Lâ Grande Eèior LL S

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i 88 œe Année—22 ABONNEMENTS Trois Mois. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En àîhcrs du départimint: 15 fr. P.TRANGE3 2B FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 tr. !-ai ts locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éô d'Avis Divers FONDE EN 1841 ~ PARAISSANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4~ PLACE DU MARCHÉ-NOIR Mercredi 16 Mars 1932 LE NUMERO 15 C Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nn> méros engage pour une waée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. Grande Eèior admiDistratiye Le Gouvernement et les partis sont d'accord sur la nécessité d'é- conomiser. Certains réclament pompeusement la déflatiun bud- gétaire. Ce n'est qu'en réduisant les dépenses qu'on comblera le déficit indéniable et qu'on re- trouvera un équilibre sérieux. M. Tardieu a joint l'exemple à la parole. Son gouvernement s'est présenté avec un effectif ré- duit. C'est une simplification que le Parlement a souvent ré- clamée ; elle doit renforcer l'au- torité de l'État et mieux coordon- ner les services publics. Si la réforme subsiste, si elle ne s'évanouit pas dès ia première crise, elle pourra procurer les économies substantielles qu'on peut attendre d'une réforme ad- ministrative intelligente et ra- tionnelle. Mais qui veut vraiment la ré- forme administrative ? En 1926, MM. Albert Sarraut et Louis Barthou donnèrent l'exem- ple en supprimant un certain nombre de sous-préfets et de tri- bunaux. C'était l'amorce d'une grande et nécessaire réforme. Seulement on fit tout ce qu'il fallait pour qu'il n'en restât plus bientôt la moindre trace. On vota, avec l'approbation du Gouvernement, une réforme élec- torale telle que, fatalement, elle devait aboutir à la réintégration des sous-prefets et au rétablisse- ment des tribunaux. La loi électorale de 1919 1924 était très délectueuse. La logique était de l'améliorer. Mais puis- qu'on préferait le scrutin d'ar- rondissement, il.fallait l'établir de telle sorte qu'il ne fût pas un obstacle à la reforme administra- tive. Que ne s'est-on pas souvenu en 1927 qu'en 1924 M. Hernot. pré- sident du Conseil, annonçait le rétablissement du scrutin d'ar- rondissement, mais avec la péré- quation des circonscriptions et la suppression des abus du se- cond tour ? Une péréquation raisonnable d G/C/ Nantes 154-28 etlogiqufauraiîdiminué le nom- bre de^ ciiconscriptions des dé- putés et maintenu aussi la sup- pression de bien des sous-préfec- tures et de bien des tribunaux. Et maintenant les petites cir- conscriptions, au lieu de les fu- sionner, on a fait entrer à la Chambre une cohue de députés élus à la condition qu'ils récla- meraient, pour satisfaire de petits intérêts locaux la suppression d'util réforme accomplie dans l'intérêt général. Si l'on regarde l'administration du centre à la périphérie, on se rend compte que l'effectif des fonctionnaires s'est considéra- blement enflé- Voilà doit s'exercer l'effort de compression. Il ne s'agit pas de diminuer les traitements comme on l'a fait à l'étranger. Les économies ne peu- vent résulter que d'un remanie- ment complet lies méthodes de l'Administration, et de la simpli- fication et de la coordination des services. Immense labeur contre la rou- tine et contre la coalisation des intérêts professionnels. La réforme administrative, dit- on à gauche ne peut s'accomplir qu'avec la collaboration du per- sonnel. Or, ce personnel dépend moins de l'État, dont l'autorité a trop décru, que des syndicats qu'une école politique tolère et qu'une autre encourage. Cessyndicatspensent bien plus à l'intérêt corporatif qu'à l'inté- rêt national. Comment réalise- raient-iis des économies? « Il s'est créé, en face de l'État, disait M.Tardieu à Dijon, eu 1930 un restaud'oli^archiesd'or giues diverses, qui, à tout instant, pè- sent sur lui pour ie détourner de son but propre, au profit d'un conglomérat d'intérêts particu- liers. Contre cette pression con- tinue, nos lois et nos mœurs laissent, également désarmes, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif ». D'un vigoureux réalisateur comme M. Tardiéu, nous osons attendre le plan m -ihodique d'une réforme administrative vraiment moderne, réalisable avec le minimum de personnel en vue du minimum de rende- ment. X... (Alliance démocratique). ! Qirectftnr: A. GIROUARD Téléphona 1-85 ^ ïv v LL r S M. Tardieu est de retour à Genève il a aussitôt pris contact avec les déléga- tions de la Conférence du désarmement. La campagne électorale en Allemagne pour le second tour de scrutin sera ré- duite au minimun. Von Hindenburg et Hitler seront les seuls candidats. On craint que l'enfant de Lindbergh ne soit mort ? La Chambre à voté le budget par 386 voix contre 133. M Jacques Rouché, directeur de l'Opé- ra donne sa démission. B 1 iTiTiTi7i ■■■miama flïi n i ■ ■ ■ iTilT i 111 Avant les élections La Chambre des Députés fera-Lelle bien, après le budget, de discuter à nouveau la réforme électorale f Les avis sont partagés. Voici ce qu'écrit le Réveil Economique, sous la signature de César Biroteau ; (( Que l'on doive aller aux urnes le der- nier dimanche d'avril ou le premier de mai, nous ne pensons pas que cet incident mérite tant de controverses; que l'on modi- fie ou non le mode de scrutin, à la veille même de la consultation nationale, nous re- fusons à croire que le sert du pays en dé- pende, car la qualité d'un scrutin ne ré- side pas dans le mode de votation, mais dans la qualité des candidats. » Mais ce que nous savons bien, par exemple, c'est ce qui domine de loin ces petites histoires : c'est la crise économique, crise de sous-consommation dont souffre autant l'acheteur que l'industriel et le com- merçant, le ralentissement des transactions malgré l'abondance des stocks, l'impossi- bilité nous sommes de bénéficier de la baisse des matières premières, décalage entre le coût de la vie et les prix de vente industriels, la gêne des trésoreries, l'arrêt des initiatives, et enfin, cette plaie abomi- nable et si attristante du chômage qui s'é- largit tous les jours. » Cela, oui, intéresse les citoyens de ce pays, agriculteurs, producteurs, commer- çants. » La loi d'alternance en matière électorale Certain» groupements d'extrême-gauche favorables à la lutte des deux blocs et des deux cartels se donnent du courage, h la veille de la période électorale, en disant que le suffrage universel se plaît au jeu du pendule : gauche, droite; gauche, droite. Nous pouvons remarquer qu'en 1914, pour la première fois, le groupe républi- cain, radical et radical-socialiste t se compo- sait de 17a membres, au lieu de 137. Les socialistes furent élus au nombre de 108. Jamais les élections n'avaient été aussi à gauche et le pays était resté sourd à la voix des chefs de la Fédération des gauches, Briand, Barthou, Millerand, Chaumet, An- tony, Ratier, Peyronnet, Baudin, Siegfried, H. Berenger, etc., qui demandaient aux ré- publicains d'assurer !• triomphe du pro- gramme d'éducation populaire, de démo- cratie sociale, de prospérité économique, d'ordre financier et de concorde nationale... De concorde nationale 1 Quelques semai- nes après, la guerre éclata. Jusqu'à la vic- toire, régna l'union sacrée. En 1919, le pendule se porte à droite. En 1924, il revient à gauche. En 1928, il revient à droite. Oui, mais observons... Au cours de la législature ouverte en 1914, le cataclysme de la guerre ramena l'union de tous. Au cours de la législature de 1924, le cartel triompha, la catastrophe financière exigea l'union nationale. Par un destin tragique, sur lequel nous convions les radicaux nationaux à méditer, quand les élections se sont faites nettement à gauche, les malheurs de la patrie ont né- cessité la formation de gouvernements de large conciliation groupant autour d'eux les hommes qui n'avaient en vue que le bien de leur pays et! le salut de la Répu- blique. Puisque l'union, à l'heure des grandes nécessités, s'impose, à tous, pourquoi com- mencer par la désunion ? Puisse la France n'avoir plus jamais à réparer les fautes d'un nouveau cartel I Octave AUBERT. Le Socialisme & LES élections L'approche des élections et les positions prises, par les candidats indiquent que dans la plupart des circonscriptions la lutte sera nettement circonscrite entre les partisans et les adversaires des idées socialistes. Il est nécessaire, pour tous ceux qui s'in- téressent à la politique électorale, de bien connaître les doctrines du Socialisme. C'est do l'équivoque et de l'ignorance que nais- sent toutes les erreurs. On pourra donc consulter avec fruit un ouvrage récent : « LE SOCIALISME » (Doctrine et Psychologie) par M. Emile LABARTHE qui contient un exposé complet de l'évolu- tion des doctrines/ avec des études sur les précurseurs du Socialisme, sur Karl Marx, Guesde Jaurès, sur le Socialisme contem- porain, sur le Ooopératisme, le Syndicalis- me, etc.. Ce livre est à la portée de tous, très agréable à lire, instructif et attrayant. Il sera vendu exceptionnellement, pen- dant la période électorale, 10 francs au lieu de i5 fr. (franco : 12 fr. au lieu de 17 fr. Aux Editions de L'Action Nationale, 18, rue Duphot, Paris (i w ). L'Élection Présidentielle M. Raymond Henri, dans Figaro, considè- re que le résultat de l'élection présidentiel- le allemande est plutôt un échec pour M. von Hindenburg : ci II est vrai que le maréchal-président a obtenu plus de suffrages que les calculs ne lui, en accordaient en général; mais les na- tionaux-socialistes ne s'en proclament pas moins les vainqueurs de la journée, ayant réuni à eux seuls près de 12 millions de voix, alors qu'il a fallu l'appui de huit par- tis pour en donnere 18 à M. von Hinden- burg. » Outre l'avance communiste, qui était prévue, il y a un fait qu'il importe de sou- ligner et qui constitue, en quelque sorte, lamoralité véritable de ce scrutin : c'est la défaite de la social-démocratie. Cette défai- te s'exprime d'une façon éclatante par l'o- bligation se sont trouvés les socialistes de voter en. bloc pour M. yon Hindenburg. La discipline dont ils ont fait preuve ast à l'honneur de leur organisation, mais elle montre que le socialisme allemand a défi- nitivement capitulé et qu'il ne joue plus aucun rôle. « Et maintenant, les passions déchaînées vont atteindre leur paroxysme. Verrons- nous un nouveau candidat surgir, qui pour- rait être un Hohenzollern ? Le. front uni- que des partis de droite se reformera-t-il eu faveur de Hitler ? Tout est possible; niais en tout état de cause, il importe de ne pas oublier que les hitlériens ont fait hier la démonstration de leur force et que le suc- cès de M. yon Hindenburg, s'il devient dé- finitif, comme il est probable, n'empêchera pas la montée du flot national-socialiste. Ce qu'il'y'a de tragique dans la destinée des partis allemands qui se réclament en- core de l'étiquette modérée, c'est qu'ils n'ont comme représentant qu'un homme et que cet homme est un vieillard de qua- te-vingt-cinq ans. Ne fût-ce que par l'im- placable loi de nature, la jeune Allemagne hitlérienne aura son heure : car le temps travaille pour elle. » INFORMATIONS OBSEQUES NATIONALES Samedi dernier Paris a rendu, à M. Aris> tide Briand, et ce, dans un silence recueil- li, un suprême hommage au milieu de l'é- mouvante pompe du deuil national. Avant l'ultime départ, aa quai d'Orsay, M. Tardieu a rappelé, en termes émus, les inlassables efforts apportés à l'instauration de la paix par l'ancien ministre des affaires étrangères. Les obsèques religieuses de M. Aristide Briand auront lieu ultérieurement à Coche- rel. Avant le départ du ministère des affaires étrangères, le cardinal Verdier, archevêque de Paris t a béni la dépouille mortelle du défunt et a donné l'absoute. AU CONSEIL &ES MINISTRES Les Ministres se sont réunis, en Conseil, lundi matin, à 10 heures, à l'Elysée, sous la présidence de M. Paul Doumer, Président^ de la République. M. André Tardieu, Président du Conseil, Ministre des Affaires étrangères, a mis se* collègues au courant de l'état des eonver. sàtions diplomatiques qui se poursuivent. Il les a entretenus, notamment, de la vi- site à Paris de Sir John Simon t Ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne. M. de Chappedelaine, Ministre des Colo- nies, a été autorisé à déposer un projet de loi tendant à la. création, de la a Maison de France d'Outremer ». Le reste du Conseil a été consacré à l'exa- men, des affaires equraniti. -§§§- M. TARDIEU EST RETOURNÉ POUR GENÈVE M. André Tardieu est parti lundi toîf, pour Genève. La commission politique de la Conférence de limitation et de réduction des arme, ments, qui fut créée à l'instigation du Pré- sident du Conseil français., s'est réunie hier mardi. M. André Tardieu assistait à cette eéànee. ; LE PRIX DU PERMIS DE CHASSE Le Conseil supérieur, qui siège au mtnis* tère de l'agriculture, s'est prononcé pour une augmentation du prix du permis de chasse, fixe actuellemnt à 44 francs pour le départemental et à 116 francs pour le p*r«

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i 88œe Année—N° 22 ABONNEMENTS

Trois Mois. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

En àîhcrs du départimint: 15 fr. P.TRANGE3 2B FRANCS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 tr. !-ai ts locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éô d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 ~ PARAISSANT LE MERCREDI & l_E SAMEDI

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4~ PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Mercredi 16 Mars 1932

LE NUMERO

15 C Les Abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation de trois nn> méros engage pour une waée.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Lâ Grande Eèior admiDistratiye

Le Gouvernement et les partis sont d'accord sur la nécessité d'é-conomiser. Certains réclament pompeusement la déflatiun bud-gétaire. Ce n'est qu'en réduisant les dépenses qu'on comblera le déficit indéniable et qu'on re-trouvera un équilibre sérieux.

M. Tardieu a joint l'exemple à la parole. Son gouvernement s'est présenté avec un effectif ré-duit. C'est là une simplification que le Parlement a souvent ré-clamée ; elle doit renforcer l'au-torité de l'État et mieux coordon-ner les services publics.

Si la réforme subsiste, si elle ne s'évanouit pas dès ia première crise, elle pourra procurer les économies substantielles qu'on peut attendre d'une réforme ad-ministrative intelligente et ra-tionnelle.

Mais qui veut vraiment la ré-forme administrative ?

En 1926, MM. Albert Sarraut et Louis Barthou donnèrent l'exem-ple en supprimant un certain nombre de sous-préfets et de tri-bunaux.

C'était l'amorce d'une grande et nécessaire réforme. Seulement on fit tout ce qu'il fallait pour qu'il n'en restât plus bientôt la moindre trace.

On vota, avec l'approbation du Gouvernement, une réforme élec-torale telle que, fatalement, elle devait aboutir à la réintégration des sous-prefets et au rétablisse-ment des tribunaux.

La loi électorale de 1919 1924 était très délectueuse. La logique était de l'améliorer. Mais puis-qu'on préferait le scrutin d'ar-rondissement, il.fallait l'établir de telle sorte qu'il ne fût pas un obstacle à la reforme administra-tive.

Que ne s'est-on pas souvenu en 1927 qu'en 1924 M. Hernot. pré-sident du Conseil, annonçait le rétablissement du scrutin d'ar-rondissement, mais avec la péré-quation des circonscriptions et la suppression des abus du se-cond tour ?

Une péréquation raisonnable

d G/C/ Nantes 154-28

etlogiqufauraiîdiminué le nom-bre de^ ciiconscriptions des dé-putés et maintenu aussi la sup-pression de bien des sous-préfec-tures et de bien des tribunaux.

Et maintenant les petites cir-conscriptions, au lieu de les fu-sionner, on a fait entrer à la Chambre une cohue de députés élus à la condition qu'ils récla-meraient, pour satisfaire de petits intérêts locaux la suppression d'util réforme accomplie dans l'intérêt général.

Si l'on regarde l'administration du centre à la périphérie, on se rend compte que l'effectif des fonctionnaires s'est considéra-blement enflé-

Voilà où doit s'exercer l'effort de compression.

Il ne s'agit pas de diminuer les traitements comme on l'a fait à l'étranger. Les économies ne peu-vent résulter que d'un remanie-ment complet lies méthodes de l'Administration, et de la simpli-fication et de la coordination des services.

Immense labeur contre la rou-tine et contre la coalisation des intérêts professionnels.

La réforme administrative, dit-on à gauche ne peut s'accomplir qu'avec la collaboration du per-sonnel.

Or, ce personnel dépend moins de l'État, dont l'autorité a trop décru, que des syndicats qu'une école politique tolère et qu'une autre encourage.

Cessyndicatspensent bien plus à l'intérêt corporatif qu'à l'inté-rêt national. Comment réalise-raient-iis des économies?

« Il s'est créé, en face de l'État, disait M.Tardieu à Dijon, eu 1930 un restaud'oli^archiesd'or giues diverses, qui, à tout instant, pè-sent sur lui pour ie détourner de son but propre, au profit d'un conglomérat d'intérêts particu-liers. Contre cette pression con-tinue, nos lois et nos mœurs laissent, également désarmes, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif ».

D'un vigoureux réalisateur comme M. Tardiéu, nous osons attendre le plan m -ihodique d'une réforme administrative vraiment moderne, réalisable avec le minimum de personnel en vue du minimum de rende-ment.

X... (Alliance démocratique).

! Qirectftnr: A. GIROUARD Téléphona 1-85

^ ïvvLLrS

M. Tardieu est de retour à Genève où il a aussitôt pris contact avec les déléga-tions de la Conférence du désarmement.

La campagne électorale en Allemagne pour le second tour de scrutin sera ré-duite au minimun.

Von Hindenburg et Hitler seront les seuls candidats.

On craint que l'enfant de Lindbergh ne soit mort ?

La Chambre à voté le budget par 386 voix contre 133.

M Jacques Rouché, directeur de l'Opé-ra donne sa démission. B 1 ■ ■ iTiTiTi7i ■■■miama flïi n i ■ ■ ■ iTilT i 111

Avant les élections La Chambre des Députés fera-Lelle bien,

après le budget, de discuter à nouveau la réforme électorale f

Les avis sont partagés. Voici ce qu'écrit le Réveil Economique, sous la signature de César Biroteau ;

(( Que l'on doive aller aux urnes le der-nier dimanche d'avril ou le premier de mai, nous ne pensons pas que cet incident mérite tant de controverses; que l'on modi-fie ou non le mode de scrutin, à la veille même de la consultation nationale, nous re-fusons à croire que le sert du pays en dé-pende, car la qualité d'un scrutin ne ré-side pas dans le mode de votation, mais dans la qualité des candidats.

» Mais ce que nous savons bien, par exemple, c'est ce qui domine de loin ces petites histoires : c'est la crise économique, crise de sous-consommation dont souffre autant l'acheteur que l'industriel et le com-merçant, le ralentissement des transactions malgré l'abondance des stocks, l'impossi-bilité où nous sommes de bénéficier de la baisse des matières premières, lè décalage entre le coût de la vie et les prix de vente industriels, la gêne des trésoreries, l'arrêt des initiatives, et enfin, cette plaie abomi-nable et si attristante du chômage qui s'é-largit tous les jours.

» Cela, oui, intéresse les citoyens de ce pays, agriculteurs, producteurs, commer-çants. »

La loi d'alternance en matière électorale

Certain» groupements d'extrême-gauche favorables à la lutte des deux blocs et des deux cartels se donnent du courage, h la veille de la période électorale, en disant que le suffrage universel se plaît au jeu du pendule : gauche, droite; gauche, droite.

Nous pouvons remarquer qu'en 1914, pour la première fois, le groupe républi-cain, radical et radical-socialistet se compo-sait de 17a membres, au lieu de 137. Les socialistes furent élus au nombre de 108. Jamais les élections n'avaient été aussi à gauche et le pays était resté sourd à la voix des chefs de la Fédération des gauches, Briand, Barthou, Millerand, Chaumet, An-tony, Ratier, Peyronnet, Baudin, Siegfried, H. Berenger, etc., qui demandaient aux ré-publicains d'assurer !• triomphe du pro-

gramme d'éducation populaire, de démo-cratie sociale, de prospérité économique, d'ordre financier et de concorde nationale...

De concorde nationale 1 Quelques semai-nes après, la guerre éclata. Jusqu'à la vic-toire, régna l'union sacrée.

En 1919, le pendule se porte à droite. En 1924, il revient à gauche. En 1928, il revient à droite. Oui, mais observons... Au cours de la législature ouverte en

1914, le cataclysme de la guerre ramena l'union de tous.

Au cours de la législature de 1924, où le cartel triompha, la catastrophe financière exigea l'union nationale.

Par un destin tragique, sur lequel nous convions les radicaux nationaux à méditer, quand les élections se sont faites nettement à gauche, les malheurs de la patrie ont né-cessité la formation de gouvernements de large conciliation groupant autour d'eux les hommes qui n'avaient en vue que le bien de leur pays et! le salut de la Répu-blique.

Puisque l'union, à l'heure des grandes nécessités, s'impose, à tous, pourquoi com-mencer par la désunion ?

Puisse la France n'avoir plus jamais à réparer les fautes d'un nouveau cartel I

Octave AUBERT.

Le Socialisme & LES élections L'approche des élections et les positions

prises, par les candidats indiquent que dans la plupart des circonscriptions la lutte sera nettement circonscrite entre les partisans et les adversaires des idées socialistes.

Il est nécessaire, pour tous ceux qui s'in-téressent à la politique électorale, de bien connaître les doctrines du Socialisme. C'est do l'équivoque et de l'ignorance que nais-sent toutes les erreurs.

On pourra donc consulter avec fruit un ouvrage récent :

« LE SOCIALISME » (Doctrine et Psychologie) par M. Emile LABARTHE

qui contient un exposé complet de l'évolu-tion des doctrines/ avec des études sur les précurseurs du Socialisme, sur Karl Marx, Guesde Jaurès, sur le Socialisme contem-porain, sur le Ooopératisme, le Syndicalis-me, etc..

Ce livre est à la portée de tous, très agréable à lire, instructif et attrayant.

Il sera vendu exceptionnellement, pen-dant la période électorale, 10 francs au lieu de i5 fr. (franco : 12 fr. au lieu de 17 fr. Aux Editions de L'Action Nationale, 18, rue Duphot, Paris (iw).

L'Élection Présidentielle

M. Raymond Henri, dans Figaro, considè-re que le résultat de l'élection présidentiel-le allemande est plutôt un échec pour M. von Hindenburg :

ci II est vrai que le maréchal-président a obtenu plus de suffrages que les calculs ne lui, en accordaient en général; mais les na-tionaux-socialistes ne s'en proclament pas moins les vainqueurs de la journée, ayant réuni à eux seuls près de 12 millions de voix, alors qu'il a fallu l'appui de huit par-tis pour en donnere 18 à M. von Hinden-burg.

» Outre l'avance communiste, qui était prévue, il y a un fait qu'il importe de sou-ligner et qui constitue, en quelque sorte, lamoralité véritable de ce scrutin : c'est la défaite de la social-démocratie. Cette défai-te s'exprime d'une façon éclatante par l'o-

bligation où se sont trouvés les socialistes de voter en. bloc pour M. yon Hindenburg. La discipline dont ils ont fait preuve ast à l'honneur de leur organisation, mais elle montre que le socialisme allemand a défi-nitivement capitulé et qu'il ne joue plus aucun rôle.

« Et maintenant, les passions déchaînées vont atteindre leur paroxysme. Verrons-nous un nouveau candidat surgir, qui pour-rait être un Hohenzollern ? Le. front uni-que des partis de droite se reformera-t-il eu faveur de Hitler ? Tout est possible; niais en tout état de cause, il importe de ne pas oublier que les hitlériens ont fait hier la démonstration de leur force et que le suc-cès de M. yon Hindenburg, s'il devient dé-finitif, comme il est probable, n'empêchera pas la montée du flot national-socialiste. Ce qu'il'y'a de tragique dans la destinée des partis allemands qui se réclament en-core de l'étiquette modérée, c'est qu'ils n'ont comme représentant qu'un homme et que cet homme est un vieillard de qua-te-vingt-cinq ans. Ne fût-ce que par l'im-placable loi de nature, la jeune Allemagne hitlérienne aura son heure : car le temps travaille pour elle. »

INFORMATIONS OBSEQUES NATIONALES

Samedi dernier Paris a rendu, à M. Aris> tide Briand, et ce, dans un silence recueil-li, un suprême hommage au milieu de l'é-mouvante pompe du deuil national.

Avant l'ultime départ, aa quai d'Orsay, M. Tardieu a rappelé, en termes émus, les inlassables efforts apportés à l'instauration de la paix par l'ancien ministre des affaires étrangères.

Les obsèques religieuses de M. Aristide Briand auront lieu ultérieurement à Coche-rel.

Avant le départ du ministère des affaires étrangères, le cardinal Verdier, archevêque de Parist a béni la dépouille mortelle du défunt et a donné l'absoute.

AU CONSEIL &ES MINISTRES

Les Ministres se sont réunis, en Conseil, lundi matin, à 10 heures, à l'Elysée, sous la présidence de M. Paul Doumer, Président^ de la République.

M. André Tardieu, Président du Conseil, Ministre des Affaires étrangères, a mis se* collègues au courant de l'état des eonver. sàtions diplomatiques qui se poursuivent.

Il les a entretenus, notamment, de la vi-site à Paris de Sir John Simont Ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne.

M. de Chappedelaine, Ministre des Colo-nies, a été autorisé à déposer un projet de loi tendant à la. création, de la a Maison de France d'Outremer ».

Le reste du Conseil a été consacré à l'exa-men, des affaires equraniti.

-§§§- — M. TARDIEU EST RETOURNÉ

POUR GENÈVE M. André Tardieu est parti lundi toîf,

pour Genève. La commission politique de la Conférence

de limitation et de réduction des arme, ments, qui fut créée à l'instigation du Pré-sident du Conseil français., s'est réunie hier mardi. M. André Tardieu assistait à cette eéànee.

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LE PRIX DU PERMIS DE CHASSE

Le Conseil supérieur, qui siège au mtnis* tère de l'agriculture, s'est prononcé pour une augmentation du prix du permis de chasse, fixe actuellemnt à 44 francs pour le départemental et à 116 francs pour le p*r«

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mis général #i, fts «featlffrt d'ta^Sçtaitojts. sgrïfc diÉsie? <fc chaise

L'augmentation demandée en c« qfui con-cerne le prix des permis serait destinée à constituer des fonds pour la répression du braconnage, le repeuplement en gibier, les primes aux gardes, etc.

§§§ SENSA TIOMEL S VICIDE

M. Kreuger dit « le roi des allumettes », vient de se suicider à Paris, dans son appar. tement de l'avenue Victor-Emmanuel.

Dans les milieux financiers où le déses-péré occupait une place prépondérante, sa disposition ne laisse pas que de causer une véritable panique.

M. Delrieu, substitut de la première sec-tion au Parquet de là Seine, a délivré, lun-di, le permis d'inhumer, à la suite de l'en-quête ouverte après le suicide.

Le frère cadet d'h'ar Kreuger est arrivé à Paris dans la matinée, venant de Stock-holm,

QUESTION DE «PATATES»

C'est depuis hier soir qu'on applique la réglementation interdisant l'entrée des pom-mes de terre françaises en Angleterre.

On sail que les autorités anglaises avaient annoncé qu'elles prenaient cette mesure pour éviter la propagande des ravages d'un parasite de ces tubercules (le cancrelat ou charançon de Colorado) qui sévit déclarent-elles dans certaines régions de la France.

-:rv -秧 — ' . UN INVENTEUR OBSTINÉ

A Manosque, près Forcalquier, la police a interrompu pour la troisième fois la tenta-tive de l'aviateur Albert Sauvant, qui s'ap-prêtait, dimanche matin, à faire des dé-monstrations avec un appareil muni de dis-positifs spéciaux lui permettant de sortir indemne en cas d'accidents,

. La police a empêché celte démonstration

.qui avait déjà été interdite à Nice et à Mi-ramas. . <

L'ELECTION A LA PRÉSIDENCE DV BE1CII

Le maréchal Hindenburg arrive en tête au. premier tour avec 18.661.736 voix man-quant d'environ i5o.ooo la majorité absolue.

Hitler obtient 11.338.071 suffrages. Le second tour aura lieu le 10 avril pro-

chain. Le succès remporté par la candidature du

président Hindenburg dépasse les prévisions de ses partisans. Si le président sortant man-que sa réélection d'environ iâo.ooo voix, Hi-

■ fier est loin d'obtenir les quinze millions de suffrages dont il se disait sûr.

DerniBravisauidétenteursd'ancleuiios

D'OR 1D1IS1T DÉMONÉTISÉES On nous prie de communiquer au Public que le Paiement des Louis d'Or , au Plus Haut Cours, jusqu'à 107. (Sous déd. Fr.Trans.) aura lieu pour la toute dernière fois, de 9 h. à j h., dans la localité ci-dessous désignée :

SAUMUR, Dim. 20 mars, hôt. de Londres.

FEUILLETON de L'Echo Saumuroi* N* 10 16 Mars

par GOLIIAUD d'ABLANCOURT

PREMIERE PARTIE (SUITE)

t)n matin, en juin, Paul se sentait plus ' courageux, le soleil réchauffait la terre, il

bêchait son petit jardin, il y avait semé des pois, des radis, dont les feuilles lui procu-reraient une salade. Il se hâtait de confier au sol ses graines, car l'été est si court.

Soudain, il éprouva un choc au cœur. Un homme suivait le chemin boueux qui conduisait à sa yourte. Oh 1 cet homme! Il se dressa et la main abritant ses yeux, il

. crut à une vision, un rêve, une hallucina-tion. L'inconnu avançait vers lui, il était vêtu en citadin, il pressait le pas et à pré-sent, les mains tendues, il enjambait la pe-tite clôture de branchages :

— Paul ! Mon frère ! et deux bras se re-fermaient sur le proscrit.

— Toi! balbutiait celui-ci, toi] un reve-nant 1 non, ce ne peut pas être mon frère !

L'autre était incapable de parler, son émotion était intense, des larmes coulaient de ses yeux, il pressait son frère contre lui :

* Paul se *|fnit |e premier :

dOijOE LOCALE ET RÉGIONALE

Département de Maine-et-Loire

ELECTION SÉNATORIALE DU 20 MARS 10.32

Ferdinand BûUGEBE DÉPUTÉ

Membre de la Commission des1 travaux publics

Ancien membre des Commissions des mines et forces hydrauliques

de l'enseignement, des postes et télégraphes LICENCIÉ EN DROIT

Membre de la Société Industrielle et Agricole d'Angers

* * *

MM. les Délégués Sénatoriaux sont : con-

voqués peur le dimanche 20 mats, à la

Préfecture de Maine-et-Loire.

Voici à titre documentaire, la partie prin-cipale de l'appel adressé aux électeurs sé-natoriaux par M. Rivain, de Mouliherne, dont nous avions annoncé la candidature :

Messieurs les électeurs sénatoriaux et chers compatriotes,

Je me présente à vos suffrages le 20 mars prochain avea la certitude que mes senti-ments, mes idées directrices, mes méthodes et mes manières d'agir correspondent aux désirs les plus vifs et aux besoins les plus profonds de mes compatriotes de Maine-et-Loire.

Ennemi des excès, je représente pour vous Z'hommé du Centre, que les hommes de Gouvernement ont appuyé depuis de lon-gues années dans toutes ses initiatives, de RAYMOND POINCARÉ à ANDRÉ TARDIEU;

Je représente l'angevin de vieille race ter-rienne qui, il y a 25 ans, aux côtés du vail-lant conseiller général du Louroux-Bécon. nais, Henry de Castries, tentait de réaliser une fédération des conseillers généraux de l'Ouest, et qui vous apporte, aujourd'hui encore, un programme de régionalisme pra-tique, clair et précis;

Je représente l'ancien combattant qui, re-venu de la guerre avec une blessure et cinq citations, , connaît les épreuves et les leçons de la guerre, et la valeur de la paix;

Je représente le fidèle serviteur de la France qui a déjà personnifié son pays à maintes reprises, à Paris, dans des assem-blées internationales, et à l'étranger dans des cérémonies officielles, avec l'appui des pouvoirs publics; ■

Je représente le propriétaire rural qui, exploitant lui-même son domaine, connaît les difficultés de la vie de la terre, les char-ges et les menaces qui pèsent sur la pro-duction agricole cl industrielle, sur la pro-priété et sur l'épargne de nos classes mo-yennes, qui sont le grand réservoir des for-ces de la Fran ce;

Je représente l'homme de chez nous, res-pectueux du passé mais tourné vers l'ave-nir la longue expérience d'une vie de trau vail entièrement dévouée au bien public,

— Pierre, tu est l'envoyé de Dieu ! d'où viens-tu ? es-tu vivant en ce mondé ?

Tous deux étaient tombés sur un banc rustique. Pierre, finit par balbutier :

— Pardon ! Te retrouver ici ! O Paul, quel criminel je suis!

— Nitchévo] c'était le destin. Gomment m'as-tu découvert? Depuis cinq ans, je ne sais rien de toi.

— Mon existence vagabonde m'a laissé ignorer ton histoire, je t'ai cru revenu à ton régiment après la nuit troublée où tu m'as sauvé au pavillon de Ludvock. Je n'o-sais rentrer en Russie. Je suis allé quel-ques jours en Polcgne chez notre oncle. Une dépêche à lui adressée annonçait la mort de notre père. Mon oncle me conseil-la de partir tout do suite, il ignorait ce que j'étais. Je lui laissai croire que je me ren-dais à Pétersbourg, au lieu de cela, je filai sur Paris. Je ne doutai pas un instant que tu ne fusses à la maison, de famille. Je n'o-sais t'écrire, ce qui eut révélé où je me cachais. Grâce à toi, toujours toi mon sau-veur I j'avais de l'argent. Mais ce n'est pas le moment de nous raconter le passé, il faut partir.

— Partir ! Je ne peux pas partir, je suis prisonnier. Si j'étais pris en fuite, je se-rais fusillé.

— Tu es libre, frère, je viens te chercher. — Dieu soit loué! Comment as-tu fait j

pour obtenir ma libération. — Je n'ai rien fait. Tous les forçats, tous

les exilés sont libres, plus de bagne, le gou-

un« action" rapide et ddp, rhéth*&œ ïïwâfT-nes, l'autorité si les «spérttnm de l'âge mûr;

Je représente, comme la plupart d'entre vous, l'esprit libre, modéré, prudent, expé-rimenté, sage et de bon accueil, sans parti pris et sans sectarisme, l'esprit de juste mi-lieu, bien équilibrêi défenseur et ami des traditions religieuses et des libertés publi-ques et privées de, nos populations angevines.

- Mon programme : peu de mots, du tra-vail sérieux,et suivi.

Les' hommes de gouvernement ont la charge d'assurer dans le pays

l'économie sociale la*justice sociale la défense nationale et sociale l'action sociale.

; y m \ UNE CANDIDATURE POUR LES ELECTIONS

LEGISLATIVES DANS LE BAUGEOIS

NOUÉ apprenons que M. Béranger, origi-naire du Baugeois, propriétaire-agriculteur, conseiller du Commerce Extérieur de la France, chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre, va poser sa candidature aux élections législatives prochaines.

ifit dont elle avait été témoin an. péltrinafie de la Franc» du, Travail à Rome, en ig3i, elle- nous redit toute la bienveillance de Sa Sainteté Pie XI pour les travailleuses et particulièrement pour nos organisations.

Nulle doute que cette conférence décide les hésitantes et confirme celle qui n'é-taient pas encore suffisamment éclairées.

La veille, Mlle Graff avait réuni les ins-titutrices de l'enseignement privé.

Pour tous renseignements, s'adresser à la Permanence, 6, rue Lecoy, le 1e1' diman-che de chaque mois, de 1 heure à 2 heures. Œuvre du Trousseau. Caisse dotale.

ÉGLISE SAINT-NICOLAS

A l'exemple de leurs camarades de Pa-ris, les anciens Elèves de Saint-Cyr et les autres Grandes Ecoles fqront, dimanche prochain, à la messe de 8 heures 3o, en l'église Saint-Nicolas, leur communion pas-cale.

Ils sont priés de se grouper dans les pre-miers rangs de chaises de la grande nef.

Une allocution de circonstance leur sera adressée par le R.-P. de Roodenbeke, S.-J., qui est lui-même un ancien Saint-Cyrien.

§i

CONFERENCE Samedi, a la Salle Carnot une belle as-

sistance s'était empressée pour ouïr la voix d'un des plus grands miraculés de Lourdes, Gargam, le mécanicien de che-min de fer transporté à Massabielle abso-lument comme une loque déchiquetée : là, l'incrédule a été touché par le miracle et depuis, Gargam, pèlerin de Lourdes, clame sa guérison, son admiration et sa recon-naissance.

Sa conférence a produit une vive impres-sion sur l'auditoire attentif ; un film est venu compléter cette soirée édifiante et le transporter dans la ville même du miracle où beaucoup en ont reconnu l'ambiance mystique et admiré les incomparables beautés. M. le chanoine de l'Estoile, curé de la Trinité d'Angers, directeur diocésain des pèlerinages à Lourdes, présidait cette imposante soirée, entouré du clergé de no-tre ville.

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUR

CERCLE ST-NICOLAS DE SAUMUR

Les membres du Cercle Saint-Nicolas sont priés d'assister à la réunion générale trimestrielle qui aura lieu le dimanche, 20 mars, à 5 heures.

Ordre du jour : Vœux de fête à M. le Présent; admis-

sion de nouveaux membres; concours de noules; affaires diverses.

Le Bureau.

SYNDICATS PROFESSIONNELS FÉMININS CATHOLIQUES

Le 7 mars, les syndicats de Saumur rece-vaient Mademoiselle Graff.

Grâce au concours de la Ligue Patrioti-que des Françaises, qui avait bien voulu distribuer des invitations à ses ligueuses qui travaillent, c'est devant un auditoire intéressant et intéressé que la dévouée Se-crétaire générale des Syndicats de l'Abbaye exposa, avec sa clarté et sa compétence coutumières, les nombreux rouages des Syndicats Féminins, leur influence dans les diverses commissions du travail, les né-cessités d'organiser la profession et les avan-tages que trouve chaque travailleuse à s'af-filier à un syndicat. - .

Mlle Graff, en terminant, nous conta, de façon charmante, quelques scènes touchan-

verneur doit avoir reçu Une dépêche. Il n'y a plus de Tzar.

— Comment! Nicolas... est mort. — Oui, lui est l'absolutisme. La liberté

est élue en Russie. On a tué le Tzar et toute sa famille, les Romanof sont finis.

— Oh! mon Dieu que de crimes! Mon Pierre, toi, tu n'es pas avec les assassins...

— Non. Je ne suis rentré en Russie qu'a-prés la Révolution. Ma première pensée a .été de te chercher. Ton régiment n'existe plus, j'ai pu retrouver tes traces et savoir ïe mal que je t'avais fait par le vieil inten-dant de notre père qui n'avait rien compris rien deviné de notre subterfuge, mais m'a conté les événements.

— Il a toujours gardé notre maison. — Oui, jusqu'à la Révolution. A présent,

l'hôtel est devenu un ministère, des bu-reaux pour les Soviets.

— Que dis-tu? Je ne comprends pas. — Ça viendra. Paul, très pâle, avait peine à contenir

ses sanglots. Il répétait : — On a tué le «petit père», pourquoi?

Il était doux, juste, je l'aimais. — A quoi bon te désoler, l'heure était ve-

nue, pourquoi pleurer un homme qui a fi-ni de jouer sur terre son rôle. Il a quitté la scène du monde; là-haut, parmi les en-fants de Dieu envoyés par Lui sur terre pour accomplir un acte du drame humain J il n'est plus au-dessus du dernier moujik. (( Chacun sera jugé selon sa forme », dit l'Ecriture.

Séances des 10, 12, i3 mars 1932 . Sous la présidence de MM. Florisson,

Roger-Brunet, Béai. Versements de 126 déposants. 20 nouveaux:

348.628 francs. Remboursements : 149.218 francs.

gg^

AVIATION POUR LE TERRAIN D'ATTERRISSAGE

DE SAUMUR-MARSON

M. de Grandmaison, député, vient d'ê-tre avisé par le Ministère de l'air qu'une subvention de 125.00 francs est accordée à Saumur pour la création d'un terrain d'atterrissage.

On sait, en effet que, jusqu'à présent, les avions désirant s'arrêter dans notre ville étaient contraints d'atterrir sur le champ de courses, terrain dangereux et incommode. La création d'un terrain spé-cial fut donc décidé.

II est question pour cela d'un vaste em-placement de 60 hectares environ, situé à 2 kilomètres à l'Ouest de la Ville entre Sau-mur et Marson, sur le plateau des Moulins des Cordeaux et à proximité des fermes et terrains de Terrefort.

L'accès du terrain se fera soit par Saint-Florent, soit par les Aubrières, et le champ d'aviation sera conçu avec tous les agen-cements modernes.

La subvention dont veut bien nous avi-ser M. de Grandmaison, va permettre, cer-tainement, la réalisation prochaine de ce très utile projet.

— Mais l'impératrice, les innocentes prin-cesses, le petit Alexis.

Pierre eut un geste las ; — C'était une fin de race, s'ils ont souf-

fert tout se compense là-haut. Ecoute frère, il est mieux d'agir que de parler. La route va être longue, profitons de l'été, j'ai une télégue à l'entrée du camp.

— Je peux me sauver ainsi sans permis-sion, sans passe-port.

— Tu le peux, tu es libre, les Russes sont libres. Tu ne dois avoir rien à pren-dre dans ta misérable hutte, j'ai des pro visions, des couvertures, viens.

— Laisse-moi parcourir le camp, revoir mes pauvres camarades, le directeur...

— Inutile. Ils voudraient peut-être venir avec nous, nous encombrer, l'égoïsme gou-verne partout. Nul ne peut le tuer.

— Allons prendre seulement mon chien, mon renne.

— Le chien, oui. Quant au renne, qu'il aille en liberté. Vrai, Paul, tu ne peux rien regretter ici.

— Non. Mais on a tout de même une pen-sée pour ce qu'on a crée, vois ma yourte, vois mon jardin, les plantes semées vont pousser.

Pierre prit le bras de son frère, l'entraî-na, ils franchirent la barrière. Sur la pla-ce où résidait le Gouverneur, ils virent un homme qui abattait le dr peau, d'autres qui accouraient et le chef, comme affolé, gesticulait, parlait.

— Vite, conclut Pierre, la nouvelle est

Séance sis Ëmtym de Chambre Nos concitoyens ont eu une double joie

en apprenant que le troisième concert sera do'nné vendredi prochain par MM. Bienve-nu et Pillet; tout d'abord la soirée musi-cale en elle-même corsée de Jean Deré, puis ensuite le nom de la cantatrice, Madame M.L-. Blot, La charmante artiste, angevine d'origine, ne nous est pas inconnue puis-que nous avons eu la bonne fortune de l'applaudir.

Mais non seulement sa réputation s'am-plifie, mais son talent s'affirme toujours de plus en plus et nous n'en voulons com-me preuve que son triomphe, en sa bonne ville d'Angers, le 12 janvier dernier.

En dehors de notre région, la brillante élève de Pierre Mionteux, de Gabriel Pierné, de de Lacerda, de Caplet, a chanté à Paris avec la Société J.S. Bach et aux concerts de la Sorbonne; à Nantes avec la Schola; à Amiens, au Havre, ToUrcoing; en Belgi-que où elle interpréta le Requiem, dé Mo-zart; la Messe én si et Les Béatitudes, à Moulins, où sous la direction de Vincent dTndy, elle participa à l'exécution de la Messe en rè de Beethoven.

L'indiscutable talent de Mme Blot est un sur garant de succès : ses partenaires ne feront qu'accroître son triomphe et mar-queront tous cette soirée d'une empreinte particulière.

§§§-.\ELRULUG1E

Nous avons appris la mort, aussi soudai-ne qu'imprévue, de M. Emile Landais, che-valier de la Légion d'Honneur, maire de Chacé, ancien conseiller général, décédé su-bitement samedi soir en son domicile, vers 21 heures i5, alors qu'il revenait d'une •séance de Conseil Municipal de sa commu-ne.

M. Landais succombe à l'âge de 70 ans, d'une crise cardiaque : de plus en plus af-fecté par le mal qui l'emporta, M. Landais renonça à tout mandat politique et c'est pourquoi il ne se représenta pas au Con-seil général.

Plusieurs fois candidat dans maintes élections, il fut le porte-drapeau du parti radical dans notre région. Toutefois l'on doit endre justice à sa mémoire qu'il fut le candidat jsincère, correct, convaincu.

Conseiller commercial, il fut de précieux concours et d'avis éclairé.

M. Emile Landais était le beau-père de M. Camille Chautemps, député, ancien mi-nistre. -* Ses obsèques ont eu lieu hier au cime-tière de Chacé.

_ • » • Nous apprenons également la mort sou-

daine de M. Léon Vidal, directeur de l'U-sine à Gaz survenue la nuit dernière.

Agé de 67 ans, le défunt était très con-nu dans notre cité où de longue date il dirigea les services de l'usine de Saumur et de diverses autres filiales de l'Ancienne Société Stears, toutes rattachées mainte-nant à la Compagnie Industrielle d'Eclai-rage de Tourcoing.

Nous prions sa famille d'agréer nos sin-cères condoléances.

connue. Il est possible que ces gens qui oht souffert de l'oppression tuent l'oppres-seur.

— Mais il faudrait les en empêcher. — Ils ont trop... en. route. La décision de Pierre dominait la faibles-

se de Paul depuis longtemps soumise à la volonté des autres. La télégue attelée de deux chevaux robustes qui broutaient l'her-be jeune et tendre, sous la garde d'une es-pèce de nain qui leur avait ôté le mors afin qu'ils profitassent de l'aubaine, furent remis à la voiture où prirent place les deux Voyageurs. Léna sauta sans qu'on l'en prie aux pieds de son maître.

— Allez, mes pigeons, allez mes oiseaux, fit le conducteur de sa voix douce en les cinglant de son fouet.

— On partit au galop. Ils avaient à fran-chir la région des Mines, à travers l'Oural, ensuite Pierre espérait pouvoir s'embar-quer sur le Volga ou prendre un train pour Moscou.

Ils restèrent un moment silencieux. Paul, malgré son bonheur de retrouver son frère et la liberté, ne pouvait s'empêcher de penser à Ta Famille Impériale. H avait vécu si près d'eux, toujours accueilli avec amitié. Quelle catastrophe avait bien pu se passer? Il n'osait faire de questions tant il redoutait que son frère fut mêJé à la révolution, mais Pierre s'expliqua, il devi-

\ nait l'inquiétude de Paul. (A suivre).

-00-

Page 3: Lâ Grande Eèior LL S

STATION VITICOLE

ET ELULE DE VITICULTURE

Samedi prochain, 19 mars, à i4 h. 3o, a la Station Viticode de Saumur, 3e Conféren-ce gratuite de l'année; 3e et dernière séan-ce du cours de greffage.

Par suite d'une modification au program-me publié par la Presse et par voie d'affi-ches, la conférence de ce jour sera celle prévue pour le 2 avril.

M. Lepage, professeur de viticulture à Angers parlera sur : Les qualités des cépages anciens et nouveaux et l'enôépagement aux vignobles.

Est-il utile de rappeler que M. Lepage eet attaché à la Station, depuis plus de 36 ans en qualité de conférencier ?

Praticien autant que théoricien, il con-naît à fond, et j?ar expérience, le sujet qu'i1

va traiter. Selon son habitude, il sera heu-reux de prodiguer tous conseils aux viti-culteurs, aux cultivateurs, qui voudront bien assister à son intéressante causerie.

Nota : La Conférence de M. Métayer, Di-recteur des Services agricoles du départe-ment sur ': (< Les conditions économiques de la production des vins adaptées à la région saumuroise », qui devait avoir lieu ce sa-medi 19 mars, est reportée, au samedi 2 avril. Elle sera rappelée en temps opportun.

i

LA BOULE DE FORT

CERCLE S'JOSEPH DELAVISITATION 16, rue Waldeck-Rausseau

Les éliminatoires pour le challenge « Mai-son Balme » se eont déroulées dimanche dernier devant de nombreux amateurs qui assistèrent aux pacifiques mais passionnées rencontres mettant aux prises l'élite de nos sociétés de jeux de boules.

Si la plupart des parties jouées donnèrent toute satisfaction aux spectateurs, il en est quelques-unes qui laissèrent à désirer quant a la précision. Mais tout se déroula dans le plus grand calme et avec un amour-propre fort louable chez tous les joueurs.

Ajoutons qu'une parfaite organisation présidait à ces joutes et il faut en remer-cier las membres du Cercle de la Visita-tion et ses dirigeants qui firent à tous le plus charmant accueil.

Voici les résultats de cette journée :

Le Bon Vigneron de St-Florent bat les Joyeux de St-Lambert par 11 à 5.

La Croix des Sables de Bagneux bat les Jardiniers de St-Lambert par 11 à 2.

Le Cercle St-Pierre bat l'Union de Saint-Lambert par 11 à 8.

Le Soleil Levant bat les Amis Réunis de Bagneux par 11 à 5.

Le Cercle St-Nicolas bat le Petit Caporal par 11 à 10.

Le Cercle de la Visitation bat la Cure de St-Florent par 11 à 3.

La Villefranche bat la Maison-Neuve de St-Lambert par 11 à 1.

L'Union de la rue Brault bat le Cercle de Nantilly par 11 à 7.

Aussitôt la dernière partie terminée, s'ef-fectua le tirage au sort des Sociétés quali-fiées pour les demi-finales qui se joueront dimanche prochain 20 mars. En voici l'ho-raire :

8 heures. — La Croix des Sables contre le Cercle de la Visitation.

9 heures. — L'Union de la rue Brault contre le Soleil Levant.

10 heures — Cercle St-Pierre contre le Bon Vigneron de St-Florent.

11 heures..—■ Cercle St-Nicolas contre la Villefranche.

SOCIÉTÉ NATIONALE DES MÉDAILLÉS MILITAIRES

606e Section

Dimanche dernier les Médaillés Militai-res de la 606e Section se réunissaient en leur banquet annuel qui devait sceller la troisième année de fondation de la Société. Le Foyer du Théâtre était décoré et amé-nagé pour recevoir tous les membres et le maître-queue Lebeaupin présidait et or-donnait ces agapes avec la science qu'on lui connaît dans l'art culinaire et la dé-licatesse d'un hôtelier vraiment digne de ce nom à laquelle il convient d'ajouter les sentiments d'un poilu qui a vu de près ce que vaut et coûte une médaille de l'hon-neur, de la probité et du dévouement.

80 convives se massaient autour des ta-bles judicieusement ordonnées dans la sal-le splendide du Foyer du Théâtre. Le me-nu ne sera pas en dessous des promesses.

L'ambiance est on ne peut plus agréable, les médaillés y apportant un entrain vrai-ment enviable.

Chacun fait honneur au menu exquis et les conversations marchent leur train jus-qu'à l'heure où les toasts viennent inter-cepter la causerie.

M: le général de la Laurenei», comman-dant de l'Ecole de Cavalerie, préside la table, entouré de M. Winckel, président de la 6o6B Section; M. Ravault, adjoint' au maire; M. de Grandmaison, député; M. La-roche, président des Mutilés; M. Bourge, président des Poilus d'Orient; M. R. de Grandmaison, conseiler général; M. Sainti-gny, chef de musique; M. Canard, prési-dent de l'ancienne Société des Médaillés Militaires, etc.

M. Winckel prend le premier la parole à l'heure de toasts pour donner excuse de plusieurs invités : il prononce ensuite un important et très intéressant discours qui reçoit l'approbatios générale.

M. le général de la Laurencie prend en-suite la parole pour exprimer toute sa déférente sympathie et l'honneur qu'il res-sent de présider cette réunion de Médaillés dont l'insigne marque pour le soldat com-me pour le général commandant devant l'ennemi la plus haute récompense.

M. de Grandmaison a son tour est heu-reux de saluer et remercier tous ses bons amis de l'avoir convié à nouveau à leur fête familiale.

Ml Ravault, adjoint- au maire, clot la série des toasts, et au nom de ce dernier, empêché, félicite les dirigeants de nos so-ciétés de médaillés militaires de leur heu-reuse fusion en un seul groupement.

De nombreux applaudissements ont sa-lué toutes ces paroles et ces discours. La parole fut ensuite donnée aux chanteurs.

Et la fête se termina joyeusement par une agréable sauterie.

§§§ AMICALE DES ANCIENS POILUS

D'ORIENT Banquet et Sauterie du 20 mars

Les camarades désirant assister au ban-quet sont priés de retirer leur carte chez MM. Bourge, Josse, Dutreuil, Bellanger ou Lebeaupin aujourd'hui au plus tard.

Le camarade Lebeaupin fait « mariner » un vieuz buff de Salonique, il n'y en aura pas pour tout le monde... Les camarades du bureau sont particulièrement heureux de constater que de nombreuses cartes ont déjà été retirées pour des dames.

Médaille de Serbie. — De nombreuses de-mandes ont été retournées au Président pour être complétées... ce qui sera fait à rassemblée générale pour les camarades présents.

D'autre part le décret du i5 décembre ig3i stipule que les diplômes de la médail-le Serbe ne pourront donner droit au port de l'insigne que revêtus du visa de la Gran-de Chancellerie Française, l'enregistrement est d'ailleurs gratuit. Les envois indivi-duels étant interdits, les diplômes seront donc rassemblés chez le Président Bourge, rue Combier, Saumur, qui les enverra en bloc à la Chancellerie Française, par l'in-termédiaire de la Fédération nationale, et les conservera à leur retour jusqu'à la date de la remise officielle.

Chaque poilu d'Oriënt recevra, en temps voulu, tous renseignements au sujet de la remise officielle qui fera l'objet d'une fête en juin.

Un programme de cette fête est à l'étude avec le Conseil d'administration d'Angers.

Le Bureau.

BIBLIOGRAPHIE

FOOT-BALL-ASSOCIATION Jeanne d'Are de Saumur III

Bat Union Sportive Douessine II par t but à o

\ Nos « troisièmes » bien que privés des l services de l'arrière Pageon ont réussi la ! passe de trois en battant la réserve de l'U-i nion Sportive Douessine. Le vent qui souf-) fia violemment pendant toute la partie nui-

sit beaucoup à la facture du jeu, qui fut assez égal, avec toutefois un îéger avanta-ge à l'équipe douessine. Le but saumurois fut réussi par Richou sur passe judicieuse de Girouard qui fit une très belle partie, en collaboration étroite avec Nelson. Cor-deau, Degorce et Deyanne, en lignes arriè-res furent les meilleurs.

tltat-Oinî ae Saumur Du 12 au 16 Mars 1932

NAISSANCES Jean Carré, 27, route de Varrains. Ginette Amilien, 13, rue Waldeck-

Rousseau. PUBLICATIONS DE MARIAGES

Edmond Carré, maçon, 59, quai Ma-yaud à Saumur, et Simone Guignard, s. pr à Saint-Varent.

André Nocquet, substitut du Procu-reur de la Républiques Saumur etSimo ne Martin, sans profession à Poitiers.

MARIAGE Édouard Piveteaud, comptable, a épou-

sé Raymonde Leclerq, couturière, tous deux à Saumur.

DÉCÈS Louis Dufresne, époux Fougeray, 69

ans, cultivateur, 23. rue Fardeau. Jeanne Bréhéret, célibataire, 59 ans,

2, rue Montcel. Léon Vidal, 67 ans, directeur d'usine,

célibataire, rue du Pavillon, 15. Réné-Joseph Horrault, époux Peigney,

! 78 ans, retraité des chemins de fer, rue i Montcel, 1.

Les Conférences de Notre-Dame de Piïiis

JÉSUS, FILS DE DIEU par le R. P. PINARD DE LA BOULLAYE, S. J.

Cinquième Conférence (i3 mars)

LE TÉMOIGNAGE DU PÈRE

Si l'Eglise catholique rendait au Christ un culte idolâtrique, le Père Eternel ne pouvait la favoriser. Or, c'est le point que l'éminent orateur a mis en pleine lumière : les succès si rapides de son apostolat ne peuvent s'expliquer sans un secours très particulier de la Providence. Jésus est donc vraiment le Fils de Dieu.

I. — Obstacles extérieurs. II. — Reesources extérieures : union des

peuples sous l'autorité de Rome, facilité des communications, diffusions de la lan-gue grecque, désarroi des âmes, etc.

III. — Facteurs de succès. Pareille assistance de Dieu, conclut bril-

lamment le Révérend Père, constitue une approbation à bien des égards plus décisive que la voix miraculeuse proclamant au Jourdain et sur le Thabor ; « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. »

Nous rappelons à nos lecteurs que les Con-! fêrences du R. P. Pinard de la Boullaye : sont publiées en 7 fascicules hebdomadaires

par les « Editions Spes », 17, rue Soufflot, Paris (chèque postal Paris 525-52). — Prix de l'abonnement : 12 fr. franco. — Vente au fascicule dans toutes les librairies.

«*, La Conférence du désarmement va sus-pendre ses travaux demain soir 17 courant pour ne les reprendre que le Lundi 11 avril prochain.

ANCIENNE FOIRE DU SACRE Fondée en 16/17

IXe FOIRE-EXPOSITION DE L'ANJOU 26 Mai — 5 Juin 1932

Permanence, 71, rue Plantagejiêt

La prochaine Foire de l'Anjou aura lieu à Angers, du 26 Mai au 5 Juin ig32. Elle est assurée dès à présent d'un gros succès, car de très nombreuses inscriptions sont déjà parvenues, tant de maisons françaises que de firmes étrangères, et aussi parce que le Comité d'Organisation fait les plus grands sacrifices pour qu'elle ne laisse rien à désirer comme installation pratique et élégance.

La Foire-Exposition de l'Anjou doit ap-porter dans toute la région angevine un important mouvement d'affaires et aidera d'une façon efficace et effective à combat-tre la crise; tous les angevins doivent donc l'aider de tout leur pouvoir. Nous enga-geons donc très vivement tous nos amis : commerçants, industriels, agriculteurs, vi-ticulteurs, horticulteurs, etc.. à se faire inscrire sans retard.

La Foire-Exposition de l'Anjou, qui se présentera cette année dans un cadre tout nouveau, nous présentera des choses nou-velles et tout particulièrement intéressantes.

Concours des Meilleurs Ouvriers de l'Anjou Pour la huitième fois cette année la Foi-

re-Exposition de l'Anjou organise son fa-meux concours des meilleurs ouvriers de l'Anjou, dont l'importance au point de vue humanitaire et social est connue de tous les patrons et de tous les chefs d'en-treprise.

Le concours des meilleurs ouvriers de l'Anjou de 1932 est appelé à une très gros-se importance en raison de sa coïncidence avec le Concours National dw Meilleur Ou-vrier de France.

Il est probable en effet que le Concours de la Foire-Exposition sera la préface du Concours National où ne seront très vrai-semblablement reçues que les œuvres pri-mées au Concours régional d'Angers.

Il faut que les ouvriers angsvïna iJrïI» lent au premier rang des ouvriers de France I

Les patrons et les ouvriers seront évidem-ment de notre avis et tout le monde com-prendra qu'il y a un intérêt supérieur à attacher l'ouvrier à son métier, à en faire un artiste, comme l'ont été de tout temps les ouvriers de France.

Nous' faisons donc un chaleureux appel à tous ceux qui travaillent pour donner sans réserve leur concours à cette œuvre si belle : patrons, chefs d'entreprise et d'ate-liers, présidents de Syndicats, ouvriers, ou-vrières et apprentis.

A l'œuvre tous pour le travail, pour An-gers et pour l'Anjou.

Les inscriptions sont reçues à la Perma-nence de la Foire : 71, rue Plantagenêt à Angers.

un iiûiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiii

ùîver* LE CHATEAU

DE LAMOTHE-CHANDENIERS EST LA PROIE DES FLAMMES

Malgré l'éloignement du lieu de la ca-tastrophe, de cet (épouvantable incendie qui a ruiné de fond en comble le splen-dide château de Lamothe - Chandeniers (Vienne), nos concitoyens ont été cepen-dant quelque peu émus tout d'aberd par le fléau lui-même, puis ensuite parce qu'on avait fait appel à tous les secours que possède notre cité (matériel moderne efficace, appoint des secours de l'Eco,e do Cavalerie, etc.), mais aussi parce que le propriétaire, M. le baron Lejeune est une personnalité de premier plan, avantageu-sement connue dans notre ville, à laquelle il s'attache et qu'il défend dans cette par-tie essentielle, l'hippisme, dont il est un fervent apôtre.

C'est lui-même qui préside en effet aux destinées de la Société Centrale du Cheval de guerre, qui tient à Saumur son con-cours annuel si eny.ié par maintes localités.

Il détient en outre les destinées de l'im-portante Société des courses de Verrie qui a pris, sous sa main, un développement presque inespéré.

Depuis toujours, M. le baron Lejeune est notre hôile suivi de la belle saison estivale et en ce moment, dans notre ré-gion où il séjourne, ses préoccupations les plus immédiates sont la mise au point des programmes hippiques.

Dans un autre ordre d'idées, le proprié-taire de Lamothe-Chandeniers se fit un plaisir, pour favoriser le tourisme et atti-rer les étrangers, de bien vouloir, sur la demande du Syndicat d'Initiative local, inscrire son très curieux domaine dans le circuit du P.O.

C'est ainsi que bon nombrfe de visiteurs, promeneurs, touristes, apprendront avec stupeur l'effondrement de cette jolie mer-veille, style renaissance, qui renfermait comme un joyau, de curieuses et inestima-bles collections.

Les dégâts causés par ce formidable in-cendie s'élèvent à plusieurs millions,

o

ACCIDENT MORTEL

Samedi une bien triste nouvelle circulait en ville : M. Louis Dufresne, cultivateur à Varennes-sur-Loire venait d'être écrasé.

Ce n'était que trop vrai, car une am-bulance descendait en ce moment la Bi-langé transportant en hâte l'infortunéo victime, dans les services du Dr Gandar, rue Fardeau où le praticien devait inter-venir. ■

L'accident s'est produit vers 11 h. i5, exactement sur la routé de Villébernier, face au dépôt des machines de la gare P.O.

Mi, Dufresrie en compagnie de sa femme, venait à Saumur livrer du vin; sa char-rette était chargé de trois barriques. Tran-quillement le vigneron tenait la bride de 6on cheval, cependant que son épouse sui-vait derrière par mesure de prudence.

Soudain, le cheval prit peur à l'approche d'une machine haut-le-pied qui manœu-vrait; il fit un écart bousculant son guide qui tint bon, mais la bête récidiva et M. Dufresne tomba alors sous les roues. Le véhicule lui passa sur le corps à hauteur deg deux épaules.

On juge de l'effroi de sa pauvre femme | qui appela au secours; des passants pu-

rent maîtriser le cheval alors que d'au-tres s'affairaient près du Messé qui déjà

i râlait. ! En hâte on manda du secours. Malheu-

reusement M. Dufresne ne put reprendre connaissance et il expira quelques temps après son admission à la clinique. Le chi-rurgien releva une fracture du crâne

i L'enquête et toutes les formalité légales

ont êti faîtee par M. 1« Cc!rfin"*i«ëair« de Saumur et le Dr Gandar a délivré le per-mis d'inhumer.

0

CAMBRIOLEURS ARRÊTÉS A LYON Nous ayons relaté les cambriolages com-

( mis ces jours-ci au cours de la nuit chez j plusieurs habitants de notre ville. ] L'enquête ouverte avait permis d'iden-

tifier plusieurs individus, arrivés l'après-midi pour repartir aussitôt après « l'ou-vrage ».

La police mobile d'Angers et celle d'Or-léans, au concours desquelles on avait fait appel, purent établir que ces cam-brioleurs avaient opéré dans les mêmes conditions à Rcchefort, Saintes, et Niort. Elles devaient mettre fin aux exploits de ces professionnels; en apprenant qu'après avoir quitté Saumur, ils s'étaient rendus à Nevers, Vichy, St-Germain-des-Fossés et Lyon. C'est dans cette dernière ville qu'ils ont été arrêtés.

Ce sont les nommés Brachinetti Jean, Mosna Gilbert et Travets Louis.

Ils ont été écroués.

ACCIDENT DE LA RUE Dans la matinée de lundi, M. Henri Grî-

maud, charretier au service de l'Usine à Gaz, livrait du charbon rue St-Jean et il était à ce moment là à hauteur de la rue Corneille, serrant sur sa droite et tenant son cheval par la bride, lorsque la femme Deslandes, venant de chez elle, 9, rue du Marché-Noir, se dirigeant vers la Bilangc, voulut monter sur le petit trottoir du ma-gasin à « l'Abeille » tenu par M. Guérin. Mais elle glissa et en tombant se prit le bras gauche dans la mécanique du frein.

Grimaud qui marchait au pas, enten-dant des cris, stoppa, cependant que M. Guérin, M. Bourdais de « A Jean-Bart » et des voisins s'empressèrent vers la femme Deslandes qui criait.

On dut alors pour la délivrer démonter complètement la mécanique et on manda alors le docteur Boivin qui prodigua ses soins à la blessée dont le bras gauche est fortement tuméfié. Les témoins de l'acci-dent la transportèrent à son domicile.

La femme Deslandes en sera quitte pour un repos de quelques jours.

Mii i 1 m i rrri i > i irm nTrrrnrri » H > » i > » »W

LES APPAREILS élecfro - domestiques

Leurs avantages Quelques conseils

L'électricité tient une place prépondéran-te dans notre vie moderne. L'éclairage élec-trique répandu à profusion dans nos cités, et qui bientôt fera briller d'un éclat nou-veau nos plus petites bourgades rurales la torce-molrice électrique qui augmente la rapidité du trayait dans les usines et les ateliers industriels ou agricoles par la subs-titution de la machine à l'homme, sont les plus connues des applications de cette élec-tricité qui étend sa bienheureuse influence dans les domaines les plus divers.

Mais sa meilleure influence ne devait-elle pas s'exercer dans le cadre familier de la maison d'habitation. La maîtresse de maison y exécute chaque jour des petits travaux qui sont pour elle une éternell répétition. Le développement des installai tions électriques particulières a permis l'es-sor des appareils électro-domestiques, qui viennent à son aide. Les uns sont destinés à faciliter les petits travaux du ménage : aspirateurs, cireuses électriques, etc., les autres répondent à des besoins toujours nouveaux; tous améliorent l'existence de la maîtresse de maison et réalisent une par-tie du confort auquel elle aspire.

Nous nous proposons d'examiner les rai-sons qui ont déterminé le développement des plus connus d'entre eux : le fer à re-repasser, la bouilloire électrique, le radia-teur parabolique.

Différents par les besoins auxquels ils ré-pondent, ces trois appareils ont, malgr» tout, une caractéristique commune : ils utilisent la chaleur dégagée par le courant électrique.

La transformation de l'énergie électrique en chaleur s'opère dans des fils électriques en métal spécial appelés résistances. Ces résistances sont calculées et construites pour ne laisser passer que la quantité d'électri-cité nécessaire pour la production de la chaleur utile.

C'est donc la substitution d'une source de chaleur : l'Energie Electrique à un au-tre : bois, charbon, etc., avec toutes les commodités qui en résultent. La maîtres-se de maison n'est phi3 astreinte à allu-mer du feu pour repasser quelques pièces de linge, faire bouillir pendant quelques

Page 4: Lâ Grande Eèior LL S

minutas une petite quantité de liquide ou se chauffer momentanément.

La rapidité et la commodité de mise en service de ces appareils favorisés par les pri-ses de courant prévues, et bien disposées, dans une installation lumière moderne, rendent de plus en plus pratiques leur em-

ploi. Enfoncer la fiche du câble d'alimenta-

tion de l'appareil dans la prise de courant est la seule opération exigée pour leur mi-se en service.

Chacun d'eux porte une plaque de con-trôle sur laquelle sont indiqués :

i° Le voltage, en volts, plur lequel il est construit: no volts, n5 volts, 120 volts, 125 volts, 220 volts, 225 volts, sont les vol-

■ tages le plus couramment adoptés dans les distributions urbaines et rurales.

2" Sa puissance, en watts, qui permet de déterminer sa consommation horaire.

Rappelons pour mémoire que le kilowatt-heure qui vaut 10 hectowatts-heure ou 1.000 watts-heure comme son nom l'indique, est la mesure qui sert de base à la tarification des secteurs électriques. Ce kilowatt-heure vaut un prix bien déterminé.

Un fer à repasser marqué : 120 volts, 3oo watts, consomme 3oo watts-heure ou 3 hec-towatts-heure ou o,3 kilowatt-heure, en une heure de fonctionnement, sous le vol-tage marqué de : 120 volts.

Voltage et puissance sont les éléments qui servent à différencier ces appareils en-tre eux. Trop souvent, ces indications sont négligées dans l'achat d'un appareil élec-trique. Pourtant, un écart de quelques volts entre le chiffre de la plaque et le vol-tage réel d'utilisation peut provoquer de sensibles différences de fonctionnement.

i° Par exemple un fer à repasser calibré pour i3o volts ne donne qu'un médiocre ré-sultat chez un abonné où le voltage n'est

!

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES

CHEMINS DE FER ÉCONOMIQUES

SERVICE AUTOMOBILE ENTRE SAUMUR ET FONTEVRAULT

La Société Générale des Chemins de fer Economiques a l'honneur dinformer le Pu-blic qu'à partir du Dimanche 6 Mars 1932, elle mettra en circulation les Dimanches et purs de fêtes, des services d'autobus sui-vant l'horaire ci-après :

Saumur à Fontevrault : Saumur gare P. O., départ. 19 h. 10; Saumur-théâtre, 19 h. i5; N.-D. des Ardilliers (A.F.), 19 h. 17; Petit-Puy (A. F.), 19 h. 19; Dampierre, 19 h. 24; Souzay, 19 h. 39; Parnay, 19 h. 33; Turquant, 19 h. 38; Montsoreau, 19 h. 43; Les Roches (A. F.), 19 h. 48; Fontevrault arr. 19 h. 5o.

Fontevrault à Saumur : Fontevrault dé-part 20 h. 20; Les Roches (A.F.), 20 h. 22; Montsoreau, 20 h. 29; Turquant, 20 h. 34; Parnay, 20 h. 39; Souzay, 20 h. 43; Dam-pierre, 20 h. 48; Petit Puy (A.F.), 20 h. 5i; N.-D. des Ardilliers (A.F.), 20 h. 53; Sau-mur-Théâtre, 20 h. 57; Saumur gare P.O. arrivée 21 heures.

d»Vnùiin»uii»iia»niiiiiiiiiiinitljs

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AVEC EAU ET ÉLECTRICITÉ

S'adresser au Bureau du Journal

JEUM HOMME demande place comme volon-taire agricole (nourriture et lo-gement en compensation de son travail) chez cultivateur-viticulteur ou maraîcher.

S'adresser au Journal.

U Gérant . P. RICHOU

imprimerie Girouard et flichoe

que de 110 volts; il s'échauffe lentement et he rayonne pas pendant le repassage la quantité de chaleur pour laquelle il a été construit..

Le voltage d'un réseau communal va-riant d'un point à l'autre de la commune, il est important de demander conseil à des spécialistes connaissant bien les conditions locales de distribution, avant l'achat d'un appareil dont on veut obtenir le rendement maximum.

Caractéristiques et avantages de chacun de ces appareils. Fer à repasser électrique

Permet de repasser sans avoir à allumer du feu.

Il est propre puisqu'il n'entre au contact d'aucune flamme, ni d'aucun corps étran-ger pouvant salir le linge. Il atteint très

rapidement sa température de l^ginm (un* à deux minutes):

Prendre la précaution élémentaire de le mettre sur un repose-fer, entre deux opé-rations de repassage, à seule fin de per-mettre une évacuation normale de la cha-leur. Celle-ci, en effet, ne s'accumulera pas en excès dans la semelle si la surface de rayonnement est exposée à l'air libre.

Il existe de nombreux modèles de fers domestiques : des fers légers, depuis 1 k. 760, des fers lourds jusqu'à 3 kilos. Leur puissance est également variable; la gam-me s'étend de 25o watts à 5oo watts. Les fers de tailleur, qui sont beaucoup plus lourds, de 7 li 9 kilos, atteignent des puis-sances de 900 watts.

Un fer à repasser moderne doit compren-dre :

chauffer «n* ̂ permanence insistons sur cà point.

une pièce. Notfs Un radiateur paraboliqu» ccmzued* de bonne qualité doit comprendre ;

4

évitait îûé JJa/t^vte

, wjsose-f tt.»

Radiateur parabolique

Appareil servant à produire une chaleur vive clans une direction déterminée.

Réchauffer rapidement l'atmosphère d'u-{ ne pièce où on veut se tenir pendant quel-j ques minutes, obtenir une chaleur vive par 1 la concentration des rayons caloriques dans J une direction déterminée, sent des ayan-] tages du radiateur à miroir parabolique. | La quantité de chaleur dégagée est fonc-i lion de la puissance de l'appareil. L'expé-| rience montre qu'il ne faut pas descendre

au-dessous d'une puissance de 5oo watts pour obtenir un résultat intéressant. 5oo watts, 600 watts, 800 watts, 1.000 watts sont les puissances les plus souvent adop-tées.

Avant de mettre en service un tel appa-reil dans une installation, il est nécessaire de s'assurer auprès du secteur, que sa puis-sance est en rapport avec celle du comp-teur qui contrôle cette installation.

Le radiateur parabolique n'a pour but que de produire une source de chaleur lo-calisée et momentanée. Il ne s'agit pas de

lut OXV.tt'fttfft

à'oiiÊvvta.tia

OftSiZ -bOvC Êtàoljj dut, 6«t,t6î,*AoU-

Bouilloire électrique.

Permet d'obtenir un liquide bouillant en quelques minutes, sans avoir à allumer du feu.

1 litre d'eau est porté à l'ébullition en 12 minutes, dans une bouilloire de 5oo watts.

Appareil à très bonne utilisation de cha-leur et d'emploi très commode pour obte-

nir l'ébullition d'une quantité de liquide ne dépassant pas 1 litre 1/2.

Les modèles les plus courants sont : Petit modèle: Capacité: 1/2 litre, puis-

sance 3oo watts.

Modèle courant : Capacité : 1 litre, puis-sance 4oo watts.

Grand modèle : Capacité : ï litre ï/a, puissance 600 watts.

Une bonne bouilloire doit comprendre :

^OAM&e, SLOK,S un êvuyu. lA*/i doyxà

£ a JîQ/v&l de» €a, c/u,ve. ' « tua totjoi de, c.r3cu*|p a &£vt>KeWva*vtf ic*'iM\AÏ0A\t& e&£utrfa*t,fce

• . -0- . V "

Ces trois appareils : fer à repasser, bouil-loire et radiateur parabolique, se répan-dent de plus en plus. Leur fabrication soi-gnée, leurs prix réduits et leur fonctionne-

ment parfait sont des avantages qui leur assurent la faveur d'une clientèle sans ces-se plus nombreuse.

R. DOMIN, Ingénieur-Agronome.

DES CHEMINS DE FER • L i G N E l

PARIS (M Dntparnasse) — SAUMUR - BORDEAUX

STATIONS 785 74? 713 799 j 705 (i) 511 783 781 RAf* . RAP. 789 SXPR. EXPR.

7 35 9 20 15 » 12 55 20 50 21 50 Chartres . 5 33 9 il 10 34: 15 10 22 18 23 15 Courtalain 7 30 19 44 ié 5t 17 00 23 25 Chât-du-L. 5 45 10 06 14 12 12 23 17 50 20 12 0 49 'i 25 Chât-la-V. 6 17 10 35 14 50 20 42 Noyant-M. G 45

6 53 10 59 15 22 21 07

Linières-B. 11 07 15 31 .'. .. 21 15 Vernantes. 7 Oi li 17 15 4.2 • ■ *. 21 24 BIou 7 12 il 25 15 52 21 33

7 20 il 32 16 04 21 40 SAUMUR (0) 7 28 i l 40 18 15 13 27 18 38 21 48 2 Q3 '2 3è

— dép. 7 48 12 12 16 55 13 29 18 40 n 55 2 09 2 40 Nantilly ar. 7 55 12 19 17 02 22 02 .... SAUMUR (Ë)

—■ dép. 7 43 12 01 Nantilly ar. 7 49 12 09

— dép. 7 59 12 21 17 03 22 04 Chacé-Var. 8 05 12 28 17 OSi .. .. 22 09 Brézé-St-C. S.12 12 33 17 15, ... 22 15 Montreuil. 8 37 12 57 17 35 13 51 19 '» 22 31 2 34 Thouars a. 9 00 13 24 18 02 14 03 19 14 22 5o 2 55 3 18

— dép. 9 15 14 55 20 58 ; 14 15 19 20 3 30 i

Airvault... 9 5; 15 33 21 34 i Parthenay. 10 25 16 34 22 11 1 14 57 20 » 4 23 Niort 11 40 20 ào 23 OSi 15 52 29 37 5 40 Saintes.... 14 0i 23 20 | 17 21 7 40 Bordeaux. 18 10 3 38 ! t9 03 9 57

DE L'ÉTAT

BORDEAUX - SAUMUR PARIS (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes.... Niort Parthenay Airvault.., ihoaars a

— dép Montreuil Brézé-S'-C Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dep Nantilly d SAUMUR O)

- dép. Vivy Blou .. . Vernantes Linières-B. Noyant- M Chàt.-Ia-V Chàt.-du-L Courtalain Chartres Paris ai

784 704^2) 506 RAP.

7 46 8 30

5 08 5 41 5 53 5 59 6 03

9 04 9 11 9 27

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Il 04 11 11 11 20 U 31 il 39 11 49 12 .. 12 10 12 40 14 05 16 53 18 45 20 18

798 RAP.

8 25 10 28 12 00 12 48

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15 52 16 58 17 20 17 52 18 10 18 49 19 01 19 10 19 14

18 57 19 20

14 08; 19 27 14 10; 20 08

20 19 20 26 20 38 20 49 21 09 21 36 22 04 15 12

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20 59 21 37

770 EXPR.

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*0 50 0 58;

1 33 1 36

2 57 4 15 5 17 6 40

LIGNE D'ORLÉANS PARIS T0UR3 SAUMUH ANGERS NANTES

STATIONS

Paris (Orsay). Tours... dep. Langeais Port-Boulet.. Varennes Saumur. .arr.

— dép. St-.VI&rtin St-Clément .. Les Rosiers.. La Ménitré... Angers.. .arr Nantes., .arr. St-Nazaire... Le Croisic ...

145 DIR'

22 58 5 12 5 39 6 01

6 17 6 22

7 06 9 03

10 35 11 41

3307 OMN.

23 52 6 32 7 21 7 56 8 08 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

13 48

101 EXPR.

7 06 11 42' 12 06 12 26

12 4i 12 43

13 02 13 22 14 51

103 EXPR .

9.03

13 39 13 41

14 14 15 29 17 18 18 21

3319 OMN.

8 G* 12 59 13 38 14 08 14 18 14 29 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 48

109 EXPR.

12 » 15 14

18 20 16 21

16 54 18 12 19 25 20 19

3325

16 33 17 15 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 33

115 RAP.

17 00 19 38

20 43 20 44

21 15 22 25 23 39

3331 OMN.

14 08 20 12 20 51 21 23 21 33 21 44 21 54 22 05 22 11 22 18 22 27 23 02

135 RAP.

20 10 23 24

0 35 0 38

1 14 2 34

141 L. O.

21 22 1 52 2 18 2 39

'2 55 2 59

3 20 3 43 5 19 6 54 8 04

NANTES - ANGERS - SAUMUR - TOURS PARIS

STATIONS

Le Croisic... St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St- Martin ... Saumur. arr.

— dép. V arermes Port-Boulet . Langeais Tours .. arr. Paris (Orsay).

3308 120 3316 3320 102 110 3334 116 O.L. OMN. EXPR. OMN. EXPR. EXPR. OMN. RAP.

y 30 16 19 19 35 6 01 10 40 12 35 17 24 20 42 7 05 '9 57 12 C0 14 42 16 53 18 41 22 14

'5 29 8 16 10 30 14 15 13 18 16 08 19 55 19 51 23 38 6 03 • • • 11 05 14 50 16 28 20 30 0 01 6 11 11 14 15 00 20 39 6 18 11 21 15 16 20 50 6 24 11 27 15 23 20 56 6 34 8 46 11 37 15 33 13 50 16 44 21 07 20 21 0 21 6 38 8 47 11 47 15 43 13 52 16 46 21 18 20 23 0 24 6 49 11 58 15 55 21 30 7 01 ', \\ 12 13 16 11 17 04 21 53 0 41 7 34 12 48 16 50 17 24 22 30 1 04 8 10 *9 50 13 24 17 27 14 55 18 06 23 05 21 21 1 30

12 38 12 38 21 37 18 01 j 21 37 5 20 0 12 .. ..

136 RAP.

0 41 1 59

2 3ïj 2 34

3 43 7 10,

SAUMUR - FORT-BOULET CHINON

j STATIONS 1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836(514936(4 1810 Saumur Orl. Port-Boulet Avoine....

6 38 7 13 7 24 7 36

ii 25 11 36 U 50

15 43 16 21 16 47 17 05

Port-Boulet Saumur Orl.

7 08 7 26 7 56 8 17

13 02 13 35 14 OU 14 29

15 02 15 30 17 48 18 09

20 44 20 57 21 23 21 44

j" SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS i STATIONS (A) (B)

Saumur Orl. Port-Boulet Bourgueil..

6 38 8 10 8 19

11 47 12 4 G 12 47

15 43 16 20 16 27

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

6 43 7 56 8 17

10 54 12 26 12 41

16 45 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi.

ANGERS — DOUÉ - MONTREUIL — POITIERS

STATIONS

(B) N'a pas lieu le Mardi

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F»« lesVerchers, leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun Moncontour Poitiers

185b

6 10 7 35 7 56 8 02 8 11 8 22

8 41 9 39

10 04 11 27

1857

11 35 12 51 13 10 13 17 13 25 13 35

13 57 14 41 15 08 16 25

1863 EXPR

17 03 17 59 18 15

18 30 OMN. 19 05 19 54 20 22 21 47

1865

17 40 19 0X 19 37 19 44 19 51 20 04

20 21

STATIONS

Poitiers .. Moncontourj Loudun... Montreuil a

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F"». Martigné '. . Angers St-L.

1854 M. V.

6 00 6 15 6 28 6 39 7 02 8 36

1852

6 37 7 58 8 38 9 17

EXPR 9 33 9 43

9 54 10 11 11 10

1856

10 42 12 14 13 13 3G

14 i 14 13 14 21 14 30 14 46 16 02

1868

16 40 18 17 19 21 20 08

20 39 20 51 20 69 21 05 21 20 22 17

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs Matérielles qui pourraient s'être giissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire. Les heures indignées sont toujours Les heures de départ.

(1) Les samedis, sauf 26-12-31 et 2-1-32.

(2) Les Lundis, sauf 28-j et 16-5-32.

(j) Sauflejeudi.

(4) Jeudis seulement.

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép Vivy. Lohgùé Les Hayes Brion Jum1»» Chartrené. Baugé ..... Clefs La Flèehe.,

3 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

14 34 14 45 14 56 il 03 15 08 15 13 15 23 15 38 15 50

21 51 22 02 22 13 22 20 22 25 22 30 22 41 22 56 23 08

LA FLECHE A SAUMUR

La Flèche d 6 7A 11 10 17 28 Clefs 6 38 11 24 17 41

6 53 11 40 18 02 Chartrené... 7 00 11 47 18 09 Brion-Jum1" 7 06 11 54 18 20 Les Hayes... 7 10 11 58 18 24

7 18 12 08 18 39 7 29 12 21 18 50

Saumur arr. 1 39 12 31 19 M

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de 'a signature du gérant,

Hôtel-de-Ville de Saumurx le

Certifié par Y imprimeur soussignéi

LE MAIRE,