K'eskon attend spécial Jeunes Talents

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K’eskon Attend ? Spécial Jeunes Talents 27 octobre 2012 Eklips, de son vrai nom Heddy Blandeau. Impres- sionnant quand on le ren- contre dans sa loge : on pense à son parcours, à sa notoriété. Pourtant, il a le don de mettre à l'aise : décontracté, comme sa tenue sweat, jeans, converse et sa façon de parler, il accueille d'un sourire, calé au fond de son divan .C'est un artiste de rap, de beatbox et d'imitation de voix né à Autun en Bourgogne dans le 71. « Représente le 71 ouais ouais ouais »,dit-il sur un air de rap. Il a commencé à chanter et à faire du beatbox dès son plus jeune âge sans l'aide de personne. « J'ai commencé par le beatbox et après, j'ai repris des rap améri- cains, j'ai remarqué que ma voix suivait le flow »Sa carrière a dé- buté grâce à youtube, ses influences viennent de NTM mais aussi d'un film, Police Academy. Il a commencé à écouter les influences de ses parents comme la Soul, le Funk et des chanteurs comme Michael Jackson. Sa particularité ? Sans doute sa façon d'imiter les grands du rap français et américain. Des concerts à retenir ? Il y en aurait plein ! Mais celui qui l'a le plus marqué, c'est bien celui qu'il a donné dans sa ville Natal à Autun, son premier concert tout seul face à une salle pleine. Il laissait sortir une grande émotion en racontant ça ! Un programme très chargé ! La sortie de son EP ( format d'un CD court de huit à neuf titres ) est prévue pour le 10 décembre2012 « Ce sera mon petit cadeau de Noël ». Il se nommera Skyzofrench rap, et sera un mélange de plusieurs artistes américains connus comme Snoop Dog. Il a tout fait tout seul, les voix et la musique sont de lui. Dès le lendemain de la Battle, (aujourd'hui, samedi), Eklips s'en- vole pour Las Vegas ! Le 17novembre à Montpellier, il aura d'autres concerts comme à Nimes, La Seine sur Mer, Paris. Une petite tournée est prévue dans le monde : La Réunion, le Maroc, New-York et pleins d'autres. Il ne dira rien de plus et c'est déjà pas mal. On voit bien qu'il est fier de son parcours, qu'il croit en lui, sûr de son destin. Lorsqu'il parle, on a l'impression que rien ne peut l'arrêter. Maxime T. et Tiphaine M. Eklips, il fait de l'ombre a la lumiere Eklips était l'invité d'honneur de la Battle, hier soir. On le connait bien dans le milieu hip-hop : beatboxer, rappeur imitateur, il déroule un parcours étonnant. Interview exclusive Edito Jeunes Talents. Mais... C'est quoi au juste ? Avant tout une occasion de découvrir de nouveaux artistes peu connus à travers des styles musicaux variés. Ils réunissent chaque année les Châtelleraudais notamment lors de la finale du tremplin musical. Mais c'est aussi des ateliers visant à sensibiliser les jeunes sur les nouveaux moyens de communication tel que les réseaux sociaux. Ce sont enfin, cette année, une Battle hip-hop le premier jour. La classe journalisme du collège Descartes couvre depuis de nombreuses années l’événement sur les deux jours précédant la finale. C'est deux équipes qui se relayent, rencontrant artistes, techniciens et organisateurs. Tout cela pour produire le journal que vous tenez entre vos mains. Bonne lecture et bon spectacle ! Angélique et Xavier

description

Journal réalisé par la classe journalisme du collège Descartes en 15 heures lors du festival Jeunes Talents à Châtellerault du 26 au 27 octobre 2012

Transcript of K'eskon attend spécial Jeunes Talents

K’eskon

Attend ? Spécial Jeunes Talents 27 octobre 2012

Eklips, de son vrai nom

Heddy Blandeau. Impres-

sionnant quand on le ren-

contre dans sa loge : on pense

à son parcours, à sa notoriété.

Pourtant, il a le don de mettre à

l'aise : décontracté, comme sa tenue

sweat, jeans, converse et sa façon de

parler, il accueille d'un sourire, calé

au fond de son divan .C'est un

artiste de rap, de beatbox et

d'imitation de

voix né à Autun

en Bourgogne

dans le 71.

« Représente le

71 ouais ouais

ouais »,dit-il

sur un air de

rap.

Il a commencé

à chanter et

à faire du beatbox dès son plus jeune âge sans l'aide de personne.

« J'ai commencé par le beatbox et après, j'ai repris des rap améri-

cains, j'ai remarqué que ma voix suivait le flow »Sa carrière a dé-

buté grâce à youtube, ses influences viennent de NTM mais aussi

d'un film, Police Academy. Il a commencé à écouter les influences

de ses parents comme la Soul, le Funk et des chanteurs comme

Michael Jackson. Sa particularité ? Sans doute sa façon d'imiter les

grands du rap français et américain. Des concerts à retenir ? Il y

en aurait plein ! Mais celui qui l'a le plus marqué, c'est bien celui

qu'il a donné dans sa ville Natal à Autun, son premier concert tout

seul face à une salle pleine. Il laissait sortir une grande émotion

en racontant ça !

Un programme très chargé !

La sortie de son EP ( format d'un CD court de huit à neuf titres )

est prévue pour le 10 décembre2012 « Ce sera mon petit cadeau

de Noël ». Il se nommera Skyzofrench rap, et sera un mélange de

plusieurs artistes américains connus comme Snoop Dog. Il a tout

fait tout seul, les voix et la musique sont de lui.

Dès le lendemain de la Battle, (aujourd'hui, samedi), Eklips s'en-

vole pour Las Vegas ! Le 17novembre à Montpellier, il aura

d'autres concerts comme à Nimes, La Seine sur Mer, Paris. Une

petite tournée est prévue dans le monde : La Réunion, le Maroc,

New-York et pleins d'autres.

Il ne dira rien de plus et c'est déjà pas mal. On voit bien qu'il est

fier de son parcours, qu'il croit en lui, sûr de son destin. Lorsqu'il

parle, on a l'impression que rien ne peut l'arrêter.

Maxime T. et Tiphaine M.

Eklips, il fait de l'ombre a la lumiere Eklips était l'invité d'honneur de la Battle, hier soir. On le connait bien dans le

milieu hip-hop : beatboxer, rappeur imitateur, il déroule un parcours étonnant.

Interview exclusive

Edito Jeunes Talents. Mais... C'est quoi au juste ? Avant tout une occasion de découvrir de nouveaux artistes peu connus à travers des styles musicaux variés. Ils réunissent chaque année les Châtelleraudais notamment lors de la finale du tremplin musical. Mais c'est aussi des ateliers visant à sensibiliser les jeunes sur les nouveaux moyens de communication tel que les réseaux sociaux. Ce sont enfin, cette année, une Battle hip-hop le premier jour. La classe journalisme du collège Descartes couvre depuis de nombreuses années l’événement sur les deux jours précédant la finale. C'est deux équipes qui se relayent, rencontrant artistes, techniciens et organisateurs. Tout cela pour produire le journal que vous tenez entre vos mains. Bonne lecture et bon spectacle ! Angélique et Xavier

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Flipper le groupe qui fait Tilt Quatre jeunes hommes profitant de la vie avec fun et humour ! Leur joie de vivre peut époustoufler ou

faire sourire. Alexandre, le bassiste et Florian le chanteur compositeur et guitariste sont vêtus de

sweets à capuche très colorés, Florian a même un smiley qui tire la langue. Et les deux autres, Fabien

le batteur et Pierre le deuxième guitariste sont plutôt en noir mais ils ne manquent pas d'humour !

N os jeunes artistes ont tous 22 ans et se connaissent

depuis longtemps, mis à part Alexandre qu'ils con-

naissent depuis la création de leur groupe, c'est à

dire il y a deux ans. Le nom Flipper vient d'un groupe punk

des années 80 et comme ils le disent avec humour « du dau-

phin ». Le groupe leur permet de se retrouver car leurs

études les dispersent dans différentes villes. Ils s'inspirent de

toutes les musiques confondues mis à part le classique,

mais plus particulièrement Pink Floyd et Téléphone dont ils

ont fait plusieurs reprises .Ils ont l'amour de la musique en

commun mais leurs métiers sont différents : Fabien est en

master d'éducation, Alexandre travaille dans le design, Flo-

rian travaille en tant qu'animateur au-

près des jeunes et ados, et

Pierre travaille dans une

coopéra-

tive

agricole à Châtellerault .

Ils sont souvent ensemble pour le groupe mais les fois où ils

sont séparés, ils traînent avec d'autres amis et pratiquent leurs

activités personnelles «J'aime bien courir le Dimanche »nous dit

Alexandre en rigolant .Ils tiennent à se produire en dehors de la

Charente Maritime et apprécient de faire des tremplins comme

celui de Jeunes Talents. Ils ont déjà joué à Bordeaux, Limoges,

Poitiers et Royan. Alexandre a commencé la musique à la forma-

tion du groupe, Florian a commencé à 12 ans avec la batterie et

plus tard la guitare, Fabien à 14 -15 ans a commencé la batterie à

la maison et Pierre a commencé il y a 3- 4 ans la guitare même si

la première année n'était pas sérieuse .Leurs familles les encoura-

gent ; même que certains parents s'occupent de l’administration

de Flipper.

Dans chaque groupe, il y a des désaccords et

comme ils di- sent « Des fois faut gueuler » !

Ils s’entraînent souvent le week-end

et travaillent chacun de leur côté. Ils

jouent pour leur plaisir et rencon-

trer des gens. C'est un groupe qui

transmet une bonne humeur et la

dynamique « Flipper » !

Et le mot de la fin « Rejoignez Flip-

per sur Facebook, il fait froid à

Châtellerault » !

Juliette F. et Brian M.

N ous sommes là pour la sécurité incen-die, la sécurité des personnes et pour

éviter les conflits entre jeunes. Nous sommes 4 agents à connaître par cœur le site, la place des extincteurs et nous sommes mobilisés pour l'évacuation en cas d'incendie et pour les dangers potentiels. Mais avant de réussir à devenir vigile, j'ai

passé un diplôme H0B0 qui m'a spécialisé dans l'électricité et quelques diplômes de secourisme. Il faut connaître plusieurs tech-niques comme par exemple les portes couvre-feu, si il y a un grand incendie ne jamais ouvrir la porte à cause des risques de retours de flammes donc il faut poser sa main pour déterminer la chaleur. Sinon j'ai

fait 8 ans à Casino en tant que garde. Ce métier me prend trop de temps ce qui m'a valu un divorce. Mais je ne me suis pas décidé à arrêter ce métier de peur de me retrouver à la rue sur-tout que ce métier rapporte bien »

Brian M. et Juliette F.

Les anges gardiens Il ne faut pas croire que le métier de vigile est de tout repos . On fait appel à eux pour les établissements publics et pour

surveiller des personnes : Rencontre avec Patrick Adon, l'un des vigiles de l'Angelarde.

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Jeudi, cette semaine,

c'étaient surtout les

adultes qui étaient là.

Autour de spécialistes

des réseaux sociaux et

des nouvelles techno-

logies ...pour

« comprendre ». Hé-

lène Delaunay Téterel,

sociologue, docto-

rante à l'EHESS/CEMS

et Pierre Toutan

(responsable départe-

mentale « les Petits

Débrouillards ») ont

ainsi ouvert le débat

pour des échanges sur

les adolescents et

leurs pratiques de

communication.

Ils prenaient le relais

des Petits Débrouil-

lards pour prouver

que les réseaux so-

ciaux comme Face-

book ou Twitter ne

sont pas dangereux.

Parents et professeurs

se sont donc réunis

pour discuter sur le

sujet, sont tombés

d'accord pour calmer

leur peur. Ce qu'on

peut retenir : il faut

tout de même faire

attention à notre vie

privée et ne pas trop

dévoiler de choses

intimes, mais on peut

écrire ses sentiments,

car ils ne peuvent être

volés.

Lory, Mélanie

Jeunes Talents, cote pros de l'education C'est quoi ce Dawa ?

Composé de quatre membres, le groupe Aldawa va vous en mettre plein la vue ! Vous

pensiez aller à un concert normal, avec une ambiance banale, des groupes sans pi-

ment et des musiques non-variées ? Mais pourtant, c'est comme un kinder surprise :

on ne sait pas ce qu'on va y trouver ! Alors, laissez-vous surprendre par ce groupe

qui vous réserve une toute autre version que vos clichés sans preuves...

C 'est un groupe de jeunes hommes qui ont un style vestimentaire aussi varié que leur musique :

rock, reggae mais aussi chanson française et métal, leurs goûts sont similaires. Tous vêtus de

jeans et de pulls, Olivier (chanteur guitariste), Miguel (bassiste électrique et contre-bassiste),

Laurent (batteur et DJ) ainsi que Cédric (pianiste, guitariste électrique, et percussionniste) ont

accepté de nous recevoir dans leur loge avec grand plaisir. Nous laissons donc aller notre curiosité...

Olivier et Cédric se connaissaient déjà. C'est par la suite qu'ils ont connu Miguel et Laurent, en cherchant un

batteur et un autre membre pour accompagner leur duo. Ils ont tout deux commencé à jouer vers 13/14ans.

Laurent, lui, a commencé à toucher des instruments à 15ans mais c'est seulement depuis 6ans que sa mu-

sique est devenue sérieuse. Quant à Miguel, c'est à 19ans que son talent est né. Le nom «Aldawa» vient du

batteur de l'ancien groupe qui a proposé plusieurs noms comme «Adawa, alawa...» et c'est par la suite qu'est

arrivé leur blase. Cela leur plaisait parce que «dawa» signifie «bordel» dans leur jargon.

Les 4 fantastiques ?

Mais en dehors de cette vie de popularité, qui sont-ils réellement? Les 4 fantastiques? Eh bien, à quelque

chose près: ils font régner l'ordre et la sécurité entre les murs... d'un lycée (oui, en d'autres mots, Olivier,

Laurent et Cédric sont des pions). Quant à Miguel, il aide la planète grâce au bénévolat dans une association.

Familles et amis viennent les soutenir ce soir et espèrent d'eux une belle performance, voire même qu'ils

gagnent la première place tant attendue. Ils sont également là pour «faire les sandwichs et le repassage».

Ils jouent surtout dans les salles mais très peu dans les bars. Ils s’entraînent la plupart du temps dans leur

grenier, un endroit calme dans lequel leur imagination est au rendez-vous. Il y a un an, ils ont enregistré une

maquette, au studio Rasseteau, mais n'ont pas encore les moyens de se faire connaître. Alors ce soir, ils aime-

raient que le public les apprécie et comprenne que leur

spectacle comporte «un paquet de

trucs», c'est à dire qu'un style ne doit

pas en éloigner un autre. Ils dési-

rent vraiment faire passer un

message pour montrer leur in-

vestissement dans la musique. La

plus grande joie que vous pour-

riez leur faire est d'aller les voir en

concert, de les aimer, de les soute-

nir, de les faire connaître par le

bouche à oreille au plus loin de

l'horizon.

Lory B., Mélanie P.

4

S ous une lumière bleue crue, appa-

raissent des silhouettes imposantes,

qui vous surveillent du coin de

l’œil. Heureusement, ce n'est que

le résultat de l'atelier proposé

par le groupe Gong-

Gong. C'est ce soir

que s'anime-

ront ces robots

sortis de l'imagination d'un

public varié. L'équipe s’affaire

au mapping à grand renfort de câbles.

Un technicien positionne les vidéoprojecteurs tandis

que les animateurs installent un périmètre de cordes rouge au-

tour de ces robots.

Le premier robot, Momo de son petit nom, est le plus massif, avec

une tête et un tronc au carré, il présente quelques particularités

comme des bras plus longs que ses jambes. Il chausse pro-

bablement du 52.

Il y a aussi des humanoïdes, créés par le collège Jean

Macé et le collège Descartes, bien que ce dernier,

Mégane, ressemble étrangement à un lapin.

On trouve également Wall-E, un chien sans

nom et R2, résultats des ateliers en com-

pagnie du lycée agricole de Thuré,

des centres de loisir s et des maisons de

quartier de Châtellerault.

Petit à petit, malgré de nombreuses difficultés tech-

niques (« putain, mais c'est pas vrai ! ») immédiate-

ment résolues par Pierre, l'informaticien du groupe,

les robots prennent vie. Point par point, couleur par couleur, ils

s'illuminent . Les effets sonores retentissent déjà dans le hall. Ils

n'attendent plus que vous !

Xavier et Angélique

Devant des rangées de sièges, encadrés par les projecteurs, ils sont là tous les 6, prêts à

prendre vie sous la baguette des animateurs de Gong-Gong.

Des robots qui font un carton !

Ya'ste, « Dieu crea la femme»

Y a'ste est venu à notre rencontre dé-

contracté en jogging et veste en cuir,.

Il a les écouteurs aux oreilles mais

super souriant, avec beaucoup d'humour, il

épate et on ne lui en veut pas. De son vrai nom

Hyacinthe, originaire d'Afrique, c'est un jeune

artiste de 20 ans. Avant de devenir artiste rap-

peur, il s'est mis a la musique dès 13ans inspiré

par Snipper, Kerry James, Bob Marley, se Selah

Sue, et d'autres artistes. Y'a'ste s'est lancé dans

la musique, même si ses parents n'étaient pas

très partants, mais avec du recul et voyant de la

maturité dans ses chansons, ses parents ont

choisi aujourd'hui de l’encourager.

Aujourd'hui il s’entraîne plus de 12 heures par

semaine mais il n'a pas pour but de vendre

plein d'album ni de faire connaître sa per-

sonne, il veut juste vivre sa passion à fond et

faire passer son message. Ce message, il est

simple il veut lutter contre le racisme et dé-

fendre le féminisme. Pour lui, Dieu a créé

l'homme et la femme. Différents des autres

groupes, il n'a pas forcément de projet, mis à

part de « balancer » quelques vidéos sur Inter-

net et Facebook. Il est actuellement en Bac Pro

d’alternance. A côté de la musique, il pratique

des sports de combats comme la boxe fran-

çaise et le Kick Boxing. Dernier message

avant de partir, quand on lui demande

conclure, il répond : « le silence est la

meilleure réponse.. »

Charlotte V et Margaux D

Ya'ste, c'est surtout un rappeur français super détendu, et souriant à la vie ! A 20ans,

il ne cherche pas qu’à vendre des albums, ni qu'à se faire connaître. Il veut juste

faire passer un message plutôt précis, lutter contre le sexisme, le racisme. Rencontre.

5

P assionné de musique depuis toujours, Stéphane fait partie

de l'association Musique en Scène et remettra ce soir le

trophée de Jeune Talents aux meilleurs participants. Par

hasard, par sa passion de la musique, et notamment par l'envie de

s'exprimer, il est devenu présentateur. C'est la première année

qu'il va présenter Jeunes Talents en remplaçant Benjamin, l'habi-

tuel animateur de Jeunes Talents. Pour lui, son travail consiste

avant tout à faire passer un message et à essayer de mieux faire

connaître les artistes qu'il présente. « J'ai toujours une petite ap-

préhension en présentant les artistes » avoue t-il car faire con-

naître de nouveaux artistes ne rend pas la vie toujours très rose.

Pour promouvoir les nouveaux artistes, Stephane parle tout

d'abord de leurs débuts, de leurs évolutions et des opportunités

qui s'offrent à eux. Il ne faut pas dépasser leur niveau, rester natu-

rel, et surtout s’effacer le plus possible face à eux: voilà son se-

cret pour les interviewer. « J'ai rencontré ZAZ, Hubert Félix Thie-

faine et beaucoup d'autres artistes plus ou moins connus » ex-

plique t-il en ajoutant qu'il participe à une émission radio une fois

par semaine. Il conclut en affirmant qu'il souhaite avant tout que

la soirée se déroule sans problème et que le meilleur gagne !

Léa Br. et Charlotte M.

Stéphane, présentateur d'un soir pour Jeunes Talents, se dévoile décontracté et souriant, assis jambes croi-sées sur un fauteuil rouge. Rencontre.

Le presentateur qui se fait presenter !

Silicium, Ca va Rocker !

L e nom du groupe Silicium vient de l'esprit imagina-

tif d'Olivier, 28 ans, et se rapporte au cristal au

cœur du grain de sable. Ce groupe est composé de

trois hommes d'âge totalement différent et c'est la musique

qui les a rapprochés. Commençons par le plus vieux,

Stéphane, âgé de...On

sait pas!

Au-

rait-il honte de son âge? On peut voir par son physique que

sa vie tourne autour du Rock, puisqu'il a les tatouages Rock

et Roll sur les phalanges des mains. Olivier, est en quelque

sorte le leader du groupe, il s'est inspiré de son grand-frère

qui faisait de la guitare. Olivier a fait partie d'un autre

groupe avant de former celui-ci et a déjà fait des enregistre-

ments en tant que musicien solo. Terminons avec le plus

jeune du groupe qui a 17 ans, encore étudiant au lycée à

Poitiers. Il s'est inspiré de son cousin Olivier et joue de la

batterie.

Les membres se sont rencontré au nouvel an 2011, puis

ont formé Silicium en mai 2012. Ils ont gagné un trem-

plin en juin, ce qui va leur permettre de faire un enregis-

trement en début décembre 2012, et ce sera leur pre-

mière fois avec le groupe. Comme nous vous l'avons dit,

c'est un jeune groupe qui s'est produit 4 fois en concert.

Avant de venir au tremplin de Jeunes Talents, ils se sont

informé des autres groupes qui participent pour mieux

connaître leurs adversaires. Ils ont remarqué qu'il y avait

du haut niveau! Ils le font avant tout pour s'amuser bien

que le stress soit présent. Un dernier mot pour la fin?

Olivier: «C'est mon dernier mot Jean-Pierre!» Et que le

meilleur gagne! Léa Br et Charlotte M.

Anthony, Stéphane et Olivier forment le groupe de Silicium, un groupe d'influence « rock

alternatif indépendant ». Ils viennent tout juste de rentrer dans le monde de la musique!

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Interdit de passer : je suis gardien de porte !

L ui, à Jeunes Talents, il est celui sur

qui on peut compter pour… fermer

les portes ! Thibaut Renaud est deve-

nu « staff » grâce à un de ses amis « Un ami

m'a dit qu'ils avaient besoin de staff alors je

me suis proposé ». Staff... mais quoi comme

staff ?

« Je suis en quelque sorte gardien de

porte. ». Il est là en cas de besoin. « Je fais la

sécurité et en cas d'urgence je suis là aussi. ».

Bref, si vous êtes malveillant, faites gaffe à

lui…

Marie Amélie

Can't, pour « faire boum ! » Antoine est le membre fondateur du groupe, c'est aussi le guitariste,

chanteur et compositeur du groupe.

I l a 26 ans et s'est perdu en route : 8

minutes de retard ! Les deux autres

membres du groupe ont dit que

c’était habituel Il a commencé la

musique entre ses 5 et 6ans puis à 11ans, il

a commencé à jouer de la guitare. Antoine

est surveillant dans un lycée. Il vient du

Blanc.

Josselin, le plus vieux du groupe, a 32ans.

Il est batteur depuis 20ans et est le second

guitariste du groupe. Il se roule une ciga-

rette. Son style de musique est plus le jazz,

la musique cubaine et le blues. Josselin a

commencé le piano à 6ans. Il a joué aussi

de beaucoup d'autres instruments et en-

suite il a voulu jouer d'un instrument qui

fait « boum ». Il aime aussi les instruments

qui bougent. Il vient de Poitiers

Mathieu est le bassiste du groupe. Il est en

fac de musicologie à Poitiers. Il a 24ans, il a

commencé la musique à 7ans avec la gui-

tare et il a commencé la basse depuis 3-4

ans.

On ne sait pas quel genre de musique joue ce groupe : les gens

disent que c'est plutôt de la pop progressive, d'autres du rock

progressif mais les membre du groupe pensent que c'est plus

du Noisy pop. Ils ne savent pas trop. Ils se sont inspiré de Ra-

dio Head ,de Jeff Buckley, Bous Rock, Jimmy Hendrix

Le Nom du groupe ? Antoine répond : « J'aime le fait de ne pas

savoir ce que l'on lit » Il est plus visuel qu'autre chose. Le com-

positeur ne cherche pas à faire passer de messages dans ses

textes, les paroles vont droit au cœur, elle sont le plus expres-

sives possible.

Le groupe n'a pas de problème en général, c'est une petite

famille. Josselin considère ses deux collaborateurs comme ses

petit et grand frère. Ils répètent une fois par semaine, 6 heures

dans une journée dont 2 heures de pause café. Il ne veulent

pas forcement gagner, mais se faire écouter , faire apprécier

leur musique aux autres. Bref, ils espèrent s'amuser et appré-

cier cette soirée. Mégane T., Léa B.

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Facebook : enterrer la hache de guerre Facebook et les parents sont en guerre permanente, cette semaine les Petits Débrouillards étaient à

l'Angelarde pour faire signer l'Armistice entre les utilisateurs et leurs parents ! « Oh ! J'en ai marre que Rudy Mentaire pourrisse mon

mur à dire qu'il me déteste, et puis Sophie Stiquet

qui drague tout le monde alors qu'elle vient de se

fiancer avec Medy Cament ! »

Non, nous ne sommes pas dans la réalité mais

presque, nous sommes à Jeunes

Ta- lents, l'atelier Face- book des

Petits Dé-

brouillards. Elodie,

animatrice de l'atelier, a

proposé un jeu « d'rôles » qui a permis de rendre compte aux

élèves des dangers mais aussi des quelques atouts de Face-

book . Elle a donné des missions dans le but de manipuler une

page ou un compte Facebook.

Ce réseau social n'est, en effet, pas le diable. Il peut permettre

de reprendre contact avec des gens ou d'en rencontrer, mais il

peut aussi être dangereux lorsque que l'on se fait pirater, ou

lorsque l'on subit des pressions, ou encore quand on publie

une photo qui restera à jamais enregistrée sur internet.

L'idée de cet atelier vient des Petits Débrouillards. C’ est une

association qui existe depuis plus de 20ans. Elle propose aux

enfants de 4 à 16ans des activités scientifiques et techniques.

Leur particularité ? Ne pas délivrer de message, mais « faire

faire » pour faire constater. Par le jeu de rôles, les scolaires

auront compris cette semaine bien des choses.

Margaux D. Charlotte V.

Coincé à Parthenay le groupe LilyPacs n'est pas arrivé à temps pour le bouclage de ce numéro. Nous vous

livrerons donc uniquement le minimum vital à savoir sur ce groupe.

Les LilyPacs sont trois musiciens jouant du rock n' roll d'après les textes écrits par Antoine Bonnet. Leur premier album révèle une envie

de partage et une inspiration de Gainsbourg et Bashung. A travers leur musique, ils veulent prouver que l'on peut mettre du texte sur du

rock dynamique.

Voilà, pour le reste, il va falloir que la scène vienne combler les blancs de cet article : ne doutons pas qu'ils seront à la hauteur. Ne pas

savoir lire sa montre ne veut pas dire qu'on ne sait pas lire la musique. Bon courage, Lily... Brian Moreira da Silva et Xavier Bourlot

LilyPacs : Lily Pas la

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Mapping ; pour faire swinguer le carton !

U n robot en carton, un rétro-projecteur et des effets.

Seuls ces outils sont présents pour animer un ro-

bot de carton à mettre en vie pour la cloture de

Jeunes Talents. Il faut donc une concentration bien profonde

chez Pierre, l'animateur de l'atelier image qui parle d'une

voix bien basse mais qui nous explique en prenant soin à ce

que les élèves comprennent bien. Tout d'abord, les

con- tours. À l'aide du logiciel, la projection

des contours dessinés se crée. Ensuite, la

tex- ture est ajoutée. Des effets de feu,

d'eau ou autres matières, de

toutes formes et

toutes les couleurs. Et le robot prend vie : On a mis du feu

pour les bras, pour le corps, on a mis des flammes bleues,

pour les jambes des flammes orange. Voilà, un des sept ro-

bots fabriqués cette semaine aura participé à sa façon à

« mettre le feu » à l'Angelarde.

Marion, Noémie

Mapping en activité lors des ateliers Jeunes Talents sur le logiciel Mind Mapping : c'était ce qui

était proposé par Pierre aux scolaires des ateliers cette semaine. Une rétro-projection impression-

nante d'effets projetés sur un robot géant en carton.

Gong-Gong, the King of Jeunes Talents Gong gong, c'est à la fois un groupe et un atelier pédagogique. Ils sont trois : avec chacun son

travail, sa spécialité et se connaissent depuis 7 ans. Rencontre avec Laurent Rouvray, « le bricoleur ».

A u début, c'était un groupe de

musique et de vi-

déo. Il s’appelait

« Gong Gong ». Pour-

quoi ? « Ce n'est

pas bien intéressant, ce

qui compte, c'est

plutôt ce

qu'on essaie de faire ». En effet, ce

n'était pas n'importe quelle vidéo, ni

n'importe quel son, ni n'importe

quelle musique : sur scène, Gong-

Gong, c'est de la performance. C'est à

dire que pendant que le musicien joue

sa musique, Laurent est sur scène à

« faire des paysages d'écrans »qu'il

installe un peu partout. Pierre, lui,

envoie ses images sur les écrans et

habille la scène de ses lumières.

Un jour, on leur a proposé

de faire des ateliers péda-

gogiques qui permet-

traient de faire faire la

même chose à des jeunes « On

a bien aimé alors on a continué... »

C'est alors qu'est apparu Pédagong ! »

Un nom qui se retient

Pédagong est une structure pédago-

gique, c'est aussi « un moyen de combi-

ner le son, la vidéo et le bricolage

d'image au service de l'animation jeu-

nesse» C'est Alex Griffith, de Rasseteau,

qui leur a proposé de travailler à l'An-

gelarde pour Jeunes Talents .Pourquoi

Pédagong ? « Parce que c'est un nom

qui se retient... ». Cet après-midi, en

tout cas, on aura pu voir 7 magnifiques

robots dans le hall de l'entrée, décorés

de lumière et de son Gong était passé

par là, avait laissé sa marque...

Marie Amélie

9

I l s'occupe du son et c'est un personnage très à part.

Sérieux mais en même temps très marrant. Toujours un

peu sautillant et en train de positiver. Son but ? Rassu-

rer les jeunes qui participent à ses ateliers et les faire à l'idée

de parler dans un micro. Pour ça, il n'hésite pas à faire des

démonstrations limite théâtrales, comme de chanter un petit

air d'opérette !

A la vue de toutes ces machines si compliquées qui l'en-

tourent, il y a de quoi se poser des questions. Mais pour

lui c'est un jeu d'enfant, presque un

amusement.

En tout cas, il

a tou-

jours l'air plongé dans un autre univers et emporte les

jeunes qu'il fait travailler avec lui grâce à ses systèmes impro-

bables : par exemple ses imitations de battements de cœur

avec un simple pull en coton comme dans les grands films

Hollywoodiens. Les retouches qu'il ap-

porte à ces sons font toute la beauté

de son travail. Un vrai magi-

cien.

Tiphaine et

Maxime

Jean-Christophe Baudouin ou J-C, fait partie de l'atelier pédagogique « Gong Gong ». Lui, c'est le paysage sonore.

P ocketcam, micro, appareil

photo : on a besoin de tout

ce matériel pour

réussir un bon

montage. Et

c'est

ef-

fectivement

ce qu'a expli-

qué Pierre

Toutan coor-

dinateur régional de l'association « les

Petits Débrouillards » à tous les sco-

laires qui ont fréquenté son atelier. Au

début, il laissait 10 minutes pour choi-

sir soit la photo soit le son ou la vidéo

pour faire un court reportage dans la

salle de l'Angelarde. Après, il fallait

rapporter la « matière » pour la cou-

per, la monter, lui « donner vie » et en

faire des reportages bien structurés

comme ceux que l'on peut voir à la

télé ! Bref, tout simplement des re-

portages photos, son ou vidéo bien et

sans défaut. Beaucoup au bout de

l'atelier étaient sur la bonne voie, mais

malheureusement n'avaient pas tou-

jours le temps de terminer leurs mon-

tages.

Ce n'est que partie remise : ils auront

approché ce que c'est que faire de la

radio, de la TV, du cinéma. Ils revien-

dront, c'est sûr !

Fiona et Charlotte A.

Jeunes talents ce n'est pas seulement des spectacles de danse ou de chant, c'est aussi

des ateliers découverte sur la photo, la vidéo ou encore les réseaux sociaux.

L'exemple de l'atelier montage photo, vidéo, son ...

Video, image, son CLIC ...

Bidouilleur ? Plutot magicien de son

10

Sur les pieds, sur les mains, c'est parti ! L'association Street life à été fondée en 2002. Elle sert aux danseurs de « hip-hop » non connus, à

se faire connaître petit à petit. Jehan, l'un des animateurs de l'association, nous

parle un peu plus de cette association qui a offert la battle d'hier soir

J ehan est rentré

dans l'association

en 2007. Il y gère le

pôle danse et l'idée de faire des

battles vient de lui. Street life

existe depuis 2002, a été créée à

Châtellerault et est toujours basée

sur le pays Châtelleraudais. La battle

de cette année à la salle l'Angelarde est

l'évènement de l'année et fête par la

même occasion, les 10 ans de l'associa-

tion. Ce n'est pas le premier événe-

ment que Street life organise. Ils en

font depuis 2007 environ : rappelons

notamment le village hip-hop dont le

parrain était Médine le rappeur, ou

encore un boxing show, avec Modibo

Diarra .

Chaque

année,

leurs

événements réunissent de plus en

plus de spectateurs. Jeunes Ta-

lents et Street Life sont souvent

en collaboration.

Battle à Jeunes Talents

La battle d'hier soir s'est déroulée de

20h à 23h. 8 groupes de 5 danseurs se

sont affrontés, avec comme jury : By,

ex membre du groupe Fantastic Her-

mode (vice champion du monde, et

champion de France 2004), Donka du

groupe Faste (vice champion de

France 2004) ainsi que Booba Colors

(manager du groupe « joyeux lou-

foques »)

La musique des battles était gérée par

DJ Harin Jaka. Les groupes ne con-

naissaient pas les musiques pour

que ce soit vraiment de l'improvisa-

tion. Chaque battle a duré 20

minutes avec comme maitres-

mots

« respect » et

« gagner ».

Un autre regard sur le hip-

hop

Tout le monde ou presque connaît le

hip-hop, le breakdance et tout ce qui

suit. Mais en fait, c'est quoi le hip-hop?

Jehan nous raconte :

« Le hip-hop a été créé dans les années

70 aux États-Unis, plus précisément

dans le Bronx (NewYork). C'est Africa

Bantana le créateur de cette culture :

« Mieux vaut danser que se battre ». Le

plus important dans le hip-hop, c'est

le respect, beaucoup de partage, pro-

gresser ensemble et surtout, de la joie.

Son slogan: «peace, love unity and

having fun.»

Le Breakdance

Pour beaucoup de jeunes, le Break-

dance ce n'est qu'une seule danse,

mais c'est faux! Cette pratique com-

porte 4 catégories: Le top rock

(mouvement classique), le foot work

(mouvement des jambes), le trix et le

power move. Le but du Breakdance,

c'est de se retrouver équipe contre

équipe (environ 5 par équipes), et

d'improviser au moment venu.

En tout cas grâce à Street life, Châtel-

lerault à accès à une nouvelle culture

plus jeune, et pas forcément connue

de tous.

Fiona Lestrade et Charlotte Asselin

11

A u tout début, Original H-A , a commencé le rap

très jeune car il « galérait ». Donc avec des amis

de la Plaine , dans l'après-midi, il allait au centre

social d'Ozon, gratuitement et comme il dit « ça fait

réfléchir » pour rapper. Depuis il a fait le tour de

la France, mais continue les concerts dans le

pays Châtelleraudais. Il n'a pas encore la re-

connaissance nationale qu'il aimerait mais se

targue d'être reconnu dans l'Ouest. Ses pro-

jets seraient de faire des tournées en

Afrique.

Sa musique

Ses CD expriment tous « ses sentiments, son ressenti-

ment ». Il veut faire passer des messages sur des sujets

sensibles, faire prendre conscience et veut être concret.

Son titre «Lettre Morte » parle des soucis financiers et des

difficultés que les personnes peuvent avoir de jour en

jour. Il chante seul et chante parfois avec le groupe DAH-

SIM. Ce week-end, il est là pour se mettre au service des

autres : organisateur avec Street Life qu'il a co-fondé, il

donne la scène aux danseurs.

Noémie, Charlotte A.

Croisé dans les couloirs de la Battle, une pointure de la scène rap Châtelleraudaise.

Original H-A , originaire du Mali, fait le point pour K'eskon Attend

Un chanteur a la voix d'or !

1000 euros a la cle ! Petits ou grands, ils étaient nombreux hier soir pour cette quatrième année de battle. Mélange de break-

dance et de hip-hop, cette «danse de rue» est connue des jeunes dans le monde entier. Hier soir, les dan-

seurs présents venaient de toute la France et attendaient avec impatience le moment où ils pourraient s'af-

fronter. Improvisation et talent étaient au rendez-vous.

S ur place, un animateur faisait son show: un vrai

moulin à paroles! Pour présenter notre soirée, il

commence par énumérer les adversaires. 40

danseurs disposés en huit groupes, avec chacun leur

nom de scène. Ceux-ci ont dû parcourir pas mal de

kilomètres, voire même cinq heures de route pour

certains! Devant la scène, une piste de danse leur per-

met de s'affronter, et pour s'entraîner avant le top dé-

part. Puis vient le tirage au sort: Emma et Benjamin,

deux enfants choisis pour leur neutralité, piochent et

déroulent les papiers qui serviront à disposer les

groupes pour quatre battles. Côté gradins, la foule en

délire acclamait les breakdancers, quelques personnes avaient

déjà des «chouchous».

Plus de 800 personnes au total étaient réunies pour animer

cette soirée. Assis, debout ou même couchés, ils ont vécu un

moment intense, qui leur a permis de connaître le breakdance

ou d'approfondir leurs connaissances sur le sujet. Après plus

d'une heure de danse, une pause est mise en place, la buvette

est remplie de monde, les sandwichs sont préparés par le staff,

en peu de temps mais avec une grande précision. Certains,

partis fumer ou prendre l'air, devaient revenir munis de leur

bracelet «awesome battle time». D'autres, sans bracelet, es-

sayaient de forcer le passage et bousculaient la sécurité, qui a

tout de même réussi à les bloquer. Après cette entracte, le pu-

blic est retourné s'asseoir et a assisté attentivement à la se-

conde partie: les quarts de finale. Puis à l'issue de cette bataille

très serrée, un rappeur a fait son apparition. Eklips nous a ap-

porté de la lumière avec sa voix et son interprétation de beat-

box pendant plus d'une demi-heure. Beaucoup de jeunes ont

dévalé les gradins jusqu'au devant de la scène. Deuxième

pause, puis c'est la finale! Les grands gagnants sont le groupe

«Citadins» et leurs quatre membres. Ils empochent la somme

de mille euros, tandis que le groupe «Electron libre» finit deu-

xième et repart avec 500 euros.

Lexane Chemin. et Camille P.

12

Armand, branche-nous la joie ! « Moi je pose le matériel, je jette... Pour les logiciels, attendez le spécialiste. » Armand,

c'est l'humour mais c'est surtout Monsieur informatique à Jeunes Talents. Rencontre.

A rmand Abengoyap est un animateur qui s'occupe

du cadre de mise en place de l'informatique à

l'espace Rasseteau, C'est évidemment pour ça

qu'on le retrouve sur Jeunes Talents à régler tous les gros

et petits problèmes des ordinateurs (dont les nôtres à la

salle de rédaction de K'eskon Atend).

Le reste du temps, il s'occupe plus de la mobilité interna-

tionale. Il a choisi ce métier car il aime partager des expé-

riences, voyager et transmettre des informations. Alors ce

qu'il fait lui convient bien : « Je suis responsable du pro-

gramme pour Europe Jeunesse en Action, c'est à dire que

j'essaie de favoriser le déplacement des jeunes en Europe

pour leurs études ou comme volontaires européens. » Le

pus dur, en fait, c'est de convaincre les jeunes à s'inscrire

et à participer aux voyages dans les pays étrangers. Dans

son travail, il nous dit qu'il y a des fois des hauts et des

bas : ce sont souvent sur des sujet où

ils sont pas d'accord... Ils sont

plus de 10 techniciens à l'es-

pace Rasseteau. Et on compte

dedans les animateurs/

animatrices mais aussi les

deux jeunes volon-

taires européens Tania et

Lenka qui sont France

jusqu'au mois de Février

prochain, qui sont un peu

là grâce à Armand. Au fait,

Armand, Il lit aussi beau-

coup K'eskon Attend....

Cynthia et Mariama

Arc-en-ciel, la radio de Jeunes Talents

Queue de cheval, sweat-shirt vert, Bastien Chatel,

22 ans est animateur à la radio «Arc-en-

ciel» (99.7). Il est là pour l'émission de ce

soir, un direct de la scène Jeunes Talents.

L'occasion pour dévoiler à notre équipe

le fonctionnement du direct. Des câbles wi

-fi aux réseaux internet du lycée Branly, «Arc-

en-ciel» passe par tous les chemins. Il a der-

rière lui cinq ans de vie active pour la radio et

l'animation « Le stress apporte beaucoup », nous

dé- voile Bastien avec assurance malgré

tout le bazar qui règne dans le

studio privé de l'Angelarde en

prévision du concert de ce

soir. C'est en effet une

transmission en direct

(décalée de trois secondes) qui va avoir lieu cette

année grâce à Bastien. Même si tout ne fonctionne

pas comme c'était prévu dans la préparation, ça

rentre vite dans l'ordre. Et pourtant, un bug inter-

net dans la matinée de vendredi dans les lycées et

collèges du Poitou-Charentes a failli tout faire plan-

ter et remettre en cause ce fameux direct.

Arc-en-Ciel, c'est une radio associative, et donc de

catégorie A. Bastien s'y occupe de tout, principale-

ment de la partie technique et de la partie en ani-

mation de radio. Son but est aussi d'aider certains

élèves du lycée Branly à faire leur émission ou à

apprendre quelques notions en enregistrement. La

radio « Arc-en-ciel » est unique. Sans aucune publi-

cité et avec beaucoup de musique: un son unique !

Noémie, Marie, Marion

A la rencontre d'un animateur de radio, et en visite dans son studio, Keskon'Attend vous déniche plein de bazar audio en direct. Rencontre derrière un micro.

Pour d'éventuels contacts :

[email protected]

radio86.jimido.com

13

Jeunes Talents : 4 ans, deja adulte ! Depuis 4 ans, Jeunes Talents fait découvrir des nouvelles expériences aux jeunes . Le maître

d’œuvre de l'événement, Hervé Gaschet, raconte une part de cette histoire qui croise un peu la

sienne.

S uccédant à Didier Begault, Hervé Gaschet, animateur

à la bibliothèque (où il racontait des histoires aux

scolaires depuis 1983) est devenu en 2006 le direc-

teur de l'espace Rasseteau. Il y est responsable de l'info jeu-

nesse, du pôle image et du son . C'est il y a 4 ans, que la ville

de Châtellerault a demandé à l'espace Rasseteau d'inventer

un rassemblement où les jeunes de Châtellerault et des

environs pourraient montrer à la communauté Châtellerau-

daise leurs talents. Et c'est à la foire exposition que les pre-

mier pas de « Jeunes Talents » ont commencé : c'était l'expo-

sition « Talents d'hier et d'aujourd'hui » . En fait, l'idée,

c'était aussi de parler de la jeunesse en bien et non comme

une source de problèmes.

Les nouveautés et les projets

Cette année, Jeunes Talents a mis l'accent sur la danse,

l'image et le son avec l'aide de Gong-Gong , un collectif d'ar-

tistes qui sont les amis d 'Alexandre, le technicien de l'es-

pace Rasseteau. Mais aussi avec le concours des ateliers ciné-

ma d'animation des 400 coups et celui des Petits Débrouil-

lards, association venue de Poitiers.

L'autre nouveauté, cette année, c'est la Battle qui se fait à

l'Angelarde au sein de Jeunes Talents et non à la salle omnis-

ports.

Pour les années suivantes ? Eh bien,

Jeunes Talents se verra sûrement de

loin puisqu'il est question d'habiller

les bâtiments de mapping (habillage

d'images vidéos) : l'expérience des

décors en carton habillé cette année,

ont inspiré les organisateurs.

Tout cela a l'air parfait mais derrière ça il y a

de nombreuses heure de travail et

tout n'est pas exempt de diffi-

cultés. Comme le dit Hervé

Gaschet, « il y a toujours un

doigt coincé dans la

porte » .

Louise-Sophie,

Noémie et Justine.

P lus de 450 sandwichs en 1

heure : c'est le

défi de

l'association

Street-Life

côté bu-

vette.

Fabien, trésorier

de l'association, est

là pour gérer le budget

de cette soirée.

D’ailleurs juste

pour le soir de

la battle, il a du

dépenser plus

de 500 euros

juste pour acheter les boissons. A la

fabrication des sandwichs, ils ont

été 5 personnes à travailler. Si on

enlève les 150 sandwiches avalés par

tous les organisateurs et les partici-

pants de cette soirée, il en est resté

300 à vendre : une bonne part de la

recette nécessaire pour que l’asso-

ciation puisse proposer une nou-

velle battle l'an prochain.

Maxime

A la buvette c'est pas la fete UN CONTRE LA MONTRE A LA BUVETTE

DE L'ANGELARDE

14

Miloud Kerzazi est photographe. Sa dernière expo, à l'Angelarde pour

Jeunes talents, à un but des plus simples : faire comprendre aux jeunes

que ce n'est pas parce que l'on vient d'un quartier populaire que l'on ne

peut pas réussir. Interview.

M iloud Kerzazi est aussi animateur socioculturel à la

MJ Renardières. Miloud a grandi dans un quartier

populaire de Châtellerault. La photo le passionne

beaucoup depuis son plus jeune âge mais il ne peut malheureu-

sement pas en faire son métier car le matériel est trop coûteux.

Mais si on le lui propose un travail dans la photo « pourquoi

pas ». La photo est une vocation pour lui.

Exposition

Le nom de l'expo est déjà un programme : « Nos quartiers ont

du talent ». Cette exposition a vraiment pour but d'enlever la

fausse image négative sur le quartier d'Ozon. Et c'est pourquoi,

Miloud compte bien la diffuser le plus possible sur Châtellerault.

Même si l'on grandit Rue Charles Peguy ou que l'on va au col-

lège G. Sand pour faire ses études, ce ne doit pas être un pro-

blème ! Au contraire, c'est une richesse. Plus de 40 personnalités

issues du quartier, ont partagé leur vécu et leur réussite grâce à

cette exposition pour laquelle ils se sont rencontrés. On peut

retenir de tous ces visages en noir et blanc magnifiquement

éclairé par Miloud, Djamel, par exemple, chercheur sur la leu-

cémie,Bac +8, qui a grandi rue Winston Churchil, est allé au

collège G.Sand. Et tous les autres... Ils on tous en commun la

fierté de ce quartier. Le message adressé aux jeunes « Ayez con-

fiance, L'avenir vous appartient ! » Merci Miloud.

Mégane T, Fiona L. Léa B.

Valoriser pour mieux transmettre

@k

erz

azi

C 'est dans la bonne humeur que

se déroule ces deux journées à

Jeunes Talents. Entre réunion

tupperware et rédaction d'articles, il

n'est plus question de s'ennuyer. Nous,

journalistes, avons mangé froid, poulet,

œufs mayo, sandwichs etc... pour des

repas bouclés en 5 minutes, car vite, il

faut retourner travailler ! Une vraie

ambiance de rédaction de grands jour-

naux, il paraît ! Penser à nous, à nos

efforts, à nos seulement10 minutes de

pause pour digérer les repas. Une après

midi chargée de gaieté, précipitations,

d'agitations, de trace écrite et des flashs

crépitant des appareils photos. Tous ça

avec de la bonne volonté. C'est à l'arrivé

des groupes pour les balances que les

choses ont vraiment commencé. Nos

sens de petits journalistes se sont déve-

loppés au cours de ces interviews, on

court tous après les deux appareils

photo, dans tous les sens. Les artistes

sont gentils et patients avec nous, ré-

pondent à nos questions avec plaisir et

se prêtent même au jeu des photos.

Qu'en pensent les journalistes ?

Après avoir fait un petit sondage parmi

nous, les avis sont quasiment les mêmes

« c'est une journée cool avec une bonne

ambiance même avec le stress des

profs pour le bouclage du jour-

nal » , « Même si on appréhende

de pas finir à temps, c'est une

bonne expérience »[...]

Malheureusement, France 3 est

arrivée en pleine après-midi, et a

monopolisé les groupes, nous

empêchant presque de faire notre

travail « Quand France 3 est là on

n'existe plus, se plaint un journaliste ».

Comme si notre jeune âge nous empê-

chaitde faire du bon travail. On en con-

clut que c'est une journée plutôt

agréable avec de bonnes parties de

rigolades. Quant à France 3, nous, pen-

dant qu'on fait notre boulot de journa-

listes, au moins, on n'est pas devant la

TV.

Camille P., Angélique S.

Derrière ce titre, se cache une bande de journalistes de 14-15 ans qui ont bossé pendant 15

heures pour vous offrir le journal que vous lisez actuellement (De rien!) Voici donc un

compte-rendu de notre expérience.

2 jours, 15 heures, 18 pages et 26 eleves

15

Jeunes Talents cote galeres Bras cassé, torticolis et blague du jour, Jeunes Talents a vécu pleins de mésaventures en

quatre ans. Alexandre Griffiths, technicien aux studios Rasseteau, nous raconte.

A lexandre Griffiths, musicien conseiller et technicien

de son à l'espace Rasseteau, s'occupe de l'accueil des

groupes et de l'enregistrement ce qui comprend les

réglages, le mixage, la maintenance, le câblage de micro...

Mais à Jeunes Talents, il touche un peu à tout. Comme il a la

vision globale de l'événement, de tous les besoins techniques,

il est l'interface entre la partie organisation et les techniciens

de l'Angelarde. Comme il le dit « Quand il n'y a pas de techni-

cien, ,je fais le technicien ».C'est aussi pour ça qu'il est la mé-

moire de ce qui est inavouable pendant le festival.

Blagues et anecdotes

Concernant les blagues et les anecdotes, Jeunes Talents n'en

manque pas ! Mais « dans la vraie vie, on

oublie nos erreurs » dit-il. Certaines ne

s'oublient pas et restent gravées dans

les têtes des actifs de ce festival ;

comme le bras cassé de José « le

manitou de la vidéo » ou le

torticolis du vidéaste de

Gong-Gong cette se-

maine. Il n'hésite

pas non plus à

contredire Hervé

Gachet durant la semaine

qu'occupe Jeunes Talents. « Il est à la

technique comme José à la vidéo » ou bien encore « Sans lui,

la technique, c'est comme un pantalon sans bretelles » confie

Hervé, à l'égard de son coéquipier. Il dit enfin qu'à chaque

« Jeunes Talents », il y a une « vanne » par jour. Celle de ven-

dredi était « Qu'est ce qu'un escargot ? ». Et la réponse sur-

prend un peu « Un escargot c'est une limace qui accède à la

propriété ». Ne pas oublier Nelly (dite Nelly croquettes) : elle,

c'est celle qui doit nourrir un peu tout le monde. On lui re-

prochait toujours de ne pas donner de dessert. Cette année,

grande nouveauté : non seulement, il y a des desserts mais il y

aura aussi des bonbons !

Pas de tout repos !

Pendant cette semaine, les nuits n'ont pas été

bordées que de rêves, mais plutôt d'insom-

nies. S’inquiéter à propos du nombres de

rallonges qu'il faut pour brancher,

s’inquiéter de savoir si il y

a des feuilles d'émar-

gement, tout cela a

de quoi empêcher de

dormir. En clair, les orga-

nisateurs en voient de toutes les

couleurs pour les spectateurs.

Justine V.et Louise-Sophie B.

P lus de 1000 personnes pour une battle hip-hop ! Le thème

séduit à Châtellerault. Pourquoi ? On a posé la question dans

le public d'hier soir.

Pour Camille et Victoria, c'est simple: « On aime bien sortir de

chez nous, aller à la rencontre d'artistes et parce qu'on aime bien

le breakdance. » Pour Lucie et Flavie, c'est pour retrouver une

ambiance : « Nous sommes venues l'année dernière, et comme on

a bien aimé, on a voulu y revenir. » Laurent, lui, l'a proposé à ses

enfants et a fait le « sacrifice » : « Je l'ai fait pour eux ». Il y a ceux,

aussi, qui pratiquent comme Aurélie et Margaux : « Je fais du Hip

Hop, j'aime ça... » Enfin, il y a ceux qui savent rester simples : « Je

suis là pour m'amuser. »

De 3 ans à plus de 60 ans, on peut penser que les motivations

sont diverses : pour le plus jeune, en tout cas, elle reste mysté-

rieuse. « Je sais pas le hip hop. Je sais pas ce qu'ils font... »

La rédaction

Dans le public de la battle

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Journalistes : Charlotte Asselin, Léa Blandin, Louise-Sophie Bosch, Xavier Bourlot, Léa Bret, Lory Bruyant, Marie Amélie

Caillaud, Cynthia Coutinho, Margaux Davignon, Juliette Floucaud, Mariama Foyoh, Noémie Gillard, Marie Grelier, Nacéra Guedoudou, Marion Guillot, Fiona Lestrade, Charlotte Moreau, Brian Moreira Da Silva, Tiphaine Muller Wendling, Mélanie Pasquier, Camille Poirault, Chloé Rocher, Angélique Souty, Maxime Thimon, Mégane Tillet, Justine Vignon-Geysen, Charlotte Ville-neuve, Noémie Vincent

« Talents Caches » revient pour une 2 eme annee ! On avait déjà la rubrique l'an dernier : l'idée est de demander dans les coulisses de Jeunes Talents, quel est

le talent caché de tous ceux qui s'agitent dans l'organisation. Et à la recherche de ces talents cachés, on a

trouvé plus fou que jamais... Il n'ont pas tous osé nous raconter leurs petits travers mais il sont quand

même nombreus(e)x à avoir répondu à nos questions…

A llez, on va commencer par un jeune talent. Noémie

révèle : « Moi mon talent, c'est de faire fuir les gens

avec mon talent ». Séverine L., elle, a peine à choisir :

« Oulala, j'en ai plein ;) : je suis championne de Air Guitare,

j'arrive à faire rire les gens pas rigolo mais mon talent pas caché,

c'est la photographie ». Jacques A. prof égaré dans les coulisses

du festival, aurait un talent culinaire : « La Confiture trop cuite,

j'ai toujours peur qu’elle ne soit pas cuite. Je regarde toujours la

petite perle de la cuillère, j'aime la confiture. » Pour en finir avec

les profs, c'est Sarah G., prof d’arts plastiques qui avoue : «Mon

talent... je fais de l’origami. »

Côté « staff », c'est pas triste quand ils racontent à leur tour.

Hédy : « Mon Talent : je coupe bien le pain »

Valérie : « Mon talent : je suis une vraie chieuse et je l'assume ! »

Romain : « S'il est caché, le talent, j'en ai pas ! »

Sylvain : « Mon talent, c'est de faire du pain »

Ali : « J'aime la musique »

Alexandre : « je sais faire la pâte à crêpes et en plus sans re-

cette ! »

Harouna : « Je vis dans un monde de Bisounours »

José : Si c'est un talent caché, je vais pas te le dire sinon ça serait

plus un talent » (Après il avoue que son talent c'est la danse) »

Brandon : « Moi je sais faire des cascades en moto-cross »

Boubacar : « Moi mon Talent, c'est fumeur professionnel, mais

j'en cache un autre c'est dragueur Professionnel »...

Bon, on va s’arrêter là. Les talents avoués, ce soir, sont sur scène

et c'est heureux !

Cynthia, Marie-Amélie, Mariama

Imprimé à 1000 exemplaires à l’espace Rasseteau—27 octobre 2012; Toutes photos @k’eskon a end

Merci à tous les organisateurs pour votre disponibilité et aussi à M. Arfeuillère, Mme Grapy et Mme Lenhard

Des chatelleraudaises a Tokyo !

Lucie Jourdane, 23ans, jeune étudiante en école d'ingénieur et Sa-mantha Bastien, agée de 22ans, aussi une jeune étudiante dans une école de vidéo, sont deux jeunes filles qui ont décidé de partir à Tokyo, avec l'aide de l'espace Rasseteau, et d'autres associations à Tokyo. Elles sont parties avec comme projet de réaliser 10 vidéos, une par semaine, dans le but de montrer que même après les catas-trophes qu'il y a eu au Japon, le pays reste quand même un pays très touristique. Elles le démontrent avec leurs photos et leurs vi-déos. Celles-ci présentent la vie quotidienne au Japon, montrent que les paysages sont toujours aussi agréables à regarder. Après un tel voyage, on en ressort toujours avec la tête remplie des souvenirs merveilleux. Pour elles si le voyage était à refaire, elles y retourne-

raient sans hésiter, car pour elle le Japon a une culture, des cou-tumes totalement différentes de la nôtre. Une petite anecdote ? « Un soir, nous souhaitions aller voir un match de base-ball qui est le sport national du Japon, mais nous n'avions pas de place, et c'est là que deux japonais nous ont accostées, on se connaissait même pas et ils nous ont payé les places du match ! C'était vraiment un moment inoubliable car on ne se comprenait pas mais nous avons quand même réussi à passer un moment exceptionnel. » Toutes leurs photos et vidéos sont disponibles sur leur site : www.perlesdetokyoites.fr

Sarah Bassereau et Elisa Zindel

Deux jeunes femmes décident de partir à Tokyo pendant 10 semaines dans le but de montrer qu'elle reste une

ville accueillante et agréable bien qu'il y est eu de nombreuses catastrophes naturelles.

Elles sont à Jeunes Talents ce week-end.