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Le Blé en Herbe Bibliothèque Municipale d’Erquy 1 rue Guérinet - 02 96 72 14 24 [email protected] hp://bibliotheque.erquy.fr l e c i r q u e visuel : http://www.planete-cirque.net/

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Le Blé en HerbeBibliothèque Municipale d’Erquy

1 rue Guérinet - 02 96 72 14 [email protected]

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Pirouettes et collants blancs, mémoires de Jules Léotard, le premier trapéziste (1860) : Jules Léotard ; Mercure de France (Le Temps retrouvé) – 791.3 LEO

Quand il publie ses Mémoires en 1860 à 22 ans, Jules Léotard est en pleine gloire. Il vient d’être sacré par

la presse, à Paris, Berlin, Londres, New-York, « roi des trapézistes ». Ces Mémoires oscillent entre le récit d’une vie d’exercices, d’une pratique de la gymnastique, et les commentaires, souvent drôles, ironiques, sur la fabrication d’une gloire et ses effets parfois déroutants, celle d’un art autant que d’un corps.

Calder, les années parisiennes : Daniel Abadie ; éd. Beaux Arts – 709.04 CAL

Avec l’exposition Calder, les années parisiennes présentée à Beaubourg jusqu’au 20 juillet 2009, l’un des sculpteurs les plus emblématiques de l’art contemporain laisse apparaître un visage bien moins

connu. Des personnages attachants, des animaux plus vrais que nature et des saynètes facétieuses se partagent la vedette dans ce monde onirique. Un angle inattendu mais qui révèle, chez l’artiste, une constante fondamentale : le fil de fer comme vecteur d’une création en mouvement. « Mon but est de faire quelque chose qui soit comme un chien ou comme des flammes. Quelque chose qui ait une vie en soi ».

Ring Circus : scénario de David Chauvel, dessin de Cyril Pedrosa ; éd. Delcourt (Long métrage) – BD CHA

Pour avoir arrêté un chameau en fuite, Jerold, ex-vendeur de redinguotes, gagne deux places pour le Ring Circus... et tombe fou amoureux de Mademoiselle Blanche, l’écuyère

vedette du spectacle ! Apprenant que le cirque va bientôt partir pour la Ruskovie, l’amoureux transi se glisse de nuit, avec son ami Anthonin, dans une roulotte. Pour les deux passagers clandestins, un long et passionnant voyage commence...

Bibliographie sélective

Le CirqueAdultes

Panorama contemporain des arts du cirque : Véronique Klein et Pierre Hivernat ; éd. Textuel – 791.3 HIV

Tour d’horizon en 600 pages de 70 compagnies nationales et internationales ou artistes de cirque, cet ouvrage délivre une vision incarnée de la scène circassienne

contemporaine. Chaque compagnie voit son univers et son parcours restitués, illustrés par des images des créations, des lieux de vie, des traces de travail (notes, croquis...). Enfin, les artistes sont invités à prendre la parole, à livrer leur conception des arts du cirque, en perpétuelle redéfinition. Posant les premiers jalons d’une histoire du cirque contemporain, Pierre Hivernat et Véronique Klein éclairent ici les nouvelles formes qui émergent depuis une vingtaine d’années, et qui empruntent plus que jamais au langage de la danse, du théâtre, des arts plastiques, en interrogeant les limites de la scène et du corps.

Trente ans de cirque, souvenirs et anecdotes : Achille Zavatta ; éd. Cartouche – 791.3 ZAV

« Enfant de la halle », Zavatta, dès l’âge de trois ans, crée avec ses frères un numéro d’acrobates dans le cirque familial en Algérie. Quelques années

plus tard, c’est un remplacement au pied levé qui va le consacrer Auguste, rôle dans lequel il excellera pendant une trentaine d’années, promenant sa famille dans de nombreux pays, jusqu’aux Etats-Unis, où son nez rouge et son petit chapeau firent merveille sous le « Plus Grand Chapiteau du Monde ». Ses mémoires, où l’on devine une constante exigence de simplicité et de vérité, regorgent d’anecdotes savoureuses, mais aussi de moments d’émotion intense, auxquels l’humour, la gentillesse et la bonne humeur du plus célèbre de nos clowns confèrent un ton amical et fraternel.

curiosité, la peur et les interdits ! L’auteur, riche d’une expérience pédagogique et de terrain, propose à l’enfant de créer rapidement de petits numéros amusants. La découverte de chacun des paramètres du clown est en effet accompagnée d’idées de mise en scène simples. Les explications méthodologiques claires et efficaces garantissent succès et valorisation de l’enfant. Ce livre invite les jeunes clowns à jouer dans le cadre de loisirs et d’après-midi enfantines. Mais il est également destiné aux animateurs et aux enseignants. Les arguments plus pédagogiques leur sont consacrés afin d’envisager les récréations clownesques dans une perspective éducative. Car, entrer dans le monde des clowns, c’est aussi aborder avec humour la grande comédie humaine et ses incohérences, ses désirs de toute puissance.

Le cirque : Joss Berger, ill. par Aurélie Guillerey ; éd. Milan – 791.3 BER JD

Quand le cirque arrive en ville, c’est avec impatience que les enfants attendent la représentation. Tout en préservant la magie du spectacle, les artistes d’une troupe nous entraînent

avec eux. Des répétitions au démontage du chapiteau, les lecteurs se glisseront en coulisses pour tout savoir de cet univers qui les fascine.

Romans jeunesse

Bon à rien : Moka ; éd. L’école des loisirs (Neuf) – RJ MOK

Sydney ne veut plus d’amis, plus jamais. Il a eu trop de peine quand ses parents ont décidé de quitter le cirque Thierry pour aller travailler sous un autre chapiteau. C’était trop dur de dire adieu au clown

Midget et à Rajah, la tigresse dont les énormes et terribles pattes se faisaient pour lui aussi douces que les bras d’une maman...

Sentimento : Carl Norac, ill. par Rébecca Dautremer ; éd. Bilboquet – A NOR

Entre Frankestein et Pinocchio, Carl Norac nous conte l’histoire triste d’un pantin sur de formidables illustrations grand format de Rébecca Dautremer. Voici, Monsieur Klein fabricant de

marionnettes qu’il ne montre jamais aux enfants. Un jour, il décide de fabriquer une marionnette qui lui ressemble. Mais n’ayant pu finir, une nuit, le pantin

Pietrolino : scénario de Jodorowsky, dessin de Boiscommun ; éd. Les Humanoïdes associés – BD PIE (2 tomes)

Dans les rues, les nazis font régner la terreur. Témoins impuissants de la barbarie, deux hommes et une femme tentent de survivre. L’un d’eux

s’appelle Pietrolino. Il est mime. Il sait faire oublier la grisaille de ces années de plomb par la seule magie de ses mains. Son partenaire et compagnon de route a pour nom Simio. Petit homme plein de ressources, au physique ingrat mais à la débrouillardise infinie, il est le narrateur de cette histoire. Une femme, Colombella, les accompagne à contrecœur, ponctuant leurs pérégrinations de ses disputes incessantes avec Simio. Un jour, Pietrolino et sa petite troupe se produisent dans un café...

Documentaires jeunesse

Cirques et compagnies : Pascal Jacob ; éd. Actes sud junior – J 791.3 JAC

Trouvant ses origines dans les rites d’imitation des animaux ainsi que dans les étranges savoirs des Tziganes et des saltimbanques, longtemps réservé à d’illustres dynasties, le

cirque est connu de tous et pourtant auréolé de mystère. C’est un univers en perpétuelle évolution. Aujourd’hui, avec l’apparition du « nouveau cirque » né en France, des disciplines comme la danse ou le théâtre enrichissent les arts circassiens dans des espaces innovants, allant du chapiteau en forme de bulle aux représentations dans les hôpitaux. Grâce à de nombreuses images, anciennes et contemporaines, et à des textes rapportant des anecdotes étonnantes sur la vie du cirque, ce livre propose un tour d’horizon sur l’histoire de cet art millénaire, ses différentes disciplines et les figures majeures qui ont contribué à sa légende.

Le livre des clowns : F. Wauters Krings, ill. par B. Van de Wouwer ; éd. Casterman (Activités loisirs) – 791.3 KRI JD

Entrer dans le monde des clowns, c’est jouer, prendre du plaisir et se distraire. Comme c’est amusant de parodier,

de se moquer, de badiner avec la gourmandise, la

s’anime et ne ressemble aucunement à son créateur. S’en suit alors une longue errance, où tour à tour monstre et clown, la marionnette ne sait trouver sa place. Jusqu’à sa rencontre avec une petite fille, Selma, qui lui confira son secret. Quelqu’un lui fait enfin confiance et même si Sentimento terminera son périple tragiquement, cette pensée profonde de partage sera toujours vivante. Ce sont certainement les points de vue des images et leurs détails qui donnent de la profondeur à ce texte délicat. Un album poétique, presque mélancolique, sur ce quelques choses de perdus, parfois insaisissable, presque de la fraternité. (Ricochet)

21 éléphants sur le pont de Brooklyn : April Jones Princes, ill. par François Roca ; éd. A. Michel jeunesse - RJ PRI

François Roca délaisse pour un temps Fred Bernard, pour illustrer cette fois un texte américain. Mais la dimension d’aventure historique reste la même.

En 1883, après quatorze années de travaux, le pont, reliant New-York à Brooklyn et considéré comme le plus grand du monde, est achevé. Triomphe de technologie certes, mais pourtant de nombreux habitants restent sceptiques sur la solidité d’un tel édifice. Phinéas T.Barnum, directeur du célèbre cirque, toujours avide d’entreprises démesurées, propose alors de tester la robustesse du pont, en montant un numéro qui apaisera les craintes : faire défiler des éléphants. Un spectacle édifiant, une grande parade, qui saura rassurer les plus craintifs. Un très bel album sur une histoire vraie.

Le fil invisible : Julia Billet, ill. par Sandrine Martin ; éd du Baron Perché (Orpailleurs) – RJ BIL

Sarah et Fred grandissent dans la même cité. Leur tour est détruite et ils se jurent de revenir et y accomplir un exploit. A travers le thème du cirque, un roman

profond sur l’amitié. Dans ce très court roman (dès 9/10 ans), Julia Billet aborde la question de l’amitié, bien sûr, mais aussi de ce qui nous construit parfois malgré ou contre nous. Ces tours, si décriées habituellement, apparaissent ici comme un élément positif dans l’enfance des deux protagonistes. Les illustrations de Sandrine Martin, en bichromie noire et rose, ponctuent l’histoire en joue sur les droites et les perspectives. Julia Billet offre surtout une fin où les adultes n’oublient pas les promesses faites aux enfants qu’ils étaient. Un très joli récit plein d’espoir et de rêves. (Babelio)

Cirques : Jean-Luc A. d’Asciano, ill. par Katrin Stangt ; éd. du Passage Piéton

Les mots du jeune narrateur se bousculent, il a tant à raconter ! C’est le cirque chez lui : son père et sa mère tentent de contenir la violence de son grand frère que le médecin veut

faire interner. Et puis il y a le cirque, le vrai, installé tout près, pour dix jours. L’enfant circule de l’un à l’autre, fuit les scènes brutales, fait la connaissance des gens du voyage, des animaux, de la jolie Franska… Les représentations « des belles et des bêtes » de cirque, esthétiques, lyriques, dégagent une certaine gravité. Isolés au centre des pages, clown, acrobate, funambule, ours semblent pétrifiés dans des poses élégantes. Les couleurs crayeuses se mêlent comme le maquillage pâteux sur le visage des baladins. Le texte poétique, sensuel, glisse parfois dans le fantastique. La pertinence, la lucidité de l’enfant, le débit sec de son monologue captent le lecteur. Lorsque le texte illustre l’image… (Livres au trésor)

C’est quoi ce cirque ? Karine Reysset ; éd. L’école des loisirs (Neuf) – RJ REY

Lilou se sent différente depuis qu’elle est allée au cirque. Non que le spectacle ait été extraordinaire, mais elle a croisé le regard du garçon qui lance les couteaux, et un étrange sentiment l’a envahie. Cela

aurait pu s’arrêter là, mais le soir du 14 Juillet, Lilou aperçoit une silhouette solitaire qui se cache sur la plage derrière chez elle. Elle reconnaît le garçon du cirque. Il s’appelle Paolo, il est encore plus beau que dans son souvenir et il s’apprête à passer la nuit dehors. Sur un coup de tête, elle lui propose de l’héberger... A partir de là, tout va vraiment changer, Lilou n’est plus une petite fille sage, Lilou a des secrets.

Le dévoreur d’hommes : Horacio Quiroga, ill. par François Roca ; éd. Seuil / Métailié – RJ QUI

Il s’agit du récit autobiographique de Rajah, tigre royal du Bengale. Le texte, qui a presque un siècle (il a été publié pour la première fois en espagnol en 1911), a

toute la force des grands récits épiques, dans un style classique et sobre, Horacio Quiroga retrace le destin de ce tigre qui, après avoir vu son père et sa mère se faire tuer par des chasseurs, est livré à un dompteur d’une grande cruauté. Le désir de vengeance mûrit lentement dans l’esprit de Rajah. L’auteur s’attache à restituer toute l’intensité des relations entre l’homme et l’animal, faites de haine et de ressentiment, dans un terrible face-à-face dont la violence est contenue

jusqu’à la fin. C’est un récit captivant, un conte cruel qui célèbre les grandes valeurs morales telles que le courage, la dignité, la noblesse, attribuées ici à l’animal. Les illustrations de François Roca s’accordent parfaitement au style d’Horacio Quiroga, ce sont des tableaux saisissants, d’une grande finesse, avec une précision et un travail de la lumière qui pourraient évoquer Dali. Voici donc un très bon récit, d’un auteur à découvrir, et présenté dans une belle édition.

L’enfant du cirque : Camilla Lagerqvist ; éd. Bayard jeunesse

Ellen croit qu’elle a été vendue par sa mère au cirque de Mme Zenitha qui veut en faire une funambule. En fait, sa mère lui a ainsi évité d’être placée par les services sociaux de la Ville et elle continue à mettre de l’argent pour elle

sur un livret d’épargne. Elle lui écrit aussi régulièrement des lettres pleines d’amour que la jeune fille ne reçoit pas car Mme Zenitha les détourne toutes. Ce roman doux-amer fait alterner les chapitres où Ellen raconte sa nouvelle vie au cirque avec les lettres envoyées par sa mère. De cette chronique sociale qui nous montre le quotidien des artistes de cirque avec ses petits et grands bonheurs émane une impression de tristesse, de regret des moments perdus -?? un peu comme dans la vie?- heureusement trouée par quelques lueurs d’espoir. (chronique Joie par les livres).

Albums jeunesse

Magique circus tour, un livre animé : Gérard Lo Monaco ; éd. Hélium – ALOM (document exclu du prêt)

Mesdames et Messieurs, chers spectateurs, entrez, entrez !... et

découvrez un carrousel époustouflant qui se déploie en cinq scènes animées par un grand créateur du pop-up. Dans un jeu d’ombres, de lumières et de couleurs, au fil des pages, acrobates, écuyères et animaux se mettent à tourner, danser, sauter, révélant chaque fois une scène surprise.

Jeu du cirque : Hervé Tullet ; éd. du Panama – A TUL

Un rond découpé sur chaque page appelle l’enfant – et surtout son doigt ! – à animer l’histoire. Dans cet ouvrage, les « asticodoigts » deviennent

équilibristes, jongleurs, dompteurs et découvrent le monde du cirque !

Le cirque : collectif ; éd. Gallimard jeunesse (Si ça m’chante) – A CIR (Livre CD)

On pourrait penser que cet album-CD s’adresse plutôt aux adultes, les titres étant ceux de grands noms

de la chanson française. Or, il s’adresse bien à toute la famille et même aux plus jeunes. Les petits comme les grands écouteront Boby Lapointe, Serge Reggiani ou encore Edith Piaf avec un grand et réel plaisir. Tous parlent ici de la même chose : du cirque, un monde magique qui n’a cessé de fasciner les artistes, qu’il s’agisse de peintres, d’écrivains ou de musiciens. Nées de l’observation du subtil jeu du clown, de la figure blême de l’auguste, du public et des scènes de la piste aux étoiles, toutes ces chansons laissent apparaître une profonde admiration pour les gens du cirque. Il y a de la joie dans ces airs, pas mal de tristesse également mais surtout une incroyable acuité de regard. Et pour porter cela, de très beaux textes. « Le jongleur » de Charles Trenet tout comme « Bravo pour le clown » interprété par Edith Piaf en font partie. Couleurs éclatantes de l’album et tourbillon d’illustrations s’entendent à merveille pour donner un ton assez gai à l’ensemble, ce qui permet de rompre avec le sérieux et parfois le tragique des paroles. Vraiment, un très bel album !

Cirkus : Elisabeth Ivanovsky ; éd. MéMo – A IVA

Toute la poésie du cirque est contenue dans la réédition de Cirkus, d’Elisabeth Ivanovsky (1933) par les éditions Memo.

Des sept tableaux indépendants les uns des autres surgit toute une représentation : clowns, dompteurs, trapézistes, jongleur, dressage… chaque tableau esquisse la piste, au centre de laquelle s’exercent les circassiens. Avec des formes simples, courbes arrondies appuyées sur quelques lignes droites, aiguës et une palette de 3 couleurs par tableau, E.Ivanovsky traduit dans ses pochoirs l’énergie du spectacle (voir l’élan du trapéziste) mais aussi sa fragilité comme l’équilibre instable du jongleur. Son univers graphique proche des constructivistes russes évoque aussi l’élégance et la liberté des affichistes des années 30. Sans texte, cet album patrimonial, reste un hymne jubilatoire et actuel au cirque.

Comptines sous un chapiteau : François David, ill. par Monique Rozier-Gaudriault ; éd. Actes sud junior (Les petits bonheurs) – J 398.9 DAV C

Entrez dans notre cirqueVous y découvrirezDes numéros fantastiques !Venez frémir, venez crier,Venez pleurer, venez rêver Et partager sous son toit de toileLe grand rire bleu des étoiles.

Jeux de piste : Isabelle Chatelard ; éd. Bilboquet (L’art en page) – A CHA

La belle collection « L’Art en page » donne aux enfants le plaisir de découvrir des œuvres classiques,

qui sont présentées en parallèle à une histoire illustrée par un artiste contemporain. Pour ces « Jeux de piste », les deux parties se répondent parfaitement, Isabelle Chatellard met en images le monde du cirque avec ses clowns, ses équilibristes, ses otaries, dans des illustrations délicates et raffinées qui constituent une belle entrée en matière pour aborder les tableaux de grands peintres sur le même thème : on retrouve ensuite les personnages du cirque sous les pinceaux de Renoir, Chagall, Léger… Chaque tableau est de plus assorti d’un petit commentaire habile qui aidera l’enfant à affiner son regard. Une réussite. (Ricochet)

Un jour au cirque : Pierre Coran ; éd. La Renaissance du Livre (Art, images et mots) – 758 COR

Pierre Coran signe un ici un bestiaire coloré, autour du cirque et de la piste aux étoiles. A chaque page, un texte poétique et drôle,

illustré par des tableaux de grands artistes (parmi eux Chagall, Picasso, Matisse, Calder, Lapicque, Toulouse-Lautrec, Rouault, Seurat, Buffet, Signac). On retrouve ici avec bonheur tous les numéros de cirque bien connus, en jonglant avec les mots et la découverte artistique. (Ricochet)

Fait pour ça : Régis Lejonc, ill. par David Merveille ; éd. du Rouergue – A LEJ

Régis Lejonc aime les histoires fantaisistes. Il nous le prouve encore ici avec Fait pour ça. C’est l’itinéraire d’un lion en fuite que l’on suit dans

cette histoire qui se raconte par les images. Du cirque

Clown : Elzbieta ; éd. L’école des Loisirs (Pastel) – A ELZ

Comment un gentil clown peut-il se retrouver sans rien ? Sans culotte, sans parapluie, sans rose, sans

bougie, et même... sans nez rouge ? Heureusement, tout fini bien grâce à la poésie d’Elzbieta.

Clown d’urgence : Thierry Dedieu ; éd. Seuil jeunesse – A DED

Thierry Dedieu aime les décalages et les histoires improbables. Entre rire et maladie, avec ce « Clown d’Urgence », l’auteur-illustrateur interroge des sentiments et des situations qui pourraient sembler s’opposer. Dans les

tons rouges, Dedieu conte l’histoire de Pippo le clown qui, sentant arriver la retraite, songe à se reclasser. En quittant le monde du cirque, il trouve une nouvelle vocation : faire rire les enfants hospitalisés. Mais un enfant leucémique (Doug, 5 ans, chambre 18) résiste à son rire communicatif. Le clown se désespère, lorsque la situation est inversée : Pippo se retrouve à son tour alité, pour embolie cardiaque. Entre fin de vie et rire, entre joie de vivre et souffrance, cet album nous offre une belle rencontre et un récit tendre à partager.

Pinocchio, la marionnette de fer : Tomonori Taniguchi ; éd. du Petit Lézard – A TAN

Voici une variante de l’histoire de Pinocchio. Cette fois-ci, la marionnette, faite de fer, se met à rouiller, car épuisée par le

travail… Saura-t-elle guérir de ce mal étrange ? L’univers sensible de Tomonori Tanguchi se déploie ici avec brio. Les illustrations, empreintes d’émotion, subjuguent le lecteur. L’ajout de parties argentées dans les images et l’insertion du texte en version japonaise participent également à la magnificence de l’album. (Librairie Monet)

Vous n’avez pas vu mon nez ? Antonin Louchard ; éd. A. Michel jeunesse (Zéphyr) – A LOU

A force de cabrioles le clown René a perdu son nez. Partout où il cherche sa chère boule rouge,

il croit la reconnaître. Or, tout ce qui est rond et rouge n’est pas à coup sûr un nez de clown. Cela donne lieu à de surprenants enchaînements visuels : l’auteur a de l’imagination, un joli coup de pinceau et l’art de jouer avec les mots... en rimes, s’il vous plaît. (L’express)

ou il était à la savane où il aboutit, à chacune des pages on retrouve la phrase « je ne suis pas fait pour cela ». Et il peut en faire des choses (dont il n’est pas fait pour) ce lion pour atteindre son milieu naturel : du métro au bus, de la voiture à l’avion, en passant par un magasin de vêtements, on suit la bête féroce dans son retour à la nature. Un jeu sur la répétition et l’opposition déclinée par des dessins de David Merveille parsemés de petites touches d’humour et qui fait réfléchir sur la vie d’un lion en cage. (Ricochet)

Luciole Circus : Joséphine Brothier ; éd. Actes sud junior – A BRO

Luciole Circus est une petite merveille, une façon toute simple de faire découvrir le cirque aux plus petits avec des personnages en pâte à modeler qui concentrent le regard

des enfants sur chaque numéro, avec en toile de fonds, le décor d’un chapiteau en carton. A noter que les pages de garde dévoilent l’avant et l’après spectacle : le montage du chapiteau puis le départ de la caravane du cirque sur les routes de France pour de nouvelles représentations. Et pour ne rien gâcher, Joséphine Brothier, à la fois l’auteure et l’illustratrice de cet album, nous comble, nous, les adultes, en racontant son histoire à travers la voix de Monsieur Loyal : à lire aux enfants, c’est un véritable plaisir ! (Ricochet)

Cirque Mariano : Peter Spier ; éd. L’école des loisirs – A SPI

Pour tout savoir sur un grand cirque et sur ses pensionnaires, de l’installation du chapiteau au matin du départ. (Présentation de l’éditeur)

Hospitalité du New-York’s Big Apple Circus dans leur cirque. Documentaire détaillé pour les plus petits. (Ricochet)

Sous le chapiteau : Edouard Manceau, photogr. de Jean-Marc Fiess ; éd. Th. Magnier (A MAN)

Jean-Marc Fiess, photographe, rêvait de faire un livre sur le cirque. Édouard Manceau, auteur, était fasciné par la vie de la petite

compagnie de Cirque dans laquelle travaille son frère. C’est tout naturellement que leur éditeur commun les fit donc se rencontrer… Jean-Marc, son appareil photo à portée de main, et Édouard, l’œil et l’oreille attentifs à Gaston, son neveu, partagèrent la vie de la compagnie pendant quelques temps. Et c’est ainsi que Gaston, jeune enfant de la balle, raconte la vie dans la

caravane, au sein de cette compagnie de « nouveau cirque ». L’arrivée dans la ville avec le montage du chapiteau, les répétitions, les spectacles qui font rêver, puis à nouveau le démontage et la route qui continue. Un livre très touchant qui fait découvrir ces cirques différents, sans animaux ni paillettes, mais pleins de poésie, de tendresse et de talent ! (présentation de l’éditeur)

Le plus grand des petits cirques : Aurélia Grandin ; éd. Rue du monde (Pas comme les autres) – A GRA

Pendant des années, Aurélia Grandin a façonné des figurines à partir de morceaux de bois et différents matériaux de récupération. Tous ces

sujets attendaient sagement dans un grenier le jour de fête où ils pourraient parader. Les voilà sur le devant de la scène avec Le plus grand des petits cirques qui donne vie à une série de personnages très originaux et insolites comme Los Mosquitos le spécialiste du trapèze volant à cheval, Jean et Paul les frères siamois virtuoses de l’accordéon, Abracadabranque-des-Carpates le magicien, Tête de mort l’avaleur de sabres et jongleur de poissons-scies…Tout ce petit monde vit dans une valise sur laquelle veille un génie. Cette grande famille accueille à bras ouverts Léon qui n’a plus de travail et se sent bien inutile depuis que son usine a fermé. Léon découvre même l’amour auprès de Rose, l’écuyère sourde et muette… Tout irait bien s’il n’y avait pas au fond du cœur de Abracadabranque-des-Carpates une vilaine jalousie qui le ronge et l’amène à jeter trois sorts sur Léon, le cirque et le monde entier. Les aiguilles du temps vont en perdre le sens de la marche. Très singulier, cet album qui offre un méli-mélo de couleurs et évoque bien des sujets de société (la fermeture d’une usine, la perte d’un emploi, les laissés-pour-compte, etc.) réussit à atteindre une unité grâce à une fièvre inventive et un équilibre parfois acrobatique. Les scènes comme les décors et la mise en page se distinguent par leur diversité et leur fantaisie. On en prend plein les yeux. On aimerait aussi en prendre plein les oreilles avec une musique de fanfare bien tonitruante. Le spectacle serait alors complet.

Le facteur n’est pas passé : Claire Franek ; éd. Th. Magnier – A FRA

Depuis des générations retentit dans les cours de récréation le fameux : « Lundi, le facteur n’est pas passé ! Mardi le facteurs n’est pas passé… » Grâce à Claire Franek nous allons enfin savoir pourquoi le facteur n’est

pas passé ! Lundi matin, alors que le facteur François Farboulette part comme chaque matin pour faire sa tournée à Feuillebois-Mouton, il croise le convoi du cirque Patatras qui semble en détresse. Rosa, la danseuse, lui apprend que l’ours vedette du cirque, a disparu dans la forêt. Rosa, persuadée que François Farboulette est policier (l’uniforme !), l’implore de les aider. Le facteur tente vainement de lever ce malentendu. Mais, bon bougre, il accepte néammoins et part donc à la recherche de l’ours dans la forêt avec Rosa et le clown Zozo. Malheureusement tous trois ne tardent pas à se perdre… Pendant ce temps-là, à Feuillebois-Mouton, le courrier n’arrive pas… (Présentation de l’éditeur)

Le plus beau spectacle du monde : John Prater ; éd. Kaléïdoscope – A PRAHenri, le petit dernier de la famille, n’a pas le talent de ses parents (trapézistes), ni de sa

sœur (jongleuse), ni de sa Mamie (Femme-Hercule) ni de… Mais quand le chien Napoléon voit une souris en plein milieu de son numéro d’équilibriste, qui devient - sans le faire exprès - le plus incroyable et désopilant des clowns ? Henri !

Le grand Alfredo : Spider ; éd. Sarbacane – A SPI

Le Grand Alfred est un grand, un très grand clown, le plus grand clown qui ait jamais existé : il fait des acrobaties incroyables, il raconte des histoires irrésistiblement drôles, il fait n’importe

quoi pour faire rigoler son public. Vous vous demandez pourquoi ? Mais parce que rire fait du bien à la santé, c’est une donnée scientifiquement certifiée, et le Grand Alfredo est un érudit du rire.

Ma mère est un cirque : Christophe Riclot, ill. par Heidi Jacquemoud ; éd. L’atelier du poisson soluble – A RIC

Une petite fille nous confie qu’elle rêve d’avoir un tout petit peu d’imagination. En se racontant, elle n’a pas conscience que son esprit vagabond crée une troupe de cirque qui se met à jouer avec elle, et qu’elle devient une gracieuse funambule au cerceau. C’est la... robe de sa maman qui lui a inspiré tout cela. « Si seulement j’avais un peu d’imagination », conclut la fillette !

Le plus petit éléphant du monde : John Wilson, ill. par Josef Wilkon ; éd. Bilboquet - A WIL

Ne pas être plus gros qu’un chat, quel drôle d’inconvénient pour un éléphant ! Mais le plus petit éléphant du monde n’a pas l’intention de se laisser abattre. Il

décide de quitter la jungle où les animaux se moquent de lui pour partir à la recherche d’un toit et de quelques amis.

L’homme le plus fort du monde : Nicolas Debon ; éd. Gallimard jeunesse - BD DEB

Le titre de cette bande-dessinée laisse imaginer un récit héroïque, qui entrainerait dans les aventures d’un athlète que rêveraient d’être tous les

petits garçons. Pourtant, il n’en est rien, notamment parce que livre raconte non pas une fiction, mais l’histoire vraie de Louis Cyr, homme du 19ème siècle dont les exploits lui valurent une renommée internationale et dont certains records sont toujours inégalés.

Le petit cirque : scénario et dessin de Rascal ; éd. Delcourt (Mille bulles) – BD RAS

Chaque soir, le petit cirque s’installe dans un village. Et chaque soir, après le spectacle, le clown Zingaro récupère les objets oubliés par les spectateurs.

Mais voilà qu’un jour, il découvre un nouveau-né abandonné! Seul signe distinctif: une moitié d’étoile suspendue à son cou…

Dans la boîte : Dorothy Meserve Kunhardt ; éd. Mémo

Voici l’homme du cirque ! Chaque jour, il montre au public une toute petite petite petite boîte en criant « venez voir

mesdames et messieurs » ! Tout le monde approche pour voir ce qui se cache dans la toute petite boîte. Qu’y a-t-il à l’intérieur ? Dedans, se trouve un tout petit mini chien que l’on ne peut qu’aimer immédiatement. Le clown, l’énorme dame, le monsieur qui souffle des bulles de savon, la dame qui fait de l’équilibre… : tout le monde aime le petit chien ! Mais voilà que le petit chien se met à grandir… Cet album fait vibrer l’univers du cirque à chaque page. Les couleurs jaunes et rouges rappellent le chapiteau, les personnages, très caricaturés, sont retrouvés avec une grande justesse et le ton de l’album rappelle la voix de Monsieur Loyal. Lors de la présentation de tous ceux qui aiment le

petit chien, c’est l’occasion de découvrir toute une galerie de portraits, plus amusants les uns que les autres. Ensuite, l’histoire change de ton et devient intensément touchante, tout en gardant une dimension comique (présente par exemple par la disproportion toujours importante de la taille du texte). Et au fil des pages, la symbolique sur le fait de grandir s’apprécie pleinement. Surprenant, cet album casse les codes et divertit grandement du début à la fin.

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