Justice: UNE HISTOIRE DE FAMILLE TRÈS...

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Justice: UNE HISTOIRE DE FAMILLE TRÈS TRAGIQUE Ce 25 novembre 1935, à la Cour d'Assises de Rouen, le président M.Bazire regarde sévèrement l’accusé M.Levasseur qui reste impassible et ramené sur lui même, sous le regard des 9 jurés et de l’avocat général : Maître Béliand. M.Levasseur est condamné à 20 ans de travaux forcés pour homicide volontaire et avec préméditation sur la personne de son père et avec guet- apens. Le Président, M.Bazire, commence par énoncer les faits : le 14 janvier de cette même année, le fils, après avoir bu, aurait attaqué son père dans la rue entre Le bourg des Grandes Ventes et le bourg de Saint Saost d’Equiqueville. il le frappe de trois coups de couteau au niveau du cou dont un qui lui a sectionné la carotide faisant couler une grande quantité de sang. Après quoi il lui aurait pris son portefeuille et son porte- monnaie. Le médecin légiste a déduit que le tueur était gaucher, ce qui est le cas de Fernand Levasseur. Au début de l’enquête, celui-ci avait affirmé avoir fait l’acte en compagnie de son frère Etienne. Après qu'Etienne ait été écarté de l’enquête, Fernand se rétracta et nia les faits. Les témoins se sont enchaînés : d’abord le frère et la mère du prévenu ; puis le coiffeur, M. Marquant Wilfried car c’est lui qui avait retrouvé le corps. Il témoigne que M. Levasseur, quand les gendarmes ont amené le corps, en pleine nuit, aurait déterminé les circonstances du meurtre avant même l’arrivée du médecin de plus il affirme que M. Levasseur n’avait ni surpris ni triste ; et le médecin légiste qui affirme que le suspect a toutes les caractéristiques du tueur selon son diagnostic. Accompagné de son avocat Maître André-Marie et de deux gendarmes, Fernand se fait tout petit. Pendant le Réquisitoire, Maître Béliand affirme “Il n’y a aucune circonstance atténuante possible pour M.Levass eur” et demande la “peine de mort”! L’avocat de M.Levasseur, Maître André-Marie, demande au contraire “des circonstances atténuantes”. Il insiste, auprès du Président, “la violence de son père”, soulève la question “Est-ce réellement son père légitime ?”, qui retirerait la notion de parricide et fait remarquer au Président que “l’objet du vol n’est pas retrouvé sur mon client”, cela inosanterait M.Levasseur. Il termine par dire qu’il n’y a pas tous les agresseurs ici, sur les bancs des accusées” en regardant Etienne sévèrement. Lors du verdict, le Président M. Bazire annonce 20 ans de travaux forcés. Le jury a accordé des circonstances atténuantes : La violence du père, mais il y a aussi des circonstances aggravantes notamment parricide et préméditation. Hugo DOMY et Océane FORTIN 2 nde 1/2

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Justice: UNE HISTOIRE DE FAMILLE TRÈS TRAGIQUE

Ce 25 novembre 1935, à la Cour d'Assises de Rouen, le président M.Bazire regarde sévèrement l’accusé M.Levasseur qui reste impassible et ramené sur lui même, sous le regard des 9 jurés et de l’avocat général : Maître Béliand. M.Levasseur est condamné à 20 ans de travaux forcés pour homicide volontaire et avec préméditation sur la personne de son père et avec guet-apens. Le Président, M.Bazire, commence par énoncer les faits : le 14 janvier de cette même année, le fils, après avoir bu, aurait attaqué son père dans la rue entre Le bourg des Grandes Ventes et le bourg de Saint Saost d’Equiqueville. il le frappe de trois coups de couteau au niveau du cou dont un qui lui a sectionné la carotide faisant couler une grande quantité de sang. Après quoi il lui aurait pris son portefeuille et son porte-monnaie. Le médecin légiste a déduit que le tueur était gaucher, ce qui est le cas de Fernand Levasseur. Au début de l’enquête, celui-ci avait affirmé avoir fait l’acte en compagnie de son frère Etienne. Après qu'Etienne ait été écarté de l’enquête, Fernand se rétracta et nia les faits. Les témoins se sont enchaînés : d’abord le frère et la mère du prévenu ; puis le coiffeur, M. Marquant Wilfried car c’est lui qui avait retrouvé le corps. Il témoigne que M. Levasseur, quand les gendarmes ont amené le corps, en pleine nuit, aurait déterminé les circonstances du meurtre avant même l’arrivée du médecin de plus il affirme que M. Levasseur n’avait ni surpris ni triste ; et le médecin légiste qui affirme que le suspect a toutes les caractéristiques du tueur selon son diagnostic. Accompagné de son avocat Maître André-Marie et de deux gendarmes, Fernand se fait tout petit. Pendant le Réquisitoire, Maître Béliand affirme “Il n’y a aucune circonstance atténuante possible pour M.Levasseur” et demande la “peine de mort”! L’avocat de M.Levasseur, Maître André-Marie, demande au contraire “des circonstances atténuantes”. Il insiste, auprès du Président, “la violence de son père”, soulève la question “Est-ce réellement son père légitime ?”, qui retirerait la notion de parricide et fait remarquer au Président que “l’objet du vol n’est pas retrouvé sur mon client”, cela inosanterait M.Levasseur. Il termine par dire qu’il n’y a pas tous les agresseurs ici, sur les bancs des accusées” en regardant Etienne sévèrement. Lors du verdict, le Président M. Bazire annonce 20 ans de travaux forcés. Le jury a accordé des circonstances atténuantes : La violence du père, mais il y a aussi des circonstances aggravantes notamment parricide et préméditation.

Hugo DOMY et Océane FORTIN 2nde 1/2

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Un cultivateur tueur

Ce 26 novembre 1935, à Rouen, à la cour d’Assises, Fernand-Georges Levasseur,

19 ans, cultivateur est à la barre du tribunal.

Aucun bruit ne règne dans la salle.

L’accusé, serein, les mains dans les poches, le regard insouciant. Derrière lui

aucune personne ne le soutient seule sa mère est présente. Il paraît insensible, sans cœur,

fier.

L’avocat de l’accusé, Maître André Marie avec sa longue toge noire, avec ses

dossiers sous le bras est prêt à défendre son client. Devant lui se tient le jury (9 jurés)

sérieux.

“Fernand-Georges Levasseur est accusé d’homicide volontaire avec préméditation,

guet-apens et parricide sur son père Paul-Edmond Levasseur.

Sur les lieux du crime, aux Grandes Ventes, a été retrouvé un couteau de cuisine,

supposé l’arme du crime.

Paul-Edmond Levasseur est donc supposé avoir été tué avec un couteau de cuisine. Il a

reçu 3 coups dans le cou qui ont causé un sectionnement de la carotide, une hémorragie et

un hématome."

Le procès commence, le calme est toujours présent. Le procureur ouvre le procès en

rappelant la situation dans laquelle a été retrouvé la victime : “Paul-Edmond Levasseur, 62

ans est mort le 14 janvier 1935 au bord d’une route de campagne. Il était allongé sur le dos,

tête du côté de la route, à 100 mètres de chez lui”

Puis il y a l’intervention d’un témoin qui dénonce le suspect comme étant : “menteur,

renfermé, dissimulé, entêté, capable de tout et dangereux. Il n’est pas responsable, ne

travaille pas. Il aime l’argent et la boisson et il est gaucher.”

Durant tout le procès le suspect n’a pas l’air préoccupé par les accusations, il

n’essaye pas de se défendre.

Le verdict du procès tombe au soir. Fernand-Georges Levasseur est condamné à 20

ans de travaux forcés.

Lelia, Cathy, Maelli

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Embuscade Fatale

“Je suis innocent” proclame Fernand-Georges, cultivateur de 20 ans.

Le 25 novembre 1935, la cour d’Assises, un accusé de parricide comparaît. Ramassé sur

lui-même, impassible, maigre, des cernes sous les yeux, les cheveux en bataille, il fixe d’un

regard froid le banc des jurés, pour le moment vide. La cour entre dans la salle ; le silence

s’installe ; le président Bazire va ouvrir l’audience.

L’accusé est appelé est à la barre. Le président rappelle les faits :

“Ferdinand-Georges Levasseur, vous êtes né le 23 avril 1915, et travaillez dans l’exploitation

de vos parents. Votre père, âgé de 62 ans, ne travaillait plus à la ferme. Comment

l’exploitation est-elle gérée ?”

“Elle était menée par ma mère, ma soeur, mon frère et moi.”

“Votre père, ne travaillant plus à la ferme, exigeait sans doute de chacun de vous plus de

travail.”

“C’est exact.”

“Lui en vouliez-vous ?”

“Non, pas spécialement, il fallait rentabiliser le travail.”

“N’avez vous rien à lui reprocher ?”

“Non.”

“Mr.Levasseur, nous cherchons à savoir qui a tué votre défunt père, Levasseur Paul-

Edmond et vous êtes le principal suspect.”

“Je suis innocent.”

“Vous avez pourtant fait des aveux, puis nié.”

Le président rappelle ensuite la scène de crime, les preuves et les affirmations de la police.

Fernand Levasseur aurait attendu son père dans la haie, puis l’aurait ensuite sauvagement

poignardé à trois reprises au cou avec un couteau de cuisine. Le portefeuille et l’immense

somme qu’avait sur elle la victime n’ont pour l’instant pas été retrouvés et certaines rumeurs

disent qu’ils seraient encore quelque part au fond de la mare près du lieu du crime. Un

témoin annonce que, quand on a présenté la victime à la famille, le suspect aurait décrit

avec exactitude les blessures alors que le médecin légiste a dû faire l’autopsie pour le

confirmer.

Le public murmure. Comment peut-on assassiner quelqu’un, son père en plus ?

Et pourquoi ? Le suspect a des hérédités meurtrières ! Le crime a eu lieu pas loin de chez

nous. Sommes-nous en sécurité ? Le suspect est là et va être jugé, donc non. Mais si ce

n’était pas lui ? Et la somme d’argent, est-elle vraiment au fond de la marre ? Si c'était pour

l’argent qu’il a commis un crime aussi horrible, pourquoi ne l’a-t-on pas trouvé chez lui ou

sur lui ? Tant de questions sans vraiment de réponses.

Fernand Levasseur écope finalement d’une peine de 20 ans de travaux forcés et le

soulagement se lit sur son visage.

Batisse Nolwenn, Noblesse Mattéo

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Qui sème le vent, récolte la tempête

En ce soir du 26 novembre 1935 à 17 h 35 à Rouen, le verdict du procès de Fernand

Levasseur est tombé à la cour d’Assises.

Fernand est âgé de 19 ans, Il habite au Grandes-Ventes. Il porte ses vêtements de travail.

Debout, entouré de deux policiers, il parait détendu. Ses mains rugueuses sont posées sur

la barre et il regarde en direction du jury dans l’attente de son verdict.

Les faits remontent au lundi 14 janvier 1935. Alors que Paul Levasseur passe sur un chemin

rural longeant son exploitation, il est saisi par l'arrière. Paul Levasseur lutte, la présence

d’un hématome au cou en témoigne, cependant , il ne parvient pas à se libérer. De violents

coups de couteaux sont portés au niveau de son cou.

Son corps a été retrouvé sur une route de campagne près d’une mare par Wilfried

Marquant. Celui-ci a déclaré que l’accusé savait que Paul Levasseur avait été tué de trois

coups de couteau avant même que que le corps ne soit vu par un médecin.Madame

Levasseur a déclaré que l’accusé buvait, dépensait beaucoup d’argent et faisait preuve de

violence. Il était souvent opposé à Paul Levasseur qui lui faisait d’incessants reproches et le

maltraite.

Le 26 Novembre, Fernand Levasseur, accusé de parricide et d’homicide volontaire avec

préméditation, écopera de 20 ans de travaux forcés.

Morel Mathéo

Martin Aurélien

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UN SANG FATAL

20 ans de travaux forcés pour un jeune de 19 ans qui assassine son père qui le

maltraitait.

Lundi 25 novembre 1935, Fernand Levasseur arrive à la cour d’Assises de Rouen entouré

de deux policiers. Il vient directement de la prison de Rouen. Il ne montre aucun signe

de faiblesse, il est impassible mais se ramasse sur lui-même une fois assis.

L’atmosphère est tendue, froide et très protocolaire, normal avec une telle accusation.

En effet, le jeune homme est accusé de parricide, homicide avec préméditation et guet-

apens.

Les faits montrent un passage dans la haie de Monsieur Levasseur, le portefeuille de

celui-ci a quant à lui disparu depuis la nuit du 14 janvier 1935.

Après ce rappel des faits, les témoins défilent à la barre. La mère de l’accusé porte ses

plus beaux vêtements. Elle est stressée et attentive à la fois. Au dernier moment, celle-

ci a changé sa version des faits et aujourd’hui défend fermement l’accusé: “Mon mari

pouvait être violent envers mes enfants après avoir bu quelques verres”.

Ensuite, c’est le tour de Wilfried Marquant, le coiffeur de la région. Il explique avoir

trouvé le corps de Paul Edmond à quelques pas de chez lui aux Grandes-Ventes, le 14

janvier 1935. Il explique au Président: “Lorsque Fernand est arrivé et a vu son père,

celui-ci a su décrire les trois coups de couteaux portés au cou de Paul Edmond alors que

ceux-ci n’étaient pas visible étant donné la luminosité très faible dû à l’heure tardive.”

Ces blessures ont été confirmées quelques jours plus tard par le médecin légiste.

Cependant des éléments restent sans réponse. La victime revenait d’un bar où elle avait

remporté de l’argent. Cet argent a disparu et n’a toujours pas été retrouvé. Une autre

question a été soulevée : Fernand est-il le fils légitime de Monsieur Levasseur ?

Me André-Marie, l’avocat de Fernand énonce les circonstances atténuantes lors de sa

plaidoirie : les violences de son père ainsi que l’argent volé et non retrouvé.

Lors du réquisitoire fait par l’avocat général, la préméditation et le guet-apens ainsi que

la légitimité sont évoqués comme circonstances aggravantes.

Le verdict tombe, la préméditation et le guet-apens volontaire sur son père sont

retenus. Le vol de l’argent ainsi que les maltraitances de son père sont reconnus comme

circonstances atténuantes. Il est condamné à 20 ans de travaux forcés. A l’annonce du

verdict, l’accusé semble être satisfait de sa peine.

La cour, constituée du Président et des neuf jurés a décidé à la majorité que Fernand

est le fils légitime de Paul-Edmond. Mais la question demeure toujours sans réponse

quant à la légitimité du jeune accusé et de la victime.

Benjamin WACOGNE Candice MORCAMP

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LA VIE D’UN HOMME A BASCULÉ À CAUSE DE SON FILS

Ce 25 novembre 1935, à la cour d’Assises de Rouen. Fernand-Georges Levasseur,

l’accusé est escorté par les policiers. Il entre dans la salle, rien ne semble

l’inquiéter. Il est silencieux et ramassé sur lui-même.

C’est Maître Monnier qui ouvre les plaidoiries de la défense, en pleine après-midi.

Ce dernier a été outré des faits retenus contre son client. Selon lui, l’accusé aurait

agi de façon impulsive et colérique.

L’avocat reprend en s'avançant vers les jurés et les 3 magistrats : “En effet l’acte

criminel commis par mon client fait de lui le coupable aux yeux de la Justice mais ce

crime n'a pas pu être commis seul. Il estime qu’un de ses complices se trouve dans

la cour d’Assises.

Maître Monnier développe cet argument et demande “ de prendre conscience du

passé de mon client et je demande la clémence en application de circonstances

atténuantes.

L’avocat général en s’adressant à l’accusé : “ Tous les faits et les preuves retrouvés

près du corps de la victime et puis la tâche de sang retrouvée sur votre veste, vous

désignent pour responsable du crime de votre père.” “Maître, avez-vous autre chose

à apporter de concret au cours de cette audience”

Ce dernier affirme:” Mon client a pu être poussé par la colère à cause des

reproches que son père lui faisait…”

Sur ces derniers mots, l'avocat général Maître Béliard demanda aux jurés ; “Est-il

coupable ou non?” Et “Faut-il accepter les circonstances atténuantes“.

En fin du procès, les jurés délibèrent , une demi-heure plus tard, le verdict tombe.

L’attente, puis les mots du président : “ Fernand LEVASSEUR est reconnu coupable

d'homicide avec préméditation, de guet apens et de parricide. La cour requiert une

peine de 20 ans de travaux forcés. Votre peine s’effectuera à l’abbaye de

Fontevraud.”

A ces mots, l’accusé Fernand reste impassible et accepte la décision de justice,

hébété, avec quelque satisfaction.

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LE BATTEUR BATTU

Le 17 octobre 1935 à Rouen, Fernand Levasseur

cultivateur âgé de 19 ans est accusé de parricide avec

guet-apens et avec préméditation pour avoir

sauvagement tué et volé son père Paul Levasseur le 14

janvier 1935, par 3 coups de couteau de cuisine portés

à la gorge ainsi qu’un coup de genou provoquant un

sectionnement de la carotide externe. L’accusé au début

du procès annonce après les faits :” Je suis innocent “

mais sa mère le décrit comme capable de tout et

dissimulateur.

D’après les témoins, la victime travaillait dur, était

fatigué et buvait fréquemment mais tout de même son

épouse le défend.

L’avocat de Fernand Levasseur revendique, qu’il y

aurait des complices et même actuellement dans la salle

et parle aussi du passé de l'accusé.

Pour conclure Fernand Levasseur a été reconnu

coupable pour homicide volontaire pour la majorité et

également reconnu avec préméditation et guet-apens

pour la majorité.

Il a été condamné à 20 ans de travaux forcés. L’accusé

semble satisfait de la décision prise.

Boissinot Flavien / Duponchel Valentin

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Le mystère d’un drame familial

UN JEUNE CULTIVATEUR ASSASSINE SON PÈRE MAIS CELUI-CI NIE LES FAITS APRÈS LES AVOIR

RECONNUS LORS DU CRIME.

Le 25 novembre 1935, à Rouen. Cour d’assises composée d’hommes dont 9 jurés et 3 magistrats. Fernand-

Georges Levasseur, cultivateur à la ferme familiale, est accompagné de son avocat. Il est accusé de parricide,

homicide avec préméditation et guet apens aux yeux de la Justice . Assis sur le banc des accusés, l’homme est

ramassé sur lui-même, son regard droit vers celui des jurés.

Cette salle somptueuse, recouverte de lustres au plafond, ne semble guère impressionner le suspect présumé.

Durant l’audience, Fernand n’a pas l’air inquiet.

Sachant qu’il peut encourir la peine de mort. Pourtant, celui- ci ne laisse pas percevoir ses émotions.

Fernand-Georges, 19 ans, gaucher, renfermé et à la fois dissimulateur, ne travaille plus depuis quelques années

et a un penchant pour l’alcool…Lorsque le juge résume les faits : “le 14 janvier 1935, Paul-Edmond Levasseur,

votre père 62 ans meurt sous les coups de couteau un crime qui a été commis volontairement avec

préméditation et guet apens près de la ferme familiale.” Ce sont les reproches que votre père vous faisait mais

aussi le vol, puisque que le porte-monnaie et le portefeuille n’ont jamais été retrouvés, qui constituent votre

mobile”.

Fernand resté passif et ressentait un sentiment d’innocence tout en niant les faits mais tout est contre lui alors

que pendant l’instruction il les avait reconnus pleinement mais devant les magistrats il dit une phrase accablante

:” mon complice est mon frère ”, personne ne le croit.

Parmi les témoins à charge, sa mère affirme: “Certes à l’instruction j’ai dit que mon fils était capable de tout, il

aurait pu agir de la même manière avec moi “.”Mais il m’a toujours respectée”.

Un autre témoin intervient Wilfried Marquant, donne une déposition plus intéressante pour la justice et la

gendarmerie qu’il confirme lors du procès :”J’ai été choqué que le fils ait reconnu le nombre de coups de

couteaux qui n'étaient pas visible même avec une autopsie par le légiste “

L’avocat général, Maître Béliard veut écarter toutes circonstances atténuantes : “Il faut l'inculpé, le suspect n’a

nié que dans un cas extrême, Levasseur ne saurait être tenu irresponsable de ce crime dont il en est le seul

coupable”.

Maître Monnier, l’avocat de l’accusé fait tout pour défendre son client et commence sa plaidoirie en affirmant: “Il

faut prendre en compte le passé de mon client et de le juger de circonstances atténuantes”. Il réplique : “Un seul

homme ne put le faire seul il aurait des complices” en s'avançant vers les jurés. L’avocat de l’accusé sait que

toutes les preuves sont contre Fernand Levasseur et qu’il n’a aucune chance de gagner le procès.

A la fin de l’audience criminelle, les jurés se retirent pour délibérer..

Un quart d’heure plus tard, le président annonce le verdict en accordant les circonstances atténuantes :

”Fernand-Georges Levasseur, vous êtes reconnu coupable du meurtre de votre père et vous êtes condamné à

20 ans de travaux forcés à l’abbaye de Fontevraud”.

Sur ces derniers mots, Fernand accepte la décision avec satisfaction comme un soulagement. Ce délibéré était

attendu à la cour d’assises et le public hurle : ” Justice a été rendue”. Tout le public est enfin en paix de pouvoir

savoir la vérité sur cette histoire dramatique qui s’est déroulée dans une petite campagne.

Arnould.Angélique - Dehais.Loan - Bonhomme.Axel 2.

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Au nom du père En cette après midi du 25 novembre 1935, à la Cour d’Assises de Rouen, Fernand

Levasseur est accusé de parricide avec préméditation et guet apens. Lorsque qu’il rentre

dans le tribunal, Fernand Levasseur est autant émerveillé que craintif du sort qui lui est

réservé.

Il ne peut être qu’impressionné par l'architecture très ancienne de ce tribunal. Maître

Beliard, l’avocat général, commence par énumérer les faits qui sont reprochés a Fernand,

puis harcèle littéralement Fernand de reproches et de questions, toutes plus gênantes les

une que les autres pour l’accusé.

Le soir du 14 janvier 1935, dans la petite bourgade des Grandes-Ventes, Fernand

Levasseur s'apprête à commettre un meurtre. Il attend, tapi dans l’ombre, tel un chasseur

attendant sa proie. Lorsque son père, Paul Levasseur revient à la ferme familiale. Il passe

devant son fils, caché dans la haie, et c'est alors que Fernand, muni d’un couteau de cuisine

saisit son père au col, et lui sectionne à de multiples reprises la carotide ce qui causera suite

à une violente hémorragie, le décès de son père, Paul Levasseur .

Maître Beliard commence son questionnement en demandant : “ Où étiez vous le

soir du 14 janvier” ?

C’est alors que Fernand répond d’un air on ne peut plus douteux : eu’l 14 janvier

mon bon m’sieu ? ben j'étais au bar avec euuuh … yavait l’pere godro et l’pere dumontier “

C’est alors que Maître Belliard répondit d’un air assurée “Alors comment pouvez

vous nous expliquer que le soir du 14 janvier, jour du meurtre de votre père, votre mère vous

a vue vous armez d’un couteau de cuisine et partir discrètement en direction de la haie, où,

le lendemain on retrouve des traces de sang qui était celui de votre père, retrouvé mort 800

mètres plus loin sur le bas côté ?

Fernand commença à paniquer suite à cette question. Il cherchait une réponse

cohérente, il réfléchit alors pendant quelques secondes, un moment de silence survola la

salle. C'est alors qu'il bégaya “j..je… je ne comprend pas …” C'est alors que Fernand tomba

en larmes. Maître Belliard saisit l’occasion pour briser définitivement Fernand et mettre la

vérité au clair. Il lui dit alors “ Monsieur Levasseur êtes vous oui ou non coupable du meurtre

de votre père le soir du 14 janvier !“ Fernand répondit en sanglots “non je ne comprends pas

… d'où sortez vous de telles accusations. Jamais je n'aurais tué mon père !”

Suite au déclaration de Fernand Levasseur, une investigation a été mise en place

pour en savoir plus sur ce qui c'est réellement passée. Suite au témoignages de

Wilfried Marquant , Fernand Levasseur a été jugé coupable du meurtre de Paul Levasseur

Hugo MAINNEMARE et Arthur PHILIPPE

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UN HOMME TUE SON PÈRE POUR SON ARGENT.

Ce lundi 25 novembre 1935, M. Fernand Levasseur a été jugé et condamné devant la cour d’Assises

de Rouen pour parricide avec comme circonstance aggravante préméditation et guet apens.

Ce lundi 25 novembre 1935, la cour d’Assises de Rouen a rendu son jugement lors du procès de M.

Levasseur. En effet la victime, M. Paul Levasseur, a été retrouvée morte près de son domicile le 17

octobre 1935. La police, au début de son enquête avec les preuves dont elle disposait a rapidement

conclu que M Fernand Levasseur, fils de la victime, était supposé coupable. Ce jeune homme de 19

ans travaille en tant que cultivateur, comme son paternel. Interrogé par la police, ses proches le

décrivent comme un personnage féroce, même sa mère a décrit son fils, lors d’un interrogatoire,

comme un menteur, un homme capable de tout. Le prévenu, au début de l’instruction, reconnaît les

faits. Il dit avoir un complice, son frère. Mais quelques temps après l’arrestation des deux fils de la

victime, le frère du prévenu est relâché. C’est alors que M. Levasseur comprend qu’il est le seul

suspect, celui-ci se rétracte. Il plaide donc ce lundi 25 novembre non coupable.

Au début de l’audience, la séance est très protocolaire, l’atmosphère est étouffante.

Dès que le Président du jury entre dans la salle, tout le monde se tait et se lève. L'audience

commence lorsque le Président prend la parole et dit “Je déclare la séance ouverte.” Le détenue

commence donc à décliner son identité ainsi que son métier lors des faits qui lui sont reprochés. La

victime Paul-Edmond Levasseur a été retrouvée morte Aux Grandes Ventes, non loin de son lieu de

résidence. Les causes de la mort sont 3 coups de couteau sur le côté latérale gauche du visage de la

victime, ce qui a entraîné le sectionnement de sa carotide, le médecin légiste présume que cette

blessure a été infligée par un couteau de cuisine mais il n’a jamais été retrouvé. Le corps de la

victime présentait aussi un hématome auriculo temporale gauche signe qu’il était sûrement

inconscient lors de son meurtre. La police a constaté que le porte monnaie et le portefeuille de la

victime, contenant une importante somme d’argent avaient été dérobé, ils n’ont jamais été retrouvés.

Puis l’avocat général présente la scène de crime, la victime a été retrouvé morte dans un chemin, sur

le bac côté, à 150 mètres de la ferme Levasseur. Sa casquette a été retrouvée à proximité de son

cadavre. Après un état des lieux, la police a constaté une brèche dans la haie et des empreintes de

pas non loin de la brèche. Ensuite un représentant de la police a présenté les pièces à conviction.

Lors d’une perquisition, la police a emporté un mouchoir appartenant à M. Fernand Levasseur, ainsi

que ses souliers pour les comparer aux empreintes de pas retrouvées non loin de la brèche dans la

haie.

Pendant l’audition du témoin Mme Levasseur, on peut entendre qu’elle change son témoignage.

Désormais devant les jurés, il n’est plus à charge mais bien à décharge du présumé coupable de

l’homicide de son mari. Puis l’avocat de la défense, voulant sans doute donner l’image d’une famille

brisée par une mère effacée et un mauvais père, utilise le témoignage de Mme Levasseur nous

donnant ainsi un portrait de la victime péjoratif. Il nous parle d’un homme âgé de 62 ans, fatigué,

colérique, porté sur la bouteille. Puis c’est autour du témoin Wilfried Marquant. Celui-ci affirme que

l'accusé a su décrire précisément les blessures de la victime alors qu’elles étaient méconnaissables

avec tout le sang causé par les blessures. Ensuite, l’avocat de la défense présente sa

plaidoirie. Il demande au jury de juger M. Fernand-George Levasseur avec comme circonstance

atténuante le fait qu’il peut y avoir un complice. Avant la délibération des jurés, l’avocat général a fait

son réquisitoire. Il demande à son tour, à ce que les jurés ne prennent pas en compte de circonstance

atténuante puisque celle évoqué par l’avocat de la défense n’a pas été prouvée lors du procès.

Après la délibération des jurés, le Président du jury énonce le verdict, “M.Fernand Levasseur est

reconnu coupable d'homicide volontaire à la majorité, coupable avec comme circonstances

aggravantes préméditation et guet-apens, oui à majorité, coupable avec comme circonstances

atténuantes violence de la victime à l’encontre de M.Fernand Levasseur, et l’argent du vol n’ayant pas

été retrouvé. Je déclare donc l’accusé inculpé pour 20 ans de travaux forcé.” Après cette sentence,

l’accusé semble accueillir cette décision avec satisfaction.

Emma Genty - Fanny Mulot

2nde

6, 7

Page 11: Justice: UNE HISTOIRE DE FAMILLE TRÈS TRAGIQUEgbrassens-lyc.spip.ac-rouen.fr/IMG/pdf/histoires_de...Justice: UNE HISTOIRE DE FAMILLE TRÈS TRAGIQUE Ce 25 novembre 1935, à la Cour

LA VIE D’UN HOMME A BASCULÉ À CAUSE DE SON FILS

Ce 25 novembre 1935, à la cour d’Assises de Rouen. Fernand-Georges Levasseur,

l’accusé est escorté par les policiers. Il entre dans la salle, rien ne semble

l’inquiéter. Il est silencieux et ramassé sur lui-même.

C’est Maître Monnier qui ouvre les plaidoiries de la défense, en pleine après-midi.

Ce dernier a été outré des faits retenus contre son client. Selon lui, l’accusé aurait

agi de façon impulsive et colérique.

L’avocat reprend en s'avançant vers les jurés et les 3 magistrats : “En effet l’acte

criminel commis par mon client fait de lui le coupable aux yeux de la Justice mais ce

crime n'a pas pu être commis seul. Il estime qu’un de ses complices se trouve dans

la cour d’Assises.

Maître Monnier développe cet argument et demande “ de prendre conscience du

passé de mon client et je demande la clémence en application de circonstances

atténuantes.

L’avocat général en s’adressant à l’accusé : “ Tous les faits et les preuves retrouvés

près du corps de la victime et puis la tâche de sang retrouvée sur votre veste, vous

désignent pour responsable du crime de votre père.” “Maître, avez-vous autre chose

à apporter de concret au cours de cette audience”

Ce dernier affirme:” Mon client a pu être poussé par la colère à cause des

reproches que son père lui faisait…”

Sur ces derniers mots, l'avocat général Maître Béliard demanda aux jurés ; “Est-il

coupable ou non?” Et “Faut-il accepter les circonstances atténuantes“.

En fin du procès, les jurés délibèrent, une demi-heure plus tard, le verdict tombe.

L’attente, puis les mots du président : “ Fernand LEVASSEUR est reconnu coupable

d'homicide avec préméditation, de guet apens et de parricide. La cour requiert une

peine de 20 ans de travaux forcés. Votre peine s’effectuera à l’abbaye de

Fontevraud.”

A ces mots, l’accusé Fernand reste impassible et accepte la décision de justice,

hébété, avec quelque satisfaction.

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Le bagne pour un assassin

Fernand Levasseur, cultivateur est accusé d’homicide

volontaire avec préméditation, guet-apens et parricide

sur Paul-Edmond Levasseur âgé de 62 ans dans la nuit du

14 janvier 1935 à 20 h 40 présumées aux Grandes

Ventes(Seine-Maritime).

Durant les interrogatoires suivant le meurtre, Fernand a avoué son crime mais a laissé

sous entendre avoir des complices. Il conservera cette version jusqu’au moment où

son frère et son voisin seront innocentés. Puis il niera en bloc.

Le jour de l’audience, une atmosphère rigide, pesante et pénible règne dans la salle.

L’accusé est impassible, sa mère le regarde nerveusement en tapant du pied contre

le plancher.

Pendant son réquisitoire, Maître Beliard(Avocat Général) énumère les preuves : Trou

dans la haie, empreinte de pas dans le jardin correspondant à celle de Fernand, veste

taché de sang. Il dit aussi avec fermeté: ”Dans son témoignage, Winfried Marquant

avait dit que vous aviez décrit très précisément la blessure causant la mort, trois

coup de couteau dans le cou, alors qu’il faisait sombre or le médecin légiste n’a pus

se prononcer qu’après l’autopsie. Comment expliquez-vous cela ?”. Aucune réponse

ne vient, l’accusé agite nerveusement ses mains. Tout semble le condamner jusqu'à

ce que son avocat intervienne : “Mon client subissait des violences physiques et

verbales de la part de son père depuis son enfance, de plus le porte monnaie et le

portefeuille ayant été dérobé sur la victime n’ont pu être retrouvés. Je demande par

conséquent des circonstances atténuantes ”.

Après délibération du jury, il est reconnu coupable à la majorité pour homicide

volontaire avec préméditation et guet-apens mais avec les circonstances

atténuantes. Il est donc condamné à 20 ans de travaux forcés. Il semble accueillir la

nouvelle avec une certaine satisfaction.

Tassery Gauthier

Hellot Clement

2nde

1,2