KURT SCHWITTERS & KÄTE STEINITZ · de littérature côtoient les ouvrages concernant la...

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y p s i l o n é d i t e u r 2017 l i t t é r a t u r e b i b l i o t h è q u e t y p o g r a p h i q u e y m a g i e r

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ypsilon éditeur

2017

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d e r n i e r s t i t r e s pa r u s

n o u v e a u t é s 1 e r s e m e s t r e 2 0 1 7

NORTON JUSTERLe point et la ligne2 1 s e p t e m b r e 2 0 1 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 36

2 1 o c t o b r e 2 0 1 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 25

KURT SCHWITTERS & KÄTE STEINITZLES CONTES DU PARADIS2 1 n o v e m b r e 2 0 1 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 36

H. D.AMOUR D’HIVER1 3 f é v r i e r 2 0 1 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 10

LEONARDO SCIASCIAFABLES DE LA DICTATURE1 4 m a r s 2 0 1 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 24

1 4 a v r i l 2 0 1 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 11

Susan HoweMon Emily Dickinson1 2 m a i 2 0 1 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 31

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¶ Ypsilon Éditeur  est  né,  en  septembre  2007,  d’un  désir : celui  de  publier  Un coup de Dés  d’après  les  épreuves1  — corrigées  par  Mallarmé  —  de  l’édition  qui  devait  paraître chez  Ambroise  Vollard :  le  choix  du  format  et  des  carac-tères était fixé tout comme celui des illustrations d’Odilon Redon. Le poème venait d’être publié à moitié dans la revue Cosmopolis,  quand  l’édition  Vollard  se  proposait  d’être définitive : « Cosmopolis a été crâne et délicieux ; mais je n’ai pu lui présenter la chose qu’à moitié, déjà c’était, pour lui, tant risquer ! Le poème s’imprime, en ce moment, tel que je l’ai conçu ».2 Finalement, la première édition du poème en volume ne parut qu’en 1914 chez Gallimard et cette édi-tion  dite  originale  (toujours  rééditée  depuis)  ne  respecte pas le projet initial. Son format n’est pas conforme à celui voulu  par  Mallarmé,  l’emploi  de  caractères  elzéviriens (Garamont) contredit le choix de Mallarmé de composer le texte en Didot et les illustrations de Redon sont ignorées, et pour cause le sont restées longtemps. La publication, pour nous fondatrice, du Coup de Dés tel que prévu par Mallarmé a,  évidemment,  déterminé  notre  orientation :  les  livres de  littérature  côtoient  les  ouvrages  concernant  la  typo-graphie. Une collection de livres illustrés, au gré des ren-contres, vient compléter notre catalogue.

1.  Deux jeux d’épreuves sont conservés à la Bibliothèque nationale de France, un jeu à la bibliothèque littéraire Jacques Doucet .

2.  Lettre de Stéphane Mallarmé à André Gide du 14 mai 1897 .

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littératureToutes choisies par passion, chacune aimée par raison, ces œuvres sont 

inédites ou introuvables, les auteurs marquants. La pratique de la lec-

ture est inséparable d’une théorie du livre : sa conception et sa fabrica-

tion en dépendent. Le projet de l’auteur est toujours respecté ainsi que 

l’esprit du texte. Sous des couvertures toutes différentes et purement 

typographiques, sur un  beau  papier —  doux à  la vue  et  au toucher —, 

le caractère choisi cherche l’accord avec la voix du texte.  . . .   page 5« contre-attaque » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 29« fragile » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 31

bibliothèque typographiqueLa typographie est un ensemble de formes, de techniques et de règles 

qui donne au langage un corps matériel et visible. Les créateurs typo-

graphiques — graveurs de poinçons, dessinateurs de caractères — sont 

probablement les artistes dont les œuvres sont les plus diffusées et les 

moins reconnues. Nos ouvrages leur sont principalement consacrés : 

monographies soigneusement documentées et illustrées, études sai-

sissant  une  démarche  singulière,  traductions  d’essais  et  d’ouvrages 

pédagogiques inédits en français.  . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 32

ymagier L’Ymagier « publie des images et des études sur les images et les imagiers

anciens et nouveaux  ». Alfred Jarry et Remy de Gourmont, souffleurs du 

nom de cette collection, le disent si bien : « pourquoi un y a ce mot, quand

les dictionnaires disent  imagier    […] raison décorative : ce titre dessiné en

vieilles lettres hispaniques voulait un y, en symétrie avec le g  […]  pourquoi

n’y aurait-il pas encore, aujourd’hui comme jadis, un peu de liberté dans

l’orthographe, pour un peu plus de beauté ? Lys décore mieux que lis. On a

écrit en dépit de l’étymologie : hydeus pour hideus (hispidosum) : « Laides 

gens et hydeuses  » ( Joinville) ; on a écrit : hystoire, aymer, cymetière, sydère,

Ysabel, enyvrer, Yglise, etc. »  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 38

index des noms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   page 40

E La manicule indique les nouvelles parutions de 2017 .

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l i t t é r at u r e 5

littérature

« à la recherche d’un livre et peut-être du catalogue des catalogues [ . . .] mon corps s’enfoncera, se corrompra, se dissoudra dans le vent engen-dré par la chute, qui est infinie. Car j’affirme que la Bibliothèque est inter-minable. »  — J . l . b o r g e s 

a r i s a l e x a n d r o uVoies sans détour  m a i 2 0 1 4 23 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 7 - 9 15 × 22,5 cm | 144 p .Édition bilingue grec-français. Traduction et postface de Pascal Neveu.  Voix des plus 

singulières parmi celles des poètes de la génération dite « de la défaite », 

poètes grecs de l’immédiat après-guerre qui 

connurent  la  guerre  civile,  la  répression  et 

la déportation, Aris Alexandrou est resté sa vie durant un homme fière-

ment indépendant. 

Ses  poèmes  témoignent,  comme  le  titre  du  recueil  l’indique,  d’un 

choix  intransigeant  auquel  il  voue  une  fidélité  radicale.  D’une  parole 

directe, aussi proche que distante de ses interlocuteurs, camarades et 

ennemis, l’individu se confronte au collectif déchiré par les idéologies. 

Grand traducteur, notamment du russe, Alexandrou entretient un 

dialogue intime avec Maïakovski dont la présence est essentielle dans 

ces poèmes.

i n g e b o r g b a c h m a n nLe dicible et l’indicible  a v r i l 2 0 1 6 23 €

Essais radiophoniques

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 6 - 9 15 × 22,5 cm | 128 p .Traduction et postface de Michèle Cohen-Halimi. Dialogues  philosophiques, 

collages littéraires, essais à plusieurs voix, comment définir ces écrits 

inédits  d’Ingeborg  Bachmann ?  Elle  nous  surprend  en  donnant  la 

parole à Ulrich de l’Homme sans qualité et à Musil dans une conversation 

autour de son œuvre ; l’étonnement continue 

lorsque  Ludwig Wittgenstein  et  un  critique 

interviennent dans une discussion au sujet du « dicible et l’indicible » ; 

et l’assemblée se fait plus nombreuse quand c’est à Simone Weil d’être 

convoquée (avec T. S. Eliot, Gustave Thibon, Madame Thévenon, et un 

ouvrier français). Le dernier entretien est une confrontation, aussi inso-

lite  qu’extraordinaire,  avec  l’auteur  de  À la recherche du temps perdu. 

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6 l i t t é r at u r e

À  travers  ces  textes,  Ingeborg  Bachmann  réussit  à  créer  un  discours 

polyphonique mettant en scène cette expérience fondamentale qu’est la 

lecture de ces œuvres majeures de la littérature du XXe siècle.

d j u n a b a r n e sLa  Passion  n o v e m b r e 2 0 1 5 23 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 2 - 1 15 × 22,5 cm | 120 p .Traduction et « Avant-note » de Monique Wittig. Postface d’Étienne Dobenesque.

Figures tragiques, tristes, terribles et féroces, les femmes et les hommes 

sont  peints  à  l’acide  chez  Djuna  Barnes :  la  nature  humaine  est  resti-

tuée telle quelle, aussi inhumaine que la nature. Reprises et réunies par 

Djuna Barnes sous le titre Spillway, en 1962, 

les  neufs  nouvelles  qui  composent  ce  livre 

ont été écrites entre 1923 et 1929. Dernier livre conçu et défendu par son 

auteur, Djuna Barnes le considère comme l’un des plus achevés avec son 

célèbre roman Nightwood (Le Bois de la nuit). Ces nouvelles sont carac-

téristiques de l’art de Djuna Barnes, tant par la justesse du geste et du 

trait que par une aventure de la langue toute proche de la poésie. Dans 

une « Avant-note », qui est, en fait, un essai important, Monique Wittig 

affirme  irrévocablement  qu’il  n’y  a  pas  d’« écriture  féminine »  et  sou-

ligne un angle d’approche dont l’effet est comparable à une perception 

du coin de l’œil.

d j u n a b a r n e sAlmanach des dames  n o v e m b r e 2 0 1 4 23 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 1 - 5 17 × 22,5 cm | 144 p .Illustrations de Djuna Barnes. Traduction et postface de Michèle Causse. Post-note

d’Étienne Dobenesque. Écrit,  aux  dires  de  Djuna  Barnes,  en  quelques 

semaines  du  printemps  1928  comme  « une  blague »,  une  distraction 

pendant l’hospitalisation de sa compagne Thelma Wood, imprimé sur 

les  presses  Darantière  à  Dijon,  desquelles  était  sorti  l’Ulysse  de  Joyce 

quelques années auparavant, publié aux frais de l’auteur et de quelques 

uns de ses amis chers, distribué sous le man-

teau  à  Paris  et  plus  tard  New  York  par  les 

mêmes amis, l’Almanach des dames est un livre à part dans l’œuvre de 

Djuna Barnes. En se réappropriant les codes et les formes de la littéra-

ture grivoise des siècles antérieurs,  en  saturant  le  texte  d’allusions et 

d’équivoques  sexuels,  Djuna  Barnes  dresse  une  topographie  entière-

ment nouvelle du corps féminin, du point de vue de « l’Œil lesbien ».

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littérature

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M allarmé

F G

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l i t t é r at u r e 9

d j u n a b a r n e sRyder  J a n v i e r 2 0 1 4 27 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 2 - 4   15 × 22,5 cm | 352 p .Traduction et note de Jean-Pierre Richard. Postface d’Étienne Dobenesque.  Premier roman 

de Djuna Barnes, Ryder est la chronique grivoise d’une famille très sem-

blable à la sienne. Bestseller éphémère à sa parution en 1928, il séduit le 

public et déroute la critique. Dans la Saturday Review il est salué comme 

« le livre le plus étonnant jamais écrit par une femme. » Détournant les 

codes de la littérature canonique occidentale, 

et  la  manière  de  ses  plus  illustres  représen-

tants mâles (Chaucer, Rabelais, Shakespeare, Fielding…), la prose débor-

dante,  savante  et  populaire,  excessive  et  jouissive,  de  Ryder,  apparaît 

aujourd’hui comme une satire du patriarcat aussi tragique que joyeuse, 

et définitivement ambiguë.

  Cette édition reproduit les 11 dessins de l’auteur qui devaient accompa-

gner la publication originale, ainsi que son avant-propos sur la censure. 

d j u n a b a r n e sLe Livre des répulsives  m a i 2 0 0 8 15 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 1 - 0 2 e é d i t i o n   15 × 22,5 cm | 56 p .Édition bilingue anglais-français. Traduction et note d’Étienne Dobenesque.  En huit poèmes 

et  cinq  dessins,  Djuna  Barnes  fait  le  portrait  des  « répulsives »  du 

New York des années 1910. Vaguement identifiées, ces figures sont avant 

tout des corps soumis au confinement géné-

ral  et  à  la  « vie  défaite »  de  l’ordre  victorien. 

Le Livre des répulsives  fait  le  portrait  de  ces  corps  dans  l’espace  qu’ils 

s’approprient et qu’ils projettent, par l’exercice assumé de leurs désirs 

et le contournement des stigmates du féminin. C’est le premier livre de 

Djuna Barnes. Il est traduit pour la première fois en français. 

i n g e r c h r i s t e n s e nAlphabet  J a n v i e r 2 0 1 4 21 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 9 - 4   15 × 22,5 cm | 136 p .Édition bilingue danois-français. Traduction et postface de Janine et Karl Poulsen.

Inger Christensen publie Alfabet en 1981. Ce livre peut être considéré 

comme le centre et la clé de son œuvre, d’où 

(re)commencer  à  découvrir  cette  écriture 

d’une complexe simplicité. Par sa construction basée à la fois sur une 

structure mathématique, la suite de Fibonacci, et la structure la plus 

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1 0 l i t t é r at u r e1 0 l i t t é r at u r e

connue  de  la  langue,  l’alphabet,  Inger  Christensen  définit  son  lieu 

d’invention  et  de  représentation,  inséparables,  de  la  vie :  le  poème. 

Dans  Alphabet,  sa  vision  du  monde  et  du  langage  prend  corps  dans 

le  vortex  qui  entraîne  irrésistiblement  la  formation  des  poèmes. 

L’existence de toute chose est une apparition à chaque fois qu’un dire 

singulier en saisit l’universalité.

r e n é d a u m a l & l éo n p i e r r e- Q u i n tCorrespondance 1927-1942  J a n v i e r 2 0 1 4 30 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 0 - 0   15 × 22,5 cm | 376 p .Préface de Billy Dranty. Établissement du texte Bérénice Stoll. Notes Bérénice Stoll et

Billy Dranty.  Exhumer la figure de Léon Pierre-Quint, personnage com-

plexe injustement oublié, critique littéraire et éditeur majeur de la pre-

mière  moitié  du  XXe  siècle,  &  démystifier  la 

légende inepte du « sage » ou de l’« ange » dont 

est entachée l’image de René Daumal, l’un des hommes — certes poète 

—  les  plus  radicalement  lucides  que  l’entre-deux-guerres  ait  connu, 

voilà le mérite de cette correspondance inédite. Des balbutiements du 

Grand  Jeu  aux  années  noires  de  la  Seconde  Guerre  mondiale,  les  180 

lettres ici dévoilées témoignent des échanges entre le très attentif direc-

teur-passeur des éditions du Sagittaire et un René Daumal du quotidien 

qui dans l’envoi de sa Guerre sainte écrit : « À Léon Pierre-Quint / qui avi-

dement en chacun / cherche la / Pierre angulaire / et / la Quint e-essence 

/ et le lieu / où les Solitudes se rencontrent ».

E h . d .  Amour d’hiver  f é v r i e r 2 0 1 7 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 7 - 6   11,5 × 17 cm | 152 p .Traduction d’Étienne Dobenesque. Postface de Norman Holmes Pearson. Poèmes  de 

recherche et de nostalgie, les derniers écrits de H.D., qui composent 

ce  livre,  reflètent  l’épanouissement  d’une  sagesse  antique  et  intime. 

La force de l’écriture emporte le lecteur à travers mythes et mystères 

aussi vifs que vivants. Au fil des vers on suit un récit. C’est l’histoire 

racontée a posteriori d’une vie (amoureuse) passée et ressaisie.

  H.D a son mythe central, certaine que « les femmes cherchent indi-

viduellement, comme une seule femme, des

fragments de l’Amant Éternel. Tout comme

l’Amant Éternel a été dispersé ou dissocié, de même elle dans sa quête

de lui. »

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h . d .Vale Ave  f é v r i e r 2 0 1 6 21 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 5 - 2   15 × 22,5 cm | 112 p .Traduction et postface d’Étienne Dobenesque. H.  D.  écrit,  en  même  temps 

qu’une  histoire  intime,  une  histoire  de  l’humanité,  de  son  « destin 

inexorable », l’histoire de « tous les hommes et femmes » qui s’unissent, 

puis se quittent, se retrouvent et se séparent. Ave Vale, Salut Adieu.

  Cette  histoire  de  l’amour  a  comme  origine,  plutôt  qu’Adam  et  Ève, 

Lilith et Lucifer, dont les personnages de Vale

Ave  sont  autant  d’incarnations,  de  l’Égypte 

ancienne au Londres de la Deuxième Guerre mondiale.

  L’œuvre de H. D. (1886-1961), qui dépasse l’imagisme et le modernisme 

qui la fondent, demande encore à être exploré, ce que nous commençons 

à faire avec la traduction de Vale Ave, premier des longs poèmes composés 

dans les dernières années de sa vie, longtemps restés inédits.

E Feu !!  a v r i l 2 0 1 7 23 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 7 3 - 7 17 × 22,5 cm | 96 p .Traduction d’Étienne Dobenesque. Postface de Claire Joubert. En  novembre  1926  paraît 

l’unique  numéro  de  la  revue  Fire!!  —  l’une  des  plus  importantes,  cer-

tainement  la  plus  radicale,  des  revues  africaine-américaines  des  folles 

années 1920. Elle est conçue par un groupe de jeunes écrivains et artistes*, 

qui joueront un rôle essentiel dans le mouvement de la Renaissance de 

Harlem, parmi eux des figures emblématiques comme Langston Hughes 

ou Zora Neale Hurston. Le but du collectif était 

d’exprimer  l’expérience  africaine-américaine 

dans un style nouveau, moderne et réaliste, par les moyens de la littéra-

ture et de l’art. Des nouvelles, des poèmes, une pièce de théâtre, un bref 

essai, un article critique, des dessins,  le recueil est bref et composite, 

tous travaillent les couleurs et les sons, leur trait et leur discours, à vif, 

dans un nouveau langage expérimental et intimement expérimenté. La 

vie, âmes et corps, du peuple noir est rendue telle qu’on ne l’avait jamais 

osé représenter, les tabous sont levés, on ne regarde pas le monde autour 

de soi à travers le filtre blanc bourgeois : la prostitution existe, l’homo-

sexualité existe, la musique et la danse, la violence et l’alcool, l’amitié et 

l’amour, l’art et la littérature, existent — c’est la vie aux États-Unis, vue 

depuis Harlem la capitale de la culture noire dans les folles années 1920.

* Wallace Thurman, Aaron Douglas, Langston Hughes, Zora Neale Hurston, Gwendolyn Bennett, Richard Bruce et John Davis .

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1 2 l i t t é r at u r e

r o g e r g i l b e r t- l ec o m t e & r e n é d a u m a lCorrespondance 1924-1933  a v r i l 2 0 1 5 33 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 4 - 6   15 × 22,5 cm | 480 p .Préface et notes de Billy Dranty. La correspondance croisée de René Daumal et 

Roger  Gilbert-Lecomte,  les  deux  bâtisseurs  et  principales  têtes  cher-

cheuses du Grand Jeu (1928-1932), est un document de premier ordre. Ces 

quelques 154 lettres échangées entre 1924 et 1933 — ici pour la première fois 

rassemblées,  publiées  dans  leur  intégralité  et 

richement  annotées  —  retracent  au  plus  près 

l’évolution des deux poètes, en leur amitié vive jusqu’à la rupture. Automne 

1927, Daumal écrit à Lecomte : « tu me ressembles si peu que ce qu’il y a de 

commun entre nous ne peut être que sublime. » Aussi, des premiers pas 

du Simplisme et ses expériences-limites à la création du groupe du Grand 

Jeu tenant tête au surréalisme glouton, c’est bien coude à coude et contre la

Grosse Machine occidentale qu’ils vont traverser les steppes de grand’peur, la

peur de la conscience claire, effroyablement claire comme du soleil. 

ro ger gilbert- lecomte & léon pierre- Q uintCorrespondance 1927-1939  m a i 2 0 1 1 37 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 5 - 7   15 × 22,5 cm | 560 p .Préface de Bernard Noël. Établissement du texte et notes par Bérénice Stoll.   165 lettres, 

1 poème, 3 dessins inédits de Roger Gilbert-Lecomte et 108 lettres éga-

lement  inédites  de  Léon  Pierre-Quint  sont  recueillis  dans  ce  volume.

  L’ensemble  apporte  un  complément  capital  à  l’œuvre  de  Roger 

Gilbert-Lecomte  et  c’est  un  document  essentiel  quant  à  l’histoire  du 

Grand Jeu et de la vie littéraire entre 1927 et la guerre. Cette correspon-

dance est enrichie de 6 textes (dont 5 introuvables et 1 inédit) de Léon 

Pierre-Quint sur Roger Gilbert-Lecomte avec 

le désir de renouveler l’intérêt pour le poète 

et de susciter la découverte de son ami écrivain et éditeur. 

  « La colère est un sentiment social. La douleur est un sentiment solitaire

(À nous deux qui avons banni le masque social entre nous, nous formons

non pas une petite société mais une solitude dédoublée). »

t i r é s à p a r t

s t é p h a n e m a l l a r m éUn coup de Dés jamais n’abolira le Hasard o c t . 2 0 0 7 300 €

Trois compositions d’Odilon Redonc o f f r e t | 4 v o l u m e s   48 × 38 cm

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l i t t é r at u r e 1 3

Édition bilingue français-arabe. Traduction arabe de Mohammed Bennis. Tirage limité

à 99 exemplaires. Le  Coup de Dés,  illustré  par  Odilon  Redon,  constitue 

un  volume  à  côté  duquel  la  première  traduction  arabe  du  poème  par 

Mohammed Bennis en constitue un deuxième. Sous le titre Relativement

au poème,  un  autre  volume  rassemble  le  « Journal  d’une  traduction » 

de Mohammed Bennis, « Une brève histoire de l’édition Vollard du Dé » 

d’Isabella  Checcaglini  et  « Divagation »  de  Bernard  Noël.  Ces  mêmes 

textes forment un quatrième volume dans leur traduction arabe. 

s t é p h a n e m a l l a r m éUn coup de Dés jamais n’abolira le Hasard  m a i 2 0 0 8 38 €

Trois compositions d’Odilon Redoni s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 9 - 0 2 e é d i t i o n   28 × 38 cm | 40 p .Le volume est accompagné d’un prière d’insérer « Une brève histoire de l’édition Vollard du Dé ».

Un rêve : réaliser l’édition définitive du Coup de Dés telle qu’elle devait 

paraître  chez Ambroise Vollard.  Ce  qui  signifie  respecter,  à  partir  des 

jeux d’épreuves existant, les caractéristiques du volume : la disposition 

typographique,  le  format,  le  caractère,  les 

illustrations.  Ce  qu’aucune  édition  jusqu’ici 

n’a respecté. Une évidence :  le Coup de Dés devait être accompagné de 

lithographies  d’Odilon  Redon,  elles  sont  reproduites  ici  pour  la  pre-

mière fois.

  Cette deuxième édition du Coup de Dés est accompagnée d’un « prière 

d’insérer »,  un  grand  feuillet  imprimé  recto-verso  même  format  et 

même  papier  que  celui  du  livre,  où  l’on  peut  lire  —  pour  mieux  com-

prendre la différence et l’importance de cette édition par rapport à celle 

de chez Gallimard — « Une brève histoire de l’édition Vollard du Dé ».

Orpheu  1.2.3.  m a i 2 0 1 5   33 €

Revue trimestrielle de littératured i r ec t e u r s : f e r n a n d o p e s s o a & m á r i o d e s á - c a r n e i r oi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 7 - 7   15 × 22,5 cm | 280 p .Traduction et postface de Patrick Quillier. En mars 1915, Fernando Pessoa et son 

« ami  d’âme »  Mário  de  Sá-Carneiro,  avec  l’argent  du  père  de  celui-ci, 

lancent Orpheu — revue trimestrielle de littérature — la première et la 

plus  importante  revue  d’avant-garde  por-

tugaise, dont la vie fut aussi brève que scan-

daleuse.  Expression  majeure  du  modernisme  lusophone,  plus  qu’une 

revue moderne et plus qu’un objet d’art, Orpheu se veut un acte créateur 

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1 4 l i t t é r at u r e

et même l’art en acte, son projet relie des noms importants des lettres 

et  des  arts,  comme  Fernando  Pessoa  et  Mário  de  Sá-Carneiro, Almada 

Negreiros  et  Santa-Rita  Pintor,  une  nouvelle  génération  d’écrivains  et 

d’artistes qui seront connus comme la « génération d’Orphée ». 

  Cette première traduction française des trois numéros de la revue, est 

éditée d’après le fac-similé des originaux.

p i e r pa o l o pa s o l i n iC.  n o v e m b r e 2 0 0 8 17 €

Suivi de Projet d’œuvre futurei s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 3 - 4 2 e é d i t i o n   15 × 22,5 cm | 72 p .Édition bilingue italien-français. Traduction d’Isabella Checcaglini et Étienne

Dobenesque.  C. est l’initiale de chatte, le nom vulgaire et banal du sexe 

féminin. Mais C. n’est pas tant la chatte elle-même qu’une manière de 

la penser qui est en premier lieu une manière 

de la dire et de la nommer, et le langage entier 

qu’ordonne la sacralité de ce nom. C. est un ordre qui l’emporte sur les 

rapports de production et de reproduction, transcende les croyances et 

les classes, rassemble et nivelle au plus profond. Il engage malgré lui le 

poète qui ne peut pas répondre à son ordre.

  Dans  les  archives  de  Pasolini,  ce  long  poème  —  « extravagant  et 

“hors œuvre” », selon lui — figurait dans une chemise intitulée « Poèmes 

marxistes ». Inédit en italien jusqu’en 2003, il est traduit ici pour la pre-

mière fois en français.

t i r é s à p a r t

p i e r pa o l o pa s o l i n iFeuilles de langues romanes  n o v e m b r e 2 0 0 8 35 €

Tirage limité à 125 exemplaires. 15 × 25 cm / 33 × 55 dz | 40 p .Édition trilingue espagnol-italien-français. Traduction d’Isabella Checcaglini et Étienne

Dobenesque. Composé au plomb mobile & imprimé sur Fabriano 5. Ces  Feuilles 

sont tirées d’un cahier retrouvé dans une malle en 1976 parmi d’autres 

manuscrits inédits. Le recueil date sans doute de 1945, trois ans après la 

publication du premier livre de Pasolini, en frioulan, Poèmes à Casarsa. 

Il s’agit de douze brefs poèmes dans un étrange espagnol, avec des tra-

ductions non moins étranges, en italien et en prose, reportées à la fin, 

comme dans les recueils frioulans. La traduction française s’efforce de 

prolonger cette recherche dans les langues romanes d’un langage au-

delà des langues.

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l i t t é r at u r e 1 5

t i r é s à p a r t

p i e r pa o l o pa s o l i n i , s a n d r o p e n n aDeux  lettres  J u i n 2 0 1 0   é p u i s éTirage limité à 100 exemplaires. 11,5 × 17 cm | 20 p .Édition bilingue italien-français. Traduction d’I. Checcaglini et É. Dobenesque.  La  lettre 

de  Pasolini  à  Penna  servira  de  préface  à  Tutte le poesie de  Penna  (Milan, 

Garzanti, 1970). Dans sa réponse, Penna la désigne comme un « essai » et le 

texte qui fut publié, passé à la troisième personne, en supprimant l’adresse 

à Penna, est le troisième essai que Pasolini lui consacre. Nous avons choisi 

de le publier sous sa forme originale de « lettre intime », comme le désigne 

pour sa part Pasolini. À la solennité espiègle de Pasolini, Penna répond par 

un petit mot plus parlé qu’écrit, d’une simplicité qui semble presque exa-

gérée. Ce bref échange dessine ainsi le portrait d’une intimité littéraire et 

d’une admiration mutuelle nouées dans le singulier de la voix de chacun.

s a n d r o p e n n ade la gourmandise  a v r i l 2 0 0 9

[poèmes poste restante]  17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 6 - 5   15 × 22,5 cm | 80 p .Édition bilingue italien-français. Traduction de D. Comberiati et É. Dobenesque. Ces poèmes iné-

dits en français faisaient partie d’une série de lettres adressées poste res-

tante à Pérouse. Ils retracent l’histoire brève et 

intense de Penna avec leur destinataire, G., qui 

a accepté de les publier seuls en 1989 chez l’éditeur Vanni Scheiwiller.

a l e j a n d r a p i z a r n i kApproximations  o c t o b r e 2 0 1 5 19 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 1 - 4   15 × 22,5 cm | 128 p .Traduction et postface d’Étienne Dobenesque. Approximations réunit les poèmes 

inédits d’Alejandra Pizarnik écrits tout au long de sa vie littéraire, de 1956 à 

1972, et jamais repris en volume. Des premiers temps de son écriture à ses 

ultimes développements, le terme d’« approximation » a pour elle valeur 

de description, voire de programme pour son 

projet poétique. La notion répond bien à ce qui 

fait la singularité de sa voix : soit à la fois une forme de candeur empha-

tique dans le rêve d’absolu et une simplicité dans les moyens de poésie mis 

en œuvre. L’approximation n’est pas l’approximatif mais le plus précis, 

le cap maintenu avec ferveur depuis l’adolescence, cette fidélité à un soi à 

venir qu’est le chemin vers l’œuvre.

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1 6 l i t t é r at u r e

a l e j a n d r a p i z a r n i kLa terre la plus étrangère  o c t o b r e 2 0 1 5 15 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 0 - 7   15 × 22,5 cm | 56 p .Traduction de Jacques Ancet. Achevé d’imprimer le 10 septembre 1955, La terre

la plus étrangère est le tout premier livre de Flora Alejandra Pizarnik, qui le 

supprimera de sa bibliographie. Considéré comme une œuvre de jeunesse 

par l’auteur, c’est le seul livre signé de son vrai prénom « Flora », auquel 

elle ajoute celui qui sera son seul prénom par la suite, prénom d’écrivain 

« Alejandra ». Renié car jugé extérieur et non pas antérieur à son œuvre, ce 

livre ne sera jamais réédité avant la publication 

des œuvres complètes en 2000.

  « En réalité, La terre la plus étrangère est un livre étonnamment bon, et 

pas seulement pour une jeune fille de dix-neuf ans. Son seul défaut, c’est 

de ne pas s’adapter au futur modèle ; par contraste, il nous permet de 

mesurer ce qu’a de restrictif ce modèle, et la rapidité avec laquelle il s’est 

établi dans la vie et l’œuvre de Pizarnik » — César Aira.

a l e j a n d r a p i z a r n i kLa dernière innocence  m a r s 2 0 1 5 15 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 5 - 3 15 × 22,5 cm | 48 p .Traduction de Jacques Ancet. Alejandra  Pizarnik  a  vingt  ans  lorsqu’elle 

publie en 1956, à Buenos Aires, son deuxième livre de poèmes, La der-

nière innocence. Vite elle décidera de le considérer comme son premier et 

il figurera toujours en tête de sa bibliographie.

  Si La dernière innocence n’est pas son tout premier livre, c’est celui avec 

lequel elle veut débuter et entrer en poésie : elle va au bal avec Rimbaud : 

« La  dernière  innocence  et  la  dernière  timi-

dité ! C’est dit ! Ne pas porter au monde mes 

dégoûts  et  mes  trahisons »  (in  « Mauvais  sang »,  Une saison en enfer). 

C’est  alors  son  programme  sans  être  un  manifeste,  tout  en  ayant  des 

couleurs surréalistes comme elle n’en aura guère plus tard. 

a l e j a n d r a p i z a r n i kLes aventures perdues  m a r s 2 0 1 5 15 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 6 - 0   15 × 22,5 cm | 48 p .Traduction de Jacques Ancet. Publié en 1958 à Buenos Aires, Les aventures

perdues est un recueil de 21 poèmes. Deuxième titre dans la bibliogra-

phie  d’Alejandra  Pizarnik,  avec  celui  qui  le 

précède, La dernière innocence,  il représente 

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page 23page 22 page 22 épuisé

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1 8 i n d e x d e s c o u v e rt u r e s

P izarnik pages 15 et 16 et de 19 à 22

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l i t t é r at u r e 1 9

sa  première  manière,  plus  figurative  et  discursive  mais  hantée  par 

les figures de mort et de nuit qu’on retrouvera par la suite exploitées 

différement sous un ciel plus transparent et brillant. Un « Je » encore 

romantico-expressioniste  —  comme  le  montre  bien  la  citation  de 

Georg Trakl en exergue : Sur de noirs rochers / se précipite ivre de mort, /

l’ardente amoureuse du vent — chante sa déchirure et son besoin de dire, 

d’inventer une nouvelle parole pour vivre.

a l e j a n d r a p i z a r n i kTextes d’Ombre  o c t o b r e 2 0 1 4 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 4 9 - 2   15 × 22,5 cm | 88 p .Traduction d’Étienne Dobenesque. Sous  le  titre  de Textes d’Ombre sont  réu-

nis  les  derniers  projets  d’Alejandra  Pizarnik,  c’est-à-dire  les  derniers 

recueils  ou  ensembles  de  textes  composés  ou  rassemblés  par  elle  en 

vue  d’une  publication.  Pour  la  plupart  inédits  en  français,  ces  écrits 

ont  été  rédigés  les  deux  derniers  années  de  sa  vie,  entre  1970  et  1972. 

Point  culminant  d’une  recherche  par  l’écri-

ture  désespérément  de  l’autre,  beaucoup  de 

« Textes d’Ombre » se présentent comme des dialogues. Personnage de 

double et personnage double, Ombre est elle-même volontiers dédou-

blée en « Ombre et Ombre », l’une survivant à l’autre.

a l e j a n d r a p i z a r n i kLes perturbés dans les lilas  m a i 2 0 1 4 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 6 - 2   15 × 22,5 cm | 72 p .Traduction et postface d’Étienne Dobenesque. Inédite  en  français,  l’unique  pièce 

de  théâtre  d’Alejandra  Pizarnik,  écrite  en  1969  et  jamais  publiée  de 

son vivant, rappelle étrangement, par ses personnages et sa situation, 

Fin de partie de  Beckett.  Mais  le  décor  est  repeint  aux  couleurs  vives 

d’une cour de récréation, « adorable et sinistre à la fois ». Pizarnik note 

dans son journal au sujet de la pièce : « les quatre personnages peuvent 

être une rêverie de la dactylographe = elle serait les quatre ». À chaque 

mot,  et  en  chaque  personnage,  c’est  bien  elle-même  qu’on  entend, 

ses  obsessions,  ses  figures,  le  désespoir  doux  d’une  voix  qui  n’a  pas 

renoncé à chercher dans le rêve, le jeu, l’écriture, ce qui pourrait don-

ner  sens  à  son  monde.  Le  théâtre  lui  est 

apparu un temps comme une solution pour 

« transmuer [ses] conflits en œuvres » plutôt que de les « noter directe-

ment » dans son journal.

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2 0 l i t t é r at u r e

a l e j a n d r a p i z a r n i kArbre de Diane  m a r s 2 0 1 4 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 4 - 8   15 × 22,5 cm | 88 p .Traduction et postface de J. Ancet. Préface d’Octavio Paz. Avec Arbre de Diane la poésie 

d’Alejandra Pizarnik atteint pour la première fois cette intensité qui la 

rend unique. Ses recueils précédents sont déjà 

traversés  d’éclats  qui  annoncent  celui-ci  et 

les obsessions y sont les mêmes. Mais la tension et le pouvoir d’envoûte-

ment du poème sont ici accentués par la découverte de la « miniature ».

  Publié à Buenos Aires en 1962, quand Alejandra Pizarnik vivait à Paris, 

ce recueil marque un tournant dans son œuvre : composé de 4 parties, 

rassemblant des poèmes écrits entre 1956 et 1961, il montre la volonté de 

faire un point sur son parcours.

  « [L]’arbre  de  Diane  n’est  pas  un  corps  qui  puisse  se  voir :  c’est  un 

objet (animé) qui nous permet de voir au-delà, un instrument naturel de 

vision » — écrit Octavio Paz.

a l e j a n d r a p i z a r n i kLes travaux et les nuits  n o v e m b r e 2 0 1 3 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 8 - 7   15 × 22,5 cm | 80 p .Traduction de Jacques Ancet. Postface d’Olga Orozco.  Publié en 1965 à Buenos Aires, 

Les travaux et les nuits recueille les poèmes composés à Paris. Les trois par-

ties qui le constituent évoquent les phases d’un amour marqué d’emblée 

par  le  sceau  du  poème.  Une  présence  petit  à 

petit s’étiole, Alejandra Pizarnik lutte, avec le 

langage et le corps, pour tenir aux côtés de l’autre d’abord incarné, puis, 

de plus en plus loin, pour faire face à l’autre de toujours devant le miroir.

  « Pour  elle  a  pris  fin  un  voyage  dont  elle  ne  croit  nous  livrer  qu’un 

contour, un dessin sur le mur ; pour nous en commence un autre. Nous 

nous  enfonçons  dans  sa  poésie »  —  écrit  Olga  Orozco  —  « l’innocence 

déchirée recouvre des paysages inquiétants et les aventures sont un jeu 

aux ressorts qui mènent à la mort ou à la solitude. Pour se perdre et ne 

pas se perdre… »

a l e j a n d r a p i z a r n i kLa Comtesse sanglante  n o v e m b r e 2 0 1 3 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 1 - 7   15 × 22,5 cm | 76 p .Traduction et postface de J. Ancet. Paru  d’abord 

en  1966  dans  la  revue  Testigo  à  Buenos Aires, 

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l i t t é r at u r e 2 1

ce texte est repris par Alejandra Pizarnik en 1971 et publié en volume, ce 

qui confère à ce « poème-critique » une valeur particulière. Fascinée par le 

livre de Valentine Penrose, aussi bien par sa forme « sorte de vaste et beau 

poème en prose » que par « la beauté convulsive du personnage », Alejandra 

Pizarnik  entre  comme  dans  un  miroir  dans  le  monde  mythique  de  La

Comtesse sanglante,  la  meurtrière  Erzsébet  Báthory.  Comme  Valentine 

Penrose, « excellent poète » qui sait ne pas séparer « son don poétique de 

sa minutieuse érudition », Alejandra Pizarnik, possédée par ses lectures 

et obsédée par la prose, « joue admirablement des valeurs esthétiques de 

cette ténébreuse histoire » et écrit son chapitre de « la littérature et le mal ». 

a l e j a n d r a p i z a r n i kExtraction de la pierre de folie  m a r s 2 0 1 3 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 5 - 6   15 × 22,5 cm | 88 p .Traduction et postface de Jacques Ancet. « Il n’y eut plus ni dehors ni dedans ». 

Il n’y a que des jeux de miroirs : « Tu te désires autre. L’autre que tu es se 

désire autre ». L’écriture cherche à extraire ce qui n’existe pas sinon par 

elle, le poème, un corps qui saurait parler le 

silence. « Je parle du lieu où se font les corps 

poétiques ». Alejandra Pizarnik défend et illustre son « métier », écrivain. 

Écrire est sa seule manière de vivre et de pouvoir mourir sans fin.

Extraction de la pierre de folie,  titre  repris  de  l’un  des  tableaux  les 

plus  connus  et  énigmatiques  de  Jérôme  Bosch,  parut  à  Buenos  Aires 

en  1968.  En  4e  de  couverture  figurait  un  petit  texte  d’André  Pieyre  de 

Mandiargues : « Je relis fréquemment tes poèmes,  je  les donne à  lire à 

d’autres et je les aime. Ce sont de beaux animaux un peu cruels, un peu 

neurasthéniques et tendres ».

a l e j a n d r a p i z a r n i kL’Enfer musical  n o v e m b r e 2 0 1 2 17 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 3 - 2   15 × 22,5 cm | 80 p .Traduction et postface de Jacques Ancet. L’Enfer musical, dernier livre publié 

par Alejandra Pizarnik (1936-1972), paraît en 1971 à Buenos Aires. Issu de 

plusieurs  années  d’écriture  et  de  réécriture, 

il n’aurait pas dû être le chant du cygne, mais 

une nouvelle étape de sa recherche obstinée de la transformation d’une 

forme de vie par une forme de langage.

  « À  la  cime  de  la  joie  je  me  suis  prononcée  sur  une  musique  jamais 

entendue. Et quoi ? Puissé-je ne vivre qu’en extase, faisant de mon corps 

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2 2 l i t t é r at u r e

le  corps  du  poème,  rachetant  chaque  phrase  avec  mes  jours  et  mes 

semaines, insufflant mon souffle au poème à mesure que chaque lettre 

de chaque mot aura été sacrifiée dans les cérémonies de vivre. »

a l e j a n d r a p i z a r n i kCahier jaune  n o v e m b r e 2 0 1 2 19 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 2 - 5   15 × 22,5 cm | 104 p .Traduction de Jacques Ancet. Inédits en français, écrits entre 1961 et 1972, 

les textes réunis ici sous le titre de Cahier jaune, permettent de découvrir 

l’une des obsessions d’Alejandra Pizarnik : « écrire en prose ». 

  Que l’encre puisse ainsi couler plus facilement, ce sera une illusion 

vite  détrompée :  « la  certitude  d’une  forme 

impossible de prose me ronge ». Certitude qui 

n’apaise pas ses angoisses mais n’empêche pas ses rires, et nous traver-

sons ces pages comme Alice le pays des merveilles.

Ya n n i s r i t s o sJournal de déportation  m a r s 2 0 1 6 18 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 8 - 3 n o u v e l l e é d i t i o n 11,5 × 17 cm | 176 p .Édition bilingue grec-français. Traduction et postface de Pascal Neveu. Alors qu’il était déporté 

sur les îles de Limnos et Makronissos, entre 1948 et 1950, Ritsos tenait un 

« journal »  poétique.  Chaque  matin,  malgré  les  terribles  conditions  de 

détention,  il  se  réveillait  avant  tout  le  monde 

pour écrire ses poèmes, sur des petits carnets 

ou des paquets de cigarettes. Le quotidien et l’amertume du détenu y font 

entendre les silences de la pierre et parler les oublis de l’histoire. 

  Nous  avions  publié  la  première  traduction  française  de  ce  Journal

de déportation en 2009. Cette nouvelle édition est revue et corrigée par 

notre traducteur qui ne cesse de « creuser le vers » et de pousser plus loin 

son travail sur la poésie grecque pour faire mieux connaître son histoire 

et son actualité, comme le montre bien sa nouvelle postface.

Ya n n i s r i t s o sPierres Répétitions Grilles  a v r i l 2 0 0 9 25 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 4 - 1   17 × 22,5 cm | 272 p .Traduction de Pascal Neveu. Préface de Bernard Noël. Ce  recueil,  l’un  des 

plus  importants  dans  l’œuvre  de  Yannis 

Ritsos, est traduit pour la première fois en 

français  dans  son  intégralité ;  84  poèmes  manquaient  à  l’ensemble 

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l i t t é r at u r e 2 3

des  73  poèmes  publiés  en  1971,  quand  ils  étaient  « inédits  encore 

dans  leur  propre  langue ». Aragon,  dans  la  préface,  écrivait :  « Je  ne 

savais pas […] qu’il était le plus grand poète vivant de ce temps […]. 

Je l’ai appris par étapes, d’un poème à l’autre, j’allais dire d’un secret

à l’autre ».

Ya n n i s r i t s o sTemps pierreux  m a i 2 0 0 8 épuiséMakronissiotiquesi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 0 - 3   15 × 22,5 cm | 128 p .Édition bilingue grec-français. Traduction de Pascal Neveu. « Ces poèmes ont été 

écrits à Makronissos, d’août à septembre 1949, au camp D de déportés 

politiques,  avant  que  nous  soyons  transfé-

rés au Bataillon B, avant même de vivre toute 

l’horreur  de  Makronissos.  Ces  poèmes  sont  restés  enterrés  sur  place 

dans des bouteilles scellées, et déterrés en juillet 1950. »

  Cet avertissement a été inséré par Ritsos en 1975 lors de la première 

publication  de  ces  poèmes  en  Grèce,  leur  première  édition  eut  lieu  à 

Bucarest en 1957 aux Éditions Politiques et Littéraires. Ils sont traduits 

ici pour la première fois en français.

a m e l i a r o s s e l l iLe Chinois à Rome  s e p t e m b r e 2 0 1 5 19 €

Écrits françaisi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 9 - 1   15 × 22,5 cm | 64 p .Postface de Marie Fabre. Une  vie  dans  trois  langues :  italien,  fran-

çais,  anglais,  est  sûrement  la  condition  fondatrice  de  l’étrangeté 

d’Amelia  Rosselli  et  de  sa  singularité  inef-

fable.  C’est  dans  sa  correspondance  avec 

Pier  Paolo  Pasolini  que  l’on  découvre  le  projet  d’édition  de  ses  écrits 

français publiés aujourd’hui.

  Dans  une  lettre  du  28  août  1962,  Amelia  Rosselli  écrit  à  Pier  Paolo 

Pasolini : « Je prépare un dossier pour Monsieur Nadeau de chez Juillard. 

Il s’agit de trois écrits : “Sanatorio 1954” et “Le Chinois à Rome” (espèce 

de nouvelles) et “Adolescence” (recueil de poèmes) ».

  Ces écrits français datent de 1954-1961 — ils auront leur place dans le 

volume Primi scritti (Premiers écrits) publié en 1980 en Italie — recueil 

composé par Amelia Rosselli qui y rassemble ces premières tentatives 

nous faisant pénétrer dans son laboratoire trilingue.

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2 4 l i t t é r at u r e

a m e l i a r o s s e l l iLa Libellule  a v r i l 2 0 1 4 19 €

Panégyrique de la libertéi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 5 - 5   17 × 22,5 cm | 72 p .Édition bilingue italien-français. Traduction et postface de M. Fabre. Poème clef dans l’œuvre

d’Amelia Rosselli, La Libellula, daté de 1958, marque le départ d’une poé-

tique exposée pour la première fois dans Variations de guerre. Rosselli y 

compose son « délirant flux de pensée occidentale » en une métrique iné-

dite, tissée de citations empruntées aux poètes 

qui l’ont formée et dont elle se dégage autant 

qu’elle leur rend hommage. Le poème avance en un mouvement rotatoire 

semblable à celui des ailes de la libellule et ce mouvement même est celui 

d’une  libération  clairement  indiquée  par  le  sous-titre  « Panégyrique  de 

la  liberté »,  que  Rosselli  traduit  « tour  du  pain  de  la  liberté ».  Liberté  qui 

s’exerce et se partage tout au long de ce « libello », diminutif de liber, selon 

l’étymologie latine qu’elle associe au titre : un petit livre-détonateur. 

a m e l i a r o s s e l l iVariations de guerre  m a i 2 0 1 2 23 €

Suivi de Espaces métriquesi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 0 - 1   15 × 22,5 cm | 220 p .Traduction de M. Fabre. Préface de J.-B. Para. « Note sur Amelia Rosselli » par P. P. Pasolini.

Variazioni belliche est le premier livre publié par Amelia Rosselli, en 1964, 

chez Garzanti et aujourd’hui pour la première fois traduit en français. La 

publication  de  « Vingt-quatre  poèmes »  présentés  par  Pier  Paolo  Pasolini 

dans Il Menabò, la fameuse revue dirigée par Elio Vittorini et Italo Calvino, 

la fit connaître. Conseillée et soutenue par Pasolini, moins embarrassé que 

Vittorini  et  moins  intéressé  que  les  avant-gardistes  du  Groupe  63  par  la 

langue  « ductile »  de  cette  apatride  trilingue, 

Rosselli  ne  se  reconnaît  dans  aucun  mouve-

ment ni aucune école. Ses poèmes déroutants par leur « anarchie linguis-

tique  (mots  “fondus”,  inventés  ou  estropiés,  ou  archaïsants) »  imposent 

une  violence  dulangage  qui  est  celle  d’une  vision  de  l’histoire  et  de  l’art.

E l eo n a r d o s c i a s c i a   Fables de la dictature  m a r s 2 0 1 7 15 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 7 5 - 1   11,5 × 17 cm | 80 p .Édition bilingue italien-français. Postface de Pier Paolo

Pasolini. Traduction de Jean-Noël Schifano. En 1950, 

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l i t t é r at u r e 2 5

Leonardo Sciascia publie son premier livre Fables de la dictature : exquis 

bestiaire  moderne  composé  de  petits  poèmes  en  prose  à  la  manière 

d’Ésope. La mémoire des années sombres de la dictature fasciste en sont 

la source et l’horizon. D’une finesse acérée, ces fables sont des allégo-

ries transparentes et pointues qui décrivent et dénoncent les relations 

de pouvoir et de domination propres à toutes les dictatures et tyrannies, 

avec  leur  types  et  archétypes  sinistres  et  grotesques.  D’une  actualité 

terrifiante. 

  « L’élément lourd, tragique de la dictature a grande place dans ces pages

si légères, mais tout est transposé en de très rapides syntagmes, en de survo-

lantes saillies qui ne laissent pas de faire frissonner » — Pier Paolo Pasolini

j e a n to o m e r Canne  o c t o b r e 2 0 1 6 20 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 7 1 - 3   15 × 22,5 cm | 160 p .Traduction de Jean Wagner. Postface d’Arna Bontemps. Dans ce roman symphonique, 

Jean Toomer fait chanter tout ensemble la terre et le peuple de Géorgie, 

les rues et les habitants des quartiers noirs de 

Washington. Du crépuscule à l’aurore, il fait 

ressentir la terreur et l’habitude du vivre ensemble séparés des Noirs et 

des Blancs. Il y a la beauté de Karintha « parfaite comme le soir quand le 

soleil descend » et des « yeux de Fern [qui] ne désiraient rien que vous 

pussiez lui donner ». Il y a la haine qui tue Becky « la femme blanche qui 

avait eu deux fils noirs » et qui rend fou le professeur Kabnis « venu dans 

le Sud pour l’affronter ». Publié en 1923 à New York, le premier livre de 

Jean Toomer, Canne, eut un succès immédiat et il est désormais consi-

déré comme un classique de la littérature américaine.

u n i c a z ü r nLe blanc au point rouge  n o v e m b r e 2 0 1 1 20 €

Suivi de En embuscadei s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 8 - 8   15 × 22,5 cm | 80 p .Édition bilingue allemand-français. Traduction d’Hélène Quiniou et Thomas Hippler.

Unica  Zürn  s’écrit,  écrit  et  récrit  sa  « légende  de  la  vie  à  deux »  —  des 

deux  moitiés,  de  ses  dédoublements,  de 

son  couple,  un  face-à-face  toi  &  moi,  elle  & 

moi, elle & H B — le vis-à-vis comme apparition de l’Autre, du double. 

Distance nécessaire pour voir et rassembler la « mosaïque méticuleuse-

ment brisée il y a longtemps ».

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2 6 l i t t é r at u r e

  Le premier texte est daté de février 1959, le second de mars 1963. Tous 

deux  font  partie  des  premières  proses  écrites  par  Unica  Zürn  après 

la  découverte  merveilleuse  de  son  « passe-temps  favori  —  trouver  des 

anagrammes ».

Le blanc au point rouge et En embuscade sont 2 textes inédits en français.

t i r é s à p a r t

u n i c a z ü r nLettres imaginaires  m a r s 2 0 1 1 é p u i s éTirage limité à 80 exemplaires.  10,5 × 14,8 cm | 32 p .Traduction de Marc Payen. Écrit  en  1957,  ce  court  texte  a  été  évoqué  par 

Unica  Zürn  dans  Les jeux à deux :  « Grâce  à  la  lecture  des  livres  de 

l’Homme Blanc qu’il lui adresse (et quelle aventure pour elle que cette 

lecture ! ) elle s’est, après une longue période, remise elle-même à écrire.

Il naît alors les lettres inventées, une correspondance imaginaire entre 

elle et lui. » — Dans L’Homme-Jasmin, Gallimard, 1971. 

  Publié  à  l’occasion  de  la  mise  en  scène  de  L’Homme-Jasmin  d’Unica 

Zürn par Magali Montoya au Théâtre de l’Échangeur.

u n i c a z ü r nMistake  n o v e m b r e 2 0 0 8 17 €

& autres écrits françaisi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 2 - 7   15 × 22,5 cm | 64 p .Préface de Rike Felka. 1953. Unica Zürn rencontre Hans Bellmer à Berlin 

et  le  suit  à  Paris.  Vite  reconnue  dans  le  milieu  artistique  parisien, 

elle  écrit  et  dessine  encouragée  par  Henri  Michaux,  André  Pieyre  de 

Mandiargues, Max Ernst. Unica Zürn n’écrira 

que  rarement  en  français  mais  publiera  ses 

principaux  livres,  Sombre printemps  et  L’Homme-Jasmin,  d’abord  en 

France,  en  traduction,  puis  en Allemagne.  Ses  écrits  français,  disper-

sés  entre  plusieurs  feuillets  dactylographiés  et  divers  carnets,  sont 

recueillis  ici pour la première fois.

h a n s b e l l m e r , u n i c a z ü r nPour Unica Zürn  a v r i l 2 0 0 9 épuiséLettres de Hans Bellmer à Henri Michaux & autres documents.i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 5 - 8   15 × 22,5 cm | 88 p .

Cette  correspondance  inédite  vient  préciser 

la  mystérieuse  relation  entre  Unica  Zürn  et 

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ZTS

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épuisé

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R

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bibliothèque typographique

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page 30page 30

contre-attaque

page 31 page 31

fragile

B E

2 8 i n d e x d e s c o u v e rt u r e s

épuisé

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l i t t é r at u r e 2 9

Henri Michaux. Les deux seules lettres retrouvées d’Unica Zürn à Henri 

Michaux ne dévoilent pas la passion qu’elle déclarera plus tard dans une 

lettre au Docteur Ferdière : « le grand Malheur de ma vie — Amoureuse 

depuis 17 années de H. Michaux “1 certain Plume ”  ». Ce sont les lettres de 

Hans Bellmer à Henri Michaux qui la décrivent le mieux.

contre-attaque « C'est  la  littérature  qui  nous  permet  de  voir  le  pire  et  de  savoir  lui faire  face. »  — g . b ata i l l e 

j a m e s b a l d w i nChassés de la lumière  f é v r i e r 2 0 1 5 17 €

1967-1971

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 5 2 - 2 11,5 × 17 cm | 232 p .Traduction de Magali Berger. Postface de Félix Boggio Éwanjé-Épée & Stella Magliani-

Belkacem.  Publié  la  même  année,  en  1972,  à  New  York,  à  Londres  et 

à Paris, Chassés de la lumière a été par la suite oublié en France et pour-

fendu  par  la  critique  anglophone.  Baldwin  y 

achève  sa  radicalisation  politique.  Véritable 

récit de la crise de la suprématie blanche, Chassés de la lumière est une 

traversée des années 1960, de leurs luttes, de leurs espoirs ; c’est aussi la 

fresque amère d’une Amérique blanche agrippée à ses privilèges. Accusé 

d’être un ouvrage de propagande, cet essai n’a pu jouir de la reconnais-

sance qu’il méritait. Baldwin y renonce à la place que l’intelligentsia lui 

offrait — celle de l’artiste incompris par sa « communauté » — pour deve-

nir le porte-voix d’une nouvelle génération militante. Dans Chassés de la

lumière, la « question noire » est inséparable de la révolution. Le texte est 

pour la première fois publié en traduction française dans son intégralité.

g eo r g e s b ata i l l e , a n d r é b r e to n « Contre-Attaque »  m a r s 2 0 1 3 15 €

Union de lutte des intellectuels révolutionnaires

Les cahiers et les autres documents,  1935-1936

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 7 - 0 11,5 × 17 cm | 160 p .Préface de Michel Surya. L’importance  de 

Contre-Attaque,  dont  l’existence  fut  courte, 

tient  à  la  personne  de  ses  deux  animateurs  Georges  Bataille  et André 

Breton.  Dernier  sursaut  public  de  Bataille,  après  sa  participation  au 

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3 0 l i t t é r at u r e

Cercle  Communiste  Démocratique,  avant  d’abandonner  l’idée  d’ac-

tion sinon purement littéraire ; première prise de position politique de 

Breton après la rupture avec le P.C.F. Cette union très hétérogène d’in-

tellectuels  révolutionnaires  produit  un  discours  intempestif  et  cir-

constancié qui frappe par sa violente lucidité et son actualité. L’unique 

numéro des Cahiers de « Contre-Attaque » et tous les documents produits 

dans cette courte période — déclarations, tracts, interventions — sont 

réunis, pour la première fois, dans ce volume.

c . l . r . j a m e s Marins, renégats & autres parias  J a n v i e r 2 0 1 6 19 €

L’histoire d’Herman Melville et le monde dans lequel nous vivons, 1953

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 6 4 - 5 11,5 × 17 cm | 316 p .Traduction de Pascal Neveu. Postface de Matthieu Renault.  En  1952,  en  plein  mac-

carthysme,  C.L.R.  James  est  emprisonné  à  Ellis  Island.  C’est  là  qu’il 

débute la rédaction de Marins, renégats & autres parias. Son interpré-

tation de Melville prolonge une lecture de Moby Dick qui opposait à 

la volonté totalitaire du capitaine Achab, le 

pluralisme  démocratique  représenté  par 

le narrateur Ismaël. Mais si James reprend l’équation Achab = totali-

tarisme,  il  remet  en  cause  sa  contrepartie  Ismaël = démocratie…  En 

affirmant qu’en 1851 la révolte des masses ouvrières et colonisées était 

impossible, James révèle à demi-mot qu’un siècle plus tard, en 1952, 

elle  est  bel  et  bien  devenue  possible.  C’est  l’unique  moyen  d’empê-

cher que le navire de la civilisation moderne sombre définitivement 

dans la barbarie comme le Pequod a sombré dans l’océan Pacifique. 

Y. ritsos, a . alex andro u, t. l ivaditis, t. patrikios,

m. lo udémis, v. théod oro u, d. d o uk aris, l . r aftop o ulos,

m. kornilios, k . ko ulo ufakos, t. k aro u ssos

L’amertume et la pierre  m a r s 2 0 1 3 19 €

Poètes au camp de Makronissos  1947-1951 

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 6 - 3 11,5 × 17 cm | 325 p .Choix, traduction et postface de Pascal Neveu. Préface de Dominique Grandmont.

Illustrations de Yorgos Farsakidis. Les  voix  des  11  poètes  réunis  dans 

ces  pages  forment  un  chœur  qui,  comme  dans  la  tragédie  grecque 

placé  entre  le  spectacle  et  le  spectateur,  dénonce  ce  qui  s’est  passé 

à  un  moment  précis  de  l’histoire  grecque 

contemporaine.  C’est  sous  un  régime 

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l i t t é r at u r e 3 1

d’apparence démocratique que le camp de Makronissos fut fondé en 

1947. Par le nombre des déportés autant que par l’amplitude et l’inten-

sité  des  moyens  de  persécution,  individuels  et  collectifs,  physiques 

et  psychiques,  mis  en  place ;  par  le  rôle  central  qu’il  occupait  dans  la 

propagande de l’État ; par la « production littéraire » qu’il a engendrée, 

Makronissos  représente  l’apogée  d’un  système  politique  et  législatif 

établi tout au long d’un siècle d’histoire grecque mouvementée. 

fragile 

« Strictement j’envisage, écartés vos folios d'études, rubriques, parche-min, la lecture comme une pratique désespérée. »  — s . m a l l a r m é 

j e a n - l u c b aYa r dLes Roues carrées  n o v e m b r e 2 0 1 0 15 €

essai-poèmei s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 2 - 6 12,5 × 21 cm | 128 p .Préface de Paul Otchakovsky-Laurens. Il y a dans tout lecteur un chercheur 

d’or. Si un jour la découverte a lieu, et qu’il s’aventure à vouloir rendre 

compte,  le  chercheur  comprend  qu’il  n’est 

pas du tout au terme de sa quête : il arrive tout 

juste au commencement. Les Roues carrées est le livre d’une lecture, non 

seulement parce qu’il se situe, sans taire ni dire, en amitié d’une œuvre, 

mais aussi parce qu’il conserve au passage un secret qui est celui du lec-

teur : il découvre qu’il peut désormais déchiffrer sa vie, elle est inscrite 

dans les livres qu’il lit.

E s u s a n h o w e  Mon  Emily  Dickinson  m a i 2 0 1 7 25 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 7 4 - 4 12,5 × 21 cm | 208 p .Préface d’Eliot Weinberger. Traduction et postface d’Antoine Cazé. Mon Emily Dickinson

est un livre unique : il est à la fois le livre incontournable pour tout lec-

teur  de  l'œuvre  d'Emily  Dickinson  et  le  livre  clef  pour  entrer  dans 

l'œuvre  immense  de  Susan  Howe.  En  effet,  la  vie  et  l’œuvre  d’Emily 

Dickinson  a  suscité  d’innombrables  commentaires  et  analyses 

savantes, pourtant, aucune de ces études ne 

possède  l’originalité  exceptionnelle  de  ce 

livre,  qui  revendique  ouvertement  une  relation  singulière  entre  deux 

écrivains : Mon Emily Dickinson par Susan Howe. Essai poétique d’une 

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3 2 bibliothèQ ue t Yp o gr aphiQ ue

grande densité, informé par une connaissance intime de la littérature 

anglo-américaine en général et de l’histoire de la Nouvelle-Angleterre 

en  particulier,  Mon Emily Dickinson  est  un  livre  unique  à  plusieurs 

égards. Son auteur s’y livre en quelque sorte à une « anatomie » d’Emily 

Dickinson.  C’est  en  poète  que  Susan  Howe  cartographie  cette  œuvre 

saturée de références littéraires, donnant ainsi à lire au miroir sa propre 

trajectoire d’écrivain, établissant à travers son illustre prédécesseur sa 

propre généalogie.

bibliothèque typographique

« Après les choses qui sont de première nécessité pour la vie, rien n’est plus  précieux  que  les  livres.  L’Art  Typographique  qui  les  produit,  rend des  services  importants  et  procure  des  services  infinis  à  la  société. »   — p .- s . f o u r n i e r 

pa u l b a r n e sMarian  m a i 2 0 1 2 25 €

une collection de revivalsi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 9 - 5   22 × 30 cm | 56 p .Édition bilingue anglais-français. Traduction de Sébastien Morlighem.  Marian, 

un  des  projets  les  plus  ambitieux  du  designer  anglais  Paul  Barnes,  est 

une  collection  composée  de  neuf  caractères 

(romain  et  italique)  destinés  au  titrage  et 

à  l’édition.  Elle  rend  hommage  aux  maîtres  anciens  qui  l’ont  inspiré 

(Granjon,  Fournier,  Baskerville,  Bodoni…)  à  l’aide  d’un  concept  auda-

cieux : la réduction du caractère à une structure monolinéaire, minimale.

  Barnes présente dans cet essai illustré sa vision moderniste et le pro-

cessus de travail initié pour dégager l’essentialité de la forme sans la pri-

ver de sa pertinence historique et de ses qualités originelles.

r o b e r t b r i n g h u r s tLa forme solide du langage  a v r i l 2 0 1 1 18 €

Essai sur l’écriture et le sensi s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 6 - 4   11,5 × 17,5 cm | 80 p .Traduction de Pascal Neveu et Jean-Marie Clarke.  Cet essai nous présente une 

brève  histoire  de  l’écriture  et  une  nouvelle 

méthode  pour  classifier  et  comprendre  ses 

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bibliothèQ ue t Y p o gr aphi Q ue 3 3

rapports avec le sens. Il nous emporte dans une histoire de la lecture 

et  de  l’écriture  qui  commence  par  l’interprétation  des  traces  ani-

males et progresse rapidement jusqu’à l’abondance typographique de 

nos jours.

  Robert Bringhurst est poète, typographe et linguiste, connu pour sa 

traduction de Parménide et des contes Haida de Skaay et Ghandl. Son 

manuel, The Elements of Typographic Style, est une référence en matière 

de design typographique.

Roger Excoffon et la fonderie Olive  n o v e m b r e 2 0 1 0 é p u i s é

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 4 - 0   17 × 22,5 cm | 328 p . Édition bilingue français-anglais. Textes de Sandra Chamaret, Julien Gineste et Sébastien

Morlighem. Avant-propos de Gerard Unger. Roger  Excoffon  (1910-1983)  fut 

durant plusieurs décennies une figure majeure de la typographie, du 

graphisme et de la communication visuelle 

en  France.  Les  caractères  qu’il  conçut  avec 

succès  pour  la  fonderie  marseillaise  Olive  (Banco,  Mistral,  Choc, 

Nord) se sont disséminés dans le monde entier, des imprimeries aux 

façades des magasins. Cet ouvrage, publié à l’occasion du centenaire 

de  sa  naissance,  présente  cette  œuvre  typographique  d’une  rare 

popularité.  De  nombreux  documents  rares  et  inédits  (textes,  des-

sins,  photographies,  publicités,  spécimens)  mettent  en  valeur  cette 

approche  personnelle  nourrie  par  les  arts  plastiques  et  les  sciences 

humaines  avec  une  exigence  propre  aux  impératifs  de  l’industrie 

typographique.

e r i c g i l lUn essai sur la typographie  n o v e m b r e 2 0 1 1 19 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 7 - 1   10,4 × 16,5 cm | 184 p . Traduction de Boris Donné et Patricia Menay.  An Essay on Typography, publié 

en  1931  puis  en  1936  dans  une  seconde  édi-

tion  révisée  et  augmentée,  est  l’ouvrage  le 

plus connu de Gill. Il y décrit et commente les méthodes de création et 

de production typographiques de son époque, des formes des lettres à 

la composition textuelle. Mais ce livre est également une réflexion sur 

l’état  des  relations  entre  le  travail  manuel  de  l’homme,  sa  dimension 

créative  &  son  remplacement  croissant  par  la  machine,  ainsi  que  des 

contradictions  inévitables  qu’elles  suscitent.  Il  paraît  en  langue  fran-

çaise pour la première fois.

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3 4 bibliothèQ ue t Yp o gr aphiQ ue

c Y r u s h i g h s m i t hEspaces du paragraphe  m a i 2 0 1 4 19 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 3 8 - 6   21,5 × 14 cm | 104 p .Traduction de Juliette Paquereau. Souvent,  l’on  ignore  (ou  oublie)  que  la 

typographie est davantage une question d’espace que de forme, un tra-

vail de construction régi par des règles précises devenues plus flexibles 

avec les outils numériques. Dans cet ouvrage, 

le  dessinateur  de  caractères  américain  Cyrus 

Highsmith, cherche à stimuler ses lecteurs, étudiants en arts graphiques 

et curieux de la chose typographique, à regarder le texte comme le regar-

dent les typographes chevronnés, afin de comprendre son agencement 

le plus élémentaire : le paragraphe. L’auteur présente d’abord les princi-

paux mécanismes de la typographie et de la lecture, puis décrit les trois 

catégories  d’espace  (interlettre,  intermot,  interligne)  pour  enfin  expli-

quer comment les maîtriser à l’échelle du paragraphe et du texte.

Karbid  o c t o b r e 2 0 1 3 37 €

Berlin — de la lettre peinte au caractère typographiquei s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 4 - 9   22 × 30 cm | 132 p .Édition trilingue français-anglais-allemand. Avant-propos de Fred Smeijers, introduction de

Sébastien Morlighem, essais de Fritz Grögel, typographie et illustrations de Verena Gerlach.

Témoignage  d’une  créatrice  de  caractères  et  graphiste  berlinoise  qui 

se  rendait  fréquemment  dans  le  quartier  de  Prenzlauer  Berg,  à  l’Est  de 

Berlin. Verena Gerlach prend conscience de la richesse des inscriptions et 

des enseignes peintes, parfois très anciennes, et entreprend de les pho-

tographier,  avant  et  après  la  Chute  du  Mur. 

Aujourd’hui, il ne reste pratiquement plus rien 

de ce patrimoine unique,  hormis  le  corpus  que  constituent ces « photo-

documents »  présentés  dans  cet  ouvrage  en  regard  de  leur  situation 

actuelle. Ces lettres peintes ont suscité en grande partie la création de la 

famille de caractères typographiques Karbid. C’est une synthèse contem-

poraine où épigraphie et typographie se rencontrent en s’appuyant sur le 

répertoire des lettres créées en Allemagne durant les années 1880-1930.

Lettres type  n o v e m b r e 2 0 1 2 25 €

Un état de la commande dans la créationtypographique contemporaine en francei s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 2 1 - 8   22 × 30 cm | 128 p .Édition bilingue anglais-français. Préface de Jean-Baptiste Levée. Traduction de Tom Smith.

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bibliothèQ ue t Y p o gr aphi Q ue 3 5

Lettres Type présente  une  sélection  de  trente-sept  caractères  ou 

familles  typographiques  conçus,  ces  dernières  années  en  France, 

chacun  pour  répondre  à  une  commande  précise.  Par  ce  choix,  Jean-

Baptiste  Levée  cherche  à  dévoiler  des  pratiques  multiples  de  la 

typographie,  ouvertes  sur  la  société,  en 

contradiction avec le stéréotype du créateur 

isolé dans sa bulle. Cet ouvrage vise à mieux faire connaître ces pro-

jets, souvent peu visibles ou mal documentés, et souhaite réaffirmer la 

nécessité culturelle d’une création typographique « sur mesure » qui 

trouve sa justification, son financement et son accomplissement dans 

l’activité  économique  générale,  rappelant  ainsi  le  rôle  du  designer 

comme contributeur social.

José Mendoza y Almeida  m a r s 2 0 1 0 34 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 8 - 9   17 × 24,5 cm | 176 p .Édition bilingue français-anglais. Textes de Martin Majoor et Sébastien Morlighem.

Introduction de Jan Middendorp.  José Mendoza y Almeida est le plus ancien 

dessinateur  de  caractères  français  toujours  en  activité.  Il  possède  la 

particularité  d’avoir  publié  ses  principales  créations  dans  les  plus 

grandes  fonderies  internationales.  Sa  longue  carrière,  ponctuée  par 

de  nombreux  travaux  de  graphisme  et  de 

calligraphie  pour  l’édition,  la  publicité  et  la 

communication, l’a amené à travailler avec d’importantes figures telles 

que Maximilien Vox et Roger Excoffon. Il enseigna également à l’Atelier 

national de création typographique de l’Imprimerie nationale. 

  Cet  ouvrage,  le  premier  consacré  à  son  œuvre,  présente  ses  princi-

pales créations à travers de nombreux documents inédits.

g e r r i t n o o r d z i jLe trait  m a r s 2 0 1 0 18 €

Une théorie de l’écriturei s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 0 9 - 6 2 e é d i t i o n 12,5 × 21 cm | 88 p .Traduction de Fernand Baudin. Relecture et corrections de Jan Middendorp.  Publié 

aux  Pays-Bas  en  1985,  Le trait  constitue  le 

développement incisif d’une nouvelle théorie 

de l’écriture développée par Gerrit Noordzij. Elle a pour but de réparer 

la fracture qui a séparé l’écriture manuelle de la typographie avec l’in-

vention de l’imprimerie. Il paraît aujourd’hui pour la première fois en 

français dans une traduction inédite de Fernand Baudin.

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3 6 Y m a g i e r

ymagier« la langue rentre la bouche se referme elle doit faire une ligne droite à présent c’est fait j’ai fait l’image. » — s . b ec k e t t

n o r to n j u s t e r Le point et la ligne s e p t e m b r e 2 0 1 6 22 €

Une aventure en mathématiques élémentaires i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 7 0 - 6   18,3 × 12 cm | 72 p .Traduction d’Étienne Dobenesque.  Voici,  à  travers  l’histoire  tourmentée  d’une 

ligne qui tombe amoureuse d’un point, une aventure destinée à prendre 

place  parmi  les  chefs-d’œuvre  immortels  de  notre  littérature.  Mais 

s’agit-il  seulement  de  l’évocation  poignante 

et délicate d’un thème éternel ? D’une étude 

introspective sensible sur un problème essentiel ? Ou ne serait-ce plu-

tôt, en ces temps incertains où l’homme se trouve toujours plus séparé 

de la signification même de la vie, une sorte de phare — un faisceau de 

lumière  ouvrant  un  chemin  vers  une  compréhension  plus  haute ?  On 

peut en douter. 

  Cette  fable  mathématique,  accusée  de  pouvoir  être  lus  à  différents 

niveaux et de plaire à un public étrangement large, est un classique aux 

États-Unis. 

k u r t s c h w i t t e r s & k at e s t e i n i t z Les Contes du paradis n o v e m b r e 2 0 1 6 22 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 7 2 - 0   21 × 27,5 cm | 40 p .Traduction et postface de Lucie Taïeb.  Les Contes du paradis, de Kate Steinitz 

et  Kurt  Schwitters,  ont  vu  le  jour  dans  le  salon-cuisine-chambre- 

d’enfant-atelier  des  Schwitters,  à  Hanovre.  Œuvre  dadaiste  et  comme 

telle  hors  toute  catégorie,  elle  prit  la  forme  d’un  livre  apparemment 

pour  enfants,  comme  Jacocot  et  Ernest,  deux  des  trois  personnages 

principaux, qui, grâce à Peter Le Coq, le troisième, et à ses œufs et à des 

moustiques qui les couvent, batirent entre terre et ciel, leur maison et 

son paradis. 

  Les Contes du paradis paraissent d’abord en 1923 dans « Merz », puis en 

1924 chez APOSS, la maison d’édition que Steinitz et Schwitters fondent 

eux-même, dont le nom, acronymique, faisait 

lui-même programme : A pour « actif », P pour 

« paradoxal », OS (ohne Sentimentalität) pour « dépourvu de sentimenta-

lité » et S pour « sensible ».

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Y m a g i e r 3 9

b e r n a r d n o ë lPaul Trajman ou la main qui pense  m a i 2 0 1 0 38 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 0 - 2   17 × 24,5 cm | 96 p .Suivi de Paul Trajman or the thinking hand. Traduction anglaise de A. J. Rothwell.

L’écrivain  se  risque  à  écrire  ce  qu’il  voit 

lorsqu’il  regarde  le  peintre  en  action,  du 

début à la fin de la peinture d’un tableau :

  B. N. — Comment sais-tu que ce tableau est terminé ?

  P. T.  — Parce que je ne peux aller plus loin.

35 exemplaires numérotés avec gravure originale  130 €

Mineros  n o v e m b r e 2 0 1 0 36 €

i s b n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 1 3 - 3   24,5 × 17 cm | 96 p .Photographies de Loïc Venance. Texte de Bernard Noël et traduction espagnole de

Gonzalo Yañez Quiroga. Loïc Venance a pris ces photographies à la lumière 

des lampes frontales, dans les mines de Potosi, en Bolivie.

  « À force d’interroger ce que disent et ce que taisent les traits de ces 

visages, l’impression vient, et elle est très troublante, que Loïc Venance 

n’a  pas  voulu  faire  une  suite  de  portraits, 

que  plus  probablement  il  a  voulu  saisir  des 

caractères, ou fixer les physionomies qui caractérisent les travailleurs 

d’en bas. » — Bernard Noël

35 exemplaires numérotés avec tirage argentique original  130 € 

t i r é s à p a r t

Le Nénuphar blanc  d é c e m b r e 2 0 1 1 800 €

Composé au plomb mobile & imprimé sur Vélin d’Arches 18,5 × 24 cm | 28 p .Tirage limité à 33 exemplaires numérotés et signés par l’ar tiste accompagnés de trois

peintures originales.

Texte de Stéphane Mallarmé. Peintures d’Anne Slacik Nous avons accueilli avec 

plaisir le projet d’Anne Slacik de concevoir un livre peint à partir d’une 

divagation de Stéphane Mallarmé, Le Nénuphar blanc.

  Le format choisi (18,5 × 24 cm)  est celui du catalogue de l’exposition 

Berthe Morisot préfacé par Mallarmé — elle aurait peint « Le Nénuphar 

blanc » pour le Tiroir de laque si ne fût devenu Pages.

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AAlexandrou, Aris   . . . . . . . . . . .   5, 30de Almada Negreiros, José   . . .   14Ancet, Jacques  . . . . .   16, 20, 21, 22

BBachmann, Ingeborg   . . . . . . . . . .  5Baldwin, James   . . . . . . . . . . . . . .   29Barnes, Djuna   . . . . . . . . . . . . . . .   6, 9Barnes, Paul   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   32Bataille, Georges   . . . . . . . . . . . . .   29Baudin, Fernand   . . . . . . . . . . . . .   35Bayard, Jean-Luc   . . . . . . . . . . . . .   31Bellmer, Hans   . . . . . . . . . . . . . . . .   26Bennett, Gwendolyn   . . . . . . . . .   11Bennis, Mohammed   . . . . . . . . .   13Berger, Magali   . . . . . . . . . . . . . . .   29Breton, André   . . . . . . . . . . . . . . . .   29Bringhurst, Robert   . . . . . . . . . . .   32Boggio Éwanjé-Épée, Félix   . . .   29Bruce, Richard   . . . . . . . . . . . . . . .   11

CCausse, Michèle   . . . . . . . . . . . . . . . .  6Cazé, Antoine   . . . . . . . . . . . . . . . .   31Chamaret, Sandra   . . . . . . . . . . . .   33Checcaglini, Isabella   . .   13, 14, 15Christensen, Inger   . . . . . . . . . . . . .  9Clarke, Jean-Marie   . . . . . . . . . . .   32Cohen-Halimi, Michèle   . . . . . . . .  5Comberiati, Daniele   . . . . . . . . .   15

DDaumal, René   . . . . . . . . . . . . .  10, 12Davis, John   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   11Dobenesque, Étienne    6, 9, 10, 11, 14, 15, 19, 36Donné, Boris   . . . . . . . . . . . . . . . . .   33H.D. (Hilda Doolittle)   . . . . .  10, 11Douglas, Aaron   . . . . . . . . . . . . . .   11Doukaris, Dimitris   . . . . . . . . . . .   30Dranty, Billy   . . . . . . . . . . . . . .  10, 12

FFabre, Marie   . . . . . . . . . . . . . .  23, 24Farsakidis, Yorgos   . . . . . . . . . . .   30Felka, Rike   . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   26

GGilbert-Lecomte, Roger   . . . . . .   12Gill, Eric   . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .   33Gineste, Julien   . . . . . . . . . . . . . . .   33Grandmont, Dominique   . . . . .   30Grögel, Fritz   . . . . . . . . . . . . . . . . .   34

HHippler, Thomas   . . . . . . . . . . . . .   25Highsmith, Cyrus   . . . . . . . . . . . .   34Howe, Susan   . . . . . . . . . . . . . . . . .   31Hughes, Langston   . . . . . . . . . . .   11Hurston, Zora Neale   . . . . . . . . .   11

index des noms

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JJames, C.L.R.   . . . . . . . . . . . . . . . . .   30Joubert, Claire   . . . . . . . . . . . . . . .   11Juster, Norton   . . . . . . . . . . . . . . . .   36

KKaroussos, Tzavalas   . . . . . . . . . .   30Kornilios, Manolis   . . . . . . . . . . .   30Kouloufakos, Kostas   . . . . . . . . .   30

LLevée, Jean-Baptiste   . . . . . . . . . .   34Livaditis, Tassos   . . . . . . . . . . . . . .   30Loudémis, Ménélaos   . . . . . . . . .   30

MMagliani-Belkacem, Stella   . . .   29Majoor, Martin   . . . . . . . . . . . . . . .   35Mallarmé, Stéphane     3, 12, 13, 39Menay, Patricia   . . . . . . . . . . . . . .   33Michaux, Henri   . . . . . . . . . . . . . .   26Middendorp, Jan   . . . . . . . . . . . . .   35Morlighem, Sébastien   . . .   32, 33, 34, 35

NNeveu, Pascal   . . .   5, 22, 23, 30, 32Noordzij, Gerrit   . . . . . . . . . . . . . .   35Noël, Bernard   . . . . .   12, 13, 22, 39

OOrozco, Olga   . . . . . . . . . . . . . . . . .   20Otchakovsky-Laurens, Paul   . .   31

PPaquereau, Juliette   . . . . . . . . . . .   34Para, Jean-Baptiste   . . . . . . . . . . .   24Pasolini, Pier Paolo     14, 15, 23, 24Patrikios, Titos   . . . . . . . . . . . . . . .   30Payen, Marc   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   26Paz, Octavio   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   20Pearson, Norman Holmes   . . . .   10Penna, Sandro   . . . . . . . . . . . . . . .   15Pessoa, Fernando   . . . . . . . . . . . .   13Pierre-Quint, Léon   . . . . . . . .  10, 12Pizarnik, Alejandra     15, 16, 19-22 

Poulsen, Janine et Karl   . . . . . . . . .  9

QQuillier, Patrick   . . . . . . . . . . . . . .   13Quiniou, Hélène   . . . . . . . . . . . . .   25

RRaftopoulos, Leftéris   . . . . . . . . .   30Redon, Odilon   . . . . . . . . .   3, 12, 13Renault, Matthieu   . . . . . . . . . . .   30Richard, Jean-Pierre   . . . . . . . . . . . .  9Ritsos, Yannis   . . . . . . . . .   22, 23, 30Rosselli, Amelia   . . . . . . . . . . .  23, 24Rothwell, Andrew   . . . . . . . . . . . .   39

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Sde Sá-Carneiro, Mario   . . . . . . . .   13Santa-Rita Pintor   . . . . . . . . . . . . .   13Schifano, Jean-Noël   . . . . . . . . . .   24Schwitters, Kurt   . . . . . . . . . . . . .   36Sciascia, Leonardo   . . . . . . . . . . .   24Slacik, Anne   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   39Smeijers, Fred   . . . . . . . . . . . . . . .   34Smith, Tom   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   34Steinitz, Kate   . . . . . . . . . . . . . . . .   36Stoll, Bérénice   . . . . . . . . . . . .  10, 12Surya, Michel   . . . . . . . . . . . . . . . .   29

TTaïeb, Lucie   . . . . . . . . . . . . . . . . . .   36Théodorou, Victoria  . . . . . . . . . .    30Thurman, Wallace   . . . . . . . . . . .   11Toomer, Jean   . . . . . . . . . . . . . . . . .   25Trajman, Paul   . . . . . . . . . . . . . . . .   39

UUnger, Gerard   . . . . . . . . . . . . . . . .   33

VVenance, Loïc   . . . . . . . . . . . . . . . .   39

WWagner, Jean   . . . . . . . . . . . . . . . . .   25Weinberger, Eliot   . . . . . . . . . . . .   31Wittig, Monique   . . . . . . . . . . . . . . .  6

YYañez Quiroga, Gonzalo   . . . . .   39

ZZürn, Unica   . . . . . . . . . . . . . . .  25, 26

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Ce cinquième catalogue annuel a été tiréà 1000 exemplaires et achevé d’imprimerle 11 février 2017 sur les pressesde l’imprimerie Artegraf à Città di Castello.

belles lettresdiffusion & distribution25 rue du général leclerc94270 le kremlin bicêtretél . 01 45 15 19 70 | fax 01 45 15 19 80

Geoffroy Tory, L’art et la science de la vraye proportion des lettres attiques

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isbn 978-2-35654-076-8