L 4 · 2016. 4. 23. · a rentrée scolaire 2014-2015 s’était caractérisée par l’ab-sence...

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Rentrée 2015 Sous une politique d’austérité L’Instit du 94 septembre 2015------------ supplément n o 2 - Appel du Sud n o 99 - pour les écoles du Val de Marne- - - - - - L’instit du 94 Rythmes scolaires Un combat toujours d’actualité ! p.3 Scolarisation et handicap : Un besoin de formation p.4 La lutte paie ! Continuons le combat Nouveaux programmes de maternelle De belles déclarations contredites par la politique du ministère Evaluations de CE2 Le retour Education prioritaire Toujours la galère ! Elèves allophones Fichage et délation p. 12 M@gistère Echos du flic@ge et du form@tage p. 13 p. 11 p.7 p. 5 p.2

Transcript of L 4 · 2016. 4. 23. · a rentrée scolaire 2014-2015 s’était caractérisée par l’ab-sence...

  • Rentrée 2015Sous une politique d’austérité

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    L’instit du

    94

    Rythmes scolairesUn combat toujours d’actualité !

    p.3

    Scolarisation et handicap :

    Un besoin de formation

    p.4

    La lutte paie !Continuons le combat

    Nouveaux programmes de maternelle

    De belles déclarationscontredites par la politique du

    ministère

    Evaluations de CE2 Le retour

    Education prioritaireToujours la galère !

    Elèves allophonesFichage et délationp. 12

    M@gistèreEchos du flic@ge et du form@tage

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  • p. 2 L’Instit du 94 – septembre 2015

    Edito de rentrée :

    La rentrée scolaire 2014-2015s’était caractérisée par l’ab-sence d’enseignant-e pour plusde 40 classes de notre académie. Pourrépondre au déficit de postes de rem-plaçant-es, la direction académiqueavait dû recruter, dès la rentrée, plusde 500 enseignant-es contratuel-les.dont 85 pour notre département.Comme l’an dernier, la ren-trée 2015-2016 s’inscritdans un cadre d’austéritébudgétaire et ne sera guerremeilleure. Le nombre depostes alloué est totalementinsuffisant pour, à minima, ré-pondre à la hausse démogra-phique et ouvrir le nombre declasses nécesnsaires. Il est doncinevisageable d’espérer améliorerles conditions d’apprentissagedes élèves, en diminuant le nom-bre d’élèves par classe, de resti-tuer les 190 postes de RASEDsupprimés entre 2008 et 2012 (eten augmenter le nombre), d’aug-menter le nombres de rempla-çant-es…

    Dans ce cadre il est impossiblede mettre en œuvre les me-sures décidées par le ministèreet qui ne sont abondées paraucun moyen supplémentaire,avec en tête la généralisation dela réforme de l’éducation priori-taire  avec des postes «  plus de

    maitres-ses que de classe » danschaque école et des classes pourles enfants de moins de 3 ans(TPS). Les conditions de travaildes personnels continuent dese dégrader. Ils et elles payent leprix fort de la pénurie de postesorganisée par l’institution depuisdes années : -Les droits à la mobilité sont

    continuellement bafoués. -Les droits aux temps partielssont remis en cause avec desrefus massifs et du chantage aucomplément de service. -Les droits à la formationcontinue disparaissent. -Les refus d’autorisation d’ab-sence qui ne sont pas considé-rés comme de droits sont ennombres croissants, faute d’unnombre suffisant de rempla-çant-es. Cette situation est aggravée parla réforme des rythmes scolairesavec pour certaines villes des ho-raires et des organisations dutemps scolaires qui vont changerpour la 3ème année consécutive. Pendant ce temps-là, les salairesde l’ensemble des personnelssont gelés depuis 2010.

    A défaut d’améliorer leurs condi-tions de travail, les quelqueseuros de doublement de primeREP+(1) -qui ne concernentqu’une partie des personnels- lesdivisent un peu plus en accen-tuant les inégalités de traitementet de condition de travail. 1)Rappelons que cette prime n’est que leredéploiement mensuel de l’ancienne

    Dans ce contexte, tous les indi-cateurs montrent que les per-sonnels rejettent trèsmassivement cette politiqueministérielle. Transformons ce rejet en lutte !

    Non à l’austérité, oui à la solidarité !

    Non à la concurrence, oui à l’égalité !

    Non aux pressions,plus d’autogestion !

    Organisons-nous dès la rentréesur nos lieux de travail pourconstruire la mobilisation au-tour de revendications com-munes :

    -Diminutions des effectifs parclasse-Augmentation générale des sa-

    laires-Réduction du temps de travail

    -Abrogation des contre-réformes

    Des politiques éducatives géréesdans le cadre de l’austérité

    Pour nos droits et pour un service public d’éducation égalitaire !PASSONS A L ‘ ACTION  !

    Annoncés, mi-juillet, à grandrenfort de publicité par leMEN, les 500 postes du secondconcours de Seine St Denisavec une liste complémentairede 470 places, ont tous étépourvus. Si le ministère sedonne la peine de le pointer ,c’est que les postes ouverts aupremier concours de l’académiede Créteil, eux, comme les deuxprécédentes années, ne l’ont pas

    tous été faute de candidat-es.Pour la session de cette année, ily avait 1540 postes ouverts.Seulement 1219 candidat-esont été admis-es. 321 postesn’ont donc pas été pourvus. Cedéficit a été effectivement com-pensé par les 500 postes duconcours supplémentaire etsurtout par la nécessaire ouver-ture d’une liste complémen-taire.

    Ce constat n’est que la confirma-tion du manque d’attractiongrandissant pour les professionsde l’enseignement  (salaires,condition de travail) qui dansnotre département est accentuépar des conditions de travail par-ticulièrement difficiles. Par ailleurs, cette mesure qui nesera effective que l’année pro-chaine, se veut une réponse à lasituation de pénurie de postes

    Second concours en Seine St Denis : Derrière les effets d’annonce du MEN, la réalité des chiffres

  • L’Instit du 94 – septembre 2015 p. 3

    Rythmes scolaires : un combatpour l’abrogation toujours d’actualité !

    dans laquelle se trouve le dépar-tement. Elle ne sera qu’une trèsmarginale réponse aux urgencesde ce département et aux plusde 1600 postes nécessaires.

    SUD Education revendique,dans l’unité syndicale départe-mentale la plus large possible,un véritable plan d’urgencepour toutes les écoles de Seine-St-Denis !

    -->Plus d’infos sur : http://www.su-deduccreteil.org/Bilan-et-perspectives-des-luttes.html

    Malgré l’échec de cette réforme sur le terrain, leMEN s’acharne à essayer de démontrer que laréforme des rythmes scolaires est bénéfiquepour les apprentissages des élèves, en faisant croire quecette réforme est avant tout pédagogique. Le rapport sur lagrande pauvreté à l’école (1) va jusqu’à l’associer à la réussiteéducative des élèves pour en faire un des axes de luttecontre les déterminismes sociauxalors que cette réforme est un desfacteurs aggravants des inégali-tés territoriales. Pierre angulaire de cette réforme,les PEDT(2) seront généralisés àpartir de cette année. Sans PEDTaucune aide de l’état n’est possible.Ces derniers devront inclure unvolet laïcité et citoyenneté et « pro-poser aux élèves un parcours sco-laire cohérent  ». Et à n’en pas douter, au vu du bilancatastrophique de cette réforme, la cohérence sera à l’ordredu jour pour de nombreux élèves.En effet, outre les emplois du temps farfelus avec despauses méridiennes à rallonge, les activités périsco-laires sont payantes dans certaines communes. Dansd’autres, elles se résument à de la garderie ou sont carré-ment inexistantes, faute de moyens.Quant aux subventions gouverne-mentales promises, PEDT ou pas,leur intégralité n’a même pas encoreété versée aux communes qui ont misen place la réforme, dès 2013.C’est dans ce cadre que le MEN pré-voit d’articuler cette réforme à cellede la réforme des programmes del’école primaire qui sera présentéeen septembre 2015 pour une mise enœuvre à la rentrée 2016. Cependant avec un volume horaire identique de 24h et au-tant d’organisations hebdomadaires différentes d’une com-mune à l’autre, on voit mal comment les nouveauxprogrammes vont pouvoir prendre en compte la réformedes rythmes. Par ailleurs, qui peut encore croire que le ministère del’éducation nationale se soucie de la réussite des élèvesavec des rythmes d’apprentissages adaptés quand sonunique préoccupation, quand il organise le calendrier

    scolaire annuel, est de soumettre le temps scolaire auxintérêts de l’industrie du tourisme. Les élèves travailleront ainsi dans la dernière période del’année entre 10 et 12 semaines selon les zones. On est bienloin de l’alternance de 7 semaines de classe/2 semaines devacances ! Ce calendrier scolaire est un scandale au regard du

    rythme scolaire pour lesélèves et les enseignant-es. Iln’est qu’une marque supplé-mentaire du mépris affiché parministère face aux revendica-tions des personnels.

    Pour SUD Education,l’abrogation des décretsPeillon et Hamon esttoujours d’actualité nationale-ment. Dans le Val de Marne

    comme ailleurs, l’application de cette réforme est un scan-dale organisé par un gouvernement qui méprise nos élèves,leurs familles, et les personnels de l’Education dans leur en-semble.L’amélioration des conditions d’apprentissages de nosélèves passera par un plan d’urgence spécifique entermes de moyens attribués à notre département. Nous

    le revendiquons, dans l’unité syndi-cale, depuis des mois. Parce que cegouvernement veut nous fairecroire qu’il respecte ainsi lesrythmes de l’enfant, nous lui ré-pondons qu’il devrait commencerpar respecter les enfants ne serait-ce qu’en leur permettant d’avoir,chaque jour, en classe, un-e ensei-gnant-e titulaire et formé-e !

    1)Rapport « grande pauvreté et réussite éducative : le choixde la solidarité pour la réussite de toutes et tous  »  :http://www.education.gouv.fr/cid88768/grande-pauvrete-et-reussite-scolaire-le-choix-de-la-solidarite-pour-la-reussite-de-tous.html

    (2)PEDT : Projet Educatif Territorial

    L’amélioration des conditionsd’apprentissages de nos élèvespassera par un plan d’urgence

    spécifique en termes demoyens attribués à notre dé-

    partement.

  • p. 4 L’Instit du 94 – septembre 2015

    Elèves à besoins éducatifs particuliers VSProfs à besoins de formations particulières

    Depuis la mise en place de la loide 2005 concernant notammentla scolarisation des élèves en situa-tions de handicap, nous accueillonsdans nos classes chaque année deplus en plus d’élèves dits «  à be-soins éducatifs particuliers ». C’estune évolution positive bien qu’onévalue environ à 20 000 le nombred’enfants porteurs de handicap nonscolarisés en France, faute de ré-ponses adaptées pour ces enfants etleurs familles.Certes, le ministère communique surdes statistiques alléchantes : -258 710 enfants scolarisés en milieuordinaire à la rentrée 2014 (+45% enprimaire depuis 2006) ; -109 000 enfants aidés par 69 000accompagnant-es ; -triplement du budget réservé à lascolarisation de ces élèves entre 2005et 2014 (2.4% du budget du ministère)…Mais ces chiffres cachent uneréalité sur le terrain qui est toutautre :aDe nombreux enfants nonscolarisés, faute de structureadaptée.aDes démarches administra-tives de plus en plus longues(diagnostics des troubles des élèves, no-tifications MDPH, attente des recrute-ments des AVS-i/co/mutualisé-es…)aDes accompagnant-es pré-caires, souvent non formé-es :sur 69000 personnels, seulement4700 AESH en CDI, 41000 en

    contrats aidés (CUI-CAE) !Plus particulièrement, en Seine-Saint-Denis, plus de 1000 élèves sontscolarisés en ASH (CLIS, ULIS,SEGPA, IME…), plus de 2000 élèvesont une notification MDPH avec né-cessité d’AVS. Mais quels sont lesmoyens réels mis en place pour ga-rantir la réussite scolaire de cesélèves ?aLes RASED décimés depuis desannéesaLes enseignant-es des classes dites« banales » non formé-es à l’accueildes élèves « à besoins éducatifs par-ticuliers »aLes enseignant-es non formé-esen postes sur des postes ASHaLes départs en formation ASHtoujours trop peu nombreux faceaux besoins

    SUD Education dénonce depuisdes années les conditions, parfoisindignes, de scolarisation de tousces élèves.Si on veut faire évoluer le modèlescolaire vers une école réellement in-clusive pour les enfants en situationde handicap, il ne suffit pas de décré-ter leur accueil dans les classes géné-rales en en faisant porter laresponsabilité sur les enseignant-e-sou sur des précaires sous payé-e-s,non suffisamment formé-e-s les unscomme les autres. Il faut construireune école capable de prendre encharge la diversité des besoins desélèves. Cela nécessite de changer pasmal de choses de la maternelle à laterminale, des engagements entermes de formation initiale et conti-nue, des moyens supplémentaires etla réduction des effectifs par classe.aSUD éducation affirme que tousles élèves ont le droit d’être prisen charge par des personnels for-més et qualifiés, dans le respectdes choix des familles et de la no-tification de la MDPH. La stabilitédes équipes est une condition né-cessaire au bien-être et à la réussitedes élèves.Pour une école de l’égalité des droits,aSUD Education revendique quetous les moyens de l’éducation spé-cialisée soient mis au service d’unevéritable politique d’inclusion sco-laire.Cela passe notamment par :

    - Des temps en classe avec leurs enseignant-e-s, des temps commun avec les élèves de leur classe d’âge,une inclusion lorsque c’est possible et que cela correspond à des objectifs pédagogiques clairs.- Une amélioration des conditions de travail et de la formation des enseignant-e-s spécialisé-e-s, desPLP et des PCL intervenant en SEGPA. En mettant notamment fin à l’inégalité subie par les PE enSEGPA, en alignant leur obligation de service sur celle des certifié-e-s, à 18h. Arrêtons d’envoyer desPE non spécialisés contre leur volonté dans l’ASH !- Le refus de la dilution des SEGPA dans un dispositif d’inclusion flou et forcément inefficace dansles conditions actuelles de scolarisation au collège.- La réduction des effectifs par classe, avec la définition de plafonds nationaux (20 élèves maximumen collège ordinaire, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA, et des dédoublements nationaux surla moitié des horaires d’enseignement dans toutes les matières.)- La titularisation des accompagnant-e-s des élèves en situation de handicaps sans condition deconcours ni de nationalité.

  • p. 5 L’Instit du 94 – septembre 2015

    «  Mesdames, désormais plus besoin de sacrifier les mer-credis après-midi avec vos enfants pour vous rendre auxheures de formation, allez sur M@gistère quand ils sontcouchés ou que aurez des insomnies ». La frontière entrevie privée et vie professionnelle s’estompe toujoursplus, alors que nombre de collègues ont déjà du malà les séparer. C’est l’organisation du travail qui abolitcette frontière nécessaire. Pour cet IEN s’occuper desenfants est une affaire de femmes  ?!

    «  Avec ce nouveau dispositif nous ne sommes plus dansl’infantilisation, avec convocation à heure fixe et fiches deprésence à signer : le principe c’est la confiance, on vousdonne un outil que vous gérez seuls » Et pourtant, l’ins-titution nous flique et nous demande en plus de jouerle jeu de l’élève modèle :

    Passons sur le florilège de techniques pour « faire sesheures » tout en évitant de se coltiner les vidéos insi-pides et inadaptées.

    «  Les discussions en salle des maîtres auraient pu, aumieux, tourner autour du contenu des formations propo-sées mais vu l’indigence de certaines des formations…ellesont glissé vers : comment faire augmenter ton pourcentagede participation en faisant autre chose ! »

    « le fameux gain de pourcentage ( de participation à la for-mation ) est terrifiant car il n'est pas lié au temps que tupasses à écouter (ou pas...) la bonne parole, mais aux ré-ponses que tu donnes sur les forums : Ou bien tu es le bonélève qui a des choses à dire sur le contenu, ou bien tuajoutes juste un point d’exclamation ou une virgule... etton pourcentage de participation à la formation aug-mente .»

    Et pourtant le flicage est réel, voyez plutôt :«  Madame, la nuit il faut dormir, ce n’est pas sérieux dese connecter à Magistère à 1h du matin ! » La plaquettede présentation sur www.education.gouv.fr nous vantait la « grandeliberté d’organisation en se connectant sur le lieu de son choix ». Maispas au moment de son choix visiblement … Certains IEN avaient même clamé avoir autre choseà faire que de surveiller les connections des un-es etdes autres : flicage ? nous ? jamais !

    La formation continue est une condition nécessaire à l’exercice de notre métier,

    et nous entendons la défendre !

    Nous demandons l’abandon de Magistère aNon, nous ne voulons pas être CON-NE-ctés  :Nous dénoncons le tout-numérique et préférons lesrapports humains  : Se rencontrer permet de seconnaitre, discuter , inventer, revendiquer ensemble !La formation doit avoir aussi une dimension collectiveque le numérique-par ailleurs chronophage- ne favo-rise pas réellement.

    aNous demandons un retour d’une véritable forma-tion continue en présentiel afin de travailler en coo-pération sur des thèmes choisis par les enseignant-e-s,en fonction de leurs besoins réels, et non à partird’une liste de besoins supposés, établie par la hiérar-chie.

    -->Pour rencontrer des collègues et échanger tu peux participer aux RIS organisées parSUD Education, elles sont déductibles des 108h situ en informes ton IEN.Par exemple : 3x 3h de RIS à raison d’une par trimes-tre, c’est 9h de M@gistère évitées !

    M@gistère c’est toujours non ! Après un an  : quels échos ?Entendu lors d’une heure de présentation

    de M@gistère par un IEN :

    - identification sur la plateforme- temps de connexion minuté- quizz auto évaluatif  pour «  vérifier  » les connaissances acquises en fin de parcours- participation obligatoire à des discussions entre enseignant-essur le forum en ligne - remontées au concepteur du parcours sur la forme et le contenude la formation proposée- test des fameuses séances dans les classes avec bilan retourattendu sur le site…

    Entendu en salle des maître-sses :

    Entendu en entretien post-inspection :

    Big brother n’est pas loin !

    M@gistère c’est l’outil idéal pour un suivi individualisé et numérique dufonctionnaire : à quand un Livret Personnalisé de Compétences du prof ? Avec un IEN qui oriente individuellement notre « parcours de formation »à partir de l’évaluation de notre travail faite en inspection … Nous n’ensommes pas si loin puisque la plaquette de présentation de m@gistèrenous annonce pompeusement : « On peut désormais adapter une formationaux personnes qui la suivent en tenant compte de leur parcours antérieuret de leur contexte d’exercice professionnel » Rappelons que certains collègues du 2nd degré ont été inspecté-es via lecartabLe en ligne

    =Signe la pétition en ligne : http://www.sudeducation.org/petitionmagistere.html=Témoigne de ta ( non) participation au form@tage m@gistère : écris à [email protected] =Participe à une RIS : dates et modèle de lettre sur http://www.sudeduccreteil.org/-Activites-du-syndicat-.html

  • La formation continue est une condition nécessaire à l’exercice de notre métier, et nous entendons la défendre !

    aNon, nous ne voulons pas être CON-NE-ctés : Nous dénoncons le tout-numérique et pré-férons les rapports humains. Se rencontrer permet de se connaitre, discuter , inventer, re-vendiquer ensemble !

    aNous demandons un retour d’une véritable formation continue en présentiel afin de tra-vailler en coopération sur des thèmes choisis par les enseignant-e-s, en fonction de besoinsréels, non à partir d’une liste de besoins supposés établie par la hiérarchie.

    NOm, Prénom Ecole Signature

    A renvoyer à : Syndicat SUD EDUCTION, maison des syndicats 11-13 rue des archives 94 000 Créteil

    Pour l’abandon de M@gistère !

  • L’Instit du 94 – septembre 2015 p. 7

    Les propositions faites dans les nouveaux programmes de cycle 1 nous semblent proches du terrain, affirmant une bienveillance notable, une volonté de prendre en compte les enfants et leurs familles dans leur diversité.

    Nous prenons également note de l’affirmation d’’une volonté manifeste de restituer sa spécificité à l’école maternelle, et de prendre en compte la spécificité de la petite enfance dans le respectdu développement cognitif, affectif et moteur de l’enfant avec des modalités d’apprentissages adaptées.

    Nouveaux programmes de la maternelle 2015

    DES INTENTIONS CONTREDITESPAR LES POLITIQUES RÉELLESDU MINISTÈRE

    Quand on constate les disparités territoriales en terme de moyens humains et matériels alloués aux écoles, inégalités accrues et généralisées par la mise en œuvre des rythmes scolaires.

    Quand l’institution n’est pas capable de créer des postes en nombre suffisant pour mettreun-e enseignant-e titulaire et formé-e devant chaque classe à la rentrée et assurer les remplace-ments au quotidien .

    Quand la seule vocation des RASED,quand il en reste, est réduite à la détection des difficultés scolaires et non à leur prévention et à leur remédiation.

    MAIS POUR SUD, IL MANQUE L’ESSENTIEL :- Quels moyens pour la formation initiale et continuedes enseignant-es à ces nouveaux programmes ? Ce ne sont pas en quelques clics avec des ressources mises en ligne sur éduscol

    ou les soit disant formations dispensées via M@gistère qui permettront de les appréhender.

    - Quelles garanties de progrès pour tous et toutes ?

    - Quelle volonté politique et quels moyens pour leur mise en œuvre ?

  • « L’accueil quotidien ( en classe) est un moyen de sécuriser l’enfant.»

    «Au sein d’une classe l’enseignant prend en compte les différences entre

    enfants qui peuvent se manifester avec une importance particulière

    dans les premières années de leur vie.»

    Prise en compte de la spécificité de la petite enfance et regard individuel sur le développement de chaque enfant :

    Affirmation du respect du rythme de l’enfant dans la construction deses apprentissages :

    « Une école qui tient compte du développement de l’enfant : Sur toute la durée de

    l’école maternelle, les progrès sont considérables et se réalisent selon des rythmes

    très variables. »

    Nécessité de la continuité et du lien entre les temps scolaires et périscolaires «L’articulation entre le temps scolaire, la restauration, et tous les moments

    où l’enfant est pris en charge dans le cadre d’accueils périscolaires doit être

    travaillée avec tous les acteurs concernés »

    Affirmation de la bienveillance de l'école maternelle. Importance du dialogue avec les fa-milles et recommandations d’accueil des enfants et de leurs parents :

    « Un dialogue régulier et constructif s’établit (…) il exige de la confiance

    et une information réciproque »

    Nécessité du travail concerté entre enseignants et autres acteurs éduca-tifs ou partenaires extérieurs notamment les RASED :

    « L’équipe pédagogique s’appuie sur le RASED pour comprendre

    des comportements ou une absence de progrès et mieux aider

    les enfants dans ces situations ».

    Rappel de l’obligation d’accueil et de scolarisation des enfants en situation de handicap depuis la loi de 2005 :

    « L’ensemble des adultes veille à ce que tous les enfants bénéficient en

    toutes circonstances d’un traitement équitable »

    Importance de l’égalité fille-garçon réaffirmée :

    « L’école construit les conditions de l’égalité

    notamment entre filles et garçons »

    MORCEAUX CHOISIS et GRAIN DE SEL DE SUDextraits du B.O. n°2 du 26 mars 2015

  • Quelle sécurité affective, quelles relations privilégiées et quelle individualisation des regards avec des effectifs qui dépassent dans certains endroits les 30 élèves par classe ?

    Où est l’intérêt de l’enfant quand le nouveau calendrier scolaire fait la part belle aux intérêts marchands des lobbies du tourisme ?

    Quand la réforme dite des rythmes scolaires n’a fait que dégrader leurs conditions d’ap-prentissage : fatigue accrue, perte des repères, absentéisme, confusion …

    Quelle continuité entre les temps scolaires et périscolaires

    sans temps de concertation dédié ?

    Où est la bienveillance de l’école à l’égard des plus précarisés ?

    - Quand des communes en interdisent l’accès en refusant d’y inscrire les enfants

    roms ou les enfants dont les familles sont hébergées par d’autres,

    -Quand les moyens dédiés au système d’interprétariat public gratuit pour les familles

    allophones sont sans cesse remis en cause,

    -Quand l’école discrimine, en refusant l’accompagnement des sorties scolaires

    aux mères voilées.

    Comment s’appuyer sur des personnels inexistants ?

    Depuis la purge Sarkozyste les postes RASED supprimés n’ont pas été restitués,

    leur périmètre d’intervention a été augmenté, et les départs en formation sont miséreux….

    Où sont les psychologues, les infirmières et les médecins scolaires ?

    Quelle équité quand les AVS recruté-e-s pour aider ces élèves ne bénéficient d’aucune formation et sont largement précarisé-e-s par leur salaire et leur statut !

    Quand les postes ASH sont de plus en plus souvent confiés à des enseignants sans véritable formation .

    Quelle ironie après l’abandon des ABCD de l’égalité, recul honteux dugouvernement face aux pressions des réactionnaires !

    MORCEAUX CHOISIS et GRAIN DE SEL DE SUDextraits du B.O. n°2 du 26 mars 2015

  • p. 10 L’Instit du 94 – septembre 2015

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    DE BELLES PAROLES MINISTERIELLES QUI NE RESTERONT QUE DES DECLARATIONS D’INTENTIONS SANS UNE REPONSE AUX VERITABLES BESOINS DE L’ECOLE :

    SUD Education Créteil Permanence de Créteil 11 -13 rue des archives

    94 010 Cedex01 43 77 33 59

    [email protected]

    SUD Education CréteilPermanence de Saint-Denis

    9 -11 rue Génin93 200 Saint-Denis

    01 55 84 41 [email protected]

    DES MOYENS

    POUR UNE ECOLE DE QUALITE POUR TOUS !

  • L’Instit du 94 – septembre 2015 p. 11

    Evaluation en début de CE2 : le retour Après avoir rendu facultatives les évaluations na-tionales de CE1 et de CM2 mises en place sousla précédente mandature, le MEN a décidé de re-mettre en œuvre des évaluations diagnostiques en débutde CE2. Elles devront être passées dans le cours du 1ertrimestre et seront basées sur la maitrise des mathéma-tiques et du français. Le choix des items sera fait par leséquipes pédagogiques, dans une banque de données miseà leur disposition. Avec cette disposition, le MEN introduit une pseudoliberté dans la mise en œuvre de évaluations, en pré-venant par avance toutes les critiques de formatage

    et de restriction de liberté pédagogique, en vain: En effet on sait comment cette artificielle « liberté » vase traduire sur le terrain avec l’instauration d’un pilo-tage départemental ou de circonscription accompagnéde directives, en fonction des priorités institutionnelles,ce qui restreindra et contraindra les possibilités dechoix des enseignant-es. Pour l’heure, et une fois de plus, aucun temps insti-tutionnel spécifique n’est prévu pour la préparation,la correction et la collecte des résultats de ces éva-

    luations.Par ailleurs, plusieurs questions se posent : quel anony-mat pour la remontée des résultats ? Quelle utilisationinstitutionnelle de ces évaluations pour les élèves maiségalement pour les enseignant-es ? Quels moyens pourmettre place des remédiations ?

    Dans un contexte d’austérité budgétaire, où les RASEDsont décimés, les effectifs des classes de plus en plus im-portants, la question de l’exploitation des résultats deces évaluations et la mise en œuvre de remédiationspour répondre aux difficultés des élèves risque d’êtrevite réglée. Ces évaluations n’auront alors servi qu’àstresser et à stigmatiser un peu plus les élèves et leurfamille. Avec la mise en place de contrats d’objectifs qui s’inscri-vent dans le cadre notamment de la réforme des REP +,on peut s’attendre à une instrumentalisation de ces résul-tats par l’institution pour mettre la pression sur leséquipes enseignantes et les transformer en outil de chantages aux résultats.Liberté du choix des items ou pasce type d’évaluation n’est pas un outil au service de -

    la réduction des difficultés scolaires Il contribue à la standardisation des pratiques de

    classe, à la restriction de la liberté pédagogique desenseignant-es et il instaure des outils de mesure derésultats qui permettent de mettre en concurrence lesécoles, les enseignant-es et les élèves.

    Pour SUD éducation ces évaluations sont incompati-bles avec les valeurs et les pratiques d’une école éga-litaire, émancipatrice et autogestionnaire que nous

    revendiquons.Les évaluations, c’est toujours NON !

    Oui à la liberté pédagogique et à l’autogestion !

    ===

    Cette année scolaire sera celle de la généralisationde la réforme de l’éducation prioritaire entérinéepar la redéfinition d’une carte des établissementsprioritaires, très contestée qui a laissé un certain nombred’écoles anciennement classées ZEP sur le carreau et dontle bilan est très négatif dans les établissements préfi-gurateurs du département.Ces établissements ont pu «  expérimenter  » des dé-charges horaires consacrées à des temps de liaisons CM2/6ème sans les professeur-es de collège; des formationsaux contenus indigents, quand toutefois elles étaient vrai-ment anticipées et préparées. Les remplacements assurés par une brigade spéciale n’ontpas toujours été assurés et ont occasionné pour les ensei-gnant-es remplacé-es une surcharge de travail et pour lesenseignant-es remplançant-es des conditions de travailtrès difficiles avec des remplacements à la demi- journéesur des niveaux et des écoles différentes. Quant à la ges-tion de ce bazar, elle a reposé sur les directeurs et les di-rectrices d’école qui ont dû assumer les défaillancesinstitutionnelles.

    Cette nouvelle rentrée ne s’annonce pas mieux. Avecla généralisation de la réforme et l’augmentation dunombre d’heures, la brigade de remplacement seravite débordée et insuffisante. Sans moyens, le contenudes formations ne risque pas de s’améliorer. Pourtant pour le ministère, cette réforme et le classementdes établissements en REP+(1) est une réponse pour lut-ter contre les déterminismes sociaux.Il a pour objectif d’augmenter la scolarisation des moinsde 3 ans à hauteur de 50% en REP+. : Nous en sommestrès loin ... Pas étonnant puisqu’à part des déclations d’in-tention l’Etat ne met aucun moyen. Les ouvertures via lacarte scolaire se font au compte-goutte et faute demoyens financiers, les municipalités renoncent à ouvrirdes classes de tous petits. En effet les équipements spécifiques pour les tous petitscomme le recrutement d’ATSEM sont uniquement à lacharge des communes qui, dans un contexte d’austéritépar la réduction des dotations de l’Etat(moins 11 milliardsd’ € sur 3 ans) et d’augmentation démographique trèsélevé, préfèrent mettre des moyens dans les équipementspour les ouvertures de classes « banales » plutôt que

    Education Prioritaire : toujours la galère !

    La réduction du n

    ombre d’élèves p

    ar classes : 18 en

    REP et REP+, 20 e

    n zone banale

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    ostes de titulaires

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    -trices

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    seignants en ASH

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    es + 6 heures de c

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    L’accueil de tous

    les enfants et de

    leurs familles, obli

    gation légale,en do

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    ophones les moy

    ens de comprend

    re l’école et ses o

    bjectifs par

    l’emploi d’inteprè

    tes.

    La garantie de l’é

    galité de traiteme

    nt pour les élèves

    sur tout le territo

    ire.

    DE BELLES PAROLES MINISTERIELLES QUI NE RESTERONT QUE DES DECLARATIONS D’INTENTIONS SANS UNE REPONSE AUX VERITABLES BESOINS DE L’ECOLE :

  • L’Instit du 94 – septembre 2015 p. 12

    Pour les élèves et parents allophones,La politique menée par le MEN c’est fichage et délation !Le MEN indique dans la circulairede rentrée qu’il veut que les en-fants allophones nouvellement arri-vés en France aient un accès rapide àl’école. Pour les enfants de famillesitinérantes, il souhaite qu’une atten-tion particulière soit portée à lacontinuité de leur scolarité. On ne peut que souscrire à de tellesintentions qui sans aucun moyen etvolonté politique n’engagent l’Etat àrien.Avec la disparition des CLIN(1)remplacées par les UPE2A(2), leministère réussit à faire des écono-mies de postes sur le dos des élèvesétrangers au prétexte d’inclusion etd’une nécessité pour ces élèves d’être«  imprégnés » de culture françaiseafin qu’ils « s’intègrent » mieux.En effet, l’UPE2A est conçue par

    l’institution comme une sorte declasse ressource où les élèves vien-draient uniquement prendre descours de français.A cela s’ajoute unevolonté d’articuler l’apprentissage dufrançais à l’enseignement moral et ci-vique (EMC). Dans ce cadre, la mai-trise de la langue devient carrémentun instrument de normalisation et derégulation au service de la morale ré-publicaine. C’est ignorer et nier, cette chosepourtant élémentaire : les parcoursmigratoires sont très différents d’unenfant à l’autre tant en ce quiconcerne leur niveau de scolarisa-tion, que les conditions d’arrivée enFrance. La culture et la langue dupays d’accueil ne s’ingurgite pas maisse vit. L’UPE2A ne peut donc se ré-

    sumer au seul apprentissage du fran-çais. Pour rentrer dans les apprentis-sages, ce dont ont besoin prioritai-rement les enfants, c’est d’unespace sécurisant avec un référentpour une durée qui correspond àleurs besoins en matière d’éduca-tion et d’apprentissages et pas àceux de l’institution qui préfère fairedes économies en les réintégrant auplus vite dans une classe dite banale.

    Par ailleurs, ces déclarations sont to-talement contredites par la politiquegouvernementale discriminatoiremenée à l’égard des immigré-es etnotamment des populations roms.Ces dernières subissent des destruc-tions de campement et des ferme-tures de village d’insertion avec, danscertaines communes, des refus descolarisation sous prétexte, entreautre, qu’ils et elles n’ont pasd’adresse de domiciliation. Or, l’accèsà l’école et à la scolarité est un droitinconditionnel pour tous les enfantsvivant sur le territoire français.Les droits des parents étrangers sontaussi davantage restreints. Depuisl’année dernière, le MEN n’autorisel’accès au dispositif « Ouvrir l’écoleaux parents » (Cours de français gra-tuits assurés par des enseignant-esdans les écoles) qu’aux seuls parentsen situation régulière.

    Les enfants allophones sont fichés.Depuis 2014-2015, une enquête na-tionale menée par la DEPP intitulée« Enquête sur la scolarisation des

    élèves allophones nouvellement ar-rivés » recense des données sensi-bles (langue parlée, pays d’origine…)et nominatives sur les enfants allo-phones et ce à l’insu des familles etdes enseignant-es qui renseignentcette enquête. Cette enquête n’est niplus ni moins qu’un fichier des en-fants allophones car les données re-cueillies y sont nominatives. Ce fichier est d’autant plus dange-reux car les préfectures y aurontaccès. C’est ce que prévoit le projetde loi relatif « aux droits des étran-gers », qui a été examiné à l’assem-blée nationale fin juillet qui veutinstaurer un dispositif de contrôlepermettant aux préfectures dans lecadre de l’examen des demandes detitres de séjour, d’accéder aux infor-mations détenues entre autres par lesétablissements scolaires.

    -SUD éducation revendique lesdroits d’accès à la scolarité de tousles enfants. -SUD éducation s’oppose au fi-chage, au contrôle social et à lasurveillance de la population. -SUD éducation s’oppose au projetde loi relatif « aux droits des étran-gers » et à la politique anti-immi-grés menée par le gouvernement. L’éducation ne doit pas servir àla délation !

    (1)CLIN : Classe d’Initiation pour nonfrancophones. (2) UPE2A : Unités Pédagogiques pourÉlèves Allophones Arrivants

    dans ces classes qui accueillent moins d’élèves.

    Autres mesures REP+ : les PDMQC(2). Ils et elles de-vront être en priorité sur les classes de cycle 2 pour per-mettre le travail en effectif réduit. Là encore, pas demoyen puisque seulement 10% des écoles classées enREP+ ont un-e maitre-sse supplémentaire, dans le dé-partement. De surcroit, dans le 93, il s’agit de postes dePE qui ont été supprimés sur les collèges et redéployéssur les écoles. Certains ne sont même pas à plein temps !Pour SUD éducation une véritable politique de justicesociale dans l’éducation prioritaire passe par un refus

    du tri social et de véritables mesures : la baisse des ef-fectifs par classe, du temps de concertation pour leséquipes, la baisse du temps de travail. Des dispositifsd’aide et de prévention complets. Des mesures favorisantla stabilisation des équipes. L’ensemble des revendications détaillées en ligne ici  :http://www.sudeducation.org/L-education-prioritaire-des-choix-5711.html(1) REP : Réseau d’Education Prioritaire.(2) PDMQDC :Plus De Maitres-ses Que De Classe.

    ===

  • n La création de 30 postes assurant le respect des seuils ob-tenus en 1998, dont nous exigeons qu'ils soient gravés dans lemarbre  ;n 56 postes de maîtres supplémentaires (un pour chaqueécole comme l'avait annoncé leministère)  ;n 20 postes de ZIL  ; n 47 postes RASED (11 psy, 1maître G et 25 maîtres E) afinqu'il y ait un RASED completpour 30 classes en moyenne  ;n 30 postes de TPS  ; n 5 postes pour étoffer leséquipes de circonscription  ; n 10 postes supplémentairespour les remplacements en Brigade REP +.

    L’Instit du 94 – septembre 2015 p. 13

    Une lutte qui mobilise et qui paie !Pour un plan de développement (soutenu par l'in-tersyndicale unitaire Dionysienne) !Saint-Denis se mobilise depuis la mi-mai. Cette mobilisa-tion concerne essentiellement le 1er degré de la ville(quelques collègues du 1er degré d'Aubervilliers et Pierre-fitte ainsi que des collègues du 2nd degré de Saint-Denisnous ont également rejoints). Les enseignant-es gré-vistes de Saint-Denis (8 jours de grève suivis à30 %) réclament un véritable plan de développe-ment pour la ville. (plate-formerevendicative http://www.sudeduccreteil.org/IMG/pdf/2015-06-04_revendica-tions.pdf ) Pour le 1er degré :

    Pour le second degré :

    Un mouvement qui s’est amplifié'Saint-Denis essuie des rentrées toutes plus difficiles les unesque les autres. La rentrée 2014-2015 s'est déroulée avec denombreux postes vacants (les ZIL sont nommés sur les direc-tions vacantes, d'autres classes se retrouvent sans enseignants, tellel'école Rachel Carson qui commencera sa rentrée avec deux ensei-gnants manquants!). Le recours à des contracuel-les signifiesouvent des difficultés d'apprentissage pour les élèves, de lasouffrance pour les collègues en question et l'inquiétude desparents.Durant l'automne, les AG et surtout les réunions parents-enseignant-es voient le jour mais submergées par les diffi-cultés quotidiennes les équipes enseignantes et les parentsont lutté localement tout en éprouvant des difficultés à re-layer et faire converger leurs actions. A partir d’avril, les AGplus fournies permettent à la mobilisation de s'amplifier. Le19 mai marque un tournant dans la lutte puisqu'est votée la

    grève reconductible à l'issue de l'AG de mobilisation (la ma-nifestation a été un succès ; 200 personnes dont parents etenseignant-es).La grève reconductible permet de structurer le mouve-ment et d'organiser les suites et perspectives votées. Le22 mai, jour de grève est organisé un rassemblement devantla DSDEN suivi d'une AG. Celle-ci veut rencontrer la minis-tre ! Les mobilisations s'enchaînent avec un mouvement àdeux chevilles  : enseignants-es (soutenus par SUD et leSNUipp) et parents. Des actions « coups de poings » (ma-nifestations sur l'autoroute, die-in dans la ville et à laDSDEN, occupation de l'IEN, nuit des écoles...) mobilisent,alors que la hiérarchie nous méprise : la rectrice nous pro-met un rendez-vous qu'elle ne tiendra pas. Le 6 juin, l'écolede la légion d'honneur est occupée (événement relayé parles médias ; la commission communication de l'AG des en-seignant-es de Saint-Denis le publie sur son facebook ainsique le ministère des Bonnets d'ânes). Une dernière grève

    avec rassemblement devant la DSDENa eu lieu mi-juin.Une victoire pour quelquesécoles mais...Le vendredi 26 juin durant une confé-rence de presse, la mairie proposel'organisation d'une rentrée souscontrôle citoyen  : des commissionscomposées d'un parent, d'un-e ensei-gnant-e et d'un-e élu-e de la ville se-ront chargés de faire remonter dès lejour de la rentrée les situations inad-missibles auxquelles sont confrontées

    chacune des écoles.A l'issue du CTSD, les Dionysiens gla-nent quelques bonnes nouvelles ( ouverture à la maternelleOpaline Lacore et annulationde la fermeture à l'élémentairePasteur )La mobilisation de Saint-Denis a payé,puisque la plupart des écoles sont maintenues en des-sous des seuils, que la plupart des situations les plusdifficiles sont résolues, alors que la situation départe-mentale est très morose.La seule victoire durable sera cependant d'enfin obte-nir le plan de rattrapagepour redonner une école digneaux élèves et des conditions de travail décentes aux en-seignant-es. ( 1700 postes pour la Seine-Saint-Denis, 200pour Saint-Denis, recrutement d'enseignant-es titulaires àhauteur des postes, afin de voir revivre les réseaux d'aide,les moyens de remplacement, respecter PARTOUT lesseuils, en finir avec le recours à des contractuel-les, soutenirl'entrée dans le métier des stagiaires dont la formation de-meure largement insuffisante...) La lutte paie, continuons le combat !Mobilisons-nous pour que l’égalité républicainepromise par M.Valls soit enfin respectée( à propos de la rupture d'égalité constitutionnelle selon ledéfenseur des droits  : http://www.cafepedagogique.net/lex-presso/Pages/2015/07/13072015Article635723744370763849.aspx )

    n Le recrutement de surveillants AED à hauteur d’1 pour 50 élèves  ; n 1 poste de CPE supplémentaire par REP  ; n des assistants pédagogiques  ; n un renfort du pôle médico-social.

  • cocher les ronds : O 1ère Adhésion O Réadhésion

    JOURNAUXTu vas recevoir par courrier le journal de la Fédération SUD Education, et notre presselocale: Nouvelles du SUD, le journal des adhérent-e-s de SUD éducation Créteil /L’appel du SUD,le journal envoyé dans toutes les écoles et les établissements de l’académie, et d'autres pu-blications plus ciblées.

    Je souhaite recevoir _____ exemplaire(s) du journal de la fédération SUD Education.

    Je souhaite recevoir les autres journaux  : O sur papier par la Poste O en PDF par courriel.

    LISTES DIFFUSIONSTu es inscrit-e sur nos listes de diffusions, tu recevras des informations par mailSur la liste adhérent-es (1 ou 2 mails par semaine: concernant la vie du syndicat)Sur la liste sudinfos (1 mail par semaine: infos des actualités et des luttes de l’éducation)Sur la liste sudinfos correspondant à ton statut (en fonction de l’actualité, CTSD, CAPA)

    O Je souhaite être inscrit-e sur la liste de débats et d’informations entre adhérent-es « vie interne »

    COTISATIONTa cotisation syndicale donne droit à une déduction d'impôts égale aux 2/3 de la somme.

    Tu recevras une attestation fiscale pour la déclaration 2016 (sur les revenus 2015) uniquementsur les sommes effectivement perçues par le syndicat jusqu’en décembre 2015.

    Montant de ma cotisation (voir la grille ci-contre) : _______ eurosO Je paye par chèque, en 1 à 3 chèques à l’ordre de SUD Education Créteil. Tous les chèquesdoivent être envoyés avec leur date d’encaissement au dos (juin 2016 au plus tard).

    O Je paye par prélèvement automatique mensuel (compléter le verso, joindre un RIB)

    CAISSE DE SOLIDARITELa caisse de solidarité sert à compenser des retraits de salaire ou à assurer la défense juridiquedes adhérent-es de SUD éducation Créteil dans le cadre d’actions militantes.O J’ajoute 5 % de ma cotisation soit _____ euros pour contribuer à la caisse de solidarité

    Le versement à la caisse de solidarité doit se faire sur un chèque séparé; Cette somme n’estpas déductible des impôts.

    CONTACTSCes informations personnelles seront traitées sous forme informatisée par le seul syndicat, qui ne lestransmettra jamais à d'autres organismes. Le téléphone ou le courriel peuvent parfois être transmis àd'autres adhérent-e-s SUD de ton secteur qui cherchent à monter une mobilisation. O Je ne souhaite pas être contacté-e de la sorte.

    Conformément aux articles 26 et 27 de la loi du 06.01.78 « Informatique et Liberté », tu

    peux y accéder, les modifier ou demander leur suppression en contactant le syndicat.

    Date : ……………….. Signature :

    2015 – 2016

    C’est décidé,

    j’adhère à SUD Education !

    COORDONNEES

    NOM : ……...……..................................... Prénom : ……………....................... Date de naissance : …........... Genre : ......

    Adresse personnelle :……......................................................................... Code Postal : ............... Ville :....…………......…

    Courriel : ………………….…....................@.................................. Fixe : …………........…. Portable : ............................

    SITUATION PROFESSIONNELLE

    Fonction : ………………………............. Corps : ………….......................… Discipline : ………………….….......…........

    Type de poste : O Fixe O Brigade Départementale O ZIL O TZR O Contractuel-le O Autre :.......................

    Je travaille en : O maternelle O élémentaire O collège O lycée O lycée pro O université O autre : .....................

    Nom de l’école ou de l’établissement :………................………..................…………….....................................................

    Tél : ……............................... Code Postal : ……………............... Ville : ………….................................……..................

    RENFORCEZ LESYNDICALISME

    DE LUTTE !

    salairenet

    mensuel

    cotisationannuelleà payer

    aprèsdéduc-

    tion fiscale

    Sommes en €uros :

    www.sudeduccreteil.org|[email protected]|[email protected]

    facebook.com/sudeducationcreteil |https://twitter.com/sud_edu_creteil

    Permanence de Saint-Denis: gestion des fiches d'adhésions : 9-11 rue Génin 93 200 Saint-Denis, 01.55.84.41.26 Permanence de Créteil 11-13 rue des Archives 94 010 Créteil cedex, 01.43.77.33.59

    - de 600 6 2+ de 600 15 5+ de 750 27 9+ de 900 45 15

    + de 1000 54 18+ de 1100 64 21,3+ de 1200 75 25+ de 1300 89 29,5+ de 1400 102 34+ de 1500 117 39+ de 1600 135 45+ de 1700 153 51+ de 1800 174 58+ de 1900 192 64+ de 2000 210 70+ de 2100 230 76,7+ de 2200 251 83,7+ de 2300 272 90,7+ de 2400 293 97,7+ de 2500 315 105+ de 2600 340 113,3+ de 2700 364 121,3+ de 2800 390 130+ de 2900 416 138,7+ de 3000 443 147,7+ de 3100 472 157,3+ de 3200 500 166,7+ de 3300 530 176,7+ de 3400 561 187+ de 3500 593 197,7+ de 3600 17,30% 5,77%

  • L’Instit du 94 – septembre 2015 p. 15

    Prélèvement automatique : cotisation 2015/2016

    NOM : …………………………………….. Prénom : …………………………………......

    Montant de la cotisation : ............................eLes prélèvements, de montants identiques, seront effectués le 28 de chaque mois, à partir du mois de traitement de ton adhésion

    (début juin au plus tard) jusqu'au mois de juin inclus.

    En cas de reconduction tacite, les prélèvements recommenceront dès le 28 octobre suivant et s'étaleront sur 9 mois. La parti-

    cipation à la caisse de solidarité sera prélevée en une fois avec le premier prélèvement.

    O Je souhaite renouveler ma demande de prélèvement chaque année.

    OU

    O Je choisis la tacite reconduction annuelle jusqu'à annulation de ma part.

    -----------------------------------------------------------------------------------

    ORGANISME CREANCIER

    CREDIT COOPÉRATIF CRÉTEIL

    NUMERO NATIONAL D’EMETTEUR

    569 820

    NOM, PRENOM et ADRESSE du débiteurNOM et ADRESSE de l’ETABLISSEMENT

    TENEUR du COMPTE à DEBITER

    Joindre obligatoirement un relevé d'identité bancaire ou postal avec IBAN.

    Identifiant Créantier SEPA

    FR09ZZZ569820

    Une autorisation de prélèvement te sera renvoyée. Merci de la retourner signée le plus rapidement possible.

    Conformément aux articles 26 et 27 de la loi du 06.01.78 « Informatique et Liberté », tu peux accéder aux informations te

    concernant, les modifier ou demander leur suppression en contactant le syndicat.

    DATE : SIGNATURE :

  • Dispensé de timbrage CRETEIL C.C.

    D I S T R I B U é E PA R

    11-13, rue des Archives94010 CRETEIL CEDEX

    Supplément no 2 à l’Appel du Sud no 99 - Prix : 1,5 € / abonnement : 15 €

    L’instit du 94

    Pour vous tenir au courant des luttes,et de l’actualité syndicale,

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    SUD éducation académie de Créteil - Syndicat affilié à l’Union syndicale SolidairesMaison des syndicats de Créteil, 11-13, rue des Archives, 94010 Créteil Cedex - Tél : 01 43 77 33 59 - Fax : 01 43 77 65 58

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    Directeur de la publication : Luc Colpart / Commission paritaire no 1215S07631

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    SolidairesEntre nous, mais aussi avec les autres secteurs, pour défendre les droits collectifs et en conquérir de nouveaux.

    UnitairesDans un même syndicat, tous les salariés des 1er et 2nddegrés, les personnels ouvriers, enseignants, administratifs...

    DémocratiquesParce que SUD lutte pour les revendications immédiates (salaires, conditions de travail...) mais aussi pour une ruptureavec un système capitaliste antidémocratique et inégalitaire.

    septembre 2015

    p. 16 L’Instit du 94 – septembre 2015

    Bonneuil : Anthony Le Bossé, Élém R. Rolland B, 07 60 06 95 38Champigny : Pierre-Yves Bernard, Elem JoliotCurie, 06 81 37 48 49 , Créteil : Nolwenn Toutan-Goasdoue, Mater Charles Peguy, 06 31 67 32 02Fontenay sous Bois : Marie-Jeanne Coup-pey, Élém Henri Wallon 06 08 58 62 35 Ivry : Anne Le Pen, Élém L’Orme au chat, 01 72 04 65 50, JMaisons-Alfort : Emmanuelle Edmond, Élem Parmentier B, 06 1467 32 71 Orly : Sophie Asselineau, Élem Ro-mainRolland B, 06 65 32 75 17 Brigitte Barre, 06 77 58 49 87Vitry-sur-Seine : Josiane Le Boïté, MaterJean Moulin, 06 09 16 47 12

    ) 01 43 77 33 59

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    * SUD Education Créteil 

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