Juin 2012 - notredamedefrance.com · Cest pourquoi tous semblent imprégnés du fantastique....

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Le Petit littéraire Page 2 sur 12

Juin 2012 Le Petit Littéraire

Articles

spéciaux :

• Oscar et la

Dame en Rose,

Laura Lagasse

2nde

B

• La Pleuante des

rues de Prague,

Lola Simonnet

2ndeB

• Les Premières

en Sixième, Léa

Bourdon 1ère

L

Pleins feux sur :

Tous au FRAT 2

Les 1ères en 6ème 3

Page jeux 4

Au coeur de l'actualité 5

Dernière histoire 6

Chers Lecteurs,

Le Petit Littéraire revient accompagné du beau temps !!!

Et il est temps de clore une année riche en émotions…

Le brevet approche pour les troisièmes…

Les Premières et les Terminales voient les dates du baccalauréat se rapprocher dangereusement…

Nous vous souhaitons de belles réussites à tous !

Edito

Oscar et la dame en rose Par Laura Lagasse, 2ndeB

Oscar est un petit garçon de

10 ans atteint de leucémie. Il vit

donc dans un hôpital pour

enfants. Dans cet hôpital, il va

faire la connaissance de «

Mamie- Rose », visiteuse

s'occupant des petits malades

pour leur remonter le moral.

C’est une ancienne catcheuse,

affirme-t-elle, plutôt âgée, qui

aidera Oscar à accepter sa

maladie. Il sera également

entouré d'amis à qui il donne

des surnoms, tels que « Peggy

Blue» qui est bleue à cause d'un

problème de sang et dont il

tombera amoureux, « Pop

Corn», « Einstein», « Bacon» ou

encore Sandrine et Brigitte.

Dans cet hôpital, le docteur

Düsseldorf est chargé de le

soigner. C'est au moment où ce

dernier annonce à ses parents

que l'opération a raté et que

dorénavant les jours qui lui reste

à vivre sont comptés que la vie

du petit garçon bascule. Triste et

malheureux, «Mamie-Rose» le

réconforte. Elle va lui proposer

d'écrire des lettres à Dieu. Le

petit garçon, qui n’est pas

chrétien, va commencer à lui

écrire en pensant que cela ne

sert à rien. Il est même persuadé

que Dieu n'existe pas plus que le

Père Noël. Mais petit à petit

Dieu devient son confident, qui

lui apprend à vivre chaque

instant comme si c'était le

premier de sa vie.

En plus de ces lettres, «Mamie-

Rose», va trouver un bon moyen

pour lui faire pleinement

profiter de ses derniers instants :

elle va lui proposer de faire

comme si chaque jour comptait

pour dix ans. Oscar vivra ainsi

jusqu’à 110 ans !

Un jour, la dame rose lui

propose de rendre visite à Dieu

dans la chapelle. Elle lui montre

la statue de Jésus sur la croix, sa

souffrance, lui explique que la

mort ne fait pas forcément

souffrir, mais qu’elle fait peur,

parce qu’elle est l’inconnu. Elle

conseillera alors à Oscar de faire

comme Jésus : d'avoir confiance

et non peur. Dans les lettres

suivantes, on apprendra que

l'opération de Peggy Blue a

réussi et qu'elle repart vivre

avec ses parents. Oscar est

triste, jusqu'à ce que Dieu lui

rende visite un beau matin. Un

matin qu’il vécut tout entier

comme s’il était le premier de sa

courte vie. Deux jours plus tard

Oscar meurt. Sur la table de

chevet d'Oscar, il y a une

pancarte où il est inscrit : « Seul

Dieu a le droit de me réveiller ».

Quand j'ai choisi ce livre, j'ai

été intéressée par le thème

évoqué. Il est toujours difficile

de parler de la mort, et quand il

s'agit de celle d'un enfant de 10

ans, c'est encore pire. Mais j’ai

lu en fait un livre plein d'espoir,

l'auteur ne s'apitoyant jamais sur

les problèmes de santé de

l'enfant, pour montrer plutôt son

cheminement vers la foi. A la fin

du livre Oscar s'en va, confiant,

apaisé, et le lecteur aussi.

Le Petit Littéraire Page 3 sur 12

Place au théâtre !

Par Léa Bourdon, 1ère L

« Le texte théâtral et sa représentation », premier objet d’étude du programme

choisi par notre professeur de français cette année afin de coller à l’activité théâtrale de la

scène parisienne… la Comédie Française.

C’est dans cet endroit prestigieux, chargé d’histoire et d’émotions, le Théâtre

Français, La Maison de Molière que M. Rosnoblet avait réservé dès la fin du mois d’Août

nos billets pour Bérénice, de Racine, mise en scène par Muriel Mayette, administratrice

générale.

A dix-neuf heures quarante-cinq précises, le lundi 24 septembre, tout notre petit

groupe s’est retrouvé place Collette devant la Comédie Française. Avec un peu

d’intimidation pour certains qui découvraient ce haut lieu de notre patrimoine culturel, situé

au Musée du Louvre, pour la première fois.

Dès notre entrée dans la salle, nous fûmes subjugués par tant de beauté. Seul un

lustre magistral illuminait la salle Richelieu ; lorsqu’il s’éteignit, nous fûmes transportés

dans l’univers de la tragédie Racinienne au temps de Bérénice et Titus…

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Je serais désolée si cet article

ne devait intéresser que peu

de monde, mais je n’ai rien

trouvé de mieux à faire ….que

d’évoquer Amélie Nothomb à

travers un de ses ouvrages !

Mercure est un roman

d’Amélie Nothomb. Il évoque

l’otage d’un vieil homme ; Une

jeune fille. Elle tombe malade.

On envoie quérir une

infirmière. Lorsque celle-ci

arrive sur l’île où ils résident,

elle décide de libérer la fille.

Le premier chapitre est assez

déroutant : … « 1923 est un

superbe millésime, a-t-il dit. Le

1er mars, j’atteins l’âge de

soixante-dix-sept ans ; le 31

mars, tu auras vingt-trois ans.

Fabuleux mois de mars 1923,

qui nous fait totaliser un siècle

à nous deux ! Ce centenaire

commun qui le met en joie

aurait plutôt tendance à me

consterner. Et comme je le

redoutais, il est venu me

rejoindre hier soir ».

Amélie Nothomb Mercure

En effet, Hazel s’exprime dans

une langue crue et use de

structures grammaticales dont

nous n’avons plus usage qui,

couplées avec l’emploi d ‘un

vocabulaire familier et enfantin

produit un sentiment

d’étrangeté.

Dès le chapitre deux, le style

n’est plus le même. La place

faite aux dialogues est très

importante et crée un décalage

avec l’action qui ne cesse de

s’agrandir, pour ensuite la

remplacer. Les personnages ne

semblent pas réels.

De plus, leurs réponses

semblent « mécanisées ». Elles

apparaissent trop fluides, lisses

et rapides car le temps que

nécessite une réponse

réfléchie, calculée comme elles

le sont ici, n’est jamais

évoquée et de ce fait, n’est

pas.

L’écart entre les personnages

et les lecteurs ne fait

qu’augmenter au fil du temps.

Par Julie Murte, 1ère ES

C’est d’ailleurs le cas de tous

les romans d’Amélie Nothomb

(que j’ai lus : …Huit tout de

même !!!)

Ils aspirent à quelque chose de

transcendant.

C’est pourquoi tous semblent

imprégnés du fantastique.

Amélie se plait à les enfermer

et c’est là que, coupés du

monde, ils babillent et

critiquent la société.

Peut-être comme Amélie elle-

même qui en apologiste

accomplie annote la vie et

confie aux papiers ses

aspirations…

Cependant, dans Mercure,

l’auteur a tout de même un

doute : faut-il s’éloigner de

l’endroit d’une souffrance par

l’auteur ou faut-il y rester pour

la faire disparaître ?

Elle nous laisse donc libres de

choisir ce que nous désirerons

faire ne nous soumettant les

deux fins…

Le Petit Littéraire Page 5 sur 12

La pleurante des rues de Prague est un livre retraçant la chronique des apparitions d’une géante au pied claudicant, dans les rues de Prague. A travers ses douze apparitions, on découvre peu à peu la nature réelle de cette silhouette. Elle n’a ni nom, ni famille, ni âge, ni visage… Elle apparaît et disparaît au fil des pages, sans laisser de traces. En effet, même lors de sa troisième apparition, un matin d’hiver, elle ne laissa nulle empreinte dans «la neige boueuse qui souillait le trottoir.»

Elle n’émet pas non plus de bruit si ce n’est un léger bruissement à peine perceptible, que la narratrice ne sait si elle doit l’associer au frémissement interne de sa chair ou au tremblement de sa peau. Cette dernière l’aperçoit, par ailleurs, toujours de dos, mais se retient de la regarder de face malgré sa curiosité dévorante. En effet, lieu de confluence d’innombrables souffrances, absolue

La pleurante des rues de Prague Par Lola Simonnet, 2B

C’est du 16 au 21 avril

2012 que neuf mille

jeunes d’Ile-de-France se

sont donnés rendez-vous

à Lourdes au fraternel sur

le thème « Quelle joie de

te rencontrer ». Thème à

double sens comme vous

pouvez le constater !

Réunis dans la joie de

rencontrer le Christ mais

Tous au FRAT de Lourdes ! Avril 2012 Par Léa Bourdon 1ère L

nudité des douleurs humaines, elle se trouve être intouchable et «incontemplable». Le temps de l’apercevoir et de la reconnaître, elle disparaît à nouveau ; à travers un mur tel un passe-muraille, ou comme une illusion dans le paysage. Elle est la douleur de tous, aussi bien des vivants que des morts. Elle détient, aussi, la mémoire de victimes inconnues, d’enfants de Terezin, ainsi que de nos proches disparus. En effet, elle ranime la voie des morts. De cette manière, en traversant une maison déserte lors de sa quatrième apparition, elle nous révèle la vie de Bruno Schulz, juif tué pour ne pas avoir porté l’étoile.

Elle semble boitée entre ces deux mondes si contradictoires que sont la vie et la mort. A la fin de l’œuvre, elle nous ouvre les yeux sur un protagoniste essentiel de cette dernière : Dieu. Elle l’explicite elle-même : « Le mot Dieu est une dalle de bronze posée sur un

gouffre sans fond, une porte entre l’éternité et nous, entre l’infini et nous. Entre la plus haute joie d’aimer et nous. La géante marche entre ces deux espaces, ces deux temporalités, et c’est pourquoi elle boite. Et elle boite d’autant plus qu’elle ne parvient jamais à équilibrer le poids écrasant des crimes et des douleurs, du mal et malheur, avec la pitié sans mesure qui émane de Dieu.»

Sylvie Germain m’a

transporté, à la lecture de

ce roman, à travers

l’histoire de villes qui

m’étaient inconnues et de

leurs habitants. J’aurais

aimé pourtant la voir

donner un tour plus personnel à sa géante.

J’aurais préféré qu’elle

soit plus que le

«confluent» de ces deux

mondes, plus qu’une

simple créature de larmes ; qu’elle ne soit

pas seulement « la

mémoire côté sombre » de la ville mais qu’elle ait

aussi sa propre histoire.

aussi son Eglise, sa

jeunesse ! C’est donc

dans une ambiance

festive et rayonnante de

l’amour de Dieu que des

liens se sont créés entre

les jeunes. Des liens

particuliers car tissés dans

une ambiance particulière

et peu banale ! Des

jeunes de Notre-Dame de

France en témoignent :

« Le FRAT c’est pas fini !

Le FRAT c’est pour la vie ! »

Le Petit littéraire Page 6 sur 12

A Notre-Dame de France,

les sixièmes ont pu, et ce,

depuis le début de l’année,

tisser des liens particulier

avec les premières des

sections littéraire,

économique et sociale

ainsi que scientifique. Car

en effet depuis de

nombreuses années, les

sixièmes se font enseigner

la pastorale par leurs

aînés en Première. Mais

qu’en pensent-ils ? Est-ce

une bonne méthode

pédagogique ou

préfèreraient-ils recevoir

une éducation religieuse

par des adultes comme

c’est généralement la

méthode choisie dans les

Les 1ère en 6ème- Reportage Par Léa Bourdon 1ère L

La parole est à vous !

différentes aumôneries ?

C’est la question que nous

nous sommes posée. Et

c’est la raison pour

laquelle nous avons

décidé d’enquêter auprès

des principaux concernés !

L’équipe du Petit Littéraire

est partie à la rencontre

des élèves de Notre-Dame

de France pendant l’un de

leur cours de catéchèse

vous en rapportant les

témoignages et des

photographies prises sur

le vif !

Le Petit Littéraire : Que vous ont apporté vos animateurs de catéchèse pendant les cours de pastorale ?

Camille Martinaud : Pendant les cours de catéchèse, mes animateurs m’ont aidée à mieux

interpréter la Bible et à trouver des réponses à mes questions. Sixtine Mérieult : Nos animateurs m’ont apporté plein de choses sur Jésus en lisant la Bible,

en parlant… et je trouve cela extraordinaire ! Louise-Mathilde François : Que de belles choses et beaucoup de détente ainsi que

d’apprentissage sur Jésus. De plus ce sont de bons animateurs ! Le Petit Littéraire : Pensez-vous que ce soit une bonne idée de confier cette responsabilité a des

lycéens ? Pourquoi ? François Le Roux : Oui ! C’est mieux avec les lycéens car ils arrivent mieux à répondre à nos

questions. Sixtine Mérieult : Oui c’est une très bonne idée car, très vite, on se sent proches d’eux, et on

arrive mieux à parler de choses que l’on ne dirait pas forcément à des adultes Emmanuelle Jobert : oui car ils sont plus proches de nous en âge. Le petit littéraire : Vos animateurs vous ont-ils donné envie de découvrir le Christ ? François Le Roux : Oui. Car c’est notre Père et notre Créateur… Louise-Mathilde François : Oui Car à travers des choses marrantes et agréables on découvre le

Christ.

Le Petit Littéraire Page 7 sur 12

Page jeux Par Camille Perruchot, 1èreS

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Le Petit Littéraire Page 9 sur 12

Par Emma Ducos, 1ère S

Le Petit littéraire Page 10 sur 12

Par Emme Ducos, 1ère S

Le Petit Littéraire Page 11 sur 12

Levés de fort bonne

humeur, quoiqu’un peu

appréhensifs, les élèves

de Notre Dame de France

se sont retrouvés de bon

matin à l’aéroport Roissy

Charles de Gaulle. C’est

ainsi que notre périple a

débuté. Par le hublot, une

terre jusqu’alors encore

inconnue pour la plupart

d’entre nous s’est

dessinée. Instant

d’excitation pour les uns,

de peur pour ceux qui

craignaient l’atterrissage,

tout cela fut remplacé par

une subjugation générale

due à la majesté de ce

territoire à la fois empli

d’histoire et berceau de la

culture.

Notre-Dame de France en Grèce Par Léa Bourdon 1ère L

Visitant de magnifiques sites, nous avons pu nous mettre en marche vers des villes qui constituent un doux rêve pour tout helléniste qui se respecte. Corinthe et son isthme légendaire. Epidaure et son théâtre mythique. Olympie et son stade (eh oui, les prochains vainqueurs des J.O sont peut être parmi ceux qui ont participé à la course !!!). Mycènes et sa forteresse. Delphes et sa Pythie. Patras et son foyer de la connaissance. Et enfin… Athènes et sa célèbre Acropole.

Enrichis d’une nouvelle expérience, confrontés à une nouvelle culture, dans laquelle la nôtre prend sa source, nous sommes rentrés tant bien que mal à Paris, quoiqu’un peu nostalgiques à l’idée de laisser derrière nous une Grèce qui pourrait bientôt disparaître…

Par Léa Bourdon, 1ère

L

Arrivée en terre inconnue !

Rédaction

Léa Bourdon,1ère L Emma Ducos, 1ère S

Laura Lagasse, 2nde B Julie Murte, 1ère ES

Camille Perruchot, 1ère S Lola Simonnet, 2nde B

Notre-Dame de france 63 rue de la santé

75013 Paris

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