KAMITIS · Pour compléter le ... Bordeaux, par exemple, la startup Parking Facile ......
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KAMITIS
L’avenir appartient à ceux qui voient les possibilités
avant qu’elles ne deviennent évidentes
Juillet 2017
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© KAMITIS – Publication Juillet 2017
KAMITIS est une société spécialisée en expertise scientifique et en veille stratégique et technologique. Elle opère principalement auprès des entreprises innovantes mais également auprès des structures institutionnelles. KAMITIS réalise pour ses clients des états de l’art technologique, des études de marchés, des analyses technico-économiques, du benchmarking, de la due diligence et de la formation.
Lyon 52 rue de la République 69002 Pour plus d'informations : [email protected] - www.kamitis.com
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© KAMITIS – Publication Juillet 2017
SOMMAIRE Edito 3
La publication fait peau neuve !
Smart City & Smart Tourisme : un enjeu économique certain 4
Smart cities : les TIC au service du bien-être des habitants
Vers du smart tourism ?
Publicité digitale 7
La publicité digitale
Intrusion envahissante ?
Des publicités rédactionnelles sous forme de Native Advertising : plus attractif et moins intrusif ?
Le marché de la publicité digitale : une croissance soutenue
Vers l’interdiction des drones civils ? 10
Les types de drones
Les dangers
L’interdiction totale ou partielle
IoT et sécurité : entre risque, réalité et prise de position 14
La protection des données personnelles mise à mal par le développement de l’IoT
Risque sécuritaire : une crainte avérée à l’utilisation des objets connectés
Protection des données personnelles : une nouvelle réglementation européenne efficace
Les conseils de Kamitis : Comment rester anonyme sur le web 16
Le scandale d’AOL en 2006
Les conseils d’un hacker
Des solutions simples
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Édito
Khaled Baaziz Dirigeant de Kamitis
La publication trimestrielle de Kamitis fait peau neuve !
Comme certains le savent déjà, Kamitis a lancé son blog :
http://www.blog.kamitis.com/
Différents thèmes y sont abordés, de l’intelligence artificielle à la
propriété intellectuelle en passant par les Blockchains ou encore
des sujets plus spécifiques d’actualité.
Ce nouveau support de diffusion de l’information entraine un
changement de format de la publication : elle intègre désormais,
à chaque numéro, un florilège d’articles provenant de notre blog
ainsi qu’un article inédit.
Ce trimestre, les vacances approchant à grands pas, l’article inédit
a pour thème les Smart Cities et le Smart Tourism ; de quoi vous
donner des idées pour choisir, si ce n’est déjà fait, votre prochain
lieu de vacances !
Dans ce numéro, nous vous parlerons également de publicité
digitale, de la possible interdiction des drones civils ainsi que des
risques liés à l’IoT.
Pour finir, nous vous livreront de précieux conseils pour rester
anonymes sur le web.
Bonne lecture et à bientôt sur notre blog.
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Smart cities : les TIC au service du bien être des
habitants
Une « smart city » peut être définie comme étant
une ville qui utilise les TIC dans le but d’optimiser
au maximum le bien être des habitants au regard
des services urbains qui leur sont proposés, tout en
ayant pour objectif final de diminuer les coûts qui
en découlent. Par conséquent, en s’adaptant aux
évolutions des besoins citoyens et à l’arrivée de
plus en plus profond du numérique, ce marché
pourrait bien connaitre une ampleur considérable.
C’est en ce sens, qu’une étude publiée par le Grand
View Research en avril 2016 a notamment estimé
que le marché mondial de la smart city pourrait
atteindre 1.4 trillion de dollars en 2020 (2). Une
autre du cabinet Juniper Research établi en 2016
(3) place Singapour en tête des villes les plus
« intelligentes » dans le monde. Cela est en partie
dû au programme smart Nation qui a été lancé par
le gouvernement. En 2ème position, nous trouvons
Barcelone, qui a mis en place des services de plus
en plus connectés comme par exemple au niveau
de l’éclairage ou des déchets. Pour compléter le
Top 5, nous trouvons par la suite Londres, puis San
Francisco et Oslo.
Vers du smart tourisme ?
La notion de smart tourisme commence à
émerger, et ce type de procédé pourrait se trouver
être un moyen efficace d’attirer et d’inciter les
touristes à se rendre au sein d’une ville. En effet,
cette pratique se défini comme étant le
« développement d’une nouvelle offre touristique
basée sur le cloud, l’Internet des objets, et des
applications smartphones » (5). L’objectif au long
terme serait donc de créer une certaine attraction
afin de faire bouger l’économie de la ville, et
générer des flux de visiteurs.
L’ère du numérique nécessite donc une
transformation du secteur du tourisme qui se doit
de s’adapter aux nouveaux usages, et c’est la
raison pour laquelle de nombreuses startups se
préoccupent du sujet et développent toute sorte
de moyens pour rendre une ville intelligente. À
Bordeaux, par exemple, la startup Parking Facile
s’est fait une place dans l’univers du smart
tourisme en permettant notamment aux usagers
de réserver à l’avance une place de parking chez un
Smart City & Smart Tourism : un
enjeu économique certain
On entend parler depuis quelque temps du phénomène des smarts cities
autrement dit, les villes intelligentes, cette nouvelle tendance qui
cherche à mêler nouvelles technologies du numérique et bien être.
Emmanuel Eveno et Jean-Michel Mestres du laboratoire LISST se sont
notamment intéressés de près au sujet, et sont partis du constat que
« les villes intelligentes sont à la croisée des chemins entre le
développement des technologies de l’information et de la communication
(TIC) dans la ville et l’affirmation d’un nouveau paradigme de
développement urbain durable » (1)
Par ELISE AKIKI Chargée de veille - Kamitis
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particulier (6). À Helsinki, 22 écrans publicitaires
ont été transformés en bornes interactives pour
aider les visiteurs. De plus, certains lieux
possèdent des QR codes, les touristes peuvent
ainsi s’y référer pour accéder sur leur Smartphone
à un ensemble d’informations liées directement à
leurs visites (7).
Ainsi, le digital devient un des moyens les plus
prometteurs pour faire évoluer le secteur du
tourisme de façon significative.
Sources
(1) https://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/hal-01074795
(2) http://www.objetconnecte.com/smart-city-marche-etude-1504/
(3) http://www.latribune.fr/regions/smart-cities/quelles-sont-les-villes-les-plus-intelligentes-du-monde-571850.html?page=4
(4) https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-165747-la-ville-intelligente-une-avancee-dabord-economique-2062557.php
(5) https://www.you-team.com/smart-tourisme-vers-un-tourisme-plus-intelligent/
(6) http://www.journaldunet.com/economie/services/1174028-smart-tourism-destination/
Réf 7 : http://www.journaldunet.com/economie/services/1174028-smart-tourism-destination/
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Intrusion envahissante ?
Selon le site frenchweb (1), le sentiment
d’intrusion est observable sur divers facteurs :
apparition soudaine d’une publicité, caractère
imprévisible, recouvrement de la page qui
empêche de lire, dissonance cognitive lorsque les
tentatives de l’internaute pour fermer la publicité
ont l’effet inverse,… c’est un « organisme
parasitaire » car il n’est en général pas souhaité par
l’utilisateur.
Des publicités rédactionnelles sous forme de
Native Advertising : plus attractif et moins
intrusif ?
Le Native Ad (2), selon le site frenchweb, est un
moyen pour les médias de partager du contenu
pour intéresser le lecteur et faire de la publicité
pour les marques. C’est comme une sous-forme de
publicité mais qui est en réalité une sorte d’article
éditorial ayant des témoignages d’acteurs sur un
produit ou un service commercial et dont des
descriptions sont apportées au contenu. Comme
par exemple le cas du parfum Louis Vuitton, qui
modernise sa publicité de manière
informationnelle (voir image ci-dessous) avec le W
Magazine.
La publicité digitale : un outil
envahissant mais un marché
fleurissant
La publicité digitale se loge sur tous les navigateurs et réseaux de nos
jours. Elle est arrivée dès l’émergence du net. Mais au cours des années,
elle s’est montrée de plus en plus impactante et intrusive. Des fenêtres
apparaissent lorsque l’on explore certains articles, sites web, réseaux
sociaux, etc.
Par LOUBNA KHODR Chargée de veille - Kamitis
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« La gamme de parfums y est présentée comme
un parcours olfactif au sein de la ville de Grasse
avec carte et photos à l’appui » (3).
Le marché de la publicité digitale : une
croissance soutenue
D’après les sources de l’observatoire de l’e-pub SRI
(4), le marché de la publicité digitale en France
s’accroît à + de 7% en 2016 pour atteindre environ
3 456 millions d’€, ce qui représente 29,6% du
marché global de la publicité. Ce dernier chiffre est
à comparer avec les leaders du marché : la Chine
avec 51,6%, le Royaume-Uni avec 46,8%, les Etats-
Unis avec 30,5% et l’Allemagne avec 29,4%.
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Cette croissance du marché de la publicité digitale
est en grande partie soutenue par l’augmentation
significative du nombre des terminaux mobiles. En
effet, les consommateurs effectuant de plus en
plus d’achat sur le web grâce à ces outils, les
enseignes en profitent pour insérer leurs contenus
publicitaires ciblés suite à l’analyse des données
récoltées. Ce qui va générer plus de trafic pour la
publicité digitale.
Sources : (1) http://www.frenchweb.fr/lintrusion-publicitaire-dans-le-digital/293820 (2) http://www.frenchweb.fr/le-potentiel-du-native-advertising/291382 (3) http://www.frenchweb.fr/lavenir-de-la-publicite-digitale/294760?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+frenchweb+%28FrenchWeb.fr%29 (4) http://www.sri-france.org/wp-content/uploads/2017/01/17%C2%B0-ED-OBS-EPUB-SRI_PWC_UDECAM-FY16.pdf
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Les types de drones
D’après le site Myfirstdrone (1), il existe trois
grandes catégories de drones :
Ceux qui sont considérés exclusivement
comme des jouets : de taille petite à
moyenne, sans fonctionnalités et/ou
options particulières (très faible portée,
absence de stabilisateur)
Ceux faits pour les courses : de très petite
taille, très performants et résistants
Les drones professionnels ou grand public
qui comportent une caméra. Ils sont de
taille moyenne à grande et sont très
performants : caméra parfois haute
définition, GPS, stabilisateur…
Les prix varient en fonction de l’utilisation : un
petit drone utilisé comme jouet peut ne valoir que
qu’une dizaine d’euros alors que les drones vendus
au grand public mais aussi utilisés par des
professionnels peuvent coûter jusqu’à 6000€ (2).
Les plus performants sont capables d’éviter les
obstacles et comportent le plus souvent une
fonction « return to home » : si le niveau de
batterie devient faible ou sur commande du pilote,
le drone retourne à son point de départ et se pose
tout seul. Les meilleurs ont une portée jusqu’à 7
km qui est bridée à 4km en Europe pour des
raisons de sécurité.
Les dangers
Les drones peuvent représenter un danger plus ou
moins grave pour la population.
Tout d’abord, il y a l’atteinte à l’image et les
risques d’espionnage. Grâce à ces machines, une
personne peut survoler les bâtiments aux
alentours, prendre des photos ou des vidéos des
habitants, de l’intérieur des bâtiments ou même
suivre quelqu’un. Outre l’atteinte à la vie privée
d’une personne, il y a aussi un risque lorsque les
édifices filmés ou photographiés sont des zones
protégées et interdites au public.
Ensuite, il y a le risque de collision avec d’autres
appareils volants, comme des avions, aux abords
des aéroports. C’est pour cela qu’il est interdit de
faire voler un drone dans ces zones là. La perte de
contrôle peut aussi entraîner des blessures ou des
dégâts aux personnes et bâtisses qui se
trouveraient sur le chemin de l’appareil. Enfin, il y a
la menace terroriste : une personne
malintentionnée pourrait équiper un drone d’une
bombe et le faire s’écraser sur une zone d’activité
(centre ville, contre commercial, aéroport).
Vers l’interdiction des drones civils ?
Les drones, ces petits engins volants qui passionnent les petits et les
grands, ont commencé à se démocratiser il y a quelques années. Quels
sont les différents types de drones, quels sont les dangers liés ?
Par MARINE ROUET Chargée de veille - Kamitis
L’interdiction totale ou partielle
Tous ces dangers liés aux drones civils (à
l’exception des jouets qui ne comportent pas de
caméra et ne sont pas assez puissants pour causer
des dégâts) pourraient mener à leur interdiction
totale ou partielle.
Certaines zones (villes, espaces protégés) sont
déjà interdites. Elles peuvent être consultées sur:
https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictio
ns-pour-drones-de-loisir
La réglementation prévoit une immatriculation
obligatoire à partir de 800g (3) ou encore des
amendes pour survol « par maladresse ou
négligence » d’une zone interdite…
Certains pays sont même allés plus loin.
L’utilisation de drones équipés d’une caméra est
maintenant interdite en Suède aux personnes non
porteuses d’une autorisation de vol -hors forces de
l’ordre (4), tout comme en Malaisie (5).
Le Canada a récemment durcit la réglementation
qui régit l’utilisation des drones (6) et leur vente
est interdite en Australie en attendant qu’une
régulation soit mise en place (7). Enfin, Bombay a
interdit pendant un mois le vol de drones par peur
« d’attaques aériennes » (8).
Le pilotage de drone sera de plus en plus encadré
durant les prochaines années et certains drones,
les plus performants et ceux dotés d’une caméra,
pourront être interdits au grand public et réservés
aux professionnels et forces de l’ordre.
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© KAMITIS – Publication Juillet 2017
Sources : (1) https://myfirstdrone.com/tutorials/buying-guides/best-drones-for-sale/ (2) http://www.pcmag.com/roundup/337251/the-best-drones (3) http://drones.blog.lemonde.fr/2016/09/28/drones-de-loisir-la-reglementation-prend-forme/ (4) http://drones.blog.lemonde.fr/2016/10/27/les-drones-bannis-de-suede/ (5) http://www.worldofbuzz.com/drones-now-illegal-fly-malaysian-skies/ (6) https://www.recode.net/2017/3/16/14948962/canada-laws-harder-fly-drones-penalty-fine-recreational (7) http://www.techradar.com/news/drone-ban-down-under-politicians-call-for-halt-in-sales-citing-security-concerns (8) http://www.firstpost.com/india/mumbai-police-fears-aerial-terror-attack-in-city-bans-drones-gliders-and-other-flying-objects-3358808.html
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La protection des données personnelles mise à
mal par le développement de l’IoT
L’IoT vise à améliorer l’intelligence des objets et
non uniquement « l’internet » des objets. Ainsi,
chaque objet connecté envoie des quantités de
données dans le Cloud, qu’il serait intéressant de
croiser et d’analyser afin d’optimiser leurs
interactions.
Or, sécuriser un objet connecté est un processus
au long terme, qui se prévoit dès sa conception (1).
Les développeurs se doivent d’appréhender le
risque sécuritaire avant même de mettre les
utilisateurs dans une situation délicate et que ces
derniers se retrouvent confrontés au
détournement de leurs données. Négliger la
sécurité au profit d’une meilleure prolifération de
l’IoT n’est pas une solution, il faut au contraire
anticiper les risques pour mieux les appréhender.
Risque sécuritaire : une crainte avérée à
l’utilisation des objets connectés
Garantir la sécurité des objets connectés, c’est
aussi s’assurer la confiance des utilisateurs. En
effet, ces derniers ont besoin de sentir que leur vie
privée est protégée et que les données
personnelles qu’ils divulguent ne le seront pas aux
yeux de tous. La fidélisation des utilisateurs passe
donc par la sécurité, l’un de va pas sans l’autre et
ces deux notions semblent complémentaires.
Cependant, en attendant que les concepteurs
agissent, l’union européenne a quant à elle déjà
prit position sur la question de la sécurité des
données personnelles.
Protection des données personnelles : une
nouvelle règlementation européenne efficace ?
En effet, l’union européenne a récemment mis en
place un nouveau règlement : le General data
protection regulation (GDPR).
Ce dernier, fixé en décembre 2015 sera applicable
à l’ensemble des entreprises dès 2018. Il vient
renforcer la protection des données personnelles
IoT et sécurité : entre risques, réalité
et prises de position
L’arrivée de l’IoT sur le marché a très vite mis en lumière le problème lié
à la sécurité des objets. Ainsi, face au nombre élevé de cyber attaques, il
existe de sérieuses raisons de se préoccuper de la sécurité de l’IoT
puisqu’elle n’est pas encore optimale, et que certaines failles sont
notoirement connues [1]. Il faut donc être vigilant et « penser la sécurité
dès le début et de façon globale ».
Par ELISE AKIKI Chargée de veille - Kamitis
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© KAMITIS – Publication Juillet 2017
relatives aux utilisateurs. Ainsi, selon Les Echos, les
entreprises seront dans l’obligation d’appliquer ce
règlement notamment lorsque ces dernières
« collectent, traitent et stockent des données
personnelles dont l’utilisation peut directement ou
indirectement identifier une personne » (2).
Un individu a en effet le droit de connaître ce qui
va être fait de son identité, et ce qu’il adviendra de
ses données à caractère personnel. Il s’agit de l’un
de ses droits fondamentaux, qui lui permet
d’exiger le respect de sa vie privée (2).
Afin d’éviter les pertes, vols ou divulgations
d’informations, des mesures devront être prises
par les entreprises et tout autre administration ou
organisme concernés sous peine de sanctions
financières immédiates pouvant s’élever jusqu’à
4% du chiffre d’affaire (contre 150 000 €
aujourd’hui).
Reste à voir si ce règlement sera effectivement mis
en pratique…
Sources :
(1) http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/66871/sans-securite--l-engouement-pour-l-iot-n-aura-pas-lieu.shtml (2) https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-147684-la-gdpr-au-dela-des-obligations-une-opportunite-pour-les-entreprises-1196000.php
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Le scandale d’AOL en 2006
AOL est à l’origine de l’un des premiers scandales
sur la diffusion des données personnelles
récoltées.
En 2006, AOL a diffusé des données relatives à 20
millions de recherches web (1). Les informations
personnelles des utilisateurs ont été retirées et
remplacées par un numéro. Ce qu’AOL n’avait pas
prévu, c’est que les recherches effectuées un
certain usager, le numéro 4417749, mèneraient à
cette personne.
AOL a été obligé de retirer les données et s’est
excusé auprès de la personne concernée.
Ce scandale a montré les failles et les limites de
l’anonymisation des données.
Les conseils d’un hacker
Pour lutter contre tous ces sites qui nous suivent à
la trace, le hacker Kevin Mitnick a trouvé la
solution. Il l’explique dans son livre The art of
invisibility et dont les propos ont été repris par
Techniques de l’ingénieur (2).
Tout d’abord, il ne faut pas payer votre ordinateur
portable par carte bancaire ou par chèque ; la
transaction doit se faire avec des moyens de
paiement non traçables. Ensuite, au lieu de
Windows, il faut installer Linux et l’utiliser, de
préférence, avec le navigateur Tor.
Mitnick conseille aussi de ne pas se servir de cet
ordinateur pour faire des achats en ligne ou
envoyer des emails. Les connexions doivent aussi
être anonymes, c’est-à-dire que la vraie identité de
la personne ne doit jamais y apparaitre.
Il indique aussi qu’il est préférable de ne pas
naviguer sur internet depuis sa propre box mais de
préférer les endroits donnant accès à du Wifi
public. Ces conseils sont certainement
extrêmement efficaces, mais ils sont impossibles à
tenir pour une personne lambda. Pour ceux qui ont
peur de donner accès à des informations telles que
leur identité, les requêtes tapées, les objets
achetés, il existe d’autres solutions.
Les conseils de Kamitis : comment
rester anonyme sur le web
La protection des données sur internet est un sujet qui concerne
(presque) tout le monde. A chaque connexion, nos informations sont
récoltées, stockées et très souvent vendues. Des entreprises nous
connaissent par cœur sans même nous avoir rencontrés. Des lois ont été
créées pour nous protéger, mais bien souvent, elles ne suffisent pas ; et
de temps en temps, on entend parler de telle ou telle entreprise qui ne
les respecte pas, qui a revendu ou exploite des données qu’elle ne
devrait pas toucher…
Par MARINE ROUET Chargée de veille - Kamitis
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Des solutions plus simples
Une des solutions qui existent pour se protéger
est d’utiliser un navigateur qui garantie l’anonymat
de l’utilisateur.
Le premier est français et s’appelle Qwant. Sur leur
site (3), ils promettent n’utiliser «aucun cookie ni
aucun dispositif de traçage qui permettrait de
suivre votre navigation ou d’établir votre profil […]
Lorsque nous devons collecter des données nous
ne divulguons pas ni ne revendons ces données
personnelles à des fins commerciales ou autres ».
Ils assurent ne conserver aucun historique de
recherche et anonymiser les requêtes.
Le deuxième est DuckDuckGo (4). Tout comme
Qwant, il ne collecte pas les informations
personnelles telles que l’adresse IP par exemple. Il
empêche aussi le site sur lequel l’utilisateur est de
voir les sites visités auparavant et aucun cookie
n’est utilisé. Pour empêcher un site de voir
l’identité de celui qui l’a visité, il y a la solution
DuckDuckGo avec Tor en complément : le site
stipule que « vous pouvez obtenir une recherche
anonyme et chiffrée de bout en bout à l’aide de
Tor & DDG ensemble ».
Le dernier est StartPage de Ixquick (5). Il
fonctionne sur le même principe que les deux
précédents et il indique ne pas revendre les
informations personnelles des utilisateurs.
Ce moteur propose une fonction appelée
« Proxy » qui « permet de consulter le site
correspondant en tout anonymat » : StartPage fait
« office d’écran » et Google ne voit pas l’utilisateur,
seulement le moteur. Il permet d’atteindre un
degré d’anonymat encore plus élevé qu’avec
DuckDuckGo et Qwant. Le moteur enlève les
cookies des résultats et ne garde aucune
information en mémoire. Il permet à l’internaute
d’être totalement invisible.
Pour protéger son anonymat lors de requêtes en
ligne, il n’y a pas besoin de faire comme Kevin
Mitnick. Utiliser les bons navigateurs et/ou
moteurs de recherche offre une solution
amplement suffisante.
Sources : (1) http://www.nytimes.com/2006/08/09/technology/09aol.html (2) https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/les-conseils-dun-hacker-pour-rester-anonyme-sur-le-web-43241/ (3) https://about.qwant.com/fr/legal/confidentialite/ (4) https://duckduckgo.com/privacy (5) https://www.ixquick.com/
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