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KATSUHITO NISHIKAWA TRACES 17.01.12 - 10.06.12

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KATSUHITO NISHIKAWA

TRACES17.01.12 - 10.06.12

01020710

traceskatsuhito nishikawa

Dossier De presse

traces, proDuction D‘arte

la Démarche artistique De katsuhito nishikawa, par paul guerin

les oeuvres De l’exposition

Biographie

sommaire

1Dossier De presse

Depuis sa construction en 2003, le siège d’ARTE occupe une place visible au cœur du quartier européen de Strasbourg. Le bâtiment, qui se dresse dans toute sa transparence sur les berges de l’Ill, est connu tant des habitants de la région que des nombreux touristes. Il accueille sur son parvis le célèbre Homme-girafe de Stephan Balkenhol qui symbolise l’engagement d’ARTE et de la Ville de Strasbourg en faveur de l’art contemporain.

Dans ce lieu dédié à la production audiovisuelle et à la créativité, ARTE a souhaité, à partir de 2006, permettre à l’ensemble des arts plastiques, de la sculpture à l’art vidéo, d’investir ses locaux dans le cadre d’installations temporaires.

Pour donner vie à cette démarche, un comité, composé notamment de représentants du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines (CEAAC), du Centre d’Art et de Technologie des Médias de Karlsruhe (ZKM), et du Fonds Régional d’Art

Contemporain (FRAC), a été chargé de sélectionner plusieurs artistes qui symbolisent la qualité de la création artistique contemporaine.

Aujourd‘hui, après le succès des expositions de Vladimir Škoda, Jakob Gautel, Daniel Firman, Axel Anklam, Jean-Michel Othoniel, Robotlab, Michael Grudziecki, Ramona Poenaru et Margret Eicher, ARTE, avec la complicité de ses partenaires, souhaite signifier plus fortement encore son engagement en faveur de l’art contemporain, en commandant à des artistes confirmés une œuvre originale, qui sera exposée durant une période de six mois.

Katsuhito Nishikawa, artiste d’origine japonaise installé en Allemagne, a pris possession des lieux dans lesquels il déploie son style épuré. La qualité poétique de son travail et le soin qu’il apporte à son intégration dans l’espace y engendrent une atmosphère de sérénité. Son installation temporaire, intitulée „Traces“, sera visible du 17 janvier au 10 juin.

arte remercie tout particulièrement evelyne loux Du ceaac, BernharD serexhe Du Zkm, et olivier grasser Du Frac,

Dont l’engagement à nos côtés renD possiBle ces expositions.

en partenariat avec

le ceaac, centre européen D’actions artistiques contemporaines

le Zkm, centre D’art et De technologie Des méDias De karlsruhe

le Frac, FonDs régional D’art contemporain D’alsace

Ci-dessus : Le siège d’ARTE à Strasbourg

Ci-contre: L’Homme-girafe, sculpture de Stephan Balkenhol, situé sur le parvis de la Chaîne

Photos : Patrick Bogner

l’art contemporain investit arte

2KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE

katsuhito nishikawa

Aqua - 2001Park von Wesserling

Dossier De presse

Photo F. Tiedje - CEAAC

Touchant tour à tour aux domaines de l’architecture, du mobilier et des arts plastiques, l’art de Katsuhito Nishikawa, né en 1949 et installé en Allemagne depuis 1974, procède d’une expérimentation précise et inventive de matériaux aussi divers que le bois, le plâtre, le béton, le verre, la céramique et le plexiglas.

Dans son travail de sculpteur, ces matériaux ont longtemps donné consistance visible à des formes que l‘on pourrait qualifier d’idéales du fait de leurs lignes épurées, de leurs surfaces lisses et surtout d’une blancheur accueillante aux jeux de la lumière et stimulante pour le regard comme pour l’imagination.

C’est ainsi qu’invité en 2001 par le CEAAC pour une commande destinée au parc de Wesserling (Haut-Rhin), son projet Aqua disséminait, sur les pelouses et dans des anciens bassins, cinq sculptures en forme de tores nervurés. Leur régularité géométrique et la perfection de leur finition suggéraient l’idée d’une transposition dans l’apparente fixité d’un béton blanc de la dynamique d’une résurgence d’eau, animée d’une rotation tourbillonnaire telle qu’elle puisse se résorber sur place pour réapparaître avec la même évidence surprenante en un autre endroit de ce lieu de plein air.

3KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE

Dossier De presse

Confronté cette fois à l’espace intérieur de l’atrium d’ARTE, Katsuhito Nishikawa a choisi d’y présenter un ensemble sculptural dans lequel l’inspiration jusqu’alors tirée de formes souvent végétales ou de phénomènes naturels fait place à un dialogue intense et subtil avec l’architecture. Tout se passe comme si les vastes dimensions en ouverture et en hauteur de ce lieu l’avaient paradoxalement engagé à y installer des sculptures de petites dimensions, placées sur des présentoirs qui les amènent ainsi à hauteur d’œil du visiteur alors qu’auparavant c’était la taille relativement importante des sculptures qui introduisait le regard du promeneur dans la proximité sensible d’une forme ou d’un mouvement secrètement à l’oeuvre dans la nature.

Dès la première vue d’ensemble de cette oeuvre, la disposition régulière des présentoirs – qui s’harmonisent par leur forme et leurs matériaux avec la texture visuelle de l’atrium – et la couleur uniformément blanche de ce qu’ils supportent opèrent une maîtrise discrète mais réglée du lieu par une sorte de tramage de toute sa surface tout en y ménageant une libre proposition de parcours.

À proximité d’un arbre vivant lui aussi et placé dans un socle, certains emplacements qu’auraient pu occuper des sculptures ont cédé la place à des sièges destinés au repos du visiteur. Comme si, en accueillant dans l’espace de l’oeuvre sa présence charnelle, lui était suggérée l’importance du temps dans la structure et l’aventure qui s’offrent à lui sous le titre de : Traces / Stations I- XXXV.

Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto : Klaus Stöber

Photo : Klaus Stöber

4KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE

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La surprenante diversité d’objets, de formes qui environne le visiteur lui serait encore bien plus déconcertante si elle n’était pas tempérée par une homogénéité de leur couleur et de leurs dimensions. Alors que dans la cour de l’hôpital de Lille, Nishikawa mettait en scène selon une disposition assez analogue des répliques multiples d’une forme unique, la diversité de celles qui s’exposent ici semble se donner à lire, à déchiffrer comme les caractères d’une écriture blanche tracée, apposée sur des plaques de métal.

La lecture de ces traces engage le parcours sur la piste d’un thème commun à ces pièces toutes différentes qui serait celui de l’architecture. Passant de l’une à l’autre, l’œil croit un instant reconnaître deux maquettes ou modèles réduits de bâtiments entiers. L’un évoque l’aspect d’un édifice chinois ou japonais, l’autre d’un pavillon à plan cruciforme indien ou européen, leur écart dessinant effectivement l’espace où se déploient la culture et le parcours personnels de Katsuhito Nishikawa.

Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto Klaus Stöber

Physalis partitura2004-2006 - Hôpital Claude Huriez, Lille

La variété de ces formes architecturales semble se combiner à une variation de l’échelle de leur « représentation ». Cette échelle semble aller croissant lorsqu’à l’évocation du bâtiment complet succède celle d’un fragment détruit d’un détail de portique ou d’une façade, puis celle d’une colonne ou d’un pilier brisés jusqu’à ce qui paraît être la présence concrète (ou le moulage grandeur nature) de quelque autre fragment encore moins aisément identifiable. Plus l’échelle de figuration ou d’allusion croît, moins l’objet exposé paraît nommable, mais d’autant plus sa présence réelle s’éprouve physiquement. L’œil est ainsi invité à expérimenter plusieurs distances par rapport à ce qu’il lui vient de réminiscences, l’esprit accédant dès lors à la dimension mentale, au dispositif de mémoire configuré par cette installation, totalement dépourvue de la tonalité nostalgique suscitée par un plus traditionnel paysage de ruines.

5KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE

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sur le point de s’y résorber, à la manière dont un souvenir peut émerger ou replonger dans l’oubli… Les quelques pièces à base rectangulaire qui ne sont pas affectées de cette dualité sembleraient pourtant mettre en présence de « la chose même ». Mais l’imprécision à reconnaître ou à nommer cette chose rappelle plus simplement que l’architecture fut le domaine originel de la création humaine de formes abstraites. Enfin, certaines pièces où la partie inférieure prédomine ne montrent dans les accidents de leur cassure, de leurs irrégularités que l’absence, le retrait ou l’empreinte en creux de ce qui n’est plus là, de l’évènement dont elles sont la trace, pour reprendre le titre de cette installation.

Dans ce parcours qui fait ainsi alterner différents degrés de proximité imaginaire, l’œil est aussi rappelé à une dimension matérielle cette fois bien réelle, préalable à toute évocation figurative. À quelques exceptions - qui s’avèreront par la suite significatives - , ces pièces unissent une partie supérieure que l’on dira « figurative » à une partie inférieure cubique dont la géométrie « abstraite » porte le plus souvent des marques d’érosion par le temps et/ou laissées par le procédé de leur fabrication. L’évidente allusion architecturale de ces pièces n’empêche pas Nishikawa de les considérer toutes comme « des sculptures abstraites et non-figuratives ». Cette partie inférieure n’est pas donc le socle de ce qui les surmonte mais fait corps avec en partageant les mêmes brisures de forme ou altérations de surface, la partie supérieure paraissant tantôt s’élever quasi-organiquement de ce substrat, tantôt être

Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto : Klaus Stöber

6KATSUHITO NISHIKAWA - DéMARCHE ARTISTIqUE

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sculpture qu’il a réalisée pour cette exposition manifeste deux singularités significatives : elle est en effet la seule à avoir une base cylindrique coiffée d’une calotte sphérique parfaitement lisse, dépourvue de toute forme comme de toute trace. Plutôt que d’y voir le point final d’un « work in progress », ne pourrait-on considérer sa présence énigmatique, au sein de celles qui l’entourent de leurs singularités accidentelles et variées, comme discrètement empreinte d’une dimension cosmique ? Et alors entendre dans le point d‘orgue qu’elle se prête à inscrire, la résonance lointaine d’une parole du légendaire Lie-tseu sur Le Devenir :

Yu Hiong dit : « Le devenir cyclique ne cesse jamais. Qui est capable d’appréhender les changements secrets du ciel et de la terre ? Car lorsque les choses diminuent d’un côté, elles augmentent de l’autre. Ici, elles prennent pleine consistance ; là, elles se vident. Il y a épanouissement et décrépitude qui s’engendrent et meurent perpétuellement. Leur apparition et leur évanouissement sont liées par d’invisibles transitions. Qui y est attentif ? (…) » 2

Paul Guérin - CEAACjanvier 2012

1 Correspondance avec l’artiste. C’est nous qui soulignons. (P.G.)

2 Lie-tseu, Le Vrai Classique du vide parfait, I, XII, in Philosophes

taoïstes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1980, page 377.

Placées au bas des escaliers au sommet desquels Traces / Stations I-XXXV pourra évoquer le paysage quadrillé d’un champ de fouilles archéologiques, les quatre peintures intitulées Scenery I-IV captivent le regard dans le même nouage de l’abstraction avec la figuration que le faisait la dualité plastique des sculptures de l’installation. Il faut un certain temps pour que se discernent dans la répartition des clartés et des ombres, les arbres, les herbes, le ciel, les bords de l’eau qui constituent le motif de ces « paysages ». Même si la consistance brumeuse de ces visions pourrait restituer fidèlement un moment matinal du métabolisme naturel de tels lieux, l’opacité quasi abstraite de ces toiles affirme l’option de Nishikawa de « ne pas représenter clairement un endroit mais seulement d’indiquer un endroit où il a vu 1 ».

Et c’est probablement son désir de faire partager la vérité vivante de ses expériences plastiques qui nous a valu de la part de Katsuhito Nishikawa le privilège de découvrir ses travaux les plus récents ou même en cours, liant la figuration à l’abstraction, transposant la mémoire dans une matière peinte ou sculptée et un espace ordonné. Il se trouve que la dernière

Scenery I-IV2011 - une production d‘ARTEPhoto Klaus Stöber

Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTE

7KATSUHITO NISHIKAWA - LES œUVRES DE L’ExPOSITION

traces

Dossier De presse

les œuvres De l’exposition

De katsuhito nishikawa

8KATSUHITO NISHIKAWA - LES œUVRES DE L’ExPOSITION

station i-xxxv

Dossier De presse

Bois, plâtre2011

une proDuction D‘arte

Station I-XXXV2011 - une production d‘ARTEPhoto : Klaus Stöber

9KATSUHITO NISHIKAWA - LES œUVRES DE L’ExPOSITION

scenery i-iv

Dossier De presse

huile sur toile100 cm x 140 cm100 cm x 140 cm2011

une proDuction D‘arte

10KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE

Dossier De presse

Katsuhito Nishikawa est né à Tokyo en 1949. Il a étudié à l‘Université de Keio, à Tokyo, ainsi qu‘à l‘école des Beaux-Arts de Munich et à l‘Académie des Beaux Arts de Düsseldorf. Il a notamment enseigné l‘art en tant que professeur invité à l‘Académie des Beaux-Arts de Hambourg ainsi qu‘à l‘Ecole Supérieure d‘Art et de Design de Reims. L‘artiste vit et travaille à Neuss.

Biographie

11KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE

Dossier De presse

1981 Kunstforum der Städtischen Galerie im Lenbachhaus München

Frankfurter Kunstverein, Francfort-sur-le-Main

1982 Galerie Schmela, Düsseldorf

Städtische Kellergalerie, Düsseldorf

1983 Schmitz & Becker, Duisbourg

1985 Philippe Casini, Paris

M + R Fricke, Düsseldorf

Annette Gmeiner, Kirchzarten

Gallery Shimada, Yamaguchi

1987 M + R Fricke, Düsseldorf

1988 Gatodo Gallery, Tokyo

PAC, Padiglione d’Arte Contemporanea, Milan

1989 Philippe Casini, Paris

J. Friedrich, Dortmund

Gallery Shimada, Yamaguchi

Karin Bolz, Cologne

Kunstraum Falkenstein Elke Dröscher, Hambourg

Denise van de Velde, Aalst

1990 Möbel, M + R Fricke, Düsseldorf

1991 Inner Courtyard of Sintra, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

Galerie Heimeshoff Jochen Krüper, Essen

1992 Museo Comunale Galleria d’Arte Contemporanea, Rimini

Durhammer Galerie, Francfort-sur-le-Main

House of Season, M + F Fricke, Düsseldorf

Cours Intérieures de Sintra, Carre des Arts, Paris

Haus der Jahreszeit, Philippe Casini, Paris

1993 Shigeru Yokota Inc., Tokyo

Schatten weißer Räume, Wilhelm Lehmbruck Museum Duisbourg

MAI Furniture, Axis Gallery, Tokyo

1994 La mort, Allgemeines Krankenhaus, Vienne

Passage, Jochen Krüper, Art Cologne, Cologne

1995 Schatten weißer Räume, Heidelberger Kunstverein, Heidelberg

1996 Physalis, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

1997 Konchiya, Philippe Casini, Paris

1998 Katsuhito Nishikawa Arbeiten 1990-1997, Musée Schloß Moyland, Bedburg-Hau

1999 A day of Life, Philippe Casini, Paris

2001 CEAAC, Centre Européen d’Actions Artistiques contemporaines, Strasbourg

Color as shadow, Philippe Casini, Paris

Kulturforum Franziskanerkloster, Kempen

2002 Color as shadow, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

2003 Ombra della luce, Philippe Casini, Paris

Color as shadow, Kunstraum Falkensein Elke Dröscher, Hambourg

Kawamura Memorial Museum of Art, Chiba

projets et expositions inDiviDuelles (sélection)

12KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE

Dossier De presse

2005 Chemins de lumière, Philippe Casini, Paris

Nature, Philippe Casini, Paris

Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main

Herbert Gerisch Stiftung, Neumünster

2006 Inner Courtyard of Sintra, Philippe Casini, Paris

Mazzocchio, Kulturforum Alte Post Neuss

Nocturne, Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main

Boundary, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

2007 Fragmentum, Philippe Casini, Paris

Farbe als Schatten, Krefelder Kunstverein

2008 Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main

2009 Neige de Silence, Musée des Beaux-arts d´Angers

Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main

2010 Iconography, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

œuvres collectives (sélection)

1979 Perspektive 2, Kunstverein Düsseldorf

Plastische Versuche, Rheinisches Landesmuseum, Bonn

1981 Junger Westen 81, Kunsthalle Recklinghausen

1982 (0211), Kunstmuseum Düsseldorf

1983 Natur Zeichen Raum, Skulpturenpark Seestern, Düsseldorf

1984 Auberger Nishikawa Sauer, De Zaak, Groningen

1985 Abstract Sculpture and Drawings, Gallery Shimada, Yamaguchi

1986 Christian Nishikawa Sauer, Gatodo Gallery, Tokyo

Das andre Land, Schloss Chalottenburg, Berlin

1987 Bundesgartenschau, Düsseldorf

Synopsis, Cora Hölzl, Düsseldorf

1988 Farbe + Raum, Kunstraum Falkenstein Elke Dröscher, Hambourg

Aperto 88, La Biennale di Venezia, Venise

1989 Heerich Nishikawa Christian, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

4. Triennale Kleinplastik, Fellbach

Color and/or Monochrome, The National Museum of Modern Art Tokyo,

The National Museum of Modern Art Kyoto

On Kawara/Again and Against, ICA Nagoya

Julius/Nishikawa, Japanisches Kulturinstitut, Cologne

1990 Blau Farbe der Ferne, Heidelberger Kunstverein, Heidelberg

Japanische Kunst der achziger Jahre, Frankfurter Kunstverein, Frankfurt am Main, Bonner Kunstverein,

Bonn, Museum moderner Kunst, Wien, Bregenzer Festspiele, Bregenz

1991 Interrelations & Migration, The queens Museum of Art, New York

xxI Bienal Internacional de Sao Paulo, San Paulo

Des Usages à la Couleur, école Régional des Beaux-Arts, Rennes

1992 Mobiles, M + R Fricke, Düsseldorf

Das Ei des Columbus, Rathaus Fellbach

1993 Spirale, mit Erwin Heerich und A.D. Christian, Aussellungsgesellschaft für zeitgenössische Kunst Zollverein, Essen

Oro D’autore, Basilica Inferiore di San Francesco, Arezzo

13KATSUHITO NISHIKAWA - BIOGRAPHIE

Dossier De presse

Sculpture Triennale Korea, Walker Hill Art Center, Seoul

1994 Shatkon, mit Erwin Heerich, Shigeru Yokota Inc., Tokyo

1995 Zeichnung, M + R Fricke, Düsseldorf

1996 Homborich Architecture, 6. International Exhibition of Architecture, Venise

Möbel, Ulrich Fiedler, Cologne

Radierung, Griffelkunst, Hambourg

1997 Hombroich Architecture, Deutsches Architektur Museum, Francfort-sur-le-Main,

RIBA Architecture Centre, Londres

Un silence, Philippe Casini, Paris

Skulptur im Licht der Fotografie, Wilhelm Lehmbruck Museum Duisbourg

Stad(t)-Art, Künstlerzeche Unser Fritz 2/3, Herne

Photographie + Skulptur, Kunstraum Fleetinsel Elke Dröscher, Hambourg

1998 White and Black, Meguro Museum of Art, Tokyo

L´autre le meme, Philippe Casini, Paris

1999 Spore, Universita degli studi Cassino, Cassino

Les Champs de la sculpture II, Avenue des Champs-Elysées, Paris

Kulturräume Skulptur seit 1970, Wilhelm Lehmbruck Museum Duisbourg

2000 Die Natur der Dinge, NRW-Forum Kultur und Wirtschaft, Düsseldorf

Han-Architekturmodelle + Katsuhito Nishikawa, Kunstraum Falkenstein Elke Dröscher, Hambourg

2001 L‘impureté, Philippe Casini, Paris

2002 Territoires inoccupés, FRAC Auvergne, Clermont-Ferrand

Rives, parcours en plein air, Douai

2003 Messagers de nos solitudes, Philippe Casini, Paris

2004 Lumière naturelle, Centre Pomel, Issoire

quand j´en trouve, j´en mets à la carte, Philippe Casini, Paris

spaceplacelab, 9. International Architecture Exhibition, Venise

Raum/NEST, mit Emi Fukuzawa, Tokyo Publishing House, Tokyo

2005 Raumortlabor, Stiftung Insel Homborich, Neuss

Form und Farbe, Friedrich Müller, Francfort-sur-le-Main

spaceplacelab, AIA center for Architecture, New York

2006 Busan Biennale 2006, Busan

8×2, mit Yuko Shiraishi, Gesellschaft für Kunst und Gestaltung, Bonn, Galerie Friedrich Müller,

Francfort-sur-le-Main

2007 Global Books, Bibliothèque Carnegie, Médiathèque Jean Falala, Reims

Il Velo, Il Filatio (Cuneo)

2008 Clear Surface, Kunstruimte, Groningen

Raumortlabor Hombroich, Museum Ludwig, Cologne

Kyoto Art Walk 2008, Kiyomizudera Temple, Kyoto

Global Books, Cité du Livre & Mejanes Library, Aix-en-Provence

2010 IDEEN Sitzen-50Jahre Stuhldesign, Museum für Kunst und Gewerbe Hambourg

Raum der Stille, Shi Fang Fine Art, Düsseldorf

2011 Katsuhito Nishikawa und Tomas Riehle, Design Post, Cologne

pararellspur, Shi Fang Fine Art, Düsseldorf

13KATSUHITO NISHIKAWA

Dossier De presse

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