Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

12
EDITO... 1 ÈRE ANNÉE DE MANDAT DE VOS ÉLU(E)S Les grandes orientations du budget 2015 de la Ville de Rouen sont celles que nous avons défendues au sein de la majorité lors de l’élaboration budgétaire ; environnement, solidarité, économies d’énergie, proximité, enfance et jeunesse. Néanmoins nous avons avec nos partenaires socialistes un vrai désaccord sur l’analyse politique de la situation que connaît notre pays. La rigueur et l’austérité décidées par le gouvernement ne peuvent pas être une réponse constructive pour l’avenir. En baissant les dotations des collectivités territoriales, l’État pénalise les investissements locaux et les emplois qui en résultent. Et cette réponse apportée n’est pas acceptable pour nous. Nous sommes par ailleurs inquiets des transferts de compétence à la Métropole depuis le 1er janvier dernier, car nous craignons que cela entraîne un surcoût financier pour notre Ville et un déficit démocratique dans la prise de décisions. Cependant, malgré les priorités définies, cela ne sera efficient que si nous bénéficions des moyens nécessaires pour agir. Face à cela, avec les élus du Front de Gauche, nous avons décidé de ne pas nous résigner et de rompre cette situation, nous refusons la fatalité de l’austérité. L’urgence d’une autre politique de gauche, portant réellement des politiques environnementales, sociales et solidaires n’a jamais été aussi forte. C’est un véritable sursaut citoyen qu’il faut. Françoise Lesconnec & Jean-Michel Bérégovoy Co-présidents du groupe Décidons Rouen Juin 2015 - Gratuit

description

 

Transcript of Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

Page 1: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

EDITO...

1ÈRE ANNÉE DE MANDAT DE VOS ÉLU(E)S

Les grandes orientations du budget 2015 de la Ville de Rouen sont celles que nous avons défendues au sein de la majorité lors de l’élaboration budgétaire ; environnement, solidarité, économies d’énergie, proximité, enfance et jeunesse. Néanmoins nous avons avec nos partenaires socialistes un vrai désaccord sur l’analyse politique de la situation que connaît notre pays. La rigueur et l’austérité décidées par le gouvernement ne peuvent pas être une réponse constructive pour l’avenir. En baissant les dotations des collectivités territoriales, l’État pénalise les investissements locaux et les emplois qui en résultent. Et cette réponse apportée n’est pas acceptable pour nous. Nous sommes par ailleurs inquiets des transferts de compétence à la Métropole depuis le 1er janvier dernier, car nous craignons que cela entraîne un

surcoût financier pour notre Ville et un déficit démocratique dans la prise de décisions.

Cependant, malgré les priorités définies, cela ne sera efficient que si nous bénéficions des moyens nécessaires pour agir. Face à cela, avec les élus du Front de Gauche, nous avons décidé de ne pas nous résigner et de rompre cette situation, nous refusons la fatalité de l’austérité. L’urgence d’une autre politique de gauche, portant réellement des politiques environnementales, sociales et solidaires n’a jamais été aussi forte. C’est un véritable sursaut citoyen qu’il faut.

Françoise Lesconnec & Jean-Michel Bérégovoy

Co-présidents du groupe Décidons Rouen

Juin

201

5 -

Gra

tuit

Page 2: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

PRIORITÉ AUX TRANSPORTS ALTERNATIFS ET À L’AMÉNAGEMENT

DES ESPACES PUBLICS

Christophe DUBOCConseiller municipal délégué au stationne-ment

Le Stationnement à RouenLa politique de stationnement est un levier important dans l’incitation à l’utilisation des transports en commun. Afin de maîtriser pleinement cet outil, notre groupe a obtenu l’intégration progressive des parkings sou-terrains dans la société publique locale que la Ville et l’Agglomération ont constituée. Cela doit s’accompagner de la création de 5000 places de stationne-ment gratuites en parking relais (P+R) aux portes de Rouen. Ces places permettent aux usagers d’avoir accès aux lignes de transports se rendant au cœur de la ville. Les trafics routiers en centre-ville seront réduits d’autant et cela améliorera la qualité de l’air.C’est pour cela que nous sommes opposés à la gratuité du stationnement le midi car ils incitent les automobilistes à se rendre en voiture jusqu’au coeur de Ville.

Oui aux transports collectifs et douxSuite à la fermeture du pont Ma-thilde, nombres d’automobilistes se sont reportés sur les transports en commun et sur le vélo pour se déplacer, grâce notamment aux aménagements de la ligne F1 qui venaient d’être réalisés et aux nou-velles rames de métro. Poursuivre leur développement est une priorité car c’est une des solu-tions aux problèmes de déplace-ment et aux enjeux de la qualité de l’air. Dans cet objectif, nous venons de mettre en place une intercommis-sion déplacement. Egalement, un plan de développement des double sens cyclables et des arceaux vélo est en cours.

Pour une tarification solidaire Pour inciter à leur utilisation, une tarification solidaire des trans-ports en commun, basée sur le quotient familial, permettrait aux personnes aux revenus les plus bas d’accéder à moindre coût au réseau.

Des espaces publics de qualitéEn parallèle, avec le passage en Métropole, la priorité devra être portée sur la qualité des aména-gements de l’espace public de Rouen et les pistes cyclables. Nous y serons très vigilants.

Céline MILLET

Adjointe à la mobilité durable

/

Page 3: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

LUTTER CONTRE LES AUGMENTATIONS DE LOYERS ET DE CHARGES

Encadrer les loyers à RouenLe gouvernement a décidé de reculer sur certaines mesures de la loi ALUR, notamment les dispositions d’encadrement des loyers. Nous pensons que sa mise en place permettrait de protéger les personnes les plus précaires.La mise en place d’un observatoire local des loyers, proposée par notre groupe et le groupe communiste, a été votée par la majorité lors du conseil du 22 septembre dernier mais reste à l’appliquer.

Stopper les hausses de loyersPar ailleurs au sein de Rouen Habitat, le bailleur de la Ville, nous nous opposons aux augmentations mécaniques de loyer. En octobre dernier, Jean-Michel Bérégovoy, Jocelyne Méhaignery, José Escalante, André Pinçon et Stéphane Martot, représentants de Décidons Rouen ont voté contre la hausse annuelle des loyers de 0,47%. Cette hausse, qui ne représente qu’une recette de 88.000€ pour Rouen Habitat, sera difficile à absorber pour certaines familles.

Gérard LARTIGUE

Conseiller Municipal Déléguéau logement

Par ailleurs nous avons obtenu la création d’une commission de suivi des travaux. Nous sommes également vigilants aux augmentations de loyer suite à des travaux qui ne sont pas toujours à la hauteur des besoins et des attentes des locataires.

Etude de la mise en place de l’Aide Municipale IndividualiséeBeaucoup de réhabilitations ont été réalisées ou sont en cours chez les bailleurs sociaux ; elles permettent d’améliorer le confort et de faire baisser les charges d’énergie des locataires. Néanmoins elles peuvent être synonymes de lourdes augmen-tations de loyer. Pour accompagner les locataires qui ont des augmentations de loyers suite à des réhabilitations, certaines villes, comme Angers, ont mis en place une Aide Municipale Individua-lisée. Elle vient prendre en charge une partie de cette augmentation sur une période donnée et de façon dé-gressive, afin qu’elle soit absorbée peu à peu dans le budget du foyer.

Conférence InterbailleursNous travaillons également à la mise en place d’une conférence interbail-leurs pour coordonner notamment les politiques de peuplement.

Page 4: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

DES PROJETS CONCRETS POUR LA SANTÉ ET L’ENVIRONNEMENT

Françoise LESCONNEC

Adjointe à la santé et àl’Environnement

Les politiques publiques vont inté-grer l’impact environnemental en amont des projets de la Ville.

Préserver RepainvilleAncien site maraîcher d’une surface de 10 hectares, la zone de Repain-ville, dans la vallée de l’Aubette, est riche d’un fort potentiel environne-mental. Un projet d’aménagement du site, sur 3 ans, va être lancé. Une enveloppe de 2 millions est prévue, dont 500.000€ inscrits au contrat «Région - Métropole». La mise en place d’un AUPPour construire ce projet, un Atelier Urbain de Proximité (AUP) va être mis en place afin d’organiser la coé-

laboration avec tous les acteurs.

Lier la santé et l’environnementEgalement, une restauration des serres et canaux du Jardin des Plantes va commencer en 2015 et un projet de valorisation de la Col-line Sainte Catherine est à l’étude.

Enfin, la Ville participe à l’obser-vatoire Climat / Air / Énergie qui fait le lien entre ces trois théma-tiques. Cela permet une réflexion globale sur la réduction des Gaz à Effet de Serre.

Béatrice BOCHET

Conseillère municipale déléguée à la santé

L’ACCÈS AUX SOINS POUR TOUSEn cette période de crise où de plus en plus de personnes vivent en grande précarité, l’accès aux soins est plus que jamais un enjeu.À son échelle la Ville de Rouen est un facilitateur de cet accès au soin et impulse des politiques de prévention et de promotion de la santé à travers l’Atelier Santé Ville qu’elle coordonne depuis 2009 et le contrat local de santé.Actuellement implanté sur les Hauts de Rouen, il va être renforcé à Grammont.À terme l’objectif est que les actions menées par l’Atelier Santé Ville soient étendues à tout le territoire rouennais.Signé en 2013 avec l’Agence Régionale de Santé, son but est de per-mettre une meilleure articulation de nos politiques de santé avec celles des acteurs du territoire (usagers, associations et institutions) afin réduire les inégalités sociales et territoriales de santé.

/

Page 5: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

DÉVELOPPER LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE DANS LES ÉCOLES

Un service public de proximitéL’école joue un rôle central dans notre société et reste une priorité. Mais les baisses de dotations aux collectivités décidées par le gouvernement mettent à mal le budget de la Ville. Ainsi, nous défendons une non diminution des dotations aux écoles, concernant notamment l’achat des fournitures scolaires ou le soutien des classes découvertes. De même, nous devons accélérer notre objectif de rénovation de nos bâtiments municipaux. Nous travaillons également à rapprocher les services de proximité des lieux de vie.

Être sur le terrain au quotidienAfin d’échanger avec ceux qui font l’école au quotidien, Frédéric Marchand (adjoint aux écoles) et Jean-Michel Bérégovoy (adjoint à la démocratie) organisent des rencontres dans les 54 établissements scolaires. Lors de ces visites, l’adjoint en charge des écoles, l’adjoint de secteur et l’élu référent de l’école sont accompagnés par les services de la Ville afin de prendre en compte au mieux les avis et réalités du

Frédéric MARCHANDAdjoint en charge des écoles et des centres de loisirs

terrain avant toute prise de décision. Une visite du chantier de l’école Rosa Parks est également programmée.

Comité de suivi et d’évaluation des rythmes scolaires

Sous le précédent mandat, notre groupe s’était opposé à la mise en place de la réforme dès la rentrée 2013. Nous avions jugé qu’il fallait prendre le temps d’associer tous les acteurs concernés pour la préparer au mieux pour la rentrée 2014.Dès la prise de fonction de la nou-velle équipe en avril, un comité de suivi et d’évaluation de la réforme des rythmes scolaires a été dynamisé. Ce comité est composé des forces vives ; des représentants de parents d’élèves, les syndicats d’enseignants, l’Education Nationale, les services et des élus de la Ville, des associations etc. Ainsi, nous sont remontées les dif-ficultés d’application de la réforme ; fatigue accrue des enfants, be-soin de renfort des activités et de personnels supplémentaires etc.Même s’il reste beaucoup à faire, toutes les remarques formulées sont prises en compte afin d’améliorer le fonctionnement quotidien des écoles.

Page 6: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

LES FINANCES DE LA VILLE

Dans quel contexte s’est construit ce budget ?

Lors de la campagne municipale nous savions que le contexte finan-cier serait difficile. Nous avions donc construit un programme am-bitieux politiquement mais réaliste économiquement. Nous payons la mauvaise gestion financière pré-cédente avec notamment les em-prunts toxiques et le Partenariat Public Privé sur l’éclairage public qui coût à la Ville 5 millions par an. Et maintenant la nouvelle baisse des dotations de l’État, dans la continuité du gouvernement pré-cédent, étrangle la Ville financière-ment.

«Les baisses de dotation de l’État étrangle la Ville financièrement»

Pour Rouen, ce sont plus de 3 mil-lions d’euros qui manqueront pour le budget 2015, et près de 21 millions d’euros cumulés entre 2014-2017. Au moment même où le gouverne-ment fait cadeau de 40 milliards aux grandes entreprises tout en remet-tant en cause le droit du travail.Dans ce contexte, notre Ville doit donc proposer un budget en forte diminution avec des conséquences sur les emplois directs (salariés de la Ville), indirects (par des inves-tissements que nous ne réalisons pas), ainsi que sur la qualité du ser-vice public.

Pourquoi vous abstenir ?

Pour lancer l’alerte. Au sein de la majorité, nous devons reconnaître que le Maire a permis que le budget soit construit en toute transparence. Néanmoins, nous regrettons que les élus socia-listes rouennais ne dénoncent pas fortement ces baisses de dotation, comme d’autres l’ont fait ailleurs. Ils ont voté avec nous en juillet der-nier une motion de l’Association des Maires de France qui alerte le gou-vernement sur les conséquences de la baisse massive des dotations

Jean-Michel BEREGOVOY

Co-Président du groupe des Élu-es Décidons Rouen

entretien avec...

Page 7: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

de l’Etat aux collectivités territoriales, mais ils n’iront pas plus loin.Chacun doit prendre conscience des lourdes conséquences de ses déci-sions.

«Pour Rouen c’est la double peine»

Affaiblir financièrement les collectivi-tés s’est ralentir la création d’emploi et l’activité économique des terri-toires. En effet, les collectivités re-présentent 70% de l’investissement public. Pour notre Ville, c’est donc une double peine ; nos dotations vont baisser pour contribuer à la réduc-tion du déficit de l’État - que nous contestons - ce qui va faire augmen-ter notre propre dette tout en baissant nos capacités d’actions publiques et d’investissement.

L’austérité n’est-elle pas un mal nécessaire ?

Nombre de personnalités nous ex-plique que l’austérité est un mal iné-luctable et nécessaire. Sur fond de réduction de la dette, les institutions nationales et européennes réduisent les services publics ou les libéralisent et diminuent les droits sociaux, au fur et à mesure des réformes. Nous pen-sons que d’autres choix sont pos-sibles.

«Même pour le FMI, l’heure n’est plus à l’austérité»

Cette austérité, qui nous est impo-sée depuis des années, a été dé-sastreuse. Pour nombre de pays la situation économique est de plus en plus dramatique. Car les coupes

budgétaires des pays dans leurs prestations sociales et leurs ser-vices publics les entraînent dans un cercle régressif économique-ment et poussent dans la précari-té les populations les plus fragiles. Le Fond Monétaire International (FMI) par la voix de son écono-miste en chef Olivier Blanchard, a admis que l’institution avait sous estimé l’impact récessif des me-sures d’austérité mises en oeuvre pendant la crise. Il préconise de poursuivre les efforts budgétaires mais, sensible aux risques de croissance faible et de déflation, le FMI fait valoir qu’une relance de l’investissement public pourrait être opportune.

«L’économie verte, solidaire et locale en réponse à la crise»

Le développement des énergies renouvelables, la réhabilitation des logements pour lutter contre la précarité énergétique, la relo-calisation des activités pour des emplois durables et de qualité, l’agriculture biologique etc, autant de secteurs d’avenir qui néces-sitent d’urgence des investisse-ments, créant ainsi des emplois non délocalisables et porteurs d’un seul avenir possible. Car au delà de l’économie, c’est la stabi-lité politique et l’autonomie éner-gétique de l’Europe qui sont en jeu ; l’austérité conduit de plus en plus d’électeurs vers l’abstention ou vers les partis conservateurs ou xénophobes qui défendent cette austérité. Nous devons pro-poser, avec les forces citoyennes, une alternative politique.

Page 8: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

LES BÂTIMENTS PUBLICS ; UN ENJEU DE PROXIMITÉ, ÉNERGÉTIQUE ET FINANCIER

Entretenir les équipements Les équipements de proximité jouent un rôle important dans le service public que la Ville rend aux rouennais ; gymnases, écoles, pis-cines sont utilisés au quotidien. Or ces équipements, par manque d’entretien pendant des décen-nies, sont vétustes et nécessitent de lourds investissements. Nous dénonçons la construction de gros équipements, tel le palais des sports, qui mobilisent tout l’argent public au détriment des équipe-ments de proximité. C’est pour cela que nous défendons la mise en place d’un Plan Pluriannuel d’Investissement pour ces bâti-ments.

La question énergétiqueEn effet la plupart de ces équi-pements consomment beaucoup d’énergie faute de bonne isolation, ce qui coûte aux contribuables et gaspille de l’énergie. Depuis 2013, nous avons obtenu le doublement de l’enveloppe attribuée à la réno-vation énergétique avec comme cible principale les écoles. Par exemple, en 2015 pour 900.000€ les écoles J. Ferry et M. Duboc-cage connaîtront des travaux de rénovation et la chaufferie de l’école A. France sera changée.

Fatima EL KHILIAdjointe au logement, à l’habitat durable, à l’énergie et aux bâtiments communaux.

Non à la fermeture de SalomonLa piscine sur les Hauts de Rouen est fermée depuis 1 an à cause de sa vétusté. Nous regrettons cette décision qui concerne des milliers d’utilisateurs par an, dans un quar-tier qui a particulièrement besoin de services publics de proximité. Une pétition circule actuellement.

Oui à une nouvelle piscineÀ défaut de pouvoir faire les travaux, nous pensons qu’une nouvelle pis-cine doit être reconstruite dans ce quartier. La dimension intergénérationnelle devra être prise en compte dans un quartier vieillisant, ainsi que les nou-velles techniques écologiques de gestion de l’eau et de chauffage, ce qui serait une première dans notre région.

La question du financementCe projet de piscine, reconstruction ou rénovation, pourrait faire partie des projets retenus dans le prochain Programme National de Rénovation Urbaine. Nous pourrions avoir des subventions spécifiques de l’État pour les projets écologiques.

Page 9: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

Jean-Michel BÉRÉGOVOYAdjoint chargé de la démocratie participative et de la politique de proximité. Adjoint des quartiers Est

UNE DÉMOCRATIE ET UNE ÉCONOMIE SOLIDAIRE

Stéphane MARTOT

Conseiller Municipal Délégué aux outils de la Démocratie Participative et à l’ESS

DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE SOCIALE & SOLIDAIRE (ESS)

L’ESS rassemble les entreprises qui veulent donner la primauté à l’humain plu-tôt qu’au profit. Cela représente aujourd’hui 12% de l’emploi privé. Dévelop-per cette économie c’est permettre de créer des emplois non délocalisables. À Rouen nous souhaitons mettre en ré-seau les acteurs des entreprises ESS. La transformation de l’aître St Maclou et de son quartier serait l’occasion de créer un pôle de l’économie créative et de l’ESS plus globalement, créant ainsi une dynamique en coeur de ville. Par ailleurs, nous travaillons avec les habitants de la Grand’Mare à un projet de foyer intergénérationnel. Et enfin, nous nous sommes engagés dans une démarche de développement d’achats éco-responsables.

Globaliser les AUP Lors du mandat précédent les Ate-liers Urbains de Proximité (AUP) ont fait leurs preuves, en permettant de réunir tous les acteurs concer-nés par un projet et de les associer à son élaboration ; comme pour la Place des Emmurées, ou l’exten-sion de la MJC Grieu.

De nouveaux AUP à venirAvec Stéphane Martot, nous al-lons généraliser cette méthode de co-élaboration sur les projets d’aménagement de Repainville, la requalification de la place de la Rougemare et de la rue St Sever ou encore l’amélioration de la Dalle de la Grand’Mare etc.Nous avons également augmenter l’enveloppe du budget participatif

et de la Gestion Urbaine de Proxi-mité.

Les Assises de la DémocratieEn parallèle, nous souhaitons ren-forcer et étendre davantage les outils de la démocratie participa-tive. C’est pourquoi la Ville a orga-nisé le 16 avril 2015 les Assises de la Démocratie Participative et de la Proximité. Elles ont été l’oc-casion d’améliorer ce dispositif en favorisant davantage de partici-pation et de concertation avec les habitants et les forces vives ainsi que la coélaboration des projets.

/

Page 10: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

ET À LA MÉTROPOLE...

Maîtriser notre énergieLa Métropole a, depuis le 1er janvier 2015, la compétence « énergie ». Les écologistes défendent la création d’un service public local de l’énergie qui per-mette à la fois d’économiser l’énergie en rénovant les bâtiments et les logements, d’en maîtriser le coût en développant des réseaux performants (électricité, gaz et de chaleur) et de préserver l’environ-nement et la santé des habitants de la métropole en développant les énergies renouvelables. Réduire nos déchetsLe marché d’exploitation de l’usine d’in-cinération (Vesta) arrive à son terme. Les élu-es EELV défendent à cette occasion une remise à plat de la politique de ges-tion de déchets pour favoriser davan-tage les actions de réduction à la source et, en complément, de valorisation que ce soit sous forme de matériaux réuti-lisables ou d’énergie pour chauffer les logements.

Cyrille MOREAUVice-président de la Métropole à l’Énergie, l’Environnement et à l’ESS

Soutenir l’innovation en ESS

La Métropole a lancé 2 appels à projets pour soutenir la création de structures de l’ESS via une aide plafonnée à 50.000 € par an pendant 3 ans. En mai, la Métro-pole a retenu le projet de création d’une société coopérative de services vélo (vente, réparation, location, conseil) sur Rouen et, en juin, elle se prononcera sur le projet d’une Ressourcerie dont l’acti-vité consiste à récupérer en déchetterie ou chez les particuliers des encombrants pour les revendre après valorisation.

La CREA devient Métropole...

Depuis le 1er janvier, notre Ville fait partie de la Métropole Rouen Nor-mandie. Certaines compétences lui sont donc transférées ; voirie, urbanisme, gestion des espaces verts et espaces publics etc. Rouen est devenue un pôle de proximité à part entière.

Notre groupe d’élu-es à la CREA a organisé des cafés citoyens et à partir de ces échanges, a réalisé une contribution avec les priorités à défendre.Nous serons vigilants à ce que la Métropole soit un plus et non une aggravation financière et démo-cratique pour notre Ville.

Eau : vers une tarification solidaire et environnementale

L’eau est rare et essentielle à la vie. Pour inciter à l’économiser sans pénaliser les plus modestes, les élu-es EELV ont demandé que son prix soit modulé en fonction de la quantité consommée pour qu’un ménage ne paie pas le même prix qu’un industriel.

Page 11: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

POUR UNE TARIFICATION SOLIDAIRE DES TRANSPORTS Notre motion a été adoptée, elle demandait que la Ville de Rouen ; # Réaffirme, avec la Métropole, sa volonté d’accorder un fort intérêt à la qualité des espaces publics, notamment au plateau piétonnier et aux pistes cyclables ;# Propose le lancement d’une étude relative, d’une part à la tarification solidaire des transports en commun et, d’autre part à la mise en place d’un « ticket commerce » et de conciergeries des achats.

FINALISER LE CONTOURNEMENT OUEST DE ROUENNous avons déposé une motion en juin demandant que soit priorisée la finalisation du contournement Ouest de Rouen (A29 / Pont Flaubert / Sud 3) plutôt que le lancement du très coûteux contournement Est. Cette mo-tion avait été rejetée. Mais finalement, notre solution a été retenue puisque le futur Plan État / Région prévoit la finalisation des accès sud du Pont Flaubert, sans mettre un euro sur le contournement Est.

NON AUX FERMETURES DE CLASSESDes fermetures de classe sont programmées à Rouen par l’inspection aca-démique pour la rentrée 2015. La mobilisation des parents et des équipes enseignantes, que nous avons soutenue, a permis d’annuler celle prévue sur l’école Houdemare, mais les écoles Nibelle et Pouchet sont toujours menacées. Notre groupe demande au rectorat de bien vouloir revenir sur cette décision qui ne permettrait plus d’accueillir des enfants de moins de 3 ans.

ROUEN HORS ZONE TAFTAUne motion dénonçant les conséquences du TAFTA (traité de libre échange entre l’Europe et les Etats-Unis) en cours de négociation, a été rejetée par la droite et le PS.

AU CONSEIL MUNICIPAL...

ACTUALITÉS...

Nouveau Programme de Renouvellement UrbainLe 16 décembre 2014, l’État a annoncé qu’une aide de 750 millions d’euros serait versée à 5 quartiers défavorisés de la Région pour leur développe-ment. 150 millions concerneront les Hauts de Rouen, Cléon et Pt Quevilly. Au vue de la somme allouée, des choix devront être faits parmi tous les projets que la Ville a identifiés pour le quartier des Hauts de Rouen. Nous devrons retenir des projets structurants pour le quartier, améliorant la qua-lité du service public de proximité (Piscine Salomon, rénovation des équi-pements et bâtiments publics), faisant baisser les charges (rénovations de logements), créant des emplois en ESS non délocalisables et favorisant la mixité sociale du quartier et son désenclavement.

Page 12: Juin 2015 journal Decidons Rouen 1ere annee de mandat

POUR NOUS CONTACTERGroupe des élu-es Décidons Rouen Mairie de RouenHôtel de Ville - Place du Général de Gaulle76037 Rouen

02 35 08 69 43 [email protected]

facebook.com/Rouen-2014-Citoyenne-Ecolo

twitter.com/RouenCitoyenEco

www.decidonsrouen.fr

AVEC VOUS SUR...

Ne

pas

jete

r su

r la

voi

e p

ubliq

ue -

Imp

rimé

sur

pap

ier

recy

clé

SUIVEZ NOTRE ACTUALITÉ

Crédits PhotoDécidons RouenVille de Rouen

Directeur de publication F. Lesconnec & JM. BérégovoyRéalisation L. Perroux

le boulevard des Belges, assimilable aujourd’hui à une véritable autoroute urbaine. On n’aurait pu ne retenir qu’une seule voie de circulation dans chaque sens au lieu de deux.

# Nous regrettons que n’ait pas été retenu un arrêt au croisement de la rue de Crosne / avenue Flaubert et du boulevard de Belges ; en effet ces rues constituent un des axes naturels d’échange piétonnier entre les quar-tiers ouest et le centre-ville. Il s’agit là d’une erreur importante en terme d’aménagement urbain.

# Nous nous interrogeons égale-ment sur l’aménagement des pistes cyclables sur les boulevards entre le Boulingrin et la gare qui ne nous parait pas assez sécurisé. Les traver-sées piétonnes devraient être sur des plateaux surélevés.

# Enfin, nous demandons le prolon-gement de la ligne T4 jusqu’au Tech-nopole en voie réservée bus.

Les futurs aménagements de la ligne T4

La concertation pour les futurs amé-nagements de la ligne T4 vient de s’achever. À partir de 2018, cette ligne relaiera la place du Boulingrin au Zénith en passant par le boule-vard des Belges, en quasi site propre de la rive droite jusqu’au rond-point des Bruyères. Nous nous félicitons de ces futurs aménagements ; nous les avons défendus et obtenus de nos partenaires, comme notre implication avait permis les aménagements de la ligne F1 (ex L.7). Néanmoins ,certains aménagements nous questionnent.

# L’enjeu majeur est la correspon-dance entre les deux axes de trans-port structurant (ligne T4 et les lignes TEOR) en bas du boulevard des Belges. Celle-ci doit s’effectuer dans les meilleures conditions de sécurité et de confort à l’image de la corres-pondance du théâtre des arts c’est à dire sur un même plateau piétonnier et sans traversée d’axes automobiles.

# L’aménagement de la ligne T4 au-rait dû être l’occasion de requalifier