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    LART DENTAIRE VU DES TATS-UNIS

    Midwinter 2007 : esthtique, implants et business!Une tude dix ans pour mesurer le succsdes dents postrieures sur implants

    La perfection en prothse fixe, selon Jeffrey Rouse

    Implants et dentation avec perte de substance

    Endodontieversusimplantologie : match nul

    Les facteurs de la mise en charge immdiatedans la rgion antrieure

    Les composites la lumire de Christensen

    Les limites de la dentisterie fonde sur la preuve(Evidence Based Denti stry)

    Matriels et nouveauts : le Varioscope,une alternative au microscope

    Interview de Philippe Viargues, rdacteur en chefde la Revue dodonto-stomatologie (ROS)Trente ans dexprience au service du traitement des dyschromies

    ACTUALITS p. 6 8

    PRATIQUE p. 14 15

    N 6 juin 2007 SOMMAIRE

    Le diagnostic et la prise en charge dentaire du syndrome de Gorlin

    LE DROIT DU PRATICIEN p. 12 13Comment grer le conflit patient/praticien?Dclaration de sinistre, mode demploi

    ACTEON GROUP AIREL AMPLI BIOMET 3I FRANCE BISICO FRANCE CDP EDITIONS : WOLTERS KLUWER CNQAOS CODIMED COLTENEWHALEDENT DEGRE K DENTAID DENTSPLY FRANCE DEXTER DISCUSDENTAL FRANCE DMK ELSODENT EMS FRANCE EUROTEC DENTAL-ADEC FABHER FC MEDICAL DEVICE FKG DENTAIRE GACD GC FRANCE GENERIQUE INTERNATIONAL HENRY SCHEIN FRANCE IDISYSTEM ITENA CLINICAL IVOCLAR VIVADENT FRANCE KAVO DENTAL FRANCE KERR FRANCE KOMET FRANCE KREUSSLER PHARMA LABOCAST LABORATOIRECRINEX LABORATOIRES EXPANSCIENCE LABORATOIRES GABA-ODOPHARM LABORATOIRE PRED MACSF MEGA DENTAL NICHROMINOX NOBEL BIOCARE FRANCE NSK FRANCE PFIZER-SANTE GRAND PUBLIC PIERRE FABRE ORAL CARE PROCTER & GAMBLE FRANCE PROMODENTAIRE SD2 SIRONA DENTAL SYSTEMS FRANCE SLBD-QUICK DENTAL

    STRAUMANN FRANCE SUNSTAR-MEDICADENT-PHARMADENT VELOPEXINTERNATIONAL VET MICROSCOPIE DENTAIRE ZIMMER DENTAL FRANCE

    LE CLUB DES PARTENAIRES p.48

    LES FORMATIONS SOPEN 2007

    DOSSIER p. 16 31

    Les rendez-vous de la formation continue odontologique

    Le site web de la SOP se dote de la technologie RSS p.33

    14 juin 2007de 9h 18 h

    Bulletin dinscription :p. 9

    > 35 QUESTIONS-RPONSESEN IMPLANTOLOGIE

    11 octobre 2007de 9h 18 h

    Bulletin dinscription :p. 11

    > PLAN DE TRAITEMENT

    LISTE DESANNONCEURS

    3MC Concept p. 20Acteon Group Pierre Rolland p. 10Arsline p. 26

    Bisico France p. 18CNQAOS p.07Degr K p. 30Dentatus p. 32Dentsply France p. 22ditions de Chabassol p. 26FKG Dentaire p. 28GC France p. 20GSK Sant Grand Public p.04Kreussler Pharma p. 18Labocast p. 35Mac Clay p.02MACSF p. 36

    Procter & Gamble France p. 24

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    Socit odontologique de Paris6, rue Jean-Hugues

    75116 ParisTl. : 01 42 09 29 13Fax : 01 42 09 29 08Tirage et diffusion :40000 exemplairesAbonnement 1 an(10 numros) : 10 eurosPrix au numro :1,55 euro

    Rdacteurs en chef :Marc Roch, Meyer FitoussiDirecteur de la publication :Philippe ChalansetComit ditorial

    Yvan BismuthDominique MartinPhilippe SafarBernard SchweitzConception, ralisation :Texto ditionsMaquette :Carine MontaillierPhotos :B. Schweitz : pp. 1, 17, 27, 30Fotalia : pp. 1, 3, 9, 11, 33S. Nardot : p. 5G. Mandel : p. 34DR:pp.6,11,14,19

    Internet :www.sop.asso.fr

    Secrtariat :[email protected] :[email protected] : 1285-3933

    Rgie publicitaire :Philippe ChalansetLa Ngampis-Six01 42 09 29 [email protected]

    Impression :ACTIS

    La dferlante implantaire apporte chaque mois son lot de publications :articles, dossiers cliniques, promotions de systmes. Cette mise en image rptitivefinit par banaliser certains actes et peut-tre par inciter les plus entreprenants

    se lancer dans des interventions qui leur semblent la porte de lomnipraticien.En avril 2006, le Pr Guy Vallancien remettait au ministre de la Sant dalors,

    Xavier Bertrand, unrapport dvaluation de la scurit et de la qualit des soinschirurgicaux dans les petits hpitaux publics. Il concluait que,en raison dune activit

    faible, certains chirurgiens perdent leur savoir-faire car faire peu expose faire moins bien.Il ajoutait queparmi ces chirurgiens, certains ont reu une formation dont il est parfoisdifficile de connatre le niveau.

    Ds lors, la ralisation anuelle de moins de 50 interventions dites frquentes appendicectomies par exemple est considre comme un faible niveau dactivit.

    Laccent est mis sur deux aspectsqui garantissent qualit et scurit :

    le niveau de la formationet la frquence de la pratiquequi renforce le savoir-faire.Ils sappliquent tous les domainesde notre activit. Tout omnipraticienest conscient du handicap que peutconstituer la ralisation sporadique dactestels quune prothse complte ou des onlays mtalliques type pinledges.

    Cela est aussi vrai en implantologie, domaine minemment chirurgical,eta fortioripour les greffes sinusiennes. En premier lieu, il sagit dun gesteque la finesse de la membrane de Schneider rend trs dlicat. En second lieu

    et surtout, la scurit et la qualit de cet acte chirurgical doivent tre optimalescar sil relve du domaine de comptence de lodontologiste, il se situe dans une rgionanatomique commune diverses spcialits : chirurgien-dentiste, stomatologiste,chirurgien maxillo-facial, ORL. De ce fait, la prise en charge dune ventuelle complicationpeut relever de celle, si le chirurgien-dentiste ne peut la grer, dun oto-rhino-laryngologisteou dun chirurgien maxillo-facial.

    Pour mmoire, la recommandation qui venait conclure le rapport Vallancien consistaitdans la fermeture pure et simple des services dont la faible activit devient risque.

    Peut-tre serait-il sage que le chirurgien-dentiste, mme bien form,mais dont le recrutement implantaire ou de greffes serait par trop limitsinspirt de lesprit dune telle recommandation?

    Seuil de frquence

    DEUX ASPECTS GARANTISSENT QUALITET SCURIT : LE NIVEAU DE LA FORMATION

    ET LA FRQUENCE DE LA PRATIQUE

    QUI RENFORCE LE SAVOIR-FAIRE.

    Marc Roch

    DITON 6 juin 2007

    JSOP / n6 / juin 2007 5

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    A C T U A L I T S

    Cinq ans aprs le lancement de sa nou-velle formule, quel bilan dressez-vous delaRevue dodonto-stomatologie?Notre ligne ditoriale, axe sur la publi-cation darticles scientifiques, en fait au-

    jourdhui une revue gnraliste avec peudquivalents en France. Quand nous pu-blions un article sur le collage, il sagitplus srement dune tude comparative

    des diffrentes lampes avec leurs lon-gueurs donde ou de lefficacit de tel outel adhsif que de la marque de fraise utiliser. Nous ne sommes pas vraimentune revue de recettes

    Vous ntes pas la seule revue scientifique en odon-tologie en FranceIl existe certes dautres revues de qualit, mais noussommes parmi les seules revues gnralistes pu-blier des articles originaux exigeants, sans rmun-rer leurs auteurs, et qui traitent de toutes les disci-plines de lodontologie.Pour ne prendre que cet exemple, nous publionstrs peu dtudes propos dun cas , qui nontquun intrt anecdotique ou celui, pour lauteur,de montrer quel point il est trs comptent. Cequi nous intresse, cest lapproche scientifique :dans quelle mesure un cas est-il reproductible? Surquel faisceau de prsomptions repose la dmons-tration ? Sur quelles rfrences sappuie-t-elle? Celatant, si nous recevions des articles cliniques duniveau de celui qui a t rcemment prim par la

    SOP

    (1)

    , nous aurions beaucoup de plaisir en pu-blier un plus grand nombre!

    Pourquoi avoir fait le choix de traduire les articlesen langue anglaise?Il sagit de prparer le terrain la possibilit dunereconnaissance internationale de la ROS : nous rvonsde parvenir un jour ce que la revue soit rfrencedans la base Medline, aux cts des revues trangres,notamment anglo-saxonnes. La seconde raison tient ce que, pour les auteurs, cette traduction constitueunevritable valeur ajoute. Or, pour publier des arti-

    cles de qualit, encore faut-il tre sollicit par desauteurs de qualit

    INTERVIEW

    Prcisment, comment recrutez-vous les auteurs?Sont-ils exclusivement des auteurs francophones?Nous publions desauteurs franais, bien sr, mais ga-lement des auteurs dAfrique du Nord, du Brsil, duCanada, du Danemark, des tats-Unis, dIsral ouencoredu Sngal. Depuis peu, nous avons une rpu-tationdansles paysduMaghreb etnouspublionsrgu-lirement des auteurs de cette rgion qui, soit dit enpassant, produit de remarquables odontologistes,

    notamment le Maroc. Il nous arrive rgulirement depublier des auteurs reconnus. Dailleurs, nous prpa-ronsunnumro spcial surla chirurgie maxillo-faciale, paratre en novembre prochain, dans lequel desquipes de grande renomme doivent publier. Quantau recrutementdes auteurs, nous recevonsde plus enplus darticles spontans. Une vingtaine est actuelle-ment en cours de relecture, ce qui nest pas rien. Bienentendu,nous sollicitonsgalement des gens de valeur.Enfin, dans cette aventure humaine quest la publica-tion dune revue, beaucoup de choses se dclenchentau cours de rencontres informelles.

    Quels sont les principesqui vous conduisent ne pasrmunrer les auteurs?Ceuxqui conduisent touteslesrevuesscientifiques nepasle faire, cest--dire la libert et lexigence de qualit.Lorsque vous commandez un article, vous ne pouvezplus le refuser oudifficilement si la qualitnest pasaurendez-vous. Or, nousessayonsdtre intransigeantssur cepoint.Tous les articlespublis danslaROS neplai-sent pas, mais tous sont dune qualit irrprochable.

    Comment les articles sont-ils slectionns et votreexigence de qualit vous bride-t-elledans la publica-tion darticles scartant de la vrit acadmique?Notre comit de rdaction est compos de 17 per-sonnes (2). Il sagit de gens investis dans laROS et quiconnaissent parfaitement leur matire. Chacun a sestropismes en fonction de sa spcialit, mais globale-ment un consensus stablit rapidement. Il suffit dail-leurs quun ou deux membres mettent de srieusesrserves sur un article pour que la dcision soit prisede ne pas le publier. Quant aux articles scartant dupolitiquement correct en odontologie, nous les pu-

    blions sous rserve quils ne soient pas fumeux et quela prise de position soit solidement taye.

    6 JSOP / n6 / juin 2007

    Prparer le terrain une reconnaissance

    internationale de la ROS

    Philippe Viargues,

    rdacteur en chefde laRevue dodonto-stomatologie (ROS)

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    A C T U A L I T S

    Quelle volution souhaitez-vous impulser laROS court et moyen terme?La reconnaissance internationale, que jvoquais tout

    lheure, passe tout dabord par celle de nos universits.Or, celles-ci, pluttquedetirercesrevues franaises verslehaut, lesdisqualifientpurementetsimplementauseulmotif quelles ne sont pas anglo-saxonnes! lheureactuelle, une parution dans la ROS vaut zro point! Nesont prisesencompte,aurang destravauxuniversitaires,que les seules parutions dans des publications anglo-saxonnes ou presque. Que je sache,ces revues publientparfois desarticlesmdiocres! Nous navons pasla pr-tention dexiger quune parution dans laROS vaille lemme nombre de points quune parution dans leJour-nalofClinical Periodontology, ouquivalent, maisunarti-

    cle est bon ou mauvais, quelle que soit la revue danslaquelle il parat! cet gard, lun des articles les plusrfrencs en ce moment dans la presse internationaleestscientifiquement mauvais,mais tout auteurestobligde le citer sous peine de paratre tourdi La pressescientifique est aussi sujette des engouements parfoisirrationnels, quillustre limportance inconsidre quelon donne la revue pluttqu larticle lui-mme.

    Revue trimestrielle publie par la SOP, la ROSa t entirement repense en 2002 : ligne ditorialebase sur un contenu essentiellement scientifique,traduction en anglais pour assurer un dveloppementet un rayonnement international. travers la ROS,la SOP entend affirmer sa vocation de socit scientifiqueainsi que ses valeurs dindpendance et dexigence.Deux formules sont aujourdhui proposes pour recevoirla revue : labonnement simple dune part, et ladhsion la SOP dautre part, qui inclut, entre autres, labonnement la ROS.

    Comment recevoir laROS?

    (1) dentement unitaire : de lobservation clinique la prise de dcision thrapeutiquede Nicolas Lehmann, Anne-Laure Simon et Gil Tirlet, publi dans la ROS n 1, fvrier 2006.

    (2) Le comit de rdaction de la ROS se compose comme suit. Rdacteurs en chef adjoints :Christian Cannac, Herv Choukroun et Grard Mandel. Comit de lecture : Denis Bouter,Frdric Chiche, Jean Yves Cochet, Daniel Dot, Myriam Dridi, Franck Gallois,Pierre Jonas, CorinneLallam-Laroye, Jean-PierreMargainaud, JeanMeyer, Charles Micheau,PhilippeMilcent, Jean-RaphalNefussi,DominiqueRibes, Jean-Pierre Proust, Ferdinand Tager.

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    A C T U A L I T S

    TOUT PRATICIEN, quil soit ou non convaincu de la nces-sit dedonnerla primaut lesthtiquedans sa pratiquede la dentisterie, a ou aura rpondre une demande din-formation, voire dun geste permettant de rsoudre un pro-blme li uneteintedisgracieuse. En effet, lespatients sont

    de plus en plus sensibiliss ces questions.Le Mmento des ditions CdPTraitements des dyschromiesen odontologie, cordig par lun des pionniers de la dentis-terie esthtique, Paul Miara, et son fils, Alexandre Miara,reprsente la somme de 30 ans dexprience. Il constitue ce titre un ouvrage pratique derfrence qui traite des tech-niques dclaircissement, et non de blanchiment, commetiennent le prciser les auteurs dans lintroduction.En six chapitres parfaitement iconographis, le tour de cettequestionest trac aveclgance.La dmarche estparfaitementdidactiquepuisquedansle premierchapitre, consacraudiag-nostic, les mcanismes et les causes des diverses colorationssontdfinisensuivantuneprogression logiquepuischronolo-gique : colorationexterne,laplus simple traiter, puis interne,dorigine gntique, prnatale ou postnatale.Le deuxime chapitre aborde le mode daction des traite-ments chimiques dclaircissement utilisant le peroxydedhydrogne, le peroxyde de carbamide ou le perborate desodium qui, tous, agissent sur les pigments colors par lebiais de lagent oxydant quils librent.

    Le troisime chapitre, le plus volumineux,passeen revuelesdiffrents traitements dclaircissementdes dentsvitales (trai-tements ambulatoires et au fauteuil), prcise lesduresdap-plicationen fonctionde laconcentration desgels utilissainsique le dlai prvisible dobtention dun rsultat. Est dtail-

    le la confection des gouttires pour la technique ambula-toireet pour la techniquecompressiveau fauteuil (Paul Miara2000) ainsi que tous les protocoles cliniques, dcrits pas pas tant pour cette mthode originale que pour la mthodefaisant appel une lampe dactivation spcifique.Laccent estalors mis sur la ncessaire et absolue hermticit des sys-tmes de protection des muqueuses.Entoute logique, le chapitresuivant traitedelclaircissementdes dents non vitales. Il sagit dunchapitrequi concerne touslespraticiens tant la frquencede cette situationclinique estleve et tant la restauration prothtique dune incisive cen-trale,parexemple, relvedudfi. Pour cette techniquedclair-cissement interne, les auteurs soulignent quil faut veiller ne pas utiliser deau oxygne avec le perborate de sodium,sous peine de voir apparatre des rsorptionscervicales.Lesdeux dernierschapitres portent surdestechniquesunpeuplus invasives : la microabrasion et la confection de facettesde cramique colles. L encore, les indications sont rappe-les, les prcautions soulignes et les protocoles cliniquesdtaills.Lescascliniques prsents sont nonseulement expli-cites,mais leur absolue perfection placegalementenexerguela stupfiante virtuosit dun oprateurausommetdesonart.Quoi de plus convaincant?

    Si nous devions nous permettre quelque rserve, elle seraitde deuxordres. Toutdabord quand lutilisation du peroxydedhydrogne est cite dans lindustrie du papier et du textile(page 33),pourquoiomettre deciter cequi a fait saclbrit :son utilisation en cosmtique capillaire par les stars Holly-woodiennes? Ensuite, sinous pouvons accepterque cespro-duits ne soient pas des produits cosmtiquesstricto sensu,comptetenu de la dfinition descosmtiquesdentaires don-neparladirective 76768 CE,lesconsidrer comme des pro-duits thrapeutiques et,partant, considrer quils sontenga-gs dans des traitements but thrapeutique devient unsyllogisme. Une couleur diffrente peut tre un symptme,

    mais pas une maladie! Marc Roch

    Trente ans dexprience au service

    du traitement des dyschromies

    PARUTION

    Cocrit par Paul Miara, pionnier de la dentisterie esthtique en France,

    louvrage Traitements des dyschromies en odontologieconstitue un outil

    de rfrence des techniques dclaircissement pour lomnipraticien.

    Traitementsdes dyschromies

    en odontologieAlexandre Miara,

    Paul Miaraditions CdP

    Collection Mmento114 pages

    52 www.editionscdp.fr

    8 JSOP / n6 / juin 2007

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    35 QUESTIONS-RPONSES EN IMPLANTOLOGIEPARIS RIVE GAUCHE SAINT-JACQUES HTEL 17, BD SAINT-JACQUES 14e retourner accompagn de votre rglement* la SOP :6,rue Jean-Hugues 75116 Paris. Tl. : 0142 0929 13 Fax : 0142 0929 08

    Nom: Prnom : .............................................

    Adresse : ................................................................................................................

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    Tl. : Adresse e-mail : ........................................................

    *Tarifs :Inscription membres SOP et FSSOSIF : 290; autres : 350.

    Accepteriez-vous que vos coordonnes Voulez-vous recevoirsoient communiques nos partenaires? unfichet rduction?

    oOuioNon o SNCF o Air France

    14 JUIN 2007DE 9 H 18 H

    35 QUESTIONS-RPONSESEN IMPLANTOLOGIE

    Vous ntesqu 35 questionsde la bonne pratique

    en implantologie!

    B U L L E T I N D I N S C R I P T I O N

    De la phase primplantaire au scellement,toutes les rponses pour sapproprierune mthodologie rigoureuse en prothseet en chirurgie implantaires.Pour autant que lon se pose les bonnes questions toutes lesbonnes questions et que lon se voie dlivrer des rponses fia-bles, immdiatement applicables, la matrise concrte des pro-tocoles adquats en chirurgie et en prothse implantaires estaise. Cas cliniques lappui, lquipe de Patrick Missika encha-nera, sur un rythme dense, les rponses aux 35 questions essen-tielles que lon doit matriser pour exercer une implantologiefiable et sre en omnipratique. Pour prendre le train de la

    modernit dentaire et pour rpondre une demande despatients de plus en plus nombreuse.

    Avec les interventions de : Anne Benhamou, Marc Bert, PierreCherfane, Michal Corcos, Guillaume Drouhet, Georges Khoury,Isabelle Kleinfinger, Patrick Missika, Bachir Rahal, Jean-MichelStroumza, Herv Tarragano, Bruno Tavernier, Eliott Zagroun

    Comit scientifique de la journe :Herv Bourlier, Marc Roch et Ariel Sebban

    JS

    OP0607

    SOP

    FORMATIONS2007

    Le jeudi 14 juin 2007,

    participez la journeSOP et mettez en

    application votre

    formation ds le lendemain

    dans votre cabinet !

    60POINTS

    deFCO

    En savoir plussur les 35 questions-rponses en implantologie ?Lire notredossier

    dans leJSOPn 3 mars 2007.

    TARIF SPCIAL HTEL : 155

    Offre rserve aux participants : 155 eurosa chambre single ou double pour la nuit

    du 13 au 14 juin 2007 au Rive GaucheSaint-Jacques Htel (nombre de chambres

    imit). Contact : service Rservation(prcisez Journe SOP).Tl. : 01 40 78 78 40Fax : 01 40 78 78 04

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    UN PLAN DE TRAITEMENT? POUR QUOI FAIRE?PARIS RIVE GAUCHE SAINT-JACQUES HTEL 17, BD SAINT-JACQUES 14e retourner accompagn de votre rglement* la SOP :6, rue Jean-Hugues 75116 Paris. Tl. : 01 42 09 29 13 Fax : 01 42 09 29 08

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    UN PLAN DE TRAITEMENT?POUR QUOI FAIRE?

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    Plan de

    traitement : chaque patientsa partition!

    En savoir plussur le plan de traitement?Lire notredossierdans le

    JSOPn 5 mai 2007.

    *TarifsInscription avant le 3 septembre 2007 membres SOP et FSSOSIF : 250 ; autres : 310.

    Inscription aprs le 3 septembre 2007 membres SOP et FSSOSIF : 290 ; autres : 350.

    Tarif spcial 120 : inscription avant le 6 juillet 2007 (membres jour de leurs cotisations

    2006 et 2007 et nayant pas dj utilis cette offre).

    B U L L E T I N D I N S C R I P T I O N

    Passer des solutions techniques toutes faites llaboration dun plan de traitementadapt au patient.

    laborer un plan de traitement global adapt au patient y comprisdans ses attentes conomiques, esthtiques pour dcider dessolutions techniques appropries, cest la cl de la russite thra-peutique, relationnelle et organisationnelle. laide darbres dci-sionnels, cas cliniques lappui, les confrenciers confronts leur contradicteur proposeront une mthode fiable dlabora-tion dun plan de traitement global. Pour prendre en compte, dunemanire simple, la complexit des variables du choix.

    Jean-Pierre Attal et Gil Tirlet: Traiter la dent unitaire Alain Brabant et Dominique Estrade :

    Ldentement encastr de faible tendue Jean-Franois Laluque et Daniel Brocard :

    Rhabilitation complexe et pluridisciplinaire Philippe Pommarde: Prvenir les conflits avec le patient Edmond Binhas : Obtenir le consentement du patient

    JSOP0607

    TARIF SPCIAL HTEL : 155 Offre rserve aux participants : 155 eurosla chambre single ou double pour la nuitdu 10 au 11 octobre 2007au Rive Gauche Saint-Jacques Htel(nombre de chambres limit).

    Contact : service Rservation(prcisez Journe SOP).Tl. : 01 40 78 78 40 Fax : 01 40 78 78 04

    Le jeudi 11 octobre

    2007, participez la journe SOP

    et mettez en application

    votre formation ds le lendemain

    dans votre cabinet!

    Accepteriez-v ous que vos coordonnes Voulez-vous recevoirso ien t co mm un iqu es no s p ar tenaires ? un fi ch et rduc ti on ?

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    SOP

    FORMATIONS2007

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    L E D R O I T D U P R A T I C I E N

    QUELLE ATTITUDE ADOPTER lorsquun patient conteste laqualit des soins et quil sestime victime dun dom-mage dont le praticien serait, selon lui, responsable? Enlabsence de rclamation, alors que lexistence dun dom-mage est vidente, le praticien doit :

    Assurer le suivi thrapeutique, en corrigeant ou refai-sant, gratuitement, par exemple, une prothse dentairequi ne serait pas satisfaisante;

    Rduire autant que possible les consquences du dom-mage. Pour ce faire, il peut faire pratiquer des radio-graphies des voies ariennes et digestives en cas de sus-picion dingestion dun corps tranger par le patientlors des soins. En effet, il est dj arriv quun instru-ment canalaire ou un inlay-core que lon croyait ingraccidentellement par le patient ait en ralit t inhal,avec des consquences nettement plus graves en lab-sence dintervention pour retirer ce corps tranger. Lechirurgien-dentiste peut galement prescrire une th-rapeutique base de complexes vitamins B1 et B12,ainsi que des anti-inflammatoires, sauf contre-indica-tion particulire, lorsque le patient prsente des symp-tmes de paresthsie suite une extraction de dent ou un dpassement de pte ;

    Rester lcoute du patient, linformer sur les cons-quences prvisibles et le rassurer autant que possibleafin dviter une rclamation ultrieure. Nombre den-tre elles surviennent du fait dun manque de commu-nication entre le patient et le praticien. Ainsi, en cas de

    paresthsie, il faut informer le patient de ses chancesde rcupration dans les 18 24 mois suivant le dbutdes symptmes;

    Contacter son assureur en responsabilit civile quine manquera pas dindiquer sil est opportun de nousadresser une dclaration conservatoire en vue duneventuelle rclamation.

    Toujours rpondre aux courriersEn cas de rclamation amiable, la plainte du patient peutprendre la forme dune demande directe de rembourse-ment dhonoraires ou de prise en charge de frais futurs.

    Mais elle peut galement tre exprime indirectementpar une simple contestation de la qualit des soins pro-

    digus. La rclamation peut tre orale ou crite, consis-ter dans une plainte auprs du conseil de lOrdre ou unrefus de rgler des honoraires fonds sur une contesta-tion de la qualit des soins. Il est recommand au chirur-gien-dentiste de :

    Tenter de maintenir le contact avec le patient et lui pro-poser dassurer son suivi thrapeutique titre gratuit;

    Ne jamais laisser un courrier de rclamation sans r-ponse, ne serait-ce que pour communiquer au patientou son mandataire les coordonnes dune compagniedassurances habilite recueillir ses dolances. En effet,le silence du praticien pourrait tre interprt comme unrefus catgorique de transiger, incitant le patient ou sonmandataire entamer une procdure judiciaire, alorsque celle-ci aurait ventuellement pu tre vite par unetransaction amiable;

    Refuser de rgler directement le patient si le praticienna pas lintention dassumer seul cette dcision;

    Le praticien peut rechercher personnellement unetransaction amiable avec son patient, afin de mettrerapidement un terme au litige. Cest ce que lui propo-sera le conseil dpartemental de lOrdre dans le cadrede la tentative de conciliation, mais prudence, car cettedcision du praticien nest pas opposable;

    Ne pas reconnatre sa responsabilit, mme si ellesemble engage. Le praticien doit uniquement accep-ter de transiger titre de conciliation pour mettre finau litige;

    Signer un protocole daccord avec le patient par le-quel le praticien sengage lui verser la somme conve-nue, moyennant lengagement du patient de mettre unterme ses rclamations concernant lincident en ques-tion. Si la transaction na pas lieu sous le contrle duconseil de lOrdre, un modle de protocole daccordpeut tre obtenu auprs de nos services;

    Ne pas hsiter contacter la MACSF pour conseil :par exemple, ne pas rembourser lintgralit des hono-raires verss pour les soins ou travaux litigieux, maisseulement ceux rests la charge du patient, dductionfaite des remboursements des organismes sociaux ;

    Ne pas oublier quil ny a pas dobligation transigerdirectement avec le patient et que le chirurgien-den-

    Comment grer le conflit

    patient/praticien?

    RESPONSABILIT MDICALE

    De la rclamation amiable la procdure judiciaire, quelle attitude

    pour grer au mieux les diffrentes voies du litige avec le patient?

    12 JSOP / n6 / juin 2007

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    A C T U A L I T SL E D R O I T D U P R AT I C I E N

    tiste peut sen remettre son assureur pour grer celitige. En cas dchec de la tentative de conciliation, lepraticien devra indiquer les coordonns de celui-ci son patient et adresser immdiatement sa dclaration

    de sinistre, et ce mme si a priori la rclamation sembleinfonde. Prcisons quune dclaration de sinistre nevaut pas reconnaissance de responsabilit.

    Si le patient refuse de rglerDans le cas particulier o le patient refuserait de rgler lesolde des honoraires au motif que les soins, traitementsou travaux ne lui auraient pas donn satisfaction, le pra-ticien doit suspendre toute procdure de recouvrementdhonoraires et adresser un dossier complet son assu-reur afin que celui-ci value le fondement de la contesta-tion du patient et le conseille sur lopportunit de pour-

    suivre ou non cette procdure.En effet, il est parfois prfrable pour le praticien de re-noncer ses honoraires plutt que de sengager dansune procdure lissue de laquelle il pourrait trecondamn au paiement de dommages et intrts sup-rieurs au montant d.En cas de procdure judiciaire quil sagisse dune assi-gnation en rfr expertise, dune assignation au fond

    ou dune opposition injonction de payer , le prati-cien devra imprativement : Adresser immdiatement son assureur lacte de pro-

    cdure (par fax si lurgence lexige) aprs len avoir in-

    form par tlphone et lui transmettre dans les plus brefsdlais la dclaration complte;

    viter de saisir son avocat personnel pour sa dfense.Son assureur saisira lun de ses avocats correspondantshabituels, mme dans un court dlai;

    tre prsent lors des oprations dexpertise; Faire part de ses observations son assureur en temps

    et en heure afin de lui permettre dassurer au mieux sadfense.

    La MACSF compte sur la diligence et la ractivit deschirurgiens-dentistes en cas de rclamation dun pa -

    tient : la gestion dun litige et la dfense dun confrrene peuvent pas se faire sans sa coopration. Par ail-leurs, le service des sinistres dentaires se tient la dis-position des praticiens pour tout conseil et informationsur la gestion des dossiers.

    Lucie Rymer,juriste,Le Sou mdical Groupe MACSF

    ADRESSEZ-NOUS PAR COURRIER RECOMMAND avec accusde rception de prfrence : La relation chronologique et dtaille des soins, trai-tements et travaux raliss, en prcisant imprativementla date de dbut des soins, traitements et/ou travaux li-tigieux, et la date de rclamation du patient, le nom etles coordonnes de celui-ci, ses dolances telles quellessont connues; La copie de la fiche clinique; La copie du devis en cas de traitement prothtique,

    implantaire ou orthodontique; La copie du consentement clair en cas de traitement

    orthodontique ou implantaire; Les radiographies originales en votre possession;

    La copie de lensemble des courriers changs dans lecadre du litige;

    Les ventuels actes de procdure (assignation, opposi-tion injonction de payer).

    Pour respecter le secret mdical, lensemble des picesmdicales doit tre adress sous pli confidentiel latten-tion de notre expert-conseil.

    Pour respecter le secret mdical, lensemble des pices mdicales

    doit tre adress sous pli confidentiel.

    En partenariat avec la MACSF

    Le Sou mdical Groupe MACSFService sinistres dentaires10, cours du Triangle-de-lArcheTSA 40100

    92919 La Dfense CedexTl. : 01 71 23 80 92 Fax : 01 71 23 88 92

    O adresser votre dclaration de sinistre?

    JSOP / n6 / juin 2007 13

    Dclaration de sinistre,mode demploi

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    Le diagnostic et la prise en charge

    dentaire du syndrome de Gorlin

    OMNIPRATIQUE

    Le chirurgien-dentiste joue un rle de premier plan dans le diagnostic prcoce

    de cette maladie gntique caractrise par des kystes odontognes.

    Plus de 5000 maladies raressont recenses dont prs de80% sont dorigine gntique.Plus dune centaine de ces ma-

    ladies ont des rpercussionsdentaires. Les odontologistesdoivent sinterroger sur lorigi-ne de certaines malpositions,agnsies, dysgnsies et leursventuelles transmissions se-lon les lois de Mendel. Danscertains cas, le chirurgien-den-tiste se trouve dans la positionde raliser, le premier, le diag-nostic ou dtre un acteur ma-

    jeur de la prise en charge th-rapeutique.La nvomatose baso-cellu-laire, ou syndrome de Gorlin,en est un parfait exemple.Cest une maladie gntiqueautosomique dominante p-

    ntrance complte et ex-pressivit variable. Elle a tidentifie par Goltz et Gorlinen 1960. Elle associe un

    syndrome malformatif uneprdisposition des tumeurs.Elle est due une mutationperte de fonction du gnePTCH localis sur le bras longdu chromosome n 9, et quicode pour une protine assu-rant le rle de rcepteur dansla voie de signalisation SonicHedgehog implique dans ladiffrenciation du bourgeondentaire.

    SymptomatologieCette dysembryoplasie com-plexe associe dans ses formescompltes des manifestationscutanes (porokratose pal-

    mo-plantaire, nvi baso-cel-lulaires), maxillo-dentaires(kystes odontognes), sque-lettiques (anomalies costo-

    vertbrales et des segmentsdistaux, calcification ectopi-que de la faux du cerveau),neurologiques, endocrinien-nes, oculaires et une pr-disposition aux tumeurs quifait toute la gravit de lamaladie (carcinome baso-cellulaire, mdulloblastome,fibrome ovarien, myxomecardiaque, etc.).Ces diffrentes manifestationscliniques apparaissent sou-vent dcales dans le temps,et le diagnostic est souventtardif exposant les patients un risque tumoral sanspouvoir bnficier de sur-veillance. Les premiers si-gnes qui permettent de fairele diagnostic sans ambigu-t sont frquemment maxil-lo-dentaires.

    DiagnosticIl convient de rappeler enpremier lieu que, mme pourune maladie hrditaire, lediagnostic peut tre port endehors de tout contexte fa-milial. En effet, la moiti descas observs de cette maladiesont sporadiques, rsultantdune mutation de novo dugne responsable.

    Le chirurgien-dentiste doittre interpell par la dcou-

    verte radiologique de plu-sieurs kystes odontognes(KO) des maxillaires chezlenfant ou chez ladulte. Le

    caractre multiple est quasi-ment pathognomonique dela maladie do le rle pr-pondrant du chirurgien-den-tiste qui remarquera alors un facis vocateur avec ma-crocphalie, protubrance desbosses frontales et paritales,une base du nez largie etparfois un hypertlorisme.Cette maladie se caractrisedonc par lapparition prco-ce, vers huit ans, de multi-ples KO. Parfois, les premiersKO ne peuvent apparatrequ lge adulte. Ces lsionsbien que bnignes sont loca-lement trs invasives et peu-vent aboutir lgression, lamalposition de nombreusesdents, voire mme la frac-ture spontane de la mandi-bule. Cette multiplicit de

    lsions kystiques contrasteavec les KO sporadiques ethabituellement solitaires ren-contrs dans les cas non lis ce syndrome. Le KO estcaractris par une croissan-ce trs rapide, une localisa-tion variable et surtout unpolymorphisme radiolo-gique important. Limage ra-diologique la plus communede cette lsion est celle du

    kyste dentigre, mais on re-trouve galement des images

    Radiographie panoramique dune patiente atteintedun syndrome de Gorlin. Un kratokyste odontogne est apparent

    au niveau du follicule de 44, et un autre au niveau de 13. noter que lexrse dun KO a entran la perte de 32, 33 et 34.

    14 JSOP / n6 / juin 2007

    P R A T I Q U E

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    de kystes primordiaux, rsi-duels, latro-radiculaires oudamloblastomes. Seule une

    analyse histologique sera ca-pable de confirmer ou dinfir-mer la nature de cette lsion.Les autres signes dentairessont plus rares, comme le r-trognathisme mandibulaire,la vote palatine ogivale, etparfois la prsence dun bec-de-livre avec ou sans fentepalatine associe. Enfin, ondcrit galement des anoma-lies de forme conode.

    La profusion de signes cli-niques ainsi que limportantevariabilit de lexpression dela maladie rendent le diag-nostic malais. Une tudemolculaire doit alors treenvisage par recherche demutations du gne PTCH.

    Traitement des kystesodontognesBien que bnins, les KO n-cessitent un traitement rapideet prcis. De nombreusestechniques opratoires ont tdcrites (cryothrapie, rsec-tion segmentaire). Nousnen retiendrons que deux : lnuclation simple con-

    siste dans lexrse de lalsion kystique en pre-nant un soin particulier liminer la membrane

    pithliale kratinise sou-vent incrimine lors desrcidives;

    la marsupialisation, tech-nique qui paraissait obso-lte encore il y a peu, re-vient lordre du jour. Elleconsiste raliser une fe-ntre dans le mur kystique,permettant ainsi une d-compression de la lsion.Cette fentre doit tre fer-

    me par un obturateur enrsine acrylique, et le sui-

    vi du patient doit tre ri-goureux. Un auteur japo-nais rapporte des cas dermission complte en em-ployant ce protocole op-ratoire. En revanche, unebonne coordination de lapart du patient et du pra-ticien et une motivationcertaine sont indispensa-bles pour choisir ce modeopratoire.

    Ces deux techniques peuventtre combines avec une irri-gation la chlorexidine 0,2%permettant une ddiffren-

    ciation kystique pour dimi-nuer le risque de rcidive.La dcision thrapeutiquecomporte lanalyse de diverslments comme la proxi-mit de structures anato-miques avoisinantes (sinusmaxillaire, fosses nasales, ca-nal mandibulaire), la pr-sence de germes dentairesinclus et bien sr la psycho-logie du patient.

    Le traitement de ces lsionsdevrait tre lapanage des chi-

    rurgiens-dentistes, qui onttoujours une vision plusconservatrice ainsi quun pro-

    jet thrapeutique global avecune composante prothtique.La surveillance radiolo-gique incombe galementaux chirurgiens-dentistes. Onprconise une surveillanceradiologique systmatiqueannuelle pendant la priodecritique entre 8 et 25 ans.Ensuite, cet intervalle peuttre port une radiogra-phie tous les deux ans.

    Prise en chargeComme toute maladie gn-tique polysymptomatique, lesyndrome de Gorlin ncessi-te une prise en charge multi-disciplinaire coordonne au-tour du gnticien. Le conseilgntique est important pourses rles dinformation et deprvention. Prvention, carlapparition de cancers peuttre anticipe en mettant en

    place une surveillance ap-proprie, en particulier der-

    matologique et gyncolo-gique. Le second intrt duconseil gntique est linfor-mation au patient du risquede 50% de transmission dela maladie sa descendancequi sera expose un risquede tumeur crbrale dans lapetite enfance, ge o il estdifficile de faire le diagnosticde la maladie sans recourirau test gntique. Dans cetteprise en charge, le chirur-gien-dentiste a un rle diag-nostique et thrapeutiqueprimordial.

    Pierre Alexandre ViguierFacult dodontologie

    Universit Victor-Segalen Bordeaux 2

    Philippe GorryService de gntique mdicale

    CHU de Bordeaux

    Correspondance :[email protected]

    JSOP / n6 / juin 2007 15

    5 ans

    Mdulloblastome

    PDIATRE

    Pas de signes

    Carcinomesbaso-cellulaires

    DERMATOLOGUE

    Diagnost ic tabli

    15 ans

    Kystes pidermodesdes maxillaires

    CHIRURGIEN-DENTISTE

    DPISTAGE

    volution de la maladie et tapes de dpistage

    P R A T I Q U E

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    Midwinter 2007

    Esthtique, implants et business !

    dossier

    LE TOURBILLON DENTHOUSIASME propre auxtats-Unis dAmrique et aux Amricains taitau rendez-vous de cette dition du congrs

    du Midwinter, du 22 au 25 fvrier 2007, Chica-go. Tant du ct des confrences, des travaux pra-tiques que de lexposition, lenvie de tous les par-ticipants daller de lavant constitue une vritablesource dmerveillement. Les confrenciers don-nent le meilleur deux-mmes, les congressistessont attentifs et bienveillants, les exposants accueil-lants (mme avec les Franais !), et les visiteurstrs curieux. Cette ambiance tient en grande par-tie ce que les participants viennent en quipe,

    praticiens, assistantes et hyginistes.Malgr cela, nous sommes quelque peu rests surnotre faim quant la qualit du programme et aucasting. En effet, cette anne, beaucoup de grands

    noms manquaient lappel, mme si Christensen,Spearou Misch taient fidles au poste. Nous tionshabitus retrouver les Buchanan, Garber et autreNathanson. Ils ntaient pas l !Quant la teneur de ce programme, on pourraitle rsumer en trois mots : esthtique, implants etbusiness. Avec un peu de mauvais esprit, on pour-rait mme se demander si, outre-Atlantique, ontraite encore les dents postrieures, la maladieparodontale et les racines des dents ! En effet, lecongrs a, cette anne, fait la part belle aux im-plants et aux reconstitutions colles, directes etindirectes du secteur antrieur. Sans oublier les

    confrences sur lorganisation et la gestion descabinets, dont la place grandissante confirme latendance des derniers congrs.Mais, ces rserves poses sur les thmes abords,la qualit des prsentations, gnralement irr-prochables, tait au rendez-vous.Que faut-il retenir des confrences ? En premierlieu, on a relev celle de Jeffrey Rouse qui, dansla droite ligne de John Kois, a pass en revue avecbeaucoup de brio toutes les tapes de la prothseconjointe conventionnelle. George Priest se serafait galement remarquer sur la rhabilitation de

    la ligne du sourire. Gary Goldstein, quant lui, a

    Les confrenciers donnent le meilleurdeux-mmes, les congressistessont attentifs et bienveillants.

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    Lart dentaire

    vu des tats-Unis

    Ldition 2007 du Midwinter a fait la part belleaux implants et aux reconstitutions colles du secteurantrieur. Sans oublier labondance des confrencessur lorganisation et la gestion des cabinets dentaires

    Lart dentaire

    vu des tats-Unis

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    dress un tat trs intressant de la dentisteriebase sur la preuve. Carl Misch dlivra quelquescls de succs dans les traitements implantaires.Et puis, nous navons bien sr pas chapp audsormais traditionnel dbat Implant ou retrai-tement endodontique ? , dont la haute tenue taitnourrie par des intervenants assez objectifs.Quelques mots, enfin,de lexposition, toujours aus-si impressionnante par sa taille. Les plus grandsstands taient constitus des laboratoires proposantdes produits dhygine. On relvera surtout quelessystmes daide optique affirmaient une prsencetrs remarque avec des loupes et des lumires

    froides, bien sr, mais aussi et surtout des mi-croscopes, dont lutilisation de plus en plus aiselaisse penserquils vont, moyen terme, faire uneentre massive dans nos cabinets. Naturellement,implants et lasers se retrouvaient aussidans chaquealle. Enfin, et personne nen sera surpris, les cabi-netsde consultants en management prolongeaientleur prsence dans les salles de confrences pardenombreux stands au sein de lexposition.

    Philippe Safaravec Herv Choukroun, Herv Bourlier,

    Pierre Machtou et Bernard Schweitz

    LVNEMENT DE CE CONGRS au-ra t sans conteste linterven-tion de Carl E. Misch, qui pr-

    sentait le rsultat dune tude dix ansportantsurdesimplants unitaires pos-trieurs. Il enregistre un taux de suc-cs trs important pour le remplace-ment des dents manquantes : de75 % 10-15 ans pour des unitairesqui supportaient des prothses par-tielles, et de 95 % pour des cou-ronnes unitaires.Pour Carl Misch, les avantages lis auximplants unitaires sont de plusieursordres. En premier lieu, les dentssaines adjacentesne requirent pas deprparation. En deuxime lieu, ondonne une rponse un besoin psy-chologique du patient. En troisimelieu, on rduit les risques de carie desdents adjacentes. Enfin, on prvient

    les risques de traitement endodon-tique et les risques de dplacementdes dents adjacentes.Selon Carl Misch,on enregistreun tauxdesuccs de98 % 99 %,dans la me-sure, bien sr, o les conditionsrequises sont observes et que les cassont slectionns. Dela sorte, on am-liore lhygine des dents adjacentes etlesthtique de la cavitbuccale et lonmaintient los dans le site dent, au-trement dit on rduit la perte osseu-

    se au minimum.Le cotest moins le-v quun bridge, si on le rapporte au

    temps. Ainsi aujourdhui, non seule-ment lUniversit devrait enseigner lim-plantologie dans uncursusnormal, maislimplantologie devrait faire partie desdisciplines reconnues au mme titreque lendodontie ou la prothse.De quoi sagit-il ? La dentisterie doit,selonCarl Misch,rpondre troisques-tions : lesthtique, la biologie et lamcanique. La biologie convoque,bienentendu, les disciplines de lendodon-tie, de la parodontie et tous les ph-nomnes qui intressent le proces-sus carieux. Pour ce qui est de lenjeumcanique, lessentiel des sciencesen relation avec les problmes posspar les implants est en rapport avecle stress biomcanique. Cest lqua-tion force/surface. Et de l viennentles checs.

    cet gard, pour Carl Misch, lesmini-

    implants relvent dun non-sens, dufait de ce problmebiomcanique, carilssont trop fragiles. Y recourir consti-tuerait une faute du praticien.

    Une tude dix ans pourmesurer le succs des dentspostrieures sur implantsPour Carl Misch les complicationsen implantologie viennent du dessinde limplant et de sa surface. Les complicationset une rsorption osseuse sont provoqus

    par un effort biomcanique excessif.

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    IMPLANTOLOGIE

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    dossier

    limtres, de 9 %quand, au-dessus de16 millimtres, les checs sont rares.

    CINQFACTEURSDE PERTEOSSEUSECarl Misch identifie cinqgrandsfacteursde perte osseuse : le trauma chirurgi-calpendant une intervention mal ra-lise, la surcharge occlusale, le moduledlasticit de los, la pri-implantite,le microgap ou le microvide, cest--direlespace situ entre les deux parties,suprastructure et infrastructure delordre du micron au niveau de la

    jonction des deux pices.Si, pour Garguilo, lespace biologiqueest de 2,04 millimtres pour les dentsnaturelles (rsultat qui reste trs dis-cutable,pour Carl Misch), il faudra aumoins trois millimtres pour les im-plants. travers des tudesin vivoet

    in vitro ralises dans ses laboratoires,Carl Mischmontreque la perte osseuseestmoindre avec des surfaces trs lisseset un col long quavec un col court etdes surfaces non polies.Pour Carl Misch, la majeure partiedes implantologistes estime que larsorption osseuse survient la suitedune inflammation due une in-fection bactrienne. Ce nest pas sonavis. La rsorption osseuse survient,pour lui, la suite dun trauma occlu-

    sal, dun effort excessif au niveau delimplant. La preuve, selon lui ? Les

    mylolyses ne viennent pas dun mau-vais brossage : on les retrouve chezdes gens qui ne se brossent pas lesdents ! Ainsi, par polarisation, on apu montrer les efforts auxquels sontsoumises les dents qui perdent leurmail au niveau du collet. De la m-me faon, on a pu montrer par pola-risation les efforts auxquels sont sou-mis les implants. Il apporte ainsi lapreuve thorique que les implantssurchargs provoquent une rsorp-tion osseuse importante suivant cer-taines lignes de la polarisation.

    UNIMPLANTNEST PASUNE DENT !Pour conclure son intervention, CarlMisch confirme en premier lieu lesconclusionsdeZarb : touteslescompli-cations en implantologie proviennent

    du dessin de limplant et de sa surfa-ce. En cela, il valide galement ce queKaronsiset sescollaborateurs avanaientdans le Clinical and Oral Implantology(2004) lappui dune comparaisonentre implant ITI et Branemark : unesurface rugueuse narrte pas la perteosseuse.En deuxime lieu, pour Carl Misch,un implant nest pas une dent. Enfin, ses yeux, llargissement et une r-sorption osseuse au niveau de lim-

    plantsont provoqus par un effort bio-mcanique excessif.

    Sagissant des checs, Carl Mischconstateuntaux dchec de18 % 19%au maxillaire suprieur, et un taux net-

    tement moindre la mandibule sle-vant 10 %. Aprs18 mois dintgra-tion,enprincipe, lastabilitestobtenue.Les checs surviennent assez rapide-ment aprs la pose du fait de la sur-charge par perte osseuse. Cest cemoment-l que lon peut dire quil y apertede temps,perte dargent et pertede confiance du patient. Le matriause dforme sous leffet desforces occlu-sales,mais rarement la suitedunpro-blme de plaquebactrienne. La fonc-

    tion de lor dans la restauration de lasuprastructure savre importante caril absorbe les forces appliques.

    QUATION DE LA FORCECarl Misch tablit une classificationdes types dos en fonction de la trab-culation avec quatre types dos, depuisle D1 Bone, los dense et cortical repr-sent par la rgion mandibulaire an-trieure, jusquauD4 Bone, qui a unetrabculation extrmement fine et secaractrise par une densit osseuseau niveau de la zone mandibulairepostrieure. Le stress qui survient auniveau de los estreprsent par lqua-tionde la force sur la surface en fonc-tion de la direction et de la dure decette force. Par consquent la rsis-tance de los dpend de limportancede la surface de limplant et du nom-bre des implants. Ainsi, le maxillairesuprieur ncessite un nombre dim-

    plants significativement suprieur celui que requiert la mandibule, dufait de cette trabculation moins den-se. Il convient donc, selon Carl Misch,de multiplier le nombre des implantsau maxillaire suprieur pour obtenirune rsistance suffisante.Quant aux implants courts, leur uti-lisation est fonction de la hauteur delos, mme si le dessin est identique.Dans tous les cas il convient dutiliserla plus grande longueur et dviter les

    greffes : 7 9 millimtres conduisent un tauxdchec de 16 %, 10 16mil-

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    De gau che droi te , Bern ard Schw eit z, Herv Chou kro un, HervBourl ier, Eric Hazan, John F.

    Fredri cksen (prsident en exercice du Mi dw int er 200 7), Meyer Fitoussi et Phil ipp e Safa r.

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    dossier

    La perfection en prothse fixe,selon Jeffrey RouseDes tapes cliniques aux matriaux, Jeffrey Rouse a prsentles voies de la russite et de la prennit en matire de prothse fixe.

    TRAITEMENT PROTHTIQUE

    aux charges latrales est linaire. PourJeffrey Rouse, la hauteur de la prpa-ration doit tre suprieure une foiset demi le diamtre de la dent. Enfin,

    dvidence, ladjonction de rainureset de botes proximales, la ralisationde prparations paralllpipdiquesaugmenteront la rsistance aux forcesde descellement.

    RESPECTER LESPACEBIOLOGIQUEJeffrey Rouse aborde le problme durespect des tissus parodontaux parcette question : pourquoi lesdentsra-gissent-elles diffremment dun cas cli-nique lautre, alors que la procdureprothtique utilise reste identique ?Cest dans le problmede lespace bio-logique, ducontour gingival et de lar-chitecture osseuse quil faut chercherlexplication.Lespacebiologique variedune dent lautre et dune face lau-tre. Ilconvientalors delemesurer exac-tement et dene pas le lser, dene pas,enquelque sorte,le violer lorsde laprparation.Aprs anesthsie, cetteme-sure seffectue sur toute la hauteur, du

    sommetde la papillegingivale jusqula crteosseuse.La sonde estintroduitedans le sulcus jusqu sentir une rsis-tance.Langulation de la sonde suit pa-ralllement la racine. Elle estforce jus-quau contact de la crte osseuse.Cette technique autorise Jeffrey Rouse dterminer, sur la face vestibulaireet les faces proximales, trois types derelationentre la crte osseuse et le som-met de la papille gingivale. En vestibulaire :

    Une crtesituenormalement 3 mil-limtres dans 85 %des cas ;

    Une crtesitue profondment plusde3 millimtres dans13 % des cas ;

    Une crte prochedusommet delapa-pille moins de 3 millimtres dans

    2%descas. En proximal : Une crte normale dont la hauteur

    varie de 3 4,5 millimtres ; Une crte basse dont la hauteur est

    suprieure 5 millimtres ; Une crte haute dont la hauteur est

    infrieure 3 millimtres.Les formes et la profondeur de la li-mite cervicale de prparation serontfonction de cette classification. JeffreyRouse constate que, trs souvent, lespraticiens violent lespace biologiqueen proximal. Il en rsulte toujours uneffet ngatif et une rpercussion surla sant parodontale en vestibulaire.Pour une crte normale, la limite cer-vicale de prparation peutse placer de0,5 1 millimtre sous le niveau de lagencive marginale.Pour une crte haute, la limite cervi-cale de prparation restera supra ou

    juxtagingivale. Pour une crte basse

    en interproximal, elle sera juxtagin-givale et, en vestibulaire, elle ne serapas plus de 0,5 millimtre en sous-gingival.Lpaulement rond 90 a la prf-rence de Jeffrey Rouse pour la formede finition. Si un biseau doit tre ra-lis, il doit tre long et environ 75.Un biseau prsente des risques pourlesthtique, pour le respect de les-pace biologique et pour lassise. Il estinterdit pour les cramo-cramiques,

    dpourvues de support mtallique.Les chanfreins prsentent des

    DLIVRER UNE SRIE de directivesassurantune prothsefixe p-renne.Tel tait lobjectif de Jef-

    frey Rouse qui, au cours de sa conf-

    rence,a pass en revue toutes lestapescliniques, depuis les principes de pr-paration des dents jusqu lempreinte.

    commencer par la dfinition de lartention dune couronne, lie len-semble desparticularits dune prpa-ration pour sopposer auxforces verti-cales ou horizontales de dsinsertion.Sagissant de la conicit, oprateur d-pendant , elle variede8 % 20 %selonlaccessibilit de la dent. Lidal est uneconicitde6, sur 3 millimtres au mi-nimumpourlesdentsantrieures et sur4 millimtres pour les dents post-rieures, partirdela limitecervicaledela prparation (J.Kois).

    PERTE DE RSISTANCEAu-del de 10 de conicit, les forcesde dsinsertion augmentent consid-rablement. La perte de rsistance due laugmentation de la conicit consti-tue un phnomne progressif. Le ci-

    ment de scellement se rompt lorsquela hauteur du pilier soumise desforces rptes de compression et decisaillement est insuffisante.Leffet de ferrule (autrement dit, lecerclage de la dent) doit tre recher-ch sur aumoins 2 millimtres detissusain afin de lutter contre les fracturesverticales. La chambre pulpaire parti-cipe cet effet de ferrule en offrantune rsistance des parois.Concernant la hauteur et le diamtre

    de prparation, la relation entre lahauteur, le diamtre et la rsistance

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    dossier

    par la suite le travail des fraises congutilises pour la prparation.Sagissantdu matriau empreinte Jef-

    frey Rouse limite lutilisation despoly-sulfides laprothseadjointe complte.Ensuite, les hydrocollodes rversiblesprsentent de nombreux avantages :une excellente mouillabilit, une pr-paration et une dsinsertion faciles,une excellente reproductibilit, ungot neutre. Mais ils prsentent deslimites : leur cot, un temps de travailcourt, un quipement spcial, unersistance aux dchirements trs fai-ble. Enfin, ilsne sont pas assez rigides

    pour les implants. Jeffrey Rouse lesrecommande pour la prothse fixe.Pour Jeffrey Rouse, les polythers pr-sentent des aspects positifs : faciles mlanger, ils offrentune bonne mouil-labilit, une bonne stabilit dimen-sionnelle et une grande rigidit. Leurslimites : ils absorbent leau et gonflent.Quantauxsolutions ferriques, elles in-hibent la raction de prise. Elles sontdifficiles dsinsrer, le temps de tra-vail est court, leurcotest lev et leurgot dsagrable.

    Sagissant des polyvinysiloxanes,leurs points positifs sont les suivants :ils sont faciles mlanger, permet-

    tent un excellentdtail des tissusmouset une bonne stabilit dimension-nelle, ils sont neutres au got et, en-fin, ne ncessitent pas lutilisationdun PEI.Quant aux aspects ngatifs, leur cotest lev, les putty sont incertains, etmme imprvisibles quelquefois. Parailleurs, il existe un risque de conta-mination avec le latex (inhibition desproprits du matriau par la conta-mination/raction du catalyseur char-

    g de platine avec le sulfure contenu ltat libre dans le latex). Jeffrey Rou-se nutilise jamais de putty. Les porte-empreintes individuels donnent demeilleurs rsultats.

    Jeffrey Rouse voque pour finir lestechniques de rtraction gingivale etdempreinte. Toutreste clinique. Pourla rtraction chimique, il voque le sul-fate dalumine, quil considre commele moins toxique et irritant. Il accordedes proprits hmostatiques levesau sulfate de fer.

    aspects positifs : ils assurent desstructures durables, un joint discretet sadaptent tous les types de res-

    tauration. Leur risque est principale-ment esthtique. Les largeurs deslimites cervicales de prparation doi-vent tre les suivantes. 0,3 millimtre pour un chanfrein

    pour couronne mtallique ; 1 millimtre au minimum pour un

    paulementavecunecramo-mtal ; 1 1,5 millimtre au minimum

    pour un chanfrein avec une cra-mique sans armature, scelle ;

    0,5 mm environ pour un paule-

    ment avec une cramique sans ar-mature, colle.

    Du point de vue du laboratoire, plusil y aura de couches de die spacer sur le modle positif unitaire, plus laforce ncessaire larrachement de lacouronne sera importante,passant de250 N pourzro couche 375 N pourhuit couches.La mthode de prparationreste classi-queaveccependant unerecommanda-tion : il faut commencerpar une rduc-tion occlusale contrle, qui facilitera

    JSOP / n6 / juin 2007 23

    Implants et dentationavec perte de substance

    AU COURS DE SON INTERVENTION,

    David C. Shonberg a traitdesavantages desprothsessurim-plants au maxillaire dans la restaura-tion de crte dente, en particulierpour les patients qui requirent unerestauration de dents manquantes etde tissus gingivaux dficients.Pour David Shonberg, la distance op-timale dent/crte est situe entre 12et 16 millimtres. Une distance de 10 12 millimtres ne permet pasdoverdenture et une distance sup-

    rieure 15 millimtres interdit danstous les cas la prothse fixe. Il appar-

    tient au patient de choisir lune ou

    lautre des deux techniques, si cespossibilits soffrent lui, conditionde bien linformer.Deuxime point, la distribution desimplants est fonction de la forme delarcade (une arcade ovode ou carre,par exemple) pour quilibrer la distri-bution des forces. David Shonberg ainsist sur la question du support dela lvre : il porte une attention parti-culire au raccourcissement du mou-vement de la lvre, verticalement.

    Restent les problmes de phonation.Trois six mois aprs la mise en place

    des prothses sur implants, 60 % des

    patients ne prononcent pas les s .Serait alors en cause lapprciationdela distanceintercanine larcademaxil-laire. Pour autant, 94 % des patientsconsidrent quils nprouvent pas detroubles particuliers trois ans aprs letraitement.David Shonberg invite remarquercombien est importante la ralisationde prothsesprovisoireset de wax-up.Nanmoins, il estime que les pro-blmes sont moins nombreux lorsque

    la prothse est oppose des dentsnaturelles ou une prothse totale.

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    Endodontieversusimplantologie : match nulPour Johnson Bradford, la controverse endodontie/implantologiene se justifie pas. Synthse de sa dmonstration.

    POSE DIMPLANTS ET TRAITEMENT CANALAIRE

    technique dobturation spcifiques et,enfin, une obturation finale de qua-lit. Il nexiste pas de preuve tangiblequunetechnique dobturation prvautsur lautre entre obturation verticale chaud ou latrale froid (Marquis VLet al., Toronto study/Peng L. et al.,

    2007, Meta-Analysis).

    DIFFRENCES DE COTBradford confirme les conclusions deM. Trope : la qualit de la restaurationcoronaire prime dans le succs endo-dontique et peut mmejouer plus fon-damentalement que la qualit de lob-turation canalaire. Quentranent unebonne endo (BE) et une mauvaise res-tauration (MR), une mauvaise endo(ME) et une bonne restauration (BR) ?BE + BR : 91 % de succs ;BE + MR : 44 % de succs ;ME + BR : 68 % de succs ;ME + MR : 18 % de succs.

    Enfin en termesdecot,desdiffrencesexistent, au moins aux tats-Unis. Laralisation dun implant comprendlavulsiondeladent,lamiseenplacedelimplant et de la suprastructure uni-taire,dontlecottotal varie de2 800 3 100dollars.Sagissant des RTC, lara-

    lisation du traitement endo, la ralisa-tiondun inlay-onlay tenon radiculaireoudunerestaurationfouleavecousanstenon, la suprastructureunitairecorres-pondent uncot total variant de1 500 1 800dollars (source ADA, 2006).PourJohnson Bradford, la controverseendo ou implant est artificielle. Cesdeux thrapeutiques permettent dex-cellents traitements.Mais le pronosticest minemment li au cas cliniqueconsidr, aux variables spcifiques,au diagnostic clinique pos,aux habi-tudes du traitement par loprateur,beaucoup plus quaux modalits dutraitement proprement dit.

    IMPLANT OU ENDODONTIE, commentdcider ? Pour Johnson Bradford,la dure de vie des implants slve

    au minimum cinq ans avec un tauxdesuccs de95 %. Ladure devie destraitementscanalaires (Root CanalTreat-mentRCT),variequantelledetroisans

    etdemi huitans avec untaux desuc-cs situ entre 94 %et 97 %. Mais despathologies peuvent survenir dans79 % 93 % des cas (Marquis VL etal., JOE, 2006).Lesimplants dpendentdela qualit etde la quantit osseuse quand les RCTdpendent, eux, du type de dent et enparticulier de ltat de la pulpe et sasituation dans lespace. 96 % des suc-cs en implantologie sont enregistrssur des os de type 1 et 3, et 84 % surdes os de type 4 (corticale fine faibledensit trabculaire). Pour les pulpes,onestcontraintderevoir lesRCT aprsquatreou six ans 89 % pourles ant-rieures (uneseule racine) et 76 %pourles postrieures (pluriradiculees).Lescomplicationsaprs pose dimplantsont dues : unecomplication dorigine mca-

    nique dans 1 % 3 %des cas ; ltat de los (type 4) dans 16 %

    des cas ; Au tabagisme dans 11 % des cas ; des implants trop courts (inf-

    rieurs 10mm) dans10 % des cas ; Au diabte dans 9 % des cas.Les complications aprs RCTsurvien-nent : Si les dents restent sur larcade ; Dans 25 35 % des cas il y a rac-

    tion postopratoire trois jours ; Les symptmes persistent dans 5 %

    des cas.

    Les RCT ncessitent un ou deux ren-dez-vous, uneinstrumentation et une

    JSOP / n6 / juin 2007 25

    Sous la frule de Paul F. Berry tait organise une table ronde sur les limitesde lendodontieversuslimplantologie. Paul Berry ouvrait le dbaten sinterrogeant : Sagit-il dune question simple ? Pour lui,

    les patients prfrent conserver leurs dents, et les meilleurs implants ne peuvent,ni de prs, ni de loin, valoir les dents naturelles. Pour Sergio Rubinsteinle plus difficile raliser, en implantologie dentaire, nest pas la reproductionde la dent perdue, mais ltablissement dun environnement saintout autour de la dent par les tissus mous. En ralit, selon Sergio Rubinstein,seule lexprience du praticien peut mener la bonne dcision pour le patient.Lobjectif consiste ramener une situation complexe ou un cas cliniquecomplexe une quation simple en vue de rsoudre des problmes nombreux.Au cours dune intervention trs intressante, Nolen L. Levine estimaitquant lui que le praticien a le devoir de conserver les dentsdu patient tout comme l attorney (lavocat) doit dfendre son clientjusqu son dernier dollar Mais le mme Nolen Levine voquait lutilisation

    nouveau aujourdhui dimplants en cramique !

    Endodontie et implantologie : le dbat

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    Les composites la lumire de Christensen

    LA TECHNIQUE DE COMMUNICATION

    de Gordon Christensen, quiconsiste noncer ceque lonveut

    entendre, tout en faisant participer lasalle mais sans prendre en compte sesrponses, est dcidment bien rode !Gordon Christensen a abord la ques-tiondescomposites, desmicrohybrideset en particulier les flowables . Sagis-sant des microhybrides, compositespour classe 2, GordonChristensen re-commande lesmicrofills pour les dentspostrieures ou antrieures.Pour les postrieures, il prconise He-liomolar (Vivadent). Pour les ant-

    rieures, soitle Durafill(Heraeus), soitle Renamel Microfill (Cosmedent),

    qui comporte des particules chargesde 0,04 micron, soit enfin le NanofillFiltekSupreme (3MEspe).Pour Gor-

    donChristensen, il sagitde matriauxrsistants, faciles polir, dots dehautes qualitsmcaniques dadhsion la dentine et lmail. Ils prsententdeplusun bon tatdesurface, en par-ticulier Nanofill et Microfill. Ilssont, pour GordonChristensen,sup-rieurs HerculiteXRV(Kerr), Opa-lescence (Vivadent), au GradiaDirect(GC), au Premise(Kerr) ouencore au Venus (Heraeus).Les microhybrides et les flowables

    sont-ils meilleurs ou moins bons queles composites fully filled resin ?

    Dans quels cas les utiliser ? En subs-titut des sealants, comme liners ou wetting agents sur les prpara-

    tions qui vont recevoir un composite,selon Gordon Christensen. Le grosavantage de ce matriau, cest sa flui-dit. Il utilise et recommande en par-ticulierHeliomolar flow(Vivadent),Renamel Flowable Microfill (Cos-medent), Estelite FlowQuick (Pen-tron), Flow It ALC (3M Espe), Fil-tek Supreme Plus flowable (3MEspe) et, enfin, Permaflo (Ultra-dent). La viscosit est amliore parchauffage pour certains, ce qui rduit

    le temps de prise. Cest en particulierle cas de Calset (AdDent).

    Les facteurs de la mise en charge immdiate

    dans la rgion antrieure

    DANS UN CONTEXTEo le Mid-winter aura constitu une cais-se de rsonance de la fascina-

    tion exerce par limplantologie,GiglioGraziano a consacr une conf-rence sur les facteurs favorables lamise en charge immdiate dans largion antrieure.Pour Giglio Graziano, le premier fac-teur consiste dans le dessin de lim-

    plant avec son tat de surface et sur-tout son tat de surface et sa formeau collet. Non moins importante, laconicit de limplant sur toute sa lon-gueur : suprieure ou gale 10 mil-limtres au moins. Deuxime facteurimportant : la quantit et la qualitde los, la qualit et la forme descrtes. Enfin, troisime facteur, la sta-bilit initiale : cest linsertion avec untorque suprieur ou gal 35 Ncmou pour une Resonance FrequencyAnalysis (RFA)suprieure ou gale 60 ISQ.

    trois semaines, la stabilit dun im-plantest la plus critique. Pourcette rai-son,Giglio Grazianorecommande uneseule intervention chirurgicaleet seu-lementune. Le tempsde traitement estraccourci. Les provisoiressontrelative-ment immdiates, et les tissusmous se resculptent trsrapidement.Danscette technique, comment se comportele complexepri-implantaire ? Il y a un

    microgap au niveau de la zonehori-zontale de jonction de los limplantsur1,5 2 millimtres,une perteosseu-se latrale de1,3 1,4 millimtre (Tar-now), unehauteurpapillairemoyennede3,4millimtres (Tarnow) et une dis-tance horizontale suprieure ou gale 3 millimtres,etau minimum1,5mil-limtre. GiglioGrazianomontre quil ya unereconstructionavecuneprolif-rationpithlialeetunemoindre rsorp-tion osseuse. Il recommande le titanepour les implants,et lor et la porcelai-ne pour la suprastructure.

    Dans les alles du ha ll dexpositi on d u Mi dw int er.

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    Les limites de la dentisterie fondesur la preuve ( Eviden ce Based Dent ist ry )En matire mdicale, les tudes scientifiques haut niveau de preuvesont peu frquentes, singulirement en dentisterie. Pour Gary Goldstein,lEBD ne peut constituer quune aide la dcision clinique.

    RECHERCHE

    torsion importante entre la mthodo-logie, la conduite des tudes et la ra-lit clinique des praticiens (voir le

    tableau ci-dessous).

    VALIDIT DES CONCLUSIONSLinterprtation dune tude scienti-fique comparant divers traitementsdoit poser des questions de base pourlever les biais de sa mthodologie etdterminer la validitdes conclusionsmises. La rpartition des sujets deltude sest-elle faite de faon ala-toire entre les deux groupes de trai-

    tement ? Lensemble des patients deltude a-t-il t comptabilis dansles rsultats finaux ? Les patients et

    les cliniciens ont-ils ralis ltudeen aveugle ? Les groupes de traite-ment taient-ils semblables au d-but de ltude ? En dehors du traite-ment proprement dit, les sujets deltude ont-ils t suivis dune ma-nire identique ? Tous les effets cli-niques importants ont-ils t pris enconsidration ? Le suivi a-t-il t suf-fisamment long et men terme ? Lesbons paramtres ont-ils t re-

    L

    NORME VOLUME de littraturescientifique et de confrencesdexperts aujourdhui dispo-

    nibles laisse le clinicien perplexe. Cedernier se trouve confront des don-nes contradictoires de publicationsscientifiquesetdavis dauteurs quicom-pliquentsa prise dedcision clinique. Ilestvrai quetoutethrapeutique rpond une philosophie institutionnelle.Celle-ci recourt une technique fonc-tionnant une foismaispas dautresetquimetenjeulexpriencecliniquedelop-rateur, voire son prestige.Science mdicale, la dentisterie estfonde sur la preuve(Evidence BasedDentistry EBD). Idalement en effet,la preuve scientifique linverse delempirisme devrait tre le fonde-ment des dcisions cliniques. Las !LEBD napporte pas de rponses in-tangibles aux problmes cliniques, etcest pourquoi il convient de lappr-hender comme une aide la dcision.LEBD apporte des rgles et les hirar-chise. Ainsi, pour Gary Goldstein, il

    faut viter de substituer la tyranniedelavis dauteurs ou dexperts la tyran-nie de la littrature scientifique.

    MTHODOLOGIEET RALIT CLINIQUELa mthodologie dune tude scien-tifique dtermine sa validit et sonniveau de preuve. Une interprtationde la littrature scientifique sim-pose : les tudes haut niveau depreuve ne sont pas trs frquentes,

    singulirement en dentisterie.Dautre part, il existe souvent une dis-

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    Le chercheur

    Apprcie des diffrencesstatistiquement significatives

    tudie une seule variable

    Apprcie la courbe de Gauss

    Augmente la taille des groupestests pour obtenir des diffrencessignificatives

    Apprcie la multiplicitdes hypothses pour mieuxles rejeter par la critique

    Travaille avec des investigateurs

    standardiss

    Le clinicien

    Apprcie des diffrencescliniquement significatives

    Est confront des variablesmultiples

    Hait la courbe de Gauss !

    Traite des individus

    Nest intress que par une solution

    Est soumis une courbe

    dapprentissage

    Chercheur et clinicien : des objectifs parfois antagonistes

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    constitue une basede donnes impor-

    tante dans le domaine de la sant orale(http://www.ohg.cochrane.org).La dentisterie fonde sur la preuverpond donc des critres danalysebien spcifiques et ne constitue pasla justification dactes cliniques pardes rfrences bibliographiques malinterprtes. Elle nimpose pas de sepasser de sa propre exprience ni de

    justifier certains acquis universelle-ment admis par la profession. Enrevanche, elle constitue une aide en

    ce quelle apporte des justificationsdnues dintrts commerciaux des dcisions cliniques et des optionsthrapeutiques.

    tenus pour tudier les diffrences

    de rsultats cliniques ? Les rsultatsde ltude vont-ils aider le clinicien traiter ses patients ?

    DES JUSTIFICATIONS DNUESDINTRTS COMMERCIAUXCertaines revues comme Evidence Ba-sed Dentistryou Journal of EvidenceBased Dental Practiceanalysent lespublications scientifiques et donnentle plus haut niveau de preuve connusur une problmatique donne.Dau-

    tre part, la Cochrane Collaboration,organisation internationale indpen-dante et non lucrative publiant desrevues systmatiques de la littrature,

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    Matriels et nouveauts : le Varioscope

    ,une alternative au microscopeParmi les dispositifs optiques, un systme sophistiqu permet de zoomer,faire une mise au point automatique et contrler la parallaxe.

    EXPOSITION

    vids qui peuvent semboter ou sesuperposer de part et dautre du pointde contact (face vestibulaire pour lun,face linguale ou palatine pour lautre),

    de telle sorte que la matrice est par-faitement fixe et ajuste aux contourset tout contre la prparation.

    QUE RETENIR DE LEXPOSITIONduMidwinter, notamment sagis-santdesinnovations ?Enpremier

    lieu, le Varioscope, une solutiontrs in-

    tressantede remplacement du micro-scope. Il sagit dun casque muni dunsystme optique qui peut zoomer, quirgle automatiquement le focus (auto-focus) et contrle la parallaxe.Distancedetravail: de300 600 mm;Grossissementpossible : de3,6 7,2 ;Champ de vision : de 30 144 mm ; Distance interpupillaire : de 60

    72 mm ;Septmodlespossiblesde2en2mm:

    60, 62 ; Correction individuelle de la vision

    par des lentilles additionnelles.Autre nouveaut, le systme du ClikRay semble intressant puisquil peutservir de faon assez universelle pourRVG comme pour tous les systmesde sensors . Notons que Kerr dve-loppe le mme type de systme.

    Autre innovation remarquable, leMagna Vu. Il sagitdun scialytique quipeut jouer le rle de lampe LED, den-

    registreur vido des squences de tra-vailcomme dune camraintrabuccale.On notera pour finir les anneaux detype Mac Keen, amliors parce queplus rigides. On utilise des matricesadaptes au cas clinique et des coins

    JSOP / n6 / juin 2007 31

    Syst m e Cli ck Ray :chez Kerr on retrouve

    un systm e comp ara ble.

    Extrait de la plaquettepromotionnelle du

    Varioscope M5 dental .

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    Les rendez-vous de la form at ion cont inue odontologique

    Le site webde la SOP se dotede la technologie RSS

    L ASOP VIENT DINSTALLERun flux RSSsur son site www.sop.asso.fr.Destin faciliter la navigation pourlesvisiteurs, ce nouvel apport techno-logique ne constitue que le point dedpart dunerefonte complte du site moyen terme.Quest-cequele RSS ? LesigleRSSsigni-fie ReallySimpleSyndication ,quelonpourraittraduirepar souscription vrai-ment simple . Il signifie galement RichSite Summary ,autrementdit enfranais, sommaire dvelopp desite .LefluxRSSou fil RSS (RSSfeed)constitue un systme qui permet detransmettreen temps rel lesnouvellesdiffusespar dessitesdinformation(oudesblogs). En pratique,cette technolo-giepermet de consulter directementetrapidement cesnouvelles informationssans visiter le site proprement dit.

    LesitedelaSOPatenrichidelicneci-dessousdroite,situe enhautdroi-te sur toutes ses pages. Il suffit de cli-quer surcette icnepour obtenir la lis-te des nouveauxcontenusdisponibles.En outre,lesnavigateursde gnrationrcente (Internet Explorer pour Win-dows, Mozilla pour Windows ou MacOSX,SafaripourOSX)sont capables dedtecter laprsencedunnouveau fluxRSS,et de lefairesavoir enactivant uneicne similairedans sa barre doutils.

    Dsormais,pourlespraticiensquisabon-nent au flux de laSOP,unmenu affiche

    les nouveauts du site. Commentsabonner ? La procdure est simplis-sime. L encore, il suffit de cliquer surlicneRSS.La page quisaffiche donneaccs au systme dabonnement.No-tons que, contrairement tous lesautres systmes dabonnement, parexemple une newsletter, point nestbesoin de laisser son adresse e-mail,ni de consulter sa bote aux lettreslectronique.Et lavenir ? Un flux RSS, nest pas seu-lementdestin afficher lesnouveau-ts dun site, mais fdrer les infor-mationsen provenance de divers sitesportant sur un mme sujet.Nous nensommes quau dbut de ce que cettenouvelletechnologiepermet.La SOPabien lintention de crer un fil de syn-dication qui permettra de synthtiserles informations de multiples prove-

    nances. Il ne vous reste donc plus dsaujourdhui qu suivre le fil RSS. Pourcela,rendez-voussur lesite delaSOP.

    Ariel Sebban

    Toutes les informations,tous les comptes rendusin extenso

    sont consultables sur :www.sop.asso.fr

    LES FORMATIONS SOPEN 2007

    Sur toutesles pages du sitede la SOP, unsimple clic surcett e icne per metdaccder la list e

    de s no uv ea ut sdu site.

    JSOP / n6 / juin 2007 33

    11 octobre 2007de 9 h 18 h

    Bulletin dinscription : p. 11

    > PLAN DE TRAITEMENT

    14 juin 2007de 9 h 18 h

    Bulletin dinscription : p. 9

    > 35 QUESTIONS-RPONSESEN IMPLANTOLOGIE

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