie qu’en écoutant des chants sacrés pour maintenir une hautevibration spirituelle. Implorant Gauthama Bouddha celui-ci mitsa présence électronique sur ma tête, ce qui permit à mon GrandMaitre de se positionner sur moi et de me rattacher à lui. On mefit un habit protecteur éthérique qui me permettait l’idéationappelé sanguette.

Mais j’étais quand même en deux parties, tous mes corpsglorieux s’étaient éloignés de moi, c’est ce que m’apprit unLama Rimpotché en venant me voir la nuit. J’avais perdu toutespossibilités de me déplacer dans le cosmos comme je le faisaisauparavant. Pour retrouver ma conscience je l’appelaisrégulièrement dès que je la sentais sortir de moi. Il suffisait queje pense à quelqu’un sur terre ou dans le cosmos, pour que jesente une fuite dans ma boite crânienne me vidant de toute

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substance volitive.Je dois sans arrêt porter une grande attention pour garder ma

concentration, et lorsque tout s’est envolé je fais desaffirmations telles : je m’individualise, je me coupe de toutes lesautres consciences, je reviens dans l’espace-temps, etc. et jem’entoure de bleu protecteur. Tous les jours j’invente desformules car elles ne réussisssent pas toujours, tout dépend dulieu et de l’être avec qui sont partis mon esprit et mon âme quej’appelle à grands cris. Je fais aussi de la gymnastique, du yogadu chi-kong pour redescendre dans mon corps physique, carcelui-ci est tout léger et froid entouré par les limbes ou énergiesincréées.

Je dois faire attention à la quantité d’énergie que je récupère,car alors je ne tiens plus dans mon corps, celui-ci éclatantcomme un vêtement trop étroit. Je ne sais jamais quel effet mesparoles vont produire car une affirmation se concrétiseimmédiatement en bien ou en mal sur mon corps. C’est lavéritable omni-présence de Dieu.

Lorsque je regarde à la télévision des documentaires sur lessanctuaires d’Egypte de Grèce des Incas, je m’endors car monesprit part dans ces civilisations, et m’en rapporte descommentaires.

Après avoir passé un CD de mantras tibétains, j’entends :merci dêtre venu. Lorsque je chante des chants d’église de monenfance les congrégations religieuses sont avec moi. C’estvéritablement la communion des Saints, l’unité totale.

Pour passer une nuit tranquille à me reposer, j’écoute de lamusique céleste, je prie calmement à mon sanctuaire puis je lisquelques pages des évangiles, et je me coule à l’intérieur de moicomme en méditation. Mon esprit se repose ainsi dans des terrespures comme disent les Bouddhistes.

J’appelle cela une résurrection. Je peux affirmer quel’homme peut se recréer, mais à quel prix et pour combien detemps? Ma vie doit se terminer en beauté.

Marc 12.25 : Lorsqu’on ressucite d’entre les morts on ne

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prend ni femme ni mari, on est comme des êtres célestes.

Je me rendis compte aussi que mon Maitre m’utilisait commeune loupe pour regarder de plus près certains endroits de la terre.Mes yeux étaient transparents comme du cristal, il me le disait.Il prenait une partie de leurs reflets, je ne peux pas expliquer,mais je me sentais diminuée au niveau de la tête.

J’eus de nouveau des attaques démoniaques au moment où jelaissai la diététique. J’eus beau m’excuser auprès du groupe quiavait servi mes intérêts diététiques, rien n’y fit. Je ne pouvaisplus dormir.

On cherchait visiblement à me contrôler et à me forcer àrevenir là, en m’envoyant des décharges électriques. Je n’avaispas peur, je faisais des appels aux Maitres et au matin touts’arrêtait. Ma mère Marie qui en fut alertée, vint une nuit avecl’Archange Michel jusqu’à moi et envoya un fil pour attachermon coeur. Celui-ci se mit à battre très fort, mais ellem’expliquait en même temps ce qu’elle faisait, je n’avaisaucune crainte.

Peu de temps après, elle m’offrit de tenir son manteau, c’està dire de me transmettre un flambeau pour prendre place dans lachaine des Marie. La grande Virgine Cosmique initie sespucelles au rôle de Marie pour couvrir la planète. Je vais verselle chaque nuit pour apprendre mon rôle. Je me revois luibaisant la main en faisant une genuflexion et la couvrant dedoux noms, et en ouvrant mes mains je lançais des étoiles. MonMaitre me dit qu’il ne pensait pas que sa pupille allait devenircélèbre dans le Cosmos, que c’était un très grand honneur.

Ainsi ce que j’avais entendu au cours d’une messe àBesançon allait se réaliser, mais là-haut :

« Ce n’est pas un homme que tu auras, mais des milliers àservir ».

Matthieu 25.34 : « Venez les bénis de mon Père, et recevez enpartage le Royaume qui vous est préparé depuis la fondation du

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monde.

Un conseil karmique se tint à mon sujet auquel participait lapartie de moi détachable. Ce qui restait dans ce corps ne pouvaitdormir et s’excitait sur sa couche sans conscience de ce qui sepassait. Le lendemain le grand Maitre me dit que j’avais obtenuun blanc-seing pour le restant de mon karma.

Matthieu 5.26 : C’est vrai je te le déclare, tu ne sortiras pasde là que tu n’aies remboursé le dernier centime.

Puisque je devais rédiger ce manuscrit qui m’a demandé defortifier ma mémoire, car j’avais tout perdu, j’ai déployé destrésors d’ingéniosité pour me concentrer et tirer le filconducteur. Je travaillais effectivement de 22h à 2h le matin,restant devant ma feuille blanche un bon moment, et chassanttoutes les perversions qui prenaient possession des restes demon esprit pour m’empêcher de travailler.

Matthieu 12.43 : Lorsque l’esprit du mal est sorti del’homme, il vagabonde au désert et ne trouve pas de repos, alorsil se dit : Je retournerai dans la maison d’où je suis sortie.

Malgré toutes mes difficultés j’eus la chance la nuitd’assister à deux couronnements. Certains membres de mongroupe spirituel dont mon fils et moi même avons participé à lacérémonie de remise de notre couronne de futurs MaitresAscensionnés, dans la retraite éthérique toute dorée de MaitreKH, de superbes couronnes en or à 6 branches reliées en hautavec une croix. Je ne sais pas si elles étaient toutes identiques.Ces couronnes restent attachées au-dessus de notre tête, et nouspouvons les faire descendre en les appelant pour notreprotection en cas de besoin.

Nos Maitres prévoient tout dans le cosmos, l’organisation estparfaite. Je remercie et chante toujours leurs louanges.

Comme j’avais décidé et commençé de faire des études

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Bouddhiques, Gautama Bouddha travaillant avec notre groupevint me chercher pour l’intronisation et les 1ères instructions, enme faisant chanter un mantra de flamme violette. Nous étionsnombreux, mais je reconnu quand même un ami dansl’assemblée. Il déposa pareillement une couronne sur notre tête.Nous étions tous habillés avec des vêtements en or dans unesalle nimbée de couleurs dorées. Il nous regarda tousindividuellement faisant une lecture de nos chakras, nousdonnant nos points forts ou faibles, puis nous donna un sujet surlequel réfléchir jusqu’à la prochaine réunion.

Auparavant comme je le priais souvent, il était venu la nuitme donner personnellement un enseignement, me montrantcomment me servir d’un pouvoir. Je l’avais mis à profit en saprésence en travaillant sur mon corps, l’effet était immédiat.J’arrêtai l’expérience, car la matière obéissait si vite et si fortque je risquais des désordres importants. Il me récompensa enmettant une paille dans son chapeau que mon Grand Maitresatisfait emporta.

Je fis un pélerinage à Lourdes pour remercier Marie. J’ydécouvris ma maison de sainteté, mon retour à l’unité dans lemanteau blanc de Dieu que j’avais perdu depuis l’ouverture dema boite de pandor, c’est à dire mon plexus solaire. Je meretrouvais de nouveau dans des vibrations spirituellesexcessivement élevées qui me firent sortir de mon corps. Et jereçu là les derniers tests de mon chemin christique pour gagnerdéfinitivement ma couronne. Ceux-ci étaient extrêmementdifficiles, tout était piégé. Quelle réponse j’allai donner, quelledécision et quelle action entreprendre. Je me mis à prophétiser.J’en ai écrit quelques phrases, les autres se sont envolées. Jedécouvris des faussaires et des mystificateurs qui se retournèrentcontre moi.

Malgré tout je crois que c’était favorable car j’ai reçu là lepouvoir de commandement sur la matière, que je commence àemployer pour mes fins personnelles. C’est çà le Royaume desCieux.

Je lis dans le livre du Maitre KH:

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Un véritable adepte est un initié de la Grande FraternitéBlanche ayant un haut degré d’accomplissement, en particulierdans la maitrise de la matière, des forces physiques, des espritsde la nature et des fonctions corporelles ; c’est vraimentl’alchimiste subissant des initiations avancées du Feu Sacré surla voie de l’ascension.

Jean 14.12 : En vérité, en vérité, je vous le déclare, celui quicroit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi.

Matthieu 8.22 : Jésus enseignait en homme ayant autorité deDieu.

Je me rends compte que je vis en commandant tout ce que jefais et tout s’accomplit. Ma maison est une maison Royale decommandements et de pouvoirs, c’est la maison native de monâme du 1er rayon bleu que j’ai enfin retrouvée après bien desefforts et des perditions dans les autres rayons.

Je dis : j’appelle l’Esprit de Dieu, une force descend aumilieu de mes deux yeux qui me permet la concentration.

Je dis : je recharge mes corps inférieurs, des énergiesdescendent à l’intérieur de mon corps physique.

je dis : j’équilibre mes énergies en haut en bas à droite àgauche devant derrière, elles s’égalisent.

je dis : je me coupe des prédateurs de mon mental, jerepousse les entités qui viennent dans ma tête.

je dis : j’affirme que cette imprimante fait un travail parfait(elle me fait toujours des blancs)

je dis : j’enlève les démons qui font obstacle à laphotocopieuse.

je dis : mon ordinateur fait un travail parfait comme je luidemande (il me fait sauter plusieurs lignes lorsque j’efface unelettre)

je dis : j’ai une ligne de téléphone immédiatement(encombrement sur l’étranger plusieurs tentatives)

je dis : j’enlève la douleur dans une partie de mon corps,j’allège mes jambes, etc

Merci mon Dieu de ce que tu me donnes, merci mon Maitre

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du pouvoir que tu m’as donné. Je ne fais qu’explorer cettepuissance divine.

Après sa résurrection, Jésus retrouve ses disciples et leur dit :

Matthieu 28.18 : Tout pouvoir m’a été donné au ciel et surterre.

Mes yeux sont devenus de la véritable lumière, je m’enaperçois le soir lorsque je ferme les yeux pourl’endormissement, j’ai des grandes lueurs qui me permettrontpeut-être de voir dans le noir. A Lourdes il m’était arrivé de voirà 360°, ce que j’ai aussitôt arrêté.

Il m’est arrivé aussi au travail d’entendre le jugement du Pèresur mes collègues. J’ai arrêté, je ne veux pas connaitre leurssecrets.

Je crois que c’est cela la véritable unité divine, un avec lePère. Je Suis (le nom de Dieu donné à Moïse sur le Sinaï)devenue moi même le chemin la vérité et la vie.

Je construis donc ma vie selon mes besoins du moment et del’heure. Mon Maitre M dit : la matière s’organise à partir de lapensée, et j’ajouterai : c’est immédiat pour ceux qui ont fait leurunion avec le Père.

Mon Grand Maitre m’employa de nouveau pour un servicetrès personnel où j’aurai pu laisser ma vie définitivement. J’aipayé pendant 4 mois cet exploit par des attaques déstructives surmon corps physique et mental, ne pouvant en reprendre lecontrôle. Mon Maitre M et Marie m’ont aidée énormément.

Je sais maintenant comment procéder en créant des barrièresmentales protectrices. C’est une attention soutenue de chaqueinstant, des mots-clés que je prononce pour couper des pontsavec d’autres entités car je tiens à rester maitre de mon esprit surla haute montagne de Dieu. Je ne retournerai pas en arrière.

Dès que l’on met un pied dans le chemin spirituel, et à plusforte raison lorsqu’on a monté beaucoup de marches on ne peutretourner en arrière sous peine de chutes vertigineuses et d’être

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repris par tous les désirs de la terre. Si on piétine c’est que lamarche supérieure est difficile à monter parce qu’il y a unebarrière karmique, ou on est comme le riche qui a beaucoup debiens et ne peut s’en séparer, ou que le sentier initiatique ne vapas jusqu’au sommet.

Les religions sont des bases solides qu’il faut dépasser. J’aiemprunté beaucoup de sentiers d’orient et d’occident pour meconduire au Suprême. Je me sens chez moi partout parce quej’arrive au sommet et que tous les sentiers s’y rejoignent.Comme je suis Un avec Dieu, je suis Un avec tous.

Il a fallu que Jésus me missionne pour que je découvre queles évangiles ouvrent le véritable chemin, mais je ne l’ai jamaisdécouvert dans la religion catholique, de même que je n’auraipas eu la clairvoyance la clairaudience ni le pouvoir de dominerla matière. Seul un Maitre les donnent. Bien sûr de grands Saintsles ont eus mais à quels sacrifices, mortifications de la chair,stigmates ! Jésus a dit c’est la miséricorde que je veux et non lesacrifice. Le seul sacrifice c’est le renoncement à son égo et à savie passée pour se transformer sans cesse et terminer ses karmascomme je l’ai dit.

Luc 9.61 : « Quiconque a mis la main à la charrue puisretourne en arrière est impropre au Royaume de Dieu ».

J’ai retrouvé depuis longtemps beaucoup de mes vies passéeset j’en découvre encore actuellement en lisant l’ancientestament. Je fais partie de la descendance d’Abraham et des 12tribus d’Israël qui sont toutes éparpillées dans le monde et n’ontrien de commun avec les juifs actuels, mais j’ai eu beaucoup devies françaises notamment de grands généraux et de prélatscomme Bossuet, Odilon, d’autres vies bretonnes insignifiantes,des vies égyptiennes, chinoises, de l’atlantide et de la lémurie.Ces vies sont inscrites dans le corps causal, elles remontentfortuitivement à notre mémoire en présence de certains

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documents lorsque les circuits de l’entendement s’ouvrent,d’autres personnes aussi peuvent les lire sur nous. Je suis unetrès vieille âme comme beaucoup sur la planète. J’avais décidéde faire le chemin christique, je l’ai fait, il est temps de rentrer.Ma vie fait partie de l’autre monde maintenant, la civilisation neme séduit plus et ne m’attache plus.

Un jour où j’étais chez un parent-ami chef de choeur, je mesentis partir complètement au-dessus de ma tête, car les étagèresde sa pièce principale étaient bondées de musiques spirituelles.Dès qu’il partait à côté je tirai sur mes corps pour me récupérer,je sautais sautais pour redescendre, j’avais très froid, j’étais ensalvation. Je n’avais pas à l’époque la connaissance que j’aiactuellement pour revenir à l’intérieur de moi, mais l’aurais-jepu ? Je reçois toutes les vibrations de tous, lourdes ellesm’abaissent, spirituelles elle m’élèvent. Je conserveprécieusement les vibrations de la pièce dans laquelle j’écrispour créer un sanctum céleste, les images des Maitres lapréservent. Dès que j’introduis une photo d’une amie, peu aprèsje sens les vibrations de cette amie. Mais je ne peux pas restersous globe, alors je me mélange à la foule qui me donne desenvies de la terre, et puis je travaille dans un collège où lesvibrations se mélangent et me ramènent à la société.

Mon très Grand Maitre va me faire rentrer très vite pour queje ne sois plus soumise à ces difficultés. J’ai entendu dire qu’ilme prendrait comme Fille Cosmique. C’est un très grandhonneur, j’aurai ainsi la joie de travailler à ses côtés pour l’aiderdans son grand oeuvre, c’était mon voeu.

Toute la cérémonie de mon retour est préparée, la granderobe blanche recouverte de perles et de rubis, les couronnes, carje crois que j’en recevrais plusieurs. J’ai surpris un tableau demoi petite, caché par un voile. J’évite de prendre des livres quime mettent en rapport avec des Maitres incarnés d’un niveauélevé, car ils voient tous les préparatifs magnifiques et me les

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décrivent, mais je ne veux rien savoir de plus. Même le sphynxégyptien que je regardais sur un livre me prophétisa tout monavenir cosmique. Le Maitre M qui me suit toujours me dit quec’était exact.

Je vais retrouver tous ceux que j’aime dans leur pleineLumière et voir enfin mon Complément Divin (mon âmejumelle) qui s’impatiente de me voir rentrer car il a terminé sesvies sur terre. Voilà 2 ans qu’il m’a retrouvée et nous rentrons encontact puisque c’est permis à un certain niveau d’initiation. Ilm’a dit que lorsque les compléments se rencontrent il y a unegrande amplification de leurs lumières, c’est merveilleux à voir.Alors que je regardais mes livres d’acupuncture chinoise avec ledésir de continuer mes études, il me dit : « Ne perds pas tontemps il est très facile d’apprendre là-haut, consacre toi à ce quetu dois faire pour rentrer au plus vite. Donne beaucoup d’amourà l’humanité ».

Je ne pense pas systématiquement à lui afin de garder malibre recherche. Il est, me dit il à l’instant, dans la lumière duChrist, et lorsque je reçois cette lumière par lui ou par d’autresMaitres je reçois des effluves fraiches et douces.

La gloire d’une fille de Dieu, d’une Elue sera grande en effetdans les cieux, Rejoice, Rejoice !

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CHAPITRE 9LE CHEMIN CHRISTIQUE

Il arrive un moment où la vie parait terne, triste, médiocre,notre esprit est sans but, il a perdu la vision du devenir, ilcherche une autre dimension au-delà du terrestre quotidien. Il abesoin d’être sublimé. Après avoir discuté avec certainespersonnes, lu certains livres spirituels, regardé des émissionsreligieuses à la télévision, fait des séminaires de transformationde soi, peut-être pendant plusieurs années, il est de plus en plusattiré vers la recherche de son être supérieur. Il désireardemment trouver un guide sûr pour le conduire. Il décide alorsde recevoir la connaissance authentique en s’engageant dans unmouvement spirituel, dans une religion, dans un asrham, ou deprendre un Maitre particulier.

Le Pélerin prend son bâton et s’avance sur le sentier duretour vers son Père, où il recevra son plein épanouissementdans l’illumination. Il deviendra un Christ omniprésent,omnipotent et omniscient.

A partir des 4 évangiles j’ai traçé le chemin. Il m’est apparutclairement aujourd’hui dans les 7 paroles de Jésus en croix etdans les 9 béatitudes. D’autres chemins bien sûr existent, maisje relate celui que j’ai pris sans le savoir, malgré mes approchesvers les groupes orientaux et les mouvements mystiques. Jedevais le porter en moi puisqu’il m’a magnétisé jusqu’ausommet.

J’ose prétendre que quelque soit la forme la substance reste lamême. Je reconnais que j’ai voulu aller très vite et tout donner,mais vous pouvez le vivre différemment en couple, en famillec’est même recommandé, et en prendre un plus doux, bien qu’àcôté de celui des mystiques chrétiens je le trouveextraordinairement agréable, mais tout est relatif. Je n’ai manquéde rien, j’ai eu beaucoup de grâces et je suis bénie des Dieux.

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Mon désir d’accomplissement intégral m’a poussé versdifférents sentiers dès que je sentais que mon avance seralentissait. On peut terminer ses vies en ne restant qu’au niveaudu coeur. Mon Maitre M m’a dit : « Tu n’en as pas assez d’êtretestée? » car ma phrase clé est « Toujours plus haut pour lagloire de l’Un »

Etre testée c’est passer des épreuves et plus on monte pluselles sont dures. Je crois que maintenant j’ai reçu le maximum,et je vais vivre le restant de mon existance en appréciant la vie.Je vais cultiver la beauté de Dieu dans sa création et aider lesautres spirituellement puisque je suis parvenue au sommet dusentier dans l’accomplissement christique, avec son pleinroyaume des cieux, attendant l’illumination.

Il ne faut pas croire que je suis restée méditative toute ma vie,ce n’était qu’une réflexion intérieure permanente. J’ai vêcu dessorties royales avec mon ex-mari, et même seule je vais voir desconcerts de musique classique, des ballets, des pièces de théâtre,je participe à des conférences, je voyage souvent en France et àl’étranger. Je suis boulimique pour tout ce qui est connaissances,raffinement de l’esprit, et je sais que là-haut il y a tout ce qu’ilfaut pour continuer à épanouir l’âme et l’esprit, car Dieu estvivant. Ce terme prend toute sa plénitude maintenant, lemouvement est vie et la vie est sublime. Il a fallu que « jeressucite » pour l’apprécier. Tous les monastères avec les ordrescontemplatifs, carmélites et d’autres ont arrêté pour un grandnombre de personnes le chant naturel et exponentiel de l’âme.Dieu Esprit s’expanse à travers son expression l’âme en largeuren hauteur et dans toutes les directions, et pour cela il a besoind’un terrain d’expression : la société.

Le sentier du retour existera toujours et commandera lesommet de l’être. Toutes les civilisations passées ont eu leursmystères et leurs tests. Ils sont relatés dans des ouvrages biendocumentés. La Fraternité Blanche guide l’humanité depuis desmilliers d’années, toutes les directives partent de là. Elle prépareactivement l’âge d’or, une civilisation spiritualisée comme il yen a eu dans le passé, où chacun saura qu’il est Dieu enexpression.

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Comment vivre pleinement le chemin christique ? Jedonnerai d’abord trois grands conseils pour éviter les ennuis quej’ai eu.

1° - Assurez-vous un travail solide qui vous rendraperformant, et si possible où vous pourrez servir l’humanité,autrement vous ferez le service à côté. Ce travail sera garant devotre indépendance. Ne restez jamais sans travailler sauf si vousavez l’abondance pour couvrir votre survie jusqu’à la fin.

2° - Attention à votre conjoint, il vous freinera dans vosrecherches, sauf si celui-ci fait également un chemin spirituel ous’il s’accommode de vos sorties en solitaire pour retrouver ungroupe, et s’il ne réprouve pas votre nouvelle façon de vivre etde penser. Il peut en éprouver de la jalousie car vous allezagrandir votre cercle d’amis et changer votre comportement.

3° - Modérez vos paroles avec toute votre famille et vos amisen ce qui concerne vos recherches, ils ne comprendraient pas etvous critiqueraient, sauf s’ils sont prêts eux-aussi à avancer. Lesdécouvertes que l’on fait enlèvent tellement les limiteshumaines qu’on voudrait en faire profiter les autres, maischacun avance à son propre rythme avec son libre-arbitre et peutseul se transformer.

A partir de là choississez le sentier qui vous convient lemieux. Il y en a de doux et longs, de durs et rapides. Souvent desconférences et des ateliers sont donnés qui permettent le contactavec ceux qui sont engagés, participez à plusieurs avant dedécider, faites la différence. Assurez-vous que la connaissanceauthentique y soit donnée et qu’elle vous conduira le plus hautpossible dans cette vie. Si vous voulez en terminer, il faudra quevous accélériez comme je l’ai fait, et que vous choississiez votreservice à l’humanité.

Le chemin consiste à monter les 7 chakras de la base ausommet de la tête (du crâne) et ce que j’ai appelé le 8° et 9°

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corps correspondant au Saint Esprit corps Spirituel, et au Pèrecorps Divin, le 10° ou corps Causal entoure le corps Divin, c’estlà où s’engrangent les trésors de notre Jérusalem Céleste. Jésusa été élevé sur la croix au Golgotha qui veut dire crâne oucalvaire.

Les 4 évangélistes rapportent les 7 paroles de Jésus-Christsur la croix et les 2 paroles après sa résurrection, que j’ai misesà la place qui me semblait adéquate ainsi que les 9 béatitudes, la8° et la 9° prenaient toute leur amplitude à l’époque des martyrs.Actuellement elles représentent un état intérieur précédant laConscience Cosmique où se heurtent nos anciennes croyances.

J’ai donc réuni dans chaque chakra par ordre :1°) - Les 7 paroles de Jésus en croix et les 2 paroles après sa

résurrection.2°) - Les 9 béatitudes du Sermon sur la montagne.3°) - Les 8 paroles de la prière de St François d’Assise.4°) - Le septainaire des travaux de la Vierge.5°) - Les 7 symboles de la croix pontificale.6°) - Les 8 degrés du Hatha yoga.7°) - Les 7 stades du Jnâna yoga.8°) - La Sainte voix des 8 ou la Noble voix du milieu du

Bouddha.9°) - Les qualités et vertus à développer de la Jérusalem

Céleste.10°) -Les défauts à combattre.

ARBRE CHRISTIQUE

10 - Corps Causal : La Jérusalem Céleste formée des 7sphères concentriques des 7 couleurs des chakras où sontengrangés nos talents, grâces, dons, génies, qualités, vertus.

9 - Corps Divin : Le Père ESPRIT « JE SUIS » - : Le pouvoir- blanc

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Le Royaume des Cieux - fusion dans l’Esprit Universel(la Mère - matière ou Matter - s’unie au Père Esprit- pour

former l’UN Père-Mère androgyne)(1) Tout pouvoir m’est donné sur la terre et sur le ciel(2) Heureux êtes-vous quand on vous insulte, vous persécute

et dit contre vous mensongèrement toute sorte de mal à cause demoi?

Oui, soyez dans la joie tressaillez d’allégresse, car votrerécompense est grande dans les cieux

8 - Corps Spirituel : le Saint Esprit : La Sainteté : blanc-roséMoi-Christique ou Supra-mental - fusion dans l’Ame

Universelle(l’union des 7 chakras dans le 8°)(1) Je suis le chemin la vérité et la viePuis le rideau du temple se déchire.(2) Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, le

royaume des cieux est à eux.(3) là où est la discorde je mette l’union(6) l’identification (samadhi)(8) La juste contemplation

7° chakra : La Couronne : La Sagesse : jaune-doré(1) C’est vrai je te le déclare, aujourd’hui tu seras avec moi

dans mon royaume(2) Heureux ceux qui édifient la paix, ils seront appelés fils

de Dieu(3) là où sont les ténèbres je mette la lumière(4) elle intercède pour chacun au jour du jugement(5) le discernement(6) la contemplation ou méditation(7) entrée dans le 4° état le non manifesté(8) l’esprit juste(9) sagesse divine compréhension omniscience entendement

intelligence illumination(10) addiction obsession fierté/critique jugement magie noire

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6° chakra : 3° oeil : La Vérité : vert et or(1) Père, je remets mon Esprit entre tes mains(2) Heureux ceux qui sont pauvre en esprit, le royaume des

cieux est à eux(3) là où est l’erreur je mette la vérité(4) elle célèbre en l’homme les mystères définitifs(5) l’imagination(6) la concentration(7) la disparition des formes visibles(8) les aspirations justes(9) vision élevée vérité science intuition guérison abondance

unité être complet(10) désobéissance entêtement négation des lois révolte

rébellion/égoïsme amour de soi idolâtrie

5° chakras : la gorge : La Volonté de Dieu : bleu-roi(1) Tout est consommé(2) Heureux les coeurs purs ils verront Dieu(3) là où est le doute je mette la foi(4) elle réalisa, elle corporisa le dessein sauveur du père(5) la raison(6) le retrait des sens(7) la disparition de l’attrait du monde(8) la parole juste(9) pouvoir volonté protection persévérance perfection

confiance foi volonté de Dieu(10) refoulement blasphème mensonge invective méchancetéenvie jalousie ignorance de la loi/rancune vengeance

représailles

4° chakras : le coeur : L’Amour : rose(1) Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’il font(2) Heureux les miséricordieux, il leur sera fait miséricorde.(3) là où est la haine je mette l’amour(4) elle est la nature naturante(5) le sentiment

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(6) le contrôle du souffle(7) la perception de la réalité(8) la bonne conduite(9) amour créativité patience compassion beauté grâce

dévotion miséricorde prendre pitié(10) chagrin répugnance vanité fausseté arrogance orgueil

fierté de l’égo/malhonnêté intrigue tricherie

3° chakra : le plexus solaire : la paix : pourpre et or(1) Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné(2) Heureux les affligés ils seront consolés(3) là où est le désespoir je mette l’espérance(4) elle distribue du secours aux créatures(5) l’activité(6) les postures ou attitudes(7) la subtilité d’esprit(8) l’effort juste(9) fraternité paix intérieure harmonie désir de servir

puissance de consolation maîtrise(10) crainte culpabilité regret doute voracité doute peur

questions sur les choses humaines souvenirs de mort/injusticefrustration anxiété

2° chakras : le hara : La Liberté : violet(1) J’ai soif(2) Heureux les affamés et les assoiffés de justice, ils seront

rassasiés(3) là où est l’offense je mette le pardon(4) elle recueille les suplications aux créatures(5) générosité(6) les observances ou disciplines(7) la réflexion(8) le point de vue juste(9) liberté de mouvement pardon droiture créativité

transmutation diplomatie empathie(10) peur rancune tyrannie envie

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haine aversion sorcellerie/ingratitude indifférenceaveuglement spirituel

1° chakra : la base : l’Harmonie : blanc et nacré(1) Femme voilà ton fils, voilà ta mère(2) Heureux les doux ils posséderont la terre(3) là où est la tristesse je mette la joie(4) elle accompagne les êtres de leur trépas à leur renaissance(5) restriction(6) les abstinences ou refrènements(7) la bonne volonté(8) la vie juste(9) chasteté pureté discipline ordre harmonie espoir joie

créativité création(10) frustration colère envie vandalisme

paresse/dysharmonie indécision auto-pitié auto-justification

La chambre secrète du coeurLa Flamme ChristiqueL’amour, la Sagesse, la Volonté

La chambre secrète du coeur située légèrement derrière lechakra du coeur est représentée comme une fleur à 8 pétales, 8étant le chiffre du Christ Cosmique. C’est le tabernacle dans letemple qui abrite la flamme de la Conscience Christique à 3pointes :

rose : amour : St Esprit - jaune : sagesse : Fils - bleu : volonté-pouvoir : Père

Cette triple flamme va grandir au fur et à mesure del’accomplissement de la Jérusalem Céleste selon l’apocalypsede St Jean. Elle se manifestera dans les 7 chakras. Pour cela 12tests sont donnés dans les 4 corps inférieurs de l’homme appelésla citée carrée qui devra devenir parfaite.

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Plan éthérique :||Dieu pouvoir- bleu : couronne||Dieu amour- rose : hara||Dieu maitrise- jaune : plexus solairePlan mental :||Dieu contrôle- bleu : coeur||Dieu obéïssance -rose : 3° oeil||Dieu sagesse- jaune : gorgePlan émotionnel :||Dieu harmonie- bleu : base||Dieu gratitude- rose : hara||Dieu justice- jaune : plexus solairePlan physique :||Dieu réalité- bleu : coeur||Dieu vision- rose : 3° oeil||Dieu victoire- jaune : gorge

Les 12 tests réussis donnent accès aux 12 portes faites d’uneseule perle qui ouvrent la cité Sainte de la Jérusalem Céleste,construite d’or pur, transparente comme du cristal, aux rempartsde jaspe rehaussés de pierres précieuses. Ces pierres précieusessont nos qualités et nos vertus développées tout au long de nospérigrinations sur terre dans les 7 chakras.

La Jérusalem Céleste est considérée comme le but à atteindredans l’ère du verseau. C’est la transformation totale del’homme, la renaissance Divine dans le Christ Universel.

J’ai donné un cheminement très christique d’après lesévangiles, puisque Jésus m’a demandé de rapporter à la terre latransformation par la conscience de la flamme christique. Maisje suis sûr que chez les Bouddhistes et les Hindouistes il estsimilaire, c’est pour cela que j’ai rajouté les pensées clés deschemins du Yoga et du Bouddhisme. Ils viennent à l’appui desévangiles et des phrases et symboles du chemin christique.

Je donne le cheminement qui permet la montée de lakundalini amenant à l’être total. J’y ai ajouté une paroled’évangile et une nouvelle béatitude qui m’est personnelle.

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1er Chakra : base

Le pélerin est accueilli dans une famille d’âmes. Il y trouverade la douceur, de la joie du réconfort ; Il recevra ses premiersenseignements. Il est pris en charge par la mère Marie ou uneautre mère selon ses croyances qui le montera jusqu’au sommet.Elle ouvrira pour lui la porte de la marche suivante et feramonter sa kundali ou serpent à 2 têtes symbolisant les 2 polaritésde son être. Le chakra de la base est celui de la pureté de la mère,son énergie est polluée par le sexe, c’est pourquoi l’on voit,refrènement restriction.

Jean 14.5 : Je suis la vigne vous les sarments. Qui demeureen moi et moi en lui porte beaucoup de fruits, car séparés de moivous ne pourrez rien faire.

Heureux celui qui prend ses responsabilités, plante sesgraines et enracine son travail.

2° chakras : le hara

Le pélerin a soif de connaissances, d’enseignements, il litbeaucoup, met en pratique mais l’intégration se fera au fur et àmesure des années. Il veut réformer tout le monde autour de luipar sa découverte de la spiritualité. Par l’apprentissage dupardon il commençera à se délier des karmas pour retrouver laliberté de son âme. Il travaille à sa transformation quis’effectuera jusqu’à sa perfection. Matthieu 18.18 : C’est vrai jevous le déclare tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dansle ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans leciel.

Heureux celui qui intervient pour juguler le mal et quiconsidère que jusqu’au dernier souffle il faut être vigilant.

3° chakra : le plexus solaire

Le pélerin se heurte à l’incompréhension de sa famille de sesamis de son groupe, pris dans un tissu affectif difficile à

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maitriser. (La sensibilité des femmes les font beaucoup pleurercar elles se sentent seules, isolées, frustrées). Il commence àperdre son petit égo, à se repositionner dans la société. Il penseque son travail ne peut être que spirituel d’où son aveuglementcréant tant de difficultés. Les peurs de toutes sortes bloquent cechakra, il devra les surmonter une à une pour retrouver sastabilité.

Matthieu 11.28 : venez à moi vous tous qui peinez sous lefardeau de la loi, et moi je vous donnerai le repos ;

Heureux celui qui prend son destin en main et sa place dansla société sans empièter ni écraser l’autre.

4° chakra : le coeur

Le pélerin donne de l’amour mais il attend un retour, il veutêtre aimé, regardé, considéré. Son amour égoïste doit setransformer en amour inconditionnel jusqu’à atteindre l’amouruniversel. Dans ses moments de méditation solitaire sur le coeurou collective, il reçoit beaucoup d’amour de Dieu, des Maîtresde Marie et il pleure de joie. Sa sensibilité s’accroit, il souffre dumal qu’il voit autour de lui. Le perçage du coeur est trèsdouloureux.

Jean 15.13 : Il n’y a pas de plus grand amour que de donnersa vie pour qui l’on aime.

Heureux celui qui pardonne avant que le mal ne soit commis.

5° chakra : la gorge

Le pélerin se détache de plus en plus de l’attrait de la matière,de l’esprit de chair qu’il a consommé et trouve les purs désirs ducoeur. Il se met au service de sa propre volonté divine ou decelle d’un Maître. Il continue de se purifier surtout au niveau dela parole. Il recherche les échanges pour apporter la spiritualité.Sa clairaudience se développe de plus en plus pour entendre surdes plans éloignés. Il nettoie tous ses vieux comportements(vêtements) pouvant aller jusqu’à devenir blanc comme un

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Saint. C’est ici que l’on trouve les Bodhisattvas qui font voeuxde servir l’humanité après leur transition.

Matthieu 12.36 : Or je vous le dis, au jour du jugementl’homme rendra compte de tout propos qu’il aura proféré envain.

Heureux celui qui a endossé l’esprit du Christ accomplissantla Volonté du Père.

6° chakra : 3° oeil

Le pélerin continu de redresser ses erreurs et achève sontravail de la terre avec une grande perfection. Il travaille à latranscendance de son esprit personnel en esprit spirituel devérité. La clairvoyance lui permet de sentir des présences, puisde voir sur les plans éthériques de plus en plus nettement mais illui faudra plusieurs années. La clairaudiance le met en rapportavec toute la terre et le ciel.

Jean 10.10 : Je suis venu pour qu’elles aient la vie (les brebis)et qu’elles l’aient à profusion.

Heureux les riches en Esprit Spirituel car ils voient Dieu.

7° chakra : la couronne

Le pélerin a pris des initiatives pour faire éclater la justice enson nom ou en celle du Maitre. Il donne des enseignementsspirituels à toute personne prête à les recevoir ou sous forme deconférence. Il trouve un grand équilibre qui lui apporte la paix.Il comprend tous ceux qui l’entourent et n’en rejète aucun car illes aime comme ils sont, sachant qu’eux aussi irontinexorablement à leur accomplissement peut-être aprèsplusieurs vies. Son discernement et son entendement s’ouvrentde telle sorte qu’il a toutes connaissances. Il reçoit le pouvoir duMaitre pour contrôler la matière. Il reçoit l’illumination etdevient omniscient.

Matthieu 4.16 : Que votre lumière brille ainsi devant leshommes afin qu’ils voient le bien que vous faites et qu’alors ilsglorifient votre Père qui est aux cieux.

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Heureux sont qui ont la plénitude de l’Esprit Divin, ils serontappelés Fils de Dieu, Elu du Père.

La montée des escaliers ne se fait pas linéairement mais enspirale comme un escalier à colimaçon, comme toutes lesénergies. J’ai brossé un chemin schématiquement, mais il vasans dire que les qualités et vertus sont développées sur leschakras au fur et à mesure que passe et repasse une énergiespiralée jusqu’à ce que les 12 tests soient réussis, comme je l’aidécrit au niveau de la Jérusalem Céleste. Les initiations du feusacré au niveau du coeur, de la gorge et de la couronne se fontdans l’ordre où je les ai citées.

Luc 3.16 : Moi je baptise dans l’eau, mais vient celui qui estplus puissant que moi et je ne suis pas digne de dénouer lacourroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit-Saintet le feu.

Toute cette montée s’accomplit par la purification des motifs,l’esprit juste, la psychologie juste. C’est très difficile de garderles idées pures, la vie droite, sans se laisser prendre au piège desdésirs humains, sans louvoyer. Les autres ne doivent pasinterférer dans nos décisions ni dans notre champ de conscience,surtout à l’heure actuelle où la vie s’ouvre facilement sur tousles loisirs, la satisfaction des sens les plaisirs de l’existence,c’est là où doit s’exercer la sagesse, la raison et le discernement.C’est ce qu’on appelle la perte du petit soi ou la mort du gardiendu seuil, c’est à dire de l’égo-personnalité pour revêtir le Moi-Divin par la sublimation, la transmutation alchimique appeléeaussi les noces de l’agneau. Le chemin est étroit comme unelame de rasoir disent les Maitres, mais la récompense à l’arrivéevaut bien le dépouillement des biens de la terre. Ce n’est pas unsacrifice proprement dit, car il n’y a pas de renoncementobligatoire qui serait mal vêcu, il y a seulement un choixconscient à faire entre plusieurs possibilités qui se fait au fur età mesure de la montée. Le chemin est magnétique, et les Maitres

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qui se tiennent le long du sentier et à l’arrivée nous aspirent.C’est pourquoi il faut être confiant, avoir la foi, lâcher prise ets’abandonner à la volonté de Dieu, car ainsi il s’ordonne de lui-même, sans conflit intérieur. Cela ne veut pas dire ne rien faire,mais proposer et voir ce qui se passe. Un Maitre personnelappartenant à son rayon est un bon guide, mais l’intuition propreou supra conscience est de première importance, car noussommes tous différents. Moi je l’appelle mon Moi-sait-tout, caril répond à toutes mes questions. Cependant je reste enalignement avec le Maitre reconnu car c’est lui qui ramène « àla maison du Père », il tient le fil de notre vie si nous lui avonsdonné à tenir, mais il n’enfreint jamais notre libre-arbitre.

Matthieu 6.34 : Ne vous mettez pas en souci pour lelendemain, demain s’inquiétera de lui-même, chaque jour suffitsa peine.

La volonté de Dieu c’est accomplir sa prédestination, sonplan divin dans la matière. Le retour à Dieu c’est latransformation de son petit égo, il n’y a pas antinomie maissynthonie. Le chemin qui monte c’est la sortie du magma desdésirs et des pensées humaines pour atteindre l’âme et laconscience universelles ou archétypes divins. La moindre faillede volonté fait redescendre très vite dans les créations de l’astraldu genre humain surtout l’affectivité. Ne jamais se dorloter, pasde self-pitié de laisser-aller. Il ne peut y avoir que des momentsde détente et de repos.

L’aveuglement spirituel fait perdre la raison même avecl’intention d’un plus grand service. La sagesse requière unesituation bien équilibrée dans la matière. Le Bouddhisme donne7 obstacles à l’illumination, que je rapporte ici, tant ils sontcriant de vérité.

1. à vaincre par le discernement : le désir sensuel,l’ignorance, le désir d’existence.

2. à vaincre par le contrôle : la vision, l’audition, l’odorat, legoût, le toucher et la faculté mentale

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3. à vaincre par l’usage juste : le vêtement, la nourriture,l’habitation, les remèdes à la maladie.

4. à vaincre par l’endurance : les rigueurs du climat, lespiqûres d’insectes, les discours médisants endurés avecpatience.

5. à vaincre en les évitant : tous les obstacles naturels.6. à vaincre en les écartant : les pensées sensuelles, de

malveillance, de haine, toutes choses mauvaises qui s’élèvent ensoi.

7. à vaincre par le développement spirituel : l’examen de laloi, le détachement, l’absence de désirs, cessation conduisant àl’abandon, tous facteurs de l’illumination.

Ces obstacles sont les champs de consciences du chemin, serapportant aux contrôles et aux nettoyages des 3 corpsinférieurs, le physique, l’émotionnel et le mental, anéantissant lepetit égo de la personnalité pour recevoir la force du feu del’Esprit : l’illumination. Beaucoup d’explications doivent êtredonnées pour aboutir à ce résultat, ce ne sont que des grandeslignes.

L’ennemi vient souvent à la dernière heure, et c’est le plusredoutable, même les élus s’y laissent prendre. Lorsque laclairaudiance est ouverte complètement ainsi que la couronne, ledisciple est en communication avec toutes personnes sur la terreet au ciel. Il peut ainsi se laisser prendre au piège de ceux quiveulent l’aider mais qui bien souvent ne font que le détourner desa voie parce qu’ils n’ont pas terminé le chemin, ils n’ont pas lasuprême conscience. Méfiance, ce sont de faux gourous quiagissent consciemment ou non. N’écoutez que le Maitre oùvotre voix intérieure.

Il se peut aussi que le disciple veuille aller plus vite etrecherche les pouvoirs. Ceux qui travaillent avec l’astralreçoivent beaucoup de pouvoirs psychiques qui les détournentde la vraie voie et les arrêtent dans leur évolution jusqu’ausommet, croyant être arrivés. C’est un leurre qu’ils paieront très

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chers dans une vie future, car ils vont se servir de ces pouvoirspour influencer la vie d’autrui sous de multiples formes.

Lorsque le Maitre donne un pouvoir à son disciple c’est qu’ille juge digne et capable de s’en servir à bon escient, et que celui-ci en a besoin pour se défendre. Le Maitre contrôle l’usage de cepouvoir et enlève l’effet si celui-ci est négatif.

Luc 11.21 : Quand l’homme fort et bien armé garde sonpalais, ses biens sont en sûreté ; mais si quelqu’un de plus fortque lui survient et le maitrise, il lui enlève l’armure en laquelleil se confiait et distribue ses dépouilles.

Les Maitres disent aussi qu’à la 11° heure, c’est à direlorsque le disciple est prêt à partir définitivement de la terre, lesforces noires essaient de le faire chutter et lui tendent des piègespsychiques, le séparant même de ses Maitres. J’affirme que c’estexact, je ne sais jamais dans quelles circonstances je vais êtreattaquée, ni avec quelles pensées je vais faire descendre lafoudre, car ils sont tous aux aguets. Aussi je me tiens sur le qui-vive prête à parer, ayant trouver plusieurs façons de m’endéfaire. La plus importante est de nier et de s’en couper. Parexemple je dis : je me coupe du plan psychique, il n’a aucunpouvoir sur moi, je suis plus forte qu’eux. Si je connaisexactement la provenance je demande quon me laisse tranquilleque je n’ai pas besoin d’aide. L’effet est immédiat car le Verbeémit s’accomplit immédiatement. Lorsqu’il y a des attaques plusimportantes je me bats avec beaucoup d’éléments y compris mesmains et un couteau pour enlever les vibrations qui se mettentsur moi. Les Maitres nous ont donnés aussi des Mantras pourappeler du secours.

Lorsque le guet appens est trop fort il faut des jours voir desmois pour s’en débarraser complètement, j’appelle alors monintelligence supérieure pour m’aider à trouver des solutionsefficaces. De son côté le Maitre agit en faisant de même. Il nefaut surtout pas perdre la foi, et prier énormément car ces forcesessaient de nous déstabiliser en nous coupant du flux de Dieu

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des Saints des Maitres et du mouvement spirituel. Padre Pioétait attaqué toutes les nuits par les démons, il recevait mêmedes coups. J’affirme en effet que c’est vrai, car j’ai reçu moimême beaucoup d’attaques, surtout au niveau des yeux. MonMaitre M m’en a sortie, mais je dois rester très prudente.

De même actuellement il ya un nombre important de sectes,où sous des extérieurs de sainteté et de lumière des faux gourouscherchent la domination par le pouvoir, l’argent et le sexe.Certains se disent la réincarnation du Christ ou de Maitreya, neles croyez pas ce sont des imposteurs.

Marc 13.21 : Alors si quelqu’un vous dit : « Voyez le Christest ici ! voyez il est là », ne le croyez pas car de faux christs etde faux prophètes surgiront qui produiront des signes et desprodiges pour égarer même si possible les élus ! Vous donc,soyez sur vos gardes, je vous ai prévenus de tout.

Le chemin du retour à Dieu n’est pas un chemin facile. Ildemande une grande volonté, une abnégation de soi, uneobéissance au Maitre, une grande perfection dans chaque chose,une humilité, une maitrise de la vie, de ses désirs, de sesémotions, une étude sérieuse poussée appliquée et intégrée de laspiritualité qui me fait dire : la spiritualité c’est ce qui restequand on a tout oublié, c’est à dire on est devenu la spiritualitéen action.

La prière et la consécration à une Mère sont indispensables.C’est de son coeur que jaillit l’amour qui nous permet desurmonter les obstacles sans trop de mal. Gauthama Bouddhaétait un adorateur de la Mère. Ramachrisna était un fou de Dieuet de sa Mère Kali. Tous les peuples d’orient et d’occident, detous temps se sont mis aux pieds d’une Mère. Elle prend desvisages bien différents, en occident la plupart sont appeléesNotre Dame suivie d’une qualité. Chaque prière tisse un lien deplus en plus fort à l’Etre merveilleux qui anime cette forme, etqui nous le retourne en grâces. Devenons une torche de Lumière

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par les mantras, la prière continue à Dieu et ses représentants.Adorons et glorifions Dieu dans toute sa création, c’est ainsi ques’ouvre le Royaume des cieux. Gloria in exelcis déo ! gloria inexcelsis déo !

Jean 4.23 : Mais l’heure vient et c’est maintenant où les vraisadorateurs du Père adoreront en esprit et en vérité et ce sont cesadorateurs là qu’il recherche. Dieu est esprit et ceux quil’adorent doivent adorer en esprit et en vérité.

Luc 11.36 : Si tout ton corps est lumineux sans aucune partiedans les ténèbres, il sera tout entier lumineux comme la lampequi t’illumine de sa clarté.

Je termine ce manuscrit en vous souhaitant à tous, vous lespélerins qui êtes parvenus jusqu’à la fin de ce récit, la vision duchemin et la force pour l’accomplir. J’aiderai tous ceux quim’appelleront pour les guider. Ils recevront un signe de monaccomplissement car je vais bientôt retourner vers mon Père, maMère Marie et mes Maitres pour endosser mon habit blanc et orde service à l’humanité. Je tiendrai la porte ouverte pour passerde l’âge des poissons à celle du verseau. J’avais vu et entenducela lorsque j’étais chez les templiers sans comprendre quec’était après mon retour dans le coeur de Dieu.

Les derniers conseils que je vous donne : suivez le sentierdroit, allez doucement, assurez chaque marche, discernez ce quevous entendez dans votre tête, ne recherchez pas les pouvoirs carils viendront naturellement, pratiquez le service à l’humanitépour constituer votre trésor dans les cieux, transmutez tous vosdésirs terrestres en désirs divins, restez toujours branché à laverticale en Dieu, car les puissances noires font croire que Dieun’existe pas, soyez plus qu’humanitaire, la terre entière l’estactuellement, c’est un système horizontal bénéfique etmoralisateur, certes, mais insuffisant pour revenirdéfinitivement dans le sein de Dieu.

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Luc 15.7 : Ainsi je vous le déclare, il y aura plus de joie dansle ciel pour un seul pêcheur qui change son coeur que pourquatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de changer.

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BIBLIOGRAPHIE

— Le livre de Pierre - Jean Prieur— Le voyage à Shamballa - Meurois Givaudan— 50 méditations - G. de Smetd— Le livre du do-in - Michio Kuschi— Do in - Jean Rofidal— Les clés du succès -Napoléon Hill— La médecine du corps énergétique - Jeanine Fontaine— Les enfants du Verseau - Marylin Ferguson— Ces émotions qui guérissent - Rika Zaraï— Vivez dans la lumière -Sakti Gawen— La cathédrale Cosmique - Raymond Bernard— Initiation - Elizabeth Haich— Cosmogonie des Rosecroix - Max Heindel— Etude sur les nombres occultes - Christiana Nimosus— Dialogue avec l’ange - Gitta Mallasz— La vie des Maitres - Bard Spalding— J’ai vêcu sur deux planètes - Phylos— La voie et ses pièges - Arnaud Desjardin— L’enseignement de Ramakrishna— Jnâna Yoga - Vivekananda— La pratique du yoga intégral - Shri Aurobindo— Lettre sur la méditation occulte - A. Bailey— Traité sur la magie blanche - A. Bailey— Etudes intermédiaires d’Alchimie - St Germain— Etude d’Alchimie - St Germain— Etudes intermédiaires de l’aura humaine - Djwal Kul— Les études de l’aura humaine - Kuthumi

Et bien d’autres qui ont fait mes délices.

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Achevé d’imprimer sur rotative numérique par Book It !

dans les ateliers de l’Imprimerie Firmin Didot (Le Mesnil sur L’Estrée)