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Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale N° 9 - Avril 2016 Tél/Fax. 021 235 096 S.A.O.M http // www.SAOMDZ.org Publication officielle de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale ISSN 2392-5027 RECUEIL DES ABSTRACTS Tumeurs neuroendocrines 2 Avril 2016 Hôtel Sheraton - Alger CNOM Congrès National d’Oncologie Médicale e 6

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Journalde la Société Algérienne d’Oncologie Médicale

N° 9 - Avril 2016

Tél/Fax. 021 235 096 S.A.O.M http // www.SAOMDZ.org Publication officielle de la Société Algérienne d’Oncologie Médicale ISSN 2392-5027

RECUEIL DES ABSTRACTS

Tumeurs neuroendocrines

2 Avril 2016 Hôtel Sheraton - Alger

CNOMCongrès National d’Oncologie Médicale

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Tu meur s neu ro endo c rin es

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Sous le Haut patronage de Monsieur le Ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière

La Société Algérienne d’Oncologie Médicale (SAOM)

RECUEIL DES ABSTRACTS

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2 Avril 2016Hôtel Hilton - Alger

Tu meu rs neu roe ndo c rine s

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TUMEUR CARCINOIDE BRONCHIQUE : A PRO-POS D’UN CAS OPERE APRES CHIMIOTHERAPIENEO-ADJUVANTE A. ABDELLAOUI - H. FIZI – M. OUKKAL Clinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ) CHU Beni-Messous – Alger.

- Introduction : Les carcinoïdes bronchiques typiques (CT) et aty-piques (CA) sont des tumeurs rares, elles représentent 1 à 2% detoutes les tumeurs bronchiques primitives. Les carcinoïdes sontconsidérées comme des tumeurs neuroendocrines de bas gradecontrairement au carcinome bronchique à petites cellules. Il s’agitpourtant de tumeurs malignes en raison de leur agressivité localeet de leur potentiel métastatique. Les CT représentent environ80% à 90% de l’ensemble des tumeurs carcinoïdes.- Observation : nous rapportons le cas d’une tumeur carcinoïdetypique proximale opérée par pneumectomie après 4 cycles dechimiothérapie type (cisplatine/etoposide). Mr Y. S âgé de 58 ans qui a consulté pour toux chronique compli-quée d hémoptysie de moyenne abondance. La Fibroscopie bron-chique retrouve un processus endobronchique étendu a la bronchesouche gauche au voisinage de la bifurcation lobaire. L’anatomo-pathologie de la Biopsie conclue à une tumeur carcinoïde bron-chique. La tumeur est classée à l’imagerie (Angioscanner thora-cique, scintigraphie osseuse, scanner abdominopelvien et scannercérébral) : T2N2M0. Après 4 cycles de chimiothérapie néo-adjuvante(etoposide/cisplatine), l’évaluation radiologique (RECIST) retrouveune stabilité des lésions. Le patient est opéré le 13/01/2013 (pneu-mectomie + curage hilaire). L’étude anatomopathologique de lapièce revient en faveur d’une tumeur carcinoïde typique Ki67<2%classée PT3N1 à ce jour en rémission clinique et radiologique. - Conclusion : La chirurgie est la pierre angulaire de la prise encharge des tumeurs carcinoïdes bronchiques et représente le seultraitement à visée curative. Compte tenu de la rareté de ces tu-meurs, il n’y a pas de séries prospectives de taille adéquate pourproposer des thérapeutiques validées type chimiothérapie ou ra-diothérapie. Une des particularités de ce groupe de tumeurs estleur évolution hétérogène avec possibilité de longues périodes destabilité tumorale spontanée, parfois pendant plusieurs années, ycompris dans les formes métastatiques.

TUMEUR NEUROENDOCRINE (TNE) DU GRELESUIVIE DEPUIS 2006 : A PROPOS D’UN CAS A. AINOUCHE – F. HADJAM – M. OUKKAL Clinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ)CHU Beni-Messous - Alger

- Introduction : les tumeurs neuroendocrines sont des cancersqui prennent naissance dans le système neuroendocrinien diffus,ce système est constitué d’un réseau de cellules spécialiséessemblables à des cellules nerveuses qui fabriquent et libèrentdes hormones dans la circulation sanguine. Les cellules neu-roendocrines sont dispersées dans tout le corps mais on les ob-serve surtout dans l’appareil digestif et respiratoire. Les TNEreprésentent 35% de tous les cancers de l’intestin grêle, leur in-cidence est à la hausse dans les pays occidentaux et elle repré-sente 2 à 5 nouveaux cas par an pour 100.000 habitants. L’âgede survenu se situe le plus souvent entre 40 et 60 ans.- Matériels et méthodes : nous rapportons l’observation d’unepatiente âgée de 38 ans sans antécédents pathologiques parti-culiers, suivie depuis février 2006 pour la prise en charge d’une tu-meur neuroendocrine du grêle avec des métastases hépatiques.Elle est opérée en urgence pour occlusion intestinale aigüe (ré-section grélique segmentaire) puis réopérée pour les métastaseshépatiques. L’étude anatomopathologique de la pièce opératoireest en faveur d’un carcinoïde du grêle avec métastases hépa-tiques. La patiente a reçu 12 cures de chimiothérapie type VP16-Cisplatine du 26/06/2006 au 23/06/2007, puis surveillance jusqu’àseptembre 2012 ou la maladie a progressé et la patiente a étémise sous analogues de la somatostatine 1inj mensuelle de 30mg en IM, elle a reçu 28 cures, l’évaluation en janvier 2015 re-trouve une progression des lésions, la malade a été mise souschimiothérapie type folfox4+analogue de la somatostatine 9 curespuis suite à une intolérance, le folfox4 est arrêté et la malade est

sous analogue de la somatostatine seul et elle est stable à ce jour. - Conclusion : Le grêle est la localisation la plus fréquente desTNE digestives, avec l’appendice et elles représentent environ30% des TNE digestives. Elles sont souvent multiples, localementavancées au moment du diagnostic pouvant être responsable desymptômes obstructifs, elles sont parfois associées à un syndromecarcinoïde, habituellement corrélé à la présence de métastaseshépatiques. Les TNE évoluent de façon très variable, parfois trèslentement, elles peuvent être présentes pendant plusieurs annéessans causer le moindre problème. Le pronostic des TNE est va-riable et va dépendre de nombreux facteurs : le degré de différen-ciation des cellules tumorales, le siège du cancer primitif, sa taille,le caractère localisé ou étendu à d’autres organes, l’existence demétastases et d’une éventuelle sécrétion hormonale.

CARCINOME NEUROENDOCRINE A GRANDECELLULE PULMONAIE : A PROPOS D’UN CASH.AMMOUR, C.SEDKAOUI, K.TAZIBT, R.LALIAM, N.NAITSIDIAHMEDService d’oncologie médicale hôpital belloua CHU Tizi-Ouzou

- Introduction : Il s’agit de tumeurs rares, qui se présentent com-medes CNPC, mais ont un profil évolutif et un pronostic qui lesrapprochent des CPC, leur diagnostic nécessite obligatoirementune confirmation du caractère neuroendocrine par immunohis-tochimie [au moins un des trois marqueurs neuroendocrines spé-cifiques doit être exprimé: chromogranine, synaptophysine, NCAM(CD56)]. Si un seul de ces marqueurs est exprimé, il doit l’être parau moins 50% de la population cellulaire.- Observation : Patient A.R âgé de 68 ans, retraité (ayant travailléà l’aéroport), originaire et demeurant à Tizi-Ouzou, adressé à no-tre service pour prise en charge d’une tumeur neuroendocrine àgrande cellule pulmonaire. HDM : semble remonter à environ 1 anmarquée par l’apparition d’une toux sèche, devant l persistance decette dernière et l’installation d’un amaigrissement associé à une hé-moptysie de moyenne abondance, le patient consulte et série d’exa-mens complémentaire a été demandée. TDM thoracique :07/08/2012 : Processus tumoral du lobe sup. droit de 13/07cmcomblant la gouttière costovrtébrale en contact intime avec le rachis.Masse postéro-basale gauche de 06/04 cm. ADP médiastinales, pé-ricarinaire et aortopulmonaire. Biopsie bronchique : aspect histolo-gique et profil immunohistochimique en faveur d’un carcinome neu-roendocrine à grande cellule. Bilan d’extension : sans anomalies. Autotal patient qui présente un carcinome neuroendocrine à grandecellule classé T4N2M1a. CAT : chimiothérapie type étoposide - cis-platine. Bilan préthérapeutique : normal. C1 faite le 09/09/2012. TDMthoracique : 15/11/2012 après 3 cures de CT : réponse partielle, d’oùdécision de poursuivre le même protocole. TDM thoracique :03/02/2013 après 06 cures de CT : augmentation de 17 % (<25%) :stabilisation. Après la 7e cure le patient a progressé cliniquement :réapparition de l’hémoptysie de moyenne abondance, douleur ba-sithoracique droite, d’où décision d’arrêter la CT de passage au trai-tement symptomatique. Le patient décède au mois d’octobre 2013après une survie globale de 15 mois.

IMPACT DE LA DISCORDANCE CLINICO-PATHO-LOGIQUE SUR LA PRISE EN CHARGE DES TU-MEURS NEUROENDOCRINES> A PROPOS D’UNCAS CLINIQUEW.BECHAIRIA, H.DJEDI , R.CHELIHIService d’oncologie médicale CHU Annaba

- Introduction : La classification anatomopathologique est in-dispensable pour codifier le traitement des tumeurs neuroendo-crines. La classification de l’OMS 2010 tient compte de ladifférenciation et le grade or la quasi-totalité des comptes ren-dus ne répondent pas à ces critères.- Présentation du cas : Nous rapportons le cas d’une patienteâgée de 58 ans traitée pendant une année pour des épigastralgiesrattachées à un ulcère gastrique, une échographie abdominopel-vienne faite en octobre 2014 dans le cadre de bilan de contrôle amis en évidence des multiples nodules hépatiques dont l’explorationest revenue en faveur de métastases hépatiques d’une tumeurneuroendocrine gastrique mais on ne dispose pas de la classifica-

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tion OMS. Suite à notre demande le pathologiste a complété lecompte rendu par le Ki67 estimé à˂10% avec un caractère peu dif-férencié. Cliniquement la malade présentait un indice de karnofskià 60%, un amaigrissement progressif, une asthénie grade 2 et desépigastralgies calmées par le traitement médical. Par rapport au ca-ractère peu différencié, nous avions proposé une chimiothérapie àbase d’étoposide-carboplatine (fonction rénale perturbée). La tolé-rance fut médiocre (anémies ayant nécessité des transfusions) etl’évaluation radiologique après C5 était en faveur d’une maladiestable. Devant la mauvaise tolérance, la malade est mise sous 2e

ligne Capécitabine monothérapie depuis Juin 2015 à ce jour avecune bonne tolérance, bénéfice clinique et stabilité radiologique.Conclusion : Ce cas illustre l’importance de l’anatomo-patholo-gie dans le choix du traitement des tumeurs neuroendocrines.Du fait du tableau clinique initial et le caractère peu différenciécette malade a surement été sur traitée initialement au prix d’unealtération de la qualité de vie.

SYNDROME CARCINOIDE SECONDAIRE A TUMEUR NEUROENDOCRINE DU PANCREAS ARIS. H, DJELLOULI.S, CHAIB DRAA.S, MADANI.N, SAIDI.S,GHOMARI.S Service d’Oncologie Médicale CHU Tlemcen

PROFIL MOLECULAIRE DES TUMEURS NEU-ROENDOCRINES DIGESTIVES : EXPERIENCE DELA CLINIQUE D’ONCOLOGIE MEDICALE AMINEZIROUT (COMAZ)D.BELABDI, F.HADJAM, M.OUKKALClinique d’oncologie médicale Amine Zirout – Bouzareah – Alger

- Introduction : les tumeurs neuroendocrines sont des tumeursrares. Leur incidence est en augmentation en raison de l’immu-nohistochimie, biologies, ainsi que des nouvelles techniques deradiologie. L’étude anatomopathologique permet de définir diffé-rents sous-groupe de tumeurs en fonction du grade de la diffé-renciation ainsi que du Ki67. Qui a un rôle primordial dans lechoix du traitement et pronostic.- Matériels et méthodes : Etude rétrospective portant sur 43patients suivis à la clinique d’oncologie médicale Amine Zirout(COMAZ) sur une période allant de Janvier 2011 à Février 2016. - Résultats : Les patients présentent des tumeurs neuroendo-crines du tractus digestif de siège variable. Le diagnostic par im-munohistochimie (CHROMOGRANINE, SYNAPTOPHISINE +/_NSE) a été fait chez 94% des patients. Les tumeurs ont un ca-ractère bien différencié dans 86% des cas. Concernant le grade,il est de grade I chez 9 patients, grade II chez 12patients, gradeIII chez 4 patients et non précisé pour le reste. L’index mitotiquen’a été fait que chez 30%.- Conclusion : La classification biomoléculaire des tumeurs neu-roendocrines représente un indicateur majeur dans le choix de lastratégie thérapeutique et aussi dans la détermination du pronostic.

CARCINOME A CELLULES DE MERKEL :A PROPOS D’UNE OBSERVATIONA. BENSALEM – F. MESSAD – A.S. NAMOUS Service Oncologie Médicale, EH Didouche Mourad, Faculté de médecine,Université 3, Constantine

Introduction : Le carcinome à cellules de Merkel (CCM) est uncarcinome neuroendocrine cutané qui est rare et siège préfé-rentiellement au niveau de la tête, du cou et des extrémités. - Observation : Il s’agit de Mme B.N, âgée de 73 ans, qui a pré-senté une lésion cutanée bourgeonnante au niveau de la tête en2011, et consulte pour une prise en charge spécialisée de cettelésion. L’étude histopathologique standard est réalisée avec uneétude immunohistochimique (EMA, CK, Chromogranine A,PS100, AML). L’étude anatomopathologique montre une prolifé-ration maligne épithéliale mal limitée infiltrant entièrement lederme, composée de lobules ou de travées anastomotiques decellules peu différenciées, d’aspect basaloïde. L’étude IHC estrevenue positive aux marqueurs épithéliaux et endocrines. - Discussion : La patiente a reçu un traitement a base de pla-

tine, sans réponse notable. Une 2e ligne de chimiothérapie a étédonnée. L’évolution est marquée par une extension au cuir che-velu avec des adénopathies sous-maxillaires. - Conclusion : Le CCM est une tumeur neuroendocrine cuta-née primitive, qui s’observe essentiellement chez les sujetsâgés. Il se présente classiquement comme une prolifération decellules peu différenciées, de siège dermo-hypodermique ayantun profil immunohistochimique particulier avec un marquage po-sitif pour les marqueurs épithéliaux et endocrines. Son évolutionest agressive, en dehors d’un traitement adéquat.

TNE PANCREATIQUE, A PROPOS D’UN CAS A. BENSALEM1 – S. BENSALEM2 – A.S. NAMOUS1 – F. MES-SAD1 – R. FERHAT3

1Service Oncologie Médicale, EH Didouche Mourad, Faculté de médecine,Université 3, Constantine2Unité endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, service de mé-decine interne, HMRUC3 Service Oncologie Médicale, CHU Tizi Ouzou

- Introduction : Les TNE pancréatiques, sont des tumeurs rares,de diagnostic difficile, elles peuvent être fonctionnelles, ou nonfonctionnelles.- Observation :C’est le cas de Mr G. D âgé de 50 ans, sans ATCDnotables, suivi au service d’Oncologie Médicale pour la prise encharge, d’une TNE pancréatique avec métastases hépatiques, aprèsorientation d’un service d’endocrinologie. Les signes révélateursétaient représentés par: des diarrhées liquidiennes, compliquéesd’hypokaliémie, évoluant depuis 14 mois, ayant bénéficié en 2013d’une pancréatectomie. Une TDM d’évaluation à 3 mois de l’inter-vention, a objectivé des nodules hépatiques. Le patient a bénéficiéd’un traitement a base de chimiothérapie. L’évolution a te favorableavec disparition des diarrhées et correction de l’hypokaliémie. Unestabilité radiologique a été objectivée à l’octreoscan.- Conclusion : les TNE pancréatiques nécessitent un traitementspécifique, bien mené et a temps pour la bonne prise en chargede cette maladie.

TNE DU FOIE : UN DIAGNOSTIC DIFFICILE, UNE LOCALISATION EXCEPTIONNELLE : A PROPOS D’UN CASBOUDERSA. Asma, ALIDRA. A, DJEDI. H CAC d’Annaba

- Introduction : Les Tm endocrines digestives ont essentielle-ment une localisation gastro intestinale et duodeno pancréa-tique. Les métastases hépatiques y sont fréquentes mais lalocalisation primitive hépatique demeure exceptionnelle.- Présentation :Nous rapportons une observation révélée chez unhomme M S âgé de 34 ans originaire et demeurant à Annaba, cé-libataire, commerçant de profession, sans habitudes toxiques. ATCDs personnels : RAS. ATCDs familiaux : tente décédé d’un kcde l’estomac, grand père paternel décédé d’un kc ORL non précisé.L’évolution : remonte à 02 semaines marquée par une altération ra-pide de l’état général, asthenie, amaigrissement, dyspnée et ar-thralgies avec douleur a l HCD et scapulaire. Une TDM A/P :volumineuse masse hépatique a priori primitive d’allure maligne(CHC ?) Mesurant 19*12cmprenant le foie droit et foie gauche pre-nant le contraste. Ascite et pleurésie droite. Une biopsie echoguidéede la masse hépatique : un processus carcinomateux moyenne-ment à peu différencié compatible avec un CHC. Avec AFP =1492,97 ng/ml (très élevé), ACE=5,16ng/ml. Une étude immuno his-tochimie a été demandée confirmant le diagnostic d’une TNE neuroendocrine (CD 56 fortement positif, chromogranine A très discretmarquage non spécifique, CK7 et CK20 négatifs). Un télethoraxnormal ; TDM thoracique montre une pleurésie droite de faibleabondance, Une scintigraphie revenant négative. Le malade classéPS 2 à 3, pâleur cutanéo muqueuse, asthénie grade 2, dyspnée derepos, ballonnement abdominal. CAT : une chimiothérapie à type decarboplatine 450 mg /etoposide100 mg / M2 J1 J2. Le malade areçu une seule cure le 17 /02/2016.- Conclusion : localisation exceptionnelle des TNE. Diagnosticdifficile. Intérêt de l’immuno histochimie.

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TNE PANCREATIQUES : A PROPOS D UN CASBOUDERSA Asma, ALIDRA, DJEDI.H CAC d’Annaba

- Introduction : Les TNE pancréatiques sont des Tm rares (5%de toutes les Tm pancréatiques) qui se développent lentement,appelle aussi Tm endocrines du pancréas ou Tm des ilots pan-créatiques .elles peuvent être bénignes ou malignes. La plus partdes personnes atteintes des TNE pancréatiques ne présenten-tent aucun facteur de risque identifiable. La prise en charge estmultidisciplinaire ; fait appelle essentiellement a la chirurgie etles thérapies biologiques.- Présentation : Nous présentant le cas du patient G N âgé de75 ans, originaire et demeurant a Annaba, père de 8 EVBP, EXtabagique a raison de 30 paquet /année ; aux ATCDS d’une cho-lécystectomie il y a un an, éleveur de profession, s’est présentépour la prise en charge d’une TNE pancréatique. L’évolution re-monte à 1 mois marquée par des signes digestives non spéci-fiques à type d’epigastralgies, éructation et constipation avecnotion d’amaigrissement ; FOGD+biopsie gastrique ont été réa-lisées revenant sans particularité. Une échographie abdominopelvienne a montré un épaississement pariétal bulbaire régulierde 10 mm d’allures inflammatoire. Une TDM A /P : a objectivéune lésion intra péritonéale d’origine digestive. Une IRM A/P af-firmant le dg par la mise en évidence d’une volumineuse massetumorale de la tète du pancréas très suspecte de malignité quisemble fusionner a un amas d’ADPs antérieures, mesurant10,5*9,2*6,9 cm. Une biopsie scanno guidée de la masse pan-créatique avec étude Anapath et immuno-histochimie confirmantle diagnostic d’une TNE pancréatique. CAT : Le malade est missous sunitinib a la dose de 37,5 mg PO en continu depuis le27/11/2015, la toxicité observé chez le patient est essentielle-ment cutanée a type de sécheresse, prurit en plus de l asthéniegrade 2, pas d anémie ni autres troubles hématologiques.UneIRM AP d évaluation demandée résultats en cours.- Conclusion : Rôle essentiel de l’imagerie notamment l’IRMdans le diagnostic positif. Prise en charge multidisciplinaire,Le pronostic des TNE est largement amélioré par l’avènement

des therapies biologiques (somatuline, sunitinib,)

CHIRURGIE DES METASTASES HEPATIQUES DES TUMEURS NEUROENDOCRINES C. BOUZID, M. KHELOUFI, K. CHERCHAR, MW. BOUBNI-DER, K. BENTABAK.

Il existe une augmentation de l’incidence des tumeurs neuroen-docrines (TNE) dans le monde avec un intérêt croissant à cettepathologie. Le foie est l’organe privilégié des métastases desTNE digestives. Les métastases hépatiques des TNE sont sou-vent multiples et volumineuses donnant un syndrome carcinoïdedifficilement contrôlable par les traitements médicaux. Les pro-grès de la chirurgie hépatique et la meilleure connaissance desTNE ont fait que la chirurgie trouve sa place dans le traitement.Le but de cette chirurgie est de permettre une résection curativequand cela est possible et parfois aussi pour réduire la masse tu-morale afin de contrôler le syndrome hormonal qui parfoiséchappe au traitement médical. Il s’agit dans ce cas d’une chi-rurgie dite «fonctionnelle». Le contrôle de la maladie métasta-tique par la chirurgie peut adopter en plus de la résection, laradiofréquence et dans des situations bien déterminées arriverjusqu’à la transplantation hépatique.Mots clés : TNE, métastases hépatiques, chirurgie.

TUMEUR NEUROENDOCRINE (TNE) DU POUMONA PROPOS D’UN CASD. BRAHIMI, S. GOUAMI, M. OUKKAL Clinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ)CHU Beni Messous - Alger.

- Introduction : L’incidence des tumeurs carcinoïdes est d’envi-ron 1,5 pour 100;000 dans la population générale et on estimequ’environ 30% des sujets affectés développent un syndromecarcinoïde. On pense qu’environ la moitié de ces patients pré-sentent des manifestations cardiaques lorsqu’elles sont recher-

chées de façon systématique, elle n’est symptomatique quedans 10% des cas mais peut être révélatrice.- Présentation du cas :Nous rapportons l’observation d’un patientâgé de 59 ans aux antécédents de cataracte et glaucome. Suivi ànotre service depuis Mai 2015 pour la prise en charge d’une néo-plasie du poumon gauche avec métastase hépatique. Une fibro-scopie bronchique avec biopsie faite en Mai 2012 revient en faveurd’une localisation bronchique d’un ADK de moyenne différenciation.Le scanner TAP montre une masse pulmonaire gauche et des lo-calisations hépatiques. Le reste du bilan d’extension (scanner cé-rébral et scintigraphie osseuse) étaient sans anomalies. Le patienta reçu au niveau du service pneumologie de Beni Messous de 3lignes de chimiothérapie du juin 2012 jusqu’à juillet 2013. En mai2015, il consulte à notre niveau pour prise en charge, lors de l’in-terrogatoire et l’examen clinique il a été constaté une notion de diar-rhée et de flush cutané depuis une année compatible avec un syn-drome carcinoïde. Un bilan étiologique est pratiqué, une PBH estfaite, elle revient en faveur de localisation hépatique d’une TNE degrade II, Ki 67 à 10%. Un Octréoscan est réalisé, il confirme le diag-nostic de TNE pulmonaire avec localisations secondaires hépa-tiques, osseuses et probablement surrénalienne gauche avec untaux de chromogranine A élevé. Lors le bilan pré thérapeutique unecardiopathie carcinoïde droite a été constatée. Le patient est alorsmis sous analogue de la somatostatine avec acide zoledronique,il a reçu 6 cures mensuelles, en décembre 2015 réapparition dusyndrome carcinoïde et aggravation de la cardiopathie carcinoïdeavec progression radiologique et biologique est observée chez luinécessitant une chimiothérapie type capox. après 4 cures, On re-marque une amélioration nette de l’état général et du syndrome car-cinoïde. Actuellement, une évaluation est prévue cher lui. - Conclusion : Les tumeurs carcinoïdes sont des tumeurs raresqui ont des manifestations cardiovasculaires particulières (car-diopathie carcinoïde), leur prise en charge est impérativementpluridisciplinaire.

TUMEUR NEUROENDOCRINE MAMMAIRE PRIMITIVE : A PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE Z. BRAHMI, DJ. MEZIANE, F/Z MECHIAT, H .MAHFOUF. Service d’Oncologie Médicale Universitaire de Rouïba.

Le carcinome neuroendocrine primitif du sein est une tumeur rarequi a été reconnue par la dernière édition de la classification OMSdu cancer du sein publiée en 2003.elles représentent moins de0.1% de tous les cancers mammaires et moins de 1% des tumeursneuroendocrines. Elles sont Initialement décrites par Cubilla et al.En 1977, depuis d’autres cas ont été rapportés. Nous rapportonsle cas d’une patiente âgée de 37 ans aux antécédents de carci-nome canalaire infiltrant du sein droit traité en 2010 par mastec-tomie, chimiothérapie adjuvante, radiothérapie et hormonothéra-pie au cours de la surveillance une mammographie faite retrouvedes micro calcifications en amas qui siègent au niveau du quadrantsupero-interne du sein gauche. Une tumorectomie a été faite,l’étude anatomopathologique et immunohistochimique revient enfaveur d’uncarcinome neuroendocrine de grade II SBR, les li-mites de résection sont infiltrées. RE, RP, HER2 (6,8,0), KI67à24%. Ce geste a été complété par mastectomie gauche quiconfirme la nature histologique de la tumeur. Le bilan d’extensionretrouve des localisations osseuses diffuses. La patiente a étémise sous chimiothérapie + biphosphonate. 2 mois après fin dechimiothérapie elle présente des localisations secondaires céré-brales. Elle a été irradiée sur l’encéphale et actuellement sous chi-miothérapie 2 ème ligne. Vu la rareté des carcinomes neuroen-docrines mammaires primitifs, il n’existe pas de standardthérapeutique et le pronostic demeure difficile à déterminer.

LES TUMEURS NEUROENDOCRINES : EXPÉRIENCE DU SERVICE D’ONCOLOGIE MÉDICALE CHU BLIDACH CHAOUCHE, H IDIR, R BENKALI, A MELZI, M.A ZOUBIRI,A GHRIBI, F YAHLALI, S TALHA ,F KEDDAH, H SAHNOUNE,W BOUZIDI, N TEBENI, A CHERIFI, A BOUNEDJARSEVICE ONCOLOGIE MEDICALE CHU FRANTZ FANAN

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- Introduction : Les tumeurs neuro endocrines sont des tu-meurs mal connues et peu fréquentes et sont trop souvent diag-nostiquées de façon tardive ce qui peut avoir un impact négatifsur le pronostic et la survie. C’est des tumeurs rares avec une in-cidence annuelle de 1 à 5 nouveaux cas par an pour 100 000 per-sonnes survenant le plus souvent entre 40 et 60 ans. Elles peu-vent se voir dans tous l’organisme mais sont retrouvésmajoritairement dans le système gastro intestinal, dans le pan-créas, les bronches, les poumons, le thymus et la thyroïde.L’objectif de notre étude étant de déterminer les caractéristiquescliniques épidémiologiques thérapeutiques et pronostics des tu-meurs neuro endocrines au sein de notre service.- Patientes et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective me-née au service d’oncologie médicale du CHU de Blida concernant12 cas sur une période de deux années de 2014 et 2015.- Résultat : L’âge moyen était de 60 ans avec un intervalle d’âgede 43 et 71 ans. Dans notre série il y a eu 8 hommes (66,66%) et4 femmes (33,33%). Le siège était principalement digestif et dans6 cas Pulmonaire. La maladie a était classé d’emblée métastatiquechez 9 patients et non métastatique chez 3 patients dont un parmieux est devenu métastatique. Le siège de la métastase étaient prin-cipalement hépatique pour les TNE de siège digestif. Cérébraledans deux cas pour les TNE principalement pulmonaire et dans uncas de TNE pulmonaire le siège était multi métastatique foie, os,cerveau et surrénale. Le diagnostique de TNE était obtenue par im-munohistochimie dans tous les cas avec un chromogranineet sy-naptophysine positives dans 80% des cas. Ki 67 avec unemoyenne de 25% non précisé dans 4 cas. Les TNE étaient degrade 1 dans deux cas de grade 2 dans 3 cas et non précisé pourles autres. Quatre patients ont bénéficié de la chirurgie principale-ment pour les TNE de siège digestif et consistait a faire des ré-sectionsgreliques, hemicolectomies droite, et dans un cas opéré enurgence pour occlusion intestinale aigüe puis une hépatectomieaprès récidive. Neufs patients ont recue une chimiothérapie de pre-mière ligne le protocole EP (etoposide /sels de platines). Sunitinibavec une réponse en faveur d’une réponse partielle obtenue dansdeux cas une stabilisation dans trois cas, une progression dansdeux cas et deux perdu de vue, un décédé avant C1TNE pulmo-naire stade IV. Deux cas ont reçue une chimiothérapie adjuvanteprotocole EP et sont suivie en consultation.- Discussion : Les données de la littératures concordent avecnotre étude notamment pour la fréquence rare de cette maladie,son diagnostiquegénéralement tardif le siège qui est principale-ment digestif et pulmonaire et son pronostic qui est en généralemauvais en raison du diagnostic au stade métastatique. Et pourson évolution qui peut être foudroyante comme pour un cas dé-cédé avant C1 ou au contraire évolution lente comme pour unautre cas avec une survie globale de 42 mois.- Conclusion : La prise en charge des TNE est complexes et doitêtre faite par des équipes pluridisciplinaires pour permettre labonne prise en charge adéquate et de définir ainsi les diffé-rentes lignes thérapeutiques en fonction de l’évolutivité et destraitements à notre disposition.

TUMEUR NEUROENDOCRINE DU SEINA PROPOS D’UN CASCHEHDA. Z, HAZI. M, BOUCHEHAM. Y, YAHIA BEY. F, M. SADOUKI Oncologie Médicale HCA

Les tumeurs neuroendocrines sont des entités nosologiques rares.La localisation mammaire de ces tumeurs est encore plus rare.Nous venons par la présente rapporter le cas d’une patiente colligéepar notre service d’oncologie.

CARCINOME LIPIDIQUE BRONCHIQUE A PROPOS D’UN CAS.CHEHDA. Z, HAZI. M, BOUCHEHAM.Y, YAHIA BEY.F,SADOUKI. M,Oncologie Médicale HCA

Nous venons par la présente communication exposer le cas d’un pa-tient âgé de 73 ans non fumeur porteur d’un carcinome bronchiquelipidique diffus des 2 champs pulmonaires, qui est rare, que nous

avons pris en charge à notre niveau par chimiothérapie et pourlequel nous rapportons l’évolution de ce cas sous traitement.

PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE DES TUMEURS NEUROENDOCRINES DIGESTIVES : A PROPOSDE 12 CAS.R.CHEHILI, H. DJEDI, A. BOUDERSA. Service Oncologie. CAC Annaba.

- Introduction : les tumeurs neuroendocrines constituent ungroupe de tumeur capable de se développer en tout point de l’or-ganisme. Ces tumeurs sont rare mais on assiste dans notre pra-tique quotidienne à une augmentation du nombre de nouveauxca au fil des années.- Résumé : Afin d’établir un profil clinico-pathologique des tumeursneuro-endcrines digestives prises en charge au service d’oncologiemédicale Cac Annaba, nous avions analysé les dossiers de 12 cas.L’âge moyen est de 58,41 ans. 58,33% sont des femmes et 41,66%des hommes. 66.66% des malades sont sans antécédent patholo-gique particulier. Le diagnostic était posé par étude anatomopatho-logique sur le primitif dans 41,66% des cas et sur la localisation se-condaire dans 58,33%. La localisation de l’intestin grêle estprédominante (4 cas), suivi de la localisation pancréatique (3 cas).Le primitif était inconnu chez 3 cas. 9 sur les 12 cas étaient mé-tastatiques d’emblée avec une prédominance des localisations hé-patiques (8 pts). Malheureusement les comptes rendu anatomo-pathologiques ne répondaient pas toujours aux recommandationsde la classification de l’OMS 2012 : degré de différenciation préciséchez 11 pts (pour 50% bien différenciée contre 41,66% peu diffé-rencié). le grade précisé seulement sur le compte rendu de 2 pa-tients ; le Ki67 précisé chez 10pts sur demande de l’oncologue. Unediscordance entre les résultat anatomopathologique et l’évolution dela maladie est noté pour 50% des cas. 75% des malades sont vi-vants dont un cas avec simple surveillance.- Conclusion : L’étude anatomopathologique est la clé principaledans le diagnostic et le traitement des tumeurs neuroendocrinesdigestives, une étape qui est malheureusement insuffisante d’oùl’intérêt d’encourager les réunions de concertation pluridiscipli-naires pour ces patients.

TUMEURS NEUROENDOCRINES BIEN DIFFERENCIEES: A PROPOS D’UN CASDAHMANI L. Unite Oncologie EPH Dellys BOUMERDES

Les tumeurs neuroendocrines son rares et sont susceptibles denaître en tout point de l’organisme. Selon leurs caractéristiques his-tologiques on distingue deux types: peu différentiees, et bien dif-férenciée. Nous rapportons dans notre étude le cas d’une patienteâgée de 59 ans sans antécédents pathologiques particuliers souffrantdepuis un an de douleurs abdominales et diarrhées.Vu l’aggravationdes symptômes qui sont réfractaires au traitement antalgique habituel,l’exploration radiologique par TDM abdominopelvienne en faveurd’un processus tumorale grelique avec métastases hépatiques mul-tiples dont la biopsie en faveur de TNE bien différenciée avec mar-queurs tumoraux chromo granine A 5 HIAA élevé, et syndrome car-cinome positifs ; diarrhées et douleurs abdominales spasmodique letraitement par lanreotide autogel à dose anti tumorale il deux mois esten faveur d’une réponse clinique complète et baisse des marqueurstumoraux de 50% → évolution favorable.

CARCINOME NEUROENDOCRINE DU PANCREAS A PROPOS D’UN CASA. DEKKOUMI, l. Bouchoucha, C. Zoughlami, Chorfi,H. Moufkous, N. Merair HMRU oran

Les tumeurs neuroendocrines du pancréas sont des tumeursrares. On distingue ;une entité fonctionnelle qui secrète une hor-mone responsable d’un syndrome clinique d’hypersécrétion quipermet de les détecter à un stade précoce. A l’inverse environ15/non fonctionnelles qui ne s’acc gnent d’aucune manifestationclinique d’hypersécrétion hormonale mais se révèlent tardivementpar un syndrome tumoral loco-régional ou un stade métastatique.

6e Congrès National d’Oncologie Médicale

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Nous rapportons d’un patient 57 ans opéré pour un syndrome dehypocondre droit par une duodénum-pancréatectomie cépha-lique; dont l’examen histologique était un carcinome neuroen-docrine bien différencie du pancréas.

TUMEUR NEUROENDOCRINE A LOCALISATION GAS-TRIQUE ET ILÉOCAECALE. A PROPOS D’UN CASA. DEKKOUMI, l. Bouchoucha, C. Zoughlami, Chorfi, H. Moufoukes, N. Merair

Les tumeurs neuroendocrines gastro-intestinale sont parmi lesplus fréquentes à côté des tumeurs pulmonaires et pancréatiquesdont le diagnostic est souvent tardif. Leur diagnostic se pose de-vant l’association d’un syndrome clinique et biologique et reposesur les données de la radiologie et de l’echoendoscopie. Ce casclinique à pour but de relever la difficulté d’un diagnostic d’unetumeur neuroendocrine digestive multiples.

CANCER DU SEIN ET TUMEUR NEUROENDOCRINE : A PROPOS D’UN CASDJELLIL - A. Ladjeroud - K. BouzidCentre pierre et marie curie

Le carcinome neuroendocrine primitif du sein est une tumeur rare,il touche essentiellement le système broncho pulmonaire et le trac-tus gastro intestinal. l’association du carcinome mammaire et detumeur neuroendocrine est rare mais peut être retrouvé dans cer-tains cas d’où la nécessité de ne pas méconnaitre l’intérêt de biop-sier toute lésion secondaire lorsque cela est possible.- Introduction : Les carcinomes neuroendocrines mammaire repré-sentent moin de 0.1%de tous les cancers et moin de 1% des tumeursneuroendocrine. Nous rapportons un cas de CCI du sein droit traitéen 2010 avec récidive métastatique hépatique d’ont l’exérèse chirur-gicale est revenue en faveur de tumeur neuroendocrine.- Patient et observation : Il s’agit de Mme B.N âgée de 56 anstraitée pour cancer du sein droit en 2010 type CCI SBR2 RH+HER2- en décembre 2014 lors d’une écho de contrôle : lésiond’allure secondaire de 11mm complété par un scanner puis IRMabdominal confirmant le caractère malin ;une biopsie hépatiquea été demandé : méta hépatique d’un CCI RH+ HER2- une chi-mio première a été indiqué et après évaluation stabilité lésion-nelle la malade fut opérée et au compte rendue anapath :tumeurneuroendocrine d’origine hépathique chromogranine et NSE+ ki< 2%. un entéroscanner et octréoscanner : sans anomalie fibroet coloscopie :polype sigmoidien biopsié(anapath en cours) Mar-queurs NSE :25 et chromogranine : 356 après évaluation NSE :34 chromogranine : 540 (en augmentation).- Discussion : La biopsie de toute lésion secondaire est né-cessaire a chaque fois qu’elle est accessible et c’est de ses ré-sultats qu’en découlera la prise en charge. Une composanteneuroendocrine lors de la mastectomie en 2010 a elle était né-gligée ? Une relecture de tous les blocs anapath est nécessaireafin de pouvoir prendre une décision thérapeutique. L’apparitiond’un second cancer est toujours a craindre en l’bsence de ré-ponse thérapeutique. L’interet des RCP reste primordiale.- Conclusion : Les tumeurs endocrines du sein sont des tumeursrares, elles peuvent être primitives ou secondaires. Le diagnos-tic de certitude repose sur l’étude histologique, et plus particu-lièrement l’étude immunohistochimique.

TUMEUR NEUROENDOCRINE DU PANCREAS METASTATIQUE, TRAITEE PAR THERAPIE CIBLEE DJELLOULI. S, Chaib Draa S, Madani N, Saidi S, Ghomari SService d’Oncologie Médicale CHU Tlemcen

REPONSE COMPLETE CHEZ UN PATIENT : TUMEUR STROMALE GASTROINTESTINALE(GIST) DU GRELE D’EMBLEE METASTATIQUE B. GOUACEM, S. Adjmi, S. Adane, M. SadoukiService d’oncologie médicale/HCA

Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) peuvent être si-tuées n’importe où dans le tractus gastro-intestinal. Les symptômesrévélateurs sont consécutifs à ces complications : obstruction, hé-

morragie, perforation. Les GIST doivent être considérées comme àpotentiel de malignité. La résection chirurgicale complète (R0) est leseul traitement potentiellement curatif. Nous présentons le cas d’uneréponse complète de GIST du jéjunum avec métastases hépatiquessous traitement par IMATINIB associé à la chirurgie.- Introduction : Les tumeurs stromales gastro-intestinales(GIST) représentent 85% des tumeurs mésenchymateuses dutube digestif. L’âge médian de diagnostic est d’environ 60 ans, Letaux de survie à 5 ans est de 55%. Elles peuvent être situéesn’importe où dans le tractus gastro-intestinal, ainsi que dansl’épiploon, le mésentère ou le rétro-péritoine.- Cas clinique : Un homme de 46 ans, localisation jéjunale de13 cm de grand axe avec deux volumineuses masses contigüesoccupant le foie droit de 13 cm.- Conclusion : L’efficacité de l’IMATINIB dans les GIST mé-tastatiques est bien établie, c’est le traitement de référence depremière ligne .la place de la chirurgie chez les répondeurs doitêtre discutée en réunion pluridisciplinaire, chez notre patient ellea permet une rémission complète.

CARCINOME ENDOCRINE BIEN DIFFERENCIE DUPANCREAS CHEZ UN PATIENT EN REMISSIOND’UN ADENOCARCINOME COLIQUE. A PROPOSD’UN CAS CLINIQUE. S. HABBAK. F. Atif. K. Bouzid Centre Pierre et Marie Curie Alger

Les carcinomes endocrines bien différenciés du pancréas sont destumeurs rares leur prise en charge et complexe sur le plan diag-nostique et thérapeutique. Nous rapportons le cas d’un patient enrémission depuis six(6) années d’un adénocarcinome colique quiprésente en 2015 un adénocarcinome endocrine bien différencié dupancréas avec métastase hépatique synchrone la problématiqueétant le diagnostic puis la thérapeutique à savoir la chirurgie de latumeur primitive puis la chirurgie des métastases, la chimiothérapie,la somatostatine, la thérapie ciblée. Mots clés : Tumeur endocrine digestive, adénocarcinome colique, pancréas,chirurgie, chimiothérapie, thérapie ciblée

LES TUMEURS NEUROENDOCRINES PANCREA-TIQUES SOUS SUNITINIB EXPERIENCE DE LA CLI-NIQUE D’ONCOLOGIE MEDICALE AMINE ZIROUT(COMAZ) M. HADJ SADOK, F. Hadjam et M. OukkalClinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ)CHU Beni-Messous – Alger.

- Introduction : Les tumeurs neuroendocrines (TNE) du pan-créas sont des tumeurs rares qui se développent lentement,elles peuvent être bénignes ou malignes. Ces tumeurs prennentnaissance des cellules sécrétrices d’hormones du pancréas et re-présentent 5% de tous les cancers pancréatiques.- Matériels et méthodes : Nous rapportons une série rétros-pective de 08 patients suivis à la clinique d’oncologie médicaleAmine Zirout (COMAZ) sur une période allant de décembre 2011à novembre 2015.- Résultats : L’âgemoyen est de 53.5 ans avec des extrêmes (41-72ans). La répartition selon le sexe retrouve 5 hommes. Les cir-constances de découverte sont des douleurs abdominales dans62.5% des cas (5 cas), des vomissements (1 cas), ictère cutanéo-muqueux(1 cas) et découverte fortuite par une échographie ab-dominale (1 cas). La localisation : 3 cas de siège corporéo-caudale,1 cas au niveau de la tête du pancréas, 2 cas au niveau du corpsdu pancréas, 1 cas au niveau de la queue du pancréas et 1 casau niveau de l’isthme du pancréas. Le siège des métastases esthépatique dans 62.5% des cas (5cas) et ganglionnaires dans37.5% des cas (3 cas). Le taux de chromogranie A sérique étantnormale dans 62.5% des cas (5 cas) et >100 ng\ml dans 37.5 %des cas (3 cas). La classification : 100% des cas étaient de grade2 (8 cas)\ le ki67 était entre 2-20% dans 100% des cas (8 cas). Lesanticorps anti-synaptophysine étaient positifs dans 62.5% descas (5 cas) et non précisés pour le reste, les anticorps antichro-mogranine A étaient positifs dans 75% des cas (6 cas), non contri-butifs dans 12.5% (1 cas) des cas et non fait pour le reste (1 cas).

6e Congrès National d’Oncologie Médicale

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Tous les patients étaient mis sous sunitinib dont trois ont bénéfi-cié d’une chirurgie. L’évolution retrouve 50% de maladie stable(MS) (4 cas), 12.5% de réponse partielle (RP) (1 cas) et 37.5% deprogressions sous sunitinib (3 cas), le délai moyen de progressionsous sunitinib étant de 17 mois.- Discussion : La prise en charge des tumeurs neuroendocrinesest souvent complexe et doit être pluridisciplinaire. Le sunitinib estindiqué dans le traitement des tumeurs neuroendocrines pancréa-tiques bien differenciees évoluées récusées par la chirurgie ouquand l’objectif n’est pas la réduction de la masse tumorale.- Conclusion : la prise en charge actuelle des TNE pancréa-tiques est bien codifiée. Les formes localisées de bon pronosticrelèvent d’un traitement chirurgical a visée curative, les formesmétastatiques relèvent d’un traitement médicamenteux et sontassociées à un plus mauvais pronostic.

TUMEUR NEUROENDOCRINE MEDIASTINALE : A PROPOS D’UN CAS Dr HAZI.M ; Djellaoui.A ; Boucheham.Y ; M.Sadouki, Service d’oncologie médicale HCA

Nous rapportant ici le cas d’une femme de 65 ans admise pourla prise en charge thérapeutique d’une tumeur neuroendocrinedu médiastin et son évolution sous traitement.

TUMEUR GERMINALE NON SEMINOMATEUSE DU MEDIASTIN : A PROPOS D’UN CAS. HAZI. M ; Djellaoui. A ; Boucheham.Y; M.Sadouki, Service d’oncologie médicale HCA.

Les TGNS du médiastin sont des entités rares, nous rapportant ici lecas d’un patient de 42 ans admis pour la prise en charge thérapeu-tique d’une TGNS du médiastin et son évolution sous traitement.

TUMEURS GERMINALES PRIMITIVES DU MEDIATIN : A PROPOS DE DEUX CASN. HEBA1, F. Yahia Bey1, k. Ghecham1, A. Djellaoui1, F. Hellel1,Y. Boucheham1, M. Sadouki11Service d’oncologie médicale, Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie

Les tumeurs germinales extra-gonadiques (TGEG) représentent 1à 5% des tumeurs germinales. Elles se développent le plus souventdans le médiastin ou dans le rétropéritoine, le long de la ligne mé-diane et ont une origine embryologique différente des tumeursgerminales gonadiques (TGG). Les tumeurs germinales primitivesdu médiastin (TGM) sont les TGEG les plus fréquentes à l’âgeadulte et se développent essentiellement chez l’homme. Ce sontdes tumeurs rares qui représentent 4 % des tumeurs du médias-tin et sont localisées le plus souvent dans le médiastin antérieur. Lescaractéristiques histologiques et cytogénétiques des TGM sont si-milaires à celles des TGG. Les tumeurs germinales non sémino-mateuses (carcinome embryonnaire, tumeur vitelline, choriocarci-nome etc.) représentent la majorité des TGM. Cependant, lesTGM ont des caractéristiques propres. En effet, il a été observé uneassociation entre TGM et syndrome de Klinefelter ainsi qu’une as-sociation entre TGM et hémopathies malignes (leucémies aiguës,leucémies à mégacaryocytes, et syndromes lymphoprolifératifs).Depuis les années 1970, la chimiothérapie à base de cisplatine re-présente le traitement de référence des tumeursgerminales gona-diques ou extra-gonadiques. Pour les TGM, il est recommandé decompléter la chimiothérapie par une chirurgie de résection desmasses résiduelles lorsque celle-ci est possible. La combinaisonchimiothérapie-chirurgie a permis d’améliorer la survie des pa-tients suivis pour une tumeur germinale avec une survie à cinq ansestimée respectivement à 90%, 75-80% et 50% en cas de TG de«bon», «intermédiaire» ou «mauvais» pronostic selon la classifi-cation de l’International Germ Cell Cancer Collaborative Group(IGCCCG). Les tumeurs germinales non séminomateuses du mé-diastin sont systématiquement classées dans le groupe de mauvaispronostic. Leur pronostic est plus sombre que celui des TGG en rai-son d’une plus faible chimiosensibilité. Nous rapportons les résul-tats de deux patients pris en charge pour une tumeur germinale pri-mitive du médiastin au service d’oncologie médicale de l’HCA.

LE SYNDROME DE KRUKENBERG. UN MODERARE DE REVELATION. A PROPOS D’UNE OB-SERVATIONN. HEBA1, F. Yahia Bey1, k. Ghecham1, A. Djellaoui1, F. Hellel1,Y. Boucheham1, M. Sadouki11Service d’oncologie médicale, Hôpital central de l’armée, Alger, Algérie

- Introduction : Les tumeurs de Krukenberg se définissentcomme des métastases ovariennes d’un cancer, le plus souventdigestif. Ce sont des tumeurs rares qui représentent 1 à 2% destumeurs ovariennes. Elles se caractérisent par la présence decellules en «bague à chaton» remplies de mucus et une proli-fération pseudo-sarcomateuse du stroma ovarien. Leur évolu-tion est rapidement fatale. La rareté de cette tumeur nous a in-cité à rapporter l’observation d’une patiente présentant unetumeur ovarienne bilatérale, révélatrice d’un adénocarcinomeinfiltrant en bague à chaton de la petite courbure de l’estomac.Nous rappellerons à ce propos, les caractères épidémiolo-giques, cliniques et évolutifs de cette maladie.- Observation : Il s’agit d’une femme de 54 ans, qui a consultépour l’apparition concomitante de métrorragies associées àdes douleurs hypogastriques, des épigastralgies et un amai-grissement non chiffré. L’examen échographique montrait unetumeur ovarienne bilatérale d’allure maligne. Une annexectomiebilatérale et hystérectomie étaient réalisées. L’examen histo-pa-thologique de la pièce retrouvait au sein d’un tissu fibreux, dedensité variable, une population cellulaire anormale, agencéeen amas ou courtes travées. La plupart des cellules tumoralesprésentaient un aspect en bague à chaton. Ces données étaientévocatrices d’un adénocarcinome peu différencié muco-sécré-tant, CK20+ /CK7+/E-CADERINE +/RO- /RP-, compatible avecune origine digestive haute. La fibroscopie oeso-gastro-duo-dénale mettait en évidence un processus ulcéro-bourgeonnantantral dont les prélèvements biopsiques per endoscopiquesétaientt en faveur d’un adénocarcinome infiltrant à cellules in-dépendantes HER2-. Le bilan d’extension comprenant une to-modensitométrie thoraco-abdominale ne retrouvait pas d’autreslésions à distance. La patiente a bénéficié d’un complément chi-rurgical par gastrectomie totale avec curage qui était sièged’une linite plastique avec envahissement ganglionnaire classéPT3N2M1. L’ensemble de ces données oriente vers une tumeurde Krukenberg. La malade a été mise sous chimiothérapie etelle est toujours en vie après un recul de 5 mois. - Commentaires : La tumeur de Krükenberg est une tumeurrare de l’ovaire. Elle représente 1 à 2% des tumeurs malignesde l’ovaire; La plupart du temps, elle est secondaire à un can-cer digestif muco-sécrétant dans plus de 90% des cas. Le can-cer gastrique représente à lui seul 70 à 80% des cas. L’affec-tion touche la femme jeune avec un âge moyen de 40 ans. Surle plan anatomo-pathologique, l’aspect macroscopique n’estpas univoque puisque dans 80 % des cas les deux ovaires sontsimultanément envahis. microscopiquement la plupart des cel-lules tumorales agencées en amas ou travées, présentent unaspect en chaton de bague. L’origine gastrique de la métastasepeut être en général aisément affirmée sur le contexte cliniqueet l’aspect des cellules tumorales. Le tableau clinique est peuspécifique et on retrouve les signes habituels de toute tumeurabdomino-pelvienne : douleur, masses annexielles. Ces tu-meurs secondaires d’évolution rapidement croissante, s’ac-compagnent en règle d’une altération de l’état général. L’écho-graphie voire le scanner confirment la nature ovarienne de latumeur. L’exploration chirurgicale reste déterminante pour lediagnostic. Le traitement repose sur la chirurgie qui occupe uneplace essentielle, consistant en une annexectomie bilatérale ethystérectomie totale, classiquement consolidée par une chi-miothérapie.- Conclusion : La tumeur de Krükenberg reste encore une tu-meur mystérieuse d’origine métastatique d’un cancer digestifqui suscite encore la curiosité jusqu’à nos jours. Le pronosticencore très sombre, impose un dépistage systématique devanttoute symptomatologie digestive néoplasique. Et, c’est le lieu derappeler que l’examen gynécologique doit être complet, et aubesoin répété, chez toute cancéreuse digestive.

6e Congrès National d’Oncologie Médicale

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PRISE EN CHARGE DES TUMEURS NEUROEN-DOCRINES : EXPERIENCE DE LA CLINIQUE D’ON-COLOGIE MEDICALE AMINE ZIROUT (COMAZ)L.LOUNES, D.BELABDI, A.MEKARNIA, M.OUKKALClinique d’oncologie médicale Amine Zirout – Bouzareah – Alger

- Introduction : Les tumeurs neuroendocrines sont des tumeursrares, elles représentent moins de 1% des cancers. Elles sur-viennent souvent de façon souvent sporadique mais sont parfoisassociées à des syndromes héréditaires. Elles peuvent atteindretout l’organisme : digestives et extra-digestives. Peuvent être fonc-tionnelles ou non fonctionnelles. Leurs diagnostics reposent es-sentiellement sur l’histologie et l’étude immuno histochimique.- Matériels et méthodes : Etude rétrospective portant sur 64 pa-tients suivis à la clinique d’oncologie médicale Amine Zirout (CO-MAZ) sur une période allant de Janvier 2011 à janvier 2016. - Résultats : L’âge moyen est de 52,6 ans avec des extrêmes (25– 85 ans) ; la répartition selon le sexe retrouve 28 hommes(44%) et 36 femmes (56%). Les symptômes révélateurs sont desdouleurs abdominales dans 57% des cas, des flush syndromedans 20%, altération de l’état général découverte dans 14%, dé-couverte fortuite dans 8% des cas et une cardiopathie carcinoïdedans 1% des cas. La localisation anatomique est dominée par lalocalisation digestive dans 81% des cas. Les formes métasta-tiques représentent 66% et le siège des métastases est hépa-tique (39%), ganglionnaire (11%), multi-métastatique (9%), car-cinose péritonéale (8%) et pulmonaire (3 cas) et osseuse (1cas).Concernant le traitement 17% des patients ont reçu une chirur-gie carcinologique, 47% ont reçu une chirurgie de réduction,26% n’ont pas été opéré et 5 patients ont reçu une chirurgieaprès un traitement médical. La chimiothérapie a été reçue par15 patients, 13 patients sous thérapie ciblée et 24 patients sousanalogues à la somatostatine. Concernant le devenir des patientsnous rapportons 2 réponses complètes, 4 réponses partielles, 18stabilité, 6 progressions, et 12 décédés.Conclusion : Le pronostic des tumeurs neuroendocrines dépendde la localisation anatomique, du grade histologique ainsi quel’extension de la maladie. La pluridisciplinarité reste indispen-sable pour une meilleure prise en charge de ses tumeurs.

PRISE EN CHARGE DES TUMEURS NEUROENDO-CRINES (TNE) : EXPERIENCE DU SERVICE D’ON-COLOGIE MEDICALE AMINE ZIROUT (COMAZ).A. MEKARNIA et M.Oukkal Clinique d’Oncologie Médicale Amine Zirout (COMAZ) CHU Beni-Messous – Alger.

- Introduction : Les tumeurs neuroendocrines, longtemps consi-dérées comme des tumeurs rares, apparaissent vers la 5e et 6e

décade, elles peuvent être disséminées dans tout l’organisme. Cestumeurs sont sorties de l’ombre du fait de l’amélioration des mé-thodes Immuno-histochimiques, ainsi que l’apparition de nouvellestechniques d’explorations radiologiques. Leur traitement a égale-ment connu de grandes avancées, avec l’apparition de nouvellesmolécules avec des indications de plus en plus précises.- Matériels et Méthodes : Nous rapportons à travers ce travail,l’expérience de notre clinique dans la prise en charge des TNE,toute localisations confondues (digestives et extra-digestives) du-rant 05 années (Janvier 2011 - Janvier 2016). Durant cette pé-riode 66 cas ont été rapportés, diagnostiqués pour la majorité àun stade métastatique, le syndrome carcinoïde (pourtant typiquede ces tumeurs) est très souvent méconnu du patient et des mé-decins, ce qui retarde parfois le diagnostic. Nous rapporteronségalement toutes les thérapeutiques employées dans la prise encharge de ces patients et leur devenir. Et surtout le rôle impor-tant qu’a joué l’existence du comité régional des tumeurs neu-roendocrines dans la prise en charge globale de ces patients.- Conclusion : Tumeurs hétérogènes jadis rares, de plus en plusdiagnostiquées du fait d’une meilleur maitrise de l’immunohisto-chimie ainsi que l’apparition de nouvelles explorations radiolo-giques fonctionnelles. l’avènement de nouvelles thérapeutiques, co-difiant le traitement via des guidelines internationales, améliorantde ce fait le pronostic qui reste toutefois lié au grade histologiqueet au stade au moment du diagnostic. La pluridisciplinarité est

obligatoire, débutante dans notre pays, qui a toutefois déjà appor-tée ces bénéfices dans la prise en charge de nos patients.

LES TUMEURS NEUROENDOCRINES DIGESTIVESA PROPOS D’UNE SERIE DE 8 CASZakaria MERAD, Douaa BOUSMAHA, Abdenacer TOUService d’Anatomie et de Cytologie Pathologiques, CHU de Sidi Bel Abbès.

- Introduction : Les tumeurs neuroendocrines digestives sont deslésions néoplasiques rares dérivant des cellules endocrines di-gestives, dotées d’une sécrétion hormonale, et dont le diagnosticest essentiellement immunohistochimique. Elles constituent ungroupe hétérogène de tumeurs dont les caractéristiques cliniques,morphologique et le pronostic différent d’une tumeur à une autre.L’organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place en 2010une nouvelle classification histologique des tumeurs neuroendo-crines digestives.- But du travail : L’objectif de notre travail est d’étudier les as-pects épidémiologiques, cliniques et évolutifs de 8 cas de tu-meurs neuroendocrines digestives.- Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective por-tant sur 8 cas de patients porteurs de tumeurs neuroendocrines di-gestives colligées dans le Laboratoire d’Anatomie et de CytologiePathologiques du CHU de Sidi Bel Abbès entre 2010 et 2014.- Résultats : L’âge moyen des patients est de 42 ans avec desextrêmes allant de 18 à 65 ans. Le sex-ratio est de 0.33. Il s’agitde 4 tumeurs neuroendocrines de l’intestin grêle, 2 tumeurs ducolon et 2 tumeurs de l’appendice. Le grading tumoral a été faitsur les 8 cas. 2 cas de tumeurs neuroendocrines bien différen-ciées, 4 cas de carcinomes neuroendocrines bien différencies et2 cas de carcinomes neuroendocrines peu différenciés.- Conclusion : Dans la nouvelle classification, la distinction entre unetumeur neuroendocrine bénigne et maligne n’est plus un objectif. Lacatégorie tumeur neuroendocrine de pronostic incertain a égalementdisparu. Désormais, toute tumeur neuroendocrine digestive estconsidérée comme maligne. Une tumeur de petite taille, à faible ac-tivité mitotique et Ki67 bas peut également donner des métastases.

TUMEUR NEUROENDOCRINE APPENDICULAIRE MKEDDER.N - BOUBOU.S - ALIANE.H - CHARIF.N - BEL-HADJ.A - LARHBALI.R - GHOMARI.BEZZAR.SService d’Oncologie Médicale CHU Tlemcen

- Contexte : Les carcinomes neuroendocrines sont très rares auniveau de l’appendice, presque exclusivement bien différenciés.La survie à 5 ans des patients traités pour une tumeur endocrinede l’appendice est excellente pour les formes localisées.- Patients et méthodes : Nous rapportons le cas de deux pa-tientes opérées d’une appendicite avec découverte à l’examenanatomopathologique d’une tumeur neuroendocrine de l’appen-dice et nous discutons la stratégie thérapeutique retenue avecune revue de la littérature. - Mots-clés : Tumeur endocrine, tumeur appendiculaire.

LES TUMEURS NEUROENDOCRINES : A PROPOS D’UN CAS N.NECHE, L. DEBBAH, H.DJEDIService d’oncologie médicale - Annaba

- Introduction : Par leur évolution lente et leur diversité, lestumeurs neuroendocrines constituent plusieurs défis pour leclinicien. De nouvelles classifications ont été proposées cesdernières années afin de permettre une meilleure stratifica-tion du risque de progression et de proposer le traitementadapté. De plus, l’évolution des techniques de l’imagerie arendu plus faciles le diagnostic et le suivi de ces tumeurs, no-tamment avec le TEP-scan aux analogues de la somatosta-tine regroupant les avantages de l’imagerie conventionnelleet ceux de l’imagerie fonctionnelle. L’analyse anatomopa-thologique de la tumeur doit être obtenue (biopsie, chirurgie)avant tout traitement médical. Les principaux facteurs demauvais pronostic des tumeurs neuroendocrines sont le ca-ractère peu différencié de la tumeur, le grade élevé (indicede prolifération, indice mitotique) et le stade métastatique.

6e Congrès National d’Oncologie Médicale

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- Présentation du cas : Nous rapportons le cas d’une patienteâgée de 49 ans, traitée en 2004 à Alger pour une tumeur du co-lon (adénocarcinome colique avec composante neuroendocrine)par chirurgie et chimiothérapie adjuvante. En 2013, Apparition denodules hépatiques métastatiques à l’IRM, une biopsie avec étudeanatomopathologique et immunohistochimique était en faveurd’une métastase d’un carcinome neuroendocrine bien différenciéavec un KI 67 inférieur à 30% chez une patiente asymptomatique.La patiente a été mise sous Somatuline 120 mg, après 3 mois letraitement a été interrompu par intolérance, la TDM de contrôle amontré une radiologique majoration des lésions hépatiques. Unethérapie ciblée à base de Sunitinib 25 mg en continue a été pro-posée à la patiente, après 8 mois de traitement : progression ra-diologique avec un profil de tolérance médiocre (neutropénie,thrombopenie, mucite, fatigue) de grade II à III. Nous décidonsalors de changer le traitement pour l’Everolimus à 10 mg en conti-nue, ce dernier a été mal toléré à cette dose (mucite grade III à IV)conduisant à une réduction de la dose à 5 mg. Le profil de tolé-rance était meilleur à cette dose mais actuellement la patiente esten arrêt du traitement pour des soucis d’approvisionnement et pa-radoxalement on a noté une amélioration remarquable de son étatclinique. Faut t-il continuer de la traiter malgré la progression ra-diologique de ces lésions hépatiques ? - Conclusion : Dans la nouvelle classification des tumeurs neu-roendocrines digestives proposées par l’oms 2010, les critères degrading ont été redéfinis et une nouvelle terminologie a été intro-duite. Les tumeurs neuroendocrines bien différenciées avec unefaible activité proliférative (grade 1 et 2) sont séparées des carci-nomes neuroendocrines peu différenciés et notés d’un index pro-lifératif élevé et dont le pronostic est nettement plus mauvais.Cette nouvelle classification est censée apporter le consensuslongtemps escompté et dissiper les nombreux controverses et que-relles d’écoles. Un compte rendu anatomopathologique uniformecomportant tout les éléments nécessaires. Permet de bien clas-ser ces tumeurs et donc poser la bonne indication thérapeutique.La possibilité d’une surveillance sans traitemnt chez les patientsasymptomatiques Avec des tumeurs bien différenciées à faible KIdoit être discutée .Puisqu’IL s’agit d’une évolution très lente épar-gnant aux patients des toxicité lourdes des traitemnts qui peuventêtre réservés aux tumeurs agressives et aux reprises évolutives encours de surveillance.

TUMEUR A CELLULES DE MERKELA PROPOS D’UN CAS)I.SAHALI1, K.BOUZID 2

1-Unité d’Oncologie médicale Mohammed Seddik Ben Yahya Jijel. 2-Service d’Oncologie médicale Centre Pierre et Marie Curie Alger.

- Introduction : Le carcinome à cellules de Merkel (CCM) est unetumeur neuro endocrine cutanée rare de mauvais pronostic. Laprincipale étiologie est la photo-exposition. Le risque de récidivelocorégionale et métastatique est élevé et survient précocement.Les modalités thérapeutiques ne sont pas codifiées et font encorel’objet de controverses. L’exérèse chirurgicale de la tumeur primi-tive est le traitement de référence mais une radiothérapie ou unechimiothérapie adjuvante peut être discutée.- Méthode :Nous présentons le cas d’une patiente âgée de 63 ansopérée en décembre 2014 pour une tumeur de la face externe del’extrémité supérieur de la jambe droite. Une exérèse a été faite etl’examen histopathologique objective un carcinome à cellules deMerkel de 2,5 cm localement agressif avec des marges de résec-tion infiltrés en profondeur. Une reprise chirurgicale est rapidementprogrammée avec une étude anatomopathologique affirmant l’ab-sence de reliquat tumoral et la présence d’un simple bourgeon in-flammatoire. Un bilan d’extension a été demandé et le scanner tho-raco abdomino pelvien a objectivé plusieurs adénopathiesinguinales. La cyto-ponction de ces adénopathies confirme leur na-ture inflammatoire. Après discutions collégiales une chimiothéra-pie adjuvante a été décidé chez la patiente avec du docetaxel 75mg/m2 associé à du cisplatine 75 mg/m2 avec facteurs de crois-sance J1-J21. La patiente a reçu 5 cures, vue la toxicité grade 3la chimiothérapie a été interrompu. Après une évaluation qui n’aobjectivé aucun changement radiologique, la patiente a étéadressée au service de radiothérapie pour irradiation du lit tumo-

ral et des aires ganglionnaires. Récusée, la patiente est suivie ré-gulièrement en consultation d’oncologie. - Conclusion : les carcinomes à cellules de Merkel sont des tu-meurs neuro endocrines cutanées rares. Le standard thérapeu-tique reste L’exérèse chirurgicale large avec ganglion sentinelle.Du fait de l’agressivité de ces tumeurs et de leur rareté il faut ho-mogénéiser leur prise en charge pour éviter les controverses.

PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DES TUMEURSENDOCRINES GASTRO-ENTERO-PANCREATIQUESEN ONCOLOGIE MEDICALE DU CPMC R.SAI- A.FELLAHI – F.BOUHASSAIN – K.BOUZID

Une étude rétrospective et une revue de la littérature, les particu-larités anatomocliniques, thérapeutiques et évolutives des tu-meurs neuroendocrines primitives gastro-entero-pancréatiques Patientes et méthodes. Nous rapportons une série de 50 cas col-ligés au niveau de notre service d oncologie entre 2010 et 2015.Une revue des dossiers cliniques était faite pour préciser les don-nées épidémiocliniques et histopathologiques, les traitements ap-pliqués avec leurs profils de réponse et l’évolution L’âge moyenétait de 52 ans (28-75 ans). La classification anatomopathologiqueutilisée était celle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de2010. La majorité de nos patients sont des grades 1 et 2. Le diag-nostic positif des TNED est multidisciplinaire. Il se base sur des cri-tères de symptômes cliniques, de tests hormonaux, d’explorationsendoscopiques, d’imagerie radiologique et nucléaire et, enfin, his-tologiques. Les 2/3 sont au stade métastatique traités par diffé-rentes modalités a savoir chirurgie carcinologique, 2 patients mé-tastasectomie hépatique après réponse sous traitement médical :chimiothérapie thérapie ciblée (Sunitinib et everolimus) et lesanalogues de la somatostatine (Octreotide et Lanréotide) avec ob-tention de bons résultats. - Conclusion : Les patients atteints de TNE peuvent aujourd’huiespérer sinon une guérison complète, du moins des rémissionsprolongées avec un contrôle efficace des symptômes cliniquesavec l’émergence des thérapies ciblées, impose des démarchesdiagnostiques et thérapeutiques rigoureuses. et la contribution dela médecine nucléaire.

TUMEUR NEUROENDOCRINE MAMMAIRE PRIMITIVE : A PROPOS D’UN CAS S. SAKHRI. Service oncologie médicale Chu Tizi Ouzou

Le carcinome neuroendocrine primitif du sein est une tumeur rarequi a été reconnue par la dernière édition de la classification OMSdu cancer du sein Publiée en 2003. Le diagnostic est évoqué surdes critères morphologiques et confirmé par l’expression desmarqueurs neuroendocrines (chromogranine et synaptophysine)par plus de 50% des cellules tumorales. Nous rapportons un casde carcinome neuroendocrine primitif du sein, avec descriptiondes aspects épidémiologiques, morphologiques et histochi-miques de cette tumeur rare.- Patient et observation : Il s’agit d’une patiente âgée de 60 ans,qui a présenté en 2013 ; une masse au niveau du QSE du seingauche, avec une adénopathie mobile associée, et des signesde mastites carcinomateuses (œdème, infiltration de la peau),classée T4b N1 M0. La patiente a bénéficié d’une mammogra-phie objectivant une opacité au niveau du quadrant supéro-ex-terne d’environ 5 cm de diamètre, de contours polycycliquesavec des microcalcifications classées ACR4 associés à un épais-sissement et rétraction cutanée en regard. L’échographie a ob-jectivé la présence au niveau du quadrant supéro-externe d’uneimage tissulaire mal limité mesurant 42 mm classée ACR4 as-socié à deux adénopathies suspectes du creux axillaire droit me-surant 22 et 27 mm. Une biopsie de la tumeur a été réalisée. Al’examen histologique, il s’agissait d’une prolifération tumoralefaite de nids de petites cellules rondes au noyau hyperchroma-tique et au cytoplasme mal limité amphophile. on notait la pré-sence de vascularisation de type neuroendocrine. Il y’avait pasde foyers de carcinome canalaire in situ ni d’emboles vasculaire.L’étude immunohistochimique a confirmé la nature neuroendo-crine. Les récepteurs hormonaux étaient fortement positifs, la re-

6e Congrès National d’Oncologie Médicale

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136e Congrès National d’Oncologie Médicale

cherche de la surexpression d’HER2 était négative avec un in-dex de prolifération KI67 à 25%. Cette patiente a bénéficié d’unechimiothérapie néoadjuvante 8 cures, protocol type 4 AC/4 Tavec une très bonne évolution clinique et radiologique, nette ré-gression de la tumeur à la C8. Une mastectomie avec curage GGa été réalisée chez elle, puis radiothérapie locorégional, et unehormonothérapie adjuvante type anastrozole. Actuellement cettepatiente est en cours du traitement par hormonothérapie avecune rémission de 26 mois.- Conclusion : Le carcinome neuroendocrine primitif du sein estune entité rare, d’individualisation récente et dont le pronostic estredoutable dans l’ensemble. Les études concernant cette entitésont rares et regroupent un effectif réduit de cas. L’étude de sé-ries plus larges permettra de mieux connaitre leur histogenèseet leur profil évolutif et d’adapter le bilan d’extension et la stratégiethérapeutique.

CARCINOME DU NASOPHARYNX CHEZ L’ENFANT M.SAOUDI, F.GACHI, K.BOUZID Unité d’oncologie pédiatrique, service d’oncologie médicale Centre Pierre et Marie Curie.

- Introduction : le cancer du cavum est le carcinome le plus fré-quent chez l’enfant, sa répartition géographique est particu-lière, le Maghreb étant une zone d’endémie moyenne ou l’enfantconstitue le deuxième pic de fréquence.- But : faire une mise au point sur les aspects épidémiolo-giques, cliniques et thérapeutiques.- Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude rétros-pective sur 6 ans de 2008-2013 concernant 30 enfants traités pourcancer du cavum, le protocole consistait en une chimiothérapieneoadjuvante suivie d’une chimio-radiothérapie concomitante.- Résultats : l’âge médian était de 13 ans (8-16 ans) et un sexratio de 1.7 Des signes ORL étaient révélateurs dans 41% descas. Des adénopathies étaient présentes dans 43% des cas.descéphalées dans 8%, les délais diagnostics sont situés entre 3et 6 mois, le type histologique est le carcinome indifférencié dunasopharynx (UCNT), la quasi-totalité des enfants sont au stade3ou 4. La survie globale est de 60%, et la survie sans récidiveà 54%.- Commentaires : ces résultats sont liés à des stades locale-ment avancés en rapport avec un diagnostic souvent tardif enraison des signes cliniques insidieux et non spécifiques faisantpenser à une pathologie ORL banale.- Conclusion : de nombreux progrès ont été réalisés dans laconnaissance de la pathogénie, essentiellement la relation avecle virus EBV, le développement de nouvelles thérapeutiques (dé-couverte de nouvelles drogues antimitotiques, thérapie ciblée,immunothérapie et vaccination anti-EBV).

LES TUMEURS NEUROENDOCRINES LE CLINICIEN FACE AU POLYMORPHISME ANATOMOCLINIQUES.SEFIANE 1, F.GACHI 2, K.BOUZID 21-Unité d’ Oncologie Médicale EPH Bordj Bou Arreridj2-Service d’Oncologie Medicale CPMC, Algiers, Algeria

- Introduction : Les TNE sont caractérisées par leurs poly-morphe ;les plus fréquentes sont GEP-NETs, l’incidence au USA5.25 cas/105 cas ,elles sont sporadique dans la majorité descas ; comme elles peuvent être associées aux syndrome fami-liaux MEN 1 ; MEN 2 ,VHL ; TSC ; VR-NF. Les signes cliniquesessentiellement les diarrhées et vomissement, sont liés au sé-crétion des bioamines active et des hormones.- Matériels et méthodes : C’est une étude retrospective depuisavril 2012 jusqu’au fevrier 2016 ; on a traité 6 patients avec uneTNE, l’âge moyen est de 56 ans (38-76). Selon la classificationTNM 2009, on a 5 pts Stade IV (84%) et 1 pts Stade I (16%). 4mois est le delais entre le diagnostic et le traitement, leurs ré-partitions par site primitif: inconnu 2 pts (34%), pancreas 2 pts( 34%) ; appendiculaire 1 pt (16%) et vesiculaire 1 pts (16%) re-cusé au service de chirurgie de l’EPH BBA et considéré commeun calculocarcinome. Une chirurgie éxérese était realisée pour

3 pts (50%), biopsies 3 pts (50%)- Résultats : 4 pts (68%) ont reçu une chimiothérapie palliativetype VP16/CDDP, somatuline 3 pts (50 %), sunitinib en 2e lignepts 2 ( 34%). 50% de réponse objective RO dont 14 % de RC,n=1 et 36 % RC 36%. 50% de progression de la maladie n=3.- Conclusion : Les TNE nécessite une prise en charge multu-disciplinaire, pour biens eclaircir les strategies thérapeutiques,l’utilisation des inihibiteurs des MTOR et somatuline a amélioréleur pronostic.

LES TUMEURS NEUROENDOCRINES A PROPOS D’UN CAS) Z.YAHIA , M.Yalese, N.Néche , H.DjediService d’Oncologie médicale, Centre Anti-Cancer CHU ANNABA. Algérie

- Introduction : les tumeurs neuro endocrines sont des tumeursrares et hétérogènes, elles sont le plus souvent localisées au ni-veau du tractus gastro-intestinal, mais peuvent également être re-trouvées sur d’autres localisations comme le pancréas, les pou-mons, les ovaires ou encore la thyroïde. Ils sont caractérisées parleurs rareté et représente environ 1% des cas des cancers, iln’existe pas des causes connues cependant, on constate unpourcentage de forme héréditaire. En Algérie l’incidence est es-timé à environ 150 à 200 nouveau cas/an.- Objectifs : l’objectif thérapeutique principal doit être définipour chaque malade : la guérison l’augmentation de la survie etl’amélioration de la qualité de vie avec un minimum de séquellesthérapeutiques. Nous rapportons un cas de carcinome neuro en-docrine pleural avec extension cutanée traité au service d’onco-logie médicale CAC Annaba.- Matériels et méthode : notre cas concerne un patient âgé de51 an, tabagique 20 paquets /année et au antécédent patholo-gique de diabète type I et de B thalassémie mineur qui a consultépour des douleurs dorsales remontant à 7 mois, un télé thorax amis en évidence un épanchement pleural à droite, et une TDMT/A a révélé un processus prolifératif pleural particulièrementmarqué à droite traversant la paroi thoracique et un épaississe-ment tissulaire nodulaire latéro-vertébrale droite et latéro-aortiquedroit infiltrant la gouttière costo-vértébrale de D8, D9,D10 la pa-roi et les foramens en regard avec un épanchement pleural demoyenne abondance. Une biopsie écho-guidée de la paroi tho-racique a était réalisée est revenu en faveur d’un envahissementpariétal par un carcinome neuroendocrine dont l’origine ne peutpas être précisée. Une seconde biopsie pleural a révélé une ex-tension a la plèvre d’un carcinome neuroendocrine vraisembla-blement pulmonaire, CD56+, chromogranine A+, CK+. A L’examen clinique : présence d’une bosse dorsale au niveaude la paroi thoracique inferieur droite sous cutanée mesure 7 cmde diamètre. Le paient a bénéficié d’une chimiothérapie premièreà base d’etoposide-cisplatine, après 4 cures l’évaluation clinque :disparition de l’épaississement sou cutanée et le patient rapporteune régression des douleurs dorsale. La TDM Thoracique d’éva-luation a objectivée une réponse partielle (épaississement pleu-ral de 13 mm calcifiée en regard du segment postéro-basale droitet absence de l’épanchement pleural). Mais vu l’intolérance aucisplatine on a rajouté 4 cures de chimiothérapies à base de eto-poside-carboblatine. Une évaluation après C8 par TDM thora-cique a objectivée une régression de l’épaississement pleuralmesurant 9mm en regard du segment postéro-basal droit avecmultiples plaques pleurales calcifiées à gauche et au niveau dela plèvre diaphragmatique droite. Vu la bonne réponse radiolo-gique et clinique ce cas sera discuté en RCP soit pour radiothé-rapie ou le mettre sous sunitinib (hors AMM).- Discussion : en Algérie les TNE sont bien diagnostiquées etcorrectement prises en charge. L’imagerie joue un rôle très im-portant dans le diagnostic des TNE, en l’occurrence l’échogra-phie, la TDM et l’IRM, il existe l’octreoscan qui est un examenspécifique. A côté de l’imagerie le dosage de la chromograninedans le sang lorsque son taux est très élevé cela peut témoignerde l’existence de ses tumeurs. Les TNE nécessite un traitementpersonnalisé, établi par une équipe soignante d’où l’intérêt desréunions de concertation pluridisciplinaire, ainsi que d’inclureles patients dans des essais cliniques.

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14 6e Congrès National d’Oncologie Médicale

CARCINOME NEUROENDOCRINE PRIMITIF DU SEIN : A PROPOS D’UN CAS. D.YEKROU- S.SADJI- E.LABAIR-.F.BEREXI.REGUIG.Oncologie médicale CHU SBA.

- Introduction : Les carcinomes neuroendocrines primitifs du seinsont des tumeurs rares Ils sont actuellement inclus dans la dernièreclassification de l’OMS des tumeurs du sein. A partir d’un nouveaucas et une revue de la littérature nous discuterons les particulari-tés anatomocliniques de cette entité rare et nous insisterons surl’apport de l’immuno-histochimie dans le diagnostic.- Observation : Il s’agit de Mme F.A âgée de 48 ans, se présentepour une masse mammaire droite. L’examen clinique retrouveun gros sein droit avec une tumeur ulcéro-bourgeonnante pre-nant tout le sein classée cliniquement (T4d N1 Mx). La mam-mographie a objectivé une opacité au niveau du quadrant su-péro-externe d’environ 4 cm de diamètre, de contourspolycycliques et partiellement bien limités avec des micro calci-fications classées ACR4 associés à un épaississement et ré-traction cutanée en regard. La micro biopsie est en faveur d’uncarcinome neuroendocrine du sein droit sans composante insitu ni emboles vasculaires Les récepteurs ostrogéniques sontnégatifs, les récepteurs progestéroniques présente un marquagemembranaire estimé à 2% alors que le KI67 est positif à 30%.L’étude immuno histochimique a été réalisée, les cellules tumo-rales expriment la chromagrannine, le CD56 et l’E-cadhérine etelles n’expriment pas la CK7 et la CK20. La TDM thoraco-abdo-minale ainsi que. La scintigraphie osseuse étaient sans parti-cularité. Patiente mise sous 8 cures de chimiothérapie Protocol(4AC60, 04TAXOL) plus les facteurs de croissance. A L’évalua-tion inter cures, on note une réponse clinique locale de 80% ainsiqu’ une bonne tolérance biologique, le bilan d’extension in-changé. la patiente a benificié d’une mastectomie type patey etdont l’anatomo pathologie est revenue en faveur de reliquat demastose ; elle est en cours de radiothérapie.- Conclusion : Le carcinome neuroendocrine primitif du sein estune entité rare, d’individualisation récente et dont le pronostic estredoutable dans l’ensemble. Les études concernant cette entitésont rares et regroupent un effectif réduit de cas. L’étude de sé-ries plus larges permettra de mieux connaitre leur histogenèse etleur profil évolutif et d’adapter le bilan d’extension et la stratégiethérapeutique.- Mots clés : l’immuno-histochimie, carcinome neuroendocrine, sein

CARCINOME NEUROENDOCRINE DU PANCREAS : A PROPOS D’UN CAS D.YEKROU- S.SADJI- E.LABAIR-.F.BEREXI.REGUIG. : On-cologie médicale CHU SBA.

- Introduction : Les tumeurs neuroendocrines du pancréas sont destumeurs rares avec une incidence estimées à 1/100000 habitantsLa plupart de ces tumeurs sécrètent des polypeptides responsablesd’un syndrome clinique d’hypersécrétion hormonale qui permet deles détecter à un stade précoce. A l’inverse, un petit nombre de cestumeurs (environ 15%) sont dites non fonctionnelles car elles nes’accompagnent d’aucune manifestation clinique d’hypersécrétionhormonale mais se révèlent plus tardivement par un syndrome tu-moral locorégional ou par des métastases.- Oservation : Il s’agit d’un patient de 58 ans, diabétique sousanti diabétique oral depuis 3 ans, qui consulte pour des douleursde l’hypochondre droit avec un ictère une hyperglycémie. La to-modensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne a objectivé unemasse tissulaire de la région ampullaire, avec extension gan-glionnaire locorégionale. Lésion tissulaire de 35 mm au voisinagede la première anse jéjunale faisant évoquer en premier une adé-nopathie La Bili-IRM a mis en évidence une grosse vésicule bi-liaire non lithiasique avec une importante dilatation de la voie bi-liaire principale à 20 mm et de voies biliaires intra hépatiques enrapport avec un processus lésionnel tissulaire du carrefour bilio-digestif de 17 mm de diamètre compatible avec un ampullomewaterien. L’écho-endoscopique est revenue en faveur d’un pro-cessus tumoral ampullaire à développement intra canalaire res-ponsable d’une dilatation des voies biliaires en amont. avec 2

nodules hépatiques de 33 mm et 25 mm du segment V et VII Lepatient a bénéficié d’une dérivation biliaire avec biopsies cé-phalique. L’examen anatomie pathologique est revenu en fa-veur d’un carcinome neuroendocrine bien différencié du pan-créas, l’imminohistochimie a démontré les cellules tumoralesexpriment la chromagrannine, le CD56 et l’E-cadhérine. Patientmis sous CT (Dacarbazine - 5FULV2) une évaluation est prévueaprès 4cures. La discussion du type de traitement aura lieu enRCP, en présence d’un chirurgien hépatique.- Conclusion : Les tumeurs neuroendocrines du pancréas sontrares. Leur diagnostic est encore vraisemblablement sous-es-timé. L’imagerie joue un rôle primordial dans la localisation de latumeur primitive, ainsi que l’immuno histochimie permettant defaire un bilan d’extension local et à distance, d’assurer le suiviaprès traitement, de rechercher un syndrome de prédisposition auxtumeurs et de rechercher un second cancer associé.- Mots clés : carcinome neuroendocrine, pancréas, l’immuno histochimie.

LA NÉOPLASIE ENDOCRINIENNE MULTIPLE DETYPE 1, À PROPOS D’UN CAS ET REVUE DE LALITTÉRATURE D.Rahou- S.Atik-A.Djounidi-A.Lannabi-S.Adane-M.SadoukiSce d’oncologie médicale, HCA M.S.Nekkache

La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM 1), encoreappelée syndrome de Wermer, est le syndrome de prédispositionhéréditaire qui expose le plus aux tumeurs endocrines gastro-en-téro-pancréatiques. Sa prévalence est diversement appréciée :1/40000 à 1/20000, sa transmission est autosomique dominante.Le diagnostic est retenu si sont retrouvés lors du diagnostic,deux des critères suivants : hyperparathyroidie, tumeurs endo-crines duodéno-pancréatiques fonctionnelles ou non fonction-nelles, tumeurs de l’antéhypophyse fonctionnelles ou non fonc-tionnelles, tumeurs endocrines de la corticosurrénale, tumeurendocrine thymique ou bronchique. Le diagnostic est égalementretenu devant l’existence d’un apparenté au premier degré atteintd’au moins une des lésions cardinales. Nous rapportons le casd’un patient traité dans notre service pour une néoplasie endo-crinienne multiple de type 1 chez qui la pathologie a été révéléeen mai 2005 par un syndrome d’hyperparathyroidie ; il avait éga-lement présenté un adénome de l’hypophyse. Le patient a eu unesurvie globale de plus de dix ans au cours de laquelle il a été traitépour plusieurs tumeurs par chirurgie, chimiothérapie, et thérapieciblée. Ce cas clinique illustre les difficultés thérapeutiques aucours de la NEM 1 ; une revue de la littérature retrouve d’autresprésentations cliniques résumant l’hétérogénéité de ce syndrome.

NEM TYPE 1, A PROPOS D’UN CASS. BENSALEM Unité endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, service de mé-decine interne, HMRUC

Il s’agit de la patiente M.R, âgée de 56 ans, originaire et demeu-rant a Tébessa, mariée et mère de 05 EVBP, aux ATCD familiauxd’un frère opéré pour tumeur du pancréas et aux ATCD person-nels de diabète sucré évoluant depuis 04 ans, sous antidiabé-tiques oraux. Elle a été admise au service d’endocrinologie pourcomplément d’exploration et prise en charge d’une acromégalie.Bilan biologique : IGF1 plasmatique élevé, GH non freinable parHGPO. Bilan morphologique: IRM hypothalamo-hypophysaire:macro-adénome hypophysaire (supérieur à 1 cm) sans envahis-sement (pas d’extension au niveau sus, latéro et sous sellaire). Bi-lan de retentissement : Métabolique: diabète sucré. Lipidique :cholestérol élevé, LDL élevée, HDL bas, TG élevée. Cardio-vas-culaire : le profil tensionnel est correct et l’échocardiographie(normale). Thyroïdien : GMN suspect de malignité a l’échographie(pr sence de zones de nécrose, calcifications et vascularisationmixte); une cytoponction faite et revenue en faveur de malignité,- colon : colonoscopie: non faite (récusée par la patiente). Echo-graphie abdominale: splénomégalie et hépatomégalie. CAT : Lapatiente a été orientée en chirurgie (adenomectomie par voiesphenoidale). La thyrocalcitonine est normale (pour son GMN). Lapatiente a été mise sous Somatuline pour son acromégalie et Ta-hor. Discussion : est celle de NEM type1.

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Principes généraux

Le Journal de la Société Algérienne d’Oncologie Médi-cale (JSAOM) est une revue destinée aux médecinsspécialistes et généralistes et à toutes les autres dis-

ciplines ayant unrapport avec la domaine de la cancérolo-gie. Elle comporte diverses rubriques : • des articles originaux : les articles originaux présententle résultat d’études non publiées et comportent une intro-duction résumant les hypothèses de travail, la méthodo-logie utilisée, les résultats, une discussion avec revueappropriée de la littérature et des conclusions.• des articles de synthèse : les articles de synthèse ont pourbut de présenter une mise à jour complète de la littératuremédicale sur un sujet donné. Leur méthodologie doit êtreprécisée ; le nombre de références n’est pas limité.• des cas cliniques : les cas cliniques rapportent des ob-servations privilégiées soit pour leur aspect didactique soitpour leur rareté. La présentation suivra le même plan quecelui d’un article original et la longueur sera limitée à 3 ou4 pages de la revue.• des actualités thérapeutiques : la Rédaction encourage lasoumission de manuscrits consacrés à de nouvelles molé-cules ou nouvelles thérapeutiques. Ces manuscrits com-prendront le positionnement de la nouvelle thérapeutique,une étude des essais cliniques, une revue des aspects pra-tiques et économiques, les questions en suspens.• des articles d’intérêt général : ils concernent l’histoirede la médecine, l’économie, l’éthique, la pédagogie, l’in-formatique, etc. • un courrier des lecteurs : la Rédaction encourage l’envoide lettres concernant le contenu scientifique ou profes-sionnel de la Revue. Elles seront considérées pour publi-cation, après avis éditorial.Les articles et éditoriaux sont publiés sous la responsabi-lité de leurs auteurs.Le premier auteur des articles s’engage sur les points suivants :- l’article n’a pas été publié ou n’est pas soumis pour pu-blication dans une autre revue ;- copyright est donné au JSAOM, en cas de publication.A la soumission, un formulaire doit être adressé au Co-mité de Rédaction, dans lequel tous les auteurs recon-naissent avoir participé activement au travail, avoir prisconnaissance du contenu de l’article et avoir marquéleur accord quant à son contenu. Ils en sont éthique-ment responsables.

PrésentationLes manuscrits seront dactylographiés à double interligne(environ 300 mots par page).La première page comportera exclusivement le titre (et satraduction en anglais), les prénoms et noms des auteurs,l’institution et l’adresse de correspondance, avec numérosde téléphone, de téléfax et adresse e-mail.La deuxième page contiendra le résumé (maximum 250mots). Sur la troisième page figureront l’abstract (maximum250 mots), ainsi que 3 à 4 mots-clés en français et en anglais.Les pages seront toutes numérotées.Les données de laboratoire seront fournies dans les unitésutilisées dans la littérature. En cas d’utilisation d’unités in-ternationales, il convient de fournir, entre parenthèses, lesdonnées en unités conventionnelles.

Les abréviations non usuelles seront explicitées lors deleur première utilisation.La bibliographie sera limitée à 40 références sauf pour lesarticles originaux et de synthèse ; elles apparaîtront dans letexte sous forme de nombre entre parenthèses renvoyantà la liste bibliographique. Celle-ci, dactylographiée à doubleinterligne, suivra immédiatement la dernière ligne de l’article.Elle sera ordonnée par ordre d’apparition dans le texte et res-pectera le style de l’Index Medicus ; elle fournira les noms et ini-tiales des prénoms de tous les auteurs s’ils sont au nombre de6 ou moins ; s’ils sont sept ou plus, citer les 6 premiers et fairesuivre de “ et al. ” ; le titre original de l’article ; le nom de larevue citée ; l’année ; le numéro du volume (et non du fascicule); la première et la dernière page, selon les modèles suivants :14. Rosselli Del Turco M. ; Aissa M. : Intensive DiagnosticFollow up after treatment of primary breast cancer. JOM1994 ; 271 : 1593-97La référence à des abstracts sera citée en note de basde page.Les références internet sont acceptées : il convient d'indi-quer le(s) nom(s) du ou des auteurs selon les mêmes rè-gles que pour les références « papier » ou à défaut le nomde l'organisme qui a créé le programme ou le site, la datede consultation, le titre de la page d'accueil, la mention :[en ligne], et enfin l'adresse URL complète sans point final.Les tableaux, numérotés en chiffres arabes, seront présen-tés chacun sur une page séparée dactylographiée à doubleinterligne. Ils comporteront un titre, l’explication des abré-viations et une légende éventuelle.Les figures et illustrations seront soit des originaux, soit four-nies sur support informatique en un fichier séparé du texte auformat TIFF ou JPEG, avec une résolution de 300 DPI.Elles seront numérotées en chiffres arabes. Pour les origi-naux, le numéro d’ordre de la figure, son orientation et lenom du premier auteur seront indiqués. Pour les graphiques qui, pour la publication, seront réduits à unelargeur de 9 cm (une colonne), il convient d’utiliser un lettragesuffisamment grand, tenant compte de la future réduction.

attention : les images récupérées sur internet ne sontjamais de bonne qualité. Les légendes des figures serontregroupées sur une page séparée et dactylographiées àdouble interligne. Elles seront suffisamment explicites pourne pas devoir recourir au texte. Les auteurs s’engagent surl’honneur, s’ils reproduisent des illustrations déjà publiées,à avoir obtenu l’autorisation écrite de l’auteur et de l’édi-teur de l’ouvrage correspondant. Pour les microphotogra-phies, il y a lieu de préciser l’agrandissement et latechnique histologique utilisés. Les remerciements éven-tuels seront précisés en fin de texte et seront courts.

envoiLes manuscrits seront préférentiellement adressés parvoie électronique : [email protected] ou [email protected] est également possible de les envoyer aux adresses sui-vantes :service d’oncologie Médicale, EHS Centre Pierre et MarieCurie, 1 avenue Salem Bouzenad 16005 Alger Algérie.“Le Fascicule de la santé” Cité des 71 logements,Bâtiment D, N°1Bis, Ouled Fayet (les grands vents) - Alger

InstructIons

aux auteurs

Page 16: JSAOM n° è - saomdz.org · La tumeur est classée à l’imagerie (Angioscanner thora-cique, scintigraphie osseuse, scanner abdominopelvien et scanner cérébral) : T2N2M0. Après

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