LE MONDE DE LA BIBLEhistoire - art - archéologie

JÉRUSALEM

SPÉCIAL40 ANS

NUMÉRO 223 DÉCEMBRE 2017/JANVIER/FÉVRIER 2018

www.mondedelabible.com

RENAISSANCEFLAMANDE AU MUSÉE DU LOUVRE

LE MUSÉE DE L’INSTITUT DU MONDE ARABEEN PORTFOLIO

RETOUR D’EXIL DES TABLEAUXD’ÉGLISES À RENNES

JÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMdans les textes et les pierresdans les textes et les pierresdans les textes dans les textes et les pierresdans les textes dans les textes dans les textes dans les textes dans les textes dans les textes et les pierreset les pierreset les pierresdans les textes et les pierres

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7 à 14ACTUALITÉ Jérusalem. La discorde ou la paix

Som

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uesCulture Bible / Sommaire

96 � Le Monde de la Bible � 223

François Ier et l’art des Pays-Bas, au Louvre

p. 108-110

EXPOSITIONSp. 98 à 110

Joseph-Benoît Suvée, de Bruges à Rome, un peintre face à Davidp. 98

PORTFOLIOp. 112 à 125Le musée de l’Institut du Monde arabe, à Paris

Le fabuleux destin des tableaux des abbés Desjardins, à Rennesp. 102-107

VOYAGEp. 138Entretien avec Daniel Marguerat, exégète et bibliste (université de Lausanne), qui accompagne un voyage du « Jésus de l’Histoire au Christ de l’Évangile » en Terre sainte, sélectionné par Le Monde de la Bible.

1502129656.indd 96 20/10/2017 13:50BAYARD 13:51:19 Octobre 20, 2017 _1RUME_MBIN0223P096.pdf

LES LIVRESp. 140 à 143

Cul

ture

Bib

le

Recensions, avec mention de nos avis de niveau de lecture, d’une vingtaine d’ouvrages récemment publiés : essais, beaux-livres, livres de poche…

LA BIBLE DES PEINTRESp. 132 à 137Découverte du Sauveur dans le Temple, par William Holman Hunt.Une œuvre complexe décryptée par Régis Burnet, professeur à l’université catholique de Louvain.

LA BIBLE DES PIERRESp. 126 à 130La Sainte-Chapelle de Champigny-sur-Veude,par Marie-Pierre Terrien

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1419659067.indd 97 20/10/2017 13:50BAYARD 13:51:22 Octobre 20, 2017 _1RUMG_MBIN0223P097.pdf

90 à 95ARCHÉOLOGIELes mosaïques de Huqoq,

en Israël ....................................... 90 à 94

Fouilles d’une tombe étrusque

à Mursana, en Italie ............. 95

16 à 89DOSSIERSommaire ................................... 19

96 à 143CULTURE BIBLESommaire ................................... 96

Expositions ................................. 98 à 110

Port folio ........................................ 112 à 125

La Bible des pierres ............. 126 à 130

Bible des peintres ................... 132 à 137

Partir à Jérusalem ................. 138

Livres ............................................. 140 à 143

90 l Le Monde de la Bible l 223

Archéologie / Israël / Huqoq

354852739.indd 90 18/10/2017 16:17BAYARD 16:18:19 Octobre 18, 2017 _1RKWR_MBIN0223P090.pdf

Des éléphants de combat, des guerriers grecs et judéens, une rencontre au sommet… Quel est cet épisode mouvementé de l’histoire juive qui orne le sol d’une synagogue du Ve siècle ap. J.-C. à Huqoq en Galilée ? Enquête sur une image-source de l’identité juive locale…

91

...

Par Estelle Villeneuve

Mosaïque du Ve siècle, mise au jour à Huqoq, en Galilée La mosaïque, qui ornait le sol d’une synagogue, se compose de trois registres à lire de bas en haut : un champ de bataille ; un rang d’arcades abritant un vieil homme barbu fl anqué de jeunes gens armés ; un tête-à-tête tendu entre le même homme et un général grec entourés de leurs hommes. © Jim Haberman, avec l’aimable

autorisation de Jodi Magness

Rencontre au sommet

S i cette grande mosaïque fi gurative du Ve siècle ap. J.-C. avait été décou-verte sur le marché des antiquités, qui

aurait deviné qu’elle provenait d’une syna-gogue, celle de Huqoq en Basse Galilée ? Pas seulement à cause de son décor qui contrevient à l’interdit juif des images. Cela, les archéologues y sont accoutumés depuis la découverte de la synagogue antique de Doura Europos en Syrie et d’autres en Galilée. C’est plutôt que dans ces exemples, les sujets sont toujours tirés de la Bible hébraïque, expliquent Karen Britt

Huqoq

ISRAËL

JORDANIE

SYRIE

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Sommaire des rubriques

Dossier

16 l Le Monde de la Bible l 223

En couverture : La porte du mont du Temple, à Jérusalem

par Gustave Bauernfeind, 1886, huile sur toile, 155,4 x 123,4 cm. Collection privée.

© bridgemanimages.com

EN PARTENARIAT AVEC…

Le 12 décembre 2017 de 17 h 00 à 18 h 00Christophe Henning, animateur de l’émission hebdomadaire « Grand Angle » sur RCF, consacrera son émission à « Jérusalem dans les textes et les

pierres », en lien avec le dossier du Monde de la Bible.À réécouter sur podcast.rcf.fr ou sur mondedelabible.com

LE MONDE DE LA BIBLEhistoire - art - archéologie

JÉRUSALEM

SPÉCIAL40 ANS

NUMÉRO 223 DÉCEMBRE 2017/JANVIER/FÉVRIER 2018

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RENAISSANCEFLAMANDE AU MUSÉE DU LOUVRE

LE MUSÉE DE L’INSTITUT DU MONDE ARABEEN PORTFOLIO

RETOUR D’EXIL DES TABLEAUXD’ÉGLISES À RENNES

JÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMJÉRUSALEMdans les textes et les pierresdans les textes et les pierresdans les textes dans les textes et les pierresdans les textes dans les textes dans les textes dans les textes dans les textes dans les textes et les pierreset les pierreset les pierresdans les textes et les pierres

434452276.indd 1 19/10/2017 19:08BAYARD 19:09:12 Octobre 19, 2017 _1ROUJ_MBIN0223P001.pdf

JÉRUSALEMdans les textes et les pierres

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Doss

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90 l Le Monde de la Bible l 223

Archéologie / Israël / Huqoq

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Des éléphants de combat, des guerriers grecs et judéens, une rencontre au sommet… Quel est cet épisode mouvementé de l’histoire juive qui orne le sol d’une synagogue du Ve siècle ap. J.-C. à Huqoq en Galilée ? Enquête sur une image-source de l’identité juive locale…

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Par Estelle Villeneuve

Mosaïque du Ve siècle, mise au jour à Huqoq, en Galilée La mosaïque, qui ornait le sol d’une synagogue, se compose de trois registres à lire de bas en haut : un champ de bataille ; un rang d’arcades abritant un vieil homme barbu fl anqué de jeunes gens armés ; un tête-à-tête tendu entre le même homme et un général grec entourés de leurs hommes. © Jim Haberman, avec l’aimable

autorisation de Jodi Magness

Rencontre au sommet

S i cette grande mosaïque fi gurative du Ve siècle ap. J.-C. avait été décou-verte sur le marché des antiquités, qui

aurait deviné qu’elle provenait d’une syna-gogue, celle de Huqoq en Basse Galilée ? Pas seulement à cause de son décor qui contrevient à l’interdit juif des images. Cela, les archéologues y sont accoutumés depuis la découverte de la synagogue antique de Doura Europos en Syrie et d’autres en Galilée. C’est plutôt que dans ces exemples, les sujets sont toujours tirés de la Bible hébraïque, expliquent Karen Britt

Huqoq

ISRAËL

JORDANIE

SYRIE

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observent Karen Britt et Ra’anan Boustan qui y voient le chef du clan judéen, c’est-à-dire le grand-prêtre de Jérusalem. Le même homme occupe le centre de la scène supérieure. Là, dans un tête-à-tête que l’on sent tendu, il rencontre un général coiffé du diadème royal, du même camp, dirait-on, que l’armée décimée du bas. Les deux chefs sont accompagnés de leurs hommes, Grecs en ordre de bataille et Judéens armes aux poings. Mais les gestes de ces derniers semblent suspendus, comme si l’issue du dialogue venait de tomber, inattendue. Que s’est-il passé entre les deux leaders ? Regardons mieux notre vieux Judéen : avec son regard déterminé, l’index droit pointé vers le haut, on dirait qu’il prend le ciel à témoin. Observons aussi sa main gauche : paume ouverte tendue vers l’interlocuteur, ne tient-elle pas un objet qui se profile de-vant le coude de celui-ci ? « Nous pensons à la poignée d’une arme ou plus vraisembla-blement à une pièce de monnaie, avouent les deux historiens, en se fondant sur divers parallèles. Le geste traduirait alors la pré-sentation d’un gage. De son côté, le géné-ral tient les cornes d’un taureau, comme en contrepartie. » Bref, une alliance vient d’être scellée entre les deux hommes…

Une énigme, plusieurs hypothèsesÀ première vue, plusieurs indices peuvent faire penser à la crise des « Maccabées » qui opposa les Judéens et les Séleucides en 169 av. J.-C. et aboutit à la création d’un royaume indépendant de Judée sous les Hasmonéens. Les livres « bibliques » qui traitent de l’événement n’évoquent-ils pas des phalanges grecques dotées d’éléphants de combat ? La grande fête juive de Hanoukka qui commémore la vic-toire des Judéens n’a-t-elle pas la lampe à huile pour symbole ? Certes, écrivent Karen Britt et Ra’anan Boustan, la référence à Hanoukka pouvait permettre au visiteur de reconnaître le personnage central comme un des grands-prêtres et dirigeants issus de la lignée hasmonéenne. Cependant, pour eux, la comparaison s’arrête là :

MaccabéesFamille juive qui conduisit l’insurrection de la Judée contre les Grecs en 169 av. J.-C.

SéleucidesDynastie issue du partage de l’Empire d’Alexandre. Règne sur la Judée à partir de 200 av. J.-C.

HasmonéensDynastie juive, issue de la famille des Maccabées, qui recréa un royaume de Judée (140-37 av. J.-C.).

Livre des MaccabéesInclus dans les Bibles catholique et orthodoxe, les livres des Maccabées sont absentes des Bibles juives et protestantes.

92 l Le Monde de la Bible l 223

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Archéologie / Israël / Huqoq

(université de Caroline de l’Ouest) et Ra’anan Boustan (université de Princeton) qui viennent de publier l’étude approfondie de la mosaïque « des éléphants » de la syna-gogue de Huqoq (voir « À lire »). Fouillée de-puis 2011 sous la direction de Jodi Magness (université de Caroline du Nord, Chapel Hill), la dite synagogue a d’ailleurs livré un joli lot de mosaïques à sujets bibliques : le Déluge, la traversée de la mer Rouge, Jonas, la tour de Babel et le cycle de Samson. Mais le grand tapis, mis au jour entre 2013 et 2015, déroge à la règle. Ici, c’est moins dans la Bible que dans l’histoire mouvementée des relations gréco-judéennes à l’époque hellé-nistique que renvoient les images de guer-riers, d’éléphants de combat et la rencontre au sommet qui couronne le tableau. Quel épisode, réel ou légendaire, fut assez important pour mériter un tel honneur ? La réponse eut été plus simple si les mosaïstes avaient légendé leur tableau. « Pour les usa-gers, le sens devait être sous-jacent. Le décrypter révélera l’état d’esprit de la com-munauté synagogale qui l’a commandité », relèvent Karen Britt et Ra’anan Boustan qui ont uni leurs compétences en histoire de l’art et en histoire du judaïsme antique pour résoudre l’énigme. Encore faut-il savoir dans quel ordre lire les trois registres illustrés. De haut en bas comme nos bandes dessinées ? Plutôt l’inverse, à l’instar du visiteur qui, regardant le tapis depuis le bord, aperçoit d’abord le bandeau du bas. C’est donc par une scène de carnage que débute l’histoire : un pêle-mêle de guerriers, éléphants et tau-reaux, transpercés de javelots et baignant dans leur sang. Pas de doute, il s’agit d’un champ de bataille et les vaincus sont des Grecs. Le bandeau médian nous trans-porte dans une architecture à neuf arcades surmontées chacune d’une lampe à huile. Sous l’arche centrale trône un personnage à barbe blanche tenant un rouleau ; il est entouré de huit jeunes gens armés debout, la main au fourreau, dans les arcades laté-rales. Leurs vêtements aux ornements bro-dés sont ceux des hommes de pouvoir. Le vieil homme est manifestement le leader, ...

À lire aussiThe Elephant Mosaic Panel in t he Synagogue at Huqoq : Official Publication and Initial Interpretations, coll. « Journal of Roman Archaeology Supplementary Series », n° 107, novembre 2017.

671043565.indd 92 18/10/2017 16:17BAYARD 16:18:22 Octobre 18, 2017 _1RKWV_MBIN0223P092.pdf

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Au centre du registre supérieur figurent un chef judéen et un général de l’armée grecque (ci-dessus). Plusieurs hypothèses sont en lice pour identifier la scène : la crise des Maccabées en 169 av. J.-C. ; la rencontre légendaire entre le grand-prêtre du Temple et Alexandre le Grand en 332 av. J.-C. ou l’alliance conclue en 132/131 av. J.-C. entre Jean Hyrcan et le roi séleucide Antiochos VII. L’échange de gages (ci-contre) orienterait vers cette dernière option. © Jim Haberman, avec l’aimable autorisation de Jodi Magness

1880950693.indd 93 18/10/2017 16:18BAYARD 16:18:34 Octobre 18, 2017 _1RKWX_MBIN0223P093.pdf

Jérusalem qui eut lieu en 132/131 av. J.-C. sous le pontificat de Jean Hyrcan. Nous pen-sons que la mosaïque de Huqoq illustre cet événement-là. » En effet, Flavius Josèphe, entre autres, raconte que malgré les pertes qu’ils infligèrent aux Grecs, les Judéens durent accepter un pacte dont le prix fut très lourd. Il ajoute même qu’Hyrcan aurait trouvé les fonds… en pillant le tombeau du roi David ! Façon, pour Flavius, de dire que la paix avec les étrangers et la défense des pra-tiques juives primaient sur toute autre préoc-cupation historique ? Et de fait, contre toute attente, le grand-prêtre obtint d’importantes concessions d’Antiochos VII en matière d’autonomie et de liberté religieuse ! Une telle leçon s’entend bien dans le contexte judéen du Ier siècle, marqué par la défaite infligée aux juifs par les Romains en 70 ap. J.-C. Mais comment éclaire-t-elle la vie d’une communauté juive de Galilée dans l’Empire byzantin du Ve siècle ? Les rabbins avaient une haute opinion d’Hyrcan qui, scrupuleux de la Loi, avait su préserver l’identité juive malgré la tutelle de païens. Le voyait-on dès lors à Huqoq comme un modèle de relation avec les autorités chré-tiennes de Byzance ? Ou comme l’assu-rance prophétique que le judaïsme survi-vrait à leur joug ? Pourquoi pas ? Une chose est sûre : pour tirer parti d’une telle image, il faudra certainement plusieurs générations de chercheurs… l

Flavius JosèpheHistorien juif du Ier siècle ap. J.-C. Auteur des Antiquités judaïques

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une représentation du martyre des Maccabées ne s’achèverait pas par une scène de réconciliation !

Alexandre le grand lui-même Il faut donc trouver une histoire de rencontre entre un grand-prêtre judéen et un roi grec. Diverses sources anciennes en rapportent une fameuse où le roi est… Alexandre le Grand lui-même ! Une délégation de Jérusalem serait allée en grande pompe au-devant du conquérant qui, impressionné par la tenue du grand-prêtre, se serait prosterné devant le Dieu qu’il représentait. Après avoir sacrifié un taureau au Temple, il aurait accor-dé aux Judéens de tout l’Empire les exemp-tions légales et fiscales que demandait leur chef. Peu importe que l’épisode soit nimbé de légende et diverge selon les versions. Pour Karen Britt et Ra’anan Boustan, l’his-toire était assez populaire parmi les juifs du Ve siècle pour légitimer leurs revendications au sein du monde hellénisé et mériter de figurer en bonne place dans une synagogue. Cependant, en dépit de l’aura éminente de cette hypothèse et bien qu’elle ait les faveurs de Jodi Magness, les historiens n’y croient qu’à moitié : une représentation d’Alexandre en Judée débuterait-elle par une défaite cuisante de ses troupes ?

Lutte primordialeC’est donc encore ailleurs dans le passé héroïque des Judéens qu’il faut chercher l’explication immédiate de la grande mo-saïque de Huqoq, éventuellement relue en écho de Hanoukka et de la mansuétude du Macédonien. Karen Britt et Ra’anan Boustan pensent avoir trouvé la solution dans les événements survenus sous le règne du roi séleucide Antiochos VII Sidetes (138-129 av. J.-C.). « C’est précisément dans ces années-là que l’on trouve la délicate combinaison de conflits militaires et de reconnaissance mutuelle qui caractérise la mosaïque des éléphants de la synagogue de Huqoq, écri-vent-ils. Le pouvoir séleucide tirait à sa fin, tandis que les Hasmonéens étaient à leur apogée. Plusieurs traditions juives et non-juives évoquent en particulier un siège de

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Archéologie / Israël / Huqoq

Au centre du deuxième registre un vieil homme barbu est assis sous une arcade, à l’instar des représentations impériales byzantines. La Torah qu’il tient à la main et la lampe, symbole de Hanoukka, désigne un grand-prêtre du Temple de Jérusalem. © Jim Haberman, avec

l’aimable autorisation

de Jodi Magness

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