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11/07/2017 PRESSEDD - L'accès à la presse française

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SANTÉ APRÈS LA FERMETURE DE SAINT-VINCENT, LA CLINIQUE JEAN-LE-BONA DÛ, EN VITESSE, PRÉVOIR UN PLAN D’AGRANDISSEMENT ET DERÉNOVATION

La métamorphose de la clinique Jean-le-BonL’éta blis se ment change lit té ra le ment de vi sage

mardi 11 juillet 2017Édition(s) : Landes Dax

7696 mots

R ACHEL GAR RAT-VAL CAR CEL

Les « ha bi tués » ou, plus sû re ment, les col la bo ra teurs de la cli nique Jean-le-Bon deDax vont finir par avoir bien du mal à re con naître l’éta blis se ment. De puis bien tôt unan, la cli nique, ra che tée par Capio en 2014, a lancé des tra vaux qui mo di fient, et vonten core mo di fier son as pect en long, en large et en tra vers.

Pro ba ble ment, cet éta blis se ment, créé il y a plus de qua rante ans, avait be soin de se re- faire une santé. Mais c’est sur tout la fer me ture de la cli nique Saint-Vincent, il y a unpeu plus d’un an, qui a brus que ment changé la donne. Pour ac cueillir cer taines ac ti vi- tés et cer tains an ciens col la bo ra teurs de Saint-Vincent, il fal lait, lit té ra le ment, pous serles murs. Au total, en vi ron 25 nou velles per sonnes ont re joint Jean-le-Bon, dont lamoi tié venue de la cli nique Saint-Vincent.

« On a lancé et conçu ces tra vaux en quelques se maines à peine », ex plique le di rec teurde l’éta blis se ment, Lio nel Ti re fort. Ar rivé juste avant ce grand cham bar de ment, iln’aura presque pas connu la cli nique dans son an cien as pect. Le pre mier coup de pellea, lui, été donné en sep tembre 2016.

Am bu la toire

La plu part des ser vices ont été élar gis et un ser vice or tho pé die a car ré ment vu le jour,no tam ment grâce aux ap ports venus de Saint-Vincent. Du coup, le nombre de pa tients



Lio nel Ti re fort, le di rec teur de la cli nique, dans l’une des chambres du 2e étage en train d’être com plè te ment re faite.PHOTO ISA BELLE LOU VIER/ « SUD OUEST »

par jour n’est plus le même. D’un peu plus de 600 pa tients par jour en 2015, la cli niqueJean-le-Bon de vrait dé pas ser cette année le cap des 1 300.

Le di rec teur veut aussi mettre l’ac cent, comme un peu par tout, sur la chi rur gie am bu la- toire. Les es paces des éta blis se ments de santé des an nées 1960 ou 1970 n’étaient évi- dem ment pas pen sés pour cette pra tique qui ex plose ces der nières an nées. Jean-le-Bona donc main te nant à sa dis po si tion des box et des es paces dé diés pour ac cueillir ces pa- tients qui entrent et sortent dans la même jour née après leur opé ra tion.

Po ly cli nique

Les tra vaux ont été di vi sés en trois phases sur un peu plus d’un an pour per mettre àl’ac ti vité de la cli nique de conti nuer sans trop de sou cis. On a com mencé par l’agran- dis se ment de la phar ma cie (elle a plus que dou blé de vo lume) et l’amé na ge ment d’unezone de li vrai son. Les consul ta tions ont aussi été mo di fiées. Dans une deuxième phase,c’est le bloc opé ra toire qui a été lar ge ment ré nové, ainsi que les soins ex ternes, no tam- ment. Enfin, dans la troi sième phase ac tuel le ment en cours, c’est tout le deuxièmeétage qui est en train d’être re fait.



Tous droits réservés Sud Ouest 2017C979C55882A0640350692E86280D111546B35B51C9A85DDDE6A14AC

Parution : QuotidienneDiffusion : 248 269 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJDDSH 2015/2016Audience : 979 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One2016

Au final, la cli nique spé cia li sée dans la pe tite chi rur gie se trans forme en une vé ri tablepo ly cli nique. « On de vient un pôle de santé de proxi mité en centre-ville. C’est une nou- velle page, avec un nou veau rythme, une nou velle dy na mique », dit le di rec teur.

2,4 mil lions d’eu ros

« Mais aussi, la fer me ture de Saint-Vincent nous obli geait, nous et l’hô pi tal, à re dé fi nirnos offres de soins », ex plique Lio nel Ti re fort. Une ques tion fon da men tale dans un dé- par te ment pas fol le ment doté. Le centre hos pi ta lier ayant lui aussi re pris une par tie desac ti vi tés de l’an cienne cli nique. « Tout le monde est ga gnant au jour d’hui au ni veau del’offre de soins. Et la pé ren nité éco no mique de la cli nique est as su rée », jure le di rec- teur.

Tout cela ne se fait évi dem ment pas sans dé bour ser quelques euros. Les tra vaux, seuls,re pré sentent un bud get de 1,4 mil lion d’eu ros. Si on y ajoute tout le ma té riel sup plé- men taire né ces saire, on ar rive à une co quette somme de 2,4 mil lions d’eu ros. « Pourune cli nique presque à neuf », as sure Lio nel Ti re fort. Ce n’est d’ailleurs peut-être pasfini : la cli nique pour rait subir une qua trième phase de tra vaux dans trois ou quatreans, sans comp ter une ré fec tion des fa çades ex té rieurs.

« La fer me ture de Saint-Vincent nous obli geait, nous et l’hô pi tal, à re dé fi nir nos offresde soins » ■

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